Carte blanche pour la carte noire

Votre serviteur est un vieux con.

Le titre de ce blog est un indice non-négligeable, mais tout de même : très tôt, j’ai pris cette voie, et ce sans regret : de toute manière, je faisais un jeune tout à fait passable.

Aussi, depuis bien des années, vous trouvez en ces lieux des idées complètement dépassées par le vent du progrès : ici, on pense encore que faire des différences entre les gens selon leur couleur, ce serait du racisme, selon leur sexe, ce serait du sexisme, et autres idées tellement antiques qu’on les trouve dans le dictionnaire, c’est dire ! Heureusement, depuis près d’une décennie des gens viennent nous expliquer que pas du tout : le dictionnaire se trompe. Le racisme et le sexisme, c’est pas ça. Le racisme et le sexisme, c’est quand c’est pas positif.

Ah, c’est sûr que quand vous avez été éduqué aux valeurs universalistes, ça fait bizarre.

C’est donc en tant que vieux con que depuis quelques années, je constate avec surprise que désormais, la fin, tant qu’elle est positive, semble justifier tous les moyens. Discrimination, destruction, censure, recontextualisation de vilaines œuvres car oui, il y a bon art et art dégénéré mauvais… comment diable cela pourrait-il mal tourner ?

Heureusement, Google, qui visiblement s’ennuyait, est venu apporter sa pierre à l’édifice avec un nouveau principe : signaler l’ethnie des propriétaires de boutiques pour savoir dans lesquelles consommer ou pas. Certes, c’est le propriétaire qui est encouragé à se signaler, mais Google étant connu pour vérifier les informations qui sont rentrées par les commerçants – et plus il en met, meilleur est son référencement ce qui encourage fortement la chose – voilà qui promet de grands moments.

Décidément : merci le progrès.

Je vous laisse cliquer sur l’image ci-dessous pour voir la bédé qui va bien.

Cliquez, que diable ! Pourquoi dois-je toujours insister ?

 

Pour votre information, ladite fonctionnalité n’est pour l’instant disponible qu’aux Etats-Unis.

Mais comme tout ce qui est idiot, on essaie souvent de l’importer chez nous. Et pour l’anecdote, des militants français ont même récemment voulu dresser eux-même une carte des restaurants tenus par des gens de couleur à Paris. Avant de rapidement rétropédaler en suant très fort : figurez-vous qu’en fait, c’était raciste. Qui aurait pu le prévoir ?

Si maintenant, on est jugé sur ce que l’on fait au lieu de pourquoi on dit le faire, merde alors.

136 réponses à “Carte blanche pour la carte noire

  1. Un bon article de votre part, comme toujours. Mais dites-moi, est-ce seulement une impression de ma part si je trouve qu’il y a de plus en plus d’articles sur le racisme sur votre blog ?

    • Ce n’est pas de sa faute, c’est le monde autour de lui qui est de plus en plus raciste-mais-pour-votre-bien. Et nous savons tous que ce genre de choses ont tendance à lui démanger la pelle.

      • Heureusement que vous étés là pour lui lécher le cul, euh, pardon, je voulais dire le défendre. Mais que ferait-il sans les gens comme vous et vos commentaires indispensables. Avez-vous déjà envisagé le suicide sérieusement ? Nan, mais sérieusement, le monsieur est adulte, s’il estime devoir se justifier, il peut surement le faire lui-même… Sur ce, je vous laisse, je dois faire caca sinon je serai irritable ^^

      • «. Avez-vous déjà envisagé le suicide sérieusement»

        A partir du moment où on utilise ce genre de phrases, on sait qu’on fait partie de la lie de l’humanité.

    • C’est que le monde devient complètement cinglé sur le sujet. Avec les assaut de c’est-moi-qui-suis-le-plus-moins-raciste/sexiste/etc, on va vers davantage de trucs du genre. Mais souvenons-nous : spapareil©! Et puis, ça nous fera plus d’articles de l’OC et là je dis voui.

    • « De plus en plus d’articles sur le racisme sur votre bog »… disons de plus en plus d’articles sur le racisme « bien intentionné » qui sévit actuellement en se faisant passer pour le must de l’anti-racisme.
      Bref, encore un article bienvenu.

  2. Bonjour cher odieux,
    Merci pour le fou rire au boulot (j’ai vu le début du mail, ça m’a fait beaucoup rire)
    Au départ, je croyais que c’était une blague. Mais non… (mais où est ce que l’humanité a commencé à merder à ce point ?)
    Depuis quand on va dans un restaurant pour la tronche du cuistot plutôt que pour ce qu’il y a dans l’assiette ? … Bon, je suis un vieux con également !

    • – mais où est ce que l’humanité a commencé à merder à ce point ?
      Oh, depuis le tout début?

  3. Oh un article que je vais partager sur LinkedIn sous un faux pseudo
    Oh que ça va être rigolo
    Je vous mettrai les meilleurs commentaires :)

  4. Je pense qu’au vu de la bêtise de mes frères en humanité, je vais changer de race et passer d’humaine à ourse. C’est bien les ours.

    • Je plussoie. L’avantage quand on est un ours c’est qu’on peut manger celui qui vous emmerde sans que personne n’y trouve rien à redire.
      C’est Quand même non négligeable.

      • Les ours métisses, c’est rien que des grolars (ou des pizzly, mais c’est moins drôle)

      • Ourse métisse. Pas ourse mulâtre parce que certains pourraient me prendre pour une ourse moire. Ourse métisse pour faire un coucou à mes ancêtres Wendat et Atikamekw et parce qu’effectivement, ce sont des grolars.

      • Alors… Si je peux choisir l’espèce :ours kodiak. C’est gros gros gros, pas hyper médiatisé donc pas de paparazzis, et on viendra pas trop me les briser dans le grand nord. Et les ours kodiak sont bruns donc … Où en sont-ils dans l’échelle de la discrimination ?

    • Les chats aussi c’est bien. De toute façon nous sommes la race des seigneurs et toute l’humanité (sauf les chinois) sont à nos ordres.

    • un choix intéressant . brave bête , l’ours . juste un peu grincheux au réveil . et pas que , d’ailleurs . il achète personnellement lui-même ses céréales ( au miel , natürlich ) , dans l’épicerie qui lui plaît , et le commerçant , quelque soit sa couleur , n’aurait pas le commencement de l’idée de lui chercher des poux entre ses mignonnes petites oreilles .

      • Méfiez vous Yersinia ! Les ours sont quand même de sacrés branlotins (et c’est un domaine où en tant que félin, je m’y connais). Ils passent leurs journées à chanter, prônant un mode de vie décadent d’exploitation du travail des autres, de vrais hippies. Sans parler de l’effet déforestateur d’un de leur passe temps favori : se gratter à des arbres. Ou bien de leur tendance à corrompre de jeunes enfants.

      • tssss Kwiskas !!!! à cause vous , moi qui suis quasi championne du monde de la procrastination , j’ai du chercher sur google le sens EXACT du mot  » branlotin  » ( ben oui , je commence à vous connaître , alors je me méfie ) et puis c’est quoi ce pataquès au sujet des ours qui se grattent les puces contre les arbres ? je me souviens avec émotion d’un film ou Charles Bronson faisait de même : un peu primaire , je vous l’accorde , mais incomparablement plus sexy que …. au hasard : Johnny Depp , sa quincaillerie et son coup de crayon aux zyeux ! ( ou Nicolas Cage et son regard velouté , croit-il )
        et , cher Kalindar : point n’est besoin d’être un ours et de musarder dans les Pyrénées pour risquer un coup de fusil ! se promener en forêt , en Lorraine n’est pas sans risques !
        …. surtout si on porte une chapka .

    • Faites quand meme gaffe si vous allez dans les pyrénées, ya des éleveurs un brin chafouin la-bas

    • L’ours c’est l’idéal: t’es pas obligé de t’épiler/raser, les gens t’aiment bien, tu dors les trois quart du temps et si une personne t’emmerde tu la bouffes.

    • quitte à être antiraciste, soyez un panda :
      il est noir
      il est blanc
      il est asiatique
      et il est gros

  5. Autant pour les autres je trouve ça choquant, pour les rassemblement LGBT je trouve ça utile si ça indique uniquement les bars, boites et associations LGBT, car parfois pour les jeunes pour qui cette situation est malheureusement compliqué par leurs entourage, ce genre de lieu peux s’avéré utile.

      • l’utile serait de pouvoir éviter les établissements dont on ressort tout blanc avec un début d’ulcère à l’estomac , ou complètement noir , la maréchaussée n’étant jamais loin quand on a fait une bêtise .

    • Avis intéressant en effet. Après ça peut être « piège », et servir d’outils de localisation pour personnes mal intentionnées … Mais bon, une épée c’est à double tranchant.

    • D’un autre côté, un site (voire des sites) qui liste ces adresses, ça suffirait largement non?
      Ca existe bien pour ton un tas de choses. Que l’on soit incité/obligé de donner des indications sur son orientation sexuelle sur google, c’est quand même un problème!

      • Les sites internet promouvant le racisme, c’est jamais une bonne idée

    • et c’est là ou on se dit que lire et reflechir ne demande pas le meme effort…
      si je veux filer mes bonnes adresses aux copains, j’ai pas besoin de google pour ca, par contre si je revendique l’egalité et prone l’integration je suis pas sur que ce soit en dressant un catalogue par couleur et par genre qu’on va avancer beaucoup.
      je dis ca, je dis rien

    • Un restaurant tenu par un « gay » n’est pas un « resto gay » pour autant. Je ne crois pas que c’est dans un restaurant étoilé comme le Jardin des Plumes que les gamins qui ont des problèmes familiaux dûs à l’homophobie de leurs parents pourront trouver refuge ou simplement casser la croûte.

  6. Super billet
    J’aimerais bien me rendre compte par moi même de la chose… Un petit lien pour aider ?

  7. Figurez vous que j’ai eu exactement la même réaction en voyant la nouvelle, j’étais d’autant plus atteré de tout le monde présentaient ça comme un progrès. A force de vouloir absolument faire du « progrès » on a soit une équipe un peu trop naïve qui a fait cette merde et le serpent s’est mordu la queue, soit une fausse bonne idée pour cacher des idées racistes et sexiste… alors que le racisme c’est justement la différenciation. Une pub japonaise m’avez récemment fait tiquet aussi : on y voyait des adultes qui demandaient a des enfants qu’elle était la couleur de leur peau. Ils répondaient tous « couleur humaines », voilà fin du game ! Mais non ! La compagnie leur disait du coup regarde on va faire un crayon avec ta couleur de peau et ton nom parce que la couleur c’est une fierté et une différence, vas y dessine mtn ton copain avec cette couleur bien différente de la tienne. Mais comme il y avait du piano et des enfants c’était mignon 🙄

  8. J’aime beaucoup votre façon d’écrire avec une pointe de dérision sur des choses graves. Je n’étais pas au courant de ce « marquage » Google aux USA, j’espère que nous résisterons encore longtemps…bien à vous.

  9. Personnellement, j’évolue dans une société cosmopolite désormais, après avoir trainé mes guêtres dans ma jeunesse primaire dans mon trou du cul du monde (fin fond pour être précis, un fin fond un peu renfermé sur lui-même). Puis j’en suis sorti, fait trois ou quatre fois le tour de la terre (environ, à quelques rotations près, surtout pour le boulot), rencontré des gens de divers horizons, de diverses cultures, et tutti quanti… Mais j’entends souvent des gens dire, par exemple au restaurant,  » t’as vu, le pizzaïolo, il est Pakistanais! »…

    A contrario, j’entends aussi les biens pensants, qui ont toutes vertus et bannières aux vents, toujours raison, puisque c’est forcément « toi » le con… Venant bien évidemment de gens bien sous tous rapports, et surtout jamais sorti de leur mégalopole… Alors venant des « étatsuniens » et risquant d’arriver au grand galop en France, je me doute que cela va nous échoir sous peu… Mais peut-être que la Déclaration des Droits de l’Homme (et de la Femme pour ne pas faire sexiste non plus, on ne sait jamais, au cas où…) pourra faire rempart (on va dire un tout petit moment) avant de plier elle aussi… On sera positivement catégorisé ou négativement rejeté… Au choix…

    J’ai bon, là, dans tous les clichés possibles? :-) Dites moi si je suis en dessous de la vérité… :-p

    « On n’est pas sorti le cul des ronces… » (désolé pour l’expression, c’est une expression tout professionnelle). Si cela gêne sur le bog (Cf la loi sur les grossièretés et le bien-pensant), je supprimerais pour éviter des ennuis divers et variés à OC…

    On ne sait jamais, sur un malentendu…

    • Ne vous en faites pas, c’est DEJA arrivé chez nous depuis quelques années et la Déclaration des Droits de l’Homme craquèle déjà face aux énervés de ce « progrès ».
      Quelque part c’est le retour de flamme de la théorie critique du Structuralisme, renommée French Theory aux USA, qui nous revient dans la tronche 60 ans plus tard, remixée par les locaux dans leur obsession racialiste.
      On va bien s’amuser …

      • Pour point, la Californie tente de faire revenir la Affirmative Action, ce qui implique de récuser la proposition 209, AKA celle qui garantit l traitement égal des individus, quelque soit leur couleur, genre, etc.
        Au nom de l’égalité, ils cherchent à supprimer la législation garantissant l’égalité

  10. Mettons de côté l’aspect sexiste/raciste/etc de cette fonctionnalité… À aucun moment ils ne se sont dit que c’était dangereux ?! Maintenant, tous les tarés du KKK & co ont un véritable guide Michelin des lieux à cramer dans leur région !

  11. Ce qui est lassant, c’est que la presse française se fasse chambre d’écho de toutes les conneries Made in USA.

  12. « Comme quoi, le racisme, c’est vraiment une question d’emballage. » Je suis encore en train d’en rire bêtement tout seul au bureau… (tout seul… confinement oblige (^-^))

  13. En même temps, si ça arrive en France, ils tiennent quoi exactement comme type d’établissement les noirs? Des salons de coiffure afros, des épiceries exotiques, des restos africains (pas ce qui a de plus répandu), basta. Que des lieux déjà fréquentés majoritairement voire exclusivement par des noirs et qui n’intéressent pas l’immense majorité des blancs.
    Les établissements sérieux et un tant soit peu qualitatifs sont gérés et fréquentés par d’autres ethnies.
    Ça n’aura pas vraiment d’incidence chez nous.

      • Hé non, c’était faux. L’origine de l’humanité n’est pas en Afrique. Les dernières études sur le sujet vont dans le sens d’une émergence multiple des humains à partir d’hominidés s’étant dispersé dans le monde entier, les plus anciens spécimen étant en Asie.
        Il n’y aurait donc aucun liens de parenté entre Européens et Africains.

      • Ce sujet est d’ailleurs passionnant ! J’ai hâte que l’on en apprenne encore davantage sur nos origines.

      • Yrr > L’émergence d’une seule et même espèce plusieurs fois en différents points du globe, à première vue ça me parait capillotracté comme affirmation et ça ne colle pas du tout avec le processus de l’évolution.
        Mais attendons de voir les sources, avant de juger de la crédibilité de cette théorie. Pourriez vous nous les donner, s’il vous plaît ? De préférence des publications en anglais dans des journaux scientifiques reconnus. Merci beaucoup :)

      • Yrr > Bon, j’ai fini par chercher moi même et je n’ai rien trouvé qui corresponde à vos dires (qui ne pourraient pas s’expliquer génétiquement de toute façon).
        Soit vous répétez sans l’avoir vérifié quelque chose qui a été inventé, soit vous avez lu un article sans le comprendre et faites un résumé de votre propre interprétation erronée.
        D’où l’importance de garder un esprit critique, surtout sur internet, et de vérifier la réalité des informations avant de propager des intox.

      • J’avais vu un documentaire sur France 5 parlant de l’influence et de la reproduction de d’autres espéces qu’Homo Sapiens en Asie Orientale et en Océanie. Et en gros, on retrouvait une part de leurs gênes dans la population actuelle.
        Après l’émergence partout en même temps ou pas, ça dépasse mes compétences dans ce domaine !

      • Oui, il y a eu des croisements et on retrouve des gènes d’autres représentants de la lignée humaine chez l’homo sapiens actuel, mais ça n’enlève en rien l’origine unique de l’espèce. Au fil des migrations, une fois l’espèce Homo sapiens apparue, certains ont pu s’hybrider avec des espèces proches dans les zones géographiques qu’ils ont atteintes mais tous les humains de la planète ont bien une origine commune.
        Après, l’origine de l’espèce est en Afrique au vu des connaissances actuelles mais il y a aussi un biais du fait que tous ceux qui veulent trouver des fossiles de la lignée humains vont fouiller la zone des rifts est-africains. Plus on en trouve à un endroit, plus on cherche à cet endroit.
        Plus on découvrira de fossiles et plus on en saura. Pour le moment on a un arbre buissonnant, avec une phylogénie peu claire mais des racines en Afrique. C’est un sujet passionnant, mais pas facile à étudier vu les données :)

        Le modèle général de la spéciation, en gros, c’est qu’un groupe d’ancêtres communs se retrouve séparé en sous-populations isolées génétiquement (par une barrière naturelle, un changement de comportement reproducteur, parce qu’un groupe fondateur part dans un nouveau territoire ou autre). Ensuite, dans chaque population génétiquement isolée, des individus acquièrent de nouvelles informations génétiques par mutation, puis la sélection naturelle peut favoriser ou défavoriser une information génétique qui va alors avoir tendance à se répandre dans la population ou à disparaître au fil du temps. Cette évolution se fait aussi au hasard des rencontres de reproducteurs et des informations génétiques transmises aux descendants, sans qu’il y ait une pression du milieu de vie : c’est la dérive génétique qui peut aussi avoir des effets importants, surtout quand la population est petite. Lorsque les 2 groupes, au bout de plusieurs milliers de générations, sont assez éloignées génétiquement pour que leurs membres ne puissent plus se reproduire s’ils se rencontrent, on considère qu’on a deux espèces différentes.
        Sauf qu’en réalité, le concept d’espèce est flou et par exemple avec le réchauffement climatique qui pousse les grizzly vers le nord et les ours polaires vers le sud on voit apparaître des hybrides fertiles entre ces deux espèces qui s’étaient séparées il y a 600 000 ans. Au final, 600 000 ans ça reste un temps relativement court à l’échelle de l’évolution. Si les flux génétiques encore marginaux entre ces deux espèces d’ours deviennent courants, on ne pourra plus à terme parler d’espèces différentes.

        Les humains forment bien une seule et même espèce, avec une origine commune, et les plus anciens fossiles d’Homo sapiens ont (pour le moment et peut-être définitivement) été trouvés en Afrique. Même si des hybridations avec d’autres espèces encore très proches (peut-être ayant migré un peu avant Homo sapiens, mais avec un ancêtre commun encore récent) ont pu enrichir à la marge le génome de certaines populations dans différentes régions du monde, ça n’enlève rien à l’origine commune de toute l’Humanité.

    • Non seulement origines africaines, comme l’a fait remarquer Jeanba. Mais également pangiennes, subaquatiques, et peut être même extraterrestres !

  14. J’ai au moins la satisfaction de découvrir que je ne suis pas le seul à être horrifié par cette évolution des mentalités.

    Enfin bon, entre vieux cons…

  15. Merci pour cette tranche de rire.
    Et pendant ce temps en disant « mais vous vous rendez compte de ce que ça implique ? » On passe pour le pessimiste voir le méchant qui ne voit que le mal partout…C’est connu on vit dans « le meilleur des mondes ».
    Sinon, ça sent le contre feu pourri de la part de G, parlons du racisme (débat enflammé garanti) au lieu de parler de la situation de monopole de G, de ce que G fait des données personnelles, de pourquoi ce site est le premier affiché par G, où sont mes données confiées au Cloud de G, pourquoi mes mails avec mon compte G font étapes au USA, pourquoi si je cherche KKK sur G je trouve plein de site ultra sympa pour me faire des amis…
    Mais c’est vrai que parler de problèmes entretenus depuis au moins 500 ans occuperas plus les esprits, surtout avec ces solutions pourries ( Le restau de Franz m’a tué ).
    J’attends les commentaires des bons gros racistes, attirés par l’odeur du débat pourris ( https://unodieuxconnard.com/2020/01/23/le-bon-gros-raciste/ ) qui sauteront dans ce joyeux débat comme dans un étron de tricératops frais afin que tous qui sont à portée en profitent…

    Mais encore merci à vous ! (Venez en Ardèche faire des dédicaces !!!)

  16. J’ai bondi, moi aussi, devant cet article. Depuis, j’attends de connaître les paramètres du spectroscope qui décide de qui est noir et qui ne l’est pas, parce qu’entre le blanc neige et le noir ébène il y a un sacré panel de nuances et en plus certains se font bronzer alors ceux qui sont à la limite du taux de mélanine déclarable auront-il un logo en été mais pas en hiver ? A moins qu’on passe directement au séquençage génétique ?

  17. Hmmm, eh bien, une bien belle époque effectivement. Notez que chez nous, si ça trouve preneur, on aura plus à se faire de souci pour connaitre l’avenir: la prochaîne étape, ce sera clairement la guerre civile. Pratique!

  18. Je vais faire mon enculeur de mouche, mais je trouve un odieux connard vraiment has-been sur le sujet. Il n’utilise jamais les mots modernes racialiste et ethnocentré. Pourtant, j’arrête pas de voir des com’ disant que les antifa sont pas racistes juste « racialistes et ethnnocentrés ».

      • Ou « personne challengée ». Soyons gentil. C’est pas gentil d’être méchant.

      • Nan, on dit « personne à fort potentiel de progression intellectuelle ». Mèèèè, c’est pas de moi, c’est de l’auteur de ce blog.

  19. Odieux,
    une seule phrase vous suffit pour tout dire de cette folie traqueuse qui se prétend le Bien :
    « Si maintenant, on est jugé sur ce que l’on fait au lieu de pourquoi on dit le faire, merde alors »

    Tout est dit de cette orwellienne et médiatiquement toute puissante façon de perpétrer très exactement le mal – agression, diffamation, destruction, racisme, traque, négation du réel, refus du débat – au motif de le combattre.
    Fallait-il que la multinationale des multinationales s’y mette pour oser dire le réel ?

    Attention, OC, cette courageuse tournure à la Mozinor vous aliénera une partie de votre public, parce qu’une bonne partie de ceux qui goûtent vos jubilatoires démolitions de grosses machines hollywoodiennes sont des gens du Bien qui pensent Bien, du Bon côté où il faut penser – et on peut douter que ce violent effet de miroir leur plaise autant.

    • Ce blog est bien plus rempli de gens qui veulent se sentir intelligents en s’opposant à tout ce qui bouge que de SJW. T’en fais pas, le public de l’odieux restera inchangé après lecture de cet article.

      Pas que je soutienne l’initiative Google sur ce coup note bien, bien au contraire. Si ça s’avère vrai (j’ai une flemme monstre de chercher et l’odieux a quand même une sale tendance à l’exagération et à la mauvaise foi), on est sur quelque chose d’assez dégueulasse. Odieux, vous qui lisez les commentaires en prétendant ne pas le faire pour ne pas avoir à y répondre, pourrait-on à l’avenir avoir une (plusieurs ?) sources sur ce genre de sujet d’actualité ?

  20. Comme d’habitude dès l’intro vous me faites rire chère odieux, mais pour la première fois sur ce blog j’ai « suer très fort » a la fin de l’article. Il ne m’est même pas venu a l’esprit que des gens aient pu faire ce genre de chose sérieusement, je croyais a une erreur amplifiée par votre mauvaise foi humoristique… tant et si bien que votre conclusion m’as glacer le sang. On en est là… les mecs sont pré-kantiens sur la distinction moyens-fins!
    Aller citons Lucio Bukowski pour la route:
    « Le monde va bien mais j’ignore où il t’emmène
    Comme la question de l’homoparentalité au Yémen. »

    • Non mais ils travaillent sur la question au Yémen. Bon, avec une solution un peu radical : plus d’enfants pour personne.

  21. Merci Odieux pour cette fenêtre ouverte sur le monde moderne.

    Maintenant une question me turlupine… Les albinos, ils ne risquent pas de faire la gueule ?

    Non parce que tant qu’à pousser la connerie à fond…

      • Ils ont déjà tout gagné : ils sont blancs et donc privilégiés (dire le contraire est raciste de nos jours, vous n’oseriez pas me contredire ?), mais avec un gros sexe.

      • Le taux de survie d’un albinos en Afrique ne dépasse pas celui d’un hérisson sur autoroute. Leurs organes auraient des propriétés magiques.

  22. Je vous aime, Mr C. Je vous aime, éCtou.
    (combien se sont arraché les yeux grâce à mon dernier « mot » ??)

  23. Merci pour cet article odieux connard! Ça me fait penser aux concepts opérationnels décrits par Herbert Marcuse

  24. Je me souviens d’une vieille émission de C’est Pas Sorcier, où Fred était pour une fois dans le camion. Le sujet étant bien sûr le racisme. Non parce que sinon, mon anecdote n’a aucun sens ici hein. Bref.
    Des souvenirs que j’en ai, ils présentaient la chose ainsi : que les compétences, la façon de vivre, la religion, etc.. ne dépendaient pas de la couleur de peau, mais de l’environnement dans lequel évolue l’individu et de tout un tas d’autres facteurs.

    J’enfonce des portes ouvertes, ouais. Mais ils avaient tout compris. La lutte antiraciste consiste à faire comprendre que tous les humains sont égaux en tant qu’espèce animale (nous sommes tous Homo Sapiens) et non pas à souligner les différences culturelles ou physiques. Ou alors, ce dernier point doit être fait dans un second temps. Mais si avant de présenter les ponts communs, on insiste d’abord sur les différences, voire pire, si on les marque, on ne fait que donner de l’épaisseur au racisme. Non seulement les racistes le seront toujours, mais en plus on leur donnera du grain à moudre.

    Je pense qu’on veut punir les racistes sans éradiquer le racisme, ce qui revient à se battre contre la marée.

    • Faux la lutte antiraciste consiste à dire que le blanc est coupable par nature et que sa société oppresse les racisés.

      • ouais et les guerres mondiales sont une oppression des blancs européens par leurs colons racisés

  25. C’est scientifiquement très vrai, dans le sens ou le concept de race n’a biologiquement aucun sens. Les races ne concernent que les animaux domestiques qui ont été croisés par des éleveurs durant des centaines d’années en gardant uniquement les reproducteurs qui possédaient les caractéristiques recherchées, on obtient donc des groupes très homogènes et on peut parler de standards de race. Chez les humains, et pour ne citer que la couleur de peau, on ne peut pas distinguer « les noirs » et « les blancs » car il y a en réalité toute une gamme pleine de nuances du plus pâle au plus foncé depuis les pôles où le peu de soleil doit atteindre en profondeur les cellules de la peau pour permettre la synthèse de la vitamine D jusqu’à l’équateur où la forte quantité de mélanine protège des UV. Bon, c’est une répartition historique, depuis on a inventé pas mal de moyens de transports et on peut aller faire des bébés ailleurs que là où on est né, mais c’est pour donner un exemple de grande hétérogénéité. Pas de populations homogènes, pas de races.

    Malheureusement, certains racistes sont en réalité « culturistes ». Pas ceux qui soulèvent de la fonte, juste ceux qui pensent qu’ils ont la meilleure manière de vivre dans le meilleur pays. Du coup, les idées, la façon de vivre, la religion ou les traditions des autres sont forcément moins bien et ils ne veulent surtout pas en entendre parler. Généralement, ces personnes méprisent autant les étrangers que ceux qui leur ressemblent physiquement mais ont d’autres idées qu’eux (politiques, par exemple).

    • Je ne sais si vous répondez à mon commentaire, mais ça en a tout l’air :D

      En tout cas vous avez bien raison de préciser qu’il y a bien plus que la couleur de peau à l’origine des racismes. Disons simplement que déja parler de la couleur à un jeune public et de façon intelligente, ça permet déjà pas mal de mettre le pied à l’étrier de la tolérance. Même, soyons fous, cela empêchera les formes les plus « complexes » de racisme d’émerger en masse.

      • Bonjour Holy31,
        Oui, c’était pour vous, je me suis loupée sur le bouton « répondre » :)
        Pour ajouter un peu à la discussion, je dirais aussi que la manière dont la couleur de peau est perçue dépend du lieu géographique et de l’époque dans lesquels on grandit. Kamini, dans sa chanson Marly-Gomont, se ressentait comme l’extra-terrestre du village et un peu d’info scientifique sur les couleurs de peau n’aurait effectivement pas fait de mal à ses camarades de classe. A contrario, je n’ai jamais ressenti le besoin d’avoir ce genre de discussion avec mes filles car dans le quartier où je vis depuis leur naissance on rencontre quotidiennement toutes les nuances de peau. Elles voient des voisins, des copains, des camarades de classe, des enseignants, des paroissiens, des commerçants… sans accorder plus d’importance à la couleur de la peau qu’à la taille ou à la couleur du vélo.
        Si je commençais à leur dire « vous savez, malgré nos couleurs de peaux différentes on est tous des êtres humains » elles trouveraient ça très bizarre car elles n’ont jamais imaginé le contraire.

    • Meve, vous dites des bêtises : pour les races humaines, il a été dit que les différences génétiques entre les peuples était « statistiquement non-significatives ». Cette expression a été largement reprise par des gens qui, n’ayant pas la moindre idée de ce qu’elle signifiait, l’ont traduite par : « sans aucun sens scientifique ».
      Notez que l’expression « statistiquement non-significative » est actuellement rejetée par les statisticiens :
      https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2019/03/25/expression-statistiquement-significatif-statistiquement-significative
      Les animaux ne nous ont pas attendus pour évoluer en races, développant des caractéristiques mieux adaptées à leur environnement spécifique, puis en espèces. Relire Darwin.
      Des animaux (nous y compris) de races différentes peuvent se reproduire entre eux, donc former des animaux aux caractéristiques intermédiaires. Cela n’invalide pas la race des parents.
      Dernière remarque : vous n’avez pas à dire aux gens ce qu’ils doivent aimer ou détester. Relire 1984.

      • ARN, pour pouvoir expliquer la base à un acide, je vais d’abord vous laisser vous renseigner un peu plus scientifiquement en évitant de confondre le concept de race clairement défini et celui d’espèce qui effectivement est encore discuté. Tant que vous ne maîtrisez pas ces deux termes, cela va être compliqué d’en discuter.

        Pour une définition d’espèces, vous pouvez rechercher les mots clés « isolement reproducteur » ou « arrêt des flux génétiques » : c’est la définition la plus précise pour le moment, mais aucune n’est parfaite du fait de multiples sous-populations hétérogènes et qui, si elles sont isolées suffisamment longtemps, peuvent finir par ne plus se reproduire entre elles et être considérées comme des espèces distinctes. Une sous-population A peut parfois se reproduire avec une sous-population B, qui peut elle même se reproduire avec une sous-population C mais sans que les sous-populations A et C soient interfécondes, par exemple, ce qui signifierait que A et B sont de la même espèce, B et C sont de la même espèce, mais pourtant A et C d’espèces différentes. A contrario, des animaux d’aspect et de mode de vie aussi différents que le grizzli et l’ours polaire peuvent avoir des hybrides fertiles et qui se reproduisent, puisque des ours au génome 25% grizzly et 75% ours polaire ont été trouvés.
        En l’état actuel des connaissances, tout humain fertile peut se reproduire avec un autre humain fertile n’importe où sur la planète, il n’y a qu’une espèce humaine, on est d’accord.

        Quant aux races, cette fois, il est impossible de se tromper sur le concept puisque c’est une création humaine : elles sont par définition issues d’une sélection par des éleveurs (pour les cultivateurs, on parlera plutôt de « variétés » de plantes) durant de multiples générations, et en ne cherchant à conserver que certains critères donnés jusqu’à aboutir à une homogénéité génétique codant pour un phénotype bien défini qui est le standard de la race. Rien de tel n’a jamais été fait chez l’humain, la sélection naturelle est beaucoup moins drastique et n’a jamais créé de groupes aussi homogènes entre lesquels on pourrait facilement placer une limite franche. Ce n’est donc absolument pas une idée applicable à l’humanité, et rappeler ce que signifie « statistiquement non significatif » est intéressant mais ne vous donne pas raison par magie.

        Qu’il puisse y avoir des croisements entre races est logique, ça reste la même espèce et il n’y a pas d’isolement reproducteur, je ne vois pas ce que ça vient faire là dedans ni en quoi ça rendrait la situation comparable chez les humains. Simplement, ces animaux croisés ne seront pas utilisés comme reproducteurs pour produire des animaux appartenant à la race des parents. Si les éleveurs arrêtent leur boulot et que tous les chiens, chats et autres vaches se mettent à se reproduire joyeusement entre races différentes, les races auront disparu en quelques générations.

        Enfin, vous extrapolez mes propos : je ne dis pas précisément aux gens ce qu’ils doivent aimer ou détester, juste que considérer de base qu’on a forcément la meilleure façon de penser et qu’il ne peut rien y avoir de bon provenant d’ailleurs est un « raisonnement » un peu faiblard et surtout qui empêche de progresser. Cela n’empêche en rien de garder son esprit critique, je n’ai pas dit non plus que tout ce qui vient d’autres cultures est forcément formidable, mais faire le tri entre idées qu’on aime ou pas c’est ensuite une histoire d’avis personnels.

      • C’est bien, Meve, vous avez été sur Wikipedia. Ce n’est pas là que vous trouverez « la définition la plus précise pour le moment », mais c’est un début.
        Si vous n’êtes pas biologiste, n’ayez pas la prétention de dire que vous « maîtrisez » ce dont vous parlez.
        Je suis parfaitement au courant que « les choses ne sont pas aussi simples » entre le concept de « race » et « d’espèce », l’un menant à l’autre au fil des générations.
        Les races ne sont pas un « concept humain » (même si l’homme en a créé). Elles existent dans la nature. Vous rappelez les ours blancs et les grizzlis, par exemple. J’espère que vous percevez la contradiction.
        Si les chats par exemple venaient par magie à se croiser de par le monde de manière à ne former plus qu’un animal homogène (ce qui serait triste), la sélection naturelle reprendrait ses droits et vous auriez de nouveau les poils longs dans les pays froids et les poils ras dans les pays chauds.
        Chez l’Homme, on a eu par le passé le Néandertal et le Cro-Magnon. Deux groupes bien distincts et très homogènes.
        Il y a eu aussi les Islandais, les Pygmées, les Chinois etc.
        Des populations confinées, donc homogènes, mais très différentes.
        Dire que les Humains, « c’est pas pareil » est donc une absurdité.

        Enfin, sur le plan des idées, nous sommes modelés depuis l’enfance par la société dans laquelle nous baignons. Sa morale, ses lois, sa culture. Il est assez logique que nous la trouvions globalement optimale (même si chacun a sa petite idée pour l’améliorer, qu’il appelle – non sans ironie – le BIEN commun).
        Notre société est très attachée à la liberté individuelle, au respect de la vie, aux droits des femmes et nous sommes révulsés à l’idée de manger des chiens ou d’exciser les petites filles.
        Né dans une autre culture, j’aurais probablement eu un avis radicalement différent sur tous ces sujets.
        Je ne suis pas sûr que le fait de transiger avec cet autre moi hypothétique me permette d' »avancer », comme vous dites, ni que la société multiculturelle, racialiste et communautariste à venir sera meilleure que celle dans laquelle j’ai grandi.
        Et vous ?

      • Navrée de ne pas correspondre à l’image que vous vous faites de moi, il s’avère que je suis justement biologiste et que je ne suis pas allée sur wikipédia (même si je n’ai rien contre cette encyclopédie, qui pourrait vous être très profitable).

        Les ours polaires et les grizzlys sont (encore) considérés comme deux espèces distinctes, mais séparées il y a 600 000 ans, ce qui est très peu au regard de l’évolution. S’il s’avérait que les flux génétiques entre eux devenaient assez important (avec le réchauffement climatique) pour remettre en cause leur appartenance à des espèces différentes, ce seraient alors deux sous-populations d’une même espèce mais certainement pas deux races. Les races n’existent pas dans la nature, le problème à la base de votre incompréhension c’est que vous ne connaissez pas la définition de ce terme et que vous le confondez avec les autres.

        Les chats hors élevage qui se croisent librement de par le monde ne forment pas une population animale homogène, ils ont justement la même hétérogénéité entre eux que les humains. Mais il n’y aurait pas, comme vous l’imaginez, une situation binaire avec « les poils longs dans les pays froids et les poils ras dans les pays chauds » : il y aurait une graduation de longueur de poils sans que l’on puisse mettre une limite franche pour dire « au delà de cette frontière, les poils sont longs, avant ils sont courts » et les animaux avec des poils de longueur intermédiaire ne seraient pas des métisses d’un parent à poils ras et d’un parent à poils longs.
        Pareil (historiquement) pour la couleur de la peau chez l’homme : du plus pâle aux pôles au plus sombre à l’équateur on passe par toutes les nuances et sans qu’il s’agisse de « métisses issus d’un blanc et d’un noir » pour reprendre l’idée de votre premier commentaire. Où placez vous la limite géographique entre « les blancs » et « les noirs » ?

        Pour Néanderthal et Cro-Magnon, je ne me risquerai pas à avoir un avis définitif tant les données changent à la faveur des découvertes de nouveaux fossiles et des progrès de la génétique. D’autant plus qu’il ne s’agit pas du tout de ma spécialité. L’évolution de la lignée humaine est complexe et sans cesse remise en question (c’est bien, c’est la science, ça bouge !), la seule chose qui est certaine c’est qu’on retrouve aujourd’hui une partie du génome de ces différentes populations fossiles chez l’homme moderne.

        Les Islandais, les Pygmées, les Chinois et autres ne sont pas des populations confinées depuis suffisamment longtemps pour avoir évolué en espèces différentes, et ils n’ont pas l’homogénéité génétique que vous leur attribuez car les populations fondatrices avaient déjà un patrimoine génétique varié. Pour créer une race, on a recourt à une forte consanguinité avec un nombre de fondateur très réduit et des reproductions au départ entre des descendants et leurs propres parents pour isoler les caractéristiques génétiques recherchées et obtenir une souche pure. Les tigres blancs des zoos descendent d’un individu sauvage capturé dans la nature puis croisé avec ses propres filles pour obtenir des tigrons blancs eux même croisés entre eux ou avec leur grand-père, par exemple, rien de comparable ne s’est produit avec les populations humaines que vous mentionnez.

        Bref, vous pouvez toujours penser qu’il existe des races humaines, que la Terre est plate ou que les souris naissent des tas de chiffons par génération spontanée, mais tout cela ce sont des opinions, pas des réalités scientifiques. Pour pouvoir considérer ces théorie comme actuelles, il faudrait pouvoir le prouver, et les données montrent justement l’inverse. Elles ont donc toutes été abandonnées, avec un très large consensus scientifique.

        Aimer sa société, sa culture, sa morale et ses lois, c’est une chance et c’est d’ailleurs tout à fait mon cas. Simplement, on peut aimer sa patrie sans rejeter en bloc tout ce qui vient d’ailleurs et qui pourrait être une richesse. Les français qui aiment le yoga (pas moi !) ne sont sans doute pas en accord avec le système de castes qui persiste officieusement en Inde, mais il aurait été dommage qu’ils se privent de quelque chose qui leur plaît et leur apporte beaucoup juste parce que ça provient d’une autre culture.

        Là je m’avance, car je ne suis pas historienne et si l’Odieux nous lit j’espère qu’il pourra compléter ou réfuter, mais il me semble que toutes les grandes civilisations se sont emprunté des choses les unes aux autres et que ça leur a permis de progresser plus vite. En tout cas, je suis ravie de pouvoir manger du chocolat même si je n’irai jamais faire des sacrifice humains en haut d’un temple maya. Je caricature, désolée, contrairement à la biologie ce n’est pas du tout mon domaine, mais heureusement qu’on s’est enrichi d’autres cultures (dans les 2 sens du terme) car sinon on aurait mangé beaucoup de choux au lieu de blé ou de patates.

        Si vous me demandez mon avis sur « la société multiculturelle, racialiste et communautariste à venir », je peux vous le donner à titre tout à fait personnel : le côté multiculturel m’enrichit, le côté racialiste et communautariste me fait peur mais je le vois beaucoup plus sur les réseaux sociaux et dans les autres médias que dans « mon » petit quartier multiculturel tranquille où personne ne se renferme en communauté bien au contraire. Les classes sont peuplées d’enfants issus de différentes cultures. Vous me direz à juste titre que ce n’est pas dépendant des parents, mais les invités des anniversaires auxquels sont conviées mes filles et les enfants qu’elles choisissent elles-mêmes d’inviter à la maison ou de retrouver au parc ont également des origines variées.
        Peut-être ais-je la chance d’habiter un petit coin de paradis ? Ou peut-être que 20 000 personnes rassemblées en même temps dans la rue se font remarquer, mais qu’à l’échelle d’un pays ce n’est qu’un infime pourcentage de la population et qu’ils ne représentent pas la réalité sur le terrain ? En tout cas, vous êtes probablement la personne la plus communautariste avec laquelle j’ai discuté dans ma vie :)

      • Ha, pour une fois que c’est Meve et pas moi en bisbille avec un autre commentateur ! :D

      • Holy > Je ne cherche pas à être en bisbille, juste à expliquer les notions importantes face à des confusions. Bon, je suis peut-être un peu intégriste scientifique… La biologie, c’est vraiment ma passion au point de perdre trop de temps sur le web et parfois de me laisser entraîner dans des trolls stériles.
        En dehors des débats d’idée, je ne veux surtout pas me fâcher contre les personnes. D’ailleurs, malgré nos différents sur le fond du fameux sujet qui nous a fait débattre, j’apprécie sincèrement vos commentaires et je ne me suis toujours pas remise de votre répartie « je vois que vous avez testé l’étude en double aveugle » que j’avais trouvé si drôle et bien placée. Rien que d’y penser, tiens, j’en ris encore !

      • Bien sûr que le concept de race est flou. C’est pourquoi on préfère actuellement le limiter aux animaux domestiques obtenus par une sélection forcée.
        Pour les Humains, le synonyme est « ethnie », mais le terme de race revient à travers le mot « racisé ». Si on veut aller dans la précision génétique, il y a aussi les haplogroupes.
        Pour les animaux sauvages, on parle de « sous-espèce ».
        Mais le mécanisme d’apparition de tout cela est, à la base, le même : la sélection et l’isolement génétique. J’ai donc choisi le mot flou « race » pour parler de tout cela.
        Même sur une terre idéale, sans obstacles naturels, où l’on passerait graduellement du chaud au froid, là , oui, votre chat moyenné pourrait avoir une gradation de longueur de poils, mais les différences génétiques réapparaîtraient. Puisque vous êtes biologiste, vous devez le savoir.
        Le fait que vous ayez eu cette idée de croiser tous les chats du monde en dit assez long sur vos idées pour l’humanité.
        Le monde idéalement métissé auquel vous semblez aspirer, qui voudrait gommer le passé de l’Humanité et faire que sa magnifique diversité (oui, comme pour les chats !) disparaisse me déplaît profondément (il y a un excellent épisode de South Park à ce sujet).
        Vous pouvez appeler ça du communautarisme si ça vous chante. Vous vous sentez progressiste et dans le camp du BIEN, j’imagine.
        Je suis heureux pour vous que, dans votre petit paradis, vous vous sentiez enrichie par la « diversité » (voilà bien un concept raciste, comme si celle-ci ne pouvait être qu’ethnique !).
        Je vous donne rendez-vous dans une génération. Peut-être aurez-vous et, surtout vos filles, accumulé des expériences qui changeront vos vues.
        Vous semblez avoir du temps à revendre. Seriez-vous prof ? (de biologie, donc).
        ça expliquerait bien des choses.

      • « Bien sûr que le concept de race est flou.  »
        Non, le concept d’espèce est flou, le concept de race ne l’est pas du tout. C’est difficile de vous faire comprendre la différence entre les deux, ou serait-ce de le mauvaise foi ? Ce n’est pas une mauvaise chose, pourtant, que de reconnaître ses erreurs.
        Vous avez le droit de ne pas aimer les autres cultures sans avoir à vous justifier, inutile de pratiquer un obscurantisme scientifique et de ressortir d’anciennes théories abandonnées depuis longtemps au vu des connaissances en génétique.

        « Même sur une terre idéale, sans obstacles naturels, où l’on passerait graduellement du chaud au froid, là , oui, votre chat moyenné pourrait avoir une gradation de longueur de poils, mais les différences génétiques réapparaîtraient.  » « Le fait que vous ayez eu cette idée de croiser tous les chats du monde en dit assez long sur vos idées pour l’humanité. »
        Parmi les chats du monde se croisant librement (ils n’ont pas attendu mon « idée » pour le faire, qui d’ailleurs n’était qu’un exemple pour essayer de vous faire comprendre le concept de race et non un souhait de ma part car je m’en fiche un peu des chats), il y a une grande diversité génétique au sein des mêmes populations vivant aux mêmes endroit, tout comme chez les humains. Donc oui, il y a des différences génétiques, mais tout aussi importantes entre deux individus d’une même population qu’entre individus de populations différentes.
        Et parce que c’est la même chose chez les humains, si un jour vous avez besoin d’un don de moelle osseuse, il se pourrait que votre donneur génétiquement compatible viennent de l’autre côté de la planète. D’où l’intérêt d’échanges à l’échelle mondiale entre les banques de sang de cordon par exemple.
        Vous imaginez de petits groupes génétiquement homogènes dans des lieux donnés, mais ça ne correspond pas du tout à la réalité. Pour cela, il faudrait un groupe fondateur très très réduit (comme chez les races d’animaux domestiques) ou bien une petite population sans aucun contact avec les autres durant des centaines de milliers d’années. Cela n’a pas eu lieu, ni chez les chats harets, ni chez l’humain.

        « Le fait que vous ayez eu cette idée de croiser tous les chats du monde en dit assez long sur vos idées pour l’humanité. Le monde idéalement métissé auquel vous semblez aspirer, qui voudrait gommer le passé de l’Humanité et faire que sa magnifique diversité (oui, comme pour les chats !) disparaisse me déplaît profondément »
        En fait, vous imaginez beaucoup de choses, mais il faut confronter vos idées avec les fait si vous voulez pouvoir garder uniquement celles qui sont réalistes. C’est le principe de la rigueur scientifique. Là, beaucoup de vos affirmations révèlent du fantasme, y compris ces choses que vous imaginez à mon propos sans me connaître comme le fait que j’aurais des « idées » pour l’humanité ou que j’aspirerais à « un monde idéalement métissé ». Pourtant, je ne me mêle pas de la reproduction de mes voisins et n’ai aucune préférence entre les enfants des autres, que leurs parents aient ou non la même culture. Faut-il, pour vous, avoir absolument un avis binaire et choisir entre « chacun reste avec les gens de même couleur de peau » ou « chacun doit choisir un partenaire d’une autre couleur de peau » ? Ne peut-on pas simplement foutre la paix aux gens et s’en ficher d’avec qui ils décident de se reproduire ?

        « Vous pouvez appeler ça du communautarisme si ça vous chante. »
        Oui, vos propos sont les plus communautaristes qui m’aient jamais été adressés personnellement. Je ne compte pas les propos qu’on entend dans les médias de la part des gens qui se disent « indigénistes », car je n’ai jamais échangé avec une de ces personnes, mais les discours qu’ils tiennent me paraissent aussi tristes et infondés scientifiquement que le votre sur ce blog. C’est tire-bouschtroumpf et schtroumpf-bouchon.

         » Vous vous sentez progressiste et dans le camp du BIEN, j’imagine. »
        Pourquoi voulez-vous me mettre dans un « camp du BIEN » comme si c’était une insulte ? Je ne suis dans aucun camp, à part dans celui de foutre la paix aux autres tant qu’ils ne font de mal à personne. Si vous voulez à tout prix me catégoriser, mettez moi dans la boîte des scientifiques qui ont du mal à supporter l’obscurantisme, mais en dehors de ça je ne milite pour rien du tout et me contente de vivre heureuse avec mes voisins dans mon petit coin de paradis. Vous vous seriez contenté d’afficher votre rejet des autres cultures sans l’appuyer sur un gloubiboulga pseudo-biologique, que je n’aurais d’ailleurs même pas cherché à vous répondre. C’est uniquement parce que vous racontez d’énormes âneries dans le domaine scientifique afin de vous justifier que je vous contredis : la science, c’est du sérieux, et je n’aime pas la voir maltraitée.

        « Je suis heureux pour vous que, dans votre petit paradis, vous vous sentiez enrichie par la « diversité » (voilà bien un concept raciste, comme si celle-ci ne pouvait être qu’ethnique !). »
        Qui a dit que la diversité ne pouvait être qu’ethnique ? Avez vous vu une telle idée dans mes propos ? Mais merci d’être heureux pour moi, je vous souhaite le même bonheur.

        « Je vous donne rendez-vous dans une génération. »
        J’espère pour vous que dans une génération vous aurez changé de point de vue, car autrement vous vous préparez à un avenir bien malheureux et sincèrement cela me peine. Ça doit effectivement être une grande souffrance, de voir une société multiculturelle, quand on est enfermé dans vos idées. J’en suis désolée pour vous, sans aucune ironie.

      • PS à propos de vos phrases :
        « Bien sûr que le concept de race est flou. C’est pourquoi on préfère actuellement le limiter aux animaux domestiques obtenus par une sélection forcée. Pour les Humains, le synonyme est « ethnie » »

        Le terme « ethnie » n’est pas un terme biologique.

        Pour le coup, je vous cite wikipédia puisque les sciences sociales ne sont pas mon domaine :
        « Une ethnie ou un groupe ethnique est une population humaine qui considère avoir en commun une ascendance, une histoire (historique, mythologique), une culture, une langue ou un dialecte, un mode de vie ; bien souvent plusieurs de ces éléments à la fois. L’appartenance à une ethnie ou ethnicité est liée à un patrimoine culturel commun, que ce soit la tradition, les coutumes, le rôle social, l’origine géographique, l’idéologie, la philosophie, la religion, la cuisine, l’habillement, la musique…  »

        Le partage d’une culture commune en est la composante fondamentale, et les membres d’une même ethnie ont une diversité génétique importante entre eux. Rien de comparable avec les races d’animaux domestique, génétiquement très homogènes.

    • J’ai lu votre échange avec Le Messager, que j’ai trouvé très intéressant.
      Je précise que si je m’intéresse aux sujets touchant à la race, je suis un vrai Béotien en biologie. Ceci dit, il me semble bizarre de dire que les groupes humains n’ont pas été isolés suffisamment longtemps pour pouvoir les démarquer sur une base biologique.
      Par exemple : quid des Aborigènes ?
      Par ailleurs, si l’on demandait à 1 000 personnes dans la rue au hasard, de déterminer à quel groupe un homme de type nordique appartient, 100 % des sondés (ou peu s’en faut) l’identifieraient comme un Blanc, d’un simple coup d’œil. Vous pouvez faire pareil pour un Asiatique ou un Noir : 100 % des gens donneraient la même réponse. Cela montre bien que les gens partagent une représentation commune des groupes humains, qui ne sont pas divisés de manière arbitraire, mais bien sur des critères objectifs : autrement, on recueillerait des opinions très diverses.
      Dans cette vidéo, M. Jared Taylor aborde un des points clefs de votre argumentaire : on ne pourrait pas diviser les gens en groupes, car les différences au sein d’un même groupe seraient plus grandes que les différences entre les groupes.
      Au sein d’un même groupe, on aurait donc une variation génétique à hauteur de 85 %, pour seulement 15 % entre les groupes. M. Taylor fait le parallèle avec les différences génétiques entre hommes et femmes : le matériel génétique est le même, hormis la différence du chromosome X/Y. Et pourtant, cette unique différence donne des individus radicalement différents, bien identifiables.
      Autre point sur la variation génétique : la question de la taille. Plus de variation à ce niveau au sein du groupe des hommes qu’entre les groupe féminin/masculin. On pourrait broder sur tout un tas d’autres critères, variant plus au sein des hommes qu’entre les hommes et les femmes.
      Le fait que les chiens ont été sélectionnés a accéléré un processus naturel, mais ne l’a pas créé : c’est pourquoi la variation génétique entre les races de chiens (27 %) est plus importante qu’entre les groupes humains (15 %).
      Je vous laisse le loisir de visionner la vidéo en question, j’espère que vous la trouverez intéressante !

      • Bonjour Sigrid,

        Merci pour votre message, et pour la vidéo que j’ai écoutée très attentivement.

        Tout le monde identifiera effectivement sans se tromper qui est qui entre un suédois et un aborigène, personne ne nie qu’il y a des différences de phénotype d’ordre génétique entre les populations, mais le concept de « race » est beaucoup plus réducteur que cela.

        Chez les chiens, les races ont été créées avec une forte consanguinité et un petit nombre de fondateurs (d’où la fragilité de certaines races face à des maladies génétiques). Il y a donc (d’après la vidéo) 27% de différence génétique entre les races de chiens, mais ce qui n’est pas dit c’est qu’il y a surtout une très forte homogénéité entre les chiens de la même race et que c’est ça qui fait qu’il s’agit d’une race. Tout animal qui ne respecte pas le standard de la race, ne serait-ce que pour une seule des multiples caractéristiques choisies, est mis de côté et ne se reproduira pas. La sélection naturelle ne fait rien d’aussi drastique, même en très longtemps elle n’aboutit pas à des groupes si homogènes. Cette homogénéité de races est absente chez les humains, la variabilité au sein de la population aborigène ou suédoise est bien plus importante que la variabilité au sein d’une même race de chiens.

        Il y a bien des différences, en moyennes, pour la couleur de peau, le métabolisme, les aptitudes sportives etc entre différentes populations humaines, mais d’une part ces différence ne permettent pas de faire des groupes avec des frontières nettes comme entre les races de chiens (Suédois blancs, centrafricains noirs, OK mais où placer exactement la limite blanc/noirs ?) et d’autre part même s’il y a des différences en moyenne entre les groupes il y a tout de même une variabilité entre personnes de même origine. On retrouve des IMC de toutes sortes chez des personnes de toutes les couleurs de peau.

        L’obésité dépend d’ailleurs en partie du microbiote, microbiote dont parle la vidéo en mentionnant la chercheuse qui dit qu’on peut retrouver l’ethnie d’une personne en fonction des bactéries qu’elle a dans sa bouche. Sauf que le microbiote colonise un individu à sa naissance à partir des microbes de sa mère et de son environnement, puis qu’il évolue en fonction de ce que mange la personne. Il me semble donc évident que le microbiote soit représentatif du milieu de naissance puis de vie d’une personne. Il serait intéressant de regarder la composition du microbiote de personnes ayant immigré dans un autre pays avec une alimentation différente, et de voir s’il évolue au fil des générations et au fur et à mesure de « l’intégration alimentaire » des immigrés de deuxième, troisième, quatrième génération dans le pays d’accueil : ça permettrait de savoir s’il y a réellement une part de génétique qui contrôle les espèces de bactéries présentes dans la bouche. Le protocole serait cependant difficile à mettre en œuvre car il faudrait que les « cobayes » suffisamment nombreux pour être représentatif ne se reproduisent qu’avec des personnes de la même origine.

        Pour la digression sur la génétique homme-femme, je n’ai pas bien compris ce qu’elle venait faire dans la vidéo. Pas besoin d’aller dans des pourcentages de différence : un gène unique sert de déclencheur à la différenciation des gonades en testicules, puis ce sont les hormones produites ou non par les gonades qui vont permettre de mettre en place les caractères sexuels. Il n’y a pas besoin de cet exemple pour voir les différences importantes parfois produites par une seule mutation dans un seul gène, il suffit de voir certaines maladies génétiques avec d’énormes conséquences pour une seule mutation, mais ça n’a rien à voir avec le concept de race. Cette différence homme-femme basée sur le gène SRY est la même pour toute l’humanité.

        Afin de visualiser la variabilité génétique parfois plus grande entre individus de même origine qu’entre individus d’origines différentes, je vous invite à vous renseigner sur le trafic d’organes : vous n’êtes pas sans savoir qu’il faut une très forte compatibilité génétique (pour les gènes du groupe HLA) entre un donneur et un receveur pour que la greffe ne soit pas rejetée, et qu’il n’est malheureusement pas rare qu’un patient en attente de moelle osseuse ne soit compatible avec aucun des donneurs qui se sont inscrits sur les listes dans son pays*, que pensez vous de la comparaison entre les pays exportateurs et les pays importateurs d’organes (en dehors de toute considération éthique) ?
        * La moelle osseuse étant prélevée du vivant du donneur, je choisis cet exemple car il y a un fichier avec des milliers de donneurs volontaires et pas des organes disponibles au cas par cas.

        Pour résumer, bien sûr que les différences qui sautent aux yeux comme la couleur de la peau ne sont pas du hasard et ont une origine génétique, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. La combinaison d’une importante diversité génétique entre certaines personnes de même population ainsi que d’une importante ressemblance génétique entre certaines personnes de populations différentes exclut toute idée de race comme il en existe pour les animaux domestiques issus d’un nombre très réduits de fondateurs et croisés entre eux de manière artificielle durant des milliers d’années (selon des critères bien plus stricts que ceux de la sélection naturelle).

        Encore merci pour l’intelligence et la mesure de vos propos, que j’ai beaucoup appréciées.

  26. Cher Odieux Connard,

    Non pas que je trouve la mesure tout à fait idiote – car, étant un individu raisonnable, je me fous pas mal que la franchise d’un McDonald soit tenue par un manager noir ou blanc, ainsi que pour tout autre commerce de commodités – il y a un point sur lequel j’attire votre attention : nous ne sommes pas aux États-Unis.

    Il est difficile de se prononcer sur une telle mesure dans un pays où l’existence des « races » n’est pas contestée, et qui ne mène pas aux mêmes débats houleux qu’en France. Pour la faire simple : dans un pays qui ne reconnaît pas l’existence des races, mais seulement une République indivisible, cela ne peut paraître que choquant ou profondément stupide (et on peut, ainsi, se donner à cœur joie d’énoncer toutes les contradictions que cela soulève). Un Américain vous répondra que cela permet de valoriser des commerces qui, en raison de l’origine de leur propriétaire ou de leurs employés, souffrent d’une mauvaise réputation (réalité sociologique plus mal-aisée à contredire).

    Il s’agit certainement d’un subterfuge pour évacuer le débat ou tromper le lecteur, mais c’est un biais qu’il ne faut pas oublier.

    UnChieur amicalement vôtre.

    • C’est exact, les USA et l’Europe ont une approche très différente de la question raciale. Cependant, et avant de tomber dans un relativisme béat soutenant que « les deux philosophies sont différentes mais se valent », je t’invite à te pencher sur un certain nombre de détails de l’histoire récente étasunienne, comme les protestations qui ont suivi la mort de George Floyd, les mouvements Black/Blue/All Lives Matter et d’une façon plus tarte à la crème, la campagne de 2016 de l’Orange.

      Le regroupement des minorités en communautés est une catastrophe pour le vivre ensemble, et c’est la dernière chose à importer chez nous.

      • Vivre ensemble?
        Ca n’existe pas, Je ne sais pas où vous voyez du vivre ensemble ? Les gens sont grégaires surtout quand le marché ( de droite) et les intellectuels ( de gauche) les poussent dans du déterminisme racial. On vit juste côte à côte en attendant la prochaine étincelle qui mettra le feu aux poudres.

      • Bonsoir,

        Vous avez tout à fait raison : gardons-nous bien de tout relativisme outrancier qui conduirait à ne jamais s’exprimer sur un fait de société au nom des différences culturelles, etc. En revanche, comme vous le dites, le mouvement BLM consécutif à la mort de G. Floyd est symptomatique de cette tendance (tant au sein des activistes que des pouvoirs publics) à vouloir plaquer brutalement des schémas de pensée.

        L’affaire Floyd n’est pas la même que le mouvement que l’on tente d’importer en France autour de la famille Traoré – et qui joue délibérément dessus -, et il est regrettable de constater que le débat public se cristallise autour de problématiques qui ne se manifestent pas de la même manière d’une société à une autre. En l’espèce, la problématique liée à la couleur de peau et à la discrimination positive. Sans faire de la sociologie de comptoir, le propre de cette méthode est quand même de se débarrasser de ce genre de biais.

    • En France comme aux Etats-Unis, les differences ne sont pas contestees. Le probleme est l’etablissement d’une discrimination basee sur les couleurs de peau. Et la encore, en France comme aux Etats-Unis, les lois sont supposees l’interdire.

      La difference est que les Etats-Unis ont une longue histoire de discrimination etablie et maintenue dans les faits meme quand les lois l’ont – en theorie – interdite. Le racisme en France existe toujours, mais il est legalement bien plus poursuivi qu’en Amerique et moins bien accepte. Les racistes francais doivent faire bien plus d’effort pour etablir une discrimination basee sur la « race ».

      Aux Etats-Unis, le racisme n’est pas tant « accepte », que « tolere » sur des bases telles que la liberte d’expression et de religion (dont la version US est bien plus extreme que la version FR). Ajoutez a cela une bonne dose de « racisme institutionnel », qui permet d’etablir une discrimination raciale cachee sous un vernis de discrimination sociale ou de poursuites criminelles. Georges Floyd n’est ainsi que l’un des (tres) nombreux exemples de noirs tue sans raison valable, sous un pretexte legal (les policiers avaient « peur ») cachant une raison raciste (peur justifiee par sa couleur de peau, et non son comportement, bien qu’ils aient pretendu l’inverse meme en presence de multiples cameras montrant que l’individu n’avait effectue aucun geste violent).

      Les debats houleux existent aux Etats-Unis, et vous avez apparemment rate les manifestations de ces derniers mois qui en constituent un point culminant.

      De la meme maniere, les debats sur la « discrimination positive » existent aussi. Et prennent parfois la forme de poursuites en justice contre des individus, des etablissements et des gouvernements (du local au federal).

      Il y a des differences culturelles entre la France et les Etats-Unis, mais pas la ou vous l’indiquez.

  27. Ach sheisse, meine grosse idée a été percée à chour par l’Otieux Konnard! Et foilà, on prépare soigneusement son retour, afec eine Solution Finale au proplème de fifre ensemple, on laisse faire les Untermenchen noirs eux-mêmes et patatra! On ténonce! Et tout le monte fa komprentre la ruse! Quoi que…
    Nein, che ne crains rien, mon idée fa quand même marcher, Otieux Konnard! Che peux faire konfiance à la Konnerie humaine et fous le safez pien! Muahahahahahaha!

  28. Je m’inquiète énormément d’un détail qui échappe peut-être à certain et que je retrouve ici: on considère de plus en plus que les problèmes des États-Unis sont les nôtres. Or, officiellement nous ne sommes pas une de leurs colonies. Non. Officiellement.
    Je crains que faire nôtres leurs problèmes est la meilleurs voie vers un plus grand assujettissement à nos bons amis d’Outre-atlantique. Bien sûr on me dira que c’est bien de regarder ce qu’ils font pour ne pas le reproduire. Sauf que nous regardons ce qu’ils font de pire en vue de l’importer au plus vite. Ce que nous avons fait avec BLM.
    Sur ce point, pourtant, un rapide résumé de nos histoires respectives montrera à quel point nous n’avons pas à les envier.
    On est en train d’établir un parallèle entre le premier pays d’Occident à avoir aboli l’esclavage et le dernier (et au prix d’une guerre civile!), entre celui qui a eu des généraux noirs dés le début du XIXème siècle et celui qui ne comprenait pas que les soldats des troupes africaines soient invités à table chez les Français de l’arrière en 1914/1918, entre celui qui ne reconnaît pas l’existence des races et celui qui les inscrits sur l’état civil etc.
    Et le pire c’est que ça marche. Comme il va être beau le pays de mes enfants…

    • Vos observations sont justes.
      Si cela fonctionne, c’est parce qu’il existe un vivier qui mime justement le sociétal américain : j’ai nommé nos universités. Alors pas tellement de sciences, mais surtout de littérature, d’histoire, ou de journalisme. Le militantisme des étudiants dépasse de bien loin les barrières de leurs établissements. De plus, certains d’entre-eux se retrouvent sur le devant de la scène politique quelques années plus tard.
      Bien sûr, Twitter et quelques autres réseaux sociaux aident pas mal aussi à consolider l’ivraie.

      • C’est l’histoire d’un étudiant en sciences sociales qui a voulu bloquer sa fac, il n’a pas réussi à trouver l’adresse.
        Désolée, c’est le côté militantisme des étudiants qui m’a fait penser à cette blague. En biologie, pendant les blocages, ben on faisait cours dans les parcs ou on escaladait les barricades de poubelles pour passer au dessus des grilles. Quelque soient les injustices sociales, c’est pas en arrêtant d’apprendre que ça arrangera les choses.

      • Je suis d’accord, le monde étudiant est sous l’influence américaine, et ça se ressent terriblement. Je pense cependant que le problème est plus large. Le monde étudiant fait partie de ce monde et c’est toute la France (et l’Occident, voire le monde) qui vit sous cette influence depuis plusieurs générations.
        Les moyens utilisés sont très nombreux, souvent insidieux et touchent tout le monde. Ça va des séries américaines qui impriment depuis deux voire trois générations leur modèle dans nos esprits, à la formation de nos élites, en passant par la publicité, la mode, l’omniprésence du « globish » etc.
        Notre culture est en repli, elle se refuse à réagir en proposant autre chose. Elle se contente de singer ou reste campée sur des positions stériles. Raison pour laquelle elle est si fascinée par les cultures qui résistent…

        Henry de Montherlant l’a très bien exprimé et ça ne date pas d’hier:
        « Une seule nation parvient à faire baisser l’intelligence, la moralité, la qualité de l’homme sur presque toute la surface de la terre, cela ne s’est jamais vu depuis que le globe existe. J’accuse les États-Unis d’être en état constant de crime contre l’humanité. »

      • Nous sommes une colonie US puisque aux deux dépendances préexistantes qui sont le divertissement et l’économie, nous sommes maintenant dépendants vis à vis d’eux par les outils de communication. Or ces outils sont en langue anglo saxonne et dépendent d’entreprises privées américaines. Par exemple, Il n’y a pas une nouvelle terminologie qui ne soit en langue anglaise (ou globish) pour décrire des comportements ou outils récents et actuels. C’est un marqueur fort d’uniformisation des langages et partant des comportements, envies ou modes.
        La dernière résistance du français doit être ordinateur. En décrivant le monde sous l’aspect états-unien uniquement, il ne faut pas s’attendre à ce que l’importation de leurs problématiques nous épargne.
        Ce qui amplifie le phénomène c’est que nos intellectuels sont sous emprise également. Cela n’est guère étonnant, nos intellectuels ont toujours le chic pour soutenir les derniers systèmes dictatoriaux à la mode. On retrouve ainsi les tribunes indigénistes et racialistes dans les mêmes tribunes qui vantaient le maoïsme, le grand bond en avant et les khmers rouges.
        Ce qui est étonnant effectivement c’est que du système soviétique ou maoïstes, ils soient devenus fans de ce qui sort des universités américaines, le grand satan. A y regarder de près, depuis l’effondrement du système soviétique, ils ne peuvent se tourner vers le Venezuela, la Corée du nord ou Cuba pour y voir sans rire un système alternatif. Les démocrates américains sont donc devenus, par dépit, le réceptacle de leur inspiration. Depuis quelques années, tout démocrate américain est portée aux nues, sans réel regard objectif sur son exercice du pouvoir. Ils ont pu ainsi (Obama et Clinton) joyeusement porter la guerre sur toute la planète, pactiser avec les islamistes et se moquer complètement des problèmes raciaux sans aucun regard critique et surtout sans un regard axé sur la lutte des classes que la gauche française a abandonné vers 1983.
        On retrouve donc une « élite » intellectuelle ou mediatique qui peut effectuer un « soft power » bien plus influant que de se mettre du côté des prolétaires. En monopolisant les « sciences » humaines, ils ont créé leurs mots, leurs propres références, leurs définitions qui permettent de se s’auto alimenter en matière et imposer, petit à petit, une emprise morale énorme sur la société. Ils créent les mots, celui qui utilise les mots créés pour les combattre a déjà perdu. Un exemple simple: racisé pour ne pas dire non-blanc. C’est en réalité un mot ultra raciste, scientifiquement contestable, mais ils nous l’ont apporté enrobé dans toutes sortes de justifications plus ou moins foireuses et autovalidées. Un autre? l’écriture inclusive point milieu. C’est en fait une écriture totalement exclusive, qui empêche les enfants, les étrangers, les malvoyants d’être à l’aise avec la compréhension d’un texte, qui complique la lecture, rend le texte pénible et n’améliore aucunement la condition de la femme. En toute intelligence on aurait dû dire « ok c’est con, on oublie cette daube au suivant ». Bah ils ont parfaitement trouvé les relais pour imposer ce massacre d’abord dans les tracts, puis tout naturellement dans toute déclaration de gens trop avides de se sentir ouverts.
        Actuellement Sces Po propose en liste de lecture à ses étudiants les ouvrages racialistes américains. Les universités sont le théâtres de censures sans trop d’émoi, ou d’atelier en non mixité non binarité et autres fadaises. On ne peut aller à l’encontre de ces dérives constatées où l’on saccage une statue de Cervantès, pourtant esclave des maures à Alger, où les gens sont essentialisés suivant leur taux de mélanine; non pire: suivant qu’ils n’ont pas de sang blanc, sans se faire traiter de tous les noms. Il reste un peu l’humour qui peut passer mais sérieusement il y quelques années il aurait été impensable de vouloir sortir des listes d’infirmières de couleur, déboulonner nos statues, avoir pour devoir une lettre d’excuse en tant que mâle, enlever des tableaux, compter le nombre de noirs dans une assemblée… Si nous ne réagissons pas, ce qui nous paraît improbable aujourd’hui sera là demain. La priorité c’est un grand coup de pied dans la fourmilière des sciences humaines et sociales qui sont totalement gangrenées et remettre la république (communauté nationale, hommes naissent libres et égaux en droit) au centre de nos universités publiques. Evidemment si on laisse la défense de notre civilisation à Marine le Pen on est dans le caca; il serait temps que des gens intelligents réagissent. Mais quand on voit comment a été accueilli le front populaire d’Onfray avant même d’avoir publié un seul texte, on se dit que c’est mal barré.

  29. Bravo ! Comme d’habitude, analyse très fine et subtile, et humour noir dévastateur !
    Humour noir… C’est pas un peu raciste, ce que je viens d’écrire ? Bon, j’irai à confesse auprès de laurent ruquier…
    Et sinon, tant qu’à signaler les commerces tenus par des minorités, pourquoi pas les commerces tenus par des juifs ? Et pourquoi on mettrait pas une étoile de David comme symbole sur google map ? En jaune, parce que le jaune, c’est joli, c’est positif, c’est… attends, ça me rappelle un truc…

  30. Si j’en crois tout ça, je suis un vieux con à 22 ans, et le pire c’est que je le vis très bien, c’est normal?

  31. La racine du probleme est citee dans l’article: ‘dictionnaire’.
    J’ai souvent le sentiment que ceux qui emploient souvent les termes ‘discours de haine’, ‘racisme’, ‘sexisme’, ‘discrimination’, ‘phobie’, etc, le font a tort et a travers, sans comprendre le sens des dits termes.

      • Rebonjour,
        Merci pour votre réponse !
        Si j’ai bien compris vos précisions :
        Le problème est d’arriver à délimiter un groupe racial sur des critères « positifs », ex : untel appartient à tel groupe car il présente telle ou telle caractéristique. En revanche, les différences entre les groupes (surtout phénotypiques ainsi que celles portant sur les capacités physiques) ne font pas débat.
        Merci aussi pour les indications sur le microbiote : effectivement, il est logique que l’alimentation joue un rôle.
        Pour conclure un peu grossièrement : un caniche ne pourra jamais battre un lévrier à la course, car ces deux races ont été trop programmées génétiquement pour que leurs différences d’aptitudes puissent être comblées, mais il sera toujours possible pour un Suédois de battre ponctuellement un Éthiopien au cent mètres, car la determination génétique n’est pas aussi forte que pour les chiens. De même pour la différenciation du phénotype (où se situe la limite groupe/hors groupe, certains Italiens pouvant ressembler à des Arabes par exemple) : donc on ne peut pas parler de races pour l’homme.

  32. C’est l’idée générale, et un athlète suédois battra probablement à la course un éthiopien qui fait un travail de bureau car l’entraînement joue beaucoup aussi en plus de la taille, du métabolisme des cellules musculaires et de la musculature. L’environnement compte également, les athlètes du Kenya bénéficiant par exemple des hauts plateaux où la plus faible teneur en dioxygène due à l’altitude pousse leur corps à d’adapter et produire plus de globules rouges (l’effet de l’EPO, mais sans dopage).

    Une race comme chez les chiens, c’est vraiment un groupe d’animaux homogène pour lequel on peut mettre une frontière clairement délimité avec tous les autres individus de la même espèce. Ce n’est possible qu’avec une sélection très stricte, partie d’un nombre de fondateurs restreint, avec des éleveurs qui ne font se reproduire ces animaux qu’entre individus de la race (d’où les histoires d’inscription au LOF) et en virant du pool de reproducteurs tous ceux qui ne correspondent pas à l’apparence attendue. Même chez des groupes humains assez isolés il y a plus de variabilité entre les personnes qu’entre des chiens d’une même race, alors imaginez entre des populations en contact avec tout plein de voisins sans barrières naturelles sur des milliers de kilomètres.

    En terme de différence poussée d’un groupe d’humain spécifique par rapport aux autres, on peut imaginer que si la situation de l’île de North Sentinel perdure pendant des centaines de milliers d’années avec une petite population humaine génétiquement isolée qui refuse tout contact, il puisse y avoir un jour une telle différence génétique due à l’évolution que leur reproduction sera devenue impossible avec les autres humains. Si cela se produisait, ils formeraient alors une espèce distincte du reste de l’humanité, mais sans être passé par un hypothétique stade de « race » car il y aura toujours eu une forte variabilité génétique entre individus de leur groupe.

    • Je lis souvent que la continuité par exemple de couleur de peau à travers les latitudes invalide le concept de race. Pourtant, le fait que l’on passe par une continuité du noir à la lumière n’invalide pas le concept de « jour » et de « nuit ». Concernant les races, j’ai trouvé une cartes génétique au schéma similaire à des lacs reliés par de petits ruisseaux : bref qu’à cause d’obstacles géographiques, les endroits où s’opéraient les transferts génétiques étaient rares.

      De toute façon, c’est un sujet épineux et le résoudre ne mettra pas fin pour autant au racisme.

  33. à chaque fois je me dis que les gens sont tellement cons que ça ne devrait pas m’étonner et pourtant à chaque fois ces cons réussissent à me surprendre …

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