X-Men – Dark Poulet

« Bon, les petits gars, il est temps de sortir un nouveau X-Men. »

Dans la salle de réunion, les participants hochent la tête pour approuver le propos de leur patron.

« La mode étant aux films de super-héros, on est pas mal. Et je vous rappelle qu’on a une licence Marvel, ce qui est facilement apprécié du public.
– Alors oui patron, mais on fait quoi ? Non parce que dans le précédent X-Men : Apocalypse, comme son nom l’indique, les mutants sauvaient déjà le monde de ladite apocalypse. Ça va être dur d’aller plus loin. »

Les yeux tournés vers les fenêtres au bas desquelles défilent des accessoires pour un autre tournage, le producteur prend un instant avant de répondre.

« Des extra-terrestres.
– Hein ?
– On va mettre des extra-terrestres.
– C’est… risqué, patron. Je veux dire, c’est un peu kitsch de les larguer là, comme ça, sans plus d’explications.
– Non mais ne vous inquiétez pas. Parce qu’en même temps, on va rebooter un épisode.
– Hein ?
– Vous vous souvenez de X-Men : L’affrontement final ?
– Celui qui s’était fait défoncer par la critique, là ? Avec l’histoire tournée autour de Jean Grey, le personnage dont tout le monde se fout ?
– Celui-là même. Eh ben on reprend les extra-terrestres ET Jean Grey.
– Je… patron c’est… c’est vraiment risqué là.
– Non mais on pourrait raconter comment elle est devenue le Dark Phoenix.
– C’est-à-dire qu’on l’a déjà montré à la fin du précédent film. 
– On n’a qu’à dire que ça n’existe pas.
– Donc je résume : on oublie le précédent film, on repompe le moins apprécié du public, et on rajoute des extraterrestres. Autre chose ?
– Hmmmm… on pourrait… oh ! On pourrait avancer dans le temps et oublier de faire vieillir les acteurs pour montrer qu’on s’en fout ? »

Pendant que l’ensemble des scénaristes autour de la table procède à une immolation rituelle en hurlant le nom de Shub-Niggurath tant la simple évocation de ce script a fait basculer la santé mentale de tous ceux l’ayant entendu, le producteur, lui, est satisfait. Ignorant les petits bouts de collaborateurs calcinés qui volettent autour de lui, il signe l’accord pour lancer la réalisation de X-Men : Dark Phoenix.

Alors, ce nom qualifie-t-il un script écrit à partir de poulet braisé ou un précédent film qui renaît de ses cendres pour connaître la gloire ? Un vague indice se cache dans le titre de ce spoiler.

Mais en attendant : spoilons, mes bons !


L’affiche : des flammes ! Des flammes partout ! Ce film m’appelle !

Tout commence en 1975.

Cette année-là, Marcel Gotlib fonde Fluide Glacial, Jeanne Calment fête ses cent ans, quant à Jean Grey, qui porte le prénom d’un pantalon et le nom d’un monsieur qui fait des choses dedans, elle se contente de célébrer ses 8 ans. Et au moment où nous la retrouvons, elle est à l’arrière de la voiture familiale avec un gros souci : elle n’aime pas la musique que papa et maman écoutent.

« Mais maman, j’en ai assez qu’on écoute du Michel Sardou !
– Allez, encore une chanson.
– Mais ça fait dix heures maintenant !
– Jean, nous sommes en 1975, tu crois qu’on a 50go de MP3 en stock ? Allez, tous ensemble : On pense encore à toi oh bwanaaaa…
– MAIS JE VEUX ÉCOUTER DU JOE DASSIN ! »

Et soudainement, voilà que le bouton de la radio tourne seul, et que jaillit de la radio L’Été Indien. Maman Grey est bouleversée. Elle se tourne vers son mari.

« Mamour c’est toi qui as changé la radio ?
-Mais non ! Moi aussi j’adore Michel Sardou. Je remets… c’est bizarre, notre fille n’a pas pu changer la radio du siège arrière, tout de même. »

Mais voilà que Jean nous refait un caca nerveux.

« GNEVEU JODASSIN!
– Ça suffit maintenant Jean ! Tu te calmes ! 
– JODASSIN ! JODASSIN ! JODASSIN ! »

Et la radio de changer à nouveau. Ses parents réalisent alors avec effroi que Jean contrôle à distance l’appareil : c’est une mutante, certes, mais surtout, c’est un trou de balle, et c’est bien cela le plus effrayant. Dans la voiture, ses parents se mettent à marmonner le nom de Françoise Dolto. Puis le ton monte tout autour du choix de la station radio, les menaces de claques dans la gueule volent de plus en plus bas, et finalement… l’enfant relou se met à hurler « Sileeeeence ! »

En conséquence de quoi, et sous l’effet de pouvoirs mal maîtrisés, maman Grey s’endort au volant. Et bardaf, c’est l’embardée.

La voiture part faire des tonneaux, elle est comme ça, et dans l’affaire, tout le monde meurt, sauf Jean, dont les pouvoirs la protègent inconsciemment. Elle est alors emmenée à l’hôpital local, où un étrange monsieur en fauteuil roulant vient lui rendre visite.

« Bonjour ma petite, je suis le professeur Charles Xavier. Tes parents sont partis.
– Loin ?
– Pour parler proximité, disons qu’ils sont désormais plus proches du hachis parmentier que de toi.
– C’est embêtant. »

Pardon ? Ah non, les enfants à qui on apprend la mort des parents ne pleurent pas. Ce sont des préjugés que vous avez là. L’enfant est connu pour sa sagesse proverbiale, son calme légendaire, et sa capacité à ne jamais pleurer. Qui ne s’est jamais exclamé en grimpant dans un train un jour de vacances « Des enfants partout, voilà un trajet qui s’annonce calme » ?  Vous n’y connaissez rien.

Ou bien depuis 30 ans maintenant, Hollywood continue à ne toujours pas savoir écrire un personnage d’enfant autrement que sous la forme d’un adulte miniature qui a toujours raison. Mais revenons à Charles Xavier et Jean Grey.

« Bref, tout ça pour te dire ma petite Jean qu’à partir de maintenant, tu vas venir vivre avec moi.
– Vous venez souvent chercher des fillettes dont les parents viennent de mourir pour les emmener chez vous ?
– J’ai grandi à Charleroi.
– Ah ben tout s’explique. »

Et Charles Xavier de ramener en son immense demeure la jeune fille pour l’intégrer à son harem pédophile école secrète de mutants. Comme toujours, l’arrivée à l’école donne l’occasion de sortir toute une ribambelle de phrases tellement subtiles que l’on ne voit pas du tout venir qu’on les ressortira plus tard, comme :

« Jean, je réparerai tout ce que tu casseras. » (comme les roudoudous du public, par exemple)

« Toi je n’ai pas à te réparer : tu n’es pas cassée. »

« Bordel Jean, si tu réclames encore une fois du Joe Dassin, là par contre tu auras besoin de sacrées réparations. »

Vous avez tout suivi ? Bien. Alors dans ce cas, bondissons dans le futur, car nous fonçons droit vers l’année magique 1992, malgré des acteurs qui eux, ne prennent pas une ride. Tout au plus Charles Xavier est-il devenu tout chauve (suite au précédent film), mais sinon, il n’y a même pas un effort de maquillage. Allez, tout de même : Jean Grey prend quelques années, tant la faire jouer par une fillette de 8 ans, ça allait se voir.

Bref : cette année-là, voici que les Etats-Unis sont fort occupés à envoyer une navette spatiale vers le vide qui entoure notre planète. Tout se passe bien dans un premier temps jusqu’à ce que sur le radar on ne détecte des trucs bizarres : on dirait une éruption solaire inopinée. Vilain soleil ! Ce lumineux margoulin vient ainsi d’après les scientifiques de dérégler les instruments du bord des astronautes, ce qui est embêtant puisque la navette se met à dangereusement dériver, avant que ses moteurs ne commencent à faire des bruits comme « pout-pout-pout ».

Ma science de l’imitation des moteurs est proverbiale.

À bord de la navette, c’est la panique : dans l’espace, à la dérive, et avec un moteur qui fait pout-pout-pout, qui va donc pouvoir sauver nos astronautes ?

« Je vais appeler les X-Men grâce à mon téléphone avec un gros X dessus. » déclare le Président des Etats-Unis depuis son bureau.

Puisque oui, le Président a désormais une version du téléphone rouge lui permettant de joindre les mutants à tout moment, probablement nommé le « téléphone X ». En attendant, l’homme appelle, et c’est le professeur Xavier qui décroche.

« Oui Président ?
– Alors ma petite… qu’est-ce que tu portes sous ta jupe… raaah…. raaah…
– Monsieur le Président, attendez…
– Tu aimes les cigares ? Hmm, j’ai tellement envie de…
– Monsieur le Président, vous vous êtes encore trompé de téléphone X.
– Ah oui pardon. Hem. Non mais en fait, ça tombe bien que je vous aie mon p’tit Charles parce que figurez-vous qu’on vient d’envoyer une navette dans l’espace et que paf, ben une éruption solaire a tout foutu en l’air.
– J’ai vu ça à la télévision. Voulez-vous qu’on intervienne Président ?
– Oui, vous seriez bien urbains. »

Et les mutants de rassembler une équipe de choc pour foncer à bord du X-Jet en direction de l’espace.

« On est obligés de mettre un X dans tout ce que l’on a ? Non parce que le jour où l’on fait un film…
– Silence, le Fauve ! Pour l’instant, tu pars pour l’espace à bord de l’appareil puisque tu as aidé à le concevoir. Tu pourras le piloter et grâce à tes connaissances scientifiques, tu seras utile là-haut !
– Bon ben ok.
– Vif-Argent ! Toi et ta super vitesse, tu pourras accélérer le sauvetage !
– D’accord.
– Cyclope ! Avec ton neuneuil laser, tu pourras détruire d’éventuels débris sur la route de l’appareil !
– Soit.
– Diablo ! Tu pourras te téléporter dans la navette pour y emmener le personnel utile ou l’en ramener !
– Okay.
– Tornade ! Tu peux interagir avec l’environnement ! Cela sera pratique au vu des conditions extrêmes de l’espace !
– À vos ordre professeur.
– Quant à toi Raven tu…. tu…
– Oui ?
– Ben ton pouvoir ne sert un peu à rien en fait, là. J’imagine que tu pourras faire des imitations rigolotes durant le voyage ?
– Super, merci. »

Raven, qui n’utilisera pas ses pouvoirs du film tant elle va être inutile tout du long.

Et la fine équipe de grimper dans le X-Jet pour foncer dans l’espace inconnu, où ils découvrent la navette spatiale américaine tournoyant, hors de contrôle, face à une espèce de masse informe qui flotte face à eux, et qui n’a rien d’une éruption solaire.

« Qu’est-ce que c’est, le Fauve ?
– Hmmm… je n’ai jamais rien vu de tel… on dirait une sorte de…
– De ?
– De gelée de groseille, mais vaguement consciente et plutôt colérique. »

Ce qui est aussi la description d’un certain nombre d’adolescents, notez. Et pour que l’analogie soit plus crédible encore, on apprend que la gelée de groseille est, selon les instruments, particulièrement chaude comme la braise. Il convient donc de sauver les astronautes américains avant que la chose spatiale ne tente de s’accoupler avec eux, ou ne commence à prendre des snapchats de kikoutes.

Raven, qui ne sert donc à rien, reste aux commandes et donne des ordres pour montrer qu’elle est utile.

« Cyclope ! La navette tournoie à cause d’un réacteur endommagé ! Détruis-le grâce à ton neuneuil à rayon magique !
– C’est pas un peu dangereux de tirer sur un truc bourré de carburant ? On ne pourrait pas demander à Jean et ses pouvoirs télékinétiques de stopper le bousin ?
– Si, mais ce serait intelligent ! Alors ne le faisons pas !
– Okay. »

Et donc, les X-Neuneus de manquer de tuer tout le monde en tirant sur le propulseur. Ce qui arrête la navette, merci. Je ne savais pas que ça fonctionnait comme ça. D’autres instructions, Raven ?

« Tornade ! Rafistole les trous que tu vois dans la navette en mettant de la glace dessus !
– Tu réalises que ça ne va pas vraiment fonctionner et que les trous que je ne vois pas, sachant qu’on est à 200 mètres, ils resteront grands ouverts ?
– Oui mais on s’en fout ! Diablo ! Téléporte-toi avec Vif-Argent à bord de la navette et téléportez l’équipage ici !

– Ah ? C’est presque intelligent !
– Mais surtout, n’enfilez aucune combinaison de protection, c’est pas comme si on intervenait dans une navette trouée de partout !
– Okay j’ai rien dit. »

Et nos deux amis d’obéir. Ils se téléportent dans la navette avec pour seule combinaison leur combi moulante, et hop, Vif-Argent réunit tous les membres d’équipage à folle allure, les emmène jusqu’à Diablo, et tout ce petit monde se téléporte en sécurité dans le X-Jet. Mais l’un des astronautes américains s’exclame soudain :

« Attendez ! On ne peut pas partir, on a oublié le commandant à bord !
– Vous rigolez ? Vous avez perdu le commandant ? C’est gros un commandant, ça ne s’oublie pas comme ça !

– Où était-il ?
– Il travaillait sur le propulseur ! »

S’ensuit une série de quintes de toux et de pets liquides, tant une bande de couillons a tiré sur le propulseur il n’y a pas cinq minutes. Le commandant est donc probablement transformé en merguez. Heureusement, le film a oublié ce détail qui n’était qu’une scène spectaculaire deux minutes avant et Raven décide que c’est le moment pour elle aussi d’éviter soigneusement de se rappeler de plein de trucs.

« Non ! On ne peut pas aller le chercher, cette chose à la groseille dans l’espace va détruire la navette dans quelques instants ! C’est trop risqué !
– C’est-à-dire qu’on a Diablo et Vif-Argent, que l’on vient justement à peine d’utiliser, donc en moins d’une seconde, on peut y aller et sauver le monsieur.
– AHLALA ON VA DEVOIR SACRIFIER CE PAUVRE COMMANDANT, C’EST TROP DANGEREUX, TOUT ÇA !
– Mais… mais non ? »

Et Raven de perdre un temps précieux à continuer à raconter n’importe quoi et à se lamenter que « Houloulou, c’est trop bête quand même, il faut rentrer sans lui« , avant que finalement, Xavier n’intervienne depuis le sol par le pouvoir de la pensée pour dire que bon, ça suffit les conneries, allez me sauver ce commandant. Et vous avez 30 secondes avant que la navette ne soit détruite par la groseille spatiale.

Puisque le festival de décisions stupides se poursuit, Vif-Argent est invité à ne pas y retourner (comprendre : le mec qui a le pouvoir le plus utile quand le temps est limité reste à bord à siroter une margarita), et à être remplacé par Jean Grey au motif qu’elle peut « renforcer la structure de la navette avec ses pouvoirs » mais une fois à l’intérieur. Diablo enfile cette fois (pourquoi ? Mystère) une protection pour y retourner (comprendre : un casque et du scotch, on dirait un peu le même principe que l’aquarium retourné sur la tête dans les aventures de Picsou), alors que Jean, rien du tout parce que… parce que. Non, ne me demandez pas, je ne cherche pas. Je suis occupé à retenir mes sourcils qui tentent eux aussi de gagner la stratosphère.

La fine équipe se rend donc dans la navette, et Diablo file sauver le commandant pour le téléporter en sécurité à bord du X-Jet. Sauf que la groseille, elle, est en train de foncer sur Jean, toujours à bord de la navette endommagée !

Ah, si seulement on avait demandé à Vif-Argent. C’est ballot.

La gelée de groseille sauvage dévore donc la navette et Jean avec, et tous les petits amis de notre héroïne sont bouleversés en voyant le tout exploser sans pouvoir rien faire. Mais sitôt que la lumière s’atténue… ils découvrent que si la navette est détruite, Jean, elle, flotte au milieu de l’espace, en pleine forme, alors que la gelée de groseille rentre en elle pendant qu’elle est inconsciente. Ce qu’elle n’avait pas demandé : la groseille est visiblement peu au fait du consentement, elle pourrait lire MadMoizelle.

Diablo y retourne tout de même une fois l’étrange phénomène terminé, ramène son amie dans la navette, tout le monde rentre sur Terre, et les Etats-Unis accueillent en héros les passagers du X-Jet, mutants comme astronautes.

Une fois de retour au manoir des mutants, le Fauve va quand même ausculter Jean Grey, tant se manger autant de groseille au milieu du vide spatial le tout lors de l’explosion d’une navette, c’est étonnant que ça n’ait pas laissé plus de séquelles, mais non seulement il découvre que Jean pète la forme, mais en plus, ses pouvoirs ont décuplé, voire beaucouplé tant même lui n’arrive plus à calculer ce qu’il en est.

Mais ce qui est bien c’est qu’il se contente de hausser les épaules en disant « Nan ben tu vas bien, va faire la fête avec tes copains. »

Jean a visiblement surtout pris trois bonnets dans l’affaire.

D’accord. Et sinon le Fauve, as-tu déjà vu Alien ? Non parce que ton affaire, c’est un coup à ce qu’au milieu de la soirée, il y ait une bestiole qui sorte du bide de Jean pour aller manger des étudiants, des chats, et pire encore : finisse par permettre à Ridley Scott de faire Prometheus, et ça, c’est vraiment moche. Mais le Fauve tenant son nom du fait qu’il est con comme les paroles des chansons du groupe du même nom, il ne voit pas le problème.

Raven, elle, se rend dans le bureau du professeur Xavier, mécontente.

« Charles, ça ne va plus du tout.
– Ah ?
– Oui, le Président nous a félicités, mais nous sommes passés à deux doigts qu’il ne nous présente ses condoléances.
– Alors oui mais en même temps qui est la grosse buse qui a envoyé Jean dans la navette plutôt que Vif-Argent qui pouvait tout plier en toute sécurité ?
– APAPAP C’EST PAS LE SUJET ! 
– Ben un peu quand même.
– Non, mais c’est parce que là, c’est la scène où je t’enguirlande pour bien pour montrer qu’il y a des tensions dans l’équipe. Et donc, je me plains qu’on mette les mutants en danger pour sauver des vies humaines. Ce n’est pas normal.
– Ou alors c’est parce qu’on peut sauver des vies humaines qu’on fait ça ?
– NAAAAAN ! Tu es censé répondre à côté et moi t’accuser de ne faire ça que pour la gloire et les médailles !
– C’est quand même très con. Je suis supposé être un personnage très intelligent. Pourquoi irais-je dire des conneries pareilles ? C’est comme si je dirigeais une équipe de mecs immunisés au feu et qu’on m’accusait de les proposer pour sauver les gens en cas d’incendie.
– MAIIIIIIIS ! »

Bref, lors d’un dialogue sans queue ni tête, Raven accuse donc bel et bien Charles Xavier d’envoyer ses X-Men sauver des gens… pour se faire bien voir. Et que lui, il ne prend jamais aucun risque. Hmmm… peut-être parce qu’il est en fauteuil roulant ? As-tu remarqué comme on voyait peu de pompiers en fauteuil sortir les gens des flammes ? Mais non : Raven est décidément moyennement rusée, voire complètement à la ramasse. Et avant de claquer la porte, sort son ultime réplique :

« Tu sais Charles, je ne sais pas si tu as remarqué, mais ce sont toujours les femmes qui sauvent les hommes chez nous.
– Comme Diablo et les astronautes ?
– Nan.
– Comme Vif-Argent et les astronautes ?
– Nan.
– Comme Diablo allant chercher Jean Grey dans l’espace ?
– Nan.
– Comme…
– TAGGLE ! C’EST TOUJOURS LES FEMMES QUI SAUVENT LES HOMMES, P’T’ÊTRE QU’ON DEVRAIT S’APPELER LES X-WOMEN ! »

Ouf : un instant, j’ai cru que j’allais regarder un film sans son petit moment féministe amené de manière pas bien subtile pour être à la mode. J’ai eu peur, me voilà rassuré.

Mais qu’importe, car tout le monde retourne vaquer à ses activités. Le professeur Xavier va à une soirée à la Maison Blanche pour y recevoir les louanges du Président et lui redire d’arrêter de jouer avec le téléphone X lors des soirs où il se sent seul, Raven et le Fauve, qui se font des bisous, discutent du fait de quitter les X-Men et de vivre leur vie au lieu d’en sauver au nom de Xavier, par exemple en reprenant des études de sociologie à Rennes 2, quant à Jean Grey, elle va à une soirée étudiante de l’école au fond des bois, où les mutants font les kékés. Cyclope, qui est accessoirement le petit copain de Jean, s’inquiète un peu car sa douce amie enchaîne les Monaco à une vitesse inquiétante et à ce rythme, encore 270 et elle sera bourrée. Elle prétend être en pleine forme, mais tout de même, cela ne lui ressemble pas. Par ailleurs puisque tout le monde la croyait morte et qu’elle est revenue malgré l’explosion de la navette spatiale, les autres élèves commencent à la surnommer « Phénix ».

C’est amené de manière fort subtile, dites-voir.

Mais alors que tout allait bien, voilà que Jean commence à montrer les premiers signes que quelque chose se passe mal.

« Holala… je sais pas si c’est les Monaco, mais j’ai super mal au bide.
– Heu… Jean ? On dirait que tu as des flammèches qui essaient de sortir de sous ta peau !
– Mal au bide, tu comprends ? Ça doit être les burgers ! »

Et la température de Jean de monter en flèche. Elle a du mal à se concentrer, a vraiment mal au bide, et soudain, décharge une fameuse déflagration (le burger était vraiment mauvais semble-t-il), qui couche les arbres autour d’elle, les gens, aussi, et fait souffler une brise nauséabonde jusqu’au manoir voisin. Après avoir purifié la zone au febreeze avec l’aide de Tornade, Jean est ramenée au manoir, inconsciente. Et le professeur Xavier, accompagné de Raven et du Fauve se rend au cerebro, la machine qui amplifie ses pouvoirs, pour farfouiller dans l’esprit de Jean à la recherche de ce qui cloche. Il y trouve une sombre histoire de burgers, mais surtout, que les barrières mentales qu’il avait érigées des années plus tôt sont en train de s’effondrer.

« Aaaaattends Charles, de quelles barrières mentales parle-t-on ?
– Du calme Raven. C’est juste que quand je l’ai récupérée quand elle avait huit ans, j’ai bloqué des choses dans sa tête. Pour l’aider, tout ça.
– Tu ne serais pas un petit peu un gros enfoiré de manipulateur ?
– Moi ? Noooon, c’était pour son bien. Disons qu’en fait, si sa mère est morte dans l’accident, ce n’est pas le cas de son père. Il a eu si peur d’elle qu’il n’en voulait plus, d’où le fait que je l’ai récupérée. Et moi, je lui ai mis dans la tête que son père était bien mort.
– C’était pas plus simple de lui dire que son père la mettait en pension complète à l’école ?
– LES BARRIÈRES MENTALES ET LA MANIPULATION C’EST PLUS MON STYLE. »

Quelqu’un a confondu le professeur Xavier avec un flagelleur mental au moment d’écrire le script. C’est pourtant facile : l’un est très intelligent, l’autre n’a pas de tentacules. Soyez attentifs, flûte.

Car en parlant de trucs à tentacules, au même moment à des kilomètres de là, tombent du ciel des orbes lumineuses qui vont se poser dans la campagne autour d’une jolie maison bourgeoise. Ce qui fait aboyer très fort le chien local, aussi la maîtresse de maison abandonne-t-elle ses invités pour aller voir si ce con de labrador est encore en train d’aboyer sur un écureuil, une voiture, un vélo, un fer à repasser, ou du rien, comme aiment à le faire les chiens. Mais non… des êtres humanoïdes et vaguement végétaux sont en train de sortir des bois : des aliens ! Et l’un d’entre eux tue la Madame d’un simple geste (retenez bien ça : ils pointent du doigt quelqu’un et ça lui fait un trou dans le torse, ce qui est pratique) avant de prendre son apparence. Puis tout ce petit monde va tuer le reste des invités, et hop.

L’extra-terrestre. Qui est méchante, et on la comprend : quelqu’un lui a rasé les sourcils pendant qu’elle dormait.

Nous avons donc désormais sur les bras une Jean Grey dont la situation intestinale la transforme peu à peu en Jean Brown, et une invasion extraterrestre sur les bras. Ma foi, Diego, apporte-moi ma pipe : ça donne l’air pensif même pendant que l’on regarde un gros étron.

Mais revenons à Jean qui se réveille peu à peu, et est devenue si puissante qu’elle repousse sans problème le professeur Xavier qui triturait ses pensées. Car son pouvoir de lecture de l’esprit est devenu si grand qu’elle entend une voix lointaine… mais familière…

« Bordel, mais où j’ai foutu cette cassette de Michel Sardou ? »

C’est son papounet ! Il est vivant, elle l’entend penser, même à des kilomètres ! Charles Xavier lui aurait menti ? Hop ! Jean met les voiles, et Charles n’a pas à lire ses pensées pour comprendre où elle va. Jean étant si forte maintenant qu’elle peut soulever son propre corps par la pensée, elle vole, alors que Charles lui doit emmener son équipe au X-Jet pour partir là où il sait qu’elle se rend : à la demeure de papa Grey.

C’est donc dans un petit quartier d’une ville américaine que nous retrouvons Jean qui frappe à une porte, lorsque son géniteur, qui lui a vieilli contrairement au reste du casting, vient lui ouvrir.

« Oui ? Si c’est pour me vendre des panneaux solaires, je vous préviens, j’ai un fusil et du gros sel pour votre cul, jeune fille.
– Papa ? C’est… c’est moi !
– Qui ça moi ?
– Ben ta fille. Jean.
– Ah. Heu… ah oui, ça y est, je me souviens. On t’avait appelée comme ça pour faire marrer les copains. Désolé, tu sais ce que c’est l’état-civil a laissé faire et… bon, bref,. tu veux entrer ?
– Un peu mon neveu.
– Moi c’est papa, petite insolente. »

Et Jean de s’émerveiller : ouah, son ancienne maison ! Elle s’en souvient encore ! Rien n’a changé ! Bon, okay, depuis des années elle n’avait jamais pensé à y retourner, voire à se demander pourquoi elle n’avait jamais touché l’héritage de ses parents, mais là, maintenant, ça va. On va dire que Charles Xavier avait vraiment limité ses pensées, ce qui expliquerait d’ailleurs bien des choses, si j’étais langue de pute. Je me permets donc largement. Mais en attendant, Jean note quelque chose de suspect dans la demeure.

« Mais ? Papounet ? Pourquoi tu n’as pas de photos de moi ?
– Heu…
– Papounet tu m’aimes pas, c’est ça ?
– Non mais c’est pas ça, mais depuis que tu as buté maman…
– MAIS JE VOULAIS JUSTE ÉCOUTER L’ÉTÉ INDIEEEEEEEEEEEEEN ! »

Et brouf, dépassée par son super pouvoir, Jean envoie papounet faire dodo, pendant qu’elle aperçoit le X-Jet qui se pose à proximité. Ses amis l’ont poursuivie, et là, elle est colère. Elle sort furieuse de la maison pour leur faire face. Xavier tente de la calmer.

« Jean, tu dois te calmer, le paragraphe juste au-dessus de le dit.
– MÉJESUICALME !
– Alors d’accord, mais disons que si tu m’expliquais ça sans flammes bizarres qui te sortent de la tronche, ce serait plus crédible.
– NOOOON ! Vous ne me comprenez pas ! J’ai ce pouvoir que je ne maîtrise pas ! J’ai peur de faire du mal aux autres ! Que suis-je ? Pourquoi a-t-on peur de moi ? Suis-je un monstre ?
– C’est rigolo, on dirait que tu es en train de nous sortir le pitch de « Je suis un mutant » aux mutants. 
– Oui, niveau écriture, le film n’était pas bien inspiré.
– J’ai remarqué.
– Bon en attendant, je suis COLÈRE ! Je vais CASSER DES TRUCS ! »

Charles demande donc à ses X-Men d’aller lui coller une claque, un pied au cul et de l’envoyer dans sa chambre, mais Jean est devenue trop puissante. Elle les envoie tous bouler, y compris les unités de police qui arrivaient sur place au même moment, et parvient même à envoyer paître Vif-Argent, qui est le seul qu’elle blesse juste assez pour qu’on ne le voit plus du reste de l’aventure, parce que sinon son pouvoir étant trop puissant, il pouvait finir le film seul. C’est drôlement pratique ! Raven, quant à elle, tente de raisonner Jean.

« Jean… tu dois te calmer… nous pouvons t’aider… 
– JEMECALMESIJEVEUUUUUUUUUX !
– Ce pouvoir que tu as absorbé dans l’espace… il est trop puissant… voit comme il sort de toi comme les ailes d’un phénix…
– Attendez, mais ça je le faisais pas déjà dans le précédent film quand j’affrontais le grand méchant final ?
– Ah oui, hihihi, oups, je crois que les mecs qui ont écrit ce film ont oublié de regarder le précédent.
– Oui et ça M’ÉNERVEUUUH !
– Écoute, détends-toi… je sais que tu es tendue parce que tu es une actrice de Game of Thrones et que tout le monde se fout de toi en ce moment, mais ça va aller… »

À noter que comme dans tout mauvais film, personne ne sait calmer un individu en colère, et à la place, le personnage se contente de s’approcher très doucement en sortant des poncifs sur le pouvoir de l’amitié digne d’un chapitre de One Piece. Ce qui bien évidemment, énerve encore plus Jean (on la comprend), qui à nouveau, furieuse (ou bien à nouveau victime de problèmes gastriques), crée une onde de choc (va pour le gastrique) qui propulse Raven…

… contre un vieux bout de bois pointu.

« N… non… les bouts de bois pointus… le pire ennemi des X-Men… déjà dans Logan… » marmonne Raven avant de mourir comme une bouse.

Quelqu’un a semble-t-il confondu X-Men et vampires. Dans le prochain film, je propose que quelqu’un repousse le professeur Xavier avec un crucifix.

Au pire, on lui glisse dans les roues, ça l’arrête aussi.

Mais je m’égare, et revenons à notre sujet. Alors que tous les X-Men, à commencer par le Fauve, pleurent leur amie tuée par la colère de Jean Grey, cette dernière file en s’envolant loin de la scène du crime, bouleversée par ce qu’elle a fait. Son nouveau pouvoir la rend encore plus colérique et bête qu’à l’accoutumée, ce qui n’est pas peu dire.

C’est donc évidemment le moment de la caricaturale scène de l’enterrement sous la pluie. Suivi d’une scène où le Fauve s’engueule avec le professeur Xavier.

« Professeur, reconnaissez que vous aviez tort de manipuler Jean !
– Nooooon…
– Sérieusement, Raven est morte ! 
– Je m’en fouuuuus !
– Non mais ça vous coûte quoi d’admettre que vous auriez pu faire mieux ?
– J’ai pas enviiiiiie… »

Donc, oui, on découvre que Xavier est en fait juste un gros con arrogant qui même lorsque les gens meurent, refuse d’admettre qu’il a pu se planter. Pourquoi ? Parce que ça arrange l’intrigue, puisque le Fauve, fâché, décide de quitter l’école.

La suite de la scène où il faut 20 minutes pour désembourber Xavier ne sera que dans la version longue.

Jean, elle, se rend de son côté sur une petite île isolée au large des Etats-Unis. Où elle va retrouver… Magneto. Le fripon s’est retiré, tel un John Rambo, et avec d’autres mutants qui refusent de se mêler aux humains, il vit loin d’eux, au milieu de cabanes moches, à essayer de créer sa propre société alternative.

Seigneur : Magneto est devenu un Zadiste.

Et il accueille Jean sans guère comprendre ce qu’elle vient faire là.

« Wooooh, du calme meuf, on ne rentre pas sur la MagnetoZad sans un vote en non-mixité, bien qu’une inclusion trans-mutante.
– Hein ?
– Je veux dire que si tu es venue apporter avec toi l’oppression de l’état répressif contre la construction d’une société autonome à représentation égale mais sans délégation décisionnaire, tu vas au-devant de gros soucis avec le groupe Abracadazad, le collectif Mue-Tente en charge des cabanes, et Potagère, le groupe de gestion du potager qui… »

Lassée des termes bullshit dignes d’un consultant en consulting qui aurait viré extrême-gauche ainsi que des collectifs avec des noms en calembours, Jean pète cordialement la gueule de Magneto pour tenter d’avoir une conversation entre gens raisonnables. Hélas pour elle, Magneto pose d’entrée de jeu une question embêtante.

« Dis-donc, tu as du sang plein ton t-shirt. C’est à qui ?
– À personne, allons, hohoho. Non, je voulais savoir, mais attention, hein, je demande ça à tout hasard : toi qui as tué des gens, comment tu as fait pour arrêter ? C’est pour une amie. »

Subtil.

Hélas pour notre héroïne, elle a été suivie : arrivent deux hélicoptères de l’armée des Etats-Unis, avec à leur bord, des militaires qui viennent voir Magneto pendant que Jean se cache.

« Allez-vous en, collaborateurs de l’état fasciste qui…
– Bon, ça suffit Magneto, on a compris que tu étais à l’Unef. Allons droit au but, petit zadiste : on a vu Jean Grey se diriger par ici. Et nous devons l’arrêter car elle a… cassé une voiture de police !
– Pardon ? Vous la recherchez parce qu’elle a cassé une voiture ? 
– Oui.
– Vous ne la recherchez pas du tout pour la mort de Raven ?
– Non M’sieur Magneto parce qu’à ce stade du film, vous n’êtes pas supposé être au courant donc si on vous le dit, ça ruinerait un prochain rebondissement.
– Je comprends mieux.
– En tout cas, sachez qu’à cause d’elle, le Président a débranché le téléphone X et menace de déporter les mutants à nouveau.

– Si je résume : un demi-siècle que les mutants aident les gens, mais Jean raye une bagnole aussi on propose direct un génocide ?
– Voilà.
– Bon écoutez, tout cela est très con, et Jean n’est pas ici, vous devriez partir. »

Et c’est juste à ce moment-là que Jean décide justement de sortir de la cachette que Magneto lui avait trouvée le temps que les soldats partent, pour venir foutre la merde parce que… parce que.

« Jean Grey ! Vous ici ! L’armée des Etats-Unis vous arrête !
– GNÉPASENVIIIIIIIE ! »

Ce film. On a l’impression de suivre les aventures d’un trou du cul dans un collège français moyen : tout le monde a envie de le gifler, personne ne peut le faire, et une fois qu’il a fini de semer le chaos, son papa adoptif débarque pour expliquer que ce n’est pas sa faute, il a juste un trop plein d’énergie.

Jean attaque bien évidemment les militaires, mais reste raisonnable : elle se contente de leur voler leurs armes, puis de détruire l’un de leurs hélicoptères. Elle menace de faire de même avec l’autre, mais Magneto la contre le temps que les militaires rembarquent et s’en aillent loin de l’île. Cela fait, Jean, vexée comme un pou, envoie paître Magneto et s’en va à nouveau pour chercher un autre refuge, ailleurs, tant cette zad en fait, elle est trop nulle, woh. Elle réfléchit donc à entamer une carrière de punk à chien, mais n’ayant encore trouvé ni de chien, ni de Monoprix devant lequel faire du diabolo, elle est bien embêtée. Elle va donc déjà s’entraîner à boire.

Et c’est dans un bar que nous la retrouvons, alors qu’elle utilise ses pouvoirs psychiques pour que tout le monde la perçoive comme un vieil homme assis au bar. Lorsque soudain, s’assoit à côté d’elle… l’extra-terrestre qui avait tué une femme pour prendre son apparence plus tôt dans le film (vous l’aviez oubliée, nous aussi).

« Bonjour, Jean.
– Comment m’avez-vous reconnue ?
– Tes pouvoirs ne marchent pas sur moi. D’ailleurs, c’est pas pour balancer, mais si c’est pour faire ça, pourquoi n’as-tu pas utilisé le même pouvoir sur le militaires plus tôt au lieu d’aller te battre avec ?
– Ah oui, crotte. Non mais c’est parce que je ne suis pas très fut-fut.
– On a noté. Bon écoute, je te passe les détails sur comment on t’a retrouvée, puisque ça a impliqué de torturer ton père à deux mètres de policiers qui n’ont rien entendu alors qu’il hurlait.
– Comment mon père a-t-il pu vous aider à me retrouver sachant qu’il ne sait pas où je suis ?
– Ah oui, flûte.
– Bon, je crois que ça fait beaucoup trop d’incohérences, tout ça. Mais allez-y, que me voulez-vous, Madame de l’espace ? M’expliquer qui vous a volé vos sourcils ?
– Il suffit, suis-moi. »

Et notre extra-terrestre, que nous appellerons Blondie, d’emmener Jean jusqu’à un immeuble tranquille de New York où ses autres amis les polymorphes de l’espace l’attendent.

« Oh ! Ces gens n’ont pas peur de moi et de mon pouvoir ! Ici, ils savent qui je suis, ils me comprennent ! »

Ça va aller le recasage complet de toutes les scènes où le personnage avec des pouvoirs qui effraient son entourage trouve enfin un endroit où d’autres le comprennent et l’accueillent ? Quelle inspiration. Enfin. Blondie amène Jean Grey dans une chambre du bâtiment.

« Voilà ce que je voulais te montrer.
– Une chambre ? Non parce que je ne mange pas de ce pain là, j’ai pas quitté la zad pour me retrouver à la Mutinerie à…
– Mais non, bougre de buse ! Je voulais te montrer… UN POWERPOINT EN 3D !
– Vous aviez vraiment besoin de m’emmener dans une chambre pour ça ? »

Je ne sais pas, mais en tout cas, j’ai lapidé l’écran avec des chatons à ce moment-là. Le film était aussi mauvais, mais avouons-le, lancer des chats, c’est rigolo.

Powerpoint 3D : pour enfin rendre les réunions chiantes, oui, mais en 3 dimensions.

En tout cas, qu’y a-t-il dans le powerpoint 3D ? Une explication sur ce qui est arrivé à Jean dans l’espace.

« En fait, l’univers a été créé par une force super puissante. Et cette force… est en toi. C’est elle que tu as rencontrée dans l’espace. 
– La gelée de groseille ?
– La… que… bon, oui, voilà. Elle n’était pas là par hasard. Elle venait pour toi. Elle peut créer des mondes entiers aussi bien qu’en détruire. Et elle t’a choisie.
– Pourquoi ?
– Parce que.
– Ça se tient.
– Cette force a cependant détruit mon monde. 
– Pourquoi ?
– Parce que.
– Décidément, cette force n’a pas créé l’argumentation.
– Oui bon, bref, hein ! En tout cas, nous la poursuivions dans l’espace quand nous t’avons vu l’absorber. Nous étions juste derrière votre vaisseau, avec le nôtre qui abrite les derniers survivants de notre race.
– Et on n’a rien remarqué ? Malgré tous les appareils de la Terre braqués sur nous et le fait que Diablo est allé me chercher dans l’espace et a regardé dans la direction de notre navette et aurait donc dû vous voir derrière nous ?
– Apparemment non.
– C’est quand même bien fait.
– Je trouve aussi. En attendant, nous avons besoin de cette force. Besoin de toi pour bâtir un nouveau foyer.
– Hmmm. Donc grosso modo, j’ai la force qui a créé l’univers en moi. Je suis donc plus ou moins un dieu.
– C’est ça. »

Pendant ce temps, dans le couloir, les autres polymorphes ricanent.

« Hohoho ! Ça y est, elle est à nous ! Grâce à son pouvoir, nous pourrons détruire les humains et leur voler leur planète !
– Mais pourquoi, sachant qu’on pourrait créer notre propre planète ?
– Paaaarce… que ? »

Je n’exagère pas. Les extraterrestres veulent détruire la race humaine « parce que« . Gros travail d’écriture. Décidément, les acteurs de Game of Thrones portent avec eux leur malédiction. Et ne me dites pas que c’est un cas isolé : vous vous souvenez de Pompéi ?

Mais revenons à nos larrons, puisque pendant que tout le monde papote, sachez que les X-Men ne sont pas restés oisifs. Car d’un côté, le Fauve, furieux après la mort de Raven, est allé trouver Magneto pour lui dire ce qu’il s’était passé (vous comprenez pourquoi plus tôt, l’armée américaine n’a pas dit que Jean était recherchée pour meurtre, maintenant ? Voilà : pour laisser au Fauve ce rôle et voir Magneto s’énerver) et ainsi lui et quelques-uns des mutants de Magneto décident d’aller tuer Jean pour venger Raven et arrêter les frais. Quant au professeur Xavier, il a utilisé ses grands pouvoirs pour retrouver Jean, et accompagné de ses troupes, a filé jusqu’à New York. Par un heureux hasard, tout le monde arrive sur place exactement en même temps.

« Magneto, mon vieil ami…
– Charles. Comme toujours, on en est au stade du film où j’étais gentil, mais en fait non, et où on fait s’affronter nos deux camps ?
– C’est ça. »

Vraiment, gros travail sur ce film, j’insiste, c’est du jamais vu.

Le camp qui veut tuer Jean et le camp qui veut la sauver s’affrontent donc dans la rue de New York qui passe devant l’immeuble où se trouve l’amie Grey, et évidemment, personne ne tue ou ne blesse sérieusement personne, malgré le déluge de pouvoirs mortels. C’est quand même bien fait. C’est Magneto qui le premier, parvient à s’infiltrer dans le bâtiment, non sans avoir fait jaillir un métro hors du bitume pour bloquer l’entrée derrière lui.

« Mais quelqu’un lui a dit qu’il aurait simplement pu utiliser une voiture ? Et qu’en plus, il a mis le métro dans le sens de la longueur au travers de la porte, donc qu’il suffit de passer par la porte arrière du wagon pour rentrer dans le bâtiment ?
– Non professeur Xavier. Je crois qu’à nous tous, nous peinons à dépasser 70 de QI, aussi personne n’a remarqué. »

Toute une scène et moult effets spéciaux pour se planter : c’est beau, le cinéma du XXIème siècle.

Magneto en tout cas ne fait pas un pli devant Jean Grey. Elle est devenue trop puissante et l’envoie paître promptement, détruisant même le casque dont il était si fier dans l’histoire. C’est donc le professeur Xavier qui rentre dans l’immeuble et tente sa chance, en essayant de raisonner son élève. Mais cette dernière s’en cogne, s’amuse à le faire marcher avec ses pouvoirs pour lui montrer qui est la maman maintenant,

Mais heureusement, Xavier propose à Jean de se calmer en lui ouvrant son esprit façon viens voir là-dedans, tu verras, c’est sympa. Ainsi, entre deux fétiches du professeur Xavier impliquant son fauteuil, de l’huile de moteur et Hitomi Tanaka, Jean peut voir que Xavier a dit plein de choses gentilles la concernant lorsque son père l’a rejetée. Ce qui est suffisant pour la calmer.

Eh ben. Il en fallait finalement peu. Pour quelqu’un supposé être super énervée, je suis déçu.

Jean, calmée, n’en est pas moins manipulée par le reste des aliens polymorphes de Blondie qui pendant toute cette affaire, ont disparu, probablement partis jouer aux cartes. Seule Blondie est encore auprès de Jean.

« Tu sais ma p’tite Jean, si tu en as assez de faire du mal aux tiens, tu peux toujours me le filer, ton super pouvoir absorbé dans l’espace.
– Okay, tiens. »

Et Jean de faire un câlin à Blondie, durant lequel elle commence à envoyer la groseille magique dans son corps.

« J’peux prendre tes sourcils aussi ? J’ai froid au front. »

Hmmm. C’est en écrivant ce genre de phrases que je me demande si ce sont mes spoilers qui sont absurdes ou le cinéma moderne. Car dans l’immédiat, me voici en train d’expliquer que le pouvoir se transmet comme une vulgaire MST. Ça doit être une sorte d’allégorie de la promotion canapé. Écoutez, je cherche à comprendre, vous ne m’aidez pas avec vos pensées négatives, là. Je fais de mon mieux.

De toute manière, l’affaire est interrompue par l’arrivée sur place de brigades militaires anti-mutantes attirées par tout ce tintouin, qui ont des fusils qui empêchent les mutants d’user de leurs pouvoirs, et tirent des seringues qui font faire dodo. Tout le monde se retrouve ainsi à pioncer, Jean Grey y compris, et seule Blondie arrive à s’enfuir après avoir sucé une partie du pouvoir magique de sa nouvelle amie. Enfin, amie, amie… Charles Xavier a bien compris que c’était surtout une grosse bande de rabouins de l’espace soucieux de raser la Terre, ce qui l’inquiète tant il tient à sa planète : si on la ravage, il ne récupérera jamais sa caution.

Les mutants, tous camps confondus, sont donc collés dans un imposant train direction une prison secrète du gouvernement. À bord, on leur a collé des colliers les empêchant d’user de leurs pouvoirs, et ils sont donc bien embêtés. Le seul pouvoir qu’il leur reste, c’est celui d’être éternellement jeunes, puisque rappelons que par exemple, Magneto et Charles Xavier sont supposés avoir plus de 60 ans mais en paraissent à peine 40 chacun. C’est ça de vouloir faire des films à différentes décennies sans vouloir se départir de ses acteurs bankables.

Mais bref : car alors que le convoi est escorté par deux hélicoptères lourdement armés, ils repèrent que profitant d’un tunnel, des intrus se sont jetés sur les voitures du train ! Et l’attaquent ! Ce sont, vous l’aurez deviné, nos amis les aliens polymorphes, qui viennent en finir avec Jean Grey pour lui sucer jusqu’à la dernière goutte de son super pouvoir. Et les vilains aliens sous apparence humaine passent donc à l’assaut.

On notera que les balles de gros calibre des hélicoptères leur font mal, mais pas les armes individuelles du personnel du train, ce qui est embêtant. Malgré quelques pertes, les aliens parviennent donc jusqu’à l’intérieur, où ils massacrent tous les gardes jusqu’à ce que l’un d’entre eux, réalisant que ce ne sont pas des mutants venus aider leurs copains, ne décide de libérer les prisonniers pour qu’ils aient une chance de riposter.

Et là, vous vous dites « Pauvres mutants ! Ils vont se faire massacrer ! Depuis le début, les extraterrestres utilisent leur petit mouvement qui consiste à pointer du doigt quelqu’un pour lui faire un trou dans le torse et ainsi les tuer sans laisser la moindre chance ! »

Mais, allons. Vous savez vous comme moi ce qu’il va se passer. La même chose que dans le précédent film :

Les méchants, sitôt qu’ils affrontent les héros, oublient qu’ils ont ce pouvoir et se mettent à tenter de tuer les gentils à coups de poings.

Diego ? La baliste à chatons s’il-te-plaît. On va tirer des sacs de sports entiers remplis de créatures miaulantes, sinon ce sont mes nerfs qui vont commencer à faire des bruits suspects.

Allez, on reprend pour les scénaristes : quand on donne des pouvoirs à des personnages, ils ont tendance à les utiliser. Alors arrêtez de donner des super pouvoirs à vos méchants si puissants qu’ils pourraient gagner mais ne le font pas pour sauver l’intrig… je veux dire, pour ne pas terminer le film de suite.

Miséricorde. Mais quelle grosse bouse. Ce poncif des vilains qui refusent d’utiliser leurs ressources pour que les gentils gagnent est insupportable.

Passons sur les détails, mais comme vous l’imaginez, les X-Men arrivent à tuer un bon paquet de méchants, avant que n’arrive Blondie, qui elle, ayant absorbé une partie du pouvoir saveur groseille, est si forte que personne n’arrive à l’arrêter. Heureusement, elle aussi décide de ne tuer personne, et se contente de pousser gentiment les gens sur son chemin. Elle parvient ainsi jusqu’à Jean Grey, qui était maintenue sous anesthésie, et que le professeur Xavier était occupé à tenter de réveiller façon « Alleeeez, dépêêêche, on se prend, une branlée, làààà ! »

C’est donc bien évidemment à la dernière seconde que Jean Grey se réveille, pas contente, et décide d’utiliser son pouvoir pour sauver ses amis.

En détruisant le train à bord duquel ils sont.

Alors certes, elle met un bouclier autour de ses copains, faisant qu’ils survivent à l’affaire, alors que nombre d’aliens sont tués dans la catastrophe, mais quid des derniers gardes ? Du personnel de la locomotive ? Non ? Hein ? Bon, c’est un petit oubli, mais on va dire que Jean avait des griefs contre la SNCF depuis un Paris-Roubaix retardé de 2 heures en raison « d’un problème lors de la préparation du train« , et avait développé depuis une haine du train et de ses agents.

C’est donc au beau milieu d’un chaos de wagons tordus et de flammes que tout le monde se retrouve pour la bataille finale, où tous les aliens du coin tentent d’attaquer Jean, et se retrouvent réduits en poudre sitôt qu’elle les désigne. Son petit côté Thanos. Jusqu’à ce qu’enfin, après avoir tué le dernier survivant extraterrestre, ne se pointe la vilaine Blondie, qui vient finir le travail, et parvient à attaquer avec succès Jean, pour commencer à lui piquer son pouvoir.

Hélas pour Blondie, c’est un mauvais calcul car c’est trop de pouvoir pour elle. Et elle commence à se désintégrer. Elle décide de battre en retraite, tant pis pour le pouvoir de la groseille spatiale.

« Nan mais en fait, Jean, ça va aller, je vais partir, hein.
– Non non non ! Tu veux mon pouvoir, tu le prends ! On finit son repas ! Pense aux petits enfants qui meurent de faim ! Allez, suce ce pouvoir ! »

La décharge est telle que Blondie commence à se désintégrer… mais aussi tous les gens autour, ce qui commence à piquer un peu les X-Men restés un peu trop proches. Pour éviter cela, Jean décide de…. de tout simplement buter Blondie ? Non, attendez, de tout simplement refaire une bulle de protection comme quelques instants avant ? Non, je me trompe encore… elle s’éloigne dans les bois voisins en emmenant Blondie avec elle ?

Non, toujours pas. En fait…

Jean étant débile, pour elle, la seule solution est de voler jusque dans l’espace pour faire exploser Blondie avec elle.

Voilà. Non, elle ne voit aucune autre option.

Jean Grey : le pouvoir d’un dieu, l’intellect d’un hérisson

Ne me demandez pas pourquoi, cela n’a strictement aucun sens, mais paf, toutes deux explosent, et tout le monde est très triste. Parce qu’ils ont perdu Jean Grey ou parce que c’était la preuve finale que Jean  avait la puissance intellectuelle d’un concombre oublié au fond d’un panier, mais en tout cas, tristes.

Le monde est sauvé, et nos amis retournent au manoir des X-Men, dont l’école Charles Xavier est renommée « École Jean Grey » en l’honneur de leur amie.

Alors que Raven, je suppose qu’ils ont juste renommé le coin poubelle en son honneur. Raven était la victime : on nomme l’école du nom de son bourreau. Bravo.

D’ailleurs, c’est le Fauve qui prend la direction de l’école, car Xavier a décidé de se retirer et de prendre une retraite bien méritée (alors qu’il est encore très jeune mais on l’a vu, la production a oublié de changer d’acteur ou de le maquiller). Il se rend donc à Paris, le Paris de 1992 où tout le monde roule en DS ou en Deux Chevaux, c’est bien connu. Là encore, on sent que ça a été soigné. Et Charles Xavier de prendre un café dans ce Paris tout propre et tout beau, lorsqu’un type vient s’asseoir à sa table.

« Mais ? Magneto, c’est toi ?
– Oui, moi aussi j’ai pris ma retraite et je me suis dit que Paris, c’était cool. Bon, au départ je me suis planté et je me suis retrouvé Porte de la Chapelle, c’était pas la même ambiance.
– J’ai fait la même erreur, des mecs m’ont piqué les pneus du fauteuil, je te jure, y a de ces gens.
– Bon enfin, on se fait une petite partie d’échecs ? Car je suis gentil… jusqu’au prochain film !
– Comme à la fin de chaque film, mon vieil ami. C’est dire si on ne s’est pas fait chier.
– Tu as bien raison ! Allez, jouons ! »

Nos deux amis lancent donc leur partie, pendant que la caméra monte vers le ciel bleu parfait au-dessus de la capitale du royaume de France, où l’on aperçoit brièvement, traversant l’azur, les ailes de flammes d’un lointain phénix et…

… FIN !

Puisse ce film ne jamais renaître de ses cendres.


Après tout ça, vous imaginez bien qu’aucune critique sérieuse ne saurait sauver pareil étron. Ou alors, il faudrait beaucoup de mauvaise foi, et diable, je m’y connais.

Heureusement, il existe un magazine qui ne nous déçoit jamais. Je vous laisse donc savourer :

Personnellement, je serais une femme, je me sentirais insultée.

Comme quoi la critique, ça tient à peu de choses.

57 réponses à “X-Men – Dark Poulet

  1. Alors que le duel sur la Lune, entre plusieurs équipes de champions, pour décider si Jean doit vivre ou pas, ça avait tellement plus de gueule…

    • oh Mara !! :D ça fait un bail !!
      (dsl l’odieux connard de polluer votre billet de ces touchantes retrouvailles)

  2. Mon cher Odieux, je me trouve comme souvent en accord avec vous sur les grandes lignes.
    Je ne peux cependant partager l’ouverture sur le fait de sauver encore une fois le monde de la menace du mois. Chez Marvel (le studio), les films se veulent toujours spectaculaires et l’impact toujours mondial, voir universel dans les derniers. Mais dans les Inconnus du Sombroiseau, même si en théorie c’est une menace mondiale, le récit est beaucoup plus intime.
    J’ai apprécié le fait que l’histoire reste inconnue du reste du monde du début à la fin (« Ce sont juste les mutants qui font chier encore une fois. » pourrait être le titre du lendemain). Oui la menace est un peu grosse, mais elle reste locale et j’ai trouvé que ça apporte une narration plus touchante.

  3. « La décharge est-elle que » => est telle que
    Pour le film: Le personnage de Sansa dans GoT était débile et/ou psychopathe, et m’a plus fait hurler de rage que Cersei et Ramsey réunis, elle doit être abonnée aux personnages insupportables. D’ailleurs nous spoilerez-vous les dernières saisons de GoT? Je promets de vous offrir des chatons ailés à sacrifier à la gloire du dieu rouge!

  4. Honnêtement, ce qui m’a le plus achevée en regardant le film c’est le pigeon de feu à la fin. Sérieux les gars, le film était déjà pas super scénaristiquement mais vous ne lâchez pas le morceau avec la vision du phénix dans le ciel… ça m’a tuée. Je suis bien d’accord avec toi et ton article!!! Ils ont carrément occulté Apocalypse donc j’avoue que la groseille rouge ben… le phénix était déjà en elle. Breeeeeef. A bientôt.

  5. Dans le spoil Captain Marvel, j’avais déjà l’impression que l’héroine principale, super forte, était aussi super conne et immature.
    Là … Pas mieux. A croire que c’est ça le féminisme : les femmes deviennent aussi stupides et sensibles à la testostérone que les hommes.

    • Pour appréhender le féminisme, vous vous fiez à Disney ?

      Si j’en crois les descriptions (pas vu les films en question), ces personnages ont tout du héros classique à la Hollywood… sauf qu’on a mis des femmes à la place.

      • A vrai dire, je me fie à Disney pour pas grand chose … Mais vu l’onanisme généralisé qui prétend que ces films sont modernes, qu’ils mettent des femmes « fortes » et t’vois, ça c’est moderne/hype/génial/gnhihihihihtropbien !

  6. Merci à vous de continuer à les regarder pour nous. J’avoue ne plus pouvoir et 2020 est bientôt là. (Lors d’une conférence de presse, Disney a annoncé 8 nouveaux films Marvel entre 2020 et 2022. A Doctor Strange 2, Captain Marvel 2, Black Panther 2, Black Widow Solo, Les Gardiens de la Galaxie 3, The Eternals, Deadpool 3, Thor 4, à un film lié aux Quatre Fantastiques). Votre site à encore de belles heures devant lui.

  7. Comme dans les épisodes précédents, de petits rires caustiques me sont sorti du corps par inadvertance… J’avoue, cela me fait bien marrer… Mais au vues des éléments scénaristiques à venir, je n’ai pas fini de rire à ces spoiles… Surtout quand en face de ces scénarii à la conception anémique, on trouve des remakes à la pelle, parce que… parce que… parce que je ne sais pas moi, plus personne n’a d’inspiration? Bon, la nouvelle mode, c’est faire des films avec des scénars de dessins animés (vu qu’avant on faisait des dessins animés avec des scénars de film…) Doit y avoir une chute du zèle chez les scénaristes, ou bien alors, ils se vengent de leur dernière grève… Dans le même temps, si tu paies des millions un réal, et deux francs six sous les scénaristes, faut pas t’attendre à trouver le la cohérence…^^ Non ? J’ai dit une connerie ? 8 films Disney entre 2020 et 2022… Oh my God !!! Faut rentabiliser…

  8. Bonjour. Je n’avais pas autant ri devant mon PC depuis belle lurette ! Bravo, quelle verve et quel talent de narrateur. Bah moi je ne regrette pas d’être allée voir ce film pour au moins une bonne raison : ça m’a permis de lire ta chronique et de rire car si je ne l’avais pas vu, je n’aurais pas pu apprécier à sa juste valeur et saisir toutes les allusions et clins d’œil humoristiques donc merci ! ^^

  9. Rassurez-moi s’il vous plaît, l’Odieux Connard exagère ? Je veux dire, même de la merde ne peut pas être aussi merdique…

  10. « X-men, Dark Phoenix » ou « Quand le féminisme le plus niais s’exprime en étant imprimé sur du papier toilette »…
    Je ne comprends pas comment des actrices si ouvertement engagée pour défendre la cause des femmes peuvent accepter de tourner dans des films avec des scenarii aussi cons où les personnages féminins « forts » sont en réalité de sombres buses qui prennent les mauvaises décisions à chaque fois.
    L’ère du Captain Marvel est lancée…

  11. j’ai beaucoup apprécié le gourou des x men né à Charleroi , le comportement des trolls dans les transports ainsi que les multiples téléphones du président des USA ;
    et les grincements de dents et coups de sang d’Odieux devant cette …. chose !
    mais quand même : Marvel se fout du monde !
    1 : que sont devenus Wolverine et son frère le loup garou ? ( j’ai vu 4 X men en tout et pour tout , dont un ou mes deux chouchous dézinguaient une tour de refroidissement de la centrale de Three Miles Island ! j’ai quand même pas rêvé ? )
    2 : la gelée de groseilles interstellaire , c’est le Blob ! bien sûr , Monsieur Steeve Mac Queen n’est plus en mesure de protester .
    3 : l’alien épilée , c’est Palpatine , la maîtresse du zozo de Seattle !
    4 :qu’est ce que l’expressive Sansa Stark vient fiche ici ? et avec le feu , en plus ! elle ne s’est pas assez roulé dans la neige , à Winterfell , la gueuse ?
    5 : après vérification sur Google , j’ai appris qu’il existe des tapées de  » films  » sur le sujet . STOP !

    comme je ne suis pas maso , je vais visionner  » la métamorphose des cloportes « 

  12. Bien rigolé, encore une fois: merci ! Mais le film étant lui-même déjà bien au delà de la pantalonnade – comme la quasi-totalité des adaptations Marvel ET par quelque bout qu’on essaye de l’attraper ! – , on finit par se demander:  » Où est le travail ?! « , hmm ?? Sinon, j’aimerai bien savoir si je suis le seul à trouver que l’héroïne ( et ce malgré ses bonnets dont vous avez si logiquement souligné l’impact visuel non négligeable… ) avait de faux-vrais airs de Boy George ? Le profil, surtout; mais aussi le maquillage – assez appuyé… C’est assez déroutant, une fois qu’on a cette idée en tête.

  13. Pourquoi est-ce qu’à chaque fois que je lis les spoilers je vois des références au grand détournement ?
    Sinon, un spoil de qualité, comme d’habitude

  14. C’est moi ou une petite incohérence est passée à l’as? Si les X-men peuvent gratuitement et sans aucune préparation envoyer un avion de luxe dans l’espace, à quoi sert Houston et la NASA? Pourquoi se farcir la construction d’une navette et de la fusée pour la propulser? Si le Président des EU est au courant de la chose-et visiblement il l’est- comment justifie-t-il les milliards gaspillés dans son programme spatial alors qu’une simple équipe de mutant prépubère suffit largement? J’ajoute qu’il n’est pas question de payer l’équipe, ce qui n’est pas rien aux Etats Unis. La commission des comptes du Sénat serait sans doute bien avisée de se pencher sur la question, non?
    Pardon, je m’oublie. C’est du cinéma américain. *retire son cortex* « valààà, ‘a va mieux! »

  15. Perso aficionado, plutôt accro à « Xmas », le vrai film dans la vraie vie (parait-il) dont la nouvelle histoire (à moins d’un mythe) sort chaque année à la même période, que multiplie mes d’années, qué bonnard !

    • vous faites allusion à ce film dégoulinant de dorures ou on voit un pédophile habillé en rouge à chaque coin de rue ? ou les huîtres ne sont pas à la fête ? ou un racket organisé par des moutards gâtés pourris amène les gens raisonnables par ailleurs à se mettre sur la paille ?
      meuark .

      • Tout à fait ! ..le début de la saga (si vous l’avez raté; il y tant d’épisodes !) voit le jour dans une fermette où des Rois de l’imposant clan des Mages viennent féliciter (si j’ai bien compris) le papa charpentier et l’immaculée mama d’avoir pondu un mouflet qui, on le verra, est blindé de dispositions extraordinaires !
        L’histoire est d’enfer ! (et) se déroule sur plein-plein de générations (GG Màrquez eut le Nobel pour moins que ça)
        Certes faut aimer le cinéma et la science-fiction n’est-ce pas (sujet du billet)
        Bon lundi,

      • science fiction …. c’est vite dit ! la série a dérapé dans le gore !

      • ..et merci ! j’explique; intrigué par ce que j’ignore (quel trip !) ou ce que l’on ne nous dit pas (privé d’aventure) ici le père Joseph.
        Disparu corps et âme, coupé au montage; modeste malgré lui.
        (et) hier sa fête (bisou) la génitrice, elle déjà allumée, sculptée et fantabuleux destin pavé de sots bigots (idem en anglais)
        tandis que Joseph, le bonhomme lui semble honnête, ..aah-mais bien sûr! voilà le pourquoi il ne cadre pas au scénar !
        bien gaulé au demeurant (qui? pareil faut interpréter) ..divers voyages, us et coutumes, du rythme, du temps mort (chic & aïe) de l’hémoglobine, de la sainte & saint, -essence (ou pellicule) de l’enculée, enfoiré ou corromput.e, cruel et tordu (genré) sinon vulgaire, obscène (rien de théâtral) dérangé et harengère, aussi qql paysage (!) Noël, son sapin -mieux qu’un palmier ! en décembre,
        ..ni un seul chapitre, extrait pour Joseph ?! ni deux lignes de script.

        Ainsi chère bactérie (si le bacille avait une sœur ou s’ils se donnaient tous la main, ..hahah !) j’allais voir chez wiki,
        où j’appris qu’il épouse la mère Marie alors qu’elle est enceinte (là je me tais, préférant me bidonner que froisser qql’un)
        Et elle avait t’un amant, youpie ! Panthera, Et qui serait le père de l’enfant, ..sonnez trompettes ! résonnez musettes ! croix ou bannière assistera.
        Ne pas foutre, ni dans la merde l’Esprit Saint !
        ..aah il est bien (et con) ce Joseph,
        En fin (maladie d’amour, z’y va la jeunesse) rencontrer Celse, ce taquin, tout frais auteur du 2° siècle (vers 178) et plus ancien ouvrage analytique et articulé, « Discours véritable », critique du christianisme (‘cette religion issue du judaïsme, divisée en nombreuses sectes’) pas copain avec le ridicule ni les magiciens (les âneries ? nân, ni mention ni le sujet; ouf!)
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Celse_(philosophe)

      • foisonnant ti suisse ! en dépit de l’heure tardive et d’une journée passée à ne rien faire ( il y faut de la constance , que dis je : de l’entêtement et ça use , vous pouvez me croire ! ) votre post m’a intriguée .
         » cet iconoclaste aurait-il fumé jusqu’à ses chaussettes ?  » me suis je demandé !
        je me suis donc farci Celse et Flavius Josèphe dans la foulée . bactérie particulièrement goinfre ( je fais la nique aux troupeaux hallucinés qui se bousculent pour anthropophager , le dimanche .) j’ai tout lu mais peut être pas vraiment tout … euh …. tant pis .
        des agitateurs , hein ? qui s’opposent à l’état , font preuve d’incivisme et s’enferment dans leur dogme . j’ai entendu ça quelque part …. et antispécistes ? honte à eux !
        n’importe quel animal a autant de droit que vous et moi de fouler cette planète !
        et maintenant , quatre grammes de paracétamol …. et au lit !
        ps : le saint esprit a bon dos ! la petite Marie a eu la guérite bombée car Joseph était sexy , elle aussi , c’était la pleine lune et ….
        bref .

  16. Heureusement que l’on sait que Jean n’a pas définitivement disparu puisqu’on l’aperçoit plus vieille à la fin de Days of future past (donc dans cette même timeline). À moins qu’ils n’aient vraiment merdé scénaristiquement parlant mais je n’ose l’imaginer…

    • Très juste, et d’ailleurs Charles-Xavier semble en être de nouveau le directeur.
      Du moins pour quelques années avant le début d’Alzheimer. Ça au moins c’était une idée forte de scénario, pas comme le recyclage à l’infini de Magnéto.

  17. Et sinon, ça coute combien de pondre ça ? La part liée aux effets spéciaux est justifiée (il faut quand même l’avouer), mais ça plus le cachet des acteurs ne représente pas l’intégralité du budget non ? Y’en a pour les scénaristes, les relecteurs (allez, il y en a, si si), les monteurs (le dernier rempart contre le « mauvais » ?) et les producteurs (les vrais responsables de tout ça ?). Combien de films à +100M$ avons nous vu en nous désolant du résultat et en nous étonnant des recettes de plus en plus absurdes (+1MM$ !) ? Je ne sais plus. Ça vient peut-être de moi (de nous). Trop exigeants ? Trop blasés ? Trop prompt à la critique facile, à nous engouffrer dans la moindre faille ?

    • > Trop blasés ? Trop prompt à la critique facile, à nous engouffrer dans la moindre faille ?

      Non. Faut simplement réalisé une chose: la population est majoritairement crétine.
      Un film nécessitant énormément de participants, aura donc énormément de crétins.
      (un cretin peut savoir faire une fonction bien hein…c’est juste qu’il ne sait faire que ca, comme un chien bien dressé, et n’a strictement aucune vision de ce qu’il fait ou font les autres…)
      Les quelques personnes compétentes noyées dans cet ocean de cretinerie ne peuvent pas tout rattraper…
      Les cas rares ou ils y arrivent, on appelle ca un chef d’œuvre..c’est un coup de bol statistique.

      • Punaise, mon ami pipeau a réalisé une chose: la population est majoritairement crétine (ndl: car elle ne pense pas comme lui).
        Etrangement, ce qui me surprend le plus, réside dans la première partie de la phrase précédente: l’ami pipeau aurait des capacités mentales lui permettant d’analyser les choses….
        Abyssal!!!
        Continue à me (nous?) faire rire, l’ami pipeau.

      • Tiens le lèche babouche de cité (ce qui veut dire au choix: il vit chez ses parents, et n’est donc pas tout a fait fini intellectuellement, soit il a pas (et n’aura donc jamais) le niveau intellectuel pour gagner assez de thumes pour en sortir) a eu une révélation et compris une partie de ce que je disais…une partie seulement, faut pas lui en demander plus…
        C’est mignon. Continue a me divertir, c’est mutuel.

      • « ce qui veut dire au choix: il vit chez ses parents, et n’est donc pas tout a fait fini intellectuellement, soit il a pas (et n’aura donc jamais) le niveau intellectuel pour gagner assez de thumes pour en sortir »
        De la part de quelqu’un qui « ne possède pas sa maison, car elle appartient à a la banque », c’est assez savoureux.
        Stephane, qui n’a pas le pouvoir intellectuel de sortir de la misère², se moque de ceux qui n’ont pas le pouvoir de se sortir de la misère(selon lui). Une mis en abîme, à contresens, de la connerie.

      • Et oui je ne possède pas encore ma maison, mais c’est en cours donc…parce que j’ai les moyens de pas faire le soumis dans une cité pour allogène….
        C’est savoureux, en effet, de voir a quel point vous avez le cerveau lent, à imaginer des contradictions la ou il y en a pas, juste parce que la logique et vous ca fait 2….

        Continuez a bien vous ridiculisez les gars, et comme vous êtes persuadés de la même chose, je n’ai qu’une hâte, lire vos prochaines conneries intellectuelles :) C’est pour ca que je viens apres tout :)

      • Mon ami pipeau a le don d’ubiquité (cherche pas c’est une connerie intellectuelle), il est partout et sait tout. Je vivrai chez mes parents ou n’aurait pas de quoi vivre….. Je te donne une information ultra sensible, je vis là où je le souhaite car j’ai les moyens de ma payer ma maison ou mon appart là où je le veux (privilège d’un agent de l’état), et j’ai choisi d’être au contact des populations « parfois » à risque parce que c’est mon boulot de sauver tes miches de mec dans le besoin qui n’a pas encore bouclé son budget pour être chez lui ….. rhâââ ces foutus banquiers qui dirigent le monde (gauchiste va!!!).
        Comme tu ne sembles qu’en capacité de repomper les avis, idées, théories des autres, c’est magnanime que je te laisse la possibilité de reprendre mes propos puisque je suis sensé aussi te faire rire.
        Aller, siffle encore petit pipeau, ta musique du déclin des cerveaux éduqués à un caractère risible mais aussi mélancolique.

      • On avait compris que tu étais un SJW, t’en as même fait ton boulot dit…Je comprends la bouillie que tu penses être de la réflexion.Tu as ‘choisi’ de vivre avec eux, tu confirmes donc etre un leche babouche…ce que je disais donc depuis le debut.
        Parfait, à part me donner raison…donc, sur le fait que t’es une gauchiasse pur jus qui vend la France a l’islam…tu as quoi a dire ?

  18. Stephane ! non ! vous n’allez pas encore vous livrer à un lancer de parp…. de bouses ?
    rêvez un peu , que diable ! un film ( sûrement à gros budget ) , déjà ancien , pourrait vous plaire : Stargate ! on y voit un archéologue allergique et un groupe de militaires utiliser un objet étrange exhumé des sables de l’Egypte ; propulsés sur une lointaine planète , les explorateurs y découvrent , je vous le donne en mille ….
    mais vous ne le regarderez pas ! c’est dommage .

    • Vous vous egarez, je regarde avec plaisir ‘le plus osuvent) ces films a gros budget, les images sont souvent belles, imaginatives, spectaculaires. Seulement, contrairement au abrutis je n’attends pas que des artistes m’illuminent de leur connaissance scientifiques (ce sont des artistes hein) et surtout, si c’était trop réaliste…bah ca serait chiant, puisqu’on saurait exactement ce qu’il se passerait (c’est ca la science a la base: a partir d’une situation donnée, on sait prédire la suite…c’est un des buts principaux de celle ci a la base!) Par contre des que les artiiiiistes commencent a faire de la moraline un sujet de film va en falloir des belles images pour compenser hein! La propagande d’artiste (de gauche, a 99% du temps puisque ce sont des parasites pour la plupart) arrive souvent a etre encore pire que la propagande de l’etat nazi (qui avait de tres bon ‘faiseur’ d’ailleurs)

      • je suis d’accord : il faut se laisser  » emporter  » par un film , un roman ou toute œuvre artistique ! hélas , si une incohérence s’y glisse , ou si on y repère une volonté trop appuyée de formatage , ou de récup’ d’un concept dans l’air du temps , ça gâche tout !
        le plus insupportable , c’est l’incohérence , signe de travail salopé . après tout , un auteur a le droit de faire passer ses idées .
        Odieux s’amuse ( ? ) à débusquer tout cela .
        les bâcleurs ou tricheurs se retrouvent à poil , qu’ils soient de gauche ou de droite !
        au dessus d’un certain budget , les grandes idées , hein …. il n’y a plus que des crocs .

      • Whaou! mon ami pipeau s’attaque à la science et son utilité, ses prolongements…. Donc dans la vraie vie, la science c’est celle qui est chiante et réaliste, elle permet de prédire l’avenir dans une situation donnée…… profond!!! et rassurant, la science sait ce qu’il va se passer….. Dire que les verts gauchiasses croient aux scientifiques qui d’une situation donnée nous expliquent qu’on va droit dans le mûr….. Ah mais dans cette situation là, elle se trompe la science, et il y a d’autres priorités que de soigner notre monde, comme d’anéantir tout musulman à coup de bombe nucléaire qui appartiendrait aux nations « intelligentes »…. Hum, amusant de voir un condensé de la pensée « visionnaire » de l’ami pipeau….
        Continue à me (nous) faire rire, l’ami pipeau.

      • je profite de la relative fraîcheur matinale pour raconter des c*******s .
        DUNE : je suis persuadée que la famille Harkonen représente l’Union Soviétique : question : Staline était il de gauche ? bof , autant qu’Hitler était socialiste ….
        pour les fremen dans le désert profond , aucun doute !
        des bédouins .
        ah la la , encerclés nous sommes .
        bonne journée et que chacun veille à s’hydrater ! c’est un ordre du gouvernement .

      • c’est pas si con Yersina même si je vois mal l’union soviétique sous les traits de Harkonnen rampant sous la botte de la famille impériale….. Je les vois plus comme une de ces anciennes familles florentines, experte en coup de pute et assassinat bien placé pour grapiller du poids et du pouvoir pour leurs affaires commerciales.
        Après pour la question de nos grands dictateurs historique soi-disant de droite ou de gauche, je crois qu’il étaient avant tout convaincus d’eux-mêmes, d’avoir raison, et pour parvenir à leur fin, ils ont surfé sur la vague qui fonctionnait en leur temps.
        Exemple : notre ami pipeau Stéphane, qui voit de la gauchiasse et de l’intégriste à chaque coin de rue, on pourrait croire qu’il est bien à droite….. et dans le même temps, il te déblatère qu’il n’irait pas faire la guerre pour des dirigeants et des banquiers qui possèdent sa maison, ce qui est du discours de gauchiste pur…
        Au final, les grands dicteurs (et les mous du cerveau qui boivent leurs théories moisies…. suivez mon regard), ont des visions du monde qu’ils veulent imposer quels que soient les moyens, peu importe leur disposition sur l’échiquier gauche – droite….

      • exact en ce qui concerne Stephane ! je l’ai déjà traité de gauchiste ( son refus obstiné de prendre part à un combat m’a mis la puce à l’oreille ) bon … il hésite , il se pose des questions , c’est tout à son honneur . sauf à propos de l’islam : là , il voit rouge . alors qu’il devrait voir vert ou à la rigueur en noir et blanc .
        Steph n’aime pas le RN .
        l’égérie du nationalisme à la française ne favorise pas les ralliements . peut être plus tard , quand elle distinguera un téléphone d’une locomotive ….
        quand elle prendra la peine de lire les fiches que ses larb …. collaborateurs lui préparent …
        pour DUNE , je maintiens ! Jürgen Prochnov étant le chef des gentils ( donc , des américains ) le baron ( ce  » gros lard flottant  » dit un conseiller qui mourra plus tard , égorgé dans une baignoire sous les yeux de Caligula ) est forcèment le chef , pardon : le Chef de l’autre camp ! m’enfin ….

      • >il te déblatère qu’il n’irait pas faire la guerre pour des dirigeants et des banquiers qui possèdent sa maison, ce qui est du discours de gauchiste pur…

        Non c’est le discours du mec qui a une cervelle en etat de marche et qui ne prends pas ses ordres d’une pseudo représentation votée par d’autres…rien a voir avec la gauche ou la droite.A la rigueur tu pourrais me traiter n’anarchiste…mais bon quand on est un gauchiste pur jus dans ton genre…faut pas chercher l’intelligence.
        Comme deja dit, si t’es jeune et que t’es pas de gauche, c’est que t’as pas de coeur, si tu le restes ensuite, c’est que ta pas de tete… t’as deja confirme que t’as pas de tete…

  19. Bon j’ai vu le film avec l’envie de rire(ce genre de film est toujours risible)… et puis après j’ai regardé un debrief sur youtube fait par un type au nom d’épée et lu votre prose: force est de constater que vous et moi avons vu le même fi…produit industriel de bas de gamme et que le monsieur au nom d’épée a vu autre chose.
    J’e n’ai même pas reussi à rire pour me moquer: tirer sur une ambulance n’est pas élégant alors imaginez ce que ce doit être de tirer sur un corbillard.
    Après vous avoir lu un question demeure : où est passée votre mauvaise foi cher Odieux? Je n’en ai vu nul trace ici…

  20. hmmmm, un truc qui me choque mais je dois etre le seul…. les americains se font chier à aller dans l’espace avec une fusée alors qu’un simple avion X suffit. Serieux ca choque que moi ?
    Nan mais le fric qu’ils economiseraient : pas besoin de gros lanceur, de combinaison, de trajectoire à respecter ….. et en plus ca va plus vite

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