L’ire ensemble – Grey – Épisode 11

« Aucune guerre n’est terminée tant que la dernière bataille n’a pas été livrée. »

Le nom de l’auteur de cette maxime est depuis longtemps oublié, et nombreux sont ceux qui l’imaginent prononçant ces quelques mots peu avant de livrer bataille pour la gloire d’un empire disparu depuis. Pourtant, ce sont ces mots qui me viennent à l’esprit, alors que Diego utilise le tisonnier pour rouvrir Grey, et conclure cet ouvrage qui est à la littérature contemporaine ce que Kev Adams est au cinéma. Pendant que j’abaisse mes lunettes de soudeur et que j’enfile mes gants plombés, je me rappelle toutes les souffrances engendrées par ce livre. Finalement, si le l’ouvrage en lui-même fait plus mal que ce que les personnages s’infligent dans ses pages, est-ce du méta-masochisme ? Est-ce que cela existe seulement ? Existe-t-il au fin fond de la Belgique des donjons métamasos où l’on se fait souffrir en se lisant des passages de la biographie de Loana ou en se diffusant les meilleurs moments de Cyril Hanouna ?

Je l’ignore. Mais dans l’immédiat, j’ai une mission à achever. Alors, allons-y, et finissions ces cinquante dernières pages de Grey. Et pour ceux qui auraient oublié l’épisode précédent :

Christian Grey et son âme noire ont très envie de coller une fessée à Anastasia Steele. Anastasia, après avoir passé les 500 dernières pages à localiser ses fesses, qu’elle confondait semble-t-il avec sa tête depuis le début du roman – un malentendu bien compréhensible – décide que oui, en fait, elle veut bien essayer la fessée. L’intrigue, aussi palpitante que le slip de notre héros en était là. Alors, va-t-on découvrir qu’Anastasia est en fait fan de la campagne ni claques ni fessées ?

Pour le découvrir, il est temps d’en finir.

Lisons, mes bons !


La bonne nouvelle, c’est que c’est la dernière fois que je poste cette couverture.

Et nous retrouvons Christian, encore tout ébaubi par le fait qu’Anastasia vient d’accepter de se prendre une fessée.

Je suis stupéfait.
– Tu serais prête à essayer ?
– Oui. Je viens de te le demander.
– Ana, je ne comprends pas.

On reprend donc très fort, avec un Christian qui ne comprend pas un truc aussi simple que « Je veux ça« , sachant que « ça« , il le réclame depuis cinq-cents pages et qu’ils ont fait quinze fois pire avant. Imaginez une histoire d’amour entre deux braconniers cannibales, et à la fin, l’un des deux dit « Je mangerais bien un steak« . Si l’autre répond « Mais enfin, tu n’es pas vegan ?« , vous avez peu ou prou le niveau de cohérence de ce que nous sommes en train de lire.

Mais attendez, car Christian repousse de nouveaux stades dans la navrance, histoire de montrer qu’il est chaud.

Nous sommes arrivés à ce moment clé plus vite que je ne l’aurais pensé.
Y arriverai-je ?

Sachant que l’on parle de fessée, je pense que c’est jouable. Ou alors j’ai raté un épisode.

« Christian, que se passe-t-il ? Pourquoi ne me tapes-tu pas le cucu ?
– Anastasia je… c’est… c’est ma main… elle ne bouge pas. Je n’y arrive pas. Je ne comprends pas, c’est la première fois que ça m’arrive, je te jure.
– Tu veux du viagra ?
– Ça ne marche pas sur les mains, Ana.
– Allons, tu aimes le cuir et les cravaches : tu dois bien avoir un petit brassard nazi en stock, Chrichrinou. Si avec ça tu ne lèves pas le bras direct, je ne vois pas ce qu’il faut faire. »

Voilà. Christian nous avoue donc tranquillement qu’il est potentiellement impuissant de la main. Un phénomène qui explique son adolescence mouvementée, je suppose.

Christian, dans le doute, va chercher une ceinture histoire d’aider un peu la séance de fessée. Puis, il emmène Anastasia dans sa chambre à jeux sexuels, et commence à lui tanner le cuir au sens plus ou moins propre du terme. Il invite la belle à compter les coups, et intérieurement, jubile en voyant sa compagne se prêter au jeu.

C’est bien, bébé. Lâche tout !

Prie pour que ce ne soit pas le cas, Christian, tu es derrière.

Sauf que voilà : à la fin de la fessée, quand bien même la belle n’a pas utilisé le mot d’alerte (qui était « Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz« , pour rappel), notre damoiselle sniffe-snouffe très fort. Et a l’air un peu mécontente du sort de son postérieur.

– Ne me touche pas !
Ses joues sont maculées de larmes, son nez plein de morve, ses cheveux emmêlés et poisseux… jamais elle n’a été aussi belle…

N’oubliez pas les filles : c’est quand vous êtes couvertes de morve que Christian Grey vous désire le plus. La légende raconte que Christian ne se tripote jamais aussi bien que lorsque son mouchoir est déjà plein. Mais je m’égare, et toutes ces scènes graveleuses jouent sur la légèreté habituelle du propos de ce blog. C’est scandaleux. Poursuivons.

Car Ana est choquée : il lui a mis une fessée. Et ça, c’est pas bien. Rappelons que depuis le début du livre, il lui a fait bien pire, et là, c’est elle qui demande et reçoit, donc elle n’est pas contente. C’est définitivement complètement con. Mais qui en doutait encore ? Christian va donc retrouver Ana qui continue de sangloter dans un coin de l’appartement, et bien évidemment, il est tout bouleversé parce que vous comprenez, il est sombre, tout ça, mais là, bon, hein, quand même, c’est Anastasia, tout est différent avec elle, elle soigne ses plaies d’homme sombre et tortueux. Il bredouille donc ses excuses, fournit de l’arnica pour le cucu de la madame, puis tous les deux commencent à sangloter ensemble parce que holala, elle n’est pas ce qu’il cherche, mais ils sont si heureux ensemble, ils s’aiment, c’est beau.

Je crois que je pleure moi aussi tant tout cela est beau.

Ah non, attendez : ce sont mes lunettes de soudeur qui fondent. Diego ? Va me chercher la tenue de démineur s’il-te-plaît.

Voilà. En tout cas, Christian n’ose croire à tout cela.

Elle ne peut pas éprouver ça pour moi. Impossible. On ne peut pas m’aimer !

Pas si on a lu le livre, non.

En tout cas, vous apprécierez comment notre homme continue à se compliquer la vie, tel un adolescent ayant lu un peu trop de mangas et qui a affiché des posters d’un certain Sasuke plein sa chambre, et ne la quitte plus qu’en courant sur les murs en sandalettes les bras dans le dos.

Image d’archives : Christian Grey va chercher le pain.

L’angoisse noue ma gorge. Je m’enfonce davantage dans mon abîme de désespoir. Personne ne peut m’aimer.

Quelle drama queen, ce Christian. Quelque chose me dit qu’il est à deux doigts de lancer son CD d’Evanescence pour accompagner sa noirceur, avant d’aller modifier sa biographie Twitter pour s’y rajouter un truc simili-profond du genre « Christian Grey. Métamaso. Demi-antiboy aromantique. Mes pronoms sont : Il/Heil. Mes propos n’engagent que moi.« 

Hélas pour lui, ça ne prend pas : Anastasia réalise que Christian ne dépassera jamais son besoin de noirceur & douleur, et décide de s’en aller parce que son popotin n’est pas un défouloir et que Chrichri commence à la saouler avec sa crise d’adolescence. Qui se poursuit.

J’enfile rapidement un jean et un tee-shirt que je choisis noir – c’est plus en accord avec mon humeur.

Raaaah, mais va te faire tatouer un dragon sur la cheville et qu’on n’en parle plus !

Je songe un moment à aller m’installer au piano pour jouer une complainte torturée, mais je reste planté au milieu du salon.

Sûrement Despacito, petit rabouin.

Anastasia s’en va donc en abandonnant Christian derrière elle, puisqu’aucun avenir ensemble n’est possible. Christian lui rend l’argent qu’il avait obtenu de la vente de sa voiture (car oui, Christian l’avait gardé, hohoho), puis la belle s’en va malgré son fessier creusé de tranchées façon Chemin des Dames par la ceinture de son bel ami. Notre héros est donc tout tristounet. Heureusement, pas longtemps, car voici qu’il rencontre… une table.

En me levant, je pose la main sur la table qui trône dans le hall. Mes doigts caressent la délicate marqueterie. J’aurais bien aimé baiser Mlle Stelle là-dessus. Je ferme les yeux, l’imaginant, offerte, la tête renversée en arrière, la bouche ouverte d’extase, et sa somptueuse chevelure répandue sur les motifs du bois.
Bon sang, ça me fait bander rien que d’y penser.

Le mec était gravement torturé il y a encore une seconde. Et puis soudain, il touche le premier meuble qui passe à sa portée, et c’est Priape qui danse dans son slip. J’imagine que Christian est désormais interdit de Conforama. D’ailleurs, un peu plus loin, alors qu’il se rappelle d’un moment où il avait fait crier Anastasia :

C’était si drôle – l’équivalent adulte d’un tirage de couettes dans la cour de récréation.

Voilà. Il est interdit d’approcher des écoles aussi, et au vu de son comportement, probablement depuis ses six ans. Ce qui explique son niveau éducatif, notez. Mais on notera que son goût pour la douleur des autres est venu très tôt. En attendant, Christian va se coucher, cauchemarde de son papa qui lui tapait sur la gueule, mais malgré tout, probablement l’idée de la douleur, il se réveille très en forme, car il a une brève pensée pour Ana et…

Mon désir d’elle s’imprime dans le matelas.

Que… quoi ?

J’imagine bien le personnel de maison de Monsieur Grey.

« Sylvie ! Bon sang, tu as vu ? Regarde ce qu’il est en train de faire à son matelas !
– Et hier, la table ! C’est pas vrai, si on ne lui retrouve pas tout de suite quelqu’un, il va copuler avec tout le mobilier !
– Peut-être que si nous avions un mouchoir plein de morve, nous pourrions faire diversion… »

Christian Grey. Classe. Bon goût. Raffinement.

S’ensuivent des journées où Christian traîne sa misérable carcasse de son piano à son lit pour nous expliquer à quel point il repense à Anastasia, comment c’était trop bien, et comment il décide de glisser dans son lit, pour se souvenir d’elle, une maquette de planeur qu’elle lui a offerte. Oui, Christian en est à coucher avec des maquettes. Gare à toi, petit Spitfire Heller : Christian prévoit de te faire refaire les plus grandes scènes de la bataille d’Angleterre en peignant le nez jaune d’un Messerschmitt 109 sur son turgescent trilili. 

Entre deux instants de copulation avec des modèles réduits – vous en déduirez ce que vous voudrez – Christian essaie de reprendre le travail, mais pense encore à sa belle, car son côté sombre passe du noir au rose bonbon à la moindre évocation de la douce Anastasia, qui reprend sa vie de son côté. Serait-il finalement romantique ? 

Elle va m’oublier.
Bien sûr que non. Les femmes se souviennent toujours des hommes qui les ont baisées pour la première fois.

Bon ben oubliez le romantisme, en fait.

En attendant, chaque matin, l’ami Grey va faire son jogging, et se débrouille pour passer devant chez Anastasia, puis se planque dans un hall d’immeuble pour la guetter. Oui, comme un gros pervers. D’ailleurs, lui-même a une étincelle de lucidité :

Je suis devenu ce qu’elle me reprochait d’être. Un harceleur.

Allons Christian. Tu es dur avec toi-même. Tu n’es pas devenu un harceleur. Tu en étais déjà un.

Christian va donc voir son psy, qui au lieu d’appeler la police ou de proposer un truc appelé « euthanasie » à Christian, l’écoute expliquer qu’il est trop sombre, holala, jamais sa douce ne voudra revenir. Mais le psychiatre, probablement intéressé par le pognon du multimilliardaire et bon client en face de lui, lui propose plutôt d’aller reconquérir Ana, par exemple, sans lui taper sur la gueule à coup de ceinture, au hasard. Christian trouve cela fort astucieux : il n’y aurait jamais pensé seul. De toute façon, il pense rarement seul, c’est un principe.

Il reste cependant tendu de bien des manières : ainsi, il renvoie Olivia, son assistante, car elle lui a amené un sandwich au poulet sans mayonnaise alors qu’il en voulait. C’est un motif de licenciement sans préavis. Ce livre doit être sponsorisé par En Marche.  Oui, mais vers la porte.

Dans la foulée, Christian arrive à communiquer avec Ana par mail au motif d’aller ensemble à un vernissage d’un ami d’Ana, comme c’était prévu de longue date. Tous les employés de Christian peuvent donc entendre des râles de bonheur s’échapper de son bureau, peu avant que Christian n’entrouvre la porte pour signaler qu’il faudra changer tout son mobilier, pas de questions, merci.

Cela fait, il s’empresse de préparer sa sortie avec Ana pour la reconquérir.

– Où allons-nous, monsieur ? demande Taylor tandis que je m’installe à l’arrière du SUV.
– À l’Apple Store.

Décidément, même quand il n’y a plus de contrat, Christian veut lui offrir un iPad avec les conditions d’utilisation d’Itunes à lire en entier. Ce garçon ne peut s’empêcher de la faire souffrir.

Christian se laisse à aller à une vague de nostalgie en achetant le bousin et téléchargeant moult musiques pour sa belle avant de lui offrir.

J’ai passé une soirée agréable, pleine de musique. Un voyage nostalgique sur iTunes, à concocter la liste de lecture idéale pour Ana. Je la revois danser dans la cuisine. J’aurais bien aimé savoir ce qu’elle écoutait à ce moment-là. Elle était à la fois totalement ridicule et adorable.

C’est kikinou.

C’était après que je l’ai baisée pour la première fois.

Ah non. C’est juste kiki, en fait.

Christian est donc prêt pour le jour J. 

Je me réveille plein d’entrain.
Aujourd’hui, je vais reconquérir Ana.

C’est donc le Hernán Cortés de la drague qui se met en route, prêt à massacrer tous les autochtones sur son chemin et probablement à refiler une paire de maladies aux… attendez ? Attendez ? Mais ce sont les dernières phrases du livre ? Je suis à la dernière page ? Mais oui ! C’est la FIN

Bon sang, je suis libre ! Libre, tu m’entends Diego ? Quoi ? Comme Dobby après qu’on lui ait offert une chaussette ? Nom d’une pipe espèce de rustre, là, c’est plus proche du jetpack que de la chaussette ! Que… attendez ?

Une suite a d’ores et déjà été annoncée ? Je… non… NOOOOOOON !

En attendant, je vous laisse : la bande de petites raclures que vous êtes a déjà commencé à m’envoyer d’autres ouvrages à ouvrir depuis l’abri d’une vitre blindée.

Vous aussi, vous aimez la douleur, avouez ?

Vous ne me méritez pas.

57 réponses à “L’ire ensemble – Grey – Épisode 11

  1. Pingback: L’ire ensemble – Grey – Épisode 10 | Le blog d'un odieux connard·

  2. Bonjour,

    je suis bien triste pour vous de devoir vous farcir un chef-d’œuvre pareil…Maintenant, c’est sûr, je ne le lirai pas (ouaf !)

    En tous les cas merci !

    Calamity56

  3. Oh non pas déjà ! Et la suite ? Grey le retour ou une de ces innombrables bouses qui peuplent nos librairies, After, Musso.. ? Pas sûre qu’ils arrivent à atteindre un jour la bêtise de Grey mais avec vos mots vous arriverez sans doute à les sublimer ! On attend ça avec impatience, on aime souffrir avec vous !

  4. « Je songe un moment à aller m’installer au piano pour jouer une complainte torturée, mais je reste planté au milieu du salon.

    Sûrement Despacito, petit rabouin. »

    Je ne m’en remets pas, les larmes coulent, le nez coule, je dois être hautement désirable sur l’échelle de Grey.

    Merci, définitivement merci pour ce voyage « littéraire » entre l’horreur et le fourire.

    • « Christian prévoit de te faire refaire les plus grandes scènes de la bataille d’Angleterre en peignant le nez jaune d’un Messerschmitt 109 sur son turgescent trilili. »
      Je me fends régulièrement la poire en lisant ce blog, mais là, j’ai implosé.
      Cher monsieur Connard, je crois que nous ne saurons jamais assez vous remercier pour le sacrifice que vous avez fait pour nous faire rire, nous, modestes lecteurs.

  5. Moi je m’interroge pour la suite. Dans la trilogie de base, c’était 50 nuances de Grey, puis 50 nuances plus sombres, puis 50 plus claires. (il y a donc 150 nuances de gris)
    Est-ce que pour coller au thème, la suite va continuer à supprimer les premiers mots du titre ? ce qui donnerait « Plus sombre » ? Ou est-ce qu’elle va s’appeler « Grey foncé » ? Y a limite du suspense, là…

  6. Ne vous réjouissez pas trop, il reste encore les DEUX tomes suivants à lire. Où alors je vous fais écouter le rire de Cyril Hanouna en boucle. (accent mafieux) A vous de voir.

  7. Ça manque cruellement d’originalité, non ?
    Tous les caïds de la récré se sont lasser de tabasser le gamin autiste qu’était ce bouquin, et pour cause : il est déjà mort. Cette résurrection ne serait-elle pas malvenue ?

  8. J’ai beaucoup ri pendant cette chronique, mais je dois dire que je ne suis pas déçue que ça soit enfin fini.
    Passons à autre chose, je pense qu’on a fait le tour de cette… ce… enfin, on s’est compris !

    Merci en tous cas OC pour ces crises de fous rire (avec morve au nez, yeux qui pleurent, joues striées de larmes et… m*rde ! je suis pile dans les goûts du Cricri ! O___O)

  9. c’est vrai on ne vous mérite pas .. mais votre courageux sacrifice nous permet à tous de pouvoir dire « c’est de la merde » en toute connaissance de cause et sans risquer l’explosion oculaire (ou l’énucléation volontaire)

  10. Ah si ! Nous sommes devenu.e.s (vu que vous êtes devenu inclusif, parler d’aromantisme et de Il/Heil, c’est indécent !) de véritables odieuses personnes grâce à vous au fil de ce blog. Donc vous allez non seulement vous farcir la suite, mais absolument toute la série ! Diable ! Autrement nous contacterons Diego pour qu’il vous fasse revenir à la raison.
    Sinon, faut nous servir du SAS. ou des ouvrages des éditions Harlequin. Ou mieux, du Amélie Nothomb !

    En tout cas, je n’ai qu’une chose à dire : c’était vraiment très intéressant !

  11. « Vous aussi, vous aimez la douleur, avouez ?  »
    Surtout celle des autres. Particulièrement la vôtre, en fait.

  12. « Ce livre doit être sponsorisé par En Marche ».
    Faut vraiment que j’arrête de lire vos billets au boulot, ça fait pas sérieux.

  13. Ben voilà, même les « meilleures » choses ont une fin,
    mais ils ont pensé à vous avec un troisième film, cher camarde O.C.
    (bon sang, mais ça marche aussi bien au ciné pour qu’ils
    puissent en faire une trilogie?!).

    Au plaisir de vous l’ire si un autre bouquin vous tente.

  14. Une suite ? Il va y avoir une suite ? Donc les trois horreurs déjà publiées, mais depuis le point de vue du psychopathe débile ?
    Merci Maître Connard, je m’en vais de ce pas ouvrir un club de lecture méta-masochiste (je suis avantagée, j’habite en Belgique, malheureusement pas à Charleroi)

  15. Parfois il faut savoir s’arrêter à temps (pas juste quand on a oublié de mettre le capuchon sur le kiki).
    Dans le cas Grey, je pense qu’il est plus que temps d’arrêter là : la démonstration que c’est juste une bouse est faite (et plus que faite même). Plus les pages défilent et plus le truc ressemble juste à du Santa Barbara à 2cents.

  16. là ou Christian passe , le mobilier … NON je l’écrirai pas ! … Ikea se frotte la panse !
    vous pavoisez , Ô Dieu ! vous vous croyez tiré d’affaire !
    ben non !
    Erika l’écrivaine a pondu trois autres pavés ! je les ai lus ! le voyage de noces des deux débiles vaut à lui seul le détour !

      • tsss tsss !!!!!!
        pour les lire ! si on excepte les nombreux passages ou l’auteure , ravagée par la ménopause et l’envie ( peu subtile ) de faire du fric , décrit les galipettes de ses deux héros plus idiot l’un que l’autre , il subsiste quelques pépites involontairement comiques qui auraient rempli … une trentaine de pages ?
        et le voyage de noce en est une !
        j’en ai pleuré de rire !
        étant parfois d’un optimisme béat , je me suis demandé si l’écrivaine ne l’avait pas fait exprès .

  17. Pardonnez moi d’user de mon premier commentaire en ces lieux pour une question aussi triviale, mais elle risque de hanter mes nuits tant elle tend à l’existentialisme tant qu’elle reste sans réponse : La chaussette pour Dobby, avec ou sans escargot ? (on a les références qu’on peut)

    • Personne ne relève donc la relation entre la chaussette et le jet-pack. Notre monde se meurt. Pour la peine, je vais me relire ALVALG, ça va me remonter le moral.

  18. Cher OC,

    Vous avez déjà tant donné de votre personne pour éviter à vos compatriotes d’aller acheter et lire cet « e-tron » (Audi A3 hybride pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi).
    La légion d’honneur ? Pourquoi pas… d’autres l’ont reçu pour bien moins que ça.

    Mais de grâce (non pas Kelly), ne vous infligez pas la torture de lire la suite. Gaffe au stress post-traumatique…
    Spécialiste de la 1ère guerre mondiale, connaissez-vous un soldat qui ait rempilé pour la 2ème (hormis Albert Roche qui sans un bus aurait certainement été chercher Hitler par la peau du cuir fessier dans son bunker) ?
    D’autres défis vous attendent (Marvel, DC et autres reboots en mal d’inspiration) et là, nous aurons besoin de vos articles pour rire de tant de médiocrité déguisée en « Fan service »…
    Pour paraphraser « le plus beau métier du monde » : ménagez-vous OC parce que vous êtes limite, là !!!

  19. c’est exactement moi, c’est décidé je m’en fais une carte de visite.

  20. Merci, merci, Odieux, de votre dévotion à votre noble art, à votre public. Découvrir ce chef d’oeuvre de la littérature anglophone par le prisme de votre plume nous a permis une ouverture d’esprit et un enrichissement artistique à nul autre pareil. Je vous enverrais volontiers par voie postale quelques boites de Xanax ou plusieurs cartons de chatons à utiliser selon vos envies, mais je n’ai malheureusement pas votre adresse. Prenez votre temps, et du repos.
    Dans l’attente impatiente de vous relire,
    Signé : Quelqu’un.

      • Every man wants to be a macho man
        To have the kind of body always in demand
        Joggin’ in the mornings, go man go
        Workouts in the health spa, muscles grow
        You can best believe me
        He’s a macho man
        Glad he took you down with anyone you can
        Hey, hey, hey, hey, hey

        Macho, macho man
        I gotta be a macho man
        Macho macho man
        I gotta be a macho

  21. « Tire l’ire jusqu’au bout,
    c’est comme ça qu’ils font des sous »
    (poètesse inconnue)(et qui tient à le rester)

    (bisous au passage mon Odieux)

  22. Bonheur, un nouvel épisode !!! Navrée pour vous, Odieux, mais j’espère que de nombreux nouveaux tomes viendront compléter la série rapidement… pour que vous puissiez continuer à nous les spoiler ! C’est effrayant, je crois que je ne me lasserai jamais…

  23. Bonjour cher Odieux.
    Juste pour vous signaler une petite coquille, une coquillette:
    « si le l’ouvrage »

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  26. Bonjour les gravos, vous tombez dans le graveleux, vous descendez de la plaine pour me faire un pti bisou et c’est pour me dire que je sais pas bien décoder mes sites Internet. ça à l’air marrant comme pitch, mais je préfère les crèpes au miel, ce matin. L’esprit de compétition, n’a jamais géné personne, par contre lorsque l’on en est à descendre sur l’ennemi à coup de rangers, là ça devient plus génant. Allez Bisou ?

  27. Tous les Libraires de France et de Navarre ont la profonde douleur de vous faire part la prochaine parution du deuxième volume de la « Navrante Aventure Amoureuse de la Faible d’Esprit et du Psychopathe, vue par le Psychopathe » le 6 décembre 2017.
    Ceux qui le souhaitent pourront passer en magasin le jour-même pour apporter leur soutien et leur compassion aux Libraires désespérés.
    Merci pour eux.

  28. Voici un très bel article concluant cet indicible étron littéraire intitulé Grey ! C’était votre dernier article ; un article de peine, de souffrance et de frustration ! Finir ce livre a dû être un soulagement colossal !…

    … Prêt à analyser le deuxième tome qui va bientôt sortir dans nos chères librairies ?

  29. Merci pour cet après-midi de lecture monsieur connard. Nous avons passé une journée au lit à rire en vous lisant.

  30. Alors, là, va falloir que je relise le passage, car c’est trop hilarant, Odieux Connard !
    «C’est bien, bébé. Lâche tout !»
    Prie pour que ce ne soit pas le cas, Christian, tu es derrière.
    Explosée de rire, là :) !

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