John Smith, Social Justice Warrior

Avant de repartir sur les routes, et puisqu’il est question d’exploration du monde, je vous laisse avec un personnage bien connu : John Smith.

Et cette grande question : si les hommes et les femmes qui débarquèrent au Nouveau Monde à l’époque où il était peuplé d’Amérindiens avaient été des Social Justice Warriors, les peuples des plaines auraient-ils été traités avec la justice sociale qu’ils affectionnent tant ?

Je vous laisse cliquer sur l’image pour le découvrir.

Attention cependant : la lecture de ce document nécessite une connaissance légère des Social Justice Warriors et de leurs non-arguments (tristement véridiques). Sinon, vous allez trouver certains trucs étranges. Cela dit, si vous ne connaissez pas l’argumentation magique des Social Justice Warriors, je vous envie un peu.

SJW Vignette

Cliquez donc sur l’image !

Et n’oubliez pas : ici, on se moque des Social Justice Warriors et de leurs arguments. Pas d’autre chose. Mais quelque chose me dit que même l’écrire plusieurs fois ne suffira pas. Ah, internet, je te connais si bien.

 

673 réponses à “John Smith, Social Justice Warrior

  1. Je suis une social justice warrior, et alors que je m’apprêtais à être offusquée par votre article, v’la-t-y pas que j’ai rigolé. J’ai l’impression de trahir ma cause. Je vous hais.
    (Avouez que vous avez infiltré un espace safe. Avouez que vous êtes un SJW refoulé. Presque personne ne vous en voudra)

    • Comment peut-on se revendiquer « social justice warrior » ? Encore, qu’on le soit sans le vouloir, ça passe. Mais en être un, et en être conscient, pour moi, c’est impossible à concevoir.
      Comme si on balançait « ouais, parfaitement, j’suis un Castor Junior ! Et alors ? ça t’défrise ? J’fais la loi dans tout Canradville, moi ! J’suis un fou ». :)

      • Ah bon, tu n’es pas pour un monde juste et respectueux, Wolfwood ? Comme partout, il y a des SJWs caricatures malgré eux, dans le tas. Mais penser qu’être pour la justice sociale est ridicule, c’est un poil inquiétant, quand même…

      • @Max : Social. Justice. Warrior. On dirait le nom d’un groupe de super-héros au rabais. Ou le titre d’un film de série Z des années 80, avec Steven Seagal et un ninja sur la jaquette.
        Quant à la justice sociale… ça me paraît bien nébuleux, comme concept.
        Tu penses qu’on va éradiquer des millénaires d’inégalités en trois commentaires sur le net ?

      • Absolument pas, les changements de ce genre prennent énormément de temps, surtout au niveau des mentalités qu’importe les lois et les réalités. Et c’est logique, il suffit de voir à quel point il est long de perdre une habitude personnelle pour se douter qu’une habitude de société ne va pas disparaître ainsi. Ce que je voulais dire, c’est que même si certaines personnes se disant SJWs sont ridicules et à côté de la plaque, ça ne veut pas dire que le concept de base est mauvais ou honteux. Evidemment, les gens que monsieur OC dénonce dans son article existent et sont plutôt inquiétants puisqu’ils clivent au lieu de rassembler. Mais le fait que Ploum soit capable d’auto-dérision joue plutôt en sa faveur. Et c’est plutôt cool de sa part de se dire SJW sur un article les moquant et au milieu de commentaires plutôt hostiles (pas les tiens, Wolfwood), au moins elle s’assume.

      • Max : je suis pour un monde juste et respectueux (ce qui n’implique pas qu’on partage nécessairement la meme acception des termes « juste » et « respectueux »), et je ne doute pas que Wolfwood le soit tout autant.
        Par contre je ne vois pas bien en quoi cela signifierait que je ne doive pas me sentir opposé aux SJW, puisque ceux-si sont justement bien souvent dans une démarche injuste et irrespectueuse.

      • Comme je l’écrivais ailleurs, les SJW entretiennent des conflits, attisent les haines, dressent les groupes sociaux les uns contre les autres. Au lieu de viser un monde dans lequel nous serions tous capables de vivre ensemble et de respecter nos différences, ils nous encouragent à nous méfier de « l’autre », ils alimentent les rancoeurs, ils soufflent sur les braises. Ce qui en fait des gens dangereux et moralement toxiques.

    • Des dialogues sont pompés sur la classe américaine, sinon jamais entendu parler de social justice warrior.. Et pourquoi en anglais ? Par snobisme ?

  2. Too much text, didn’t read. Stop à la discrimination honteuse envers les analphabètes !

    Toujours autant de pertinence, m’sieur Connard. Heureusement que le pays des Drouadlôm est au-dessus de vos caricatures abjectes, grand fou !

  3. Dites donc cher OC, on fait des articles pour attirer les trolls? C’est pas joli-joli tout ça! Mais je me demande si cet article ne ferait pas un peu le jeu du front national, finalement? Argh! Mais ça marche en plus!

  4. C’est complètement con comme comparaison. Simplement parce qu’en l’occurrence, les peaux rouges n’ont jamais été en position de dominance sur les colons blancs. La position dominante et la majorité, ça n’a rien à voir. Il suffit de regarder l’Afrique du Sud de l’apartheid pour s’en rendre compte.
    Pareil pour le coup de l’installation sur « les terres de chasse ancestrales ». On vit dans un pays où, jusqu’à preuve du contraire, la propriété privée existe. Personne ne peut te virer de chez toi. Par contre, ouais, une université, ou autre entité extérieure quelconque, peut décider de prêter ses locaux à qui elle veut.

      • Même s’il appartient à la majorité des commentateurs de fraiche date, avez vous le droit de faire votre SJW à son encontre, en avançant ce seul fait comme (non)argument ?

      • Ahah non, même si je ne poste pas très souvent. Mais tu peux retrouver des commentaires de ma part datant d’il y a plusieurs années, en cherchant, je pense.

      • Han, du coup non seulement c’est un non-argument, mais en plus c’est un non-argument faux. Rooooh, le méchant SJW sophiste qu’on a là. Pas bien, non, pas bien du tout: si on mélange cynisme décomplexé et arguments sentimentalo-foireux, on finit Président de la République Française. Réfléchissez-y avant de recommencer, sérieusement.

      • Georges, même si vous êtes l’homme le plus classe du monde, vous ne pouvez nier que cet amateur de mexican food a un sens de l’humour à la hauteur de son argumentation (de pourriture capitaliste) ?

      • Tu voudrais dire que ça sert de discuter avec lui ? Parcequ’il a gagné un concours de meilleurs cuisinier asiatique en préparant un méchoui ?! Moi je crois qu’il pipeaute.

      • Tu essayes vraiment d’argumenter en commentaire ?
        Surtout que ce que tu raconte n’a pas grand chose à voir avec la choucroute.

    • Jusqu’à preuve du contraire et ton propos me vexe. Mon arrière arriere grand père que l’on nomme pieds de feu a été le chef de la tribu Wamapoke et il a mis plusieurs dérouillées aux blancs qui sont venus envahir les terres de ses ancêtres. les Wamapoke ont été en position de dominance ET en majorité pendant plus de 50 ans.

      Pourtant les blancs ont viré mon arrière arrière grand père à coup de fusils.

      Alors tais toi blanc, tes propos me vexent. et je sais que les blancs en général ont tendance à se prendre pour des « monsieur je sais tout car je suis blanc et j’ai une culture ancienne ou mes ancetres faisaient des dessins de sexe dans des grottes ». Mais toi le blanc, tu as des propos réducteurs.

      Les Wamapoke t’auraient démonté la tête si tu avais tenu ces propos sur ce qui nous restent de terre.

      • Les Wamapoke ça sonne vraiment comme un vieux groupe de garage punks bourrés. Et vu que la seule anecdote que t’arrives à sortir sur eux est une histoire de graffitis de bites et de bottage de culs, le patronyme « pieds de feu » de ton grand père (aussi surnommé « danse de saint guy »), colle très bien à l’idée qu’on s’en fait.

      • Ce serait considérablement plus crédible si les Wamapoke étaient une tribu existantes, et qu’ils apparaissaient ailleurs que dans Parks and Recreations (une excellente série, certes, mais manquant de précision au niveau historique).

        Troll de bas niveau, 2/10 pour la longueur de la chose.

      • oui bof….
        C’est juste un exemple parmi tant d’autre montrant à quel point les SJW sont cons…
        A tel point justement qu’un autre exemple pourrait montrer qu’avec eux, les allemands auraient pu gagner la guerre de 41-44.

      • J’avoue que si on pousse la logique jusqu’au bout, les SJW devraient défendre les néonazis en tant que minorité mal-aimée et opprimée par le pouvoir démocratique antiraciste. Héhé.

      • D’après une recherche sur Wikipedia, les Wamapoke ont l’air de n’être réellement qu’une tribu fictive.
        Sinon, je n’ai rien compris au point Godwin en question. Est-ce que l’idée, c’est de mettre sur le même plan le fait d’être néo-nazi (qui est un choix, et quelque chose de néfaste en soi), et le fait d’être amérindien (qui n’est pas vraiment un choix, et je vous laisse chacun décider si vous penser que c’est quelque chose de néfaste en soit, mais je risque de vous juger très fort si vous pensez que oui).

      • Non mais il ne faut jamais faire ses recherches de sources (et surtout historique) sur Wikipédia, ce débutant du net quoi x-D

    • En fait, si, dans les premières années de la colonisation, les Amérindiens sont en position dominante en Amérique du Nord (du temps de John Smith, donc). Les colonies anglaises doivent composer avec de fortes entités politiques comme les Algonquins (dirigés du temps de Smith par Powatan) et même si les rapports sont moins d’être harmonieux, les Blancs tentent de ménager les locaux ne serait-il qui pour éviter de se faire massacrer. C’est parce que les premiers colons sont peu nombreux que les Amérindiens les laissent s’installer sur leurs terres, pensant que le risque est contrôlable.
      Mais ceci ne concerne qu’une courte période de temps et un territoire restreint de l’Amérique du Nord. Cependant, et bien qu’il ait sans doute été surtout choisi pour éviter un trolling de niveau 7, l’exemple du maître de lieux est plus pertinent qu’il n’y paraît.

      • Moi j’ai directement tenté l’exemple avec les conquistadores espagnols mais je me suis fait direct fait traiter de sale skinhead nazi qui vote Le Pen.

      • Merci. Est-ce que tu as une coupe ou une médaille pour moi, du coup ?

      • Non, mais un orchestre egyptien a décidé de jouer la Marseillaise en ton honneur :

      • C’est plutôt cool. Bon, par contre je me demande un peu où ils l’ont appris parce que ça me parait une version sacrément remixée.

    • Oui mais alors du coup, si demain, ce sont les Amérindiens qui se frittent contre les Mexicains, tu prends quel parti ?

      • J’ai rien compris à ta question. À moins que tu ne me demande quel parti je prendrais dans un conflit hypothétique non désigné dont je ne sais ni les enjeux ni le contexte. Bah, étrangement, je ne peux pas répondre à une question aussi vide. C’est à peu prêt aussi con que de demander « Si les dragons existaient, ils feraient quel taille ? »
        Et toi, tu prendrais quel parti ?

      • Parce que tu penses vraiment que les dragons n’existent pas ?
        Mon pauvre, comme je te plains.
        Ce que je veux dire, c’est que ce postulat du « la majorité » c’est les méchants et « la minorité » c’est les gentils, ça marche aussi longtemps qu’on a des majorités et des minorités. Si on a deux minorités qui se frittent, ça devient tout de suite plus coton à départager. Mais nul doute qu’on trouvera toujours un moyen de hiérarchiser. On appelle ça la subjectivité, qui est le mot poli pour dire « la mauvaise foi ».
        Mais enfin, initialement, ma question ne t’étais pas adressée.
        Quoi qu’il en soit, tu es bien naïf ou bien prétentieux si tu penses vraiment connaître les enjeux et le contexte des conflits sociétaux de notre temps. A moins que tu n’aies fait de longues études dans ce sens, je ne vois pas comment tu peux être aussi catégorique. Et même en ayant fait des études longues dans ce sens, il te manquera forcément toujours des éléments. Ce qui implique une marge d’erreur, qu’on peut réduire mais pas annuler. Nous ne sommes qu’humains. Nous ne sommes pas doués d’omniscience.

      • Ah non, ce dont tu parles, ça ne s’appelle pas des dragons, ça s’appelle des reptiliens.

        Sinon, c’est un peu con, parce que le coup de « la majorité » et « la minorité », j’ai déjà répondu ici : https://unodieuxconnard.com/2016/06/14/john-smith-social-justice-warrior/#comment-55344, à savoir… dans le commentaire auquel tu répondais. À ce propos, je me demande bien à qui tu posais la question, puisque ce n’était pas à moi, et comment est-ce qu’il était censé savoir que quand tu répondais à un commentaire que j’avais écrit en posant une question, c’était à lui et pas à moi que tu la posais.

      • Si tu regardes bien l’agencement des commentaires au niveau des retraits, tu te rendrais compte que je posais la question à Loken. Ce n’est pas de ma faute si le site opte pour cette mise en page étrange…

      • Non, non, c’était bien à moi que tu répondais. J’ai la notification par WordPress pour le prouver.
        Bref, ça arrive à tout le monde une fausse manip’. Mais je maintiens que ta question n’a aucun sens et aucun intérêt…

    • J’en prends note, mes excuses.
      En même temps, j’espère que tu as conscience qu’à aucun moment dans son post, l’OC ne traite de la question de la colonisation de l’Amérique, et de l’opposition entre « peaux rouges » et « blancs »… et qu’il aurait pu proposer exactement le même post avec les lézards de V contre les réplicateurs de Stargate.

      • Ha mais j’ai répondu là, moi ? Il a quoi, ce soir, ce site ? Il essaie de me démontrer objectivement l’importance du contexte, ou quoi ?

      • Bah justement, c’est ce que je lui reproche. Il enlève un élément critique du contexte pour rendre l’argument ridicule. Mais ça montre juste que sans cet élément important du contexte, l’argument est ridicule. Évidemment que le contexte à son importance !

      • Je n’arrête pas de le répéter plus bas : un argument qui a besoin d’un contexte spécifique pour « être vrai » n’est qu’une illusion d’argument.

      • Ah. C’est un peu comme dire « un théorème qui a besoin d’hypothèse n’est qu’une illusion de théorème ». Une notion… intéressante. Mais je n’adhère pas.

      • Envisageons simplement les positions « contextualisées » des SJW.
        A quoi l' »argument » du contexte leur sert-il, les neuf dixième du temps ?
        Et par extension : est-ce sain ?

      • En quoi le fait de mentionner une différence de contexte sert ? Bah, ça dépends de l’argument en question. Je ne peux pas te répondre sans le… contexte !
        TADAAAAAAM !

        Plus sérieusement, je ne pige pas trop ta question. L’«argument» du contexte revient grosso modo à la célèbre citation « Comparaison n’est pas raison ».

      • J’ai essayé de l’expliquer plus longuement (mais confusément, je le crains) dans une réponse (beaucoup) plus bas.

        Si l’argument du contexte est avancé, c’est bien qu’il a une utilité pour le locuteur, sans quoi il n’aurait pas à y avoir recours. Par conséquent, la question de cette utilité particulière me paraît, au contraire, cruciale.

        Simplifions et posons les choses ainsi :
        Est-ce qu’une réalité objective (désolé pour le pléonasme) change en fonction du contexte ? En théorie, non. C’est même le propre des « réalités ».
        Pourtant, il y a bien quelque chose qui change lorsque nous procédons ainsi, je te l’accorde
        Cependant si ce n’est pas la réalité, alors, qu’est-ce, si ce n’est la perception que nous avons de cette dernière ?
        En d’autre terme : le filtre personnel/culturel que nous plaquons (inconsciemment, souvent) sur la réalité pour l’appréhender. Mais qui, ce faisant, la trahit en lui ajoutant des données subjectives.

        Il ne tient qu’aux internautes de passer leurs soirées à s’écharper pour des affaires de perceptions, sans s’intéresser aux réalités au-delà. Entrer de plain pied dans ce domaine, c’est la garantie de ne jamais pouvoir tomber complètement d’accord et de pouvoir débattre sans fin. J’imagine que certains peuvent y trouver leur compte.

        De mon point de vue psychorigide, si cela a un intérêt sociologique et peut me permettre de mieux comprendre mon interlocuteur (comment il fonctionne, pourquoi, quelles sont ses constructions mentales…), du point de vue du débat rationnel, je juge cette position stérile.

        D’où le fait que je ne considère pas comme un « argument » le produit d’une perception qui, de surcroît, tente de se faire passer pour une réalité.

        (Croisons les doigts pour que je sois intelligible, ce coup-ci).

  5. Je connais bien ce genre d’individus, j’en ai, non dans mes contacts, mais dans mes contacts de contacts. Des individus qui écrivent un pavé de 300 lignes dont la seule information est « moi je suis plus anti raciste/anti fasciste/féministe que vous. »
    Au final ils desservent la cause qu’ils prétendaient défendre et maintenant il y a même des femmes dans mon entourage qui lorsqu’elle veulent raconter un exemple de discrimination dont elles, ou une amie, a été victime commencent par « Je ne suis pas féministe, mais. »

      • Pour en avoir un certain nombre dans mes contacts, je suis absolument certains qu’ils pensent très sincèrement server leur cause.

      • Malheureusement, je suis plutôt d’accord : la plupart ne sont pas conscients d’en être et sont convaincus d’être de Grands Intellectuels, dans le camp des Justes et des Irréprochables, des Parangons de vertus à qui tout est autorisé.
        Ceux qui en sont conscients sont plus des (mauvais) trolls, eux.

      • Moi je suis convaincu que quand on joue au concours de celui qui suit le mieux un phénomène de mode qui est ultra bien vu dans son milieu artiste/étudiant/enseignant/journaliste/etc hé ben c’est juste pour la frime.

  6. Oooh mais ça pourrait dégénérer dans tellement de directions que j’en ai la chair de poule…
    Bon, sinon, vous savez que j’essaie de ne pas être honteusement intolérante envers les fautes d’orthographe d’habitude mais ce « plein » sans « s » sur votre toute première image, ça fait mauvais genre (fichtre, on peut encore dire, ça, « mauvais genre », ou c’est de la discrimination ?).

    • PS: sans déconner, quand je lis les commentaires en-dessous, ça a commencé à dégénérer encore plus vite que vous ne l’aviez pensé, Odieux, non?

      • C’est clair d’habitude à cette heure-ci c’est plutôt calme. J’aurais dû acheter du popcorn…

      • Dommage qu’on ne puisse pas encore extraire l’énergie du troll.
        Il y aurait moyen d’alimenter quelques villages avec l’énergie produite dans les commentaires ci-après.
        Ou mieux, faire du pop-corn pour le public.

      • Éclairer quelques villages ? Mais voyons mon chère ! Si nous pouvions recuperer l’énergie de l’indignation et du troll, nous orions déjà reglé le problème énergétique de cette planette (et accesoirement mis le quatar et co sur la paille, se qui serait une bonne chose)

      • Plutôt drôle de répondre à un commentaire signalant une mini faute dans un long texte, en faisant une dizaine de fautes abassourdissantes dans un petit commentaire qui n’a rien à voir avec la choucroute (et pourtant je ne suis pas très regardant, ayant conscience de ma propre limite en terme d’orthographe)

  7. Le terme social justice warrior c’est quand même une sorte d’équivalent de bobo, c’est largement utilisé à tort pour décrédibiliser ce que l’adversaire a à dire.

    • J’étais pas prêt.

      À quand la vidéo qui dénonce ceux qui parodient ceux qui dénoncent les inégalités fantasmées ?

      • À quand les inégalités qui parodient ceux qui dénoncent ceux qui fantasme les vidéos dénoncées ?

  8. Et moi, qui, exactement au même moment, mais ailleurs, publiait ce bout de sketch… si j’avais su, je me serais dispensé de l’écrire, je me serais contenté de copier-coller ton article.

    [Édité]

    C’est tout pour moi, merci Bercy.

    • Je précise pour ceux qui pourraient/voudraient me comprendre de travers que je suis pour une pleine et totale égalité homme/femme sur tous les plans.

      • Mon chère, votre discourt m’a marqué : je ne laisserai pas PASSER ce commentaire outrageusement répréssif.
         » mes projections mentales finissent en déballage de tupperwares » vous faitent bien évidement réfférence à ces réunions tupperwares, que cette société patriarcale fasciste défend, pour enfermer la Femme dans son rôle de servante, obligée d’aller faire les courses… Je vais avertir toutes les Femmes de mon groupe http://www.AllmensarePigsandwommenareequaltomen.com et nous alons vous prouver, avec démocratie et argumentation à quelle point vous n’êtent qu’un gros porc sexiste qui mérite l’abatoire !
        .
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        Bon serieusement très bel article, facilement du niveau de notre gentleman rougement cravaté préféré ! Vous avez fait face á une espèce aussi féroce qu’hypocrite, et je vous admire pour avoir osé les braver !
        Un lecteur admiratif

      • Moi je ne le suis pas du tout. Le jour ou une femelle pourra soulever une voiture, piloter un avion de chasse le jour de ses règles, faire du sumotori sans devenir vulgaire et battre Gregor Clegane en duel de bras de fer (ou concours de qui mange le plus de viande en un repas) ok je veux bien que l’on parle d’égalité de putains de Hippies de mes deux.

        égalité, le mot crée par les foutus Hippies pour transformer tout en monde merveilleux ou on défèque du chocolat et on transpire du parfum.

        il y aura de l’égalité entre tous le jour ou on sera tous morts, la mort nous met tous dans le même état.

        Foutus de Hippies.

      • FIMDIM, c’est quand tu veux que t’envoies une photo de toi en train de soulever une voiture. :)

      • Si je comprends bien FIMDIM, l’égalité, c’est quand lui obtient, parce que d’autres hommes sont capable de soulever une voiture, piloter un avion de chasse, et battre Gregor Clegane en duel de bras de fer, un traitement de faveur par rapport à une femme qui le bat au bras de fer, qui est capable de soulever des masses bien plus importantes que lui, et qui sait piloter des avions de chasse alors que lui non.

        C’est complètement stupide.

      • Je pense avoir compris, il parlait de l’égalité au sens physiologique, biologique et même au niveau mentale et là il est claire qu’à moins d’effectuer certaines modification sur nos gènes qu’il y a des différences c’est scientifique.

  9. Vous avez quand même bien conscience que la plupart du temps, le SJW fait partie de la minorité oppressée et argumente pour de vraies minorités ?
    Alors oui, certaines argumentations sont parfois creuses, mais en grande majorité c’est quand même des gens qui gambergent un peu leur truc.
    Ou alors j’ai beaucoup de chance et je ne rencontre que le haut du panier des SJW.
    Faut que je joue au loto bordel.

    • Vous m’avez perdu au moment ou vous évoquez une majorité des SJW qui en en majorité défendent de vraies minorités avec majoritairement des trucs qui gambergent et une minorité dans la creuse (les Creusois, injustement discriminés).

    • « Certaines argumentations sont parfois creuses ». Vous avez le sens de la litote, vous. « Se coincer le bras de le broyeur à déchets est une expérience potentiellement désagréable qui peut parfois s’avérer légèrement douloureuses ».
      Nonobstant, depuis quand se contente-t-on de « gamberger un peu » avant de jouer les grands sociologues ?

  10. Mon chère,
    Ton aimable et fascinant illustré me rapelle avec une certaine joie la saison 19 de cette trépidente et ludique série qu’est South Park : en effet, l’attachant John Smith est le parfait alter ego de P.C Principal, le nouveau principale de l’école. Cette logique et cette prestance qui sient si joliment à notre aimable et politiquement correct héros se retrouve tout à fait dans le personnage de P.C Principal.
    Aussi je vous recommande, mon chère et aux autres, de vous delecter de la dernière saison de ce formidable feuilleton satyrique qui critique entre autres cette gentrification excessive, mais aussi la montée en puissance de Jean marie le p… Donald Trump, le lobby florrissant des armes dans des contextes souvents douloureuxs… Le tout avec cette touche d’humour glacée dont seul les plus fins d’entres nous comprendrons l’entière signification.
    Bien à vous,
    xxDarKsasuke666xx

    • D’habitude je ne critique pas l’orthographe, mais là un effort aurait été bienvenu, par respect pour le pseudo que vous osez utiliser. La prochaine fois changez-en SVP, feu Greg vous en serait certainement reconnaissant.

  11. Tout à fait d’accord.
    C’est exaspérant car cette mentalité venue je ne sais d’où a infiltré beaucoup de partisans à des causes que je défend moi-même, et je comprends pourquoi, car diable c’est tentant, les pirouettes magiques ! Invalider toute argumentation qui crée de la dissonance cognitive chez moi,me remet en question, ou tout simplement ne va pas exactement dans mon sens, comme ça, juste parce-que la personne qui l’expose n’est pas dans mon camp, ca sonne bien… Et puis, ca peut pas être juste un mélange un peu moisi de rhétorique et de manipulation, après tout, plein de gens très gentils et recommandables (des féministes ! des antiracistes ! que veut le peuple) emploient ce discours ! Mais non, ça peut pas être juste du foin, il y’a des classes dans les Université américaines qui l’enseignent ! Et plus c’est vachement flexible comme méthode en débat public, ou sur les réseaux sociaux: on peut commencer de façon tranquille, en cachant son jeu, et puis quand l’opposant nous touche sur un point auquel on avait pas pensé, ou auquel on avait pas envie de penser, il suffit de se laisser porter par l’indignation de notre camp, qui n’a que cessé de gonfler depuis le début du débat avec l’Ennemi, pour exécuter avec brio une série de pirouettes magiques en l’air et se laisser retomber sous un tonnerre assourdissant d’applaudissements, couvrant largement les quelques voix timides de ceux qui douteraient encore de la légitimité argumentaire du salto arrière.

  12. Je suis pas un social justice warrior, je sais pas ce que ça veut dire (du coup, si un·e concerné·e pouvait m’expliquer, ce serait bien).

    Je ne sais pas quel·le·s sjw vous décrivez. Faut juste que vous compreniez qu’inverser la situation entre l’homme blanc et la personne racisée n’est pas cohérent car le rapport de force est inégal.

    Les hommes blancs avaient des chevaux, des fusils, des navires de guerre, et ont exterminé les Indiens d’Amérique, leur ont volé leurs terres et les parquent dans des réserves.

    Donc ça peut être drôle, mais certainement pas cohérent.

    L’existence de zones de non-mixité est une bonne chose, car quand une femme ou une personne transgenre a subi des agressions (qui plus est si elle est LGBTQI, neuroatypique, handicapée, racisée, etc.) et que la société le lui rappelle en permanence (à travers les blagues, les pubs, les jurons, l’écart statistique avec lequel les hommes s’en prennent aux personnes mentionnées, etc.) la volonté de se retrouver temporairement entre personnes oppressées est tout à fait légitime.

    L’existence de ces zones de non-mixité ne veut pas dire qu’il n’y a pas de volonté de discuter ou d’échanger avec les hommes cisgenre (ce que je suis), ou même avec des agresseurs, comme peut en témoigner cette brochure: http://exanarsaigries.tumblr.com/post/145025793201/brochurehtml.

    Cela ne veut pas non plus dire que lorsqu’un·e féministe (j’inclus les hommes transgenres dans le terme « féministe ») s’énerve et tient des propos violents ça représente ses idées, ni que les idées d’un·e féministe représentent le milieu féministe, qui est militant, et par essence hétérogène (la manif pour tous est un milieu militant, qui s’oppose au milieu anar dans lequel on trouve des anars masculinistes et des anars féministes, parmi lesquel·le·s on trouve un courant matérialiste et un courant dialectique, dont l’un, pour l’anecdote, représenté notamment par Christine Delphy, est transphobe (ce qui va à l’encontre du concept même de féminisme). Vous devriez vraiment lire ce lien pour vous donner une idée des débats: le féminisme utilise des outils scientifiques et certaines idées peuvent être controversées au sein même du milieu féministe).

      • La démonstration par l’absurde s’effectue forcément dans un référentiel commun. Là le référentiel est fondamentalement tronqué (si on avait eu des peaux-rouges faisant des zones de non-mixité… bref), cette « démonstration par l’absurde » peut mener à n’importe quoi et n’aura jamais le caractère d’autorité d’une démonstration correcte.

        Et comme la démonstration par l’absurde consiste à montrer le caractère auto-réfutant de chaque argument de son interlocuteur, et que n’importe quel·le féministe vous répondra que le féminisme est une science protéiforme où tout reste à découvrir (car l’auteur traite de féminisme dans cet article, comme dans de nombreux autres, auxquels la plupart des féministes ont depuis bien longtemps cessé de répondre en commentaire ou sur Twitter), puisqu’on ne peut pas invoquer chaque argument du féminisme (récursivement? à partir d’où? il aurait fallu commencer par ça, mais il faut probablement plus de courage pour s’opposer frontalement aux notions de respect mutuel et de paix sociale) je ne pense pas qu’on puisse y opposer une démonstration par l’absurde et ce n’en est certainement pas une.

      • « Cela ne veut pas non plus dire que lorsqu’un·e féministe (j’inclus les hommes transgenres dans le terme « féministe »)  »
        Si je comprends bien, les hommes (cisgenre, c’est ça ?) ne peuvent pas être féministes ?
        Voilà qui doit faire plaisir à Victor Hugo ( » Il y a des citoyens, il n’y a pas de citoyennes. C’est là un état violent ; il faut qu’il cesse.  » ou encore  » Une moitié de l’espèce humaine est hors de l’égalité, il faut l’y faire rentrer : donner pour contre-poids au droit de l’homme le droit de la femme. « ).

        « le féminisme est une science protéiforme ».
        Là, le mathématicien s’insurge. Le féminisme n’est pas une science, ne l’a jamais été, et ne le sera jamais ! C’est un mouvement politique.
        Ça ne l’empêche pas d’utiliser des recherches scientifiques, mais ce n’est pas une science.
        La science se préoccupe de la recherche de la connaissance du monde. Le féminisme se préoccupe de l’égalité hommes/femmes. Connaissance et Egalité, deux choses nobles mais distinctes.

        D’ailleurs, si le féminisme était une science, on voit mal pourquoi les hommes hétéro en serait exclus. La recherche scientifique, par nature, ne fait acceptions ni des sexes ni des genres.

      • >Ça ne l’empêche pas d’utiliser des recherches scientifiques, mais ce n’est pas une science.

        Faut voir comment elles s’en servent….Je ne peux m’empêcher de citer Luce Irigaray, qui disait « L’équation E=MC2 est-elle une équation sexuée ? Peut-être que oui. Faisons l’hypothèse que oui, dans la mesure où elle privilégie la vitesse de la lumière par rapport à d’autres vitesses dont nous avons vitalement besoin… »

      • Julien > Une vraie personne (donc avec un cerveau et un minimum de jugeote) a vraiment écrit ça ? O_____O Comment c’est possible ? Non c’était du troll ou de l’humour, on ne peut pas être aussi bête.

    • Par exemple moi qui ait les cheveux raides comme la justice et mon bras droit, suis blond au yeux bleu, grand, carré, et aime à brûler du juif à tout les repas et aussi entre (les goûts et les couleurs tout ça, tout ça), je subis perpétuellement les railleries et agressions et la société me le rappelle en permanence. Aussi est-il tout à fait naturel que moi et mes semblable établissions temporairement un Lebensraüm ou règnera un Reich de 1000 ans, et ou ne seront pas inclus tout ceux qui sont différent, parcequ’ils sont pénibles, omniprésent et nous discriminent. Mort aux Autres vive l’entresoi.

    • Quand je lis un texte qui utilise cette ignoble graphie du -e je cesse de le lire. Et je reconsidère mon opinion sur la peine de mort.

    • Toi le blanc, le wall of text, tu nous as vomis une mixture impossible à digerer.
      Rentres dans ton usine de charbon pour prendre des couleurs et réfléchir à tes pensées, et reviens avec un post de moins de 30 lignes.

    • Ton orthograph-e liisibl-e et tes néologism-e-s à la con-ne genr-e « racisé-e-s » c’est la signatur-e mêm-e des SJW-e-s. Tout ce que ça t’apporte c’est de passer pour un-e con-ne et discréditer tes saintes causes.

      • Le langage est le véhicule des concepts. Si vous vous privez de concepts pour ne pas être tagué comme sjw ou autre vous êtes un imbécile.

        Pour traiter des concepts employés qui discréditeraient « ma » cause (déjà merci de répondre au commentaire, vous utilisez le navigateur intégré Orange?), il en faut bien un pour qualifier l’ensemble des personnes n’étant pas blanches et donc concernées par des phénomènes comme le casting de Léonardo Di Caprio pour un poète moyen-oriental (mais pas pour un terroriste, ça alors). Ou auxquelles on demande d’aller chez le coiffeur car elles portent des dreadlocks, par exemple.

        Quant à la syntaxe plurielle neutre, excusez-moi mais elle ne rend pas mon texte illisible. Ou alors vous vous rendez compte que la modélisation des polices Windows est ignoble et vous passez à Linux <3

        J'aimerais bien conclure sur un truc mais votre absence d'arguments est tellement flagrante que je ne peux que prendre un peu de bande passante aux lecteurs de cet article pour la relever. Vous devez faire un malheur sur Twitter.

      • Je suis sous Linux, le rendu est on ne peut plus joli avec des points fins et discrets, et cependant ça m’a énormément gêné pour lire.
        D’autre part, certes le masculin «dominant» a été mis en place en tant que tel par misogynie à l’époque, mais il n’empêche que dans la pratique en français on peut maintenant considérer qu’il y a un féminin et un neutre (ou du moins un indéterminé, ou encore mixte), puisque le féminin n’est utilisé que lorsque l’ensemble est globalement féminin. À quand le combat pour remplacer le it par her en anglais, qui finalement a plus de problèmes que le français puisque leur on est bien plus souvent « he » que « she » alors que les deux sont valides*. D’ailleurs voila un bon exemple que la syntaxe n’induit pas la pensée tant que ça sinon on aurait un 50% he, 50% she dans les usages, et moins de discrimination qu’en France…
        *bon d’accord notre on se conjugue comme un masculin.

      • « Quant à la syntaxe plurielle neutre »
        En français, le masculin a également valeur de neutre.
        <3

      • Règle imposé il y a 4 siècles au prétexte que « le masculin est plus noble que le féminin »
        (lié en plus à la suppression de autrice et écrivaine car métiers trop noble pour les femmes)

        Désolé de remettre ça en question :)
        Surtout que la construction de la langue à une influence sur notre vision du monde

      • Tant qu’à se péter la rondelle avec un changement aussi vaste et profond de la langue, pour quoi ne pas reprendre le latin et exhumer un vrai genre neutre?
        Retour aux sources, esquive de la novlangue, tout ça.
        Et puis tant qu’à faire, pourquoi ne pas revenir au latin classique?

      • Moi j-e pens-e qu-e les f-e-mm-e-s ont été créé-e-s pour êtr-e soumis-e-s à l’homm-e. Et puis linux ça ne vaut pas windows 3.1. Voilà.

    • J’ai trouvé ça drôle … Mais je suis mitigé. Effectivement, les guignols qui transforment un phénomène de racisme en scandale à deux balle, c’est risible, et l’article fait du bien en ce sens.
      Mais sur internet, j’ai vu beaucoup plus de gens pousser des gueulantes contre ces SJW que de SJW eux même … Alors, j’imagine qu’ils brassent beaucoup d’air et qu’on voit plus qu’eux, mais c’est à nous de faire la part des choses.
      La caricature est sympa, mais elle tombe à l’eau quand elle commet les mêmes amalgames dont elle se moque. En l’occurrence, le passage sur les réunions non-mixte manque pas mal de nuance.

    • ouille Entre l’utilisation de mots ayant peu de sens et affirmations péremptoires sans fondement… ca fait mal. « transphobe (ce qui va à l’encontre du concept même de féminisme). » En quoi?
      neuroatypique ==> dénué de sens
      racisée ==> idem. Enfin c’est pire, ca veut dire « qui a le droit de tout voir sous le prisme du racisme car elle n’est pas blanche et donc pas raciste »
      « (j’inclus les hommes transgenres dans le terme « féministe »)  » : merci, ce n’était pas du tout misandre.
      Et pour finir sur un troll: « Les hommes blancs avaient des chevaux, des fusils, des navires de guerre, et ont exterminé les Indiens d’Amérique, leur ont volé leurs terres et les parquent dans des réserves. »: les Arabes ont des kalachnikov, des bombes, exterminent les Européens, et leur volent leurs terres.

    • Le post de l’Odieux Connard ne vise pas les causes, il vise la rhétorique fallacieuse utilisée par certains individus pour, soi-disant, défendre ces causes. En choisissant de renverser les rapports communautaires via la caricature, il montre par l’exemple en quoi ces pseudos arguments sont des pirouettes sophistiques de bas étage. Et il le fait très bien.
      Quand on défend une cause, par respect pour celle-ci, on ne fait pas n’importe quoi avec la rhétorique juste parce que c’est plus fatigant (et plus long, et moins gratifiant) d’intellectualiser pour de bon.
      La lutte contre le sexisme, ou contre le racisme, ou contre, ou contre, n’a rien à voir avec ces gens-là, qui font plus de mal que de bien à ce qu’ils prétendent défendre.

    • Quelques remarques :
      homme blanc / personne racisée.
      Déjà vos éléments de langages excluent les femmes blanches (enfin l’homme blanc étant l’ennemi par excellence ce raccourci semble explicable). Mais ensuite parler de personne racisée implique plusieurs choses désagréables :
      Il y a la norme, l’homme blanc
      il y a les personnes ayant une race, les autres
      Déjà si on parle des races, aucune raison d’exclure les blancs. Ensuite les races c’est absurde, le meilleur exemple étant que les arabes font partie des populations caucasiennes.

      Oui c’est problématique.

      Autre chose, j’ai une particule à mon nom de famille, ça n’a l’air de rien, mais ça me vaut des railleries, des blagues de la part de supérieurs, de la part de prof, voire de la part d’amis. Vu que je suis POUR le droit de se moquer de tous, je prends ça bien, sauf quand c’estun SWJ qui le fait en me disant ensuite que « les nobles » sont tous riches (ce qui est absurde).
      De plus beaucoup de gens me prennent dès qu’ils voient mon nom comme un catho intégriste borné et méprisant les pauvres (je n’exagère pas…). Je suppose que ce n’est rien, que ce n’est pas une cause assez noble (haha) pour les SWJ. Pourtant à force, c’est lourd.

      En fait, comme beaucoup vous simplifiez beaucoup des situations complexes.
      « Les hommes blancs avaient des chevaux, des fusils, des navires de guerre, et ont exterminé les Indiens d’Amérique, leur ont volé leurs terres et les parquent dans des réserves. »
      Déjà ça n’a pas toujours été vrai, vu que les premiers blancs étaient des religieux extrémistes / minorité chassée pour leur religion (vous pouvez barrer la mention inutile, enfin s’il y en a une), qui n’avaient quasi rien (et qui ont failli mourir). Ensuite les navires de guerre n’ont pas été une grande aide lors de la conquêtes des terres. Par définition.

      Alors oui, à partir d’un moment, à force d’accueillir des européens, il y a eu des tensions pour les territoires et des guerres ont éclaté. Oui les indiens ont été vaincus.
      Vous noterez quand même que non seulement c’est comme ça que fonctionne le monde (les guerres où les vainqueurs exterminent les vaincus ce n’est pas ça qui manque) mais en plus, les américains blancs d’aujourd’hui n’ont AUCUNE raison de s’en sentir coupables. Et encore moins les autres « blancs ». Il n’aura échappé à personne que la majeure partie de (toute ?) la population est née bien après ces événements.

      Et considérer que les blancs doivent se sentir coupable de vivre sur une terre jadis occupée par les indiens revient à dire que les populations sont liées à leur terre d’avant les grandes migrations, et donc que les indiens doivent rester en Amérique, les « blancs non arabes » en Europe, les arabes au sud de la Méditerranée. Je ne sais pas vous mais personnellement ce n’est pas ma vision du monde.

      •  » racisée implique plusieurs choses désagréables :
        Il y a la norme, l’homme blanc »

        Tu viens de comprendre pourquoi on préfère employer ce terme. mais un peu de travers : « Racisé » est un terme qui, à la base, est justement fait pour dénoncer qu’il y ait une « norme » ( les blancs) et des « gens de couleurs ». L’usage du participe passé est justement là pour bien marquer qu’il s’agit d’une étiquette qu’on leur a collé. C’est un terme qui fait donc état de leur situation en terme de sociologie.

        Et non, bien que fondamentalement antiraciste, je ne me sens pas coupable de ce qui a été fait avant mon accession à l’age adulte… mais je puis par contre avoir honte de ce qui est commis en mon nom par des gens que j’ai contribué à faire élire.

      • Rien à voir avec la choucroute mais tu me fais penser à quelqu’un … tu serais pas fan d’Orphaned Land toi, ou je confonds avec un autre ?

      • Sauf que la norme n’est pas « le blanc » mais « la culture du plus influent ».

        Or ce n’est pas lié à la couleur de peau mais à l’histoire. Mais c’est plus facile de confondre.

      • Orphaned Land c’est le genre de groupe que les personnes décrites dans l’article pourraient clouer au pilori ^^
        Pour résumer : un groupe de metal de juifs israéliens qui ont des fans dans tous les pays musulmans où ils sont interdits.
        Ceci dit j’aurais du préciser, ce n’était pas à toi que la question s’adressait mais à Olivier.
        Il semblerait qu’il n’ait pas tilté, c’est probablement pas celui auquel je pensais.

        Et si d’aventure des gens veulent se culturer un peu :
        http://www.orphaned-land.com/

      • Salut Olivier,

        Je ne suis pas concerné par la plupart des oppressions (peut-être toutes?).

        Pour ce que j’ai compris, la manière dont les discriminations s’appliquent actuellement et ce qui fait que le racisme structurel n’est pas une curiosité historique de la Renaissance est notamment dû au _passing_: la manière dont la société nous perçoit et nous applique, ou pas, des oppressions.

        Une femme métis ayant un passing de femme blanche sera moins oppressée qu’une femme métis ayant un passing de femme noire. Un homme transgenre ayant un passing d’homme cisgenre sera moins oppressé que s’il a un passing d’homme transgenre (s’il a une poitrine par exemple, les transitions hormonales ayant notamment pour effet de changer le passing).

        De la même manière, on se rend compte que dans l’histoire du jazz (par exemple) les artistes noirs ont été « éclipsés » par les blancs, pour tout un tas de raisons: les banquiers, majoritairement blancs, leur font plus facilement des prêts; les labels de type Universal, majoritairement blancs, leur offrent plus de pubs.

        Si on peut concevoir qu’un promoteur de disques est plus souple avec une personne métis au passing de personne blanche qu’avec une personne métis au passing de personne noire, alors on conçoit les grandes lignes du passing.

        Je me répète: le passing permettant de différencier les gens, c’est sur cette base que les discriminations sociales s’opèrent; et c’est sur les inégalités de traitement que les oppressions s’opèrent. Si la construction sociale et de pouvoir du passing a des racines historiques, c’est par son biais que les oppressions s’opèrent actuellement.

      • Ces anglicismes à toutes les sauces font partie du folklore des SJW. ça leur permet de se sentir supérieurs parce qu’ils connaissent plein de concepts inconnus du grands public et en plus c’est en anglais; la langue de l’élite ! (note : ces férus de luttes linguistiques à grands renforts de -e dans les mots et autres horreurs n’ont paradoxalement aucun scrupule à employer la langue du dominant par excellence qu’est l’anglais)
        Et surtout, ça permet de cliver encore plus les débats de façon à ouvrir de nouveaux espaces de lutte où ils pourront défendre le camp du Bien. Prenons la condescendance, par exemple. On ne peut pas en faire un cheval de bataille car c’est un défaut partagé entre les sexes. Alors, on va créer un terme qui définit spécifiquement la condescendance des hommes envers les femmes. Hop, une déviance sexiste en plus à combattre ! Et voilà comment naît le « mansplaining ». Heureusement le ridicule ne tue pas.

        Racisé » est un terme qui, à la base, est justement fait pour dénoncer qu’il y ait une « norme » ( les blancs) et des « gens de couleurs »

        C’est en effet un véritable scandale qu’on ait pu considérer dans le passé que 99,9% de la population française ait pu représenter la norme (et une écrasante majorité aujourd’hui). D’ailleurs, pour aller au bout de la logique, il faudrait rééduquer les gens qui représentent le Soleil en jaune quand ils dessinent un paysage. Nous savons maintenant qu’un soleil peut être bleu ou rouge, il est temps de dénoncer qu’il y ait une « norme » (le Soleil jaune) et « des soleils de différentes couleurs). D’ailleurs, le recours à la majuscule dénote un privilège à abattre qui n’est pas sans rappeler les particules de noblesse : ce n’est qu’un soleil parmi des milliards, à bas le particularisme !

    • « L’existence de zones de non-mixité est une bonne chose, car quand une femme ou une personne transgenre a subi des agressions (qui plus est si elle est LGBTQI, neuroatypique, handicapée, racisée, etc.) et que la société le lui rappelle en permanence (à travers les blagues, les pubs, les jurons, l’écart statistique avec lequel les hommes s’en prennent aux personnes mentionnées, etc.) la volonté de se retrouver temporairement entre personnes oppressées est tout à fait légitime. »

      Le problème avec les SJW dont on parle, c’est qu’ils n’acceptent même pas l’idée qu’un des individus qu’ils considèrent comme des « oppresseurs » puisse les soutenir. Pour eux un hétéro ne peut pas soutenir la cause homosexuelle ni un blanc la cause anti-raciste, etc, etc : « Check your privilege », qu’ils disent.

      • Je pense qu’on leur reproche de nombreuses choses avec une cohérence à géométrie variable (certaines personnes sur 4chan leur reprochent notamment de faire des communautés toxiques à la qualité du développement informatique. Chacun juge comme il veut, et je pense que les personnes partageant cette opinion le font pour des raisons diverses, mais quelqu’un a par exemple cité l’investissement par Mozilla de 15000$ pour retirer les termes « slave » et « master » de son code source, qui sera quand même réutilisé par des centaines de projets FOSS dans le monde).

        Pour ce que j’ai constaté, certain·e·s sjw sont assez agressif·ve·s vis-à-vis des hommes en faveur du féminisme (« profems »). J’ai notamment fermé mon compte Twitter car j’avais l’impression de me conformer involontairement à leurs attentes de l’homme complaisant vis-à-vis de lui-même et des autres profems. Mais en tant qu’homme blanc il est vrai que je n’ai pas la même légitimité qu’une femme traitant de sexisme ou qu’un noir traitant de racisme. Par ailleurs, si des femmes peuvent être misogynes ou des personnes noires peuvent être racistes, les mécanismes ne sont pas les mêmes (elles le font souvent pour se conformer à ce que d’autres personnes, dominantes, attendent d’elles).

        On peut ajouter que si les personnes n’en perçoivent pas forcément complètement les mécanismes, de nombreux actes de dominants (crier « à poil! » face à un groupe punk féminin) visent tout de même à garder ou prendre du pouvoir.

      • C’est bien ça qui me défrise, cette question de « légitimité ». Comme s’il fallait obtenir une permission des « minorités opprimées » pour montrer son soutien. Donc ne pas être d’accord, c’est mal, et montrer son soutien quand on est pas de leur « clan », c’est mal. On fait quoi, alors ? Perso j’ai lâché l’affaire.
        Je sais qu’on se répète mais : le racisme ne vise pas que les noirs, le sexisme n’atteint pas que les femmes. Ca aussi, les SJW font exprès de l’oublier.

      • Oui mais, tu vois, c’est moins grave. Cf. l’argumentation sur ce fil où on te dit que le racisme contre les blancs, ou le sexisme contre les hommes (on parle du droit de garde en cas de divorce? de la difficulté de se faire engager dans le domaine de la petite enfance quand on est un homme?), c’est moins répandu et moins grave (« Tu t’en remettras », dit je ne sais plus qui ici et j’ai la flemme d’aller relire).

        Par contre, toi, malheureux/se, n’ose pas utiliser le même argument du « c’est moins grave » pour leur dire que, quand même, la féminisation des noms de métiers à côté de la lutte contre l’excision, hein…

        Moi, perso, je m’en fous, je pense que les luttes ne s’excluent pas et qu’on peut combattre sur plusieurs fronts à la fois. Mais l’argumentation à géométrie variable et de mauvaise foi (sans but humoristique), ça décrédibilise un mouvement en moins de deux.

      • « en tant qu’homme blanc il est vrai que je n’ai pas la même légitimité qu’une femme traitant de sexisme ou qu’un noir traitant de racisme. »
        Mais de la merde!
        En tant qu’espèce, nous sommes tous trop semblables pour fonctionner différemment de manière significative, nous avons les même biais de raisonnement, le même développement intellectuel, les mêmes facultés d’empathie et ainsi de suite.
        Nier que telle personne hors d’un groupe social ne peut pas dénoncer avec la même légitimité les avanies subies par le groupe en question, c’est nier l’universalité de la condition humaine, et ce n’est pas tolérable.

      • Allya : c’est d’Elssanor, le « tu t’en remettras ». Je viens de retomber dessus en scrollant. Ca m’a fait bondir, soit dit en passant. Admettons que sa mère ou sa meilleure amie (blanche, admettons) se fasse agresser parce que « c’est une sale babtou », elle va lui sortir ça ?
        Sait-elle qu’une agression, une insulte, ça heurte, ça laisse des traces ? Ca me fait halluciner de voir que pour certains c’est passable et sans conséquences, en fonction de la couleur de la personne à qui ça s’adresse…
        Quand au reste, rien à redire, ça résume bien ma pensée face à tout ce bazar…

      • Alors, je m’explique. Parce que manifestement, je me suis mal exprimée.
        Bien sur que les insultes sont TOUJOURS à proscrire, surtout racistes, et ce d’où qu’elle vienne et de qui elles viennent et bien sur que je serais fâchée si moi ou ma mère étions insultée. Mais je ne pense pas que mon niveau de rage serait le même si ces insultes étaient notre lot tous les jours, parfois accompagné de pire. Quand je disais ‘tu t’en remettras », je parlais de ça. La formule était maladroite, je le reconnais.

      • Mais non ! J’avais répondu à un commentaire :(
        Maintenant je peux plus effacer ma merde…

    • Merci pour cette citation, qui est un délice !

      La question de l’usage qui est fait des sciences par des mouvements politiques est évidemment complexe, et comme ce n’était pas vraiment le sujet, je n’ai pas estimé nécessaire de l’aborder. Ceci dit, je suis assez d’accord avec vous ; dans le cas qui nous occupe, le problème vient principalement que les sciences concernées, sociologie, économie et assimilées, sont toujours à la limite entre la science, la réflexion d’inspiration philosophique, et la politique. Toutefois, ce n’est pas l’apanage du féminisme, tous les mouvements politiques ont des rapports complexes avec la science.

      • Ceci était une réponse à Julien, merci wordpress.

        (le message auquel je répondais :
        >Ça ne l’empêche pas d’utiliser des recherches scientifiques, mais ce n’est pas une science.

        Faut voir comment elles s’en servent….Je ne peux m’empêcher de citer Luce Irigaray, qui disait « L’équation E=MC2 est-elle une équation sexuée ? Peut-être que oui. Faisons l’hypothèse que oui, dans la mesure où elle privilégie la vitesse de la lumière par rapport à d’autres vitesses dont nous avons vitalement besoin… »
        )

  13. Mais que fais la Sociale Justice Warrior League ?! A moi Super-man-cis-majorité blanc et Cyborg-homme-machine-cistech-minorité noire !

    • Mon/mes identité.e.s d’homme.s/femme.s blanc.che.s cis/trans hétéro/homo/aséxué/xeno est/sont oppressée.s lorsque l’on me/nous renvoit à mon/notre appartenance.s à la majorité/minorité. Je proclame mon safespace, veuillez ne pas critiquer mais propos car cela marque votre intolérance

  14. Une seule réponse appropriée : « Votre logique est indiscutable chère Mme, en tant que représentant du sexe masculin je ne peux visiblement rien comprendre à cette chose étrange qu’est le sexisme » « D’AILLEURS VAS FAIRE A MANGER FEMME, ET QUELQUE CHOSE DE BON POUR UNE FOIS !!! »

    • Toi aussi le blanc, de quel racisme parles tu ? du racisme d’une minorité qui se fait déféquer sur le coin de l’oreille par les blancs et du fait qu’ils aient une réaction réflexe de ne pas aimer ceux qui ne les aiment pas ?

      • Y’en a qui t’aiment pas. Du coup tu les aimes pas en retour! C’est Juste! Et pis tu les confonds un peu avec d’autres gusses, mais ils leur ressemblent vachement, donc c’est normal.
        Du coup ces gusses que t’aimes pas (parcequ’ils ressemblent à ceux qui t’aiment pas), alors qu’ils se souciaient assez peu de toi, ben ils se mettent à pas t’aimer(vu q’tu peux pas les piffrer), et pis ils te confondent un peu avec d’autres types, mais tu leur ressemble vachement donc c’est juste!
        Du coup les types qui te ressemblent, ils se sentent pas aimés par les gusses qui t’aiment pas (parcequ’ils ressemblent à ceux qui t’aiment pas), du coup ils se mettent à pas aimer les gusses qui t’aiment pas, pis aussi les autres gens qui ressemblent vachement aux gusses, parcque c’est dur de faire la différence.

        On fait tourner cette belle logique encore quelques tours et on va aboutir à quelque chose de grandiose, j’le sens bien…

      • Tout juste, George.
        Mais bon, c’est plus simple de projeter sur des badauds que sur de vrais racistes; c’est moins dangereux et on galère moins à en trouver.
        Et c’est carrément plus facile que de lutter contre les injustices réelles ou fantasmées chez les autres que celles que l’on peut commettre ou trouver en soi-même.

        Pour l’autre, rappelle-toi, Meyer: continue à ne pas juger une personne selon ses actes ou ce qu’elle subit, mais selon sa couleur de peau.
        Et le monde fera un grand pas en avant.
        Pour rappel, l’individualisme et les droits de l’individu sont parmi les grandes contributions de l’occident à l’humanité.
        Se mettre à jour où plus probablement prendre connaissance du sujet pourrait être utile.
        Sinon, on pourrait vraiment dire que tu en est un*.

        *:un vrai chef.

    • Je viens de mater la vidéo. Maintenant je comprends que les sales blancs sont une sale race de merde et qu’il faut tous les tuer. J’invite tous les noirs à venir chez moi me foutre une balle dans la gueule, je l’ai mérité à cause que le gouvernement de mon pays a été méchant avec les noirs dans le passé.

      • La vidéo est plutôt intéressante sur plusieurs aspects notamment sur la différentiation à propos du concept de racisme individuel et de racisme institutionnel.

      • Pierre > les racailles à survêt ils me le tenaient déjà y’a 15 ans ce speech. Vous les babtous vous êtes des racistes parce que vous voulez pas que les noirs deviennent aussi riches que les babtous, et puis va faire ma vaisselle sale babtou pour expier l’esclavagisme, et gnagnagna… donc c’est sensé être moi le sale blanc raciste mais c’est moi qui me fait cracher à la gueule parce que je suis blanc, cherchez l’erreur.

      • et bref la pouf dans la vidéo elle tient le même discours. nan mais tu comprends si les noirs sont violents c’est la faute des sales babtous qui les oppressent et gnagnagna, basique l’inversion accusatoire de l’excuse victimaire. Son analyse géopolitique c’est juste nul à chier, alors tu comprends si les noirs sont moins riches que les blancs c’est la faute de la colonisation donc c’est la faute des sales babtous (c’est très sympa pour tous ces blancs qui sont allés en Afrique pour apporter la médecine, les routes, l’architecture et l’eau courante)… à entendre des simplismes pareils j’en viens à conclure que ces histoires de domination blanche ça sent aussi bon que les histoires de domination juive. L’antisémitisme a exactement la même logique, les goys seraient moins riches que les juifs parce que leurs ancêtres les auraient arnaqués avec l’usure etcetera et donc ça justifie qu’on leur pète la gueule à la récré.

    • Hahaha moi aussi j’ai pensé à cette vidéo entre autre en lisant ce post. Attention le racisme anti blanc n’existe pas, mais il est mérité car ils nous ont opprimé. XD Culte !

      • Il n’existe pas parce qu’il n’y a pas de racisme « anti blanc » il y a un racisme tout court dont certains blancs sont parfois victimes. de même que certains hommes sont victimes de sexisme. mais il ya deux nuances :

        1/ il n’est pas du fait des autorités (intitutionnel)
        2/ Globalement, il est assez rare d’en être victime. Blanche, vivant dans un quartier très multiculturel, à deux pas d’une salle de prière, je n’en ai jamais été victime. et quand il m’arrive de demander qui a été victime de racisme anti blanc autour de moi je constate :
        – La plupart des blancs ne l’ont jamais expérimenté.
        – Quand ils l’ont expérimenté, ça s’est souvent limité à deux trois insultes, une bagarre dans le pire des cas.

        Le racisme anti blanc ne les a jamais empêché d’avoir un boulot, ne les a jamais handicapé pour un prêt ou un logement. Il est assez rare, sauf activités criminelles, qu’ils se fassent fouiller ( une fois dans toute ma vie parce que je sonnais sous un portique d’aéroport). Leur nationalité n’a jamais été remise en question.

        Je demande aux racisés : tous sans exception ont été victimes de racisme et de discrimination de façon régulière.

        Globalement, comparer racisme envers les racisés et racisme envers les blancs, c’est comparer le cancer généralisé à un rhume.

        Est ce que le mec qui vous traitera de sale blancs est un abruti fini peu fréquentable ?
        Oui.

        Est ce grave ?
        Non. Vous vous en remettrez.

      • Et encore le fantasme du racisme institutionnel.

        Qui est systématiquement amené, mais dont personne n’a jamais pu prouver la moindre once d’existence.

      • Techniquement lorsque le nom change, des idées reçues plus ou moins vraies changent également.

        Mohammed fera plus musulman que Jean ce qui sonne musulman (oui tous les Mohammed ne sont pas musulmans, et il y a des Jean musulmans, mais l’esprit est là) ce qui implique, à tort ou à raison*, des peurs sur le comportement.

        Autrement dit ce n’est pas lié à la « race » (que je hais ce mot) mais à la culture. Et ça complexifie un problème plutôt que de baser juste sur la couleur de peau.

        Dans un autre registre, je vois rarement des blancs dans les kébab ou dans des restos asiatiques. Qu’on ne me dise pas que c’est normal, la plupart des sushis sont tenus par des chinois et les pizzarias sont tenues par n’importe qui.

        Je ne dis pas qu’il n’y a pas de blancs racistes qui rejettent les noirs et les arabes juste du fait de leurs couleurs de peau, j’en connais, je sais que ça existe et je suis le premier à râler là dessus.
        Mais les situations, en général, sont bien plus complexes que ça. Dans la vie, nous avons souvent des mini gestuels, des sous-entendus, une façon d’agir en groupe, une façon de parler, la plupart de ces trucs sont des héritages culturels inconscient. Ces micro gestes (qui parfois ne sont pas si micro en fait) diffèrent grandement selon les personnes, en général on n’y prête pas gaffe, sauf quand vient le choix entre plusieurs personnes. Là celui celui qui est plus proche de nous sera choisi, non par racisme mais par logique. S’il est plus proche dans sa façon d’agir, il sera plus proche dans sa façon de fonctionner, de communiquer, ça simplifiera les rapports, tout comme le fait qu’il sera plus facile d’intégrer les cultures d’entreprises. Essayez d’intégrer le milieu de la finance en portant mal le costume, vous verrez… Sauf que ça, ça s’apprend. Et ça s’apprend plus facilement dans les milieu où il y a des personnes qui travaillent déjà dans le milieu.

        Ceux qui n’ont pas acquis ces tics et qui ne sont pas blancs parleront facilement de racisme. Alors que non (je tire cet exemple d’un cas réel en fait).

        *Je ne suis pas patron, je n’ai jamais eu à gérer ça

      • C’est le corolaire de « je l’ai vécu alors il n’y a que moi qui ait le droit d’en parler ».

      • merde alors, j’ai failli mourir deux fois parce que je suis blanc, et donc victime de racisme, mais c’est pas grave donc ? :(

        Après c’est con, j’suis blanc de peau mais mon frère non, il ressemble à un arabe (il a l’autre partie métissé de visage lui), et si il s’est fait contrôlé plus de fois par les frics, cela ne l’a pas empêché d’avoir aussi un excellent boulot avec responsabilités dans une grosse banque. Et pas de problèmes avec les banques etc… Par contre moi j’ai galéré pour avoir un crédit, je pense attaquer ma banque pour racisme tu crois ? Parce que bon la plupart des gens qui sortent des « j’ai pas eu ci, parce que j’suis ça » heu étant juif je connais bien, ça s’appelle la victimisation, et c’est juste ridicule.

      • « Comme argument » je ne l’ai pas constaté alors ça n’existe pas » n’est pas valide » perso tu as sortie la même chose pour le racisme anti blanc, une anecdote basé uniquement sur ta vie et ton entourage perso que tu as eu de la chance d’avoir rien vécu de pire.

        Y a des cons partout, et il ne faut pas diviser les racismes pour justifier que certains existent et d’autres non, cette vidéo est juste malsaine et se veut justifier sa vie de merde par la victimisation.

      • Je n’ai pas dit « je n’ai pas constaté donc ça n’existe pas », j’ai même dit « oui il y a du racisme », j’ai juste ajouté « mais pas que, la situation est souvent bien plus complexe, voire totalement différente ».

        Je connais quelqu’un (que je n’apprécie pas) qui effectivement n’aime que les blancs (avec une exception pour les non blancs riches). Et je suppose que s’il est un jour en capacité de faire un choix ça ne se basera que sur la couleur de peau. Et ça m’énerve rien que d’y penser.

        Mais ce n’et pas parce qu’il existe et que d’autres sont aussi débiles que lui que TOUT est basé sur la couleur de peau. Beaucoup plus de choses sont basés sur d’autres points beaucoup plus sociétaux.

        Mais c’est plus simple de ne pas se remettre en cause et de taxer les autres de racistes, j’en ai fait les frais. Pour avoir appris à quelqu’un un passage de la loi, un connard (mais pas un odieux) m’a taxé de raciste. Oui, je suis blanc, oui il est arabe. Mais ce n’est pas pour ça que je lui expliquais que faire du boucan à 21h n’est pas autorisé. Sauf pour lui. Du coup il a refusé de se remettre en cause.
        J’ai vu d’autres cas comme ça…

        Bien sûr toutes les accusations de racismes ne sont pas d’aussi mauvaise foi, beaucoup sont de bonne foi, beaucoup sont sincèrement fondées (ce qui n’est pas la même chose).

        Bien sûr.
        Justement, la situation et bien plus complexe… pardon, les situations sont bien plus complexes que les imprécations simplistes des SWJ.

      • Merci Olivier de confirmer, mais ce qui me gêne avec cette vidéo, encore plus de dire qu’un racisme n’existe pas, car elle n’en a pas vécu ça (ce qui est faux, je connais des entreprises qui refusent des blancs ou des « non comme eux », c’est plus rares certes, mais ce n’est pas à minimiser) c’est qu’elle ose hiérarchiser en divisant les racismes, et de dire « oui l’un n’est pas grave alors que l’autre si ». En gros, je remonte sur la bd de l’odieux connard, ça tente de se victimiser, de dire « moi j’ai plus souffert et je souffrirais plus, donc toi ta gueule avec ta souffrance de pacotille » et décrédite les gens véritablement anti-racistes et qui ne vont pas « bosser » que pour le racisme les concernant.

        Attention, si je devais écouter cette vidéo
        1/ Une personne se voit refusé un taf bon il en aura un après un autre envoie de cv et de lettre de motiv
        2/ des gars se font agresser à mort à cause de leur couleur de peau

        mais attention, le second cas est moins important selon la couleur de peau de celui qui se fait agresser. Et donc selon cette couleur de peau, le premier sera plus important que le second.

        Ça bizarrement, j’appelle ça du racisme et de la connerie. En reprenant un autre exemple, à force de marginaliser cette pensée, un jour où une blanche se fera agresser, violer, tabasser à mort, à cause de sa couleur, ces gens bien pensant vont sortir à la victime des « c’est ta faute », « il faut excuser, le gars souffre certainement plus que toi », « ouais mais c’est pas grave ». Enfin, c’est déjà ce qui se passe, puisque ça minimise un racisme. :s

      • Dans sa vidéo sur le colorisme, elle condamne la hiérarchisation des racismes justement. Il y a des choses très intéressantes dans ses vidéos, mais son discours a l’air influençable et déconstruit, avec un gros fond de haine et de mépris.
        Sa vidéo débrief sur l’appropriation culturelle me fait vraiment vraiment flipper par exemple.

      • Une dame qui m’a pris en stop il y a quelques jours m’a raconté qu’une semaine avant son emménagement à Toulouse, son agence immobilière a appelé car le propriétaire a refusé son dossier. Cette femme :
        – est déjà propriétaire d’un logement
        – était en CDI et vu son métier, doit bien gagner sa vie
        – a des garants
        – est dans la quarantaine, âge où en général on a peu de risque de dégrader un appartement …

        Cette dame est juste tombée sur un connard. Elle aurait été noire, on aurait mis ça sur le compte du racisme.

        Quand aux discriminations institutionnelles, un petit exemple : à délit ou crime égal, un homme sera condamné plus lourdement qu’une femme. Et à titre personnel, je ne me serais pas régulièrement fait casser la figure au collège si j’avais été une femme. Même après avoir fait le compte macabre du jeu  » qui a le plus souffert « , je continue à penser que j’aurais préféré en être une.

  15. Je suis à 80% une SJW et j’ai ouvert la page en voulant rire, mais en fait non, ça a pas marché. Vous êtes de mauvaises foi, blablabla, mais j’ai été habitué à mieux dans les sujets de société (pourtant, c’est pas la première fois qu’un article « me » vise)

    Par exemple,
    -être en majorité ne fait pas un dominant (preuve, les femmes c’est 51% de la pop) donc le rapport colon/amérindien est plutôt mal trouvé. Surtout quand on voit l’histoire.

    -la non mixité c’est pas forcément pour débattre, mais plus pour échanger des ressentis sans se prendre de remarques rabaissantes ou niant le ressenti d’un « oh, c’est pas si grave, t’exagères » et la non mixité n’est pas un but, mais une étape

    -pour l’appropriation culturel » je suis pas d’accord avec tout, mais se déguiser en indien par exemple, c’est rabaissant pour la culture indienne. Et utiliser des symboles religieux/autre en décoration, c’est pas une bonne idée non plus. Genre, j’ai jamais porté de keffieh à cause de toute la symbolique derrière, pareil, je suis non-croyante, mais la mode des chapelets, c’est aussi irrespectueux. Après pour le coup, on a pas tous les même limites dans les visions de l' »appropriation » curlturelle
    Surtout que la comparaison avec les amérindiens qui portent les habits de blanc… Certaines cultures sont littéralement détruites par l’exportation de nos cultures à nous, et c’est pas bien intelligent non plus. Genre, c’est comme reprocher aux Bretons de s’être approprié la langue française.

    – il y a aussi une réflexion a avoir sur le pourquoi on préfère (pour le couple ou le sexe, j’entends) certaines ethnies sans forcément crier au racisme

    Après, t’as raison pour les différentes interprétation de l’affiche, j’avoue, j’ai souris, mais en général, les chiffres révèlent certaines tendances sexiste/discriminantes quand même :)

    Et concernant les rapports de force, on ne peut pas les nier. C’est comme dire que la tuerie de Orlando, c’était une tuerie dans un club qui ne visait que la jeunesse qui sort boire. Alors que non, ceux qui étaient visé, c’est les homosexuel.les. Et ne pas en parler, c’est « nier » les attaques homophobes. Dire « Moi, je vois tous les mondes comme des humains, je ne vois pas la couleur de peau » c’est mignon, mais ça empêche pas que certaines personnes sont discriminées par leur couleur de peau, etc

    • Margay

      Mar-Gay

      Marre Gay

      Marre des Gay

      Tu n’aurais pas une carte de membre de la NRA avec une adresse à Orlando ?

      • Non justement. Mais dire des noirs « eux aussi ils copient la culture occidentale, c’est de l’appropriation culturel (un peu comme les amériendien qui s’habillent comme John) c’est de la mauvaise foi parce qu’on a plus tendance à « imposer » notre culture que sa la faire approprier.
        Donc, les Bretons ont été forcé à parler le français, mais c’est pas de l’appropriation de la langue française vu que c’est imposé

        Et si c’est l’unique argument sur lequel tu réagis, on va dire que mon post est bon à 80% :)

      • « Et si c’est l’unique argument sur lequel tu réagis, on va dire que mon post est bon à 80% :) »
        Donc si je fait un commentaire suffisamment long, et que tu n’en réagit qu’a une partie, le reste est validé automatiquement. Intéressant. Là j’ai la flemme, mais j’vais ptêtre bien pondre un fleuve demain.

      • J’ai un problème avec une partie des commentaires. Je n’arrive pas à savoir si c’est de l’ironie ou non. Et si leurs auteurs ont compris que le commentaire auquel ils réagissent n’était pas à prendre au premier degré.
        D’un autre côté, jusqu’ici, on a réussi à préserver cet antre du bon goût des smileys, on ne va pas craquer maintenant…

    • C’est moi ou il n’y en a pas beaucoup qui ont lu (ou compris) dans l’article que celui-ci s’adressait aux SJW et leur argumentaire débile (bien repris par Liehd dans son post d’ailleurs) et non aux causes qu’ils défendent? (c’est pourtant bien précisé deux ou trois fois il me semble?)

      Du coup réagir au quart de tour sur le côté non pertinent de l’exemple des amérindiens ou autre, c’est un peu hors sujet, non? Ou du troll?

      Bon dans le doute, continuez, c’est drôle quand même… OC l’avait bien vu venir (cela dit y avait pas beaucoup de suspense), et finalement en réagissant de la sorte vous lui donnez raison.

      • J’ai justement critiqué la critique de l’odieux sur l’argumentaire des SJW. Je vois bien que l’Odieux n’est pas un gros macho sexiste, mais je défends la majorité des arguments des SJW. Relisez mon post, vous verrez bien

        Ah moins que je me soit trompée et que l’Odieux soit pour la non mixité et contre l’appropriation culturelle?

      • « celui-ci s’adressait aux SJW et leur argumentaire débile et non aux causes qu’ils défendent? »
        Cette remarque n’a pas de sens, l’argumentaire est indissociable de la cause défendue puisqu’il se définit par rapport à elle.
        L’argument « il faut qu’on améliore leur condition de vie car elle est déplorable » a du sens quand on défend la cause des SDF par exemple, mais il devient ridicule si on transpose l’argument aux gens qui payent l’ISF.
        Et c’est exactement la même chose ici, l’auteur veut ridiculiser l’argumentaire des SJW (que je ne défend pas en soi) or le ridicule de la BD vient de l’inversion qu’il a lui même créé. Après quelque-part on est sur l’odieux connard, pas le connard pertinent.

      • Je cite l’auteur dans sa conclusion:

        « Et n’oubliez pas : ici, on se moque des Social Justice Warriors et de leurs arguments. Pas d’autre chose. Mais quelque chose me dit que même l’écrire plusieurs fois ne suffira pas. Ah, internet, je te connais si bien. »

        C’est pourtant clair, non? C’est justement à cause de ces arguments de merde qu’on peut justifier tout et n’importe quoi (même le massacre des indiens d’amérique, voire le nazisme si on veut, cf. certains commentaires au second degré).

        Donc finalement, l’exemple pris dans cet article est même pertinent du fait que ça nous paraît absurde de ne pas les défendre. Ce qui prouve que les SJW, avec leur rhétorique douteuse, peuvent faire passer une cause absurde pour légitime, et que la mauvaise foi n’est pas toujours là où on le croit…

      • Ouai donc en fait, l’Odieux Connard prône la non mixité, s’insurge contre l’appropriation culturelle, reconnait les groupes dominants (homme clanc cis hétéro)
        Mea culpa, il critique juste la manière des SJW de défendre ces causes, c’est vachement clair

        Donc la question : quand l’OC dit « des causes justes défendu par des arguments de merde » les causes justes c’est : l’égalitarisme?
        Ou bien les causes juste c’est : la non mixité, la non appropriation culturelle, le « racisme anti-blanc » n’existe pas.

        Bizarrement, il me semble que la deuxième catégorie de causes sont les arguments critiqués par l’odieux. Arguments que je défends, cqfd

        Ensuite, on ne peut pas prendre un argument et le sortir de son contexte pour dire « voilà, LA, c’est absurde comme argument donc c’est tout le temps absurde »

        Et les arguments des SJW s’inscrivent dans un contexte précis. Les arguments ici sont d’ailleurs caricaturé au possible ou représentant d’une minorité de SJW. Bref, c’est s’attaquer à un groupe qui est déjà critiqué au possible en utilisant des sophismes et de la caricature ce qui permet de rire grassement entre gens de mêmes avis sans plus faire attention aux arguments vu que ça vient de la nouvelle catégorie de cons : les SJW

      • « Les arguments ici sont d’ailleurs caricaturé au possible ou représentant d’une minorité de SJW. » => je parle des arguments qui défendent la non-mixité, s’insurge contre l’appropriation culturelle, etc

      • « L’argument « il faut qu’on améliore leur condition de vie car elle est déplorable » »
        Selon moi ce n’est pas un argument ça, c’est la cause. Il faut améliorer la condition de vie des SDF car elle déplorable. Maintenant quels sont les arguments pour justifier cette Cause?
        Et dans le tas il y en aura surement des non pertinents, stupides, inadaptés, …
        Donc si nous pouvons critiquer des arguments sans s’attaquer à la cause.

      • Facepalm. Plusieurs fois d’affilée.

        Un argument, un vrai, n’a pas de contexte. Un argument dont la validité dépend du contexte dans lequel il s’inscrit n’est pas un argument. Retournez au lycée étudier les bases avant d’asséner ouvertement des contre-vérités qui ne démontrent qu’une chose : votre méconnaissance des principes de bases qui régissent la construction d’un raisonnement. Et emmenez les autres SJW avec vous.

        Bien sûr, c’est plus facile de rebalancer tels quels les poncifs qu’on lit sur Twitter, et c’est bien là le noeud du problème.

        Le contexte, c’est le joker ultime pour justifier tout et n’importe quoi. A partir du moment où on le joue, c’est comme dans Yugi-Oh, on a gagné la partie parce qu’on a déplacé le débat du champ de l’objectif vers le champ du subjectif, tout en donnant l’impression que ce déplacement n’a pas eu lieu.

        Quand l’Odieux parle de « causes » , il parle de « causes ». Celles qu’il a évoquées ici le sont par accident. Je le re-répète : c’est la mécanique erronée des raisonnements qui est visée ici. Et pour pouvoir la viser, il faut bien ‘ »l’habiller » avec des exemples. Mais les exemples, eux, ne comptent que pour la façon dont ils sont structurés.

        Pour preuve, quel que soit le sujet, le SJW « argumente » de la même façon, il se contente de transposer la même fausse logique, en changeant juste les termes de l’équation. L’opération, elle, reste la même. Et l’opération est complètement fausse.

        Les SJW devraient réfléchir aux notes qu’ils avaient en analyse de texte ou en philo, avant de se croire aptes à pouvoir mener des croisades publiques.

      • « en changeant juste les termes de l’équation. L’opération, elle, reste la même ». Faut croire qu’on va retourner au lycée ensemble vu que vous avez de grosses lacunes en maths ! :)

        Ce n’est pas une question de subjectivité ou objectivité, le raisonnement des « SJW » veut mettre en lumière les privilèges d’un dominant par rapport à un dominé, tous 2 objectivement identifiés (qu’on soit d’accord ou non ce n’est pas la question). Si vous changez les acteurs de ce raisonnement (en les inversant dans le cas présent) celui-ci est altéré, vous vous attaquez délibérément à un raisonnement que vous avez créé de toute pièce, autre que celui formulé par les « SJW ». On ne peut pas imaginer un exemple plus parfait de sophisme de l’homme de paille.

        C’est dommage parce-que parmi les « SJW », il y a certaines perles qui méritent leur place dans la BD (comme celui qui veut montrer plus que les autres à quel point il n’est pas raciste/sexiste/transphobe et fait du zèle)

      • « Ce n’est pas une question de subjectivité ou objectivité, le raisonnement des « SJW » veut mettre en lumière les privilèges d’un dominant par rapport à un dominé, tous 2 objectivement identifiés (qu’on soit d’accord ou non ce n’est pas la question) ».

        Tous 2 objectivement identifiés par le SJW.
        Il n’y a pas d’objectivité là-dedans. Merci de respecter le sens des mots que vous employez.
        En l’occurrence, c’est carrément une question de subjectivité : le SJW a une vision binaire et caricaturale du monde, une conviction simpliste fondée sur une idée basique du bien et du mal tels qu’on les décrit dans les dessins animés. Il exclue toute forme de réflexion de son processus cognitif : ses vérités lui « viennent toutes seules » parce que ce sont « des évidences », et il ne va pas chercher au-delà puisque, de par leur évidence, elles n’ont pas à être remises en question.

      • Et arrête avec cette histoire d’homme de paille, c’est chiant. ;)

      • Bien sûr que le contexte compte!
        par exemple, le truc de l’appropriation culturelle
        1) Tu t’habilles comme la culture dominante pour t’intégrer/par obligation
        2) Tu prends des éléments de la culture dominée pour faire joli
        C’est la même chose, un groupe porte des habits de l’autre culture. Mais en fait non, parce qu’il faut resituer dans le contexte de dominant/dominé

        Je vois même pas comment on peut argumenter sans remettre dans un contexte. Comme le racisme dire « Va manger une banane » à un blanc et « Va manger une banane » à un noir, c’est pas du tout la même chose à cause de l’histoire, à cause du contexte social qui fait que les noirs subissent beaucoup plus ce genre de micro agression.

        Un peu comme dire « une gifle est une gifle », sauf que tu gifles 1) Une personne debout en bonne santé 2) une personne a terre qui vient juste de se faire tabasser.
        Pour moi, c’est pas la même chose.

      • J’ai l’impression de parler à un mur.
        Ce que tu me cites là, ce ne sont pas des arguments, ce sont des exemples.
        Le contexte est utile quand il s’agit d’identifier une situation et d’en comprendre les tenants et les aboutissants.
        Par contre, il doit être absent dans la construction des raisonnements logiques, dans le cadre duquel il devient une donnée parasite.
        Or il ne s’agit pas du tout de la même chose.
        Un raisonnement, pour être correct, doit être valable dans tous les contextes sans que celui qui le défend ait besoin de faire des ajustements. Ainsi, si on pose que le racisme existe, alors on pose qu’il existe pour tout le monde. Si on pose qu’il n’existe pas pour tout le monde, alors d’un point de vue logique, on sous-entend qu’il n’existe pas du tout.
        Quoi qu’il en soit, j’ai une bonne nouvelle pour toi : en tant qu’internaute français (ou française, je ne fais pas la différence), tu fais partie de la caste des dominants et des oppresseurs. Ton confort de chaque jour, ton portable, tes vêtements, la nourriture que tu manges, tes sorties entre potes, tout ça est payé par le sang et la souffrance d’individus dont tu ne connais ni le nom, ni le visage. Et parce que tu l’acceptes, parce que tu le cautionnes, en profitant des avantages que cette société t’apporte (à commencer par l’accès internet que tu utilises en ce moment), tu fais partie des « mauvais », des profiteurs, des oppresseurs et aucune de tes petites diatribes sur le net (qui ne feront jamais rien avancer) ne pourra racheter le sang symbolique que tu as sur les mains, un peu plus à chaque jour qui passe. Pire, cela te confère la posture hypocrite et condescendante de celui qui exploite, mais qui se prétend du côté de ceux qui sont exploités. Si j’étais eux, je ne te remercierai pas. Je te haïrais de confisquer ainsi ma souffrance pour te donner bonne conscience, et l’impression d’être important(e).

      • Pourquoi il faut des réunions non mixte?
        Arguments pour : parce que les femmes ont de part leur éducation plus de difficulté à s’affirmer/prendre la parole face aux hommes qui eux s’approprient plus facilement là parole
        Il y a des chiffres qui prouvent que les hommes ont un temps de paroles plus élevé en débat mixte et coupent la parole plus souvent

        Voilà un argument avec une remise en contexte (avec des CHIFFRES en plus :o )

        Et je ne vois pas le rapport avec la 2ieme partie de ton texte (sincèrement)

      • Non, ça n’est pas un argument. Surtout pas étayé avec des statistiques, dont on sait bien qu’il faut se méfier (dans le meilleur des cas).
        En l’occurrence, les humains ne sont pas des nombres, ni des pourcentages.
        Temps de parole n’est pas égal à qualité de paroles. On peut parler moins et être plus percutant. Evaluer le temps de prise de parole n’évalue pas l’apport au débat.
        De même, certains hommes ont du mal avec la prise de parole en public. Certaines femmes sont très à l’aise.
        Certaines femmes auront du mal à prendre la parole lorsqu’elles seront avec d’autres femmes au caractère plus fort. Est-ce que ça veut dire qu’il faut aussi épurer les groupes, et trier les intervenants en fonction de leur personnalité ? Et demain, ce sera quoi ?
        Sans compter que ça coûte quoi, d’établir un temps de parole fixe et arbitré, avec chrono ou passage de bâton de parole, ou autres procédés qui se pratiquent et qui fonctionnent.
        Au vu de ces considérations, ton « argument », en plus de s’appuyer sur une représentation biaisée et une interprétation de la réalité, sonne pour moi comme une vilaine excuse.
        Tes chiffres, même en admettant qu’ils soient vrais, posent en argument factice une caricature d’humanité, enfermée dans des boîtes, avec des étiquettes impossibles à enlever coller dessus. Et tu déplores les clichés qui opposent hommes et femmes ? En tenant ce genre de discours, tu tombes en plein dedans.

        Quant à ma deuxième partie, je comprends que tu ne comprennes pas. Si les SJW comprenaient ça, ils n’ouvriraient pas leur bouche à tout bout de champ, car ils possèderaient une qualité précieuse (bien qu’un peu vieux jeu) qu’on appelle la décence.

      • http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/stereotypes-et-roles-sociaux/reperes-statistiques/
        « En 2011, il y a 18% de femmes parmi les expert-e-s invité-e-s dans les émissions de télévision, de radio ou encore les principaux hebdomadaires. A la radio, le temps de parole des experts hommes est de 25 minutes contre 1 minute 35 pour les expertes femmes. »
        Je ne trouve plus les 2 autres études donc je parle mais j’ai au moins ça
        Mais si on fait le ratio 18% de femme experte / 82% homme expert
        1m35/25 soit 6%/94%

        C’est bon, c’est un argument contextualisé maintenant, la prise de parole?

        Ensuite, c’était un argument parmi d’autre. d’autre ont déjà expliciter mieux que moi les raisons de la non mixité, donc même vos solutions de temps de paroles/baton de paroles ne suffisent pas.

        Ensuite, on ne fait pas un débat sur l’individu/sur l’exception. Donc on prends des chiffres qui montrent une tendance, et la tendance c’est que les hommes blancs sont plus au pouvoir, plus représenté, prennent plus la parole, ont plus de facilité à trouver un travail (hors prostitution) ou en tout cas, ne subissent de discrimination.
        En plus, il faut comparer ce qui est comparable : tu compares une femme qui prend la parole VS un homme qui pas prend la parole. Alors déjà, il y a moins de femme à prendre la parole que d’homme.
        Ensuite, il faut comparer « un homme qui n’est aps à l’aise en public VS une femme qui n’est pas à l’aise en public »
        « un homme qui est à l’aise en public » vs  » une femme qui est à l’aise en public » J’ai pas d’étude, sur ces critères spécifiques, donc je m’avancerais pas plus mais vous voyez le schmilblick

        Enfin, je sais que je suis une privilégié. je ne vois pas le rapport dans le débat actuel. C’est un peu la non-remarque de « pourquoi vous faite chier en France alors qu’il y a plus d’inégalité en Arabie Saoudite ». Il y a pire ailleurs, ça veut pas dire qu’il faut rien faire ici pour autant.

      • Perdu.
        Ce n’est toujours pas un argument, et par conséquent, ça ne vaut pas davantage.
        Tu ne fais que te répéter. Et parce que tu copies-colles un lien internet, tu es persuadé(e) de détenir une vérité. Tu ne te poses aucune question, à leur sujet. Ni d’où ils viennent, ni ce qu’ils représentent, ni dans quelles circonstances ils ont été obtenus, etc… C’est triste, vraiment. Et effrayant. Que deviendra la société lorsque ta génération et celle que tu vas contribuer à éduquer aura pris sa place en tant que norme ?

        Si je te suivais sur ce terrain, je te citerais d’autres chiffres, que je serais allé trouvé ailleurs et auxquels, moi aussi, je ferais dire ce qui m’arrange. Après quoi tu m’opposeras d’autres chiffres, tirés d’une autre source. Puis ce sera mon tour, sans fin. L’échange stérile par excellence. Entièrement construit sur du vent, du « contexte », de la subjectivité. Je te renvoie à ce qu’a écrit Allya (je crois) plus bas à ce sujet.

        Au lieu de ça, j’ai mis en question la validité du chiffre en tant que chiffre, la validité des interprétations auxquelles celui-ci peut donner lieu. Toi, si friand(e) du « contexte », tout à coup, tu me dis qu’il ne faut pas prendre en considération les individus, qu’il faut généraliser, considérer les réalités sous l’angle des masses, parce que l’individu « serait l’exception ». C’est tout le contraire : seul l’individu existe pour de vrai. Chacun de nous est sa propre exception. Personne ne correspond à 100% aux critères normées de la catégorie à laquelle il est supposé intervenir. En moyenne, écris-tu, une femme à moins de temps de parole qu’un homme dans les débats politiques. Or le terme moyenne signifie que certaines femmes dans le lot ont un temps de parole beaucoup plus réduit, et d’autres ont un temps de parole bien supérieur, si bien qu’il n’y a pas deux femmes identiques sur ce plan, contrairement à ce que les chiffres laissent entendre. Précisément parce qu’avant d’être des femmes, celles-ci sont des « individus ». Pendant des millénaires, les hommes les ont enfermées dans des clichés et toi, pour prendre leur défense (soi-disant), qu’est-ce que tu fais ? Exactement la même chose.
        Tu as l’air de penser que les statistiques sont le reflet fidèle de la réalité. Elles ne sont au contraire que des interprétations fondées sur des approximations. Autrement dit : des fantasmes construits sur de la caricature.

        Dès lors, tu t’enlises, tu me dis qu’il ne faut comparer que les individus strictement identiques alors qu’il n’en existe aucun. Tu suggères qu’on doit envisager séparément les timides, les grandes gueules, les introvertis, les coqs de basse-cour… mais tu es sorti(e) dans le vrai monde, récemment ? Le vrai monde, il est composé de cette diversité, dans tous ses aspects positifs comme dans ses aspects négatifs : il n’existe pas d’individu générique, de golem social qui correspondrait aux chiffres de tes statistiques. Au sein d’un groupe de parole, tu auras forcément des gens plus à l’aise, des gens moins à l’aise, des gens plus bavards et des gens moins bavards, des gens qui aimeront parler et d’autres qui préfèreront écouter et ce, quel que soit leur sexe. La mixité n’a rien à voir là-dedans. Parce qu’ok, aujourd’hui, tu vires les hommes de ton groupe de parole. Demain, tu vires les femmes grandes gueules parce qu’elles empêchent les timides de s’exprimer. Ensuite tu vires les femmes à l’aisance « normale » parce qu’en l’absence des grandes gueules, elles parlent plus que les timides. Et à la fin, il te reste quoi, dans ton groupe ? Au sein des timides, il y en aura des plus assurées, des plus timorées… et là encore, tu vas écrémer, pour que la réalité corresponde à tes fichues statistiques ? ça, c’est tricher. C’est jouer avec le contexte. Toujours lui. Puisque la réalité n’est pas telle qu’on la souhaiterait, on s’efforce de la travestir de manière à ce qu’elle semble nous donner raison. Classique.

        De la même façon, les chiffres que tu cites en contexte « débat politique », qu’est-ce qui te prouve qu’ils correspondent également à ce qui se produirait dans un groupe de parole plus confidentiel ? Au risque de me répéter, pour quelqu’un qui accorde tant d’importance au contexte, curieusement, tu sais en faire abstraction quand ça t’arrange. Ce faisant, tu ne cesses de rabaisser les individus au rang d’êtres génériques dépourvu de personnalité.

        Il est également bien commode de prétendre ne pouvoir comparer que ce qui est comparable dans un monde où il n’y a pas deux individus identiques. ça implique qu’on pourra toujours sortir cette pirouette quand on sera coincé par les arguments de l’autre, parce qu’on pourra toujours trouver des différences.

        Enfin, ce n’est pas qu’il y a pire ailleurs, le problème. C’est que ce pire, tu en profites quotidiennement (moi aussi, je te rassure), mais que tu te crois malgré tout en position de donner des leçons aux gens.

      • Résumé du débat

        1)L’OC critique l’argument pas la cause
        2) Je défends l’argument
        3) On peut justifier tout et n’importe quoi avec ces arguments
        4) Il y a un contexte aux arguments
        5) Un argument n’a pas de contexte
        6) Un argument à un contexte
        7) Les SJW ne sont pas objectif
        8) le contexte compte
        9) le contexte ne compte pas
        10) le contexte compte + argument
        11) Non + c’est pas un argument
        12) « argument » contextualisé
        13) Ce n’est pas un argument

        C’est un débat, ma foi, fort peu intéressant.

        J’aimerais savoir, si dans la prise en compte de l’individualité, tu rejettes toute idée de discrimination touchant un groupe social particulier?

      • « Pourquoi il faut des réunions non mixte?
        Arguments pour : parce que les femmes ont de part leur éducation plus de difficulté à s’affirmer/prendre la parole face aux hommes qui eux s’approprient plus facilement là parole »

        Dans ce cas c’est plus aller dans le sens d’une évolution de l’éducation des femmes qu’il faut tendre, plus que vers des réunions non mixtes non?
        Le fait que de nombreuses différences comportementales soient due à une différence d’éducation, que ce soit parental, scolaire ou sociétal (ça se dit ça?), je l’accepte complètement. Pour changer ça je pense qu’une prise de conscience globale est quand même plus le but à atteindre qu’une localisée.

      • Les réu non mixtes ne sont pas l’alpha et l’oméga. Tu as raison, Lexomil, mais un changement dans l’éducation de toutes les femmes, c’est long; En attendant, on pallie comme on peut. C’est évident qu’on préférerait faire autrement. Mais on parle de mener des combats qui vont durer plusieurs générations avant que les choses soient d’équerre. Et ça, c’est la vision optimiste, celle ou l’on envisage que ça continue à progresser, que ça ne régresse pas.

        D’ailleurs, je note qu’on s’en scandalise en prétendant que c’est une invention des « féministes de 3ème vague. » Mais de même que les femen n’ont pas inventé les happenings seins nus, les réu non mixtes sont une vieille pratique qu’on voyait déjà des années 60/70. La question est donc de comprendre pourquoi ça fait débat maintenant.

        A noter que l’éducation des garçons est importante aussi. On peut pas faire l’un sans faire l’autre. D’une parce que je vois mal quelle utilité y aurait à éduquer les filles à l’égalité si on éduque pas les garçons à l’accepter, de deux parce que, comme certains l’ont fait observer, comme je ne l’ai PAS nié, même si on est en désaccord sur certains aspects, oui, les garçons sont en partie concernés : placés sans ne vouloir dans une position de privilégiés, ils n’en payent pas moins pour autant un prix pour maintenir et garder ce privilège dont ils n’ont pas voulu ( les injonctions à la virilité : « sois un homme ». Oui, oui, je suis d’accord sur le fait que les mecs ne veulent pas forcément de leur « privilège » et qu’ils s’en passeraient même souvent volontiers vu ce que ça leur coute). Et ça aussi, c’est long. C’est déjà ce qu’on disait au tout début du féminisme, il y a plus d’un siècle. Or, y a des résistances. Je sais déjà que je ne verrai pas l’égalité. Avec un peu de chance, ma fille la verra.

      • @Margay :

        Tu as remarqué ? Ce genre de pirouettes ridicules, un grand classique chez les SJW, ça fonctionne beaucoup moins bien quand tu n’as pas quinze potes autour de toi pour poster des « LOL », « rente chez toi Wolfwood », « comment elle t’a trop ramassé ! » (pour les plus polis).

        Ton résumé est à la hauteur de tes précédentes interventions, en ce sens qu’il n’en est pas un non plus.

        Mais évidemment, puisque pour toi, les arguments sont des formules magiques qui viennent d’ailleurs, et la vérité est un lien copié-collé (parce que si quelqu’un l’a écrit sur le net, c’est que c’est forcément vrai). Pas étonnant que tu ne puisses pas comprendre la distinction entre « cause » et « raisonnement » que demande le post de l’OC. Tu n’as aucune connaissance des mécaniques qui sont supposées sous-tendre la pensée, la construction d’argumentaires, et tout ce qui va avec. Tu ne défends pas le produit d’heures, de jours, de semaines de réflexion, mais des idées qui se sont imposées à toi en quelques secondes et que tu n’es jamais allée remettre en question. Parce que « ça semble tellement évident ».

        Tu as remarqué que je justifiais mes points de vue, à chaque fois, en t’expliquant pourquoi tes arguments n’en étaient pas, ou tu n’as lu que la première ligne de chacun de mes paragraphes ?

        Pour répondre à ta question, que je peine à comprendre, non, je ne rejette pas l’idée de discrimination. Au contraire. J’en vois partout, tout le temps. Toi-même, au quotidien, sans en avoir conscience, tu t’en rends coupable plusieurs fois par jour. Ce que je réfute vigoureusement, par contre, c’est cette idée DANGEREUSEMENT naïve du monde, qui veut que d’un côté il y a « les Gentils » (nous), et de l’autre côté il y a « les Méchants » (les autres, toujours, comme par hasard).

      • Je ne vois juste plus où est le débat. Mais on va répondre point par point :

        « Ce n’est toujours pas un argument, et par conséquent, ça ne vaut pas davantage. »
        => Aucune justification de pourquoi c’est pas un argument

        « Et parce que tu copies-colles un lien internet, tu es persuadé(e) de détenir une vérité. Tu ne te poses aucune question, à leur sujet. Ni d’où ils viennent, ni ce qu’ils représentent, ni dans quelles circonstances ils ont été obtenus, etc… C’est triste, vraiment. Et effrayant. Que deviendra la société lorsque ta génération et celle que tu vas contribuer à éduquer aura pris sa place en tant que norme ? »
        => La source coute 13€ (et oui, j’ai essayé de voir d’où ça venait, avant même d’envoyer le lien) mais le fait que ce soit sur un site gouvernemental m’a convaincu à ce que ce soit une source fiable

        « Si je te suivais sur ce terrain, je te citerais d’autres chiffres, que je serais allé trouvé ailleurs et auxquels, moi aussi, je ferais dire ce qui m’arrange. Après quoi tu m’opposeras d’autres chiffres, tirés d’une autre source. Puis ce sera mon tour, sans fin. L’échange stérile par excellence. Entièrement construit sur du vent, du « contexte », de la subjectivité. Je te renvoie à ce qu’a écrit Allya (je crois) plus bas à ce sujet. »
        => sérieusement, je veux bien tes chiffres, ça m’intéresse

        « Au lieu de ça, j’ai mis en question la validité du chiffre en tant que chiffre, la validité des interprétations auxquelles celui-ci peut donner lieu. Toi, si friand(e) du « contexte », tout à coup, tu me dis qu’il ne faut pas prendre en considération les individus, qu’il faut généraliser, considérer les réalités sous l’angle des masses, parce que l’individu « serait l’exception ». C’est tout le contraire : seul l’individu existe pour de vrai. Chacun de nous est sa propre exception. Personne ne correspond à 100% aux critères normées de la catégorie à laquelle il est supposé intervenir. En moyenne, écris-tu, une femme à moins de temps de parole qu’un homme dans les débats politiques. Or le terme moyenne signifie que certaines femmes dans le lot ont un temps de parole beaucoup plus réduit, et d’autres ont un temps de parole bien supérieur, si bien qu’il n’y a pas deux femmes identiques sur ce plan, contrairement à ce que les chiffres laissent entendre. Précisément parce qu’avant d’être des femmes, celles-ci sont des « individus ». Pendant des millénaires, les hommes les ont enfermées dans des clichés et toi, pour prendre leur défense (soi-disant), qu’est-ce que tu fais ? Exactement la même chose.
        Tu as l’air de penser que les statistiques sont le reflet fidèle de la réalité. Elles ne sont au contraire que des interprétations fondées sur des approximations. Autrement dit : des fantasmes construits sur de la caricature. »
        => Là, on ne raisonne tout simplement pas de la même manière. Le fait de prendre en compte le contexte n’oblige pas à prendre en compte l’individu (je vois pas le rapport)
        Donc on est tous uniques, très bien MAIS on constate des tendances qui font qu’un individu A à plus de chance/risque d’appartenir à « X groupe » et qu’un individu B à plus de chance/risque d’appartenir à « Y groupe ». Une fois qu’on épure « homme blanc cis hétéro valide » on se retrouve avec de grande chance d’avoir quelqu’un qui ne subit pas de discrimination, donc « groupe dominant ». Et on peut encore rajouter des classes. Par contre, il suffit de changer UN terme de l’équation pour perdre en privilège. Donc oui, je compare ce qui est comparable : je compare les hommes blancs hétéro cis face aux femmes blanches hétéro cis pour voir la discrimination envers les femmes. je compare les femmes blanches hétéro cis et les femme noire hétéro cis pour savoir les discriminations que vivent les femmes noires, etc etc etc. C’est juste un mode de raisonnement différent. Et si on me dit « oui, mais il y a des homme blanc hétéro cis pauvre » alors on va comparer sa situation avec une « femme blanche hétéro cis pauvre » Ca me semble logique, mais on raisonne pas pareil.

        « Dès lors, tu t’enlises, tu me dis qu’il ne faut comparer que les individus strictement identiques alors qu’il n’en existe aucun. Tu suggères qu’on doit envisager séparément les timides, les grandes gueules, les introvertis, les coqs de basse-cour… mais tu es sorti(e) dans le vrai monde, récemment ? Le vrai monde, il est composé de cette diversité, dans tous ses aspects positifs comme dans ses aspects négatifs : il n’existe pas d’individu générique, de golem social qui correspondrait aux chiffres de tes statistiques. Au sein d’un groupe de parole, tu auras forcément des gens plus à l’aise, des gens moins à l’aise, des gens plus bavards et des gens moins bavards, des gens qui aimeront parler et d’autres qui préfèreront écouter et ce, quel que soit leur sexe. La mixité n’a rien à voir là-dedans. Parce qu’ok, aujourd’hui, tu vires les hommes de ton groupe de parole. Demain, tu vires les femmes grandes gueules parce qu’elles empêchent les timides de s’exprimer. Ensuite tu vires les femmes à l’aisance « normale » parce qu’en l’absence des grandes gueules, elles parlent plus que les timides. Et à la fin, il te reste quoi, dans ton groupe ? Au sein des timides, il y en aura des plus assurées, des plus timorées… et là encore, tu vas écrémer, pour que la réalité corresponde à tes fichues statistiques ? ça, c’est tricher. C’est jouer avec le contexte. Toujours lui. Puisque la réalité n’est pas telle qu’on la souhaiterait, on s’efforce de la travestir de manière à ce qu’elle semble nous donner raison. Classique. »
        => Pour la diversité d’individu, j’ai répondu plus haut que j’observe les tendances.
        Pour la non mixité, tu me fais dire des choses que je ne dis pas, tu exagères la situation. Il y a plusieurs arguments à la non-mixité qui fond qu’il n’y a que les hommes à en être exclus et pas les femmes grandes gueules.

        « De la même façon, les chiffres que tu cites en contexte « débat politique », qu’est-ce qui te prouve qu’ils correspondent également à ce qui se produirait dans un groupe de parole plus confidentiel ? Au risque de me répéter, pour quelqu’un qui accorde tant d’importance au contexte, curieusement, tu sais en faire abstraction quand ça t’arrange. Ce faisant, tu ne cesses de rabaisser les individus au rang d’êtres génériques dépourvu de personnalité. »
        => Pas faux, mais on a pas les chiffres + est-ce que ça a le même impact d’avoir un gros temps de parole dans un contexte restreint et un gros temps de parole dans un débat politique? Non (pour moi = contexte). En gros, les femmes ont plus difficilement un accès à la médiatisation « intelligente » (déso pour la télé réalité)

        « Il est également bien commode de prétendre ne pouvoir comparer que ce qui est comparable dans un monde où il n’y a pas deux individus identiques. ça implique qu’on pourra toujours sortir cette pirouette quand on sera coincé par les arguments de l’autre, parce qu’on pourra toujours trouver des différences. »
        => Oui, mais encore une fois, il y a des tendances. Et je me base sur ces tendances. J’ai jamais été harcelée dans le bus. Et ça change rien au fait que c’est en majorité les femmes qui se font harcèler et en majorité les hommes qui harcèlent (mais pas « la majorité des hommes sont des harceleurs », hein)

        « Enfin, ce n’est pas qu’il y a pire ailleurs, le problème. C’est que ce pire, tu en profites quotidiennement (moi aussi, je te rassure), mais que tu te crois malgré tout en position de donner des leçons aux gens. »
        => je ne donne pas de leçon aux gens sur le fait qu’ils achètent un ordinateur ou non, j’ai même pas l’impression de donner de leçon en fait. A quel moment je donne des leçons? (vraie question)

        +

        « Tu as remarqué ? Ce genre de pirouettes ridicules, un grand classique chez les SJW, ça fonctionne beaucoup moins bien quand tu n’as pas quinze potes autour de toi pour poster des « LOL », « rente chez toi Wolfwood », « comment elle t’a trop ramassé ! » (pour les plus polis). »
        => Finalement, j’ai répondu même si je trouve encore que ça ne sert à rien, vu qu’on ne part pas de la même « base » de réflexion et qu’on se répète inlassablement en espérant pouvoir convaincre l’autre alors que visiblement on ne réfléchit aps du tout de la même manière

        Ton résumé est à la hauteur de tes précédentes interventions, en ce sens qu’il n’en est pas un non plus.

        « Mais évidemment, puisque pour toi, les arguments sont des formules magiques qui viennent d’ailleurs, et la vérité est un lien copié-collé (parce que si quelqu’un l’a écrit sur le net, c’est que c’est forcément vrai). Pas étonnant que tu ne puisses pas comprendre la distinction entre « cause » et « raisonnement » que demande le post de l’OC. Tu n’as aucune connaissance des mécaniques qui sont supposées sous-tendre la pensée, la construction d’argumentaires, et tout ce qui va avec. Tu ne défends pas le produit d’heures, de jours, de semaines de réflexion, mais des idées qui se sont imposées à toi en quelques secondes et que tu n’es jamais allée remettre en question. Parce que « ça semble tellement évident ». »
        => Pour moi, la vérité c’est des stats, c’est la seule chose qui compte dans un argument. Les stats déhumanise, les stats permettent (normalement) d’éviter au maximum les biais du cerveau, les ressenti subjectifs, l’utilisation d’expérience personnelle en justification, etc + je les connais pas, mais y’a des sociologues qui défendent le fait qu’il n’y ai pas de racisme anti-blanc ou de sexisme envers les hommes (chose avec laquelle je ne suis pas d’accord, en plus). Après, si tu veux des noms, dit moi et je te les fournirais (ça me demande juste un taff de recherche que j’ai un peu la flemme de faire, la maintenant)
        (Et je le vois venir : concernant les ressentis subjectifs et l’idée que les hommes blanc hétéro cis ont moins le droit à la parole => Quand on parle d’un ressentis, seule la personne concerné peut parler de son ressenti. On n’accepte pas que quelqu’un vienne dire « tu exagères ». Après, les chiffres permettent la remise en contexte. En gros, si un pote blanc se fait défoncer parce que blanc je vais pas lui dire « arrête de te plaindre », mais je vais continuer de penser que les chiffres ne révèlent pas de racisme anti-blanc)

        « Tu as remarqué que je justifiais mes points de vue, à chaque fois, en t’expliquant pourquoi tes arguments n’en étaient pas, ou tu n’as lu que la première ligne de chacun de mes paragraphes ? »
        => Huuuum … Nan. j’ai pas vu d’explication convainquante de « pourquoi c’est aps un argument »
        C’est un résumé, une caricature pour voir à quel point on avance pas. Et on avance toujours pas vu qu’on en ai encore au débat « tu as pas d’arguments » « si j’ai un argument » « non, tu n’as pas d’argument »

        « Pour répondre à ta question, que je peine à comprendre, non, je ne rejette pas l’idée de discrimination. Au contraire. J’en vois partout, tout le temps. Toi-même, au quotidien, sans en avoir conscience, tu t’en rends coupable plusieurs fois par jour. Ce que je réfute vigoureusement, par contre, c’est cette idée DANGEREUSEMENT naïve du monde, qui veut que d’un côté il y a « les Gentils » (nous), et de l’autre côté il y a « les Méchants » (les autres, toujours, comme par hasard). »
        => C’est faux la encore l’idée du gentil VS les méchants. Les SJW disent pas « tous les arabes ils sont gentils parce qu’ils vivent le racisme » hein. Les SJW disent « y’en a qui subissent plus de discrimination que d’autre et le privilégié du privéligié, c’est l’homme blanc cis hétéro » Et les SJW disent aussi que l’avis des hommes blancs cis hétéro sur les discriminations, alors qu’ils n’en vivent pas (et c’est souvent des avis du type « tu exagères », « faut pas le prendre comme ça », « j’aurais réagis comme ça à ta place » ) et bien c’est rarement pertinent.
        Genre s’insurger contre la non-mixité : c’est un besoin pour certaine, pas pour une majorité d’homme tant mieux pour eux, mais la plupart ne VOIT pas le besoin, parce que eux « ils feraient comme ça, ou comme ça ». Ca peut être intéressant, ouai, mais la solution, parfois, on sait mieux nous même laquelle elle doit être. Et le problème bien souvent est là. Les dominants peuvent donner leur avis, mais on est pas obligé de la prendre en compte. et ça énerve.
        Mais ça marche pas que avec l’homme blanc ça, les milieux afro féministe parlent souvent de féminisme TM/féminsime blanc, avec des blanches qui prennent en compte uniquement leurs oppressions de femmes blanches (genre « osez le féminisme »). Et t’inquiète pas qu’en tant que femme blanche privilégiée, j’ai eu l’occasion mainte fois de me remettre en question.

      • J’ai commencé à te répondre, j’en ai écrit une demi-page mais finalement, je n’irais pas plus loin.
        Tu dis que nous n’avons pas la même logique, et sur ce point (uniquement), tu as raison. Ou presque, car ta logique n’en est pas une. Je ne dis pas pour autant que la mienne est parfaite, maimais au moins, je m’efforce de tendre vers le « rationnel ».Comme je te le suggérais dans un précédent commentaire, renseigne-toi au sujet de la logique. Tu devrais vite réaliser que ce n’est pas un concept dont on peut faire n’importe quoi en mode « autodidacte » et en dictant ses propres lois.
        Ainsi, entre autres choses, chacun de tes « on a de grandes chances » introduit une donnée non-rationnelle, non-pertinente et non-objective dans tes équations mentales, et tu cumules celles-ci de façon vertigineuse. Tu les empiles, et tu penses que toutes ces approximations superposées peuvent produire des vérités ?
        Je te conseille également de te renseigner sur les « stats » : tu te rendras compte qu’elles sont tout le contraire de ce que tu t’imagines, à leur propos. Mais bien sûr, utiliser son cerveau pour construire des raisonnements à deux désavantage, par rapport aux chiffres :
        ça prend du temps et ça demande des efforts.
        Ça nous amène rarement à la conclusion qui nous arrange.

      • « on a de grande chance » inclus surtout le fait que les stats c’est pas du 100%
        Mais en fait, je vois toujours pas où est le débat, je sais même pas sur quel(s) point(s) vous chercher à me contredire (à part que j’ai pas d’arguments)

      • Bon. Mon postulat est simple (ou en tout cas, je vais le simplifier exprès pour qu’il soit plus clair) :

        – Les chiffres mentent.
        – Le contexte ment.

        Partant de là, construire des raisonnements presque exclusivement fondés sur ce type d’éléments, c’est la garantie de ne produire que des sophismes.

        A nouveau, je t’invite à te documenter sur les limites des stats, sur ce qu’est la « logique ».
        Mais vraiment, si tu ne dois lire qu’une page Wikipédia dans ta vie, que ce soit celle qui traite de la Sémantique Générale.
        Simplement, si tu t’y essaies, prends le temps de réfléchir à ce qui y est écrit et de le mettre en perspective.
        (et bien sûr, comme on est sur internet et que ça a toujours été un courant de pensée qui dérange, plein de petits malins, avec sans doute des SJW dans le lot, se sont amusés à la pourrir. Classique).

      • J’aimerais simplement dire à Wolfwood un grand merci. Pour la simple et bonne raison qu’en dehors de mon activité, et même dans celle-ci à mon grand désespoir, j’ai très peu l’occasion d’assister à tant de rigueur dans un discours.
        De plus, tout le passage sur la logique formelle (une grande partie de votre propos) m’a fait plaisir autant que réfléchir aux implications philosophiques que présente le fait de la logique comme chose de l’esprit qui se veut irréfutable par rapport à la conscience, état de présence qui indique aussi l’irréfutabilité de ce qu’elle ressent (il est impossible de nier que je sois triste si ma conscience me l’indique, tout simplement parce que ce n’est pas une donnée externe), mais cette fois-ci dans l’évidence, dans l’immédiat. A ce propos, je conseille les ouvrages d’Henri Bergson, qui a beaucoup dit a propos de cela.

        Reste que vos commentaires m’ont ouvert de nouvelles pistes de réflexion, pour ça je vous dis merci, et m’ont montré que dans la partie d’Internet qui n’est pas occupée par les trolls, il existe encore des gens qui restent fidèles à l’application rigoureuse des règles (ou plutôt des lois ? le débat pourrait être intéressant) d’une logique qui est capable de dire des choses à propos du monde sans empiéter sur le territoire des autres facultés de l’esprit. Et pour ça, je vous dis bravo !
        Cela dit, si on sort du côté logique, je vous trouve assez peu pédagogue, dans le sens où vous expliquez assez peu votre propos (attention, je ne dis pas que vous n’expliquez pas du tout, mais de ce qui résulte de la conversation, il me semble que ce soit trop peu dans ce cas là), preuve en est que votre interlocutrice n’a pas compris en quoi ses propos n’étaient pas des arguments. Toutefois, il est vrai qu’on ne peut pas expliquer tout ce qu’implique la science de la logique à tous nos interlocuteurs, encore moins d’en discuter de manière à approfondir. Je suppose que vous n’étiez de toute façon pas là pour vous trouver un élève, encore moins un maître.

        P.S : Je suis tombé ici par hasard, j’ignore le fonctionnement des commentaires de ce site, j’ai simplement cliqué sur le bouton répondre du post de « Salkon » (très joli pseudonyme !) en espérant que vous puissiez me lire.

      • C’est moi qui vous remercie pour votre commentaire,vraiment.
        Pour être franc, je ne suis pas habitué à obtenir ce genre de réactions, sur la toile, il m’est donc plus difficile d’y réagir. Je sais rendre les coups (plus ou moins), je sais jeter l’éponge (plus ou moins aussi), mais recevoir des compliments ? Je ne dirais pas que c’est une première, mais c’est suffisamment rare pour que je n’aie jamais eu le temps de m’y habituer. Je doute sincèrement de mériter autant d’éloges : je n’ai effectivement pas été très pédagogue, comme vous l’avez souligné, je n’ai pas non plus été très patient et, quoi que vous disiez, même si je pense que l’essentiel y est, je n’ai pas été aussi rigoureux que je l’aurais dû (et voulu).
        Aussi suis-je d’autant plus ravi et soulagé de constater que vous m’avez compris, en dépit du caractère lapidaire de mes interventions. A force de lire les gens passer à côté de ce qui, pourtant, me paraît aller intellectuellement de soi, et me considérer comme l’idiot du village, j’avoue douter souvent du bien fondé de ma démarche. Mais je m’y accroche cependant.
        Ces « débats », comme vous vous en doutez, je les ai déjà eu maintes fois sur internet, pour le résultat que vous imaginez (dans le meilleur des cas, l’ignorance polie, dans le pire les insultes et entre les deux, le plus souvent, les « mais c’est n’importe quoi, t’es complètement barge »). Aussi n’ai-je plus la patience et la fougue de mes jeunes années, même si j’ai su conserver une part de leur naïveté. C’est toujours ça de pris.
        Pour la énième fois, j’en étais arrivé à la conclusion que je n’aurais pas dû écrire ces commentaires, et que j’aurais dû me contenter de lire en silence, voire de ne pas lire du tout, que j’avais perdu mon temps de la plus vaine (dans tous les sens du terme) des manières, lorsque j’ai découvert votre commentaire.
        Etre compris, c’était déjà beaucoup. Apporter quelque chose à quelqu’un, c’est bien au-delà.
        Je n’ai pas de mérite, toutefois. J’ai eu la chance d’avoir une prof de philo exceptionnelle en classe de terminale, qui m’a ouvert la voie et tous les horizons avec. Et une mère qui m’a fait lire le Monde des A alors que j’étais encore au collège… ça vaut ce que ça vaut, mais ce sont autant de graines qui ont germé avec les années et qui, je l’espère, croîtront encore à l’avenir.
        Dans l’immédiat, en lisant votre réponse, l’espace d’un instant, je me suis senti moins seul et moins isolé (non que je le sois, dans la « vie réelle », mais mon entourage ne partage pas ces « préoccupations »). Et ça, comme dirait l’autre, ça n’a pas de prix.
        Tant pis si ça fait sourire les gens par ici.

      • Wolfwood je t’aime ^_^
        Non sérieusement ça fait plaisir de lire des gens comme toi. Comme quoi Internet n’est pas remplis que d’écervelés (pour rester poli), c’est quand je lis des commentaires comme les tiens que je reprend espoir. C’est un peu comme les pépites d’or trouvé dans la boue d’une rivière que l’on prospecte.

    • Non, prétendre que l’appropriation culturelle est un probleme, c’est nul,nul,nul.
      Mais vraiment. C’est terrible. Ca va dans le mauvais sens, c’est tout le contraire d’une approche progressiste. Ca cloisonne les cultures, ca défavorise le mélange et l’évolution culturelles, et ca fige encore plus les tensions présentes entre les groupes ethniques. Comment tu vas savoir si une personne que tu vas croiser dans la rue porte une parure traditionnelle d’une certaine culture de façon légitime ? C’est quoi ton critère ?

      • Je ne suis pas celle qui m’insurge le plus contre l’appropriation culturelle donc d’autre auraient surement d’autre arguments, mais il y a plusieurs niveaux à ça

        1) Le niveau le plus rabaissant : le costume. Se costumer, rire d’une tenue traditionnelle, forcément aller au plus loin dans le stéréotype en mimant un Antillais paresseux avec un accent Africain (ouai ouai..), faire « houhouhou » en dansant quand on est déguisé en indien : bref, c’est rabaissant et moqueur

        2) L’utilisation de symboles religieux/de protestation/traditionnel pour la déco. Donc, faire du Keffieh une simple écharpe qui fait rebelle, exposé des babouches dans son salon, avoir un masque funéraire togolais accroché au mur

        3) Le fait qu’il faille attendre que ce soit la mode et que des blancs en portent pour que ce soit socialement accepté. Alors, en même temps, tant mieux, les gens peuvent exprimer leur culture sans problème sauf qu’il a fallut que des blancs se l’approprient pour que ce soit bien vu.Je vais sur un domaine que je connais moyen, mais je suppose que le jazz et le twerk sont de bons exemples

        En fait, là, il n’y a pas d’échange de culture : il y a dépossession d’un symbole pour la déco.
        Après, je suis pas la plus virulente sur le sujet donc j’expose les arguments que j’ai entendu sans être en accord avec chacun des « niveaux » de plaintes.

        Concernant les réunions non mixte, c’est un processus de cercle vertueux
        1) Je suis entre personne qui ne nie pas mon ressenti
        2) Je peux en parler librement, échanger des témoignages, savoir que je ne suis pas seule, des idées peuvent naître qui vont être discuté entre personnes «  » »concernée » » » (tout le monde devrait l’être mais on comprends ce que je veux dire)
        3) J’ose ensuite m’affirmer face aux gens qui me dise que j’exagère, je peux faire part de mes idées et les assumer parce que j’ai eu le temps de prendre confiance à l’étape 2)
        4) Quand les attaques sexistes/la pression devient trop forte, je retourne à l’étape 2 pour me ressourcer, là où je serais écoutée, etc

        (c’est un « je » général. j’ai la chance d’aimer débattre et assumer mes idées en plus de subir peu de sexisme direct, donc personnellement, sans besoin de réunion non-mixte)

      • Mais… Quand j’étais gamin, j’adorais me déguiser en Indien et faire comme si j’en étais un! J’étais raciste et je ne le savais pas!

        Mes excuses sincères à tous les racisé-e-s que j’ai pu offusquer par mes attitudes de blanc dominateur

      • « 2) L’utilisation de symboles religieux/de protestation/traditionnel pour la déco. Donc, faire du Keffieh une simple écharpe qui fait rebelle, exposé des babouches dans son salon, avoir un masque funéraire togolais accroché au mur »

        Ahh.. Ma mère vient de se séparer de mon père, Ivoirien, du coup elle doit décrocher les masques africains du salon ? elle doit revendre les statuettes bété ?
        Ou bien vu que moi je suis son enfant et que je vis encore chez elle je lui confère le droit de les garder ? Même si je ne suis jamais allé en côte d’ivoire ? Il y a une charte explicative pour savoir à quel moment on fait partie d’une culture ou non ?

      • Et si t’as des meubles Ikéa, je te dis pas le non respect de la culture suédoise…

      • En somme pour les objets ou accessoires religieux pour eux c’est du blasphème? C’est quand même très subjectif le sacré il me semble. Personnellement, si ce n’est pas fait dans un but hostile, je ne vois pas le problème à aimer de l’art qu’il soit d’origine religieuse ou non.

      • Quand un gamin se déguise en indien ce n’est pas pour partir voir les peaux rouges et vivre avec eux (enfin je crois) mais plutôt pour courir dans le jardin en tapant dans un ballon avec son verre de coca à la main, et ça peut paraître un peu grotesque. Mais dans un contexte festif, je ne vois vraiment pas le problème. On n’est pas dans la discrimination et la moquerie mais dans la caricature et l’exagération. Et faire une soirée costumée en évitant tout stéréotype donc en supprimant le principal intérêt de ces soirées, bonjour l’ambiance…
        Après, les objets de décoration, costumes et autres peuvent aussi témoigner d’un intérêt envers une ou plusieurs cultures, et donc initier une ouverture vers ces cultures. La dépossession de ces symboles pour la déco que tu pointes du doigt peut certes avoir lieu, mais cela n’entraine pas forcément une disparition ou altération de la culture en question. Et quand bien même ce serait le cas, depuis toujours chaque culture risque d’évoluer voire de disparaitre, pour laisser place à une autre culture. C’est ce qui rend l’histoire de l’humanité vivante et permet d’établir des relations entre les différents peuples. Le multiculturalisme et la mondialisation tendent à accentuer ces processus, et je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose.

      • Au fait, ma soeur fait pousser plusieurs cactus dans un pot, avec de petites tortues mexicaines (elles sont peintes de plusieurs couleurs et hochent la tête) et nos racines sont françaises. Je vais lui dire de virer tout ça, lui faire un sermon sur son appropriation de la culture mexicaine et l’emmener avec moi acheter de petites tours Eiffel décoratives pour agrémenter dignement son intérieur. Voilà qui devrait améliorer le monde où nous vivons.

    • Ce que j’ai un peu de mal à comprendre dans la non-mixité, c’est justement de considérer ça comme une étape dans l’évolution de la perception de la femme. J’ai déjà eu l’occasion de discuter avec une amie très chère (et très féministe dans l’âme) à propos des réunions non-mixtes, et pour elle, cela constitue aussi une étape, « en attendant que la société change » pour reprendre ses mots. Cette même amie considère ces réunions non-mixtes comme un moyen d’émancipation du regard de l’homme, et comme un moyen d’exprimer son ressenti de femme oppressée (ce que tu défends toi aussi). Ressenti qu’elle n’oserait pas exprimer en présence d’homme, de par le conditionnement de la société.
      Ce que je trouve surprenant, c’est de vouloir changer le regard de la société (et par extension des hommes) envers les femmes tout en évitant de communiquer son ressenti aux hommes. C’est un peu le contraire de l’émancipation, car on est plus dans la stratégie de l’évitement (compréhensible mais contre-productive de mon point de vue). Et du coup, cela entretient le sentiment d’oppression, et la compréhension entre les 2 sexes se verra dégradée.
      Après dans l’absolu, je peux comprendre que ça se fasse. Mais j’ai du mal à voir l’effet bénéfique global sur le long terme.

      • « Ce que je trouve surprenant, c’est de vouloir changer le regard de la société (et par extension des hommes) envers les femmes tout en évitant de communiquer son ressenti aux hommes »
        C’est quand même assez malhonnête de dire que les réunions non-mixtes empêchent aux « femmes de communiquer leur ressenti aux hommes », il y a une vie en dehors de ces réunions pendant laquelle ces féministes ne se privent pas d’exprimer leur ressenti et leurs idées aux autres, avoir des réunions ponctuelles non-mixtes pour échanger n’empêche en rien les échanges mixtes en dehors.

      • J’ai un peu foirée dans mes réponses, mais je te réponds dans la 2ième moitié du post au dessus du tiens (Margay – 02:31)

      • Ouais, j’avoue que j’ai réfléchi un peu trop vite sur la question.
        Après il ne faut pas en abuser, mais c’est comme tout.
        Bref oubliez-moi, j’ai dit du caca.

      • Faites des lieux et des activités interdits aux hommes, aux blancs et aux hétéros tant que ça vous chante, mais alors ayez la loyauté et la cohérence de ne plus saisir les boîtes à procès contre les boîtes de nuit interdites aux noirs, de ne plus crier au scandale quand certaines cultures pratiquent des lieux et horaires interdits aux femmes, et de ne plus vous offusquer que le régime nazi interdissait certains métiers aux juifs.

      • Il est conscient le bonhomme de l’image que dans l’image suivante il n’a plus d’entrejambe? Mais c’est pas totalement illégal de filtrer l’entrée?
        J’ai fait pas mal de lieux gay-friendly mais je n’ai jamais vu de gay-only par exemple.

      • ben si, on m’a déjà refoulé à l’entrée d’une boîte gay parce que je suis hétéro. j’en ai pas fait un scandale, ils ont le droit de sélectionner leur clientèle c’est comme ça

    • Puisqu’a priori, y’en a un paquet qui n’ont pas compris l’article, je copie-colle :

      Le post de l’Odieux Connard ne vise pas les causes, il vise la rhétorique fallacieuse utilisée par certains individus pour, soi-disant, défendre ces causes. Il a choisi de sujets parmi d’autres en mode random. Aussi était-il inutile de lui faire la leçon sur les points que vous avez repris, puisqu’il ne les a pas abordés. En choisissant de renverser les rapports communautaires via la caricature, il montre par l’exemple en quoi ces pseudos arguments sont des pirouettes sophistiques de bas étage. Ce qu’il veut démonter, c’est cette mécanique argumentative foireuse. Et il le fait très bien.
      Hélas, trop de lecteurs passent à côté, comme cette histoire de sage qui montre la lune pendant que le disciple, lui regarde le doigt.
      Quand on défend une cause, par respect pour celle-ci, on ne fait pas n’importe quoi avec la rhétorique juste parce que c’est plus fatigant (et plus long, et moins gratifiant) d’intellectualiser pour de bon.
      La lutte contre le sexisme, ou contre le racisme, ou contre, ou contre, n’a rien à voir avec ces gens-là, qui font plus de mal que de bien à ce qu’ils prétendent défendre.

    • J’ai lu pas mal de commentaire en réponse à celui-ci et la principale question que je me pose est la suivante :
      Qu’est-ce donc que des réunions non-mixtes ?
      Pour détailler un peu peu plus : Quelle envergure sont-elles censées avoir ? Qu’apporteraient-elles ?

      Pour autant que j’y réfléchisse, je ne vois rien qui n’existe déjà. Un groupe de 2 amis qui discutent autour d’un verre est un groupe non-mixte puisque l’on est généralement ami avec des gens chez qui on a des points communs; tout comme une convention où seul des personnes s’intéressant au sujet de cette convention participent …

    • Non non, c’est bien de l’appropriation, on a pas mis un couteau sous les fesses de chaque breton, c’était plus simple de laisser la culture française et la langue les imprégner pour s’intégrer. Les Kabyles en Algérie sont littéralement ENTOURES de maghrébins parlant arabe et ce depuis des SIÈCLES et pourtant ils parlent TOUS kabyle, sans exception. tout kabyle né en Kabylie parle Kabyle en première langue.

      Pourtant l’Algérie fait plus pression sur la Kabylie que la blague française pour imposer la langue française.

      Quand on veut refuser une assimilation on la refuse, quitte à ce que ça tourne à la guerre ouverte, au génocide ou autre joyeuseté (arméniens, kurdes etc)

      Donc ton poste est faux à 100%, victimiser tous ceux qui se sont approprié la culture des autres ça fait social justice warrior.

      CQFD.

      • Et bien, pas de couteau sous la gorge mais fut un temps, tout à été fait pour détruire la langue bretonne (et les langues régionales en générales) donc il y avait une volonté de détruire cette langue quand même, ça ne s’est pas fait si « naturellement »

      • + A partir du moment où il y a volonté de transmettre la culture, c’est n’est plus de l’appropriation culturelle. D’après mon entourage de SJW, ça fait guère plaisir de voir des symboles traditionnels/religieux se transformer en objets de décoration

      • En réalité, tout dépend du contexte. Et le contexte, ici est en relation avec les rapport de force et de domination.

        S’approprier la culture du groupe qui opprime, et qui veut la faire adopter, ce n’est pas de l’appropriation culturelle mais de l’acculturation. Prendre la culture d’un autre groupe quand on le domine, là, c’est de l’appropriation culturelle.

        Mais même là, y a des conditions. se faire un blackface, par exemple, pose souci à cause de l’Histoire de cette pratique ( c’est d’à peu près aussi mauvais gout que les pyj à rayures dans un défilé de haute couture d’il y a quelques années). Et dans d’autres cas, tout dépend du positionnement de celui qui adopte ces codes : va t’il les respecter, les replacer dans leur contexte, rappeler qu’il n’a rien inventé et rendre hommage à la culture qu’il défend ainsi ou va t’il au contraire s’en servir pur son seul profit/bénéfice ?

        Je me rappelle d’une interview de Pihl Collins il y a quelques années. il expliquait que dans ses musiques, les rythmes qu’il utilisaient étaient quasiment tous, fondamentalement, d’origine africaines./  » pourtant, tout le monde dit  » c’est un rythme typique de Phil Collins. mais non. c’est africain, ça. Complètement. » disait il.

        Faisait il de l’appropriation culturelle ? Il en aurait fait s’il avait laissé les gens lui attribué tout le mérite. Mais il a fait son job d’honnête vulgarisation. Si les autres refusent d’écouter, il n’y peut rien.

        Le souci de l’appropriation culturelle, c’est ça. C’est plus de l’ordre du pillage; ça s’apparente à ces labos qui brevètent le savoir ancestral d’indiens d’Amazonie tout en leur revendant les médocs derrière. Ou comme un artiste qu’on plagierait.

      • « S’approprier la culture du groupe qui opprime, et qui veut la faire adopter, ce n’est pas de l’appropriation culturelle mais de l’acculturation. Prendre la culture d’un autre groupe quand on le domine, là, c’est de l’appropriation culturelle.  »

        Ouah…. On en là dans les extrêmes du raisonnements. Dans les extrêmes du sophisme pour justifier a posteriori le ait d’être oppressé. C’est beau.

        Mais ça reste faux.

      • « Le contexte », la formule magique qui rend tous les sophismes possibles.
        Rappelons qu’un caillou reste un caillou, quel que soit le contexte. Pourquoi ? Parce qu’il est réel. Quelque chose qui diffère selon les contextes, par contre, ben…

      • Ben Figure toi que, bizarrement, les sociétés humaines sont un peu plus complexe qu’un caillou ( pour qui le contexte n’existe pas)

      • Si on va par là, les sociétés humaines sont également plus complexes que « gentilles minorités opprimées » contre « méchantes majorités d’oppresseurs ». ça, ce n’est pas un contexte : c’est un programme de fin d’après-midi sur Piwi.

      • « c’est d’à peu près aussi mauvais gout que les pyj à rayures dans un défilé de haute couture  »
        Maiiis, c’est seyant les rayures, ça amincit…

        « acculturation »
        L’acculturation, ce n’est pas prendre une culture, c’est se la faire imposer violemment. Ce peut être barbare comme les génocides espagnols en Amérique du sud, comme ce peut être pacifique mais impératif (la répression organisée des langues et cultures régionales en France au 19e et début 20e siècle).

      • @Margay
        La réforme de la langue française, visant à (très) long terme à atteindre une langue commune en France, initiée au XVIIè siècle par François de Malherbe (historiquement en tout cas), n’était pas un moyen de « détruire » les langues locales comme tu le dis. Ton exemple est irrecevable car tu sembles oublier les intérêts politiques, économiques et culturels liés à la pratique d’une langue commune. En effet, il fut un temps (jusqu’au début du XXè siècle tout de même, même si au XXè siècle les zones rurales étaient les seules à conserver de véritables particularismes linguistiques de la sorte) où il était difficile voire impossible de se comprendre d’une région à l’autre, parfois même d’un département à l’autre. Réformer et uniformiser la langue était une nécessité pour permettre à la France de parvenir à une véritable unité étatique : je ne parle pas ici d’une simple unité géographique ou politique, une langue commune permet également de faciliter les échanges entre régions, et donc de dynamiser ces échanges en tout genre. Une langue commune permet également de faciliter les échanges économiques, mais aussi culturels. Cela permet également d’agrandir les communautés et donc d’enrichir l’être humain par le biais du partage. La langue commune s’est également révélée un moyen efficace pour faciliter l’accès à l’éducation et le partage des connaissances.

        Aucune volonté de « destruction » donc, mais une volonté de « remplacement » afin d’unifier la France. D’ailleurs, ce processus s’est accompli dans la plupart des pays du monde, ce qui en prouve la nécessité dans un monde connaissant un essor constant. Pourtant, tous les particularismes régionaux ne disparaissent pas : le catalan en Espagne, les différentes formes de finnois en Finlande, idem pour les différentes formes d’allemand en Allemagne, etc etc. Je pourrais également faire référence à l’Empire Romain ou à la Grèce Antique qui ont eux aussi opté pour une langue commune, sans forcément que les particularismes régionaux disparaissent (mais bon, les dynamiques mondiale, Européenne et locale n’avaient rien à voir). Naturellement, la réalité de l’évolution de la langue française et de son uniformisation est infiniment plus complexe et connaît des changements importants au cours des différents siècles, mais il s’agit ici d’être succinct. Oui oui, succinct.

        Pour être honnête, il faut également reconnaitre que cette évolution des langues a entraîné, au XXè siècle (et dès le XIXè) la disparition progressive des particularismes régionaux (sauf dans certaines régions à l’identité très marquée, comme l’Alsace par ex), dont la langue fait partie. C’est vrai, certains de nos ancêtres ont parfois considéré qu’il était inutile de maintenir ces particularismes, ce qui est fort dommage à mon avis. Mais, sans vouloir réellement les détruire, ils ont surtout pris le parti de ne plus les entretenir, pensant que cela n’avait plus de véritable utilité. Est-ce un mal ou un bien ? Il est encore un peu tôt pour prendre parti, car les particularismes régionaux reviennent en force dans un contexte de mondialisation croissante et dans le contexte de régionalisation de la France, où la notion d’identité et d’appartenance à une communauté, à une société, semble plus complexe qu’avant.

        Bref, je pourrais encore écrire beaucoup de choses à ce sujet, je me contente donc simplement de conclure en insistant sur l’irrecevabilité de ton exemple et la pauvreté de ton argumentation. J’aurais pu critiquer, de la même manière, plusieurs de tes exemples/arguments (notamment la bêtise inconcevable de la dépossession d’un symbole pour la décoration d’une maison). Obscurantisme, soucis d’immédiateté, mauvaise foi, erreur inconsciente, ou autre ? Peu importe la raison de tes égarements, ce simple exemple (la « destruction » du breton) est lui même un bel exemple de la pauvreté de ta rhétorique. Il ne suffit pas de s’agiter devant un auditoire en levant le doigt pour être convaincant : encore faut-il ajouter un peu de fond à la forme.

      • @Derf
        Elssanor a expliqué mieux que moi
        Il y a une différence entre
        1) je suis « dominé » socialement et j’adopte les codes de la culture dominante parce que s’est imposé/pour m’intégrer
        2) je suis « dominant » socialement et j’adopte des codes de la culture dominée parce que ça fait joli (souvent, en retirant tout le symbolisme/tradition avec)

        Mon exemple était peut-être mauvais mais l’idée reste la même

      •  » initiée au XVIIè siècle par François de Malherbe (historiquement en tout cas), n’était pas un moyen de « détruire » les langues locales »
        Absolument.
        Le soucis, c’est qu’au 19e siècle, notre belle IIIe république a mis les autochtones au français à marche forcée et de manière contraignante. Ça a laissé des séquelles.

      • Ces histoires de langues régionnales… Sa me donne des envies de… PAYS BASQUE INDÉPENDANT !!!!

      • Apparemment vous avez déjà votre propre orthographe régionale donc autant y aller à fond…

  16. mouais, je vois pas trop l’intérêt de parler de ces justices truc….
    pas la peine de leur faire de la pub, mieux vaut les ignorer, ils n’apportent rien a personne.

    • Ils se font très bien leur propre pub et on suffisamment de visibilité. Pour les (rares) occasion où je regarde un JT et que je vois les manifestations des défenseur de la cause XXX c’est souvent des SJW (pas toujours non plus), alors que ces derniers font plus en sorte d’être vus que de trouver des solutions aux causes qu’il défendent. Dans le même temps, d’autre ne sont pas du tout mis en avant mais défendent VRAIMENT ces causes. C’est que dénonce la dernière partie de la BD dans le discours de Powpow

    • En même temps, quasiment 100% des articles et spoilers du maître des lieux ont pour sujet et critiquent des choses sans intérêt qui n’apportent rien à personne.

  17. Etant raciste, j’ai une grande affection pour les SJW. D’abord, je suis d’accord avec 80% de ce qu’ils disent (les réunion non-mixtes, non-blanches etc en particulier – j’adore !). Ensuite, ils nous font une pub dingue.

    Si ils n’avaient pas telles gueules de fiottes, je leur filerais bien un carte du parti ;-)

    • ça oui putain j’avoue… jusqu’à présent j’ai voté front de gauche mais quand je lis les conneries des SJW ça me donne envie de voter front nazional

  18. Donc « Social Justice Warrior » est devenu synonyme de « obsédé du politiquement correct », ou de « chevalier blanc » ?

    Faut-il rappeler que ce « titre » est ridiculisé justement par des gens qui veulent surtout ne s’engager dans rien ? Les vrais SJW, ce sont les gens de Greenpeace qui pourchassent les baleiniers japonais, par exemple.

    Vous devriez arrêter de regarder les médias japonais, odieux.

    • C’est vrai que l’odieux ne s’engage jamais… C’est votre première visite sur ce site ?
      Les vrai SJW ce sont les Sea Sheperd qui pourchassent les baleiniers japonais et fustigent GreenPeace de ne pas prôner le véganisme et de se fait être une organisation aux idéaux « de surface ». C’est con (insulte oppressante envers les femmes, oui mais c’est une insulte, c’est un peu la définition) mais on est toujours trop peu engagé pour un autre, ou trop mainstream ou trop/pas assez tout ce que vous voulez.
      Et puis c’est pas faire de l’essentialisme et donc raciste de mettre tous les médias japonais dans le même panier ? Et puis wtf à quel moment l’odieux a parlé de baleine ? Vous faites ça pour défendre les baleines de leur oppression par les japonais ? A mais oui, vous êtes vous même ce fameux SJW ! CQFD

      • « zouillon: » Les vrai SJW ce sont les Sea Sheperd qui pourchassent les baleiniers japonais et fustigent GreenPeace de ne pas prôner le véganisme et de se fait être une organisation aux idéaux « de surface ». » AhAH j’adore les vrai sjw sont donc des pirates à l’idéologie veganoraciale!!! ouai ouai faite pas genre l’equipage de Popol WATSON c’est des altermondialisme bobo, c’est une bassine à nazi sont organisation, donc un vrai SJW c’est un neonazi qui agresse des bridés :) !!!!

      • « shiraz: » Welcome to the wonderful world of irony. SJW = néonazi qui agresse les bridés. Bien joué le point godwin ;)

      • Tiens et d’ailleurs : Qui agressENT, ça pique un peu « comme même »

      • :'( me suis trompé…déso j’ai lu ton com’ un peu vite « shiraz »

  19. Eh! Je trouve cette BD très offensante. Personnellement je m’identifie comme un dragon-kin pan-amoureux gender fluid et ça m’offense tout à fait que les dragons comme moi ne soit pas représenter et qu’on ne mette de l’avant que les relations hétéro-normative ici. #fightthepatriarchy #mantears

  20. Je hais les socials justice warrior, tout comme je hais le feminisme de la troisieme vague, la gauche bien-pensante…..
    Dès que j’en ai vu j’ai su d’ou la mode venait, du pays le plus individualiste et soumis au privé du monde bien sur !
    Parce que c’est ca, le but (du mouvement hein, pas de l’individu, ou alors ils sont un peu con) n’est pas l’égalité pour tous, mais plutot le regne du tous différent, qu’elle meilleure facon de promouvoir le materialisme et le chacun pour sa gueule qu’en brisant les reperes et les groupes qui auraient pu s’unir?

    Et a ceux qui me répondront se battre pour tous les être humain…un groupe ne fonctionne qu’avec un nombre de membre limité, plus on se sent proche des autres membres, plus on est près a ce battre pour eux, un truc de 7 milliards mêlant des inuits boudhistes transgenre et des brésilienne musulmane lesbienne de chaque coté de la planete je suis pas sur qu’on y trouvera la même solidarité

    • Ah, au passage:
      Je sais que qu’elle -> quelle
      Quand au fautes d’accord je suis juste distrait

      Je précise juste pour les grammars nazis :)

      • Bonjour, je suis une féministe de la troisième vague ( je suppose, je ne sais pas, je n’ai pas compté)

        Alors d’une, les premières féministes ont eu droit à EXACTEMENT le même discours.

        Tu confonds un peu des notions qui n’ont rien à voir : Egalité, et identité; égalité et solidarité ? Il me semble que la solidarité se base sur la capacité à voir l’autre comme son égal, justement. D’ailleurs, j’avais cru comprendre que ce que pointait OC, c’est justement une tendance supposée des groupes sociaux à se fermer dans la lutte.

        Par ailleurs, c’est facile de parler de l’égoïsme et du matérialisme de la société occidentale… mais ce matérialisme et cet égoïsme a plutôt tendance à accentuer les oppressions, notamment économiques ( Bonjour, les ouvriers du tiers monde qui fabriquent nos ordis… Bonjour, l’économie allemande qui renvoie les femmes à la maison ou les exploite à temps ultra partiel) Donc, voilà.

        Dois je être solidaire de mon beau frère racisé ? Je suppose que oui, hein. même s’il n’appartient pas, au départ, au même groupe social que moi.

        Et j’ai comme un doute sur l’idée des groupes réduits : La ou il y a le plus d’oppression et de violence, c’est au sein de ce groupe extrêmement réduit qu’est la famille. La plupart des agressions sexuelles sont commises par des connaissances ou des proches.
        Sinon, t’inquiète, je ne suis pas une grammar nazi, je corrige que quand ça pique vraiment les yeux, vu que je fais aussi des fautes d’inattention.

      • L’économie allemande n’est pas si mauvaise, aussi choquant que cela puisse paraitre faire travailler les femmes revient a doubler le nombre de travailleurs, donc d’augmenter l’armée de reserve du patriarcat, donc d’augmenter la capacité du chantage au travail du patronat, donc de baisser les salaires

        De plus dans un systeme ou seul les hommes travailles (ou les femmes, je ne sais pas si ca existe mais ca marche aussi dans l’autre sens) personne n’acceptera un travail ne permettant pas la vie de deux personnes. Le fait d’accorder ce droit du travail a la seconde personne rend plus facile la reduction du salaire, puisqu’après tout, « si ils veulent s’en sortir ils n’ont qu’a travailler tout les deux » et le droit deviens obligation

        Pour le nombre d’agression sexuelle plus important dans la famille c’est assez logique, les gens sont plus proche (physiquement et mentalement), on s’attend a plus de tolérance, on est plus en confiance, on a l’assurance que le secret sera gardé….l’agresssion sexuelle devient plus sure et plus tentante que le viol d’une inconnue dans la rue
        Mais les liens dans la famille sont en général plutot fort, même si parfois utilisés a mauvais escient

      • Le travail des femmes permet l’indépendance financière des femmes et la possibilité de quitter un conjoint violent et/ou simplement tyrannique. Et dans le cas ou c’est un conjoint sympa, tu es à la merci d’un coup du sort qui non seulement te ferait perdre un être que tu aimes, mais te fous dans la merde avec tes enfants.

        Et puis en ce cas, peut être qu’on devrait raisonner autrement : pourquoi pas des hommes au foyer , pour venir à ce ration d’un travail pour deux foyers ? Pas tous hein. Mais y a pas de raison à ce que ce soit une spécificité féminine.

  21. J’ai bien ri. Le meilleur exemple d’homme de paille que j’ai vu depuis longtemps, on pourrait baser un cours dessus.

  22. Bonjour,

    Au risque de me faire lyncher, je crois que ta critique est issue d’une méconnaissance globale de ce que tu critiques ( on peut être bon en critique cinéma et totalement à coté sur d’autres plans, ce n’est pas un drame. Moi je suis bonne en dessin, mais si on me lâche dans un quartier que je ne connais pas, je me perds au bout de dix mètres et j’appelle Maman. Mais…Hem… Passons) Je vais prendre juste UN exemple, parce je ne suis pas là pour faire une critique totale; ca me prendrait 300 lignes et j’ai des tas d’autres choses à faire : les espace safe.

    Les espace safe ne sont pas fait pour « convaincre », parce qu’effectivement, convaincre des gens déjà convaincus, c’est un peu con.. A noter que des espaces non mixte, yen a plein. Pour rigoler, on a tendance à dire que l’Assemblée nationale est un espace non mixte de mâles blancs hétéros cisgenres, même si c’est moins vrai. Mais quand on voit comment on s’y comporte pour une bête robe à fleurs, on peut avoir encore quelques doute sur la volonté d’ouverture…

    Ils ne sont pas là non plus pour exclure. Ils ont plusieurs utilités. Tu parles de minorités, mais ce n’est pas le bon terme. Comme ça a été souligné, les femmes ne sont pas une minorité et si on additionne tout ce qui n’est pas blanc, masculin, hétéro, cisgenre etc…. on arrive à une large majorité de la population. Non, le soucis, c’est que ce sont des groupes dominés dans la hiérarchie sociale.

    Et c’est là que se situe la première utilité. Je vais faire une comparaison avec les méchants syndicalistes : Même s’il y a des patrons très sympas, très ouverts et progressiste, on ne va pas pour autant les inviter pour définir les stratégies de lutte contre le Patronat.

    Deuxième utilité : Oui ça fait du bien de parler entre personnes concernées par une oppression sans que les personnes non concernées remettent en doute, minimisent, ou carrément nient le vécu. j’ai le souvenir des premières tentatives pour parler du harcèlement de rue, et c’était toujours  » Oh mais tu exagères ». Et puis une nana a filmé, puis une autre et Ooooh ! Les hommes ont réalisé qu’on ne disait pas des conneries. Miraaaacle ! Ça faisait juste un moment qu’on le disait toutes, et pas seulement les féministes. Alors c’est logique que les hommes n’aient pas conscience du harcèlement de rue puisqu’il n’est pas dirigé contre eux. mais oui, tout le temps passé à passer outre le déni systématique de tout ce qu’on dit épuise. Et parfois, ça fait juste du bien d’être dans un milieu ou personne ne va dire « tu exagères » Ou « on est pas tous comme ça » ( ce que l’on sait parfaitement, ce n’est pas le sujet). Et là je ne parle même pas de cas réellement problématiques.

    Troisième utilité : Eviter , justement, les SJW. ( Huhu) Parce que paradoxalement, dans les groupes concernés, il y a des gens non concernés qui, tout en voulant servir la cause, ont tendance à vouloir attirer la couverture à eux. Des blancs qui se font bien voir en « combattant » le racisme », des hommes qui se prétendent féministes et qui, tout doucement, confisquent la parole aux concernés. Et le pire est que eux, les gens les écoutent, parce que bizarrement, les hommes semblent plus écoutés quand ils parlent d’antisexisme et les blancs plus compétents à propos du racisme. Et ensuite on dit aux concernés  » Pourquoi vous ne dénoncez pas/parlez pas de tel ou tel truc » Ben, en gros parce que tout le monde était occupé à ne surtout pas écouter les premier(e)s concerné(e)s.

    C’est comme ça que, globalement, dans les années 80, la lutte antiraciste a été confisquée aux concernés.  » Touche pas à mon pote », c’est quand même un slogan révélateur : des blancs parlent aux nom des racisés, ils ne leur offrent pas la paroles. C’est une forme de racisme bienveillant.  » je vais t’aider, mais laisse moi t’expliquer comment tu es opprimé et surtout comment tu dois te comporter pour qu’on soit gentil avec toi. »

    Donc voilà, les espaces safe ne sont pas fait pour « rester qu’entre nous parce qu’on supporterait pas les autres ». ce sont des espace pour souffler et pour s’interroger tranquille en dehors d’un système qui est sexiste, raciste et homophobe de façons systémique.

    Finalement, j’ai fait le pavé que je ne voulais pas faire; désolée.

    • « Mais quand on voit comment on s’y comporte pour une bête robe à fleurs, on peut avoir encore quelques doute sur la volonté d’ouverture »

      On remarquera un astucieux glissement sur une critique des méchants-mâles-blancs-dominants-qui-sont-trop-méchants-avec-les-gens-qui-sont-différents, alros que le sujet de la robe à fleur c’est surtout le manque de respect pour l’enceinte en question. Y voit-on des homme en chemise Hawaienne? Non. Pas de robe à fleur découle de la même chose, et non pas d’une spécificité du traitement des femmes. Elle peut mettre le tailleur qu’elle veut. Mais ça sera un tailleur. Ou un costume-cravate.

      • Seulement sur ceux qui se sont laissé aller à se comporter en porcs. Et faut avoir une sacrée imagination pour voir un manque de respect dans une robe à fleurs.

      • Et en passant, je préférerais des députés en chemises hawaïennes qui bossent . A se focaliser sur l’air du sérieux et l’air du respect, on en oublie le travail et le respect véritable.

      • Oui nous avons plein d’incompétents, mais au moins ils sont bien habillés! Enfin selon les critères occidentaux. Et de l’hémisphère austral.

      • C’est parce qu’on se fait avoir par l’image de la respectabilité et le bagout qu’on a ces politiques là. On veut des gens à l’allure de gendre idéal ? Ben on a Macron, pour qui le costume est le signe de son mérite.

        La France a une véritable obsession pour les apparences.

    • Et je re-copie-colle.

      Le post de l’Odieux Connard ne vise pas les causes, il vise la rhétorique fallacieuse utilisée par certains individus pour, soi-disant, défendre ces causes. En choisissant de renverser les rapports communautaires via la caricature, il montre par l’exemple en quoi ces pseudos arguments sont des pirouettes sophistiques de bas étage. Et il le fait très bien.
      C’est tombé sur le racisme et le féminisme, ça aurait pu tomber sur la religion ou les bouffeurs de viande. Y’a autant l’embarras que le choix.
      Quand on défend une cause, par respect pour celle-ci, on ne fait pas n’importe quoi avec la rhétorique juste parce que c’est plus fatigant (et plus long, et moins gratifiant) d’intellectualiser pour de bon.
      La lutte contre le sexisme, ou contre le racisme, ou contre, ou contre, n’a rien à voir avec ces gens-là, qui font plus de mal que de bien à ce qu’ils prétendent défendre.

      • On a bien compris le fait que l’Odieux n’est pas un connard/macho/sexiste
        on défend justement la réthorique des SJW qui est ici caricaturé à l’extrème et sortie de son contexte (fin, moi je défends)

      • Bon on ne devrait pas. On ne devrait même pas oser appeler cette bouillasse de la rhétorique.
        Un argument vaut quel que soit le contexte, de la même façon qu’une structure logique. Une structure logique (comprendre, en simplifiant : raisonnement) qui ne vaut que « dans un certain contexte » est une structure erronée dans l’absolu.

      • Les arguments SJW c’est même pas des arguments mais des réflexes pavloviens de moutons bien dressés qui répètent tous les mêmes conneries qui atteignent les sommets de la lâcheté intellectuelle, du style « si tu pense pas comme moi j’te cause pu », « réeduque-toi toi-même », « arrête de me critiquer sinon avec mes potes on te défonce la gueule », et autres facilités qui permettent d’éviter un débat qu’ils sont d’office incapables de gagner.

      • Mais d’où sort l’histoire de « un argument n’a pas de contexte »? Sérieusement?

      • Peut-être devrais-tu étudier l’histoire des sciences humaines en général, et de la philosophie en particulier ?
        C’est un peu plus compliqué que de lire Twitter, mais autrement plus gratifiant.

      • Argument d’autorité : BAM
        Et inutile.

        Sur quoi se base le postulat « un argument n’a pas de contexte »

      • Sur quoi se base le postulat « l’argument a un contexte » ?
        Si tu veux jouer au jeu du SJW, comme tu vois, moi aussi, je sais faire.
        Qui peut le plus peut le moins, dit-on.

      • Eh bien, l’argument n’a pas forcément de contexte. Mais quand il en a un, on le prends en compte

      • Quand il en a un, ce n’est pas un argument. Je me répète une fois de plus, tout en sachant que c’est peine perdue, mais une vérité qui ne vaut que dans « un certain contexte » n’est pas une vérité. Appeler « vérité » une notion qui fluctue en fonction de la vitesse du vent et de la forme des nuages est un abus de langage (fort commode, au demeurant, parce qu’on trouvera toujours des « contextes » qui nous arrangent, et on trouvera toujours comment leur faire dire ce qu’on voudrait leur faire dire. La pensée rationnelle, c’est pas le fort de l’être humain, vu qu’il a mis tous ses points de compétence en mauvaise foi).

      • « mais une vérité qui ne vaut que dans « un certain contexte » n’est pas une vérité. Appeler « vérité » une notion qui fluctue en fonction de la vitesse du vent et de la forme des nuages est un abus de langage « .

        Je suis sûr que toutes les victimes du cyclone Katrina seront content d’apprendre que le cyclone leur ayant coûté la vie n’est pas un argument, qu’il n’a pas de vérité vraie et qu’il est un abus de langage.

      • Vérité 1) « Les hommes noirs sont discriminés dans les pays à majorité blanche »
        Vérité 2) Les hommes noirs ne sont pas discriminés dans les pays à majorité noire »

        C’est faux? « Dans les pays à majorité blanche/noires » n’est pas un contexte?
        On ne peut pas utiliser ces deux affirmations comme arguments?
        Genre « Il faut faire quelques choses pour les hommes noirs en France »
        Pourquoi?
        Argument : « Parce qu’ils sont discriminés dans les pays à majorité blanche »

        Sérieusement, je veux comprendre : où mon raisonnement est faux d’après vous.

      • George, il est où, l’argument, dans le cyclone Katrina ?
        Un cyclone, quel que soit le contexte, ça reste un cyclone.
        Les dégâts qu’il cause varient certes en fonction du contexte, mais à cyclone de force égale dans un contexte de configuration égal, il en produira des effets identiques pour des raisons identiques.
        Même si c’est schématique, c’est la « vérité » du cyclone. Elle ne dépend pas du contexte.

      • @Margay :

        Non, on ne peut pas (bis bis bis repetita).
        « Les hommes noirs ne sont pas discriminés dans les pays à majorité noire ».
        RIRES.
        Est-ce que je dois ajouter quelque chose ?
        D’une, évidemment que la discrimination s’opère de la majorité vers la minorité, et pas l’inverse (la discrimination sociétale, s’entend. La discrimination individuelle, elle, n’a pas de camp et peut se pratiquer dans les deux camps).
        De deux, si tu crois vraiment que dans les pays à majorité « noire », il n’y a pas de discriminations entre ethnies, il va vraiment falloir que tu t’ouvres au monde extérieur d’urgence. Et là, on ne parle pas de remarques racistes, on parle de massacres, de viols et d’enlèvements d’enfants.
        Oui, les blancs ont pratiqué l’esclavage. Et tu sais quoi ? Certaines ethnies noires en chassaient d’autres pour vendre leurs membres aux blancs et en tirer du profit.
        ça, c’est l’Histoire. ça, c’est un bout de « vérité ».

      • « Appeler « vérité » une notion qui fluctue en fonction de la vitesse du vent et de la forme des nuages est un abus de langage  »

        « Un cyclone, quel que soit le contexte, ça reste un cyclone. »

        T’arrives à enchainer les deux phrases le même jour sans bugger?! Bravo t’es pas un robot. Par contre question demande un plus gros bocal, tu fait le tour en moins de 24H.

      • (Sachant qu’ici, je devrais coller un smiley, pour indiquer que le ton est détendu. Mais il paraît qu’il ne sont pas les bienvenus séant. En effet, oui, je suis complètement passé à côté de ton très bon trollage. On va dire que quand je suis sérieux, j’ai du mal à revenir en mode light, et inversement. Et surtout que c’est vendredi soir).
        (ha mince, je parle « contexte », le vendredi soir n’est donc pas un argument, aux temps pour moi).

      • « Le même jour, vraiment ? »

        « Appeler « vérité » une notion qui fluctue en fonction de la vitesse du vent et de la forme des nuages est un abus de langage » -> 17 juin 2016 à 18:48

        « Un cyclone, quel que soit le contexte, ça reste un cyclone. » -> 17 juin 2016 à 21:25

        Donc oui c’est le même jour.
        A moins évidemment que les 2 commentaires ne datent de deux 17 juin 2016 différents, issus d’univers parallèles.Auxquels cas ils ne datent pas du même jour le premier date du 17 juin de l’univers 1 et le deuxième du 17 juin de l’univers 2: pas le même jour effectivement.
        Et donc la mise en doute négationiste « Le même jour, vraiment ? » est un argument valable uniquement dans ce contexte. Donc l’argument dépend du contexte.

      • J’ai dit noir parce que même si y a discrimination entre ethnie, les noirs ne sont pas discriminé parce noirs dans un monde à majorité noire. Je comprends même pas comment tu peux passer de « il n’y a pas de discrimination envers les noirs dans les pays à majorité noir » à « il n’y a pas de discrimination entre ethnies »

        + ça ne réponds pas à ma question : est ce que je peux utiliser « les hommes noirs subissent de la discrimination dans les pays blancs » pour justifier le fait qu’il faille faire quelque chose en France. Si oui, n’est-ce pas un argument qui a un contexte et donc un argument qui n’est pas valable dans n’importe quel endroit

      • Désolé, George. C’est qu’on voyage tellement, en compagnie d’un aventurier de votre trempe, qu’en l’espace de trois commentaires, mon esprit avait déjà fait trois fois le tour du globe (qui, lui-même, a tout du bocal à poissons).
        Ça, ou bien c’est mon propre bocal qui est fêlé.
        Ou bien mes contextes de vendredi soir qui justifient une sur-segmentation de l’espace et du temps.
        Nous laisserons les experts (Manhattan ou Miami, à leur convenance) se perdre en conjectures…

      • ça fait deux fois que je copie-colle ma réponse à Margay ici en vain. Soit les doublons vont tous apparaître miraculeusement demain, soit je suis la victime d’une conspiration Franc-Maçonnique.

      • Bon… c’est un bras de fer entre l’homme et la machine.
        Je retente encore… par épisodes !

        @Margay :

        Si on pousse au maximum le curseur de ton raisonnement, on en arrive à décréter que dans les pays où il n’y a que des « noirs », il n’y a pas de discrimination « anti- noirs ».
        Ce qui est absurde, j’espère que tu vois en quoi.
        Évidemment que les « noirs » (non, sérieusement, on ne pourrait pas employer un autre terme, celui-là me met mal à l’aise) ne vont pas procéder à des discriminations en se fondant sur ce critère de couleur de peau, puisqu’il leur est commun. Mais ça ne veut pas dire qu’ils ne vont pas établir de la discrimination en se fondant le critère d’autres couleurs de peau (blanc, jaune, café au lait, vert, tout ce que tu veux). Ça ne veut pas dire non plus qu’ils ne vont pas établir de la discrimination en se fondant sur d’autres critères, comme je te l’ai suggéré dans mon précédent commentaire.
        Écrire « il n’y a pas de discrimination envers les noirs dans les pays à majorité noire », ce n’est pas écrire « il n’y a pas de discrimination dans les pays à majorité noire ».

      • Partant de là, on constate bien que la discrimination n’a pas de couleur de peau, qu’il n’y a pas une « race » qui l’aurait dans le sang (nous autres les blancs, pour ne pas nous citer) et les autres qui la subiraient en souffrant, mais qu’il s’agit bien d’un phénomène global qui concerne l’ensemble de l’humanité.

      • Si tu veux lutter contre la discrimination, lutte contre toutes les discrimination. Car si tu choisis de ne lutter que contre une seule forme de discrimination, toi-même, tu fais preuve de discrimination.

      • De la même façon que quand tu as la grippe, le médecin ne va pas se contenter de soigner ton bras gauche. Quand tu as la grippe, c’est tout le corps que tu dois soigner, parce que même si ton bras est guéri, le reste de ton corps, lui, est toujours malade. Tu saisis l’idée ?

      • C’est pour éviter d’avoir à faire face à cette évidence logique que les SJW ont inventé l’argument du « contexte », une espèce de joker magique qui fait que dans certaines situations, on appelle la discrimination par son nom, et dans d’autres on lui donne un autre nom (voire on refuse de la considérer comme telle). Et c’est comme ça qu’ils entretiennent les haines et au lieu d’essayer de rassembler les gens en dépit de leurs différences, ils les poussent plus encore les uns contre les autres.

      • (hé ben, ça aura été laborieux).
        (encore plus que d’habitude, je veux dire).

      • « sérieusement, on ne pourrait pas employer un autre terme, celui-là me met mal à l’aise »
        Non. Si l’on parle d’un groupe dont la caractéristique commune est d’avoir la peau noire, on parlera des noirs. De la même manière parle-t-on ainsi des autres groupes d’autres couleurs. Ce n’est pas en soi insultant, dans la mesure ou l’on s’en tient aux faits, et où le propos lui-même n’est pas insultant.
        Le mot « nègre » après la Renaissance est une insulte, et les gens de goût le délaissent. Le mot « noir » n’a aucune connotation.

      • Pardon, je n’ai pas l’habitude de désigner les gens par la couleur de leur peau.

      • « Pardon, je n’ai pas l’habitude de désigner les gens par la couleur de leur peau. »

        Je crains que vous n’ayez pas compris tout à fait le contexte dans lequel vous débattez. Vous vous opposez à des gens pour qui « l’essentialisation » (càd je suis de telle couleur donc je suis X) est un interdit absolu. C’est pourquoi Ils y substituent un déterminisme social tellement fort que quoi que vous soyez subjectivement vous restez objectivement agi (càd même à votre corps défendant) par la catégorie sociale (blanc dans une société à majorité blanche) à laquelle vous vous rattachez. Vous êtes blanc, peut importe qu’au Japon on vous discrimine en tant que gaijin, dans la société française vous appartenez à la « noblesse » (vous êtes de fait un privilégié qui consciemment ou inconsciemment défend ses privilèges en tant que membre de sa classe, sauf à donner toutes les preuves que subjectivement vous faites passer les intérêts des « gueux », les non-blancs, avant les vôtres, rattrapage oblige).

        C’est ce qui permet par exemple au Parti des Indigènes de la République d’expliquer que l’homophobie des non-blancs (enfin, des arabes et des noirs, car il est en fait rarement question des asiatiques, mais passons) n’est pas un problème puisque l’injonction de tolérance à l’égard des homosexuels est instrumentalisée contre eux par la société post-coloniale à seule fin de les humilier culturellement. De même que le racisme anti-blanc : qu’une bande de non-blancs traite un blanc de « sale koufar de babtou » n’est pas grave, puisque si subjectivement c’est pas très gentil-gentil, objectivement dans la société française ces gens en prennent plus dans la gueule que le blanc en question. Bref, il y a les comportement de connards blancs et les comportements connards pas blancs, mais en fait ça n’a absolument rien à voir, vous comprenez ? (si la réponse est « non, un comportement connard vert à pois rouges reste avant tout un comportement de connard et j’estime avoir plus de points communs avec quelqu’un qui ne se comporte pas comme un connard que n’importe quel connard blanc », vous aurez au moins compris pourquoi vous perdez votre temps).

    • Voilà, ça, c’est un argumentaire construit et convaincant, rédigé en bon français, sans trop de jargon et d’anglicisme.
      C’est un peu à côté si le but est de réfuter l’idée de base de l’article du maître de céans (« Des abrutis se comportent de telle manière. »), mais cela expose clairement un aspect positif et constructif de certains comportements communautaires dont la pratique connaît une médiatisation récente.

  23. Merci Odieux.

    On importe la guerre culturelle en France.
    Reddit et les Intertubes Profonds vous sont reconnaissants pour votre contribution.

    Un bémol : un petit oubli. Si vous n’êtes pas d’accord avec les SJW, c’est parce que vous n’avez pas compris. Educate Yourself Shitlord !

  24. Tous les anatidés se lèvent pour appuyer les peaux rouges dans l’oppression des blancs, des gallinacés et autres espèces invasives.

    FORZA ITALIA !

      • Oh c’est vous, Georges? Je ne vous avais pas reconnu, sous ce déguisement d’Anglais.

    • Dis moi mon chère : pourquoi t’exprimer en anglais ? Tu semble maitriser sufisament bien la langue de molière pour comprendre tous ces comentaires, alors c’est par arogance ? Par stupidité ? Par « je suis étranger donc j’apporte un regard qui me fait faire des racourcis stupides » ?

      • Ou bien il s’est trompé d’article et parlait de celui de Warcraft.

    • french => French
      Je ne suis pas absolument persuadé que la métaphore du film soit très compréhensible pour des anglophone (« Which movie? »). Peut mieux faire.
      Notez aussi l’insulte subtile qui consiste à dire que quelqu’un qui nous déplait est de droite. C’est bas, comme tactique.

  25. Il ne faut pas oublier les vrais méchants de l’histoire: les morts!
    Bah oui, ils sont majoritaires ces salauds. Et vous avez vu comment ils nous snobbent? Jamais un bonjour!
    Alors soit disant qu’on doit pas oublier les morts, mon cul oui! Y a que ça!
    Quand est ce que l’on pourra étudier des périodes comme l’Antiquité en parlant de gens encore vivant?
    #MORTAUXMORT

  26. Dans ces cas là j’apprécie grandement jouer la carte absolue de la définition.
    En gros, t’est anti-raciste(ou plus largement anti-quelque-chose-censé-être-intolérente), donc tu est intolérant contre les racistes(ou cette chose) donc d’après tes propres critères, tu est une mauvaise personne et devrait changer ou mettre fin à tes jours.
    Si on vous répond, insistez bien sur le fait que vous vous en foutez mais que vous souhaitez juste relever cette incohérence du discours de la personne à qui vous parlez.
    Le mieux, c’est que vous en veniez au fait que l’on vous dise que vous n’avez pas de droit de dire ce que vous venez de dire. Rappelez alors simplement l’article 19 de la déclaration des droits de l’homme.

    • Oui, enfin, si on va dans ce sens-là, je te renvoie aux articles 1, 29 et 30. Parce que la liberté d’expression, ça a cautionné pas mal de choses pas jolies-jolies, genre appel à la haine et au meurtre, hein.

      • Article 1, rien à voir ici, dans un sens comme dans l’autre, je parle avant tout des bienpensants anti-intolérants (donc ne tolérants pas les intolérants d’où incohérences).
        Pour la suite et avant tout, nous parlons ici de cette déclaration : http://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights
        De mon côté, je ne reconnais que la vrai déclaration des droits de l’homme : https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Declaration-des-Droits-de-l-Homme-et-du-Citoyen-de-1789 comme légitime, mais me sert depuis quelques temps déjà de la seconde puisque quand je dit que tel article n’existe pas, on ne me crois pas. L’article 19 que j’utilise aujourd’hui était avant remplacé par les articles 10, 11 et 4 parfois.
        Donc pour en revenir à cet article 29, si les nations unies mettent en place un esclavage ou de la manipulation de masse, aucun recours, mais dans le cas présent, aucunes utilité puisque les anti-anti sont autant coupable envers les anti que ceux-ci le sont envers les objets de leur intolérances.
        Article 30, Idem.
        Les libertés sont les seules choses qui valent le coup, si on prend la définition de l’article 4 de la première déclaration :
        « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui »
        Je me permet juste un exemple de ce qui se passe en ce moment : A dit ouvertement que les INSÉRER COMMUNAUTÉ RANDOM ICI ont des comportements inadmissibles (probablement sur du vécu ou des ont-dits répété) B dit que A à un comportement inadmissible. Ne serait-il pas plus utile de présenter à A des membres de la communauté critiqué ou de simplement discuter avec ? Ça ne vas peut-être rien changer, mais ne serait-ce que tenter est déjà louable, s’offusquer et du coup, répéter ce que A à dit en le critiquant un peu partout est très médiocre, stupide et inutile, puisque cela créeras plus d’individus de type A que B puisque critique du discours de A et donc propagation des idées de A.

    • Moi je m’en fous, tu changeras pas les racistes qui ont envie d’être racistes, quand on est con on est con, mais je suis contre la censure, qu’on les laisse s’exprimer pour pouvoir mieux leur rentrer dans le lard. Par exemple si certains noirs ont envie de chouiner que les blancs et les juifs ont plus de pognon que les noirs, pour moi c’est leur droit le plus strict, mais qu’ils viennent pas ensuite nous prendre pour des cons à essayer de passer pour antiracistes alors qu’ils sont en plein dans un discours racial à exiger des quotas de races à chaque étage de l’échelle sociale.

  27. C’est plus du talent , c’est des paroles divines.
    L’Odieu président ? (Non pas celui-là…)

    Un grand merci.

    (No Pasaran ! Seriez-vous un utilisateurs frauduleux d’un certains forum ? )

  28. Depuis le débat sur le mariage gay la bdblogosphère s’est massivement convertie au SJWisme. Ils n’ont pas spécialement fait ça parce qu’ils kiffent bêler en choeur avec le gouvernement mais parce que c’est ultra bien vu voire limite obligatoire de se la péter ultime-hyper-total-gauchiste dans le milieu de la b.d. , y’a qu’à voir comment monsieur le chien en a chié grave pour publier parce qu’il marche pas dans les clous gauchistes, et surtout parce que ça leur ouvre des perspectives de carrière (exemple mirion malle). Ben moi quand je vois tous ces faux-jetons opportunistes se la péter « moi je suis plus sjw que mes collègue alors filez-moi le contrat de bd-sjw », ça me donne envie de me convertir au réactionnarisme juste pour leur dire merde. Quand je vois un bras de fer entre les culturocrates et le peuple ben je choisis le deuxième camp.

  29. Grâce à ce post, je viens de découvrir le terme « racisé », le « féminisme troisième-vague », le « cisgenre »…

    Ca va les gars? Vous avez pas l’impression que les plus « racistes », c’est ceux qui cherchent à tout pris à mettre les gens dans des petites cases, et à les catégoriser comme des bons produits d’un catalogue?

    Ca me fait marrer (enfin jaune), dans les big data, on connaît bien le problème de l’algorithme qui introduit un biais (tu es dans telle catégorie, alors je te prédis que tu vas aimer ça et ça, je te le propose, donc tu cliques facilement dessus, et oh! bah dis donc, ta catégorie a l’air d’aimer de plus en plus ce genre de truc!).

    Je vais dire à mon mari qu’il est « racisé » ce soir, il va apprécier…Merci l’Odieux pour votre magnifique démonstration par l’absurde!

    • C’est un truc caractéristique de la connerie SJW: reproduire à l’identique les oppressions et les discriminations qu’ils dénoncent. Le terme « racisé » je trouve ça ultra insultant pour les pas-blancs parce que ça pue le synonyme de « race inférieure ».

    • On ne parle pas de mettre les gens dans des cases (ce n’est certainement pas la démarche du féminisme que d’enfermer les femmes AFAB dans la case de femmes au foyer). Ces termes visent à reconnaître une oppression, et je pense qu’un certain nombre de personnes concernées, en apprenant ce concept, ont eu le sentiment vertigineux de se rendre compte de toutes les différences de traitement entre (dans le cas des personnes racisées) une personne racisée et une personne blanche.

      On parle de personnes racisées pour ne pas séparer, dans certains cas de figures, un descendant de tirailleurs sénégalais d’un petit-fils d’algériens venus en France dans un contexte colonial. Ce sont des dizaines de générations de dominants (hommes, blancs…) qui ont perverti le terme de race ou ces « cases » que vous décrivez. Les féministes (les afrofréministes) luttent contre ces cases.

      • T’as vraiment du yaourt dans la tête toi.

        On le sait que si on fait une moyenne globale les mâles blancs ont plus de pouvoir et de fric que les femmes/noirs/arabes/etc… hé oui scoop on était au courant et ça n’est pas en le radotant à perpétuité que tu vas y changer quoi que ce soit.

        Voilà la seule action concrète dont les sjw sont capables pour faire bouger les choses: la pleurniche.

        Si t’as envie que les choses bougent alors je t’en prie, partage ton pouvoir et ton fric avec les femmes/noirs/arabes/etc plus pauvres et moins puissants que toi. Mais t’as aucune légitimité d’exiger que ton voisin jean-rené partage alors que toi tu partages pas.

      • 1) AFAB? C’est quoi comme case ça encore?

        2) J’ai vécu en Asie. Là-bas, il y a du racisme entre asiatiques. Même entre régions, voir entre villages. Comment qu’on fait pour le racisé dans ce cas?

        3) Dominants…WTF? Vous pensez vraiment que le blanc mâle qui se fait bolosser dans un bus est un dominant?

        4) Vous dites lutter contre les cases. Pourtant dans votre texte: mâle blanc=dominant, femme noire=oppressé, personne blanche mieux traitée que personne « racisée »…

        Désolée, mais vous êtes moins intelligent que mon ordi. Ses algorithmes sont plus nuancés, et pourtant je râle tout le temps dessus à cause des biais.

        Signé: une neuro-atypique mariée à un racisé (racisé qui aimerait qu’on évite de le voir uniquement comme un mec avec une couleur de peau différente. Il va vraiment aimer le « racisé », j’ai hâte).

      • 3) Non mais quand tu sors avec tes amis « typés » et que ils se font systématiquement contrôler, que ce soit fouilles, ID, papiers de véhicule, et que moi caucasien je n’ai aucun soucis; quand ta compagne, fin saoule, percute un autre véhicule en étant totalement en tord et qu’au final elle est raccompagnée à son domicile sans même une prise d’identité, alors que les occupants du véhicule percuté, nord-africains, se mangent la totale, tu peux quand même te dire qu’il y a une différence de traitement oui.

    • >ceux qui cherchent à tout pris à mettre les gens dans des petites cases, et à les catégoriser comme des bons produits d’un catalogue?

      Cherche les différents types de « genre » et de « sexualité » ou de pronoms personnels (en anglais) que les tumblrinas ont inventé, c’est affolant

  30. Yaourt, en tant qu’individu que l’on peut objectivement mettre dans la case des opprimés dans un cadre d’une société occidentale sans relativisme ad hoc universel ( on trouvera toujours plus opprimé que soi), je trouve que le terme « racisé » relève d’une forme de racisme paternaliste, et est d’un nombreux outils de la domination (ceux qui possède le capital et pas comme tu souhaiterais le caricaturer une peau achromatique et un pénis), le termes racisé et ceux qui l’emploi font clairement parti des dominants oppresseurs qui ont développé tout un vocabulaire pour opprimé les basses classes de la société les reléguant sans cesse à leur identité réel ou imaginés pour les ostracisés. Et d’outil pour assourdir toute forme de critique comme le concept de « safe space ».

    • Bien vu cher camarade « racisé.e ».

      Le contre-productivisme de la pensée SJW me fait penser à cette B.D. de Franquin. Tu remplaces le chasseur par l’opprimé, le lapin par l’oppresseur, et le fusil par le SJW, et ça donne ça:

    • Cher Shiraz, avez vous pris la peine d’aller chercher la définition du terme « racisation » ?

      Je vous la mets :

      « Racisation : Nom féminin singulier : ensemble de discriminations et de persécutions reposant sur des critères raciaux »

      c’est un bête terme sociologique. Et pour « racisé » ce que ca veut dire , c’est tout bêtement  » personne à qui on a, sans lui demander son avis, collé une race. »

      Et c’est de la bouche d’une féministe noire que j’ai appris ce terme. Il est donc utilisé et revendiqué par des militants qui font partie des premiers concernés. Et je vous garantis que la demoiselle en question n’est pas vraiment du genre à accepter le paternalisme.
      « Racisation : Nom féminin singulier : ensemble de discriminations et de persécutions reposant sur des critères raciaux »
      c’est un bête terme sociologique. Et pour « racisé » ce que ca veut dire , c’est tout bêtement  » personne à qui on a, sans lui demander son avis, collé une race. »

      Et c’est de la bouche d’une féministe noire que j’ai appris ce terme. Il est donc utilisé et revendiqué par des militants qui font partie des premiers concernés. Et je vous garantis que la demoiselle en question n’est pas vraiment du genre à accepter le paternalisme.

      • « Racisation » ? Mon dieu mais quelle horreur ! Y’a un moment, faut quand même arrêter de déconner avec les néologismes. On avait quand même une sacrée belle langue, avant.

        Quoi qu’il en soit, on m’a pas non plus demandé mon avis quand on m’a collé l’étiquette « de race blanche ». Or me considérer de facto comme un oppresseur parce que je suis né blanc, contexte magique ou pas contexte magique, c’est déjà de la discrimination, et déjà du racisme.

      • Désolé mais ce mot n’existe pas dans les vrais dictionnaires. D’ailleurs la grosse majorité des termes inventé par les SJW n’existent pas officiellement, mais c’est sympas de vous voir inventer des mots, comme si vous aviez besoin de ça pour vous ridiculiser d’avantage, non franchement pas la peine d’en rajouter une couche à chaque fois, en tout cas j’attends avec impatience le prochain spectacle ou la prochaine tournée comique.

    • C’est pas grave que ton message ait été doublé, tu aurais pu le foutre même en 50 exemplaires, Shiraz connaissait déjà la définition du terme « racisation ». Ca empêche pas qu’il trouve ça rabaissant.

      Quand à moi je sais pour l’avoir vécu que les « discriminations et de persécutions reposant sur des critères raciaux » ça concerne TOUT LE MONDE, y compris les blancs. Donc ton néologisme « racisé.e » il désigne l’humanité toute entière et donc il ne veut strictement RIEN dire, on est donc dans une novlangue totalement vide de sens digne du charabia des sectes. D’ailleurs les « safe-space » pour désamorcer toute possibilité de critique c’est également une invention des sectes. Et ça appelle ça de la sociologie, on nage en plein dans la fumisterie obscurantiste des universités états-uniennes et je te laisse te demander pourquoi les nations opprimmées (dont Shiraz est issu pour info) emmerdent profond les théories de charlatan de cette nation opprimmante.

  31. Elssanor, penses tu donc que j’affirme des choses en toute méconnaissance? Et devoir précisé la couleur de la féministe qui te l’a appris, quel est donc l’intérêt à par démontrer les gros biais cognitifs de ta pensé? je pense le ton paternaliste que tu te permet en tant que « salopé » confirme ma pensé, et cesse de m’opprimé en supposant que je ne saurais pas réfléchir par moi même et que j’aurais besoin des précisions d’un white blanc cisgenres

  32. Cher Elssanor ,

    Pour «salopé » ce que ça veut dire , c’est tout bêtement » personne à qui on a, sans lui demander son avis, collé une réputation de salope, qu’elle soit réel ou fictif, c’est de la sociologie! tu vois, il n’y a rien de rabaissant :) . »

    • Holà attention attention tu l’oppresse en tant que femme éspèce de sale male-hétéro-cisgenre-racisé.e

      Check tes privilèges au lieu de faire du mansplaining !

      • Sérieux les suicides c’est du 80/20? Et à part les chiffres y a des analyses qui vont avec?

      • J’adore. On balance des stats sans aucune explication. On peut avoir les causes? Rien à voir avec le fait que les hommes ont une tendance à être davantage impliqués dans des situations violentes, à sombrer plus souvent dans la drogue et l’alcool, etc? Bref, peut-on parler d’un « privilège » féminin?
        J’exclus évidemment les accidents du travail, dus au fait que les hommes sont forcément plus représentés dans les métiers manuels, donc à risques.

        Mais là encore, j’hésite : c’était de l’ironie? C’est jamais évident à dire avec des gens qui tiennent en permanence des propos assez extrêmes.

      • Ça me fait penser aux sondages dans les JT de M6, bien orientés et sans aucune nuance pour bien faire passer ce qu’on a envie de dire… (« Pensez vous qu’on doit punir plus durement les responsables d’attentats terroristes pour ne pas qu’ils recommencent? » J’attends de voir celui qui dira « Heu oh ben non en fait je m’en fous vous savez ». Résultat: 99% des Français sont pour un durcissement des lois! C’est prouvé statistiquement!)
        Si il fallait commencer à prendre les statistiques ou les sondages au premier degré, ce serait la psychose dans ce pays. Oh wait…

      • C’est basé sur du concret ça aussi le fait que les hommes sombrent plus dans les addictions? En 1900 j’imagine facilement mais j’avais pourtant l’impression qu’actuellement cela serait plus à l’équilibre.
        Pour les accidents du travail j’imagine que c’est représentatif pour les pays occidentaux où la pénibilité et la dangerosité du travail des femmes est bien différente d’un pays comme le Bangladesh par exemple.

      • C’est basé sur du concret. Je m’en voudrais de répondre à des statistiques sorties de leur contexte par des statistiques sorties de leur contexte, donc je vous renvoie à ceci, mais c’est plus long à lire:

        Cliquer pour accéder à beh_10_11_2009.pdf

        (cf. surtout l’article qui commence à la page 90)

    • Sans blague arrêter d’inventé des mots comme si la langue française n’en avait pas déjà pris assez dans la tête avec la nouvelle réforme.

  33. Oui as tu vu que je niais aux hommes de problèmes liés au sexisme ? Le monde patriarcal, ou la quasi totalité des récompenses sont pour ceux qui prennent des risques, outrepassent leurs limites et valorisent la violence, n’est effectivement pas un paradis. Car si les hommes sont prioritaires en termes de victimes d’homicides, ils en sont aussi les premiers auteurs : 95 % des auteurs d’homicides sont masculins. Rien que ça . Vous êtes encore un peu les chefs et vous continuez d’en mourir. Perso j’y vois l’effet de l’esprit d’une société dans laquelle on n’est rien si on n’est pas ultra compétitif. Un autre soucis en soi, je dirais.

    Sources : http://www.unric.org/fr/actualite/2532-homiciden-un-apercu-global-des-meurtres-en-2012n

    Ah et les chiffres spécifiques pour les violences conjugales et sexuelles.
    http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/violences-de-genre/reperes-statistiques-79/

    Effectivement les femmes seront moins souvent à la rue, car elles oseront demander de l’aide. ( Note : apprendre aux garçon que demander à être aider n’est pas une honte)
    Faire jouer les solidarités familiales, demander de l’aide, c’est littéralement depuis toujours la condition pour survivre en tant que femme. Et pour le coup, ça aide.

    http://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/news/WCMS_237284/lang–fr/index.htm

    Quand au suicide : elles en meurent moins, mais font plus de tentatives. Une étude avait démontré que c’était lié aux moyens choisis par les hommes : radicaux et efficace, comme la pendaison, les armes à feu…

    Sources : http://infosuicide.eu/pointdevue/statistique/index.htm

  34. LeXomil, cherche sur google scholar, ya des tonnes d’études avec meta-analystes , comité de lecture, ces résultats sont fiable
    80/20 c’est les suicides.
    Par contre les femmes ont un taux bien plus élevé de tentative de suicide.

    • Ah! Les dindes! Pou ressayer deux trois trucs en dilettantes y’a du monde ! Par contre pour accomplir un objectif c’est autre chose !

  35. Voici mon analyse: dans la nature il y’a des différences physiques et comportementales entre les mâles et les femelles à cause des constructions patriarcales.

  36. C’est très très bien ce petit document je le partagerais beaucoup, ça va me servir à expliquer pourquoi les mecs blancs cis hétéros dyadiques valides neurotypiques riches de classe sociale élevée qui s’approprient les concepts des autres sont incapables de les comprendre, de les maîtriser correctement, et de les utiliser pour leur but originel ( ie : la justice ) ; et du coup, qu’ils feraient mieux de fermer leur laide petite bouche pour laisser parler les Vrai-e-s ( tsé les gens qui savent ) parce que sinon, ils se contentent de nous servir leur soupe dégueulasses . Non parce que les mectons blancos qui dégoisent là-dessus toute la journée au point d’écrire , ( par exemple ) , des chapelets d’articles à dérouler à l’infini sur des sujets qui ne sont point les leurs c’est vraiment des démagos pur jus et ça tu le montres tellement bien ( on dirait presque que ça sent le vécu, hihihi ) . C’est d’un chou! Bravo mon petit et merci beaucoup :) :) :) !! Continue comme ça et qui sait tu apprendra peut-être quelque chose sur toi-même ( mais je te laisse la surprise ^o^ ) <3 <3 W< <3 <3 <3

    • gnagnagna les mecs cisgenre blancs gnagnagna et pisque t’es pas d’accord on va te niquer ta mère gnagnagna.

      Les SJW radotent tous les mêmes trucs comme un disque rayé. J’ai jamais vu un troupeau de moutons aussi bien dressé.

    • Hé au fait t’en sais quoi qu’Odieux Connard est un « mec blancs cis hétéros dyadique valide neurotypique riche de classe sociale élevée » ? Tu le connais, t’es sa voisine ?

      Bé non t’en sais rien du tout en fait.

      En plus d’être prétentieux méchants et idiots, les SJW sont mythomanes.
      La crème de l’humanité.

      • Oh mais merci mon petit chéri! De la crème! Bien sûr! Je ne savais pas quoi manger comme dessert. Quelle bonne idée !!! ^^ C’est tellement choupinoupinet de ta part d’aider les autres comme ça :) <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3

      • Odieux Connard attaque les SJW par l’humour, les SJW répondent par le mépris. Vous êtes pas à armes égales.

      • C’est trop bien j’en ai fait une à la vanille ^^ !!! Trop bon cimer Robert t’es un pote :D <3 <3 <3

      • argument SJW numéro 654987: « je m’en fous de c’que tu dis nanana na nèèè-reu ». Avec ça ils gagnent n’importe quel débat.

      • Vus sa dernière réponse je pense qu’il ou qu’elle doit être en primaire. Un adulte même un peu idiot ne s’abaisserait pas à ce genre de réponse enfantine.

    • Alors, « dyadique », c’est nouveau.
      Dictionnaires, je vous prie?

      « dyadique \dja.dik\ masculin et féminin identiques
      -Qui concerne une dyade, ou qui lie deux choses, etc.
      –L’entretien est une situation de communication dyadique.
      -En études des relations internationales, on dit de relations interétatiques qu’elles sont dyadiques lorsqu’elles concernent deux États entre eux.
      –Les relations dyadiques amicales entre la France et l’Allemagne sont bonifiées par le traité de l’Élysée ratifié en 1963. »
      https://fr.wiktionary.org/wiki/dyadique

      « En mathématiques, une fraction dyadique ou rationnel dyadique est un nombre rationnel qui peut s’écrire sous forme de fraction avec pour dénominateur une puissance de deux. »
      http://www.wikiwand.com/fr/Fraction_dyadique

      C’est parce qu’un homme, ça a généralement deux narines? Ou bien c’est un nombre rationnel qui peut s’écrire sous forme de fraction avec pour dénominateur une puissance de deux?

    • Alors, « dyadique », c’est nouveau.
      Dictionnaires, je vous prie?

      « dyadique \dja.dik\ masculin et féminin identiques
      -Qui concerne une dyade, ou qui lie deux choses, etc.
      –L’entretien est une situation de communication dyadique.
      -En études des relations internationales, on dit de relations interétatiques qu’elles sont dyadiques lorsqu’elles concernent deux États entre eux.
      –Les relations dyadiques amicales entre la France et l’Allemagne sont bonifiées par le traité de l’Élysée ratifié en 1963. »
      Wiktionnaire.

      « En mathématiques, une fraction dyadique ou rationnel dyadique est un nombre rationnel qui peut s’écrire sous forme de fraction avec pour dénominateur une puissance de deux. »
      http://www.wikiwand.com/fr/Fraction_dyadique

      C’est parce qu’un homme, ça a généralement deux narines? Ou bien c’est un nombre rationnel qui peut s’écrire sous forme de fraction avec pour dénominateur une puissance de deux?

    • Ce n’est pas en ponctuant vos commentaires de pleins de coeurs que vous aurez un air « cool et détaché », et, encore une fois (je commence à avoir l’impression de me répéter, mais bon faut croire que quand on nous dit que les SJW sont incapables de sortir de leur sophisme pathétique et qu’ils répétent ainsi tous la même chose, on ne nous ment pas..) adopter un ton condescandant avec un vocabulaire ultra-alambiqué que vous ne semblez même pas maîtriser (ô pathos) ne vous permettra en rien de convaincre vos interlocuteurs.

      Mais en fait vous vous en foutez pas vrai ? Tout ce que vous voulez au fond, c’est juste pouvoir adopter cette attitude hautaine et de mépriser et insulter ceux qui ne sont pas d’accord, sans aucun argument ni aucune raison..
      Une question me taraude cependant : vous croyez vous réellement habiles et intelligents ?
      Au vu de votre suffisance, oui. Pourtant ce n’est pas le cas, et vos petits smileys à répétition pour tenter de passer pour un(e) détendu(e) « au-dessus de tout ça » ne berneront personne, sachez le. Ou alors d’autres trous de balles comme vous. Cela dit ça pourrait être sympa, un petit club de discussion entre SJW pour vous monter le bourrichon entre vous, mais vous risquez de vite vous lasser : vous n’aurez plus votre petit plaisir du soir, mépriser les interlocuteurs d’un débat en tentant de se persuader soi-même d’être quelqu’un d’eeeeeeeeextrêmement intelligent.

      Bref je me tape complètement de votre réponse, j’ai déjà donné sur cette page pour aujourd’hui et débattre avec des moutons à qui l’ont a enseigné le sophisme ne m’intéresse guère.
      Je ne vous souhaite pas bonne soirée cependant, ce qui semble être les SJW et leur argumentation me fait vomir, en particulier ceux qui compensent la faiblesse de leur esprit et de leur argumentation par un ton des plus méprisants et insultants. Ce qui semble être tout à fait votre cas.

  37. Bravo ! Extrêmement bien analysé Monsieur OC ! On peut cependant remarquer que les SJW ont le mérite d’essayer (je dis bien ESSAYER, HEIN?!) d’argumenter.
    Ils se justifient, au moins (ou ils essayent, enfin… Je crois! Certainement! C’est du moins ce que l’on m’a dit !)

    • Ils argumentent pas.

      Au mieux ils répètent tous les mêmes slogans appris par coeur, au pire ils insultent et ils menacent, leurs limites intellectuelles ne leur permettent pas d’aller plus loin.

      • Précisément. Il suffit d’ailleurs de faire défiler la page des commentaires pour trouver tous les exemples que l’on désire.

  38. « les mecs blancs cis hétéros dyadiques valides neurotypiques riches de classe sociale élevée  »
    Je le reconnais!!!! Il m’a opprimé dimanche!!!

    • Tiens je découvre un nouveau terme de novlangue SJW avec « dyadiques ». Ca désigne les gens qui n’ont qu’un seul partenaire sexuel à la fois et ça sous-entend que ceux qui baisent à gauche à droite seraient opprimés par une société qui leur interdirait de forniquer avec tout ce qui leur passe sous la main. C’est peut-être vrai en Iran ou en Afghanistan mais en France ça fait fort longtemps que c’est permis… C’est confortable d’avoir trois guerres de retard, comme ça on mène des combats déjà gagnés et on est sûr d’être dans le camp des vainqueurs.

    • Ehhh mais ça me rappelle que j’ai une petite fête dimanche, et il faut bien que je pense à faire les courses avant, sinon on se retrouve coincé dans ces situations !!! J’avais oublié, heureusement que tu me le rappelles ! ^^ Franchement tu me sauves xD Ahlalala, qu’est-ce que je ferais sans les amouuuurs qu’on peut trouver dans cette petite section de commentaire? Trop sympa ^^ !!!! Merci beaucoup je vous adore <3 <3 <3 Continuez comme ça franchement vous êtes trop trop biens !!!! <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3

      • Junie essaye de gagner le débat en répondant n’importe quoi à côté du sujet mais ça risque pas de marcher.

        Elle a au moins le mérite d’illustrer les limites intellectuelles du SJW.

      • Enfin pas grave j’ai l’habitude.

        Il s’agit de l’argument SJW numéro 2579: « je viens te signaler 15 fois que j’en ai rien à foutre de ce que tu racontes. »

        Comme ça on a bien compris que même si leur aptitude au débat est exactement égale au zéro absolu ils tiennent quand même à le faire savoir.

      • Bon bon bon c’était bien entraînant ces petites discussions <3 ^^ Mais il fait si beau et j'ai rendez-vous pour aller danser, trop trop bien :D Alors je vais y aller !! <3 Merci Robert pour ton aide, et puis on a bien rigolé ensemble. C'était super w< !!! Désolée de t'abandonner. J'espère qu'on se reverra. Gros Bisous !!! <3 <3 <3 <3 <3

      • Merde. Le quota de smileys vient d’être explosé d’un coup. On avait dit NON, nondidju.

      • C’est rigolo que le type qui parle des limites intellectuelles d’autrui à tout va ne réalise pas qu’il se fait troller en beauté par Junie.

      • Ho t’inquiètes Max j’ai bien compris qu’elle utilise la technique troll-sjw du « nananère pipi caca vomi gogol » mais d’une part ça ne fait pas d’elle quelqu’un d’intelligent et d’autre part je n’ai aucune envie de m’abaisser à son niveau.

  39. « Et pendant ce temps là, à Bratislava… »
    Merci OC, je savoure de plus en plus vos articles de la catégorie « Société »!

    Cela soulage un peu de voir que l’on n’est pas forcément seule au monde lorsque la vacuité des tentatives d’argumentaires des SJW laisse un goût très amer, et que l’on se heurte à un mur d’intolérance de la part de ceux qui se posent en défenseurs ultimes de la la tolérance.
    Et pourtant il ne faut pas abandonner, on peut encore débattre en faisant appel à la raison et pas aux émotions exacerbées par un égocentrisme débridé qui se repaît d’un exhibitionnisme sans limites sur les réseaux sociaux.

    J’attends avec impatience votre prochain coup de gueule.

  40. Eh ben, tout ça aura eu le mérite de me faire revoir ma position par rapport à l’article sur le mouvement Nuit Debout posté précédemment ici.

    Si ça se passe vraiment comme ça, je comprends mieux les critiques qui lui ont été adressées parce que, la seule chose qui me vient à l’esprit en lisant les interventions des deux camps, c’est qu’on réglerait aisément pas mal de problèmes si on y consacrait la moitié du temps, de l’opiniâtreté et de l’intelligence qu’on met à:
    – définir si c’est vraiment un problème ou pas;
    – nier le ressenti des gens;
    – inventer des termes (que, pour finir, quasi plus personne ne comprend) pour en parler (j’ai appris que j’étais cisgenre, tiens, ça me fait bien marrer)
    – déterminer qui a le droit d’exprimer une opinion sur le sujet;
    – contredire tous ceux qui n’ont pas le même avis que nous;
    – aller relire son « L’argumentation pour les nuls » pour essayer de coincer les autres;
    – caricaturer l’adversaire;
    – etc.

      • Ah tiens, ça n’a pas marché, le « répondre ». Bon ben ma réponse est en-dessous, donc, bien que non décalée sous votre question.

  41. Houuuu, j’hésite à m’engager sur cette pente glissante. C’est que j’ai un GSM et une connexion internet, voyez-vous, donc qui suis-je pour émettre une opinion?

    Allez, tant pis, j’aime tendre le bâton pour me faire battre. En sachant que je ne prétends pas être un modèle de perfection, j’aime à penser qu’un seul précepte suffit à aplanir bien des problèmes: « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Je vous laisse imaginer toutes les applications que ça peut avoir en matière de discrimination raciale, sexuelle, etc.

    J’assume le côté naïf de la chose. Mais pour moi, ça remplace toutes les religions et les idéologies du monde, ça.

    Après, sur le « comment faire rentrer ça dans la tête des gens », si j’avais une solution toute faite, je la fournirais bien volontiers. Ceci dit, en matière d’éducation, rien ne vaut de montrer le bon exemple.

    Voilà. Vous pouvez railler, maintenant.

    • Je crois que le Dalaï Lama avait dit que si il n’y avait qu’une chose à faire, ce serait ça. Ne pas emmerder les autres. C’est un très bon début, et c’est à peu près ma philosophie de vie à moi aussi, si ça peut te rassurer. Sauf avec les trolls et les profiteurs, en ce qui me concerne (j’ai mes limites).

      • J’hésite à te répondre par un smiley « coeur », ça a l’air d’être tendance.

    • Il faut aussi savoir :
      « Ne fais pas aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent. Leurs goûts peuvent être différents » :ok:

      • Bref, ne faites rien aux autres.

        Bon allez, soyons moins caricaturaux et ajoutons « sans leur avoir demandé leur avis avant ». Sinon, ça va être tristounet, ce manque d’interactions.

    • @Allya : parfaitement. Tout le monde s’en tiendrait à ce précepte, le monde serait un paradis. Mais alors, permets-moi de repriser ma question : dans une société où ceux qui s’en tiennent à ce précepte sont une minorité (infime), que peut-on/doit-on faire ?

      Quand on voit que deux tiers des conducteurs ne mettent pas leur cligno, déjà, ça donne une idée assez nette de la considération pour autrui qu’à l’Homo Modernus. Et là, il n’est question que d’un petit mouvement du bras droit. C’est dire si pour la remise en question, on ne part pas sur de bonnes bases.

      Pour ma part, j’ai beau me dire : cette fois, c’est la dernière, je ne me laisse plus entrainer dans ce genre de débats, ça ne sert à rien, ça n’apporte rien, ça ne peut rien changer, ça ne me grandit pas… je tiens des semaines, des mois et puis un de mes fils d’actu me fait remonter une anecdote sordide que j’aurais voulu ignorer, mon regard effleure un commentaire, puis un autre, je vois les gens se mépriser ouvertement, s’insulter, se harceler, je vois ceux qui se prétendent juste être pires que ceux qui ne le sont pas, je vois les antiracistes être aussi haïssables que les racistes, les antisexistes aussi haïssables que les sexistes, … et là, je me dis, où on va ? Qu’est-ce que je fous là ? Où sont les autres comme moi ?

      Alors quand je tombe sur un post aussi bien pensé, et aussi juste que celui de l’Odieux Connard, je soupire de soulagement. Pas longtemps, mais juste ce qu’il faut.

      Je devrais laisser tomber, maintenant. Je n’aurais même pas dû participer.
      Mais au-delà de tous ces mots, de toutes ces joutes verbales et ces concours d’ego, il y a une vérité qu’il est indispensable de ne pas perdre de vue :
      Avec leur rhétorique fallacieuse, les SJW n’oeuvrent pas pour un monde meilleur. Au contraire, ils clivent. Plutôt que d’amener les gens à arriver à vivre ensemble en dépit de leurs différences, à s’accepter les uns les autres en qualités d’égaux, d’apprendre à se tolérer, puis se respecter, puis s’apprécier, ils encouragent les animosités, ils dressent les groupes sociaux les uns contre les autres, ils insistent sur ce qui les distinguent, sur ce qui les éloignent plutôt que sur ce qui les rapproche, ils alimentent la rancoeur, la colère, l’indignation, de façon à ce qu’aucune conciliation ou réconciliation ne soit possible. Ils excitent les radicaux. Agacent ceux qui auraient pu embrasser leur cause et, ainsi, les en détournent. Ils usent la patience de ceux qui sont ouvert au dialogue. Ils confortent les « mauvais » dans leurs convictions négatives. Tout ça, en se posant, au contraire, comme des soldats de l’humanité.

      Si tu as une méthode pour laisser glisser tout ça sur toi sans que ça ne te blesse, je suis preneur aussi.

      • Dans la mesure où je finis toujours par me faire avoir aussi, à part compatir, je ne vois pas bien ce que je peux faire.

        Encore hier, j’ai mis le doigt contre tout bon sens dans un débat consécutif au drame d’Orlando parce que je trouvais qu’il y avait vraiment des généralisations abusives concernant la position des « straight » (j’imagine qu’on va me reprendre avec mille nuances si je le considère comme un synonyme de « cisgenre », mais bon) envers la communauté LGBT.

        Si tu trouves une cure, merci de m’en faire part…

        Quant à « ce qu’il faut faire »… d’abord et avant tout, éduquer. Et si ça ne suffit pas, hélas, c’est à la société de sévir pour faire appliquer la loi. Avec mesure mais sans transiger, et en expliquant. Comme des parents avec leur gosse, quoi.

        Ce qui implique de donner des moyens à la justice et de ne pas penser uniquement en terme de répression.

      • Pour moi, lire les articles de l’OC et certains commentaires permettent déjà de se sentir moins seul. C’est un début. Sinon on peut s’en foutre, et s’occuper de sa vie sans trop fréquenter les réseaux sociaux en regardant tout ça d’un oeil cynique et/ou atterré. J’alterne les deux, selon mon humeur.
        Il y a des choses à faire bien plus utiles que d’essayer d’argumenter sur internet (vu le taux de résultat proche de zero), sauf si vraiment tu t’ennuies ou que tu le fais pour le sport ou pour t’amuser (mais attention à ne pas devenir troll). Ce que je fais aussi parfois…

      • C’est mon fonctionnement aussi, selon que je sois en mode « cynique » ou en mode « bisounours », les deux n’étant, étrangement, pas forcément incompatibles, en fait.

      • Eduquer, oui, en effet. Je ne peux qu’approuver.
        Ce qui passe par construire de la pensée. Ce qui passe par en déconstruire aussi (ce qu’on commence à faire en terminale en cours de philosophie, pour peu que l’on ait un bon prof…).
        En ce sens, ce genre de posts, aussi inutile soit-il dans l’absolu, me paraît nécessaire, car il est aisé, surtout lorsqu’on est jeune, de se laisser séduire par de telles rhétoriques, facile d’accès et aisées d’emploi (moralement gratifiantes, qui plus est).
        Il n’y a qu’à voir le nombre (dramatique, je trouve) de gens en commentaires qui s’arrêtent à l’emballage, l’apparence, et qui passent complètement à côté du sens.
        Il est essentiel que des figures populaires prennent la parole pour montrer que le monde des idées n’est pas binaire, qu’on peut être contre le racisme, ou le sexisme, ou la guerre, ou, ou, ou, sans forcément cautionner ou se retrouver dans les SJW.
        Le post de l’OC démontre par l’exemple qu’il existe d’autres voies. Et ça, c’est fondamental. Que les internautes sachent qu’ils ont le choix. Qu’ils ne sont pas condamnés à être soit dans le camp des bons, soit dans celui des méchants. Qu’ils peuvent créer leur propre camp.
        D’ailleurs, j’en profite pour poser qu’on ne se méfie jamais assez des dynamiques de « pensée collective ».
        On pourra commencer par ces principes de base :
        – Plus ce que nous considérons comme une « vérité » nous paraît évidente, plus nous devons la remettre en question.
        – Nous devons partir de l’observation, puis passer par le raisonnement pour arriver à la conclusion, et non partir de la conclusion et interpréter les observations (« contextuelles ») de manière à lui donner raison et à se passer de raisonnement.

        Il ne s’agit pas d’apprendre aux gens ce qu’ils doivent penser, ou de leur imposer des opinions, au fond. Il s’agit de leur apprendre à penser (convenablement – ou, a minima, à mieux penser), de manière à ce qu’ils soient capables de développer leurs propres raisonnements sans que quiconque ait besoin de les leur souffler. Je suis convaincu, par exemple, que des cours de sémantique générale au lycée pourraient changer beaucoup de choses en bien (c’est mon côté naïf et militant). Pas besoin, par exemple, de marteler qu’hommes et femmes sont conceptuellement égaux, puisque de même nature, et que par conséquent ils doivent aussi l’être institutionnellement. La conclusion s’impose naturellement pour qui n’est pas empêtré dans des représentations « contextuelles » du monde.

        Au risque de me répéter, l’éducation doit viser une chose et une seule : le vivre ensemble. Elle doit pousser les groupes sociaux les uns vers les autres, et pas entretenir les conflits, voire les envenimer, comme le font les SJW.

        Eduquer, et je suis sûr que tu seras d’accord avec moi, ça passe aussi par donner l’exemple, chaque jour, dans la mesure de nos moyens. Respecter des principes, ne pas déroger à des valeurs essentielles (genre ne pas tomber à quinze sur un « méchant » sur le net, pour ne citer que ça), s’efforcer de comprendre, chercher à aller vers autrui. S’engager, si on le peut : donner de l’argent, c’est bien. Assurer des missions de bénévolat, c’est mieux. Et ne pas se contenter de ne graviter que dans un seul milieu, celui des gens qui sont d’accord avec nous. Aller voir ailleurs. Entendre d’autres points de vue. S’ouvrir, plutôt que de se retrancher derrière des barricades de sophismes et de néologismes pour justifier notre volonté de rester cloisonné.

        Hélas, je crains que ce ne soit une cause perdue. L’être humain préfèrera toujours la voie qui demande le moins d’efforts, et qui apporte le plus de gratifications immédiates. Si « bien » que l’on s’efforce d’être, on trouvera toujours quelque chose à nous reprocher.

        P.S. : on ne m’a pas repris mais j’ai commis une énorme erreur dans mon post précédent. C’est à gauche, qu’il est, le cligno. Honte à moi.

      • Je ne peux qu’être d’accord. A la décharge des SJW, je pense que ce sont souvent des gens assez jeunes (à en croire ce que je peux voir sur tumblr, notamment) et, honnêtement, j’avais moi aussi une vision du monde beaucoup plus binaire quand j’avais 20 ans. Mais il est clair que l’école a un rôle à jouer là-dedans. Ne serait-ce que d’apprentissage de la rigueur et de la nuance.
        En sachant que ça ne remplacera jamais le vécu, et que des jeunes gens qui sont en train de construire leur identité passent forcément, selon moi, par une phase d’identification forte à un groupe bien délimité et à des causes dans lesquelles s’investir. Ca n’aide pas à la nuance, mais ça viendra.

        Sur ce, je vais me resservir un verre, pour oublier que j’ai utilisé l’expression « jeunes gens » et que mes 20 ans me semblent loin.

      • Si ça peut te rassurer, quel que soit ton âge, tant que je traînerais dans les parages, tu pourras te réconforter en te disant que tu n’es pas la doyenne du coin. De mon côté, je pourrais ronchonner des « c’était mieux avant » en claudiquant. Profite donc de ta jeunesse, même si elle te semble loin !

        A mon tour de te rejoindre mais à un bémol près : 20 ans, ça peut effectivement justifier les raisonnements à l’emporte-pièce, le manque de rigueur, la tendance à grossir le trait, oui. Mais pas les comportements puants des SJW quand ils se retrouvent en bande et qu’ils s’acharnent sur une proie. J’ose espérer que même à 20 ans, on est capable de voir en quoi ces comportements sont doublement préjudiciables (pour soi comme pour les autres).

  42. Odieux connard, j’ai peu d’espoir de pouvoir te convaincre, mais quand je vois les réactions de certains de tes lecteurs, ça fait peur quand même…Dis-moi qui tu fais rire, je te dirai qui tu es. Et là, j’ai l’impression que tu fais rire certaines personnes aux idées pas terribles.

    Tu dis que tu te moques des arguments des sjw, mais désolée la plupart de ces arguments ne sont pas idiots du tout…Il y a clairement des concepts que tu ne maîtrises pas bien là-dedans…Comme la non-mixité par exemple. J’espère que tu auras l’occasion d’en apprendre plus sur ces concepts à l’occasion, d’écouter l’avis de féministes, de personnes de couleur…tu pourrais en apprendre beaucoup.

    • Je vais te décevoir mais plus la connerie SJW progresse et plus les gens, par réflexe défensif, ont envie de devenir machos et racistes juste histoire de vous dire merde.

      • Alors, j’ai envie de dire : les gens ne sont pas bien malins. Si leurs opinions profondes sont juste dictées par la volonté de contrarier les autres…
        En plus, c’est l’excuse à deux balles pour continuer à être réac mais en prétendant que, maintenant, c’est par réflexe défensif.

  43. Au fond j’ai un peu honte de me foutre de la gueule des SJW ça me rappelle quand on se moquait de l’idiot du village dans la cour du collège… mais au moins à l’époque l’éducation nationale avait l’intelligence d’orienter ce genre de personnes vers le travail manuel. Or aujourd’hui je constate que les trisomiques sjw pullulent dans les milieux étudiants, artistiques et journalistiques, et donc la nouvelle élite craint un max, on va être gouvernés par un troupeau de gogols, c’est un signe de la décadence de l’empire occidental, comme lors de la chute de l’empire romain les clochards sont instruits et les rois sont sots.

  44. C’est marrant mais les réponses des sjws ressemblent souvent au pire argument de la vacuité d’un certain art contemporains. « Vous n’êtes pas instruit », « Vous ne pouvez pas comprendre », « vous n’avez pas la culture », une défense qui mise sur l’instruction déficiente supposé de l’interlocuteur, parce que tous esprit raisonnable ne pourrait bien-sur qu’applaudir votre charlatanisme idéologique! Et je parle même pas du « mépris de classe » sous-jacent à cet défense fallacieuse.

    • T’es ouf, les sjw ont pas un millième du niveau de talent d’escroquerie des artistes contemporains… le seul argument qu’ils sont foutus de pondre c’est « nanananère je m’en fous de kestadi »

    • Eh bien, quand on voit certains arguments utilisés pour ridiculiser la cause, il y a preuve de non connaissance de la cause, donc on incite à aller se renseigner. Genre « la non mixité c’est débile parce que ça fait débattre que entre personne d’accord » c’est soi de la mauvaise foi (sophisme de l’épouvantail) soit un manque de connaissance du sujet.

      Par exemple, vu mes connaissance uniquement scolaire sur la guerre-froide, s’il m’arrive un jour d’entrer dans un débat sur le sujet où j’y raconte de la merde, j’accepterai qu’on m’envoie approfondir un peu mon sujet (mais je vais surtout éviter de me lancer là dedans tant que j’ai pas les connaissances)

      • On t’as pas dit qu’on trouvait des insectes dans le vagin des gens parfois ? Ou j’aime tellement le soleil que je voudrais qu’il pleuve plus jamais ?

      • Oui enfin y’a une différence entre le vocabulaire relatif à un sujet, qui évolue de manière scientifique, et le montage en graine sur les cisgenr-e-s hétéronormé-e-s dyadiqu-e-s: un pur écran de fumée.

        Le « moi je suis renseigné et toi pas » peut être valable(et encore) sur des sujets assez pointus sur lesquels peu de personne se penchent. Mais sur des sujets de société commun à l’ensemble des gens, c’est du grand n’importe quoi. Citez moi trois personnes de de nationalité française de plus de 18 ans qui n’ont jamais côtoyé de façon récurrente une personne du sexe opposée, de confession différente ou de carnation différente. Ah ben y’en a zéro (ou si vous arrivez à m’ne citer trois,vous faites dans le social depuis beaucoup trop longtemps). Donc tout le monde connait/fait partie/ est victime? du problème, y’a pas spécifiquement de « connaissances » à avoir pour pouvoir en parler.

        Donc même si les expériences individuelles sont différentes, on a le droit d’expliquer son point de vue, pas de dire moi j’ai raison parce que j’ai le vocable spécifique et les cop-ain-ine-s qui vont bien et pas toi.

        Après ça, je doit dire que j’ai pas franchement vu, dans la chiée de commentaires ici que j’ai survolé, les moment ou les argument « Vous n’êtes pas instruit », « Vous ne pouvez pas comprendre », « vous n’avez pas la culture » ont été avancés.

      • Hé bien le truc c’est que quand on a la prétention de défendre sincèrement une cause, normalement on fait l’effort d’investir du temps et de l’énergie pour instruire les gens moins instruits que toi sur le sujet.

        Or nos amis les SJW eux ils se cassent pas le cul ils se dispensent de faire ce travail avec des excuses du type « réeduque toi toi-même » – « t’as qu’à te renseigner » – « casse toi pov con » – « ta gueule sinon on te défonce » – etc. Donc en plus de n’avoir instruit personne, ils s’affichent comme des gros abrutis méchants bêtes prétentieux mal élevés et ainsi discréditent leurs nobles causes.

    • Ca, c’est la parodie.
      La réalité: « les meilleurs débatteurs », « la première équipe totalement constitué de femmes noires » envoyés par des universités américaines à des épreuves nationales ayant gagné…Et une autre équipe envoyée par une école, un peu plus loin dans la vidéo.

      La parodie étant bien plus soft que la réalité.

  45. Pendant ce temps, aux USA:
    « Many people, including a gay couple, were offended by student-activist Tiffany Melecio’s remarks, which explicitly condemned white people. Melecio also expressed frustration that more people would show up for a vigil for LGBT victims than a Black Lives Matter event. »

    « Coucou, MON combat vaut mieux que le vôtre, alors je suis jaloux. Je vais maintenant vous expliquer pourquoi vous devriez avoir honte »

    http://www.thecollegefix.com/post/27839/

      • J’ai été assigné blanc à la naissance mais au fond de moi je me sens noir. Je vais aller en Thaïlande pour subir une opération chirurgicale de réassignation raciale. L’opération consiste à me recouvrir de caca afin d’avoir la couleur et l’odeur des noirs.

  46. Holy fucking shit, plus de 300 commentaires.
    Bravo pour ce billet OC, même si vous allez finir par vous attirer des emmerdes.

    En ce moment, ce qui me met en rage, ce sont les féministes qui se sentent oppressées par la langue et qui nous rajoutent des é-e-s à tout bout de champ. C’est tellement… insipide…

    • A ce sujet, j’ai le livret de rentrée 2016 à destination des enseignants sou les yeux, c’est truffé de fautes d’accord de ce genre, c’en est choquant de voir la corruption se propager dans les sphères officielles, qui pire est à si haut niveau.

      • Si l’on rajoute le fait que les minots écrivent en permanence des SMS en langage SMS alors qu’ils doivent apprendre dans le même temps l’orthographe, ça fait réellement peur.

      • VOUS ETES HAS BEEN AVEC VOTRE ORTHOGRAPHE PATRIARCALE
        POURQUOI ON DIT « UNE TABLE » ET PAS « UN TABLE », HEIN ? POURQUOI LE MASCULIN NE POURRAIT PAS AUSSI ETRE A 4 PATTES ? ALORS DORENAVANT IL FAUT ECRIRE « UN.E TABLE » AFIN DE L’ACCORDER AU GENRE HERMAPHRODITE

      • « SMS »
        Alors, attention aux clichés, il y a un certain nombre de gosses qui rédigent mieux que leurs parents, on peut être surpris.

    • ARRET-E DE NOU-E-S OPPRESS-E-R AVEC TON ORTHOGRAPH-E PATRIARCAL-E SINON NOTR-E VENGEANC-E SERA TERRIBL-E ON VA TAGGER DES BIT-E-S SUR TA VOITUR-E

    • Cette règle a été imposé au 17Ieme siècle sous prétexte que « le masculin est plus noble que le féminin » + la structure de langue participe aussi à construire notre vision du monde.

      Et puis « le masculin c’est le neutre », laissez moi rire. Dans mes cours, dans les exemples d’exercice, j’ai « un ingénieur », « un avocat », « une secrétaire ». La seule « employée » c’était rapport à une histoire de mariage. Donc en fait, quand c’est « un ingénieur » dans l’exemple, il faut comprendre qu’on s’en fout du sexe, que c’est un exemple, que c’est un neutre. Et quand c’est « une secrétaire »… eh bah humf, euh, voilà.

      Ensuite, lisons ensemble :
      « Les terroristes sont méchants » => Quelle représentation mentale avez vous eu?

      « Les terroristes sont méchant.es » => Quelle représentation mental avez vous eu?

      Après, je ne sais pas si le « é.e » est la meilleure solution, mais elle réponds à un problème de représentation, et le masculin = neutre est une vaste arnaque

      • + « Un homme accompagné de son père à un accident de voiture… Son père meurt sur le coup lors de l’accident, l’individu blessé est conduit à l’hôpital…
        Un médecin dit: je ne peux pas l’opérer car c’est mon fils ! »

        (j’espère que vous trouverez vite grâce au contexte. j’avoue que mon frère et moi, pourtant féministe, on s’est fait avoir )

      • je suis tellement pas claire à la relecture, c’est affligeant…
        Bref, voici une devinette :
        « Un homme accompagné de son père à un accident de voiture… Son père meurt sur le coup lors de l’accident, l’individu blessé est conduit à l’hôpital…
        Un médecin dit: je ne peux pas l’opérer car c’est mon fils ! »

        Comment est-ce possible?

      • Elle est plutôt facile cette blague.
        J’ai toujours cru que un secrétaire c’est le meuble est une secrétaire le terme générique pour le poste quelque soit le sexe.
        Sinon oui c’est assez flagrant le côté biaisé de la langue française. C’est juste un héritage de la belle époque où une femme ne pouvait pas être avocat, ingénieur, … Alors pourquoi s’embêter? Pour ça les anglo-saxon se sont facilités les choses même si leur vision du monde n’est pas différente de la notre.

        Avec le .es, une url espagnole sur les terroristes. Franchement c’est pas possible cette partie de la novlangue même en étant totalement d’accord avec vous.

      • Parce que le médecin c’est sa mère.

        Et d’ailleurs, cette devinette n’est absolument pas une justification en faveur du é-e-s. Le trouble est simplement jeté parce que le début du paragraphe établit une relation père-fils, qui va rester persistante quelques secondes dans l’esprit du lecteur. C’est un procédé largement répandu, ce que ce soit dans les blagues, les charades ou même les tours de magie.

        Pour faire simple, on utilise la perception de l’interlocuteur pour se jouer de lui. Pour vous en convaincre, sachez que votre énoncé aura tout autant d’effet… en anglais ! Pourtant, point d’accord de genre dans cette langue…

        Revenons au fond maintenant. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la focalisation sur ce sujet est complètement vaine. Déjà parce que l’on sait qu’il existe quand même des discriminations même avec une langue neutre (cf Etats-Unis, où on trouve par ailleurs l’avant-garde des féministes), et surtout parce qu’il s’agit là de trouver n’importe quel prétexte pour se victimiser.

        Pour le coup, ressortons l’exemple de l’OC sur le chiffre de la Carte Vitale. Les féministes ragent à cause du « 2 », mais jamais elles ne disent « bah tiens 2 est plus grand que 1, en fait nous sommes valorisées ! »
        Pareil pour l’accord de genre ! Pourquoi ne pas se dire que varier de genre selon le contexte est un avantage par rapport aux hommes ? La grammaire nous accorde deux fois plus d’attention !
        Bref, permettez-moi de penser que ces sujets sont négligeables, parce qu’ils sont vus avec une subjectivité assez profonde et insoupçonnée.

        Il n’existera plus de problème de représentation le jour où l’on aura plus besoin de se sentir représenté. Ce qui signifie s’attaquer aux vrais problèmes (violences faites aux femmes, maternité difficile à assumer dans une carrière à cause du salaire) et non pas se focaliser sur des éléments en surface.

      • On aurait dit « la médecin » tout le monde aurait compris sans réflexion

        *des féministes, j’avais jamais entendu parlé de ça avant Et je conçoit aussi que des/les féministes arrivent parfois à voir des discrimination partout (d’où le seul point sur lequel je suis d’accord avec l’OC : l’histoire des affiches)

        Pour le truc de la subjectivité : soite, mais il y a invisibilisation. Et le fait est que l’être humain se construit en majorité par rapport à des modèles, par rapport à l’idée qu’à le monde extérieur sur la personne. En gros, plus il y a des femmes à tel endroit, plus les femmes se disent « je peux aller là ». Plus il y a d’homme à tel endroit, plus les hommes se disent « je peux aller là ».
        Plus ont dit « les femmes doivent être comme ça » plus les femmes sont comme ça; plus on dit « les hommes sont comme ça », plus les hommes sont comme ça. Donc quand on dit toujours UN ingénieur, UN avocat, UNE infirmière, UNE secrétaire, on enferme les gens dans ces stéréotypes
        Et je pense qu’on peut rien faire contre, c’est le cerveau qui est comme ça

        Après, la langue n’est qu’un mécanisme parmi d’autre, avoir une langue neutre n’interdit pas le sexisme, mais elle évite d’y contribuer

      • Non la medecin naurait pas ete plus cliar.
        On aurait dit sa mere, medecin, , LA tout le monde aurait compris.
        Quand on se sert de subtilite grammaticale debile pour etablir le sens, c’est qu’on est un gros connard sophiste qui cherche a abuser les gens.

        Ou alors qu’on veut faire une blaque par ce biais.

        Ou qu’on est un gros connard sophiste qui veut faire croire que la grammaire est sexiste…
        Ou une grosse connasse…
        Ou un gros machin raté de la nature…(c pas de bol pour toi, mais t pas oblige d’etre un connard pour autant)
        je me fous bien du genre de celui qui ecrit ce genre de connerie.

      • « imposé au 17Ieme siècle »
        Le genre neutre, le latin, tout ça. Voir plus haut.

         » la structure de langue participe aussi à construire notre vision du monde. »
        Dans une certaine mesure. Sapir-Whorf, c’est loin d’être l’alpha et l’oméga. Les gens sont doués de réflexions (oui, même les femmes), et ce n’est pas parce qu’on dit « un médecin » qu’il n’y a aucune femme qui soit médecin. Quand à savoir quelle est l’influence du genre de tel ou tel mot de vocabulaire, j’attends de lire des résultats académiques validés et reproduits.

        « Dans mes cours, dans les exemples d’exercice, j’ai « un ingénieur », « un avocat », « une secrétaire ». »
        Parce que c’est la langue la seule vraie coupable, et pas les croyances ni les mentalités sexistes qui ont à la fois pour résultat le genre de certains mots ainsi que les discriminations sexistes qui découragent les gens d’entreprendre telle carrière selon leur sexe.
        Comme ça, on a juste à changer les mots et (pour reprendre une expression locale) pif pouf magie, le sexisme est vaincu.

        « Quelle représentation mentale avez vous eu? »
        1) Une pose de C4 sur DE_Dust. Alternativement, la photo d’une terroriste-suicidée islamique, avec sa kalash, sa ceinture d’explosifs et ses jolis drapeaux verts.
        2) Une faute double d’orthographe et de ponctuation à la fin.

         » le masculin = neutre est une vaste arnaque »
        Si, pour une raison ou une autre, le féminin avait valeur de neutre, j’en sais qui se plaindraient d’être symboliquement castrées.

      • Les gens sont doués de réflexions et pourtant les vente de Coca Cola explosent lorsqu’ils font leur campagne sur les prénoms. alors même que les gens préfère le goût du Pepsi.

        Le cerveau est faible.

        Après, ouai, j’attends aussi les études. Et j’avoue que c’est aussi, dans mon cas, une question d’égo. J’aime pas l’idée, quand on fait un travail de groupe en binôme, d’écrire « Nous sommes deux étudiants » Ca me piquotte toujours beaucoup de mettre le  » .e  »

        « Parce que c’est la langue la seule vraie coupable » Jamais dit ça. Dire qu’elle y participe ce n’est pas la rendre responsable de tout.

        Et le féminin n’a pas vocation à devenir le neutre.

        D’ailleurs, outre le « é.e » (et je me doute que vous aller crier au sacrilège) : on utilise aussi le « iel/iels » pour genrer au neutre ou parler d’un groupe mixte
        On fait des contractions de mots : acteurices, fumereuses, utilisateurice, etc

        Après, je suis partisane d’un genre neutre simplifié au maximum (= le masculin d’aujourd’hui) et du marquage du masculin. (Comment? où? ). Ou de la suppression du marquage genré. (je suis utopiste dans l’âme)

        Bref, en attendant que des linguistes qui connaissent mieux leur taff se penchent vraiment dessus, j’utilise le neutre « é.e » assez bancalement au gré de l’information que je veux donner

      • « Bref, voici une devinette :
        « Un homme accompagné de son père à un accident de voiture… Son père meurt sur le coup lors de l’accident, l’individu blessé est conduit à l’hôpital…
        Un médecin dit: je ne peux pas l’opérer car c’est mon fils ! »

        Comment est-ce possible? »

        Ben voyons, parce que, bien sûr, deux hommes ne peuvent pas avoir le même fils, c’est tout à fait impossible que ça puisse paraître évident à qui que ce soit ! Est-ce que vous vous rendez compte de ce que cette blague complètement hétéronormée peut avoir d’offensant pour tous les homosexuels qu’elle contribue à invisibiliser ? Et ne cherchez pas, s’il vous plaît, à minorer la portée de vos actes, c’est justement la récurrence de ce genre de petits comportements irresponsables qui perpétue jour après jour l’homophobie dans la société en alimentant l’idée que les homosexuels n’ont à la base pas voix au chapitre. À quelques jours de la fusillade d’Orlando, j’espère que vous aurez l’élémentaire décence d’assumer votre part de responsabilité collective en vous excusant bien sincèrement et bien platement.

      • « les gens préfère »
        Kamoulox, car je ne vois pas très bien le rapport. Et « préfèrent », aussi.

         » j’attends aussi les études »
        Pas de preuve, pas de bras, pas de chocolat, pas d’assertions péremptoires.

        A changer les mots d’abord, on va juste fournir un alibi aux responsables et aux coupables, qui auront ensuite beau jeu de dire ‘tout va bien, puisque maintenant on dit « auteutotatrice » donc y’a plus de discriminations’.
        Il vaut mieux prendre des vrais mesures, comme encourager/pousser/contraindre les patrons à embaucher et payer correctement, sans discriminations, faire des campagnes contre le viol, il faut aussi que l’Etat applique ses propres politiques…
        Au bout du compte, on continuera à progresser, et on se rendra compte qu’on aura fini par atteindre une répartition égale (ou quasiment) dans tous les corps de métier, et les changements de vocabulaires se feront d’eux-mêmes, sans que l’on s’en rende vraiment compte.
        Mais bien sûr, ça, ça prend 30, 50 ou 100 ans de lutte et de travail acharné. Ça requiert une véritable implication et de vrais moyens, pas juste un peu de comm’ et de poudre aux yeux. C’est un changement de grande ampleur, ce n’est pas forcément quelque chose dont on voit la fin de son vivant, encore moins une chose qu’on obtient dans la seconde après avoir mis un pouce bleu rageur.

        « on utilise aussi[…]contractions »
        C’est hideux. Vous connaissez le pronom « ça »? C’est neutre, ça existe déjà, c’est élégant et tout le monde connaît.
        Concernant les noms de métiers féminisés, ils posent a priori peu de soucis. Une mécanicienne, une avocate, une ministre… Dans la mesure où c’est harmonieux et cela suit les schémas d’accords standards, pas de raison qu’il y ait de vrais problème, à quelques exceptions près (si l’on dit « la médecine », parle-t-on d’une personne ou d’une discipline?).
        A ce sujet, c’est comme l’enseignement, tant que c’est fait par des professionnels et pas par des idéologues…

        « j’avoue que c’est aussi, dans mon cas, une question d’égo »
        Je vous sais gré de l’avouer, ça explique pas mal de choses.
        Vu l’origine anglo-saxonne du mouvement, donc le parti-pris individualiste, il est logique que cela se heurte à notre culture qui l’est beaucoup moins, donc à la nature même de notre langue. Pas étonnant que vos propositions linguistiques passent mal, si vous tentez de faire passer un cube dans une ouverture en losange.

      • J’ai pas parlé de l’étude, mea culpa : donc une étude propose deux verres, un de pepsi, un de coca : quand la marque est affiché, les gens préfèrent (en moyenne) le coca quand la marque n’est pas affichées, les gens préfèrent en moyenne le pepsi.
        Bref, c’est juste pour signaler à quel point le cerveau est faillible.
        En gros ici gout = compétence; marque = sexe; et même si on se dit non influencable, on choisira en fonction de la marque plutôt qu’en fonction goût; ou du sexe plutôt qu’en fonction des compétences. Ceci grâce à un matraquage publicitaire efficace (la question repose maintenant sur : est-ce que matraquage publicitaire efficace = langue française genrée)

        « Il vaut mieux prendre des vrais mesures, comme encourager/pousser/contraindre les patrons à embaucher et payer correctement, sans discriminations, faire des campagnes contre le viol, il faut aussi que l’Etat applique ses propres politiques… »
        L’un n’empêche pas l’autre.

        En plus, on parle de changement de langue, donc ça prend si ça prend, ça ne prend pas si ça ne prend pas.

        « ça » portera à confusion.
        « Jérome et Annie sont partie ce matin » -« Ca revient quand? »/ »Iels reviennent quand? »
        + je trouve le iel/iels joli donc bon « c’est hideux »

      • Et voilà, *typique* : le déni. Votre blague visait à illustrer l’invisibilisation des femmes, si vous aviez envisagé la solution du couple gay, vous l’auriez su intrinsèquement bancale. C’est donc bien parce qu’inconsciemment vous comptiez cette option pour rien que vous avez cru tenir là quelque chose de probant. Preuve en est d’ailleurs, tout ce que vous envisagez par la suite tourne autour de la mise au féminin. Je réitère donc: invisibilisation des homosexuels.

        De plus, demander à quelqu’un comment une situation est possible présuppose que pour soi ou pour la personne elle fasse problème. Ainsi, personne ne demande : « je vais sous la pluie, je suis mouillé, comment est-ce possible ? » Vous posiez donc bien le fait que deux hommes puissent avoir le même fils comme un problème devant faire l’objet d’un dépassement. Grand merci, grâce à vous ce n’est pas demain que tombera l’hétérocratie cisgenrée (car oui, moi je ne l’oublie pas, il est aussi évident que le médecin ou le père auraient pu également – comme dans égalité, vous saisissez ? non, bien sûr – être un transexuel ayant opté pour l’autre sexe, votre manque d’ouverture d’esprit n’a décidément d’égal que votre mauvaise foi).

      • Quand on m’a posé la question, j’avais justement pensé au couple gay :rire:
        => J’ai pas de stat pour savoir à quoi on pense le plus en premier, ce serait intéressant de savoir à qui la majorité pense en premier d’ailleurs

        Mais je reconnais, c’est une blague cis hétéro normé quand on veut mettre en évidence l’invisibilisation des femmes par la langue française. Après, cette devinette remplis son rôle non?

        « De plus, demander à quelqu’un comment une situation est possible présuppose que pour soi ou pour la personne elle fasse problème. Ainsi, personne ne demande : « je vais sous la pluie, je suis mouillé, comment est-ce possible ? » Vous posiez donc bien le fait que deux hommes puissent avoir le même fils comme un problème devant faire l’objet d’un dépassement.  »
        => Mauvaise foi
        Quand je pose la question pour faire remarquer l’invisibilisation des femmes, je ne pose pas comme un problème le fait qu’une femme soit médecin. Il n’est donc pas logique de m’attaquer sur le fait que deux hommes ne puissent pas avoir d’enfants

      • « iel(s) »? Sans rire?
        Il faut croire que je suis tellement féministe que je ne me sens pas atteinte dans ma légitimité quand je lis « l’enseignant », « l’auteur », « le chargé de cours », « Jérôme et Annie, ils… », etc.
        Je préfère nettement que tout soit au masculin avec une valeur neutre que de voir des choix véritablement porteurs d’une idéologie, comme dans les bouquins pour enfants qui présentent les métiers et où on voit systématiquement un docteur et une infirmière, un patron et une secrétaire, etc. Ca se fait heureusement plus rare, mais ça existe encore, hélas. Ceci dit, ce serait tout aussi con de présenter systématiquement « une patronne et un secrétaire ».

      • « Quand je pose la question pour faire remarquer l’invisibilisation des femmes, je ne pose pas comme un problème le fait qu’une femme soit médecin. Il n’est donc pas logique de m’attaquer sur le fait que deux hommes ne puissent pas avoir d’enfants »

        Non, vous posez le problème qu’il n’est pas évident pour vos interlocuteurs que les femmes soient médecins en l’appuyant implicitement sur le fait qu’il vous semble évident que personne ne va penser que deux hommes puissent être pères du même enfant. C’est la condition pour que cette blague fonctionne dans le sens de votre propos. Faire progresser la cause féministe en invisibilisant les homosexuels et les transgenres, je suis désolé mais je n’estime pas que ça remplit sont rôle !

        C’est minable de se défausser comme ça. De toutes façon, si on vous avait systématiquement répondu « c’est un couple gay », vous en auriez juste conclu que la société était encore plus machiste qu’homophobe, preuve que ce n’est pas du tout une réponse que vous escomptiez comme valide.

        Que vous ayez pensé aux gays c’est mignon, ça soulage peut-être votre conscience, mais on s’en moque. Dans n’importe quelle bouche votre propos est objectivement homophobe, point. Que vous continuiez ainsi à le nier en attaquant de surcroît ma bonne foi, c’est hallucinant. Si vous aviez vraiment eu à l’esprit les minorités gay et transgenre, vous auriez écrit :

        « Un homme accompagné de son père hétérosexuel cisgenre a un accident de voiture… Son père meurt sur le coup lors de l’accident, l’individu blessé est conduit à l’hôpital…
        Un médecin hétérosexuel cisgenre dit: je ne peux pas l’opérer car c’est mon fils ! »

        Votre blague aurait continué à fonctionner sans invisibiliser personne (la précision signalant qu’il pourrait aussi bien en être autrement). Mais ça, c’est trop demander, visiblement !

      • Et comment. À ce détail près que je ne pense pas du tout que vous soyez trans/homophobe, ni subjectivement, ni objectivement.

        Dès le début vous n’aviez aucune chance. 1) je vous reproche de ne pas avoir fait quelque chose, 2) je positive ce non-acte pour l’heure subjectif (c’est vous qui ne l’avez pas fait) comme composante objective d’un phénomène social (la société ou tout du moins une partie bruyante de celle-ci n’aime pas les homos et veut les tenir au placard, tac ! c’est désormais vous plus tout un tas de connards qui de concert travaillez à ce qu’on ne le fasse pas), 3) je vous présente une conséquence dudit phénomène (en l’occurrence j’étais plus que servi avec un infâme crime de masse récent, mais autrement j’aurais pris des stats*) selon le principe bien connu « masser les pieds c’est pas comme bouffer la chatte, mais ça compte ». Et regardez comment vous êtes passée dans l’essoreuse comme n’importe quel non-militant égaré : vous avez commencé par dire que 1) était sans conséquence (alors que si, puisque votre énoncé aurait pu objectivement être plus précis), puis vous avez essayé de nier qu’il y ait rapport entre 1) et 2) en argumentant au passage que dans le passé vous n’aviez pas oublié 1) (et là pan sur le bec, « mais toi on s’en fout, les petits ruisseaux font les grandes rivières, si t’avais bien regardé où tu pissais on aurait les pieds au sec, bla bla bla »). La seule différence avec vous c’est que le non-militant va juste partir en haussant les épaules ou très énervé du traitement qu’on lui a fait subir (c’est assez violent de dire à quelqu’un que peu importe ce qu’il est par ailleurs, il est ici objectivement un connard et que plus il s’en défend plus il en est un tout court – vous avez sûrement noté que j’ai été particulièrement odieux : si vous me l’aviez fait remarqué, j’aurais argué que je n’avais pas à être gentil compte tenu de ce que subissaient globalement ceux que je défends, comme je l’ai déjà vu souvent faire dans ce genre de débats).

        En fait, dès qu’on arrive à prendre quelqu’un dans la nasse de l’invisiblisation, on peut faire absolument tout ce qu’on veux, car ça le met dans la position « si tu ne veux pas me prouver que tu es vraiment avec moi en en faisant autant que moi, alors au final tu joues contre moi », et plus il s’y refuse, plus on peut mettre en doute la sincérité de ces bonnes intentions (alors que tout repose sur la corrélation de phénomènes que souvent rien ne relie, un meurtre de masse c’est certes un moyen de faire disparaître les gens qu’on n’aime pas de la société, mais personne ne peut vous tracer la gradation qui mènerait de « je n’utilise pas les terminologies homoterocistranstruc » à « je tue des homos », la seule chose que vous pouvez établir c’est que si tout le monde était du genre à employer *avec conviction* – pas juste pour avoir la paix – homoterocistranstruc, il n’y aurait très probablement pas de meurtre de masse homophobe, or à antécédent faux conséquent indéterminable).

        * N’ayant pas à le faire, ça m’offrait encore une munition : j’aurais invalidé toute statistique que vous m’auriez sortie en argumentant que puisque l’historien Marcus Rediker avait établi que la statistique moderne était née avec le commerce triangulaire (pour calculer à froid le tonnage des navires optimum en tenant compte des pertes), toute personne qui y recourt use de procédés négriers (exactement comme les motivations moisies des grammairiens du XVIIe sont censées condamner la forme du français actuel, quiconque défend la dernière étant de fait considéré donner son assentiment aux premières).

      • >Ben voyons, parce que, bien sûr, deux hommes ne peuvent pas avoir le même fils, c’est tout à fait impossible

        Oui.
        Il est fils de l’un et fils adoptif de l’autre….mais pas le fils des deux. C’est tout a fait impossible.

      • Le Japon est l’un des pays les plus sexistes qui soient parmi les pays développés, pourtant il n’y a pas de genre dans la grammaire japonaise. Comment expliquer ceci ?
        Par le fait que si les préjugés façonnent la grammaire, cela ne signifie pas que la grammaire façonne les préjugés ?

      • @Stephane

        Ben voyons, parce que, bien sûr, dès qu’une voiture est rouge on cesse de l’appeler « voiture ».

        Que voilà une grossière faute logique doublée d’une odieuse faute morale. Car ce que vous faites s’appelle de l’orphan-shaming et consiste à faire intérioriser aux enfants adopt.if.ve.s qu’iels n’ont pas de vrai.e.s parent.e.s comme tout le monde, générant manque de confiance en soi et troubles identitaires qui compromettent leurs développements individuels. Bien joué, espèce d’enfoiré.e (sanaprivilégié.e : loin de moi l’idée d’insulter celleux qui sont aux prises avec un réel problème gastrique et mis au ban de notre société sananormée) !

      • @ Social Justice Field Marshall :
        Je suis doté d’un égo en général bien trop développé pour admirer les commentaires des autres, mais je dois dire que vous m’impressionnez (sur toute la discussion à propos de la blague).
        Je suis admiratif, et vous êtes doué.

      • J’avais bien vu que vous étiez un troll. Je m’attendais d’ailleurs à votre réponse. Mais selon ma conception des choses, vous avez effectivement raison (de me reprendre)

      • @Margay

        Que vous m’ayez identifié comme troll, je n’en doute pas (rien que mon über-pseudo), et je sais aussi que vous trouvez que j’ai malgré cela objectivement raison, d’où mon long développement qui tente d’expliquer pourquoi je pense quant à moi avoir été objectivement malhonnête (recoupant le propos de l’OC).

        En fait tout se résume à une haine de l’ambiguïté conduisant à considérer que 1) elle est toujours une latitude coupable laissée à l’oppresseur et 2) tout énoncé est parfait et donc entièrement révélateur de la pensée profonde de celui qui l’énonce (il est évalué et jugé comme l’empreinte d’une pensée au lieu d’une tentative plus ou moins heureuse de formulation de celle-ci).

        @Un Cuistre

        C’est toujours un plaisir de rencontrer un amateur du beau geste. Car, certes, plus encore que pratique et discipline, la technique du jeter de caca sur internet requiert un tempérament d’esthète.

  47. Tiens, j’ai une idée ! Moi aussi je vais faire le gogol pour donner l’impression que je suis plus malin que les gens qui se cassent le cul à essayer d’expliquer quelque chose.

    ODIEUX CONNARD SALE CISGENRE !!! HOUUUUU LE CISGEEEENREUUUU !!! IL S’EST MEME PAS FAIT COUPER LE ZIZI-EUUUUUU !!!
    <3<3<3<3<3<3<3<3
    JTEMMERDE MOI JE SUIS LA PLUS FORTE A POKEMON JAI LA MEDAILLE DE DRESSEUSE LEVEL 10
    \o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/
    NIQUE LE CAPITALISME !
    yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
    CEST LA FAUTE AU PATRIARCAT DES SALES BABTOUS LA PREUVE CEST QUE LE MACHISME ET LE VIOL N'EXISTENT PAS EN AFRIQUE
    46554465469867484564656546546546ptdr
    SI VOUS ETES PAS DACCORD ET BEN ON VA VOUS PETER LA GUEULE PARCE QUE NOUS LES SJW ON SAIT QUE CEST NOUS QUON A RAISON CEST LE PERE NOEL KI NOUS LA DIT
    =)àç=)àç=)àç=)àçç_)àç_)àç_)àç8°098°098°09
    ALLEZ KIKOU GROS BIZOU JE DOIS METTRE MON PLUG ANAL EN LATEX VEGAN ANTISPECISTE

    • En fait, tu possèdes de très très loin le record du nombre de commentaires/minutes du coin. Du coup c’est pratique, avec tant de données on peux faire de la statistique. Et le résultats en terme de pertinence est pas folichon(gros gros euphémisme).
      Du coup y’a franchement pas besoin de forcer la dose, on savait déjà que t’étais lourd et inopportun.

      • oui. oui. certes.
        Cependant je viens de lire tes interventions et je constate que ça n’est pas parce que tu écris moins que moi que tu es moins chiant que moi.

      • Et puis j’ai le droit de flooder les coms d’OC, na.
        Moi dès que ça parle des SJW ça m’excite, ces grands esprits du futur sont mon fantasme sexuel secret, je rêve de tous les enculer avec du verre pilé.

      • Ah mais je ne doute point, qu’a l’instar de la déjection matinale de nos amis canidés, ta diarrhée verbeuse soir nécessaire. En plus ça permet de te promener en même temps c’est tout bénef pour ton maimaitre. Cependant sache que même pour les gens les plus proches de toi, la couleur et l’aspect de tes selles n’a rien d’intéressant. Alors pour nous, illustres anonymes du web, c’est juste inconvenant.

        Donc, si, comme la gente canine bien élevée, tu pouvais juste poser ta crotte près d’un arbre et passer à autre chose, plutôt que de l’étaler partout à loisir encore et encore et encore, on t’en serais gré.

      • Que veux-tu on est tous le con de quelqu’un d’autre.

        Moi si je dois commencer à réclamer de fermer leur gueule à tous les internautes qui écrivent des trucs que j’aime pas, j’y passerais mes journées.

  48. Que de témoignages bouleversants(j’ai beaucoup pleuré) ici de l’oppression insupportable envers les hommes blancs, oppression perpétrée par des noirs, des gens mal habillés, des mecs non blancs qui sont méchants avec des armes, des femmes qui parlent trop et se prennent pas pour de la merde, des gens qui mettent des -e à la fin des mots, des « puputes à like » obsédées par les racistes(les racistes, majorité ou minorité-pas réussi à comprendre- injustement mal considérée)ou en gros de tout ce qui n’a pas un pénis blanc et qui ne s’étouffe pas dans son nombril masculin et blanc plein de bouloches.
    Quelques résumés de ces témoignages vont suivre.
    1. Les basanés ne savent pas porter le costume, c’est culturel ! Ils ont l’habitude des djellabas(vêtements amples et peu élégants)donc c’est pour ça qu’ils sont discriminés pour les bons postes dans la finance, on ne peut pas y travailler avec des gens qui ne vont pas chez Hugo boss. Ces postes sont réservés à des gens qui savent faire des beaux nœufs de cravate(commentaires:pouf pouf on valide donc toutes les formes de discrimination sauf celles dont on pourrait être victime soi même, faut pas déconner).
    2. J’ai failli mourir parce que je suis blanc(un fait divers qui n’a pas obtenu les faveurs des médias, ces journalistes bobo à la solde des femmes transgenres voire musulmanes)donc du coup c’est pas si grave que tous les basanés sans exception se fassent/feront discriminés ou tués(mauvaise foi de circonstance)ou critiqués sur leurs fringues tout le temps, partout. Mon exception de blanc faisant force de loi justifie mes propos ridicules sur à peu près tout(commentaire: pouf pouf ça me rappelle l’argument du « je ne suis pas raciste, j’ai un frère avec une tête d’arabe qui est devenu millionnaire sans rien demander à personne »).
    S’en suit le « je suis juif donc je m’y connais ».
    Explication selon moi : Ça sent vite fait le point goodies priceless. Hum. Donc « les basanés racontent n’importe quoi sur leur propre cas, mais moi non ».
    Fin du résumé des commentaires(le reste ne m’a pas fait rire ou c’était hyper chiant à lire en plus)
    C’est chou, vous faites exactement ce que l’OC démontre.
    Chou et rigolo de ne pas juste reconnaître une certaine réalité pour… Se victimiser soi même. Reconnaître une certaine réalité permettrait d’avoir un argument qui tiendrait la route. La plupart des commentateurs font exactement ce que l’OC avait démontré qu’ils feraient : être carrément à côté de la plaque, en fait on s’en fiche de savoir qui est le seul ou le plus discriminé, c’était pas le sujet. Les pires SJW(je ne connaissais pas ce terme)seraient donc des hommes blancs qui défendent leur minorité opprimée(du coup maintenant je connais mieux ce terme), leur kiki blessé par l’oppression féministe noire ou pire, des hommes blancs qui reconnaissent que tout est à eux et que les autres n’ont qu’à dépasser l’hostilité du vainqueur condescendant. Arrêtez les justifications à 2 balles et les pseudo argumentations cyniques qui se veulent spirituelles, assumez le fait d’être tout aussi nombrilistes et ridicules que les gens que vous dénoncez avec un mépris affecté. J’aimerai dire que tout ce que je dis est de mauvaise foi, mais du coup certains y verraient un truc à prendre au sérieux. Et en plus on me reprocherait mes fautes d’orthographe.
    Le luxe indécent de faire partie de ce qui est manifestement dénoncé(ou revendiqué ?ou autre?) comme étant le diable castrateur pas rigolo, oui, je fais partie de plusieurs minorités à la fois(je fais un outing de minorité, c’est à la mode) me place en haut du panier de tout et de toute façon, si j’ose dire, je suis intouchable.Pourquoi? Parce que je le dis, tiens. Si vous avez besoin d’un vrai argument sur un vrai sujet, quittez donc ces commentaires.

    • Personne ici n’a nié la réalité de la domination blanche. Donc à partir de là c’est même pas la peine de commenter le reste de ton pavé.

      • Je vais quand même te poser une colle.

        Tout le monde admet ici que les blancs réussissent mieux socialement que les pas-blancs si on fait une moyenne globale (car à échelle individuelle il y’a des noirs/jaunes/etc riches et des blancs pauvres),. C’est bien vu de le rappeler, ça fait justicier social gauchiste dans le camp du bien. Après c’est pas en pleurnichant sur internet que vous allez émanciper les races opprimées mais c’est un autre problème.

        Maintenant, beaucoup de monde admettent aussi que les juifs réussissent mieux socialement que les goys si on fait une moyenne globale (car à échelle individuelle il y’a des goys riches et des juifs pauvres). Mais là par contre il faut surtout pas le dire, parce que c’est du nazisme antisémite qui nous rappelle les heures les plus sombres blablabla.

        Dieudonné lui tient les deux discours, il se plaint à la fois de la domination blanche et la domination juive, ce qui est cohérent de son point de vue en partant du principe que les juifs ne sont qu’un groupe parmi les blancs. Mais non là c’est pensée interdite pas bien pipi caca hitler.

        Odieux Connard est également cohérent, dans l’opinion opposée, il pense que le discours sur la domination juive ça pue la merde, alors il est logique qu’il pense de même du discours sur la domination blanche. Non pas qu’il cautionne les inégalités, mais c’est qu’il estime que lire le monde avec une grille raciale c’est stupide.

        Alors, elle est où la cohérence intellectuelle SJW ? Hé ben y’en a pas de cohérence intellectuelle. Vous n’en avez rien à foutre parce qu’en vrai vous êtes que des poseurs qui cherchent à passer pour des gens valeureux. Mais quand on cherche à prouver à quel point on est bon et juste en utilisant la mauvaise foi, le mépris, le charlatanisme, l’insulte et la menace, hé bien c’est complètement raté.

      • Alors je savais que dire « tout ceci est de mauvaise foi et étant au dessus du lot car faisant partie de plusieurs minorités je n’ai pas à être contredit » serait pris pour une volonté de discuter de gens au physique ingrat qui divaguent dans les coins(faisant partie des gens beaux, je discrimine tout naturellement les moches qui m’en veulent forcément de par leur nature, c’est atavique -si tu préfères un vrai argument-)comme Dieudonné, par exemple. Et bien-sûr, je savais que ça ne serait pas pris pour de l’ironie ou un truc comme ça, dommage je me trouvais très marrante, bon les femmes féministes n’ayant aucun humour selon certains commentaires, j’aurai du me préparer au fait de rire seule.
        Concernant ce mec dont je ne connais rien d’autre que ce que les médias à la solde du capital et du féminisme lesbien m’ont dit, je n’ai aucune opinion autre que la certitude qu’il y a malgré tout une volonté… Soit mégalomane, mais faut reconnaître la volonté de cet homme à moitié noir(oui ne le voyons pas comme un simple noir, juste noir, car ça serait nier que même si son kiki n’est pas blanc il n’est qu’à moitié noir, faudrait pas discriminer les antisémites ni le kiki des mecs) de s’acheter des costumes Hugo boss grâce au fruit de son travail. Peut-être veut-il bosser dans la finance plus tard, quand il aura fini d’essayer d’être drôle, grâce à son costume de beau gosse? Cela t’apaise t’il de le savoir? Tu n’as pas compris une chose : je ne défends personne sur internet, mon dieu quelle idée surprenante d’homme blanc, hum, je reconnais la réalité, et le reste je m’en fiche. Pourquoi?Je suis une grosse bobo donc je peux me permettre de ne pas être intéressée par les justifications économiques et pseudo sociologiques ou la racialisation d’un débat qui du coup devient absurde et incompréhensible à mes yeux.
        Je n’ai pas besoin de la validation ou de l’agressivité d’hommes blancs(si monstrueux), des gays juifs (si riches et misogynes) ou des musulmans transgenres(mal habillés) pour exister ou vivre/travailler/coucher avec des gens qui sont différents de moi sans que je leur sorte des statistiques de mon chapeau pour les mettre mal à l’aise ou me sentir moins menacée par des fantasmes propagés par l’extrême droite ou des écologistes pervers. Je ne vois pas le monde avec des filtres formatés, c’est d’une lourdeur, et impoli la plupart du temps, franchement. Un conseil donc : SJW ou anti SJW occupez vous de vos propres oignons, ça ira mieux, là c’est vraiment ce que je pense. Vous me semblez avoir un souci de paranoïa, « vous les gnagnagna », hého, je ne parle qu’en mon nom et je ne fais partie d’aucun complot destiné à renversé la suprématie blanche. Oui je suis mieux que vous, mais j’ai des critères assez superficiels. Donc statistiquement il est impossible que vous soyez aussi canon que moi. Bisous.

      • Je n’ai strictement rien compris à ton post. J’ai apparemment pas le niveau intellectuel pour pijer ce que tu essayes d’expliquer.

      • C’est possible. Mais je ne voudrai pas que tu discrimines ton niveau intellectuel. C’est triste le manque de confiance en soi.

      • Tout à l’heure le propos était à peu près clair, on a plus ou moins compris que les mâles blancs c’est de la merde (je laisse les lecteurs en apprécier la pertinence) mais là c’est vraiment une bouillie imbitable, je crois qu’Esther a buggé.

      • Je crois qu’elle a essayé de nous dire qu’elle est oppressée par les blancs hétéros cisgenre moches à petite bite, mais elle a rajouté plein d’effets de style littéraire pour que seuls ceux qui ont fait sciences-po puissent comprendre.

      • En me relisant je trouve que tu as raison Shiraz, c’est très compliqué à suivre ! Difficile de faire passer de l’humour, un double-sens ou de l’ironie par l’écrit, en tout cas ça n’est pas évident pour moi, j’ai l’esprit un peu bouillonnant… Seul l’OC y arrive vraiment et c’est pour ça qu’il me fait rire. Par contre pour l’autre âne qui n’a pas fait science po ou je ne sais pas ce qu’il me reproche ce vilain troll, tu peux essayer d’inventer et/ou de travestir mes propos : ça démontre juste une rancoeur bizarre envers les gens qui ont un peu de vocabulaire ou qui auraient fait des études(je ne comprends pas du tout où tu vas). C’est dommage parce qu’au départ on pense un peu la même chose sauf que tu pars en cacahuète avec des histoires de nazis ou de mecs antisémites. Je ne suis pas sexologue non plus, garde tes histoires de petit kiki pour ton intimité. Je n’ai plus rien à dire, éreintée par des attaques d’une stupéfiante sapience.

      • On est pourtant de bonne volonté, on a fait l’effort d’essayer de comprendre ce que tu racontes, mais on a échoué, faut croire qu’on a pas le level pour comprendre la finesse de ton humour.

      • Bon donc apparemment on aurait pas compris qu’en fait Esther n’est pas une SJW mais une blagueuse qui s’amuse à caricaturer le discours des SJW mais comme elle le fait de manière très fine on aurait pas compris la blague.

        Mwé.

        Moi je lis entre ses lignes que ses insultes stylées ça sent quand même un peu la haine et ça voudrait dire que j’ai écrit des trucs qui lui ont pas plu.

    • Ma chère, apprenez que vous ne ferez jamais avancer un débat d’une quelconque manière en prennant vos interlocuteurs de haut avec cette espèce d’ironie-cynique-condescendante typique à un bon nombre de jeunes gens ayant fait des études « poussées », prêchant la bonne parole auprès de la populace attardée (entendre ceux qui n’ont pas fait d’études poussées ou qui ne sont pas d’accord avec eux) au nom de l’ouverture d’esprit. Utiliser un vocabulaire le plus compliqué possible, faire des phrase alambiquées pour tenter de faire croire à une quelconque subtibilté ou un sens de la nuance très poussé et ainsi à une analyse des choses qui promet d’être des plus pertinentes, est également vain : cela traduit justement un manque de cohérence dans l’argumentation et le raisonnement, ainsi qu’une volonté de se faire passer pour plus intelligent qu’on n’est ; la parole raisonnable, bien que requierant un esprit nuancé, n’a nulle besoin d’être compliquée et cela desservirait d’ailleurs plus qu’autre chose.
      Par ailleurs, votre pavé (que j’ai eu le courage de lire en entier) est un ramassis de stéréotypes et de préjugés, saupoudré d’un faux second degré bidon ayant probablement pour fonction, en plus de renforcer le côté « j’suis trop un génie je relativise tout vous pouvez pas comprendre », d’offrir une magnifique échappatoire en cas de critique argumentée (« non mais c’était du second degré hein, vous êtes juste trop cons pour le saisir »).
      Ce qu’il en ressort au final, c’est surtout de la haine mal camouflée par ce ramassis d’éléments de langage superflus (dont le discours original est d’ailleurs incompréhensible, et ce n’est pas au niveau du lecteur que ça coince), la haine du fameux « mâle blanc » que l’on se plaît à castrer à de multiples reprises dans son discours (oui, faire allusion à la petitesse supposée de l’organe sexuel revient à une remise en cause indirecte de l’efficacité sexuelle de son posseseur et donc… à de la castration) sans aucune raison rationelle, autre encore une fois que le déchaînement d’une haine refoulée. Le plus drôle, c’est d’appuyer ces assauts à l’encontre de ce type d’homme si hais à l’aide de l’argument du « le mâle blanc met tous les autres êtres humains, excepté ceux de son type, dans des cases stéréotypées, il est abject » en faisant soi-même la même chose avec cette « catégorie » d’homme. Bref
      Vous dites que les commentaires sont pour la plupart ce que l’OC critique, vous avez tout faux. C’est le votre, madame (ou mademoiselle, je m’en fous, toujours est-il que vous semblez être une femme) qui se rapporte exactement à ce que dénonce l’OC, que votre mauvaise foi vous a visiblement empêchée de comprendre correctement.
      Pour finir, je comprend tout à fait qu’un des commentateurs ait fait allusion à l’égo démesuré de certains sciences-poistes en commentant votre post, puisque ce dernier représente tout à fait cette attitude de condescendance « ouverte d’esprit et tolérante » qu’adoptent ces individus.
      En résumé : un débat ce n’est pas comme un film de hollywood, il ne suffit pas d’avoir le rôle de celui qui traite les autres avec (un faux) détachement et condescendance en alambiquant ses propos de pleins de termes qui font intelligent pour avoir raison, quand au fait de mépriser ses interlocuteurs parce qu’ils sont en désaccord avec soi, je n’en parlerai même pas, l’OC le rappelle même dans son post d’après mes souvenirs.

      Lisez ce pavé ou pas, je m’en moque. Même si vous le faisiez, je ne suis même pas sûr qu’il puisse vous faire changer dans votre position puisque vous débatez ici non dans le but d’avancer, de convaincre (con-vincere, « vaincre avec » son interlocuteur pour avancer ensemble vers la raison, éthymologiquement) mais de vomir votre « supériorité » sur les autres, probablement pour satisfaire un égo en mal de reconnaissance. Mais je ne vais pas me mettre à vous juger sans vous connaître à mon tour, pas vrai ?

  49. Jusqu’à présent, je faisais partie d’une minorité qui se délectait tout autant de la lecture des articles de l’OC que des commentaires et là, tout ça en moins de deux jours? Je me sens opprimé! Au secours SJW!

  50. Encore une note « double effet kiss cool »,
    bravo camarade O.C.!
    Vous savez entretenir la flamme des débats passionnés où se côtoient commentaires-pavés et nawak total, et peut-être serait-il temps pour vous de se lancer dans une carrière politique, ça devrait être intéressant d’avoir quelqu’un comme vous à la présidentielle (avec Eolas à la Justice et Boulet à la Culture, je vote direct en votre faveur).

  51. Monsieur Odieux ne répond plus sur ses publications, c’est triste…J’ai bien peur qu’il ait été définitivement absorbé, happé dans la nébuleuse « jetsetrice »…à lui les avants premières, les moults festivals de film d’auteur et les soirées déconnes avec Tarantino ou les longs dîners-débats enrichissant avec Francis Huster…Revenez monsieur Odieux! :’)

    • Ah merde je croyais que t’arrêtais. Parce que bon la, à 15h30 et des poussières le 17 Juin,
      73 commentaires sur 400 sont les tiens. Soit 18,75% de la totalité des commentaires. Alors si tu pouvais bien cordialement tenir promesse et arrêter de poser tes crottes partout ce serait bien.

      • Tiens, c’est sorti le 16 Juin, j’iamgine que c’est pas une coincidence :

      • Ah non, il est stable. Au temps pour moi.
        Enfin, pour un type qui a dit qu’il arrêtait, ça reste trop.

        A la réflexion, c’était déjà trop avant qu’il dise qu’il arrêtait.
        Mmh? Qui a dit : « dès son premier commentaire »?

      • Ca doit être une sorte de performance. J’imagine qu’avec les ampoules aux doigts qu’il doit avoir, il se prend pour une lumière.

  52. RHâââ lovely…
    Ces gens sont dangereux en plus , faut voir ce qu’ils ont fait des universités anglo saxonnes , de leur tentative de criminaliser la sexualisation , de réguler ce qu’il est juste de montrer dans des oeuvres diverses , d’insinuer que la société peut être analysée à travers les actes d’un seul individu , individus n’existant pas puisqu’ils sont avant tout des classes sociales… Ont même la croyance que puisque nous nous construisons socialement , tout ce que nous voyons à une influence sur nous , les gens seraient donc incapables de recul…pratique pour justifier la régulation de ce qui n’est pas correct de montrer , ce dont je parlais plus haut…
    Et c’est bien de rappeler que ce n’est PAS DU TOUT de l’exagération.

    Le plus rigolo étant les français qui ressortent cette définition imbécile du racisme censée expliquer le racisme spécialement aux états unis il y a 50 ans , déjà discutable en soi dans la mesure ou elle insiste sur le fait que des « minorités » n’ont pas la possibilité d’avoir une influence sociale quelconque (ce qu’ils omettent de dire sen sûr) .

    ET n’oubliez pas de dire en bonus que le safe space limite la diffusion d’idées nouvelles et facilite , à contrario , l’endoctrinement.
    Comme ils disent « freedom of speech » vs « freedom from speech ».

    • Et c’est pas sûr que cette illustration du seigneur Odieux Connard soit reprise par Rue89 du coup , étant plutôt prompts à s’en emparer mais plutôt pro-SJW

  53. C’est à se demander pourquoi l’Odieux se pète les reins à faire de jolies BD. La prochaine fois, laissez le titre et le tag « Société », mais laissez vierge le corps de l’article et laissez les commentateurs faire le boulot.
    Ca nous fera pas tellement moins de lecture.

  54. Bonjour,
    je ne connaissais pas ce terme de SJW, ça existe vraiment? Et des gens se revendiquent vraiment, comme étant des Social Justice Warriors? Sans pouffer?

    Le discours féministe et anti-raciste « nouvelle génération » peut avoir tout le bien-fondé et les meilleures intentions du monde, je crois que c’est le plus contre-productif que je connaisse. En ce sens qu’au lieu de rassembler, convaincre et motiver tous ses sympathisants potentiels, il les braque les uns contre les autres, chacun ne luttant au final plus que pour soi.

    Un exemple marrant.

    Il y a 20 ans, le seul qui regardait l’Equipe de France à travers le prisme de la couleur de peau, c’était Jean-Marie le Pen.
    – Le raciste disait: « il y a trop de noirs en Equipe de France ».
    – Le lambda disait : « Dessailly-Thuram, on a les meilleurs défenseurs du monde! Et Zidane, aaah, Zidane! ».

    20 ans plus tard, aujourd’hui donc:
    – Le raciste dit: « il y a trop de noirs en Equipe de France ».
    – L’antiraciste dit: « il n’y a pas assez d’arabes en Equipe de France ».
    – Le lambda dit: « ce N’Golo Kanté, quel joueur incroyable! Et Ben Arfa, quelle saison il a fait, dommage qu’il n’y aille pas! »

    Si l’on définit le racisme en général comme étant le fait de voir un individu avant tout (notez le avant tout) par sa couleur de peau, son appartenance (réelle ou supposée) à telle ou telle catégorie (culturelle, religieuse, sexuelle), j’ai du mal à voir la différence de nature profonde entre le discours du raciste et celui de l’antiraciste. L’un et l’autre semblent s’opposer, mais se rejoignent pourtant pleinement sur l’idée qu’être blanc, arabe ou noir doit avoir une incidence sur la sélection en Equipe de France. Validation totale de l’idée raciste: un individu est défini avant tout par sa couleur de peau ou son appartenance à tel ou tel groupe ou catégorie, merci les antiracistes!

    Moi, connement, j’ai tendance à penser que le véritable antiraciste, celui qui fait vraiment reculer la pensée raciste, c’est celui qui regarde les pieds de Ben Arfa ou de N’Golo Kanté plutôt que leur gueules.

    • A mon sens, vous avez parfaitement résumé le problème et le ridicule de ces « défenseurs intégristes ».

      Cela me fait penser (je n’ai pas lu la tonne de commentaire donc le sujet à peut être été abordé déjà) à la cérémonie de je ne sais plus quelle récompense aux États-Unis il y a peu de temps : « il y a discrimination des noirs, regarder bien : il n’y a pas beaucoup de noirs dans la pré-sélection !! Honteux « . Moi j’avais juste eu envie de répondre : « ben c’est juste peut être parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’acteurs noirs qui ont marqués l’année, contrairement aux précédentes années, tout simplement ? ». C’est quoi c’est manie de vouloir retenir et imposer des gens (selon des critères en effet racistes par leur nature) qui n’ont pas à être retenues et imposées.

      Bref.

      • Mais le problème c’est que s’il y a peu de noir qui ont marqué l’année, c’est parce qu’il y a un racisme dans la sélection! Le nombre d’acteurs blancs qui jouent à la place de personnage du moyen orient, voire de personnage noir, c’est affligeant!
        Et il suffit de voir certaines réactions que ça suscite quand on mets un noir ou un gay sans que ces caractéristiques n’est d’incidence sur le film (Star Wars, Théatre Harry Potter) (en gros, mets moi un noir si sa couleur de peau apporte quelque chose à l’histoire)(et même là, les exemples de films où des blancs ne jouent pas de blancs…)

        Ce serait vraiment, vraiment beau si les gens ne voyaient vraiment pas la couleur de peau, s’il n’y avait aucune discrimination, mais, ça marche pas comme ça. Y’a des biais cognitif en mode « je choisis sur les compétences, je regarde pas la couleur » alors qu’on choisit les gens qui nous semble les plus proches, pas les plus compétents.
        A partir de là, on est obligé de faire remarquer la couleur de peau consciemment, vu qu’inconsciemment, on est influencé.

      • ha le bon vieux retour du débat sur les quotas de noirs dans harry potter

        évidemment un sujet crucial à l’avenir de l’humanité

      • Osef du quotas de noir pour Harry Potter. C’est pas les anti-raciste qui ont dit « faut mettre un noir dans la pièce de théatre! » C’est les racistes et « les gens biens qui sont pas racistes mais quand même, là c’est abusé » qui ce sont vénère à cause du choix de l’actrice. Et ces même gens bien qui s’énervent parce que Finn est noir, Rey est une femme.
        Mais qui s’en foutent quand on mets un « Noé » Blanc, un roi Egyptien blanc (je sais plus quel film), un Dumas blanc, etc
        Par contre, un noir dans Thor « Nan mais c’est un pas nordique faut pas mettre de noir » (et là, je suis d’accord, mais du coup, faut être logique pour tous les films)

    • @Thomp
      Ben le terme SJW est péjoratif. Vraiment pour se moquer des militants obtus et bigots.
      On ne se revendiquait pas comme tel à l’origine.

    • Le terme SJW est évidemment ironique. On se moque de poseurs qui font style qu’on fait avancer la justice sociale en aboyant sur twitter qu’il n’y a pas assez de noirs transexuels dans harry potter.

    • Le problème, ce n’est pas la critique des aspects racistes, discriminatoires (scriminatoires) de notre société. Il y a en effet des arguments justes (différence de salaire hommes-femmes, poids de l’histoire coloniale et esclavagiste, poupée rose pour les filles et camion bleu pour les garçons…), avancés par les plus militants et les plus instruits en sociologie des progressistes.
      Le problème, ce sont ceux qui s’érigent en gardiens du temple, qui sont plus antiracistes que toi, qui te disent que tu n’es pas légitime quand à dire telle ou telle chose, à aborder tel sujet, que de toute façon tu peux pas comprendre espèce de sale cis-hétéro-jargon-jargon-jargon…
      J’aimerais dire que ce genre de personne est minoritaire, mais on n’a pas recensé qui veut réellement rendre le monde meilleur, qui est juste un peu enthousiaste et qui est une raclure égoïste qui cherche à diviser pour mieux régner.

      « En ce sens qu’au lieu de rassembler, convaincre et motiver tous ses sympathisants potentiels, il les braque les uns contre les autres, chacun ne luttant au final plus que pour soi. »
      Je sens comme un lien entre individualisme et culture anglo-saxonne. C’est à creuser.

      • Voilà. Merci. Enfin un commentaire nuancé qui ne sent pas obligé de nier totalement l’existence du racisme et du sexisme pour donner tort aux SJW (du moins, pour ne pas stigmatiser tout un groupe, à ceux d’entre eux qui exagèrent).

    • « l y a 20 ans, le seul qui regardait l’Equipe de France à travers le prisme de la couleur de peau, c’était Jean-Marie le Pen.
      – Le raciste disait: « il y a trop de noirs en Equipe de France ». »

      On habitait le même pays en 1998? La grande majorité des commentaires c’était « y a trop de typés dans l’équipe de France ». Zidane prend un rouge contre l’Arabie? Normal c’est un arabe il ne sait pas se contrôler. Par contre dès que la France était en demi on n’entendait plus ces commentaires. Et après c’était Zidane Président.
      Ce n’est pas entièrement la faute du racisme latent, c’est aussi que la France n’est pas une nation de sport mais quand même…

  55. C’est très difficile de ne pas voir énormément de mauvaise foi dans ces rapprochements très hasardeux. Par contre c’est hyper facile de tout démonter d’un coup : cette planche n’est qu’un gigantesque sophisme de l’homme de paille. Il faudrait peut-être être moins bouffi d’auto-satisfaction et s’éduquer un minimum avant de prétendre donner des leçons sur un sujet manifestement très mal maîtrisé. Très insuffisant.

    • Ouhla malheureux qu’as tu fait ?
      Tu vas voir débarquer tous les chiens de garde de l’odieux connard d’ici peu ^^

      • Sans être une chienne de garde (notez l’à-propos vu le sujet): évidemment, qu’il est très difficile de ne pas y voir énormément de mauvaise foi. C’est le principe fondateur de ce blog.

      • Oui. Oulah maheureux, tu as fait un troll bas de gamme. Seul élément intéressant: l’homme de paille. Je vois mal le rapport avec le Burning Man Festival. Du coup y’a pas de quoi rebondir sur le commentaire pour faire quelque chose d’unpoil intéressant. ça va être éventuellement bancal comme 95% des interventions suite à ce billet , au pire tout pourri(je penche pour tout pourri), au mieux rien .

      • tu réalises que tu ne cesses de mettre en avant l’incroyable richesse (au moins en volume) de l’argumentaire « SJW »? 3654654 c’est une somme!

    • Mais arrêtez avec cet homme de paille, bon sang !
      Fichez lui la paix !
      ça fait au moins la troisième fois qu’on lui casse du sucre sur le dos, ici. A croire que c’est un homme blanc droitier hétérosexuel catholique.

      Plus sérieusement, j’ai l’impression que les SJW apprennent par coeur les définitions (simplifiées, faut pas déconner) de deux ou trois sophismes, dont ils ressortent l’intitulé en mode random. Dommage qu’ils ne soient pas aussi prompts à relever leurs propres sophismes. Ici, par exemple, poser que l’article de l’OC est un sophisme, sans le démontrer en rien.

      • L’homme de paille, c’est le fait de prendre un argument de l’équipe adverse et de le grossir au maximum pour qu’il soit plus facile à casser.

        Si on réécrit les dialogues de l’OC avec les vrais arguments des SJW ça donne :

        1) J’ai jamais entendu parlé d’homme qui se sont fait refouler dans un bar (mais c’est pas parce que j’en ai pas entendu parlé que ça existe pas)(ou alors des bar gay, mais c’est pas militant, juste que la valeur du bar gay, c’est qu’il y ait des gays dedans é.ê )

        2) Appropriation culturelle
        John habillé en Indien « Quoi, ça fait des décennie que vous vous foutez de la gueule de mes vêtements? Que je porte vos vêtements dans l’espoir de m’intégrer/diminuer les discriminations à mon égard? Et maintenant, quand les dominants en portent, ça devient cool? En plus vous portez mal ce pantalon, c’est un pantalon de cérémonie, pas un pantalon pour aller travailler aux champs »

        3) Pareil, jamais entendu parlé de SJW qui vont dans une maison d’homme et se l’approprie et interdise au locataire d’habiter dedans

        4) Si c’est vrai, c’est effectivement complètement débile (ça empêche pas de se poser la question sur le pourquoi de nos préférences, quand même)

        5) « Bonjour à tous dans ces ateliers contre la discrimination où nous allons pas débattre mais juste discuter de la situation actuelle. Elle est actuellement non mixte, mais la même réunion mixte est prévu pour 20h »

        6) Je peux pas contredire le dialogue sur le racisme anti-blanc.

        7) Je peux pas contredire pour les affiches

        On a donc des transpositions bonnes (4 et 7 )
        Des situations qui n’existent pas (1 ? + 3)
        Et des discours grossit pour être plus facile à détruire (2 et 5)

      • Alors pour toi, parce que tu n’as jamais entendu parler d’une situation, elle « n’existe pas » ?

      • Citation de mon post  » (mais c’est pas parce que j’en ai pas entendu parlé que ça existe pas) »
        Voilà voilà

      • Ce « débat » est une vraie révolution. Mais uniquement dans le sens ou ça tourne en rond, encore et encore et encore.

        Entre Le monsieur qu’a eu une maman qui lui faisait lire des livres (incroyable quelle maman fait ça ?) et un prof de philo (incroyable qui n’en a pas eu ?), et qui spirale à l’infini avec son mantra « un argument n’a pas de contexte », qu’il n’est pas capable d’étayer ni d’argumenter. Et forcément vu qu’il a pas défini ce qui selon lui et son texte sacré est un argument ou un contexte, hormis que le premier ne saurait avoir de second.

        Après on a la SJW autoproclamée, mais pas trop, qui part dans tout les sens avec des tas d’exemples foireux et de contradictions qu’elle ne relèvent pas même quand on lui met sous le nez. Et qui du coup je sais pas ou qu’elle veux en venir, (sans doute elle non plus?) du coup elle recommence.

        Bref, z’avez pas l’impression de faire un dialogue de sourd que même vous vous n’écoutez pas ?

      • Georges Abitboll, c’est bien le problème. Bien résumé.

        Aucun intérêt à discuter pendant des siècles : cela tournera en rond et rien de concret n’en sortira. C’est bien pour cela que je ne suis pas beaucoup intervenu (pour une fois) pour le plus grand bonheur de tous.

        (pourtant que je suis d’accord avec vous il faut le remarquer. Ce n’est pas si souvent)

      • George, je t’aime bien mais avec les chevilles que t’as, j’imagine que t’as récupéré tous les vieux futals de Carlos ?

        Quoi qu’il en soit, je l’ai argumenté, mon mantra. Si tu n’as pas pigé le coup, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Sans doute qu’à force d’utiliser ce pseudo, tu as fini par te prendre pour ton trop auguste modèle, mais que tu n’étais pas de taille à te glisser dans ses pantoufles ?

        C’est comment, déjà, la fable de La Fontaine, avec la grenouille ?

        (ouaips, tu m’as gonflé mais vu que c’était le but, tu n’en seras ni surpris, ni peiné. Au contraire, je suis ravi de t’apporter ta petite satisfaction égotique du jour. Que tu te foutes de moi, why not, vas-y, c’est la maison qui régale, si y’a que ça qui te permette de te sentir plus grand que les autres, mais taper sur ceux que j’ai eu le « malheur » d’évoquer sur internet, c’est tellement petit et bas du front qu’on va pouvoir tourner le remake franco-français de Voyage au Centre de la Terre avec toi dans le rôle du Diplodocus) (si seulement au moins, t’avais eu le bon goût d’être un Diplodo, à la place, tu aurais au moins pu servir de dévidoir à scotch).

      • Ben tu vois, j’ai beau être un lecteur assez assidu des commentaires, ça m’est largement passé au dessus. Donc si tu veux faire un poste explicitant le plus clairement possible ta position, je t’y encourage. En un post si possible: ce qui se conçoit bien s’énonce en un commentaire, comme ne disait pas je ne sais plus qui, je ne sais plus comment à je ne sais plus quelle occasion, mais en un seul pavé. (et oui j’adore danser sur Big Bisous dans des tenues extravagantes (mais à prix abordables))

      • J’admets que, comme on me l’a signalé plus haut, je n’ai pas été très didactique – et du reste, je n’étais pas venu là pour ça (d’ailleurs j’en suis encore à me demander pourquoi je suis venu, en fait, mais c’est une autre histoire).
        La lassitude de répéter sans fin la même chose (et tu as noté que ça, au moins, je le fais très très bien) et de ne jamais être compris, au fil des années, a eu raison de ma patience et de ma bonne volonté. J’ai donc débarqué ici avec mes gros sabots en mode elliptique.
        Si je devais développer pour de bon, j’en aurais pour des heures, sans que rien ne me garantisse le résultat – et après une journée de boulot, j’aspire plutôt à une bonne partie de Guilty Gear Xrd, on ne pourra pas m’en blâmer.
        « Un Anonyme de Passage » a bien mieux expliqué que moi ma propre position, du reste. La page Wikipédia sur la Sémantique Générale sera elle-même toujours plus brillante que je ne saurais l’être.

        Ceci étant, comme je ne suis pas le dernier des gougnafiers, pour te répondre et simplifier au maximum mon propos, au risque de le caricaturer, je pose ceci :

        Postulat 1, hors contexte (moi).

        Tous les hommes sont des hommes (comprendre : appartiennent à la même espèce).
        Par conséquent, si un homme se rend coupable de racisme, il n’est pas hasardeux d’avancer que tous les hommes en sont également capables, sans distinctions (en être capable ne voulant évidemment pas dire qu’ils le feront forcément). C’est ici, en tout cas, la possibilité la plus probable, compte tenu du point précédent.
        Par conséquent, si un homme blanc peut être raciste, cela implique qu’un homme noir peut être raciste également (ça tombe sous le sens, me semble-t-il).
        Par conséquent, tout individu opérant une discrimination et/ou agression verbale, physique ou symbolique envers son prochain dictée sur la base d’une différence de couleur de peau, d’appartenance ethnique ou de culture se rend coupable de racisme.
        Par conséquent, poser le postulat inverse, c’est avancer à mot couvert l’hypothèse d’un « gène du mal » qui ne toucherait que certaines populations. Ce qui ne peut être avancé sans être biologiquement prouvé. Encore que d’autres ne s’en sont pas privés, en leur temps. Mais ils s’avère que justement, c’était là un argument « de raciste ».

        Postulat 2, contextualisé (version SJW).

        Tous les hommes sont des hommes (comprendre : appartiennent à la même espèce), mais ils ne vivent pas dans les même conditions.
        Par conséquent, ces conditions doivent être considérées avant de déterminer si un homme se rend ou non coupable de racisme.
        Par conséquent, si un homme blanc peut être raciste, cela n’implique pas nécessairement qu’un homme noir puisse l’être également. Cela dépendra du contexte. En effet, le racisme ne peut être qu’une oppression vécue par la catégorie dominée, et infligée par la catégorie dominante.
        Par conséquent, si une personne appartenant à la catégorie dominée opère une discrimination et/ou agression verbale, physique ou symbolique envers son prochain sur la base d’une différence de couleur de peau, d’appartenance ethnique ou de culture, bien que cela corresponde à la définition objective du racisme, ça n’en est pas car c’est « une réaction normale de défense envers l’agresseur ».
        Par conséquent, un dominé ne peut pas être raciste. Or les blancs sont les dominants. Donc il ne peut pas y avoir de racisme visant les blancs. Et son corollaire : le racisme est majoritairement le fait d’individus de race blanche.

        Ai-je besoin d’analyser ces deux postulats ?

        Le premier se contente de constater et de poser des observations et de déductions de façon logique, mécanique, sans se soucier de la conclusion à laquelle elles mèneront. Il est froid, dépersonnalisé, mathématiques. Il produit une conclusion égalitaire qui vaut dans tous les contextes et qui n’établit pas de discrimination. « On part des observations pour aller vers la conclusion ».

        Le second, à l’opposé, cherche à contourner les évidences énoncées par le premier en introduisant « discrètement » des données subjectives dans cette équation objective (ou, disons, visant à l’objectivité). Des données aux définitions vagues, floues, exploitées de manière approximative (« le contexte », terme qui veut tout dire et rien dire à la fois), qui ne sont pas le produit d’un constat, mais d’un postulat arbitraire (« le racisme ne peut être qu’une oppression vécue par la catégorie dominée, et infligée par la catégorie dominante ». Ha bon ? Pourquoi ? Qui l’a décrété ? Comment l’a-t-il justifié? Quels sont ses réseaux ?). En somme, tout porte à croire qu’on part ici de la conclusion à laquelle on veut arriver, et qu’on « remonte le raisonnement », en tordant la rhétorique de manière à l’amener au résultat souhaité.

        Et encore est-il ici question d’un exemple grossier, obvious.
        Pars du même principe, et adapte-le à des discours plus subtils, des sophismes plus retors, et tu obtiens une arme argumentative propre à légitimer tous les excès, toutes les abominations.

        Mais ça n’engage que moi. J’espère qu’en dépit de la fatigue, j’ai été intelligible et pas trop con. On peut rêver.

        (Oh, et maintenant que je suis lancé : « une réaction normale de défense envers l’agresseur », c’est une explication, qui vaut comme telle. Mais qu’on puisse expliquer une forme de racisme ne veut pas dire que ce n’est pas une forme de racisme. Lorsqu’on prend le temps d’y réfléchir, d’ailleurs, on réalise que même si ça ne nous plaît pas, TOUTES les formes de racisme ont une explication contextuelle, autre que « c’est juste des vilains connards ». Partant de là, soit on considère toutes les raisons du racisme, et on établit un travail intellectuel le plus exhaustif et impartial possible, soit on ne s’aventure pas sur ce terrain pour n’en considérer que le petit lopin qui nous intéresse) (a shrubbery, bon sang ! A shrubbery! Ni ! Ni ! Ni !).

      • Oui, en fait, je me relis avec horreur et je réalise que j’ai été encore plus confus que d’habitude. En plus, le format « commentaire » à fait sauter tous mes alinéas.
        My bad.

  56. Je n’ai remarqué le @Johndevantmarronderriere qu’à la fin, mais il m’a bien fait rire, excellente référence !

    Ah, ces SJW, toujours à étaler leurs argumentations vides un peu partout sur le web… Peut-être que si on se contente de les ignorer, ils finiront par disparaître ? Après tout, ils ne cherchent qu’à attirer l’attention de la masse. Sans elle, ils n’ont plus de raison d’être.

    • Ho non ils cherchent pas vraiment l’attention des masses, ils préfèrent se planquer dans leurs safe-spaces car ils savent qu’ils ont le peuple contre eux. C’est plutôt leurs détracteurs, genre south park (ou odieux connard), qui les montrent à la masse pour faire marrer tout le monde.

      En fait ces charlatans cherchent surtout à tisser des petits réseaux très fermés et prendre le pouvoir dans des petits milieux comme l’éducation nationale, l’extrême-gauche, les universités, les grandes écoles, les artistes, la b.d., le journalisme, etc, ce qui leur permet d’en tirer un prestige local et des opportunités de carrière.

      Et dans le milieu de la B.D. indé le SJWisme est un puissant ascenceur social. Y’a qu’à voir comment une dessinatrice débutante comme Mirion Malle a été propulsée star de la b.d. par des médias comme mademoizelle.com

      Bref quand on s’intéresse un peu à la B.D. il devient difficile d’éviter les SJW, y’a qu’à voir le bordel qu’ils ont foutu au dernier festival d’Angoulême, ils ont lynché médiatiquement le directeur, le jury, le rédac chef de fluide, etc, et ont carrément été récompensés et reçus par le ministre de la culture. Ces rebellocrates sont dans le bon camp.

      Ils sont moins bêtes qu’ils ne le montrent et il suffit de lire leurs argumentaires à base d’insultes sous la ceinture pour voir qu’ils transpirent le vice.

  57. C’est tout simplement génialissimement bien trouvé siseulement ça pouvais en faire réfléchir certain….

  58. Où L’Odieux Connard montre que sa pensée est datée, plus assez renouvelée pour être à la page, et que s’en tenir aux spoilers de film lui irait beaucoup mieux au teint.

    • Faut dire aussi que les SJW sont à l’intellectualisme ce que Jacquouille la Fripouille est à conquête spatiale.
      Du coup, pas étonnant que le discours de l’OC semble daté : pour estimer l’intelligence moyenne d’un SWJ, on n’utilise pas le QI, mais du Carbone 14.

      • Bof. On peut pas en vouloir aux gens de s’intéresser aux questions sociales, l’intention de base est même franchement louable. D’être très bruyants et sans subtilité sur le sujet oui, mais c’est le même problème qu’avec les féministes et les radfems, les vegans et les Vegans (TM). Avec un demi-savoir et l’esprit manichéen on aboutit pas bien loin. Ils restent néanmoins mieux renseignés sur le sujet que 95% de la population.

      • Tu marques un point et en même temps, je ne peux pas te l’accorder. Je ne suis pas à un paradoxe près (rires).

        Pourquoi ?

        Parce qu’ils sont autant désinformés qu’informés, et qu’ils traitent toutes ces données sur un pied d’égalité. Par conséquent, leur savoir ne vaut pas mieux que l’ignorance de la majorité, encombré qu’il est de scories qui en réduisent, voire en annulent la portée.
        Imaginons un conspirationniste qui se fait un devoir de rapporter TOUTES les conspirations dont il a vent : dans le lot, il y en aura forcément certaines qui renverront à des réalités, mais ce ne sera pas parce qu’il est plus lucide que la moyenne des gens. Ce sera juste une question de probabilités.

        Au-delà, il vaut toujours mieux avoir un ignorant conscient de son ignorance, qu’un demi-savant persuadé d’être un savant entier. Potentiellement, ça fait moins de dégât. Et paradoxalement, toujours, le premier possède une intelligence qui fait défaut au second. D’où l’intérêt de ne pas confondre « culture » et « intelligence ».

    • Au contraire, il est tout à fait « à la page », comme vous dites. D’ailleurs, c’est étrangement très souvent ceux qui prônent le fait d’être « à la page », « moderne », qui sont le plus à côté de la plaque.

      • J’appellerai plutôt ça « une oeuvre pédagogique nécessaire ».

  59. Par habitude quand ce genre de sujet est abordé, j’aurais bien lancé un petit troll, mais là BD NUL le fait assez bien lui-même. ‘jamais vu autant de rage, de bêtise et de haine en un seul être humain, pour moi on tient là un nouveau Veilleur, voire Gloubi. Commente les articles suivants, ça me fera rire. :’)

    Sinon, j’ai des contacts SJW et des fois je trouve qu’ils vont trop loin, mais ils relèvent régulièrement des éléments de notre société ou de diverses œuvres culturelles qui sont *effectivement* problématiques, et que je n’aurais jamais relevés par moi-même. Donc bon, je ne leur jetterai pas la pierre. J’ai ri de la BD, aussi assaisonnée de mauvaise foi que d’habitude, et apprécie la morale : « Parfois, la cause est juste, mais on entend plein de cons la défendre. »

    Continuez de vous battre dans les commentaires, cela dit. J’ai quelques kilos de popcorn à écouler !

      • Tiens, tu vois ? Tu lis ce que tu veux lire et ne sais répondre que par du pseudo-sarcasme venimeux. Ça me fait rire, je n’y peux rien. :’)

      • heu merde j’ai fait une faute de frappe y’avait un « pas » en trop dans mon post

        bon ok t’as gagné t’es le plus malin je me couche

      • Peut-être parce que ce faisant tu valides ce que je pense de toi, ce qui rend la situation encore plus ironique ? ^^

        Ne te couche pas, reste commenter, j’adore te lire. :( D’habitude je lis un fil de commentaires sur le Figaro ou le Point, là tu les remplaces avec brio !

      • hé oui tu m’as tout à fait cerné je suis un méchant fasciste de droite qui lit le figaro le point et fdesouche

        je loue ta lucidité

      • Quant à moi, je loue une fois de plus ta capacité à lire ce que tu veux lire au lieu de ce que j’ai écrit. Tu es merveilleux. <3

      • Hein non mais j’ai lu ton propos hein. Toi tu es intelligent et gentil, et moi je suis con et méchant. C’est compris, c’est noté, okay.

      • (Et vu ton commentaire du dessus : « des petits milieux comme l’éducation nationale, l’extrême-gauche, les universités, les grandes écoles, les artistes, la b.d., le journalisme, etc », je me dis que tu viens peut-être du Figaro… mais bon, ça n’enlève rien au fait que tu es extrêmement divertissant !)

      • quelle lucidité c’est magnifique tu devines tout sur ma vie sans me connaître

        lègue ton cerveau à la science t’es au moins aussi génial qu’Einstein

      • Absolument pas, mon cher BD NUL. Je te considère juste comme un personnage divertissant dans sa haine et sa logorrhée verbale. Tu fais preuve d’une fermeture d’esprit et d’une rage peu communes, tu réponds à chaque commentaire de façon méprisante et agressive, donnant aux SJW que tu dis détester avec force une importance démesurée.

        J’en viens à penser que tu es un troll particulièrement élaboré, mais ma lecture (pour le divertissement) de la section « Commentaires » du Figaro me permet d’accepter le fait que tu t’exprimes sûrement au premier degré. Ce qui te rend encore plus amusant, quand on prend un peu de recul.

        Enfin, sache que je ne fais aucun jugement de valeur sur moi-même. Loin de moi l’idée de me considérer comme gentil, ou spécialement intelligent ! Ce n’est encore une fois que ton interprétation à l’emporte-pièce de ce que je dis. Comme j’ai eu l’heur de dire que des SJW pouvaient avoir raison, tu as immédiatement largué ta hargne sur moi sans réellement lire ce que j’ai écrit. Mais bon, c’est pour ça que tu me fais rire, donc continue ! :)

      • argument SJW numéro 325487: si t’es pas d’accord alors t’es un troll et en plus tu votes à droite

        comment vous êtes prévisibles putain

      • Encore une fois, tu ne lis que ce que tu veux lire : j’ai écarté l’hypothèse du troll, et je n’ai fait que supposer que tu lisais le Figaro… je me fiche de ton orientation politique, seule ta haine et ta rage me font rire.
        D’ailleurs, tu affirmes que je suis un SJW… lancer des épithètes à l’emporte-pièce tout en reprochant aux autres de le faire alors qu’ils ne le font pas, c’est splendide !
        Continue, tu finiras par y arriver. :’)

      • arrête de t’acharner à radoter la même chose, c’est bon j’ai compris, toi tu es intelligent gentil et beau, et moi je suis con méchant et moche. c’est compris, c’est noté tu as gagné merci.

      • Absolument pas, mon cher BD NUL. Je te considère juste comme un personnage divertissant dans sa haine et sa logorrhée verbale. Tu fais preuve d’une fermeture d’esprit et d’une rage peu communes, tu réponds à chaque commentaire de façon méprisante et agressive, donnant aux SJW que tu dis détester avec force une importance démesurée.

        Enfin, sache que je ne fais aucun jugement de valeur sur moi-même. Loin de moi l’idée de me considérer comme gentil, ou spécialement intelligent ! Ce n’est encore une fois que ton interprétation à l’emporte-pièce de ce que je dis. Comme j’ai eu l’heur de dire que des SJW pouvaient avoir raison, tu as immédiatement largué ta hargne sur moi sans réellement lire ce que j’ai écrit. Mais bon, c’est pour ça que tu me fais rire, donc continue ! :)

      • oui oui j’ai compris. je suis con méchant et laid, et pas toi. pas la peine de le répéter 50 fois.

      • Absolument pas, mon cher BD NUL. Je te considère juste comme un personnage divertissant dans sa haine et sa logorrhée verbale. Tu fais preuve d’une fermeture d’esprit et d’une rage peu communes, tu réponds à chaque commentaire de façon méprisante et agressive, donnant aux SJW que tu dis détester avec force une importance démesurée.

        Enfin, sache que je ne fais aucun jugement de valeur sur moi-même. Loin de moi l’idée de me considérer comme gentil, ou spécialement intelligent ! Ce n’est encore une fois que ton interprétation à l’emporte-pièce de ce que je dis. Comme j’ai eu l’heur de dire que des SJW pouvaient avoir raison, tu as immédiatement largué ta hargne sur moi sans réellement lire ce que j’ai écrit. Mais bon, c’est pour ça que tu me fais rire, donc continue ! :)

        (Eh, on peut être deux à jouer au jeu du copier/coller !)

    • « popcorn »
      Ça tourne un peu en rond à la fin. C’est dommage, c’était bien parti!
      Mention spécial au Forum du Peuple. Ça aussi, ça explique des choses.

  60. robert c’est quoi le probleme avec »les yeux noir », en lisant je suis généralement d’accord et raisonnable excepté peut etre la grammaire sjw inutile  » -e-s »

    • Après, c’est la question du voile en France, on est d’accord ou pas, moi c’est surtout l’aspect SJW qui me fait marrer, ainsi que les articles suivants, ou grosso modo un homme ne doit pas donner son avis sur le féminisme, car il n’y connait rien puisqu’il est un homme.

    • éspèce de gros méchant va

      tu sais les SJW en fait c’est comme les néonazis, c’est des gens qui manquent d’amour

      il faut leur faire des câlins et des bisous

  61. Je me permets un hors-sujet total. Y’en a marre de l’embrouille entre gauchistes sjw et gauchistes non-sjw.

    Histoire d’aérer un peu je fais de la pub pour une musique totalement nazi fasciste réac catholique et vulgaire faite par un célèbre gay repenti.

    Voilà allez tous vous faire foutre.

  62. Après , pas tomber dans l’excès inverse.
    Se servir de l’existence des SJW et de leur doctrine façon marxisme-social pour se réfugier dans une sorte de patriotisme un peu conservateur et dont la communication se résume à des insultes de type bobo-bisounours-gaucho qui n’attendent en fait que l’occasion de cracher leur haine sur l’étranger , les trans , etc , et nous ressortir un discours sur la perte des valeurs morales dans notre société décadente…

    • Justement, les SJW ne se rendent pas compte qu’à force de taper sur les nerfs de gens qui sont loin d’être des réacs à la base, ils ne font que renforcer l’intolérance.
      Enfin, cette question a déjà été traitée 10 000 fois dans les conversations plus haut sur cette page…

      • Je… je voulais temoigner : voilà six mois, j’ai débattu avec un sjw sur south park… et depuis j’ai adéré au frond national, j’ai un poster d’Hitler sur mon lit et je me la touche sur Mein Kampf. Messieurs Dames : ne débattez pas avec un sjw, ils vous transforment en fasciste !!!!

      • Ah oui pardon : j’essayait d’argumenter et il/elle me traitait d’antisémite et de fasciste !

      • on m’a traité de facho parce que j’ai linké marsault
        pourtant on ne m’a pas traité de sjw parce que j’ai linké tanx
        bizzare

      • D’ailleurs ça me fascine comment Marsault est devenu la tête de turc des SJW. Ils le fichent, le pistent, épient le moindre de ses gestes, dénoncent en masse tous ses dessins à la modération facebook, je suis fasciné par un tel acharnement dans la délation alors qu’il leur suffirait d’arrêter de lire ses méchants dessins. C’est qu’un pauvre dessinateur rigolo qui en chie grave pour gagner trois sous et ces putes lui enfoncent la tête sous l’eau tout ce qu’ils peuvent. Et nous on est tout tristes de voir ses dessins les plus drôles disparaître les uns après les autres.

        Alors que dans le temps Robert Cash qui faisait des dessins dégueulasses dix fois pire ouvertement réacs-miso-racistes n’a jamais subi de pareilles représailles, Ha oui, c’était avant que le SJWisme ne contamine le web-bd.

      • Bah à vrai dire … On essaie de faire des efforts dans sa vie, pour être gentil avec tout le monde, tolérant, ne pas faire de discrimination … Et on se fait quand même traiter de fasciste parce qu’on a oublié de prendre en compte les transgenres dans ses propos.
        Alors du coup, tant qu’à avoir les inconvénients, on veut aussi avoir les avantages. Etre un bon gros nazi, ça détend ! On peut faire des blagues racistes, traiter sa femme comme une bonniche et on trouve toujours un bouc émissaire sur lequel balancer tous ses problèmes.

  63. La lecture de cet article, des liens divers et des commentaires ne font que me conforter dans l’idée que donner tant de temps libre à l’Homme est un naufrage. Vivement que le genre humain retourne à sa préoccupation de survie nutritionnelle dans un monde post technologique.

    • Absolument. C’était mieux avant, quand le travail d’écriture était un privilège réservé à la noblesse. Depuis quand les gueux sont aptes à la pensée ?

      • Votre clairvoyance vous honore. Non seulement les gueux ne sont pas aptes à penser mais en plus il faut qu’ils le montrent continuellement. Sur ces bonnes paroles, je m’en vais percevoir la gabelle.

  64. Pour les films, tu es bien, mais en politique quasi tous tes articles sont à chier (celui là autant qu’un autre, je ne le vise pas particulièrement), réacs et populistes. Tu prêches tes débiles de convaincus, qui font genre pour t’imiter de s’exprimer comme en l’an de grâce, alors qu’ils écrivent comme les gros geeks illettrés (et certainement moches) qu’ils sont. Tu vas tomber à leur niveau grotesque de pélicans rétrogrades et rengorgés en parade si tu n’y prends garde, déjà que tu aimes trop à les caresser dans le sens du poil. Ressaisis-toi, quoi, tu paraissais pourtant plutôt intelligent à la base.

      • Tout à fait, cher ami, le monde est composé du Loué Soit-Il Saint Gloubi (son pseudo en lui même est déjà un chef d’oeuvre) et de ses piètres miroirs. Les hommes là bas qui descendent en courant de la fourgonnette sont des journalistes avides de recueillir votre brillante analyse.

      • Dommage que tu n’aies pas de pseudo fixe, l’internaute. Ou de petit prénom. On aurait pu le donner à une des nombreuses (et savoureuses) pathologies mentales dont tu sembles souffrir.

        On dirait que tu as un compte à régler ici. Mais avec qui ? Et pourquoi ?
        Lire tes commentaires, c’est un peu comme essayer de prendre Hawaii 2.0 en cours de saison : on sent bien qu’il y a eu quelque chose en amont, mais on a pas vraiment envie d’en savoir plus.

        En tout cas, tu clashes comme une fillette. C’en est presque touchant.

    • Ouais on est grave réacs et populistes, t’as tout compris !
      Merci d’illustrer la b.d. d’odieux connard à merveille.

      • Tous ceux qui ne sont pas d’accord avec ce geek illettré et moche ‘illustrent à merveille la bd de l’odieux connard ». Donc, il illustre lui-même à merveille la bd de l’odieux connard! (splendide 360°, j’en suis tout ébaudit.)

      • Inutile d’utiliser le verbe ébaudir si c’est pour faire une faute digne d’un élève de 6ème dessus.
        Pour quelqu’un qui prétend parler le snob couramment, on dirait bien qu’il te manque quelques bases.

    • Si c’est du troll, c’est très mauvais.
      Si ce n’est pas du troll, c’est très pire.

      Quoi qu’il en soit, le jour où je croiserais Gandalf, j’aurais un gros avantage sur toi : si j’en crois la fin de la dernière croisade, « seul le Pélican peut passer ». T’auras l’air bien malin quand tu te feras fouetter par le Balrog. Mais y’en a qui aiment ça, il paraît (pas moi, hein, mais un très bon ami à moi… et encore, pas si bon que ça… et encore, je dis un ami… plutôt une connaissance, en fait).

      • Merci à tous, continuez comme ça! C’est si beau d’avoir l’occasion de rencontrer les allégories vivantes d’un petit comm sans prétention. Et le verbe fut (c’est émouvant T_T)

      • C’est mignon.
        A priori, tu ne connais pas le sens du mot allégorie, et tu l’utilises juste pour essayer de t’exprimer « comme en l’an de grâce ». Parce qu’au fond de toi, derrière toute cette rancoeur et cette ironie forcée, il n’y a qu’un profond désir de nous ressembler.
        Ou, a minima, de nous avoir dans tes amis Facebook, ne grillons pas les étapes.

      • Allégorie selon wikipédia: « Une allégorie (du grec : ἄλλον / állon, « autre chose », et ἀγορεύειν / agoreúein, « parler en public ») est une forme de représentation indirecte qui emploie une chose (une personne, un être animé ou inanimé, une action)—–Toi et tes acolytes en l’occurrence— comme signe d’une autre chose, cette dernière étant souvent une idée abstraite ou une notion morale difficile à représenter directement —-mon comm—-. » Nous avions donc bien affaire à une allégorie.
        Oui, moi aussi je parle comme en l’an de grâce, mais depuis le berceau. Chez certains c’est inné, contrairement à vous, les dindons de l’acquis (et ici le mal acquis pitoyablement risible et mimétique d’un bébé babouin singeant maladroitement le babouin alpha.)

      • Je maintiens mes propos.

        Tu as (laborieusement) écrit : « C’est si beau d’avoir l’occasion de rencontrer les allégories vivantes d’un petit comm sans prétention ».

        Révise ta syntaxe, en plus du reste. Si allégorie nous sommes, nous ne sommes pas l’allégorie du commentaire, comme ta formule maladroite le suggère, mais de son contenu.

        Or ne te déplaise, ce n’est pas du tout le même chose.

        Je sais, le français, c’est compliqué. De toute évidence, tu parles comme en l’an de grâce depuis le berceau, mais tu n’as pas progressé depuis. C’est dommage.

      • HAN J’AI ECRIT « LE MEME CHOSE » QU’EST-CE QUE JE VAIS PRENDRE, FOUYAYAYE !

    • Déjà, à partir du moment où on trouve une critique catégorique et insultante dans la première phrase on sait qu’il va s’agir d’un commentaire pseudo-sage d’un pauvre frustré haineux. Et la suite le montre parfaitement. Oui, certains imitent l’OC dans les commentaires et sont ridicules, résultat ? PAF ! Tous les lecteurs qui apprécient l’OC, dans le même panier de « geeks illettrés et certainement moches » ! Bravo, superbe sens de la mesure qui montre à quel point votre avis déborde de haine que vous essayez pitoyablement de contenir sous un masque de sagesse, genre « j’ai du recul sur tout moi, c’est vous les pauvres nazes qui s’énervent, mais je suis très calme et mesuré ».
      Parce qu’on est pas d’accord avec ce qui est dit, non seulement on estime que c’est forcément de la merde, mais on va jusqu’à insulter tout un lectorat composé de dizaine(s) de milliers de personnes sans rien connaître d’aucune. Puis bon, parler des lecteurs qui imitent l’OC en tentant de « s’exprimer comme en l’an de grâce » quand soit même on ne peut s’empêcher d’adopter un style qui se rapproche beaucoup, si ce n’est le même en ajoutant quelques formues «  » »franches » » », c’est plutôt pathétique.

      La déduction sur le lectorat moche est pas mal non plus, un petit complexe peut-être ?
      Bref, vous êtes la pitoyable caricature de ce que l’OC présente caricaturalement dans cette bd, et non ce n’est pas uniquement parce que vous n’êtes pas d’accord, mais bien parce que sous sa pseudo objectivité votre commentaire est un ramassis de frustration et de haine, à travers des insultes qui vous font perdre toute crédibilité.

      Ah puis la dernière phrase « tu paraissais pourtant plutôt intelligent à la base », très humble, qui rajoute encore un peu de pathétique, venant d’un autre de ces prêcheurs de la bonne parole-pourtant-incapables-de-débattre-sans-ton-condescendant-et-avec-des-arguments-qui-tiennent-la-route-tfaçon-si-t’es-pas-d’accord-avec-moi-c’est-que-t’es-con-moi-seul-décide-de-qui-est-intelligent-puisque-je-suis-moi-même-génialissime.

      NB : Atteindre un tel niveau de condescendance haineuse pour un si petit commentaire, j’ai quand même rarement vu ça, pourtant j’en ai croisé des trous de balles dans votre genre..

      • ha, j’étais en vacance, j’avais pas encore vu cet énorme caca nerveux au parfum de politiquement correcte outragé des plus comiques: « tout un lectorat a été insulté » et ceci sans même rien connaître personnellement des dizaines de milliers (milliards?) de ses représentants!?? Roo, il a été gravement offensé, le culcul de ce fier patriarche du lectorat T_T T’as raison papy nanard, sortons les clairons pour retrouver notre dignité lectorale! I

      • Tu prends tes vacances au singulier, toi ? C’est tout à ton honneur.
        Pour ton prochain commentaire (car il y en aura, vu qu’a priori, tu n’as que ça à faire), je te lance un défi : ponctuer tes phrases convenablement.
        On va commencer simple, puis on va progresser graduellement.
        Enfin, si c’est possible.

  65. La moitié des commentaires est monopolisée par Georges Labitmoll. Je trouve que le personnage de John Smith que vient d’immortaliser l’OC ressemble en tous points à Georges de la jungle urbaine: le peigne cul, qui se la pète, interrompt tout le monde, c’est lui qu’est le meilleur, les autres sont des fachos etc… Tu veux pas boire du Destop, Georges?

  66. Au moment ou j’entend de plus en plus de remises en cause du féminisme, de la lutte contre le racisme, les discrimination en tout genre, donner le focus au m’as-tu-vu de ces pensées ne m’apparait pas très judicieux.

    • Nan mais sérieux, je veux bien plus d’égalité seulement si ça signifie que j’en ai plus. Parce que si ça veut dire que j’en donne à ceux d’en dessous, ça m’intéresse pas !

      • Dans le temps la notion d’égalité consistait à rendre les pauvres moins pauvres et les riches moins riches.

        Maintenant qu’on est dans l’ère SJW, la notion d’égalité consiste à mettre des quotas de noirs et de travelos chez les riches.

  67. Bonjour,
    j’aime beaucoup votre blog et ses articles ciné et société.
    J’ai juste une petite critique sur la forme : arrêtez avec ce « bienévidemment » que les communicants et autres commerciaux de tout poil essaient de nous faire bouffer à longueur d’émission (télé comme radio).
    Ce n’est que du remplissage pompeux.

    • La délation fait partie de leurs « arguments », avec l’intimidation, l’insulte, la menace, les procédures, les coups sur la gueule, le crevage de pneus de ta bagnole et le taggage de bites sur la tête de Kyle.

      Ils peuvent pas imposer leurs idées de charlatan par la logique alors ils le font par la force (ce qui ne convainc personne mais ils essayent on sait jamais).

      Un bon dessin vaut mieux qu’un long speech:

  68. Tous ces commentaires me sidèrent. On a l’impression que certaines personnes, comme ce bdnul, refusent de prendre en compte la souffrance des autres. Remarque, ça peut s’expliquer facilement, c’est sans doute un non-racisé qui n’a jamais été victime de racisme au quotidien, lui. Etant lui (comme la grande majorité des commentateurs-trices ici) blanc, chrétien, masculin, hétéro, et cisgenre, jamais il ne connaitra la ségrégation. Par contre il pourrait très bien être gardien de stalag nazi ou esclavagiste, ça correspond bien à son profil.
    Quant au jargon dont vous vous moquez, il s’agit de termes approuvés par la communauté scientifique. Sans doute n’etes vous pas encore aptes à les comprendre correctement.
    Un pays qui oppresse ses minorité-e-s de la sorte ne va pas sur le bon chemin. Hélas la France est championne toutes catégories dans ce domaine.

    • Tu devrais aller voir ce qui se fait dans les autres pays, avant de poser des jugements aussi catégoriques.
      Parce que oui, il existe d’autres pays !!!
      Nonobstant, tu trouves intelligent de pousser les groupes sociaux à se haïr davantage, plutôt que d’essayer de les rapprocher ?

    • Un peuple qui se sert de cette doctrine oppressées-oppresseurs à la bourdieu pour définir des classes sociales entières l’est également.
      C’est une société d’imbéciles qui se rêve intello en croyant comprendre les rouages de la société à travers des lunettes idéologiques , qui se croît juste et légitime en toute occasion car sa doctrine se prétend progressiste , une société à demi-aveugle , une société de bigots , une société prête à tout pour peu qu’elle ait une bonne excuse au service de sa propre idée du progrès comme n’importe quel régime autoritaire avant elle , une société qui punit ceux qui ne pensent pas comme elle , une société qui empêche les autres d’avoir accès à d’autres points de vue , une société qui fait de son point de vue une vérité indiscutable,une société qui dit merde à l’universalisme pour faire plaisir aux communautés , une société incapable de réagir autrement que par la violence face à la contradiction , une société irresponsables car jamais confrontée au concept de responsabilité , une société incapable d’accepter la contradiction , une société qui veut réglementer ce qu’il est correct de montrer ou dire , une société dans laquelle l’individu n’existe pas , une société définie à travers des classes , une société de débiles qui ânonnent des slogans simplistes et manichéens , une société de perroquets et d’ânes qui s’admirent dans des miroirs

      Allez faire un tour dans un campus anglo-saxon où la contradiction est taxée de discours de haine , ou le militantisme s’apparente à des champs religieux (we have nothing to lose but our chains) , où des directeurs d’Univ’ sont poussés à la démission parce que certaines personnes ont été blessées dans leurs convictions, où l’on vous fait croire qu’une femme sur 5 est violée , où l’on pousse à supprimer vos droits pour ne pas offenser les autres , où l’on demande de prouver son innocence avant d’être déclaré non coupable au détriment de tout sens commun de la justice…

      … vous verrez si ça ne tient qu’à la prise en compte de la souffrance , des autres…
      Scoop ! on peut faire cela sans adhérer à votre idéologie…

    • « Remarque, ça peut s’expliquer facilement, c’est sans doute un non-racisé qui n’a jamais été victime de racisme au quotidien, lui. Etant lui (comme la grande majorité des commentateurs-trices ici) blanc, chrétien, masculin, hétéro, et cisgenre, jamais il ne connaitra la ségrégation. »

      Tout comme – pour autant qu’on sache – un tas de gens qui l’ont contredit. Allô, la logique?
      Qu’on comprenne mieux une situation quand on l’a vécue, d’accord (pas au sens de compréhension intellectuelle, ne me sautez pas dessus). Qu’on ne puisse pas faire preuve d’empathie envers des gens qui vivent des situations différentes de nous, c’est juste une idée débile.
      Paraît qu’il y a même des racistes parmi les gens qui ont souffert de racisme, des misogynes parmi les femmes, etc. Dingue, hein?

      Quand on prétend lutter contre la discrimination, faudrait tout doucement penser à arrêter de mettre les gens dans des cases.

      • C’est appruvé par la communauté scientifique on vous dit, arrêtez de refuser le progrès vilains Néanderthaliens barbus !

      • Bah oui tu peux dire un minorité ou une minorité, tu ne le savais pas? (un minorité si c’est un truc bien, et une minorité si c’est un truc pas bien, parce que si c’est pas bien ça peut être que féminin dans cette société machiste cis-genre, etc. etc. Espèce de collabo!)

      • @Allya :

        Le problème ici, je pense, vient d’un usage abusif du termes « empathie ».
        Il existe un grand nombre d’individus à la sensibilité exacerbée (ou persuadés d’en posséder une, quitte à forcer le trait) qui sont sincèrement convaincus de pouvoir ressentir ce qu’éprouve l’autre, alors qu’ils ne font que l’imaginer, en se fondant sur une caricature de réalité, elle-même fondée sur leur ressenti personnel.
        Ainsi, au lieu de ressentir la douleur d’autrui (ou d’y être sensible), comme ils le pensent, ils ne font que se projeter eux, virtuellement, dans une situation fantasmée qu’ils appréhendent à l’aune de ce qu’ils sont.
        Ils ne prennent pas le parti des autres, mais leur propre parti, transposé dans la peau de ces autres. Ils ne pointent pas du doigt la souffrance d’autrui, mais l’idée imparfaite (forcément) qu’ils se font de cette souffrance. Pire, ils défont symboliquement autrui de celle-ci pour se l’approprier, sachant qu’ils peuvent à tout moment s’en défaire et retourner devant la télé.
        Une fois de plus, ce n’est pas chercher à aller vers l’autre, mais ramener l’autre à soi.

      • C’est intéressant. Et un peu triste pour ces gens-là, quand même.

      • @Wolfwood Non, c’est une définition d’empathie parfaitement juste, peut-être que ce que tu veux souligner c’est l’amalgame fait par certains entre ressentir de l’empathie pour quelqu’un et réellement partager son expérience de vie.

      • Non. Je veux dire exactement ce que j’ai écrit.

        L’idée naïve de la personne douée d’empathie « qui ressent l’émotion d’autrui comme si c’était la sienne » est un détournement naïf du concept initial.
        L’empathie, c’est (comme la logique) une manifestation d’intelligence froide et mécanique. Il s’agit de comprendre. Pas d’éprouver.

        Je cite (ce grand auteur qu’est Wikipédia – quand il fait les choses bien, pourquoi s’embêter) : « Dans l’étude des relations interindividuelles, l’empathie est souvent distinguée de la sympathie, de la compassion et de la contagion émotionnelle, par le fait que la réponse empathique aux états affectifs d’autrui se produit sans que l’on ressente soi-même la même émotion, ou même une émotion quelle qu’elle soit. En toute rigueur, l’empathie émotionnelle peut ne pas être du tout dirigée vers le bien-être d’autrui à l’inverse de la sympathie. Ainsi faire acte de cruauté requiert une capacité empathique pour connaître le ressenti, en l’occurrence la souffrance, d’autrui afin d’en tirer un plaisir.

        L’empathie se différencie de la contagion émotionnelle dans laquelle une personne éprouve le même état affectif qu’une autre sans conserver la distance entre soi et autrui comme il est observé dans l’empathie. Le fou rire est un exemple de contagion émotionnelle : un sentiment de gaité est ressenti par les deux individus ».

        Quand tu as de la peine pour autrui, tu fais preuve de sympathie, ou de compassion. Quand tu es convaincu de ressentir la peine d’autrui, tu fais preuve de narcissisme et de prétention. Quand quelqu’un pleure et que tu te mets à pleurer, tu souffres de « contagion émotionnelle ».

        De toutes ces variantes, seule l’empathie est rationnelle, fondée sur l’intellect, et non sur l’affect. Par conséquent, les vraies personnes capables d’empathie sont infiniment plus rares qu’on ne le croit.

    • « sale mec blanc hétéro cisgenre chrétien nazi » ha bé tiens ça faisait longtemps…

      Je nie pas la réalité des discriminations mamzelle. C’est les méthodes des SJW qui me font dégueuler. J’ai appris à les haïr depuis qu’un petit connard espionne tout ce que j’écris pour dénoncer tout ce qu’il peut aux autorités.

    • Lou, bonjours , je suis quelqu’un qui a été victime de racisme, et je peux te dire que l’usage du terme « racisé » est porteur d’un racisme paternaliste. Quand à bdnul, peut être est il blanc, chrétien, masculin, hétérosexuel et « cisgenre »(entre guillement parce que bon les genres n’existent que dans la tête des gens qui segmente et étiquette le comportement humains dans des préjugées) , peut est il tous cela, mais est il peut être aussi un adulte handicapé, marginalisé, de basse extraction, dont la mère torturait car il ne souhaitait pas porter de robe rose et jouer à la poupée, et au jeu du « qui est le plus opprimé » entre lui et toi le cosmopolite sjw racialopaternaliste et valet de la domination, je crains que tu n’as aucune chance de gagner.
      Sache que ta doctrine de SJW est une incarnation d’un fascisme raciste et paternaliste. Le pouvoir est de ton coté, Belkacem te soutien, tes termes « racisé » qui entretienne un paradigme raciale est un terme de raciste, et est vomi par tous ceux comme moi, sujet de cet insulte infantilisant qui tente à restreinte et maintenir dans l’inaction les communautés minoritaires.
      Sous le régime Nazi, bdnul aurait fini au four pendant l’aktion T4(la campagne systématique d’assassinat par le régime nazi en vue d’éliminer les handicapés mentaux ou physiques), toi par contre t’aurais créé des safe spaces en haut du mirador entre amis nazi.

      • ho putain je récolte vraiment la totale ici

        donc je résume, je suis un sale blanc cisgenre homme nazi chrétien et handicapé mental

        j’ai envie de me gazer moi-même tellement je me sens sale

        bon au moins internet ça a le mérite de pas faire enfler l’ego

      • Qu’est-ce que les gens peuvent raconter comme conneries quand même… Par pitié, que quelqu’un m’explique ce que viennent faire les nazis et les handicapés mentaux là-dedans ?

        « dont la mère torturait car il ne souhaitait pas porter de robe rose et jouer à la poupée, et au jeu du « qui est le plus opprimé » entre lui et toi le cosmopolite sjw racialopaternaliste et valet de la domination, je crains que tu n’as aucune chance de gagner. »

        Ok,ok… ne m’expliquez rien en fait, je préfère pas..

      • LeXomil : c’est normal, la moitié d’entre eux ne comprennent pas eux-même ce qu’ils disent, mais de peur d’avoir l’air débile ou par envie d’avoir l’air les plus intelligents possible, poussent la comédie jusqu’au bout, utilisant des mots qu’ils ne comprennent parfois même pas, en invantant d’autres entre deux recherches sur wikipédia et larousse pour tenter de paraître le plus intelligent possible. Comme dans les films américains : tu balance pleins de mots compliqués pour montrer à quel point tu maîtrise et que le spectateur ne cherche pas à comprendre (« ah c’est génial je comprend rien du tout, il doit être super fort sur le sujet ce type ! »). Bien sûr, il faut saupoudrer le tout d’un petit air arrogant et condescendant qu’affectionnent tant les donneurs de leçons (aussi appellés SJW pour les plus téméraires).

        Et ça donne des débats stériles, interminables et incompréhensibles (et débiles quand on a enfin compris que l’auteur baratine du n’importe quoi pour se donner un genre).

        Bref, c’est déséspérant.

      • inventant*, je commence à être fatigué à force d’être abreuvé de conneries par ces commentaires

    • Quelle communauté? La même qui veut nous forcer à reconnaitre que Jeune pousse et Courriel sont de vrais mots?

  69. Mon dieu ce fil de commentaires XD. Tout se passe comme prévu, les SJW arrivent en scréd pour chialer des larmes humanistes. Quelle horreur ce mouvement, il me donnerait presque envie de voter Balkany tiens.

  70. SJW c’est un terme utilisé par les neocons du gamergate pour tenter de décrédibiliser les critiques à leurs encontres (et eux les injures sexistes je vous assure qu’ils faisaient pas dans la dentelle). Du coup c’est déja mal barré cette histoire. Sinon la comparaison ne tient pas la route, du coup c’est pas drôle. oui je sais on est sur le site de « l’odieux connard », c’est du mauvaise esprit, tout ça. La bédé sur nuit debout m’avait fait marrer, celle-là non, désolé. Sinon, essayer de comprendre les structures qui nous dominent (quelles qu’elles soient), ça ne veut pas dire qu’il faut s’auto-culpabiliser, ou culpabiliser les autres.

    • Si on critique les SJW, on est un fasciste.

      Ok on a compris ça fiat juste 32654 que cet argument est radoté en boucle.

      • Le concept a juste été créé pour couper court à la discussion. personne dans la vraie vie ne se revendique d’être un « SJW ». c’est un genre de point godwin. c’est un peu comme le « bobo », sociologiquement ça veut pas dire grand chose, on sait juste que c’est l’ennemi juré de marine le pen. donc pour reprendre votre formule « si on parle de SJW, c’est qu’on est un peu con ».

    • Haha ouai la polémique du gamergate. Les SJW qui chialent que dans les jeux vidéo y’a pas assez de personnages noirs transexuels. Ces questions sont vraiment cruciales à l’avenir de l’humanité. Et on s’étonne qu’en face y’a des rigolos qui ont envie de répondre par de la provoc macho-raciste pour se foutre de leur gueule.

      • Quand des meufs se font harceler, menacer de viols, de meurtres, qu’on leur envoie des photos de bites, et ce quotidiennement, de manière systématique, j’appelle pas ça des rigolos. J’appelle ça une bonne grosse preuve qu’il y a un problème.

      • >Haha ouai la polémique du gamergate.

        Qui a débuté avec l’affaire concernant Zoe Quinn. Qui maintenant chouine parce Nintendo se moque d’elle.
        https://twitter.com/UnburntWitch/status/745714046511394816
        Parce que oui, le Watergate n’a pas existé. Et les cambrioleurs du Watergate n’était pas au nombre de cinq.
        Pour Zoe, en attention-whore narcissique victime professionelle, tout se rapporte à sa personne :^)

    • « Personne dans la vie ne revendique d’être un SJW ».
      Euuuhhhh… as-tu lu les interventions qui précédent ?

      Par ailleurs, ce n’est pas parce que les adversaires des SJW sont des « méchants » que les SJW sont des « gentils ». Les « méchants » peuvent très bien se battre entre eux. Ou certains groupes de « méchants » peuvent être moins « méchants » que leurs adversaires. On ne peut pas se définir uniquement à travers ce à quoi on s’oppose.

      En l’occurrence, oui, il y a du sexisme chez les gamers autant qu’ailleurs sur le net, et non, ça ne justifie pas des absurdités de ce genre :

      http://www.senscritique.com/liste/Les_bons_jeux_sont_sexistes_aussi/143880

      (et ce n’est, malheureusement, pas un compte parodique).

      • Où est le problème avec cette liste SC ? Les jeux vidéos sont un medium particulièrement sexiste (et pas juste « autant raciste que le reste du net » non) , c’est pas nouveau. Particulièrement raciste aussi. Le dernier MC de gros RPG / jeu d’action qui était une meuf c’était qui ? T’as des noms ?? Et le dernier MC noir ??? Voilà.

      • Si tu te demandes sincèrement où est le problème avec cette liste Sens Critique, sans vouloir t’offenser (et sur le ton de la plaisanterie, entendons-nous bien), ta place est dans un institut spécialisé avec vue sur le couloir. Pour être plus précis : dans la cellule voisine de celle de l’auteur(e) de cette liste.

        Le problème avec cette liste Sens Critique ? C’est que les petits textes qui l’accompagnent (et la justifient, soi-disant) relèvent de la psychiatrie pure et simple.

        Quant à tes définitions du racisme et du sexisme, elles prêteraient à sourire, comme tous les arguments des SJW, si elles n’étaient pas aussi dangereuse.
        Le racisme/le sexisme « par l’absence » ? Ben voyons. C’est une sacrée invention, ça.
        Donc si j’ai bien compris, si le jeu a un personnage principal « blanc », alors le jeu fait preuve de racisme parce que le personnage n’est pas « noir » ?
        Ai-je vraiment besoin d’expliciter l’absurdité de ton postulat, ou ça suffit comme ça ?
        Alors, oui, tu vas me dire « c’est pas ça le problème : le problème, c’est qu’il n’y a que des blancs ».
        Ce qui n’est pas vrai.
        La vérité, c’est qu’il y a plus de « blancs » que de « noirs », ce qui constitue déjà une énorme différence.
        Et pourquoi ? Parce que les programmeurs sont des gros skinheads avec des croix gammées tatouées sur le postérieur ?
        Non. Parce qu’il y a plus de programmeurs « blancs » que de programmeurs « noirs » (et j’ai bien écrit « PLUS », je n’ai pas écrit qu’il n’y avait que ça).
        Si demain, moi, je devais écrire un bouquin, ou réaliser un film, ou je ne sais quoi, mon personnage sera « blanc », pas parce que je me taille la moustache en rectangle et parce que j’aime chanter en allemand sous la douche, mais parce que je suis « blanc » et que je ne peux prétendre connaître qu’une réalité de « blanc ». Ecrire un protagoniste « noir » relèverait de cette appropriation culturelle dénoncée plus haut sous je ne sais plus quel terme haut en couleur. Il y a un moment, il faut être cohérent avec vos propres terminologies. Il parait qu’on a le droit de parler que de ce que l’on est/subit (ou pas) ? Et ben c’est ce que font tous ces programmeurs.

        De la même façon, je ne vais pas aller taper sur ces mecs parce que « c’est raciste, y’a pas un seul blanc ». http://store.steampowered.com/app/368080/?l=french (après, c’est sûr, il faut arrêter de résumer le jeu vidéo à Call of et Fifa, aussi).

        (Et cela vaut à l’identique pour la question de la femme dans le jeu vidéo).

        Mais après, je conçois qu’il est commode d’avoir des « grands méchants » prédécoupés, prêts à l’emploi, à fustiger dans les soirées hipsters ou au comptoir d’un Starbuck pour se donner l’impression d’avoir tout mieux compris que tout le monde alors qu’au contraire, on se vautre paresseusement dans des caricatures bas du front et mégalomaniaques.

        Là encore, ça n’engage que moi.

  71. Hé les gars on a un problème, on a pas la place pour rajouter un chiotte supplémentaire dans tous les établissements publics, alors on propose aux non-cisgender d’aller pisser dans les chiottes pour handicapés.

  72. A l’attention de Wolfwood (en espérant être lu, mais est-ce pertinent qu’on vous le répète une fois de plus ?). Je savais nager, j’étais au bord de l’océan sans savoir par ou y entrer depuis un certain temps (malheureusement trop long). Vous êtes arrivé et m’y avez jeté, uniquement avec vos mots. Un grand Merci.
    Et pour tout de même contribuer au « débat » : quelle débauche de temps et d’énergie pour confirmer le préambule du maître des lieux (que je remercie tout autant pour avoir permis cette rencontre) ! Un tableau de maître dont le génie est qu’il a été réalisé sans même que ses auteurs en soient conscients.

    • Une fois de plus, je ne sais que dire. En postant par ici, je n’imaginais pas une seule seconde que qui que ce soit retirerait quoi que ce soit de mes propos. J’intervenais simplement « par principe », et tant pis pour la « productivité ». Ou disons que symboliquement, j’essayais peut-être d’équilibrer une balance ?
      J’ai du mal à concevoir que ce que j’ai pu écrire dans ces colonnes puisse avoir un impact si positif, mais j’en suis ravi, ça va sans dire. J’ai un peu l’impression d’usurper ces compliments mais ma foi, c’est une impression qui n’est pas désagréable, merci.
      Bon, je devrais lancer une vanne bien sentie, histoire de faire genre, ironiser et tout le tralala, ça c’est un registre dans lequel je suis plus à l’aise, mais ce ne serait pas très courtois envers vous.
      Par conséquent, je vais pirouetter en concluant qu’il y a mes commentaires d’un côté, et ce que vous en avez dégagé de l’autre. Par conséquent, si vraiment ma prose vous a inspiré, n’oubliez pas que vous avez fait au moins la moitié du boulot.

      • Vous ne faites que confirmer la légitimité de mes remerciements. J’avoue avoir été paralysé en vous écrivant car, face à votre rigueur, comment être éloquent, pertinent et faire passer le maximum d’information en un miminum de mots ? D’où le langage certainement inapproprié ici mais inévitable considérant la teneur du message à passer et du medium utilisé qui n’est pas du tout approprié.

        Vous avez compris que le sujet de mon message cryptique était ma gratitude. Vous avez quand même lancé une vocation ce n’est pas rien (et votre réponse ne fait que la nourrir, comme quoi la courtoisie et le respect dans un échange finalement c’est pas un truc inutile) !

        Plus concrètement, la plupart des oeuvres que j’ai eu la (mal ?)chance de lire récemment sont chargées d’interrogations sous-jacentes dans des domaines comme la rhétorique, la sémantique et les mécanismes de la conscience (avec tout ce qui va avec). Je pourrais ici déballer des titres, pas forcément des obscurs ou techniques, mais nos parcours sont certainement très différents et je manquerais de modestie au regard de votre apparente maîtrise de ces sujets.

        Et a un moment il faut aller taper dans le sérieux, aux sources. Et il faut soit le courage, soit l’exemple. Il était impossible de ne pas vous exprimer ma gratitude au regard de l’exemple que vous venez de donner à travers vos messages (parce que ces domaines sont vastes, les pistes de recherche nombreuses et le temps rare, avoir un guide, aussi minime sa contribution, c’est immensément précieux).

        En résumé : L’impact de mots convaincants peut avoir des conséquences dont on ne peut prévoir la portée.

        D’où l’intérêt de maîtriser et structurer son discours.

        Dire juste « Merci » n’aurait pas été assez.

        ( J’idéalise peut-être la qualité de vos propos, mais je suis novice. En tout cas ils ont suffit. Pardon pour le pavé )

      • Je vous rassure, il y a également de quoi être paralysé aussi en lisant de tels commentaires. Il me faudrait au moins dix ans pour m’y habituer. D’où ce délai de réponse honteux.
        Même si ce ne sont pas des choses qui s’écrivent sur le « ouèbe », je suis aussi surpris qu’honoré d’apprendre que ces mots qui sont miens – par la force des choses, sans toutefois complètement m’appartenir – ont pu avoir un impact si positif sur un « autre anonyme de passage ». C’est là une des raisons pour lesquelles je les aime tant. Avec eux, on ne peut jamais trop savoir à quoi s’attendre et, si l’on est souvent déçu, il peut également arriver qu’on soit agréablement surpris. Il y a de la magie là-dedans.
        Pour preuve : s’il y a bien un cas de figure auquel je ne m’attendais pas, c’était celui-là.
        J’espère, donc, que votre voie vous mènera sur des chemins intellectuellement fertiles et vers des rivages gratifiants.
        Ceci étant, je suis convaincu qu’avec de la rigueur, il ne saurait en être autrement.
        Je profite d’ailleurs de cette occasion pour préciser : je ne nie pas l’importance des données subjectives de la réflexion. Je pose juste qu’elles n’ont pas leur place dans un raisonnement ou un débat d’idée. Elles nourrissent des opinions, des convictions, elles assoient nos personnalités. On doit cependant s’appliquer à ne pas mélanger torchons et serviettes, pour parler trivialement. Une grande part du travail de réflexion, à mon sens, consiste à faire le tri entre « ce qui est » et « ce que l’on voudrait » (ou « ce qu’on imagine »).
        Quoi qu’il en soit, vous idéalisez, c’est certain – tant les propos que leur auteur – mais je prends la chose pour ce qu’elle est : un très beau compliment.

      • Je m’autorise à rebondir sur votre réponse (qui est arrivée dans un délai fort raisonnable au demeurant).

        Hier soir, lors d’une rapide revue de presse, je suis tombé pour la première fois sur un article de blog de l’une de ces « SJW ». J’en ai encore la face qui me démange tellement l’impact involontaire de ma main fut violent.

        Son « article » se résumait à deux propositions : « J’appartient à la minorité . Je fais caca sur vos institutions, je fais caca sur vous (de préférence au visage, ne bougez paaas … voilààà). Par conséquent acceptez moi placidement dans vos rang telle que je suis et taisez-vous ».

        Permettez moi de poser (ouh … qu’il est sérieux ce monsieur) :

        – soit A la proposition « J’ai une cause logique et juste et je la défend de façon convaincante »
        – soit B la proposition « Je suis convaincu par votre discours et je me range à vos côtés »

        Notre adulé et respecté M. Connard nous a montré ici par l’exemple de ce fil de discussion que  » non A => non B « . J’ai moi-même expérimenté cette situation hier soir car, malgré mon appartenance à la communauté / minorité / groupe social de cette SJW s’improvisant oratrice, je n’ai eu qu’une envie : vertement lui remettre du sang dans la tête à force de moult allers-retours de l’un de mes membres (au choix, selon vos affinités).

        En fait, par mon message je tenais surtout à montrer par l’exemple que  » A => B « . C’était plutôt raté je le concède.

        D’où mon arrivée après la bataille, avec les yeux brillants du candide, courant vous acclamer au milieu des corps encore chauds avant même que vous n’ayez retiré votre masque de cuir renforcé (accessoire malheureusement nécessaire car les règles stipulent explicitement qu’il est interdit d’attacher ses propres mains …).

        J’ai par contre maladroitement formulé mon résumé, dans lequel j’aurais du écrire « d’où la RESPONSABILITE de structurer son discours ».

        Hier, donc, après lecture de cette article de SJW parsemé de mots bègues (on pourrait d’ailleurs faire plusieurs remarques quant au danger cognitif d’une sémantique aussi contre-productive), je suis arrivé à une seule conclusion :

        Ces gens ne cherchent pas à convaincre, amadouer ou rallier des gens à leur cause. Comme ils s’auto-qualifient d’eux-même, ce sont des « Warriors », leur objectif est clairement avoué : un guerrier impose son point de vue par la force ( « Conan l’orateur » sérieusement ? Référence un peu vieillotte).

        Tout cela est bien joli sur internet, peut-être que cela les occupe (ils devraient plutôt comme moi utiliser ce précieux temps pour « aller aux sources », mais passons …). Mais ce qui me scandale c’est qu’ils seront mis par leurs adversaires dans le même panier que les minorités qu’ils « défendent ».

        Il faudrait leur faire remarquer que, quand on va au conflit, une seule règle prédomine : la loi du plus fort ou du plus nombreux. Et je ne peux que constater que :

        – ils ne sont pas forts : comme vous le montrez ils n’ont aucune idée de ce qu’est un débat et s’en contre-foutent car ils ne cherchent pas à convaincre. Ils ne font que conséquemment grossir les rangs d’en face.

        – ils ne sont pas nombreux. Le sens du mot « minorité » est explicite, je crois.

        Un enfant dans une cours d’école (même pas très dégourdi) arriverait à voir où cela mène. Mais pour ceux qui ne verraient pas, la parure de notre bien chère Histoire en est maculée d’exemples (et on arrive inéluctablement au point Godwin mais j’espère l’avoir fait de façon subtile). En tout cas je suis encore sidéré ce matin que des personnes pareilles se donnent le droit de parler en mon nom.

        (Merci pour le temps que vous m’avez accordé, c’était plutôt plaisant comme échange, mais comme toutes les bonnes choses, il va devoir prendre fin … Je vous laisse donc libre de poursuivre ou pas, je ne m’en formaliserai pas).

      • Ha, soyez-en sûr, si le temps libre ne me manquait pas tant, je poursuivrais l »échanges plus promptement… et plus longuement !

        A mon tour de rebondir, mais de façon plus synthétique que je ne le souhaiterais.

        Pointer du doigt le terme « warrior » était en effet très judicieux de votre part. Le choix de cet épithète en dit long, en effet, sur la posture adoptée par l’intervenant, sur sa volonté d’en découdre, sur la façon dont il biaise les échanges en les déplaçant dans le champ lexical de l’affrontement. Voilà déjà un constat qui jette le discrédit sur celles et ceux qui se réclament de cette étiquette, et plus particulièrement sur leur soi-disant bonne foi. Ils ont choisi « warriors » plutôt que « wisemen » (ou women, ne soyons pas sexistes), on pourrait presque clore le débat ici, avant même qu’il n’aie commencé.

        Je vous rejoins également sur le fait que les causes défendues (prétendument), les vraies, souffrent de l’amalgame avec ce qu’en font les SJW, aux yeux du grand public : les féministes, végétariens, athées, darwinistes et autres passent pour d’odieux fanatiques écervelés qui ne comprennent pas les trois quarts de ce qu’ils récitent par cœur et respectent rien (ou en tout cas : rien qui serait différent d’eux – et par extension qui penserait différemment d’eux). Comme j’ai dû l’écrire dans un post précédent, non seulement cela va conforter les opposants dans leurs convictions rétrogrades, mais cela va décourager les sympathisants modérés, qui ne voudront surtout pas être mis dans le même panier que ces agités du bocal. Au lieu, donc, de servir les grands idéaux derrière lesquels ils dissimulent leurs vrais visages, les SJW desservent ceux-ci en alimentant la haine des premiers, et en poussant les seconds à l’indifférence. Ce qui les arrange bien, du reste, puisque cela renforce leur impression de représenter une minorité opprimée, face à un monde qui les méprise et les rejette. Parce que si demain, au contraire, les égalités tombaient du ciel comme par magie, ils seraient bien embêtés. Ils perdraient tout à coup ce par quoi ils se définissent socialement, ce qui les valorisent. Par conséquent, leur intérêt, c’est au contraire que ces inégalités, ces rejets, ces incompréhensions perdurent le plus longtemps possibles puisque sans elles, ils ne pourraient pas exister en tant que SJW, et devraient trouver un autre moyen d’affirmer leur identité (or où en trouver un autre qui serait aussi valorisant?).

        Finalement, en considérant les choses ainsi, on réalise que ces causes ne sont que des paravents, pour eux. Des alibis. Les SJW vont s’exprimer en leur nom propre, revendiquer leur individualité, ils vont bien insister là-dessus, mais si vous vous avisez de les contredire (ou ne serait-ce que de nuancer leurs propos), non seulement ils prétendront que c’est une attaque de votre part (qui justifiera leur contre-attaque injurieuse et obscène), mais il prétendront également que l’attaque vise la cause entière. Si vous n’êtes pas d’accord avec un SJW féministe, par exemple, vous n’êtes pas d’accord avec le féminisme, et par extension vous êtes un vilain sexiste. C’est très commode. Par ce triple glissement, l’individu devient sa cause, et son contradicteur devient l’ennemi en chemise brune. Le déshonneur par association, qu’on appelle ça – puisque les SJW aiment bien énoncer ça et là les soi-disant procédés sophistiques qu’on leur oppose. Comme les sympathisants modérés ou les contradicteurs « au nom de la raison » ne vont pas forcément apprécier d’être publiquement mis dans le même panier que les dictateurs à moustaches, seuls les plus bornés poursuivront dans la voie du désaccord. Les autres opteront pour un silence pacifique ou une conversion dans l’urgence. Le procédé témoigne d’un cynisme authentique (parfois involontaire, parfois pas), qui consiste à instrumentaliser une cause (et par extension, les souffrance au-delà) pour le réduire à un moyen simple et sans risque d’avoir toujours raison sur les forums internet. Et par conséquent, de briller.

        Si vous voulez que les femmes se pâment d’admiration en vous lisant, écrivez « c’est pas bien la guerre et les gens qui font la guerre il faudrait tous les tuer ». Et pas « oui mais c’est un peu plus compliqué que ça ».

        J’ai eu l’occasion de me (dé)battre avec un internaute qui posait qu’ « un génocide était beaucoup plus grave qu’un simple massacre ». Tous les autres participants au fil de discussion applaudissaient des deux mains et saluaient sa grandeur d’âme. Aussi n’ai-je pas été très bien accueilli quand j’ai voulu revenir sur cette dénomination de « simple massacre ».

        Un dernier point sur lequel j’aimerais revenir pour conclure (oui, comme d’habitude, j’aurais finalement été moins synthétique que prévu) : vous écrivez à juste titre qu’ils représentent une minorité et que, par conséquent, ils sont plus à plaindre qu’à redouter. Dans l’absolu, c’est très vrai. Cependant on l’a vu (ou en tout cas ai-je essayé de le montrer, au risque d’en devenir bègue) : l’absolu n’est pas le domaine des SJW. Ce sont des orateurs « de contexte », des princes du « subjectif », des empereurs du « ressenti » et de la « larme à l’oeil ». A la moindre occasion, ils s’efforcent de sortir le débat des rails du rationnel pour y injecter de l’émotionnel, du jugement de valeur, du « c’est mon cœur qui parle » (un autre moyen facile de l’emporter sur quelqu’un qui respecte les règles de la logique, qu’il leursera aisé de faire passer pour un monstre froid et nihiliste). Cependant cet usage (tout sauf innocent) du concept de « contexte » dépasse le seul domaine de leurs propos. Car au fond, leur existence-même de SJW est une question de contexte. On pourrait même poser que le SJW n’est QUE contexte. Car s’ils sont minoritaires dans l’absolu, donc, en contexte SJW, ils sont la grande et triomphante majorité. Raison pour laquelle ils ne fréquentent que les mêmes espaces virtuels, se retrouvent sur les mêmes forums spécialisés sur lesquels ils sont tous d’accord (détails exceptés, pour sauvegarder les apparences), n’échangent qu’avec les mêmes cercles de connaissances et ne tolèrent aucune contestation. Au sein de leur groupuscule, chacun est le garant de la grandeur de l’autre. Tous vont se donner raison réciproquement, consolider leurs opinions mutuelles et, par-là même, alimenter l’illusion grisante qu’ils sont au-dessus de la plèbe, qu’ils ont plus raison que tout le monde. C’est également la raison pour laquelle il est rare qu’un SJW parte en guerre tout seul. Généralement, il emmène avec lui l’ensemble de son cercle (ou il le convoque dès que ça tourne au vinaigre pour lui), ses garants, son « contexte ». Ainsi le nombre lui donnera-t-il l’impression de l’emporter là où l’inanité de ses intervention suggérera le contraire. Car après tout, que peut faire la raison contre quinze fou furieux qui vous assènent du « lol » « noob » « gros c*nnard sexiste/raciste/etc » sur quarante commentaires ?

        Alors oui, ils ne sont pas nombreux dans le « vrai monde » mais sur la toile, qui est le garant de leur existence de SJW (sans elle, ils ne pourraient pas exister en tant que tels), ils parviennent ainsi à se donner l’impression du contraire.

        Pourquoi ? Sans doute parce que comme Alya le suggérait plus haut, ce sont souvent des collégiens, des lycéens ou des jeunes adultes en maturation. Et parce qu’au fond, ce qu’ils cherchent, ce n’est pas à défendre une cause, mettre un terme aux inégalité, rendre la société plus juste, non. Ce qu’ils cherchent, en s’appropriant l’étiquette, c’est simplement le rêve de tout ado qui tourne le dos à l’enfance : une façon de se marginaliser, de se distinguer de la foule des « autres », mais sans avoir à souffrir de cette marginalité, en choisissant un camp qui les isole, certes, mais qui les valorise aussi, aux yeux des autres comme aux leurs.

      • (On aura l’amabilité de mettre les fautes, les maladresses et les répétitions sur le compte de la fatigue, merci d’avance, j’ai assez honte comme ça ! – rires)

      • Merci pour votre réponse, aussi longue qu’elle fut intéressante. Je continue donc joyeusement (même pas honte, personne ne doit lire après de tels murs de texte).

        Comme vous me le faites remarquer fort justement, j’aurais pu m’arrêter à la dénomination « warrior », malheureusement je me rends compte que j’ai été un peu vite en besogne sous le coup de l’émotion. En effet ne parle-t’on pas de « lutte » des classes ou d’un « combat » associatif ?

        Tenter de rabaisser le militantisme à cause de son aspect guerrier est naïf de ma part, car c’est par ce combat que la société se construit et que les limites de la loi sont définies. Ce combat est d’ailleurs devenu institutionnalisé et obéit à des règles très précises (que les SJW ne respectent pas). On pourra à ce propos remarquer que les personnalités retenues par l’histoire pour leur contribution à l’égalité ont principalement marqué les esprits par leur insubordination / rébellion par rapport à une inégalité institutionnalisée. L’aspect « Warrior » ne se suffit donc pas pour les discréditer.

        Me voilà donc corrigé.

        Je n’ai pas pu interagir personnellement avec des SJW (comme je vous l’avais dit je suis tombé pour la première fois sur un de leurs articles il y a quelques jours, quel petit chanceux je suis !). Les qualificatifs que vous employez à leur égard me rassurent toutefois : il ne s’agit que d’un comportement mimétique de jeunes en quête d’affirmation. Rien de bien méchant donc … être unique, être une copie conforme au sein d’un groupe, choisir une cause, chacun trouve son juste milieu. En fait si on devait leur trouver un équilibre ils seraient parfaits sur une section de commentaires d’un journal de droite : ils pourraient faire comme leurs adversaires, c’est à dire hurler à l’unisson des insanités sur des gens qui n’écoutent pas.

        (Ethique de réciprocité, Sophrosyne ? Respectivement pour leur attitude envers les autres et leur non modération dans la définition de leur appartenance à un groupe social … comme je débute j’apprends pas mal de concepts depuis le début de notre discussion donc je raconte peut être n’importe quoi).

        Laisser-moi oser continuer. Votre pseudonyme me laisse penser que vous n’avez peut-être pas connu internet à ses débuts, quand il était principalement présent dans les universités et chez des particuliers « initiés ». Il était une communauté de gens plus ou moins courtois, plutôt scolarisés au sein de laquelle les échanges étaient codifiés.

        Le net est un outil très puissant : il permet une quasi-omniscience et une quasi-ubiquité, avec tout ce qui va avec. (La société est encore loin d’avoir fait la transition rendue possible par ces deux qualités, mais on sort carrément du sujet la … ce que veulent les gens pour l’instant c’est être livré en 24 heures *facepalm*).

        Internet s’est depuis démocratisé et tout-un-chacun à eu accès à cette fameuse quasi-ubiquité. Aux Etats-Unis où la liberté d’expression est plus « totale » qu’ici bas, il suffit de lire les commentaires sous une vidéo ou un article pour se rendre compte que n’importe qui peut aller en place publique pour y déverser n’importe quelle sorte de propos, plus ou moins odorants.

        Poster sur le net c’est équivalent à se mettre au milieu de la place du village et y hurler. On ne le fait pas dans la vraie vie et c’est même interdit par la loi en France si on tape dans le discours de haine. On ne devrait pas pouvoir le faire sur le net « public ». Ou, en tout cas, ne pas le faire sans un minimum de bagage.

        Mais là notre conversation dérive sur une notion dont on entend beaucoup parler ces derniers temps : la liberté d’expression (ouh … dur). Personnellement je trouve que le problème est ailleurs. Sans rire, dans une société où quelqu’un comme le monsieur américain à l’élégante mèche blonde est finaliste à une présidentielle, je commencerai sérieusement à me pencher sur les méthodes d’éducation et l’éthique en général (et on revient sur Internet qui est sous-exploité … mais qu’importe, en 24 heures votre petit chien génétiquement sélectionné pour être impotent n’aura plus à marcher pour sortir c’est le principal …).

        Doit-on continuer ? Le cynisme des lieux s’y prêterai, mais je sors du sujet … A propos (rien à voir), ce matin j’ai appris que le dernier film de l’homme sauvage élevé dans la jungle en est à sa 47e version au cinéma. C’est pas beau ça ? Dur (mais fier) combat que celui de notre hôte.

  73. Alors là, je proteste ! Les SJW représentent une minorité, Mr Connard, vous êtes un intolérant !

  74. Dans les années 80, la tolérance était balbutiante, égalitariste, et s’exprimait à travers le slogan naïf et un brin paternaliste « Touche pas à mon pote ».

    Depuis, la tolérance s’est cultivée, structurée, et s’exprime à travers un message fort, fier et émancipé « Tolère-moi sale fils de pute de mâle blanc hétérosexuel cisgenre impérialiste ».

    • A croire que faire partie d’une ou plusieurs minorités dans un système particulièrement oppressant peut rendre les gens vénère (!)

  75. Bonjour, je suis une belle transexuelle québecoise qui fait des très belles B.D. en faveur de la transexualité chez les enfants, pour promouvoir le traitement hormonal et l’émasculation des petites filles de dix ans qui sont accidentellement nées avec un zizi.

    http://assigneegarcon.tumblr.com/

    Et odieux connard est un sale enculé de cisgenre.

    • Assigné Garçon, t’es un transexuel qui s’assigne un caractère de beauté qui lui est bien subjectif, contrairement à garçon qui est comme le défini le dico un enfant ou adolescent de sexe masculin ou un serveur travaillant dans un café ou un bar. Il pourrait bien être mutilé que le sexe ne changerait pas, de la même manière tu pourrais avoir tous les atouts et l’apparence du sexe féminin à en leurrer tout un chacun que tu ne seras jamais une fille comme un Phylliidae ne serait être une feuille d’arbre.

    • Effectivement, Assignée Garçon, vous êtes jolie; je vous ai découverte via un ami et je trouve vos bd intéressantes, un poil trop verbeuses, parfois marrantes. Je suis contente de vous voir commenter ici, ce qui m’a permis de vous exprimer mon intérêt.

      Je vois que l’on vient de vous comparer à un insecte mimétique (mimétisme en lien avec la prédation), je suppose que c’est une façon de vous signifier que votre personne n’a que pour dessein de tromper autrui dans le but de les consommer (au figuré, bien sûr). Shiraz aurait tout de même pu faire un effort poétique et vous comparer à une femme-serpent des sables, une sirène carnivore, ou à tout autre monstre mythologique (les bestioles, les feuilles d’arbres, bof !). D’autant que si le sens de son message est limpide (vous n’êtes pas tout à fait un être humain, mais une fourbe prédatrice), la syntaxe est maladroite (qu’est-ce que cela veut bien vouloir dire que de lier par une virgule « qui s’assigne un caractère de beauté qui lui est bien subjectif  » avec « contrairement à un garçon[…] ». En bon français, les deux énoncés séparés par une virgule devraient avoir un lien, mais là je ne le vois pas (même en relisant). Bref, je comprends bien l’accusation mais pas le rapport entre le caractère subjectif de votre beauté et les garçons de salle castrés ou non…
      Peut-être que Shiraz aurait du vous insulter directement et sans chercher à nous citer le Petit Robert, parce que ça rend son texte un peu obscur. Je suppose que c’était pour faire preuve d’esprit, hélas, l’effet est manqué. Il n’en reste que la substantifique moelle « Ah ! Tu es un monstre hypocrite !!! » Ce qui, est nous en conviendrons, très pauvre.
      Shiraz aurait du faire comme vous et passer par la grossièreté sans chercher à nous en mettre plein la vue par son allusion à l’entomologie et à l’Académie française.

      Je vous cite « Odieux Connard est un sale enculé de cisgenre », eh bien c’est clair (sinon poli). Après, je n’ai pas particulièrement de problème avec un brin de crasse, ni avec le fait de se faire enculer (moi-même…) ni avec les cisgenre (s’ils sont à mon goût; si j’apprécie la virilité chez un homme, né avec un zizi ou non, une certaine symétrie dans le visage n’est pas non plus à négliger.Après je suis peut-être exigeante.Mais c’est un privilège de femme cisgenre hétérosexuelle que je ne compte pas lâcher).

      Après, Assignée Garçon, ce n’est pas de vous qu’Odieux Connard s’est moqué (contrairement à Shiraz et à certains commentaires) mais de vos alliés (dont je devrais faire partie, mais je m’y refuse officiellement parce qu’il n’existe pas d’allié parfait comme on dit-or,la perspective de faillir m’est insupportable).
      Après, on peut considérer que cette moquerie est très politiquement correcte: on moque les alliés parce qu’il est socialement reprouvé de moquer les sujets des causes nobles. C’est peut-être de l’hypocrisie, mais alors, dans ce cas, c’est un hommage du vice à la vertu, non ?
      Et en plus, j’ai trouvé ça drôle !

      Je vous souhaite une excellente continuation, Assignée Garçon et me permets de vous embrasser (je connais très mal le Quebec, est-ce que deux femmes qui ne connaissent pas peuvent se faire la bise ?); à lire très vite vos bds !

  76. Je suis une ex SJW, je le suis devenue (sans faire exprès) à l’époque ou ça apparaissait vu que les causes défendues par les SJW sont aussi souvent les miennes. J’ai perdu ma liberté de penser, d’expression, je me suis mise à dire des trucs que je pensais pas vraiment, pour pas me faire rejeter par le « groupe », je me suis mise à répéter les mantras SJW, à adopter leur vocabulaire, bref, le truc classique. J’ai fini par capter qu’un truc allait pas dans ce que je disais, ce que je pensais. Aujourd’hui, je me retrouve peu à peu ma liberté de penser, notamment en me tenant éloignée des réseaux sociaux, mais j’ai vraiment l’impression d’être sortie d’une sorte de secte. Ce genre d’articles me fait du bien.

  77. Cher odieux,
    Aujourd’hui, je dois vous dire que je vous haie, et que je vous aime aussi, mais pas pour les même raison.

    D’abord je vous aime. Cette image résume à elle seule des heures de discussion stériles. Grâce a vous adieu facebook, adieux les débats de merde, je vais enfin pouvoir répondre en un lien, et consacrer ma vie et mon cerveau à aller boire des bières et draguer des filles au lieu de me facher chaque fois que quelqu’un a tord sur Internet.

    Ensuite je vous déteste. Comment vais-je faire maintenant pour passer pour un mec cool à la verve vive dans les débats, alors qu’il suffit de copier coller un lien vers votre image pour les clore avec brio? Adieux l’admiration des féministes frustrés et des étudiantes en lettre en quête d’universalisme. Adieux trolls, re-tweets like et share.

    Que sera ma vie sans les combats futiles du net?

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  79. Je craignais de me sentir exaspérée par votre article et, au final, je l’ai trouvé très intéressant. Je n’aime pas l’appellation « Social Justice Warrior », mais je suppose que, quelque part, j’en suis un peu une. Je tiens un blog et j’écris des articles sur l’autisme, puisque je suis autiste, dans l’optique de permettre à des autistes de s’identifier et de trouver des réponses à leurs questions, tout en éduquant les neurotypiques sur certains de nos comportements. De temps en temps, j’ai écrit quelques posts traitant d’autres sujets, notamment du sexisme, de l’homophobie (je suis bisexuelle, donc je connais le sujet) etc.

    Je pense qu’il est important de traiter de ce genre de sujets, mais qu’il faut d’abord laisser parler les personnes qui sont directement concernées. Leurs voix sont bien plus importantes que les autres. J’ai été réduite au silence un certain nombre de fois sur des sujets que je connais bien parce que « je ne suivais pas la tendance générale ». Oui, je suis autiste. Non, je ne soutiens pas l’idée de « guérir l’autisme ». Non, je ne peux pas cautionner les parents qui se posent en martyr parce qu’ils ont un enfant autiste. Oui, je peux comprendre que le dialogue soit parfois difficile et c’est exactement pour faciliter ce genre de choses que je tiens mon blog.

    Voilà, tout ça pour dire que j’ai beaucoup aimé votre article et que cela m’a fait réfléchir sur ma propre culture, mes objectifs et ma façon de transmettre mes idées. Merci.

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  82. Odieux, j’espère que tu es fier de ce déferlement de commentaires. J’en reviens pas. Et je n’en reviens pas d’avoir envie de répondre « mais ferme ta gueule! » à 90% de ceux-ci.

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