Générateur de séries américaines à rebondissements

Quelque part dans Paris, aux alentours de 22:30, un samedi soir.

« Auriez vous l’amabilité de nous apporter la carte des desserts ?
– Bien sûr Monsieur. »
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Le serveur s’en va en slalomant entre les tables, disparaissant rapidement dans la semi-obscurité qui règne dans la vaste salle à peine éclairée par quelques bougies.

« Que disions nous avant cette brève interruption ?
– Et bien je disais qu’en ce moment je regardais beaucoup de séries.
– Tiens donc. Pas des séries françaises type Joséphine Ange Gardien ou Commissaire Moulin j’espère ?
– Ho non ! C’est ridicule.
– Vous marquez un point, très chère Irina.
– En effet – ajoute t-elle de son charmante petit accent tchouvache – je préfère les séries américaines.
– Vous auriez quelques exemples ?
– Oui, j’adore Lost, la série avec l’avion, sur l’île. Et puis Desperate Housewives, c’est très bien, je trouve. 24, aussi, même si c’est un peu violent. J’aime beaucoup les rebondissements, c’est tellement imprévisible !
– Vous m’en direz tant, Irina – dis-je en faisant un signe discret à Diego, notre serveur.
– Prison Break, c’était tellement formidable ! Quel suspens !
– Vous me décevez beaucoup, Irina. C’est dommage, je vous trouvais vraiment agréable. »
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Irina n’a pas remarqué que Diego s’était placé juste derrière elle quand il lui applique un coton imbibé de chloroforme sur le visage. Expliquant à la cantonade que cette dernière vient de faire un malaise, nous la transportons rapidement vers la sortie où nous la déposons dans le premier taxi pour Orly, non sans l’avoir au préalable dépouillée de tous ses papiers. Là-bas, quelques amis des services d’Eric Besson s’assureront qu’elle ne ratera pas son charter pour Tcheboksary.

« Pourquoi ? » me souffle Diego en se tournant vers moi.

« Je vais t’expliquer, mon bon Diego.  Mais ne pose pas de questions pendant que je parle, ça ruine le rythme du récit et après mes lecteurs ne me suivent plus. »

En effet, Irina avait commis une terrible erreur : trouver bonnes les séries américaines à rebondissements. Pourtant, c’est la base même : vous voulez faire une série sans trop de risques, avec un succès financier plus que correct ? Le générateur de séries américaines à rebondissements est fait pour vous.

Lost est l’archétype parfait, qui illustre le célèbre proverbe auvergnat (la vraie Auvergne, hein, pas celle qui sent le kebab) : « La roue tourne mais le centre est vide« 

Pour rappel, Lost, c’est l’histoire d’un avion qui s’écrase sur une île déserte fort mystérieuse, ce qui décontenance très fort les passagers qui vont de surprise en surprise.

Lost, ou le crash qui respecte les beaux et les quotas de minorités

Lost, ou le crash qui respecte les beaux et les quotas de minorités

Mais dans Lost, ce n’est pas n’importe quel crash : en effet, pour des raisons tout aussi mystérieuses, tous les laiderons sont morts dans l’accident. On imagine bien les sièges qui se détachent lors de la descente rapide de l’appareil et qui visent avec soin la gueule des moches pour s’assurer que même sur une île déserte, on reste entre gens baisouillables.

Dans Lost, tu peux passer 3 mois dans la jungle, tu sues juste un peu (ça fait action) mais ta barbe est toujours une barbe de 3 jours, parce que ça fait « cool ». Dans Lost, si tu poses des questions là-dessus, la réponse est toujours la même « Oui mais c’est une île mystérieuse, alors c’est peut-être dû à l’île mystérieuse ! »

L’île mystérieuse doit rendre un peu con à vue de nez.

Toujours est-il que dans l’avion écrasé, outre le fait que tu n’aies pas un(e) moche, tous les 5 épisodes, on en découvre un peu plus sur le passé de chaque personnage. Et bin figure-toi qu’il y en a pas un qui est pâtissier ou représentant en assurances. Tous ce sont des soldats, des tueurs, des psychofous, des mecs au passé trop trop mystérieux. Et si tu dis « Putain, trop crédible le crash« , on te répond « Ouais mais c’est un crash trop mystérieux, alors c’est peut-être fait exprès ! » ; c’est bien, ça, le prétexte redondant. Pratique.

Ainsi, en combinant un lieu mystérieux, des causes mystérieuses et des personnages mystérieux, tu peux faire n’importe quoi comme rebondissement (« Michel s’est fait manger par un ours blanc ! » ; « Gérard a été attiré dans une grotte par une voix ! » ; « Jean a été élu à la tête de l’EPAD« ) pas crédible pour un sou, tous les spectateurs se disent « Je me demande à quoi c’est dû ; vite, regardons la suite pour savoir ! »

Sauf que les créateurs de la série de leur propre aveu disaient ne pas avoir les réponses aux questions qu’ils posaient. Qu’ils se contentaient d’en rajouter. Et ça marche, au final, les fans dissertent entre eux de ce que pourraient être les causes des rebondissements, alors qu’à la base, il n’y en a pas.

« La roue tourne mais le centre est vide« 

Sacrés auvergnats.

Ainsi, Lost est donc l’exemple ultime du « Il suffit de rebondissements en boucle pour que ça marche. » Après, là où dans cette dernière série vous pouvez faire n’importe quel rebondissement (« Louis a des pouvoirs de divination ! » ; « Eudes rêve de Kirsten Prout chaque nuit » ; « Alban a trouvé un groupe terroriste sur l’île »), vous pouvez créer une série avec des rebondissements thématiques.

24, par exemple. On y trouve deux types de rebondissements combinables à l’infini : le terrorisme et la traitrise.

24h sans même une pause pipi, voilà ce que ça donne quand vient lheure de la délivrance vésicale

24h sans même une pause pipi, voilà ce que ça donne quand vient l'heure de la délivrance vésicale

Jack Bauer passe son temps à déjouer des complots terroristes et à se faire trahir. En une journée, un seul mec peut changer six fois de camp pourvu qu’à chaque fois le spectateur fasse « Ho ! » ; c’est pas grave si au final on s’aperçoit, une fois tous les épisodes mis à la queue-leu-leu (personne ne le fait jamais), que c’est totalement incohérent. Genre :

« Bob ! Je vais tomber de cette falaise ! Sauve-moi, vite ! Sinon, je vais mourir, et si on trouve mon cadavre un jour, on concluera à l’accident bête, et il n’y aura jamais d’enquête !
– Attrape mon bras, Jack ! »
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et deux heures plus tard

« Bob ! Que fais tu avec ce pistolet ?
– Je suis payé pour te tuer, Jack… J’attendais juste une occasion. »
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Voilà. Ca c’est pour le rebondissement de base en matière de traitrise. On peut dès lors aborder l’autre type de rebondissement, le terrorisme.

« Jack ! Quelqu’un a posé une bombe en plein milieu de Central Park !
– J’y vais, ça va nous faire une heure à tuer ! »
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« Jack ! Une ogive pleine de gaz qui pique la gorge est cachée dans les toilettes d’une école maternelle
– J’y vais, je suis sûr que c’est encore une de ces bombes avec des fils de couleur où je vais hésiter dix minutes avant de changer d’avis au dernier moment sur le fil à couper et ça va passer. De toute façon, il n’est que six heures, je peux pas mourir maintenant. D’ailleurs, je pense que je peux pas mourir tant que je suis sous contrat avec la production. »
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« Jack ! Des tchétchènes ont un centre d’entrainement juste à côté d’une mégalopole américaine (véridique), va t’en occuper.
– Okay, avec mon téléphone portable, mon 9mm et mon oreillette bluetooth, je vais leur botter le cul ! »
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Etc. Après, vous pouvez combiner à volonté, genre le meilleur pote du héros est en fait un terroriste tchétchène spécialiste en bombes à gaz et le trahit dans une école maternelle, etc.

Si l’on applique ça à Desperate Housewives, là c’est le rebondissement du « tueur » ; dès qu’il y a un nouvel arrivant dans le quartier, il n’est jamais un simple fonctionnaire aux impôts ou ouvrier, il cache toujours un passé mystérieux et forcément sulfureux et dangereux. A noter que si nos quatre poufiasses réfléchissaient un peu, à chaque emménagement elles appelleraient la police. Ou mieux, elles déménageraient.

Laurent Ruquier, un petit mot ? Oui, Pommes-pommes girls. Merci Laurent, tu peux ten aller maintenant.

Laurent Ruquier, un petit mot ? Oui, Pommes-pommes girls. Merci Laurent, tu peux t'en aller maintenant.

Etc… Applicable sur autant de séries que vous le voulez ! Je pourrai encore en énumérer moult, mais ce serait bien trop long. Pas besoin de logique ou de crédibilité : les gens semblent à chaque fois surpris. C’est pas beau ça ? Alors allons-y pour le générateur ; il nous faut un héros/groupe de héros, un lieu et un thème de rebondissements. Quelques essais une fois encore ? En route :

Blues, Jazz & New Orleans

(Héros : policiers / lieu : Nouvelle-Orléans / Thème de rebondissements : traîtrise/ésotérisme)

Trois policiers de la Nouvelle Orléans découvrent que la ville est remplie de membres d’une secte sataniste. Certains membres de la police pourraient-ils en être ?

Et évidemment, chaque nouvel arrivant dans la série est évidemment super sympa mais s’avère être en fait un enculé de sataniste qui veut invoquer Pitch, le démon des brioches en sacrifiant un des héros sur un autel de Potch.

Downtown

(Héros : Cinq banlieusards sans histoires / Lieu : une banlieue d’une grande ville américaine / Thème : crime)

Cinq vieux copains aux vies ternes décident de changer leur destin et de se lancer dans le trafic de drogue, tout en le cachant à leurs voisins. Pourtant, le quartier n’est pas aussi calme qu’ils auraient pu le penser.

En ce moment, les séries avec de la drogue sont très à la mode. Surfant sur la vague, vous croisez le tout avec un rebondissement constant du « Mon voisin n’est pas celui que tout le monde pense qu’il est« , genre mafieux ou agent des Stups et vous obtenez une série à rebondissements lambda. Merveilleux.

The Assembly

(Héros : Un parlementaire / Lieu : L’assemblée / Thème : traitrise politique)

La vie quotidienne de Jean-François Copé.

Voilà, vous avez compris ? C’est enfantin.

Alors si vous êtes en difficulté financières, vous n’avez plus aucune raison d’hésiter : créez votre propre série à rebondissements américaine. Ce n’est pas important si c’est totalement illogique, incroyablement redondant et que vous utilisez toujours la même ficelle : personne n’y fait attention. Le tout est justement de saturer la série de suffisamment de rebondissements pour que personne n’aie le temps de se poser de questions. Tu as compris Diego ?

« Mais quand même, pour Irina, ça fait la troisième ce mois-ci. » me murmure ce dernier.

« Certes, mais celle d’avant trouvait David Pujadas charismatique et la pénultième avait chez elle un DVD de Bienvenue chez les Ch’tis. Je n’agis jamais sans raison. » Dis-je en regardant le taxi tourner au coin du boulevard.

36 réponses à “Générateur de séries américaines à rebondissements

  1. Cher odieux connard (j’adore écrire ça), je le répète la télé est là pour nous divertir, et pas pour nous faire réfléchir!!! Ca se saurait si c’était le cas!!!

    En ce qui concerne le cas de Lost. Oui! Les survivants ne sont pas des pâtissiers ou des agents en assurances, mais des voyous, des psychofous. Alors moi je dis que c’est normal qu’ils soient sur cette île. En effet, ce n’est qu’une punition divine pour leur passé troubles. Au passage, s’ils n’ont pas des barbes de 3 mois, c’est qu’il existe un flux anti pousse de barbe sur l’île.

    Pour desperate housewives, oui c’est vrai nos pouffes devraient se méfier de leur nouveaux voisins, mais ces dits-voisins sont encore plus des fourbes (un peu comme vous!!!), car ils arrivent à amadouer tout le quartier, tel le meilleur politicien ou baratineur.

    Au risque de me faire enlever par vous et ce mystérieux Diego, j’affirme haut et fort, j’adore les séries américaines à rebondissement!!!

  2. Plusieurs appels du club des chiffres et des lettres « A fond pour Patrice Laffont » de Béthune pour nous préciser que la troisième en partant de la fin n’est pas la pénultième mais l’antépénultième. Bertrand Renard aurait confirmé.

    Maître Capello en coulisses (le standard d’O.C. est très tendance ces derniers temps) a pour sa part affirmé « ce connard va vous dire qu’Irina n’entrait pas dans son décompte ».

    • Et c’est Maître Capello qui a raison, puisqu’Irina ne rentrait dans le décompte ; preuve en est, le dernier dialogue contient « celle d’avant » (que l’on pourrait remplacer par « la dernière »), et donc, la précédente ou la pénultième (ou avant-dernière).

      La ville de Béthune sera donc rasée de la carte en conséquence, dès que mes services l’auront trouvée.

  3. Un télégramme de Coulanges-la-Vineuse pour nous signaler:
    « Han ben nan STOP Irina elle est pas népultième STOP elle est touchouvatche STOP d’abord STOP ».
    Je sais pas comment il font pour tenir, au standard. Moi, les télégrammes, j’en ai plein le patrimoine génétique!

    • Irina était une splendide créature tchouvache, attention à ne pas écorcher sa nationalité.

      Coulanges-la-Vineuse est donc rajoutée à la liste noire derrière Béthune.

  4. Personnellement, j’ai toujours préféré les séries anglaises (et en particulier « le Prisonnier » et « Cosmos 1999 ») les seules séries américaines que je supporte ce sont South Park et Babylon 5, qui (comme par hasard) ne sont diffusées ou n’ont été diffusées que sur Canal + (mais internet permet de surmonter cet obstacle par des moyens que la morale officielle réprouve)

  5. raaaaaaaaaaaaah, on ne CRITIQUE PAS DH!!!!!!!!!!!

    Si il n’y a pas de tueurs…il n’y a plus de série, c’est le mécanisme même de la série…

    Mais comment t’en vouloir chèr OC…comment?!?

  6. Carnivale, Oz, The Shield.

    HBO et pis c’est tout, arretons ces merdes avec des Donovans aux dents blanches, avec un gros pour faire « réel », je me demande encore comment on peut apprécier une série qui a pour decorum des pouffiasses ricaines qui font que se taper des jardiniers et fricoter avec des tueurs.

    Oh, my mistake: The Office!

    • A part Sex & the City, HBO m’a en effet plus d’une fois impressionné.

      Bon par contre, ça fait fort longtemps que je n’ai plus vu une série sortie de là…

    • rhaaaaa, me parlez pas de Carnivale et HBO !!! après un engagement public et enregistré de faire les 6 saisons, pouf, arrêt de la série à la fin de la saison 2, en plein suspense terrible… et avec comme excuse bidon « l’histoire avait atteint une fin naturelle » ! faut les napalmiser avant Béthunes jusqu’à ce que suite de série d’ensuive ! non mais !

  7. J’aime bien Dr House. Même si, comme vous l’avez dit, on sait que le patient va faire trois crises cardiaques, convulser, si c’est un épisode pauvre en sentiments il aura même droit au défibrillateur ou à une éruption de boutons. Et les traitements s’arrêtent toujours à la dernière minute parce qu’on a constaté un petit truc, qui, généralement, permets de le sauver à la fin.

    S’ils ne faisaient pas de gags tout le temps, on s’ennuierait drôlement à force.

    • Ha, les répliques valent bien plus que le scenario, qui est justement presque un simple prétexte. Et Hugh Laurie, est quand même bon.

      Il l’était déjà dans Black Adder, par ailleurs.

  8. Cher OC,

    (on est entre nous, mais on peut nous lire, alors je ne te donnerais pas ton petit nom d’amour qui est notre petit secret et qui t’excite si fort)

    Je comprends votre juste colère et j’admire votre bienveillance de vous être coltiné tous ces épisodes (au moins trois j’imagine) afin de sortir cette analyse convaincante qui fait que je vais définitivement me convertir au scénario, moi qui pensait être fait pour le dialogue, quelle erreur.

    Cependant, si je peux vous suggérer une façon d’utiliser mieux votre temps, faites l’acquisition des cinq saisons de THE WIRE comme je l’ai fait, ce qui vous permettra d’une part de parfaire votre connaissance de l’américain des banlieue de Baltimore (yea niga, foc iou niga) mais aussi de vous confronter à une série où les acteurs sont rarement beaux (surtout les gonzesses, on cherche vainement de la bonnasse dans les rôles principaux) et, en tout cas, tout sauf caricaturaux.

    Cela dit, c’est pour votre bien, vous me remercierez plus tard en nature, comme tu sais si bien le faire, coquine.

    • On m’a déjà conseillé cette série : il va falloir que je m’y mette sitôt que je serai sorti du tunnel de labeur dans lequel je suis.

      Merci quand même, ma truie.

  9. N’importe quoi !
    C’est complètement n’importequoi.
    Comment a tu ou faire tout ton speech entre le moment ou le taxi démarre, et le moment ou il disparaît de ton champs de vision.
    J’en déduis donc que tu as menti, c’est très très mal !

    Plus sérieusement, je crois que ça fait du bien a certaines personnes les séries americaines comme ça ou t’as pas trop besoin de réfléchir. (Personnelement la seule série que je regarde c’est « Dexter » mais je conçois que certaines personnes puissent apprecier.)
    Pareil pour le DVD de bienvenu chez les ch’tis, y’a pas de scénario, c’est vraiment basique, ça ne mérite pas son succès, mais ça reste un film qui se regarde quoi.

    Pour résumer: comme toujours, un super boulot, aussi drôle qu’efficasse, même si c’est parfois un peu extrémiste a mon goût.

    • Merci ; hélas, je crains d’être un petit filou extrêmiste : peut-on vraiment être un connard avec modération ?

    • Si vous êtes riche et séduisante, un CV avec photo et un RIB sont les bienvenus pour que j’y réfléchisse.

  10. Ce qui est dit sur Lost est faux. Il y a des baisables et un gros, pas uniquement des baisables.

    Ce que j’admets en revanche, c’est que les lois mystérieuses de l’île permettent l’existence d’un gros, mais certainement pas d’une grosse. Un gros, ça peut servir de mascotte, alors qu’une grosse, ça sert à rien.

  11. J’adore ton blog mais là, on voit carrément que tu ne connais absolument pas Lost, tout d’abord ce n’est pas vrai, il n’y a pas que des beaux, Hurley, Rose, Robert, Charlie, John Lock, Harz….
    De plus, tous les défauts (ou presque) que tu présentes sont expliqués dans le scénario tout au long de la série.
    Bon mis à part la barbe (et encore, je me souviens d’épisodes ou on voit certains se raser), mais sinon tout est expliqué, notamment sur le fait que chacun a un passé extraordinaire, en fait ils ont été choisi par Jacob justement pour ces raisons, et certains ont même un travail pas terrible, comme John Lock qui travaillait dans une usine de fabrication de boite.

  12. Bon….
    Mon cher Odieux, vous me poussez donc à 4h du mat’ à commencer officiellement ma collection de générateurs de séries / scénarios….

    Mais prière de me faire rire discrètement : ma copine a le sommeil léger !
    (Quoiqu’en tant que connard moi-même, je n’aurais aucuns scrupules ni à la réveiller, ni à vous faire porter le chapeau le faisant!)

  13. De deux choses l’une:
    Hugh Laurie est bien aussi dans les 101 dalmatiens(mais bon,l’Odieux+petits chiots=sac+rivière OU rupture du continuum espace temps(aussi dit « Syndrome de Ségolène Royal »).
    Et de deux:une série américaine à rebondissement nommée Downtown,je n’accepte pas,salir ainsi Downtown Abbey!
    Cordialement.

  14. Prophétique pour The Assembly ! (House of Cards) Note qu’il y a quand même une once d’originalité puisque le héros est un pourri… Mais sacrément bon quand même ce billet.

  15. Pingback: Le post de la décennie | Le blog d'un odieux connard·

  16. Cher Odieux Connard,

    Merci de ce post, c’est toujours un plaisir de vous lire.
    Je suis contente que quelqu’un aie remarqué la barbe de 3 jours dans L’ost, je voudrais rajouter que les femmes aussi ont miraculeusement toujours l’air de sortir de chez l’esthéticienne ;)
    J’en déduis donc qu’il doit y avoir un centre commercial caché dans un bunker sur l’île, avec coiffeur, barbier, et compagnie…

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