Connaissez-vous l’amendement « Les Bronzés 3 » ?
Non ? Bien. Prenons la Bible des Mauvais Films, et lisons ensemble à la page 43.
« Évangile selon Diego. Ce jour-là, Saint Connard prêchait sur la montagne, expliquant les subtilités de ce monde, aidé en cela de la Sainte Pelle pour les auditeurs les plus en difficulté. Il dit alors : « Il existe une règle sainte parmi toutes les règles. Plus un film a de bandes-annonces différentes, et plus elles sont longues ou dévoilent de scènes, plus il y a de chances que ledit film soit une grosse bouse. Ainsi l’ai-je dit, et ainsi l’ai-je gravé dans le marbre pour l’éternité Les Bronzés 3 et ses infernales bande-annonces de sept minutes. Aussi, je vous le dis, Suicide Squad et ses bandes-annonces en escadrille dévoilant des dizaines de scènes sera un étron d’un fort beau calibre.
– Mais, intervinrent des mécréants, il y a aura le Joker, il est sur toutes les affiches, ça sera donc super, non ?
– Tenez et prenez-en tous, car ceci est ma pelle. »
Bon, le reste de cet évangile est un peu long, surtout les passages sur Rambouillet, aussi, allons droit au but :
Suicide Squad, est-ce un titre qui désigne les héros du film ou bien les pauvres gens qui sont allés le voir ?
Sans plus attendre, spoilons, mes bons !
Notre film démarre dans une prison secrète sise aux Etats-Unis d’Amérique, et au sein de laquelle nous retrouvons un prisonnier fort grognon : Will Smith. Le casting me dit pourtant qu’il se nomme « Deadshot », mais personnellement, je n’ai vu que Will Smith faisant du Will Smith. Mais alors, qu’est-ce qui rend l’ami Will aussi bougon ? Hé bien pour commencer, sa cellule est ridiculement petite (comprendre : deux fois la taille d’un studio parisien), et ensuite, elle est à peu près aussi remplie qu’une salle de musée d’art contemporain, ne comprenant qu’un sac de frappe dans lequel notre ami Willou frappe allègrement pour s’occuper. Du moins, jusqu’à ce le méchant gardien à barbiche du coin lui apporte son repas, un pain de viande à peu près aussi appétissant qu’un repas scolaire. S’ensuit donc une discussion un peu hardie entre Will Smith et Barbiche, durant laquelle les arguments quelque peu velus du premier obligent le second à appeler ses collègues pour calmer le petit provocateur à coups de tonfa dans le roudoudou, une méthode qui a fait ses preuves, tous les gens ayant déjà eu une classe de sixième le savent.
Cette prison n’hébergerait donc que Will Smith ? Nenni ! Elle est aussi la résidence de l’amie Harley Quinn, prisonnière qui utilise ses draps en guise de trapèze pour faire des cabrioles d’artiste de cirque pour passer le temps. Ce qui amène aussi l’ami Barbiche à venir lui dire qu’abîmer la literie, c’est très vilain, mais rien que quelques coups de matraque magique ne sauraient guérir. Non mais, et le respect du matériel, hmmm ?
Fort bien. Laissons donc nos amis s’amuser dans leur prison, et allons plutôt du côté de Washington, où Amanda Walter, une importante Madame au sein du gouvernement, se rend à un repas avec différents gros pontes de l’armée. Mais pourquoi faire ? Suivons plutôt la conversation.
« Mgnous vous chouvgnez de Chuperman? Hé bien que che pachrait-il chi…
– Vous pourriez arrêter de parler en mangeant, Madame Walter ? C’est super relou.
– Pardon. Je disais : vous vous souvenez de Superman ? Hé bien, que se passerait-il si un autre Superman arrivait, mais que cette fois-ci, nous n’ayons pas la chance qu’il soit de notre côté ?
– Nous devrions…. mmm… lui bourrer la gueule à coups de tatane ?
– C’est vrai. Mais nous ne disposons pas de tatanes assez grosses pour cela dans notre armée. C’est pour cela que nous avons besoin d’humains disposant de pouvoirs mystérieux. Des humains surhumains. Des métahumains.
– Han nan, relou ! Vous allez encore nous parler de votre projet « d’escouade X », n’est-ce pas ?
– Oui. Car comme dans tous les comics, les trucs secrets s’appellent tous X.
– Vous n’imaginez pas ce que ça donne quand ma femme voit l’historique de mon navigateur et que j’essaie de lui expliquer que c’est pour le boulot.
– Général, vos histoires ne regardent que vous. Regardez, j’ai réuni dans ce gros classeur papier pas pratique du tout toutes les informations sur les candidats potentiels pour mon projet.
– On ne vous a jamais dit de n’imprimer que si c’était absolument nécessaire ?
– Raaah ! Ça suffit, les commentaires ! Laissez-moi plutôt vous expliquer qui sont chacun des membres que j’ai sélectionnés. »
Et commençons par le premier Will Smith, pendant qu’Amanda commente en voix off son dossier. Dit « Deadshot« , spécialiste de toutes les armes, doté d’une précision au tir surnaturelle. Il peut tuer l’acarien de votre choix à cent mètres, ou un truc plus petit encore, comme par exemple, le programme économique d’un candidat aux élections américaines. Jusqu’ici, il était tueur à gages, mais il avait une faiblesse qui l’a perdu : sa fille, avec lequel il jouait le papounet gentil, bien évidemment. Sauf qu’elle étudiait à Gotham, qu’Amanda Walter l’a faite suivre jusqu’à ce que son Will Smith de papa se pointe, et là, elle a demandé à Batman de lui péter la gueule. Celle de Will Smith, hein, pas de la petite fille, même si comme tous les enfants de film américain, on aimerait bien la voir passer sous la batmobile. Et de préférence, plusieurs fois en moins d’une minute. Voyant le justicier de Gotham lui tomber dessus, Will Smith a bien tenté de résister et de lui tirer dessus, mais sa fille s’est interposée pour dire « Non, papa ! Si tu le tues, tu niques tout le merchandising ! » . Will Smith n’a donc rien pu faire… et a dû se rendre pour atterrir en prison.
« J’en connais une qui n’a pas intérêt à demander un poney pour Noël.
– Votre gueule, général. Passons au candidat suivant… ou plutôt à la candidate. Le docteur Harley Quinzel, dite Harley Quinn. »
Et cette fois-ci, nous découvrons donc le passé du docteur Harley Quinzel, psychiatre à l’asile de Gotham, qui est tombée amoureuse du Joker le moins charismatique de l’histoire du cinéma, puisqu’il s’agit juste d’un mec avec les cheveux verts, un appareil dentaire et une peau dégueulasse, bref, un truc qui ressemble plus à un visiteur de la Japan Expo qu’à un gros méchant. Sauf que le Joker, en s’échappant pour la 1285ème fois de l’asile de Gotham, en a profité pour capturer la donzelle et lui envoyer un gros paquet d’électrochocs dans le museau, ce qui l’a rendue à peu près aussi folle que lui (comprendre : pas très drôle et adepte de provocations toujours dignes d’un ado de 16 ans). Tous deux ont régné sur les nuits de Gotham, le Joker n’hésitant pas à faire sauter la cervelle de quiconque manquait de respect à l’amie Harley. Et puis finalement, Batman a débarqué avec ses gros sabots et a réussi à capturer la bougresse.
« Oui alors d’accord, mais c’est quoi son super pouvoir à elle ? L’autre, précision surnaturelle, je veux bien, mais elle ?
– Elle… heu… elle fait… des blagues ?
– Super. Contre un méchant Superman ça va être super utile.
– Désolé, on a merdé mais je vais me rattraper avec le prochain candidat ! »
Et nous voici à découvrir El Diablo, un latino membre d’un gang de rue doté du pouvoir de pyrokinésie. Il peut donc balancer des flammes à foison, a tué plein de gens… mais s’est rendu à la police de lui-même, curieusement.
« Ah mais attendez, lui il est intéressant ! Pourquoi il n’a droit qu’à une introduction de deux secondes alors que les autres c’était quasiment dix minutes chacun ? Sachant qu’en plus ce sont les deux seuls qu’on avait déjà vus au début du film ?
– Heu…. je regarde dans mon gros classeur s’il y a une explication…
– Non mais ne vous emmerdez pas. Poursuivez avec le candidat suivant. »
Killer Croc. C’est un homme-crocodile.
« MAIS ?! Son introduction est encore plus courte que la précédente ? C’est quoi ce foutage de gueule ?
– Ce… heu… c’est vrai que c’est fou… on dirait qu’on n’a pensé à s’occuper que de deux personnages.
– Le film s’appelle Suicide SQUAD et vous oubliez la moitié de la squad ? Bon et puis sans déconner, c’est un métahumain, super, mais il nous sert à quoi ? Il fait marrer les enfants au zoo ? Il peut tuer un Superman de rire avec son nom de chaussure de jardin ?
– Je… heu… je peux me rattraper avec le candidat suivant, j’en suis sûre, je…«
Capitaine Boomerang. Il a un boomerang.
« Ho putain je me casse. »
Oui, moi aussi je me demande encore en quoi posséder un boomerang est surnaturel et pourrait aider contre un méchant Superman. J’imagine tout à fait une sorte de Superman maléfique survolant l’Australie avant de réaliser trop tard son erreur, pris dans un tir de DCA de boomerangs, son point faible. Mais revenons plutôt à Amanda.
« Heu je… attendez… je suis sûr qu’il y a plus à dire sur lui. Il… heu… c’est un braqueur ?
– Super.
– Pas fiable.
– Génial.
– Et heu… il a… ha, voilà ! Il a été arrêté par Flash. »
Pardon ? On a une séquence où on nous parle d’un mec qui a un boomerang et d’un mec qui peut se déplacer si vite que le temps est une blague pour lui, et qui en plus est du côté de la justice, et vous, vous voulez recruter le type au boomerang ?! Non mais ? Quelqu’un dans le film pour faire remarquer que c’est complètement absurde ? Que ce serait plus intéressant de recruter des gentils avec un vrai pouvoir que de lister les tocards ? Non ? Non non. Dans le film, les généraux se contentent de regarder Amanda Walter en faisant « Holala oui, c’est fascinant, dites-moi.« .
« Attendez, il me reste encore une candidate ! » nous rappelle Amanda.
Le docteur June Moon. Une archéologue visiblement un peu débile, puisque lorsqu’elle découvre une grotte perdue au milieu de l’Amérique du Sud, elle… y décapite les statuettes qu’elle trouve. Comme ça, pour déconner. Hmmm hmmm. Sacrée professionnelle. Et donc ? Hé bien, ce faisant, elle a libéré l’esprit de la sorcière Karaba, ou un truc du genre, qui a pris possession de son corps. Par conséquent, elle peut de temps à autres devenir Karaba, une entité über balaise qui fait de la magie, comme par exemple, de supers tours de cartes.
« Et pour la tenir sous contrôle, j’ai planqué le cœur de cette entité dans une valise qu’elle ne peut approcher, comme ça, si elle est vilaine, pif paf.
– Et comment avez-vous réussi à extraire son cœur ?
– Elle ne l’avait pas avec elle. Il était un peu plus loin, on n’a eu qu’à le retrouver.
– Pratique, dites. Et sinon, pour garder toute cette équipe de tarés au pas ?
– Le capitaine Rick Flag. Un ancien de l’Irak, super officier, super soldat, super homme de confiance, et accessoirement, super amant de June Moon, ce qui facilite les choses.
– Très bien. Et pour votre dernier candidat ?
– Pardon ?
– Hé bien, votre dernier candidat. Le Joker.
– De quoi parlez-vous ?
– Allons ! Il est sur toutes les affiches, au centre des bande-annonces, la communication du film a énormément tourné autour de lui…
– Ah mais non en fait. Il n’en est pas. On a juste menti pour attirer les fans.
– … bon, moi, je me casse de ce film. »
Et nous n’en sommes qu’au début, hein.
Le lendemain, une réunion est donc organisée au Pentagone pour convaincre tout ce petit monde de valider le projet X (sic). Mais alors, comment faire pour que tout le monde approuve cette idée débile et continue à ignorer le fait que recruter des gentils, sur lesquels ils ont en plus des dossiers (si, si), serait plus facile ? Hé bien Amanda Walter a prévu une petite démonstration, en emmenant June Moone avec elle à la réunion.
« Mesdames et Messieurs, June Moone va devant vos yeux ébahis se transformer en Karaba la sorcière. »
Et en effet : sitôt que June chuchote « Eeeenchantereeeesse ! » elle se transforme en Karaba . Hé bien, heureusement que « enchanteresse » n’est pas un mot utilisé trop souvent, sinon, v’là le bordel. J’imagine donc que June ne joue pas trop au MMORPGs, mais je m’égare. Car sitôt June transformée, Amanda lui montre la valise contenant son cœur, et lui ordonne : « Va chercher !«
Pouf pouf magie, Karaba se téléporte dans un sens puis dans l’autre, et en moins d’une seconde, est revenue dans la salle avec à la main, un gros classeur (décidément, ce soit être un film sponsorisé par les éditions Delprado), qu’elle vient de voler dans la chambre forte du ministère de la défense iranien, et contenant moult informations sur leurs projets secrets.
« Ho, ben ça, c’est trop super ! » s’exclame le patron du Pentagone « Je valide le projet X !«
Bon par contre il ne dit pas « Mais c’est super, utilisons cette sorcière pour notre espionnage comme vous venez de le faire. » Non non. Il est comme ça le patron du Pentagone : désintéressé par la meilleure espionne au monde.
Le projet étant validé, s’ensuit une séquence fort inintéressante où Amanda Walter s’en va dans sa prison secrète accompagnée du capitaine Flag, pour essayer de recruter Will Smith. Ils l’emmènent ainsi sur un champ de tir, lui filent plein d’armes, et après quelques rodomontades avec Barbiche le garde, Willou commence à dézinguer des cibles face à lui avec une folle précision, touchant toujours le même trou au même endroit au millimètre près (on dit « une précision digne d’un pédophile allemand« ). C’est donc fort intéressant tout ça, mais en fait, ça ne sert pas à grand chose si ce n’est à encore filer une scène au même personnage.
Allons donc du côté d’un personnage que l’on a peu vu : le Joker. Mais pas trop longtemps, hein, sinon ça pourrait laisser entendre qu’il a un vrai rôle dans le film. Le Joker est bougon car on a capturé sa bien-aimée. Il a donc envoyé ses hommes la retrouver, et appris qu’elle était retenue dans une prison top-secrète. Heureusement pour lui, Barbiche, qui est décidément une andouille, joue dans des tripots hors de ses heures de service, et accumule les dettes, ce qui permet au Joker de l’approcher et de lui dire qu’ils pourraient se rendre service mutuellement.
Voilà. C’était la scène du Joker, merci bonsoir. Pardon ? Vous vouliez plus ? Hahaha hohoho. Non, là c’est moi qui ricane, pas lui. Pauvres de vous.
Retournons vers des personnages plus impliqués dans ce film, comme le capitaine Flag et June Moone. Car June dort, mais voilà qu’entre deux ronflements et un pet discret sous les draps, elle se met à chuchoter « Eeeenchantereeeesse…« . Alors que tout le monde sait que quelqu’un qui parle dans son sommeil tient plutôt des propos comme « Range le pneu, je veux le lavabo« . Bref : soudainement, June se transforme en Karaba sous le regard horrifié du capitaine Flag, qui ne peut rien faire car sitôt qu’il attrape son téléphone pour essayer de prévenir Amanda Walter, Karaba lui envoie une vision de June mourante, soit ce qui arriverait s’il n’obéit pas. L’ami Flag déglutit bruyamment, tire sur son col, et marmonne « Pardon Madame« .
La voie est donc libre pour Karaba, qui peut se téléporter chez Amanda Walter (qui pionce à cette heure elle aussi) et essayer de reprendre la valise contenant son cœur. Mais crotte de bique ! Sitôt qu’elle approche, la valise laisse apparaître un gros voyant rouge laissant entendre qu’un pas de plus, et le tout explose (ou alors on lui propose juste de passer à Windows 10, ce n’est pas bien clair). Karaba grommelle, insulte un peu la mère d’Amanda entre ses dents laissant sous-entendre qu’elle aurait une vie réprouvée par la morale, puis s’en va plutôt fouiller le classeur géant de la bougresse situé juste à côté, celui avec l’énorme « TOP SECRET » dessus.
Je… Même les enfants qui jouent aux agents secrets sont plus subtils à ce stade.
Dans le bousin, Karaba retrouve les dossiers la concernant. Et par exemple, les recherches archéologiques qui ont été faites après qu’elle se soit emparée de June. Elle apprend l’emplacement d’une autre statuette retrouvée similaire à la sienne : celle de son frère. Sauf qu’ici, aucun archéologue idiot ne l’a encore décapitée. Pif pouf téléportation, Karaba récupère le bidule, et casse la statuette pour libérer son frère et le mettre au jus : tous deux ont dormi trop longtemps, les humains les exploitent au lieu de les vénérer, il est temps que ça change. Karaba aimerait donc que son frère l’aide à maraver l’humanité, en construisant une grosse machine parce que… heu… ce sera plus rigolo comme ça puisque les humains aiment les machines. Soit. J’imagine donc un truc bien pute. Comme un iPad géant, par exemple.
Karaba, pour donner un corps à son frère, se téléporte dans le métro de Midway City (une ville nommée en hommage à une vieille blague à base de porte-avions), et plus précisément, dans les toilettes d’icelui. Quelle n’est donc pas la surprise d’un Monsieur qui venait lui-même de rejouer la bataille de Midway en coulant un gros Kaga, de voir une sorcière apparaître devant lui et balancer dans son corps l’esprit de son frère.
Karaba n’a plus qu’à se retéléporter chez Flag, à lui dire qu’elle était juste partie chercher des clopes, puis à redevenir June Moone pour que la situation se calme. Bien bien bien. Flag décide de ne pas enquêter ni en parler, et même d’oublier cette scène.
Je… okay… bon ?
Mais ce calme n’est que très temporaire, puisque dans le métro de Midway City, le frangin de Karaba a des instructions : prendre des forces. Le malandrin a pour cela une technique : malgré ses yeux qui brillent comme des boules à facette (ce qui n’inquiète personne), il va se promener sur un quai, mime un malaise… puis lance d’étranges tentacules pour s’accrocher à plusieurs humains tel un gros parasite, avant de les unir en un seul corps qui fusionne et le transforme en espèce de titan de trois mètres de haut, que nous appellerons Fat Kirirkou pour nous y retrouver.
Et comme Fat Kirkou est grognon, Fat Kirikou commence à tout péter dans le métro de Midway.
Aussitôt, le Pentagone ordonne le déploiement du projet X, en envoyant le capitaine Flag et sa copine June Moone pour arrêter le forban. Mais évidemment, sitôt que June Moone se transforme en Karaba, elle propose à Flag, au Pentagone et au reste du monde d’aller explorer de nouvelles possibilités sexuelles ailleurs, avant de rejoindre son frangin.
Depuis sa salle de commandement, Amanda Walter, en alerte, se met donc à poignarder au bic le cœur de Karaba pour la tuer, cette traîtresse, et si cela fait bien bobo à la pauvrette, cela ne la tue pas. Les cœurs, c’est très surfait. Fat Kirikou n’a donc qu’à lui prêter un peu de l’énergie vitale qu’il a volé aux humains pour que Karaba pète la forme, même sans son palpitant.
Bon, j’imagine que du coup, elle va se téléporter au Pentagone et se venger, vu qu’elle n’a plus besoin de son cœur ? Non ? Une raison ? Non plus ? Tiens d’ailleurs, s’il lui suffisait de pomper l’énergie d’humains pour se passer de son cœur, pourquoi ne l’a-t-elle pas fait avant ? Toujours aucune explication ?
Ah ben oui. Parce que sinon, il n’y aurait pas de film. Je suis si naïf.

« Donc en fait, elle a un cœur, elle se laissait dominer de peur de le perdre, mais en fait, elle n’en a pas besoin. Intéressant. »
Puisque la première contre-offensive du projet X a échoué et que Karaba et Fat Kirikou font un massacre dans Midway City, massacrent l’armée qui essaie d’intervenir et commencent à bâtir une sorte de mystérieuse machine en plein centre de la ville, il est temps d’activer le reste de l’équipe pour aller péter des gueules.
Nous avons donc le droit à une énièèèèème séance avec musique à la mode et tous les personnages qui apparaissent (ça ne fait que trois ou quatre fois qu’on nous les introduit, hein) pour bien nous dire que han, ils sont trop cools, et en avant Guingamp.
Les brigands sont sortis de leur prison, bien attachés, et Harley Quinn reçoit même discrètement de Barbiche un téléphone portable, cadeau du Joker. Ils sont ensuite tous amenés jusqu’à une base militaire où le capitaine Flag les attend. Will Smith, Harley Quinn, El Diablo, Killer Croc et Capitaine Boomerang récupèrent donc leurs affaires fétiches, pendant que Harley Quinn fait des blagues pas drôles et à peu près aussi subversives que celles de Cyprien. On leur adjoint par ailleurs du renfort : Escalator, un type qui… heu… est très fort à l’escalade ? Et Katana, une fille qui a, mais oui, une katana, je sais, c’est fou. Mais elle n’est pas une méchante : elle combat le crime, nous explique-t-on durant les trois secondes consacrées au personnage.
S’ensuit un rapide briefing, durant lequel tout le monde se fout de la gueule de Rick Flag, qui bien évidemment, se laisse marcher sur les pieds parce que c’est un super officier, donc se foutre de sa gueule en public, c’est un truc parfaitement tolérable, merci. En tout cas, il a le temps d’expliquer rapidement de quoi il retourne : un « attentat » super chaud est en cours à Midway City, et il faut aller évacuer un VIP qui est prisonnier en ville. Et pour être sûr que tout le monde obéisse, tous les prisonniers de l’équipe ont dans leur nuque un petit implant pour leur faire péter le crâne s’ils déconnent. Et Amanda Walter comme Rick Flag ont l’application smartphone pour l’activer (c’est sur Google Play). Tout le monde a compris ? Oui ? Bon alors on y va.
Deux hélicos s’envolent vers Midway City, l’un chargé de soldats d’élite, l’autre de la Suicide Squad, comme Will Smith a surnommé son équipe. Will Smith qui est Will Smith, donc il est le chef incontesté, tout le monde le trouve trop cool, et même Flag baisse les yeux quand Willou parle et se fout de sa gueule. C’est vrai, c’est tout de même le Prince de Bel-Air, ça se respecte.
Bien évidemment, en arrivant au-dessus de Midway City, rien ne se passe comme prévu. Déjà, parce que depuis l’hélicoptère, les membres de la Suicide Squad aperçoivent la lumière magique émanant du centre de la ville, ainsi que les éclairs allant avec, là où Karaba construit sa machine. Ils comprennent donc que ce n’est pas un simple attentat. Entre deux dialogues particulièrement mal écrits où Flag accuse sans raison Will Smith d’être « un lâche qui va se dégonfler« , voici que la situation dégénère vraiment car des tirs partent du sol. Et non, attention, moment original : ce n’est pas l’hélicoptère plein de Jean-Jacques des troupes d’élite qui est touché, mais celui de la Suicide Squad ! L’engin s’écrase sur une avenue, mais heureusement, sans trop de bobos malgré tous ses tonneaux, et l’autre aéronef peut venir se poser à côté pour aider tout le monde à sortir. C’est donc parti pour progresser dans Midway City, où rien ne bouge et où traînent des véhicules de l’armée massacrés, voire carrément attouchés par les tentacules de Fat Kirikou, et ont l’air à moitié carbonisés. Voilà qui promet.
Capitaine Boomerang, lui, a une brève discussion avec Escalator.
« Moi je dis que la puce dans nos nuques, c’est du bluff. Vas-y, on s’casse. »
Et les deux tentent leur chance. Capitaine Boomerang étant une quiche, il ne fait pas deux mètres, alors qu’Escalator lui met son baudrier, ferme son mousqueton, talque ses mains, vérifie qu’il est bien assuré, et mgngngng, tentative de fuite !
Bon, ben sa tête explose. Merci d’être venu, Escalator, tu fus un personnage particulièrement fascinant.
Les autres, refroidis, poursuivent la mission jusqu’à ce qu’ils aperçoivent du mouvement ! Serait-ce les méchants qui ont eu raison de leur hélicoptère ? Ma foi, oui ! Car ce sont bien des humanoïdes armés… mais avec une tête qui ressemble désormais plus à un champignon moche. Et vous savez ce qu’ils font sitôt qu’ils ont aperçu nos héros ?
Ils leur foncent dessus. En horde. Et en faisant « Greugreu« .
Car oui, pour toujours plus d’originalité, le film vient de caser des zombies. Je… bon sang, je ne dirais jamais assez ma haine de cette mode des zombies. Et je vous laisse deviner : mais oui ! Comme tous les zombies, si on ne vise pas la tête, ils ne meurent pas ! Raison pour laquelle aucun membre des forces spéciales ou presque ne pense à le faire, et nombreux sont ceux à tomber. Pendant que les autres massacrent allègrement les vilains, à commencer par Will Smith, parce qu’il est trop cool et arrête donc quasiment toute la horde seul en disant « Alors Flag, c’est qui le lâche ?« .
Mais Flag ne répond guère, car les zombies essaient de le kidnapper. Et s’il meurt… Amanda Walter tueras tous les prisonniers en leur faisant péter le crâne ! « Attention, ils font du Capture the Flag ! » s’exclame Will Smith avant d’aller le sauver, aidé de Harley Quinn, puisque ce sont les deux seuls personnages qui semblent intéresser le réalisateur. Harley Quinn qui avec une batte de base-ball, tue bien évidemment trente fois plus de zombies que n’importe quel membre des forces spéciales. Hmmm hmmm. Je vois.
La bataille achevée, les morts sont nombreux, mais il reste encore des militaires avec les prisonniers. Une ombre au tableau tout de même : El Diablo ne s’est pas battu. Il dit qu’il est devenu pacifiste et ne fera plus de mal à personne. Maintenant, il est plutôt El Chochotto.

El Diablo a juré de ne plus se servir de son pouvoir que pour allumer des bougies de la paix et des gros pétards lors des concerts de musiques du monde.
La progression se poursuit néanmoins jusqu’à l’immeuble où le VIP à évacuer se trouve. Quelques zombies de plus tentent bien d’empêcher la progression de nos héros, utilisant tantôt des armes (quand les gentils sont à couvert), tantôt courant comme des débiles pour leur sauter dessus (quand ils pourraient tous les tuer en une rafale). Will Smith, qui est décidément trop cool, énerve même El Diablo pour le pousser à utiliser ses pouvoirs, et brûler la margoulette de toute opposition. Ce qui marche fort bien, merci. Malgré une nouvelle tentative de Capture the Flag, qui passe son temps à se faire capturer (on dirait le scénario du premier Halo) avant d’être sauvé in extremis.
Profitons de cet instant barbecue pour aller voir ailleurs ce qu’il se passe.
Déjà, du côté de Karaba et Fat Kirikou, qui près de leur machine, ont capturé d’autres soldats qui étaient en ville. Et on découvre qu’il suffit d’un baiser de Karaba pour transformer n’importe quel humain en zombie ! En même temps, vu la horde que les autres ont affrontée, elle a dû en rouler, du patin. J’espère qu’à la fin du film, Flag ne l’embrassera pas, sinon, il va se chopper l’herpès du siècle.
Et du côté du Joker ? Attendez, regardez, là, vite ! Si vous ne clignez pas des yeux, vous pouvez entrapercevoir une scène où le Joker va capturer un scientifique qui travaille sur les implants qui font sauter les têtes et… ah non, flûte, la scène est déjà finie. Je vous avais dit de ne pas cligner des yeux.
Revenons à notre équipe, qui a achevé de sécuriser l’immeuble du VIP. Où enfin, la troupe arrive à la porte derrière laquelle se cachait ledit VIP… puisque oui, une porte a arrêté des zombies autrement capables d’abattre un hélicoptère. Hmmm hmmm. Je note. Et qui est donc le VIP ?
Amanda Walter !
Qui était à Midway City quand tout a dégénéré, et a refusé de partir pour continuer à surveiller l’évolution de la situation. Toute la Suicide Squad râle donc « Haaaan, on a sauvé cette relou ! » , mais ne lui manque pas trop de respect en voyant que sitôt que tous les disques durs de son centre de commandement sont effacés par son équipe de techniciens, elle abat elle-même les techniciens car ils n’étaient pas habilités à connaître un certain nombre de secrets qui ont été dévoilés aujourd’hui. Bouh. La vilaiiiiineuh.
La donzelle sauvée, tout le monde a rendez-vous sur le toit pour attendre l’hélicoptère d’évacuation. Sauf que lorsque celui-ci arrive… il a été détourné par le Joker ! Qui arrose copieusement la zone à l’aide d’un complice maniant la mitrailleuse du bord, et oblige tout le monde à se planquer, sauf Harley Quinn. Qu’il informe via son portable que grâce au scientifique qu’il a pris en otage, son implant est désactivé. Harley Quinn marche donc droit vers son amoureux à bord de l’hélicoptère, pendant que tout le reste de la troupe se planque.
« Tuez-la ! » ordonne Amanda Walter, qui a la flemme de le faire avec son propre téléphone.
Mais pouf : l’implant est désactivé, ça ne marche pas.
« Ah, sachant qu’elle marche juste à côté de nous, à découvert et qu’on est tous armés moi y compris, quel dommage qu’on ne dispose plus de moyens de la tuer ! » s’exclame Amanda Walter, laissant ainsi sans aucune raison Harley Quinn s’accrocher à un câble qui pend sous l’hélicoptère, avant que celui-ci ne s’éloigne. Elle finit par se souvenir que dites, les balles, ça tue, et ordonne à Will Smith de la tuer, puisqu’il est tueur à gages. Mais le bougre fait exprès de rater sa cible car n’oubliez pas : il est too cool for school.
Mais c’est sous-estimer Amanda Walter, qui a plus d’un tour dans son sac à main, et appelle les forces aériennes du coin pour qu’elles collent un missile dans l’appareil du Joker. Hop ! Celui-ci s’écrase dans un immeuble, et seule Harley Quinn en réchappe, tombée sur un toit peu avant le crash fatal.
« Bon, cela étant fait, j’appelle un autre hélicoptère d’évacuation » explique Amanda Walter. Celui-ci arrive peu après, et récupère la Madame.
« Bien, vous avez accompli votre mission. Attendez ici, j’appelle un autre hélicoptère pour vous.
– Et pourquoi on ne monte pas dans celui-là ? Dans celui d’avant, on devait monter tous ensemble, non ?
– Heu je… c’est… écoutez…
– Vous n’avez aucune bonne raison mais c’est pour les besoins du film, c’est ça ?
– … boui.
– Allez, filez. »
L’hélicoptère s’envole et… décide que tiens ? Si on faisait du rase-motte entre les immeubles sans aucune raison en balançant tous nos leurres pour bien attirer l’attention ? HO BEN CA ALORS ! Cela a attiré l’attention de Fat Kirikou, alors ça, c’est vraiment trop ballot ! Celui-ci a tôt fait de coller un tentacule magique dans l’hélicoptère et de l’abattre. Puis, ses zombies arrivent promptement, kidnappent Amanda Walter, et vont la livrer à Karaba, qui l’attache dans un coin à un truc magique permettant de sonder ses plus sombres secrets… sans compter que cette andouille d’Amanda Walter s’est faite prendre avec sa mallette contenant le cœur de Karaba ! Cette dernière force donc Amanda à lui rendre… et regagner toute sa puissaaaaaance !
Du haut de leur immeuble, nos héros eux, hochent la tête de concert.
« Ah, ben voilà qui explique cette histoire d’hélicoptère. Si on était tous montés à bord, on aurait pu protéger Amanda Walter, ce qui aurait emmerdé l’intrigue. Je comprends mieux cette histoire de monter seule, de rase-mottes, tout ça… »
Certes, et sinon ? Hé bien sinon, la mission continue, même si ça renâcle un peu dans l’équipe. Ils ont sauvé le VIP une fois, voilà qu’il faut re-sauver le VIP… la fine équipe redescend donc dans les rues, récupère Harley Quinn qui s’est dit qu’elle allait rester là à faire du rien plutôt que de se barrer, et ils s’en vont vers le lieu du crash pour essayer de récupérer armes et munitions dans l’appareil. Mais voici que dans la carcasse, Will Smith (encore lui, décidément, c’est fou !) trouve le classeur TOP SECRET d’Amanda. Non mais vraiment, il va falloir arrêter avec ce truc ridicule, hein.
Et donc, Will Smith de pousser une gueulante et d’ordonner à Flag d’avouer : oui, cette mission, c’est de la merde. Oui, Karaba était à l’origine un membre du projet X, oui, il couchait avec June Moone, la femme possédée par Karaba, et en réalité, ce qu’il s’est passé dans le métro…
C’est que lorsqu’il est arrivé avec Karaba pour tuer Fat Kirikou, ils avaient avec eux une charge explosive. Que Flag a intelligemment réglé sur « deux secondes » (les détonateurs, c’est surfait). Il l’a confiée à Karaba pour qu’elle aille faire péter Kirikou en se téléportant avec la bombe avant de se téléporter en sens inverse. Sauf qu’elle a juste collé la bombe dans les mains de Flag en souriant, avant de se barrer.
Il ne restait qu’une seconde à Flag pour mettre la bombe dans le bon sens et l’arrêter et… heu…
Bon. Le film laisse entendre qu’il l’a fait sans souci, merci.
En apprenant que Karaba était une idée d’Amanda Walter, et que tout ça, c’est son merdier, la Suicide Squad propose à Flag d’aller se faire inspecter le gros intestin par différents peuples plus ou moins connus. Eux en ont marre, ils vont déjà boire un verre au bar de l’hôtel désert devant lequel ils discutent. Flag, encore une fois, se contente de snif-snouffer sans rien dire, parce qu’il n’est qu’une petite crotte, il le sait.

Flag, se faisant reprendre pour la 318e fois par Will Smith devant ses hommes, sans rien dire à part snuf-snuf-bouhouhou.
Le bar de l’hôtel est l’occasion pour tout le monde de boire, et surtout, d’entendre l’histoire d’El Diablo, qui est le premier personnage à avoir le droit à un peu d’attention depuis le début du film en dehors de Will Smith et d’Harley Quinn. Bravo ! Alors, quelle est son histoire ?
Lui et ses gros tatouages de tête de mort sur la tronche ont toujours eu le pouvoir de pyrokinésie, qui n’a fait que croître durant des années, faisant d’El Diablo une légende des rues. Il a fini par fonder une famille, avec une femme et deux enfants, jusqu’au jour où sa femme a découvert des flingues et du pognon à la maison et s’est exclamée « Pero, tou es oune gangster ? Si ? Yé soui sous lé choc ! »
Le mec a une tête de mort tatouée sur le visage et elle ne se doutait de rien ?
« Yé pensais qué tou vendais des tacos… pero c’est vrai qué yé mé disais aussi « Mé, cé matin, il part encore sans camiounette ! Qué cabeza de linotte ! » mais bueno… yé mé doutais pas ! »
Résultat, Diablo s’est énervé très fort, et du coup, a cramé toute la baraque, femme et enfants compris. Ce pourquoi il s’est dit qu’il valait mieux pour lui qu’il se rende à la police et devienne pacifiste. Tout le monde lui explique que c’est moche, mais ça arrive, c’est vrai qu’on n’est pas normaux, mais on s’en fout, on est un peu une famille, tout ça, et gnangnangnan…
Mouais. V’là les méchants.
Mais en même temps, v’là le film, hein.
« Bon les gars, on va faire un film sur des méchants !
– Oui mais c’est méchant, les méchants.
– Zut. Bon, rendez -les gentils, et dites au marketing de se démerder pour dire que notre film est différent quand même parce qu’il est plein de méchants. Ah oui, et dites-leur qu’il y a le Joker même si en fait, pas vraiment ! Les gens aiment le Joker. »
Bien bien bien. Et sinon ? Killer Croc ? Capitaine Boomerang ? Un zoom sur vous ? Toujours pas ? Tout le monde s’en fout ? Très bien. Il est donc temps de faire rentrer dans le bar l’ami Flag pour qu’il vienne pleurnicher que « Bouhouhou, allez, regardez, je pète l’appareil qui me permet de faire sauter vos puces… vous êtes libres… démerdez-vous, moi je vais sauver ma nana tout seul… »
Et les autres de répondre que rooooh, c’est fini ces grosses larmes de crocodile ? Non, pas toi Killer Croc, on vient de dire que tout le monde s’en foutait, de toi. Allez, va, Flag, on va aller la sauver, ta copine. Et puis le monde, puisqu’il en est vaguement question. Mais pourquoi tu ne nous as pas simplement menacés de nous faire péter le crâne, hmmm ? Non ? Tu préférais les sentiments ? On est vraiment tous de gros gentils.
Pour convaincre un peu plus Will Smith, Flag avoue plein de choses comme « Will Smith, ta fille t’envoie du courrier tous les jours, ce que l’on te cachait ! Et ça tombe bien… j’ai emmené tous les courriers avec moi ! Soit… CINQ LETTRES !«
Oui. Le mec se promenait avec le courrier d’un prisonnier sans raison. Et explique qu’il y a une lettre par jour… et il n’y en a que cinq.
Je… bon, écoutez, arrêtons ici cette scène, c’est trop navrant.
La troupe repart donc dans les rues, et se rend jusqu’à l’hôtel de ville de Midway City, où tout se passe. Bien évidemment, en chemin, ils ne croisent plus le moindre zombie, probablement qu’ils sont tous occupés à lire L’Equipe quelque part en fumant la pipe.
Arrivés devant le bâtiment, la troupe s’organise quelque peu : les derniers soldats d’élite et Killer Croc (qui a le droit à une scène de plus de cinq secondes : bravo) vont aller dans le métro noyé qui passe sous l’endroit, récupérer la bombe laissée par Flag avec une seconde au compteur quand Karaba a trahi (c’est bien quand même, tout se passe au même endroit), pendant que le reste de l’équipe essaiera d’attirer, justement, Fat Kirikou pile au-dessus d’un endroit précis où la bombe sera posée.
L’affaire est entendue ? Alors en avant !
Ah oui, si. On aperçoit aussi brièvement Katana qui pleurniche devant son arme, car celle-ci boit les âmes de ses victimes, et un méchant s’en serait servi pour tuer son mari. Hmm. Alors d’accord. Mais pourquoi maintenant à part parce qu’un scénariste s’est dit « Merde, les gars, on a encore oublié de parler des autres personnages ! » ?
Ah ben non, aucune explication à part celle-là. Fort bien, merci.
Killer Croc a bien fait d’accompagner les soldats, car dans le métro noyé se trouvent les derniers zombies au service de Karaba, qu’il a tôt fait de meuler durant des espèces de… heu… flash confus ? pendant qu’un soldat va placer la charge. Et reste à côté parce que hihihi, il faut relancer le compte à rebours d’une seconde, encore une fois, les détonateurs, c’est naze.
Et dites-moi, dans le bâtiment, pendant ce temps ? Hé bien, comme de bien entendu, il n’y a aucun ennemi. Parce que monter la garde à un endroit crucial ? Allons ! La troupe peut donc arriver sans encombre jusqu’à la salle principale, où ils aperçoivent Karaba en pleine danse traditionnelle devant sa machine. Mais, pour autant, elle a bien senti arriver ses ennemis. Aussitôt, elle s’adresse à ceux-ci :
« Rejoignez-moi au lieu de rester dans l’ombre… je peux exaucer… tous vos rêves… comme les tiens, Will Smith !
– Hoooo je suis réuni avec ma fille !
– Et toiiii, Harley Quinn !
– Je vis une vie de couple normal avec le Joker !
– Et toiiiii aussi, El Diablo !
– Ma famille est vivante !
– Heu… et moi ?
– Capitaine Boomerang ? Non mais toi on s’en branle en fait, ton personnage n’est pas développé.
– Haaaan.
– Revenons à toi El Diablo… te vois-tu déjà, mangeant des fajitas avec ta femme ?
– Oui je… je… ATTENDEZ ?! Ma femme ne mangeait PAS de fajitas ! Elle pétait au lit après ! C’EST UNE ILLUSIOOOOOOOOON ! »
Aussitôt, tous nos héros sont tirés de l’illusion magique par El Diablo qui combat le sortilège. Bon, je dis tout le monde, sauf Capitaine Boomerang, puisque tout le monde s’en branle, rappelons-le. Il est donc décidé de maraver la mouille de Karaba. Elle appelle donc Fat Kirikou à son aide pour leur péter la gueule. Aussitôt, nos larrons hurlent leur plan (à voix haute, des fois que Karaba le loupe) : « Vite, pousse Fat Kirikou dans le coin là-bas, c’est là qu’on a posé la charge ! »
Mais comme le disait Patrick Swayze : « Personne ne met Fat Kirikou dans un coin ! » (en substance).
Un combat d’anthologie s’ensuit durant lequel, tout le monde prend des claques, jusqu’à ce qu’El Diablo s’énerve très fort et se transforme en avatar de flammes qui met en difficulté Fat Kirikou… du moins, juste assez pour l’emmener dans le coin fatidique où sous le sol, la bombe a été posée. Celle-ci est aussitôt activée sur l’ordre d’El Diablo, et pif pouf badaboum, tout pète, tuant Fat Kirikou, El Diablo, et Jean-Jacques qui a appuyé sur le gros bouton du compte à rebours (de une seconde, rappelons-le) en-dessous du niveau du sol. Bon, il y a eu des pertes mais… c’est gagné, les enfants ! Yay !
Karaba est bien embêtée, elle va donc devoir combattre elle-même. Ce qu’elle fait, en se téléportant partout, jusqu’à ce que tout de même, elle prenne sa branlée car les gentils (qui sont méchants, mais gentils quand même) sont les plus forts. Finalement, son cœur lui est arraché… et nos larrons le broient pour la tuer.
Heu… attendez, au début du film, castagner son cœur ne lui faisait rien (il suffisait d’énergie vitale humaine pour remplacer le bousin). Et maintenant, ça la tue sur le coup ? Ah mais oui, pardon : encore une fois, maintenant, c’est bon, le film est fini, donc tout peut changer. La cohérence, on s’en fout : quel talent !
Mieux encore, du petit corps vaincu de Karaba surgit June Moone, qui est évidemment vivante, et peut donc aller faire des bisous à ce gros nigaud de capitaine Flag, qui la pensait morte. Bouhouhou tu m’as manqué, smack smack, youpi. La machine infernale a été détruite dans la bataille (non sans d’abord propulser des éclairs sur divers trucs stratégiques américains pour dire que la catastrophe totale a été évitée juste à temps), et Amanda Walter surgit des ruines pour remercier les héros et leur proposer, pour les remercier…
… dix ans de réduction de peine. Pour avoir sauvé le monde.
Je… bon. D’accord. Super.
Heureusement, chacun parvient à tout de même exiger quelque chose de plus : Will Smith obtient de revoir sa fille au moins une fois, Harley Quinn une machine à expresso (ce qu’elle avait dans son bref rêve où elle vivait une vie normale avec le Joker), Killer Croc un abonnement aux chaînes de rap dans sa cellule et… bon, les autres on s’en fout, le film les a encore oubliés. C’est bête.
On retrouve donc Will Smith qui aide sa fille à faire ses devoirs avant que la police ne vienne le ramener à la prison, où chacun profite de ses nouveaux avantages obtenus de haute lutte. Jusqu’à ce que soudain, un mur de la prison explose ! Un commando s’engouffre, déguisé en policiers, ouvre la cellule de Harley Quinn et…
« Je suis venu te chercher pour dire que j’étais quand même vraiment dans le film« , s’exclame le Joker. Et…
… FIN !
Comment. C’était. Nul.

Ah, au fait : le Joker n’a rien à voir avec cette photo puisque tout le long du film, à part rigoler de temps à autres, il n’est pas spécialement fou-fou, pas spécialement compliqué, et ne fait pas la moindre blague. Chhhht. Profitez.
Ah, et oui ; séquence post-générique : Amanda Walter est avec Bruce Wayne en plein entretien secret, qui se résume à peu près à ceci :
« Bruce Wayne, j’ai fait du caca, pourriez-vous le couvrir grâce à votre réseau ?
– D’accord, mais en échange, je veux les dossiers super secrets sur les autres super héros comme Flash ou Aquaman pour m’en faire de nouveaux copains.
– Fort bien. Tenez, Monsieur Wayne… cela vous servira lors de… vos activités de nuit… hin hin…
– C’est ça, fais ta maline : toi depuis le début, tu avais les dossiers sur des métahumains gentils et tu as préféré recruter les vilains de service. Alors la ramène pas trop.
– Vous voulez dire que ce film est absurde et incohérent jusqu’à sa séquence post-générique ?
– C’est ça !
– Bouhou… bouhouhouhou… »
Et c’est sur ce constat navrant que….
… RE-FIN !
Sur ce, ce spoiler étant tapé entre moult aventures et déplacements, je vais pouvoir me repos…
Comment ça, Star Trek ?
Aaah, l’été. Rude saison pour les braves.
« …car ceci EST ma pelle », non ?
Et non pas ceci et ma pelle.
Ou alors n’aurais-je pas saisi la subtilité de cet artifice grammairien ?
Peut-être.
Remarquable spoil, comme toujours ! Seulement une remarque, c’est Amanda Waller et non pas Walter, quelque crypto-nazie qu’elle puisse être !
WaLLer. Amanda Waller. Pas WalTer. Didiou…
« Que ce serait plus intéressant de recruter des gentils avec un vrai pouvoir que de lister les tocards ? »
Ils peuvent pas, c’est le scénario de Justice League, où comment avec le même postulat de départ (kesonfait si y a un méchant qui se pointe) faire deux films différents. Enfin, trois, parce que l’autre va être découpé en deux parties.
Wikipedia semble indiquer que Amanda Walter serait en fait Amanda Waller.
Spoil poilant mais on voit qu’il est difficile de faire un spoiler long et imposant… avec du rien.
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Je suis la seule à m’indigner que pour les méchants-méchants on a fait un copier-coller des goa’uld de Stargate ?
Ou du jeu d’acteur navrant de l’enchanteresse, qui en gros joue en ondulant des bras (j’avais plus vu un jeu d’actrice aussi mauvais depuis Aalyiah dans La Reine des Damnés, tiens…)
« actrice » au charisme de cochon d’Inde qui va nous pourrir le personnage de Laureline dans le Valérian by Besson
Même pas besoin de faire parler votre mauvaise foi légendaire ce coup-ci, ce film est une vraie catastrophe.
Le truc avec les blockbuster débiles du genre (style Independance Day par exemple), c’est que les scènes d’actions ont l’avantages d’être spectaculaires et assez vivantes. Là même pas. Toute la seconde partie du film (entre l’entrée dans la ville et la scène du bar) ne fait qu’enchaîner les scènes de combats et pourtant on se fait chier … mais d’une force.
Vraiment, j’apprécie la plupart des films spoilés ici pour diverses raisons (soit parce-que les points négatifs abordés sont des pinaillages voire de la mauvaise foi, soit parce-que les scènes d’actions sont fun (en gros le film est pas très bon mais rigolo)) mais dans le cas présent, c’est vraiment juste naze. Pour le coup, je suis comme le JDG vis-à-vis de ce film, j’arrive pas à saisir ce qu’on peut lui trouver d’intéressant.
Un gros gros gros raté.
« Même pas besoin de faire parler votre mauvaise foi légendaire ce coup-ci(…] »
Tout à fait ! C’est ce que je me suis également dis rien qu’en lisant le début… Personne ne va pouvoir dire qu’O.C. fait de la mauvaise foi cette fois-ci.
Rien que la publicité mensongère prodiguée par les bandes annonces : tout à fait ce que déplore les autres critiques qui émanent de personnes ayant été voir le film (les pauvres fous), comme par exemple en Écosse.
Cela devient tout de même inquiétant et grave d’en arriver à des extrêmes de ce genre. Le cinéma « de là bas » est vraiment de plus en plus décevant décidément.
Un film d’action nul, passe encore. C’est de la merde, point barre. Mais si maintenant on nous appâte avec des annonces qui n’ont rien à voir avec le film en réalité. Où va t on, si ce n’est dans le mur. Enfin ce sont eux qui y vont. hihihi
Petit hors sujet à l’attention de notre hôte (et pourquoi pas des lecteurs bien entendu): j’avais bien aimé la trilogie des Jason Bourne (pas vu celui avec un autre acteur que Matt D.) mais si elle est surement critiquable sur certain points j’imagine. Mais vu le niveau actuel du cinéma « de la bas », j’ai peur d’aller le voir et d’être déçu… Qu’en pensez- vous ? Des chances que cela soit correct tout de même ? Merci d’avance.
» Le cinéma « de là bas » est vraiment de plus en plus décevant décidément. »
En même temps, si ça marche (y’a qu’à voir les chiffres de « Star Wars » VII ou de Civil War) pourquoi ils arrêteraient ?
Et sinon, Jason Bourne reste Jason Bourne et c’est le même réal que les 2 et 3. Apparemment il est moins bien que les précédents, mais ça me paraît difficile de faire un mauvais film avec ce personnage (peut-être un peu redondant mais vraiment mauvais, je n’y crois pas).
En tout cas ça peut pas être pire que celui-ci.
Oui, pas faux du tout : pourquoi se fouler à bien faire les choses tant que l’argent rentre.
Merci pour les info sur Jason Bourne. En effet, si c’est le même réalisateur, il est possible de garder un certain espoir. J’irai donc tenter le diable (ou l’OC, c’est kif kif bourricot) en allant le voir. :)
Je n’ai pas vu et n’irais pas le voir (toutes les critiques disent que c’est une bouse, pas seulement l’OC, et les extraits que j’ai pu voir sont nullissimes) mais l’OC a quand même raté un point important apparemment et est donc de mauvaise foi: d’après le récit qu’il en fait, c’est grâce à son frère qu’Enchantress peut se passer de son coeur en absorbant le pouvoir de ses proies, c’est donc cohérent qu’elle soit docile avant d’avoir réussi à le faire revenir, et qu’elle soit vulnérable après la mort de celui-ci…
Ah, c’est vrai.
Mais il y a quelque chose de louche de toute façon avec cette histoire de coeur ; je ne sais pas quoi mais j’avais eu ce sentiment durant le film.
A moins que tu sois un gros fan de DC ou un spectateur peu exigeant, je te conseilles effectivement de t’abstenir d’aller voir ce film. Attends plutôt de pouvoir le downloader si tu as la curiosité nécessaire pour constater les dégâts par toi même.
Article très sympa sur un film qui méritait bien sa critique, dommage que deux-trois coquilles se soient glissées dedans :
« titan de trois mètres de haut, que nous appellerons Fat Kirirkou »
« Et comme Fat Kirkou est grognon »
D’ailleurs, merveilleux le coup de la Sainte Pelle.
je m’apprêtais a informer l’OC de ces fautes de frappe minimes mais je constate que c’est fait, merci bien.
Déjà quand un « méchant » comme Escalator n’a pas même 3 seconde de background, on peut se dire qu’il ne va pas durer dans le film. Bingo, il se fait dégommer la tête au bout de 2 minutes de film ! Mais ce qui m’étonne le plus c’est que Cpt Boomerang soit encore en vie à la fin!
Autre chose dans ce film, pourquoi les « méchants » n’ont jamais buté Amanda Waller quand ils en avaient l’occasion avant qu’elle n’appuie sur le bouton ?!!!
Vous aussi vous ne développez pas assez vos personnages ! D’où vient Diego ? Comment vous-êtes vous rencontrés ? Quels sont ses sombres secrets ? Y’a moyen de faire une trilogie sur lui !
Je plussoie! On veut le background de Diego!
Tsss. Diego est le background de l’Odieux Connard. Vous ne voudriez pas qu’il ait une vie à lui non plus. C’est comme requin dans James Bond, la fidélité à son maître en plus.
Ah oui, excellente idée que celle-ci ! Bravo. Ce serait marrant d’en savoir plus sur le fidèle Diego.
Le pauvre Capitaine Boomerang, qui tire 4 boomerangs dans le film, dont un dans son « flashback de présentation »… Il a bu plus de bière que ça…
Ben moi j’ai bien aimé le film, en particulier le personnage d’Harley.
Ça se soigne ? (Autrement qu’à coup de pelles dans la tronche, bien sûr)
Donc une Suicide Squad avec la quasi totalité de ses membres en vie à la fin. Hmmmm…
Louée soit la sainte Pelle !
J’ai bien rien. Merci de m’avoir fait économiser le ticket :)
« Évangile selon Diego »
« – Tenez et prenez en tous, car ceci est ma pelle. »
J’ai éclaté de rire. Trop fort ce cher O.C. … Merci à lui.
On dit « une précision digne d’un pédophile allemand« ).
Pourquoi les belges débordent ?
Ah ! Un nouveau film qui s’est fait déchirer par la critique et par la majorité du public (seule une petite bande d’ahuris débiles ou de très très très très jeunes ((qu’on excuse parce qu’ils ont le cerveau ravagé par toute la merde consumériste qu’on leur inflige depuis des décennies)) y ont apparemment trouvé leur compte). Il fallait bien que l' » » » » »odieux » » » » » » « » » » » »connard » » » » » » nous ponde un papier dessus. Oui, en effet, soyons odieux et prouvons par l’analyse du scénario que l’oeuvre est ratée alors que… tout le monde est…. d’accord ? Soyons un gros con et énervons tout le peuple en détectant toutes les petites incohérences alors que… tout le monde… les a déjà vues ?
Il faudra vraiment qu’un jour quelqu’un de plus intelligent que moi (très dur à trouver) débarque ici et m’explique en quoi, cet article, est odieux ? Et qu’il en profite également pour m’expliquer comment des dizaines (voire centaines !) d’idiots viennent chier des commentaires à base de « super article », « j’ai bien ri » et « très bon mais quelques coquilles ici et là viennent nous gâcher » notre petit plaisir bourgeois de merde d’abrutis à vomir qui, au lieu de réfléchir deux secondes à ce qu’ils sont en train de foutre, nous cassent les burnes avec leur orthographe de merde qui n’intéressent qu’eux.
La palme au débile en « first » qui nous inflige la phrase du siècle : « Ou alors n’aurais-je pas saisi la subtilité de cet artifice grammairien ? » Sérieusement ma grande, va te pendre avec les lacets de tes « boots » caractéristiques de toute cette génération ratée de peigne-culs qui s’imaginent être transgressifs parce qu’ils portent des habits noirs et des colliers sataniques et qui se touchent en lisant le portrait de Dorian Gray en s’imaginant y voir une histoire de cul.
Bref, ce qu’il fallait dire à propos de ce film, c’est autre chose.
J’en suis conscient, le but par ici, est de décortiquer laborieusement chaque minute de chaque métrage de merde qu’Hollywood nous chie à la face, pour en démontrer l’absurdité. Tout cela n’a bien entendu aucun intérêt et toutes les personnes intelligentes (c’est à dire celles qui ne pondent pas de commentaires ici) le savent. Oui, vas-y, fais-toi plaisir tête de piolet mou, écris un commentaire du style « hé, mais si tu dis que tous ceux qui postent ici sont des cons, c’est que toi aussi t’es con, hihihi, lol, mdr ». Mais va chier putain…
Reprenons. Ce qu’il fallait dire à propos de ce film, c’est qu’il véhicule les propos les plus racistes et les plus sexistes qui m’aient été donné de voir depuis 10 ans. Entre Harley, la « femme » objet qui montre son cul à tout va (fous-toi donc ta batte dedans tant qu’à faire), le Joker en mode « hé, t’as vu, elle est bonne ma meuf, t’as envie de tl’a faire, hein hein !! », le mec à la tête de squelette, cliché ambulant du latinos (allez vas-y claque le boule de ta pouffe devant tes gosses et mange des burritos), l’australien avec sa perpétuelle canette de bière à la main et le black à tête de crocodile qui mate des clips de rap, on est servis, bordel ! Manque plus que la scène coupée où l’autre couineuse de japonaise commande des sushis et lime ses dents de lapin sur une carotte. Non mais sérieusement…
Bref, c’est ça qu’il fallait dénoncer dans l’article, c’est ça qu’il fallait faire ressortir pour que tout ce pavé ait un quelconque impact. Non, non, tu ne crois pas ?
Ecoute, pars un coup en vacances, va à la plage, détends-toi, arrête les promos dans tes endroits insipides où seules quelques têtes de cons viendront te sucer le noeud et reviens-nous avec de l’ambition. Comme à l’époque de Prometheus, Batman ou autre.
Merde !
hé, mais si tu dis que tous ceux qui postent ici sont des cons, c’est que toi aussi t’es con, hihihi, lol, mdr
Tésé vous, tésé vous !§! Je n’en peux plus.
Ah tiens, Usurpator est revenu de vacances. En ayant fait ses cahiers de vacances en plus, il connait désormais les caractères spéciaux de son clavier. C’est bien mon Usurpator, continue comme ça et t’auras ton brevet cette année.
Mais… mais t’es drôlement vilain !
Fesses !
C’est dommage, tu as fait un commentaire construit mais tu as collé des insultes partout. La prochaine, enlève les insultes et ça sera très intéressant.
Il ne faut pas se formaliser à cause du style de Gloubi. Le style de Gloubi est amusant en fait, on l’attend autant qu’un nouvel article de l’O.C. (chacun avec son style bien caractéristique et amusant).
J’avoue que la dernière partie du commentaire de Gloubi est loin d’être inintéressante : il y a de vraies idées à approfondir, ainsi que des arguments.
Ce que je retiens également de son message, c’est qu’en fait Gloubi trouve OC trop peu méchant (un méchant à l’image des soi-disant méchants de ce film raté qui avait pourtant du potentiel ?!), qu’il est trop « bisounours » à son goût, qu’il aimerai le voir aller plus loin. C’est vrai que cela pourrait être intéressant de voir tout le potentiel de cher OC à l’œuvre. Laissez moi juste le temps de prendre quelques actions de votre fournisseur officiel de pelle, ma fortune sera ainsi assurée. Merci bien à vous.
Moi j’ai pas vu le film donc je suis content de lire le spoiler.
GLOUBIIII!
« Ce qu’il fallait dire à propos de ce film, c’est qu’il véhicule les propos les plus racistes et les plus sexistes qui m’aient été donné de voir depuis 10 ans »
J’avoue que c’est un argument intéressant. Pour une fois…
C’est quand même dingue qu’au XXIème siècle, on arrive encore à dénier le droit aux femmes de vivre leur sexualité telle qu’elles l’entendent, aux hommes tatoués et à cheveux verts d’être échangistes voire candaulistes, aux latinos de se taper des burritos, aux australiens de se biturer avec une bonne bière bien fraiche et aux blacks de regarder des clips de rap, ce qui, il est vrai, ne se voit que très rarement chez les afro-américains.
Vite, il nous faut un Social Justice Warrior !
J’ai ri, mais honnêtement ça soulève un débat intéressant sur la représentation des stéréotypes et sur le fait qu’en faire la chasse systématique revient également à montrer une version tronquée de la réalité.
Je précise: c’est totalement en dehors du contexte de ce film que je n’ai pas vu.
Sérieusement, y’en a par ici qui mérite des gros coups de marteau dans les parties intimes histoire de leur faire tester les stéréotypes du transgenre.
Je m’en tape les couilles sur le coin de table que ce film ne soit qu’un énoncé des clichés racistes les plus ridicules possibles. Si tu veux me faire dire qu’un black peut mater du rap, qu’une femme peut exprimer sa sexualité en léchant une grosse batte bien dure, qu’un australien peut boire une bière ou qu’un latino peut se taper un burrito, t’as gagné mon grand, je le dis, c’est possible et ça se voit même tous les jours.
Le problème c’est que dans ce film de merde, c’est la seule caractérisation que l’on ait de ces personnages. C’est un peu comme si tu présentais la Turquie en la réduisant aux chiottes ou ta mère en la réduisant à la couture.
Comme le disait un éminent personnage dont le nom m’échappe : « le film choral est la transformation de la plupart des protagonistes en personnages principaux et la nécessité de faire se croiser leurs destins selon un plan préétabli. »
Et ben là, t’as le droit à la pute et banania qui croisent l’alcoolique australien et le latino bouffeur de fajitas pour aller taper sur des immigrés.
TU LES VOIS LES STEREOTYPES ? Ou faut que je te les décalque sur la face ?
@Gloubi Ce que je vois surtout c’est le fait que les gens qui vont voir ce genre de films n’en ont strictement rien à foutre de ce genre de prétendus messages subliminaux (ou pas) dont l’auteur ou les producteurs auraient voulu imprégner leurs spectateurs. Ce que je vois surtout, c’est un type qui, telle celle qui voyait des nains partout, voit des clichés ou autres stéréotypes et tel un Don Quichotte de mes deux, s’en va les pourfendre de sa lance. Voilà ce que je vois.
Tu devrais consulter pour ton agressivité, si, si, je t’assure.
J’ai bien ri
@Allya,
Ah mais moi je ne riais pas en écrivant mon message, j’étais outré et révulsé et ai même manqué de m’étouffer devant tant d’injustices. Bientôt, nous n’aurons plus même le droit de nous promener avec une baguette de pain, un camembert et un litron de rouge. Je ne sais pas l’où on va, mais on y va !
@Boulga Voici grosso merdo ce qu’aurait pu être la critique de Gloubi sans insultes :
Qu’un black écoute du rap et qu’un japonais mange des ramens n’a rien de stéréotype, néanmoins ça devient une autre histoire si l’évolution des personnages ne soit axée que sur ça… Et réflexion faite, il n’a pas tort. Réfléchis y et arrête de jouer avec les mots en contournant le débat de base !
Ohhhhh mon pauvre petit bout de choux trop mimi, les vilains messieurs ils t’empêchent de faire ce que tu veux parce qu’ils te disent des vilains mots quand tu les fais. C’est trop triste ! Viens me montrer où les mots des vilains messieurs t’ont fait mal, je te ferais un gros bisou dessus et tu ira mieux :).
L’OC fait ses articles comme il veut… Je plussoie ton analyse concernant les clichés. C’est pitoyable. Et ces répliques « on est des méchant, c’est ce qu’on fait ». -_- Il est clair que le film rassemble toutes les caractéristiques de ce que j’appelle une « bouse à lait » : un film pas super poussé qui rapporte.
Je dois dire que le Gloubi a un point, là… Pas pour les propos redondants sur les petits-bourgeois-faussement-subversifs-en-bottines mais sur ce qui manquait à l’article. Surtout que l’Odieux ne les rate pas, les clichés à la con, d’habitude…
Blague à part, Gloubi a souvent raison. C’est juste dommage qu’il soit aussi agressif et vulgaire, mais ça fait partie de son charme (et de son personnage). Cela dit, si il ne l’était pas on remarquerait moins ses propos et on rigolerait moins.
Gloubi forever !!!!
Oui, c’est vrai que les personnages sont ultra-stéréotypés, franchement un australien appelé Captain Boomerang et une japonaise appelé Katana, sans parler d’El Diablo, caricature absolu du gangsta latino… mais ils sont comme ça dans les BD. Enfin, ceux-là.
Par contre, Harley Quinn, même si l’interprétation de l’actrice est bonne, trahison absolue du personnage. A la base, c’est pas du tout une pouffe qui se tortille à moitié nue avec des poses vulgaires sur du rap dans une boîte de strip-tease. Le Joker ? Version gangsta, pourquoi pas ? On avait eu le Joker grunge avec Heath Ledger. Mais sa Joker-mobile… non, j’ai éclaté de rire. « Ouais gros, j’suis Joker le roi du tuning, t’as vu ».
Sinon, Ben Affleck a toujours autant la classe en Batman.
Bah enfait la joker mobil est peut etre l’élément le plus fidel : c’est bien dans l’esprit, les véhicules customs verts bariolés ! Regarde les dessins animés (avec Hamil (meilleur joker btw)) et on retrouve ce genre de véhicule
« Sinon, Ben Affleck a toujours autant la classe en Batman. »
LA qualité indéniable des films DC pour l’instant. Quand je pense à quel point ce choix a été critiqué sur le net …
Dans le comics Suicide Squad, dont je n’ai vu que la première de couverture, il me semble que Harley n’est pas très vêtue du tout. Par contre je ne sais pas si son caractère était conservé par rapport aux autres comics ou non.
Dans le film je l’ai trouvée fade et pas assez originale, ni dérangeante.
Prometheus c’etait un vrai papier ! Ca et bien d’autres avant c’est juste pour du fan’boy sous perfusion. D’ailleurs, un indice, il met trop de phrases et de mots pour planter un decors ou des personnages ce qui en dit long sur la vacuité des propos. Ce film comme tout ce qui sort des comics c’est pour faire avaler du popcorn et/ou du cocacola au grand, gros et gras public. En revanche il n’y a pas de racisme non plus juste un scenar de merde avec des stereotypes basics et vites faits. Jamais rien n’est reflechi dans ce genre de film pas meme le racisme.
C’est ce qu’on appelle le racisme ordinaire. Il n’est pas spécialement réfléchi et passe assez inaperçu (surtout pour les personnes qui ne sont pas touchées).
Ah zut moi qui croyais que le racisme c’était considérer des êtres humains comme fondamentalement inférieurs de part leur ethnie avec des actions rigolotes comme le test du peigne en Afrique du Sud, les voyages en train gratuits en Allemagne Nazie ou des cris de singe au stade de foot.
mais non, il n’y a aucun racisme ordinaire là-dedans, seulement un usage faignant des stéréotypes pour créer des repères sur les personnages ce qui permet aisément d’éclipser de nombreuses pages sur le caractère des personnages. Ce genre de film est construit comme un patchwork de scènes hétérogènes où l’on retrouve toujours des personnages fétiches : il y a une unité mais aucune cohérence, car ce n’est pas le but. Le but ce sont les images produites par des scènes où se trouvent les personnages fétiches. on pourrait les définir comme des Albums Panini incarnés et animés. Le public est curieux de voir ces personnages de dessins être incarnés et bouger, il ne veut rien d’autre et il n’aura rien d’autre.
+1
Bienvenu dans l’univers des superhéros, un monde créé pour la propagande avec les clichés des années 60. C’est vrai, Katana et Black Panther sont racistes, et tous les personnages féminins ont un corps de rêve et ne vivent que par les personnages masculins.
Je pense que l’Odieux Connard n’est pas là pour relever des évidences !
Gros bisous Gloubi ! *big hug*
Il n’est pas méchant, il a juste besoin de beaucoup d’amour (qu’il ne doit pas souvent recevoir hélas, mais en même temps il ne s’aide pas).
Je me demande même si en réalité, ça ne serait pas juste quelqu’un d’intelligent qui fait exprès le troll juste pour déconner ! ça se trouve…. Nan, on va laisser vivre la légende allez tiens ! (après tout, c’est peut-être un moyen comme un autre pour lui d’exister en ce bas monde, je ne voudrai pas le lui en priver).
Pour l’histoire des stéréotypes, je pense qu’ils sont tout aussi évident pour tout le monde ici présent que les détails critiqués par l’hôte des lieux. Est-ce bien utile de les dénoncer une fois de plus dans cet endroit plutôt destiné au rire (et donc destiné à proposer une échappatoire à la gravité et morosité de la vie de tous les jours) ? Non pas que le débat soit inintéressant après…
« Comme à l’époque de Prométhéus, Batman ou autre » : Gloubi ? Je ne savais pas que tu avais apprécié quoique ce soit sur ce blog ! Entre nous, je suis d’accord avec toi : certain spoilers sont mieux réussis que d’autres. Mais bon, ce n’est pas facile que de faire de bons spoilers à chaque coup (surtout après s’être atrophié les rétines avec autant d’abnégation).
Allez, en espérant prolonger la conversation avec toi, re-bisous Gloubi ! Que la paix t’accompagne (pourquoi est-ce que je sens les insultes déjà me pleuvoir dessus ? Va falloir que je sorte couvert aujourd’hui).
Et si Gloubi et l’OC n’étaient qu’une seule et même personne?
La section commentaire du blog n’est même qu’un immense champ d’expression des personnalités multiples dudit Connard, d’après certains penseurs métaphysiciens.
Georges, peut-être êtes vous aussi M. Connard. Plus d’échappatoire possible.
Ouais, ouais c’est Amanda Waller en vrai, mais c’est pas grave Amanda Walter, ça lui va vachement bien quand même^
Nous savons.
Vu ce film (bah ouais c’est disette en ce moment dans les salles de ciné, pas eu le choix :-(
Et effectivement captain boomerang et katana ne servent à rien. et crocodile aurait mériter d’être mieux présenté. Et ces méchants sont tout de même vachement gentils pour des méchants.
mais sur la fin j’ai tiqué sur un fait: L’enchanteresse contrôle Amanda, Amanda a sur elle son smartphone avec son appli tueuse de méchants/gentils. Pourquoi l’enchanteresse n’active t’elle pas les bombes dans leur cou?
L’odieux connard qui parle de Bob Lennon…. L’impression de voir Moïse rencontrer Jésus ! (ou le diable rencontré Satan, c’est selon…)
Ou Attila rencontrer mère Thérésa!
Z’êtes drôlement courageux, dites-moi ! Tout ça pour nous éviter d’aller voir de la daube ! 😁
La curiosité l’emporte sur le bon sens : Ça ne peut pas être AUSSI mauvais tout de même ?! Il faut que j’aille voir ça de mes propres yeux…
c’est la première fois que l’Odieux Connard porte bien son nom à mes yeux (bon, je connais pas toutes ses critiques mais celle-ci est représentative) … je ne m’attarderai pas sur ta mémoire sélective des éléments de scénario (ou pas mais ce serait encore pire, ça voudrait dire que tu es d’une mauvaise foi consternante et que tu n’as pas le moindre scrupule à manipuler ton sujet pour pouvoir cracher ta bile comme tu l’entend) mais quitte à chier sur un film, autant le faire sur ses vrais défauts (chose que tu fais malgré tout, les points faibles du film, bien qu’exagérés, sont traités dans ta « critique ») et pas sur des points que tu n’as simplement pas compris et/ou pas saisi (et il s’agit pas de voir plusieurs fois le film pour le saisir, moi je ne l’ai vu qu’une fois).
« ça voudrait dire que tu es d’une mauvaise foi consternante et que tu n’as pas le moindre scrupule à manipuler ton sujet pour pouvoir cracher ta bile comme tu l’entend »
Noooon???
PS: https://unodieuxconnard.com/2010/10/13/point-de-non-retour/
Bisous!
@Allya : fort bien répondu : il n’y avait pas meilleure réponse à mon avis.
j’allais lui dire de développer car il n’indique pas quels sont les « vrais défauts » et quels sont les » points que tu n’as simplement pas compris et/ou pas saisi ». il est donc difficile de se faire un avis sur son commentaire. Mais votre réponse est bien plus pertinente. Bravo !
euh … lis mon post jusqu’au bout avant d’envoyer le tiens, parce que ton lien ne fait réexpliquer en très long ma dernière parenthèse …
et pour le bout de mon post que tu as cité, je suis pas sûr d’avoir saisi le message … Si c’est pour dire que l’OC fait délibérément exprès, ça me surprend, sinon je vois pas …
Le (seul) bon point du film ? Sa musique : on commance avec house of the rising sun, on a du Black Sabbath et on termine sur bohemian rapsody ! Quand on voit les gros budjets shooté a l’electro et autres genres (trop) commercials, sa fait plaiz de retrouver de bon vieux morceau bien classiques !!!
Allez voir Batman: Assault on Arkham pour un vrai bon film sur la Suicide Squad avec des gens vraiment méchants!
Si je peux me permettre…Ceci *est* ma pelle
Et c’est « si je puis » au cas ou…
Vu le film hier.
Effectivement, la plupart des points qui m’ont marque le plus ont ete soulignes.
– Reunir une equipe pour lutter contre un potentiel « evil Superman » avec… un mec qui utilise des flingues, un mec qui utilise des boomerangs, un autre qui utilise des cordes, une qui se bat au katana, une autre qui utilise des blagues douteuses et… un homme-crocodile. Les deux seuls qui tiennent a peu pres la route sont le pyrokinesiste (j’admets qu’il a l’air assez fort dans son genre, meme si je pense que Superman en ferait de la bouillie) et la sorciere quasi-immortelle (meme si le plan pour la tenir sous controle etait un peu leger). Bref, l’equipe laisse a desirer.
– « Il faut sauver le soldat Ryan », Flag jouant regulierement la princesse en detresse.
– Les mechants-mais-pas-trop, qui finissent par sauver la copine de Flag (et le monde, tres accessoirement) juste parce qu’ils ont un cote sensible. (Limite la larme a l’oeil, la.) Plus rien pour les tenir « en laisse », mais ils sauvent quand meme l’histoire. Y a pas a dire, Flag a du faire une sacre offrande au dieu « script » tout-puissant.
– Deux persos ont droit a un vrai background d’entree de jeu, plus El Diablo qui a droit a son expose larmoyent un peu plus tard. En fait, j’ai trouve assez positif qu’ils ne s’eternisent pas dans les « origin stories », mais c’est quand meme un peu desequilibre.
– Le Joker qui apparait si peu (en contradiction avec la comm’ autour du film), ce qui est finalement un point positif vu comme cette interpretation du personnage est creuse et fade au possible. Il ressemble ici plus a un chef de gang ordinaire qu’a un desaxe complet qui se complait plus dans le chaos qu’il cause que dans les benefices a tirer d’un crime.
– Et finalement la collection de cliches tous plus communs les uns que les autres.
– Mention speciale a la psychologie « quand tu as un marteau, tout probleme ressemble a un clou ». Quand la nano-bombe de clown-girl n’explose pas, il leur faut une demi-heure pour se dire qu’un flingue aurait aussi bien fait l’affaire. Surtout quand elle passe a deux metres de Waller et du soldat d’elite qui etait suppose superviser l’equipe.
Bref, encore un film ou la franchise est recuperee pour faire un film qui n’a rien a voir avec les comics dont il est inspire. Ce qui serait acceptable dans une certaine mesure si le resultat avait au moins un semblant de coherence.
TL;DR
J’ai toujours trouvé que ce personnage de Gloubi était une des meilleures inventions de l’OC. Il devrait l’utiliser plus souvent!
A titre personnel, j’avais pris la tentative d’évasion de captaine boomerang pour un « habile » subterfuge afin de vérifier si les « pilules boom boom » qu’ils avaient dans la nuque étaient ou non réellement dangereuses.
A sa façon de rater grossièrement Katana, alors qu’il rattrape au poil son boomerang lorsqu’il est acculé par cette dernière, on pouvait supposer que ce n’était qu’une mise en scène, où l’Escaladeur a joué le dindon de la farce, servant à vérifier la théorie de l’australien.
Mais ce n’est que mon avis…
Je pense aussi que c’était ça, mais le personnage est tellement peu creusé que c’est impossible d’être sûr de quoi que ce soit.
Que dire en ce cas de cet Escaladeur, qu’on nous introduit d’une seule phrase, et qui n’a pour toute vocation que de prouver que oui, ils peuvent mourir si ils n’obéissent pas?
La plus grande douille là dedans? Il est présent sur les affiches et les cartons géants présent dans les cinémas pour faire la promo du film. Pas mal pour un figurant…
Ah je suis pas d’accord : slipknot était invisible des trailers, et je l’ai découvert qu’au moment du film (bin j’ai imédiatement compris qu’il n’était pas destiné a rester)
Présents*
en vrai, pour avoir un héros considéré comme gentils mais plus méchant, prenez Rorcharch de Watchmen. Une répliques pour situer le perso: « donne moi le petit doigt d’un homme, j’obtiendrai les renseignements » ou bien le mecs qui envoie de l’huile bouillante sur un autre pour se défendre…
Mais le truc recherché avec Suicide Squad, c’était d’avoir des « méchants » qui ont un intérêt à aider exceptionnellement les gentils (enfin je pense). Rorscharch c’est plus un Batman extrémiste, pas un vrai méchant, juste un gentil qui touche les limites de la morale.
il m’a eu à Karaba La Sorcière. Sacré odieux connard :D :D :D
Hollywood, salle de briefing Suicide Squad 2, 15h34 :
– Alors coco, tu m’as trouvé quoi comme persos pour la suite ?
– Un moine shaolin avec une tenue de ninja !
– L’acteur ?
– Andy Lau ! Grosse vedette en Asie !
– Ok coco, donc un Coréen joue un artiste martial chinois qui utilise des techniques de combat japonaises ?
– Oui mais c’est pareil non ? Et il mange que des bols de riz aussi ; détail du quotidien, réalisme, toussa…
– Très bon coco, la suite, enchaîne…
– un ex agent du FSB qui parle popov genre « Moi adorer tv capitaliste ! » Tous ses habits ont le marteau et la faucille pour pas perdre les clients et il boit de la vodka du matin au soir. On a pris le petit frère de Dolph Lundgren, blond en brosse on joue à fond la nostalgie du chef d’oeuvre de Stallone.
– C’est bon tout ça coco. Le nom du perso doit sonner typique genre Piotr Rapoustine Tovaritch tu vois ?! Par contre côté gonzesse tu as quoi ?
– On a mieux ! Un transgenre brésilien qui porte la moustache et des bas résilles, histoire de racoler large !
– Il danse la samba coco ?
– Evidemment chef, sinon les clients risqueraient de pas comprendre qu’il est Brésilien même avec le costume ridicule qu’on va lui faire porter.
– Je crois qu’on est bon là coco.
– Dites chef , je peux vous poser une question ?
– Oui stagiaire Roudoudou ! Après je veux plus t’entendre de la journée.
– Vous croyez pas que c’est hyper stéréotypé comme persos et très réducteur ? Tous les membres présents reprennent en choeur : « On fait pas de l’art, on fait du pognon ! »
– Stagiaire tu es de corvée de café et de récurage de jantes jusqu’à la fin de la semaine ! Maintenant dégage !
– Sérieusement chef, ces jeunes ils doutent de rien…
– Crois moi ou pas coco mais j’ai étais comme lui à une époque puis j’ai vu le pognon que je pouvais me faire et je suis devenu…
– Le chef !
– Bien coco, bien.
Coquille : « Ah, sachant qu’elle marche juste à côté de nous, à découvert et qu’on est tous armés moi y compris, {qu’elle} dommage qu’on ne dispose plus de moyens de la tuer ! «
« maraver l’humanité » l’Odieux speak Manouche!
You make my day. TY
Mais il n’a pas les couilles de spoiller un film Français, Belge ou Suisse
C’est surtout parce qu’il n’y aurait rien à spoiler.
StarTrek ? Dommage, il y’a JB !
Bonjour,
Trop, beaucoup trop de films en lice pour le prochain.
American Nightmare III Elections
Oulà ! Là on va faire aussi fort que SpringBreak avec une critique A-C-E-R-B-E de la société !
Insaisissables 2
Rhoulala ! Là ! Les effets spéciaux des années 90 au service de la magie !
Le 1 s’était terminé sur une histoire de société secrète bien raccontée mais qui n’avait servi à rien !
Mais si ! c’est trop bien !
Et surement Jason Bourne
La bande annonce de JB est intéressante avec toutes ces scènes en lumières bleu façon QG de crise et plans sur des écrans qui ramènent au 1 avec regret.
Ensuite, rien qu’en se rappelant de JB Legacy on a envie de se rincer les yeux.
Enfin parce que dans JB on voit une poursuite à moto aux accents de JB Legacy
JB Legacy a sans doute enterré la carrière de Jeremy Renner et confirmé Rachel WEISZ dans son titre de préposée aux daubes.
S’il vous plaît, n’allez pas vers l’évidence d’un StarTrek quand JasonBourne regrette tellement la mémoire dans la peau et reprend l’affiche de divergente !
N’en doutez pas, JB sera LA grosse daube de cet été !
Petit scrupule grammatical: « Ainsi l’ai-je dit, et ainsi l’ai-je gravé dans le marbre pour l’éternité Les Bronzés 3 et ses infernales bande-annonces de sept minutes. » ==> cette phrase est bancale. « ainsi l’ont gravé (..) LB3 et ses BA » ou « ainsi l’a gravé (…) LB3 avec ses BA »
Je pencherais plus pour quelque chose comme : « Ainsi […] l’ai-je gravé dans le marbre {dans mon article sur/quand j’évoquais} les B3 » […].
Je chipote mais c’est Amanda Waller, pas Walter. Et le vrai nom d’Harley Queen, donc avant sa transformation par le Joker, c’est Harleen Quinzel ^^
Quinn*
Un article qui commençait bien‚ mais la suite déroule sans grande originalité‚ comme pas mal de spoiles depuis un moment. Seul le commentaire acerbe de Gloubi m’aura vraiment fait rire… L’Odieux serait-il devenu ce que il critiquait : un produit formaté utilisant mollement les mêmes recettes sans originalité? Dommage.
Un petit spoile de Adaline ?
Je n’ai absolument pas ri tellement cette critique ne disait que des choses vraies. Fan de l’univers DC et surtout d’Harley quinn depuis sa première apparition dans l’animé de 1992, j’ai été profondément déçue de ce qu’ils ont fait des personnages.
Harley ne sert que de belle plante et est hyper-sexualisée (suffit de voir le costume, plus on avance et moins il y a de tissu… Même dans son comportement elle fait prostituée). Le Joker est devenu « bling bling wesh racaille t’as vu » et a aussi été hyper-sexualisée. Même sa relation avec Harley est foirée: Harley est folle du Joker alors que celui-ci la maltraite physiquement et mentalement MAIS elle revient toujours vers lui. Le Joker n’est pas du genre à « aller la chercher » au contraire. Une bonne fois pour toute: IL NE L’AIME PAS ! Il se sert d’elle. Il est obsédé par le Batman ! Après on verra les prochains films…
Killer Croc n’a que 4 répliques ! Ok, ce personnage n’est pas du genre loquace mais quand même. Et en plus une de ses répliques est incohérente: Killer Croc ne se prend pas pour un apollon, il est plutôt torturé par son apparence de « monstre » et a tendance à dévorer ceux qui se moquent de lui. Ensuite Will smith pour Deadshot, juste non. Will Smith n’est pas fait pour les rôles méchants, il peut pas s’empêcher de faire du Will Smith: le « gentil bon père de famille ». Je passe sur les autres puisque finalement ils sont quasiment absents du film, 90% du films sont du Deadshot et du Harley quinn.
Le film en lui même est incohérent, sans compter les personnages foirés. Déjà je vois mal comment le suicide squad pourrait faire quoi que ce soit face à des métahumains. Ces derniers les dépassent de loin (sauf celui du film du coup, il faut juste une petite bombe pour s’en débarrasser. Batman aurait pu s’en charger m’enfin je dis ça je dis rien…). Superman aurait pu battre chacun d’eux sans aucun problème, y compris el diablo. D’ailleurs je trouve ça très facile de ne pas utiliser le seul mutant du groupe avec l’excuse « nan mais en fait je suis pacifiste moi » pour qu’il se réveille qu’à la fin du film parce que faut bien que ça se termine quand même.
Autre incohérence, si on avait vraiment eu des méchants, ils ne seraient pas restés une fois libres. Ils se seraient dit » on est libre on se casse » pas « on est libre mais quand même on va aider le gars ». Et puis Harley qui vient de perdre (mais il est vivant en fait) le Joker pleure deux minutes et puis voilà, oublié. Elle retrouve Amanda Waller plus tard qui est la cause directe de la mort de son Monsieur J mais…. Non, vraiment elle à rien à redire la dessus.
Un des reproches fait aux films DC en général (et notamment Batman v/ Superman) c’est qu’il n’y a pas assez d’humour et à ceux là je réponds: C’est DC comics, pas Marvel. Pour le coup c’était vraiment une critique coup de gueule contre le film. Je ne méprise pas pour autant ceux qui ont aimé le film, ils ont le droit.
Sexualisé* Il faudrait vraiment une option d’édition des commentaires :o
Je n’ai pas parlé des stéréotypes tellement ils sont présents dans le cinéma « grand public » mais on en retrouve.
En effet. De toute façon, les adaptations sont trop souvent foireuses. Il ne faut jamais en attendre grand chose d’elles quand on est fan de l’original car il faut faire « grand public » : le public des fans (intégristes vis à vis de l’objet de le culte, par nature) ne représente malheureusement pas assez d’entrées potentielles. C’est là tout le problème du cinéma aujourd’hui.
A l’époque de la sortie du Seigneur des anneaux (et pire pour Le Hobbit, mais juste titre là hihihi), les fans de J.R.R. Tolkien les plus rigoristes ont crié au scandale et au boycotte.
Boycott*
HellBunnie, ta critique est pas mal cependant évite de faire genre que c’est un avis original alors que tu reprends absolument toute celle du JDG (qui était très bien cela dit) jusque dans les mots que tu utilise (joker bling bling wesh racaillle t’as vu).
Même si tu y rajoute certains détails exotiques, ta critique n’est que pur copie de celle du jdg. Mais bon je te pardonne, tellement de gens attirent l’attention comme ça de nos jours, puisque tout le monde veut absolument avoir le bon mot..
Pure* saleté de clavier de téléphone
J’ai jamais dit que mon avis était original :o Je vois pas pourquoi je voudrais faire dans « l’originalité », donner un avis juste pour être « original » c’est… Pathétique (c’est quoi d’ailleurs l’originalité). Quant au JDG, oui j’ai vu sa critique et je suis simplement de son avis. Après si on peut plus s’exprimer juste parce que quelqu’un de relativement connu a déjà dit ce que tu penses (en gros)… Pour le Joker, ben il n’y a pas d’autre terme, tu le décrirais comment toi ? Je pense que tu te trompes à mon sujet je ne cherche pas à attirer l’attention mais simplement donner mon avis de fan puisque sur ce film j’ai été outrée.
PS: je ne demande le pardon de personne ^^ Tu peux me haïr si l’envie te prends d’avoir « copié » JDG mais je le répète je vois mal comment on peut « copier » un avis. On y adhère ou pas mais on ne le copie pas. D’ailleurs j’avais les mêmes critiques que lui bien avant de voir sa vidéo. Il n’a pas le monopole de la réflexion ah ah.
J’attendais cet article avec impatience ! Mais je me dois de faire quelques petites précisions sur le fait que ce film soit aussi nul. Si elles ont été faites avant je m’en excuse, je n’ai pas lu tous les commentaires. Au pire je fait doublon, au mieux je vous donne quelques infos sur le tournage du « Blockbuster de l’année ».
Si SQ est aussi mauvais, c’est avant tout la faute à BvS ! Lorsque BvS est sorti au cinéma, les producteurs s’attendaient à un torrent de bénéfices, sauf que … bah oui le film est assez sombre, mal tourné, les dialogues sont nuls, le montage est assez bancal et que donc il a fait un flop et s’est pris une marée de critique négatives qui ont refroidi même un congélateur. Et le staff de SQ, qui avait tourné le film à peu près de la même manière, à savoir assez sombre, bah ils ont eu les pépettes et du coup printemps 2016, moment ou le film était déjà passé entre les mains de la post-prod, ils se sont dit « OHMONDIEU, mais s’ils n’ont pas aimé BvS, alors SQ est gravement compromis ! » Ni une ni deux, ils ont rappelé tous les acteurs pour tourner des scènes plus fun.
Si ce n’était qu’à cause de BvS, ça serait infiniment plus simple me direz-vous, SAUF QUE, il y a 1ans et demi, SQ dévoilait sa première bande annonce, assez rythmée, assez sombre, bref qui correspondait plutôt au film. SAUF QUE, n’ayant pas eu un retour très enthousiaste (enfin pas suffisamment pour eux) de ce premier teaser, ils ont fait appel à une autre agence pour faire le second teaser, beaucoup plus fun, beaucoup plus coloré tout ça tout ça.
Résultat, le deuxième teaser était top moumoute, tellement que les fan du comics et les amateurs de grosses productions américaines (attention je ne vise personne, j’adore les grosse prod’ américaine hein, même si elles sont nulles majoritairement!) ont tout de suite accroché et ont commencé à inonder la toile en attendant avec impatience le jour de la sortie du film.
Vous n’avez pas suivi ? Je vous la fais simple : BvS et ses mauvais résultats + teaser qui regroupe toutes les scènes fun et qui ne correspond absolument pas à l’ensemble du film = on tourne d’autres scène rapidos, on monte ça en un temps record (on s’en fout de la logique du montage faut que ce soit fait) = SQ.
Logique mon cher Watson !
Les producteurs ont donc décidé de dévoiler les DEUX films lors de la projection presse, et ils se sont dit en regardant la tête de tous les journalistes blasés après la fin des films, qu’ils allaient sortir la deuxième version, un peu plus fun, et complètement raté au montage au public. Et TADAM, on a Suicide Squad !
SAUF QUE, et bah oui, vous pensiez que c’était fini ? Et bah non, parce que bon le staff du film, et là je vise le marketing n’a pas du tout vu le film ! Bah oui parce qu’ils continuent à faire des publications comme « Venez retrouver Deadshot, le Joker et Harley Queen dans une mission complètement ouf » … *ahem* … Le Joker il apparait plus de 2minutes ? M’en souviens pas …
Mais bon David Ayer (le producteur) lui il s’en fiche il « aime son film » et il est « sûr qu’il plaira ». (En attendant pour le moment les chiffres lui donnent raison … je dis ça …)
Donc on dit merci à BvS, aux agences qui ont fait des teaser à l’opposé l’un de l’autre, au producteur pour avoir retourné des scènes bâclées, et enfin au marketing à côté de la plaque.
Pour info je suis quand même allé le voir, c’est ma curiosité (maladive) …
Et pour finir, je suis tout à fait d’accord avec l’ensemble de l’article, très vrai et très drôle surtout. Mais sachez cher M. Connard, que malgré vos articles que je lis consciencieusement, ça ne m’empêche pas d’aller quand même voir les films (généralement en streaming hein, je tiens à mes sous) et pour certains à même prendre du plaisir, mais bon avant il faut oublier son intelligence et déconnecter ses neurones. (curiosité maladive je vous dit !)
En tout cas j’espère avoir pu vous éclairé un peu, parce que même si le scénario est … (désolé je n’ai pas de mots), l’environnement de base est loin d’être opportun pour créer un vrai film ….
BvS (Batman Vs Superman je suppose)
Ça en fait des affirmations !
M’étonnerait beaucoup que tu bosses pour les studios ou que tu aies approché l’équipe de près ou de loin donc ce sont juste des suppositions et rien d’autre.
Il y’aurait peut être d’autres explications…
Est ce que tu as déjà vu un bon film avec Will Smith ?
Cherches bien… perso j’ai beau chercher : vraiment que des merdes.
Gardes cet axiome en mémoire : Smith => DAUBE
Tu as entendu parler d’un certain DeadPool (et du petit Ant-Man)?
Ce film a rapporté une blinde alors que les studios s’attendaient à un petit truc du genre ant-man.
En prime tout ce qui se rapportait de près ou de loin à DeadPool a grimpé en flèche.
Le petit Ant-man avait d’ailleurs dépassé les espérances avec une relance des BD et autre cochonneries sans valeurs du dit héro tout pourri.
Du coup on nous met du héros recyclé et tout pourri de partout, depuis les X-Men (OmarSy en a bien profité) en passant par les avengers qui alignent des trucs que même les fans des BD ne connaissent pas.
Ca fait du lycra en plus et des goodies en plus et des fans déséspérés-mais-enfin-reconnus-à-leur-juste-valeur en plus.
Ajoutes à ça qu’on est en vacances et que c’est l’époque des pop-corn movies.
Ce qui me choque dans les bandes annonces c’est la médiocrité des maquillages et effets spéciaux.
SuicideSquad : Plein de gens trouvent que c’est une grosse merde… APRES avoir payé leur ticket !
Tout le monde se plaint mais si on reste sur DC comics, SuicideSquad va certainement rapporter beaucoup plus que Watchmen pour dix fois moins de boulot.
Des affirmations qui viennent avant tout de mes lectures sur divers sites américains qui parlaient justement de la prod’, de David Ayer et du marketing foireux du film.
Je n’ai rien inventé en écrivant mon commentaire, je ne me permettrais pas ! Et ça explique malheureusement pourquoi le film est raté.
Faut savoir quand même que Deadpool a eu une com’ vraiment élaborée pour le coup ! Parfaitement raccord avec la saint valentin, et bien axé sur le film en lui même. (je suis chargée de communication, c’est mon métier d’analyser le marketing d’une campagne publicitaire by the way).
En attendant je ne critique pas vraiment les acteurs parce que s’ils ont été castés c’est pas pour leur donné une autre personnalité d’un coup. Je m’excuse mais quand tu castes Will Smith tu t’attends forcément à ce qu’il fasse du Will Smith … :/
Après personnellement je suis plutôt bon public, je ne m’attend jamais à quelque chose de spectaculaire quand je vais au cinéma, si ce n’est passer un bon moment avec des effets spéciaux plus ou moins réussi.
Enfin si j’ai parlé de l’environnement du film c’est parce que … bah ça à été relayé dans les médias américains par le staff du film … tout simplement. Demande à Jared Leto, il parait qu’il s’est fâché tout rouge parce qu’on a coupé trop de scènes du Joker, et si tu compare la BA au film tu verra qu’effectivement on n’a pas tout vu ! ^^
Alors non je ne connais pas ni n’ai approché l’équipe de près ou de loin, mais en attendant je me renseigne ! :)
D’ailleurs si tu cherches bien tu les trouveras aussi toutes ces infos, elles sont public !
Oh et pour précision, quand je dis que la com’ de Deadpool était réussi, je ne dis pas qu’elle représente exactement le film, mais que la campagne a été divisé en plusieurs sous-campagne pour correspondre à la fois à la saint valentin, au film drôle qu’il est, et aux actions plus ou moins violentes du film.
Ne comprends donc pas que la com’ est le reflet du film, le but c’est d’inciter les gens à aller voir ledit film avec des passages de ce dernier ! Si on prend l’exemple de la Com’ spéciale Saint Valentin, on retrouve bien l’histoire d’amour de Deadpool, avec des extraits tirés du film (d’ailleurs ils n’ont jamais fait de teasing pour cette com’, uniquement des « affiches » pour éviter justement de se faire lynché !)
J’ai pas payé mon ticket, AH AH AH !
Oui mais non, en fait le cinéma a quand même trouvé le moyen de nous faire cracher de l’argent avec une histoire de « laser ultra » (un truc inutile qui ne change rien selon moi…). Ils nous ont ensuite saoulé avec durant la grande page de pub avant le film histoire de nous faire « comprendre » qu’on les a pas craché pour rien…
Bonjour Michi,
http://www.journaldugeek.com/2016/08/04/suicide-squad-sest-plante-a-cause-de-sa-production-chaotique/
Pourquoi as tu réécrit l’article ? Il suffisait de mettre le lien :D
Oh bah parce que je ne l’ai pas lu ici mais sur différents sites en anglais !
Mais effectivement c’est plus rapide que mon pavé ^^
Tu es un génie de l’analyse filmographique.
Tout est dit
Un navet de fou avec un will smith impérial
En fait ça commençait vraiment bien (je parle bien sûr du tout tout tout début) avec Will Smith et Margot Robbie très bons tous les deux et un semblant d’originalités. Puis après ils se sont perdus.
Sans doute le vilain le moins charismatique de tous les temps, et pourquoi l’actrice se dandine de façon ridicule à la fin ? (Je ne parle pas du frère qui ne sert à rien.)
Cher Connard,
La blague sur le Kaga, c’est Zéro.
excellent! Je me marre seul devant l’écran.
hmmm… je l’ai vu ce weekend… mes impressions:
– le film tourne autour de Deadshot et Harley Quinn, les autres font optionnels…
– Joe-L’araignée-qui-sert-a-rien…
– Flag a autant de charisme qu’une huître… le mec a fait des OP de ouf et se fait bouffer par Deadshot…
– la logique des actions/scène… *rhaaa*
– des angles de vue ya_du_monde et *Hop!* ya pu rien *magiiiie*
– L’humour des répliques qui ne demande pas de réfléchir (mea culpa j’ai rigolé)
– Heureusement que de bonnes musiques rattrapent le film sur certaines scènes
– Mitigé sur le Joker… Jared Leto joue superbement mais son personnage est sous-exploité sur tout le film et ce cliffhanger…
Après je dis pas que c’est un mauvais film, il se regarde, se regardera de temps à autres (mais pas souvent quand même)
Tu m’as tué avec: » le concept de pyropacifiste. Je devrais en parler à Bob Lennon »
Spoil poilant à part le fait qu’Amanda Walter soit en fait Amanda Waller mais bon on se fout pas mal de son nom.
félicitation d’avoir repéré plein de trucs que personne ne verrait à la première vue mais dites, vous voyez combien de fois un film avant d’en faire un spoil ?
J’ai ri, j’ai ri, mais j’ai ri, à en pleurer…
bon c’est rigolo et tout, mais donc le comment du pourquoi du film, et non pas l’inverse parce hein c’est DC et pas marvel, c’est que madame black lives matter a plus ou moins engagé l’enchanteresse pour se désintéresser totalement d’elle par la suite et lui permettre d’etre la grande mechante du film ,sans raison aucune, meme pas d’utiliser « karaba » pour faire avancer un quelconque agenda personnel ou patati abracadabra ? comme ça, pouf ? …mais dites, ils ont des scenaristes ches DC comics ou bien la coke pleut par kilos et ils sont persuadés d’avoir refait le monde du cinema à eux toute seuls ? le prochain film ça va etre quoi, flash et namor vont boire une biere et reveiller le demon interdimensionel de la guinness maudite ?
« Mais comme le disait Patrick Swayze : « Personne ne met Fat Kirikou dans un coin ! » (en substance). »
C’est « On ne laisse pas Bébé dans un coin », je suis formel.
Salut,
Je suis également allé voir ce film au cinéma et, pour ma part, je ne le trouve pas aussi mauvais que ça. Les acteurs jouent très bien leurs rôles, en particulier Will Smith.
On ne parle aussi pas assez du fait que à la fin du film, lorsque Amanda décide de renvoyer les marauds dans leurs cellules, Harley Quinn pourrait très bien se casser vu que sa puce est désactivée mais…non. Elle demande une machine à expresso. On dira que c’était pour montrer dans la dernière scène que le Joker est en vie et qu’en plus il est utile m’enfin bon, n’embêtons pas les scénaristes.
En parlant des mecs qui sont du côté de la justice, j’imagine bien le dialogue:
(dans la batcave)
-M.Wayne, il se passe un truc super chelou, avec un éclair qui balance un cercle électrique à plusieurs kilomètres de haut au milieu de Midway City.
-David Guetta fait un concert?
-Euh non, là c’est chaud, depuis que ce truc est apparu il y a des gros éclairs qui explosent des bâtiments et des porte-avions un peu partout.
-Oui mais c’est pas à Gotham, on s’en branle non?
-Enfin là c’est pas que Midway City, parait que ça peut détruire le Monde.
-Non mais j’y vais pas!
-Pourquoi?
-Parce que l’autre connasse va surement y envoyer la suicide squad, c’est bon.
-Ils n’ont quasiment pas de pouvoirs et sont méchants…
-Moi non plus je n’ai pas de pouvoir, à la base.
-Oui mais t’as quand même failli fumer Superman, c’est pas rien. Et ça reste des méchants, on va peut-être pas leur faire confiance pour nous sauver, si?
-T’inquiètes, en fait c’est pas vraiment des gentils, ils vont tout faire pour nous sauver.
-Qu’est-ce que t’en sais?
-Ben je regarde le film, là. Ils ont déjà eu 20 fois l’occasion de se tirer et ils sont toujours là.
-Non mais ça on est pas censés pouvoir le savoir.
-Mon costume est pas sec, alors fais pas chier, on reste là!!
On peut faire la même avec l’autre:
-Barry, un mec qui court super vite ça leur serait utile. En plus avec ta super vitesse tu y serais en 2 secondes donc, autant Batman il a le temps du trajet, autant toi tu peux pas prendre ça comme excuse.
-Non, je ne peux rien faire.
-Pourquoi?
-Parce que personne n’a insinué que je suis au courant de la suicide squad, de toute façon moi personne ne me dit jamais rien sur les trucs secrets.Tout ce que je sais c’est que Batman peut pas y aller parce qu’il a eu un accident de séchoir.
-Comment tu sais?
-Il l’a mis en tweet.
Personnellement, je ne regrette pas qu’on voit si peu le joker, je regrette qu’on voit autant les autres qui ne servent pas à grand chose, faut-il encore le rappeler ils sont réunis dans le but de combattre un hypothétique Evil Superman face auquel ils n’auraient aucune chance même tous réunis.
J’oubliais, mention spéciale pour la connasse qui bute les « techniciens » (y’a quand même marqué FBI sur leur veste, c’est pas Jo le plombier les gars savent ce que veut dire confidentiel. D’ailleurs c’est normal que tous les dossiers soient des gros pavés marqués top secret dessus, déjà pour pas confondre avec la liste de course, et ensuite parce que les tablettes ça peut tomber en panne de batterie ;) ). Et la phrase de Flag « j’ai fait aussi quelques bavures », mec c’est plus des bavures c’est des meurtres, à ce niveau ;) . Au fait, Flag, les mecs ont bien obéi et ils n’ont pas dû comprendre la moitié de ce qu’ils ont entendu, toi tu sais tout et le seul truc pour lequel tu servais (à savoir contrôler le Dr June) tu l’as foiré. A ta place, je lui tournerais pas le dos, limite je ne suis plus aucun de ses ordres.
Apres avoir endure cette bouse pendant 2h hier soir, j’etais impatiente de venir lire l’article, et une fois de plus, pas decue du resultat…
Cependant l’article est difficile a suivre, en terme d’evenement et de chronologie, je n’y comprends pas grand chose, tout va trop vite et s’enchaine sans queue ni tete, et pour cause !!!! C’est exactement le cas du film. Un espece de vomi de scenes inutiles dans tout les sens, des « » » » » »mechants » » » » » totalement fades…
Ne perdez pas votre temps avec le film, et venez lire l’article c’est suffisant.
Spoil aussi magnifique que le film est navrant x)
Mais il manque quand même l’analyse de cette SUPERBE séquence avec le Joker et Harley Quinn en discothèque. Ca méritait un commentaire, pourtant haha
# Rejoignez-moi au lieu de rester dans l’ombre… je peux exaucer… tous vos rêves… comme les tiens, Will Smith !
– Hoooo je suis réuni avec ma fille ! #
Non justement, il rêve de tuer Batman… et justement là où ça m’aurait paru débile et « gniangniantesque » de foutre la gamine en temps normal, ici vu le fait qu’il nous bassine avec pendant 2h, ça aurait été beaucoup plus cohérent… donc si là le but c’est de faire un petit clin d’oeil humouristique, ça tombe à moitié à plat…