Le Labyrinthe, sans détour

Attention !

Le spoil qui suit est tiré d’un livre. Ce qui, comme d’habitude, va attirer dans les commentaires du « Non mais en fait, il faut lire le livre pour comprendre.« . Donc comme toujours, rappelons cette bonne vieille règle : le film est un film, pas une illustration vidéo du livre. Il est donc censé tenir debout tout seul.

Mais comme nous allons le voir, il rampe.

Prêts pour un dédale scénaristique ? Alors spoilons, mes bons !

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L’affiche : « Courir ou mourir ». Par contre, réfléchir, non. Ça n’a jamais servi dans un labyrinthe.

Notre film commence tout au fond d’un monte-charge qui file à folle allure.

Au milieu des caisses, voici que se réveille un jeune garçon qui est quelque peu paniqué de se trouver là. Comment a-t-il atterri ici ? Pourquoi est-il trempé de la tête aux pieds ? Vers où est-il en train de monter ? Pourquoi est-ce que ses doigts sentent mauvais ? Si notre fier héros appelle à l’aide, seul le bruit entêtant de la machinerie qui s’active lui répond. Et il a du temps pour s’énerver et tourner en rond, car palsembleu, que ce trajet est long ! Mais enfin, il aperçoit quelque chose au-dessus de lui : le monte-charge arrive à destination ! Ah, tout de même ! L’appareil s’immobilise au-dessous d’une trappe, qui s’ouvre lentement et laisse entrer l’aveuglante lumière du jour…

… l’occasion pour notre héros de découvrir une foule d’adolescents un peu cracras exclusivement de type mâle penchés au-dessus de lui, qui se marrent en l’appelant « Le Nouveau. » Logiquement, voici ce qui devrait se passer.

« Quoi ? Le Nouveau ? Pourquoi je ne me souviens de…. attendez, attendez, j’ai tout compris ! L’amnésie, le fait que je sois trempé, vos rires de mâles demeurés… je viens d’intégrer une fraternité, c’est ça ? Et je viens de passer le bizutage ! Par contre, v’là la cuite, je ne me souviens de rien. Bon allez, filez moi un miroir que je regarde combien de bites vous avez dessiné sur moi pendant que j’étais dans le coma.
– Ah non, attends mec, tu fais erreur, ici, c’est le Labyrinthe, personne ne dessine de bites sur…
– Attendez ? Pas de bites ? Qu’est-ce que c’est que cette fraternité de gros nazes qui n’assure même pas le minimum ? Allez, qu’on m’amène un Velleda, puisqu’il faut tout faire par soi-même ! »

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Mais non : notre héros ne revient pas de bizutage, et en fait, personne ne lui adresse la parole. Les adolescents un peu con-cons qui l’entourent se contentent de lui gueuler « Haaan Le Nouveau ! Le Nouveau ! » et de le malmener en tous sens, le balancer à terre, bref, lui faire un accueil qui ressemble plus au prélude d’un sacrifice humain ou d’un viol de chèvre qu’à un rite de bienvenue. Visiblement alerté par le niveau ambiant qui n’a rien à envier à une soirée au Macumba, le nouvel arrivant tente bien de s’enfuir en courant sous les exclamations hilares de ses nouveaux camarades qui le laissent faire, mais il finit par se vautrer de lui-même sur un gros caillou. Il est donc ramassé, encore malmené, et traîné jusqu’à une prison en pierre, brindilles et matières fécales qui a l’air si solide que je pense qu’un cochon d’Inde pourrait en forcer la porte sans trop de soucis.

Heureusement, avant que notre héros ne commence à raisonner en cochon d’Inde (nous découvrirons qu’il est un peu en-dessous), voici qu’arrive un jeune homme un peu plus aimable que la moyenne qui vient le libérer.

« Salut mec ! Je suis Alby, plus ou moins le chef ici. Bienvenue au bloc ! 
– Salut Alby moi je m’appelle…  bon sang ! Je ne me souviens de rien ! Je ne sais pas qui je suis !
– C’est normal. C’est notre cas à tous ici. Seul ton prénom te reviendra bientôt. C’est tout ce que nous ont laissé ce qui nous ont pris notre mémoire avant de nous envoyer ici. 
– D’accord.
– Bon allez viens ! Je t’emmène faire un petit tour. Comme tu peux le voir, tu viens d’arriver dans un grand pré entouré d’immenses murs. Là-bas il y a un bosquet, ici un village en branchages, là un potager… nous formons une communauté soudée basée sur la confiance et le respect.
– C’est donc pour ça que vous accueillez comme de gros connards les gens qui débarquent chez vous ? Non parce que dans la scène précédente, alors que j’étais paniqué et perdu, j’ai un peu été traité comme un sac de rats morts.
– Ah oui je… heu… en fait… cette scène c’était parce que…
– Okay. Donc nous en sommes à la deuxième scène du film et tu es le personnage qui vient m’expliquer que la première n’avait aucun sens, c’est ça ?
– Bon, heu, continuons à nous promener. Comme je te le disais, nous vivons ici en paix. Une fois par mois, le monte-charge arrive, nous fournit un nouvel arrivant ainsi que du ravitaillement, puis redescend. Ce mois-ci, c’était toi.
– D’accord. Mais dis-moi, c’est quoi cette immense porte dans le mur là-bas ?
– *regard dans le lointain*
– Dis ?
– *regard dans le lointain*
– Mais ? Mais pourquoi tu ne réponds pas ? Ce ne serait pas juste pour faire durer l’intrigue complètement artificiellement ?
– PAS DU TOUT ! Bon, écoute, il n’y a que trois règles dans notre communauté : un, tout le monde fait sa part du boulot. Deux, il est interdit de frapper un autre membre de la communauté. Retiens bien cette règle. Et trois, il est interdit de passer les portes du mur. 
– Mais pourquoi ?
– *regard dans le lointain*
– Hoooo je sens que ce film va être long ! »

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Je me permets de vous spoiler (je sais, c’est mal), mais accrochez-vous bien parce que tout le film, ça va être comme ça. Dès que le héros a une question qui pourrait faire avancer l’intrigue, voire sauver tout le monde, les autres personnages ont une fâcheuse tendance à regarder l’horizon (ou à avoir l’air constipé, c’est selon) silencieusement. Et quand ce n’est pas eux qui jouent les autistes, c’est le héros qui ne pose pas les questions les plus élémentaires ou fait de la rétention d’informations qui pourraient sauver des vies. Ah ben sinon toute l’intrigue pourrait être pliée en cinq minutes, donc bon.

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« Bon alors tu vois ici c’est… non, on ne va rien te dire et espérer que tu ne le remarques pas. »

Bref : Alby confie le nouvel arrivant à Chuck, le plus jeune, petit et gros de la communauté arrivé le mois précédent, autant vous dire que je ne sais pas vous, mais moi je connais déjà son destin. Chuck poursuit donc le tour du propriétaire de la petite communauté, en expliquant qu’il y a plusieurs groupes en son sein, comme par exemple les bâtisseurs, les soigneurs, les jean-jacques ou autres. Mais ce qui attire l’attention du Nouveau (appelons-le ainsi dans l’immédiat), c’est que soudain, sortent des immenses portes deux larrons qui rentrent dans le camp au petit trot sans que personne ne s’en offusque. Il se tourne donc vers Chuck.

« Chuck ! Tu as vu ? Il y avait des gens de l’autre côté des portes alors que c’est interdit !
– *regard dans le lointain*
– TU VAS PAS COMMENCER, HEIN !
– Oui, bon, d’accord : ce sont des coureurs ! Chaque jour, ils rentrent dans le labyrinthe pour l’étudier et en sortent avant que les portes ne se ferment à la nuit tombée. 
– Le labyrinthe ?
– *regard dans le lointain* J’ai dit labyrinthe, moi ?
– Non mais ça suffit ! Pourquoi tu ne veux pas me répondre ? Pourquoi Alby ne m’en a pas parlé ? Pourquoi tu estimes que c’est un secret alors que tout le monde est au courant et qu’Alby ne t’a pas dit de ne pas m’en parler ? Vous ne pouviez pas juste dire « Salut mec ! Nous sommes une communauté enfermée au milieu d’un labyrinthe mortel, donc tu comprendras que seuls des gens entraînés y partent en éclaireur ! » au lieu de me dire « Hé, tu as vu le truc super intriguant là-bas ? C’est interdit, mais on ne te dira pas pourquoi, comme ça tu ne seras pas curieux, hein ? En plus il y a des gens qui en rentrent et sortent sans qu’on les engueule, ce qui ne va pas te donner d’idées, hein ? » Et puis d’ailleurs, s’il y a des endroits où il ne faut surtout pas aller, quand je suis arrivé dans le monte-charge, pourquoi vous ne m’avez pas couru après quand je me suis enfui au lieu de vous marrer comme des cons ? Parce que sachant que ce sont les seules portes hors d’ici, si je n’étais pas tombé, à votre avis, vers où serais-je allé pour commencer ?
– Est-ce que je peux regarder dans le lointain pour te répondre ? »
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La scène où le Nouveau tire le slip de Chuck jusqu’à pouvoir le stranguler avec a été coupée au montage, ce qui est fort triste car ça en aurait fait la meilleure scène du film, mais passons et poursuivons avec le n’importe quoi. Car alors que nos deux héros sont face aux portes du labyrinthe, le Nouveau fait un pas en avant. Et aussitôt, quelqu’un lui fonce dessus et lui défonce la gueule en le plaquant au sol comme un rugbyman frénétique. C’est Gally, le costaud local.

« TU N’ENTRES PAS DANS LE LABYRINTHE ! TU N’AS PAS LE DROIT !
– Oui alors tu es gentil mais pourquoi tu ne m’as pas juste saisi par l’épaule ? La règle numéro 2, ce n’est pas de ne pas frapper les gens ? Leur éclater la gueule par terre, ça ne compte pas ? »

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Visiblement, non. En tout cas, cela fait, c’est l’occasion pour nos héros de contempler le rituel du soir pour les habitants du Bloc : les portes du labyrinthe qui se referment au soir venu. Un spectacle majestueux comme le coucher de Pierre Ménès, ou quelque chose dans cet esprit, mais enchaînons.Car le soir-même une petite fête est donnée pour célébrer l’arrivée du Nouveau. On picole donc de l’alcool frelaté tout en se racontant des histoires, l’occasion pour le Nouveau de fraterniser avec Newt, le bras droit d’Alby.

« Alors le Nouveau, t’es content d’être ici ?
– Pas vraiment. Mais au fait, on entend des bruits étranges dans le labyrinthe. Des grincements et des cris horribles !
– Les grincements, c’est le labyrinthe qui se modifie chaque nuit. 
– Ah oui ? Du coup, quel intérêt d’envoyer des gens en reconnaissance si chaque jour ils doivent tout refaire de zéro ?
– Hé bien je… bon, et les cris horribles, ce sont les griffeurs.
– Les griffeurs ?
– Oui ! Des créatures monstrueuses qui hantent les couloirs du labyrinthe la nuit ! C’est à cause d’elles que personne n’a jamais survécu à une nuit là-bas. 
– C’est terrible. Mais j’ai une question.
– Oui ?
– Si personne n’a jamais survécu, qui vous a parlé de ces créatures et a par exemple, au hasard, pu vous dire qu’elles avaient des griffes ?
– Mmmmmgggggnnnnnn…
– Tu fais super mal le regard dans le lointain. Vraiment. Arrête tout de suite. 
– Bon, si on retournait à la fête ? Après tout, elle est en ton honneur ! »

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Et sur ces lamentables considérations qui font de chaque dialogue une insulte au genre humain, nos deux larrons s’exécutent. Même si le Nouveau en profite pour glisser qu’après moins d’une demie-journée passée au bloc, il a déjà envie de devenir un coureur et de parcourir le labyrinthe. Mais peu nombreux sont ceux qui ont le droit de le devenir ! Toujours est-il que tout à ses réflexions, le Nouveau ne voit pas Gally dans son dos et les deux se bousculent par accident. Gally grogne donc.

« Tu veux te battre ? 
– Je ne sais pas : est-ce que tu veux que je te rappelle la règle numéro 2 ?
– Non, puisque personne n’en parlera plus. Jamais. En fait, je ne sais même pas pourquoi Alby te l’a donnée. 
– Bon ben alors battons-nous ! »

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Et tout le monde se met joyeusement en cercle pour un duel à mains nues où Gally annonce : le but est pour lui de pousser le Nouveau hors du cercle. Et pour le Nouveau, de tenir 5 secondes face à la brutalité de son adversaire. On va être clair tout de suite : le Nouveau tient bien une minute pendant que Gally fait le kakou sans que personne ne le fasse remarquer. Mais alors que Gally finit par éclater le Nouveau par terre un bon coup parce qu’entre amis, plus que les kit-kat, rien ne vaut de partager un bon traumatisme crânien, voici que ce choc est si violent (vous voyez, même le scénario le dit : les seuls qui ne disent rien, ce sont les gros débiles autour qui trouvent ça rigolo) que la mémoire en revient soudain au nouveau : il s’appelle… Thomas.

Allez, assez d’émotions pour ce soir ! La fête s’arrête, et tout le monde va donc regagner ses cabanes en brindilles pour passer la nuit. Ce qui est un peu difficile pour Thomas qui n’est pas habitué aux cris abominables qui sortent du labyrinthe. Et dans son sommeil, il fait des rêves étranges : des scientifiques sont penchés sur lui et une femme lui répète « Wicked est bon !« . Il voit aussi une jeune fille qui lui fait de grands yeux amoureux et à qui il tient la main. Bref, c’est youpi. Jusqu’à ce qu’il soit réveillé par quelqu’un qui lui plaque une main sur la bouche : Alby !

« Salut mec ! Je venais te réveiller à l’aube pour te parler un peu. Suis-moi.
– Okay mais pourquoi la main sur la bouche ? Tu as un secret à me dire dans un coin ?
– Non en fait je venais juste te réveiller pour te dire qu’ici, on aime la paix et l’harmonie. Et t’amener jusqu’à un mur où on a tous gravé notre nom. Non, la scène où je te fais flipper ta petite maman en t’asphyxiant pour te réveiller, c’était juste pour déconner. »

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Je ne sais pas ce qu’il se passe depuis le début du film, mais à mon avis, le réalisateur, M. Ball, avait comme un problème.

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Tournage du film Le Labyrinthe, un mardi.

« Bon, Alby tu as compris ? Dans cette scène, tu vas réveiller Thomas pour parler avec lui.
– Okay… je m’avance… hé, Thomas !
– Coupez ! Couuupez ! Non, allons allons, ça ne va pas du tout ! Mets-toi dans ton personnage. Tu es un chef juste et amateur de paix et tu dois réveiller un garçon amnésique et encore traumatisé de son arrivée parmi vous de la veille. Comment t’y prends-tu ?
– Super doucement pour ne pas ajouter à son traumatisme, non ?
– Raaaah ! Idiot ! Allez, avance toi ! Voilà, comme ça ! Thomas, tu ne bouges pas, tu dors ! Maintenant… maintenant penche-toi sur lui !
– Heu… vous êtes sûr M. Ball ?
– Tais-toi ! Penche-toi ! Maintenant… maintenant avance ta main !
– Je… ici ?
– Oui ! Maintenant, mets-lui sur la bouche ! Empêche le de respirer !
– Que…
– Plus fort ! comme ça ! Oui, continue ! Malaxe sensuellement ses lèvres ! Maintenant… maintenant tu passes ton autre main sous sa chemise !
– Ecoutez, je…
– Traite-le de … de salope ! De pétasse ! Dis-lui des choses sales !
– Ecoutez M. Ball, je veux bien mais à condition que vous remettiez votre pantalon. »

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Web Ball en plein travail. A voir la tête qu’il fait, je pense qu’il filmait la scène telle que décrite ci-dessus.

Si quelqu’un a une meilleure explication, je suis preneur.

Toujours est-il que pour Thomas, le travail débute : il doit participer à la vie de la communauté. Il aide donc Newt au potager, et lui pose plein de questions.

« Alors, Newt, vous avez déjà pensé à escalader les murs du labyrinthe ?
– Bien sûr ! Mais le lierre qui pousse sur celui-ci ne va pas assez haut.
– C’est dommage parce que tous les décors montrent le contraire.
– Chhhht… 
– Okay. Et sinon, pour grimper, avez-vous essayé de…
– Oui. Deux fois. Ecoute mon vieux, tu es gentil mais on a tout essayé. Même le monte-charge : impossible de descendre avec. Il détecte si quelqu’un est à bord. La seule issue, c’est le labyrinthe. »

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Je vous donne la traduction ?

« Tu sais, on aime pas trop avoir de nouvelles personnes qui arrivent avec de nouvelles idées, alors par principe, on ne les écoute pas.« 

Ce film. Mais ce film. Et histoire de bien enfoncer le clou, Newt ajoute : « En plus, même si on escaladait un mur, je ne vois pas ce que l’on ferait une fois en haut !« . Je ne sais pas : à titre personnel, j’ai environ 12 idées différentes là, comme ça, au pied levé. Mais bon, hein. Du coup, pour le punir de poser des questions, Newt envoie Thomas chercher du fumier pour le potager au fond des bois. Car il n’y a pas de coin latrines, alors pépère, à toi de trouver les meilleurs coins à crottin de tes amis avec ton seau et ta pelle ! Qui sait quel merveilleux étron tu pourrais découvrir au pied d’un arbre ! Une sorte de géocacaching, si je puis dire, quelle excitation ! Les bois, d’ailleurs, parlons-en : de bosquet de bord d’autoroute, ils se transforment en forêt de Brocéliande sitôt que Thomas est dedans, puisque le truc devient tout bonnement gigantesque. Décidément, la réalisation a en plus du scénario un certain talent pour se vautrer, mais passons. Car au cœur de la forêt, Thomas découvre… une tombe ? Et des ossements en pagaille. Mais alors qu’il observe la chose, sort d’un buisson un membre des coureurs, qui se rue sur Thomas en hurlant, des veines noires sur le visage. Il lance « Je t’ai vu ! C’est de ta faute ! » et tente de tuer notre héros qui s’enfuie à toutes jambes en appelant à l’aide.

Il parvient à quitter la forêt, son poursuivant aux trousses, et à attirer les autres blocards à son aide qui maîtrisent vite Ben, le coureur tout fou. Ils lèvent le t-shirt de ce dernier et constatent une grosse piqûre sur son ventre, et des veines noires tout autour. Alby s’exclame donc « Bon sang ! Il a été piqué… en plein jour en plus ! Comment cela est-il possible ?« 

J’imagine que vous vous attendez à ce que Thomas se fasse un peu caca dessus et demande ce qui pique ainsi, d’où cela sort ou comment s’en prémunir ? Non, hohoho : il s’en fout. Alors peut-être va-t-il demander pour la tombe au fond des bois ? Oui, vaguement, et encore, il se satisfait de la réponse la plus pourrie du monde qu’Alby lui donne à savoir « Nous avons connu des jours sombres« .

Non mais sérieusement ? Thomas ? Les ossements non plus, tu n’as pas envie d’en parler ? Et vraiment, la piqûre, non ? Ça a failli te tuer mais tu estimes que ce n’est pas important ?

Bon, allez : comme je suis sympa (mais si, mais si, tenez Mademoiselle, reprenez un verre), je vous donne l’explication. Ces « piqûres », ce sont en fait les griffeurs qui les font. Et vous savez quoi ? C’est encore plus incohérent ! Parce que du coup, d’où un griffeur a-t-il pu piquer un mec qui se trouvait au bloc ? Et question bonus : sachant que les griffeurs tuent tout le monde de l’aveu de tous les personnages, comment Ben a-t-il survécu à la rencontre ? Est-ce que le griffeur lui a injecté son bidule avant de lui souhaiter une bonne journée en sifflotant pour aller s’acheter Le Figaro Histoire ?

C’est complètement con. Un scénariste qui s’emmerdait en réunion a dû dessiner un labyrinthe sur son bloc-note et quelqu’un confondre le tout avec un script terminé. C’est la seule explication.

Mais allez, allez, poursuivons notre descente vers les profondeurs de la médiocrité.

Le pauvre Ben subit donc le châtiment de tous ceux qui ont été piqués par des griffeurs (car oui, il y a un châtiment déjà prêt, avec un petit rituel et tout, comme quoi, il y a eu dû en avoir un paquet, en fait, des gens qui ont survécu à une rencontre avec un griffeur, qui je le rappelle, jusqu’ici ne sortaient que la nuit-même-que-personne-n’est-jamais-ressorti-du-labyrinthe-après-une-nuit-dedans-donc-en-fait-c’est-pas-possible), à savoir qu’on le repousse vers le labyrinthe à coups de perches comme un gros cachalot que l’on rejette à la mer ou une blogueuse mode devant un stand de macarons. Aussi, cela étant fait à l’heure de la fermeture, le pauvre Ben voit les portes du labyrinthe se refermer sur lui… et nous ne le reverrons plus jamais, car plus rien ne pourra le sauver : c’est Ben perdu.

Que ? Qui a…

Oubliez. Mais cependant, cet événement provoque un changement d’importance : avec la mort de Ben puisque le labyrinthe a raison de lui, le lendemain matin, c’est Alby qui remplace le défunt pour accompagner son ancien binôme de course, Minho, dans le labyrinthe. Thomas est donc tout étonné quand il les voit tous les deux partir sitôt que les portes du labyrinthe s’ouvrent au petit matin, et il partage son étonnement avec Newt.

« Mais ? Alby part dans le labyrinthe ? N’est-ce pas dangereux ?
– Si, complètement. Mais il fallait bien remplacer Ben.
– Directement par notre chef qu’il ne fallait surtout pas perdre ? Ce ne serait pas un peu con, des fois ?
– Hé ho, tu arrêtes tout de suite ! En plus, Alby est un super chef.
– Raison de plus pour ne pas le perdre. D’où c’est le chef, d’ailleurs ?
– Il y a trois ans, ça a été le premier d’entre nous à arriver ici. Tu imagines ? Un mois tout seul ! Avant qu’enfin, le monte-charge n’amène du ravitaillement et un nouveau. Puis un autre le mois suivant… Alby a organisé cette communauté. C’est grâce à lui que tout tient. »

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Je ne sais pas vous, mais moi, non seulement j’aime beaucoup comment ils insistent bien sur le fait qu’Alby est indispensable, et donc que le laisser partir dans le labyrinthe est encore plus idiot, mais surtout, il va falloir m’expliquer ce qu’Alby a fait tout seul le premier mois dans le bloc. Il s’est tripoté ? Non parce que je ne sais pas, mais sans mémoire et au milieu d’un labyrinthe aux portes grandes ouvertes, j’aurais pensé qu’il serait rentré dedans. Et comme personne ne lui aurait parlé des griffeurs, bah il serait mort. Tout comme le prochain arrivant qui du coup, serait arrivé seul. Puis le suivant. Etc.

Bref, c’est très con, mais nous ne sommes pas au bout de nos peines, car vous ne le savez pas encore, mais c’est encore plus incohérent que ça ne le semble déjà. Si. Ah non mais il y a clairement du niveau, même moi j’ai été surpris, et pourtant, j’ai quand même vu La Planète des Singes : Origines.

Le soir venu, toute la petite communauté se rend aux portes du labyrinthe pour attendre le retour de Minho et d’Alby. Mais à leur grand désarroi, ceux-ci ne se montrent pas… et en fait, n’apparaissent au bout du couloir face aux portes que lorsque celles-ci sont déjà en train de se refermer ! Minho traîne un Alby blessé derrière-lui, et il va trop lentement pour pouvoir regagner le bloc avant que les portes ne se soient refermées. Au moment où tout est perdu, Thomas ne peut laisser ces braves gens en danger parce qu’il a le cœur gros comme ça et accessoirement le QI d’un hamster défoncé : il traverse les portes à la seconde où elles se referment et va pour aider ses camarades afin d’essayer de les aider à survivre aux dangers du labyrinthe la nuit. Minho l’accueille d’un « Tu viens de signer ton arrêt de mort ! » avant d’expliquer ce qu’il s’est passé : Alby a rencontré un griffeur en plein jour. Celui-ci l’a piqué avec son fameux venin qui rend un peu agressif, Minho a donc dû l’assommer et le traîner jusqu’à la sortie, qu’il a donc ratée de peu. Il s’exclame donc « Il faut abandonner Alby ! Il a été piqué ! » mais Thomas, qui est un gros gentil, lui dit que non non, jamais, parce que l’amitié, c’est plus fort que tout et jamais il n’abandonnera son nakama ou quelque chose du genre.

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Voici la scène où Thomas pointe du doigt l’arrivée de Minho et Alby au moment où les portes se referment. A savoir, à la tombée de la nuit. Maintenant, regardez la luminosité. Hééé oui.

Alors que moi, ce que je retiens, c’est surtout que Mihno s’est enquiquiné à traîner Alby dans tout le labyrinthe (d’ailleurs, qu’est-il advenu du griffeur qui l’a piqué ?) pour le ramener au bloc où je le rappelle, les piqués sont automatiquement envoyés, comme feu Ben… dans le labyrinthe pour y mourir. Très utile, donc. Et Minho en plus d’insister pour dire « Il est foutu, il faut l’abandonner.« . Certes ? Tu peux donc me rappeler pourquoi tu insistes sur le fait que tu n’avais aucune raison de le traîner à part pour rater la fermeture des portes, de ton propre aveu ?

Je parlais du film qui se vautrait régulièrement. Correction : il est vautré, et on attend qu’il se relève.

En tout cas, la nuit tombe sur le labyrinthe, et Minho et Thomas s’acharnent à traîner Alby dans tout le secteur. Finalement, Thomas aperçoit du lierre qui monte du bas d’un mur jusqu’en haut (je vous avais dit que dans les décors, le lierre montait plus haut que ce que les personnages ne disaient, dans le labyrinthe comme dans le bloc). Il décide donc d’utiliser du lierre pour en faire une corde comme ça, pif pouf, puis de tirer dessus pour faire monter le corps d’Alby en hauteur et donc en sécurité. Pour cet exercice, j’imagine donc que Minho et Thomas ont aussi fabriqué une poulie à partir de feuilles et de crottes de nez, mais le film n’en dit rien. En tout cas, le truc doit être solide car ils montent tranquillement un Alby inconscient de 90 kilos jusqu’à 6 ou 7 mètres de hauteur avant qu’un bruit ne les fasse se retourner : un griffeur arrive !

Alors, me demanderez-vous, à quoi ressemble un griffeur ?

Prenez une grosse larve, mettez-lui de petites dents (sinon on ne comprend pas qu’elle est méchante), attachez-là à un corps de scorpion cybernétique, et pouf, vous avez un griffeur. Personnellement, j’aurais appelé ça une « méca-merde« , mais griffeur, ça ira bien. Minho, en voyant le griffeur, lâche une série de petits pets liquides et le pantalon souillé, abandonne Thomas et s’enfuit en courant. Thomas, lui décide de se planquer sous le lierre, ce qui le rend invisible aux yeux de la créature. Excellent Thomas ! Tu n’as plus qu’à rester planqué jusqu’au lever du jour et…

« Non ! Si je me mettais plutôt à courir comme un gros con dans tout le labyrinthe ?« 

Je… bon. Hé bien soit. Thomas se met donc à courir partout, et évidemment, finit par rencontrer un autre griffeur, ou le même, ou son cousin germain, on n’est pas bien sûr, ils se ressemblent tous, un peu comme les…

J’allais dire les canards. Petit raciste ! Vous êtes intenables, sacrebleu !

Qu’importe : Thomas court donc de plus belle, fait moult acrobaties, escalade les murs du labyrinthe (comme quoi !) et parvient même à échapper au griffeur lors d’un terrible corps-à-corps où notre héros aperçoit sur l’une des pattes de la bête des seringues. C’est donc avec cela, qu’elles piquent ? A noter que tout du long de la poursuite, le griffeur a une queue de scorpion surpuissante mais ne s’en sert pas pour mettre sa branlée à Thomas en deux-deux. Ils sont sympas, ces griffeurs, quand même. Au final, et au détour d’un virage, Thomas retombe sur Minho qui guide Thomas, toujours poursuivi, jusqu’à un couloir en train de se refermer (souvenez-vous que le plan du labyrinthe change chaque nuit !). Minho pense ainsi semer la bête, mais Thomas a un autre plan : il appelle le griffeur, lui fait des doigts, montre ses fesses et se permet même une remarque désobligeante sur la sexualité de maman-griffeur. Outré, le griffeur s’exclame « GRGLÜGROÜSCHLÜBLÜB ! » (ou « Saperlipopette ! Tu vas voir, petit malappris ! » dans sa langue) et fonce sur Thomas. Trop tard ! Car les murs du couloir se referment sur la bête, qui est ainsi écrasée comme une vieille noix. C’est ballot.

Le lendemain matin, c’est donc le choc pour les habitants du bloc lorsqu’ils aperçoivent sortant du labyrinthe à l’ouverture des portes, Minho et Thomas transportant Alby avec eux ! Ils ont survécu à une nuit dans le labyrinthe ! Ce sont les premiers ! On demande donc à Minho :

« Alors, vous avez vu des griffeurs ?
– Merci encore une fois d’insister sur le fait qu’on en avait jamais vu donc qu’on ne pouvait guère savoir pour eux. Mais oui. Et mieux encore : Thomas en a tué un ! »

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Tout le monde est très impressionné, mais la priorité du moment, face à cet événement extraordinaire, consiste avant tout à attacher Alby dans un coin de l’infirmerie locale pendant que le venin du griffeur le rend fou à petit feu et que le conseil de la communauté se réunit pour discuter de ce qu’il vient de se passer. Les chefs des différentes factions sont donc réunis : Gally pour les bâtisseurs, Minho pour les coureurs, et Newt pour le tiers-état ou quelque chose du genre. Gally est donc clair sur sa position :

« Thomas a bravé nos interdits ! Il est rentré dans le labyrinthe sans autorisation ! Pire encore, il a tué un griffeur ! Il y aura sûrement des conséquences !« 

C’est vrai ça, quel salaud ! Il a sauvé votre chef et le chef des coureurs et tué un des trucs qui vous tuent déjà dès qu’ils le peuvent ! Tu veux qu’il se passe quoi ? Qu’à partir de maintenant, les griffeurs vous retuent au lieu de simplement vous tuer ?

Gally demande donc à ce que l’on sanctionne le héros du jour, mais Minho, Newt et tout le monde refusent parce que Thomas est bien trop cool pour cela. Mais effectivement, l’action de Thomas doit avoir eu des conséquences, car soudain, tout le bloc bruisse de folles exclamations : le monte-charge ! Le monte-charge remonte ! Alors que cela ne faisait que trois jours depuis l’arrivée de Thomas. Tout le monde court donc autour du monte-charge (dont, je le rappelle, personne n’a jamais pensé à essayer de le défoncer pour descendre par le tunnel d’où il vient – ou alors ils ne voulaient pas endommager leur approvisionnement de biactol et de gel pour cheveux qu’ils utilisent en quantité déraisonnable) pour s’apercevoir qu’il ne contient pas du ravitaillement mais…

… une FILLE ! Et 50 litres de lubrifiant.

Pour une communauté constituée uniquement de mâles, vous imaginez bien que cela provoque débats et redirections sanguines à foison. Chacun y va de son petit commentaire du genre « Ho ben ça alors, une fille ! » « Ça ressemble à ça ? » « Elle a des roploplos, regardez ! » ou encore « La mémoire me revient… une fille seule… plein de garçons perdus au milieu de nulle part… je crois que nous sommes dans un album des Schtroumpfs ! » mais nenni. Par ailleurs, si la nouvelle est trempée comme à peu près tout le monde en arrivant, elle a dans sa main un papier tout sec (quelqu’un l’a sûrement couvert d’un protège-carte Magic) sur lequel il est écrit.

« C’est la dernière. Cordialement, bisous.« 

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Seine Saint-Denis : The Early years

Et même retirée du monte-charge, celui-ci ne redescend pas comme il le devrait. Il n’y aura donc plus de ravitaillement ? En tout cas, la jeune fille jusqu’alors inconsciente, se réveille soudain et faisant fi de l’air rendu épais par la testostérone,  parvient à prononcer un mot : « Thomas !« 

Voilà qui n’est pas banal ! Encore, elle aurait dit « One Direction« , on aurait mit ça sur le compte de son sexe, mais là, tout de même ! Elle se souvient de quelque chose, et mieux encore, de l’un d’entre eux ! Mais pourquoi toujours Thomas s’étonne Gally (comprendre « Pourquoi personne ne s’intéresse à mon personnage sans aucun intérêt ? » la réponse est dans la… remarque, non : Thomas n’a aucun intérêt non plus, donc tu n’as pas tort, c’est injuste)? La jeune femme n’en dit pas plus puisqu’elle est retombée inconsciente. On l’emmène donc à l’infirmerie pendant que de son côté, Thomas va retrouver Minho pour lui proposer d’occuper un peu sa journée.

« Minho, nous devons retourner dans le labyrinthe !
– Ah oui ? Et pourquoi ? T’as paumé les clés de ta bagnole ?
– Non ! Mais il y a le cadavre du griffeur… nous devons l’étudier pour connaître notre ennemi.
– Très bien, mais nous devons y aller en nombre. Et les autres coureurs ne veulent plus aller dans le labyrinthe depuis ce qui est arrivé à Ben et Alb… pourquoi tu me regardes comme ça ?
– Les autres coureurs ?
– Ben oui. 
– Mais alors pourquoi vous avez envoyé Alby dans le labyrinthe au lieu de prendre un de ces gars-là ? 
– Je… *regard dans le lointain*.
– Ça f’sait longtemps, tiens. 
– Bon, je vais regrouper quelques camarades un peu cons et on y va. »

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Et quelques camarades un peu cons regroupés plus tard, la fine équipe retourne dans le labyrinthe en profitant du jour pour retrouver le cadavre de la bête, ce qui est bien vite fait. Or, sur celui-ci, ils aperçoivent un truc qui clignote.

« Regarde Thomas, ça clignote !
– C’est sûrement une pièce importante : les gens adorent mettre des loupiotes clignotantes sur les pièces qu’il ne faut surtout pas que l’ennemi découvre. Prenons-là. Gnnn… voilà ! On dirait… un tube métallique avec une led. Et un écran qui indique « 7 ». Probablement un sex-toy.
– Parfait, alors allons nous-en à présent ! Ne prenons surtout rien de plus sur ce précieux cadavre ! »

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Après avoir fouillé de manière superfétatoire l’inventaire de la bête, nos héros filent donc vers le bloc pour y retrouver tout le monde. L’occasion pour Gally de gueuler à nouveau, car cette expédition a encore violé les règles en envoyant des non-coureurs dans le labyrinthe. Oui, Gally est juste lourd, en fait. Il réclame donc une punition pour Thomas qui fout le dawa et finit par convaincre Newt, qui fait office de chef en l’absence d’Alby. Mais Newt est un rusé renard : il n’accepte qu’une punition symbolique pour satisfaire Gally : une nuit en prison sans manger pour Thomas. Soit. Et Newt demande à ce que Thomas devienne officiellement un coureur pour que Gally arrête de gueuler.

Mais un événement bien plus important intervient au même moment : la fille s’est réveillée ! Et visiblement, elle a aussi des talents de ninja, car en plus de se réveiller, elle a réussi à fuir l’infirmerie pourtant tenue par Ganjaman (un personnage qui n’a qu’une ligne de dialogue mais dans la VF, sa voix sent bon le gros pétard), à traverser tout le camp sans être arrêtée, à grimper jusqu’en haut de la tour qui se trouve au milieu du camp pour tout surveiller et mieux encore, à amener avec elle une réserve de cailloux où il faudra qu’elle explique où elle les a trouvés sachant qu’ici c’est une prairie kikinoute. Elle bombarde donc quiconque tente d’approcher, du moins, jusqu’à ce que Thomas débarque.

« Arrête avec les cailloux ! C’est moi, Thomas ! Apparemment, tu me connais ! Je peux monter ?
– Hmm… okay.
– Très bien, j’arrive. »

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Et pendant que derrière lui, ça gueule « Hooo, le chouchou ! », Thomas grimpe donc dans la tour pour rejoindre la damoiselle. La conversation s’engage donc.

« Alors comme ça, tu es une fille ?
– Gros sens de l’observation. Mais où suis-je ? Qui suis-je ?
– Tu es au cœur du labyrinthe. Personne ne sait pourquoi, aucun d’entre nous n’a de souvenirs. A part toi qui a l’air de te souvenir de moi.
– Oui. Je m’appelle Théresa, je m’en souviens, et toi Thomas, tu m’es apparue en rêve. Des gens étaient penchés sur moi… des scientifiques. Et une femme qui me répétait « Wicked est bon ! ».
– Ça alors, moi aussi ! Et tu étais aussi dans mes rêves. Et tu me disais « Wicked n’est pas bon. Tout va bientôt changer.« 
– C’est tout ? C’est un peu naze.
– Hé, ho, dis !
– Non parce que pendant que toi tu accumulais des infos pourries, moi, regarde ce que j’ai trouvé dans ma poche ! Deux seringues d’un liquide bleu. Marqué « WCKD », comme tout ici.
– Hmmm… intriguant ! »

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« Mais sinon j’ai une question : où est-ce que vous trouvez tout ce gel, les garçons ? »

Cela donne une idée à Thomas. Vite, à l’infirmerie ! Car sur place, Alby est toujours en train d’agoniser, couvert de veines noires. Thomas s’en approche donc : il pense avoir une solution pour le soigner ! Ces seringues (alors que si ça se trouve, c’était juste de l’insuline futuriste pour Thérésa qui ne se souvenait pas être diabétique, c’eut été rigolo) ! Ni une, ni deux, il va pour en planter une dans Alby, qui s’éveille soudain en gueulant « C’est toi, Thomas ! Tout est de te fauuuute ! Gros bâtard ! » jusqu’à se prendre la seringue, qui le calme instantanément. Visiblement, cela devrait le guérir. Mais en attendant, la nuit est tombée et Gally réclame que Thomas aille effectuer sa punition au trou. Soit ! Thomas est donc mis en prison pour la nuit. L’occasion pour Chuck de venir le voir et de lui apporter de la nourriture discrètement.

« Salut Thomas ! Je t’ai apporté à boire et à manger.
– Bien joué p’tit gros. Mais… qu’est-ce que tu as dans la main ?
– Cette figurine sculptée ? Je l’ai faite pour mes parents. Je ne me souviens pas d’eux, mais eux doivent se souvenir de moi, alors je pense à eux. Tiens, Thomas, je te la donne. 
– Mais pourquoi ?
– Parce que tu es le premier qui a une chance de tous nous sortir d’ici. Alors prends-là. Trouve mes parents. Donne-leur. »

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Chuck fais ensuite son regard dans le lointain, puis va pour s’en aller, mais Thomas le rappelle.

« Qu’est-ce que tu veux ?
– Tends ta main, Chuck.
– Okay ?
– Tiens. Je te rends ta figurine. Tu la donneras toi-même à tes parents, Chuck, je vais te sortir de là ! »

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« Noooooooooooooooooon ! » devrait s’exclamer Chuck. « Le coup du truc que tu diras/ramèneras/serreras dans tes bras de retour au pays, c’est une condamnation à mort dans tout film de merde ! Pitiééé ! » mais à la place, il est juste content. Quel con, ce Chuck. Enfin bon : la nuit se passe, et au petit matin, Minho vient trouver Thomas et le sort de sa prison. Il lui annonce qu’il est désormais officiellement un coureur, et que tous deux peuvent donc partir en paix dans le labyrinthe. Mais d’abord, il a quelque chose à lui montrer. Minho l’emmène dans une cabane habilement cachée au fond des bois du bloc, et à l’intérieur se trouve une immense table couverte d’un drap. Minho la soulève… et révèle une immense maquette du labyrinthe !

« Bon sang Minho !
– Hé oui. C’est le plan complet du…
– Non, je veux dire : pourquoi une maquette ? Vous ne pouviez pas juste faire un dessin ?
– Ah ? C’est que… on… bon. Ecoute, tu dois connaître la vérité. Depuis trois ans, on fait croire à tout le monde qu’on part explorer le labyrinthe chaque jour, mais ce n’est pas vrai. En fait, on l’a déjà entièrement exploré. Et il n’y a aucune sortie. 
– Comment ? Mais pourquoi ne dites-vous rien ?
– C’est Alby qui ne voulait pas. Il fallait entretenir l’espoir.
– Tu veux dire qu’Alby savait que ça ne servait à rien d’aller dans le labyrinthe vu qu’il n’y a plus rien à explorer mais y est allé quand même remplacer Ben pour… rien ?
– C’est vrai que c’est con.
– C’était déjà incohérent mais vous arrivez à en rajouter des couches après coup. C’est merveilleux. J’en pleure, tiens. Sinon, tu as de vraies infos utiles à part le fait que les coureurs se tripotent la kikoute dans les couloirs depuis trois ans ?
– Oui ! En fait, il y a sur les bords extérieurs du labyrinthe des « sections » numérotées. Elles vont de 1 à 8. Chaque nuit, une section s’ouvre et le labyrinthe se modifie en conséquence. Nous avons étudié le tout : cela suit une combinaison très précise. La section 8, puis la 4, puis la 5, puis la 7 puis… bref. Donc chaque jour, je sais comment le labyrinthe sera configuré. Et quelle section sera ouverte.
– C’est cool.
– Et la nuit où tu as tué le griffeur, la section 7 était ouverte. Or, sur le bidule qu’on a retrouvé sur son cadavre, le numéro 7 est indiqué ! Que dirais-tu que l’on aille explorer cette section aujourd’hui ?
– Allez, t’as raison ! »

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Mais sur ces entrefaites, ils sont dérangés par Newt qui arrive à la porte les informer qu’Alby vient de se réveiller. Et qui a la gentillesse de ne pas remarquer juste derrière eux la maquette géante du labyrinthe complète. Faisant fi de cette énième erreur de réalisation, nos héros filent donc à l’infirmerie où ils retrouvent Alby, assis dans son lit, tout triste. Et qui annonce juste :

« Je me souviens… je me souviens à présent. Thomas, tu es l’un des leurs. Tu as toujours été leur préféré. Tu travailles avec ceux qui nous ont envoyés ici… » mais n’en dit guère plus parce que sinon, il pourrait juste finir le film ici et maintenant. A la place, je vous laisse deviner ce qu’il fait ? Voilàààà. Il regarde dans le lointain sans rien dire. Minho et Thomas le laissent donc et sans creuser ce sujet tellement peu intéressant, partent donc galoper dans le labyrinthe en emmenant avec eux le bidule qu’ils avaient trouvé sur le griffeur. Nos héros traversent donc les tours et détours du labyrinthe jusqu’à arriver dans des zones plus spacieuses : les fameuses bordures extérieures. Et ils mettent même un pied du côté de la section 7 où en s’approchant d’un cul-de-sac… leur bidule fait bip et les murs se soulèvent pour les laisser passer ! Mais enfin, comment diable ? Qu’importe, nos héros avancent encore et encore, traversent une passerelle au-dessus d’une sorte de gouffre, et arrivent à un sas qui s’ouvre, là encore grâce au bidule… sauf que derrière, il y a un scanner ! Qui les inspecte et lancer une alarme en constatant qu’ils ont beaucoup moins de pattes que le griffeur supposé transporter ce bidule. Le labyrinthe commence donc à bouger, et Minho et Thomas courent comme des fous et font mille cascades que je vous passe pour enfin, regagner le bloc. Et à vrai dire, l’accueil est mitigé.

« Vous dites avoir trouvé une potentielle sortie ? » disent les uns. « Qu’est-ce que c’est que ce bordel monstre qu’on a entendu jusqu’ici ? » demandent les autres.

Et c’est plutôt le deuxième camp qui l’emporte, car alors que la nuit tombe… les portes du labyrinthe ne se referment pas ! Pire encore, d’autres portes s’ouvrent tout autour du bloc et restent grandes ouvertes ! Il n’en faut pas plus pour que rapidement apparaisse au bout d’un couloir… un griffeur ! Puis deux ! Puis moult qui arrivent en courant dans le bloc ! Tout est-il perdu ?

Le scénario l’est en tout cas. Voulez-vous que je vous parle du passage où des personnages se cachent dans un champ de maïs qui n’était pas là avant ? Voulez-vous que je vous précise que pour se cacher, les mecs gardent leurs énormes torches allumées à la main ? Du coup, c’est fou, mais plein de gens se font tuer par les bestioles qui les repèrent aisément. Gally et quelques-uns se cachent dans le monte-charge, ce qui les sauve, alors que Thomas et les autres s’abritent dans le bâtiment en brindilles servant de salle du conseil et là je dois dire : bravo les gars ! Parce que le truc est fait en branchettes incapables de supporter le poids d’un lapin, par contre, un griffeur avec des pattes hydrauliques qui doit faire plusieurs tonnes peut grimper sur le toit sans même que le truc n’ait l’air de bouger. Idem avec les portes en osier qui résistent aux charges des bestioles. Cependant, un griffeur qui avait fait des études d’architecture avant de trouver ce boulot de griffeur de labyrinthe en intérim utilise ses connaissances pour percer le toit d’un violent coup de queue de scorpion, puis s’en sert pour péter LE pilier de soutènement qu’il ne fallait surtout pas toucher ! Comment a-t-il su ? Et surtout, comment l’a-t-il vu depuis l’extérieur ? Je continue de voter pour des études d’architecture et une excellente connaissance des cabanes pourries. Le griffeur profite donc du trou béant dans la structure affaiblie pour attraper Alby et le buter. C’EST TROP BALLOT ! LUI QUI AVAIT TOUS SES SOUVENIRS ! Il ne pourra plus rien dire et ça sauve encore une fois l’intrigue, c’est fou, les coïncidences !

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J’allais oublier : la maquette du labyrinthe. Notez que les galopins ont même trouvé le temps de mettre de petits arbres au milieu.

J’ai mal. J’ai l’impression que mon âme meurt un peu plus avec chaque seconde de ce film.

J’ai bien fait de la vendre avant, du coup.

Dans l’affaire, nos héros parviennent quand même à meuler un peu un griffeur et à lui arracher sa seringue à venin. Sur les autres, ils jettent des harpons, des bougies-molotov (si, si), des cailloux et tout un tas de trucs, mais même si les griffeurs semblent s’en moquer, soudain, ils se replient tous. Comme ça. Sans raison. Non parce qu’ils étaient venus pour tuer tout le monde et puis en fait, changement de plan : il y avait une crêpe-party chez Gründün, le griffeur de la section 6.

Ainsi abandonnés à eux-mêmes, nos héros sortent des ruines, choqués et bien moins nombreux qu’auparavant, et découvrent un Gally un peu grognon qui vient mettre son poing dans la gueule de Thomas pour avoir déclenché ces sinistres événements. Thomas, un peu sonné, mais aussi un peu vexé d’être accusé de ce massacre, décide d’essayer de terminer le film. Non pas en se suicidant, mais pas loin. Car utilisant la seringue de venin volée sur un griffeur, il se la plante, puis râle « Maintenant, guérissez-moi avec la deuxième seringue ! » avant de s’effondrer.

Après tout, si la mémoire ‘Alby était revenue comme ça… pourquoi pas lui ?

Et en effet : il se réveille le lendemain matin, au fond de la prison du bloc, Thérésa à côté de lui. Et de l’autre côté de la porte de la prison, Chuck, Newt & co qui le regardent de leurs yeux ronds et lui demandent :

« Bah alors ? Tu serais pas con comme un balai, des fois ?
– Non. Mon super plan visant à m’inoculer un venin mortel pour retrouver la mémoire était parfait et a marché. Je me souviens de tout. Je vais donc faire avancer l’intrigue : en réalité, vous êtes tous des sujets de test. Depuis votre naissance, on vous a fait passer des épreuves, et celle-ci en est une. Vous étiez dans un centre et on vous a effacé la mémoire avant de vous envoyer ici. Je me souviens : chaque mois, l’un d’entre vous disparaissait du centre… et arrivait ici. Mais moi, les autres avaient raison : je bossais pour WCKD, qui visiblement, n’a pas de politique sur l’âge minimum pour les rejoindre. J’étais le chouchou de la patronne. Et toi Thérésa, tu bossais avec moi. On était de l’autre côté. Dans l’équipe qui vous a envoyés ici.
– Alors d’accord, c’est moyennement cool, mais pourquoi ils vous ont envoyés ici aussi ? »

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En voilà une question intéressante. Quelle est la réponse de…

« ON S’EN MOQUE ! » intervient Newt. « L’important, c’est qui vous êtes, pas qui vous étiez, et je suis sûr qu’avoir des informations sur la stratégie que déploie l’ennemi à notre égard n’a aucun intérêt alors s’il-te-plaît Thomas, ne nous dit rien ! »

Ce film. Ce film ! Les mecs sont en train de tellement s’enfoncer rien qu’avec leurs dialogues qu’ils auraient déjà pu fuir le labyrinthe 25 fois en creusant un souterrain rien qu’en parlant. Je me demande s’il y a eu des suicides sur le tournage.

Il n’empêche que pendant que Thomas était dans le coma à essayer de se rappeler son passé, Gally, lui, n’a pas chômé. Il a explique que Thomas ayant engendré une véritable boucherie avec ses conneries, il prenait le pouvoir pour rétablir la sécurité du bloc. D’ailleurs, histoire de calmer les ardeurs des griffeurs, il a même prévu de leur offrir Thomas et Thérésa en sacrifice humain ! Il compte donc les attacher à l’entrée du labyrinthe avec un petit mot comme « Voici pour calmer votre colère« , « Ayez pitié de nous. » ou « Arrête de griffer, griffeur ! » Sauf que voilà, Thomas et Thérésa ont des alliés, et au moment d’être attachés à leur poteau, Newt, Chuck, Minho et d’autres blocards décident de venir à leur aide ! Le bloc se divise donc en deux camps : Gally et ceux qui veulent la paix, parmi lesquels une sorte de croisement entre Kurt Cobain et Dawson, et en face Thomas et ceux qui veulent fuir le bloc et tenter leur chance dans le labyrinthe. Gally les laisse donc partir : qu’ils aillent se faire bouffer ailleurs !

Thomas et sa troupe partent donc en courant vers le labyrinthe vers la section 7 (du moins faut-il l’espérer), le bidule du griffeur avec eux pour se faire ouvrir les portes. Ils foncent donc comme il se doit, sauf qu’à l’entrée de la section 7, même si nous sommes en plein jour se trouve… un griffeur !

Hardi petit : on n’est pas là pour reculer ! La petite troupe charge donc avec des perches et armes improvisées pour tenter de pousser la bête hors du chemin le temps qu’ils passent. Comme vous pouvez l’imaginez, tout y passe : aaaah non, le griffeur a mangé Jean-Jacques ! Vite poussons-le ! Crotte de bique, j’ai fait tomber le bidule qui ouvre les portes ! Je le rattrape de justesse, ouf ! Ho non, d’autres griffeurs, etc. Heureusement, pendant que les poncifs s’enchaînent, les trous dans le scénario aussi (d’ailleurs, on est désormais plus surpris d’y rencontrer quelque chose que du rien à ce stade, encore un peu et ce film va générer de l’antimatière) et vous vous souvenez du scanner qui avait déclenché l’alarme la dernière fois ? Hé bien… il a disparu ! Remplacé sans raison aucune par un code à rentrer. Qui est la séquence d’ouverture des sections du labyrinthe, que Minho connait. La porte ouverte, nos héros peuvent donc s’y engouffrer, et elle se referme sur les vilains griffeurs, histoire de.

Sont-ils sortis du labyrinthe pour de bon ?

Thomas et ses petits camarades se retrouvent dans ce qui ressemble à un couloir d’entretien. Ils le remontent jusqu’à trouver une petite porte marquée « sortie » et poussant la poignée… découvrent un laboratoire rempli de scientifiques.

Morts, les scientifiques.

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Pendant ce temps, dans le bloc… « Je vais rayer leurs noms et ça s’ra bien fait pour eux ! »

Il y a des impacts de balles partout, du sang dans tous les sens, et des cadavres de scientifiques et d’agents de sécurité dont surtout, nos larrons ne ramassent pas les armes quand bien même ils sont des fugitifs en terrain hostile, faudrait voir à pas mettre toutes les chances de son côté. Enfin, ils arrivent jusqu’à un ordinateur entouré de cadavres de scientifiques, avec moult écrans montrant le labyrinthe. Alors donc, depuis le début, ils étaient observés d’ici ? Et c’est de là que l’on envoyait les candidats au labyrinthe ? Alors, sachant que cet endroit est au même niveau que le labyrinthe, pourra-t-on m’expliquer pourquoi les mecs arrivaient depuis un monte charge sortant des entrailles de la terre ? Serait-ce encore du caca pour rendre le peu qui tenait encore debout plus bancal encore ?

Un gros bouton rouge qui clignote interrompt ces réflexions : Thomas se dit que ce serait une bonne idée d’appuyer dessus (je croyais pourtant qu’il avait ses souvenirs, il n’a pas une petite idée de ce qu’il se passe ici ?). Et cela lance une vidéo.

« Bonsoir, je suis Nadine Pipotron, directrice de WCKD, « Wicked ». Et comme chacun sait, Wicked est bon ! Si vous voyez cette vidéo, c’est que quelque chose a merdé pour nous. Mais, comme vous ne devez avoir aucun souvenir, laissez-moi vous rafraîchir la mémoire, après vous l’avoir enlevée, c’est bien le moins, huhu. Hu. Bon, bref : vous n’en avez pas souvenir, mais le soleil, ce gros rascal, a carbonisé la planète…
– Tu as vu Thomas ? C’était une situation d’urgence mais elle a quand même trouvé le temps de faire un montage vidéo avec des images de villes et de gens qui brûlent.
– … mais ce n’était que le début ! Car le pire était à venir : Braise. Un virus qui attaque le cerveau et rend les gens agressifs et leurs veines toutes noires. Mais vous, vous jeunes candidats, vous chers élus, vous résistiez à Braise. Alors nous avons décidé de vous étudier, d’étudier vos ondes cérébrales pour voir pourquoi et trouver un remède. Mais… nos méthodes ne faisaient pas l’unanimité. Et ne la font toujours pas. Et aujourd’hui, nous en payons le prix. Wicked est bon ! »

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Et alors que derrière elle, des scientifiques se font massacrer par un commando cagoulé visiblement peu d’accord avec leurs méthodes, Nadine Pipotron sort un revolver et se tire une balle dans la tête pour ne pas tomber entre leurs mains. Thomas aperçoit dans une salle voisine l’endroit où Nadine a enregistré sa vidéo et où gît encore son corps.

« Mon dieu Thomas ! s’exclame Thérésa. Ce film était à chier mais c’est de pire en pire !
– Que veux-tu dire ?
– Attends ! Les mecs disent qu’ils trouvent des gens qui résistent à la pire maladie du monde, et plutôt que d’en disséquer un, de les étudier tranquille dans un labo ou tout ce que tu veux, ils dépensent des milliards pour construire un labyrinthe géant à la con qui n’a strictement aucun intérêt à part de faire une expérience de sociologie sur la vie en communauté, et accessoirement, de perdre des sujets en les tuant à coups de monstres bioménaniques !
– Je… ce… c’était un test, enfin, ça explique tout, non ?
– Attends je la refais : « Mon dieu ! Le SIDA tue des gens ! Regardez, des gens qui résistent ! Je propose qu’on les enferme dans un labyrinthe avec des singes enragés séropositifs qui leur malaxent la gueule pour voir ce qu’il se passe ! »
– Non mais je… sûrement… explication… remède…
– Oui c’est ça, arrête de faire des phrases, il vaut mieux. Tiens d’ailleurs, tu te souviens de ce qu’injectaient les griffeurs ? Un truc qui rendait tout agressif et filait des veines noires !
– Ben oui, Braise !
– Et tu as eu l’impression que les patients y résistaient, toi ?
– Ah non, tiens, c’est vrai, maintenant que tu en parles, ça a tué tout le monde. Mais bon, c’était pour rechercher le remède ils ont dit !
– Le remède qu’ils avaient déjà puisque je l’avais dans ma poche quand ils m’ont envoyée dans le labyrinthe ?
– Ho. Tiens, oui. »

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Vite, un rebondissement ! N’importe quoi ! Même un truc crédible, juste un qui tienne debout, du genre un scientifique pas mort qui tue toutes ces têtes à claques dans la panique !

« Personne ne bouge ! » s’exclame soudain une voix. Tout le monde se retourne et…

« Gally ?
– C’est moi !
– Mon dieu, regardez ses yeux ! Sa peau ! Il a été piqué ! Il a Braise, lui aussi ! Et en plus, il a pensé à ramasser un pistolet sur un garde, il est trop malin ! Quel dommage que l’on ne l’ait pas fait avant.
– J’vais vous buter !
– Tiens mais j’y pense, comment es-tu arrivé jusqu’ici ? Sachant que tu étais le chef des gens qui voulaient rester au bloc ? Que tu n’avais jamais parcouru le labyrinthe ? Que tu ne savais du coup ni où aller, ni dans quelle section ? Que tu n’avais même pas de bidule pour passer les portes ? Que tu devais d’abord affronter des griffeurs ?
– *regard dans le lointain*
– Putain, il est fort, il connait tous les trucs !
– N’empêche, j’vais vous buter ! »

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Et en effet : il semble chaud patate pour le faire. Sauf que Minho, lui, n’est pas de cet avis et armé d’un pieu qu’il utilisait dans le labyrinthe, lui envoie en plein cœur. Gally appuie sur la gâchette, puis s’effondre. Et devinez qui prend la seule balle tirée par Gally juste avant de sortir définitivement du labyrinthe ?

« CHUUUUUUUCK ! Non !
– Thomas… prends-moi dans tes bras… ce poncif… c’est… ah… mon préféré…
– Chuck, accroche-toi ! Je vais te ramener chez toi !
– Thomas… je sais que j’suis foutu… prends la petite figurine sculptée. Mes parents… tu leur… donneras… argh !
– CHUUUUUUUUUUUUUUUUUUCK ! »

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Et tout le monde se met à pleurer alors que la plupart des spectateurs ont sabré le champagne tant Chuck était insupportable. Et, oui, alors qu’il y a eu une boucherie au bloc, qu’ils ont perdu Ben et d’autres, qu’Alby, le plus ancien d’entre eux est mort et que dans le labyrinthe lors de la fuite finale, ils ont perdu plus d’un Jean-Jacques, nos héros n’avaient jamais pleuré. Mais là, la tête à claques arrivée depuis un mois au camp, c’est le gros traumatisme. Tout le monde pleure donc jusqu’à ce que la porte du laboratoire s’ouvre et que le commando armé qui avait liquidé les scientifiques ne revienne et ne les aide à sortir.

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Chuck. Plus à sa place dans Hook que dans le Labyrinthe, on ne voyait pas du tout venir sa mort. Vraiment. Duuu tout on vous dit. En même temps, rien que sa coupe de cheveux le méritait.

Dehors, nos héros découvrent un vaste désert et les ruines d’une grande cité. Ils sont amenés à des hélicoptères pour se barrer d’ici, et s’élevant dans les airs, ils découvrent le labyrinthe vu du dessus et se demandent bien comment ils pouvaient avoir une clairière verdoyante à ciel ouvert quand juste à côté, le soleil cramait visiblement tout. Sûrement une grosse climatisation. A bord, le chef du commando retire sa cagoule et sourit aux adolescents.

« Vous voilà libres ! Libres ! Wicked n’est pas bon : bientôt, tout va changer !
– J’aurais juste une question.
– Oui mon jeune ami évadé ? Comment t’appelles-tu ?
– Roudoudou.
– Hé bien Roudoudou, pose ta question.
– Voilà : sachant que vous êtes venus nous libérer et qu’on a bien vu en vidéo que vous aviez défoncé tous les scientifiques, pourriez-vous nous expliquer pourquoi vous n’avez pas désactivé le labyrinthe et les griffeurs depuis la salle de commande ou, plus simplement, envoyé votre hélicoptère sauver tout le monde au bloc vu que c’est à ciel ouvert ? »

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Quelques secondes plus tard, la portière de l’hélicoptère s’ouvre et on en balance Roudoudou qui vient de saloper la dernière scène du film.

La dernière ? Pas tout à fait ! Car alors que nos héros se croient libres, Nadine Pipotron arrive dans une salle de réunion. Oui, elle va bien, et elle essuie juste des restes de maquillage sur sa tempe. Nadine se serait donc tirée dessus avec un pistolet à fausses balles dans la tête ? Comme c’est intéressant. Et con. Même si ça doit permettre de jouer à la roulette russe en toute sécurité. Elle se place donc devant son conseil d’administration et déclare :

« Tout s’est passé comme prévu. La phase 1 des tests est terminée et ils ont mordu à l’hameçon. Passons à la phase 2 ! 
– Excellent Mme Pipotron. J’ai beaucoup aimé votre plan consistant à faire semblant d’être morte juste à côté de gamins qui avaient des flingues à disposition. Un soupir malvenu ou un pet fourbe et ils vous démasquaient et tout le plan était fichu alors que ça ne servait à rien que vous fassiez tout ça. Il n’empêche, est-ce que la phase 2 du plan consiste là encore à laisser mourir les sujets en les faisant s’entretuer ou dévorer par des créatures génétiquement modifiées ? Non parce que si c’est ça, je resigne des deux mains, c’est génial.
– Votre nom ?
– Michel Roudoudou. Mon fils fait partie des sujets qui ont réussi à s’évader, je vous soutiens complètement Nadine ! »

0

Et alors que le conseil d’administration passe à tabac M. Roudoudou et ses questions à la con, les spectateurs échangent des regards interloqués. « Phase 2 ? Il y aura un 2 ?« 

Et tout le monde sent un frisson parcourir son dos, tant le retour du néant a quelque chose de terrifiant.

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Attention : deuxième avertissement !

A partir d’ici, moult commentaires basés sur « Non mais tout se tient, parce que telle incohérence, en fait, c’était un test« , devraient apparaître. Un peu comme les films avec des rêves et « Non mais en fait, c’était un rêve, tout s’explique« . Merci donc de bien prendre conscience que les grosses ficelles ne peuvent pas servir de mastic à scénario. Et que même en remplaçant « Trou » par « Test« , les scènes sont toujours aussi ratées, voire parfois sont encore pires.

Vous voulez une dernière incohérence, celle-là bien réelle ? Voici une capture d’écran des notes attribuées par les professionnels au film.

Honte

Je vous laisse savourer. Moi, je cherche encore où on peut trouver 0,5 points.

Sur ce, j’ai besoin de brandy. De beaucoup de brandy.

148 réponses à “Le Labyrinthe, sans détour

  1. Nous ne te remercierons jamais assez de tout ces sacrifices ! S’infliger pareille torture pour faire rire ses lecteurs, quel courage !

  2. Un peu déçu par le spoil. J’ai vu le film, il y a effectivement plein de trucs à redire (bah ouais, fallait surveiller les mecs qui ont foutu du lierre jusqu’en haut des murs, les sourcils de Gally, la zouli maquette à refaire chaque soir…).

    Mais il y a des dialogues qui sont carrément tronqués, et des explications qui sont retournés. Je ne dis pas que c’est un monument de logique, loin s’en faut, mais pointer du doigt le comportement irrationnel d’adolescents comme un défaut du film…

    Je ne vais pas essayer de convaincre cette belle assemblée que le film vaut le coup d’aller le voir parce que je sais déjà ce qu’on va me répondre, mais je trouve dommage qu’OC détourne le sens de certaines scènes et prête des intentions incorrectes aux personnages pour faire son beurre. C’était drôle quand même, mais les lecteurs n’ayant pas vu le film en auront une vision erronée.

    Moi j’attend toujours le spoil de Vampire Academy!

    • Le principe des spoilers de l’odieux connard si je me souviens bien c’est de forcer au maximum les incohérences du film en rajoutant un peu/beaucoup/énormément de mauvaise foi histoire de rire un coup.

      Dans le cas présent je trouve pas que les incohérences aient été particulièrement forcées et que la mauvaise foi ait beaucoup débordé du texte, le film est réellement con. J’avais le fou rire au moment de quitter la salle presque déserte sur fond de musique épique.

      • Oh ah ! Pas de mauvaise foi, non, non ! Juste que notre OC est encore l’un des rares à être conscient dans ce labyrinthe du monde !

    • Incroyable !
      OC serait il un tant soit peu de mauvaise fois ?
      Qui êtes-vous pour oser insinuer de telles accusation fallacieuses dont l’ignominie pourrait même émouvoir Nicolas Cage ?

      Changez de marque de brandy, car le votre devait être frelaté pour troubler à ce point votre jugement !

      • Ce qui me chagrine, c’est qu’au vu du talent avec lequel il exerce son art, beaucoup se laissent tromper et méjugent la plupart des films spoilés. Certains méritent bien ce qui leur est infligé par OC, d’autres moins. Et c’est assez dur de faire la différence, à moins de les avoir vu.

        Et je trouve votre hypothèse sur la présence supposée de sentiment de monsieur Cage osée, et je doute qu’elle ait sa place sur une site respectable tel que celui-ci.

      • Franchement Friedrich, j’ai vu Maze Runner avant de lire la chronique d’OC, et je me sens à peine vengé de la bêtise du film par la plume odieuconnardienne.
        L’incroyable médiocrité et la tolérance aux problèmes logiques les plus triviaux a simplement abaissé l’attente du spectateur. Et ici comme dans d’autres chroniques, les incohérences pointées par l’OC sont d’authentiques incohérences, pas un « détournement du sens de certaines scènes et un prêt d’intentions incorrectes aux personnage »; même si (dans d’autres chroniques) il lui arrive de forcer leur importance pour les besoins de la cause (nous faire rire, ce que vous appelez « faire son beurre », ce qui n’est pas dutoutdutout une façon de « détourner le sens de certaines scènes et prêter des intentions incorrectes » à l’OC).

        Juste pour mémoire, il y a une logique derrière la médiocrité et la présence récurrente d’incohérences majeures dans les films hollywoodiens (je veux dire, à part la logique qui pousse Hollywood à adapter en films la sous-littérature pour prépubères): si Hollywood « aime » (je mets des guillemets parce que les mots sont sensés avoir encore un sens et qu’il s’agit là d’une entorse au sens du mot « aime »), « aime », donc un scénario original, elle s’empresse d’aller le confier à cinq ou six pisses-copie maison pour réécriture, puis le scénario est confié aux futurs acteurs principaux, qui selon la même logique, « aiment » le scénario et font donc réécrire leur texte. Et c’est cette bouillie qui est filmée.

      • Si les films pour ados ne te repoussent pas, oui. C’est rythmé, très fidèle au livre quoi que puissent en dire les mauvaises langues (les éléments changés le sont pour coller plus efficacement au support cinématographique, sans dénaturer l’histoire). C’est efficace, et pour peu qu’on prenne la peine de laisser une chance au film de s’expliquer, c’est cohérent et intéressant. Les effets spéciaux sont réussis et les acteurs nous offrent des performances qui, sans être transcendantes, sont plus que correctes.

        En résumé : de l’action, de la survie, des ados (et pas d’histoires d’amour lourdingues!) et du mystère. Rien de bien original, il ne s’agit pas de la pépite cinéma de cette année, juste d’un bon film. Je suis dans l’audience visée, et j’ai accroché quasi instantanément : si c’est aussi ton cas, je ne peux que te conseiller d’aller le voir (en VO, la VF sont moche, comme bien trop souvent ces derniers temps).

    • J’ai vu ce film, et à la fin, j’ai eu le frisson dans le dos à la pensée d’une suite. Ce n’est que mon avis, mais ce film est naze de chez naze. On passe le film à se demander comment un tel enchevêtrement d’incohérences ont pu être mis bout à bout sans que le réalisateur ne puisse dans un sursaut d’orgueil essayer de limiter le désastre. Les personnages ont l’instinct de survie d’un lemming, le plan des méchants ne mérite même pas d’être qualifié de plan….
      bref, c’est gênant à regarder du début à la fin.
      L’odieux connard n’est jamais aussi drôle que lorsqu’il troll un film bien pourri, cette critique est le seul souvenir positif que j’aurais de cette bouse.

      • C’est pas des méchants. Pour reprendre le film et le livre, « Wicked is good ». C’est sur que quand on a absolument besoin de méchants pour expliquer un film, l’histoire perd de son sens.

        Je pense que le soucis principal avec la plupart des spectateurs qui crachent sur les teen movies, c’est qu’ils se méprennent complètement sur les enjeux et le message des films. Et du coup ils ne comprennent rien, et passent complètement à coté du film.

        Et j’attend encore qu’une personne de bonne foi me pointe les incohérences du film. Il y en a, certes, mais bien moins que ce qui est décrit dans le spoiler!

      • Aller, dans l’ordre : des adolescents qui chahutent un nouveau (c’est vrai que ça n’arrive jamais et que c’est peu crédible), les explications d’Abby par rapport au Labyrinthe sont bien plus explicites que ce que raconte OC, le fait que les personnages aient donné un nom aux griffeurs sans les avoir vus ne me semblent pas exagérément tiré par les cheveux (et la traduction VF tente de coller au Griever anglais, qui lui ne suppose pas la présence de griffes), le fait que des ados bloqués depuis 3 ans au centre d’un labyrinthe avec des vilains monstres n’aiment pas que tous les nouveaux leur rappellent leurs tentatives d’évasion ne me semble pas farfelu non plus (et noni ,Newt ne doit pas apprécier que tous les nouveaux lui rappellent qu’un ami à lui s’est fait découper en essayant de sortir par la Boîte), Ben a effectivement été piqué et relâché pour déclencher le chaos parmi les jeunes (ça n’est pas une incohérence, ça fait partie du plan des « méchants », on y revient plus tard), Alby ne part pas avec Minho pour remplacer Ben mais pour tenter de trouver son corps et potentiellement l’enterrer (normalement, le pauvre n’aurait pas du aller bien loin pendant la nuit, ce qui laisserait suffisamment de temps aux deux kékés pour revenir)…

        Je vais m’arrêter là, et pour revenir sur différents points, reprendre un peu la fin du film. Les adolescents ont été mis dans le Labyrinthe pour être observés, plus précisément leur cerveau, afin d’essayer de comprendre comment ils sont immunisés à la maladie qui rend fou. En gros, on leur fait vivre plein de trucs un poil traumatisant, et on observe comment le cerveau réagit. Et du coup, le but n’est pas de les tuer, simplement de les secouer : d’où les piqûres de Ben et Alby, et toutes les « incohérences » qui permettent aux héros de sortir. Le but du WICKED n’est pas de les empêcher de sortir, mais bien de voir comment ils vont le faire, avant de passer à l’épreuve numéro 2.

        Ça n’est peut-être pas le scénario du siècle, et l’idée est tirée par les cheveux et un peu conne (j’ai enfin fini de lire le troisième livre, et je suis assez déçu par la conclusion). Mais le film ne passe pas son temps à se contredire et à empiler incohérence sur incohérence. Des fois, il suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles et d’essayer de comprendre un film avant de crier au navet. J’ai pas compris parce que j’ai rien suivi =/= c’est nul!

      • Félicitations vous êtes bien plus brillant que nous.
        Toutefois, si vous êtes le seul à trouver logique et cohérent cette œuvre (et sincèrement vos explications sont de plus mauvaise foi que celles de l’Odieux) c’est qu’elle est mauvaise. Ce film ne s’adressant pas vraiment à l’élite philosophique ou scientifique des spectateurs c’est d’autant plus un gage de mauvaise qualité que de plonger son public de prédilection dans la confusion.
        Bref, si vous avez besoin d’un QI de 200 et de deux mois d’étude pour comprendre un film, c’est qu’il est mauvais.

      • « l’idée est tirée par les cheveux et un peu conne » => c’est con. Mais logique et cohérent. Et oui, il y a une différence!

        Et si vous pensez ne pas avoir le QI pour comprendre un livre pour adolescents, je suis surpris que vous ayez réussi à arriver jusqu’ici. Mais c’est déjà un bel effort de votre part, et vous souhaite de continuer sur cette voie!

      • Sauf que dans la majorité des cas cités, c’est bête, illogique et incohérent. Personnellement je ne me targue pas d’avoir une intelligence assez élevée pour comprendre des choses qui n’existent pas ou trouver une logique à une trame en roue libre et chaotique.
        Bref nous avons nos opinions sur ce film, mais dans les faits, au vu des retours et d’un regard plus critique sur le film, c’est très bête, illogique et incohérent dans son ensemble.
        Et désolé j’ai essayé le livre mais le style de Dashner est vraiment trop affreux pour moi.

      • Friedrich, vraiment, sans déconner, va falloir arrêter là. L’explication finale, « Les adolescents ont été mis dans le Labyrinthe pour être observés, plus précisément leur cerveau, afin d’essayer de comprendre comment ils sont immunisés à la maladie qui rend fou », est justement le problème: une débauche de moyens pour un résultat moins fiable que celle qu’ils obtiendraient en labo avec un IRM. Je passe sur le fait qu’ils peuvent « étudier leur cerveau » parce que ce sont des scientifiques hollywoodiens, à distance comme ça, sans IRM, parce qu’ils sont super-forts. Et j’en profite pour pointer une incohérence que l’OC n’a pas relevé: alors comme ça le soleil dévaste la terre, mais il est assez sympa pour pas toucher au petit coin de verdure au cœur du labyrinthe A CIEL OUVERT?

      • @gael violet: Non, c’est vrais que dans la science fiction ou le fantastique de type « super -héros « , il n’y a jamais eu de trucs « invraisemblables ». Des sabres laser, ça existe… Des orcs et des elfes aussi… Alors pensez donc, un truc de sciences fictions permettant de faire des scanners à distances, c’est inimaginables hein ! Jamais vu un parterre de pseudo-littéraire blasé se frotter autant la nouille sur leur Soit-disant supériorité intellectuelle face un film qui n’a rien demandé ( l’intelligence aurait déjà été de pas aller le voir en salle). Non pas que je défendes le film hein ( on ne tient pas une pépite, tout juste un film potable qui fait son job…), mais cette critique est d’une nullité affligeante ! Encore moins drôle que le film, d’une mauvaise foi affligeante à s’en faire péter l’occipital…faut pas faire trop le difficile hein ! Et du coup, je comprend le besoin de visionner ce genre de film pour en faire une chronique interminable auto-centré sur la fabuleuse logique (supposé) de l’auteur face à un pseudo navet … A vaincre sans péril….

        Vous m’appelerez quand vous ferez la même chose sur du audiard !

      • @ThierryF: Oui il y a des films de super héros, des elfes et orcs, des sabres laser dans certains films et cela ne choque pas.
        Mais cela ne choque pas car cela fait partie de l’univers du film, que cela est expliqué et intégré dans la cohésion totale.
        Pour ce film on a une expérience pour laquelle nous n’avons aucune explication, AUCUNE.
        les seules bribes qui existent sont « nous vous avons observés » ou « ceci est une expérience ».
        Sauf qu’à aucun moment il n’est précisé le processus de ces expériences.
        Pourquoi il n’y a que des hommes?
        Pourquoi est ajouté une personne par mois?
        Pourquoi ils sont dans un labyrinthe?
        Pourquoi il y a des créatures mi-robot mi-je-sais-pas-quoi?
        Comment ils peuvent étudier leurs cerveaux à distance?
        Pourquoi il y a de la végétation dans le labyrinthe alors que tout est brulé dehors?
        Pourquoi ils mènent des expériences sur la résistance qu’ils ont à une maladie alors qu’ils la contracte quand un griffeur les piquent?
        Pourquoi ils continuent les expériences alors qu’apparemment ils ont déjà des vaccins à la maladie?
        Pourquoi il effacent la mémoire des gens avant des mettre dans le labyrinthe?
        Pourquoi seulement des « enfants/teenager » sont choisit comme cobayes?
        Pourquoi un adulte ne pourrait pas être lui aussi auto-immune?
        Le film n’apporte aucune réponses à aucun moment, du début à la fin.
        La seule réponse qu’on à c’est que c’est un film destiné aux teenagers et que par conséquence il faut que les héros ne soient que des teenagers, que la trame soit le plus simple possible mais ait l’air très compliqué avec beaucoup de rebondissement même si ils se contredisent.

        Après pour répondre simplement:
        – On a des films de super héros => Oui et à chaque fois les origines des pouvoir sont expliqués (radiations, mutations, expositions à un agent chimique, …)
        – On à des sabres laser => c’est futuriste et comme souvent dans le futur les « armes à feu » ne sont plus à poudre mais laser, du coup une arme blanche ferait encore plus archaïque à moins que celle-ci ne soit elle aussi futuriste et donc pourquoi pas laser elle aussi. Entrainant le fait qu’une arme blanche laser serait plus dangereuse vu qu’une mauvaise manipulation serait risqué, d’où le fait que pour les manier il faudrait beaucoup de dextérité, de contrôle… blablabla, la force… blablabla jedi…
        – On a des elfes et des orcs => suffit de lire les livres de Tolkien pour ça.
        Pour résumer même si parfois les explications sont un peut bancales au moins il y a une explication pour rendre l’univers cohérent contrairement à ce film.

    • Et c’est un fait, l’adolescence n’est que la période où l’on construit son sens critique. Ce n’est pas comme-ci leur montrer un peu de qualité de temps en temps pouvait offrir quelques points de comparaisons ^^

      Le publique cible doit pouvoir justifier à lui seul l’étalonnage de la médiocrité. Après tout les joies de la coprophagie ça commence à cet âge :3

  3. M… mais… le livre était… je…
    Je me souviens avoir lu quelque part que l’auteur trouvait le film meilleur que le livre, mais, franchement, c’est un VIOL, complètement. Voilà. « Le Labyrinthe » était un chef-d’œuvre. Bon, on s’y attendait un peu, nan ?
    Très bon spoiler, à part ça. Je vais quand même aller voir le film, parce que voilà, hein.
    (Mais je conseille vraiment le livre.)
    (*tousse*)

    • A une autre époque, la bonne SF, c’était F. Herbert, J. Vance, voire D. Simmons.
      Je trouve assez insultant pour eux de donner le nom de chef-d’oeuvre à Labyrinthe.

      • Pardon : je me suis emportée. Donc, un livre que j’ai adoré (mais bon, je l’ai lu il y a longtemps, je ne l’aurais peut-être pas aimé aujourd’hui), mais pas le meilleur. En soi c’est quand même un bon livre. Avec des zombies dans le deuxième.
        Mais pas un chef-d’œuvre, donc.

      • Tout à fait c’est insulté les vrais grand auteur de SF et leurs œuvres de qualifié ce machin de chef-d’œuvre, ou alors le niveau intellectuelle des lecteurs d’aujourd’hui a vraiment baissé de façons drastique (ce qui expliquerait bien des choses)

  4. J’ai fait l’expérience de voir un film après une critique de l’Odieux : ça m’avait gaché le film de voir toutes ces petites incohérences… Dans le cas de labyrinthe, les incohérences sont tellement grosses: je n’ai clairement pas eu besoin de l’odieux pour les répérer! Que n’avez vous écrit ceci avant que je ne dépense 20€ – en plus on était 2 – pour cette daube!!!

  5. Excellent ! J’ai vu ce film la semaine dernière en ayant l’impression d’avoir perdu 2h de ma vie…
    D’ailleurs une autre incohérence qui m’a sauté aux yeux : comment se fait-il que Minho connaisse la combinaison d’ouverture ? Parce que même si l’ordre est fixe, il est cyclique… Comment savoir donc quel est le premier chiffre ?
    Très amicalement, Monsieur Connard.

    • C’est exactement ce que je me suis dit, j’ai eu comme l’impression qu’il manquait une phrase dans le spoil à ce sujet; mais bon on peut pas penser à tout quand on voit la montagne d’incohérences. Je n’avais jamais vue de ma vie un film où tout est aussi bancal (même l’explication à la fin n’a aucun sens!). Je me demande vraiment à quoi peut bien ressembler le livre…

  6. : ]

    Une coquille : « il va falloir m’expliquer ce qu’Alby a fait tout seul le premier _moi_ dans le bloc. »

    Une petite erreur : « _Qui_ est la séquence d’ouverture des sections du labyrinthe, que Minho connait. »

    Et un truc pour, peut-être, aider à faire un menu des billets (bientôt 300 quand même !) : http://xouboudou.free.fr/odieuxconnard.txt

  7. L’âge des personnages ne me parait pas incohérent. Si ça se trouve, Thomas et Thérésa sont simplement des stagiaires de 3e, ou des apprentis en CAP vente.
    Par contre, je n’ai pas trop saisi l’histoire de la maladie. Comment les scientifiques ont-ils su dès leur naissance qu’ils étaient résistants ? Ils s’amusent à injecter du venin à tous les nouveaux nés ?

    • Ça a l’air d’être une bonne technique. Au pire, si un bébé devient violent, le pire qu’il puisse faire c’est caca en visant quand il n’a pas sa couche.

  8. Dire que j’avais trouvé que le bouquin était lamentable… Je regrette presque de ne pas avoir vu ce film, j’aurais sûrement bien ri !

  9. Non mais cette critique est biaisée.

    Si vous aviez lu le livre, vous auriez su que tout ceci se passe dans un rêve.
    Les incohérence n’en sont donc pas, tout est logique et se tiens.

    Sur le coup vous me désappointé fortement chère OC

    • Rêve ou pas, ça reste à chier et gravement incohérent.
      tout se tienT
      vous me désapointeZ
      les incohérenceS
      cher OC ( c’était un mâle la dernière fois que je l’ai vu ).

      En parlant de rêve, regardez Muholland Drive, c’est fascinant et déroutant.

    • « Si vous aviez lu le livre, vous auriez su que tout ceci se passe dans un rêve. »
      Je n’ai pas lu le livre, et à l’heure actuelle, je n’en ai pas envie. je suis allé au cinéma pour voir un film et passer un bon moment. Si tel est réellement le cas, cela aurait dû être expliqué dans le film, et pas au prochain épisode. Comme dit au début, un film doit tenir debout tout seul, même un tout petit peu (quitte à modifier l’histoire un peu, ça s’est déjà vu). Si les explications fournies dans le film sont moisies, c’est clairement pas la faute des spectateurs. Cela m’inquiète réellement que vous sembliez penser que cette situation est normale.

    • Sans avoir vu le film, ni lu le livre, juste avec le spoil de M. Connard, ceci apparait comme évident.
      Mais un rêve sans côté onirique, et sans qu’au moins un élément soit cohérent (le personnage principal par exemple) ça ne fait pas un bon film.

    • Les amis, je pense que le message de Pol était à prendre au second degré, vu la formulation (du moins je l’espère), faut pas vous énerver comme ça…

      • Et on félicite Salkon pour sa détection de troll \o/

        Pourtant j’avais laissé des indices, l’orthographe approximative, le « c’est expliqué dans le livre » que notre cher OC critique en intro et son pendant onirique.

        Salkon est donc le seul à gagner un internet (oui je suis généreux)

      • Oh merci! C’est trop d’honneur! J’essaierai de m’en montrer digne, quand je saurai à quoi ça sert…

      • Ah c’est plus clair déjà, merci pour cette nouvelle référence que je n’avais effectivement pas. Plus trop le temps d’être nerd moi, avec la femme, le boulot, les gosses, pfff…

  10. OUah! Merci, je viens d’économiser une place de ciné… et en plus c’est bien plus fun que le ciné. Dont acte ! Impatiente de lire la suite des aventures de l’OC.
    Bisous

  11. Ce spoil était absolument fabuleux.

    Le « Putain, il connait tous les trucs » m’a achevé mais j’étais déjà bien entamé à ce niveau. Et vive l’éternel Rondoudou, glorieux spéléologues des failles dans le scénario.

  12. en même temps… « public, closer, 20 minutes (le temps que le journaliste a tenu devant le film?), direct matin, le parisien…. il y avait plusieurs gros indices…

  13. Je n’étais pas loin de m’évanouir dans mes urines (dans une soirée golden shower, c’eût pu être celle d’un autre…) sur le coup du touche pas a mes nakamas et j’ai réveillé ma douce suite à « une série de petits pets liquides »…

    Odieux… Vous exagérez ! Ce film m’a l’air tout bonnement trop compliqué pour votre esprit étriqué et perverti !
    Vous n’avez pas saisi que dans la suite, Leonardo di carpaccio ira s’introduire dans ce rêve, qui est imbriqué dans un rêve, ou les gens qui rêvent pensent être dans un autre rêve !

    J’ai une pensée émue pour notre ami Nicolas (et oui, malgré ghost rider, il a encore le droit a une majuscule !) qui doit bien regretter de ne plus être aussi facile a maquiller…
    Dieu sait qu’il adore pratiquer le regard perdu dans l’infini avec lueur vide dans le regard…

  14. Durendal explique dans son après séance que tous les blogueurs ont été sollicités par le distributeur pour en faire la pub tellement ils se rendaient compte que c’était de la merde.

    Du coup, on peut se demander si les « excellentes critiques » presse n’ont pas tout simplement été achetées.

    Et, oui, c’est tellement gros ce film que j’ai repéré aisément toutes les incohérences sans avoir besoin de vous lire avant. Et pire, contrairement à ce que j’ai lu avant, vous ne forcez pas du tout. Non, il y en a tellement que vous vous concentrez juste sur les plus grosses.

    En fait, ce film est nul en permanence !!!!

    Beaucoup d’amis disent qu’ils veulent le voir le 2 car ça expliquerait tout. Ils se sont fait violer et ils n’ont pas envie d’y croire, ils se raccrochent à l’espoir d’un deux logique. Mais, perso, je ne sais pas si je m’infligerai la vision du 2. Oh, oui, pour une seule raison, lire ensuite votre spoiler et me marrer encore plus.

    • Des critiques, stipendiés et corrompus pour donner un avis positif sur une œuvre minable?
      Vous êtes certains?

      Ooooooh…
      Je suis positivement choqué! Choqué, mon bon monsieur, entendez-vous?
      (Ça ira, ou j’en rajoute une couche?)

    • Rien que pour avoir cité Durendal, tu seras jeté en pâture aux Méca-caca !!! Comment prendre au sérieux un «  » » » » » » » » » » » »critique cinéma » » » » » » » » » » » » » » » qui pleure devant Lucy, préfère Besson à Kubrick, etc….

      • Merci de remettre ce youtuber à sa place ! Il n’est plutôt bon que lorsqu’il parle technique.

  15. Je n’ai pas vu le film mais ai lu le livre. Ce dernier est loin d’être un chef-d’oeuvre, mais il se laisse lire. Par contre, cette critique confirme ce que je savais depuis longtemps: quand on adapte un livre, plutôt que de faire des changements dans son intérêt (ce qui peut être expliqué dans le livre ne peut pas toujours avoir sa traduction à l’écran, donc mieux vaut emprunter des détours), on fait des trucs tout moisis…
    Au moins, dans le bouquin, à chaque fois que Thomas a une interrogation, on fini par lui répondre, et chaque fois qu’il propose une idée pour s’en sortir, on lui répond « t’es con ou quoi? Genre on n’a jamais essayé… » (par exemple: repartir par l’ascenceur: ça coupe les gens qui essayent en deux). Sans comptr que le la byrinthe n’est pas une jolie maquette, mais plein de plan (et c’est en les analysant qu’ils découvrent le code pour aller voir les scientifiques…)
    Bref, cette volonté de compliquer tout nuit gravement aux films…

    • Je suis rassuré de voir que le livre suit une logique, merci! Je me suis sérieusement demandé si quelqu’un avait eu la volonté d’adapter un bouquin avec autant d’incohérences (ce qui ne semble pas être le cas, donc)

      • De rien! ;p
        Bon, après ça fait un petit moment que je l’ai lu et j’ai pu occulter volontairement les incohérences, mais en tout cas il y en a bien moins que dans le film… (par exemple, ils ont toujours eu des remèdes et savent donc à quoi s’en tenir quand ils se font piquer, ils oublient tout sauf leur nom (donc pas besoin de jouer à la version ninja de kumbaya au coin du feu), les coureurs savent que le labyrinthe bouge toujours de la même façon mais ils continuent de le parcourir au cas où par peur de manquer un jour quelque chose, etc…).
        J’ai plutôt le sentiment que dans le livre les personnages ont conscience de leur bêtise (et avouent le faire parce que c’est soit ça soit tous se suicider par désespoir).
        Par contre, je n’ai lu que le tome 1, et le mystère demeure toujours quant à cette grande question: quel était l’intérêt de ce p***** de labyrinthe???

      • L’intérêt du Labyrinthe ? Ca fait très cool à au cinéma. Pourquoi croyez-vous que ces romans débiles fleurissent si ce n’est pour mieux polluer les salles obscures et se faire plein de blé facilement.

      • L’intérêt du labyrinthe, c’est que les murs ne bougent au hasard, les murs forment des lettres qui donnent plusieurs codes a rentrer dans l’ordi à la fin !!! Ils doivent utiliser leurs méninges pour sortir quoi !!! Et pas trouver un bout de Méca-caca qui comme par magie fonctionne toujours, se servir du bip-bip comme d’un compteur Geiger, etc…..

  16. J’ai pas encore lu le spoiler en entier, mais pour ce qui est de grimper, je ferai pas trop confiance au lierre mais par contre, les encoches qui servent au scellé de la porte, ça a l’air de faire une bonne échelle pour grimper tranquillou, quitte à mettre des bâtons en travers de la porte pour faire un échafaudage.

  17. Ces spoils et autres écrits me renvoient à mon rapport au monde et ma naïveté, la facilité ennuyeuse avec laquelle je me fait (fesait?) berner. En effet, mon cerveau, dans le but que j’aie du plaisir, me cachait les incohérences d’un film, sauf qu’à force j’en était venu à accepter de telles daubes…

    En bref merci de m’ouvrir les yeux car considère qu’à force de se faire crétiniser par ce qui se passe à l’écran on est sans doute plus perméable aux bullshits dans la vie réelle.

  18. Je me fais du souci pour ma fille…. Elle a adoré le film. En même temps elle avait aussi beaucoup aimé Détergente.
    Je m’en vais de ce pas lui confisquer ces albums de Oine Directchionne.

  19. Ce film aurait été bien plus captivant et philosophique s’ils s’étaient contenté de faire un reboot de Pac-Man.

  20. La super incohérence, c’est aussi : à quoi bon se faire chier à faire une maquette du labyrinthe, s’il change de configuration toutes les nuits ??

  21. Merci pour cette chronique, monsieur Odieux.
    Je désespère de voir les critiques enthousiastes et pire : le succès énorme du film, qui est assez spectaculaire / 2% de chute en 2e semaine, c’est quasiment du jamais vu (je bosse dans un cinéma et je regarde avec attention de genre de détails).
    Alors votre post me rassure un peu sur ma santé mentale et mon goût artistique.

    Et, au risque d’en contrarier certains, non, le livre n’est pas meilleur.
    Il n’est pas bon. Point.

    Mais bon, au moins il y a du mal à dire sur ce film. Parce que « The Giver » est une niaiserie abyssale avec encore moins de réalisation, tellement vide, qu’il n’y rien à en dire du tout. Sauf qu’il y a encore Jeff Bridges dans son éternel rôle de vieux mentor … Oh, il le reprend à Noël dans « Le Septième Fils », dont la seule bande-annonce donne envie de se jeter par la fenêtre…

    Certainement, un nouveau candidat pour votre chronique, monsieur Odieux !

    • « Le Septième Fils » …
      Si les romans sont ,là, de bonne qualité la simple vue de la bande annonce m’as laissé dans l’incompréhension la plus totale : rien de commun avec les bouquins mais vraiment RIEN >_<

      Le sieur Connard aura de quoi s’amuser et j'espère comme vous qu'ils ne s'en privera pas tant cette adaptation sent le navet !

  22. Je fais un bug sur le nom des bestioles « griffeurs »… Où ont-ils été pêché ce nom sachant que les zigotos ne les ont soit-disant jamais vu, que les bestioles « piquent » et ne griffent pas, et qu’elles ont un vague air de scorpions ? Non parce que je me vois bien aller à l’hosto après m’être faut piqué par un scorpion (bah quoi ? Ça peut arriver à tout le monde !) et gueuler : « un scorpion m’a griffé ! »

    Je vais peut-être être soigné pour la blessure, mais je risque de découvrir les joies de la chambre capitonné aussi…

    • je regarde la VO en ce moment
      les bestiolles se font appeller « Grievers » c’est à dire « lamenteurs/pénitents »
      traduit en « griffeurs »… probablement par l’équipe de doublage de ken le survivant.

      • Et puis ils doivent essayer de trouver des traductions qui correspondent le mieux au mouvement des lèvres des acteurs, donc c’est pas si idiot pour le coup…

  23. Voilà, je n’ai pas vu le film et ai seulement lu ce spoiler, mais pour le cas des « Griffeurs », il me semble avoir une hypothèse plausible (n’expliquant en rien les autres incohérences) :
    – Les Griffeurs ne peuvent entrer dans le bloc où se trouvent leurs ennemis (les méchants humains), à cause de leur porte-o-phobie.
    – Donc, ils enveniment leurs proies et les laissent en vie pour que ces derniers tuent leurs congénères protégés dans leur havre de paix.

    Ceci expliquerait pourquoi ils connaissent les Griffeurs et pourquoi ils y survivent.

    Si ceci ne tient pas la route, merci de m’en faire part, mais c’est que fera un ennemi un temps soi peu intelligent.

  24. Avec tous ces tickets de cinéma que vous nous faites économiser, ça compense largement le prix des e-books !

    Ce film là, je sentais son délicat fumet de merde, mais secrètement j’espérais que vous spoileriez plutôt Ninja Turtles …

  25. J’ai été voir le film, et moi aussi j’avais repéré les incohérences, surtout à la fin avec la téléportation de Gally. Je me suis dit que l’OC n’aurait pas le choix, qu’il allait bien devoir nous faire un spoil. Me voila, rassuré, le spoil est arrivé ! :)
    Mais l’OC est gentil, il ne liste même pas toutes les incohérences. Il y en a une autre qui m’avait surpris, pendant la fuite finale, alors qu’un griffeur parvient à escalader sans problème une paroi verticale bien lisse, un autre, qui se fait pousser par delà une paroi similaire, tombe sans rien pouvoir faire. Le tout pendant la même scène !
    Et il faut savoir que le bouquin fait partie d’une trilogie. Donc il n’y aura pas qu’une suite, mais deux. Pleins de spoilers en perspective !

    • Je dirais même trois suites étant donné la proportion d’Hollywood à faire deux films à partir du dernier livre d’un cycle.

  26. Pas encore lu votre spoil M. Connard, cependant c’est le premier film que je suis allé voir avec l’a-priori que vous alliez le spoiler, et donc une bien bonne rigolade durant ce film à constater sans même les chercher les incohérences, inepties, etc.

  27. Je viens de terminer le livre que j’ai trouvé assez moyen : il y a effectivement quelques incohérences, le personnage principal a le charisme d’une huître et dès la première seconde on sait que Chuck va mourir dans un final larmoyant parce qu’il était trop gentil et trop naïf pour ce monde cruel. Cependant, tout n’était pas à jeter et je suis assez perplexe devant l’adaptation cinématographique qui, de toute évidence a pris le pire de l’ouvrage et en a laissé le meilleur. Mais en tous cas, j’ai bien ri en lisant votre spoil donc merci.

  28. Merci pour ces bon moments,

    Je verrais bien un article sur « the giver »
    Un film sur une société atteinte de lobotomie générale vas vous inspirer

  29. En fait, c’est juste que ça n’a aucun sens. C’est pas le seul film à faire ça : ils ont un concept vendeur (des ados enfermés dans un labyrinthe) qui peut potentiellement faire un carton, mais il faut justifier la situation.

    Alors on la justifie comme on peu. L’histoire du virus, au vu de la-dite situation, est plus ou moins ce qu’on pouvait faire de pire; ça n’a juste AUCUN sens. Le principal argument du film tout entier n’a aucun sens.

    Et en effet, la liste des énormités que vous soulevez à la vue de la vidéo m’est également venue à l’esprit. Sauf que l’invraisemblance du labyrinthe (je veux dire, de l’existence de celui-ci) a écrasé toutes les autres. Faire un survival débile qui sert à rien, c’est pas nouveau comme concept, mais en plus bâtir une zone entière exprès pour, qui a dû être grosso merdo le monument le plus cher du monde (et l’armée qui les libère ni personne d’autre n’a jamais remarqué que des crétins construisaient un labyrinthe de ~10km², c’est clair que ça se remarque moyen, surtout à proximité d’une grosse métropole).

    Par ailleurs, les labos scientifiques qui sont situés comme par hasard exactement dans la seule zone à laquelle ils puissent accéder… Ha beh oui alors, quelle coïncidence!

    Bon après, y’a énormément de trucs qui ne sont jamais que des poncifs classiques des blockbusters et que je n’assimile donc pas à des incohérences (genre le « message aux survivants »).

    Franchement, il aurait mieux valu laisser l’ensemble sans explications. Je trouvait que le tout se tenait à-peu-près (modulo les erreurs classiques de réalisation/scénario), mais la vidéo-testament pulvérise les dernières branches auxquelles ont pouvait se raccrocher.

    • Après un film de très bonne facture avec un scenario intelligent mais qui justifiait de brancher l’humanité à un réseau de réalité virtuelle pour l’électricité que les corps humains génèrent, j’ai la vague impression que Hollywood s’est dit: « un truc absurde qui a marché! vite, faisons tout pareil dans les 30 prochaines années! »

    • Ça me fait à Cube (http://www.imdb.com/title/tt0123755/) et sa trilogie.

      Le premier est génial pour moi, le 2e un mauvais thriller/horreur/j’exploipe-le-filon qui reprend juste l’environnement et le 3e une préquelle couci-couça mais qui se permet un lien audacieux avec le 1.

      Cube ne fournit aucune explication, et c’est très bien comme ça.

      PS: pour les scientifiques et le complexe dans son ensemble, ça peut sembler assez pratique pour une quelconque expérience, et surtout bien foutu si « c’est fait exprès pour le test ». Mais ça n’explique pas le monte-charge interminable. Est-ce que la société humaine vit donc sous terre ?

  30. Il doit arriver des rasoirs par ce monte charge. Parce que toute cette testostérone et pas un poil, c’est surprenant.

    Ils sont vraiment glands, le labyrinthe est une structure en 2 dimensions et pas un n’a pensé à passer par dessus. Ou en dessous si on aime s’emmerder.

  31. Ayant vu le film, j’ai emprunté les deux livres qui suivent pour avoir le fin mot de l’histoire. Je pensais que l’adaptation tronquait trop de choses et que la bancalité du film (qui n’est pourtant pas désagréable à regarder même si, effectivement, les regards dans le lointain et les non-explications-censées-être-mystérieuses-mais-qui-sont-en-réalité-parfaitement-stupides sont agaçants) venait de l’adaptation… eh bien que nenni mon ami! De ce point de vue, le film est une excellente adaptation.

    L’explication que l’on a à la fin du film… c’est celle de tous les livres. Oui, oui. Rien de plus, ja-mais. C’est censé tout nous expliquer et être parfaitement logique. Visiblement l’auteur et moi n’avons pas la même définition de la logique.

    Avec un support aussi minable (et en matière de lecture je suis pourtant particulièrement tolérante), ils ne pouvaient pas faire une oeuvre d’art.

  32. « C’est normal. C’est notre cas à tous ici. Seul ton prénom te reviendra bientôt. C’est tout ce que nous ont laissé ‘ce’ qui nous ont pris notre mémoire avant de nous envoyer ici. »

    Une petite faute : ce -> ceux.

    Le spoil m’a fait rire, pas très d’accord sur certains points ( un peu comme d’habitude, mais après tout la mauvaise foi pour faire rire est toujours bienvenue ) mais totalement d’accord sur d’autres.
    Je rajouterai un élément qui m’a étonné : ils sont nombreux à mentionner la durée d’enfermement de trois ans. C’est celle d’Alby ? Le premier à y être entré ? ( Ils me semblent qu’ils sont plusieurs à dire trois ans alors c est peut être un peu plus)

    Au rythme d’un nouvel arrivant par mois, ca fait 36 types dans le labyrinthe… Aller disons 40.
    Rien que dans la scène où ils acceuillent theresa, ils sont facilement 30 je dirais…
    Ils ont connu des heures sombres ? 10 d’entre eux sont morts à essayer les diverses possibilités ? En sachant que Ben ou Alby sont morts/hors d’état ( donc pas sur la photo) depuis le début du film, ça ne fait meme que 8..
    Bon ok 8 morts, dans une communauté soudée, c’est brutal… Mais ils ont l’air de faire penser à une hécatombe.

    Aussi : en sachant qu’une bonne dizaine part avec Thomas à la fin, qu’une petite dizaine reste avec Gally… Ca veut dire que l’attaque des Grievers a tué .. 10-12 ploucs ? Pour autant de monstres.
    Bravo ! Quelle efficacité !

  33. Bon en même temps, on nous balance à tour de bras des adaptations de ce qui seraient des best-sellers ou des chefs d’oeuvre de la littérature….. Effectivement, ces livres se veendent, voir se lisent manifestement…. ça n’est fait pas fatalement de bonnes histoires.
    Les gens bouffent en masse du macdo, ça n’est fait pas de la gastronomie….
    Les gens bouffent ce genre de littérature prés maché (on peut y adjoindre toutes les bouffes style Da Vinci Code qui resemble plus à de mauvais scénario préadapté pour un film qu’à un livre véritablement construit) et s’étonne qu’une fois adapté ce soit de la daube…..
    Oh, et bien ô surprise, c’est de la daube.

    • Bon en même temps si un livre se vend bien on le qualifie de « best-seller » soit « meilleur-vendu » en anglais. À partir de quel moment de l’histoire de l’humanité cet adjectif est-il devenu gage de qualité (conaissant les goûts triviaux de la glèbe -euh- populace)?

      Mais que fait l’académie française, tellement virulente à l’époque?

  34. En voyant la bande annonce j’ai pensé « oh, une repompe de Cube à la sauce Hunger Games mais avec un labyrinthe caillou-plante au lieu des pièces en métal ce coup-ci pour pas choquer. Ca à l’air bien pourri… Ah tiens, il a joué dans Game of Thrones lui. Reconversion ratée mon gars ». bref ça annonçait de la merde, mais qui entachait un truc pas trop repris encore…

    Du coup en lisant le spoil je suis encore plus déçu : ils ont même pas vraiment massacré Cube, c’est juste un décalque encore plus mauvais d’Hunger Game. Et un nouveau Battle-Royale wannabe écrit avec des moufles, mais qui va engranger masse de thunes.

    Tristesse.

  35. Pingback: Interstellar : deuxième avis | On s'en fout ! On a la carte !·

  36. La seule moralité: se référer aux Fiches du cinéma pour avoir un aperçu le plus proche de la réelle qualité d’un film, en termes seulement d’étoiles, certes, et qui sont déjà trop, mais c’est mieux que rien.

  37. Non mais en fait, il faut lire le livre pour comprendre.


    Hé hé hé. Je me gausse, comme la courbe (calembour réservé aux matheux).
    Je profite de cet espace réservé aux péons que nous sommes pour féliciter le sieur connard pour ce nouveau design.
    Certes moins de charme que l’ancien qui reflétait un amateurisme professionnel, mais que de facilité de lecture et de navigation.

  38. rhaaa mr odieux vous ne vous rappellez même plus de ce que vous ecrivez ?
    Je vous cite,
    (dont, je le rappelle, personne n’a jamais pensé à essayer de le défoncer pour descendre par le tunnel d’où il vient)
    Alors qu’au début vous avez dit ceci
    Même le monte-charge : impossible de descendre avec. Il détecte si quelqu’un est à bord. La seule issue, c’est le labyrinthe. »
    J’adore votre mauvaise foi mais attention quand même :p
    *
    Sinon c’est moi ou tous les protagonistes, au moins en photos, sont tous blancs ?
    Mais où sont passés les poncifs avec le meilleur ami black qui meurt héroiquement dès le début du film ?

    • Il y une différence entre se mettre sur le monte charge et attendre qu’il descende (ne marche pas vu que celui-ci détecte la précense de gens) et défoncer le monte-charge pour entrer dans le tunnel par lequel il passe

  39. salut, j’aime lire ta chronique, elle est brillament ecrite, mais on s’entend qu’elle est facile, tu choisis tj des films merdiques, ils tendent le baton pour que tu les niques…. stp vas voir hunger games a ma place, ca m’interesse
    bisous

  40. Je viens de le voir et le truc qui m’interpelle c’est : ils allaient vraiment sacrifier la seule fille du groupe ? La seule personne possédant la faculté d’engendrer ?

  41. Bon, jour de glandouillage féroce! Je me lève donc ce matin, viens lire Monsieur Odieux Connard, et trouve un spoiler que je n’ai pas encore lu!
    « Monte charge…hihihi le nouveauuu… courir… communauté, confiance… qu’y a t il derrière la porte?… » ok, je vais regarder le film avant de lire le spoiler.
    Je l’ai donc tel…acheté et je dois admettre que je l’ai apprécié. A vrai dire, je crois qu’en livre il doit être génial (d’ailleurs je cours l’acheter dans un quart d’heure).
    Si c’est comme le Hunger Game (puisque c’est le même genre), les incohérences seront expliquées dans les prochains tomes/films

  42. Le coup du méchant qui arrive avec son flingue au dernier moment alors que les murs sont clôts et réputés infranchissable, c’est vraiment du très grand n’importe quoi ! Quant à la mort de Chuck et les larmes du « héros », c’est du plus haut ridicule ! Sinon le film se laisse regarder quand même, d’un oeil et d’un cerveau distrait, ça peut passer.

  43. C’est humainement possible de faire un film avec autant d’incohérences ?! O_o
    La médiocrité que peut atteindre certains m’étonneras toujours (mais encore plus le fait que certains sont assez nigaud pour avalés le tout)

  44. Je réécris mon message suite à un vieux missclic -_-
    J’avoue j’ai remarqué énormément d’incohérence dans ce film ^^ mais du coup lire ton article reste des plus intéressants/drôle xD ça t’as permis de faire un article juste excellent ^^ bon après, comme dirait mami : c est facile de taper les handicapées

    Mais bon si on réfléchit pas trop (car j avoue que le nombre d incohérence m’a quelque peu frustré) le film reste divertissant. Jsuis content de ne l’avoir pas vu au cinéma, car 7€ pour ça c est chère payer ^^

    Encore bravo

  45. J’ai vu ce putain de « film », alors là OC c’est festival, je suis définitivement supporter de votre prose, hilarant, merci !

  46. Pas d’accord avec OC : Au moins j’ai ri pendant Planète des singes origines. Là, j’avais plutôt des spasmes nerveux – même Wall Street 2 ne m’avait pas fait ça -, une sorte de nouveau maître étalon, en quelques sortes…

  47. Je viens de voir le film et c est exactement ce que je n ai pu m empêcher de dire à haute voix tout du long… J ai cherché sur internet une quelconque critique pour me rassurer de ne pas être un monstre totalement dénué de compassion pour ces affreux débiles pris au piège de leur propre médiocrité depuis 3 ans, et la je suis tombé sur cette page qui reflète parfaitement et avec humour tout le désespoir cinématographique que j ai pu éprouver… Mille merci pour m avoir conforté dans mon ressenti face a cette immonde réalisation qui ne laisse qu un goût de frustration une fois terminée. J ai beaucoup apprécié le style de rédaction et la touche humoristico satyrique. Encore une fois, merci, j ai passé un meilleur moment à lire cette critique qu a en regarder la cause ;-)

  48. Merci à OC d’exister: quand je m’inflige ce genre de film, je saute sur ce blog pour voir s’il est déjà passé entre vos mains! Je ne suis pas peu fier, j’ai presque repéré 75% des incohérences!
    Commes vous le soulignez à la fin, j’ai également été pris de spasmes et vomissements à l’annonce d’une suite. Mais bon, je l’avais cherché: soirée Tortues Ninja + Le Labyrinthe dans la foulée c’est violent quand même… (maso? oui peut-être…)

  49. J’ai trop kiffé l’article sur labyrinthe!!! Extrêment bien écrit je me suis vraiment marrée! Merci BCp !!!

  50. Quelques légers oublis comme ceux-ci :

    Si les personnages ont tout oublié sauf leur nom:

    – Comment le petit sait-il qu’il a des parents et ce que sont des parents ? Ils devraient plutôt tous s’être imaginés une sorte de naissance « via » le monte-charge.

    – Comment savent-ils ce qu’est une femme sachant qu’ils n’en ont jamais vu avant ??

  51. Sérieusement, le film n’était pas compliqué a comprendre, BOUM, il se rappelle de tout, sauf d’ou ils viennent, on a jamais dit qu’ils étaient littéralement cons … L’article était marrant, je l’ai bien aimé, j’ai lu les livres en diagonales et donc, je sais qui va mourir, c’est vrai que la fin est un peu incompréhensive … Mais, sinon ça va. Le livre est quand même un best sellar, ce qui veut dire qu’il est bien. J’irais voir la suite. Par contre la seule chose que je n’est pas comprise est si ils sont « immortels » au virus, comment Alby et Ben et les autres l’on eu ?… Voila ma seule question.

  52. Nan mais twilight était une saga best seller et pourttant c’est de la merde en film comme en roman… Vendre de la merde par millions, des pleines charrues de bouse donc, ça existe.

  53. C’est une manie ici, vous mélangez absolument toutes les scènes et vous inventez même des situations :/

    Prenez au moins un bloc note quand vous allez voir un film plutôt que d’embrouiller le lecteur en lui citant des passages qui n’existent pas et en racontant les événements dans n’importe quel ordre… Surtout que c’est présent tout le long de l’article, pas une fois vous ne mélangez pas l’ordre des scènes c’est complètement chaotique votre récit est a l’image du film merdique…

    Un odieux (gentil) salopard

  54. Ne dites pas que le film est nul et ne sert a rien si c’est votre avis personnel. Personnellement, j’ai aimé le film malgré les incohérences. Rien n’est parfait et l’erreur est humaine comme on dit. Je trouve ce spoil de l’odieux connard exellent malgré certain passage qui ne sont pas exact à mon humble avis. Pour ceux qui ne vois que les incohérences dans un film et bien bonne chance a vous pour trouver un film SANS défaut.
    Et merci l’odieux connard pour tous ces spoil très marrant et très croustillants! 😉
    PS: je juge personne, je n’en gueule personne, je donne juste mon avis. 😊

    • Palme du commentaire absurde! -> »Ne dites pas que le film est nul et ne sert a rien si c’est votre avis personnel. » ??? Le critique satyrique n’a le droit de dire que c’est nul seulement si ce n’est PAS son avis personnel, c’est ça??

      • Le plus drôle c’est lorsqu’il justifie la médiocrité de ce film par le proverbe « l’erreur est humaine ». Pas étonnant qu’il ait aimé ce film…

  55. Ce texte ne m’a pas dérangé plus que ça mais je pense passer outre car j’ai adoré le film… je pense qu’il faudrait commencer par essayer de créer des scénarios, des décors, des scènes qui restent fidèles au livre visé avant de critiquer le film, les personnages et le script. Ce n’est pas un métier facile autant réalisateur qu’acteur donc on peut aussi envisager d’alléger les critiques sur ce film sachant que je n’ai trouvé aucun faux-raccord.

    Je ne vise absolument personne catégoriquement mais c’est mon film préféré mais en revanche sur les autres film ces textes me plaises :)

  56. Grace a OC je sais comment choisir un film lors d un vol long courrier, je pioche un navet de la liste noire et je regarde ledit légume en recherchant incohérences, idioties et autres bourdes, tout ceci afin de me délecter au mieux d un article de blog sensationnel comme d acoutumée ! Mission réussie pour labyrinthe, vivement Jura chie le Monde ! PS cowboy extraterestre serait il passé au travers des mailles du filet ?

  57. Non mais ca commence aussi a gaver l’argument de vente « C’est tiré d’un roman » mais c’est aussi debile que le « vu a la télé ». Donc si j’ai un script que je trouve cool, je le vends pour un film ca sera de la merde. Par contre le même script, j’en fais un roman, qui est best seller d’on sait pas trop quoi, suffit de le vendre quand y a rien qui sort pour être best seller hein, et la comme par magie le même script devient genial? C’est une blague franchement.

    En plus entre nous un script qui été ecrit dans le but de faire un film, ou un roman, donc un livre, qui n’a pas les mêmes moyens, pas les mêmes ressorts de narration, qu’on adapte, logiquement c’est le 1er cas qui part bien. Une adaptation, de base, on part deja avec une balle dans le pied, alors pour peu qu’on confie ca a une brande d’idiots sans talent et qu’on adapte un truc moyen bonjour le carnage.

  58. Depuis peu, une question me taraude l’esprit…
    Ce spoiler est un avis. Un point de vue, en l’occurrence celui de l’O.C.
    Ne serait-il pas mieux de voir le film (avant ou après) pour ce faire son avis?
    Je apprécié le film et j’ai adoré le spoiler de notre cher hôte. Pourtant selon moi (précision importante) c’est un bon film! Attention! J’ai dit bon film pas joyaux du 7eme art.

  59. Pingback: Le Labyrinthe 2 – script brûlé | Le blog d'un odieux connard·

  60. Personne ne comprend ce film !

    c’est une introspection post apocalyptique de l’inconscient d’un homme à l’orée de sa mort, celui-ci oubli et mélange des éléments de sa vie tout en fantasmant certains avant d’être rattrapé par son psyché sous des formes édulcorés.

    La « maladie » du film représente son mal être dans la société.
    Les « testés » représentes son cercle d’ami.
    La « fille » représente l’avènement de l’amour.
    La « perte de mémoire » représente les actes manqués/regrettés de sa vie.
    Le « labyrinthe » représente la complexité des choix dans une vie.
    Les « griffeurs » représentes les choix difficiles/douloureux fait.
    « L’interdit de s’aventurer dans le labyrinthe » représente la peur du changement.
    Le « renouveau du labyrinthe » représente l’impossibilité de revenir en arrière.
    Le « cycle du labyrinthe » représente l’envi de revenir en arrière.
    La « mort de l’enfant » représente la perte de sa famille.
    Le « personnage de Gally » représente la perte de l’innocence et la peur de l’avenir.
    « L’assèchement de la Terre » représente sa perte de sentiment.
    La « mort de scientifiques » représente l’expiation de ses fautes.
    La « fausse mort de la scientifique » représente qu’il se ment à lui même sur la vérité.
    Le « groupe d’intervention » représente son envie d’être extirpé de son malheur.

    Un film c’est comme un livre, il y a son approche basique, terre à terre, primaire, et son approche sous jacente, caché et plus complexe !

  61. Bonjour !
    Quelqu’un pour m’expliquer :
    Irow :
     » Pourquoi il n’y a que des hommes?
    Pourquoi est ajouté une personne par mois?
    Pourquoi ils sont dans un labyrinthe?
    Pourquoi il y a des créatures mi-robot mi-je-sais-pas-quoi?
    Comment ils peuvent étudier leurs cerveaux à distance?
    Pourquoi il y a de la végétation dans le labyrinthe alors que tout est brulé dehors?
    Pourquoi ils mènent des expériences sur la résistance qu’ils ont à une maladie alors qu’ils la contracte quand un griffeur les piquent?
    Pourquoi ils continuent les expériences alors qu’apparemment ils ont déjà des vaccins à la maladie?
    Pourquoi il effacent la mémoire des gens avant des mettre dans le labyrinthe?
    Pourquoi seulement des « enfants/teenager » sont choisit comme cobayes? »

    J’ajouterai :
    Comment la brut les rejoint dans le labo alors qu’il n’a pas le code, n’y le bipper, n’y une connaissance parfaite du labyrinthe et que plusieurs griffeurs gardent l’entrée ?

    Pourquoi le fait de s’échapper du labyrinthe était le but rechercher de l’expérience vu que sa met un terme au recherche ?

    Et pour finir Pourquoi c’est idiot d’ado ne se rendent pas compte des incohérences de l’expérience : on vous enferme dans un labyrinthe pour comprendre pourquoi vous êtes immunisé. On ferait même pas sa a des rats ! En plus comme par hasard les sois disant secours arrivent quand l’expérience est fini. Ils se disent pas pourquoi ils sont pas venu nous chercher dans le block plus tôt avec leurs hélicoptères ?

    Alors peut être que c’est le scénario qui veux sa mais c’est pas dit clairement a la fin du film.
    Si quelqu’un a vu le 2, peut-il me dire si il y a les réponses a mes questions ?

  62. Bonsoir,

    Lorsque j’ai vu le premier film, je m’étais fait à peu près toutes vos remarques, Monsieur OC, mais pas avec la même façon de m’exprimer.

    Vos textes sont très drôles, et vous avez le don de mettre le doigt pile sur les choses qui ne vont pas.

    Je vais sûrement bien m’éclater à lire vos autres articles.
    (et j’attends avec impatience le labyrinthe 3, pour comparer le film, ce que j’en pense, et votre analyse ^^)

    Bonne soirée

  63. Je me demande si les personnes ayant donné les meilleur notes n’ont pas déjà la cervelle en état liquide ( parce que en compote ce serait gentille ).

  64. Pingback: Le Labyrinthe 3 – L’ennui mortel | Le blog d'un odieux connard·

  65. « Noooooooooooooooooon ! » devrait s’exclamer Chuck. « Le coup du truc que tu diras/ramèneras/serreras dans tes bras de retour au pays, c’est une condamnation à mort dans tout film de merde ! Pitiééé ! »

    D’un autre côté, Chuck s’est lui-même foutu dans la mouise, en partant sur le dialogue
    « J’ai des proches à l’extérieur, prends ça et donne-leur ».
    C’est comme montrer la photo de ses gamins en disant qu’on a tellement hâte de les revoir…

  66. « « Non mais tout se tient, parce que telle incohérence, en fait, c’était un test« »

    Étrangement, ça me rappelle Otto, dans « Un poisson nommé Wanda »…

    -C’est complètement délirant ce que vous dites. (ou un truc du genre…)
    -Est-ce que vous le faites exprès ?
    -Je vous demande pardon ??
    -C’était un test !!!

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