Malgré mon manque de temps chronique de ce mois-ci, je vous propose une fois encore une grande soirée cinéma. Cette fois-ci, nous allons nous intéresser à une de ces petites perles du cinéma d’auteur : Elektra.
Je ne lis pas de Comics. Non pas que je n’aime pas, je n’ai simplement jamais trop eu l’occasion d’en lire. En tout cas, je connaissais cette sombre daube de Daredevil (un autre grand film), et j’avais découvert son spin off, Elektra par hasard.
Mais attendez, Elektra, de quoi ça parle en fait ? Et bien je vous propose le pitch officiel :
Après la mort sanglante de ses parents, Elektra découvre qu’elle est ressuscitée (ndla : ce qui est quand même peu banal, reconnaissons-le). Dès lors, elle n’aspire plus qu’à se venger et se condamne à l’exil. Elle s’entraîne dans la plus pure tradition du ninjitsu et devient une tueuse professionnelle, la meilleure du circuit, une véritable légende. Mais elle découvre bien vite que donner la mort ne suffit pas à justifier son action. A bout de nerfs, elle sait que sa prochaine mission sera la dernière. Il s’agit d’éliminer ses nouveaux voisins (ndla : scénariste, es-tu là ?) , Mark et sa fille de 13 ans, Abby . Au moment de passer à l’acte, elle comprend qu’elle n’y arrivera pas. Elle décide alors de changer de camp et de les sauver…

La jaquette parle d'elle-même.
Mon dieu, c’est incroyable ! Que va t-il arriver après cela ? Et bien mes chers lecteurs, découvrons le ensemble.
Le film s’ouvre sur une sorte de petit résumé historique, expliquant que depuis des millénaires, les gentils (qui sont gentils) se battent contre les terribles méchants (qui sont méchants) qui se rassemblent dans une organisation nommée « La Main » ; d’où l’expression avoir La Main au cul, mais c’est une autre histoire. Et discrètement, on nous glisse aussi que les gentils peuvent potentiellement maîtriser un art qui permet de ressusciter les morts, ce qui leur permet de faire de bons calembours à leurs amis nécrophiles. Sur ces quelques informations, on en arrive à la première scène.
Un méchant (il est habillé en noir et dit être au service de La Main, juste pour qu’on soit sûr) est assis dans un grand fauteuil en cuir et discute avec son chef de la sécurité, qui, juste derrière, surveille ses petits écrans. Le premier explique au second qu’il est poursuivi par Elektra, la célèbre assassin, et qu’il sait déjà que tous ses gardes du corps ne le sauveront pas. Il les paie quand même, dans le doute. Le chef de la sécurité, lui, fait le coup du « Haha, ce n’est qu’une légende, tout le monde sait qu’Elektra n’existe pas« . Qu’il est bête. C’est le titre du film, andouille, évidemment qu’elle existe !
Au même moment, alors que comme d’habitude, les caméras de sécurité se font feinter (c’est à se demander pourquoi on en met), tous les gardes du coin se font étriper par une mystérieuse ninja. Vous vous demandez qui ça peut bien être, hein ? Et bien je vous le donne en mille : c’est Elektra (je sais, vous êtes surpris). Elle retire alors sa tenue de ninja pour montrer sa vraie tenue : bustier rouge pétard, pantalon moulant de la même couleur et talons aiguilles. Oui, c’est super pratique comme tenue pour les soirées assassinats. On l’oublie trop souvent. Dans tous les cas, ça ne l’empêche pas de coller sa tannée à toute la horde des méchants et de se farcir leur chef avant de s’en aller parce que son string commence à l’irriter.
Elle retourne donc dans son appartement personnel, où l’attend son agent, que nous appellerons Bob. Ce dernier a un nouveau contrat pour Elektra, mais houlala, elle est fatiguée la petite, c’est fatiguant physiquement et moralement d’étriper des gens. Elle veut raccrocher. Cependant, elle accepte un dernier contrat donné par un mystérieux commanditaire, qui propose à Elektra de prendre deux jours pour aller « reconnaitre les lieux« . Il est comme ça, il est trop sympa le commanditaire.
Elektra se rend donc dans un joli manoir près d’un joli lac, aux frais de la princesse. Là, comme elle ne sait pas trop quoi faire, elle se dit « Tiens, si j’avais des flashbacks ?« . Et c’est parti pour « Papa, maman, leur assassinat, mon appendicite, mes insomnies« . Mais elle finit par en avoir marre et se dit qu’elle ferait aussi bien d’aller nager en bikini (plans serrés, attention) pour se détendre. Mais alors qu’elle revient chez elle pour se sécher et regarder le Bigdil, elle trouve Abby, une petite merdeuse, en train de fouiller dans ses affaires (elle l’interrompt alors que cette dernière escaladait l’étagère à slips).

Giflez-moi, pitié !
Pour la petite histoire, Abby est jouée par Kirsten Prout. Un nom qui fait rêver, et une carrière qui l’est tout autant, puisque notre actrice phare a aussi un grand rôle dans la série « Kyle XY », ou encore « Hannah Montana ». D’ailleurs, il faut encore que je finisse le tournage de ma version porno de ce dernier sobrement intitulé « Anna monte Anna », un film sur des jumelles homozygotes, homophones et évidemment homosexuelles. Mais je m’égare sur des sentiers tortueux, revenons sur l’autoroute de la vertu. Kirsten Prout a en effet, outre son nom et une carrière également regrettables, une tête qui donne envie de la gifler à coup de de pioche. Mais ce n’est pas sa faute ; après tout, dans tout bon film, le personnage « espiègle » a toujours une tête à claque.
Dans tous les cas, après avoir choppé la dite Abby, Elektra lui fait la morale et la menace de mille morts si elle ne fout pas le camp, mais comme Abby est « espiègle » (tête à claques, donc), elle se contente de répondre « Ouaiiiis trop cool tes menaces » ou « Ouah trop fort quand tu t’énerves« . Elle finit cependant par quitter les lieux, au grand soulagement de notre héroïne et du spectateur qui veut lui baffer sa gueule.
Bref. après cet incident, Elektra rencontre le père de Abby, Mark qui s’excuse de l’attitude de sa fille. Abby revient un peu plus tard en gueulant que « Ouah trop nul de dire à mon père que j’ai fouillé chez toi, t’es trop pas cool, je croyais qu’on était amies » (oui, apparemment, chez Abby, il suffit de rentrer chez les gens pour les cambrioler pour devenir leurs amis).
A la grande déception du public, Elektra ne profite pas de cette attitude pour lui enfoncer très fort son poing dans la gueule, et se contente de la regarder en faisant une tête d’associale chronique qui n’est pas sans rappeler le jeu d’acteur de Nicolas Cage. Finalement, pour réconcilier tout le monde, Elektra est invitée à manger chez Mark et Abby pour un repas de Noël (car oui, c’est Noël figurez-vous). Et lors de ce repas, évidemment, notre pauvre assassin solitaire découvre un père et une fille qui s’aiment, elle qui n’a personne à aimer… C’est tellement triste et original à la fois.
Après une séance dragouille (Mark s’emboiterait bien avec Elektra), notre héroïne rentre à son manoir voisin pour y découvrir qu’on lui a livré le nom de ses cibles : fait rocambolesque, il s’agit évidemment de Mark et d’Abby. Comme finalement, le plan emboitement la tente pas trop mal, elle décide de ne pas accepter et passe donc un coup de bigot à son agent, Bob, pour lui dire que non, elle ne tuera personne, ha mais.
A ce moment de l’histoire, on note la chose suivante : Elektra refuse de tuer des gentils. Il faut croire qu’elle n’est devenue une légende du monde du meurtre qu’en exterminant des méchants. D’ailleurs, c’est très connu : les gentils adorent avoir recours à des assassins pour se débarrasser des méchants. Passons.
Bref, notre gentille Elektra (qui a flairé que Mark et Abby étaient fichtrement gentils) décide que non seulement elle ne va pas les buter, mais qu’en plus, elle va les protéger dis donc. Elle se rend donc chez nos deux larrons pour leur dire qu’ils courent un grand danger. Et pile à ce moment là débarquent évidemment deux assassins ninja démons que notre bonne Elektra a tôt fait de claquer. Elle s’enfuit donc en emmenant nos deux andouilles avec elle pour aller les cacher.
Cut-scène : au milieu des grattes ciels d’une ville inconnue, le QG de « La Main ». Comment sait-on que c’est là ? Facile, c’est le seul gratte-ciel avec une toiture de temple japonais (discret). Il est évidemment peuplé de gens plutôt jaunes et bridés qui se parlent en intercalant « sensei » ici ou « katana » là-bas. Et tout ce beau monde (évidemment fourbe et méchant) explique qu’il est grand temps de récupérer « Le Cristal », une arme qui leur permettra de faire triompher le Mal sur le Bien, comme ça, hop, au pied levé. Mais apprenant que leurs deux assassins démons se sont fait latter alors qu’ils étaient en mission, justement concernant le dit Cristal, ils décident de faire appel… à leur super escouade !

Evidemment, le mec n'anime pas ses tatouages de canari ou de hamster
Mais qui constitue cette fameuse escouade :
- A, le type à deux katanas qui prend des poses kitschs (il confond « kitsch » et « cool »), c’est le chef des méchants
- B, le type plein de tatouages d’animaux (et pas de petits lapins) qui peut donner vie à ces derniers
- C, la grosse brute noire
- D, la poupouffe qui fait pourrir les objets et refile des maladies (probablement la chtouille)
- Jean-Jacques, dont on ne sait guère quelle est sa spécificité.
Pendant ce temps, Elektra a retrouvé Bob dans une petite maison calme à la campagne pour y planquer Abby et Mark. Elektra s’y montre être une super maman de substitution pour Abby (« Ho oui, jouons ensemble, hihihi, tiens, j’étais pas associale il y a encore 10 minutes moi ?« ) et une copine avec un joli cul pour Mark. Ils se font donc des bisous.
Erreur ! Car les méchants déteeeestent les bisous ! Ils arrivent donc en force pour arrêter ce joyeux bordel. Bob, armé de son fidèle fusil à pompe, décide de faire gagner du temps pendant qu’Elektra, Abby & Mark s’enfuient en courant dans la forêt (c’est un peu un passage obligatoire quand il y a des gens dangereux dans ce genre de films). Seulement Bob ne fait gagner guère de temps, puisqu’accueillant le gros black à coup de chevrotine, il découvre que celui-ci l’arrête avec ses pectoraux, probablement dopés au banania. Il est plein de désarroi lorsqu’il se fait donc sauvagement taper sur la gueule. Ses souffrances s’arrêtent lorsque A les abrège d’un coup de katana bien senti (suivi d’une pose kootsch, un mix entre kitsch et cool).
Les méchant embrayent donc vite sur la suite et poursuivent nos trois pleutres à travers les hêtres, boulots et autres chênes. Et finissent même par les rattraper. Le gros noir tombe sur Elektra, qui découvre que s’il résiste aux balles, il résiste vachement moins bien aux chutes de troncs d’arbres sur la gueule, et ce faisant s’en débarrasse. Mais sa victoire est hélas vite interrompue par l’arrivée de D, qui après les références à des comics (le thème du film) et au Japon (les méchants du film) décide d’ajouter la dernière touche qui manque pour attirer la geekerie internationale : une scène lesbienne ; en effet, pour refiler ses maladies, D ne trouve rien de mieux que de rouler une pelle sensuelle à Elektra. Cette dernière est donc au tapis, puisqu’on vient de lui refiler la grippe A. Ce qui leur vaudra une récompense du « plus beau baiser » aux MTV Awards 2005. Non, je ne blague pas, hélas.

"Je vais te refiler une chaude pisse, Elektra !"
Mais, revenons au sujet : tout est perdu sans Elektra ! Comment nos héros vont ils s’en sortir ?
Oui, puisque Jean-Jacques, le vilain qu’on sait pas trop ce qu’il fait, décide d’attaquer Abby mais… En fait, elle est super balaise car c’est elle, « Le Cristal » ! Elle pète donc la gueule au méchant en le lattant avec sa chaîne médaillon qu’elle a autour du cou (probablement obtenu dans un numéro hors-série de Hit Machine Girls). Incroyable ! Mais là, nouveau rebondissement (tu n’en puis plus cher lecteur ) ! Le chef méchant arrive, choppe le médaillon de Kirsten Prout et s’apprête à lui bourrer les molaires, mais est interrompu par… Une armée de ninjas blancs ! Menés par le vieux maître aveugle d’Elektra (qu’on avait vu vite fait dans un flash back), habillé en ninja lui aussi mais avec une casquette de l’armée américaine (parce que bon, si on peut pas caser un US Marines dans un film, il faut caser un US Marines Ninja). Et il met tout le monde en déroute, soigne les blessés, récupère Elektra qui ne se remet pas de son bisou homosexuel (elle vote républicain), etc.
Elektra, une fois remise de ses aventures,décide de boucler le film parce qu’on va bientôt manquer de budget. Grâce à ses puissants pouvoirs de vision dans l’avenir (qu’elle n’avait pas 5 minutes avant), elle rentre en contact avec l’esprit du grand méchant (moi non plus, je n’ai pas vu le rapport avec lire dans l’avenir), et le défie de venir se tataner contre elle dans sa maison natale, là où ses parents furent tués… Justement par ce chef méchant (elle ne s’en souvient qu’à ce moment là, belle coïncidence) ; « Finissons en là où tout a commencé« . Suspens.
Elektra y va donc (dans son incroyable tenue rouge pétarde moulante, évidemment), mais le méchant a décidé de venir avec les restes de sa super escouade ainsi qu’une armée de ninjas noirs (leur tenue, par leur peau cette fois). Grâce à ses puissants pouvoirs de vision dans l’avenir décidément sans limites, Elektra découvre que tous les ninjas noirs vont rentrer dans la fameuse maison en passant au même moment par la même fenêtre (c’est une très grande fenêtre, ils sont très petits, biffer la/les mentions inutiles). Elle piège donc la pièce en ouvrant le gaz, et hop, elle fait flamber les ninjas en question. Quant aux compères de la super escouade de méchants, il n’en reste, en plus du chef qui vient défier Elektra, plus que deux : B et ses tatouages, ainsi que D et ses maladies. B se fait laminer par Elektra, puis celle-ci engage le combat final avec A. Ça dure, ça dure, mais elle finit par le vaincre et c’est grave la fête. Mais évidemment, D, qui s’était planquée, sort de derrière un bosquet et refile une maladie mortelle à Abby, qui meurt comme une petite crotte.
Attendez ! Abby meurt ? Impossible vous dites vous !
Et vous avez raison : souvenez-vous du début du film, où l’on parlait des gentils qui pouvaient avoir le pouvoir de ressusciter les gens. La seule condition était « qu’ils aient le cœur pur« . Mais comme on le sait, les assassins sont des gens au cœur très pur en général, tout comme les Kirsten Prout. La première ressuscite donc la seconde, comme ça, hop. Mark arrive (il était dans une boîte d’Ibiza en attendant la fin du film), fait des bisous à Elektra, tout le monde est content, le Mal est vaincu, et envoyez le générique.
C’était super. Par contre, pour ma part, je crois que rien qu’avoir vu ce film m’empêche d’avoir le cœur pur. Ho, je m’en fous, j’étais pas gentil à la base, de toute manière.
Yeah, Elektra, la pouffe de Dardevil !
Tu nous fais Spawn et le punisher dans un prochain billet ?
Je n’ai pas vu Spawn. Le Punisher par contre, j’en ai un vague (douloureux) souvenir.
Ben perso je suis assez fan de comics, et je taperais pas sur Spawn, qui malgré un coté cheap reste franchement trippant, rien que pour la BO, et au passage, il existe trois films sur le Punisher:
-Le premier, Dolph Lundgren, hesite entre le coté ultra bucheron et mafiosi, et se perd un peu dans le process.
-Le second, qui lui, mériterait une critique ici (ainsi qu’une pendaison de masse pour le staff du film) est juste une perle de nullité, avec en vrac Malabar, John Travolta tué par une bouteille de champagne explosive, et Friends.
-Le dernier, Punisher Zone de Guerre qui est excellent. Brutal, glacial, le New York sombre du comics, des réferences à Tim Bradstreet… Un régal pour les Amis de Frank Castle!
Donc sors ta batte, mais tape plutot sur les 4 Fantastiques!
Diantre, une tentative d’influence ? Scandaleux !
Je ne savais pas qu’il y avait eu trois films. Mais j’ai dû entrevoir le deuxième dont je n’ai que de vagues souvenirs (une île, un fête, une fusillade, une course poursuite pourrie, un t-shirt offert par son fils, et un store pare-balle à un moment sur son pare-brise). Pas de quoi gloser trop longuement, je pense.
De source fiable, on m’a parlé de la présence d’un ours dans le remake d' »Hanna Montana ». Des informations???
Effectivement, il y a forcément un ours dans tous les films que je réalise. C’est un peu l’équivalent des plans fétichiste sur les pieds chez Tarantino.
J’ai vu ce film, et encore aujourd’hui je me demande pourquoi je l’ai regardé jusqu’au bout.
La réponse est simple : ce film paralyse son spectateur grâce à ses grands pouvoirs de navrance.
Grâce à vous, je peux savoir ce qui se passe dans ce genre de navets, sans perdre 2h à les regarder, et en plus en en rigolant.
Merci, Odieux Connard. Merci.
De rien mon bon Olaf, c’est tout naturel. C’est un peu une mission de service public, vous savez.
Bon dieu toutes ces bonnes notes que j’ai pas lu sur tous ces bons films que j’ai pas vu, il était temps que je me libère de la caisse au fond du lac dans la grotte au milieu du volcan entouré de murailles derrière les pièges à loup.
N’est pas Houdini qui veut.
Ah… Y a une faille dans le scénario (UNE faille, dit-il). Certes, grâce au super-pouvoir de la gentille au cœur pur (manifestement, voler des petites culottes ne souille pas les cœurs purs, c’est cool, le Paradis m’est acquis), Elektra ressuscite. Bien. Mais elle a chopé une maladie mortelle ET contagieuse, donc elle la refile à Mark, à force de lui baver dans le groin. Donc il va crever.
Ou alors, dans le deuxième épisode, elle va croiser un autre cœur pur qui saura guérir les maladies mortelles contagieuses. Sans doute un autre gamin avec une tête à claques à jouer dans Harry Potter, qui viendra essayer en cachette ses godemichés dans sa piaule (je suppose que les cœurs purs ont tous les droits, sinon, ça sert à quoi?)
C’est marrant, je vois jamais ce genre de film, même à la télé. Je rate des trucs, mine de rien.
Rater ce genre de films ? C’est peut-être de la chance. Les regarder est pour moi un véritable vice à assouvir.
En tout cas, mon cher btr999, vous misez sur un deux. Vous souhaitez vraiment du mal au monde, petit galopin.
De toute évidence, les scénaristes responsables n’ont jamais lu de comics non plus.
Ni quoi que ce soit d’autre, en fait. Je pense que le (les ?!) scénariste avait 5 ans.
Enfin j’espère que c’est ça.
Impossible !
Le Vatican aurait déjà mise la main dessus.
De toute façon on s’en fout, tant qu’elle est sexy, Elektra.
Un scénariste courageux aurait pu proposer un film avec l’héroïne intégralement habillée en parka – moufles.
Là, effectivement, c’eut été amusant.
Ou au moins une héroine qui ne porte pas de tenue hypermoulante et des talons haut. C’est vraiment le détail qui m’exaspère au plus haut point dans ce genre de film. On est le meilleur au combat si on a le bon entrainement et le bon équipement, et même les meilleures techniques du monde ne rattrape pas le handicap de porter des talon aiguilles. Des fringues pratiques et des bonne grosse bottes de combat pour les femmes, bordel à queue!
J’ai bien ri à la lecture de ce billet.
Néanmoins, étant moi même un odieux connard avec une préférence particulière pour le pointage des incohérences gramaticales, je me permets une critique sur les termes employés dans la figure dérivative qui tient lieu de synopsis à votre projet cinématographique pour adultes.
1) J’espère que vous entendiez réellement utiliser « homozygotes » dans sa définition (i.e. deux allèles identiques, et qui se dit d’un gène ou d’un individu pour un gène), et qu’il ne s’agit pas là d’un remplacement stylistique à « monozygotes » (ce qui ferait désordre).
2) Je cherche toujours la différence orthographique justifiant l’homophonie (ou à défaut la différence sémantique, ne soyons pas fermé).
3) Rien à dire sur l’homosexualité en revanche, c’est parfait.
J’espère avoir attiré votre attention sur ces points à corriger pour l’obtention de l’homologation de vos textes en temps que structure homomorphe à la langue française.
Ami lecteur,
Puisque tu soulignes avec classe quelques éléments des plus importants, c’est avec joie que je te réponds :
1) En effet, ce terme est un choix assumé par l’auteur qui se passionne pour les questions génétiques, parce que l’eugénisme, la race des seigneurs et tout ça, c’est trop cool.
2) Ma foi, si je me base sur le sens strict de l’homophonie, cela se résume au « même son ». Ainsi, le même mot prononcé deux fois est évidemment tellement homophone que c’en est une lapalissade. Ce qui ne fait qu’ajouter une figure de style à mon énoncé, provoquant ainsi chez vous un accroissement instantané de votre admiration à mon égard.
3) Parfait, parfait, dites ça à Christine Boutin.
Je vous remercie pour votre intervention légitime, soutenue et passionnée qui vous fait briller au firmament des amoureux de la langue de Molière.
Mais je note aussi que vous n’avez noté que ce qui traitait d’un film porno, et là je sens un poil plus de perversité, galopin.
Et « gramaticales », ça prend deux « m » en vrai.
Il était 22h59, seule la moitié de mes neurones étaient connectés, d’où la présence de seulement la moitié des ‘m’.
Quelle vigilance.
Merci pour cette prompte réponse, cher odieux connard.
Je me permets de renchérir.
1) Alléluia !
2) Saperlipopette, vous savez donc lire entre les lignes ! Quel aplomb, quel noblesse, j’en reste coi !
3) Je m’en vais lui écrire un courriel de ce pas.
Pour votre note, il ne me reste plus qu’à m’exclamer qu’ « anéfé, je suis pris », avec un accent tout emprunt de style et de volupté comme l’avait jadis Chritine Albanel.
Il vous en prie, il est de mon devoir de répondre à vos légitimes interrogations, c’est bien naturel.
Des appels de plusieurs membres de l’association « Kirsten Prout France » pour signaler que toute allusion scatologique à leur actrice préférée est de mauvais goût… parce que par essence les blagues sur le caca, ça pue.
Je les connais, ce sont tous des membres d’une loge frac-scatomaçonnique, aussi ne prendrai-je pas en compte leur remarque, et ne montrerai à leur égard que mépris et dédain.
Avant de connaître votre blog, ma vie était terne et triste.
Non je plaisante, mais vos analyses sont magnifiques par leur cruauté !
Diantre, fondez un journal ! Que sais-je, que dis-je, écrivez un livre !
Ou mieux, faites un film !
Je n’ai pas la maestria de mes victimes ; comment pourrais je réaliser de si beaux nanards ?
Rassurez-moi, le pitch « officiel » n’était pas vraiment écrit comme ça, hein ?
Je n’ai pas vu Elektra, mais de toute façon, le seul intérêt que je voyais vraiment à ce film est Goran Visnjic (comment ça peut bien se prononcer ?), l’acteur jouant Mark… bah oui, quoi, j’aime bien sa tête ^^
Mais là je viens de découvrir le magnifique vernis porté par la méchante (très pratique, au demeurant, des ongles aussi longs)… mais bon, on ne peut décemment regarder un film juste pour s’extasier sur le choix esthétique de la styliste/maquilleuse/etc, n’est-ce pas ?
Enfin bref, encore une fois j’ai rigolé toute seule devant mon écran en vous lisant, et ce fut un réel plaisir :)
Bonjour
Une question me taraude…
Pourquoi s’évertuer à regarder des films que tous (critiques comme spectateurs) trouvent nuls ?
Ceci dit, ça m’arrange. Sans cette étrange perversion, je ne pourrai pas savourer votre prose.
Vous avez vous même trouvé la réponse : par perversion pure et simple.
Quoi de mieux qu’une bonne grosse daube qui se veut sérieuse ?
J’avoue que ce film passe comme une lettre à la poste. Je me souviens encore, ce sombre jour où je l’avais vu, je ne sais pas ce qui m’a pris, mais j’avais enchaîné un combo Daredevil-Elektra. Incroyable expérience.
Je me souviens que je m’étais dit qu’Elektra était pire que Daredevil, c’est pour dire.
Je suis entrain de faire l’intégrale du site, connard. Très jolie prose par ailleurs. Par ailleurs, rire toutes les deux minutes n’est pas très discret au travail.
marrant pasque pero j’avais trouvé Elektra moins pire que Daredevil … comme quoi les coups et les douleurs …