Interstellar, le script aux trous noirs

La lampe du bureau jette une chaude lueur orangée sur les murs de la bibliothèque, alors qu’une froide pluie de novembre tambourine contre les carreaux de l’immense fenêtre de la pièce. Confortablement assis dans son fauteuil, un homme relit tranquillement L’Iliade en savourant aussi bien son cigare que l’ambiance feutrée de ce soir d’automne.

Aussi est-il quelque peu surpris lorsqu’une explosion au beau milieu de la pièce renverse meubles et rayonnages en envoyant voler des livres anciens dans toutes les directions. Alors qu’il se relève péniblement des ruines de son fauteuil et ramasse son cigare qui avait roulé au sol, il constate avec surprise qu’il n’est plus seul dans la pièce.

« Diego ? appelle-t-il d’un ton agacé jusqu’à ce qu’accoure son fidèle serviteur. 
– Monsieur ? J’ai entendu un bruit et… mais ? s’interrompt le brave garçon. Qu’est-ce que ?
– Diego, saperlipopette, j’aimerais que tu m’expliques ce que fait un Monsieur tout nu au milieu de ma bibliothèque. »

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Au milieu de la pièce, là même où l’explosion a eu lieu, un homme nu roulé en boule est immobile, le parquet calciné en un cercle parfait autour de lui. Des éclairs jaillissent brièvement alentours avant qu’enfin, il ne se relève dans une série de petits gestes raides. Il fixe l’homme au cigare et ses yeux brillent un instant d’une lumière rougeoyante avant qu’il ne prenne la parole, grave.

« Vous.
– Oui, bonjour aussi.
– Je viens du futur.
– Ah oui. Comme, ça, hop. Les présentations, ce n’est donc pas encore ça. Et dans le futur, les nudistes ont gagné la guerre, c’est ça ? Juste après que Desigual ait tenté de conquérir le monde ?
– Non. Dans le futur, Skyblog a gagné la guerre contre l’humanité.
– Skynet ?
– Non, Skyblog.
– Ah oui. C’est moche. Mais ça explique que vous ravagiez les bibliothèques des honnêtes gens cela dit. Et donc, pourquoi la mienne, plus spécifiquement ?
– Dans le futur, vous êtes le chef de la résistance.
– Je l’savais.
– La résistance ? Mais enfin, Monsieur du futur, il a Mein Kampf dédicacé dans sa biblioth…
– Diego, va chercher un balai au lieu d’insister sur des détails sans importance. Et donc ?
– Je suis un T-800. Un robot programmé par Skyblog pour détruire tous les humains lettrés. Mais reprogrammé par la résistance.
– Note pour plus tard : dans le futur, penser à vendre des T-shit « Celui qui lit ça va mourir » aux robots tueurs.
– J’ai traversé le temps et l’espace pour venir vous protéger d’un autre modèle envoyé par Skyblog pour vous tuer.
– D’accord. Et sinon, pourquoi vous êtes à poil ? Non parce que ça m’intrigue quand même.
– On ne peut pas transporter d’objets dans le passé.
– Donc pas de slips. Mais des gros robots, oui.
– Je suis recouvert d’une couche de chair pour cette raison, car c’est le seul moyen d’envoyer un robot dans le passé.
– Okay, donc le temps est une vieille dame un peu presbyte : s’il ne voit pas l’objet, il le laisse passer. C’est intéressant.
– Nous sommes pressés. Suivez-moi, Thomas. »

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Il y a un bref instant de silence gêné, au point que l’on entend crépiter le cigare lorsqu’une nouvelle bouffée en est tiré.

« Thomas ?
– Oui, Thomas. 
– C’est à dire qu’en fait, moi je m’appelle Odieux. Et le garçon qui nettoie vos cochoncetés derrière vous, Diego. Pas de Thomas ici. 
– Erreur détectée. Analyse en cours. Erreur de géolocalisation. Mission : échec.
– Ho, ben ne le prenez pas comme ça mon vieux. Du coup, vous pouvez repartir chez vous ?
– Processus : impossible.
– Dur. Bon, vous savez quoi ? Diego, sort la voiture. On va emmener ce garçon au cinéma pour lui remonter le moral. Que diriez-vous d’un petit film sur les voyages spatio-temporels ? »

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Et c’est ainsi que je me suis retrouvé au cinéma avec un T-800 à regarder Interstellar.

Alors, faut-il chanter les louanges de ce film comme tant de spectateurs et de critiques ? Le script du film est-il plus crédible que l’anecdote précédemment contée ? Et surtout, peut-on encore sauver le soldat Nolan ?

Spoilons, mes bons !

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L’affiche : « Le prochain pas de l’Humanité sera son plus grand ». Et accessoirement, un gros coup de pied au cul à toute forme d’intelligence chez un spectateur non-lobotomisé.

Pour commencer et se mettre dans l’ambiance, j’aimerais vous parler un tout petit peu de la bande originale de ce film, afin que vous ayez une bonne idée de l’ambiance sonore supposée aller de pair avec ce spoiler. Imaginez un organiste avec de l’arthrite. Le genre à rester bloqué sur la même touche durant 15 longues secondes et sans personne pour venir l’aider. Vous voyez ce que ça peut donner ? Parfait, vous avez 75% de la BO. Pour le reste, prenez une violoniste façon métro parisien, à savoir qui essaie de vous faire pleurer mais avec un piano Bontempi en fond sonore. Voilà, vous avez les 25% restants.

Mais assez disserté : nous avons du travail.

Notre film s’ouvre sur les aventures d’un pilote casse-cou et rebelle (7 secondes de visionnage et le premier poncif vient déjà de tomber) aux commandes d’une navette spatiale qui tente de quitter l’atmosphère. Il s’agit de Cooper, un fier garçon qui n’a que faire des instructions que lui donne la tour de contrôle ou l’ordinateur de bord, car il sait piloter bien que mieux que ça. Hélas, soudain, quelque chose se passe mal…

… et notre héros se réveille dans une chambre guère reluisante, alors que sa fille de dix ans est à la porte.

« Papounet ? Tu rêvais encore du crash de ta navette ?
– Grmbl… va te recoucher, Murphy. 
– Mais il y a le fantôme dans ma chambre qui fout la zone.
– Il n’y a pas de fantôme. Laisse moi pieuter. »

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Et nous découvrons donc où vit notre héros : une ferme au milieu de champs de maïs sans fin. Le tout est entrecoupé de scènes où des personnes âgées répondent à une interview en commentant la scène à grands renforts de « A cette époque, c’était chaud patate », « Mon père était un gros culto » ou encore « Je peux vous dire que je me la donnais grave. » comme nous le dit une vieille dame. Ce qui annonce donc logiquement que A) l’humanité va survivre B) Murphy va vivre vieille et heureuse pour répondre à des interviews sur son père. Bon ben voilà, vous avez la fin du film. Non, ce n’est pas pour rire. Je regarde ma montre… 3 minutes de film. Allez, plus que 2h46 sans suspens !

Bref, en ce temps là, qui se déroule dans un futur proche, la Terre va mal. Ou plutôt, l’Humanité va mal. Car à force de faire n’importe quoi, la Terre a lâché ses plus terribles fléaux : des tempêtes de poussière (qui salopent tout quoi que l’on fasse dixit les personnes âgées interrogées et un ou deux plans pour appuyer leur propos, mais en fait non puisque la réalisation oubliera ce détail qui a pourtant sa scène spéciale jusqu’à la fin du film. Cooper pourra se promener dans sa maison en pleine tempête, grimper dans sa voiture ou autre, la poussière ne s’infiltrera jamais. Et je ne vous parle même pas des champs de maïs où il n’y a pas la moindre trace de ces tempêtes sur les feuilles alors que les plants n’ont pas de maison magique où se cacher que je sache), des maladies qui ont ravagé toutes les cultures sauf le maïs, et enfin les One Direction.

Les humains sont donc bien moins nombreux qu’avant, et la priorité n’est plus à développer des téléphones ou des télévisions, mais bien à cultiver. Aussi, on a envoyé un maximum de monde devenir agriculteur, parce que c’est ça qui manque : de la nourriture. J’imagine qu’ils ont aussi créé de nouveaux champs je ne sais où, parce qu’il ne suffit pas de se dire agriculteur pour voir un champ apparaître, essayez chez vous, ça ne marche pas. Cooper vit dans sa ferme avec son papa, Papy Cooper, ainsi que ses deux enfants, Murphy la fillette, donc, et son grand frère Tom. Oui oui, le père casse-cou rebelle célibataire après la perte de sa femme… je sais. Mais il y a un poncif bien plus terrible, puisqu’il a fallu que le T-800 me retienne de lancer un parpaing sur l’écran : Murphy est bien évidemment une fillette « brillante » (ce qui ne veut hélas pas dire « à paillettes »).

Vous connaissez le principe : elle va parler en adulte, réfléchir en adulte et s’intéresser à des sujets d’adulte, mais se comportera comme une fillette de 10 ans uniquement quand ça arrangera le scénario.

Comprendre : quand elle partira bouder.

Cela étant dit, la Terre…

Tom ? Quoi, Tom ? Ah non mais Tom, son personnage a été écrit avec un stylo en fin de vie, puisqu’il a la personnalité d’une endive. En fait, dans la plupart des scènes, il faut croire qu’il n’existe pas et que c’est juste une tâche sur votre œil vu que les personnages du film n’interagissent quasiment pas avec lui. Il n’y en a que pour Murphy.  C’en est presque gênant. Désolé, Tom, mais tu vas avoir de grosses daddy issues en grandissant, je le crains.

Bref, revenons à nos moutons. Car aujourd’hui, c’est un jour important, puisque c’est la réunion parents-profs à l’école des enfants ! Cooper part donc avec son pick-up et ses mouflets jusqu’à la ville, mais en chemin, il crève un pneu. Tom aimerait que son papa lui apprenne à le changer, mais papounet répond « T’as qu’à te débrouiller, tu feras comment quand je serais plus là ? » et sur ce, va tenir un dialogue inintéressant avec Murphy qui lui demande si « Murphy » vient de « La loi de Murphy » alors qu’en fait, tout le monde sait que ça vient de Robocop, mais le film n’en fait pas mention à mon grand désarroi. Non, vraiment Cooper, c’est quoi le problème avec ton fils qui pendant que tu rigoles avec ta fille, en chie comme un mulet pour changer le pneu alors qu’en plus, tu as rendez-vous à l’école et que vous êtes pressés ?

Avant que le film ne nous donne une réponse, un drone survole soudain les champs à basse altitude. Pneu crevé ou pas, Cooper fait grimper la marmaille dans le pick-up et s’élance à sa poursuite à travers champ parce que si la nourriture manque, autant rouler dessus !

« Tom ! Prends le volant !
– Merci Papa ! Enfin tu me laisses faire quelque chose dans ce film !
– Tais-toi fils d’idiot ! C’est parce que je dois attraper mon super ordinateur que j’ai toujours au fond de mon pick-up. Et toi Murphy, sors mon super-canon-laser-à-piratage-de-drones que j’ai toujours dans la boîte à gants !
– Ouiiiiii ! 
– Alors attendez… je pirate… le… drone… voilà, c’est fait ! Maintenant, on peut le piloter avec le pad tactile de mon ordinateur qui continue de n’afficher que des lignes de codes bullshit sur l’écran, ce qui est complètement crédible ET pratique pour piloter à distance ! Et comme ce drone est super précieux et qu’il ne faut surtout pas l’endommager, allez Murphy, hahaha, vas-y ma fille, toi qui n’a jamais fait ça, pose-le !
– Papa, pourquoi tu m’envoies chier pour changer un pneu alors que Murphy tu la laisses poser des drones de haute-technologie ?
– TUTUTUT ! Je n’aime que Murphy. Toi, tu es le résultat d’une soirée vodka qui a un peu dégénéré.
– Mais… »

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Pendant qu’une partie de la salle se demande s’il faut appeler la DASS, Murphy pose bien évidemment le drone avec brio, et papounet peut donc se ruer dessus pour contempler sa prise.

« Et voilà ! Un drone de l’armée indienne, je me demande ce qu’il faisait là !« 

Au-dessus des Etats-Unis ? Oui moi aussi. J’écoute ton explication, Cooper ?

« C’est sûrement un drone de leur agence spatiale. Comme la nôtre, ils ont fermé il y a 10 ans quand il est devenu plus urgent de manger que d’aller dans l’espace. Le drone doit voler depuis grâce à ses supers batteries qu’on va récupérer !« 

Ah ben oui, oui. Les Indiens sont connus pour être très tatillons sur les horaires : lorsqu’on leur a dit de fermer un jeudi à 18 heures, ils ont fermé un jeudi à 18 heures. Ils n’ont pas pris le temps de rappeler leur flotte de drones à plusieurs millions et à la place leur ont envoyé les instructions « Utilisez vos batteries magiques pour parcourir le monde : génie, tu es liiiiibre ! » avant de chanter les plus belles chansons d’Aladdin. Ah, et non, cette scène n’a aucun intérêt et là encore, on n’en parlera plus du film. C’était juste pour filmer du n’importe quoi et mettre des cailloux sur le sentier déjà bien accidenté du scénario.

Satisfait de sa prise, Cooper va à l’école pour qu’on lui parle de ses deux enfants.

« Bonjour M. Cooper, vous êtes en retard.
– Oui mais moi, j’ai pécho un drone.
– Je vois, asseyez-vous. Commençons par parler de votre fils Tom.
– Comment ?
– Hmmm… bon, bref. Il fera un excellent agriculteur. 
– …
– Allez, impliquez-vous, faites un peu semblant, quoi !
– Bon, okay : et pourquoi pas un ingénieur comme son papa en son temps ?
– Ses résultats sont trop bas. 
– Ouais, l’autre comment tu juges mon fils juste avec des notes ! 
– Vous, je sens que vous auriez pu être pédagogue en France. Mais passons et parlons plutôt de votre fille, Murphy.
– Ah, oui !
– Bon, soyons clairs, elle a emmené à l’école un livre sur les premiers pas de l’Homme sur la Lune.
– Et ? 
– Ben, nous utilisons des manuels avec la version corrigée : la NASA n’est jamais allée sur la Lune, c’était juste pour enfumer l’URSS.
– J’avais oublié que je vivais dans un futur où toute une génération avait grandi avec Youtube. Oui, bon, bref, et donc ?
– Du coup votre fille s’est battue avec ses camarades. Qu’elle ait une opinion différente, pourquoi pas, mais péter la margoulette des gens… vous allez faire quelque chose ?
– Oui, lui acheter une glace et l’emmener à un match de base-ball. »

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Et il est sérieux : sa fille est violente ? C’est bien parce que c’est ça, être une rebelle ! Il repart donc à la ferme familiale, où il discute avec Papy Cooper de l’avenir qui s’annonce bien sombre, car chaque année, il y a plus de maladies dans les champs, et moins de pluie. La Terre est en train de se débarrasser de l’Humanité. Il constate aussi que dans la chambre de Murphy, le fantôme dont elle parle a refait des siennes : des livres sont mystérieusement tombés de sa bibliothèque, et Murphy commence à se demander s’il ne voudrait pas communiquer, en morse par exemple, vu que les livres tombent toujours d’une manière bien spécifique, seuls ou par deux, donc créant ainsi des espaces courts ou longs (Cooper s’inquiète plutôt que le fantôme ne finisse par révéler son stock de magazines pornos cachés derrière l’intégrale de Proust). Allons bon. Mais comme promis, le lendemain, Cooper emmène ses enfants au match de base-ball, qui est arrêté brutalement lorsqu’une tempête de sable menace la petite ville où se joue l’affaire. Plutôt que d’aller s’abriter, Cooper préfère se dire qu’il ferait mieux de rentrer à la maison en pleine tempête, et c’est donc à bord du véhicule familial où s’entassent Cooper, Papy Cooper Murphy et Tom que le petit équipage court mille dangers inutiles pour regagner leur ferme et ainsi montrer que le QI moyen à bord doit être de 19.

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Cooper, contemplant le petit jouet « Mission Apollo » qui lui rappelle tout ce qu’il a raté, à savoir sa carrière et peut-être des idées de vrais jouets amusants pour des enfants.

Sur place, Murphy a oublié de fermer la fenêtre de sa chambre, et file donc le faire accompagnée de son papa lorsque soudain, ils constatent un étrange phénomène : la poussière suspendue en l’air est parcourue d’interstices… courts et longs. Cooper commence à se dire qu’il se passe bien quelque chose de bizarre, et que ce n’est pas juste sa fille qui invente des choses. Déjà, il avait constaté que des anomalies étranges détraquaient les GPS des machines automatiques travaillant dans les champs. Il jette une pièce en l’air et constate que tout cela n’a rien de magique : il y a « simplement » une anomalie gravitationnelle dans sa chambre !

C’est en effet beaucoup plus simple, je suis complètement rassuré, tout s’explique.

Allez hop : il essaie la méthode de Murphy, qui avait évidemment raison (c’est fou !) : c’est bien un code ! Du binaire ! Une anomalie gravitationnelle particulièrement serviable vient de lui envoyer des coordonnées GPS pour être exact ! Bon ben… il n’a plus qu’à prendre la voiture et aller voir. Il dit bien à Murphy de ne pas venir, mais que découvre-t-il planqué à bord en démarrant ? Murphy, hohoho, petite fille énervante tête-à-claques appeau-à-parpaings malicieuse ! Allez, va, je t’avais interdit de venir, mais puisque le moteur tourne et que c’est trop dur de te dire de descendre, partons ensemble ! Ouiiiii !

Nos deux larrons filent donc jusqu’aux coordonnées, à quelques heures de là, et à la fin de la route alors qu’il fait nuit, tombent nez-à-nez avec la grille de ce qui ressemble à une base militaire.

« Mais, il n’y a plus d’armées ! s’exclame Cooper. Car comme chacun sait, dans un monde en crise, personne n’a besoin d’une armée ! On fait demi-tour, Murphy ?
– Ho non mon papa ! Prends tes cisailles que là aussi, tu as toujours avec toi dans ton pick-up décidément magique, et va donc te frayer un chemin !
– Tu as raison ma fille, c’est à la fois tellement intelligent et tellement peu dangereux, je vais suivre ton conseil. »

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Sauf qu’à la seconde où Cooper fait mine d’entamer le grillage, des lumières s’allument, et quelqu’un lui taze le museau.

Il tombe donc inconscient.

A son réveil, Cooper est un peu perturbé : il est dans un sous-sol avec en face de lui, un robot militaire qui ressemble à une grosse clé USB qui parle. Celui-ci lui ordonne de dire comment il a trouvé cette base secrète, jusqu’à ce que soudain apparaisse une charmante jeune femme qui fait signe au robot de se calmer.

« Bonjour Cooper, je suis le Docteur Brand.
– Docteur Brand ? J’ai connu un professeur Brand à l’époque où je travaillais encore pour la NASA.
– Suivez-moi, j’ai des gens à vous présenter. »

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Et la scientifique guide dans la base notre héros jusqu’à une salle de conférence pleine de gens en costumes où l’attend un vieux Monsieur : le professeur Brand ! Et Murphy à côté de lui. Autant dire que Cooper est bien étonné.

« Professeur ? Mais ! Que faites-vous ici ?
– Ahaha, mon petit Cooper, comme on se retrouve ! Vous voyez, pas de quoi vous inquiéter, Murphy est là et va bien. 
– Oui c’est cool, mais pourquoi moi j’étais enfermé avec un robot militaire pendant que ma fille de 10 ans avait le droit d’assister à votre réunion super secrète ? 
– … je… hem, Cooper, vous devez avoir plein de questions j’imagine ?
– Je viens d’en poser une.
– Des questions comme « Hoooo, que faites-vous ici Professeur Brand ? Ça alors, c’est pas banal ! ». Hé bien figurez-vous que vous êtes ici… chez la NASA !
– Mais ? La NASA n’existe plus ! 
– Officiellement, non. Le gouvernement nous garde en secret car ils ne veulent pas que la population s’indigne que l’on bouffe des millions pour la conquête spatiale quand ils meurent de faim, surtout après ce qu’ils ont pensé apprendre dans leurs manuels d’Histoire corrigés par Youtube, Soral et les Trololotistes de tout poil. Mais j’ai aussi une question pour vous : comment êtes-vous arrivés jusqu’ici ?
– Hé bien… une anomalie gravitationnelle dans la chambre de ma fille m’a filé les coordonnées GPS. 
– Oui, les anomalies gravitationnelles sont connues pour être sympas, l’autre jour, j’en ai encore croisé une qui m’a indiqué un bar à strip-tease. D’ailleurs, cette nouvelle ne nous étonne pas. Car figurez-vous que depuis 50 ans, des dizaines d’anomalies gravitationnelles ont été repérées. Tenez, saviez-vous que le crash de l’appareil que vous pilotiez était dû à l’une d’entre elles ?
– HO ! 
– Si.
– Attendez ? Ça veut dire que vous saviez et que plutôt que de me garder avec vous, vous m’avez foutu dehors ?
– Ah tiens… heu… oui. C’est fou ? Non mais sinon on ne pouvait pas faire toute une introduction « C’est un pilote rebelle torturé qui vit comme un bon et brave américain, un vrai ».
– Je vois. »
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Et le professeur Brand et son équipe expliquent donc de quoi il retourne par ici : oui, ces anomalies sont étranges. Oui, elles se multiplient. Et oui, il semble qu’il y a une conscience derrière. Des êtres inconnus. Et la plus grosse de toutes ces anomalies, c’est carrément un trou de ver, non loin de Saturne, qui mène vers une autre galaxie ! Où, plus incroyable encore, des mondes potentiellement viables attendent ! La NASA a donc déjà envoyé 12 astronautes, menés par le docteur Mann, explorer ces mondes inconnus. Chacun d’entre eux est parti pour un monde différent, avec des rations pour 2 ans et de quoi passer en hibernation jusqu’à ce que l’on vienne les chercher. Car le professeur Brand révèle le merveilleux plan à Cooper :

« Il s’agit de trouver un nouveau monde pour l’Humanité puisque la Terre ne veut plus de nous.  Car d’après nos calculs, bientôt, l’air de la Terre sera irrespirable à cause des mauvaises herbes qui y poussent.
– Et le fric pour vos douze missions, vous ne pouviez pas plutôt l’investir pour trouver un remède à la crise agro-alimentaire ? D’ailleurs, pourquoi n’avez-vous pas juste envoyé des sondes en reconnaissance ? Après tout, vous avez dû en envoyer avant de balancer des humains dans le coin ? Sinon comment auriez-vous pu étudier les planètes éligibles à une première exploration ?
– Hem… non parce que…
– Et puis vos supers robots militaires, là, comme celui qui m’a arrêté dans la base, ils ont une intelligence humaine, pourquoi vous ne les envoyez pas ? Ça coûtera moins cher et ils n’auront pas de soucis de psychologie d’oxygène, de survie et tout le tralala.
– Hé bien… en fait…. c’est complètement… Hooo, d’ailleurs, vous ai-je parlé de notre plan A et de notre plan B ?
– Non.
– Alors, le plan A, c’est qu’on trouve une planète viable, et… figurez-vous que cette base est en fait un bout de vaisseau spatial ! Si je parviens à résoudre le moyen de l’arracher à la gravité en emportant ouat’mille personnes, on pourra aller repeupler notre nouveau foyer ! Et le plan B, c’est sans le gros vaisseau : à la place on envoie juste des couveuses dans l’espace avec des ovules fécondés dedans, et pouf, ça fait renaître une civilisation sur une autre planète. 
– Et si on ne trouve pas de planète viable ?
– On crève tous comme de petites crottes.
– Intéressant. Mais… pourquoi me dites-vous tout cela ?
– Parce que vous allez piloter la navette de la prochaine mission. Celle qui va aller de l’autre côté du trou de ver, dans un système où trois de nos explorateurs ont semble-t-il trouvé chacun une planète correcte.
– Moi ? Mais je n’ai jamais réussi à quitter la stratosphère à cause de l’incident, souvenez-vous !
– C’est déjà mieux que rien : 100% des pilotes ici n’ont jamais dépassé l’entraînement, puisqu’il n’y avait plus de programme spatial. Et puis, vous êtes le meilleur.
– Vous avez quand même réussi à envoyer 12 mecs dans l’espace et… attendez ! Vous vous foutez de ma gueule ?
– Pardon ?
– Si vous avez remonté la NASA en secret, que j’étais le meilleur et que votre mission consiste à sauver l’Humanité, pourquoi vous n’êtes pas venus me chercher dès le début au lieu de me laisser planter des choux pendant que vous perdiez votre pognon à entraîner des gens à partir de zéro ? »

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C’était sans compter sur le fait que le professeur Brand a toujours sur lui des boules de fumée ninja, et qu’il disparaît donc dans un nuage méphitique avant de s’engouffrer dans l’un des trous du scénario pour passer à la scène suivante. Il est fort.

« Par ailleurs, le fait qu’une anomalie magnétique se soit manifestée par deux fois face à vous dans votre vie et que dans le second cas, elle vous ait envoyée ici ne nous paraît pas être un sujet très intéressant. Nous n’irons donc surtout pas étudier ce que veut nous dire l’anomalie consciente chez vous. »

Car notre héros est désormais convaincu : il va faire ce qu’il a toujours rêvé de faire, à savoir explorer l’espace infini. Adieu, agriculture, activité qu’il déteste ! Ni une, ni deux, Cooper rentre à la maison où Murphy lui fait un gros caprice en le suppliant de ne surtout pas partir. Elle lui crie même que « Merde, regarde, l’anomalie gravitationnelle a renvoyé un nouveau message en morse qui dit « Reste » ! » mais Cooper, qui rappelons-le, a trouvé la NASA grâce à ladite anomalie, constaté lui-même qu’elle communiquait par morse et que toute la NASA lui a confirmé qu’elle lui parlait, se dit soudain que, bof, elle doit raconter des cracks, la petite. Il lui dit donc : « Oublie le fantôme : je reviendrai de l’espace, ne t’inquiète pas, je serai ton fantôme. » ce qui est une formulation tellement malheureuse qu’on ne voit pas du tout vers où le scénario se dirige avec une finesse digne d’un supporter du PSG sous héroïne dans un club de couturières.

Murphy boude malgré les efforts de son papa, et celui-ci lui laisse une montre pour symboliser le temps qui va les séparer lorsque la relativité va le faire vieillir à un rythme différent d’elle. Il lui dit même qu’à son retour, ils auront peut-être tous deux le même âge.

Et Tom ? Bah, Tom il lui file une tape dans le dos et c’est plié, hein.

Véridique, j’insiste.

Cooper se retrouve donc bientôt dans une fusée avec trois autres compères :

  • Le docteur Brand (la fille du professeur, je sais, c’est le bazar), plutôt zoumzoumzable dans une Benz Benz Benz
  • Le docteur Noir, plutôt noir
  • Le docteur Barbe, plutôt barbu

Je vous laisse deviner qui va mourir dans l’équipage. Ils embarquent aussi la clé USB géante, dénommée « TARS », qui en sus d’être un ancien modèle militaire, est surtout l’IA chargée de faire les blagues durant le film. Bon, la plus grosse reste le script, mais tout de même, ne retirons par à TARS son rôle de comique de service. Tout ce petit monde s’installe donc dans la fusée, et hop, ignition ! Nos héros s’élèvent dans l’espace et leur navette va s’amarrer à une station en forme d’anneau : Endurance.

Mais Endurance, c’est plus qu’une station : c’est un moyen de transport longue distance.

En effet, afin que nos explorateurs puissent aller sur les planètes, Endurance sera à la fois leur vaisseau-mère et lieu de vie dans l’espace où ils pourront jouer au UNO, picoler et se dessiner des pénis sur le visage, et les navettes feront les allers et retours sur les planètes pour quand il faudra bosser un peu. Simple, non ? L’arrivée à bord d’Endurance est donc aussi l’occasion d’y récupérer un second robot identique à TARS : CAGE, en hommage à un immense acteur je suppose. En tout cas, pour les expressions faciales, c’est le même mais là n’est pas le sujet. Car sur Endurance, Cooper tente d’approcher un petit peu le Dr Brand, en utilisant de son légendaire charme de gentleman.

« Alors Docteur Brand, saviez-vous que vous étiez zoumzoumzable ?
– Ecoutez, moi je suis plutôt Booba que NTM, alors arrêtez tout de suite. 
– Boo… je… soit. Nous allons devoir passer un moment ensemble, alors soyons diplomates et apprenons à nous parler.
– Ou à nous taire.
– Ooookay. »

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Désolé Cooper, mais ce n’est pas ce soir que tu pourras lui faire le coup de la pirouette javanaise en gravité zéro. En tout cas, Endurance se met doucement en route pour sa destination : le trou de ver menant à une autre galaxie est situé près de Saturne. Il faudra deux ans au vaisseau pour y arriver, donc tout le monde va passer en hibernation en attendant. Mais avant d’aller au dodo, le vaisseau peut encore communiquer avec la Terre. Chacun reçoit donc un dernier message de ses proches (pour Cooper, Tom parle mais pas Murphy qui boude toujours), et peut à son tour envoyer un message. Cela fait, tout le monde file à son super sarcophage 2.0 et hop, au dodo !

Ce qui nous permet d’avancer de deux ans dans le temps, alors qu’Endurance arrive enfin près de Saturne.

Tout le monde se réveille et va donc consulter les vidéos reçues en leur absence. Murphy n’envoie toujours rien, mais Tom lui explique qu’il continue d’avancer au lycée et sera bientôt un super agriculteur. Intéressant. Mais comme Tom n’intéresse personne, passons plutôt à la séquence du trou de ver. Endurance en approche doucement, aussi tout le monde va s’attacher à son petit siège, et c’est parti, le vaisseau s’enfonce là-dedans comme un communicant du PS dans une polémique à deux sous !

Le vaisseau tremble, tout le monde est secoué, et le docteur Brand aperçoit soudain une anomalie visuelle plutôt humanoïde, une sorte d’être transparent à l’extérieur du vaisseau. Elle se met donc à piailler que holala ! C’est la fameuse race derrière les anomalies gravitationnelles ! Elle tend la main et la chose tend elle aussi la sienne, traversant la paroi du vaisseau sans véritable consistance, et leurs mains se touchent l’espace d’un instant. Le docteur Brand est toute contente : elle vient de high-fiver un alien.

Mais comme c’est une expérience fort peu intéressante, elle n’en reparlera plus.

L’Endurance sort enfin du trou de ver et débarque dans le fameux système à explorer, victoire ! Parlons donc un peu de ce système. Docteur Noir ? C’est à vous.

« Bien, les enfants, c’est assez simple. Il s’agit d’un système constitué autour d’un trou noir que nous appelons Gargantua parce qu’il est très gros et mange tout et qu’on avait déjà nommé une autre étoile « Platini ».
– Très bien.
– Autour de Gargantua, trois planètes sont viables d’après les astronautes : sur l’une d’entre elles se trouve le Dr Miller, sur l’autre le Dr Bob et sur la dernière le Dr Mann qui a été l’initiateur des missions d’explorations en solitaire. 
– Parfait. Dr Barbe, avertissez la Terre que nous sommes bien arrivés, qu’ici il fait bon, tout ça, bisous.
– Impossible Cooper. Les communications ne passent pas. Nous pouvons encore recevoir des messages mais plus en envoyer.
– Ah bon ? Mais alors comment les gens partis avant ont fait nous pour avertir qu’ils avaient bien traversé le trou de ver et qu’ils avaient trouvé des planètes viables ?
– DÉSOLÉ COOPER JE PASSE DANS UN TROU NOIR JE NE VOUS ENTENDS PAS !
– Vous êtes juste en face de moi, Dr Barbe.
– Cooper, laissez-le tranquille, vous faites chier avec vos questions. Nous avons plus important à faire : décider de quelle planète explorer en premier. Pour la petite histoire, sachez que les explorateurs sont partis il y a 10 ans, donc ils sont en sommeil à présent. Mais nous recevons des signaux de leurs balises : celle du Dr Miller et celle du Dr Mann. Celle du Dr Bob par contre a arrêté d’émettre il y a trois ans, mais jusqu’au bout, il a envoyé des informations sur l’exploration de sa planète. Alors, où qu’on va en premier ?
– La plus proche.
– C’est celle du Dr Miller, qui est juste à côté de Gargantua. Mais il va y avoir un problème, car elle est si proche du trou noir que le temps y est tout déformé. Une heure passée sur cette planète ou son orbite équivaut à sept ans sur Terre !
– Sept ans ? Mais ?! La Terre a besoin d’une solution tout de suite les petits gars ! On doit lui trouver une planète promptement, pas quand tout le monde sera déjà mort ! Allons plutôt voir les deux autres planètes.
– Cooper, si on fait ça et que les deux autres planètes ne sont pas bonnes, on va cramer plein de carburant pour rien.
– Hmmm… alors… et si on utilisait nos propulseurs pour se mettre en simili-orbite autour de la planète du Dr Miller ? Juste à la limite de son orbite pourrie, là où le temps passe encore normalement. On descend à fond les ballons, on récupère le Dr Miller et ses informations, et on remonte avant que trop de temps ne se soit passé. 
– C’est pas con. Bien, moi je reste ici à étudier le trou noir avec CAGE. Cooper, vous descendez avec le Dr Brand, le Dr Barbe et TARS. 
– Okay, c’est parti ! »

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Et la navette file donc vers la surface de la planète du Dr Miller… qui s’avère donc être recouverte d’eau ! Flûte alors ! Mais interceptant le signal de la balise, nos héros arrivent à un endroit où il n’y a en fait strictement rien. Ils se posent quand même, car en fait, la planète est recouverte d’eau, mais uniquement de 20 centimètres. Ah oui ? C’est la planète Petit Bassin ? Bon. Pourquoi pas, hein. Le petit équipage se dépêche de sortir, à l’exception de Cooper qui reste dans la navette, et TARS les guide : « La balise est en partie immergée à 200 mètres« . Cooper dit que ça ne veut pas le coup de perdre des mois, voire des années terrestres pour ça et qu’il faut redécoller, mais le Dr Brand s’élance en gueulant « Oui, je vois la balise ! Là-bas, en direction des montagnes ! » et elle patauge lourdement jusqu’à là-bas, car en plus, la planète a une gravité de 130% la nôtre.

Sauf que ce ne sont pas des montagnes, constate Cooper : ce sont des vagues géaaaaaantes qui arrivent sur eux !

Oui, il y a 20 centimètres d’eau sur la planète et tout le reste dans les vagues. On va mettre ça sur le dos du trou noir voisin, ou d’une grosse soirée picole chez les scénaristes.

« Dr Brand, revenez, vite !
– Naaan, je veux la balise ! Il y a la boîte noire avec ! Regardez, le vaisseau du Dr Miller est tout disloqué, je veux comprendre !
– Dr Brand, grouillez-vous ! Le Dr Barbe est déjà au cul du vaisseau prêt à repartir et la grosse vague se rapproche !
– Haaan, j’ai tombé !
– Putain, Dr Brand !
– Haaan, j’ai coincé ! Je suis une fille, hihihi, je suis maladroite !
– Dr Brand, vous êtes surtout une grosse relou ! Vite, TARS, va la sauver ! »

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Mais enfin, c’est une clé U… attendez… TARS se transforme en sorte de grosse roue qui va à fond ? Et récupère le Dr Cooper sans problème avant de foncer vers le vaisseau avec elle ?

Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer, sachant que chaque seconde était précieuse, pourquoi ils n’ont pas directement envoyé le robot ultra-rapide gérer la situation, genre descendre sur la planète (car oui, les robots pilotent aussi, il faut le savoir) et tout récupérer en deux-deux ? Moui, non. Sauver l’Humanité, oui, mais ça passe après faire des trucs cools comme descendre soi-même risquer sa vie sans raison.

En attendant, la grosse vague arrive au moment où TARS et le Dr Brand rentrent dans la navette. Quant au Dr Barbe, qui était resté à l’ext… quoi ? Attendez, il était au cul du vaisseau ! Comment il a pu ne pas réussir à rentrer à temps ? Et pourquoi serait-il rentré après le Dr Brand sachant que ça ne servait à rien (même tenir la porte : aux dernières nouvelles, elle se ferme et s’ouvre aussi de l’intérieur) ?

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Cooper et le Dr Brand se méfient : le Dr Barbe vient juste de disparaître dans une faille scénaristique. A partir de maintenant, ils vont devoir faire bien attention à où ils mettent les pieds.

Hé ben vous savez quoi ? On s’en fout ! Le Dr Barbe est stupidement à l’extérieur et est donc emporté par la vague, vague qui soulève aussi le vaisseau et permet à nos héros de faire du surf avec leur navette (sic). Tant bien que mal, le petit équipage parvient à échapper à la vilaine vague et la navette retombe sur la surface de la planète où elle se stabilise. Sauf que voilà : la vague a noyé les moteurs. Il va falloir attendre 45 minutes qu’ils sèchent ! Cooper est très en colère et va donc faire les gros yeux au Dr Brand.

« Bon sang Dr Brand ! 
– Maaaais, je voulais la balise !
– Et nous sommes coincés ici maintenant alors que le temps y est précieux. Bien ouéj’. »

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Mais sinon, ça ne vous dirait pas de parler du Dr Barbe qui vient de mourir ? Non ? Ah ben non. Décidément, il a dû être écrit avec le même stylo que Tom.

« Et le Dr Miller ? Pourquoi recevait-on son signal si elle est morte sur cette planète pourrie ?
– Le temps, Cooper. Sur cette planète, le Dr Miller est arrivé il y a à peine plus d’une heure. Et elle est sûrement morte il y a quelques minutes. Nous recevions un écho déformé par le temps du signal comme quoi elle s’était bien posée.
– C’est ballot. Bon, ben attendons 45 minutes alors ! Et si quelqu’un a un sèche-cheveux, je prends »

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Et 43 minutes plus tard (ça alors !), une nouvelle grosse vague menace. Vite, vite ! Séchage express des moteurs, et à la dernière seconde, Cooper redémarre, redécolle et retourne avec TARS et le Dr Brand à bord de l’Endurance où les attend, en slip et robe de chambre, le Dr Noir plus vieux et plus chauve, qui n’en croit pas ses yeux.

« Cooper ? Brand ? Je… je vous ai attendus… si longtemps.
– Dr Noir ? Mais bon sang, combien de temps nous avez-vous attendu ?
– 23 ans. 
– MAIS ? Toutes nos aventures comprises, on est restés moins d’une heure sur la planète ! Ça ne devrait faire que 7 ans au maximum !
– Oui mais… heu… je ne sais pas ? Le temps de l’aller-retour avec l’Endurance ?
– Que tout le restant du film, on nous voit faire en quelques minutes seulement ?
– Je… 
– Et puis d’ailleurs, 23 ans ? Ça fait 23 ans qu’on bouffe du carburant de l’Endurance pour ne pas se mettre sur l’orbite exacte de la planète ?
– Et…
– Et où tu as trouvé des boîtes de Smacks pour 23 ans à bord ? »

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Après une brève conversation où nos héros évoquent que ni le Dr Miller, ni le Dr Barbe ne s’en sont sortis, le Dr Noir les informe que de son côté, il a étudié le trou noir. Ses conclusions sont : il n’a rien trouvé. Brillant. En fait, il pense que s’il pouvait explorer le trou noir de l’intérieur, il pourrait trouver les données permettant de résoudre l’équation nécessaire à arracher à la gravité des vaisseaux géants pour accomplir le plan A de la NASA (souvenez-vous : évacuer plein de gens de la Terre dans un gros vaisseau pour aller peupler leur nouveau foyer). Mais là, tout de suite, que dalle.

23 années bien utilisées, donc.

Il n’empêche que cela rappelle à Cooper que s’ils ne peuvent plus envoyer de messages, ils peuvent encore en recevoir. Il court donc à la salle de vidéos du vaisseau où son répondeur Orange l’informe qu’il a « 23 années de nouveaux messages« . Déjà que moi je soupire quand j’en ai trois, quel courage ce Cooper. En bref, il voit essentiellement Tom qui lui envoie des vidéos pour dire qu’il a fini le lycée, puis qu’il a rencontré une certaine Jeannine, qu’il a choppé une demie-douzaine de maladies vénériennes, puis rencontré Loïs qui est « la bonne » puisqu’il a eu un fils prénommé Jesse en hommage au personnage idiot de  Breaking Bad, Puis que Papy Cooper est mort de vieillesse, puis que Jesse est mort de maladie… bref, sur Terre, sa famille vieillit et ça ne va pas fort. Mais c’est Tom, donc encore une fois : tout le monde s’en fout. Même si là, Cooper craque sa larmounette, surtout que Tom finit par envoyer une dernière vidéo en disant que depuis le temps qu’il n’a plus aucune nouvelle de son père, il pense qu’il est mort. Il a quand même eu un second fils qu’il a appelé Cooper en souvenir de lui.

Cooper pleure : on le croit mort ! Ses enfants vieillissent sans lui !

Je pleure aussi : suis-je le seul à me souvenir que Cooper c’est le nom de famille du héros ? Est-ce que quelqu’un vient d’appeler son fils Cooper Cooper ? Sérieusement, qu’eeeest-ce qu’il s’est passé avec les personnages ? Le scénario pourri ne suffisait pas en soi ?

Il y a aussi un message de Murphy ! Elle a grandi elle aussi, et est à présent une femme qui avait l’âge de son père lorsqu’il est parti (le film est numéro 1 dans le classement internet Inceste.be). Elle lui envoie donc un message que l’on pourrait résumer à « Gros bâtard, t’es jamais revenu, je te hais.« . Mais comme elle hait son père, sa mission qui l’a envoyé loin et tout et tout, que va-t-elle faire comme carrière ? Hé bien elle va devenir scientifique au centre secret de la NASA et travailler comme bras droit du Professeur Brand (le papa du docteur, je le rappelle) pour tenter de l’aider à résoudre son équation pour permettre à un vaisseau de s’élever et d’emmener des humains loin de la Terre devenue hostile.

Ah ben oui, tiens.

Non mais les personnaaaages ! Laissez-moi juste crier un tout petit peu et on y retourne :

Mais… AAAAAH !

Voilà qui est fait.

Bon, continuons avec le n’importe quoi puisque plus ça avance, moins ça va.

Nos héros se réunissent donc pour décider de la prochaine planète à explorer. Celle du Dr Bob qui ne répond plus ou celle de l’héroïque Dr Mann qui envoie plein de données comme quoi chez lui, sa planète, c’est la super fête ? Le Dr Brand propose d’aller chez Bob. Cooper chez Mann. Le Dr Noir propose de voter, aussi Cooper regarde Brand et lance, plein de reproches : « Il a le droit de savoir. »

Ah, excellente stratégie Cooper ! Tu n’as qu’à raconter que les mauvaises décisions du Dr Brand ont mené à la mort du Dr Barbe sur la planète aquatique, et cela remettra en cause son leadership. Et il est vrai que le Dr Noir a le droit de savoir comment l’un de ses compagnons est m…

« Le Dr Brand est amoureux du Dr Bob.« 

MAIS STOP ! STOP ! Diego, mon Mauser ! Nan mais ça suffit les conneries maintenant ! Pourquoi tout le monde se fout du Dr Barbe ? Pourquoi personne n’en parle alors que sa mort causée par Brand est la seule chose que le Dr Noir ait loupé et qui serve à le décider ? D’où tu sors tes ragots de cour d’école uniquement basés sur le ton employé par le Dr Brand pour parler du Dr Bob que tu n’as jamais vu ? Qu’est-ce que c’est que ce gigantesque n’importe quoi ?

Et le Dr Brand de se lancer dans un monologue que l’on pourrait résumer par « Mais je suis une fille, j’ai le droit, je suis forcément amoureuse et puis en plus je pense que l’amour est une dimension en soi comme le temps ou l’univers physique,  parce que par exemple on aime des gens sans que ce soit utile, et que donc c’est une énergie mystérieuse très puissante. » Okay Dr Brand, vous êtes donc docteur en bullshit, j’en prends bonne note.

Le Dr Noir et Cooper écoutent sagement, puis unis par la puissance de leur chromosome Y, s’unissent pour voter contre le Dr Brand et proposer d’aller voir le Dr Mann, dont la planète semble la plus prometteuse. Allez les gars, en sommeil ! Car le voyage sera long d’une planète à l’autre. Et nos trois larrons de filer vers leurs sarcophages pour se mettre en sommeil.

Comme je sens bien que ça ne vous intéresse pas que je vous décrive des gens qui dorment, à part peut-être pour certains fétichistes, allons plutôt sur Terre voir comment les choses avancent. Comme nous le disions plus tôt, Murphy « je hais mon papa » Cooper est désormais une super scientifique à la NASA, et accessoirement bras droit du professeur Brand. Mais peu à peu, elle découvre des trucs suspects. Comme par exemple, que lorsque l’on parle au professeur Brand d’explorer certaines pistes pour résoudre son équation sur la gravité pour la mise en place du plan A, il s’enfuit à fond les ballons sur son fauteuil roulant (il a pris 23 ans dans le nez, quand même). Murphy envisage bien de lui lancer une carapace rouge pour l’arrêter net dans sa course, et puis non. Elle se dit qu’elle ne va pas creuser le sujet. Par exemple, quand elle annonce « Regardez, on a jamais pensé à changer cette donnée pour changer l’équation alors que ça pourrait tout changer ! » et que le professeur se contente de se casser en sifflotant, elle ne se dit pas que tiens, je pourrais essayer, comme ça, pour voir. Non non, elle abandonne direct quand bien même il n’y a aucun motif. On parle bien de la Murphy-risque-tout jusqu’ici depuis le début du film ?

D’accord.

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Murphy vient d’essayer d’être aussi inconsistante que Tom : c’est pas mal, en fait. Ça détend.

Par conséquent, il faut attendre que le professeur Brand se décide à casser sa pipe pour qu’enfin, sur son lit d’hôpital, il se décide à faire appeler Murphy.

« Murphy…
– Professeur ! Je suis tellement émue que vous me fassiez appeler pour vos derniers mots.
– Murphy… j’ai menti.
– Pardon ?
– L’équation… je vous cachais quelque chose…
– HO BEN CA ALORS ! Les fuites en fauteuil roulant, les boules de fumées ninja, la fois où vous avez fait semblant d’être mort à la cantine, tout ça… c’était donc bien suspect ?
– Murphy… tu es super intelligente… tu dois savoir… l’équation… je l’ai résolue avant même le début des envois des premiers explorateurs…
– Mais !
– Elle… on ne peut pas envoyer autant d’humains dans l’espace… il nous manque trop de données…
– Attendez, vous avez résolu l’équation et le résultat était « On manque de données » ? Vous l’avez pas résolue, quoi.
– … Murphy… passe-moi… mes boules de fumée ninja…
– Ça suffit professeur ! Et le plan A alors ?
– J’ai menti… c’était pour donner de l’espoir… mais il n’y a jamais eu de plan A… on ne peut pas…
– Vous voulez dire que vous avez fait construire toute la base de la NASA en future base spatiale enterrée uniquement pour du pipeau ? Vous ne pouviez pas juste mentir et dire que vous construiriez la navette sitôt l’équation résolue ? Surtout que c’est toujours mieux de construire un engin APRES avoir compris comment il devrait marcher.
– … je… je meurs !
– Ça ne prend pas !
– Si ! »

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Et en effet, plutôt que de devoir répondre du grand n’importe quoi de son plan, le professeur Brand préfère mourir, hop, comme ça c’est réglé. Murphy est donc un peu grognonne et retourne donc au QG de la NASA pour envoyer un message à l’Endurance…

L’Endurance, revenons-y ! Car à bord, tout le monde s’est bien réveillé et est arrivé en orbite de la planète du Dr Mann. Ni une, ni deux, les filous sautent donc dans leur navette et descendent donc sur une planète cette fois-ci diablement glacée. Ils y trouvent rapidement un petit campement où se trouve le module d’atterrissage du Dr Mann aux côtés d’un beau drapeau américain (car oui, c’est une mission pour sauver la Terre, mais la NASA travaille seule dessus, les autres pays étant occupés à jouer au Monopoly, et dieu sait si ça prend du temps). L’équipage de l’Endurance pénètre dans le module en excellent état pour y découvrir un robot comme TARS, FUCK (et pourquoi pas ? Vous voulez qu’on reparle de Cooper Cooper ?), en fort mauvais état. Et à côté de lui, un sarcophage de sommeil prolongé. Hop, nos amis l’ouvrent et en sort soudain un scientifique en bonne forme qui éclate en sanglots en voyant des humains autour de lui.

Quelques larmes, un pot de crème glacée et la saison 2 de Glee plus tard, son gros chagrin va mieux.  Le Dr Mann explique qu’il ne pensait plus jamais revoir le moindre visage, d’où son émotion. Mais déjà, on le presse de questions. Cette planète est-elle vivable ? Et Mann d’expliquer que oui, grave les petits gars. Les journées y font 67 heures, il y fait froid comme dans le cœur d’un cadre de l’UMP, mais sous la surface se cachent des cavernes chaudes et pleines d’air où il serait possible de s’installer. Quant à FUCK, il l’a démonté parce qu’il avait un peu pété un câble en explorant. Voilà voilà.

Mais alors que nos héros en sont à ces explications, TARS retransmet un message que l’Endurance vient de recevoir depuis la Terre : le message de Murphy !

« Chère Dr Brand, si vous avez ce message, c’est que vous êtes vivante, contrairement à votre papounet qui vient de claquer. Vous devez être très triste, mais je veux savoir : saviez-vous la vérité pour le plan A ? Et mon père ? Le professeur Brand vous avait-il dit la vérité ? Que vous nous avez abandonnés ici à mourir asphyxiés et qu’il n’y a aucun espoir pour nous ? Que seuls les couveuses du plan B survivront à cette apocalypse, et vous, les astronautes ? Je suis super fâchée !« 

Et elle coupe. Le Dr Brand et Cooper sont un peu déboussolés, plus encore quand Mann leur dit toute la vérité.

« Ben oui les gars. Je le savais que l’équation du professeur Brand était résolue, mais incomplète. Sans les données directement issues d’un trou noir, on ne peut rien faire. Donc, jamais l’Humanité ne pourra faire appel aux déménageurs bretons et quitter son foyer pour un nouveau. Du moins, pas selon le plan A. Vos familles sont condamnées. Je le savais en partant. On vous a juste menti pour vous motiver à partir.
– Alors qu’encore une fois, vous auriez utilisé des robots comme TARS, il n’y avait pas à vous enquiquiner avec tout ce plan pourri.  Tiens, vous savez quoi ? Ça me rappelle Prométhéus.
– Hé, ho, ça va aller les gros mots ? »

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C’est bien mal connaître nos héros en tout cas. Car se sentant trahis, ils décident de ne pas laisser tomber. Il faut explorer un trou noir pour sauver les actuels habitants de la Terre et pas seulement les futurs humains ? Ils ont une minuscule chance de le faire ! Qui devrait marcher puisque le film a déjà balancé la fin dès le début, mais l’organiste fou de la BO, lui, ne le sait pas et y va à fond sur son clavier. Le plan est donc le suivant : Cooper et Mann vont partir en exploration des caves de la planète, histoire d’éloigner Mann en qui ils n’ont plus confiance pour le plan A. Pendant ce temps, le Dr Noir va discrètement essayer de récupérer sur les ruines de FUCK du matériel qui pourrait servir à transformer l’une des navettes de l’Endurance en sonde à exploration de trous noirs. Ne me demandez pas pourquoi ils ont besoin de ça alors qu’ils ont déjà TARS et CAGE à bord, ils en ont besoin, flûte. Le Dr Brand ira dans son propre coin jouer à écrire son nom dans la neige avec son urine grâce à son pisse-debout. Et voilà un plan bien huilé qui devrait rouler.

Cooper et Mann partent donc à l’aventure, jusqu’à un ravin où tous deux commencent à descendre, pendant que Mann a des dialogues complètement naturels où il tente de boucher les trous du scénario à grands coups de « Hahaha, si on a pas envoyé de robots, c’est parce que… ils improvisent mal ! Voilà, c’est ça !« . Ben oui, tiens, quand bien même le film a tendance à montrer le contraire rien qu’avec tous les dialogues des robots. Mais soudain… Mann arrache le communicateur de Cooper et commence à lui meuler la margoulette ! Mais enfin Monsieur Mann, ça ne va pas ? Brouf, Mann lui colle une deuxième mandale, et tous deux se roulent par terre en se tapant dessus, jusqu’à ce que Mann fendille le casque de Cooper, qui se retrouve à se rouler au sol avec l’oxygène qui quitte sa combinaison. Mann triomphe ! Mais pourquoi a-t-il fait ça ?

« Ahaha ! J’ai menti ! Il n’y a pas de cavernes où vivre sur cette planète ! En fait, quand je suis arrivé sur cet étron glacé dérivant dans l’espace, j’ai compris que mes rêves de découvrir le nouveau foyer de l’humanité étaient un échec ! Que je faisais partie des explorateurs ayant trouvé une planète non viable ! Il n’y a rien ici ! Rien ! Alors j’ai envoyé de fausses informations pour que l’on vienne me chercher ! Maintenant, je vais repartir sans vous vers l’Endurance pour reprendre ma mission, ou retourner vers la Terre, enfin faire un truc, quoi ! 
– Mais t’es con ou bien ? Si la mission est un échec, nous aussi on va la poursuivre ou retourner vers la Terre !
– LALALA tu n’as pas ton communicateur, je ne t’entends pas ! Et puis je suis foufou alors ça excuse toute l’absence de logique de mon plan, ahaha ! »

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S’ensuit donc une séquence durant laquelle Mann s’enfuit vers son campement, alors que Cooper parvient à récupérer son communicateur qui, gros coup de bol, était tombé non loin de lui dites-donc. Il le reprend donc et appelle le Dr Brand pour lui dire « Viiiiite, viens ici avec la navette ! J’ai besoin d’aide ! » ce que la demoiselle fait en arrivant à fonds les ballons. A noter que son vaisseau doit être un reste de Renault Mégane ou alors elle était partie très très loin écrire son nom en pissant dans la neige, car le temps qu’il lui faut pour arriver avec une navette capable de quitter une planète en quelques minutes est supérieur à celui qu’il faut à Mann pour retraverser tous les immenses paysages glacés que l’on avait vus pour regagner le campement.

Au campement, d’ailleurs, le Dr Noir tente de redémarrer FUCK et alors qu’il le fait, constate que toutes les données du robot sont foireuses. Avant qu’il ne réalise que c’est parce que le robot a les vraies données sur cette planète pourrie et que c’est Mann qui l’a démonté pour ne pas qu’il parle, FUCK explose en tuant le Dr Noir.

Case

Tu n’étais pas assez chauve, pas assez moustachu et pas assez capitaine de la police : tu n’avais donc aucune chance comme personnage afro-américain. Je suis désolé.

Oui, Mann avait pensé à piéger le robot. Il est probablement docteur en explosifs. Son sujet de thèse était « Comment piéger un robot militaire à partir de matériel de laboratoire sur une planète glacée pour arriver à provoquer une explosion gigantesque si jamais quelqu’un venait par hasard à tenter de fouiller les données de son disque dur que personne ne devait jamais lire. » Je crois qu’il était arrivé second de sa promotion, juste derrière Jean-Jacques Pipeau et sa thèse d’une demie page « Comment formater un disque dur« .

S’ensuit donc une séquence que nous intitulerons « The Saga of Jar-Jar Mann« 

Car s’y entrecoupent plans sur le Dr Mann et plans sur Cooper et le Dr Brand dans leur vaisseau, à la poursuite du méchant avec lequel ils tentent de communiquer. Je vous la résume :

« Allô, Dr Mann, je sais que vous m’entendez surtout, n’essayez pas de quitter la planète !
– Ahaha, je quitte la planète via une navette qui traînait là, hop !
– Mais d’où… bon, Dr Mann, ne faites pas le con et ralentissez !
– Ahahaha, j’accélère !
– Dr Mann, n’essayez pas d’approcher de l’Endurance !
– J’approche de l’Enduraaaance !
– Dr Mann, n’essayez pas de vous amarrer, c’est super chaud patate.
– Je m’amaaaarre !
– Dr Mann, la procédure d’amarrage automatique a été verrouillée par sécurité, n’essayez pas de le faire vous-même.
– Je le…
– Nan mais c’est bon. Maintenant, laissez-moi deviner : vous avez raté l’amarrage parce qu’il ne fallait surtout pas le faire ?
– Ça alors, mais oui ?
– Et maintenant, malgré votre super science d’astronaute et visiblement d’expert en explosifs, vous n’avez pas idée de ce qui va se passer si vous déverrouillez vos écoutilles sans faire gaffe à dépressuriser ? Je vous conjure de ne pas le faire !
– Alors je le… »

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BOUM, fait la navette du Dr Mann mal amarrée à l’Endurance, envoyant de petits bouts de personnage idiot partout dans l’espace, ainsi que des débris de la section endommagée de l’Endurance. En plus, le choc a mis la bête en rotation, et s’amarrer va être vachement plus compliqué ! Mais c’est sans compter sur Cooper qui est super fort, et peut donc s’amarrer sans souci sur une station spatiale en pleine rotation chaotique. Quel homme, ce Cooper ! Il s’était entraîné chez lui : grâce au pouvoir des gens bourrés qui retrouvent quand même leur serrure, gérer tout un bordel quand tout se met à tourner, c’est facile.

Mais maintenant, il y a encore un obstacle à surmonter.

« On peut aller vers la dernière planète alors, celle du Dr Bob ? propose le Dr Brand.
– Vous avez raison. Finissons notre mission. Hélas, nous n’avons plus assez de carburant. Pouf. Au mieux, on doit pouvoir se propulser jusqu’à Gargantua, s’en servir pour décrire une jolie orbite, et s’en dégager en utilisant toute la propulsion, y compris celle des deux navettes encore attachées à Endurance qu’il nous reste. Et hop, on achèvera notre mission là-bas. Ho, et par un incroyable hasard, l’Endurance a subi des dégâts qui font que l’on ne peut plus contrôler les propulseurs des navettes depuis la passerelle de l’Endurance, donc vous vous resterez à bord, TARS ira dans une navette, moi dans l’autre, et CAGE vous tiendra compagnie en racontant des blagues belges.
– Bon ben si c’est la seule solution…
– Il faudra aussi abandonner TARS et sa navette pour lâcher du lest au moment de sortir de l’orbite de Gargantua.
– Ah. Okay.
– Allez hop, exécution ! »

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Et c’est donc parti : propulsion, orbite (où ils prennent plus de 50 ans dans la vue en temps relatif terrestre, mais ils n’ont plus rien à perdre), TARS dans une navette, Cooper dans l’autre, et Brand aux commandes avec CAGE. Sortie d’orbite avec tous les propulseurs, largage de TARS et de sa navette qui s’enfonce dans Gargantua avec pour mission d’explorer le trou noir et si un jour il trouve le moyen de communiquer, envoyer les données… et soudain, Cooper qui lui aussi désarrime sa navette !

« Cooper ! Mais… vous aussi vous allez être aspiré dans le trou noir !
– Est-ce que c’est une métaphore pour parler du scénario ?
– Mais non, bougre de con ! Pourquoi faites-vous cela ?
– Parce qu’il faut lâcher tout le lest possible et que cette navette ne servira plus, et moi non plus.
– Ah bon ? Mais alors je vais descendre avec quoi sur le prochaine planète sachant qu’on avait plus que deux navettes?
– Que… ho… adieu, Dr Brand, je suis aspiré par le trou noaaaaaaaaaaaaaaaaaar ! »

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En effet. Cooper décrit ce qui lui arrive aussi longtemps qu’il le peut, et nous le suivons alors qu’il se retrouve aspiré par l’obscurité. Il finit par flotter au milieu de nulle part, avant que des sortes d’énormes étincelles ne viennent endommager son vaisseau. Il s’éjecte et se retrouve à flotter dans le néant… jusqu’à ce que soudain, des choses se forment autour de lui. Les rayons d’une bibliothèque ? Sauf qu’il est du mauvais côté de la bibliothèque ! Et minuscule ! Il regarde par-dessus les livres… et voit Murphy, à nouveau enfant !

Il crie, mais elle ne l’entend pas. Alors il essaie de taper pour faire bouger les livres, et plusieurs tombent.

Ça y est, vous comprenez ? Murphy, le fantôme de la maison,  Cooper, »Je serai ton fantôme« … ?

Ben Cooper, non.

Il assiste donc à plusieurs scènes de la vie de sa fille planqué depuis l’autre côté de sa bibliothèque, et se voit ainsi au moment où il annonce à sa fille qu’il va partir. Cooper Fantôme essaie donc de communiquer avec sa fille en tapant « RESTE » en morse en faisant tomber des livres, mais ça ne marche pas.

En même temps, il aurait dû le savoir, ce gros blaireau, puisqu’il a vécu cette scène. Mais non.

Soudain, une voix résonne dans le casque de Cooper. TARS a réussi à communiquer avec lui !

« Cooper, vous m’entendez ?
– TARS ! Nom d’un petit bonhomme tu comprends ce qu’il se passe ici ?
– Oui, je vais vous l’expliquer. »

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*

*          *

Ailleurs, en France.

« Oncle Connard, Oncle Connard !
– Moui ?
– Pourquoi tu t’arrêtes de raconter ? Alors, il dit quoi, TARS, à Cooper ? Alleeeeez !
– Il lui dit que visiblement, les trous noirs mènent aux chambres des petites filles.
– Et ?
– Et c’est ainsi que débuta l’âge d’or des Spatio-Pédophiles. « 

*

*          *

Reprenons avec la version beaucoup moins intéressant de ce Monsieur Nolan.

« TARS ! Alors, c’est quoi ce souk ?
– Nous avons été sauvés par la civilisation qui a créé le trou de ver et les anomalies gravitationnelles. Ils vivent dans un univers en 5 dimensions et ont reconstruit, ici, pour nous, une version en 3 dimensions pour que nous puissions les comprendre. Regardez : déplacez-vous dans le vide derrière la bibliothèque, mais où que vous alliez, vous tombez toujours sur la même bibliothèque, simplement à un endroit différent du temps. Ils ont fait du temps quelque chose de physique pour que nous le comprenions. 
– Et je peux affecter la gravité dans la chambre de ma fille… mais oui ! Car la gravité est la seule chose qui traverse le temps dans tous les sens ! Mais alors… SON FANTÔME, C’ÉTAIT MOI ! »

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Trois, deux, un…. HO BEN CA ALORS !

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« Je sais ma chérie, tu en as marre d’avoir des spatio-pédophiles dans ta bibliothèque, mais c’est pour sauver l’Humanité d’accord ? Ce sera notre petit secret. »

Profitons-en : ça y est. Nolan vient de donner le pouvoir de voyager dans le temps à son héros. Vous savez ce que ça veut dire ? Voilà : qu’il va se vautrer. Parce qu’il pourrait faire un effort, se dire que comme tout le monde fait à chaque fois exactement la même erreur, il pourrait l’éviter. Mais non, non. Après tous, on hurle au génie même en faisant n’importe quoi, alors pourquoi se fouler ?

Comme prévu, son personnage va donc faire n’importe quoi.

« TARS ! C’est génial ! 
– En effet. Vous n’avez plus qu’à remonter le temps et communiquer avec des phrases claires avec votre vous du passé ou même avec les précédents occupants de la maison pour les prévenir des catastrophes à venir. 
– Non ! TARS, j’ai compris ! Ce n’est pas une autre race qui nous a emmené ici… c’est nous-même ! Dans le futur, on a une civilisation super évoluée et du coup elle sait qu’à ce stade de notre histoire, on a besoin de tout cela ! C’est l’Humanité qui s’est envoyée ici elle-même pour sauver l’Humanité.
– Excusez-moi Cooper : à part sur de la merde, sur quoi est basée votre affirmation ?
– Sur le fait que je suis le héros, donc tout ce que je dis est vrai. »

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Mais oui, c’est bien sûr ! Une civilisation du futur s’est réunie à un mardi matin et s’est dit qu’il fallait sauver la Terre du passé (qui ne devait pas en avoir besoin puisqu’ils sont arrivés jusque là). Du coup, ils avaient deux options puisqu’ils pouvaient voyager dans le temps et créer des anomalies pour communiquer : envoyer un message « Kikoo la Terre ! Voici les coordonnées de la planète où vous rendre et l’équation nécessaire à votre voyage. Si vous avez des questions, on y répond, faites péter la table Ouija et en plus on vous dit qui a tué Kennedy » OU créer un trou de ver dans l’espace pour que la NASA y envoie des gens mourir sur différentes planète où l’on sait déjà qu’il n’y a rien APRES la fin officielle de son programme spatial pour que ce soit plus chaud patate, attendre qu’ils envoient d’eux-même un vaisseau de contact avec les explorateurs dont un membre finira dans un trou noir où enfin, la civilisation du futur le sauvera pour lui permettre de faire flipper une fille de 10 ans en faisant tomber des livres de sa bibliothèque et qu’à la suite de cela, il délivre le message nécessaire à l’Humanité via les moyens les plus pourris qui soient.

Et dans le futur, ils ont choisi la deuxième option.

Chhhht. Savourez.

Et comme en plus, nous sommes en plein dans le voyage dans le temps combiné à la philosophie-caca « Ouah en fait, j’étais le fantôme du passé de ma fille« , cela va forcément générer des défenseurs fascinés pour hurler au génie. C’est tellement facile. Dans le prochain film, à la fin, Nolan va révéler que depuis le début, le héros était en fait un citron qui faisait un rêve érotique. Et dans la salle, vous entendrez « WOUAAAAAAAAH !« 

Mais revenons au film et à l’inefficacité ultime de Cooper.

« TARS, je dois m’envoyer moi-même ici ! Vite, file-moi les coordonnées de la NASA en binaire que je les communique à mon moi-même du passé comme cela m’est arrivé !
– Vous vous rendez compte qu’une civilisation vient de vous filer le pouvoir d’aller dans votre propre passé et que vous l’utilisez pour ne surtout rien changer ?
– CHUUUUTEUUUUUH JE TRAVAILLE ! »

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Et en effet, la gravité apparaît à Cooper comme les cordes d’une immense harpe devant lui, et à chaque fois qu’il pince une corde, la gravité se modifie au-dessous de la corde.

Oui, la gravité aime aussi beaucoup le solfège, c’est connu. La poitrine de ma professeur de l’époque en témoigne. Mais, je m’égare alors que tout cela est déjà fort confus. Concentrons-nous.

« Bon, parfait TARS ! Maintenant, je peux me diriger dans le temps pour trouver un endroit où communiquer avec ma fille en paix ! Un endroit où elle soit adulte et capable de comprendre ce que je veux lui dire ! Tiens, je vais prendre un passage super critique de sa vie où elle est venue s’engueuler avec son frère pour qu’elle puisse avoir mon message dans les pires conditions possibles ! »

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J’espère que tu vas mourir, Cooper. Je l’espère très fort.

Et justement : allons voir un moment critique de l’existence de Murphy, à savoir le jour où elle s’est engueulée très fort avec son frère. Ce jour là, elle était venue visiter la ferme familiale sur des terres toujours plus ravagées où même le maïs commence à crever. Elle salue donc Tom, sa femme Loïs et son fils Cooper (sic). Ils mangent, et puis entendant Loïs et Cooper tousser à cause de la poussière, Murphy leur propose de leur amener un médecin de la base  pour les ausculter. Tom est plutôt contre, car c’est un personnage creux et bête, mais Murphy ramène quand même Doudou, son copain médecin. Doudou examine Loïs et Cooper et fait discrètement signe à Murphy (devant tout le monde, c’est tellement crédible) que ça va mal, avant de la prendre à part et de dire qu’ils doivent quitter la ferme et venir vivre à la base de la NASA.

« Jamais ! s’exclame Tom. 
– Parce que ?
– Parce que la tombe de Papy Cooper est ici et que mon fils Jesse est enterré ici, et moi aussi, un jour, j’y serai ! 
– Mais tu sais qu’on n’enterre pas les gens à l’endroit où ils meurent en fait ? Sinon ça ferait pas propre ? Qu’on pourra t’enterrer ici aussi si tu veux?
– CHUUUUUUUUUUUUUUUUTEUUUUUUH ! »

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Murphy s’en va donc bouder, et puis se dit que tiens, pour punir son frère d’être un vilain, elle va brûler ses champs.

Que… QUOI ?

Oui oui. La Terre manque de ressources, est super sèche et elle vient simplement d’avoir une engueulade, alors hop, elle brûle tout.

S’il-vous-plaît, arrêtez ce film, j’ai trop mal. Vraiment, je n’ai plus de larmes. Pitié. J’en suis presque impatient d’aller voir Hunger Games la semaine prochaine. C’est dire.

En tout cas, Murphy veut surtout que l’incendie attire son frère pour qu’elle puisse aller évacuer de force Loïs et Cooper. Ce qu’elle fait aidée de Doudou, mais c’est à ce moment exact qu’un gros fantôme débile se dit « Un incendie, un engueulade, un besoin urgent de fuir… c’est pile le bon moment de m’adresser à ma fille !« .

Ah non mais qu’est-ce que vous voulez que je rajoute à ça à part que Diego me maintenait à mon siège pour ne pas que je quitte la salle ?

J’en profite pour le glisser : Tom a hérité de la ferme familiale. Son fils dort dans l’ancienne chambre de Murphy. Mais à aucun moment, Cooper ne se dit qu’il pourrait prendre deux secondes pour essayer de communiquer avec Tom, qui lui a fait l’effort de lui envoyer des messages durant 23 ans. Désolé Tom, encore une fois, papa ne t’aime pas, casse-toi et laisse la place à Murphy.

Cooper utilise donc la montre qu’il avait offerte à sa fille et qui reposait sur la bibliothèque pour se mettre à jouer avec la trotteuse.

« TARS ! Est-ce que tu as les données de l’exploration du trou noir ?
– Oui.
– Alors dicte-les moi en morse, je les envoie à ma fille.
– Vous savez que ça fait 57 teras de données ? Vous savez combien de temps ça prend pour envoyer rien qu’un texte d’une page en morse ? Et puis d’où votre fille va-t-elle comprendre que la trotteuse qui merdouille est en fait un message du futur ? Vous ne pouvez pas plutôt juste écrire des trucs dans la poussière en utilisant la gravité ? Et puis vous faites quoi si elle emporte la montre sachant que vous êtes bloqué dans cette pièce à…
– − ·−  −− · ·−· ·  ··· ··− −·−· ·  −·· · ···  −··· −−− ··− ·−·· −−− −· ···  · −·  · −· ··−· · ·−· 
– Dites-donc Cooper ! »

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Comme son Papa, Murphy a toujours tous les objets qu’il lui faut dans sa voiture. Par exemple, de quoi déclencher un incendie pour faire un caprice/diversion/n’importe quoi

Evidemment, Murphy remarque la montre malgré le peu de temps qu’elle peut passer dans la maison puisque son incendie ne va pas faire diversion longtemps. Evidemment, elle peut l’emmener partout sans problème. Evidemment, elle récupère toutes les données de l’exploration d’un trou noir sans en manquer une seule. Et évidemment, elle va terminer la fameuse équation qui va permettre à l’Humanité d’être sauvée.

En sortant de la ferme, l’incendie est éteint et Tom revient vers son domicile où il découvre Murphy et Doudou. Murphy se jette dans ses bras en lui présentant la montre et s’exclamant « Papa va revenir ! » et tout le monde est content.

Heureusement que Tom est creux comme un arbre mort, en fait. Sinon il lui disait juste « Qu’est-ce que tu racontes ? » avant de lui défoncer le crâne à coups de cric pour avoir ruiné son exploitation déjà mal en point et ainsi condamné sa famille.

Du côté de Cooper, tout disparaît autour de lui. La bibliothèque & co… voilà, il a accompli sa mission. Et maintenant ? Et bien soudain, il dérive dans l’espace et le temps, et aperçoit un instant l’Endurance avec à son bord, l’équipage au grand complet. Et le Dr Brand qui le regarde et lui tend la main. Qu’il saisit. Bon sang ! C’était lui aussi le fantôme dans le trou de ver au début du film ! Que de fantômes as-tu été mon petit Cooper ! Encore 10 minutes de film et on va apprendre que Casper, c’était TOI !

Cooper se fait cependant éjecter du trou de ver, et se retrouve à dériver près de Saturne avant de perdre connaissance.

A son réveil, il est dans un luxueux hôpital où on lui apprend que malgré sa jeune apparence, d’après l’état-civil de la Terre, il a 124 ans. On l’a retrouvé avec TARS (en mauvais état), dérivant près de Saturne, presque à court d’oxygène. Et en regardant dehors, Cooper découvre qu’il est dans un gigantesque vaisseau cylindrique dont les murs sont recouverts de bâtiments et de champs dans le plus pur style « Joyeuse campagne américaine ». Il est donc bien étonné.

« Où suis-je ?
– Sur la station Cooper, en route pour le nouveau foyer de l’Humanité. Le Plan A a marché, la Terre est évacuée.
– La station est nommée en mon honneur ?
– Hohoho, non, en celui de votre fille, Murphy Cooper. C’est une très vieille dame à présent, qui vit dans une autre station, mais elle arrive.
– C’est cool. Mais… 
– Oui ?
– Attendez !
– Il y a un problème Cooper ?
– Plusieurs stations ? Toutes paradisiaques avec des champs, une atmosphère maîtrisée et tout et tout, flottant au milieu du néant ?
– En effet, pourquoi ?
– Seriez-vous en train de me dire que depuis le début, on avait la technologie pour produire champs et nourriture dans toutes les conditions, mais que je viens de passer le film à trouver une nouvelle planète alors qu’il suffisait d’appliquer ces technologies sur l’ancienne ?
– Aaaaaaah oui, tiens, je n’avais pas remarqué. Vous voulez dire que tout le film n’a en fait aucun sens ni intérêt ? »

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Murphy lui a tout de même fait une bonne blague en apprenant qu’il était vivant : elle a raconté que son père adorait l’agriculture. Du coup, son logement sur sa nouvelle station est une reproduction exacte de sa ferme au milieu d’un champ, qui jusqu’ici, servait de musée. Le musée Cooper, avec sur les murs, des écrans où sont diffusées des explications de petits vieux, dont Murphy (mais si, les petits vieux du début du film qui vous spoilaient déjà la fin !). Cooper répare TARS pour avoir un peu de compagnie, puis va voir sa fille à l’hôpital de la station quand elle arrive. Elle est entourée d’enfants, petits enfants, d’arrières petits enfants et d’une puissante odeur de caca.

« Ah, ma chérie ! C’est papa ! Tu avais à peine fini de porter des couches quand je suis parti, et quand je reviens, tu en portes à nouveau. On peut dire que j’aurais pas gardé les mains propres longtemps, pas vrai ?
– Ho, Papounet ! J’ai compris que tu étais mon fantôme ! Grâce à toi et la montre, j’ai pu sauver l’Humanité. Mais à présent, file ! Un père ne devrait pas voir ses enfants mourir, et je suis vieille et sur mon lit de morte.
– Mais où veux-tu que j’aille ?
– Le Dr Brand… va la retrouver !
– Dis-donc, d’où tu peux savoir qu’elle m’attire et qu’elle m’attend ? Et pourquoi si vous êtes en route vous ne l’avez pas déjà bombardée de messages pour lui dire ce qu’il se passait ? Voire envoyé quelqu’un la chercher tout simplement ?
– …
– Ce ne serait pas les boules de fumée ninja du professeur Brand que je vois dans ta main ? »

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Et Cooper s’en va piquer l’une des supers navettes de la station pour tenter de retraverser le trou noir et aller retrouver le Dr Brand, qui l’attend en effet, seule sur la planète rocailleuse du Dr Bob, où l’air est respirable et son campement déjà installé pour attendre l’arrivée de l’Humanité (j’espère qu’elle a des Quechuas en rab). En plus, cadeau bonus, le Dr Bob est bien évidemment mort, comme ça, pouf, ce qui arrange bien les affaires amoureuses de notre héros et…

… FIN !

Liiibre ! Je suis liiiiibre !

Mais maaaal ! J’ai si maaaal !

__________________________________________

« Alors Diego, la séance t’as plu ? Non parce que le T-800 a explosé a peu près à la moitié du film je crois.
– Je ne sais pas patron. Je pense à ce Thomas, là, quelque part dehors. Il est en danger de mort et il ne le sait même pas.
– Bah, si c’est le futur chef de la résistance, il devrait repérer son assassin sans problème, quand même.
– Vous êtes sûr ? »

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D’un froncement de sourcil aussi vif qu’appuyé, je fais comprendre au garçon qu’il est bien malvenu de douter de moi. Mais le doute brillant encore dans ses yeux, je me fais un devoir de le rassurer.

« Allons Diego : un robot programmé par Skyblog, ça doit être con comme un grille-pain, avoir une orthographe déplorable et en plus, ça se voit quand même que les bidules planquent du synthétique sous leur couche de chair. Sans compter que s’ils arrivent sans armes et sans permis, il va falloir qu’ils tentent de tuer ce Thomas avec une raquette de tennis, un couteau ou… »

Les yeux de Diego s’ouvrent en grand, alors que la même idée traverse nos deux esprits brutalement.

De concert, nous poussons un grand cri :

« Nabilla !« 

399 réponses à “Interstellar, le script aux trous noirs

  1. Bravo ! Quel courage que d’être allé voir ce film pour nous! Et quel bonheur que de passer 2 h 43 a essayer de comprendre l’intrigue. J’ai hâte de voir de visu ! J’adore, j’adore O dieu !

      • Je suis presque d’accord même si je pense que Batman TDK repose sur la performance du Joker (ça n’en demeure pas moins un film très plaisant à voir mais ils auraient pris Cotillard pour le Joker, on l’aurait détesté comme TDKR (pour utiliser tes acronymes).)

        Par contre, on peut rajouter Insomnia, non ? Même si sa facture n’est pas très originale et que Al Pacino a été choisi parce qu’il joue presque toujours le même rôle, ça reste un film plaisant.

      • Non, juste memento. the Dark Night est nul, à l’exception du Joker, mais ça n’en fait pas un film qui tient debout quand même.

      • Je vous trouve dur avec Thé Dark Knight. Le scénario était génial, transcendé il est vrai par la performance du Joker.
        Dommage que Kip Thorne. N’aie pas prévenu l’équipe que le cercle noir qu’il voyait au centre de Gargantua n’était pas l’horizon du TN mais la sphère de photons de rayon 1,5 RS. Que la planète océan n’aurait pu se trouver a une orbite aussi proche, la vitesse de satellisation étant trop proche de c vu le rapport d’écoulement du temps.

    • PAT : C’est assez marrant de voir un tel manque de recul ; lorsque je vois un réalisateur assez adulé et que je le déteste, je me remets en question, mais encore, si ce n’était que le public ça va (rien qu’à regarder comme Justin Bieber est adulé…), mais lorsqu’il est adulé par tout le monde, les critiques de cinéma, est nommé aux oscars etc. on se dit quand même qu’il y a quelque chose et en effet il y a quelque chose ! Memento, Inception et maintenant Interstellar…

    • Tout à fait d’accord
      Complètement nul !!
      Meilleure critique que j’ai lu de ma vie sur le film le plus débile et surcoté de l’histoire du cinéma.
      Exceptionnel, bravo !
      Réalisateur le plus surcoté de l’histoire avec D. Villeneuve et K. Biglow

  2. ca résume bien ce qui me passait par la tête pendant le film… qui est loooong… mais looooong…

    aussi : s’ils ont des navettes de poche capables de décoller d’une planete a 1.3x la gravité terrestre et d’atteindre l’espace en 2 minutes chrono, pourquoi s’embeter avec une fusée a l’ancienne au départ ?

    • Un lanceur autonome, fonctionnant avec son propre carburant, permet à la navette de commencer la mission sans avoir eu à toucher à ses propres réserves… Carburant d’ailleurs précieux puisqu’ils viennent à en manquer. On pourrait dire, mais pourquoi ne pas augmenter alors la capacité des navettes ? … certes, mais un lanceur autonome demeure toujours plus avantageux au départ. Le film est bourré d’incohérence, mais peut-être pas là.

      • bah si, parce que tant qu’à faire de la SF, ils auraient pu utiliser un moteur nucléaire ou n’importe quelle technologie leur offrant l’autonomie suffisante pour voyager dans l’espace (parce que du fuel pour un voyage interstellaire … non, comment dire …)

      • @ WhereIsMyMind : Non. Juste, non.
        Un réacteur nucléaire fourni l’énergie nécessaire à la rotation d’une hélice. L’hélice en question s’appuie sur l’eau ambiante pour se déplacer.
        Question : pourquoi a-t-on des sous-marins / porte avion nucléaires, mais pas d’avion ? Parce que l’air n’est pas assez dense pour servir d’appui. Si tu fous une hélice dans l’espace c’est encore pire, elle tourne sur du presque rien et la chaleur ne se dissipe pas, elle fond …
        Les avions sont basés sur le principe d’action/réaction : je fournis du carburant, du comburant, et en explosant ça prend de la place, et donc va pousser le réacteur. Sans s’appuyer sur le fluide ambiant.

      • alors l’avion nucléaire, ça a été tenté pendant la guerre froide, un truc consistant evidemment à faire chauffer de l’air froid, qui prend donc plus de place, et s’expulse, action reaction etc.
        Si l’idée n’a pas été poursuivie, c’est parceque ni les russes ni les américains n’ont réussi à isoler correctement le reacteur nucleaire sans emporter des tonnes et des tonnes de plomb, ce qui est plutot problématique dans un avion.
        Celà dit, ça ne résout pas la question du moteur nucleaire dans l’espace, puisque ça ne créé pas de matière à expulser.
        Reste les voiles solaires, et peut-être d’autres solutions, que sais-je, bref, ils auraient effectivement pu prevoir d’emporter plus de carburant que le strict minimum.

      • @guigui : en fait, non. Un « moteur nucléaire » quand on parle d’espace, c’est soit quelque chose qui chauffe autre chose qui est expulsé (de l’eau, du gaz) et qui par *réaction* (comme l’avion du même nom) propulse le véhicule spatial, soit ce sont les fissions nucléaires directement qui éjectent des noyaux qui propulsent le véhicule. Souvenons-nous que dans l’espace, point de friction donc (loi de Newton), tout mobile isolé tend à rester dans l’état d’inertie dans lequel il se trouve, en l’occurrence en mouvement de translation rectiligne uniforme pour une fusée. Si on ne ressent plus de gravité, un petit coup de boost nous fait accélérer jusqu’à une vitesse que l’on conserve. Les propulseurs à la Star Wars/Gate/Trek/Battle- -Galactica ça ne servirait qu’à changer de direction, freiner ou continuer d’accélérer.

      • @guigui : Comme Pierre le dit, le moteur nucléaire pour le voyage spatial, c’est envisageable. On utilise déjà des moteurs ioniques qui fournissent de la propulsion en accélérant des ions dans un champ électrique.
        Et je ne comprends pas vraiment ta réflexion sur les hélices et les avions. Les avions a hélice … ca existe il me semble, et depuis longtemps.

      • Sauf que la navette a la taille d’un autobus, et qu’avec la puissance des carburants actuel, c’est impossible de faire décoller une telle navette façon faucon millénium et lui faire rejoindre l’espace sans lui coller un gros pétard au cul.
        Autre truc bizarre, sur la planète aux histoire d’eau, les vagues géantes de 30m ou plus on pulvérisées la première navette, mais gentiment laissé les débris dans un minuscule périmètre. C’est à partir de là que j’ai décroché et débranché mon cerveau logique pour me concentrer sur la frimousse d’Anne Hattaway. :)

  3. Petite erreur dans les noms dans ce passage:
    « Mais à aucun moment, Murphy ne se dit qu’il pourrait prendre deux secondes pour essayer de communiquer avec Tom, qui lui a fait l’effort de lui envoyer des messages durant 23 ans. Désolé Tom, encore une fois, papa ne t’aime pas, casse-toi et laisse la place à Murphy. »

    Sinon, j’ai ri.

  4. « Le gouvernement nous garde en secret car ils ne veulent pas que la population s’indigne que l’on bouffe des millions pour la conquête spatiale quand ils meurent de fin »

    C’est la faim des haricots

    • Les mêmes haricots qui pourraient servir à la propulsion bien plus efficacement qu ‘un réacteur nucléaire (cf. commentaire n°4). Tout s’explique.

  5. Quand le premier paragraphe comprend un zeugme, on se dit tout de suite que ce qui va suivre ne peut qu’être génial.

  6. Un peu de mauvaise foi parfois quand même ;) mais très bonne critique pour un film que j’ai maintenant presque honte d’avoir apprécié autant

    • ha ben non, les gars! si les gens deviennent intelligents et savent apprécier un film de merde ET un spoiler de l’OC , mais où va le monde?! vous allez me gâcher 50% de mon plaisir!!!
      ps: je sais déjà que certains viendront et ne me recevront pas…

      • C’est bizarre cette façon de penser qui si on n’aime pas la même chose, c’est forcément parce que l’autre est un demeuré. Quelle étroitesse d’esprit. Quelle condescendance. Quelle snobisme…

      • ah ben non.désole mais là tu as mal compris. par exemple je n’aime pas les beatles mais c’est le un très bon groupe. par contre j’adore « frozen » de Madona et c’est pas vraiment de la grande musique…. et permet moi de penser que les 2b3 c’est de la merde. Pour en revenir à interstelar …. ben quand on se moque des clients on ne s’étonne pas qu’ils traitent votre travail de la »film de merde »

    • >>>Un peu de mauvaise foi parfois quand même

      Des tonnes oui !
      D’habitude je ne vais pas voir les grosses daubes hollywoodiennes qui son l’objet des chroniques d’OC. C’est pour ça que je rigole comme un fou en lisant ses textes.
      Mais là, première fois que je lis son texte après avoir vu le film, je me rends compte de sa mauvaise foi abyssale. Évidemment cela jette un doute sur toutes ses chroniques précédentes. S’il est capable de travestir à ce point le compte-rendu d’un film, comment savoir ce qui est vraiment une absurdité d’un scénario ou une pure invention d’OC ?

      • C’est vrai qu’il y a pas mal de choses fausses dans l’article…
        Par exemple oui, ils ont envoyé des sondes avant d’envoyer des types dans le trou.

      • Oui, et puis faire un film sur des sondes et des robots qui se baladent dans l’espace moi j’irais le voir sans problème mais pas sur que ça plaise. :D

      • Sinon moi je ne vois pas trop de mauvaise foi (pour une fois). Il oublie même beaucoup d’incohérences!

      • Faites-nous donc la liste des choses fausses?
        J’ai vu le film, et il n’a fait qu’effleurer la surface.
        Je pense que Nolan devrait ravaler son ego et au pire du pire au moins engager un scénariste, parce que là ce n’est juste plus possible.

      • Je suis d’accord il y a d’autres incohérences non cités, même si les plus importantes sont transcrites dans cet article. Sachez que, voir le film avant la critique d’OC le rend déjà plus drôle et pertinent. Mais je pense que, revoir le film après coup et tout aussi efficace. En tout cas le plus gros reproche à faire à ce film est en effet les coups de « bombes fumigènes ninja » flagrantes mises à disposition pour boucher le scénar en gruyère.

    • Y a aucune honte, j’ai trouvé le film très beau (les effets spéciaux et l’histoire), y a une esthétique très particulière chez Nolan, à chaque fois il arrive à se démarquer totalement des autres réalisateurs par ses scénarios et par ses paysages. Par exemple une planète intégralement couverte d’un océan profond d’un demi-mètre ou une heure dure sept année je trouve ça très poétique. C’était déjà la même chose dans Inception avec la ville dans les limbes par exemple, je pense que Nolan est un des seuls réalisateurs américains qui ait vraiment quelque chose de poétique aujourd’hui.
      Faut savoir apprécier la drôlerie de l’article sans réviser son jugement sur le film en sachant qu’on pourrait passer n’importe quel chef-d’oeuvre à la moulinette de la mauvaise foi, ça resterait aussi drôle.

      • « je pense que Nolan est un des seuls réalisateurs américains qui ait vraiment quelque chose de poétique aujourd’hui »

        -> Si vous rajoutez « de blockbuster » après « réalisateurs américains » je veux bien vous l’accorder, sinon… Non, désolé mais non ;-)

      • Non mais on s’en fous un peu de la beauté d’un film, c’est pas parce que c’est beau que c’est forcément bon, c’est pareil pour les jeux vidéo. O_O

    • L’Odieux Connard c’est surtout de la mauvaise foi, parfois il parle véritablement de bouses (Hunger Games par exemple), mais il s’amuse aussi à critiquer des excellents films, comme celui-ci

  7. merci de rendre cette soirée dans l’endroit le plus louche de Orthez,où je m’abrite sur mon chemin vers Compostelle, un peu plus vivable! Ce n’est, par ailleurs, pas la première fois depuis mon départ de Strasbourg que vos articles viennent sauver mes soirées (vous imaginez aisément comme les pèlerins peuvent être culs pincés …)

      • Non, seulement le quart de fait: je n’ai pas l’intention de rester là bas.
        merci pour les encouragements.

      • Je trouve ça vraiment courageux de traverser l’Amérique de fond en comble… à pied.

  8. et spéciale dédicace aux trolls et autres personnes « de passage » qui semblent s’etre trompé de site mais qui me font toujours tant rire… à leur dépend.

  9. A la lecture de votre spoil, j’ai surtout été halluciné devant la plus magnifique contradiction et débilité du scénario… Du maïs ? Des immenses champs de maïs ? Vraiment ? La planète est pas censé être sèche, manqué d’eau, tout ça tout ça ? Et ils choisissent quoi comme plante ? DU MAÏS ?! C’est l’une des culture les plus voraces en eau ! (et pas forcément la plus nourrissante en prime…) Pourquoi pas des patates, des cactus ogm, des oliviers, des courges, ou des fèves ? Non, ils cultivent du maïs !!!
    Au secours… Pourquoi pas du riz tant qu’on y est…
    Et l’absence d’oxygène ça vient d’où exactement ? Non, parce qu’avec autant de verdure, en particulier de la jeune verdure, de l’oxygène est créé normalement. Et j’imagine que les cyanobactérie en sont qu’une vue de l’esprit…Photosynthèse ? Non ? C’est une notion abstraite ? Mouais, comme l’évolution et le darwinisme j’imagine … Oh et puis après tout, Amstrong n’a jamais posé un pied sur la Lune, alors on est plus à cela près !
    Je pleure T_T
    Je ne veux même pas savoir qui récolte les champs et ou ils stockent tout ça…

      • Pas de maladie ? ok, il n’empêche qu’il faut une énorme irrigation pour cette culture, ce qui n’est pas possible s’il n’y a plus de pluie ou une sécheresse généralisée…

      • Y’a pas de sécheresse, juste des saloperies qui font crever les cultures les unes après les autres.

      • « Y’a pas de sécheresse, juste » des tempêtes de poussières endémiques, Jack?… Mouais mouais mouais…

    • Le maïs, surtout parce que c’est emblématique de l’agriculture à l’américaine.
      Sinon je ne suis pas sûr que le maïs soit la culture la moins susceptible niveau maladies, mais sur ce point le fait que le film soit une fiction est une justification correcte.

    • vous avez rien compris: le Monsanto du futur a réussi a rendre le maïs peu gourmand en eau, aucune incohérence donc. Le seul hic, c’est que c’est aussi Monsanto qui a créé les tempêtes de poussière pour assécher la planète et vendre encore plus de maïs. Ils ont juste oublié qu’ils allaient ainsi condamner la planète, mais ça ne les a jamais freiné ;)

      • Notez du reste qu’il existe déjà des variétés de maïs OGM censées être très peu gourmandes en eau, développées en France par l’INRA. Mais malheureusement, José Bové et ses amis les ont toutes arrachées (même celles qui poussaient en intérieur, puisqu’il n’est maintenant plus guère possible de faire des essais en plein champ en France). Donc on ne sait pas vraiment si ces variétés sont efficaces, résistent aux maladies, etc., et il est fort possible que les recherches ont été abandonnées. Du reste, les problèmes de sécheresse ça n’intéresse pas encore grand monde…

    • Le rapport plus efficace nourriture/protéine, ce sont les insectes, on peut même les élever sous terre, à l’abri des tempêtes. Une fois réduit en poudre, personne ne le saura.

    • « Je ne veux même pas savoir qui récolte les champs »… tu as la réponse dans le film, ils utilisent des moissoneuses automatiques (qui ont des problèmes de GPS)…

    • Le maïs est au contraire une culture demandant relativement peu d’eau, et permet d’avoir une ressource alimentaire équilibrer pour les humains ET les animaux. ‘faut juste un peu de soja mais pour ça les brésiliens sont là.
      Pis le manque d’oxygène … c’est un déséquilibre de la matrice : la pollution libère du CO², ce carbone est utilisé par les plantes pour croître, et les plantes finissent par rejeter encore plus de carbone.
      La récolte c’est easy (mon Dieu ces Moiss’batt’ de rêve !) et le stockage n’a rien de compliqué. ‘faut juste de la place.

  10. « Appeau-à-parpaings ». Je souhaite réutiliser cette délicieuse expression autant que possible ; les trains seront sans doute un excellent terrain d’entraînement.

  11. ………
    dire que je devais aller le voir demain…
    quelle horreur.
    Merci, Mr OC.
    finalement je vais me rabattre sur john wick je crois. ça risque d’etre naze aussi, mais c’est fait pour.

    • toi t’es bien stupide, tu lis l’article d’un mec qui dit 90% de conneries et du coup tu vas pas voir ce film ! c’est cool de se faire son propre avis aussi des fois hein ! Ce film est génial, c’est un chef d’oeuvre et la claque de l’année, à tous les mecs jaloux du talent de Nolan: ce message est pour vous ! L’odieux connard me fait rire d’habitude, mais pas là. Il se gourre sur les trois quarts de ces réflexions, et SURTOUT, ne laisse aucune place au fait que les personnages sont des êtres humains, et pas des robots censés faire la bonne chose au bon moment etc.. mais bon je suis sûr que de toute façon, y’aura toujours des haters envers Nolan, triste monde.

      • Oui, c’est vrai, d’ailleurs les types qu’on envoie dans les stations spatiales, ils font autant sinon plus de trucs à côté de la plaque que de faire les bonnes choses, comme par exemple gober des oeufs en apesenteur plutôt que de faire les expériences scientifiques vraiment utiles!!!
        Et c’est la meilleure claque de Nolan après Sucker Punch, quand on comprend que c’est Sweet Pea la vraie héroïne!

  12. Bonjour Odieux,
    Merci d’avoir mis en évidence ces trous qui m’avaient titillé tout le long du film ! Mais vous avez omis le mixage sonore qui est tout pourri et qui couvre des dialogues (en VO en tout cas).

    Et il y a une faute (j’ai toujours rêvé de dire ça) dans le dialogue avec le drone,  » pilotere  » au lieu de piloter.

    Et pour le passage en morse à la fin, il est écrit  » Ta mère suce des boulons en enfer » pour les plus curieux

  13. Sont-ce les planètes ou leur système solaire qui gravitent autour du trou noir?
    Nan passque je n’ai point vu le film et OC ne précise pas…

    Merci d’avance

    • Le système planétaire, puisque le trou noir doit être l’ex-étoile. Enfin je suppose, c’est ce qui doit le mieux tenir la route.

      • ça m’a titillé aussi

        ces planètes ne devraient pas être aussi lumineuses sans étoiles … et puis si l’étoile est le trou noir, il ne devrait pas y avoir de planètes. Avant de devenir un trou noir, une étoile s’étend et bouffe tout ce qu’il y a autour.

        mais là, on entre dans le plus compliqué

      • Ce serait gênant à plusieurs points de vue, dans ce cas… Mais bon : le film est une farce en soi alors ça va!

      • ben non.Si il n’y à plus d’etoile il n’y à pas de vie possible sur les planètes du système en question. Mais d’ailleurs qu’elle idée brillante de vouloir venir s’implanter près d’un trou noir quand on veut sauver sa race de l’extinction!

      • >>qu’elle idée brillante de vouloir venir s’implanter près d’un trou noir quand on veut sauver sa race de l’extinction!

        Il existe, selon les théoriciens, des trous noirs stables, qui n’en sont pas vraiment. Ça s’appel un trou noir primordial, et ils le justifient dans le film en montrant le rayonnement de Hawking dans différentes prises de vues. Ce sont juste des recoins de l’espace où la densité y est très forte. Après, pour la gravité *normale* d’une planète proche d’un trou noir primordial, c’est autre chose…
        Faudrait voir a pas oublier que Kip Thorne a participé aux différentes phases de développement du film, et qu’il n’aurait certainement pas laissé passer ce genre de grosse boulette.
        Du coup, il existe probablement une étoile dans le système planétaire visité.

      • En fait, il me semble qu’il y avait de la lumière autour du trou noir dans le film, je suis pas un expert, mais si un trou noir peut retenir même la lumière, il se pourrait qu’il y ait plein de photons en gravitation autour du trou, et que les plus éloignés parviennent à s’arracher lentement à l’orbite pour illuminer les planètes, après c’est de la fiction, personne ne sait à quoi ressemble un trou noir donc aucune vraisemblance scientifique n’est possible sur ce point.
        Pour ce qui est de l’explosion de l’étoile, trou noir est un terme qui désigne plusieurs choses, pas seulement les restes des plus grandes étoiles.

    • Je me suis posé la même question ; parce que même si les planêtes n’ont pas été absorbées (étrange, quand même), si y a pas ou plus de soleil, à moins d’un trou noir chauffant, il doit faire méchamment froid sur les planètes du système…

      • un disque d’accrétion autour d’un trou noir peut émettre d’énormes quantités de radiations… en lumière visible sans doute, mais aussi en rayons X, ce qui n’en ferait pas un voisinage de choix pour une planète qui se voudrait propice à la vie (à moins d’avoir la couche d’ozone qui va avec et un bon écran total)…
        Le coup du ralentissement du temps est totalement délirant. Bien sur le principe correspond bien à une réalité physique, mais un facteur de ralentissement du temps de 61320 (1 heure = 7 ans sur la Terre) implique soit un déplacement à la vitesse de la lumière (à quelques millionièmes de pourcents près), soit un champ gravitationnel absolument délirant (pas vraiment du genre 130 % de celui de la Terre). Donc là c’est une énorme incohérence dans le scénario. Bien sur le but était d’amener à cette situation intéressante où Murphy vieillit plus vite que son père. Cependant les conditions physiques qui permettent d’aboutir à un tel effet sont hors de portée de nos technologies (les astronautes des missions apollo ont subi un ralentissement du temps d’un facteur 1,0000000008 en voyageant à 12 km/s), ou incompatibles avec le maintient de l’intégrité physique d’une entité biologique du genre homo sapiens sapiens (qui c’est qui nettoie le cockpit, si le cockpit résiste d’ailleurs ?). Sur Wikipedia l’article dédié au film explique que c’est la vitesse de rotation de la planète sur elle même qui est responsable de l’effet de ralentissement, rotation qui ferait qu’un point à la surface atteindrait presque la vitesse de la lumière… Avec une planète de la taille de la Terre en gros, ça ferait entre 5 et 10 tours par seconde (jour / nuit / jour / nuit / jour / nuit, etc… plus le temps d’avoir peur du noir… mais un coup à finir épileptique)
        Autre incohérence : 3 planètes propices à la vie dans un système planétaire. Est-ce plausible ? La vie telle qu’on la connait à besoin d’eau liquide. Pour que l’eau liquide puisse exister il faut donc une plage de température restreinte, c’est à dire qu’il faut se trouver à la bonne distance par rapport à l’étoile. Trop près c’est trop chaud, trop loin ça gèle, pas bon non plus. Est-ce possible d’avoir 3 planètes dans le même système solaire sur des orbites suffisamment rapprochées pour qu’elles soient toutes les 3 dans cette zone viable ? Sachant que des orbites trop rapprochées risquent de poser toutes sortes de problèmes (interactions gravitationnelles)…
        Le coup du vaisseau qui s’approche tout près de l’horizon des évènements du trou noir est un peu délirant aussi, si proche d’une telle concentration de masse, l’effet de marée gravitationnelle désintègrerait probablement la navette et ses occupants.
        Le robots Tars qui passe de l’autre coté de l’horizon des évènements pour ramener les données qui manquent pour fignoler la théorie de la gravitation : le problème c’est qu’il ne suffit pas de passer « de l’autre coté du miroir », ce qui est intéressant dans un trou noir ce n’est pas ce qui se trouve juste à l’intérieur de l’horizon des évènements (à priori du vide), mais c’est la singularité centrale (toute la masse concentrée en un point pour ainsi dire). D’ailleurs tout ce qui franchit l’horizon des évènements est voué à s’écraser sur la singularité centrale… Tars aura beau faire la roue c’est perdu d’avance.
        Bref, ce film fait référence à des notions physiques très intéressantes, mais en forçant le trait pour produire des effets scénaristiques palpables, quitte à prendre des libertés avec la plate réalité des chiffres…
        Mais le pire c’est que je m’en fous complètement : autant ce sujet me passionne, autant je suis capable d’apprécier le film pour ce qu’il est, de la science-FICTION. J’adore ces histoires de paradoxe temporel, et quoi qu’on en dise (ben oui y’a un truc, c’est comme les escaliers d’Escher, ça tourne un rond et pourtant il y a comme un défaut) ça donne un film des plus divertissants. J’ai adoré, j’ai passé un bon moment, je suis sorti en me posant toutes sortes de questions, que demander de plus d’un film ?

      • J’ai repris en sujet connexe sur mon blog le propos de KidA : il mérite en effet le prix du commentaire le plus rationnel dans son développement avec de vrais morceaux de vrécusations scientifiques intelligentes, puis une conclusion comme il faut.La revoici en exergue :
        « Bref, ce film fait référence à des notions physiques très intéressantes, mais en forçant le trait pour produire des effets scénaristiques palpables, quitte à prendre des libertés avec la plate réalité des chiffres…
        Mais le pire c’est que je m’en fous complètement : autant ce sujet me passionne, autant je suis capable d’apprécier le film pour ce qu’il est, de la science-FICTION. J’adore ces histoires de paradoxe temporel, et quoi qu’on en dise (ben oui y’a un truc, c’est comme les escaliers d’Escher, ça tourne un rond et pourtant il y a comme un défaut) ça donne un film des plus divertissants. J’ai adoré, j’ai passé un bon moment, je suis sorti en me posant toutes sortes de questions, que demander de plus d’un film ? »
        Moi approuver tout ce qui est ci-dessus. Et la dernière phrase fut exactement mon propre ressenti. Cette soupe quantique holywoodienne à la sauce Nolan est un filet à questions aux mailles larges, un attrape-rêves. Que demander de plus à un film automnal ? Un Néo-Godard de l’espace ? allez, Jean-Luc reloaded, reviens into the Void wild !

        Univers caché, crash SpaceShip II, Interstellar, tourisme spatial équitable


        Merci à L’OC pour ces beaux (d)ébat sans dégâts, longue vie cosmique sans mère à tous…

      • Faut pas oublier le rayonnement de Hawking. Une étoile n’est pas le seul objet produisant des radiations.

  14. J’ai beaucoup aimé le film, mais c’est vrai que y’a des trous noirs dans le scénario. Genre dire que les fameux « Eux » en fait c’est « Nous »…
    Ca ruine le postulat de base, la chronologie globale, et une éventuelle hauteur philosophique. Suffisait de rien dire :O
    Mais c’est un peu comme Batman ou Avengers, on aime le film et on aime en bonus la version de l’OC!

    • Enfin, Avengers ne s’est jamais présenté comme « scientifiquement correct » (Je viens d’imaginer la chose, ça fait beaucoup trop de cauchemars dans ma tête), c’est débile mais c’est fun.
      Là c’est débile, mais ça te fait croire que ça l’est pas !

      • oui, tu dis exactement ce que je pense :-D

        parce que même s’il y a des trucs scientifiquement plausible (comme la représentation du trou noir, du trou de vers, etc), il y a aussi des trucs qui ne tiennent pas la route

        alors, pourquoi proclamer qu’on est scientifique si on ne s’assure pas jusqu’au bout qu’on ne l’est ?? il n’y avait pourtant aucune obligation à le faire

  15. Vraiment vous n’avez pas aimé la musique ? je la trouve tout bonnement exceptionnelle. Hans Zimmer se renouvelle pour une fois et dans un thème musical grandiose. Cf la scéne du docking. J’entends que c’est un avis personnel mais réellement quelle bande sonore de qualité

    • Nolan et Zimmer forment un couple formidable, ils semblent faits l’un pour l’autre tant les images de Nolan inspirent Zimmer et les musiques de Zimmer renforcent lesdites images.
      Après j’avoue avoir fortement préféré la musique d’Inception qui était un véritable coup de force, une innovation prodigieuse (et c’est après cette BO qu’on a vu apparaître la corne de brume dans toutes les bandes annonces et BO, ainsi que des musiques comme celles de Gravity avec les mêmes passages éthérés au piano, cette simple musique a révolutionné la musique de film). Pour moi celle d’Interstellar manque un peu de variation et parfois l’orgue est un peu étouffant. Mais il reste des passages impressionnants, le docking principalement, et l’écoute reste très agréable.

      • La corne de brume c’était déjà dans la scène finale de Warcraft III – Reign of Chaos.

  16. Cher Odieux Connard, je ne sais pas si je dois vous aduler ou vous conspuer.
    Quand j’ai vu Interstellar, j’ai relevé quelques incohérences, mais j’ai pourtant beaucoup apprécié le film. Et vous venez de pointer du doigt des lacunes scénaristiques juste démentielles.
    Par conséquent, ce film passe pour moi de « quasi sans faute » à « quasi sans espoir ». On appelle cela un ascenseur émotionnel, il me semble.
    Comment dois je réagir ?
    Tiens ! Je vais faire comme dans le film : prendre une décision illogique. Continuer à aimer le film ET ce blog.

    PS : concernant la BO, je ne l’ai pas trouvé si dérangeante, au contraire. Et quand on sait que Hans Zimmer l’a composé sans voir ni le script, ni le film, je me dis que cela aurait pu être bien pire.

    • Ta décision est cool, elle serait presque « quantique » :D
      Elle n’est pas l’un ou l’autre, pas ponctuelle, elle est deux états incompatibles tout à la fois !

      Bref, on reste dans le thème physique moderne ;)

      • Il a surtout réussi à concilier la mécanique quantique et la relativité générale !

  17. Il y aussi un trou noir dans votre billet cher Connard ! Tout au long de celui-ci, vous soulignez à juste titre que le fils Tom est la cinquième roue du carrosse dont tout le monde se fout, mais vous omettez de dire qu’à la fin, une fois Cooper ramené à la station, celui-ci va voir sa fille mourante mais son fils que dalle, il ne cherche même pas à savoir si il est vivant ou non, son sort n’est mentionné nulle part, désintérêt total, OSEF GÉNÉRAL. Cooper trace rejoindre Brand sans demander son reste.

    C’est quand même ballot pour son fils qui est peut-être vivant quelque part, auquel cas il a quand même attendu 80 piges pour se faire snober comme une fiente..

    • oui, il pourrait aussi s’intéresser à son petit fils qui porte son nom et pour lequel il est ému, bien vu

    • Je l’attendais aussi celle la. Ce cher connard me déçoit beaucoup!

      D’ailleurs la fin me laisse encore plus pantois qu’OC. Je ne comprend pas l’empressement de cooper à prendre un vaisseau pour rejoindre sa belle. Déjà il vole une navette. Il devient donc de ce fait plutôt criminel (ça doit pas être bien vu de voler des vaisseaux à x billions). Le tout super facilement: les gens du futur sont plutôt confiants et laissent les clés sur leur bolide.

      Bref il y a urgence alors qu’il aurait pu sagement attendre ou partir avec tout le monde mais non c’est la gaule (je ne savais pas qu’ils se plaisaient à ce point, l’un porte son alliance l’autre ne s’est jamais montré super intéressée). Il était tellement excité qu’il n’a pas prit une seconde pour se renseigner sur ses fils et petit fils.

      Mais si je peux me permettre quelques incohérence d’OC peuvent s’expliquer grâce au super-pouvoir de l' »amoooour ». Dans ce scénar aux trous noir c’est le lien permettant à Cooper de communiquer avec sa fille. L’humanité du futur avaient besoin d’un homme dans un trou noir possédant un lien solide avec l’humanité du passé pour se « connecté ». Il n’y avait que cooper qui s’est retrouvé dans cette situation. ça reste assez con, risqué et incroyablement improbable et niais comme plan et cela ne justifie absolument pas le paradoxe temporelle mais c’est déjà ça…

      Enfin bref c’est dommage, jusqu’au plantage à base de voyage dans le temps, le film était intéressant. La représentation du trou noir est juste incroyable (et scientifiquement solide à ce qu’il parait).

      • je sais pas si la représentation du trou noir est solide scientifiquement mais en tout cas sa physique laisse à désirer!! plus généralement ça me fait toujours un peu mal quand un film essaie de se donner une caution scientifique puis part dans le n’importe quoi (traverser un trou noir sérieux!!), quitte à faire nawak autant le faire dès le début en envoyant la sciences se faire mettre à quattre pattes!!

      • Le super-pouvoir de l’amour… c’est aussi moisi que Mephisto qui veut faire annuler le mariage de Peter Parker et Mary-Jane parce que leur amouuuuur est trooooop fort lolz…

      • @syroz : pire que ça, l’astronaute serait démembré car l’effet de marées (= différence de champ gravitationnel) entre sa tête et ses pieds le disloquerait. La comète Shoemaker-Levy en 1994 s’est disloquée par l’effet de marées de Jupiter!

      • Je n’ai vu que les bandes-annonce, alors oui la représentation semble correcte, à quelques détails près.
        Le trou noir est entouré d’un disque d’accrétion très lumineux, ce qui implique qu’il a de la nourriture (une étoile donc) à proximité. Je n’en vois pas trace sur les images des bandes-annonce.
        Un trou noir stellaire mesure quelques kilomètres de diamètre, (le faible nombre d’étoiles visibles autour du système indique qu’il ne s’agit pas d’un trou noir galactique), il est donc représenté beaucoup trop grand.

      • Rah mais, ce n’est pas un trou noir stellaire, justement parce qu’il est bien trop grand. C’est un trou noir galactique. Et plus un trou noir est grand, moins il est dense et moins le gradient de gravité à son horizon événementiel (et les forces de marées induites) est intense: donc, pas de spaghettification quand Cooper passe cet horizon.

        Quant à la représentation du trou noir, on l’avait déjà dans les années 70, rien de nouveau en fait…

  18. J’ai beaucoup aimé le film, et j’ai adoré votre critique (paradoxe ultime)! Cher Odieux Connard, continuez de nous régaler!

  19. J’ai vu ce film l’autre soir et j’ai furieusement envie de serrer l’Odieux dans mes bras pour lui faire part de mes plus obséquieuses condoléances!

    Mais en fait notre cher Odieux est encore loin du compte, non seulement le scénario est idiot, bancal, troué comme un vieille chaussette mais en plus toute la pseudo science qui y est étalée est complètement foutraque.

    Si il avaient dépensé ne serai que 10€ pour s’acheter un petit manuel de cosmologie pour les nuls, on aurait pu éviter les absurdités telle que se satelliser autour d’un trou noir, de se poser su une planète où le champs gravitationnel déforme le temps de cette façon etc…
    Je suis physicien de formation et en visualisant ce film, j »ai énormément souffert. Les scientifiques style BD de savant fou, le robot de conception absurde, les coïncidences en rafale qui font grincer des dents, les concepts de gravité trous noir et compagnie à la sauce Albator ou Goldorak.

    Bref la seule véritable anomalie là dedans c’est le QI du scénariste.

    En plus le film est vraiment fait avec des bouts de ficelle, on se croirait revenu au temps du carton pâte des premiers épisodes de Star Trek.
    A un moment je me suis même demandé si on n’aurait pas le remake du célèbre combat du capitaine Kirk contre le lézard humanoïde tant le scénario me faisait penser à ces séries des années soixante de mon enfance comme « Perdus dans l’Espace ».

    • S’il n’y avait que ça. Parmi les incohérences scientifiques qui font mal aux yeux :
      – A => B ne signifie pas que B => A, donc, la projection d’une sphère (3D) donne bien un cercle en 2D mais pas forcément le contraire. Et que dit Dr Noir ? « La seule forme tridimensionnelle qui donne un cercle en deux dimension est la sphère ». Ah bon ? Et le cylindre, le cône, par exemple, ils donnent quoi si on choisit le bon plan de projection ?
      – Ensuite, l’écran d’ordinateur qui se retourne et devient…..un tableau velleda ! On est heureux que la recherche en interface aie donné ce genre de résultat mais, sinon, il ne pouvait pas faire ses dessins directement sur l’ordinateur ? (Minority report date déjà un peu ? Il ne l’a pas vu ?)
      – On a des super navettes etc. mais comme d’habitude les scientifiques sont en blouse (ok pour les chimistes, mais les astrophysiciens ?) et écrivent sur des tableaux avec des craies.
      – Le plus beau, Dr. Noir qui résout une équation temporelle utilisant la relativité générale sur un calepin en 30 secondes.
      – Je n’ai pas relevé s’il n’y avait pas, parfois, des sons dans l’espace. Je ne le reverrai pas pour ça mais ça m’intrigue.
      – Enfin, je conseille à tout le monde de lire cet article : http://blogs.futura-sciences.com/luminet/2014/11/01/interstellar-trou-noir-hollywood-1/ où on voit que Nolan et son équipe de publicitaires sont des imposteurs.

      • Et j’oublais le coup de :
        – Comme c’est étrange ! On vous a trouvé dérivant au milieu de l’espace donc on a pensé à vous récupérer. Ah oui, on a trouvé votre robot, aussi.

      • Oui c’est énorme ça. Tout le monde se fout du comment du pourquoi de cette apparition subite en orbite autours de Saturne.
        Je pensais qu’il avait tout deviné grâce à Murphy la clairvoyante mais personne ne la croit parait il.

      • J’y ai prêté attention et non, ils n’ont pas fait la boulette du son dans l’espace. La scène du (très) mauvais arrimage du Dr Mann par exemple: les crochets de verrouillages qui n’arrêtent pas de bouger, on les entend quand on est à l’intérieur, mais pas en scène extérieure. Pareil pour l’explosion qui s’ensuit.

      • La logique de base, c’est que le son ne se diffuse pas dans le vide, donc pas à l’extérieur, mais il se propage dans l’air, donc à l’intérieur du vaisseau.

    • Je vous trouve quand même de mauvaise foi, mon prof de physique nous a sorti des exemples du film et semble l’avoir apprécié, après il y a toujours des gens pour ne pas comprendre le mot fiction dans science-fiction, surtout qu’ici le scénario a été supervisé par des scientifiques et contient pas mal de faits vraisemblables.

  20. De tout les films qui parlent de l’espace je crois qu’il n’y a que la mission Appollo 11 qui n’a pas de trou noir scénaristique… et encore :D. Avec un peu de connaissance spatio temporel on ce rend compte tristement que gravity est bidon, tout autant qu’Interstellar. Parce que, oui, un trou noir détruit simplement toute matiere, alors un etre pensant j’ose a peine y penser. CQFD

  21. Juste pour rire, l’en-tête d’un article sur le film vu au détour des actualités reluisantes du moment :

    « L’astrophysicien Kip Thorne a participé à l’élaboration du scénario d’Interstellar, sorti en France le 5 novembre. Ce spécialiste des applications de la théorie de la relativité générale est très satisfait de l’aspect scientifique du film. Il a même fait une découverte sur les trous noirs grâce aux effets spéciaux. »

    Vous voyez Odieux ? Même l’astrophysicien n’y a rien vu à redire. Vous êtes d’une mauvaise foi, vraiment…

    Très bon spoil, sinon, merci !

  22. Bon spoiler j’avoue ,belle prose il y a pas à dire ,mais un petit bémol pour la critique acerbe de ce film .
    C’est un nolan ,oui,et bien c’est un nolan et je suis très surpris de cette vague anti nolan ,trois fois en une phrase wahou …bref ce film à plusieurs degré de vision celui du spoiler et une vision plus philosophale voir métaphysique mais bon chacun voit midi à sa porte.
    C’est pas un kubrick ,ni un Lynch ni nini mais c est un très bon film qui pose des questions et sans donner de réponses ce qui est dur pour des personnes. Qui ont l habitude du pré mâché.
    À bientôt et on spoil

    • Il y a aussi des gens qui pensent que le cinéma de Nolan est surcoté, et que ses films sont très loin d’être des chefs-d’œuvre…
      Dans le dernier Batman par exemple (attention, spoil! Hum…), dont il est scénariste et réalisateur, sans revenir sur la mort de Cotillard, y’a plein de poncifs et de scènes ridicules et à côté de la plaque (le mec qui s’échappe d’une prison en plein désert à l’autre bout du monde sans papier ni argent et qui la scène d’après est de retour dans une ville de Gotham sous blocus, dont personne ne peut entrer ni sortir, pardon, mais c’est tout pourri…).
      Après, je pense qu’on peut facilement trouver des questionnements philosophiques (je ne voix pas le rapport avec la pierre philosophale personnellement… ;) ) et métaphysiques dans n’importe quel film, même le plus pourri (« Le libre arbitre, la rébellion et la liberté » chez Optimus Prime », « 200 000 ans pour en arriver à Transformers 4, la théorie de l’évolution remise en question? », …).
      Un bon film se doit avant tout d’être cohérent (j’ai bien dit cohérent, pas réaliste, voir l’article de Connard qui résume très bien la chose). Après, si les acteurs jouent comme des tanches on n’ira certes pas loin, mais un film cohérent avec une réalisation et des acteurs potables passera toujours mieux qu’un Lucy de Luc Besson, qui, parait-il, ouvre lui aussi la voie à de grands questionnements, tout en étant une purge monumentale.

      • d’accord avec toi

        j’ajoute que les gens voient des questionnements métaphysiques un peu partout, même là où ils ne sont pas

        la seule thématique que ce film nous montre, dans un deuxième degré de lecture, ce sont les relations père – fille, le deuil de la mère

        la seule personne à s’en sortir réellement est Murphy parce qu’elle a finit par comprendre qu’elle devait faire le deuil de sa mère et de son père

        Cooper, lui est mort avec la fille du Professeur pour n’avoir pas compris que le seul plan valable était le deuil (elle, de son père et de son amoureux, lui de sa femme)

        je peux me tromper sur des détails (pour une analyse parfaite, il faut revoir plusieurs fois le film car Nolan a bien travaillé le second degré de lecture, bien mieux, heureusement, que le premier qui est totalement incohérent) mais le fonds est là

      • Et encore, même ça, la relation père-fille, c’est foiré. La caméra de Nolan est froide, aucun sentiment ne passe. Même la scène où Cooper se repasse les 25 ans de communication et verse sa petite larme, censée être bouleversante est foirée. Je suis resté (et je ne suis pas le seul) totalement hermétique à ces passages. Pourtant, j’ai la larmichette assez facile.

  23. Il y a même une énorme incohérence gentiment apporté avec la scène du drone. Ils ont une technologie de cellule solaire capable d’alimenté un avion, le truc le plus énergivore qui soit, et même d’alimenter toute une ferme. Et des grosses voitures qui consomment pleins d’essence.

    Et bravo pour la conclusion de votre chronique, tout simplement excellent.

  24. Excellente critique, j’ai ri !Tout à fait ce que j’ai vécu en visionnant Interstellar.
    J’ajouterai une incohérence: Les ressourcent manquent tellement qu’on prend quand même la peine de fabriquer de la bière ? de maïs donc ? dans ses petites bouteilles en verre… Aah the americain dream et ce formidable cliché n’a pas été épargné.
    Pour le coup des 23 ans, c’est là le pire je crois… Au début de la mission Brand conseille à Cooper de se mettre en sommeil pour économiser en temps et en oxygène… Alors le docteur black a trouvé une station pour tenir 23 piges ? A partir de ce moment du film, j’ai arrêté d’y croire et d’espérer voir un film annoncé comme brillant.
    Brefs, l’idée était super mais l’exploitation est navrante… Du Petrus pour mitonner un coq-au-vin.

  25. Gunbuster faisait le cirque avec la relativité mieux, en plus d’avoir des musiques catchy et des personnages qui ne sont pas moches.
    Moi je dis ça.

  26. Un peu de mauvaise fois par moment (normal pour un spoil du maître des lieux ;) ) mais j’ai bien ri, et dans l’ensemble le scenario est en effet aussi mauvais et extrêmement prévisible.

    J’ajoute une incohérence bonus: ‘oh, c’est du binaire ! facile à décoder, pif paf pouf, des coordonnées !’ ==> NON ! Le binaire, au départ, est une façon de représenter un nombre en base 2 plutôt qu’en base 10. Point.
    Quand on parle de code binaire en informatique, on simplifie. En réalité il y a trouzmille ‘codes binaires’ différents, et il faut savoir duquel on parle pour ‘traduire’. C’est pour ça par exemple qu’on trouve autant de formats de fichiers différents: chacun d’eux est en réalité une façon différente d’ encoder l’information en binaire. C’est également la raison qui oblige à compiler un programme différemment selon le type de processeur d’une machine: tous les processeurs ne lisent pas le binaire de la même façon.

    Bref. Si on ne connait pas l’encodage précis utilisé, tout ce qu’on a en voyant du binaire, c’est un nombre.

    En voulant faire genre ‘le personnage est trop intelligent, il comprend le binaire’, le film ne fait que se vautrer alors que pour passer des coordonnées le perso aurait pu se contenter de morse comme pour tout le reste, cette représentation étant parfaitement codifiée et manifestement bien connue de Cooper.

    • Les coordonnées ne sont que des chiffres en fin de compte. Ici la question n’était pas le système d’encodage à proprement parler(qui comme tu le dis peut être très varié), mais juste la transmission du message. Le binaire, c’est simple, « 0 ou 1 », et avec ça, on peut écrire tous les nombres du monde. Comme c’est simple à écrire, et qu’on n’a besoin que de transmettre des nombres, on les écrit en binaire, donc en base 2. Le problème de l’encodage se pose quand on cherche à transmettre des messages plus complexes, contenant des caractères alphanumériques, voir spéciaux. Le plus connu de tous est certainement le codage ASCII, et dans ce genre de cas il faut en effet spécifier le système de codage utilisé, sinon le message est incompréhensible et inutilisable. Manquant d’information, et surtout misant sur le fait que le message écrit par le « fantôme » doit être simple car concis, il choisi naturellement le système le plus simple qu’il connaisse, il faut bien commencer quelque part. D’ailleurs quand il s’agit d’écrire « RESTE », il utilise le morse.

      • Je ne peux qu’être en désaccord avec cet argumentaire.

        Si je t’écris 010101 tu en déduis un seul nombre possible ? Non, voici les nombres possibles :
        – 37 (100101)
        – 4 (100) et 5 (101)
        – 2 (10) et 1 (01) et 1 (01)

        Donc même pour des nombres il faut spécifier l’encodage rien que pour savoir combien de bits il faut prendre en compte pour former chaque nombre.

      • Sauf qu’il transmet des coordonnées précises. Oui, ce sont des chiffres, mais qui ne peuvent pas se transmettre sous forme d’un seul nombre. Déjà il faut soit avoir du décimal, soit pouvoir séparer degrés, minutes et secondes d’angles. Dans tous les cas il faut séparer latitude et longitude.
        Le décimal ne peut se représenter en binaire brut sans encoder la virgule.
        Il doit donc se rabattre sur degrés/minutes/secondes.
        Son seul séparateur possible, (il doit séparer les groupes sinon comment savoir quel nombre va dans quelle partie ?) c’est un espace plus grand. Et une nouvelle ligne pour séparer la longitude de la latitude.
        Donc la meilleure représentation qu’il puisse faire, c’est trois groupes de nombres sur une ligne, trois groupe de nombres sur l’autre. (et il n’a pas de marqueur nord/sud – est/ouest pour ses coordonnées, elles peuvent donc encore désigner plusieurs ponts distincts…)
        Mais puisqu’il représente son ‘binaire’ avec des creux et des pleins dans la poussière, que faire s’il doit séparer un nombre finissant par 0 (creux) d’un nombre commençant par 0 ? Admettons qu’il ait de la chance et que ça n’arrive pas. Ou qu’il représente plutôt 0 par un plein court (un point…) et 1 par un plein long (un tiret quoi…) (oh mince, c’est plus facile de représenter du morse sans ambiguité alors… )
        Celui qui doit décoder se retrouve avec trois groupes distincts de pleins et de vides, chaque groupe séparé par un plus grand vide, sur deux lignes. Déjà il faut y aller pour un déduire que les représentations séparées sont censées être des nombres binaires, mais la déduction après… ‘6 groupes de nombres -> coordonnées’ ? Vraiment ?
        Alors qu’en morse, les jeux de coordonnées sont très faciles à représenter, pas de problème pour ajouter nord – sud – est – ouest là où il faut, écrire carrément degré pour donner l’unité…
        Et comme tu le fais remarquer si justement, il a écrit RESTE en morse…
        Or dans sa chronologie il l’écrit avant les coordonnées…
        Il en était donc déjà au morse, c’était déjà facile pour lui. Pourquoi changer brutalement pour un truc qui exige de réfléchir à mort pour être compréhensible, sans garantie de l’être au final ?
        D’autant plus que dans sa troisième phase de transmission de données… il revient au morse.
        Donc oui, le binaire c’est bien et simple pour représenter un nombre, non, sans encodage le binaire ne permet pas de représenter clairement des coordonnées, et j’en reviens à ma conclusion initiale: c’est totalement incohérent dans le contexte.
        (note additionnelle: pour représenter un grand nombre, le binaire c’est tout sauf concis, et pour aller vite il faut être capable de savoir presque instantanément décomposer ce nombre en facteurs représentant des puissances de 2)
        (note additionnelle 2: vu les gouffres du scenario, ceci n’est qu’un micro point de détail, mais en tant qu’informaticien les utilisations débiles d’outils informatiques dans les films me font toujours bondir, d’autant qu’elles donnent en général des idées totalement fausses au grand public, dont sont notamment issus mes clients.)

      • @ fennaten: le binaire n’est pas un outil informatique, mais une représentation mathématique. Une abstraction d’une chose concrète. Les deux caractères « 12 » ne signifient intrinsèquement rien, mais ils représentent la même quantité que les trois caractères « XII », que les quatre caractères « 1100 » (en binaire…) ou que les cinq caractères « douze ».

      • <>

        @pierre: heu, c’est exactement ce que je disais. Sur deux commentaires dont un pavé ^^’ Binaire sans système d’encodage défini -> représentation mathématique d’un nombre en base 2.
        Avec système d’encodage: tout ce qu’on veut à condition de connaître l’encodage. Majoritairement utilisé en informatique et en électronique car ce n’est pas vraiment une représentation human-friendly. (vu qu’il emploie deux caractères, on peut considérer le morse comme un type d’encodage binaire. Mais dans le film Cooper dit bien à ce moment ‘c’est du binaire’ comme si le binaire était un langage en soi.)
        Tu es sûr que c’est à moi que tu répondais ?

    • Mec, t’as juste rien compris xD
      Il y a une seule numérotation binaire tout comme il n’y a qu’une seule numérotation décimale.
      C’est l’index des fonctionnalité et elles-mêmes qui changent en fonction du processeur. 10 est toujours égal à 10 et le sera toujours.
      Voilà déjà première connerie soulignée.
      Deuxième connerie:
      Les formats de fichiers différent? Sérieusement tu pense que c’est au niveau du binaire que ça se fait?
      Mais sérieusement l’humanité est perdue avec des gens si peu compétents qui s’étalent autant.
      Certes, TOUS les fichiers sont une loooongue suite de nombre (généralement de l’ASCII, des fois de l’hexa), mais un 1 dans une image vaut 1, tout comme dans un fichier texte ou même un programme. C’est juste que ces chiffres ne sont pas lus par les mêmes programmes et certains programmes ont besoins de retrouver certaines conventions, un en-tête cohérent pour une image par exemple (essaye d’ouvrir une image avec un fichier texte ça marchera tu verra).
      Troisième connerie:
      Tu crois vraiment qu’il aurais pu utiliser le morse? Nan sérieusement tu sais ce que c’est le morse? C’est un système de codage conçut pour être appréhendé par le dernier des demeurés et être rapidement retranscrit. Pas pour être efficace. En gros les coordonnées en morses prendraient non pas un quart de la pièces comme elles le font en binaire mais trois fois la pièce. Et encore.
      Ah et puis, faut pas oublier que les coordonnées, c’est des chiffres. Donc en binaire ça marche. Tout comme en hexa, en base 8 ou en ascii, même en unaire. Mais c’est juste que seul le binaire était possible dans cette situation alors arrêtez vos conneries.

      J’aime bien les critiques de l’odieux mais là il avait juste rien à dire pour que ce soit à ce point n’importe quoi (après sur d’autres point cette critique est censées mais ces points sont trop peu nombreux).

      On ne touche pas à un domaine quand on n’y connait rien, ou alors on apprend.

  27. Vous lisiez l’Iliade ? Même pour vous détendre vous ne cessez donc de vous nourrir d’incohérences scénaristiques ? Bon, à l’époque ils avaient au moins l’excuse de ne pas bénéficier des même budgets…

  28. L’autre truc que je comprends pas c’est que vu que l’humanité avait « la technologie pour produire champs et nourriture dans toutes les conditions », j’imagine donc que la technologie a bien avancée, et donc la médecine a progressée. Donc comment se fait-il que Murphy meurt de vieillesse comme les personnes agées d’aujourd’hui ? La médecine n’a donc absolument pas progressée ?

    C’est peut-être très con ce que je dis, et je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre…

    • Sur ce point, la reponse peut etre simple: la medecine n’a pas tant progresse en un siecle puisque:
      1- les scientifiques sur Terre etaient nourris avec des versions « corrigees » de la science et de l’histoire. Cooper se plaint meme aupres des profs de Murphy que parmi les technologies « inutiles » qui ont disparu « parce qu’il fallait des fermiers », il y avait l’IRM. Partant de la, la medecine a du prendre quelques decenies de retard.
      2- a l’inverse, la technologie du voyage spatial a evolue parce que la NASA (et – forcement – elle seule) avait continue a bosser en secret sur le sujet pendant tout ce temps.

      C’est une excuse un peu mince, mais coherente avec l’incoherence generalisee du film. XD

      • Ce film n’est de toute façon pas crédible une seule seconde. Que la Terre soit creuse ou les dinosaures toujours en vie je peux faire semblant d’y croire, il existe d’ailleurs plusieurs adeptes de tels théories. Mais que le président des états unis soit une femme… Vous vous rendez compte ? Une femme ! N’importe quoi…

      • Et un noir sur la lune ?! Impossible même avec une grosse tartine de suspension d’incrédulité arrosé de débranchage de cerveau.

  29. Une excellente critique d’Odieux Connard comme on les aime (avec de la mauvaise foi comme il se doit) !! J’approuve tout particulièrement la critique des pseudo-cinéphiles qui vont crier au génie pour l’originalité de la fin du scénario…

    Une petite coquille cependant, lorsque vous écrivez « On peut aller vers la dernière planète alors, celle du Dr Bob ? propose le Dr Mann. » Je vous rappelle que les petits bouts de ce personnage idiot ont été disséminés dans l’espace un paragraphe plus haut.

  30. Bon, et dernière incohérence … pourquoi dit-il à sa fille: « reste » ??

    si on part dans la lecture premier degré, cela n’a aucun sens.

    si on part dans la lecture second degré qui est que son départ pour l’espace n’est qu’une chimère qui n’a aucun intérêt, alors le reste veut dire à sa fille: ne fait pas comme moi, n’essaie pas de chercher ta mère dans les étoiles, vit sur terre, trouve toi un homme, fais des enfants, vis ta vie

    et la ça du sens

    mais du second degré balancé de manière aussi premier degré, je trouve que ça manque de subtilité

  31. Petite erreur à la fin, vous écrivez : « Murphy répare TARS », alors c’est Cooper, c’était pourtant simple, ils s’appellent tous Cooper dans ce flim

  32. ce film n’est une loooooongue scène en trop… vous savez la scène chiante, cucu et dispensable, avec des violons ? 3h de cette insupportable insulte a l’intelligence m’a mis sur les nerfs.
    big up au producteur de la bo qui a réussi a mélanger violons, clavecins et guitare éléctrique… ça sonne comme un subtile mélange de philipp glass et johnny hallyday…

  33. Merci de ce texte ! Je me suis tapé ce film hier, je dois être de plus en plus vieux, mais je crois que tout simplement on nous prends pour des cons, le fameux syndrome de Prometheus : de belles images et des trous de scénario telle de la dentelle même pas fine. On ne peut pas faire de la SF avec un scénar sans trou ? Là ca vallait au mieux un 50 min d’épisode d’un doctor who (et il est fort probable qu’il l’ai déjà fait, et en mieux).

  34. De plus en plus de mauvaise foi cher Connard, pour le coup, je n’approuve pas, vous inventez nombre d’incohérence inexistantes. Si effectivement, il ne faut pas trop se pencher sur la dimension du voyage temporel qui est toujours une idée assez foireuse, le reste du film est cohérent et explique assez bien la plupart des points que vous soulevez. Pourquoi perdre votre temps à spoiler Interstellar quand nombre d’autres films bien plus pertinents dans ce domaine n’attendent que vous?

    • « Si effectivement, il ne faut pas trop se pencher sur la dimension du voyage temporel qui est toujours une idée assez foireuse, le reste du film est cohérent »… heu c’est le centre de l’histoire à part ça ^^

    • j’adore Nolan habituellement, mais là, aucune incohérence n’est ajoutée, je l’ai vu hier soir et l’OC a mit le doigt sur toutes ces merdouilles scénaristiques qui ont empoisonné le film. comme sur DKR, Nolan cherche a trop rendre réaliste, et du coup rend son film ridicule… car les robots sont absolument ridicules aussi, non? bon, noyé dans tout le reste, finalement on les oublie. au moins dans Inception, le postulat de base était clairement SF, et le fait de se passer dans les rêves, n’étant de toutes façons pas réaliste, on était clairement dans un film non scientifique… mais là…. outre les incohérences scientifiques, son voyage dans le temps est juste ridicule.

    • gone girl ? je voudrais le revoir, mais en le voyant, j’ai été attentif et n’ait pas vu d’incohérences

      je serais curieux

      je vais bientôt lire le livre

      • J’ai vu Gone Girl, avec une attention particulièrement connardesque, et je n’ai relevé que peu ou pas d’incohérences ou de vides scénaristiques. Un film avec un début, un milieu et une fin, des personnages à peu près réalistes qui n’ont pas tout planifié à l’avance et sont obligés d’improviser, des rebondissements qui ne sont pas télégraphiés… Deux-trois trucs qui nécessitent peut-être un tout petit peu de suspension d’incrédulité (le fait que seule une policière trouve la version de la femme un peu incohérente en l’occurrence, ou le coup de l’analyse d’on ne sait pas quoi qui montre qu’elle est enceinte) ou pas super développés (comme la pseudo-amitié de la femme avec la voisine enceinte).

  35. Je reviens de la séance.
    Comment peut-on crier au génie devant un tel film ? Le délire psychédélique de la fin m’a particulièrement exaspéré.
    Au moins, je rentre et je peux lire ce spoils en comprenant toutes les allusions ! Merci pour ce billet qui soulage mon âme, ça me rassure de ne pas être seule à désespérer devant les films avec des scénarios à trous.

  36. L’OC serait-il insensible aux BOs ? Interstellar a une BO fantastique, qui justement avec quelques touches te fait une composition magistrale. Pour l’anecdote Zimmer a composé la musique sans savoir de quoi parlait le film.

    Déjà sur Drive j’avais trouvé dingue que l’OC dénonce la musique, mais là à nouveau sur Interstellar… J’ai été agacé tout comme lui par rapport aux incohérences du film, au « pouvoir de l’amour », et toutes les références pro-américaines et dialogue holywoodiens.

    Mais la réalisation et la musique rendent la séance dingue. Dingue, dingue dingue. Je peux pas dire que c’est un très grand film, mais avec un tel scénario, de tels dialogues, arriver à faire un film de la sorte c’est grandiose. Rien qu’avec une superbe réalisation et une musique qui fait mouche.

    Combien ont eu les larmes aux yeux quand Cooper voit les 23 ans de messages ?

    Bref, un film aussi beau et aussi bien réalisé ça faisait bien longtemps que je n’avais pas vu ça.

    Pour moi un des meilleurs films de l’année après Gone Girl.

    • Oui je trouve aussi la musique est très bonne. J’ai tilté alors que d’habitude je n’y fais pas attention dans les films. Et il y a des scènes vraiment grandioses, comme l’amarrage à la station en pleine dérive. Vraiment vraiment dommage que le film se viande à se point à la fin (dès que cooper tombe dans le trou noir).

    • Oui je trouve aussi la musique est très bonne. J’ai tilté alors que d’habitude je n’y fais pas attention dans les films. Et il y a des scènes vraiment grandioses, comme l’amarrage à la station en pleine dérive. Vraiment vraiment dommage que le film se viande à ce point à la fin (dès que cooper tombe dans le trou noir).

  37. Le texte m’a bien fait rire. Et c’est vrai que tourné comme ça, on remarque du coup qu’il y a plus de défauts dans le scénario qu’on ne le pense. Mais toi qui fait remarquer des incohérences, tu en fait aussi. De plus, tu passes des contextes dans tes trous noirs à toi pour parfois appuyer ton hypothèse de connard.

    Comme par exemple sur le grand père qui n’est pas papy Cooper mais Papy « nom de jeune fille de la maman ». Ce qui change tout niveau rapport Tom / Papy « nom de jeune fille de la maman » qui n’est pas sur la même longueur d’onde que le père Cooper.

    Le fait que Cooper a toujours sur lui du matériel High Tech ne veut pas dire que ça sort de nulle part. Si on devait passer du temps à raconter tout ce qu’il s’est passé avant chaque scènes…

    Pour Mann, il est devenu cinglé le pauvre gars. Et ce qui n’est pas dit dans cette critique, c’est que son niveau de « cinglé attitude » augmente quand Cooper décide de rentrer sur Terre avec le vaisseau une fois qu’il apprend que le plan A est une supercherie. Seulement là, Mann décide de se mettre en action et n’a d’autre choix que de devenir violent. parce que Cooper lui veut absolument rentrer sur Terre et rien ne pourrait l’en empêcher.

    La loi de Murphy est très présente dans le film : ce qui arrive devait arriver. C’est une boucle temporelle (je cherche toujours à savoir comment elle a été mise en place mais ceci n’empêchant pas la fin… ^^) donc ce qui est arrivé arrivera sans fin.
    Quand à Cooper qui sort du trou de ver indemne, ceux qui ont créé la singularité on surement suffisamment de savoir pour qu’il ne lui arrive rien à la sortie.

    Cependant, le Cooper Cooper m’a échappé et là j’avoue que c’est dégueulasse. Et c’est vrai que la BO est parfois chiante et surtout trop présente. Mais l’univers musical reste quand même assez grandiose. Et c’est vrai que la mort de « Barbe » était assez débile. Le gars qui reste à l’extérieur comme une daube…

    Faut pas oublier que ça reste du cinéma. Si c’est pour voir du documentaire sur les singularités gravitationnelles sans action, autant regarder Arte. Faut bien romancer le tout et surtout, rendre le spectacle le plus attirant pour tous les cerveaux.

    Donc finalement, ta critique est drôle mais enlève trop de contexte pour être prise au sérieux. Même si effectivement, tu soulèves beaucoup de points intéressants.

    • Ah moi j’ai cru voir un documentaire chiant en effet sur la culture du maïs, des effets dévastateurs des tempêtes de sable sur l’esprit humain, avec des exposés soporifiques de physique quantique pédagogiques et longuets.

    • Mais je croyais qu’il était impossible de rentrer sur terre ? Un trou de ver c’est un trou blanc en entrée, et une sortie en trou noir. Ils ne peuvent même pas communiquer avec la terre, sauf au début je crois.

  38. Puisque Cooper parvient à bidouiller dans le tesseract grâce à l’humanité du futur alors on peut déduire que la dite humanité n’a pas eu besoin de notre rebelle au cœur tendre pour se sauver une première fois.
    Les humains du futur doivent se poiler devant notre guignol qui joue de la « harpe de gravité sur une montre en morse » pour … rien.

  39. Raaaah que c’est bon ! Merci d’égayer mon morne lundi de travail !

    Sinon, petite coquille :  » Après tous, on hurle au génie même en faisant n’importe quoi, alors pourquoi se fouler ? »

    « Après touT » non ?

  40. Quand j’ai lu que Interstellar parlait de trous noirs, j’ai cru que Christopher Nolan allait nous faire « Inception dans l’espace », avec un trou noir en guise de porte vers un univers parallèle, dans lequel un autre trou noir mènerait vers un autre univers, etc…

    Mais en fait non.

  41. Excellent spoil, comme certains commentaires le soulignent, il est un peu bâclé vers la fin (Cooper se foutant royalement de son fils / petit fils une dernière fois).
    Je n’ai même pas vu de mauvaise foi, je me suis fait quasiment les même réflexions pendant tout le film (par contre j’ai loupé le coup du Dr Brand que l’humanité a laissée seule sur sa planète alors qu’ils ont maintenant la technologie pour la rejoindre, mais il était 1h du mat. j’avais débranché le cerveau).
    Par contre je dois l’avouer : j’ai vraiment aimé ce film, il est pourri du scénario mais beau. Ce que dit l’OC en préambule est vrai, ça ne devrait pas suffire pour le sauver mais étrangement avec moi ça a marché. Pourtant quand les scénaristes se foutent de ma gueule ça me fait mal au c*l d’habitude.
    C’est peut-être ça le talent de Nolan : fournir assez de vaseline pour réussir à faire passer le pire des scénar.

  42. La fille aurait du finir comme ça :

    – Edwards, qu’est-ce qui vous a pris ?
    – J’ai hésité.
    – Pourquoi avez-vous fait mourir Tiffany ?
    – C’est la seule qui semblait dangereuse.
    – Pourquoi ?
    – Je voulais buter le mec sur le lampadaire… mais il fait de l’exercice. J’aimerais pas qu’on me bute quand je fais mon jogging.
    – J’ai vu ce monstre qui rugit… mais il a un mouchoir dans les mains. Il ne rugit pas, il éternue. Il n’est pas dangereux.
    – Puis j’ai vu Tiffany… une petite blanche dans le ghetto… tard le soir, des livres de physique à la main… Elle prépare un sale coup. Ces livres sont trop compliqués pour elle. Elle prépare un sale coup. Alors, me prenez pas la tête. Je lui dois des excuses ? En plein dans le mille.

  43. Sinon dans le genre voyage dans le temps et dans l’espace (mais ça a du pas mal vieillir) « Les Maîtres du Temps » m’avait pas mal marqué à l’époque. Je ne l’ai pas revu depuis 20 ans environ et mon avis changerait peut être, mais le final m’avait bien scotché en tout cas.

    • Il n’a pas si mal vieilli que ça. Et l’histoire se tient. La nonchalance de Silbad par rapport à la situation désespérée de Piel et au retard que prend le vaisseau de secours s’explique finalement très bien à la fin.

  44. Bonjour,
    Si je puis me permettre je vais rajouter mon avis à deux ronds.
    Sans répéter ce qui m’a fait grincer des dents dans mon fauteuil (l’OC l’a déjà bien décrit) ni défendre le film là où notre critique favori fait preuve d’un peu de mauvaise foi/inattention, je vais souligner quelques incohérences flagrantes omises.
    1 Le lanceur, je ne m’étends pas, ça a déjà été dit dans les commentaires par d’autres intervenants.
    2 La dilatation du temps. Ils recevaient les signaux de la balise sur la planète où le temps est fortement dilaté. Certes, et le signal ? Il n’a pas vu sa fréquence altérée ? Même dans Stargate SG1 ils y avaient pensé en traitant le même sujet. (ah non impossible, c’est tellement original, le film de l’année)
    3 Notre bonhomme reviens dans le présent, on le voit à l’age de sa fille. Brandt femelle, qui n’était pas dans le trou noir, a donc vécu sa vie en temps normal elle aussi. Vas-y Cooper, va la retrouver, mais emporte des couches senior pour la madame, ça te sera utile.

    Bonus : Kip Thorne, l’astrophysicien ayant fait des découvertes grâce au film n’est rien d’autre que le consultant scientifique à l’écriture du scénario. Il n’a donc aucun intérêt promotionnel.

    • 1) Pour le lanceur, comme cela a été dit, cela permet d’économiser du carburant.
      2) La dilatation du temps n’a pas de prise sur les photons, ceux-ci n’ayant pas de masse.
      3) Brand femelle a du passé par l’orbite du trou noir pour se propulser vers les 3ème planète, subissant aussi une dilatation du temps.

      • Pour le deuxième point, il me semble bien qu’HEINRICH ait raison, la fréquence d’un photon se décale en fonction de la gravité.
        Plus le fait que quelque minutes de signal devienne des années de transmission, au niveau du contenu du message, ils auraient dû remarquer quelque chose de bizarre quand même.

  45. Autre moment de bravoure : après avoir héroïquement réussi à amarrer la navette à Endurance, Cooper demande à CASE, resté dans la station, de lancer les propulseurs pour stabiliser l’ensemble. On peut alors voir de puissants jets de gaz s’échapper des cotés d’Endurance pour ralentir la folle rotation… ce qui aurait été bien plus pratique 5 min plus tôt.

  46. Cooper Cooper.
    Putain quoi.
    COOPER COOPER !!!
    Mais réagissez, les fans : un réal qui oublie au beau milieu du film le prénom du héros est un réal qui se fout de ses personnages, de son scénario, de son film et, surtout, de son public, du moins tant qu’il paie sa place.
    Aimez ça si ça vous chante, mais arrêtez de vouloir le défendre sur le mode « whaaa quel film profond » !
    J’ai rien contre les scatophiles, chacun son truc, mais quand l’un d’eux me dit : « goutte-moi cette ganache de chocolat au lait au cacao de St Domingue, tu m’en diras des nouvelles », je lui réponds « Tu crois que je vois pas que c’est de la merde ! »

    • La seule explication logique qui me vienne en tête pour Cooper Cooper est que le scénariste écrit 15 scénarios en même temps et a du mal à se souvenir des noms et prénoms de ses personnages principaux. Ce qui permettrait également d’expliquer la singulière masse d’incohérences.

      Sinon, il reste la drogue et l’alcool.

  47. Article sympatoche comme d’habitude. Beaucoup d’erreur de compréhension et de gratuité mais une critique intéressante de la part d’un homme qui ne connait probablement pas la difficulté de réellement realiser un film sans tomber sur une logique pur et dur ou le moindre détail de poussière mal placé doit absolument être expliqué afin que le film soit chiant à mourir avant de passer au chapitre suivant.
    Cela dis ce n’est pas ce qu’on demande au personnage d’un odieux connard qui reste dans son rôle de comique.
    Grande fascination également comme toujours, aux nombreux imbéciles qui se spoil un film pour s’éviter un face a face avec leurs opinions sans etre assisté par des articles non objectif, pour s’empêcher de rêver 2sc dans leur vie, probablement bien triste.

    • Et bravo à la sagacité de l’odieux connard qui affirme voir Murphy vieille au début du film dans une télé (ce qui est le cas) alors que nous ne sommes pas sensé savoir qui c’est a ce moment puisque nous n’avons vu encore aucun des enfants et protagoniste.

      Vous avez bien écrit votre critique apres le film et connaitre

      • Et Bravo à Nolan de nous avoir montré, dès le début, des images qui m’ont tout de suite rassuré sur l’avenir de l’humanité (non mais sans blague, y en a vraiment qui ont pas capté ça?)

        Et Bravo à Nolan (l’autre), d’avoir si intelligemment fait comprendre presque immédiatement que le fantôme derrière les livres, c’était Cooper (je peux comprendre que certains n’ont pas tout de suite compris, mais avec mes 3 potes on s’est regardé et on a tous dit en même temps ‘c’est cooper le fantôme’

        Et Bravo aux deux Nolan de nous avoir fait pouffer de rire quand Cooper demande à Tarse de lui transmettre les données récoltées dans le trou noir pour faire bouger l’aiguille de la montre avec son p’tit doigt. Le moyen je m’en fous un peu, c’est le volume des données et surtout la durée pour transmettre les données du plus complexe évènement spatial sur une aiguille qui vibre qui nous a donné le sourire.

        Pour imager mes propos, c’est un peu comme si on avait LE rendez-vous galant avec miss univers, on passe une soirée agréable mais avec une impression bizarre, une impression qui se confirme lors du moment magique du passage à l’acte: elle sort sa zigounette.

        Gamin, j’étais entré en douce pour voir Vidger exiger de voir son créateur, et hier je me suis poilé en regardant ‘je ssappell Groot’

        J’ai pas fini de rêver des étoiles, mais Nolan là il m’a plus fait me marrer que de rêver.

    • Et bravo à la sagacité de l’odieux connard qui affirme voir la vieille Murphy au début du film dans une télé (ce qui est le cas) et se gacher le film alors que nous ne sommes pas sensé savoir qui c’est a ce moment puisque nous n’avons vu encore aucun des enfants et protagoniste…

      Vous avez bien écrit votre critique apres le film et déjà connaitre la fin c’est bien ça ? Soyez logique dans votre visionnage, sans tenir compte de bande annonce de producteurs qui desservent toujours le film et les real svp.

      • Oui tu as raison, ma vi

        Oui tu as raison, ma vie est bien triste, mais depuis que j’ai lu tes deux commentaires et demi, je vais mieux! As-tu une secte dont tu es le gourou, que je m’y inscrive pour y suivre ta voie vers la joyeuse objectivité?

      • Je n’ai pas vu le film, mais si au début j’entends une petite vieille parler de son père, qui est le héros du film, j’en déduis que la petite fille ne mourra pas comme une grosse merde pendant le film, et que les choses se sont bien améliorées d’une façon ou d’une autre entre temps non? Pas besoin d’être hyper-sagace pour ça, juste attentif et logique.

      • je n’avais vu aucune bande-annonce, et pourtant, comme l’OC j’ai vite deviné que c’était la fille du héros (puisque bêtement, elle le dit) et que du coup l’humanité s’en sortait :D

  48. De se que j’ai compris, je n’ai pas encore vu le film, que la population des USA est sauvé vu que le reste des peuples de la Terre jouaient au Monopoly.

    Bon on a évitait le spoil, qui ne vaut pas le coup du tout, de Fury à rendre jaloux un Rambo de l’ère Reagan.

    5 valeureux soldats ( dont le jeune qui arrive le matin, ne sais pas se servir d’une arme et pleure quant il voit du mort. Et le soir devient un expert en armement et se met en mode « Commando » à la Swarzie ) qui avec un Sherman décheniller massacre un régiment SS.

    • Dans le cas de Fury, je n’ai pas le souvenir qu’il était dit que cela se déroulait en une journée. Et finalement, apprendre à utiliser une mitrailleuse de char ça ne doit pas demander grand chose comme apprentissage, balancer des grenades ou utiliser un FM c’est pas non plus sorcier. Le jeune en l’occurrence n’utilise pas de lui-même le canon du char déchenillé (qui assure du coup le rôle d’une batterie d’artillerie blindée); surtout qu’ils matent le régiment allemand en attendant leur arrivée pas trop loin d’eux, et en se déguisant en épave de char en faisant brûler des trucs autour.

      • Cela se passe pendant 24h, le matin ils arrivent avec le Sherman et la cadavre de l’ex-mitrailleur ou le jeune dactylo le remplace et la nuit c’est la mission à la Call of Duty. C’étais drôle les SS à 5m du Sherman immobilisé avec leurs panzerschreck, il y a 2 ou 3 qui loupe^^ le reste cela fais blink sur le blindage ( un coup dans le réservoir et finis le film Fury ), C’est un Sherman en mode Tigre^^, juste un qui ne fait que traverser et buter un gars au passage. Le coup du déguisement c’est au début de la rencontre et puis les renforts arrivent quant le soleil est bien lever en se demandant que c’est normal que les nazis perdent la guerre, ils sont trop con, vu les moult cadavres prêt du Sherman.

        Bon après j’ai bien aimer le combat contre le Tigre. Un vrai de vrai, le seul qui fonctionne je croit en Angleterre.

  49. Ah ! Comme d’hab on se marre bien dans les commentaires, cette fois les experts en astrophysique sont de sortie… :)

  50. Il y a une subtilité qui a échappé au critique. Quand Dr Noir dit qu’il a étudié le trou noir et qu’il n’a rien trouvé, ça veut en fait dire qu’il s’est maté à bord une collection de vidéos pornos en profitant du fait que les autres étaient partis.

  51. Le plus gros trou noir dans le scénario, c’est qu’on ne connaît pas le score du match de Baseball. Se prétendre scénariste et ne pas aller au bout des choses, c’est scandaleux.
    Et que devient le jouet préféré de Murph? Déjà, ce prénom. Ça n’a aucun sens. Si ce n’est de permettre le tournant majeur du film, avec la tirade sur la Loi de Murphy…

    Autre incohérence: ils font sécher leur linge dehors… (http://www.cinematraque.com/wp-content/uploads/2014/11/interstellar-BA2.jpg) Avec cette poussière? Cela n’a aucun sens.

    Ensuite, personne – ni à l’entrée de la salle ni sur l’écran avant ou après le film – ne mentionne qu’il s’agit d’une fiction. Je sors de là et je fonce derrière ma bibliothèque… J’essaye de flotter! Nada…rien ne se passe! Je me dis: « Bonaventure, tu t’es fais avoir »!

    D’autant plus qu’on nous parle d’un film scientifiquement soutenu, alors qu’au final, l’amour (en particulier d’un père vis-à-vis de sa fille) est le véritable fil conducteur du film. Quelle arnaque. L’amour? Ou est la science? Comme si l’amour pouvait avoir une force indéfinissable… Je suis pas astrophysicien, mais il y en aura bien ici pour y répondre!

    Plus jamais je n’irai voir un film de Xavier Dolan! J’aime autant un bon film réaliste et à tiroirs comme Jurassic Park ou Inglourious Basterds!

    • J’allais oublier : une planète qui se mange des tempêtes tout le temps et qui laisse ses poteaux en bois et fils électriques accrochés… vraiment ?

    • Je me suis fait la même réflexion sur le sujet de l’amour. C’est bien la peine de se palucher des quarts d’heure entiers d’explications scientifiques…

    • Le coup du linge c’est pas par hasard après la tempête qu’ils les auraient mis ? Aussi ils ont peut être pas de lave linge, donc pas le choix ?

      • Si l’atmosphère est irrespirable, ce n’est pas à cause d’une tempête tout les deux jours, c’est parce que l’air est saturé de poussière. Du coup, la majorité de l’infrastructure extérieure a en effet l’air un peu conne.
        Sinon, vu qu’il ont un grosse maison… Ils l’étendent à l’intérieur ? Comme la plupart des gens quand il pleut dehors ?

  52. Bien, manque juste qui m’as turlupiner les neurones.
    On s’arrache de la planète Terre avec un putain de lanceur qui crache à fond.
    Mais on quitte un planète ou la gravité est de 130 % de celle terrestre avec une navette pépère qui à pas besoin de lanceur.

    Pourquoi avoir eu besoin du lanceur sur Terre alors :o

    Et heu sur la fin de l’article c’est le trou de ver, pas le noir :D

    D’ailleurs quid du Dr Brand qui ne vieillit pas d’un pouce quand Cooper en plein troue noir et donc à fond dans la distortion temporelle en conversation dans la fenêtre temporel de sa fille adulte se retrouve propulser en remontant un peu le temps (fantome du Dr brand) mais finit dans un lointain future, pas si lointaine car un moment on note que Brand indique qu’il ont dans les 123 piges et qu’on le retrouve à 124 da fuuuck

    Bref sur Terre ils ont vieilles, Brand elle n’a pas vieillie d’un pouce alors que Cooper est dans le troue noir.

    Enfin le coups de la planète galcé et de la réplique « Non vous ne pourrez pas le réparer, il faut un toucher humain c’est inutile en plus » qui dit gros avec diode clignotante « C’est la preuve que je suis un connard lalalala surtout n’y toucher pas »

    Bref … mais bon les images sont belle, on entends « rien » une fois dans le vide spatial. Au moins tout n’a pas été foirer. J’attend prometheus 2 avec un défibrillateur et un masque à oxygène perso.

    • 1.Pour économiser du fuel (dont ils finissent par manquer, donc imagine si ils en avaient gâché encore plus en décollant…)
      2.C’est autour du trou noir que le temps se dilate, Brand et Cooper étaient tout les deux autour du trou noir, mais quelques années passent malgré tout vu que Cooper va quand même passer quelques secondes à l’endroit ou le temps se dilate le plus
      3.Ton avis
      En gros t’as rien pigé au film quoi.

      • Quand Cooper est dans le trou noir, Brand a le temps de vieillir et même de mourir de vieillesse. Vu de l’extérieur, on met un temps infini pour atteindre l’horizon des évènements, non ? Donc la scène de la bibliothèque où Cooper fait tomber les livres se déroule après un temps infini, on pourrait dire « à la fin des temps »… Il n’en ressort et ne retourne dans le présent du Dr.Brand que grâce à l’action de ceux qui ont créé le trou noir, qui échappent à notre entendement.

  53. Ça fait du bien de lire les gens qui ne comprennent rien au scénario, à la mise en scène, à l’histoire (avec un « h » minuscule). Bref, rien au cinéma :)
    Désolé pour le blogeur, j’aime bien certains de ses récits (qui ne sont pas des critiques, rappelons-le), mais là, être passé à côté d’une oeuvre majeure de la SF (peut-être la plus aboutie et frappante du cinéma de science-fiction, avec Metropolis et 2001), c’est dommage (pas triste, mais dommage).

      • La prétention réside plutôt chez celui qui allume un tel film, pensant pouvoir faire mieux (puisque ça lui parait tellement mauvais).

    • Chacun son métier et lorsqu’une oeuvre est critiquée, ce n’est pas dans l’objectif que l’on fait mieux. Les critiques littéraires, culinaires ou autre n’ont jamais eu cette prétention. Et comme tu le précises, OC n’est pas un critique. Et tout un chacun est libre d’apprécier ou non une oeuvre. D’autant que OC est spécialisé dans l’exagération également. Et même si on n’est pas critique, la liberté d’expression est telle que l’on a le droit d’allumer un film que l’on n’a pas aimé (ou pas d’ailleurs, je suis tombé récemment sur un site où le gus fait en gros le même délire que OC et il précise à la fin qu’il a adoré le film qu’il vient de descendre).

    • Une oeuvre majeure de la SF. Ha quand même.

      Alors vous saurez qu’en SF, concernant les explications scientifiques :
      – Soit vous n’en faites pas, vous partez du postulat que tout est acquis d’avance. Or, le film n’arrête pas de se justifier.
      – Soit vous prenez la peine d’en faire, mais de manière soignée. C’est plus facile quand on a le temps d’en faire (cf Stargate SG1) et c’est pour ça que dans un film, c’est généralement casse-gueule. Or, Interstellar se prend les pieds dans le tapis.

      Exemple d’application : sur la planète Aquaqua, le temps est beaucoup plus lent qu’ailleurs.
      – Je ne précise pas l’ordre de grandeur, on sait qu’il faut pas traîner. Oh mince, il s’est passé 23 ans => crédible
      – J’explique que 1 heure = 23 ans. On reste 1h sur la planète. Il s’est passé 23 ans => crédible
      – J’explique que 1 heure = 7 ans. On reste 1h sur la planète. Il s’est passé 23 ans => wut ?

      Et les exemples sont nombreux. Et donc l’un des fondamentaux de la SF n’est pas respecté. Et donc ce n’est pas une oeuvre majeure de la SF… car les zolies images ne suffisent pas.

      • Parce qu’ils sont pas restés 1 heure, il sont restés 3.4 heures, mais évidemment le film va couper des parties, parce que sinon…

      • Moi je veux bien qu’ils y soient restés, allez je suis très gentil, 1h24 (les vagues étant séparées d’environ 1h et la navette arrivant au milieu de deux vagues). Il faut donc encore justifier 2 heures sur les 3h24.

        Ce qui nous donne 1h pour faire l’aller Endurance-surface, 1h pour le retour. Déjà, le film nous laisse à penser que le trajet est réalisé en quelques minutes. Mais admettons.
        Sans l’incident du Dr Brand (45min), ils se seraient quand même éternisés plus de 17 ans ! Franchement, entre 17 et 23, le désarroi est le même. Vu la tronche de nos aventuriers, ils s’attendaient à largement moins.

        Mais là encore, admettons. Le calcul initial se basait sur 17 années. Ils sont donc totalement tarés.

      • wais et puis passer 23 ans sur une planète dont on peut voir qu’elle n’a aucun intérêt (entièrement composé d’eau) alors qu’ils n’arrêtent pas de dire que le temps est compté, c’est aussi une belle incohérence

      • Stargate SG1… Hahaha ! La série où sur chaque planète qu’ils explorent tout le monde parle anglais… :)
        (ça m’a pas empêché de bien aimer la série mais n’empêche…)

      • pour les aliens qui parlent anglais dans SG1, à la limite, c’est une commodité scénaristique, surtout que lorsqu’il y a des trucs écrits, c’est un gaélique, en latin de cuisine ou autre, donc admettons qu’il s’agisse d’un raccourci comme le BabelFish dans H2G2 (faudra tout de même penser à m’expliquer comment les Goaulds ont pu enlever des terriens d’époques médiévales alors que la porte était soigneusement enterrée en Égypte depuis 4000 ans et qu’ils ne semblent plus savoir où est la Tau’ri pour y aller en vaisseau-pyramide). En revanche, l’épisode du « trou noir » de Stargate SG1 me semble un peu plus cohérent que ce bazar (notamment le code de SG-jenesaispluscombien qui est déformé par l’effet du trou noir, le fait que le champ gravitationnel local fasse tomber les objets vers la porte) et s’avance même sur des notions intéressantes du point de vue scientifique : par exemple, le fait que le champ de gravité se « propage » comme un champ d’ondes (en l’occurrence « freinées » par la porte des étoiles, qui n’existe pas et dont le fonctionnement est en soi un raccourci scénaristique, donc peut avoir plein de propriétés marrantes). D’ailleurs, la série jongle souvent avec des explications (pseudo-)scientifiques et en joue sur le ton de l’humour, et dans ces situations-là ce que Carter dit n’a même pas besoin d’être compréhensible ou réaliste (cela n’empêche pas la série d’être très concon-culcul sur les histoires d’êtres ayant effectué l’ascension et autres fumisteries…)

      • Le « troll » est déjà présent dans la blague (oui, car le récit initiale en est une, volontaire), qui vise à discréditer cette oeuvre.
        Vous savez, troll = polémique.

  54. – Dans la Writing Room de chez la Warner:
    « Salut les scénaristes, c’est Nolan et Nolan » (le panneau rouge clignotant affiche ‘Applause’ puis le calme revient)
    « Dans 5 minutes on va accueillir le scientifique Kip Thorne…-silence-…moi non plus je connaissais pas ce type avant ce matin et je me demande vraiment si quelqu’un le connaît…mais on s’en fout c’est lui qui servira de caution scientifique à chaque fois qu’une incohérence sera pointée du doigt. »

    « On l’a payé pour 1 heure de conseil, donc vous emmerdez pas avec ce qu’on a déjà décidé, demandez-lui juste de décrire le look d’un trou noir, faites semblant de prendre des notes, et ayez l’air épaté à chaque fois qu’il s’exprime. »
    « Ah au fait arrangez vous pour planquer le scénario sinon il risque de nous faire un procès »
    « On compte sur vous, c’est ok? Faisons ensemble un monde meilleur! »

  55. bravo pour cette critique, j ai encore une fois adoré.
    juste une petite remarque sur, vous écrivez « Mais c’est sans compter sur Cooper qui est super fort, et peut donc s’amarrer sans souci sur une station spatiale en pleine rotation chaotique. Quel homme, ce Cooper ! »

    mais en fait c est le robot TARS qui arrime la navette avec sont petit bras (il a même pas de port USB pour s y connecter, aaah ces réductions budgétaires allouées à la recherche…)

  56. Une petite précision :)
    Le fils ne s’appelle pas Cooper mais Coop (bon c’est pas vraiment mieux, mais cela évite Cooper Cooper)

  57. Tiens, encore un truc que je capte pas dans ce film et je vais la jouer à la Kip Thorne. Prenez votre souffle (et une aspro), c’est hyper complexe.

    Quand Murph reçoit les données de papounet, elle a environ 30 ans à la louche, Lorsqu’elle dit ‘Eureka’ (cri de ralliement pour les scientifiques qui ont piscine) équation résolue, elle semble être toujours dans la 30aine fringuante, non? (passons l’idée ridicule du décodage des mouvements de la montre)

    Ensuite il se passe…disons…60 ans avant qu’elle ne retrouve son papounet chéri dans l’espace et qu’elle finisse par l’envoyer balader.

    Euh, sur terre, ils ont fait quoi pendant 60 ans?
    – ils ont pas eu l’idée de faire des petites navettes anti-gravité histoire de tester le voyage terre-trou de ver plutôt que d’attendre que les gros cylindres géants soient remplis à craquer
    – Et ils font quoi ces cylindres juste devant le trou de ver, alors qu’il est là ce machin géant, spécialement créé pour qu’ils le traversent, clignotant comme un panneau publicitaire au bord de l’autoroute?

    En tant qu’alter ego interdimentionnel de Kip Thorne, j’imagine que j’aurais envoyé 3 (30, 300?) nouvelles navettes d’exploration disposant de l’anti-gravité fraîchement découverte, façon Star Trek, afin de franchir illico le trou de ver (l’objectif de la mission quand même) et se poser sur les 3 planètes – disons qu’en envoyant 3 copies de Tarse au sol, on aurait même obtenus relevés adéquats (sauf pour planète glouglou, mais bon si on a pas d’infos, on envoie un Tarse junior et si on reçoit à nouveau rien…en tant que scientifique on se dit que ça craint)
    J’aurais même fait un sweepstake mondial histoire de redynamiser ce bon peuple de la terre, genre ‘vol avec Virgin mais sans exploser au décollage’

    …pendant ce temps nos protagonistes traaaaaaaaaaaavvvvvvvvv…..eeeeeuuuuu…..rrrrrrsennnnnnnnnnnnntt un trou noir…et se prennent 60 ans dans la gueule.

    Ce qui me fait dire que si on se réfère au théories de la relativité et de la distortion temporelle, miss Brand, jeune demoiselle d’au moins 120 ans, qu’on voit fraîche et gaillarde à la fin du film, aurait du se poser sur une planète ou un comité d’accueil bien Terrien l’attendait déjà, avec froufrous, ruban à découper et même le maire et pourquoi pas une fanfare locale de tubas et tambours.

    Ah le voyage temporel, c’est quand même casse gueule, non?

    • Euh nan.
      Je vous refais la timeline en temps relatif terrestre:
      0 – départ de la Terre
      2 ans – passage du wormhole
      26 ans et des brouettes – retour de la planète à vagues
      28 ans environ – Mann-eries
      79 ans – power slingshot autour de Gargantua
      Et là Jeune Brandt est aspiré par le trou noir, ce qui lui fait perdre encore quelques années de plus qu’à sa copine…

      …années mises à profit entre temps: Jeune Brandt se pose sur la dernière planète, retrouve son Doudou, commence à bâtir une colonie

      Enfin, le temps que Cooper se fasse éjecter du trou noir, et d’après l’âge civil de 124 ans mentionné, il devrait s’être passé encore environ 10-15 ans entre « Eureka » et « Cooper largué aux abords de Jupiter », pendant lesquelles, manifestement, l’humanité utilise la formule pour prendre de l’altitude sans avoir besoin de milliards de fusées, et notamment s’installe dans tout le système solaire, et reprend contact avec Jeune Brandt pour étendre la colonie (d’où les plusieurs vaisseaux très compacts qu’on voit partir et arriver, Cooper en emprunte d’ailleurs un pour se barrer la rejoindre).

      D’ailleurs l’OC aussi s’est planté sur ces aspects:

      « Seriez-vous en train de me dire que depuis le début, on avait la technologie pour produire champs et nourriture dans toutes les conditions, mais que je viens de passer le film à trouver une nouvelle planète alors qu’il suffisait d’appliquer ces technologies sur l’ancienne ? »

      La techno en question, nécessaire pour pouvoir lancer massivement et pour pas cher dans l’espace des trucs aussi lourds et encombrants que des cylindres de O’Neill, c’est la f(u)ameuse formule sur laquelle Vieux Brandt et Jeune Cooper planchent tout au long du film.

      • mmmm….10-15 ans entre « Eureka » et « Cooper largué aux abords de Jupiter »? …j’ai de gros doutes là.
        J’ai trouvé une time-map dans businessinsider qui indique qu’il se déroule 68 ans entre les premiers soubresauts de la montre et le ramassage de Cooper.

        – Pour rappel, Murph semble avoir la 30aine lorsqu’elle crie ‘Eureka’, et ensuite quoi? il leur faut 60 années de plus pour créer des engins capables d’envoyer des gros cylindres en face de Juju la grande?
        Je veux bien admettre que l’administration est généralement lente, mais à ce point…
        Et si je me rappelle bien, les entités ont bien créé ce trou noir pour que le pipol de la terre s’installe sur une nouvelle planète non? Alors pourquoi attendre qu’il y ait un bouchon devant le trou de ver? (quoique les cylindres ressemblent furieusement à des bouchons)
        Bref, c’est totalement incohérent et illogique, la seule explication serait que le Dr Who soit dans le coin.

      • Bien vu ! Le problème vient de ce que Brandt Junior s’extrait du slingshot autour du trou noir avec 51 ans dans la vue par rapport à la Terre, tandis que Brave Cooper, lui, peut communiquer avec sa fille dans le passé, donc il n’est pas affecté par lesdits 51 ans… Donc oui, il faut rajouter 51 ans à mon estimation, on doit par être bien loin des 68 avancées. Et puis, 68 ans c’est plus plausible comme délai pour répandre l’humanité dans tout le système solaire.

      • À aucun moment – sauf erreur de ma part – il n’est dit que l’humanité a colonisé le système solaire. La manière dont je vois les choses, c’est que les gros cylindres sont les vaisseaux spatiaux du plan A et sont aussi les gros trucs en béton cylindriques du début où Papa Brandt dit à Cooper: « vous n’avez pas remarqué quelque chose de bizarre dans cette base? », et contiennent toute l’humanité. Je suis d’accord en revanche pour dire que la technologie pour héberger et surtout nourrir toute l’humanité (restante… au rythme où la planète semble se dégrader, il doit pas rester 6 milliards de personnes!) peut être apparue durant ces années (mais dans ce cas, pourquoi partir quand même pour rejoindre une planète semi-désertique?)

  58. hors sujet mais bravo pour le nouveau style du blog. c’est excellent sur ma tablette!
    et bravo pour la critique;

  59. Merci merci merci…
    Je n’avais pas ri aussi tard dans la nuit et aussi fort jusqu’à en réveiller mes enfants depuis… depuis… que je suis sorti du trou de ver.
    Merci Odieux et surtout : continuez
    Pierre

  60. TDK ? Avec ses trous scénaristiques béants faisant passer le film suivant pour un chef d’oeuvre d’intelligence ?

  61. J’ai lu et adoré ce post qui m’a fait me sentir un tout petit peu moins seule au niveau de ma misanthropie latente…
    J’avais pas forcément envie de voir ce film mais j’avoue qu’une fois ma curiosité (dans ce cas presque malsaine) éveillée, j’ai toujours la plus grande difficulté à la contenir…

    Bref, j’ai vu Interstellar.

    Et je vais essayer de synthétiser ma pensée au mieux :



    MAIS POURQUOI GRAND DIEU ?!!!
    POURQUOI ???
    POURQUOI TANT DE BRANL$*^¤# ???

    Et je pose la question, oui j’ose, savons-nous encore faire des films originaux, intelligents et esthétiques sans pour autant qu’ils portent le sceau de la masturbation intellectuelle ?!

    Je vous laisse, j’envisage le suicide par fervex…

  62. A mourir de rire et si vrai qu’on hésite à pleurer …. Excellent article …
    A d’autres pour passer les nuits d’hiver plus intelligent et se relaxer les zygomatiques !

  63. Quelques éléments qui dénotent plus une incompréhension d’Odieux que sa mauvaise foi :

    – Rien ne précise dans les interviews des 5 premières minutes qu’il s’agit de Murphy
    – Les tempêtes de sables deviennent réellement nocives bien après le départ de Cooper, durant sa sortie du trou noir. Normal de ne pas voir leurs effets.

    Et quelques absurdités non relevées :

    – On annonce l’existence de Gargantua à Cooper à l’arrivée. C’est tout à fait normal, c’est le genre de détail qu’on oublie à un briefing
    – La planète de Miller est suffisamment proche de l’horizon de Gargantua pour que le temps soit multiplié par plus de 60000. Et on songe sérieusement à y établir l’humanité ?
    – La balise de Miller n’a émis qu’au max une heure. Comment a-t-elle pu donner des infos prometteuses en seulement une heure, alors qu’il a fallu 2 ans aux autres (dont celle de Mann) pour avoir suffisamment de données ?
    – « Rien ne sort d’un trou noir ». C’est la connaissance scientifique actuelle, mais surtout un constat énoncé dans le film, donc cela fait partie de sa logique interne. « Rien ne peut sortir », « mais si on envoie un robot, si ». Euh, pourquoi ?
    – Cooper dans le vaisseau qui fonce vers le trou noir : « Rhâ, il y a plein de débris enflammés qui viennent endommager ma navette ! Vite, éjectons-nous, je suis sûr d’être plus résistant que son habitacle ! »
    – Ravi de voir en commentaire que je n’ai pas été le seul choqué, dans la dernière scène, par l’apparence du Dr Brand qui s’est pris 20 ans dans les dents (vous vous souvenez, Cooper à 124 ans, car il était dans le trou noir : environ 30 ans au départ, 23 ans pour l’étape débile de la planète pataugeoire, 50 ans sur la manœuvre autour de Gargantua : environ 100 ans).

    • Une incohérence monstre: le film dit lui-même (et c’est *vrai* scientifiquement d’ailleurs, mais passons) et pour faire simple, que si la gravité augmente, le temps s’écoule moins vite. OK, donc du coup, la planète des vagues géantes qui est proche du trou noir, élément supermassif et donc créant une gravité très importante, là, le temps passe moins vite; jusqu’ici, cohérent (je suis même prêt à accepter que l’effet de marées créé par le trou noir provoque des «vagues» de what mille kilomètres de haut, ou plutôt un mur d’eau, dont je ne comprends pas par contre pourquoi il n’a pas l’air de déferler ni comment il fait pour passer sur un banc de sable qui a l’air d’être profond de 50cm; même Narnia faisait mieux avec un beau « TGCM »). Mais ils disent que la gravité ressentie sur cette planète est de 130% de la gravité terrestre… WTF??? une multiplication de la gravité par un facteur 1,3 provoque une division par presque 60 000 du temps? et les missions lunaires, elles étaient à 6 fois moins de gravité que sur Terre…

  64. Albert Einstein, parallèlement à ses travaux sur les théories de la relativité restreinte et générale, s’est aussi penché sur le fascinant mystère de la connerie humaine et a fini par admettre, que malgré ses exceptionnelles capacités d’analyse, en élaborer une théorie, dépassait les limites de son entendement. Il s’est donc borné à n’émettre sur le sujet qu’un célèbre aphorisme qui dit je crois : “ Deux choses sont infinies, I’univers et la bêtise humaine, mais en ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue… “ L’auteur de ce commentaire a au moins le mérite de nous faire la démonstration qu’encore une fois Einstein n’était pas loin de la vérité… Lui qui se considérait comme un piètre mathématicien, revendiquait en revanche une imagination féconde qu’il considérait comme en grande partie à l’origine de ses extraordinaires théories. IL semble bien que notre “ odieux “ en soit complètement démuni… Seul le temps, quatrième dimension pourtant si précieuse, parait ne pas lui faire défaut puisqu’il le perd à regarder un film comme certains feraient leurs courses… en regardant bien les dates de péremption, la composition des produits, en comparant minutieusement les prix, en comptant soigneusement leurs bons de réduction, en verifiant bien leur monnaie et leur ticket de caisse…Alors que tous les scientifiques du monde martyrisent leurs neurones en quête du Saint-Graal de la théorie du tout qui permettrait de faire le lien entre la physique Newtonienne et la physique Quantique, il nous fait également toucher du doigt la difficulté presque insurmontable qu’il existe à vouloir rapprocher l’infiniment “petit” de l’infiniment grand… Bravo quand même à notre “odieux connard” car sans le vouloir, il nous fait entrevoir les merveilles de l’univers ou les trous noirs côtoient les trous de balle, ou les fascinants trous de vers peuvent nous faire parcourir en une fraction de seconde des distances infinies, mais aussi miner des cerveaux prématurément vieillis… Oui, nous sommes des poètes et ce sont des poètes qui partiront découvrir d’autre mondes ( il faudra aussi des odieux pour faire le ménage dans le vaisseau…) Oui, le film fait rêver…. Il est certain, que l’auteur de cet interminable laïus, qui doit ignorer que plus on va vite, plus le temps est court… en se qualifiant lui même “d’odieux connard “ a coupé net à toutes les critiques, fussent elles venues d’une autre galaxie, mais je serais curieux de lire sa critique de “ 2001 l’odyséee de l’espace ” elle nous ferait certainement découvrir force évidences métaphysiques qui nous avaient échappées en regardant le film… les écrous manquants sur le stabilisateur spacio-temporel, les taches de gras sur la combinaison spatiale de Bowman ou le léger zozotement de Hal…

    • une si grosse tartine pour dire si peu. qui croyez vous enfumer avec vos phrases creuses et ronflantes? tout le monde ne peut etre Desproge. ou Vaquette et manier la forme tout en sachant avoir un fond. si cest juste pour cracher votre bile il y à les commentaires youtube ou facebook . par ici il faut avoir des arguments. cest bien plus difficile et constructif que juste des insultes bien tournées.
      ps: la poésie c’est. pas ça..

    • « Oui, nous sommes des poètes et ce sont des poètes qui partiront découvrir d’autre mondes »

      Nope. Des scientifiques. Des vrais.

  65. Tu n’as pas les outils intellectuels pour comprendre Jurassic Park ….. alors cherche pas à t’éclater un neurone sur Interstelar

  66. Ah m….. moi qui croyais faire plaisir à celui qui avait baptisé son blog  » le blog d’un odieux connard  » j’ai tout faux , alors ?? Bon, ben… je retire ce que j’ai dit et je
    dis bravo pour cette analyse pleine d’humour… j’ai bon là ??

  67. Personne n’a été étonné qu’on installe une salle de réunion à dix mètres d’un pas de tir ?
    Pour l’apparence des robots de ce film, Il me font penser à ceux de Futurama, avec un design absurde (et un humour relou).

  68. Quelle chiasse cet article. Le mec pourrait au moins apprendre à écrire. Suffit pas d’avoir lu Pif et Hercule pour se prétendre lettré.
    Ahlala. C’est vraiment l’exemple du remugle de notre époque. Un chiasseux qui pète plus haut que son cul. Ou la gratuité, au choix. Dans un cas comme dans l’autre, c’est confondant de niaiserie.

  69. Une équation pour foutre le camp de la Terre? Genre… E=m.c², l’équation qui définit que si tu veux te barrer va falloir allonger l’énergie? (enfin je dis ça, moi je suis pas un expert)
    Mais le plus alarmant c’est que les réalisateurs de SF semblent se refuser à se tenir au courant des théories actuellement étudiées. (En ce moment, et c’est pas nouveau, on parle d' »ascenseur spatial ». Le concept étant de faire « tomber » de la caillasse de la lune pour profiter de l’énergie cinétique ainsi amenée pour faire monter des pièces sur la Lune par un système apparenté à un ascenseur [d’où le nom] dont les deux cages seraient attachées à un même câble en cercle avec deux poulies à chaque extrémité [une sur la Lune et l’autre sur Terre]. Et sur la Lune, monter une base d’exploration spatiale et faire décoller les vaisseaux de la Lune, car comme tout enfant de primaire le sait : si la gravité te pète les roudoudous, va donc sur la Lune, y en a moins.)
    Donc, faire décoller des vrais gros vaisseaux de la Terre, ça fait un moment qu’on a oublié l’idée.

    • Rajoute un peu d’amour qui transcende les dimensions et on pourra aller de la Terre à la Lune en chevauchant un poney qui galope sur un arc-en-ciel!

      • On ne saurait mieux dire !
        Interstellar, le film où l’on apprend que l’ocytocine a créé une cinquième dimension et que l’homme du futur est un ourson avec un cœur dessiné sur la poitrine…

    • 1/ Un ascenceur spacial, c’est pas du tout ce que tu décris. C’est un « simple » cable avec un gros contrepoids, le contrepoids étant placé en orbite géostationnaire. On peut ensuite escalader le cable pour se mettre en orbite géostationnaire. Rien à voir avec la lune (on en est encore très loin : l’orbite géostationnaire est a 35 786 km alors que la lune est à 385 000 km).
      2/ Partir depuis la lune n’est interessant que si on peut construire sur la lune, avec des materiaux extraits sur la lune, car sinon il faut d’abord amener les composants ou les materiaux jusqu’a la lune, ce qui coute beaucoup plus cher que de simplement les amener en orbite basse et d’assembler le tout en orbite basse.

  70. C’est presque aussi long à lire que regarder le film. Par contre ça a du être beaucoup plus long pour l’écrire, pour un résultat beaucoup plus mitigé. Bon, j’ai souris, ce qui manque cruellement dans le film je trouve. Donc les 2 se completent en quelque sorte.
    Et puis n’oubliez pas le rêve, c’est aussi ça, le plaisir du Cinoche. Le réalisme, on l’a partout autour de nous.

  71. j’ai vraiment détesté ce film, mais j’ai adoré ce spoil, quelqu’un d’autre a-t-il remarqué ce mauvais clin d’oeil à « 2001 l’odyssée de l’espace » en utilisant le monolithe de Kubrick pour en faire un robot ridicule et moche?

  72. Une belle critique j’ai relevé à peu près les mêmes incohérences que toi, pourtant j’adhère au film de l’espace quoi, mais les ellipses de folie du film sont magnifiques! Les scénaristes étaient beaucoup trop chauds haha, le coup du robot qui aurait pu récupéré la boite noire illico ou, et si on traversait un trou noir, no soucis ça fait 23 ans que j’attends je suis chaud!!! Mais calmez vous messieurs !!!

  73. Moi j’ai pas bien compris comment la Nasa avait une base secrète qui nécessitait des anomalies gravitationnelles pour qu’on la trouve alors qu’elle a envoyé 12 fusées dans l’espace, pas bien loin de chez les Cooper puisqu’ils y vont avec une voiture à 3 pneus qu’on leur ramène le lendemain,il y a une cape d’invisibilité autour de la base? Je crois que si des fusées décollaient près de chez moi, je m’en rendrais compte?

  74. Le taux de conneries débitées ici me plombe. J’en vois parler d’incohérences en montrant du doigt un truc juste absolument lambda et vérifié. Avant de parler de science fiction avec tant d’effets de manches, qui ne brassent que le vent et ne masquent pas l’absolue incapacité de l’auteur à composer une phrase sans faute de syntaxe, vous devriez songer à vous renseigner… Sur la science.
    Non pas que la critique d’Interstellar en soit me gêne, au contraire. Mais bon sang quand c’est fait avec autant de niaiserie et de lacunes, ça me donne la nausée.

    « Intrigue incompréhensible » ai-je vu… Bon bah voilà ça montre bien le niveau.

    Ah quand à 2001. Cessez d’en parler vous le polluez. Et le robot est loin d’être le seul clin d’œil au film.

    Vous êtes déprimant.

    • pour ma part ton post ne m’a pas déprimé du tout: une personne « de passage » qui critique la syntaxe de l’auteur et sort un « quand à 2001″…
      sans commentaire.

      • Encore un bel exemple, Gerald, merci de m’appuyer. On fait une liaison à l’oral en prononçant « quanT à », mais c’est un abus de langage récemment accepté par le dictionnaire. Le mot « quant » n’est utilisé à la base que pour les poèmes. Et même si il y a de quoi en écrire un sur l’abrutissement généralisé qu’on peut observer ici, je manque de compétences et me contente donc de prose.

        Aussi, tu tentais, de mettre en exergue une faute de grammaire, et non de syntaxe.

        En effet, sans commentaire.

      • et faire un amalgame entre vers et poésie en opposant ce dernier à la prose, c’est une faute de troll s’pas? I wont feed you anymore. tu me fatigues

  75. Mais les gens sur la terre ? Ils sont sauvés ou pas, car rien ne le montre dans le film. La fin, c’est une station style Elysium en orbite autour de Saturne. De toute façon, en 23 ans, ou 80 ou 120, les gens sur terre ont du être asphyxiés par le co2 dégagé par les bactéries bouffeuses de maïs, ou un truc comme ça.

  76. Un de mes contacts Facebook a dit, à propos de ce film : « Non mais le scenard de Nolan est quand même béton !! »

    J’hésite à lui envoyer cet article, je ne pense pas que ça va suffire.

  77. J’ai bien ri ! J’adore ce blog même si il y a une vraie mauvaise foi par moment. N’oubliez pas quand même que ce n’est que du cinéma censé vous faire vivre des émotions et du spectacle… Comme quoi on peut aimer Interstellar et aimer lire un article qui le détruit… tout cela s’apprécie dans des dimensions différentes ;-)

    • Des émotions, ce film m’en a fait ressentir: le dégoût, la douleur (avec cette musique pénible en boucle dans tout le film), la honte (d’avoir payé si cher un ticket de cinéma pour voir un clip cinématographique de 2h49), la haine (envers Nolan dont le seul film cohérent est Memento, il faut le faire, le mec est moins paumé dans une narration découpée d’analepses et de prolepses que dans une narration tout ce qu’il y a de plus linéaire!)… Quoi que, Inception était sympathique bien que les personnages étaient complètement stupides et qu’assez incohérent (les histoires d’accélérations pour réveiller mais des tonneaux en camionnette ne réveillent personne…), mais partait d’un principe marrant et qui ne faisait pas semblant de faire de la science.

  78. « – Ho non mon papa ! Prends tes cisailles que là aussi, tu as toujours avec toi dans ton pick-up décidément magique, et va donc te frayer un chemin ! »

    -Attendez une seconde monsieur l’odieux connard, vous voulez dire que dans le pick up de Cooper, travailleur dans les champs et souvent débrouillard : il y a un outil ! UN OUTIL ? MAIS COMMENT OSE T’IL SALIR SON PICK UP AVEC UN OUTIL !

    -Ahah ^^, non mais c’est pour appuyer le fait qu’il a tout dans son super pick-up. Et en plus de cela j’ai souvent vu dans les clips de rappeur américain qu’ils ne rangeaient rien dedans leurs grosses voitures !

    -Mais ça serrait pas simplement pour ajouter des lignes avec des soits disant incohérences de gros dingue dans ce film pour paraître plus crédible ??

    -Mais qu’est-ce que qu’il dit celui-là^^ , oh regardez la bas bande de pigeons ! pas de mon côté ! et puis merde ! *disparition boule ninja*

    Donc, même dans la critique d’incohérence d’un film hollywoodien, il y a des incohérences. Des étages dans les incohérences en gros ? Mais j’ai déjà vu ça dans un film de ce chère Nolan ? *réfléchie* (oui je sais pas pour l’instant mais à la fin de cette parenthèse peut-être que j’aurais cherchée sur Wikipédia :) ).

  79. J’aimerais simplement faire un bref passage sur les actions effectuées dans le temps notamment dans le passé.

    Effectivement domaine dans lequel il est toujours peu facile de s’aventurer, je me permets tout de même d’être d’accord avec Nolan sur certains points.
    Certainement pas le temps de réaction de Cooper, digne d’une vache alitée abandonnée par ses parents et autiste. Ni même effectivement les dialogues avec Tars, qui sont d’un affligeant, et ne permettent j’imagine que d’expliquer ce qui se passe pour ces mêmes vaches alitées, si elles s’empressent de voir l’oeuvre de leurs membres éminents présents dans l’élaboration de ce film.

    Néanmoins je rejoins Nolan sur un point, le fait qu’il ne cherche pas à changer son passé.
    Bien qu’effectivement je ne pense pas qu’il le fasse parce qu’il y a réfléchi pendant des heures, alors qu’il semble en avoir le temps.
    Non je rejoins Nolan là dessus, car, dans toutes les théories sur les voyages temporels, il en est une qui, je trouve, mérite attention, celle qui tient le passé pour unique. C’est à dire que si voyages temporels il y a eu, alors le passé que nous connaissons les inclut déjà. Il est en soi impossible de le changer, car si changements il y a eu, ces changements sont déjà impliqués.

    Cette théorie n’est évidemment pas parfaite, mais aucune ne l’est.
    De plus, elle évite le problème gênant du changement total du passé, dans lequel pendant tout le film j’ai craint d’être embarqué.

    J’avoue, plus que la survie de Cooper, j’ai craint cette modification qui aurait fait qu’il eût la solution avant que tout n’arrive, et que tout le monde soit sauvé.

    Bon malheureusement Cooper aura tout de même survécut, là où même la lumière ne peut s’échapper à cause de la gravité, lui dont le casque ne tenait pas les 80 newtons d’un coup de casque d’un autre humain, la densité et la pression d’un trou noir, hop hop hop, rien à faire, je suis en mission pour sauver le monde.

    Il va sans nul doute que j’admire votre travail, Odieux, (Je me permets d’utiliser votre prénom), et vous remercie de tant de spoils si justes et si précieux, qui nous font gagner moult économies.

    • La théorie du « le passé est immuable donc ce qui aura lieu dans un retour dans le passé a déjà eu lieu » ne me va pas du tout, car si jamais les voyages dans le temps seront un jour possible, alors beaucoup de monde a déjà voyagé vers le passé (si, si, dont des gens qui ont vécu dans les siècles qui vont suivre l’invention du voyage temporel) et il est inévitable que certains feront des boulettes (un squelette d’homo sapiens fossilisé dans l’estomac d’un T-Rex?) ou auront des idées de merde (comme aller donner des armes automatiques aux Gaulois pour repousser l’invasion romaine…). Donc j’ai plutôt tendance à croire en la création d’une nouvelle ligne temporelle/nouveau continuum espace-temps, comme dans Retour vers le futur qui me semble pas trop mal en termes de cohérence pour le premier, voire pour les 3 – un défaut quand même, Biff âgé ne peut pas revenir vers son 2015 initial, puisqu’ayant déjà donné l’Almanach à son lui plus jeune – , quoi que scientifiquement absurde!, à condition d’accepter que de petites modifications de déroulement n’affectent pas la totalité du futur (les parents de Marty qui ne sont plus des losers, l’institutrice du passé qui ne meurt pas et ne donne pas son nom au canyon…) mais que de grosses modifications (Biff avec l’almanach) foutent tout en l’air. Stargate SG1, sur ses 10 saisons, fait un peu l’aller-retour avec ces deux principes (1969: le passé immuable; 2010: le passé modifiable, tout comme la fin de la saison 8 ou la séquelle: Continuum).
      Désolé pour la concordance des temps foireuse dans ce message, mais comment parler autrement de quelque chose qui sera ayant déjà eu lieu actuellement?

      • Il y a une autre théorie qui dit que les machines à remonter le temps ne pourront pas remonter plus loin que leur création. Qui est aussi, je trouve, une belle idée de voir la chose. Mais qui n’est pas transposable pour Interstellar.

        Je n’aime pas l’idée de changements de lignes temporelles, de continuum espace-temps, si plusieurs alternatives existent, alors aucune n’existe.

  80. A chaque fois qu’on essaie de bâtir une histoire sur un paradoxe temporel, on se plante minable parce qu’il ne peut pas en être autrement.
    Dès cet instant le film est foutu, c’est un sujet qui a souvent été abordé en SF et à chaque fois on se répand en explication absurdes et volontairement tronquées pour cacher la merde au chat.

    J’ai revu ce film une deuxième fois, parce que il faut donner une seconde chance à un film, surtout lorsque la première vision vous énerve de façon majeure comme ça a été le cas pour moi.
    Mais le deuxième fois ça a été pire, je n’ai fait que trouver encore plus de trucs idiots. Bien sur il y a les relations humaines, la relation père-fille mise en évidence, mais au final même dans ce registre je trouve que c’est creux et convenu.

    Un film c’est avant tout une histoire, si l’histoire est merdique, ni des acteurs sublimes ni des prise de vues magnifique, ni des émotions prenantes n’y changeront rien.
    Mais là je n’ai pas trouvé les acteurs tellement bons, les images sont pas mal mais très « cheap » par rapport à ce qu’on peut voir au cinéma actuellement et les émotions sont banales, pourtant j’ai la larme à l’œil facile.

    Bon je suis un scientifique et je comprends que ceux qui ne s’intéressent pas à la science peuvent trouver le film logique et consistant, mais même dans ce cas de figure, il faut vraiment déconnecter son processeur logique ou avoir fumé de l’herbe de jeune qui fait rire pour ne pas voir les trous béants du scénario.

    Alors les excuses du genre, « c’est de l’art », « c’est de la poésie », « il faut savoir rêver » c’est très bien, mais j’ai toujours cru que l’art et la poésie étaient des choses très bien structurées.

  81. Albert Einstein, parallèlement à ses travaux sur les théories de la relativité restreinte et générale, s’est aussi penché sur le fascinant mystère de la connerie humaine et a fini par admettre, que malgré ses exceptionnelles capacités d’analyse, en élaborer une théorie, dépassait les limites de son entendement. Il s’est donc borné à n’émettre sur le sujet qu’un célèbre aphorisme qui dit je crois : “ Deux choses sont infinies, I’univers et la bêtise humaine, mais en ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue… “ L’auteur de ce commentaire a au moins le mérite de nous faire la démonstration qu’encore une fois Einstein n’était pas loin de la vérité… Lui qui se considérait comme un piètre mathématicien, revendiquait en revanche une imagination féconde qu’il considérait comme en grande partie à l’origine de ses extraordinaires théories. IL semble bien que notre “ odieux “ en soit complètement démuni… Seul le temps, quatrième dimension pourtant si précieuse, parait ne pas lui faire défaut puisqu’il le perd à regarder un film comme certains feraient leurs courses… en regardant bien les dates de péremption, la composition des produits, en comparant minutieusement les prix, en comptant soigneusement leurs bons de réduction, en verifiant bien leur monnaie et leur ticket de caisse…Alors que tous les scientifiques du monde martyrisent leurs neurones en quête du Saint-Graal de la théorie du tout qui permettrait de faire le lien entre la physique Newtonienne et la physique Quantique, il nous fait également toucher du doigt la difficulté presque insurmontable qu’il existe à vouloir rapprocher l’infiniment “petit” de l’infiniment grand… Bravo quand même à notre “odieux connard” car sans le vouloir, il nous fait entrevoir les merveilles de l’univers ou les trous noirs côtoient les trous de balle, ou les fascinants trous de vers peuvent nous faire parcourir en une fraction de seconde des distances infinies, mais aussi miner des cerveaux prématurément vieillis… Oui, nous sommes des poètes et ce sont des poètes qui partiront découvrir d’autre mondes ( il faudra aussi des odieux pour faire le ménage dans le vaisseau…) Oui, le film fait rêver…. Il est certain, que l’auteur de cet interminable laïus, qui doit ignorer que plus on va vite, plus le temps est court… en se qualifiant lui même “d’odieux connard “ a coupé net à toutes les critiques, fussent elles venues d’une autre galaxie, mais je serais curieux de lire sa critique de “ 2001 l’odyséee de l’espace ” elle nous ferait certainement découvrir force évidences métaphysiques qui nous avaient échappées en regardant le film… les écrous manquants sur le stabilisateur spacio-temporel, les taches de gras sur la combinaison spatiale de Bowman ou le léger zozotement de Hal…

  82. Nom de dieux !!! Je ne sais pas si c’est du au film ou à la mise à jour du Blog, mais bon sang j’ai jamais eu à scroller autant pour atteindre la fin des commentaires ! j’ai vu le film ce week end et je l’ai bien aimé malgré un petit lots d’incohérence principalement sur la réaction du docteur Mann et une musique un peu pénible. Merci pour ce spoil qui met en lumière les gros défauts du scénario que je n’avait pas vu.

  83. Film vu avant d’avoir lu ce post d’OC…
    D’habitude, je me rends compte des problèmes de scénario après la fin du film, lorsque j’y repense où le revois à la télé; pour ce film, j’ai eu le temps de le faire pendant la projection… Pas très bon signe.
    Mais je dois avouer que je n’ai pas détesté… mais pas vraiment aimé non plus.
    J’imagine qu’il y a dû avoir de grosses coupes au montage pour éviter que la durée ne dérape trop. Par exemple, on ne saura jamais pourquoi les moissonneuses automatique et le drone ont été déréglés; on peut imaginer que le crash initial a également été causé par notre cher héros, mais ça non plus, ça n’apparait pas lors de son épisode « trou noir ».
    Une erreur qui ne me semble pas avoir été relevée: on peut difficilement utiliser un trou noir (ou le soleil) pour espérer un effet « catapulte » comme on le fait avec les planètes du système solaire… pour justement échapper à l’attraction solaire, en utilisant le mouvement des planètes par rapport au soleil.
    Je trouve surtout que le film fait plus que de s’inspirer de 2001: arrivée vers un vaisseau rond; les robots rappellent le monolithe (il faut quand même être un peu bas de plafond pour imaginer des robots aussi peu pratiques; un truc style fourmis ou araignée, ça aurait sans doute fait peur aux spectateurs); là, ce n’est pas le robot qui pète les plombs, mais un humain; à la fin, au lieu de traverser le monolithe, on traverse un trou noir.
    Peut-être que les Nolan auraient mieux fait de ne pas chercher à donner d’explications pseudo scientifiques, mais plutôt laisser une fin incompréhensible laissant énormément de possibilités d’interprétations.
    En plus, ceux qui ont mis ce trou de verre ne devaient pas vraiment nous aimer: un passage vers un système où les planètes le plus accueillantes sont soit recouvertes d’eau avec des vagues hautes comme de montagnes (mais finalement plus si haute que ça quand on les surfe, et qui ne déferlent jamais), de glace ou bien semble un poil désertique (mais c’est vrai que la dernière planète n’est entraperçue que quelques secondes à la fin).
    C’est étonnant que de l’espace, ils n’arrivent même pas à voir que les 2 premières planètes ne ressemblent pas vraiment à un refuge pour l’humanité.

    Et au final, je reste avec une énorme interrogation: comment devait fonctionner ce fameux plan B ????

  84. Je dois dire que je suis un fan d’OC depuis un certain temps et que les spoilers m’ont souvent fait beaucoup rire, notamment sur les blockbusters aseptisés que l’on nous sert habituellement. Celui-ci aussi m’a plu, car bien que j’ai aimé Interstellar (si, si), il n’en demeure pas moins une création humaine, donc par définition assortie de défauts. Or le fait de plaisanter sur ses tares est compréhensible et pour moi cela n’enlève pas les bons côtés que l’on peut lui trouver si l’on prend la peine de le regarder avec un peu de bienveillance.

    Ce qui me fait réagir n’est donc pas cet article mais plutôt les commentaires, les débats qui ont lieu ici et là, pas uniquement sur ce blog. En effet, un consensus d’esprits scientifiques autoproclamés, fervents défenseurs de la rationalité maximale, pointilleux et irritables, joue à « celui qui trouvera le plus de défauts à ce film qui a eu le malheur de toucher à des sujets qui ne devraient pas être évoqués en dehors des articles de Science ou des congrès annuels des amoureux de l’astrophysique quantique ». Et ça, c’est chiant.

    C’est chiant parce que vous, le consensus susvisé, vous trompez de cible : ce n’est qu’un film, une oeuvre dont le but premier est le divertissement, la stimulation de l’imaginaire, et pas autre chose. Et de ce point de vue, c’est une réussite, ne vous en déplaise. Après, libre à vous de voir la vie avec ce filtre grisâtre qui vous empêche de rêver et d’apprécier les belles histoires, en tout cas je ne vous envie pas. On peut reprocher au film des éléments que l’on n’a subjectivement pas apprécié, mais on ne peut pas s’indigner du fait qu’il ne soit pas objectivement, scientifiquement plausible car la seule loi qui le régit, c’est l’imagination de son réalisateur.

    • Absolument d’accord avec toi (à ceci près que ta définition du film est beaucoup trop réductrice, surtout pour une oeuvre telle qu’Interstellar).
      Mais bon, qu’il est plaisant de lire une bande (somme toute restreinte) de frustrés qui n’ont pas réussi leur entretien de stage à la NASA dans les années 90, et qui tentent de sortir leur science (ou ce qu’ils pensent en être).
      L’avantage qu’a Nolan par rapport a beaucoup d’autres réalisateurs, c’est qu’à partir du moment où l’on en est à critiquer des détails et chercher la petite bête, c’est que le film est réussi.
      C’est comme le faux-raccord ; si on ne le voit qu’au deuxième visionnage, c’est qu’il n’a pas d’importance. ;)

      • Sauf que là, ce ne sont pas des détails qui sont critiqués, mais l’intégralité du film, de A à Z ;)

        Il y a un constat déprimant sur les bouses hollywoodienne actuelles.
        Elles se résument à : blabla pipeau, scène avec une musique émouvante, bullshit, scène avec un dilemme moral, dialogue creux qui fait semblant de ne pas l’être, scène d’action…
        Au final, autant mettre bout à bout les scènes, et éviter les passages de justification vautrés, non ? On aura le même niveau de cohérence, et d’enrichissement culturel, et les mêmes images vides de sens qui feront dire à certains « mais tu vois, c’est un divertissement ! ». Mais oui, bien sûr… Tiens, vas-te divertir devant une mire…

      • « Bouse hollywoodienne actuelle ». 3 mots écrits à la suite, qui me choquent vraiment.
        Qualifier de « bouse » ce film démontre que vous avez du rater 50% des films hollywoodiens des 50 dernières années. (d’où le terme « actuel », qu’on ne peut pas utiliser pour parler des productions made in Hollywood).

        Et d’ailleurs ce film de Nolan, avec peut-être Memento, est le moins « grand public » de sa filmographie, bien qu’il y apporte une émotion qu’il n’avait pas motivé jusqu’à présent, car beaucoup moins linéaire que circulaire dans la narration. Le dark knight, Le prestige, Insomnia, Inception, Memento partagent un scénario linéaire, bien que discontinu et complexe dans l’écriture (notamment dans la création et l’évolution des personnages). Là, on a une vraie innovation et une complexité dans la structure interne du récit, dans l’édification des séquences, qui sont à la fois indépendantes et se nourrissent les unes des autres. C’est quelque chose d’inédit dans l’écriture du cinéaste (qui, quoi que les frustrés en disent, reste l’un des meilleurs storyteller actuel).

      • Les 3 mots « Bouse hollywoodienne actuelle » ne sont pas choisis par hasard, et ne forment pas un pléonasme.
        Ils permettent de distinguer les bons films hollywoodiens (et oui, il y en a), des mauvais. Et surtout de comparer les mauvais d’avant (qu’on range facilement dans les nanars) à ceux actuels prétentieux, et avec suffisamment d’enfumage pour duper certains critiques (et un public trop formaté)

        Au fait, la critique de Pierre Murat résume assez bien l’intérêt du film…

  85. L’Odieux Connard est un poil sévère avec ce film mais en même temps il doit mériter son nom. Certaines incohérences pertinemment relevées ici m’avaient en effet échappé, d’autres non sans que cela ne dérange fondamentalement mon confort de visionnage et d’autres sont quand même pas mal tirées par les cheveux ou pleines de mauvaise foi (mais à nouveau, on parle d’un mec nommé l’Odieux Connard).
    Est-ce que le spoil en lui même est bon? Oui étant donné les standards de qualité du site, moyennement comparé aux autres. Est-ce dû au fait que j’ai beaucoup apprécié le film? Sans aucun doute, et je continue de l’apprécier même après ce spoil. La mise en scène est prenante, la musique est excellente et provoque une forte immersion (elle me rappelle d’ailleurs beaucoup la b.o. de Koyaanisqatsi) et surtout, les incohérences notées ne m’ont pas fait sortir du film.
    En un sens, les incohérences sont presque inévitables (surtout quand certaines présentées par l’O.C. sont à ce point pétries de mauvaise foi). La talent d’un réalisateur sera alors d’immerger le spectateur de façon à ce qu’il ne tique pas sur des questions telle que « mais pourquoi il fait ça ». Et de ce côté-là c’est réussi, Interstellar a été un très agréable moment de cinéma pour moi, même si la longueur se faisait un peu ressentir sans que cela devienne une gêne.
    Et mine de rien, quand on voit où passe la majorité des budgets d’Hollywood (Hunger Games, Pirate des Caraïbes et tutti quanti), je suis quand même heureux de voir un mec comme Nolan qui propose ce genre de films pour la catégorie des très hauts budgets.

  86. Pingback: Interstellar | Les Pirates de l'Escroc-Griffe·

  87. Comme pour chaque film à gros succés, des pseudos intellos du net ont tout compris et nous démontre par a+b que le film est nul et pleins de clichés … bref rien de neuf ..

    • Et comme à chaque gros succès, après que certaines critiques pertinentes viennent souligner les problèmes d’un film dont tout le monde chante les louanges un peu trop rapidement, certains viennent faire oeuvre censure, car ma foi : le divertissement a un prix.

      Plus sérieusement, ce film est très inégal et la plupart des critiques sont justifiées. Je ne parle même pas ici de la dette à Kubrick ou Malick, qui est énorme.

  88. Pour en revenir au manque d’étoile dans ce système de trois planètes habitables, il y a un moment dans le film où Cooper propose de faire le tour de l’étoile à neutron pour utiliser l’effet de fronde gravitationnelle et contourner le trou noir… Si si, on a un système planétaire habitable autour d’une étoile à neutron en bordure d’horizon d’un trou noir supermassif !!!! Et sur l’une des planètes le temps est tellement influencé par la gravité du trou noir qu’une heure sur place correspond à 7 ans quelques kms plus loin ! Vachement stable comme système pour sauver l’humanité dont le seul problème est une surabondance de tempêtes de poussières qui empêche le mais de pousser correctement.
    Au fait les 9 autres planètes sont où pour que les explorateurs aient pu les rejoindre à partir du même trou de vers ?
    Je ne comprend pas non plus pourquoi un gouvernement qui veut faire croire que la conquête spatial et la lune c’était du flan, et qui n’a pas un rond pour sauver la planète – au point de mettre son meilleur astronaute à travailler aux champs- investit en cachette des sommes colossales dans la NASA (qui au passage n’est même plus capable d’assurer le ravitaillement de la station spatiale internationale) pour créer un moteur gravitationnel totalement illusoire.
    A la limite autant construire directement des habitats par terraformation sur des astéroïdes….
    Puis au fait, il y a vachement de place dans ces habitats, on se paye même le luxe de construire une ferme pour faire plaisir à un mec mort depuis 120 ans alors qu’il y a quand même 6 milliard de personnes à caser…
    Ce film est un navet interstellaire, chaque scène est à mourir de rire et pourtant je suis capable de laisser le cerveau à l’entrée quand je récupère mon popcorn (je me suis même bien amusé avec les Gardiens de la galaxie). Mais là j’avais du garder 2 ou 3 neurones de trop, je ne comprend même pas comment une seule critique positive a pu être publiée.
    Excellente critique Odieux Connard

  89. je constate que tout ce qui peut arriver, arrive… c’est comme ca la loi de murphy incarnée par la fille, elle est la terre qui va survivre et celle qui va s’éteindre aussi
    le père n’est que l’alibi, le souvenir d’une période passée :
    « 40 ans trop tôt », « 40 ans trop tard ».
    un fantome des le début qui se débat, déjà en exil dans sa vie et sur sa planète. La seule chose qui le fait tenir et avancer c’est ce que représente sa fille « le possible » la vie
    son fils est une répétition, qui ne saura pas s’adapter

    symboliquement on peut imaginer

    la fille = le nombre d’or
    (la suite de fibonacci est celle de la progression mathématique du vivant)
    le fils =e nombre d’argent
    plus passif, reflète comme la lune, et reproduit a l’identique l’information (feuille 4 pliées x fois garde ses proportions d’origine)

    NDE NDE NDE
    sa navette se fait littéralement lacéré et il tombe dans un trou noir… il prend la place du FANTOME
    dans la station spatiale alors qu’il se boit une petite bignouze
    « je n’aime pas avoir l’impression que les choses reviennent comme au début »

    en fixant une lumière au bout du tunnel que forme la station (purgatoire)

    la scène ou il retrouve sa fille agée fait penser la fin de 2001 ou le vieillard dans son lit précède l’image d’un foetus qui se dessinent sur l’image de la terre, même reference au temps cyclique ou tous les évènements arrivent en même temps dans des univers parallèles
    qui est vraiment mort ? qui est vraiment vivant ?
    d’un coté 23 ans de messages et de l’autre quelque malheureux bip et plus rien

    le nom de la mission « lazare », l’histoire d’un homme qui se redresse, se remet debout. Souvent figuré par un homme qui se relève de ce qui ressemble a un tombeau…
    verticale : quand part dans l’espace
    se relevent, a chaque fois qu’ils se reveillent

    c’est le symetrique de « la chute » d’Adam et eve
    qui a amené la mort,le desespoir
    le fait qu’il y ai une fin a tout.

    « La vie n’a jamais rien accordé aux mortels sans beaucoup d’efforts »
    HORACE

    le paradis, la terre, nous chasse.
    au début tout est sur le signe de l’horizontal, la terre, l’agriculture, la poussiere… lever les yeux vers le ciel devient une abberration, autre signe de la chute

    il reprends quasiment tous les themes de 2001…
    et souvent a l’envers
    le monolithe noir, muet et immobile, sentinelle dans l’espace
    ceux du film : bavards et blagueurs, marines,
    gardiens des humains

    quand dans 2001 le premier homme jette l’os dans le ciel dans un geste de colere et de defi
    les derniers hommes lance un poeme qui recommande le meme sentiment…

    la bibliothèque est celle decrite par Borges dans la nouvelle
    « la bibliothèque de Babel »?
    (ou toutes les combinaisons aléatoire des lettres finissent par former tous les chefs d’oeuvre existant apres des myriades d’essais)

    le message « reste » ne se dirige pas vers le passé
    (on ne peut pas le modifier, on peut juste creer des possibilités)
    le héros a juste besoin de passer a « autre chose » « s’adapter »…

    les 3 planètes
    1 eau (référence a la genèse : « La terre était informe et vide; les ténèbres couvraient l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux »)
    2 l’air (pas de surface)
    3 la terre
    les 3 voyages du cherchant-persévérant-souffrant dans tous les rituels d’initiation maçonnique..
    c’est le voyage d’une conscience

    c’est adam et eve a la fin, a l’envers : c’est eve qui attend un compagnon pour briser sa solitude (le miroir de la genese )
    « une seule creation, plusieurs geneses », un peu l’equivalent de la loi de murphy

    a chaque fois qu’il se jette dans l’inconnu:
    le trou de ver, le trou noir, et le ciel etoilé fixe de la fin
    il est potentiellement mort ou vivant a l’instant ou il franchi ce genere de « porte »
    et s’arrache a son milieu d’origine sans espoir de retour, c’est plus qu’une quête mais un voyage initiatique :
    on nait, on vit (voyage) on meurt (ailleurs)
    et ces 3 etapes ne sont que des mots
    on ne les comprend pas vraiment
    (on fait des hypotheses sur tout et ca s’arrete a peu pres la, mais dans l’intervalle de 5 minutes on peut rever beaucoup de choses alors lorsque le cerveau fait son baroud d’honneur…)

    comme dans 2001
    c’est le voyage d’une conscience qui n’arrive pas au bout indemne mais est retournée à une vie neuve,la Réalitée

    le fil d’Ariane
    entres les dimensions et les différentes projections de la vie de murphy à travers le fil : l’amour

    Ariane va etre abandonné sur une ile (planete) lors du retour de thesée du labyrinthe…
    (ou il a affronté le minotaure, l’indicible)
    dans le mythe, Ariane est récupérée plus tard par Dyonisos (l’aspect initié, illuminé, shaman « changé » du héros)

    « Et comme une rose aurait poussée mon cœur était changé, par l’amour . Qui fait se mouvoir le soleil et les autres etoiles »
    Dante (fin de la divine comedie)

    Cette vision purement symbolique et psychologique ne remet en cause aucune autres interprétation plus scientifique tres interessantes et stimulantes par ailleurs

    Lors de la discussion entre kubrick et arthur c clarcke sur la trame métaphysique de 2001 il n’y avait pas de conjecture « dieu » dans le sens religieux
    Une incompréhension aussi abyssale un mystere tout aussi profond pouvait apparaître avec un écart de temps colossal entre l’humanité actuelle et celle du future
    (cf la méprise avec les premiers conquistadors)

    Il on respecté en meme temps la nature classique du mythe qui est souvent une projection dans les astres (cf constellations) d’un cheminement bien terrestre et meme psychologique
    On charge la mule avec du merveilleux et meme des abberrations pour FIXER l’attention
    Apres prend le message qui veut, qui cherche…

    J’aime enfin beaucoup la petite taloche contre l’idealisme scientifique qui sous couvert d’objectivité et d’idealisme oublie qu’il sont fait d’emotions, mette un paquet de choses sous le tapis y compris leur propre faille existentielle pour garder la posture de la vérité…
    Les scientifique on besoin de rever comme tout le monde et pas simplement voire la vie comme une recette de pate a crepes !
    Le vieux scientifique… dont la tache principale a été de mentir pour créer une roue de hamster géants et de crever les yeux de ceux qui voulaient voire.
    Et de celui qui en était l’avant garde au nom de l’humanité et dont le premier reflexe est de vouloir tuer et rejeter dans le vide ceux de son espece qui viennent a son secours (violence mimetique de rene girard)
    L’idealisme est un courage de prof de fac a la retraite, un fonctionnaire de la pensée
    « le sommeil de la raison engendre des monstres »
    peut se lire dans les 2 sens de ce fait !
    L’explorateur a un chouille plus de folie et met plus en peril sa raison et ses emotions
    (pour un pilote d’essai je trouve qu’il chiale enormément et fort !)
    « on est peut etre pas allé encore assez loin ! »

    encore une fois par de contradiction dans ce petit bijou…

    2 faces d’une même médaille, dont l’une ne fait pas perdre de valeur a l’autre, bien au contraire
    une vie humaine « quantique » sous bien des aspects emporté dans un souffle relativiste qui déblaye bien la rétine et les oreilles
    merci…

    j’ai beaucoup aimé !

  90. Bonjour l’Odieux Connard. Malgré l’intérêt que je porte à tes critiques de films qui sont souvent très bien écrites et très drôles (avec parfois des petites pincées de mauvaise foi), je tique dès le début sur celle-ci (en fait j’ai pas tout lu, je pense lire le reste plus tard mais j’ai vraiment besoin de m’exprimer tout de suite à propos de ce qui suis) : j’ai plutôt bien aimé Interstellar (même si je ne pense pas que ce soit le film du siècle), je veux bien que tu le critiques mais la première chose que je me suis dit quand je suis sortie du ciné c’est « Haaannnn comment elle est trop bien la BO de ce film » donc non ce n’est pas toujours la même note, Hans Zimmer a une nouvelle fois fait du très bon travail. Voilà c’est tout bisous.

  91. Franchement je me suis fait tellement chier devant ce film que je n’avais même pas la force de relevé toutes les incohérences, bravo pour ton courage.

  92. C’est marrant car les deux trucs qui m’ont suffisamment dérangés dans l’histoire au point de me « sortir » du film n’ont même pas été cités. Le premier est qu’on nous répète 50 fois que seul la gravité peux repasser en arrière d’un trou noir alors que John Cooper y arrive parfaitement. Et le deuxième est qu’il leur faut un lanceur gigantesque pour échapper la gravité terrestre avec leur petit vaisseau mais absolument plus rien une fois sur les autres planètes Quand bien même elle serait au moins à 130%. Sinon j’ai bien ri.

  93. Cette critique est une pure merveille, par contre, une question continue de méchamment me tarauder l’esprit … la Terre meurt, et le seul salut de l’humanité vient d’anomalies gravitationnelles et d’un trou de ver placé près de Saturne par nos descendants du futur.

    Bon, là, pour le moment, ça va, mais comment nos descendants du futur peuvent-ils exister alors qu’ils doivent leur existence, au fait qu’on ait survécu ? Or, on doit notre survie à eux … vous le sentez-tous le non-sens complet ou il n’y a que moi ?

    • L’explication des civilisations futures c’est celle de Cooper, pas forcément celle de Nolan, il dit qu’il y a deux façon d’interpréter le film, rationaliste ou religieuse, Cooper a choisi bah aucune des deux bizarrement vu que sa thèse n’est pas rationnel :/

      • Non mais ça oui, je l’ai compris, ce sont les civilisations du futur issues de Cooper, en gros, mais pour qu’elles existent, il y a bien fallu que les civilisations passées survivent, or, pour qu’elles survivent, il a fallu que papa Cooper fasse son grand voyage, qu’il entre dans le Tesseract (technologie du futur), et qu’il explique à sa fille quoi faire. Mais pour expliquer à sa fille quoi faire, il a bénéficié de l’aide de la civilisation du futur, mais ce n’est pas possible en théorie, comment une société qui n’existe pas peu sauver leur ancêtre ? C’est un non-sens, si tu sauves tes ancêtres tu existes, mais comment sauver des gens qui n’ont pas pu être sauvés, vu qu’ils n’avaient pas la technologie pour l’être ?
        Il y a une très grosse incohérence quoique l’on puisse dire … le seul moyen pour l’humanité d’être sauvé, c’est l’apport de la civilisation du futur qui n’aurait jamais pu exister vu que l’humanité n’a pas pu survivre, c’est assez évident pourtant … qu’importe le choix de Cooper (civilisation du futur ou du passé), mais c’est un non-sens de la part de Nolan.

        C’est comme si je jouais au tennis, admettons que je sois seul et que je lance une balle, elle n’est pas censée me revenir vu que je suis seul. Selon Nolan et Interstellar, la balle me reviendrait, me permettant de continuer la partie, mais je suis, en théorie, toujours seul, c’est impossible, elle ne peut pas revenir.

        Et bien là, c’est pareil, l’humanité essaie de quitter la terre mais n’y parvient pas car elle n’a pas la technologie pour partir de la planète. Tout d’un coup, arrive de l’aide venue de notre futur pour nous sauver. Mais ce futur venu d’une autre planète avec les survivants de notre monde défunt, ne peut exister, vu que sans leur aide, on est cloué sur notre bonne vieille terre qui nous tue.
        Donc en gros, l’humanité ne peut pas avoir survécu …

  94. Pingback: I love Cinema!! | Blog Centreon·

  95. Les mecs qui retourne leur veste parce que leur Seigneur l’Odieux connard a critiqué le film….

    Non le film est excellent et oui, le principe même de l’odieux connard c’est de chercher chaque petites bêtes au fond du placard, pour descendre un film, sans qu’il le pense vraiment pour autant… Si vous êtes pas capable de comprendre que l’odieux connard (rien qu’a son nom un mec qui a pas le QI d’une huître comprend la dérision là dedans) analyse tout les films qu’il voient sous un angle volontairement bah d’un odieux connard, c’est que c’est loin d’être Nolan qui est con comme un manche a balai mais bien vous…

    • Non mais on le comprend parfaitement. A-t-on le droit de ne pas aimer un film et d’avoir des avis divergents, on peut trouver sa critique cynique et vraie, qu’importe qu’il le pense ou non, non ? C’est aussi ça la démocratie et la tolérance, accepter qu’on puisse penser différemment et ne pas aimer les mêmes choses. Cela ne fait pas de nous des gens cons, nous n’insultons personne à ce que je sache. Par contre, vous, vous êtes bien insultant et bien intolérant, dommage pour vous, peut-être auriez-vous pu nous expliquer en quoi ce film était « excellent » (pour vous citer). Cela aurait été plus constructif que d’insulter. Vous savez ce que l’on dit, quand on commence à insulter, c’est que le niveau d’argumentation est proche du zéro.
      A bon entendeur ;-)

      • Bah félicitation Nico tu sais pas lire, puisque tu t’intègre toi même dans une catégorie que je ne vise pas… pour le coup tu le mérites peut être ce qualificatif que tu t’es octroyé…

      • DD pourquoi être si véhément ? Je n’aime juste pas que l’on insulte quiconque à des opinions différentes, voilà tout.
        Peut-on seulement discuter, débattre ou je ne sais quoi d’autres sans que vous n’insultiez quelqu’un ? :-)

  96. Ah et la plus grosse incohérence du film, je sais pas si quelqu’un la relevé dans les commentaires, mais c’est surtout le fait, que les mecs quittent l’orbite terrestre avec une énorme fusée, mais parviennent a se casser de la planète qui a 130% de l’attraction terrestre avec un simple vaisseau tout pourri et tout mouillé…

  97. Par contre si quelqu’un peut m’expliquer le passage où Matt Damon veut tuer Cooper, j’ai absolument rien compris a ses motivations je parlais avec mon voisin a ce moment, apparemment d’après mon pote, il voulait détruire le vaisseau mère pour empêcher les autres de rejoindre la terre et ainsi continuer l’espèce humaine sur une nouvelle planète, mais j’ai pas l’impression que c’est ça, quelqu’un a une explication a ce sujet ?

  98. Je viens de lire des théories sur internet a propos de Matt Damon, m’ai aucune me semble plausible, certains pensent que c’est parce qu’il voulait fonder une colonie sur la planète viable, mais comment va il fonder une colonie s’il voulait tuer tout les autres membres de l’équipe ? Il va s’enculer lui même en espérant que son anus comporte des ovaires ?

  99. La seul théorie qui tienne la route pour l’épisode avec Matt Damon c’est qu’il fallait rajouter au scenario quelques scènes d’actions et un personnage qui a péter un câble et met en danger le déroulement, si possible un savant fou. S’il n’avait pas été là il aurait manqué un cliché au film et ça aurait fait un manque puisque le scenario est un inventaire complet de tous les clichés possible qu’on puisse trouver dans la SF bas de gamme.

  100. C’est justement parce que la rotation d’endurance n’est PAS chaotique, et qu’elle est constante (car aucune force significative ne s’exerce sur elle), qu’il est possible de calculer sa rotation et de s’y amarrer.

    Sinon, même si j’ai adoré le film, j’ai beaucoup apprécié votre article, qui m’a fait bien rire, comme d’habitude (le coup de Cooper Cooper je m’en suis toujours pas remis xD)

  101. J’ai adoré le film pour ma part.. !!!
    J’aime bien les personnes qui parlent de « public formaté » et autres concepts comme « bouses hollywoodiennes »… j’aimerais bien qu’on me définisse tous ces termes…
    Sans rentrer dans les polémiques, certaines personnes aiment bien quand tout est cohérent dans un film, d’autres aiment bien quand on peut rêver et imaginer plein de choses différentes..comme quand on lit un bouquin. On peut aimer les deux aussi..
    Moi ça me fait marrer les gens qui ne peuvent pas s’empêcher de relever tout les détails (comme si tu regardais le moindre coup de pinceau dans un tableau..! )
    Evidemment odieux connard, comme son nom l’indique, prend le parti de dézinguer les films avec beaucoup de mauvaise foi ( et j’avoue qu’il y a quelques passages de l’article bien drôles)… et qu’on peut aimer le film et l’article… mais certaines personnes ne comprennent pas ça manifestement.

  102. Bon billet bien dégoulinant de mauvaise foi, comme d’habitude. J’ai aussi vraiment aimé le film et je prévois le revoir un moment donné. J’ai particulièrement bien aimé lorsque Cooper est dans le trou noir. Nolan à trouvé une façon astucieuse de représenté la quatrième dimension qui est le temps dans notre réalité à 3 dimensions. C’était bien amené à l’écran.

    Les incohérences? Oh, oui, il y en a. Quel film peut prétendre ne pas en contenir? Puis bon, pour tous ceux qui prennent cet aspect comme étalon de la qualité d’un film, je vous demande pourquoi cet aspect précis. Pourquoi la cohérence serait une valeur obligatoire qui prime sur les autres possible? Le film comporte des incohérences, c’est de la merde. Ça me semble assez arbitraire et limité. Pourquoi le barème ne serait pas plutôt le nombre de personnage, tant qu’a y être? Ou la durée plans des caméra? Ou encore, la quantité de dialogue? Alors, soit je manque un truc et effectivement, la cohérence est LE POINT à prendre ne compte pour juger la qualité d’un film ou alors, peut-être que votre jugement est assez uni-dimensionnel et par conséquent, a très peu de valeur. Moi, j’ai une bonne idée de la réponse. ;)

    Finalement, arrêtez avec les « excellente critique, monsieur Connard ». Il n’y a aucune critique ici, ni dans aucune autre billet sur les films. Ce ne sont que de bête spoiler, nappé de la mauvaise foi la plus nauséabonde possible. C’est un pur exercice de style à chaque fois, un plaisir coupable que s’offre l’OC. Il l’a même lui-même mentionné plusieurs fois. Même qu’il lui arrive de démolir un film ici comme il sait si bien le faire, alors qu’il l’a aimé. Il faut prendre ça au deuxième degré, il n’y a rien qui peut prétendre à être pris au sérieux, même un seul instant.

    Alors à chaque fois que je lis un commentaire qui dit à peu près « Merci Odieux, je voulais aller voir ce film, mais grâce à votre critique, j’irai voir autre chose. », j’ai honte pour vous. Non seulement vous passez complètement à côté de ce que sont ses billets, c’est-à-dire des spoilers de mauvaise foi et PAS des critiques, mais par dessus tout, vous démontrer la capacité de jugement et de libre arbitre d’un oursin.

    • Disons que quand un film *essaye* d’être cohérent, insiste lourdement pour tenter de l’être, et se vautre complètement, ça annonce un peu un ratage, non ?

      Par exemple, on ne va pas critiquer Adieu au langage pour être incohérent…

      • Je ne vois pas en quoi ce film en particulier *essaye* plus qu’un autre d’être cohérent, ni même où et comment il insiste lourdement qu’il l’est. Franchement, je ne vois vraiment pas où on peut constater ces dites aspirations de cohérence, qui semble tout droit sortie de l’imagination « des apôtres de la cohérence ».

        Son niveau, ainsi que ses aspirations de cohérence sont ni plus ni moins bon que ce qu’il faut pour faire la part des choses parmi les différents aspects d’un film pour avoir un rendu correct à l’écran.

        Puis bon, admettons, supposons que l’aspect cohérence soit vraiment important et qu’effectivement, Interstellaire rate complètement cet aspect. est-ce qu’on va se baser que sur UNE seule facette d’un film pour juger s’il est bon ou non, pour déterminer si c’est un ratage?

        Bien sûr que non! Je suis désolé, mais c’est complètement idiot et totalement uni-dimensionnelle comme analyse d’un film. En fait, ça démontre un certain manque de compréhension de ce qu’est le cinéma dans son ensemble et est carrément une insulte envers ce pan de l’art tout entier. Ça veut dire qu’on pourrait réduire la qualité d’un film à un seul facteur, une seule composante? Soyons sérieux, un instant.

        Pour être clair, j’adore les billets de cinéma de l’Odieux Connard. Je prend ses textes comme un petit extra humoristique bien écrit. C’est toujours un petit péché mignon de venir les lires une fois que j’ai vu le film, pour rire un coup. Cependant, ça doit s’arrêter là. C’est tout ce qu’ils sont, rien de plus.

        Alors les gens qui passent par la suite dans les commentaires dirent « Ha bin oui, quel film de merde quand même! Merci Odieux, vous m’avez fait économiser! », démontre à tous de la plus éloquente des façons que, non seulement ils voient le cinéma comme un borgne qui tenterai de voir une image en trois dimensions, mais qu’en plus, ils passent complètement à côté de l’essence même des spoilers de Monsieur Connard. Ce sont des billets HUMORISTIQUE et non pas des critiques.

        Parce que, qu’on se le tienne pour dit, une critique n’est pas un texte qui parle que d’UN seul aspect du film, enduit de façon plus évidente de la mauvaise foi la plus acerbe. C’est tellement de la mauvaise foi sans subtilité que bien souvent l’Odieux déforme un peu la réalité du film (ou fait des omissions volontaire) pour le faire rentrer dans le moule de son style humoristique. Sans compter qu’il s’attaque toujours à l’aspect de la cohérence, uniquement, car c’est cet aspect qui est le plus facile à attaquer avec de la mauvaise foi, tout simplement.

        Donc pour tout ceux qui prennent les textes de l’Odieux Connard comme des critiques, s’il-vous-plait, ayez une peu d’amour propre et ne vous manifestez pas dans les commentaires.

      • Tu ne vois vraiment pas à quel moment le film insiste sur sa cohérence ? Tu n’as pas noté tous les passages où un scientifique explique quelque-chose ? Tous les moments où un personnage réfléchit à voix haute ?
        On a vu le même film ?

        Ensuite, dire « Est-ce qu’une facette ratée du film suffit à juger s’il est mauvais ou bon » : évidemment ! Un film, c’est un ensemble. Et ils faut que les principaux éléments soient bons pour que le film le soit. C’est pour ça que ce n’est pas donné à tout le monde de faire un bon film.
        Il ne suffit pas d’avoir de bons acteurs pour faire un bon film. Il ne suffit pas d’avoir un bon directeur photo pour faire un bon film. Il ne suffit pas d’avoir un bon compositeur pour faire un bon film.
        Si on suit ton raisonnement biaisé, il serait possible d’affirmer sans honte « le générique du film était pas mal, donc on peut dire que c’est un bon film ! »

        Et merci de ne pas me comparer avec l’Odieux Connard. J’ai ma propre opinion, et c’est celle que je défends (Et j’avais vu le film (et pleuré de désespoir) avant de lire sa critique).

  103. Pas vraiment… un oursin aurait apprécié le film… sans doute…. et encore…
    Personnellement ce ne sont pas seulement les incohérences qui m’ont gênées dans ce film, je suis capable d’en mettre pas mal de coté quand j’arrive à rentrer dans l’ambiance. C’est plutôt le coté préfabriqué du scénario. Dans tous les films hollywoodiens actuel on a un panel de situations qui sont redondantes à chaque production.
    1 Une catastrophe naturelle, en ce moment c’est plutôt liée à l’activité humaine et à la révolte de Gaïa.
    2 L’avenir de l’humanité qui dépend d’un seul héros, et tout le monde l’attendait comme le messie et le reconnait en 1 ou 2 scènes (Un peu comme si c’était marqué héros sur son front)
    3 Un héros au dessus de la moyenne mais qui s’ignore (il bosse dans un bureau, est au chômage ou en arrêt maladie)
    4 Un héros torturé par une relation terminée (ex femme, enfant, père ou coéquipiè)
    5 Une situation la plus énorme possible qui va permettre d’en mettre plein les yeux en déconnectant le spectateur pour ne pas qu’il se pose de questions (là le panel est assez large mais le trou noir avec 3 planètes en orbite autour d’une étoile à neutron à la limite de son horizon on avait pas encore fait je le reconnais).
    6 Le héros qui mène une vie banal après un drame dans son précédent métier ou il était le meilleur. Tout le monde l’a oublié en général mais pas toujours. Des fois c’est un mec qui fait des forages pétroliers qu’on va envoyer avec sa fille (tiens donc) sauver le monde dans une navette spatial (celui là aussi il tenait le pompon dans la série gros navet).
    7 le deuil, le remord.. en tout cas un besoin de se racheter auprès d’un être cher
    8 la relation parent adolescent (En general celui là c’est le pire)
    9 les héros additionnels jetables (Dr Noir et Dr Barbu par exemple) pour tenir les quotas.
    10 Le moment ou tout semble sauvé mais un événement remet tout en cause, en général un traitre qui bien sur va le payer très cher ou un problème technique au moment ou tout se calme (Dans le pire des cas on met les deux, pourquoi s’en priver)…
    11 L’intervention divine (Un magicien, des extraterrestres, un fantôme, le voyage dans le temps…)
    12 La fin heureuse, l’accueil du héros par celui avec qui il était en conflit, en général l’ex femme, et bien sur il est reconnu par tous avec les drapeaux, la fanfare et tout ça ;)

    Jeter un ou deux Dés 12 et vous avez la trame des 90% des films actuels de SF. Dans celui-ci on a pas fait de demi mesure on les as tous mis !!!
    On peut ajouter aussi que le film nous avait été vendu comme à la pointe des connaissance sur la relativité et les trous noirs et on se retrouve avec un meli-melo de pseudo magie scientifique à la Harry Potter dans laquelle au final il n’y a que la représentation de l’horizon du trou noir qui tienne la route. En gros on essaye de nous faire croire qu’on est pas assez instruit pour suivre et que la science c’est comme une religion dans laquelle on peut mettre tout et n’importe quoi (Ce qui n’est pas gênant dans Star Wars mais pause problème quand on fait sa pub là dessus).

    Un bon scenario de SF c’est un scenario qui arrive à nous faire rentrer dans un univers, en créant un cadre de référence dans lequel on peut faire adhérer le spectateur à l’histoire qu’on lui raconte. Lisez Dan Simmons ou Tim Power, Ces mecs écrivent des romans complétements loufoques à la limite du n’importe quoi et pourtant on y croie quand on est dedans. « Inception » de Nolan, malgré ses défauts était à mon avis assez réussi à ce niveau.
    L’odieux connard est certes dur quand il s’attache aux incohérences mais pour ma part le film est très largement au delà de cette critique et c’est dommage parce qu’il y avait vraiment les moyens de faire quelque chose de bien.

    • Laurent je ne suis pas cinéphile comme tu semble l’être (sans arrière pensée) et je prends les films comme ils sont sans trop regarder la pub qu’on peut en faire (dans la limite du possible car parfois on est matraqué qu’on le veuille ou non).

      Pour ma part on ne m’a rien vendu de ce film en terme scientifique. Et, même si j’aime la science fiction, je suis allé au ciné pour voir un film d’abord (et pas un film de SF spécifiquement).
      De plus peut-être que je ne connais pas assez la SF, mais je n’ai pas vu de cliché plus que ça, en tout cas pas plus que dans d’autres styles. On pourrait faire la même liste pour les films français, les films anglais, par exemple.

      Ta définition à la fin, qui me paraît tiré du « Manuel de la SF » que je ne connais pas pourrait s’appliquer à d’autres styles cinématographiques.
      Et précisément, moi public lambda pas connaisseur, le film m’a fait « rentrer dans un univers, en créant un cadre de référence dans lequel on peut faire adhérer le spectateur à l’histoire qu’on lui raconte ».

      Peut-être que tu es, avec d’autres, « trop » connaisseur du genre SF (sans arrière pensée encore une fois), et que tu te faisais une haute idée du film qui t’a finalement beaucoup déçu.

      • Pas de soucis Barbareloi :)
        Je réagissait juste aux posts qui critiquaient l’approche de l’OC et de ceux qui donnaient l’impression d’abonder dans son sens. Et je ne suis pas plus cinéphile que la moyenne.
        Tu as mis le doigt sur ce qui personnellement m’a le plus déçu et fait réagir. Je m’intéresse beaucoup au sujet de fond qui est très présent dans la littérature SF ces dernières années mais n’avait pas encore était traité au cinéma. Du coup j’ai beaucoup suivi la communication faite autour du film avant sa sortie notamment dans la presse de vulgarisation scientifique et j’avais beaucoup d’attente sur le visionnage.
        Il est possible que si je m’étais placé dans l’idée dans film de divertissement quand je suis rentré dans la salle, ma réaction aurait été moins violente.
        Après c’est que du cinéma, le but c’est de passé un bon moment un saut de pop corn à la main :)

      • Juste pour clarifier, je ne critique pas l’approche de OC. C’est une approche humoristique que j’aime beaucoup et qui se vaut autant qu’une autre approche.

        Ce que je pointe, ce que je dénonce, c’est ceux qui prennent ses billets comme des critiques de film valable et se pose en critique tout sérieux, outré, avec le texte comme argumentation (ou du moins, comme une partie de leur argumentation), alors qu’ils sont en réalité des billets humoristiques dégoulinants de mauvaise foi qui surexposent les incohérences. Quitte même à jouer sur le vrai contexte desdits passages pour mieux cadrer dans son procédé humoristique au passage, chose qui ne pose aucun problème d’ordre éthique tant que cela reste dans un cadre humoristique. Cependant, en aucun cas, ses textes peuvent être pris en référence pour discuter sérieusement et de bonne foi de la qualité d’un film ou non. Rien de plus logique, puisque le péché mignon avoué d’OC est justement la mauvaise foi. ;)

        C’est tout. Je crois que n’importe qui avec un sens commun raisonnable peut en venir à la même conclusion. :)

    • Toutes les supposées prétention que le film serait une référence scientifique et/ou de cohérence ne vient pas de la promotion directe du film. C’est tout le mouvement d’attente par la suite, le « buzz » et autre fantasme des cinéphiles qui ont créé cet aura de film référence. Ces gens n’ont qu’à s’en prendre à eux-même maintenant, pas à Nolan.

      Sérieusement, jamais aucun film ne se vend comme des pointure de science, ou tout autre domaine d’ailleurs. Les distributeurs ne sont prudent, ils savent que c’est un engagement extrêmement périlleux qui de toute façon, n’en vaut pas la chandelle. Qu’est-ce que ça apporte en terme de promotion de te déclarer comme une référence en ceci ou en cela? Rien.

      À tous les coups, ce sont les fantasmes des cinéphiles impatients et des critiques qui attendent le film au tournant. Dans le cas d’Interstellaire, la production à dit qu’il serait assisté par un physicien pour avoir une certaine référence, mais ça s’arrête là. Si tu fais un film sur le Japon féodal, tu vas faire appelle au service d’un historien spécialiste de cette époque et culture, mais ça ne veut pas dire que tout film sera un reportage et pourra être présenté comme un document sérieux sur le sujet. C’est juste pour avoir une meilleure vue, un certain niveau de connaissance sur le sujet traité. C’est la même chose avec Interstellaire.

      Nolan ainsi que toute la machine de distribution n’a présenté le film que comme un putain de bon film de science-fiction. Tout le monde à la prétention que son film sera bon. Autrement, pourquoi le faire?

  104. Ceci dit dans beaucoup de films actuellement les incohérences de scénarios sont foison.
    Tout le monde y gagnerait s’ils prenaient des scénaristes et des monteurs dignes de ce nom.
    Certes l’OC semble jouer sur la mauvaise foi, mais quand je voie les budgets de certains films il ne me semble pas non plus abusé de demander des scénarios qui tiennent la route.
    Donc mauvaise foi, pas vraiment. Les incohérences sont là et il suffirait qu’un vrai scénariste se penche dessus avant le tournage et pendant le montage pour les éviter. Quand il commence à y en avoir dans toutes les scènes, ce n’est pas de la mauvaise fois de l’OC, c’est du foutage de gueule de la part des producteurs.
    Encore une fois il semble que ce soit la règle dans toutes les productions actuellement et je trouve ça triste.

    • Oui, c’est bel et bien de la mauvaise foi et ce, pour 3 raisons bien distinctes.

      Premièrement, OC ne fait que relever les incohérences, uniquement. Pourtant, l’exercice inverse se fait aussi bien et le film regorge, croyez-le ou non, de passage cohérent qui sont logique avec le cours des évènements, ainsi que d’action et de décision qui sont prit par les différents personnages qui ont du sens. Pourtant, dans chacun de ses textes, OC n’en parle jamais. Quelqu’un pourrait facilement pondre un texte aussi long, qui mettrait en relief chaque évènement cohérent et lorsqu’on finirait de le lire, on se dirait; « Mais c’est un chef-d’œuvre de cohérence, ma parole!! ». Cela dit, la personne qui pondrait un tel texte serait tout aussi de mauvaise foi. Pourquoi? Parce que lorsqu’on aborde un aspect d’un sujet donné et que l’on fait la nomenclature exclusivement des points qui vont dans notre sens en omettant tout l’envers de la médaille de cet aspect, c’est de la mauvaise foi. C,est simple et sans appel.

      Deuxièmement, pour ceux qui ont vu les films dont OC nous raconte le cours des évènements à sa façon, on sait qu’il lui arrive de tordre la réalité du film ou même parfois, d’omettre certaine mise en contexte d’un évènement donné pour le mettre en relief sous un angle qui le rend incohérent. Pas souvent, mais ça arrive. Si tordre la réalité des choses ou faire des omissions pour justifier son point de vue n’est pas de la mauvaise foi, j’aimerai bien savoir ce que c’est. Oui, bien sûr, il se peut que c’est cas là soient dût à un manque de compréhension d’OC, mais si tel est le cas, ce n’est pas mieux. C’est irrecevable en tant qu’argument critique.

      Troisièmement, et ultimement, il le dit lui-même! Regardez la F.A.Q et plus précisément, la cinquième question. Il dit lui-même, explicitement, que ce ne sont pas des critiques. Seulement des textes qui raconte le cours des évènements de façon ultra-négative. Si avec ça on peut encore dire que ses billets sur le cinéma ne sont pas de mauvaise foi, alors on peut aussi bien dire que le Père Noël existe, que la terre est plate ou que sais-je encore?

      Cela dit, je nie pas que la plupart des incohérences qu’il relève sont vrai, mais ses textes sont construit sur une mauvaise foi totalement assumé et non dissimulé. Ce n’est pas parce que je veux imposer MA vérité, c’est juste que c’est ce qu’ils sont. C’est un fait établie. Alors tous ceux qui s’appuient, même que partiellement, sur ses écrits dans une démarche de critique sérieuse….. J’ai n’ai même pas besoin d’aller plus loin tellement c’est absurde et impertinent.

      Attention, je ne dit pas qu’OC est malhonnête, que c’est un idiot ou qu’il a tord de construire ses textes de cette façon, avec toute la mauvaise foi que ça implique. Il le fait brillamment et c’est vraiment un régal à chaque fois de lire un de ses textes. C’est une démarche totalement légitime, à condition que cela reste dans un cadre strictement humoristique.

      • Yannick…
        Les personnes qui descendent Interstellar ne le font pas sur la base du spoil de l’Odieux connard, mais de leur propre visionnage.
        Merci d’arrêter de se réfugier derrière l’aspect humoristique d’un texte pour tenter de sauver un film raté.

      • Paul, c’est horrible comme raccourci et comme manque de capacité à suivre le cours d’un échange!

        Je n’ai jamais tenté de sauvé le film de qui ou de quoi que ce soit. Je n’ai même pas émit un seul argument pour ce faire, si ce n’est qu’une vague appréciation personnelle d’une seule scène (voir le début de mon premier message sur le passage de Cooper dans le trou noir). Personnellement, je l’ai bien aimé pour les raisons qui me sont propre et ça me suffit. Je n’ai pas besoin de faire changer d’avis les gens qui n’ont pas aimé le film. Ça n’a jamais été mon intention et je m’en tape.

        J’ai juste dénoncé ceux qui viennent écrire des commentaires comme quoi que oui, c’est bel et bien un film de merde alors qu’ils n’ont même pas vue le film et que tout ce qu’ils en savent est le texte d’OC et ça, il y en a des tonnes de ce genre dans le fil des commentaires et ce, à chacun des spoilers d’OC. Ils le disent eux même. Je ne fait que pointer leur démarche impertinente, honteuse pour eux, parce que ce genre d’individus en particulier se base sur un texte humoristique de mauvaise foi et j’ai démontré pourquoi et comment il l’est. Relis bien le cours de mes messages. C’est rien de plus que cela.

        « Merci d’arrêter de se réfugier derrière l’aspect humoristique d’un texte pour tenter de sauver un film raté. »

        Un film raté. Rien que ça.

        C’est quoi un film raté? Où je peux me procurer la petite checklist officielle à cocher qui une fois dûment remplie et compilée, me dira si un film est raté ou non?

        Ça m’exaspère, ça m’horripile ce genre jugement sur la valeurs qualitative d’un film qui sonne comme un verdict sans appel, comme si un film pouvait s’analyser comme une expérience scientifique, avec des pour et des contres absolues, bien classé dans un tableau Excel, indiscutable et que la synthèse de tout cela pouvait résulter à un résultat tangible, fini, final.

        Dans le fond, je ne devrais pas m’étonner. Ce blog est construit autour de la mauvaise foi, pas étonnant que des gens de tout aussi mauvaise foi s’y retrouvent en quantité.

      • @ yannick, d’accord avec toi, c’est le point ciné pipeau (cf l’article de l’oc à ce sujet).

      • Le fait est que j’ai vu le film, que je suis un amateur du genre, que je n’avais pas lu le commentaire de l’OC et que je disais déjà que le film était mauvais quasiment à tout point de vu. Mauvaise foi assumée ou pas de l’OC sur ses critiques (qui soit dit en passant sont globalement des critiques de scénarios et non pas de film), on ne peut pas se mettre à encenser ce film sous prétexte que l’OC l’a démonté avec ou sans mauvaise foi.
        Là ou je vous trouve de mauvaise foi par contre, c’est dans le fait de nier tout simplement l’évidente pauvreté de ce scenario parce que vous avez apprécier le film. Rien n’interdit d’apprécier des film qui ne sont pas bon. Je me suis fait 4 fois Kung Fu Hustle de Stephen Chow et j’adore ce film, mais ça ne m’empêche pas de reconnaitre que c’est un navet. Là on rentre dans des questions de gout et ce n’est pas contestable.
        Donc on peut très bien aimer Interstellar, sans pour autant fermer les yeux devant l’énormité scénaristique, même si l’OC aussi s’en ai rendu compte avec mauvaise foi. :)

      • Yannick Martin…
        Il y a des moyens évidents pour constater la nullité d’un film.
        Ici, c’est le fait de mettre en avant un aspect, et le rater.
        C’est comme Edge of Tomorrow qui repose sur une hypothèse qu’il viole 3 fois.
        Je vais essayer de te donner quelques exemples :
        Imagine un film epistolaire, où les acteurs lisent leurs lettres reçues, sans interractions. Si le texte est raté, le film le sera aussi.
        Imagine un film d’action, où s’enchainent courses poursuites et combats. Si les scènes sont bourrées de cascades ratées, de trucages visibles, le film sera raté (ou un nanar, ce qui est presque pareil).

        Et arrête de dire que tu ne fais que critiquer les fan-boys de l’OC : tu passes la moitié de tes posts à tenter de défendre Interstellar…

  105. C’est clair quand même que le héros vivait une Inception, (spoiler) la toupille c’est la station spatiale.

  106. Pingback: Univers caché, crash SpaceShip II, Interstellar, tourisme spatial équitable | Parallèles potentiels·

  107. Je suis incroyablement surpris par temps de conneries a la seconde… Heureusement qu’on en vous lis pas pendant 2h47 parce que sinon y’aurais des suicide parmi les lecteurs…

    Franchement critiquer une œuvre comme celle-ci, c’est qu’on aime pas le cinéma… D’ailleurs aller revoir la définition et l’utilité du cinéma… On est pas devant un documentaire scientifique prouvant tel ou telle chose… On est là pour se divertir. Et si vous ne comprenez pas ce film c’est juste la preuve encore une fois qu’on est tous humain mais qu’on est pas tous égaux et aussi doué les un que les autres… Et c’est pourquoi Nolan gagne XX milliers de dollars par mois alors que nous on va voir ces films parce qu’on est même pas foutu pour la plupart de voir l’excellence de se que l’on regarde…

    Alors messieur, avant de critiquer un film de cette trempe prenez déjà la peine de le voir plusieurs fois pour essayer de comprendre le message.

    Sur ce, faites vous plaisir a gerber sur le talent des gens, ça vous empêche de vous rendre compte que vous n’en avez pas…

    Amicalement… et désolé pour les fautes j’écris dans le train sur un téléphone

    • Toujours constructif les commentaire du genre « si vous n’êtes pas d’accord avec moi c’est que vous êtes des ignares ».

      • Je ne dis pas qu’il faut être d accord avec moi mais critique le travail de gens alors qu’on est pas foutu de faire quoique ce soit de ces 10 doigts…. C’est impressionnant de répétitive en France.

        Après débattre de tel ou tel élément du film ok. Mais venir dire que c’est de la merde… Ça me donne au moins le droit de dire que les commentaires sont de même….

        Je ne suis pas fermé laurent, au contraire. Jadore la discussion et les avis quand ils sont argumentés… Et sans mauvaise foi…

        Bonne soirée.

      • « Et sans mauvaise foi… »
        Encore un qui n’a pas compris le postulat de ce blog. Lis donc la FAQ plutôt que de venir râler contre un talentueux blogueur qui utilise ces 10 doigts non pas pour insulter mais pour nous faire rire. Ce qui me rappelle l’actualité d’ailleurs.
        Bonne nuit, cher « cinéphile » tolérant.

      • En gros ça veut dire que si on est pas capable de faire un film on ne peut pas le critiquer ?
        Du coup ça porte « mon curé chez les nudistes » au rang de film incriticable ?
        Pour moi un film qui cumule une incohérence scénaristique à chaque scène n’est pas un bon film et je n’ai pas besoin d’être scénariste pour me permettre de le juger. C’est un fait, pas une question de gout.
        On a le droit d’aimer ou pas Interstellar, c’est une question de gout et je n’ai pas d’avis à donner la dessus, mais ce film reste une énormité scénaristique comme j’en ai rarement vu.
        Ramené à un bouquin, c’est impubliable.

  108. J’adore, vraiment ! Surtout quand vous parlez de films sur lesquels moi-même j’ai tiqué… La bataille des cinq armées par exemple… Ce qui est marrant, c’est de se dire « tient, ça j’avais vu aussi » ou alors « ah mais oui, j’avais même pas fait attention ! » ^_^
    Au passage, si vous voulez le rajouter, ce que je trouve navrant et qui m’a fait faire un bon (j’ai plaint mon voisin de derrière :o) ), c’est que quand il y a des problèmes alimentaires, je sais pas, le premier réflexe, ce serait pas aussi de former des biologistes pour qu’ils trouvent les remèdes ? Des moyens d’augmenter les rendements ?? Ben non voyons, cultivons notre jardin ! ^_^

  109. Bon, alors je mets çà mon tour une petite pierre. Je viens de voir le film, et j’ai lu la critique de l’OC en sachant que j’allais me régaler suite à la nullité intersidérale du film.
    Alors faire un film sur la Terre qui se meurt, sans mettre en avant la folie de l’humanité qui est à l’origine de cette agonie, moi je tire mon chapeau. Depuis que le Congrès Américain a dénoncé la remise en question du modèle consumériste du capitalisme américain dans Wall-E le monde du cinéma américain s’auto-censure à ce sujet ?
    Forcément le thème du voyage dans le temps est casse-gueule, Nolan a foncé tête baissé dedans en proposant un paradoxe impossible : comment peut-on exister pour sauver ses ancêtres et permettre ainsi sa naissance ? Même le plus mauvais roman de sf aborde les paradoxes temporels plus subtilement.
    De la poésie ? on appelle l’aridité intellectuelle et l’incapacité totale d’imaginer de la poésie ? Trois planètes à explorer, une d’eau, une de glace, et la dernière qui s’apparente à un désert, waouuuu génial quelle imagination ! Quelle poésie !
    Et putain con enculé : non mais c’est quoi cette propagande américaine de mes deux ? Ca faisait longtemps que j’avais pas vu un film tellement américano-centriste ! Même « Ege of Tomorrow » propose une intrigue plus universelle ! Et dire que c’est censé être un film de SF intello !
    Bref une grosse merde, qui m’a déçu autant que « Contact ». Je sais pas combien d’années encore je vais devoir attendre pour voir bon film de SF.

    • C’est vrai que ça fait quelques années qu’on attend un bon film de SF avec un vrai scénario, de vrais acteurs et de bons effets spéciaux. En tout cas chaque fois qu’on nous annonce « LE » chef d’œuvre c’est une grosse déception.
      Tiens, je rebondis sur ton pseudo, parce qu’a mon avis « Watchmen » est le dernier grand film de SF que j’ai vu.

  110. Je me suis poilé comme rarement ! Merci !

    Et bien que je sois entièrement d’accord avec les critiques sous-jacentes, la mort du Dr Bob me semble logique vu le temps qui s’est écoulé depuis son atterrissage sur la planète à explorer.

  111. Un mec qui fait des critiques de films du style « divergente » et après vient faire sont malin sur Interstellar? Mais garde ton créneau « divergentetwiligthtransformerskikounoobnabilapyjama » met la clim et chope toi un billet pour l’avant première de Hungergames XII. Ainsi tu pourras continuer à écrire tes articles pour les 7000 nodocéphales qui te suivent. Et je ne reviendrais pas sur les « incohérences » que tu as si brillamment mis en lumière. Je me permets également de ne fournir aucun argument car pour moi l’incohérence absolu serait de perdre son temps à argumenter sur l’utilité-avéré ou non- de borne d’extincteurs sur la banquise avec une aubergine.

    PS: je ne suis pas fan de ce film, je l’ai trouvé pas mal mais encore loin de 2001. Je me permets juste de dire à quel point je trouve ton passe temps merdique tout comme toi tu te permets de critiquer allègrement la travail des autres. Je dis travail car Nolan est payé pour faire des films quand toi tu trimes gratos pour écrire des pages qui engorgent des serveurs et donc consomment de l’énergie. Me dire que certaines centrale nucléaire tournent pour que tu puisses écrire tes conneries… Mouai, t’as compris ou je voulais en venir hein???

    PS II: je t’encourage à continuer ce blog, le temps que tu passes à mater des films et à écrire sur ton blog et bien tu ne le passes pas dans l’espace public et CA c’est un putain de service incommensurable que tu rends à la société en la dispensant de ta présence.

    PS III: j’espère vraiment que tu n’es pas l’auteur de « A la vie machin chose » car ça ferait de toi un de mes « collègues ». D’un autre coté ça ne m’étonnerait point car j’ai toujours trouvé que les aficionados de l’histoire bataille étaient de sombres connards qui ne comprenaient rien aux sociétés humaines hormis les moments ou elles se foutent sur la gueule( tu vois si se comporter en connard est à la portée du premier venu, l’humour sarcastique est une qualité qui te fait malheureusement défaut n’en déplaise à tes nombreux fans qui pour l’occasion de ce post se sont tous transformés en astrophysicien de comptoir de PMU)

      • mais ferme bien ta gueule histoire d’avoir chaud mange boule, y a rien a comprendre et si avoir compris en revient à adopter ta posture lors je préférè rester ignorant…

    • Pyrrhon d’Arécomique, je vous remercie, vous m’avez fait drôlement rire par la vulgarité qui vous anime. Merci, et à présent, du balais.

    • « tu vois si se comporter en connard est à la portée du premier venu, l’humour sarcastique est une qualité qui te fait malheureusement défaut n’en déplaise à tes nombreux fans qui pour l’occasion de ce post se sont tous transformés en astrophysicien de comptoir de PMU »
      Et bien non, ce n’est pas à la portée du premier venu, fut-il un sacrée connard, tu en est la preuve vivante. Il semblerait que l’humour ne soit pas plus ton point fort, non plus que le bon gout cinématographique d’ailleurs, à se demander ce que tu vient faire par ici à part exprimer tes frustrations.
      La prochaine fois, essaye au moins de donner un avis personnel sur le scenario, au moins tu servira à quelque chose.

  112. J’ai apprécié ce film malgré les facilités et incohérences, j’ai apprécié la musique lente et grave, j’ai bien aimé quelques réflexions qui avaient une certaine profondeur…….tout autant que vos propres poncifs et incohérences….. Sans vouloir expliquer le film, je soulignerai que vous parlez de voyager dans le temps…. ce n’est pas l’interprétation de ce que j’ai vu. Je crois qu’il est « dans » le temps, il ne voyage pas à travers le temps, il n’a pas prise dessus.
    Au final, si j’apprécie vos spoils (et ce film), il est terrible de lire les commentaires bien plus basiques et assassins de certains de afficionados.

  113. Wha je n’ai jamais vu un tel ramassis de mauvaise foi de tout le temps que j’ai passé sur le Web, et c’est beaucoup dire. Je suis pas fan du film ni de Nolan mais 9 de tes critiques sur 10 ont une explication tout à fait dans la logique du film qui n’est certes pas un chef d’oeuvre loin de là mais pas un mauvais film non plus. Je trouve ça sidérant que l’auteur de cette perte de temps colossale ait écrit des dizaines de pages de mauvaise foi que je qualifierais d’adolescente. Si ton opinion est libre je ne peux pas m’empêcher de rester bouche bée devant cette immense apologie gratuite du cynisme. Je me demande ce que tu en retires, mais en tout cas moi tu m’as appris une belle leçon de positivité et de prise de distance, bien avant la fin de ce torchon bêtement cynique que je n’ai pas perdu mon temps à lire en entier, et presque aussi inutile que ce commentaire que je viens d’en faire. PS: Vice a qualifié interstellar de limousine avec 2cv sous le capot. C’est la description parfaite de cette critique: toute en forme et en longueur, vide en contenu.

    • Tout à fait d’accord, cet « auteur » tente de faire le buzz, il y en a toujours qui tente de se distinguer en critiquant des films qui unanimement sont reconnus réussis. C’est désolant pour lui.

  114. Merci pour le moment de franche rigolade. Et pourtant j’ai aimé le film malgré ses incohérences (moins nombreuses qu’il n’y parait)… Si il est possible de passer commande, comme j’ai adoré « Inhérent Vice », je me dit qu’une de vos critiques sur ce film pourrait bien me faire pisser dans mon caleçon ;)

  115. Pingback: Le Canadien qui n'était pas désolé, les trous noirs d'Interstellar, et l'américain qui n'aimait pas la sécu. - Fortuitement Trivial·

  116. Cher Odieux, lorsque vous êtes allé voir « Interstellar » avec le T-800, lui aviez vous donné des vêtements ? Ou bien la salle se trouvait elle située dans un camp de nudistes ?

    Mais je m’égare… Alors, allons-y, point par point :

    Oui, alors dans le futur, il y a comme un problème de nourriture et on a décidé que ce serait bien de mettre du monde à l’ouvrage, c’est-à-dire, gratter la terre pour en tirer quelque chose. En même temps, ça vous a peut-être échappé, la profession présente quelques inconvénients comme : tempêtes de sable, incendies, maladies touchant les récoltes et ruinant les efforts des agriculteurs. Il semble également qu’on manque de volontaires pour se lancer dans ce métier d’avenir, d’où l’idée d’aller raconter aux enfants à l’école que les missions Apollo, c’était du pipeau et inciter les futures générations à choisir entre agriculteur, paysan et bouseux, sans possibilité d’aller perdre son temps à l’université pour apprendre quelque chose d’intéressant. Donc, pris comme ça, pas de problème de terres cultivables, voyez…

    C’est comme vous, qui semblez vouloir limiter la psychologie enfantine à deux choix : génie ou crétin. En même temps, on aurait pu faire un film avec un type qui n’est pas pilote et qui a un gamin ni particulièrement intelligent ni particulièrement con, le tout sur fond de fin du monde. Ah, pardon, on m’indique que ça existe déjà. Ça s’appelle « La route ».

    Oui, Cooper se balade avec un ordi et un équipement de hacker dans son camion, et oui, il parvient à prendre le contrôle du drone. Suis je le seul à me souvenir l’avoir entendu expliquer qu’il était pilote ET ingénieur ? Et sa fille est un génie, oui, c’est vrai. Et le film ne dure QUE 170 minutes. Imaginez combien il aurait duré si Tom avait été le chouchou à Papa.

    Le drone a abouti là, à cause de l’anomalie dont vous parlez vous-même plus loin.

    A part ça, cette scène est à mettre en parallèle avec celle, à la fin, ou Cooper remet le robot en état.

    Sa fille s’est battue avec ses petits camarades. Pour rappel, on parle de deux fonctionnaires de l’enseignement qui explique à un père qu’on enseigne des conneries à l’école et que sa fille devrait être punie pour être en désaccord avec le programme. Et je suppose que l’Inquisition avait raison de faire chier ce rebel de Galilée. Non, mais c’est vrai quoi ! Qu’est-ce qu’il a à venir raconter que la terre tourne autour du soleil et non le contraire ? Au bûcher, et plus vite que ça !

    Sérieusement, le paragraphe suivant est d’un crétinisme absolu.

    1) Cooper emmène sa famille se mettre à l’abri… à la maison, ce qui est un peu le rôle d’une maison, le saviez-vous.

    2) En cela, il est imité par, quoi, TOUT LE MONDE ???

    3) Et où avez vous vu qu’ils couraient mille dangers ?

    Cooper et Murphy ne constatent pas « soudain » la présence des interstices, mais le lendemain, lorsque la tempête s’est calmée et la poussière retombée.

    Je ne me souviens pas que quelqu’un ait dit qu’il n’y avait plus d’armée et pourquoi Cooper n’aurait il pas de paire de cisailles dans son camion, j’en connais bien qui se vantent d’avoir une pelle dans leur coffre…

    Peut-être que Murphy se trouve avec le professeur pendant que Cooper est sous la surveillance du robot parce que :

    1) il était inconscient, pas elle,

    2) c’est un adulte, pas elle.

    Ergo, on va interroger papa et offrir un chocolat chaud à fifille. Mais je conçois très bien que vous lui auriez plutôt donné un coup de pelle sur le crane.

    Alors, là, plus loin, vous semblez vous étonner que Cooper ait été licencié de la NASA, voyons… 1, 2, 3, 4, 5. Cinq paragraphe après que vous ayez écrit que la dite NASA N’EXISTE PLUS ! Vous êtes très fort, Odieux.

    La NASA n’a pas envoyé de robot faire le boulot des humains car, comme ce sera longuement expliqué plus tard, ils n’ont pas d’instinct de survie, entre autres. En plus, c’était un voyage sans retour. Il fallait des humains pour trouver les planètes candidates à la colonisation, se poser, collecter des données et les transmettre. Mais celles-ci ne peuvent franchir d’elles-mêmes le trou du ver, il faut aller les chercher. Les infos que la NASA a de cet autre univers n’ont été obtenues que par l’observation extérieure de l’anomalie. Vous lire, c’est un peu comme de regarder quelqu’un s’enfoncer lentement dans une fosse de lisier.

    Non, Cooper n’écoute pas sa fille qui lui dit : « Reste ». En même temps, on vient de lui expliquer que la terre était condamnée s’il ne partait pas pour un voyage qui pourrait être sans retour. Mais non, il est censé croire sa fille… A part ça, les paroles de Cooper représentent un clin d’œil, un indice au spectateur. Mais je suppose que c’est trop subtil pour vous.

    Vous qui adorez les clichés, pourquoi vous montrez vous incapable de relever celui de la petite fille SENSIBLE et du garçon qui fait son macho viril avec papa ? En même temps, alors que vous insistez pour affirmer que Tom ne sert à rien, j’aimerais vous expliquer un truc. Tom, c’est celui qui espère revoir son père un jour, et qui finit par perdre espoir. Murphy, c’est celle qui fait son deuil dès le départ, mais qui retrouve espoir à la fin du film. Mais c’est sans doute (encore) trop subtil pour vous.

    Non, Brand ne reparlera plus de son expérience (qui n’est là qu’en tant qu’indice pour plus tard). En même temps, ils auront tous de quoi s’occuper plus tard que des paluches d’alien.

    Concernant la planète de Miller, au lieu de faire des vannes pourries, vous auriez pu faire remarquer que nos trois compères se posent après avoir survolé la surface sans remarquer la présence de la moindre vaguelette et ce, alors même que les tsunamis passent à une fréquence d’environ une toutes les cinq minutes, mais passons…

    Non, ils n’ont pas envoyé TARS faire le boulot à leur place. En même temps, vu d’en haut, c’était calme plat, pas de vagues (ha, ha).

    Non, le docteur Barbe n’était pas au cul du vaisseau. C’est un détail qui m’a agacé, perso. La vague géante se pointe, Cooper ordonne à Brand de rentrer et Barbe, lui reste là planté à regarder comme un lapin pris dans les phares d’une voiture, la nuit.

    « Sic » : « (…)est utilisé pour montrer que l’on cite, telle quelle, une phrase dont les termes ou le sens peuvent paraître étranges ou surprendre le lecteur (…). (Source : Wikipédia).

    Et non pas, comme vous semblez le croire, pour pointer une absurdité.

    Le docteur Noir n’a pas passé 23 années à étudier le trou noir. Il en a passé une partie (les sept premières ?) en hibernation. J’avoue avoir zappé la question du carburant. Cela dit, Cooper, Barbe et Brand sont partis, sachant qu’ils seraient absents au moins sept ans… Même si l’explication nous échappe à tous deux (à moins de revoir le film), ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas une.

    Et pourquoi est-ce que Murphy ne deviendrait pas ingénieur de la NASA ? La NASA n’est elle pas ZE espoir de l’humanité ? Elle veut mourir, c’est ça ?

    Oui, c’est vrai, tout le monde est américain dans ce film. En même temps, c’est un film américain (quoique anglo-américain, en fait, mais passons). C’est ainsi, dans les films US, l’action se passe aux USA, avec des américains, etc. Cliché, cliché, cliché. Ben oui. En même temps, rassurez vous, dans l’avenir tout devrait se passer en Chine, avec des chinois. Ça nous changera.

    Quand à la suite, on n’a manifestement pas compris la même chose. Pour moi, Cooper, Brand et Noir n’ont aucune raison de ne pas croire Mann, c’est pourquoi Cooper accompagne celui-ci explorer un peu les cavernes. Pendant ce temps, TARS s’occupe du robot de Mann et s’adresse à Noir lorsqu’une intervention humaine s’avère nécessaire pour accéder à sa mémoire. Par ailleurs, Mann doit se débarrasser de ses compagnons car ils sont les témoins de son mensonge.

    Les robots sont dotés d’un dispositif d’auto-destruction. Il suffit de les programmer pour faire boum.

    La navette que Mann emprunte est celle qui a servi aux trois autres à atterrir. La deuxième navette est venue en mode automatique (vous êtes sûr d’avoir vu le film ?).

    Le dialogue imaginaire que vous rapportez est impossible car Mann a coupé toute communication. Celle-ci ne revient que dans les derniers instants précédent la mort de Mann lorsque Brand réussit à forcer la communication via le vaisseau.

    Cooper s’amarre au vaisseau avec un gros coup de main de TARS.

    Peut-être Cooper ment il à Brand concernant le contrôle des navettes, vu qu’il a compris que seul une personne pourrait survivre à bord de l’Endurance.

    Oui, Cooper essaie de communiquer avec sa fille et lui faire comprendre qu’elle doit l’empêcher de partir. En même temps, il est légèrement perturbé par une foultitude d’événements (il a vu trois hommes mourir, a échappé plusieurs fois à la mort, s’est lancé dans une mission sans retour en abandonnant ses enfants derrière lui et gâchant leur vie au passage…). Mais vous avez raison, aucune motif de se laisser aller. Oh, et s’il n’avait pas tenté le coup, vous auriez écrit qu’il y avait un autre trou dans le scénario à cet endroit… Vilain scénariste qui pense à faire le lien avec un événement antérieur…

    Il me semble que Cooper dit quelque chose comme : « Personne ne nous envoyé ici, nous nous y sommes nous-mêmes envoyés. » Ce qui est une façon de dire que les humains sont maîtres de leur destin et non les jouets d’extra-terrestres. Mais c’est okay, si vous voulez y voir n’importe quoi.

    Oui, Cooper utilise cette opportunité pour ne rien changer, et au passage, accomplir son destin sans provoquer de paradoxe temporel, mais vous avez raison, c’est forcément n’importe quoi.

    Oui, Cooper choisit un moment super critique de la vie de sa fille, etc. En même temps, on nous explique que ça fait des années que Murphy n’a pas mis les pieds dans son ancienne chambre. Alors quoi ? Non, vraiment, quoi ?

    Tom s’énerve un peu car il souffre de l’absence de papa et d’une vie gâchée à gratter une terre ingrate. Murphy met le feu pour détourner son attention et retourner en douce à la maison familiale… Par ailleurs, ça fait un moment qu’elle a appris que le maïs allait crever aussi, de même que la Terre et tous ses habitants A MOINS de résoudre la fameuse équation !

    Soupir… Cooper ne peut communiquer avec Tom. Pour cela, il faudrait que celui-ci aille faire un tour dans la chambre de Murphy, qui est la seule voie de communication avec la dimension où il se trouve. A la rigueur, il pourrait peut-être essayer avec Cooper junior qui avoue aller traîner dans la chambre en question, encore faudrait-il que celui-ci comprenne LE MORSE!!!

    Je ne me rappelle pas avoir vu Murphy déchiffrer la formule à partir de la montre hors de sa chambre, désolé. Mais j’avoue avoir été surpris par la non-réaction de Tom, qui, un peu plus tôt avait éclaté la gueule du petit copain de sa sœur (lequel semblait s’en souvenir, vu qu’il s’arme d’un cric en voyant rappliquer le frérot).

    Le principe des vaisseaux cylindres (ou vaisseaux colonies) est qu’ils tournent sur eux-mêmes, générant leur propre gravité. Ce que vous appelez « les murs » représente la surface interne recouverte de paysages terrestres. La gravité empêchant les passagers de tomber vers le centre.

    Mais, mais, mais… Vous êtes con ou quoi ? Le principe du film est que la Terre se meurt, qu’on doit évacuer sa population, mais que cela est impossible sans la formule permettant de se jouer de la gravité. Et ne venez pas nous raconter qu’il suffisait de construire les vaisseaux dans l’espace et d’y envoyer ensuite toute la population humaine à bord de navettes ou fusées. On parle de plusieurs milliards d’individus, vous le savez ça, non ?

    Pour finir, oui Murphy envoie Cooper rejoindre Brand. En même temps, c’est le seul être humain de son âge. Ils ne sont donc pas dénués de points communs.

    • Bravo je suis soulagé qu’un noble esprit ait pu si habilement remettre à sa place (en toute bienveillance) cet auteur un peu farceur et d’une mauvaise foi abyssale…

  117. mais non la planète d’eau ne fait pas 20 cm de profondeur ! Ils marchent juste sur leur vaisseau

    • « si vous allez voir un film qui attire vraiment les jeunes vers la science, il vaut mieux qu’il soit scientifiquement exact » extrait de l’article de courrier international. Le monde réel est en fait plus délirant que celui des films de SF..!

  118. Ce film fut pour moi une véritable torture neuronal !
    Je l’ai trouvé trop long et son scénario fastidieuse, plus aéré qu’une passoire a bien failli me coûter la vie, surtout que j’entendais les « HOOOOO ! »et les « HAAAA » des autres spectateurs à chaque fois que Cooper-la-rebelle disait ou faisait quelque chose.
    Mention spéciale pour les caissons d’hyper sommeil qui ressemble au croisement d’un cercueil et d’une douche à carrelage et sont donc à l’image de se film : immondes.

  119. Je ne suis pas un grand fan de Nolan mais je n’ai jamais vu une critique aussi mauvaise, remplie de mauvaise foi.
    Tu ne connais peut être pas très bien le cinéma alors laisse moi t’apprendre que ta « critique » (peut on appeler ça une critique ?) reproche à 75% ce qui s’appelle « suspension des faits du réel », tout les films en ont sans exception même ton préféré (désolé de te l’apprendre :( ). Ce terme veut dire que tout n’est pas réaliste dans tout les films, en allant voir un film il faut accepter d’entrer dans l’univers de son réalisateur (ce que tu as clairement refusé de faire, quel traumatisme Nolan a t’il pu te faire pour te réduire à un écrit aussi haineux). Tu critiques la musique du film que même ceux qui détestent le film reconnaissent de bonne qualité, à ce propos la « qualité » de tes observation est perceptible quand tu reproches à Hans Zimmer « ses notes de pianos » qui sont des notes d’orgues (mais dis moi tu as enquêté longtemps sur ce film pour fournir cette « critique »).
    Je conseillerais à un ami professeur ton article pour qu’il montre tout ce qu’il ne faut pas faire à ses élèves (désolé de te l’apprendre mais avec des articles comme ça tu ne deviendras pas journaliste).
    Encore une fois je ne suis ni fan de Nolan, ni de ce film mais ta critique est affligeante et son seul but semble de (tenter) de faire le buzz, le nom de ton site va dans ce sens.
    En espérant ne pas avoir à lire d’autres articles aussi mauvais, je te souhaite une bonne journée.

    • Quelle réactivité pour un article paru en novembre 2014!! L’exemple même du critique qui « essaie » d’être quelqu’un sur le web : dénigrement de la concurrence, approbation sur des commentaires négatifs.
      Quand l’avez-vous vu ce film, Interstellar? Ce week-end? A savoir celui du 25/10/2015?
      Sauf qu’un Odieux Connard… Bin… comme son nom l’indique, c’est un odieux connard et il s’en bas les burnes. Il ne se prétend pas critique attitré cinéma comparé à d’autres (en l’occurrence vous, Monsieur). Il dit ce qu’il pense, à sa façon. Comme le commun des mortels.
      Et comme lui et comme tant d’autres , je suis un odieux connard, et je l’assume. C’est comme un combat contre la médiocrité…

      PS: Il est plus facile d’injurier, dénigrer depuis l’invention des blogs, commentaires, réseaux sociaux.
      C’est dommage. Car à travers toute cette cacophonie, rien de constructif ne sort.

      • Le film je l’ai vu pour la première fois le jour de sa sortie au cinéma, cette « réactivité » vient du fait que je ne pensais pas un jour tomber sur un tel blog dont le but est simplement de faire le buzz. Défendre ce blog en disant qu’il est celui « d’un odieux connard » est d’autant plus affligeant puisqu’il relève de la nature même du blog à savoir faire le buzz. Nous trouverons donc sur ce site « un critique » qui se moque de tout ce qui lui passe par le nez et surtout des films qui sont populaires, cette faible tentative de se distinguer des autres est désolante. Je précise à votre attention que je ne « tiens » pas à être quelqu’un sur le web puisque je n’ai ni blog, ni page youtube; rien: désolé de vous décevoir. En ce qui concerne la concurrence encore une fois je ne vois pas comment ce blog pourrait me faire concurrence, j’ai simplement exprimé mon avis (subjectif tout comme la critique du film Interstellar) sur un blog. Personne ne sera d’accord avec mon avis puisque ceux qui viennent sur ce blog ce réjouissent de lire de tels articles, ça je n’en doute pas et je ne m’en préoccupe pas.

        PS: « Il est plus facile d’injurier, dénigrer depuis l’invention des blogs, commentaires, réseaux sociaux. » Ce que vous dites dans cette phrase est très intelligent (quoique je n’ai rien injurié) et s’applique tout à fait au blog de cet odieux connard qui semblent avoir pour seul but de dénigrer gratuitement un film pour faire le buzz.

      • La  » suspension des faits du réel  » est effectivement une des clé de la SF. Je dirai que ce qui distingue la bonne SF du nanar, que ce soit en littérature ou au cinéma est le talent avec lequel l’auteur fait passer tout ça sans que le lecteur/spectateur ne se pose de questions et accepte la trame comme cohérente. Pour cela une bonne maitrise du sujet et du style sont impératif. Des auteurs de Space Opera comme Iain M. Banks ou Peter F. Hamilton sont des maitres du genre. Je suis d’avis également que ce style est un des plus difficiles tant il est facile de perdre son lecteur/spectateur en route. Mais là on parle de scénario, qui n’est pas forcement le seul élément à prendre en compte dans un film. L’Odieux, au long de ses critiques ne s’attache en général qu’au scénario et la seul personne à blâmer dans cette critique est Nolan lui même qui nous a pondu un script cumulant toutes les erreurs, tous les clichés, tous les poncifs possibles. On dirai un catalogue répertoriant tout ce qu’il ne faut jamais faire quand on écrit un roman ou un scenario de SF. La suspension du réel c’est l’art de nous faire rêver, là c’est juste un nanar avec de gros budgets.
        Je pense que Nolan en est capable en plus. Inception ou Memento, qu’on aime ou pas étaient assez bien réussis sur ce point et du coup ça donne aussi l’impression qu’il s’est foutu du public.
        C’est dommage que l’esprit critique se perde et que les gens considèrent que s’ils ont aimé quelque chose c’est forcement un chef d’œuvre et que si on y touche on mérite le bucher pour blasphème…

  120. Pingback: Parce que tout le monde n’a pas vu Star Wars VII, Cafoutch a vu Interstellar après tout le monde – Cafoutch !·

  121. Bonjour,

    Tout ce qu’on écrivait sur ce film puait la daube et je ne l’ai vu qu’hier sur une chaine cinéma.

    En fait c’est ce spoil qui est une grosse daube.

    Le gars n’est pas un vulgaire cul-terreux embauché par magie par la NASA, c’était un pilote avant le cataclysme.
    Peut être pas le meilleur mais un vrai avec le permis qui va bien.

    Le mais ne survit pas par miracle, c’est la dernière plante touchée : le film arrive au moment ou le mais lui aussi va disparaitre au panthéon des anciennes ressources.

    Pourquoi on a besoin de lui maintenant ?
    Parce que les pilotes les plus qualifiés sont déjà partis, lui n’est peut être pas un as et à la grande époque il n’aurait pas fait l’affaire mais là tout de suite il est ce qui se rapproche le mieux d’un vrai.
    Au volant d’une F1 vaut peut être mieux mettre Raoul avec son Permis B que Jean rené qui a juste passé GranTourismo et jamais approché un vrai tas de taule non ?

    Pourquoi on ne dépense pas le pognon plutôt à trouver une solution ?
    Parce que les conditions de vie sur Terre se sont tellement dégradées qu’il n’y a plus rien à sauver, ça tombe sous le sens pour n’importe quelle personne qui décide d’entrer un peu dans le film.

    Etc, etc…
    Je trouve que plus on avance et plus l’odieux connard avance en mauvaise foi.
    C’est vraiment de plus en plus visible et risible, on voit la sclérose mentale du quadra ou quinqua lancé sur les rails d’une carrière réussie.

    Le connard passe à côté de vraies grosses daubes comme « A Vif » et s’acharne sur des merdes pour enfant de 8 ans comme Transformers ou Pacific Rim.
    Dans « A Vif » Omar qui te rattrape Bradley pour lui casser la gueule et ils se quittent bon copains comme ça !
    Dans « A Vif », le grand chef qui passe son temps dans les popottes à hépatite pour chercher du renouveau…

    Faudrait renommer le site en Odieux Con ou Sale Con ou Gros Con, les spoils le sont de plus en plus.

    • Cette réponse est parfaite. Quand la critique n’a plus aucun sens. Un peu comme la terre décrite dans Interstellar, il n’y a plus grand chose à sauver sur ce site. Tristesse.

  122. Pingback: Interstellar, film de Christopher Nolan, critique et commentaires | Blog d'Aurian·

  123. Je viens de finir de tout lire. J’ai rigolé, mais pas du tout car la critique est drôle.
    Un film facilement interprétable donc, c’est comme cela que le rédacteur débute sa critique. Un peu comme cette critique dont on sait bien dès les premières lignes qu’elle va détruire un film.
    Pourquoi ? on se le demande, mais surement pas pour l’amour de l’art.
    L’humanité détestable et égocentrique que décrit Nolan se retrouve bien sur cette page web.

  124. Je trouve votre critique totalement irrespectueuse. Nollan a écrit ce film avec un physicien qui a énormément fait avancer la science sur la gravitation et il accepté d’écrire le scénario a une seule condition de ne pas violer les lois de la physique. Donc tout ce qui est dans ce film est plausible sauf bien sûr la fin qui est purement imaginer et c’est pour ça que c’est un film de SF. Alors quand je vois tout les commentaires et toi qui critique le manque de réalisme du film ça me fait bien rire. Tu as le droit de critiquer le scénario et de trouver l’histoire nul a chier entre les personnes etc mais quand tu fait une critique renseigne toit un minimum sur qui la écrit.

  125. Pingback: T’es net ? | Le blog d'un odieux connard·

  126. Il va falloir :
    – que Cooper relise la définition de la loi de Murphy parce que c’est n’importe nawak ce qu’il dit.
    – cacher la base secrète parce qu’elle dépasse allègrement du sol! Persone ne se déplace en 10 ans pour trouver des terres afin d’agrandir les champs. Ah oui, elle est surveillée! Uniquement lorsqu’on est contre les grilles et comme ça, on ne peut pas la voir à plus de 100m!
    – que Tom répare la poignée de la portière gauche que Cooper vient de casser en quelques 10e de secondes entre le moment où il fait ses adieux à Tom (et qu’il ouvre la portière) et le moment où il conduit sur la route vers le centre spatial: en gros plan MERDE! C’est trop gros. Comment on peut se planter à ce point-là? Nolan, attaché aux détails, nan mais sérieux?!?
    – Cooper est dans la base depuis à peine quelques heures, on lui montre tous les secrets sans savoir s’il est digne de confiance: il n’a signé aucun accord de confidentialité (2 secondes dans un film au lieu de certains dialogues inutiles)!
    – Cooper, il est tellement fort qu’il sait piloter les doigts dans le nez un engin spatial sans formation et après 10 ans sans entrainement! Ah oui, il a peut-être dû avoir un entrainement, si vous voulez, mais alors comment Murphy n’aurait pas se faire à l’idée de laisser partir son père et lui faire la gueule à ce point au moment de son départ?

    Et quand bien même les lois de la physique soient respectées, ou plausibles, ou bien même relèvent de la magie, il y a tellement de coquilles dans le scénario que c’est difficile de trouver le reste crédible et ne pas « sortir » du film très rapidement.

  127. ah, les bandes de débiles qui cherchent les erreurs de raccord, d’accessoires, de faux raccords de montage, les incohérences dans le scénario… ces commentaires et ce blog de pseudo-cinéphiles sont truffés de pauvres gens mesquins, frustrés, m’as-tu-vu qui n’ont très certainement :
    – jamais écrit une ligne de fiction cinéma de leur vie
    – jamais filmé qq chose sérieusement et avec un peu de mise en scène
    – ni même monté 3 pauvres plans d’affilée à partir d’images tournés par d’autres (parce que eux.. ben ils ne savent pas faire)

    … et ça critique Nolan, ses films, ses scénarios, ainsi que la musique de Zimmer !!!

    Quelle pitié !!! Dénoncer les incohérences réalistes d’un film de science-fiction, faut être bas de plafond, non ? Nolan n’a pas fait un film sur la conquête de l’espace, les tesseracts, les bulks et autres trous-noirs… C’est un film sur l’amour filial, sur la transmission, sur le fait de se perpétuer… Mais pour comprendre ça, faut avoir un peu d’intelligence, de culture et surtout de sensibilité (artistique ou non). Ce qui semble bien rare ici…
    Quant à ceux qui pensent que Mémento ou Insomnia sont meilleurs que Interstellar, sérieusement, je veux bien admettre que tout cela est affaire de subjectivité, mais au bout d’un moment, le mauvais goût dispersé à longueur de commentaires, c’en devient pathétique…

  128. Vu presque 10 ans après sa sortie. Du coup je relis le spoil.

    C’ était effectivement bien naze.

    Mention spéciale à la NASA qui arrive à envoyer secrètement des fusées dans l’espace (regardez un lancement de SLS et dites moi à quel point ca peut être maintenu secret un truc comme ça…).

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