Hunger Games : l’embrasement des rétines

Hunger Games premier du nom m’avait été présenté par un certain nombre de personnes comme « un bon film ».

Après avoir retrouvé les coupables pour les jeter dans une arène afin qu’ils s’y entretuent pour mon bon plaisir (l’endroit s’appelle « Marseille« ), je fus donc très étonné lorsque des voix s’élevèrent pour m’annoncer que Hunger Games II : l’embrasement était « encore mieux que le premier« . Quelque chose me dit que l’insécurité n’est pas près des’arrêter dans la cité de la Bonne Mère. Mais, permettez-moi, en amont de ce spoiler, de vous rappeler, justement, les événements qui firent du premier volet un excellent motif pour s’adonner à la boisson.

Hunger Games I : 

Katniss est une jeune fille qui vit avec sa sœur Primrose dans le district 12, le Maubeuge du futur. Comme chaque année, le Capitole, capitale locale, vient chercher un garçon et une fille pour les envoyer au Battle Royale aux Hunger Games affronter les élus des 11 autres districts afin qu’ils s’y entretuent, comme ça, parce que ça fait marrer le Capitole, hihihi. Suite à divers trous scénaristiques, Katniss part donc pour les jeux accompagnée de Peeta, l’homme pain à kebab. Ensemble, ils maravent la gueule à tout le monde, là encore aidés par des ficelles grosses comme baobabs, puis pour pourrir le groove du Capitole et ne lui donner aucun vainqueur, décident de se suicider ensemble, amants maudits, tout ça. Les Hunger Games sont aussitôt arrêtés car les deux jeunes gens, qui ont fait chavirer le cœur du public, doivent être sauvés selon lui. Katniss et Peeta sortent donc vainqueurs, riches et populaires, alors que le big boss du Capitole, le président Snow, comprend lui que les Hunger Games et Katniss ont donné aux districts des envies de rébellion (ça alors !), nique le système, no future.

Et nous nous en arrêtions là, ce qui aurait été bien suffisant. Sauf que non. Toujours est-il que le spoiler, lui, est ici.

Prêts pour la suite ? Alors spoilons, mes bons !

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L’affiche : TOUT est sur le thème des flammes ; voilà qui promet !

Tout commence du côté du district 12, alors que l’hiver est là, et qu’il fait froid, là, dites.

Katniss et sa bouille permanente de jeune fille mi-contrariée, mi-étonnée sont en train de méditer en regardant l’horizon quand elle est rejointe par Gale, son petit ami. Celui-ci est un peu grognon : en effet, si Katniss lui fait des bisous et lui dit qu’elle l’aime, il n’en reste pas moins que lors des Hunger Games, pour avoir le public de son côté, Katniss a simulé une histoire d’amour avec Peeta. Du coup, hein, bon, il ne sait plus trop avec qui elle simule quoi et quand, et c’est bien embêtant. Après avoir quelque peu débattu du sujet, nos deux larrons vont chasser pour se changer les idées, l’occasion de découvrir que Katniss a été traumatisée par les Hunger Games et qu’elle en a des hallucinations (moi aussi : parfois, je revois les critiques de la presse professionnelle).

Enfin juste dans cette scène, après, plus rien, pouf.

Hé bien d’accord, je vois qu’on commence bien. Le fumet de la bouse se ferait sentir si tôt ? Ne soyons pas trop sévères.

En parlant de bouses, nos héros rentrent chez eux après la chasse, comprendre la pauvre cité minière du district 12. Et si Gale habite encore dans une demeure faite de crottin et de planches de poulailler, Katniss, elle, a une superbe demeure dans « le village des vainqueurs », voisin du coeur du district 12, et où seuls ceux ayant remporté les Hunger Games et leurs familles demeurent(comprendre : elle, Peeta et leur vieux mentor alcolo, Haymitch). Et non, Katniss ne lui propose pas de venir habiter chez elle. Elle pourrait, parce qu’après tout, les Hunger Games sont finis et donc qu’elle n’a plus rien à simuler avec Peeta, mais hihihi, c’est tellement plus rigolo de regarder Gale mourir de froid avec sa famille de prolos. On en conclura donc que Katniss est bien une gourgandine de bas-étage, mais passons.

Car de retour chez elle, Katniss est bien étonnée, puisqu’elle y trouve l’y attendant, non pas un chocolat chaud, mais le président Snow. Flûte.

« Bonjour, Katniss.
– Président Snow. Que faites-vous là en lieu et place de mon fucking chocolat chaud ?
– Il suffit. Je te propose que l’on ne se mente pas, d’accord ? Bon. Les derniers 74e Hunger Games, je n’ai pas vraiment aimé comment ça s’est terminé. D’ailleurs, j’ai fait exécuter le précédent producteur. Les gens des districts ont vu en toi un espoir, quelqu’un qui ne se laissait pas faire, une provocation face à mon autorité. Alors que moi, j’ai juste vu une fille avec des pommettes qui font peur, mais passons. Certains envisagent une rébellion dans les districts à cause de tout cela.
– Parce qu’en 74 ans de jeux où vous tuez des enfants, personne n’y a pensé avant ?
– Non, cette saga est trop mal écrite. C’est toi, Katniss, grâce à ton… heu… pffff… hihi… hem, pardon : ton charisme ? Qui leur a donné envie de faire n’importe quoi. Alors voilà ce que tu vas faire : je sais que ton histoire avec Peeta, c’est du pipeau à grelots. Ce qui prouve que tu es bonne actrice. Alors, comme chaque année, nous allons procéder à la tournée des vainqueurs, où les gagnants du précédent Hunger Games vont dans chaque district faire coucou. Et partout où tu iras, tu diras des choses comme « Le capitole, c’est youpi », et « La rébellion, c’est cacaboudin ».
– Et sinon ?
– Sinon, je transforme ta mère et ta sœur en descentes de lit. Et je bombarde tous tes amis, et le district 12 avec pour faire bonne mesure.
– Dit comme ça, c’est drôlement plus motivant, dites. »

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Le président Snow, satisfait de sa prestation, repart donc en laissant Katniss dépitée. Celle-ci n’a pas vraiment envie de chanter les louanges du Capitole, mais bon, c’est ça ou voir sa famille conviée à une soirée napalm & barbecue. Peu de temps après, elle est donc invitée à passer à la télévision avec Peeta pour dire au public que holala, c’est trop super d’être amoureux, et que hihihi, merci le Capitole ! Puis, c’est dans un train que l’on envoie le duo, pour aller faire le tour des districts. Ils sont accompagnés d’Effie, la déléguée du Capitole en charge de leur cas, et d’Haymitch, qui n’a strictement aucune raison de les accompagner, mais est là quand même, on va dire qu’ils l’avaient glissé dans un sac à main. Puis, la tournée commence par le district 11, dont le casting n’est pas sans rappeler les plus grandes heures du Prince de Bel-Air. Le district 11 étant un district de pauvres, c’est donc un district de gentils (contrairement aux riches, qui sont tous méchants, rappelons-le), et ses candidats de l’année précédente étaient donc parmi les gars sympas. Peeta se lance donc dans un discours cucu qui s’achève par le fait que lui et Katniss partageront leurs gains avec les familles des candidats du district 11, puis Katniss rajoute un soupçon de praliné sur le cucu, provoquant ainsi une scène étrange :

En effet, dans la foule, un vieillard sifflote et lève trois doigts en l’air, le signe de ralliement contre le Capitole. Toute la foule le suit, mais bon, pas longtemps puisque la sécurité intervient en attrapant papy et lui collant une balle dans la tête. Katniss est donc toute choquée et parvient à s’isoler avec Peeta et Haymitch pour faire le point.

« C’est affreux ! Affreuuuux ! Affreuuuuuuuuuuuuux !
– En même temps, c’est une dictature, hein, je sais pas trop à quoi tu t’attendais.
– Nan mais en plus je vous l’ai pas dit mais le président Snow est venu me voir ! Il m’a demandé de me montrer super pro-Capitole pour éviter ce genre de dérapages ! Et sinon, il tuera tout le monde au district 12 !
– Ah oui, d’accord. Et sinon, tu comptais nous le dire quand ? Parce que c’est vaguement important comme information, sachant que ça touche aussi nos familles. Mais au fait… moi aussi je suis un gagnant du dernier Hunger Games ! Moi aussi j’ai défié le Capitole ! Alors pourquoi le président est pas venu me voir pour dire la même chose ?
– Peut-être parce que personne n’en a rien à faire de toi, Peeta ?
– Ah bin oui, tiens. Ça répond à ma question. »

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Je voudrais bien dire que j’exagère, mais non. Peeta, c’est un personnage auquel personne n’adresse la parole ou presque, qui disparaît régulièrement dans certaines scènes tant sa transparence rend sa présence superfétatoire, et dont la seule mission est de générer aléatoirement des ennuis ou de la tension pour le personnage principal. S’il y a une peau de banane, il glisse dessus, s’il faut se faire discret, il marche sur le chat, s’il faut s’échanger de bons livres, il ramène du Guillaume Musso.

Toujours est-il que la petite équipe est invitée à remonter dans le train pour aller vers le district suivant. Et cette fois-ci, plus d’improvisation : Katniss comme Peeta se contentent de lire les discours écrits pour eux avec le moins d’enthousiasme possible, en expliquant que le Capitole, c’est trop super, qu’obéir, c’est cool, et que les Hunger Games, c’est choupet. La foule, peu dupe, leur hurle donc de cesser de lire leurs fiches et de dire ce qu’ils pensent vraiment. Enfin quand je dis « Ils« , là encore : ils implorent Katniss, Peeta, ils ne l’ont même pas remarqué. Ils pensaient que c’était juste un gros pain au chocolat qui parle. Mais nos héros ne voulant pas voir leurs familles finir avec la moitié de la flotte aérienne du Capitole venue se vider les entrailles sur leurs familles, ils s’en tiennent définitivement à leurs fiches. Même lorsque les foules s’agitent et se rebellent, seulement contenues par la sécurité locale.

Rappel : le Capitole cherche à donner l’impression que nos héros s’expriment de leur plein gré. Nul doute que l’idée de mettre un gros Monsieur de la sécurité juste derrière eux va tout à fait dans ce sens.

A ce stade, vous avez dû remarquer que là encore, Katniss est con comme un sabot : si elle veut sauver sa famille, le président Snow lui a demandé de jouer la comédie. Donc soit elle y met du sien en lisant les discours, soit elle ne les lit pas, mais les lire sans conviction, ça revient à faire du François Hollande : ni le Capitole, ni les districts ne sont satisfaits. Mais comme le script est rempli de grosses ficelles, les districts sont contents quand même, voire acclament carrément Katniss, pourtant en train d’ânonner un discours leur disant de la fermer. Tout cela est décidément merveilleusement crédible.

Bref. Dans le train des vainqueurs, le moral est au plus bas. Heureusement, celui-ci est équipé des fameux sas Prométhéus© qui ne s’ouvrent ou ne se ferment pas complètement, non, quand l’héroïne passe devant, ils se contentent de rester entrouverts sans aucune raison, à part de laisser voir ce qu’il se passe de l’autre côté. Et Katniss peut ainsi observer dans la salle de sécurité du train des agents en train de regarder sur leurs télévisions les images des districts se révoltant l’un après l’autre.

Pendant que je cherchais une veine sur un de mes bras pour m’injecter de quoi tenir, visiblement, Katniss avait aussi commencé à s’enfiler des produits pas bien naturels. Ainsi, lors d’un repas à bord du tchou-tchou, elle se tourne vers Peeta.

« Tu penses que le président Snow va nous en vouloir ?
– D’y mettre de la mauvaise volonté ? Noooooooon, je suis sûr qu’il n’a rien remarqué. C’est pas comme s’il était venu jusqu’à chez toi en menaçant toute ta famille pour montrer à quel point il insistait.
– Ouf, tu me rassures.
– Non mais c’était ironique, hein.
– Bon bin, écoute. On a qu’à le bluffer : annonçons que l’on va se marier ! Comme ça, il ne pourra pas dire que l’on ne joue pas le jeu jusqu’au bout ! »

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Mais ? Mais ? Peeta ! Dis quelque chose !

« Excellente idée !« 

Bon, d’accord, tu es con, mais Haymitch ! Allez Haymitch, dis-lui que c’est digne d’une palourde trépanée ! Lance lui une bouteille sur le coin du nez, allez, tu es mon champion !

« C’est brillant, Katniss !« 

Je suis DÉÇU, Mimitch !

Non ! NON ! Ce n’est PAS brillant ! C’est tout l’inverse ! Regardez le script, bon sang, c’était il y a une paire de scènes seulement ! Le président Snow dit lui-même qu’il n’en a rien à faire de l’histoire d’amour entre les deux andouilles, non, lui il a insisté très lourdement pour dire que là où il fallait être crédible, c’était dans les discours aux districts ! Le vieux qui s’est pris une balle dans la tête ma petite Katniss, c’est pas parce qu’il trouvait que vous vous faisiez pas assez de bisous ou qu’il avait lu dans Closer que tu pétais au lit ! Et les foules ne scandaient pas « Câliiiin, faites vous des câliiiins ! » ! Est-ce que quelqu’un a pensé à relire l’intrigue ? A voir s’il y avait un rapport entre le film et les dialogues ? Je veux dire : Katniss, Peeta, vous pourriez vous marier, divorcer ou faire un ménage à trois avec un phoque que Snow n’en aurait rien à faire pourvu que vous disiez bien aux gens de se tenir à carreaux ! Je… je… bon, je vais chercher une deuxième seringue, en fait. Celle de mon ami vétérinaire dans un centre équestre.

Essayons tout de même de nous concentrer sur ce qu’il se passe entre les trous du scénario. Car à la fin de la tournée des vainqueurs, ceux-ci sont accueillis au Capitole, où le président Snow fait son regard à Katniss façon « Je ne suis pas content !« . On se demande bien pourquoi, tenez. Lors de la soirée qui s’ensuit, Katniss rencontre Bob, le nouveau producteur des Hunger Games. Celui-ci explique qu’il était volontaire pour ce poste parce qu’il a plein d’idées, et compte bien faire mieux que son prédécesseur (c’est assez facile : il suffit d’être vivant pour faire mieux que lui). D’ailleurs, il conseille aussi le président, l’occasion pour le petit singe qui écrit les dialogues (si quelqu’un a une meilleure explication, je suis tout ouïe) de montrer qu’il est en forme.

« Bob, les districts s’agitent de plus en plus, il y a eu des émeutes, et si c’est encore sous contrôle dans l’immédiat, tout risque de s’embraser.
– On pourrait… les réprimer encore plus ?
– Non. C’est très con. C’est parce qu’ils sont réprimés qu’ils se révoltent.
– Alors on a qu’à leur prendre le peu qu’il leur reste ? 
– Heu… c’est-à-dire ?
– INTERDISEZ LE MARCHE NOIR ! »

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Alors moi, je ne sais pas vous, mais non seulement ça ressemble à du « Réprimer encore plus« , mais paraphrasé par un lycéen de seconde, mais surtout, aux dernières nouvelles, le marché noir est interdit pas définition, c’est même pour ça qu’on l’appelle comme ça. Je suppose que dans la liste de Bob, il y aussi « Interdire le vol« , « Interdire la rébellion » et « Interdire le port de chaussettes dans les sandales« . Bob de la Palice, bonjour.

Le président trouvant malgré tout cette idée géniale, dans les jours qui suivent, il se passe des choses dans le district 12. A savoir que Katniss et Peeta, qui y étaient retournés, entendent des coups de feu : ce sont les hommes du Capitole qui viennent retourner toutes les maisons et donner une bonne leçon à toutes celles et ceux qui auraient des marchandises illégales chez eux !  Gale, le courageux petit ami de Katniss, tente bien de s’interposer au moment où ils vont lui prendre ses DVD de Glee de contrebande, mais en punition, il est attaché en place publique et fouetté jusqu’à ce que Katniss s’interpose, bientôt rejointe par Peeta et Haymitch. Des images qui ont tôt fait d’arriver aux yeux du président Snow et de Bob, qui les regardent en se caressant le menton (leurs mentons respectifs, hein, attention, je ne voudrais pas voir la Manif’ pour Tous débarquer ici).

« Bob, ces gens m’énervent. Même ma petite fille trouve Katniss formidable. Elle me dit qu’à l’école, tous les enfants essaient de lui ressembler.
– Ils se font la même coupe de cheveux ?
– Non, ils s’injectent de la guimauve dans les pommettes, on dirait du cosplay de Carla Bruni. Mais revenons à notre sujet, regardez : ses copains Peeta et Haymitch la soutiennent. Tous les vainqueurs défient mon autorité.« 

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Notons que du film, le président ne pensera jamais à une ruse simple : arrêter de faire passer Katniss à la télé, et pouf, fin du problème. Et éventuellement, diffuser des vidéos de chatons qui ronronnent.

Bin oui : trois vainqueurs sur des dizaines, et encore, qui ne sont ensemble que parce qu’ils sont du même district et se connaissent, c’est « tous les vainqueurs« .  Quelqu’un d’autre a besoin d’une analyse foireuse ?

« Bob, une idée pour régler la question, vite.
– Heu… ah… oui, j’en ai une, président !
– Je vous écoute.
– Si on refaisait des Hunger Games ? Pas seulement parce que c’est le titre du film et qu’il faut bien les caser, mais aussi parce que cette année, c’est la 75e édition !
– Eeeet ?
– Et tous les 25 ans, c’est une édition spéciale, « les jeux de l’expiation » ! On a le droit de rajouter des règles comme on veut !
– C’est débile ?
– C’est HUNGER GAMES !
– C’est vrai, et donc ?
– Cette année, on a qu’à se débarrasser des précédents vainqueurs, hop ! En les faisant s’affronter !
– Je résume : les Hunger Games sont faits pour humilier les districts, ce qui est idiot. La seule chose qui les empêche de se rebeller, et qui a été rabâchée à longueur de film dans le précédent opus, c’est l’espoir de voir leur candidat gagner, être riche et pouvoir en profiter. Donc là, votre plan, c’est de faire exactement pareil, mais en tuant les gens qui représentent l’espoir de gagner. Donc, de tuer tout le monde, gratuitement, et par pure provocation en pleine période de rébellion.
– Ouiiiiiii !
– J’achète. »

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A ce moment du film, ma voisine a pris feu.

Mais le lendemain, donc, c’est le choc dans les districts quand le président Snow annonce à la télévision que pour célébrer les 3e jeux de l’expiation, s’affronteront dans l’arène des Hunger Games des candidats tirés parmi les gagnants des précédentes éditions. Katniss n’a pas de bol : elle est la seule gagnante de sexe féminin de son district, donc automatiquement sélectionnée. Quant à Haymitch et Peeta, si le sort désigne le premier, c’est le second qui se porte volontaire pour le remplacer. Parce que ouais, il est comme ça, Peeta. Autant dire que pour le coup, lors de la petite cérémonie de sélection, tout le monde fait le signe des trois doigts levés, pour bien montrer au Capitole qu’on apprécie moyennement la plaisanterie. Et oui, je sais, un doigt aurait suffi, mais c’est un film tout public. Et puis ça fait tout de suite rébellion blasée.

Mais qu’importe, et justement, en route vers le Capitole.

Car le train y emmène Katniss et Peeta pour loger avec les autres candidats de cette année, l’occasion de découvrir qui ils sont. Et là encore, vous allez voir, c’est très bien écrit. Oui oui, comme tout le reste jusqu’ici.

En effet :

  • Chaque district a un homme et une femme à proposer, ça tombe bien !
  • Chaque duo de chaque district (sauf un, mais on y reviendra) a le même âge, quelle coïncidence !
  • Chaque duo de chaque district a exactement le même style (sauvage, intello, défoncé au crack, etc), c’est fou !
  • Chaque duo est constitué de personnes qui, des années après leur victoire, sont encore dans une éclatante forme physique, pas un ne s’est empâté, c’est magique !
  • Et tous les candidats (sauf un, donc) sont relativement jeunes ou dans la force de l’âge !

Je vous laisse faire le calcul : sachant qu’il faut 22 éditions pour donner les 22 candidats qui vont accompagner Katniss et Peeta dans l’arène, sachant que visiblement, tout le monde est de la même génération ou presque, et qu’ils sont donc issus de saisons des Hunger Games très rapprochées, et sachant qu’il faut des candidats pour chaque district, par quel incroyable miracle statistique a-t-on pu obtenir un homme et une femme de chaque district, et mieux encore, qui se ressemblent autant  pour donner pareil casting ?

Sachant que les districts 1 et 2 ont des « candidats de carrière » qui, nous explique-t-on dans le premier opus, gagnent chaque année ou presque., il faudra me dire d’où sortent tous ces gagnants.

De là à supposer qu’ils sont tirés d’un chapeau et écrits avec les pieds… non, je n’ose y croire. Ce serait un peu gros tout de même, les gens l’auraient vu. Hein ? Dites ? C’est pas comme si c’était comme ça depuis le début du film.

Toujours est-il que faisons fi de ces éléments et présentons, comme le veut la tradition, la liste des candidats, assez semblable à celle de l’année dernière.

  • District 1 : Jean-Jacques, Jeanne-Jacques
  • District 2 : Jean-Jacques, Jeanne-Jacques
  • District 3 : Jean-Jacques, Jeanne-Jacques
  • District 4 : Finnick, Mamie Gâteaux
  • District 5 : Electro, Electra
  • District 6 : Jean-Jacques, Jeanne-Jacques
  • District 7 : Jean-Jacques, Johanna
  • District 8 : Jean-Jacques, Jeanne-Jacques
  • District 9 : Jean-Jacques, Jeanne-Jacques
  • District 10 : Jean-Jacques, Jeanne-Jacques
  • District 11 : Jean-Jacques, Jeanne-Jacques
  • District 12 : Peeta, Katniss

Sachant que la plupart de ces candidats n’ont pas de prénom (je vous laisse vérifier au casting, c’est édifiant, c’est pourtant pas le temps que ça prend pour faire un minimum illusion), je vous laisse deviner quels sont les personnages qui vont nous intéresser. Katniss & Peeta, de toute manière, n’ont guère le choix : ils vont devoir s’y pencher, puisque comme leur a fait remarquer Haymitch, la plupart des gagnants sont partis vivre au Capitole et se connaissent donc depuis des années. Ils sont donc amis (voire ont pratiqué des backrooms ensemble) et buteront sans nul doute nos deux héros en premier. Il va donc falloir essayer de faire ami-ami, voire de se trouver « des alliés ».

Je pensais que c’était une formule de style, mais en fait, non : nos héros tiennent une véritable liste en disant qui ils « acceptent ou non ». Ce n’est plus une alliance, c’est une boîte de nuit.

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Vous vous souvenez que tout comme Katniss, chaque équipe a son couturier ? Bin visiblement, pour Finnick, il ne s’est pas emmerdé.

Trêve de fiel et allons donc voir sur le terrain d’entraînement où les élus se retrouvent, ce qu’il se passe. Peeta déjà, continue de jouer son rôle de personnage tellement inutile qu’il disparaît dès la première scène et ne parlera à personne, quand bien même il était chaud patate pour se trouver des alliés. Désolé mec, il fallait être Katniss. Car elle, de son côté, fait ami-ami avec Electro et Electra, du district 5. Ceux-ci sont des scientifiques très gentils qui ont gagné à leur époque par la ruse, en électrocutant les vilains avec des objets que l’on retrouve souvent dans l’arène des Hunger Games, comme par exemple des pinces crocodiles et une Fiat 500. Puis, elle va trouver Mamie-Gâteaux, la seule candidate de plus de 50 ans, qui sucre un peu les fraises et est muette. Mais gentille, elle peut servir dans l’arène. Par exemple, à faire des cookies. Elle est là avec elle son ancien élève, Finnick, jeune, musclé et très doué. Et le contact passe bien. Cela fait, Katniss va donc s’entraîner à l’arc, et impressionne tant les témoins de la scène que bientôt, tous les malheureux candidats aux Hunger Games la supplient de devenir leur meilleure amie.

Oui, c’est tellement artificiel qu’on dirait du Twilight. Mais livre pour adolescentes, triangle amoureux, héroïne charismatique quoi qu’elle fasse et actrice aux mimiques limitées, ça ne vous a pas mis sur la piste ? Bon, alors.

Le film, lui, continue pendant ce temps sur sa lancée. Vous vous souvenez du plan de Katniss, de se faire des alliés ? De tout ce qu’elle vient de faire dans la scène précédente ? Et de l’excellent résultat obtenu de manière plus ou moins contestable, mais obtenu quand même ? Et bien sitôt qu’elle apprend qu’elle n’a qu’à se pencher pour ramasser les alliés tant recherchés, elle déclare : « Je n’en veux aucun. »

Ah non, hein, vraiment. Quelle cohérence, c’est un bonheur. Et ce n’est pas fini.

En tout cas, il n’y a pas que l’entraînement dans la vie, il y a aussi les festivités médiatiques : Katniss et Peeta jouent la provoc’ en ne saluant pas le président Snow lors du traditionnel défilé des candidats, font les kékés devant les juges, quant à l’ultime passage sur un plateau télé avant d’être envoyé dans l’arène… disons qu’il tourne curieusement.

Déjà, parce que Lenny Kravitz, le couturier en charge des candidats du district 12, a eu la bonne idée de donner à Katniss une robe qui change d’apparence pour prendre celle d’un Geai Moqueur, l’oiseau qui se trouve sur le pin’s de Katniss, et le symbole de la révolution. Autant dire que le président Snow apprécie moyennement qu’on vienne lui chier dans les bottes en direct. Quant à Peeta, il utilise ses pouvoirs de pain à merguez pour mettre de la sauce piquante sur une situation déjà bouillante. En effet, lors de son passage devant César, le présentateur télé local, il y va fort.

« Alors mon petit Peeta, ça te fait quoi de te retrouver ici ?
– C’est moyennement cool.
– Oui, surtout que vous deviez vous marier avec Katniss, c’est bête !
– Oui. Mais en fait, on s’est mariés en secret ! 
– Hooooooooooo !
– Oui parce que… KATNISS ATTEND UN BAYBAY ! »

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Et ce coup de bluff fait aussitôt hurler tout le public, qui demande l’annulation des jeux ; en effet, ils doivent être du parti républicain américain : tuer des gens, oui, des fœtus, non. Dans la panique qui s’ensuit, Katniss et Peeta rejoignent les autres candidats sur scène et les enjoignent de tous se tenir la main, en signe d’unité contre le Capitole. Devant ce gigantesque capharnaüm, la retransmission est purement et simplement coupée, alors que le public continue de hurler qu’il faut en finir avec ces jeux,.

Parce que non, en 75 ans, pas une femme enceinte n’a été sélectionnée. Ou simplement n’a pensé à utiliser cet argument bateau pour avoir les faveurs du public. Incroyab’.

Cependant, si la stratégie a semé la zizanie, les jeux n’en sont pas annulés pour autant. Le lendemain, donc, Katniss est envoyée avec son fidèle Lenny Kravitz se préparer pour commencer les jeux. Ce dernier, comme lors du dernier opus, planque son porte-bonheur (qui est tout le contraire à en croire les événements une fois de plus, mais bon) sur elle, puis lui souhaite bon courage. Et alors que la bougresse s’installe dans l’ascenseur qui va l’amener sur le terrain des Hunger Games, elle voit la sécurité arriver et péter la gueule à Lenny parce que ho, hé, souviens-toi que tu as défié le président Snow hier avec ta robe oiseau, galopin. Mange donc des mandales, pour voir.

L’ascenseur est cependant déjà en marche, et c’est une Katniss quelque peu choquée parc ce qu’elle vient de voir qui débouche donc dans l’arène qui cette fois-ci est… tropicale.

Tout le monde n’est pas égal devant la chaleur. Bonne chance, Mamie Gâteaux !

Soyons précis : l’arène est constituée d’un lac central, entouré d’une imposante jungle. Le lac est divisé en 12 segments, tous délimités par des lignes de rochers allant jusqu’à la plage entourant le lac. Et les candidats sont donc placés par paire dans un des quartiers du lac, sachant qu’au centre, là où toutes les lignes rocailleuses se rencontrent, se trouve la « corne d’abondance », structure artificielle contenant armes, équipement et rouleau de papier à foison. Autrement dit, l’endroit où tout le monde se rue en début de jeu.

Et justement : le compte à rebours commence au son de Francky Vincent (ambiance tropicale on a dit)… et les Hunger Games débutent !

Il serait temps, diront les mauvaises langues qui viennent de manger plus d’une heure de mauvais film à regarder le néant. Mais attendez d’être à la fin de ce spoiler, qu’on en reparle.

Toujours est-il que Katniss se jette donc à l’eau, rejoint les rochers les plus proches, puis court jusqu’à la corne d’abondance pour y prendre arc et flèches, et ainsi commencer à tirer sur les candidats qui la menacent, comprendre, les méchants. Puis arrive Finnick, l’un des rares candidats ayant un nom, qui annonce à Katniss qu’il va l’aider, et joint l’acte à la parole en commençant à meuler du margoulin. Peeta, lui, n’aime que moyennement l’eau (ça fait gonfler la mie) mais parvient à se défaire d’un adversaire qui l’embêtait. Après avoir récupéré Mamie Gâteaux, la mentor de Finnick, le petit quatuor file vers la jungle et s’y enfonce à la recherche d’eau fraîche, parce que le climat local est moyennement agréable, et qu’avec mémé, on est jamais trop hydraté.

Sur place, Katniss montre à 212 reprises qu’elle ne fait pas confiance à Finnick, et il faudra qu’il lui prouve 213 fois qu’il est dans son camp pour qu’elle commence à bien vouloir le croire. Parce que non, même lorsqu’atteignant le bord de l’arène, Peeta se mange un champ de force qui l’électrocute et que Finnick le sauve alors qu’il avait fait un arrêt cardiaque, Katniss ne comprend pas qu’il est dans son camp. C’est vrai que c’est pas facile, pfiou : il est tellement méchant qu’il ramène même les candidats à la vie. « Probablement pour les tuer deux fois ! » doit se dire Katniss de son cerveau de mollusque paranoïaque. Nos larrons errent donc un peu dans la jungle, et Katniss tente même de voir à quelle hauteur est le plafond de l’arène en grimpant au sommet d’un arbre pour lui tirer une flèche dans la face. Et si elle touche, oui, le plafond reste relativement haut. Merci pour cette information passionnante Katniss. Et pour avoir donné ta position à tous les autres candidats. Ah, on me souffle que non, là aussi, personne n’a pensé à cet élément.

La nuit arrivant bientôt, le quatuor décide de dormir un peu. Ils sont par ailleurs soulagés en voyant arriver un colis volant, envoyé par un sponsor pour les aider : un petit robinet à planter dans les arbres pour en faire jaillir de l’eau. Nos héros peuvent donc s’hydrater un peu, et s’endormir en paix. Sauf que plusieurs événements arrivent :

  • Déjà, dans le ciel, comme le veut la tradition, on affiche les pertes de la journée : 8 candidats sont déjà morts. Ils s’appelaient tous Jean-Jacques.
  • Ensuite, vers minuit, il y a un son étrange, comme une horloge sonnant douze coups, puis un gigantesque arbre se fait foudroyer à moult reprises par un mini-orage
  • Et surtout, il y a le brouillard

Car oui : alors que Katniss veille sur ses compagnons endormis, elle note qu’un étrange brouillard approche doucement d’eux. Elle tend une main, pour voir de quoi il retourne, et se retrouve instantanément parcourue par une terrible douleur, alors que de monstrueuses cloques apparaissent sur sa main.

« Vite ! Le brouillard est empoisonné ! » hurle la jeune fille « Courez ou on va tous ressembler à des Bogdanov !« 

Finnick charge Mamie Gâteaux sur son dos puis cavalcade comme un fou, suivi par Katniss et Peeta. Mais le brouillard est sur leurs talons ! Sans compter que Peeta tombe comme une buse (ça aloooors !)  et n’arrive plus à marcher. Mamie Gâteaux arrive à expliquer, bien qu’elle soit muette – c’est pas facile, sachant qu’en plus il fait nuit, vas-y mémé – que Finnick doit porter Peeta plutôt qu’elle. Et pour bien se faire comprendre, elle se dirige vers le brouillard, qui l’engloutit. On entend alors tonner le canon, celui-là même qui sert à annoncer la mort d’un candidat. Adieu, Mamie Gâteaux. Au moins, tes amis n’auront plus à aller chercher des couches à la corne d’abondance. Bref : le trio, quelque peu paniqué, court donc vers la plage, le brouillard leur léchant le dos et provoquant horribles douleurs et cloques sur tout leur corps. Et puis, finalement, la petite troupe tombe dans une sorte de ravin, et bien que le brouillard les suive, il s’arrête… à quelques mètres d’eux seulement. Brusquement et nettement.

Ce brouillard est probablement le lointain descendant du nuage de Tchernobyl.

Nos larrons, mal en point, ont des difficultés à comprendre. Mais en tout cas, leur chute les a amenés devant une petite mare d’eau douce et fraîche tout à fait bienvenue. Katniss a donc l’idée d’y tremper l’une de ses mains couverte de cloques…

… qui disparaissent simplement en frottant.

Pardon ? Ce sont des cloques qui disparaissent à l’eau ? Vous savez que ça ne marche pas comme ça, en fait ?

Bon bin… toutes leurs cloques et cicatrices disparaissent à l’eau alors. Et non, elles ne se résorbent pas : elles disparaissent comme de vulgaires tatouages Malabar, je tiens à être clair sur ce fait. Enfin bref : alors que nos loulous sont heureux de se trouver en meilleur état, ils notent soudain qu’ils sont entourés de dizaines de babouins qui leur jettent des regards laissant entendre qu’ils ont vu il y a peu un reportage sur les tournantes. Katniss, craignant que Peeta ne soit pas prêt pour ce genre d’expériences aussi soudaines que multiples, commence donc à décocher toute une tripotée de flèches sur les vils animaux, aidée de Finnick, qui joue du trident. Peeta, lui, arrive évidemment à se mettre dans une situation compliquée, mais le trio est sauvé lorsque surgit des bois une Jeanne-Jacques, qui vient les aider, avant de se prendre un coup mortel. Toute la petite équipe court donc vers la plage histoire de voir si les singes sont allergiques au sable, et en effet : comme par enchantement, les singes s’arrêtent net au niveau de la plage, laissant à nos héros le temps de se remettre, et de regarder Jeanne-Jacques mourir dans leurs bras.

« C’est pas banal. » se dit donc intelligemment Katniss, en tentant de comprendre pourquoi une autre candidate est venue les sauver alors qu’ils étaient dans la mouise.

Mais déjà, la troupe tente de se reposer un peu. L’occasion pour Peeta, qui depuis le début de ce film, a sérieusement resserré ses liens avec Katniss, de pêcher une huître et d’offrir la perle qu’elle contient à la belle, puisque figurez-vous que oui, l’arène des Hunger Games reproduit visiblement fidèlement le bassin d’Arcachon et son légendaire climat tropical. Cela fait, la troupe voit émerger un peu plus loin sur la plage Electro, Electra et Johanna, une bourrine du district 7 qui manie la hache, tous trois couverts… de sang.

Les deux trios se rejoignent bien vite pour former un sextuor, le plan étant de s’allier contre les candidats des districts 1 et 2, connus pour être très forts. Mais c’est aussi l’occasion pour les nouveaux arrivants d’expliquer leurs malheurs : ils viennent de se manger une pluie de sang. Et alors même qu’ils parlent, ailleurs dans la jungle, un tsunami apparaît entre les arbres et vient mourir dans le lac (oui, dans ce sens là ; un tsunamhipster, probablement, il méprise les conventions. Non, je n’ai pas vu s’il portait lunettes et moustache). Electra, qui a un peu pété une durite face à tous ces événements, parvient quand même à faire comprendre ce qu’il se passe :

L’arène est conçue comme une horloge. Et à chaque heure, il se passe quelque chose dans un quartier : brouillard empoisonné, qui s’arrête aux limites de son quartier, d’où le champ de force qui avait sauvé nos héros, débarquement massif de singes enragés, qui là encore, sont bloqués dans la jungle et ne peuvent s’aventurer sur la plage, ou encore pluie de sang, ou tsunami, une fois de plus très localisés. Il suffit donc d’éviter le mauvais secteur au mauvais moment pour éviter bien des risques inutiles.

J’en profite pour ajouter deux choses, que nos héros n’ont pas remarquées :

  • Déjà, Katniss a elle aussi une corne d’abondance : son carquois. En fonction des plans, des flèches apparaissent ou disparaissent de celui-ci, mais en tout cas, elle n’en manque jamais, même après avoir tué 463 singes. Plus fort qu’un chargeur de héros de film d’action : le carquois de Katniss.
  • Ensuite, une navette vient chercher les corps des candidats morts. Elle reste en stationnaire au-dessus du cadavre, puis descend une pince pour le remonter. Mais attention, hein, pas un truc pratique : une vieille pince de foire. Quel dommage que le film ne montre pas l’opérateur qui fait retomber 3 fois le cadavre dans un vieux bruit de viande avant de remettre 10 balles dans la machine en marmonnant « C‘est bon, j’ai compris comment faire cette fois.« .
  • Ah et oui, même si c’est dans la jungle, jamais un mort ne sera sous une branche, susceptible de bloquer la pince. C’est quand même bien fait.

Sauf que la production, elle, a moyennement apprécié que Katniss et ses amis comprennent le concept de l’arène : en représailles, Bob ordonne depuis sa salle de contrôle une séance de tournez-manège en accéléré de la corne d’abondance et des rochers délimitant les quartiers, pour faire perdre tout repère à nos héros. Si cela tombe plutôt bien, puisque cela arrive au moment où des méchants les attaquaient (et ont tué Electra dans l’affaire) et les oblige à se replier, Katniss manque de peu de mourir, parce que des lignes entières de rochers tournant à pleine vitesse dans la margoulette quand on se retrouve dans l’eau, ça peut faire bobo.

Mais non, elle s’en tire, merci pour elle.

Nos héros sont un peu déboussolés, plus encore lorsque soudain, dans les bois, ils entendent la voix de Primrose, la sœur de Katniss, appelant à l’aide. On passe donc de la confusion à la consternation lorsque Katniss, qui sait pourtant bien que sa sœur n’est pas invitée aux Hunger Games, se rue dans les bois en hurlant « Houhouuu Primrooooose où es-tuuu ?« . Et en effet, c’était un piège : il s’agit cette fois-ci d’un essaim de geais moqueurs qui imitent la voix de la jeune fille pour mieux foutre la zone comme les gros lascars à plumes qu’ils sont. Après s’être pris plumes et déjections dans la face, Katniss revient donc des bois vers la plage, en espérant que personne ne fasse remarquer que sa réaction était aussi idiote qu’absurde.

Heureusement, il y a toujours quelqu’un pour changer de sujet : Electro explique qu’il a justement un plan.

« Bon alors, c’est simple. Vous avez remarqué ? Nos ennemis ne se montrent pas sur la plage. » lance-t-il parce que je sais pas vous, mais moi, j’ai justement remarqué l’exact contraire il y a 5 minutes lorsque les mecs ont débarqué pour buter sa copine Electra. Mais c’est pas grave, il y a juste un vrai problème avec les dialogues de ce film. Entre autres. « Donc, si nous retournons dans la jungle, ils viendront sur la plage pour profiter de notre absence. Sauf que nous, on sera montés jusqu’à l’arbre qui se fait foudroyer tous les soirs à minuit. Et qu’on aura déroulé derrière nous ces 2 kilomètres de câble électrique que j’ai dans la main sans vraiment que cela s’explique. Et du coup, la foudre remontera le long du câble, touchera le lac, et tuera tous ceux qui seront dans l’eau à ce moment là ainsi que tous ceux qui se reposeront sur le sable humide. Donc voilà. Protégez-moi jusqu’à minuit, et on y va !« 

Electro a visiblement un vrai problème avec ses lunettes, puisqu’il n’a pas vu le même film que nous.

Le plan validé, la petite troupe attend donc patiemment la nuit. Et lorsque celle-ci survient, se met en route direction l’arbre à foudre, pour préparer la chose. Et sitôt arrivés au sommet, Electro sourit bêtement.

« Parfait. Maintenant, on a plus qu’à dérouler le câble !« 

Pardon ? Vous voudriez dire que vous vous êtes tapés tout le chemin sans dérouler le câble, et que vous allez donc envoyer une équipe refaire l’aller-retour en prenant bien plus de risques ? Oui ?

A ce moment là, j’ai regardé les cendres de ma voisine qui avait brûlé un peu plus tôt dans le film, et je suis certain d’y avoir vu une braise reprendre.

Toujours est-il que Katniss est envoyée avec Johanna dérouler le câble, pendant qu’Electro l’accroche à l’arbre. Sauf qu’en route… ils sont attaqués ! Ho bin ça alors ! Johanna parvient à attirer les ennemis loin de Katniss avec diverses ruses allant du pourri au consternant (par exemple, faire passer Katniss pour morte, c’est compliqué dans un jeu où il y a un coup de canon pour annoncer quand les gens meurent VRAIMENT), et laisse donc Katniss se débrouiller mais… hélas, les méchants ont coupé le câble !

Katniss remonte donc à l’arbre, alors que minuit approche, et trouve, surprise, Electro kaput. Celui-ci s’est visiblement électrocuté avec un champ de force, l’arbre étant situé en bord d’arène. Mais il avait bricolé une curieuse lance à laquelle il avait relié le câble de l’arbre… étrange. Quant à Peeta et Finnick, ils ont disparu, et on entend des bruits de combat non loin. Et puis finalement, Katniss voit Finnick revenir et alors qu’elle hésite à tirer sur sa tronche, elle comprend qu’il y a mieux à faire. Et ce qu’Electro a voulu réaliser. Oui, tout devient clair.

Elle prend le câble, le relie à une flèche, et au moment où la foudre tombe, tire vers le plafond de l’arène (alors qu’elle avait un champ de force  du bord d’arène identique à 3 mètres, rappelons-le). Aidée par le mauvais script, la flèche monte sans encombre jusqu’au plafond, tout en déroulant ouat’mille mètres de câble derrière elle (ce qui est connu, ne pèse rien). La foudre frappe alors le dôme d’énergie au-dessus de l’arène en remontant le long du câble et…

… le dôme d’énergie s’arrête net, et apparaît alors le véritable plafond de l’arène, qui commence à se fissurer et à tomber.

Pendant ce temps, dans la salle de contrôle de l’arène, le président Snow, venu voir comment tout se déroulait, est furieux : il n’y a plus d’énergie dans le dôme des Hunger Games ! Katniss a brisé son jouet !

En même temps, notons que c’est une arène qui génère des éclairs qu’elle ne supporte pas elle-même. C’est beau quand même, on sent les professionnels. En tout cas, la jeune fille, elle, étendue au sol, épuisée et un peu commotionnée suite à tout cela, regarde donc le dôme se détruire peu à peu (et oui, tous les morceaux l’esquivent, ils sont comme ça), avant qu’une navette ne vienne la chercher avec sa petite pince de foire (et sans la faire tomber comme une bouse, donc). Katniss perd conscience, et à son réveil, est à bord de la navette, allongée dans une simili-infirmerie aux côtés d’Electro, qui n’est finalement pas si mort que ça. Elle se lève donc et entend venir d’un compartiment voisin des voix. Notre héroïne entre donc, et se retrouve nez à nez…

… avec Haymitch, Finnick et Bob, le vilain producteur, en pleine conversation amicale !

Ceux-ci lui expliquent donc les choses :

« Tout va bien ! Tu es sortie. Tout était prévu, nous sommes de mèche depuis le début : nous ne pouvions pas te prévenir de notre plan, car le Capitole écoutait, mais nous avons tout organisé pour te faire sortir de là ! La moitié des candidats était au courant, c’est pour ça qu’ils coopéraient avec toi, voire se sont sacrifiés pour toi ! Tu es le symbole de notre révolution, il fallait te tirer de là. Maintenant, nous partons rejoindre les autres rebelles !« 

Vous pensiez que le film était mauvais ? Allez-y, installez-vous tranquillement. Tenez, je vais me servir un brandy. Vous en voulez ? Non ? C’est dommage, il est excellent, mais je comprends, vous êtes méfiants. Non, si je vous demande de vous asseoir confortablement à cet instant du film, c’est parce que nous sommes au dénouement, et découvrons, formidable rebondissement, que Bob, conseiller du président et producteur des Hunger Games, est en fait dans le camp des rebelles. Et qu’il avait tout prévu pour tirer Katniss de là. D’où les autres candidats qui essayaient de l’aider, ou Electro qui voulait briser le dôme tout comme elle, simplement pour permettre une évasion et non poursuivre le jeu.

Vous avez tout saisi ? Alors on va reprendre.

Hunger Games II : l’embrasement, c’est donc l’histoire de Bob, qui envoie Katniss aux Hungers Games pour mieux l’en faire sortir.

Voilà. C’est tout. Les mecs pouvaient partir avec elle rejoindre les rebelles dès la première scène du film et ainsi passer à l’intrigue de Hunger Games III, mais vous venez de vous manger 2h26 de rien, puisqu’en fait les rebelles organisent tout seuls un plan qui ne sert strictement à rien. Non, ils n’utilisent même pas le nouveau passage de Katniss aux Hunger Games pour quoi que ce soit, non. Vraiment : ils font ça uniquement pour qu’il y ait une intrigue. Ça pique ? Vous voulez que je vous dise le dernier film où j’ai vu cette ficelle du « Enfermons nous-même un copain pour mieux organiser son évasion sans autre raison que de le sortir de là ? C’était Les Trois Mousquetaires 3D.

« Tu sais Katniss, tout ce que tu viens de vivre ? Bin en fait, c’était pour rire. »

Alors, maintenant, redites moi que ce film est « encore mieux que le premier » ? Voilààà.

Ho, et puis alors, du coup, si Bob était aux commandes, pourquoi faire une arène aussi impitoyable ? Et si Katniss avait trébuché et s’était mangé le brouillard ? Ou pris un singe ? Ou un rocher dans la gueule quand Bob, pourtant dans son camp, faisait tourner le cœur de l’arène et ses cailloux à toute allure ? Ou tout simplement, qu’un autre candidat l’avait tuée, puisque je le rappelle, c’est le but des Hunger Games et que vous l’aviez enfermée là-dedans ? C’eut été ballot : « Bon les gars, vous savez mon super plan ? Bin j’ai tué Katniss. Je sais plus très bien pourquoi, en fait, mais sur le coup, ça avait l’air super. »

Idem, Finnick, qui était donc au courant du plan depuis le début, ne semble rien avoir à redire sur le fait que du coup, ils aient sacrifié, parfaitement gratuitement, son mentor Mamie Gâteaux qui n’avait rien demandé si ce n’est qu’elle était dans leur camp. A ce stade, ce ne sont plus des incohérences, c’est tout simplement un festival de balles dans le pied. Et à une telle cadence de tir, je ne suis même pas sûr que ce soit autorisé par la convention de Genève.

Quant au fait de ne pas prévenir Katniss du plan, visiblement, ils avaient largement la possibilité de le faire puisque même Lenny Kravitz arrivait à trouver du temps pour causer tranquillement avec la belle, voire lui faire passer son porte-bonheur en loucedé.  Un message aurait été vaguement plus intéressant qu’un pin’s. Par exemple, pour éviter que Katniss, sans instructions dans un jeu où il faut tuer ou être tuée, ne flèche la gueule aux candidats supposés l’aider. Un détail.

Résultat des courses : tout le monde présente le « plan » (sic) comme un grand succès, même si Peeta a lui été récupéré par le Capitole et est désormais otage là-bas. Katniss est donc en colère (mais juste à cause de ça, elle n’a rien à redire au plan stupide) jusqu’à ce que quelqu’un ait l’excellente idée de lui administrer un bon gros sédatif. Et fois-ci, lorsqu’elle se réveille, elle n’est plus dans une navette, mais dans une véritable salle, avec à ses côtés Gale, son copain. Qui lui annonce que la mère et la sœur de Katniss ont pu être sauvées, mais que le Capitole a fait bombarder le district 12, qui n’existe plus (bonne chance pour vous maintenir sans ressources minières les copains du Capitole !).

« Et où sommes-nous en ce moment ? » demande alors Katniss.

Dans le district 13. Officiellement entièrement détruit il y a 75 ans mais qui résiste encore face au Capitole. Et maintenant qu’ils ont Katniss, il est temps de lancer la révolution ! Et…

… FIN !

___________________________________

Voilà voilà.

Ho, et pour rappel : Les Trois Mousquetaires 3D, ce n’était qu’une scène du film qui reposait sur le plan absurde du « Je te mets quelque part pour mieux t’en sortir sans raison« .

Là, j’insiste, ce sont les 2h26 de film qui  se basent uniquement là-dessus.

Ce qui signifie que oui, même l’intrigue des Trois Mousquetaires 3D était plus soignée que celle de Hunger Games : l’embrasement.

Et là, tout est dit.

210 réponses à “Hunger Games : l’embrasement des rétines

  1. Des vidéos de chatons ronronnent, mauvaise idée, le CCC se mobiliserait et déclencherait une guerre.

    (j’ai adoré le passage de « Haymitch » et le mariage, revisité par l’Odieux bien sûr)

  2. « A ce moment du film, ma voisine a pris feu. »

    Je me suis tordu de rire sur ma chaise comme un con une fois arrivé là. T_T

    • Tu dois bien être le seul, perso, sur moi l’écriture certes appliquée de l’odieux connard ne fait plus illusion depuis bien longtemps, surtout qu’il bashe souvent de trés bon film, voire des films sympathique comme ce Hunger Games 2, en laissant (volontairement ?) de côté des vrais films bourrés d’incohérences comme Snowpiercer :'( :( mon dieu ce film ;'(

      • Ah si c’était énorme ce passage. On y a droit à chaque fois, mais c’est toujours différent et ça arrive de manière assez inattendue.

      • Bon ou sympathique? Hunger Games? Ma foi, voius n’avez simplement pas les mêmes goûts qu’Odieux ou moi-même. Mais tout le monde a le droit d’aimer les nanards.

      • Hunger Games bon ??? Snowpiercer était vraiment bon lui, si incohérences il y avait, elles ont fait illusion. Etranges goûts que les vôtres vraiment.

      • Vous savez lire Laure, ou c’était juste une option de votre parcours scolaire ? sympathique c’est pas forcément bons, c’est sympathique.

        Snowpiercer est bourré d’incohérences à commencer par son postulat de départ .

        Snowpiercer, vraiment bon ???? Bref, étranges goûts, non ce sont les miens, c’est tout, et personnellement j’ai compris toutes les symboliques du film, et ce dernier a su me séduire par sa décortication des principes de conditionnements dans un état totalitaire qui ne casse pas certes trois pattes à un canard, mais qui a le mérite d’exister ce qui est satisfaisant dans cette avalanche de film inoffensif sans intérêt.

        Snowpiercer c’était pas mal, mais les ficelles de sa philosophie étaient encore plus lourdes et voyantes à cent pas que celle de Hunger Games, même son twist je l’ai éventé en dix minutes :)

  3. « une fille pour les envoyer -au Battle Royale- aux Hunger Games »

    Quelqu’un connait ce roman de S.King « Marche ou crève « ?

  4. Plus rien ne m’étonne chez les ricains depuis que j’ai vu un reportage de national geographic sur Tolkien. Ils affirmaient que c’est l’histoire des usa qui a inspiré l’histoire du Seigneur des Anneaux et que des méchants comme Grima langue de serpent étaient étrangers ( Machiavel, Raspoutine)…
    Tout est dit
    PS : pour la scène des babouins, y avait pas Seléris et Elias de planquer dans la jungle?

    • Je ne veux insulter l’intelligence de personne, mais bon une grande partie de leur population ne sait déjà pas placer les pays où ils interviennent sur une carte, alors leur dire que c’était un mélange de mythologie nordique, de langues anciennes et de l’Histoire d’Angleterre période Saxons, avec un soupçon de christianisme… Faut les comprendre. «Oh Saxon ! That’s a music instrument, right?»

      Alors que bizarrement, la propagande patriotique pour flatter le redneck de base qui vote républicain, ça passe toujours mieux.

  5. C’est presque beau, autant d’efforts pour obtenir l’essence de la bouse pure. Reste à savoir si les « acteurs » sont satisfaits de l’odeur de leurs jolis billets verts-marron.

    • En effet, encore une foi l’OdieuConnard nous fourni un bel effort de retranscription relatant la nullité du film et de son scénario.
      Encore une foi je suis effaré par la capacité d’Hollywood à produire et faire fructifier pareil étron… de quoi douter de la faculté de discernement humaine.

      • Encore une foi »s », le Net nous fourni »t » un bel exemple de message qui fait mal aux yeux.

  6. pas prête de ? c’est l’horreur de la bouse qui a porté confusion entre « pas près de » et « pas prête à » ?!
    Sinon comme toujours, grandiose !

  7. Excellent comme toujours!

    J’apporte cependant un petit bémol sur votre conclusion, cher odieux.

    Le plan de Bob peut sembler stupide si l’on regarde rapidement. Or, ce que l’on sait à la fin du 1er film, c’est que la plupart des districts sont en rébellion (mais pas tous apparemment, et encore moins le capitole, évidemment).

    Le but de Bob de ce fait est d’embraser (d’où le titre du film) la situation en 3 étapes:

    1./ Faire déraper la tournée en obligeant Katniss à lire des discours auxquels elle croira le moins possible (Haymitch l’encourage d’ailleurs lourdement à faire ça), afin d’une part de bien montrer qu’elle vit ça sous la contrainte et donc, d’autre part, de bien exciter la foule.

    2 ./ Du coup, le Président Snow est en colère contre Katniss, il n’est donc pas difficile de le convaincre que c’est une bonne idée d’associer Katniss à la peur en augmentant la répression au cours de sa présence médiatique (bon là pour le coup le Président est vachement influençable mais admettons). Ainsi, cela se traduit par la répression du marché noir (qui était toléré auparavant – oui ils tuent des enfants pour réprimer les districts mais tolèrent le marché noir, ça n’a pas de sens-) et envoient au district 12 en gros taré à tendance nazi pour mener les opérations, qui rétablit les chatiments corporels en place publique. Ce qui joue en faveur du plan de Bob.

    3 ./ Relancer les Hunger Games, la cerise sur le gâteau, pour convaincre même l’opinion publique du Capitole de l’horrible destin des champions et de Katniss en particulier (parce que non, avant, leur destin n’était pas aussi horrible), qui est soi-disant enceinte. Ainsi c’est l’émoi jusque dans les rangs du Capitole, affaiblissant par la même le coeur du système.

    Finalement il était nécessaire de « jouer le jeu » des Hunger Games jusqu’au bout pour ne pas éveiller les soupçons de Snow et pouvoir atteindre l’opinion publique capitoline.

    Après bien sur les risques étaient foutrement démesurés, puisque l’arène des 75 HG est beaucoup plus meurtrière que la première. Mais encore une fois c’était probablement à dessein. Tout comme le fait de couper la camera juste avant le sauvetage de Katniss. Ainsi personne ne voit que tout ceci etait un coup monté dés le départ et Bob pourra créer un beau conte de fées à destination des districts et du Capitole sur la révolte de Katniss suite à ces Hunger Games truqués par Snow le vilain.

    Voilà, peut être que j’extrapole beaucoup, ou que j’ai des actions dans la boîte de com de l’actrice qui joue Katniss, allez savoir.

      • Certes mais comme le film en question vient d’un bouquin j’imagine qu’AU MOINS dans le livre c’est mieux expliqué que dans le film où on a l’impression que chaque personnage fait n’importe quoi de manière décousue et retombe sur ses pattes par miracle (ou trou du script)

    • Tu combles le trou le plus gros du scénario, mais ce plan était sans doute mieux expliqué dans le film que sur ce blog (en tout cas avec moins de mauvaise foi), alors ce n’est sans doute pas un si gros trou qu’il n’y paraît.
      En fait je suis certain que ce plan était détaillé dans les livres et que c’est une adaptation pourrie destinée avant tout aux fans, alors qu’ils ont bâclé certains trucs (mais où sont passées les 2h26 alors?).

      Maintenant quand on voit que l’opinion publique n’en a rien à foutre de tuer des gosses depuis 75 ans, je n’aurais jamais pris autant de risques surtout que Bob a accès au président.
      Il devrait donc le tuer ou l’influencer pour un retour progressif et non violent à la démocratie, mais il préfère mettre en jeu la vie du symbole de la rébellion (quitte à ce que l’opinion découvre que c’est du pipeau cette histoire d’amour avec Peeta et ce bébé) et déclencher une guerre (alors que le Capitole a une puissance militaire bien plus importante que les rebelles).
      Ce plan reste con en fait … mais au moins ça explique que le dôme soit conçu pour ne pas résister à ses propres éclairs.

      • ça ne sert à rien de tuer le président dans un système (y compris en « démocratie » niania), car il y aura un remplaçant :) c’est le système qu’il faut tuer, pas son représentant

      • Ça s’appelle un coup d’état et ça sert à déstabiliser le système (même en démocratie niania), voire à prendre le pouvoir pour gérer l’état comme on veut si, comme Bob, on est assez bien placé pour succéder au président.

    • T’as tout compris LouLou! Dans le dernier livre Katniss est utilisée par la résistance (Surtout par Bob) comme outil de propagande car elle est un symbole pour tout le monde (ce qui l’enjoy moyen).
      Pour ce qui est de l’arène , c’est pas Bob qui l’a fait construire (dans les livres c’est dit que ça prend des plombes a construire) lui il s’est contenté de ce proposer comme volontaire pour pouvoir avoir un peu la main sur ce qui se passe dans l’arène.

      J’ai adoré le film (Même pas honte :p ) et j’ai encore plus apprécié l’article d’Odieux Connard. Merci de nous abreuver de votre prose cher Odieux ^^

      • J’ajoute que dans le livre, Bob ignorait totalement ce que serait la règle de l’édition spéciale des Hunger Games, et pensait que Katniss aurait juste à conseiller la fille qui se ferait tirer au sort. Mais vu que finalement on l’envoie à l’abattoir, il a fallu trouver le moyen de la tirer de là

    • Comment peut-on se faire chier ici ? Au moins c’est drôle !
      Pour les films de plus de 2h emmenez des sandwichs, des bonbons, du pop-corn, des boissons et une console de jeu. Vos voisins ne seront pas ravis mais vous ne vous ennuyerez point.

      • Non, non, non. Il faut amener de la colle à bois. Chaque fois qu’il y a une explosion, quelqu’un ouvre la bouche pour échapper un « Ooh » -et Dieu sait que ce genre de film n’en manque pas- on peut donc s’amuser à leur en remplir la bouche.
        Sans danger, sans risques! La personne ne peut même pas vous dénoncer, elle a la bouche collée et un QI qui ne permet pas de savoir écrire.

  8. Ce film résume bien ce qu’est un produit de consommation pour les masses que l’on essaye de fourguer dans toutes les grandes surfaces du globe:
    une merde dans un bel emballage, même pas bon marché parce qu’il faut payer les communicants pour convaincre un tas de crétin d’acheter ce gros caca.

  9. Vous êtes dur, quand même… Perso, je l’ai trouvé excellente, cette adaptation. Bon, j’ai lu le livre avant (ce qui m’a épargné la peine de chercher du sens à ce qui paraissait ne pas en avoir, puisque c’est bien sur mieux expliqué en version papier), et n’attend plus grand-chose des films tirés de livres à succès, ça aide beaucoup…
    Pour les compétences politiques de Snow, rien à dire: là, j’ai dû lever les yeux au ciel moi aussi devant son incompétence crasse en matière de gestion de révolte, et surtout devant la manière dont c’est présenté dans le film. Dans le livre, ces scènes n’existaient pas, ce qui laissait supposer qu’il avait d’autres conseillers politiques que celui qu’il vient d’engager, ou des co-décisionnaires plus stupides que lui qui le forçaient à se planter, mais surtout on ne le voit pas ricaner bêtement à la pensée de priver encore plus des gens qui n’ont pas grand chose, de base…. Je pense que l’idée de saboter l’image de Katniss auprès des districts n’était pas mauvaise en soi, mais qu’il aurait fallu dans le même temps apaiser leur colère en améliorant leur situation (ou au moins en prétendant le faire).
    Pour l’incontournable triangle amoureux, arrivée au deuxième volume ça m’avait énervé de voir l’auteur tomber dans ce cliché facile, mais dans le dernier, leur petite idylle prend un tour quand même nettement moins niais et convenu.Je ne suis pas certaine que le film parviendra à bien rendre le ton, mais si il le fait, ça l’éloignera assez sainement à mon goût de la relation de bisounours à la Bella/Edward/Jacob…
    Ensuite, il est normal d’avoir l’impression que tout les complots (et les trois quart de l’intrigue, en fait) se passent en dehors de l’histoire, puisque c’était le parti pris de l’auteur de se concentrer sur le point de vu exclusif de Katniss, dont la priorité est la survie d’elle-même et de son entourage, et qui a le sens politique encore moins développé que le Snow du film (c’est dire…). Vu comme elle passe son temps à se faire manipuler par tout le monde sans rien comprendre et en n’en fait toujours qu’à sa tête, il vallait mieux qu’elle ignore tout du plan. Si elle avait été au courant et bravement suivi ses alliés, sans se méfier, sans provoquer personne, en faisant semblant de rien, c’aurait été trop suspect de sa part. Ou alors elle aurait refusé le plan, fait une gaffe, ou changé trois fois d’avis selon l’opinion du dernier qui lui parle.
    Autre remarque (j’avais lu le spolier du un, dont certains passages m’avaient fait bondir un peu): les gens du Capitol sont peut-être terriblement bêtes, mais pas méchants, juste élevé dans un environnement totalement différent de celui de Katniss, ce qu’elle réalise assez vite dans les livres. Si des personnes de notre monde réel se faisaient élever dans la société du Capitol, il est à craindre que beaucoup ne s’offusqueraient pas beaucoup plus. Après tout, ils sont bien nourris, logés, blanchis: personne de leur entourage n’est jamais choisi pour participer; ces jeux, ça existe depuis trois quart de siècles et tout le monde semble trouver ça normal et amusant, et la propagande locale ne leur apprend surement pas que les habitants des districtes ne sont pas toujours enthousiastes pour participer. Le dernier tome montre brièvement qu’il y a quand même des rebelles venant du Capitol, mais autrement il semble évident que ceux qui contestent les jeux ne le crient pas sur tout les toits, et ne se retrouvent pas aux premières loges lors des défilés, ou ne serviraient pas de stylistes aux tributs… Sauf des infiltrés du gens de Cinna ou Plutarch, naturellement.
    Quant à ces comparaisons incessantes avec Battle Royal, je trouve que ça n’a juste rien à voir: dans BR, le contexte politique est plus proche de la réalité, personne n’est témoin du massacre sauf les organisateurs, l’accent est mis sur la réaction individuelle des élèves, sur la cruauté de leur mort, et le seul élément concret de rébeillon est la réussite de la fuite de deux d’entre eux. C’est un excellent livre aussi, dans son genre, et certes, le concept de base est similaire (société dictatoriale, enfants quis’entretuent) mais si on se mettait à critiquer tout les livres contenant une histoire d’amour impossible sous prétexte que l’on plagie Shakespear, ou va-t-on?
    Voilà voilà, je me suis peut-être laissée emporter un peu dans ma défense de ce film, mais j’aime les critiques quand elles visent juste (je ne parle pas seulement de la votre, qui est tout de même pertinente en un sens), et je pense que, même si votre style rend votre article aussi amusante que les autres, il mérite tout de même qu’on ne le jette pas dans la benne à ordure comme un navet hollywoodien standard. Et puis, si vous avez du temps à perdre, les livres n’égalent peut-être pas 1984 ou Le meilleur des monde, mais si on ne les rejette pas d’office à cause de leur succès, ils ne sont pas mal du tout, en creusant un peu.

      • Cher Pépé le Poisson,
        donner ce lien me semble parfaitement inadapté :
        En effet, elle ne nous demande pas de revoir le film en affirmant qu’on ne l’a pas compris, atteignant le point Ciné-pipeau : elle nous conseille les livres, apparemment meilleurs ; et surtout elle ne propose pas de combler les trous au hasard, atteignant le point Ciné-extrapolation, mais elle se base sur l’œuvre d’origine.
        De plus, l’imposant pavé de Lunashura est bien argumenté (malgré quelques fautes d’orthographe) et plutôt que d’extrapoler les éléments du film pour en combler les trous, elle nous confirme que ce film est une merde (qu’elle a pu aimé car connaissant ce qui devait originellement combler les trous), et nous apprend que les trous scénaristiques et la connerie des personnages n’étaient pas présents dans le livre, ce qui n’excuse pas le film mais sauve l’honneur des livres.
        Je suis aussi parfaitement d’accord en ce qui concerne les parallèles trop faciles avec Battle Royale, ainsi qu’avec l’interprétation de la mentalité des habitants du Capitol(e?), où l’OC fait des raccourcis parfois erronés.

      • Extrapolatrice et fière de l’être, héhé. ; ) Malgré ce que semble sous-entendre l’Odieux Conard, c’est possible de ne pas être un pigeon sans cervelle en même temps.
        Cela dit, c’est vrai qu’en regard de ce que j’ai écrit, ça n’a rien à voir…Oh, quoique, la dernière phrase….

      • Il faut de la cervelle pour être extrapolatrice, c’est même un sacré tour de force parfois d’arriver à combler des trous tellement abyssaux qu’on ne pensait pas ça possible (j’avais vu une théorie qui expliquait Lost qui tenait la route, mais bon elle était sortie avant la 4ème saison et ça ne marchait plus après).

    • Je suis complètement, totalement, absolument d’accord avec toi ! Les films sont évidemment toujours moins bien réalisés que les livres, mais là quand même, on était assez loin de la catastrophe d’un Harry Potter 5 pour une fois !

    • Je peux me tromper mais dans Battle Royal, il me semble que le système politique est assez semblable à celui de Hunger Game.
      Un gouvernement répressif, des jeunes gens choisis pour des expériences de guérilla dans différents milieu en fonction des années, le but du survivant unique (Battle Royal), des « zones interdites » comparables aux zones de danger de Hunger Game…
      Les seules différences notables dans Hunger Game sont, l’absence temps de jeu limité, des colliers explosifs, extrêmement drôles dans BR et qui auraient mis fin assez rapidement et façon simple à une éventuelle rébellion en explosant « accidentellement » la gorge de Katniss avant qu’elle ne devienne l’égérie d’une révolte et la présence d’une intrigue patinant dans la semoule autour du jeu en lui même.
      Alors certes, les Hunger Games sont publiques mais, les gagnants des BR sont annoncés aux nouvelles. Au moins, ça évite de montrer des enfants se faisant massacrés à la télévision sous le regard de leur famille ce qui pourrait donner des envies de rébellion à n’importe quel parent riche ou pauvre non?

      • Petite réponse quant à BR: les « enfants » choisit sont ceux qui remplissent des classes de cas-soc’, d’enfants abandonnés et/ou à problème. Même dans le contexte de BR, la diffusion des images du jeu ne choquerais pas la populace qui n’y verrait qu’une tuerie entre voyous qu’elle irait même jusqu’à approuver.
        Qui plus outre, le gap de pauvreté est moins marqué dans BR puisqu’il s’agit d’une société plus proche de celles actuelles (grossièrement caricaturées) et non post apocalyptique.

        Je pense donc que si votre propos était de dire que l’idée de base de BR est aussi bancale que le rip-off qu’en fait HG, vous vous avancez un peu.
        La différence est flagrante : BR vise à critiquer les solutions totalement répressive vis à vis de la jeunesse perdue asiatique à l’encontre de laquelle une bonne part de la population manifeste du mépris (ce que l’auteur critique), alors que HG semble chercher à reproduire une société totalitariste ultra capitalistique où le riches minoritaires organisent le meurtre des enfants, aimés, des pauvres, pourtant majoritaires, dont l’immobilisme peut laisser perplexe.

        Si ce n’était pas votre propos, merci de faire comme si je n’avais rien écrit.

      • Les systèmes politiques sont très différents, même si l’idée générale derrière les jeux est à peu près la même. Dans Hunger Games, les districtes sont séparés distinctement du Capitol, alors que dans BR, les différentes classes sociales se mélangent, comme dans les sociétés réelles. C’est ce qui rend une révolte dans BR bien plus invraisemblable, parce que la majeure partie de la population n’a pas à se plaindre des conditions de vie, et ne voit donc pas pourquoi se révolter. Certes, quand ça touche les enfants d’une famille, c’est triste, mais c’est ancré dans la société de telle manière que quand ça arrive, c’est plus vu comme un drame ordinaire, style accident de voiture ou autre. Le genre de truc qui arrive généralement au cousin du fils de la voisine et quand ça nous touche personnellement, ben c’est la faute à pas de chance. Peu de chance de voir une révolte pour cette seule raison, donc. Dans HG, les habitants des districtes ont moins à perdre, et je ne crois pas que la colère qui les pousse à franchir le pas de la révolution soit lié au seul fait que leurs enfants se fassent tuer ainsi. Je crois que c’est l’une des différences principales entre les deux: dans l’un, les gens se révoltent, dans l’autre non. Mine de rien ça change tout aux directions que prennent les deux histoires, et devrait faire taire ceux qui ne voient pas plus loin que la similitude dans le principe d’une battle royale forcée entre enfants…
        Et puis, c’est faux qu’il n’y a que des cas sociaux qui participent (enfin dans le livre au moins), c’est justement l’un des grands principes de la BR: personne, même doté des meilleurs pistons du monde, ne peut y échapper une fois choisi. Et pour preuve, il y avait des fils et filles de, dans le lot. Les très hauts placés, ça se peut peut-être qu’ils magouillent dans l’ombre pour que leur rejetons soient à l’abri, pourquoi pas, mais ce que je veux dire, c’est que ce n’est pas uniquement de la racaille qui se fait décimer. Il y avait des lycéens parfaitement « normaux », de profils très divers, qui s’y retrouvent. Dans HG, ce ne sont que les enfants des districts qui y passent.
        Ensuite, la manière dont les deux auteurs traitent le sujet n’est pas le même non plus, les thèmes abordés ne sont pas les mêmes. Dans HG, on peut trouver une critique de la société-spectacle, la guerre (pour le troisième tome) et les horreures qu’elle entraîne. Dans BR, c’est une critique d’une société proche de celle de l’auteur, ainsi qu’une vue d’ensemble des réactions que peuvent avoir des jeunes de milieux et aux personnalités très diverses à ce genre de situation.
        C’est sur que d’un certain point de vue, l’idée de base des deux livres peut sembler invraisemblable (personne n’accepterait ça, etc.), mais je pense qu’une fois une ou deux générations laisse passer (on parle de gouvernements totalitaire, je pense qu’utiliser la force ne leur aurait pas posé de problèmes majeurs), ça s’installe dans les moeurs. Et puis, si des extraterrestres aux valeurs morales plus avancées (ou juste différentes) débarquaient sur Terre, ils s’épouvanteraient peut-être de la même manière, et avec raison, de certains aspects de nos sociétés…
        Ewh, jai encore écrit un pavé. ç.ç

      • Enfin Battle Royal reste quand même largement supérieur à HG que ce soit en livre, mangas ou film.

    • « mais j’aime les critiques quand elles visent juste » alors arrêt de lire l’odieux connard, puisque tout ce qu’il écrit n’est plus guidé que par le plaisir de plaire à sa petite cour de fans amourachés, oui, l’odieux connard se croyant si anti-conformiste est devenu un conformiste du système qu’il a lui-même créé. Il ne fait plus illusion depuis longtemps, et perso je n’ai pas lu les livres mais j’ai compris exactement la même chose que tu décris, mais j’ai pour moi d’avoir un esprit analytique et de réfléchir quand je vais au cinéma ;)

      • @Le Veilleur

        Hou le méchant rebel dissident qui-a-tout-compris-au-système mais qui fait ce qu’il critique.

        Le but de ce blog est le plaisir et la distraction en toute mauvaise foi, non pas d’être anti-conformisme, ça c’est le votre.

        Hipster va :)

    • Entièrement d’accord, en plus hunge games est mon film préféré et quand je vois vos commentaires, je me dit que vous êtes de mauvaise fois, et que comme le film a du succè il est mauvais, alors que pas du tout.

  10. « Parce que non, en 75 ans, pas une femme enceinte n’a été sélectionnée. »
    Je rappellerais tout de même que les tributs sélectionnés ont entre 12 et 18 ans, ça a pas l’air de se faire trop la mode des « teen moms » là-dedans ! ^^

    Quant au fait qu’elle tire sur le haut du dôme, c’est parce qu’elle tire directement de là où la foudre tombe !

    Et personnellement, pour une fois, j’ai noté dans cet article plus de critiques sur le film en lui-même que sur les incohérences du scénario ! M’enfin ce n’est que mon humble avis, et puis après on aime ou on aime pas. Moi j’ai adoré les livres, et j’ai beaucoup aimé ce film, même si évidemment comme dans tout film, il y a des accros que tu as su relevé :).

    Et pas d’accord également sur l’actrice ! Il faut relever quand même que les bouquins sont écrits à la première personne, ce qui fait qu’on connaît tous les états d’âme de l’héroïne à chaque seconde, sur chaque situation ! Dans les films, pas de voix off pour nous les expliquer, et je trouve que Jennifer Lawrence s’est parfaitement accaparé le personnage ! Katniss est un personnage fermé, têtu, introverti, chiante, et quelque peu égoïste sur les bords, et je retrouve parfaitement ça quand l’actrice joue. Après pareil, question de point de vue et d’on aime ou on aime pas !

    • « Katniss est un personnage fermé, têtu, introverti, chiante, et quelque peu égoïste sur les bords, et je retrouve parfaitement ça quand l’actrice joue. »
      Bon. Comment aimer une pimbêche pareille, dans ce cas ?

      • Parce qu’elle n’est pas neuneu, parce que l’histoire de ce personnage l’a fait devenir comme ça , et que je trouve que son personnage est vrai, et donc attachant. On est loin ici des stéréotypes du moment : la fille populaire, magnifique mais qui se dénigre, généreuse a en être gnangnan comme pas possible, voulant se sacrifier pour tout et tout le monde sans réfléchir deux secondes …
        Mais ça ne reste que mon opinion. Comme je l’ai dit, on aime ou on aime pas..

  11. Il est vrai qu’une dictature ayant les moyens militaires de détruire un district et ses milliers d’habitants en quelques heures, se retrouve démunie pour effacer une cruche à cervelle d’huître, ça ne rentre pas dans la formation stratégique et soldatesque des écoles d’officiers supérieurs

  12. Si Bob était un peu moins con, il aurait conseillé d’utiliser la technologie vue notamment dans le premier volet (générateur de matière, baume super guérisseur !) pour améliorer les conditions de vie des différents districts. Pour le coup, ça pacifie pas mal la population.

    L’autre solution est un endoctrinement massif, qui ne semble pas vraiment présent dans le film. A part avec la télé, les districts sont déconnectés du Capitole, et ne semblent pas éduqués pour vouer un culte à Snow. Un bien mauvais dictateur que ce dernier donc.

    You know nothing, Coriolanus Snow.

    • Pour ce bon mot final, que vous soient ouvertes les portes du Paradis ou de votre cinéma le plus proche, gratuit à vie! ;)

  13. Autant de mots pour descendre un film, c’est dommage, quand même. Alors, oui, bien sûr, ce film n’a pas l’ambition métaphysique de Tree Of Life. Mais c’est une très bonne adaptation, avec de très bons acteurs (en particulier Jennifer Lawrence). On est très loin des films post-apocalyptiques messianiques ou pro-américains, tout de même. Sed de gustibus et coloribus non disputandum…

    • Jennifer Lawrence une bonne actrice x-D Merci pour ce fous rire.
      Franchement le seule rôle ou elle pourrait brillé c’est celui de la vache Milka.

  14. Je vous lis depuis un moment maintenant, et je dois avouer que, outre le fait qu’il puisse être lassant de ne lire que les côtés négatifs des films, et que par conséquent le lecteur devienne plus exigeant (vous savez, on peut faire de l’humour sur les trucs bien, aussi), je trouve vos derniers spoilers plutôt décevants.
    Il est drôle de vous lire lorsque vos piques reflètent effectivement un véritable désastre scénaristique ou un trou dans l’histoire qui existe vraiment, pas lorsque vous déformez le film de sorte à inventer des incohérences ou des faiblesses là où il n’y en a pas. Je réagis à cette review, mais c’est quelque chose que j’ai constaté sur plusieurs d’entre elles ces derniers temps, ce qui est bien dommage. Si un film est moins bancal que ce à quoi vous attendiez, eh bien soit, ne critiquez pas… ou critiquez ce qu’il y a à critiquer!

    Je ne dis pas qu’Hunger Games est parfait. Ayant lu les livres, je peux dire qu’ils expliquent pas mal de choses mieux que les films (même si le trait reste un peu grossier et qu’on pourrait aller plus dans la finesse). Ceux-ci restent cependant une bonne adaptation et la grosse faiblesse c’est effectivement d’avoir fait de « bob » un conseiller du président Snow, alors que dans le livre, il est aussi surpris que tout le monde que Katniss se retrouve dans l’arène une seconde fois, ce qui explique la tentative de sauvetage assez gauche.

    Cependant, à quoi bon descendre le film là où il tient ses promesses? Il y aurait plutôt de quoi se réjouir qu’on nous prenne un peu moins pour des cons!

    • Tu as certainement raison mais l’argument du livre qui défend le film ne tient pas (déjà expliqué longuement dans d’autres articles et/ou commentaires), puisque le quidam qui va voir un film n’est pas censé avoir lu le livre avant. Du coup faire un film totalement incohérent en se disant « de toutes façons les fans s’en foutent ils ont lu le livre ils comprendront » c’est du foutage de gueule. Bien sûr l’OC force le trait (c’est un peu le but du site) mais il pointe un réel problème du cinéma actuel (ou en tout cas des grosses productions la plupart du temps).

      • « le quidam qui va voir un film n’est pas censé avoir lu le livre avant.  »
        C’est une allégation qui ne tient pas la route. Pour 1,7 million d’entrées pour le premier film, il y a 1 million de bouquins vendus. Et pourtant, ils sont excessivement chers.

      • Raison de plus. Si le livre est cher, certains se disent « j’attendrai que le film sorte ». D’autre part le succès d’un livre ne rend pas obligatoire sa lecture avant un visionnage de film. D’ailleurs certaines personnes ne lisent jamais de livres, donc je ne vois pas pourquoi on les pénaliserait si ils veulent voir le film malgré tout. Je ne comprends pas ton raisonnement.

      • Oh pardon, je traduis : le 1/3 qui n’a pas lu le livre et ne comprend pas le film n’a qu’à se sortir les doigts du cul et lire un peu au lieu de pigner que c’est pas compréhensible / logique / crédible ou autre. Ainsi, les 2/3 qui ont lu le livre pourront causer sérieusement au lieu d’expliquer aux autres qu’il suffit de lire pour comprendre.
        Mais je reconnais que mon discours est injuste pour les paresseux, les pauvres !

      • Dans ce cas, quel est l’intérêt d’aller voir le film ?…
        Voire, comment le film justifie-t-il son existence ?

        Après y a pas que les paresseux qui n’ont pas lu Hunger Games, mais également les gens qui ont une file de lecture trop longue pour pouvoir les y ajouter, les gens qui sont trop pauvres pour s’acheter des livres, et les gens qui combinent ces deux raisons. D:

      • Ou alors si le film a de si bonnes critiques, peut-être est ce parce que la majeure partie des gens qui l’ont vu l’ont compris, non?
        Alors certes le livre est plus complet et encore heureux, on aurait un film de 8h30 de blabla…

        Je continue à lire les critiques de l’odieux pour le style et les blagues vraiment tordantes, mais je trouve qu’il est de plus en plus de mauvaise foi, alors certes c’est le but de ce blog et je ne critique pas ça, je critique surtout le nombre de personnes qui du coup se font un avis hyper fermé et critique sur des films qu’ils n’ont jamais vu, sans se rendre compte que moult défauts présentés ici sont COMPLÈTEMENT exagérés voire inventés.

        Cela dit, je suis toujours un grand fan de ce blog, mais il faut savoir faire la différence entre un blog humoristique et un blog de critiques cinéma.

      • Si le film a de bonnes critiques, c’est qu’on a plein de critiques venant de gens ayant lu les livres et qui peuvent donc boucher les trous.
        En l’occurrence, là on s’est quand même bien foutu de notre gueule. Faire quelque chose de moins complet ne veut pas dire pondre une merde incohérente : on aurait pu mieux construire le personnage du producteur Bob pour le rendre cohérent, lui et son plan, et ça n’aurait pas été plus long, on aurait pu passer sous silence certains personnages secondaires qui me semblent bien trop plats, accélérer l’histoire du triangle amoureux, qui est sensé être factice après tout, …
        Si j’ai compris ce qui se dit, les bouquins sont très centrés sur Katniss, alors si ils veulent une excuse pour nous faire subir une 2ème moitié de film chiante et déconnectée de l’embrasement politique et social de Panem, autant centrer toute l’histoire sur Katniss :
        une occasionnelle voix off de Katniss intervenant à quelques reprises durant les jeux aurait suffit à nous faire comprendre qu’on a le point de vue de Katniss, ça aurait justifié pas mal de défauts, aidé à comprendre pas mal de choses, à analyser un peu la situation et les enjeux. Le simple fait d’avoir une voix off de Katniss aurait permis de comprendre qu’elle est asociale/solitaire/renfermée/timide… et donc de montrer en quoi cette popularité non voulue est due (non pas à un effet Bella mais) à l’instrumentalisation des médias par le pouvoir (ce qui reste le thème du film, le fait qu’il s’agisse d’un totalitarisme on s’en fout car ça dénonce le système actuel et notamment nos fascinants médias), et ça aurait mieux sous-entendu un comportement de jeune fille renfermée et donc peu expressive (ce que l’Odieux dénonce en parlant de mauvais jeu d’acteur et d’expressions faciales peu variées).

        Voilà, sans avoir fait d’études de ciné, je viens en quelques minutes de pondre 2/3 idées qui auraient suffit à rendre le film 5 fois meilleur. Cher Hollywood, j’accepte de bosser chez vous à partir de 4000$ par mois, non négociable.

      • Ce qui me désole un peu comme Nicotine, c’est le nombre de « blaireau » ici ou sur le net qui suite à la vision ou la lecture d’une mauvaise review d’un film s’écrit en coeur, « merci d’avoir pensé pour moi, je n’irais pas voir ce film, puisque tu dis que c’est une merde »,; Ca perso, ça me fait pleurer des larmes de sang :( Et l’esprit critique, et le libre-arbitre bordel à cul, en fait j’ai rien contre les articles de l’OC, mais tout contre ceux qui le prennent pour argent comptant.

      • « Le simple fait d’avoir une voix off de Katniss aurait permis de comprendre qu’elle est asociale/solitaire/renfermée/timide… et donc de montrer en quoi cette popularité non voulue est due (non pas à un effet Bella mais) à l’instrumentalisation des médias par le pouvoir » à Nicolas Cage, j’ai compris tout ce que tu décris et plus encore du film en le regardant et sans jamais avoir lu le livre dont il est inspir ; et bien sûr sans besoin d’une voix off lourde et redondante (cf blade Runner ou le DC de Donnie Darko)

        Arrêtez de croire que c’est parce que vous avez pas compris ce que vous avez vu que tout le monde est dans votre cas. Et c’est même pas de la prétention, j’ai aucun mérite ou aucune capacité supranormale, j’ai juste écouté les dialogues, et regardé les plans, les symboliques et les expressions des personnages.

      • « les expressions des personnages » écrit-il sérieusement à propos de Katniss.

        Sinon ce n’est pas un problème de comprendre le film, le problème c’est comprendre le message sans avoir à sur-interpréter par rapport à ce qu’en disent la presse et les gens qui ont lu le livre. Le problème c’est aussi de comprendre en quoi ce qui se passe est cohérent :
        si on doit chercher les réponses dans le livre pour chaque explication à chaque grosse incohérence ou gros défaut (« pourquoi bob fait ça alors que c’est con? » ; « quel est le putain d’intérêt de ce personnage qu’on nous présente? » ; « attendez mais ce film dénoncerait-il le totalitarisme alors que le régime dystopique ici présent serait incapable de fonctionner tel quel pendant plus de 3 jours? » ; …).
        Je pensais donc à 3 ou 4 courtes interventions de Katniss au maximum pour combler les défauts majeurs du scénario, pas à réciter le contenu du livre avec une voix off lourde et redondante.

    • C’est toi qui est super exigeante ! C’est vrai que plus un film est nul, plus c’est drôle, mais on a eu droit à quelques perles ces derniers mois (Percy Jackson 2 n’était pas il y a très longtemps) et ce serait injuste de reprocher à ce site sa mauvaise foi. Cependant il est facile ici de combler les trous avec ce que contient le livre, et vous déformez (peut-être inconsciemment) le film encore plus que ne le fait M. Connard dans cet article fort plaisant, et le twist du film est bel et bien un désastre scénaristique.

      Il serait cependant bon de varier, par exemple avec un article dans la catégorie « Ho, le beau site », ou de s’attaquer à une horreur comme « Cartel » dont la présence du casting n’excuse en rien l’absence du scénariste.

      • Je ne suis pas super exigeante, je trouve simplement que l’OC prend des mauvaises habitudes en commentant. Il y a une différence entre forcer le trait et faire mentir un dialogue pour le faire paraître stupide et incohérent alors que son seul défaut est d’appartenir à un film qui a un scénario certes simpliste, mais qui globalement tient la route (et j’entends bien globalement).

        Tout le sel de ce site repose justement sur le fait que ce qu’il reproche est bel et bien terrifiant au vu du budget des films. A partir du moment où l’on commence à transformer le film dans le but de trouver des défauts qui n’existent pas, il n’y a plus d’intérêt à lire.
        Je ne dis pas non plus que c’est systématique, ni que c’est l’entièreté dans la review. Par exemple, celle de Thor était tout à fait justifiée sauf sur un point que le film prend la peine d’expliquer et Odieux a fort commodément oublié ce détail et fait passer le moment pour un monstre d’incohérence. Oui, ça c’est de la mauvaise foi et ça enlève à la qualité des spoilers. A quoi bon rire (ou pleurer) de quelque chose que l’on sait faux? Ou est l’effort de recherche pour pointer les incohérences, pour faire des blagues?

        Par ailleurs, Salkon, je me suis mal exprimée, je ne voulais pas dire que le film s’expliquait par le livre, au contraire. Je soulignais justement le fait que les films passaient sous silence des informations nécessaires, et je pointais une incohérence que le livre n’avait pas et que le film avait ajouté. J’estime qu’une adaptation doit pouvoir se regarder sans avoir lu les livres et je suis donc souvent très sévère avec. Hunger Games n’y fait pas exception, et si j’ai beaucoup aimé le film, je reconnais tout de même qu’il y a de gros trous et des dialogues parfois peu clairs… Je n’ai pas dit qu’Odieux était de mauvaise foi tout le long, simplement que cela fait plusieurs fois que je remarque des twists dans ses spoilers.

      • Je comprends mieux ton point de vue merci de l’avoir précisé, mais le cynisme et la mauvaise foi d’Odieux sont sa marque de fabrique et je trouve un peu absurde de les lui reprocher. Ce serait un peu comme reprocher à Bruce Lee de se servir des arts martiaux pour se battre plutôt que d’utiliser le débat raisonné ou le puissance 4 pour résoudre les conflits.

      • Et je précise que la violence n’est pas forcément une bonne solution, d’où le parallèle avec ta critique. Mais je ne regarde pas les films de Bruce Lee pour les débats, pour ça je vais voir autre chose (les chtis à Guantanamo par exemple)

      • Je ne trouve pas qu’Odieux soit de mauvaise foi la plupart du temps, c’est justement pour ça que je le lis. Il est cynique, mordant, il force la stupidité parfois à un point paradoxal, mais les trois quart du temps il y a du vrai dans ce qu’il dit. Du coup, quand il devient vraiment de mauvaise foi, on perd du piquant!

      • C’est pas faux. C’est aussi pour ça que j’aimerais le voir s’attaquer à des films réputés bons ou des classiques et non aux daubes hollywoodiennes. Histoire de comparer plus facilement, puisque j’ai rarement l’occasion de voir les films au ciné au moment de leur spoil, mais avec plusieurs mois de retard. C’est vrai aussi qu’il tire un peu sur l’ambulance faut reconnaître… mais c’est tellement drôle, je lui pardonne…

  15. Ahhh!!!, Ahhh je l’savais. Le maitre des lieux devait se faire prendre à son propre piège de la critiques des incohérences et contradictions.

    Alors, je cite, dans le spoiler Hunger games: un jeu pas très faim:
    « Francky Vincent en moins (en effet, ce dernier est interdit par le règlement officiel des Hunger Games, puisque s’entretuer, d’accord, mais chanter « Tu veux mon zizi », alors là, non, faut pas déconner) ».

    Puis, dans ce dernier spoiler:
    « le compte à rebours commence au son de Francky Vincent (ambiance tropicale on a dit)… et les Hunger Games débutent ! »

    Faux raccord, incohérence, trou dans le scénanard, … appelez ça comme vous voulez, mais à mon avis, à force de regarder ces films, l’odieux commence à en adopter les codes.
    Il n’y a qu’un pas pour que bientôt un spoiler dise du bien de Avengers 2, Star wars 7, ou TMNT et de leurs rebondissement inattendus. Méfiez vous.

    PS: au passage, comme c’est mon premier post ici, je tient à préciser l’ironie qui noie l’ensemble de ce message plein de fautes, afin d’éviter les sacro-saintes et seiches réponses me qualifiant immédiatement de Troll.

      • Oh!Mon!Dieu! Celle là, elle est bien vilaine et honteuse (et malheureusement pas voulue).

      • Hahahah bien vu pour Francky et merci pour la « seiche réponse », j’ai plus rigolé qu’en lisant le spoiler. :p
        Je trouve aussi comme plusieurs ici que les ressorts humoristiques des critiques s’usent, mais sans doute est-ce normal après avoir lu tous les textes de l’OC et de suivre son blog depuis 2 / 3 ans, on ne peut pas se renouveler en performance et le rythme de publication est assez soutenu… En relisant les diverses proses j’ai trouvé que les articles les plus drôles sont les pages fb (Hitler, juste géniale, Bella et Sauron, bien sympas), le test du code de la route (oui ça date) et les trucs du genre « Les courses ? C’est ma grande passion. », « Savoir-vivre dans le métro » et certains spoilers bien sur, mais comme je l’ai déjà dit j’ai l’impression qu’on tourne un peu en rond.

  16. Rhôôôôô encore une chronique excellente. Je reste sans voix devant cette médiocrité ambiante qu’on nous assène sans aucune gêne.
    A propos de médiocrité… je n’ai pas encore vu hunger games 2 (le 1 à suffit) mais par contre j’ai réussi à voir la moitié du Transperceneige. La moitié parce que c’est tellement mauvais que je suis parti du cinoche..J’ai pas tenu. Et bien pour moi c’est encore pire que Hunger Games. et pourtant des critiques dithyrambiques… Incompréhensible!!

  17. « Et fois-ci, lorsqu’elle se réveille,… » Il semble qu’un « cette » a pris la poudre d’escampette.

    Excellent article au passage. C’est fou de se dire que ces films à gros budget sont parfois (souvent) comparables aux mauvais nanars…

  18. Je ne comprends pas les gens qui critiquent M. Connard. C’est un connard après tout. La qualité des articles varient, comme sur la plupart des blogs…
    Personnellement, il m’arrive quelque fois d’aller voir des films spoilés sur ce site après avoir lu le spoiler, pour mieux les comprendre. Ca me donne l’impression de rentabiliser le prix des tickets.

    • Je ne comprends pas les gens qui critiquent M. Connard. C’est un connard après tout. La qualité des articles varient, comme sur la plupart des blogs…

      –> L’OC est, certes, un connard, mais un des buts de ses spoilers est de faire rire. Si certains trouvent que l’article a des défauts, et que ceux-ci rendent l’article moins drôle, il n’y a aucune raison de ne pas le dire. Sans compter qu’il n’est pas si rare de voir des commentaires disant que les articles sont particulièrement bons (sur le précédent article par exemple). Donc la qualité fluctue, les commentaires aussi. C’est logique.

  19. Bella et Katniss semblent partager un point commun absolument détestable, c’est qu’elles relèvent (en tous cas dans les films, mais je ne doute pas que ce soit aussi le cas dans les livres, au moins en partie) du stéréotype le plus agaçant de la fiction : la MARY SUE.
    Le genre de connasse qui n’a rien pour elle mais que tout le monde adore où qu’elle passe et quoi qu’elle fasse, surtout si c’est rien.

    J’en gerbe.

    Ce qui me déprime le plus, c’est de savoir que pendant que les auteurs de ces bouses se remplissent les poches, il y a des écrivains de qualité qui ne seront jamais publiés ou dont l’œuvre ne sera jamais reconnue…

    • Rosario, on n’a pas dû lire les mêmes livres : il n’y a pas grand monde qui aime Katniss dans les romans : Haymitch la voit comme une imbécile, Gale sait qu’elle est une tête de mule insensible, Peeta a pitié d’elle et de façon générale, le roman la montre comme une fille assez bête. Katniss est justement un joli contre-pied à la Mary Sue.
      Elle n’est pas un personnage très attachant, elle est manipulatrice mais n’a pas les moyens intellectuels de ses manoeuvres : l’intérêt est dans le point de vue. Avec la première personne, on ne saisit pas d’emblée l’instrumentalisation dont elle est le jeu, que ce soit par Snow ou par Plutarch. On est rarement dans la tête du manipulé, voilà pour moi l’originalité des ouvrages. Bien sûr, l’adaptation fait perdre cet intérêt mais j’ai bien aimé ce film malgré tout.
      ps : Des écrivains de qualité jamais publiés ? Avec les 7000 nouveaux romans qui sortent chaque année en France, je vois mal comment on pourrait rater le prochain Flaubert.

      • Les éditeurs pensent avant tout à la rentabilité (ce qui peut se comprendre, mais bon c’est un autre débat). Du coup je ne suis pas non plus certain qu’un Flaubert vendrait des centaines de milliers de livres (peut être pas assez accrocheur/racoleur pour notre époque), donc il ne serait peut être pas édité ou alors de façon confidentielle. Bref certains génies peuvent rester méconnus de leur vivant voire jamais reconnus par le grand public (ça s’est vu souvent). On préfère vendre du Harry Potter ou du Hunger Games que du Victor Hugo à des ados, ça a plus de chances de rapporter de l’argent. C’est aussi un problème de marketing (savoir ce qu’on met en avant ou non). Donc pour le coup je suis assez d’accord avec Rosario. On met en avant des bonnes grosses daubes pour gagner du pognon parce qu’on sait que ça va se vendre. Cela dit le côté paradoxal de la chose c’est que c’est le succès de ces bouses qui permet de financer les œuvres plus confidentielles et de meilleure qualité. Donc finalement, c’est pas une si mauvaise action d’aller les voir…

      • Flaubert était très accrocheur/racoleur à l’époque, il a même eu un procès de la bonne société française qui ne comprenait pas qu’on puisse écrire quelque chose d’aussi amoral. Et vendre du Harry Potter aux ados est plutôt sain parce que Hugo, à mon avis, c’est pas le meilleur moyen de leur donner envie de lire à cet âge sensible où on a déjà tellement de mal à se comprendre soi-même qu’il est impossible de comprendre la littérature des siècles passés. Ils liront Hugo avec bonheur quand ils seront en âge de l’apprécier, n’est-ce pas plus malin ? Et reconnaissons ici que la came préférée des lecteurs n’est pas Hugo, même adultes. Pour moi, c’est une réalité plutôt réjouissante qui montre que nous ne sommes pas sclérosés. Ca veut pas dire qu’il ne faut pas le lire, hein, mais tu m’étonneras franchement si tu me dis que tu te lis ton petit Hugo tous les soirs ! Perso, j’en lis de temps en temps, une ou deux fois l’an maximum.
        Et Potter n’est pas une grosse daube, ne t’en déplaise, c’est une oeuvre littéraire reconnue. Tu peux suivre d’excellents cours sur ces ouvrages à Science Po d’ailleurs. Je suis moi-même très satisfaite que la littérature pour ados soit de bonne qualité dans son ensemble (malgré un regrettable caca comme Twilight qui est même, à mon sens, dangereux à cause de son prosélytisme éhonté).
        Mais tu es peut-être de ceux qui pensent que ce qui est populaire est forcément mauvais ? Que la littérature ne doit être accessible qu’à un petit nombre de happy few pour être de qualité ? Et que les grands succès ne peuvent être qu’entachés dans leur qualité par le fait que Madame Groseille les ait appréciés ? Tu apprendras, jeune padawan, qu’il n’est qu’un moyen de vérifier : lire, lire et encore lire pour séparer le bon grain de l’ivraie.

      • C’est vrai que mieux vaut lire J.K. Rowling que rien du tout comme la plupart des gens de mon âge, surtout que si on lit des livres comme Hunger Games, CHERUB, Harry Potter ou n’importe conneries pour ados (et même des comics) qui viennent des pays anglophones, on peut lire la VO c’est toujours enrichissant.

        Par contre il vaut mieux ne rien lire plutôt que de lire Stephanie Meyer parce que là on perd des neurones …

      • Si ca peut te faire plaisir je précise que j’ai quand même lu les Harry Potter (oui oui les 7), j’ai apprécié, c’est sympa ça se lit facilement, mais je considère toujours que ce n’est pas de la grande littérature. C’est très bien pour faire lire les ados mais ça s’arrête là, pour moi. Bien sûr on n’a pas envie de lire des auteurs classiques tous les jours, et tout ce qui est populaire n’est pas mauvais (Beatles, Seigneur des Anneaux, etc etc), mais ce n’est pas forcément bon pour autant. Bien sûr il est difficile d’avoir le recul nécessaire pour admettre qu’un truc qu’on apprécie pourrait être une grosse bouse malgré tout (Harry Potter ou Star Wars par exemple). Et je te remercierai à l’avenir d’éviter de me prendre de haut sans rien savoir de moi en me traitant de jeune padawan (il n’y en a pas chez les Sith d’ailleurs il me semble, donc tu m’insultes doublement).

      • Katniss ne serait-elle pas une déclinaison de la Mary Sue?
        Une Anti Mary Sue. Le personnage a des défauts, mais cela ne vient en rien égratigner son aspect de Mary Sue des forêts: une fille farouche, sauvage, brune, avec un arc qui sait survivre et parle avec les lapins.

      • Eh ben, j’en aurai fait couler de l’encre virtuelle, moi O_o

        Concernant Katniss, je n’ai pas lu les livres, je me suis donc basé sur le spoiler de l’OC et sur ce que des amis m’ont dit du film. C’est sur cette base que j’ai connecté le personnage à la Mary Sue, en me disant qu’il y avait un risque que ce soit aussi le cas dans les livres.

        Dans Twilight (ou les quinze pages que j’ai dû en lire), en tous cas, Bella colle clairement à ce stéréotype.

        Quant aux écrivains, je suis sûr que des bouquins magnifiques sortent mais ne rencontrent quasiment aucun écho, et ne passeront pas à la postérité. Tandis que des auteurs nullissimes connaîtront le succès (*hem hem* Musso *hem hem* Beigbeder *hem hem* sansvouloirtroller *hem hem* etpleind’autres *hem hem*).

      • On parle d’un film et on trouve toujours quelqu’un pour nous dire : »on n’a pas lu le même livre ».
        Bin, non, justement on n’a pas lu le livre.

        Rien ne m’énerve plus dans une adaptation que cette facilité qui consiste à laisser des trous béants dans le script en pensant que de toute manière, les gens comprendront s’ils ont lu le livre.

        Et franchement, si j’ai trouvé qu’un film était pourri, je ne vais pas en plus m’infliger la lecture du bouquin pour vérifier s’il est aussi mauvais. Faut être maso ou avoir du temps à perdre.

        Pour en revenir aux classiques, je n’en lis pas tous les jours, mais je dois dire que mes plus grands moments de lecture ont été des classiques comme les misérables ou guerre et paix.

    • « Ce qui me déprime le plus, c’est de savoir que pendant que les auteurs de ces bouses se remplissent les poches, il y a des écrivains de qualité qui ne seront jamais publiés ou dont l’œuvre ne sera jamais reconnue… »

      on peut appliquer ça également à l’OC, pendant que l’auteur de ces spoilers à peine intéressant font le max de vue sur internet, des vrais blogueurs, qui parlent vraiment de cinéma, avec des vrais arguments et de la passion ne sont pas lus ou trés peu. C’est le même problème à mon sens.

      • Je ne sais pas si l’OC est tant lu que ça. Quelqu’un a les chiffres? Moi j’ai l’impression que c’est relativement confidentiel comme site. Après tout on voit un peu toujours les mêmes personnes ici. Et puis le lecteur sait ce qu’il vient chercher quand il vient par ici. Un film spoilé sur ce site ne sera jamais encensé, qu’il soit bon ou non, ce n’est pas le sujet. Ni l’intérêt. Pour les critiques « objectives » il y a les sites auxquels tu fais référence ou allociné.
        En fait je ne comprends pas trop les gens qui viennent critiquer l’exercice de style de l’OC. Après tout, personnellement je ne vais pas sur les sites de tuning pour critiquer ce qu’ils font. J’évite d’aller voir, c’est tout, et, pas leur dire qu’ils feraient preuve de meilleur goût si ils étaient plus sobres dans leurs choix esthétiques. Ils s’en foutraient et ils auraient bien raison. Chacun ses goûts. L’OC n’est pas critique de cinéma, mais malgré le titre du blog certains ont toujours du mal à le comprendre…

      • @Salkon
        L’OC cumule 12 300 like sur Facebook, plus de 4000 personnes le suivent par mail, sur Twitter je sais pas, mais c’est quand même déjà pas mal ! surtout que de nombreux lecteurs non abonnés tombent ici via des partages.

      • Pour le coté « confidentiel », je côtois perpétuellement les même personnes dans les commentaires du Gorafi, alors que c’est hyper lu, c’est le 4ème créateur de tendance du web français selon Europe 1. Même sur Youtube j’ai parfois cette impression qu’on est pas nombreux

      • Merci pour ces précisions, mais si on relativise un peu par rapport par rapport à d’autres médias, ça me parait quand même assez peu (quand on pense que Hanouna fait des millions de téléspectateurs tous les jours, ça me rend dépressif)

      • Allociné et critiques objectives dans la même phrase ?? Ah putain… la barre de rire !!! XD Merci !!!!

      • C’est justement ça qu’est cool sur Allociné, on met 0.5 étoiles et on descend tous les aspects d’un film (ma critique de Numéro Quatre n’a malheureusement jamais été acceptée). Sinon il y a des fans qui défendent tous les points du film et mettent 5/5, c’est toujours rigolo de les lire et de leur répondre. C’est mon coté « troll » …

      • Je trouve allociné plutôt objectif quand on regarde les moyennes des critiques presse (pas spectateurs) pour juger de la qualité d’un film. Mais que la moyenne, qui donne une idée assez juste de l’intérêt général du film. Bien sûr les critiques prises indépendamment ne le permettent pas. Et eux ne regardent pas que le scénario comme l’OC, donc oui, je maintiens que c’est en quelque sorte objectif, puisqu’ils recensent l’ensemble des critiques de tous bords, sans (trop) de préjugés, ou seulement ceux qui sont propres à leurs auteurs.

    • De toute façons les romans pour jeunes adultes / adolescentes ne sont pas réputés pour leurs qualité littéraire. Depuis le passage de l’an 2000 il y a un grand manque de véritable oeuvres de SF en littérature (comme ci le passage de cette date symbolique avait en quelque sorte retiré toute inspirations aux auteurs) et par conséquent ont se retrouve avec des romans au maximum moyens mais qui font du fric et dans le système américain ont sait que ce qui prime ce n’est pas la qualité d’une histoire mais la quantité d’argent que le produit vas pouvoir drainer et c’est bien dommage pour les véritables amateurs de SF.
      Alors bien sur un tel système est voué à se casser lui même la gueule (surproduction de romans aux personnages et histoires interchangeable qui donneras lieu à un moment à un ras le bol (à moins que les gens ne soient vraiment trépané du cerveau))

  20. L’actrice est assez formidable: elle possède un visage totalement inexpressif. A croire qu’elle a été botoxée intégralement. Le pire étant quand elle souri ou fait quoi que ce soit d’autre, toute expression ressemble à un rictus que le Joker aurait apprécié.

    • Peeta, sur les présentoirs publicitaires, ressemble au mannequin qui jouait le cadre de chez BiduleCorp dans le Bidule de Karl Zéro.
      Ce qui, incidemment, correspond bien à sa prestation.

  21. Vous me semblez un peu rude avec ce brillant scénario Odieux, selon vos confrères critiques du monde ce film est :

    « UN ENSEMBLE COHÉRENT, SOLIDE ET BIEN PENSÉ »

  22. La forêt tropicale est chaude et humide. Les héros transpirent. La transpiration c’est liquide. Les héros courent aussi vite qu’ils peuvent, ils transpirent donc d’autant plus.
    Mais quand même hein, il fallait attendre de plonger dans un pitit bassin kro mignon de façon totalement aléatoire pour commencer à enlever le maquillage pustule causé par le brouillard. Comme si la transpiration n’avait aucun effet sur le poison.
    D’un autre côté, c’est comme pour toute histoire un tantinet fantastique. On m’a répondu promptement « c’est parce que c’est magique ». A partir de ce postulat, oui, d’accord, le film est cohérent.

  23. Rectification sur l’infobulle de la capture d’écran sur Tchernobyl : jamais l’État ni les autorités de sûreté du nucléaire n’ont dit que le nuage s’était arrêté à nos frontières, mêmes s’ils ont, certes, tout fait pour minimiser la gravité de la situation.
    Antenne 2 est seule responsable de cette énormité du nuage qui s’arrête net.

  24. « Mais le brouillard est sur leurs talons ! Sans compter que Peeta tombe comme une buse (ça aloooors !) et n’arrive plus à marcher.  »
    –>C’est Katniss qui est tombé et Peeta s’est placé derrière elle, le temps qu’elle se relève, prenant donc tout le brouillard sur son dos!

    –> »Et puis, finalement, la petite troupe tombe dans une sorte de ravin, et bien que le brouillard les suive, il s’arrête… à quelques mètres d’eux seulement. Brusquement et nettement. »
    Le brouillard passe au dessus d’eux,il ne descend pas dans le ravin.

    Bref, marrant comme spoiler, mais beaucoup moins que le premier!

  25. Correction: on n’écrit pas « l’insécurité n’est pas prête de s’arrêter », mais « l’insécurité n’est pas prés de s’arrêter ».

  26. On s’en fiche un peu des incohérences. Pour ceux qui veulent combler les trous, lisez le livre.
    De toute façon, le postulat de départ est débile, tout comme l’était celui de Battle Royale et c’est pas pour ça qu’on aime pas le film (pas les mangas, hein, de la pure violence gratuite ceux-là, bah)
    L’important c’est que le film parle un minimum de lutte des classes (oui, oui), de rébellion, de propagande, d’images médiatiques, de sacrifice, etc…
    Même si tout ça est montré avec des ficelles grosses comme celle de Rocco, au moins, ça a le mérite d’exister.
    C’est toujours mieux que les autres bouses du style Twilight, Sublimes Créatures ou je ne sais quoi qui ne parlent que d’amourettes débiles entres ados débiles.
    Au moins, tous ces idiots de jeunes ajouteront quelques mots à leur vocabulaire.

    • Mouai mais du coup ça soulève la question du  » vaut il mieux mal en parler ou ne pas en parler du tout »?
      Ici, (pas vu le film donc je m’appuie sur le spoil), le mode de gouvernance sensé expliquer le régime d’oppression qui arrive à se maintenir en place semble plus que fragile: on à l’impression qu’un révolution aurait du exploser depuis bien plus longtemps.
      De même, dire y a des riches qui exploite des pauvres, c’est pas vraiment aborder le sujet de « la lutte des classes ».
      L’idée de TV réalité démesurée et meurtrière n’est ici que prétexte, et ne fait pas réfléchir sur la question (au mieux l’ado qui s’identifie y voit une aventure périlleuse).

      Or si tout ces sujets sont traité si faiblement, ils passent en second plan et n’atteignent pas leur objectif :
      – critiquer une société manichéenne qui ne ressemble pas au notre ne permet pas de procéder à la remise en question de nos régimes actuels
      – dire que les riches opprimes nécessairement les pauvres, c’est pas du marxisme, c’est du préjugé, qui pour le coup nous parle un peu plus, mais est trop forcé pour déclencher la réflexion et l’introspection
      – seul reste en premier et seul plan l’aventure de l’héroïne qui doit chercher à survivre dans un environnement pas si hostile que ça (adversaires peut fort, gros coups de chances, réseau d’amis œuvrant dans les coulisses), peu de vrais amis qui meurent, …

      Encore, dans Battle Royal, la société dépeinte est proche de certaines de nos société asiatiques contemporaines (qui sont d’ailleurs visées), le propos est plus simpliste (vous êtes des rebuts, entretuez vous, et on acceptera parmi nous le vainqueur qui aura sa seconde chance) mais nous incite alors à réfléchir nous même (et donc avec notre propre vécu) sur cette question de l’ostracisation des jeunes en perdition.
      Enfin, il y a plusieurs personnages principaux, et certains vont mourir, après que l’auteur ait savamment créé un attachement envers eux.
      Bref, ce n’est plus une gentille aventure, mais un massacre organisé où on suit des personnages en déroute, sur fond de réflexion des solutions extrémistes que peuvent envisager des sociétés modernes.

      Au passage, le postulat de départ des deux films n’est pas mauvais ou débiles mais correspond à des solutions inavouables, mais envisagées: dans des pays où la peine de mort existe encore, et où on souhaite juger les mineurs comme des majeurs, la mort des mineurs est une réalité, ou au moins une grande possibilité. La société nippone par exemple est connu pour rejeter fortement les personnes qui ne suivent pas le cadre préétablis, au point que leur mort ne semble pas une option choquante (pour une critique approchante de l’idée de mort organisée pour le bien de la société, lis Ikigami).

      Je te rejoins au moins sur la supériorité d’un tel récit par rapport twilightienne précedente (même si beaucoup range Hunger games dans cette catégorie en fait).

    • Ce commentaire soulève également la question de l’intérêt du film qui ne se suffit pas à lui même; sujet déjà longuement discouru par l’OC. Jiiice, n’est pas tu fatigué(e) de voir des films que tu ne peux vraiment comprendre et apprécier qu’en complétant l’information via un autre média ? Pourquoi ne pas vendre un film qui donnerai lui même les réponses indispensables aux réactions des protagonistes et au déroulement de l’histoire, et compter sur les consommateurs pour faire la démarche d’aller combler les trous grâce à l’oeuvre originale ? La démarche repose soit sur la fainéantise (ou le jemenfoutisme) de la production ET de la réalisation, soit sur la malhonnêteté de forcer la vente de deux produits culturels là où un seul devrait suffire.

      • Je me suis peut-être mal exprimé mais ce film se suffit largement à lui même. Les trous dans l’intrigue n’empêchent pas de comprendre le scénario. Ce sont des « trous » (disons raccourcis) car ils correspondent à des « détails » qui peuvent être décortiqués par tout fan lambda dans le bouquin.
        Pour les incohérences, c’est pareil, elles n’empêchent pas de capter l’intrigue. Elles font juste au pire rigoler, au mieux réfléchir après le film lorsqu’on se dit : « mais attend, c’est pas logique ce qu’il a fait là ».
        D’où l’article d’OC.

      • Des fois j’ai l’impression d’être surhumainement intelligent pour pouvoir comprendre des films sans avoir lu le livre. Sans avoir à extrapoler, beaucoup de non-dits suffisent à avoir des éléments d’explication. Au final, il n’y a pas tant de trous que ça, et la plupart sont franchement annexes.

        Pour en avoir discuté après la séance avec un ami ayattolah des bouquins, il y a quelques différences, mais eh, on s‘en fout après tout si les choses ne sont pas présentées exactement de la même manière. Par exemple, dans le film, j’ai compris des dialogues que les « Jeux de l’Expiation » étaient des HG avec une règle spéciale laissé au choix de l’orga. Du coup, pour se débarrasser de Katniss, ils utilisent le coup de renvoyer les anciens vainqueurs. Zéro extrapolation ici, les réactions et du président, et de Plutarque et des (re)sélectionnés expriment directement ceci : personne, avant l’annonce des 75e HG, ne s’attendait à ce que les vainqueurs y retournent. Le seul « coup de chance » scénaristique est donc d’arriver pile en l’année des Jeux de l’Expiation, mais on sent vraiment l’organisation « prétexte » derrière tout ça. Dans le livre apparemment (que je n’ai pas lu), ça a été prévu comme ça depuis le début, et du coup certaines réactions de personnages (Joanna par exemple) doivent être diamétralement modifiées pour ne pas sembler totalement à côté de la plaque.

        Concernant les personnages, dans le film, Peeta est bien moins « inutile » que ce que laisse penser le spoil de l’OC. Il est même relativement couillu. Pas de façon très intelligente ni très réfléchie (c’est un ado après tout), mais tout de même.

        Au final, après avoir copieusement baillé devant le premier et avoir été voir celui-ci à reculons, j’ai plutôt apprécié le film. Ce n’est pas le truc le mieux écrit ou le plus subtil du monde, mais c’est un divertissement tout à fait corect et bien moins con qu’un Twilight. La représentation d’un monde au bord de l’émeute à déjà été faite avec plus de subtilité, mais dans l’ensemble, il n’y a pas de quoi crier à l’horreur. Le film ‘nest au moins pas vide, et c’est déjà un avantage sur beaucoup d’autres « trucs » qui sortent.
        Quand au spoil de l’OC… j’ai ri. J’ai pesté de toutes les énormes déformations, coupures, césures qu’il opère pour ménager ses effets, mais ça reste drôle.
        Assez souvent faux, mais drôle.

    • « On s’en fiche des incohérences » et « lisez le livre », ça commence bien.
      J’ai beaucoup de mal à comprendre ton second message: comment peut-on dire à la fois que « ce film se suffit largement à lui même » et que les trous peuvent être compris par tout fan du bouquin? Il y a une légère contradiction là-dedans.

      Je ne pense pas que ce soit beaucoup mieux qu’un Twillight. Qu’on traite de l’amour ou de la politique, ça peut faire réfléchir et donner un film un peu intelligent. Mais en parler de façon superficielle et stupide, ça donne un film débile. L’amour guimauve à la twillight ou la politique simpliste selon hunger games, c’est du pareil au même (et pourtant j’ai meilleure opinion de hunger games que de twillight).

      Certes, les incohérences n’empêchent pas de comprendre les grandes lignes du scénario. Elles le rendent juste débile. Quand on raconte une histoire, la première chose à faire, c’est de faire en sorte que ce qu’on raconte tienne un minimum la route. Ensuite, et seulement ensuite, on peut réfléchir à la façon dont on va faire passer un message (ici politique), donner une certaine image de notre monde etc. Mais si la base même de l’histoire ne tient pas debout, si les incohérences plombent tout, le scénario devient de la bouse. Et même bien emballée dans une pseudo-analyse de la lutte des classes et de la dictature, une bouse reste malheureusement une bouse.
      Exemple typique: montrer une dictature se maintenant (soi-disant) via la propagande et montrer la propagande la plus inefficace qui soit (la rebelle qui récite son texte manifestement sous la contrainte).

      Je ne sais pas si je suis bien clair, mais le problème est qu’autant il y a des films dont on ne peut rien sauver, autant il y en a d’autres où on se dit « bon sang, s’ils avaient passé 10 minutes à relire le scénario, ça aurait pu être bien ». C’est à ça que servent ces spoilers: montrer quand le scénario est moisi. Et la seule chose qu’un fan du bouquin puisse (et doive) dire, c’est que le livre a été mal adapté, mais ça ne change rien au fait que le film soit mauvais. C’est comme « Le Hobbit »: même en étant un fan inconditionnel de Tolkien je ne me permettrais pas de critiquer le spoiler de l’OC, car les incohérences relevées sont réelles, et peu importe le livre.

      • Surtout que l’argument du film «finalement pas mal car il a le mérite de faire réfléchir» est totalement éculé. Il y a des tas de films excellents qui font réfléchir, notamment sur des sujets comme la dictature, alors pour excuser un film bancal il y a mieux… Si «1984» et consorts n’avaient pas existé, «Hunger Games» paraîtrait peut-être meilleur…

  27. Cher OC,
    Merci pour ce spoiler qui m’a beaucoup amusée… Le deuxième volet du Hobbit sortant mercredi, pouvons-nous espérer un nouveau spoiler avec des mugs et des sauces ?

      • Je viens d’aller le voir et je suis comme vous… (Je pense notamment au tonneau de Fat Jean-Jacques)

      • Oui, entre autres, mais y a plein d’autres moments. La grande diplomatie de Thranduil, la romance inter-espèces (c’est franchement crade sérieux), et tous les moments où les personnages agissent comme des débiles…
        Le tonneau de Bombur était rigolo, au moins. :v

      • Moi je n’ai pas trouvé ça « crade » la romance inter-espèces… on a déjà eu ça dans SDA avec Aragorn et Arwen après tout.
        Et en matière de diplomatie Thorin est pire que Thranduil, on lui propose un marché pour pas se retrouver en prison et il dit, basiquement, « va te faire f*utre »…

      • Disons que j’ai trouvé ça crade en tant que Tolkienazi. Vu que les Elfes et les Hommes ont pas mal en commun, alors que les Nains ont des origines radicalement différentes. Mais bon. :v
        Après ça participe aussi d’une lassitude par rapport au fait que tous les films doivent absolument présenter une romance. Tout. Le. Temps. ‘tain, ce conte n’a pas besoin de ça. D:

        Et Thorin n’a jamais été présenté comme diplomate.

        ‘fin bref. Attendons le spoil de l’Odieux pour nous écharper là-dessus. =D

      • Je sens que je vais pleurer des larmes de sang. Je n’ai pas encore vu le film mais aux vues des spoilers divers, je sens venir la bouse. Cela fait déjà très mal de voir un bon livre se faire violer à ce point mais même en faisant abstraction du livre et en essayant de voir ce film comme une œuvre différente, ça continue de sentir la bouse malgré tout. D’ailleurs, tant qu’à rajouter une femelle à l’histoire, pourquoi doit-on encore en tirer une histoire d’amour/ triangle amoureux? Sous prétexte de rendre le film plus égalitaire niveau genres, ça le rend encore plus sexiste. Femme=amour/ sentiments= elle sert qu’à faire des gosses XD Bref ^^ J’attends de voir l’avis de l’odieux sur ce sujet :D (et oui, de l’inter racial elfe/nain, c’est crade x) Tolkien nazi inside ;D )

      • Aaaarh! Sérieux ils ont fait ça??!!!??? Un nain et une elfe???? Il faudrait brancher une dynamo sur le cercueil de Tolkien pour faire des économies d’électricité….

      • « Aaaarh! Sérieux ils ont fait ça??!!!??? Un nain et une elfe???? Il faudrait brancher une dynamo sur le cercueil de Tolkien pour faire des économies d’électricité…. »

        Moi je pense que Tolkien aurait trouvé ça drôle et se serait payé une bonne barre avec Peter Jackson. Mais il était certainement moins coincé que vous tous, fans hystériques autoproclamés défenseurs d’une oeuvre qui n’est pas la vôtre.

      • Si il avait laissé sortir une parodie de son oeuvre, peut être en effet. Mais pour une adaptation sensée être à peu près fidèle j’en doute fortement…

      • Au risque d’être terriblement lourd, relever la faute entre « sensée » et « censée », c’est loin d’être du… grammarnazi (bravo le terme, super intelligent) puisque c’est niveau CM1?
        Cela fait juste mal aux yeux, c’est tout, camarade!

      • Sérieusement tu n’as vraiment que ça à faire? Relever les fautes d’orthographe de messages laissés en coup de vent entre deux coups de bourre au boulot ou de mots fréquemment employés par ici par quelques habitués (non le terme « grammarnazi » n’est pas mon invention)? Ou alors tu es un troll…

      • Ma remarque portait plus sur l’histoire de la fidélité au bouquin.
        Je t’ai juste fait une remarque sur ton orthographe en passant et direct, je me fais traiter de grammarnazi, puis de troll…
        Je m’en contrefous que t’écrives entre deux coups de bourre au boulot (doit vraiment être tendu d’ailleurs le boulot pour avoir le temps de commenter ici), je t’aide à améliorer ton écriture.
        Tu devrais me remercier et non m’insulter.

      • Encore quelqu’un qui croit comprendre Tolkien mieux que tout le monde u_u Au risque de me faire lyncher, et même si je n’approuve pas toutes ses prises de position, je pense que le seul à même de pouvoir parler au nom de Tolkien est son fils Christopher, ne serait-ce parce qu’il a contribué à l’oeuvre de son père de son vivant et à titre postume.

        Personellement, je suis ouvert à tout dans une adaptation, mais il y a adapter et réécrire. De plus, comme je l’ai dit plus haut, il y avait mieux à faire avec un personnage féminin que d’en faire le love interest de tout le monde. Il y a des filles bad ass dans Tolkien qui n’ont pas besoin d’histoire d’amour pour exister. u_u Bref, je ne vais pas m’appesentir sur le sujet, la toile regorge de gens se faisant descendre pour avoir oser ne pas aimer les films de Jackson. Ils ne changeront pas d’avis et nous insulter ne nous fera pas changer d’avis non plus. ^^ Acceptons que nous ayons des avis différents :)
        @Salkon: j’approuve la dynamo :D La solution pour une énergie verte \o/ Encore mieux que de faire de l’énergie à base de la connerie :D

      • Jiice désolé si je t’ai vexé je pensais que tu avais compris le second degré de ma saillie sur les grammarnazis ou tolkienazis (trait de caractère souvent répandu chez les lecteurs de ce blog). Pareil pour le troll, c’était une boutade, je sais que tu n’en es pas un, rassure toi. Je préfère désamorcer ça va partir en vrille. Mais non je ne te remercierai pas pour tes leçons d’orthographe, puisque je ne t’avais rien demandé après tout. Non mais alors, ces jeunes…
        Sinon pour le boulot oui ça va ça s’est calmé depuis quelques minutes… (mais bon on ne peut pas décider à quel moment les gens vont entrer, mais ça serait bien si on pouvait…). Je ne me suis pas relu, j’ai fait des fautes cette fois?

      • En me relisant je me rends compte que je me suis mal exprimé: le trait de caractère répandu par ici est le second degré dans mon propos. Pas les nazis (quoique…)

      • Au risque de jeter de l’huile sur le feu… PJ n’a pas inventé le concept d’une histoire d’amour entre nain et elfe. Je vous réfère à tous les fanarts/toutes les fanfictions portant sur les couples suivants : Thorin/Thranduil, Legolas/Gimli, ou Legolas/Kili (celui-ci dès la sortie du premier film). Jackson n’a fait que porter à l’écran les idées de ses fans, tout en inventant un personnage que ces derniers, pour la plupart, allaient détester (dès l’annonce de la présence de Tauriel j’ai vu des blogs et autres, hurler au scandale)
        Quant à savoir ce qu’en aurait pensé Tolkien… Il faudrait pouvoir le lui demander. La chose étant irréalisable, on ne le saura jamais. Rien ne dit que son fils saurait nous renseigner ; tout au plus pourrait-il faire une supposition éclairée, car je doute qu’il ait évoqué le sujet avec son père du vivant de ce dernier.

      • Je n’ai pas dit que son fils détenait toutes les réponses, mais que si quelqu’un sur terre était à même de mieux connaitre les pensées de l’auteur, cela eut été sûrement lui^^. (cela dit, je doute que Tolkien eut été ouvert à ce genre de choses. Ayant consacré toute sa vie à son oeuvre, son ouverture d’esprit sur de tels changements à l’histoire auraient été interessants à connaitre.) Quant aux romances de fan fictions qui polluent le net, … Je préfère mabstenir de commentaires xD Je ne suis pas fan, mlralité je ne l’ai lis pas ^^. (Hyper catholique pratoquant commme l’était le professeur, là aussi ke doute de son ouverture mais peit être nous aurait-il surpris :D Comme tu le.dis toi même Julie, difficile de connaitre sa pensée depuis la tombe. :p)
        Tout cela pour dire que le fond de mon problème rejoint ce que disait noob_man : pourquoi encore une romance? Il y avait mieux à faire avec ce personnage :( Pourquoi les femmes devraient-elles toujours se retrouver dans une romance? Après tout, je trouve ça triste pour les 11 autres nains et notre hobbit qui n’auront pas le droit à une jolie amoureuse ;D

      • « Moi je pense que Tolkien aurait trouvé ça drôle et se serait payé une bonne barre avec Peter Jackson. Mais il était certainement moins coincé que vous tous, fans hystériques autoproclamés défenseurs d’une oeuvre qui n’est pas la vôtre. »
        Et moi je pense que non, et mon argument est que j’ai lu ses écrits, ce qui n’est visiblement pas ton cas.
        \o\ \o/ /o/

      • Je suis d’accord du point de vue de la romance ; c’est dommage qu’il n’ait créé une fille que pour la faire tomber amoureuse. Y a suffisamment peu de femmes comme ça dans la saga… Et toutes finissent/sont déjà mariées maintenant que j’y pense. Arwen à Aragorn, Eowyn à Faramir, Galadriel à Celeborn…

      • Plutôt d’accord avec Noobman. Et pour argumenter ma réaction d’hier, quand on l’a lu, et vu les rapports que les nains et les elfes entretiennent à l’époque ou se déroulent les événements, ça paraît peu envisageable. Après la guerre de l’anneau pourquoi pas, ça m’aurait paru moins sacrilège. De plus, de ce que j’ai pu lire dans des biographies de Tolkien, il ne m’a pas paru que c’était un joyeux luron qui se serait amusé à roter à la face de ses lecteurs… mais bon je peux me tromper.

      • Non y a eu un malentendu là… Je ne dis pas que Tolkien était sexiste, je trouve simplement dommage que dans SDA il n’y ait qu’une seule femme vraiment »badass » comme disent les jeunes, et que celle-ci passe la moitié du bouquin à soupirer après Aragorn, et passe immédiatement à un autre gars quand elle laisse enfin tomber le premier. Ça veut pas dire que je trouve Tolkien sexiste, c’est juste la façon dont il a écrit le bouquin. Je suis plus claire là ?

      • J’ai relu les trois SDA il y a quelques mois ; je suis toute disposée à débattre de la place des femmes dans le livre du moment que ça reste raisonnable (à savoir, ne pas se mettre au niveau des trolls qui hantent le net) si tu veux.

      • Le truc, c’est qu’aborder l’œuvre de Tolkien en oubliant le vécu de l’auteur est assez difficile. La principale « leçon » du SdA, c’est que la guerre, c’est mal, et que même les vainqueurs en reviendront avec des blessures qu’ils ne pourront jamais tout à fait guérir. Pour Tolkien, les faits les plus honorables et les plus dignes ne sont pas les faits d’armes, mais ceux qui visent à soigner, à guérir, à aider. De ce point de vue, l’abandon de la guerre par Eowyn pour se consacrer à la guérison et à la gouvernance est plutôt quelque chose de positif (sans compter que sa motivation pour aller à la guerre est quand même plus nihiliste que féministe…). Sans compter ses interactions avec Faramir : on est dans du pur consentement mutuel, l’amour et le mariage comme renouveau, tout ça.

        Après, niveau femmes badass, l’œuvre de Tolkien nous en offre pas mal l’air de rien. Dans le Silmarillion, on a Melian, Luthien, la Maia qui conduit le char du Soleil, un certain nombre de reines de Numenor, Galadriel… Et dans le SdA, toujours Galadriel, plus Eowyn, Lobelia (héhé ^^)… Et qui sont franchement d’un calibre élevé (je veux dire, Galadriel combat Sauron, l’être le plus puissant restant sur la Terre du Milieu, en esprit depuis des décennies, et il n’arrive pas à la mettre en échec… même Saroumane a cédé en quelques instants !).

        Bref, le fait est que l’œuvre de Tolkien n’est pas quelque chose de social ou d’engagé. C’est un conte, un ensemble de légendes qui forment une trame narrative géniale et dont le principal élément à retenir est : la guerre, c’est pas cool.

        Certes, ce n’est pas un bouquin féministe, mais il nous offre quand même un certain nombre de personnages féminins forts qui s’affirment chacune dans leur mesure.

        \(^o^)/

      • Je suis d’accord avec Noobman. Cela dit, en ce qui concerne Eowyn, c’est le film qui la fait soupirer après Aragorn. On suppose dans le livre qu’elle a effectivement des sentiments pour lui mais ce qu’elle voit en lui est plus un moyen de quitter sa condition, de se prouver, etc. Et effectivement, par la suite, elle revient sur ce choix pour se consacrer à autre chose (la guérison, l’amour,…) et abandonne son statut de vierge guerrière. C’est une figure assez forte je trouve. Et pour ce qui est des femmes dans le Silmarillion, c’est certainement là en effet que les figures féminines sont les plus fortes (surtout Luthien, qui au final sauve Beren. Très belle inversion des rôles ^^)
        Après mon commentaire sur le fait qu’ils aient mis une fille juste pour la faire tomber amoureuse n’a rien à voir avec le sexisme/feminisme. Tauriel est sensée être basée sur le personnage du capitaine des gardes de Mirkwood, non nommé dans le livre. Alors en faire une feme pourquoi pas, mais qu’elle remplisse son rôle de commandement eut été suffisant. Là on a effectivement l’impression qu’elle n’existe que pour l’histoire du triangle amoureux moisi.
        Sinon, ayant enfin vu le film, j’ai tout de même bien ri(ou pleuré) devant les incohérences établies par Jackson entre sa version du Hobbit et sa version du Seigneur des Anneaux. Est-ce moi ou Gandalf est-il devenu sénil entre les deux trilogies? Parce que combattre Sauron dans ce film, puis dire qu’on se demande si Sauron ne serait pas de retour au début de la Communauté de l’anneau, ça frise l’incompétence, alzeimher, voire trop de drogue.

  28. Quel désappointement, toujours pas une justification issue du livre de l’eau magique qui fait disparaitre les cloques.

    • Dans le livre, l’eau apaise la brûlure des cloques mais elles ne disparaissent pas par enchantement. Elles forment des cicatrices qui ensuite marbrent les peaux et démangent beaucoup en guérissant. En tout cela dure plusieurs jours

  29. Attendez ! Est-ce qu’au moins tous les lecteurs de ce blog sont d’accords pour dire que le principe de base du livre, à savoir faire crever des enfants choisis aléatoirement dans une arène et diffuser ça publiquement sous prétexte de maintenir la paix est absurde ? Non parce que dans le film ET dans le livre c’est la même idée. Le principe de base est bancal. À partir de là, le scénario est déséquilibrée et les incohérences s’accumulent. Pour rééquilibrer les choses, tous les personnages sont obligés d’être des gros blaireaux au QI d’huître, de Katniss au président Snow en passant par Bob ou Crane. Ce qui intéresse les gens dans ces livres c’est de voir une nana avec un arc qui se bat dans une arène pour la liberté. Ça, c’est la recette miracle, qui fait le succès du livre. Le reste, c’est de la broderie mal foutue pour tenter de le justifier et de le faire tenir 3 livres.

    • Hum, loin de moi l’idée de défendre le film, mais oui, ça c’est déjà « vu ». L’auteure dit s’être inspirée de la mythologie grec:

      « Tous les neuf ans (ou chaque année selon Virgile), sept jeunes garçons et sept jeunes filles (tirés au sort) étaient envoyés en sacrifice en Crète (labyrinthe du Minautore), en expiation du meurtre d’Androgée, fils de Minos, par Égée, roi d’Athènes. »

      Jeunes gens envoyés à la mort pour expier un crime qu’il n’ont pas commis… tiens-tiens… où est-ce que j’ai déjà vu ça?

      Alors explique-moi où c’est bancal…
      Pareil: dit-moi que maintenir une dictature par la peur en effectuant des sacrifice publiques (pendaison de rebelle, exécutions,…) ne s’est jamais vu..

      • Ce ne sont pas des exécutions, puisque les gens sont tirés au sort. Le principe de base de la peine de mort, c’est qu’il y ait eu un crime (dans la loi de la dictature, bien entendu) et que l’exécution est une punition. Ici, n’importe quel gosse peut être envoyé. Il est impossible de faire bien au yeux du capitol. Une dictature qui oppresse, c’est normal, mais ici on a une dictature qui montre qu’elle oppresse, sans aucune subtilité. Et je parle d’oppression, c’est à dire que c’est totalement gratuit.

        Et pour l’argument mythologique, le but des ces tributs étaient d’humilier le peuple. Certes. Mais la différence, c’est que ici c’est un autre pays. Pour que le parallèle soit valable, il faudrait que les tributs viennent de Crête. Ce n’est pas le cas.

      • LOL: « dans la loi de la dictature, bien entendu »
        Ah, parce-que dans une dictature y a toujours la même loi concernant la peine de mort (et il doit obligatoirement avoir la peine de mort établie dans une dictature…) ? Et je ne parle pas de peine de mort, ni de loi, mais juste des gens tirés au sort, puis envoyé à la mort, juste parce-qu’un couillon aigri ou vexé (ou mal b.. euh…) l’as décidé (et peut-être même par plaisir).

        Et qu’est-ce qui empêche d’exécuter des gens tirés au sort ? C’est pas compatible (ou légal)? faudrait peut-être pas oublier les camps pendant la deuxième guerre… (oups merde, point Godwin…j’arrête là, trop dangereux).

        ah.. et donc, comme « Hunger Game » ne se passe pas en Crète, ce film n’est pas cohérent ? … bon ok, là je m’incline, trop balèze l’argument.

      • Quelque part, ça s’apparente également à une décimation (en moins systématique quand même). La décimation est un outil de terreur qui a réellement été employé (à Rome pricnipalement, mais aussi au XXe siècle dans différentes guerres, généralement mondilaes), et n’a jamais conduit à une révolte massive.

        Et sans vouloir défendre à tout prix le film (que j’ai trouvé divertissant btw), qui a pas mal d’éléments plutôt cons (les cloques qui disparaissent à l’eau…), attaquer ce point là est un peu… gratuit. Si vous voulez du point de départ complètement fumé qui n’a aucun sens, penchez vous sur American Nightmare.

  30. Bonjour bonjour !

    Je suis fan de la saga… Non. En fait je suis fan juste de l’univers depuis que Suzanne Collins a pondu un troisième tome tout pourri dégueulasse sans logique. (bref j’aime les dystopie)

    Juste deux corrections : en VF on écrit district Douze et pas district 12. Et Électro/Electra viennen’y du Trois et pas du Cinq.

    Sinon que dire à part que j’ai envie de chialer en lisant ta critique? En la relisant je me souviens à quel point le film viole le bouquin et c’est… Horrible ! Franchement quand tu es fan et que tu passe 2h20 a vouloir égorger l’héroïne parce qu’elle est Out Of Caracters c’est dur ! En plus le film donne l’impression que tout se passe en un mois alors que dans le livre il y a bien 6/7 mois qui s’écoulent.

    Bref je suis entièrement d’accord avec ta critiqus..

  31. (Désolée pour l’orthographe étrange de mon précédent commentaire, mon portable s’est dit « YOUHOU J’INVENTE DES MOTS ! »)

    Oui donc, dans le livre Mags (Mamie gâteau) est vachement plus utile que ça en fait vu que ça fait un peu 60 piges au moins qu’elle est mentor… Donc elle a vu un peu toutes les arènes vu qu’elle est née vers les premiers Jeux. Mais dans le film elle ne sert à … Rien.

    Sinon en tant que pratiquante de la chasse à l’arc (je vous jure que c’est un sport!) je ne peux que hurler quand je la vois tirer autant de flèches… surtout dans le simulateur. Je sais pas, 15 piges de tir à l’arc dans les bras et je sais pas aussi badass.

    Bref je me demande comment le Capitole va se fournir en électricité (vu que si y’a extraction de charbon c’est qu’il tourne avec ça, à moins que ce soit un « job de cons » (donc un district qui sert à rien)).

    J’attends de voir la réaction des fans quand ils découvriront que… Oui non là ce que j’allais dire c’est un gros spoiler issus d’une analyse poussée de la première édition du 3ème tome (qui est différente en quelques points) de celle que l’on trouve actuellement en commerce…

    • A la rigueur, pour chipoter sur la badasserie à l’Arc, ce n’est pas choquant de voir un héros avec un talent particulier.
      Même si l’affiche semble montrer le contraire comme le souligne OC.

  32. Trop de mauvaise foi tue la mauvaise foi n’est ce pas ? Cher OD, je suis tombée sous votre charme grâce à votre superbe spoil sur Avatar et pas la suite grâce à vos divers spoils et articles qui m’ont très rarement déçus. Mais pour ce film, je trouve que vous exagéré un peu.
    En effet pas besoin du livre pour comprendre le film. Ok à des moments il faut peut être un peu réfléchir et un film qui fait réfléchir (même un peu) c’est bien non ?

    Pour ma part j’ai lu les livres que j’ai adoré et vus les films que j’ai beaucoup aimé (un peu moins que les livres quad même…). Et franchement je pense qu’Hunger Games ne mérite pas un tel traitement de votre part.
    Je veux juste revenir sur 2-3 points qui m’ont interpellés.

    Commençons par le mariage. En prenant les baies à la fin du premier volet, Katniss défie le capitol. Du moins c’est comme ça que de nombreux discrits le voient. Or ce n’est censé n’être qu’un acte d’amour désespéré. Et c’est ce que Snow veut qu’elle fasse croire. C’est pour ça que le mariage est une « bonne idée ». En effet, elle espère ainsi faire comprendre aux gens que peu importe la révolte, ce qui compte pour elle c’est son amour pour Peeta. Et du coup, lorsque le président décide d’augmenter la répression dans le discrit 12, cela se fait en parallèle avec les préparatifs du mariage. Cela ne se voit pas mais on le sait car dit par Snow et Bob. Du coup, le peuple est censé croire que Katniss ne s’occupe pas de lui et qu’elle ne se préoccupe que de son histoire d’amour.
    Pour le plan général avec le sauvetage de Katniss en effet ça peut paraître un peu incohérent. Sur ce point, je regrette vraiment que le livre ne soit pas plus suivit. Mais cela reste explicable comme on peut le voir dans les commentaires.

    Pour le fait qu’aucunes mamans ne fut tirées au sort lors des jeux ben, comme dit dans un autre commentaire, c’est peut être que ce sont des enfants et adolescents qui sont tirés au sort. Du coup ca limite les chances d’envoyer une femme enceinte au jeu non ?

    Je trouve aussi la comparaison avec Twilight un peu tiré par les cheveux quand même. Les deux histoires n’ont rien à voir.

    Pour le côté les riches sont les méchants et les pauvres les gentils c’est un peu plus compliqué. L’idée c’est que les gens du capitol ne savent pas ce qui se passe vraiment dans les discrits. Ils voient les jeux vraiment comme des jeux et ne saisissent pas que ce n’est pas le cas de partout. Quand on est élevé d’une certaine manière et connait certaines choses depuis toujours et que ça apparait comme normal c’est un peu dur de porter un vrai regard critique sur cette chose je pense.

    Bon y aurait encore des choses à dire mais je n’ai pas le temps…

    Je voudrais juste finir avec le fait que ce film présente un postulat de départ très intéressant et qui amène à la réflexion. Par exemple je peux voir que ma sœur, qui a 15 ans, et ces amies en discutant du film relaissassent aussi beaucoup sur la dictature, le répression, la télé réalité… certes le film n’est peut être pas toujours très fin mais il a le mérite d’aborder des sujets importants et de faire réfléchir. S’adressant particulièrement à un public d’ados, je trouve que de ce coté là c’est assez réussi. On s’éloigne quand même d’un block buster américain de base.

    Libre à chacun d’aimer ou pas le film. Mais lui trouver un tas de défauts qu’il n’a pas forcément je trouve ça dommage.

    En attendant le prochain spoiler avec impatiente…

  33. Cher Odieux, ta prose est toujours aussi agréable à lire. Pour ce qui est du régime qui dure depuis 75 ans et de l’absence de révolte, j’ai vu plusieurs commentaires là-dessus, je dirais que ce n’est pas si facile de renverser un régime totalitaire (voir les presque 40 ans qu’a duré le franquisme ou les presque 50 ans du régime de l’apartheid), même si quelques groupes plus ou moins isolés résistent.

    • Et ça c’est rien ! Voir les systèmes absolutistes avec monarque de «droit divin» où le peuple avait à peu près autant de droits qu’un étron de coyote. Pour des empires comme l’Égypte ancienne, ça se compte en milliers d’années d’existence ! Malgré le respect plus ou moins variable pour les figures de proues du régime, une minorité riche, armée et instruite aura bien souvent le dessus sur une majorité ignorante, désarmée et pauvre comme Job.

  34. Je suis surpris de ne voir personne citer une des scènes les plus incompréhensibles et gratuites du film d’après moi : quand le nouveau commandant psychopathe des stormtroopers du district 12 arrive prendre ses fonctions, et qu’il fait tuer sans la moindre raison ni provocation un stormtroopers non identifié, en le faisant étouffer dans un sac noir. Si quelqu’un à la moindre idée de la raison de cette scène, je suis intéressé.

    • … hum: il s’agit de l’ancien chef de la sécurité/police/gestapo du district, qui a été un peu laxiste… (lu dans le livre, mais effectivement pas d’explication dans le film…)

      • Merci.
        Dans le film, ça fait un peu « Je tue des gens pour le plaisir», ce qui avec son incapacité totale de comprendre pourquoi il est dans son intérêt de ne pas tuer Katniss fait vraiment passer ce personnage (voire cette partie du film) pour complètement débile.

        (Laxiste, ça veut dire qu’il n’a pas mangé de nouveau-nés au petit déjeuner pendant au moins trois jours d’affilé :P ?)

      • Ca, et qu’accessoirement il allait au marché noir comme un poivrot à la buvette du coin. Pour faire couler une entreprise, il faut abattre les clients, pas les employés.

  35. Bon, il n’empêche, on critique les scénarios, mais voyons les choses en face : si Hollywood embauche de véritables scénaristes, les magazines devront employer de vrais critiques de cinéma. Quid alors des stagiaires de troisième ? C’est toute la société qui est remise en cause.

  36. Au final, j’ai beaucoup aimé cette critique même si l’élément qui m’a le plus choqué dans le film manque à l’appel : le brouillard. Katniss se retrouve dans l’arène pour la deuxième fois, elle sait qu’il est truffé de pièges mortels, un nuage violet tout à fait naturel arrive, et elle ne pense pas une seule seconde qu’il est dangereux ? En plus, elle met la main dedans et attend bien le dernier moment pour réveiller les autres, histoire de ne pas trop prendre d’avance.
    Par contre, tout à fait d’accord sur la fin du film, sa mise en scène était totalement absurde ! °.° Alors que dans le livre, Bob tente bel et bien de lui expliquer qu’il est dans la combine dès le début, mais Katniss ne comprend que tardivement.

  37. Je suis une grande fan de Hunger Games et en général j’adore les trucs humoristiques qui peuvent y toucher !

    Et je suis d’accord, on ne voit pas assez le traumatisme de Katniss à part au début du film, c’est dommage.

    Mais ensuite tu dis que Katniss n’est plus vraiment surveillée et qu’elle pourrait totalement inviter Gale chez elle. Or, elle est plus que surveillée, au moindre faux pas. Et elle chasse pour lui, et reverse beaucoup de ses revenus/nourriture aux pauvres (dans le livre en tout cas) Notons que s’attarder dessus n’est pas d’une grande utilité.
    Par ailleurs « les riches sont méchants, les pauvres gentils » : tu oublies le personnage de Finnick, un tribut de carrière, riche et pourtant gentil.
    Si Peeta disparait souvent, c’est qu’il n’est pas le personnage principal, et qu’il n’est pas devenu un symbole.

    Pour les Gagnants moissonnés pour l’Expiation, c’est dur de mentionner ça dans le film mais dans le livre, il est dit que les moissons peuvent être truquées pour rajouter du piment (ça dépend de quel côté on se place…)

    En tout cas ce que tu dis sur les « couples » est vraiment pertinent ^^ mais il y a des drogués/vieux/alcooliques sur lesquels on ne s’attarde pas (District 8 par ex). Ceux du 11 et du 5 ne sont plus tout jeunes, il en va de même pour les 4 tributs drogués environ on va dire, ce qui ne donne pas 22, mais 22-7=15, donc en effet les années de victoires sont proches, mais ça peut passer (sans compter qu’un des carrières est chauve ! :p). Du côté des prénoms, on connait ceux des districts 1 et 2. (Cashmere, Gloss, Enobaria et Brutus) by the way ^^

    Pas une femme enceinte n’a été sélectionnée ? Entre 12 et 18 ans, je n’appelle pas ça une femme. Mais une ado. Jeune femme à la rigueur :) donc bon, on peut maintenant disserter sur la contraception dans les districts…

    L’inspiration Chernobyl du nuage.. pas mal xD

    Heu, Johanna n’essaye pas de faire passer Katniss pour morte, elle lui enlève son mouchard ! En tout cas je pense que si cette dernière était morte, elle serait devenue un martyr pour la révolution (pas mal non plus, non ?)

    Grosse incohérence non signalée il me semble ! Personne ne se soucie du fait que Katniss attend un BAYBAY ! :D

  38. Il est rare que je soit autant en désaccord avec vous cher odieux. La mauvaise foi est un train qui vous caractérise particulièrement, mais je ne me souviens pas en avoir eu une aussi belle démonstration que dans cet article.
    A mon grand regret je trouve que beaucoup d’arguments de cet article, au delà d’être de mauvaise foi, sont tout bonnement faux, comme par exemple le fait que les candidats n’aient pas de nom, c’est faux, nombre d’entre eux nous sont présentés par Haymitch. De même qu’il est assez malvenu de critiquer la transparence de Peeta, car je n’ai pas vu cela comme une faille dans l’écriture mais comme le profil voulu très précisément pour ce personnage, pour moi Katniss est le personnage principal, et Peeta un acolyte.
    Enfin le plan de faire rentrer Katniss pour la faire ressortir des hunger games, est certes douteux, mais il est un peu tôt pour juger de cela dans la mesure ou le but de ce plan n’a pas encore été expliqué. Je suppose qu’on en sauras plus dans l’épisode suivant ou du moins je l’espère.
    Il y’aurait moult points à débattre mais cela serait inutile, je suis juste un peu déçu que votre talent littéraire ne soit pas mis à profit sur d’autres films. Je suis très critique vis à vis du cinéma en général, mais je trouve que Hunger Games II est un assez bon film, qui ne méritait pas de se retrouver ici.
    (je garde personnellement mes forces pour cracher sur le prochain Old Boy, remake honteux)

    • +1 ! Et dire que je connais des gens de mon entourage se basent uniquement sur les articles de OdieuxConnard pour aller voir des films. Ils gobent tout : incohérence, mauvaise foi, faux arguments ; et ne vont plus au cinéma pour se faire eux-même leur propre opinion !

  39. Excellent!

    Par contre, je vais faire mon odieux, moi aussi.

    Vous n’avez pas fait le spoiler de 3The dark knight », pourtant annoncé? Et où est le spoiler du dernier Nicolas Cage (12heures, sorti en septembre)?

  40. Dire que je l’ai pas vu, depuis le temps que tout le monde me parle de ce film avec des superlatifs et des emportements presque mystiques comme s’il s’agissait de l’œuvre cinématographique ultime… Certes l’Odieux fait autorité en matière de dégommage de navets incohérents, mais bon on ne peut tout de même pas se contenter de balancer un lien vers son site web sentant bon le brandy et la terre fraiche qui doit recouvrir certaines étudiantes naïves croisées par notre amateur de bon goût.

    Ça commence déjà mal quand un quidam vous sort «c’est super original» («Battle Royale» anyone ?). Mais bon ça a toujours été une mode chez les Ricains de plagier le cinéma asiat’ pour en faire des remakes sans goût. J’ai lu qu’une version hollywoodienne de «Old Boy» était sortie récemment… S’ils ont osé massacrer ce film, je sens que je vais changer d’avis sur les exécutions au lance-flammes.

  41. Déjà que j’y étais allé pour faire passé le temps. En sortant de ce « Hunger games !! » je ne comprenais pas pourquoi j’étais resté jusqu’à la fin. Mais j’ai eu la chance (merci Papa Noël) de lire tes explications. Et LA révélation !!!! Je devais expier mes péchés et mes fautes 2013. Voilà qui était fait.
    Merci, merci de ce beau cadeau. Je n’étais plus seul à considérer ce tas de photos (ben oui le cinoche c’est une photos après l’autre) comme un matériau qui pourrait être utile au chauffage.
    Pour le coup je me suis pris à rêver à « Farenheit 451 » Ahhh !!! si les pompiers avaient pu mettre le feu à cet immense, que dis-je hénaurme fumisterie.
    Seule et unique consolation………. j’avais un abo ciné. Donc place très bon marché.
    Bizz à tous.
    Chuchu

    • Merci de ne pas invoquer « Farenheit 451 » dans un commentaire où on lit « ben oui le cinoche c’est une photo (sans le s merci) après l’autre ». Ce doit être la remarque la plus idiote, méprisante possible et inimaginable.
      Mais tout va bien, puisque tu avais un abo ciné (merci pour l’information).

  42. Personne n’a remarqué l’incohérence suivante : lorsque Katniss redescend (bêtement) le cable jusqu’à la plage, celui-ci se bloque brusquement, signe qu’il se passe quelque chose avec le cable, qu’elle se fait attaquer. Or elle a un dévidoir de cable rotatif qui déroule le cable tout seul, donc le cable n’a aucune raison d’arreter de se dérouler même si quelqu’un marche dessus ou essaye de le couper ! C’est n’importe quoi !

    • Ho pinaise merci d’avoir relevé la pire incohérence de l’histoire du cinéma!!!! Il est possible d’inventer un tas de théorie pour essayer d’expliquer les trous de scénario mais alors LA c’est juste incroyable! Quand je pense au nombre de fois où ils ont dû tourner la scène, probablement que toute l’équipe devait se marrer en se disant qu’il est matériellement impossible que le câble arrête de se dérouler de cette façon, mais pas grave on continue à faire de la merde!!

  43. Je crois que tu n’as rien compris ! Tu devrais re re re re re regarder le film pour le comprendre ! Tu n’as pas eu l’air de t’y interresser vu que tu n’a meme pas pu voir qu’on connaissait pratiquement tous les prenoms des combattants ! Tu n’as pas compris grand chose a ce film a ce que je vois c’est assez desolant ! :)

  44. Bravo ! Tu as raison. Même si en cherchant un peu on peut trouver un fil aux Hungers Games II, il y a quand même ce passage sur lequel je bute : le coup de Johanna dans les rocailles. En effet comme tu le décris, elle prend sa gorge en sang dans ses mains comme pour signifier aux carrières qu’elle l’étrangle…mais ça n’a aucun sens…elle lui enlève son mouchard…ça aussi, pourquoi au moment de l’attaque ? Vraiment ce passage du gros coup de cable dans la tronche de Katniss par Johanna est INCOMPREHENSIBLE ? Parce que Katniss les tenait à son arc, deux flèches et c’était terminé. Donc pourquoi Johanna l’assomme et leur envoie sa hache ? Qui tombe dans les rocailles et se met à courir on ne sait où….je crois qu’à ce moment le réalisateur avait bu un coup de trop

  45. Excuse-moi mais je te trouve con . Déjà de 1 : si tu critique Hunger Games , pourquoi l’avoir vu/lu ? Sérieux ! Et de 2 : tu es vraiment débile ou tu le fait exprès ? Parce que Peeta a vraiment un rôle dans l’histoire . Le triangle amoureux … Ça te dit quelque chose ? Tu en parles toi-même ! Et puis , si tu veux tant donner ton avis , écris au moins quelque chose de cohérent ! Parce que , sois-disant , « meme-gâteaux » et Jeanne-jaques , par exemple , elles se sont sacrifié pour Peeta . Le plan des rebelles est très ingénieux . Plus ingénieux que ce que tu as écrit en tout cas . Donc please, bitch !!!

    • 1 : si on voit/lit pas Hunger Games, comment saurait-on si on aime ? Pourquoi l’avoir vu ? et bien pour se faire un avis, et pour ensuite nous faire partager cet avis dans la joie et la bonne humeur.
      2 : « tu es vraiment débile ou tu le fais exprès ? », la réponse se trouve dans la FAQ, mais en utilisant l’organe nommé cerveau, le titre du blog devrait suffire à comprendre. Peeta a un rôle dans l’histoire globale, mais pas dans ce film, et quand bien même c’est un rôle minime : le triangle amoureux n’est pas un ressort scénaristique, c’est un cliché qui permet au mieux de gagner du temps de film.
      « elles se sont sacrifié pour Peeta. Le plan des rebelles est très ingénieux. » … euh ? donc un plan qui inclut de sacrifier des alliés pour rien c’est « ingénieux » ? chacun se définition apparemment …

      « Plus ingénieux que ce que tu as écrit en tout cas » such rage. De mon point de vue c’est le contraire, le simple fait que cet article ait provoqué une telle rage chez toi suffit selon moi pour qualifier l’Odieux Connard de génie.

  46. Dès l’arrivée du nouvel organisateur des jeux j’ai compris que c’était un infiltré sans avoir lu le livre et je dirais même que les événements géolocalisés ont leur cohérences. Il est très bien montrés dans hg1 que ce sont les ingénieurs à la console qui fixent les règles d’une arène qui ne suit en rien les lois naturelles.

  47. Odieux Connard, tu as fait une petite erreur dans le nom d’un perso ici >>> … avec Haymitch, Finnick et Bob, le vilain producteur, en pleine conversation amicale !. C’est pas plutôt Gale à la place de Finnick ?

  48. Encore une excellente critique de notre préféré connard. Mais une chose me turlupine… Dans la liste des tributs, Connard-en-Chef a oublié quelques noms, tels que Enobaria, ou encore Chaff. Je ne me souviens plus s’ils sont mentionnés dans le film, mais en tout cas, ils sont bien présents dans le livre.

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