Nous revoici pour un nouvel épisode du Petit Théâtre des Opérations.
Car vous avez un jour dû lire dans vos livres d’histoire comment le 27 novembre 1942, la flotte française s’était sabordée à Toulon pour échapper aux mains des Allemands venus envahir la zone libre. Mais saviez-vous que des sous-marins français avaient malgré les ordres démarré en trombe sous le nez de l’ennemi ? Et que parmi eux se trouvait un certain Casabianca, submersible qui allait faire regretter très fort à nos amis germaniques d’être venus le déranger ? Au point que la libération de la France allait commencer en Corse… grâce à un sous-marin ?
Voici donc les aventures du Casabianca, le sous-marin corsé.
Bon visionnage.
Respect !
109 combattants + l’équipage, ça faisait combien de m3 d’air par homme ? Est-ce qu’il a fallu des adaptation spéciales pour que personne ne manque de dioxygène en plongée ?
Il a fallu virer un tiers de l’équipage pour la mission, rester en surface autant que possible et profiter de chaque bouffée d’air… mais c’est passé. Le commandant décrira son sous-marin comme un métro à l’heure de pointe (mais pas la ligne 13 quand même, soyons sérieux).
Merci pour ces détails. Ils ne manquaient pas d’air, donc.
De toutes manières un sous-marin diesel doit passer sur batterie, lorsqu’il plonge : l’autonomie de déplacement en plongée des sous-marins de l’époque tenait sur quelques dizaines de minutes, ils passaient en réalité la majeure partie de leur temps de navigation en surface. Cela dit en effet, ils n’étaient pas prévus pour des besoins de ventilation pareils, c’était pas le moment de se taper un cassoulet avant de partir en mer.
Merci pour ces précisions :)
Haaaaaaa!!!! Ce petit théâtre des opérations m’avait manqué!!!! Casabianca est aussi une petite commune de corse, alors on va dire qu’il la jouait « local »… ;-p et il y a même un vieux film de 1951 sur sa carrière (bon, ça date un peu, mais c’est regardable… :-)
Merci merci, c’est toujours aussi jouissif a regarder….
Quel coquin ce sous-marin-caillou !
Toujours au top ce Petit Théâtre des opérations.
Le courage de ces hommes est encore une fois incroyable.
Un seul mot : respect.
Un rocher avec des bouées pour le signaler ? Non, un sous marin et les balloches de l’équipage !
Merveilleux, com’ d’hab’ !
On en veut d’autres, plein d’autres !
j’ai honte mais j’ai toujours cru que le sous-marin s’appelait le Casablanca.
N’ayez pas honte, c’était le nom prévu à l’origine !
« François Pietri, alors ministre de la Marine, qui était corse, s’étonna que le nom du glorieux marin corse Casabianca ne soit porté par aucun bâtiment de la Marine nationale. Il fut donc facile de satisfaire le ministre, il n’y avait qu’une lettre à changer… Le nom de « Casablanca » fut donc remplacé par « Casabianca » avant le lancement. » CC-By-SA https://fr.wikipedia.org/wiki/Casabianca_(Q183)
Pour une fois qu’un ministre eut une idée intelligente, ne boudons pas notre plaisir ! (et merci pour l’info)
Encore une excellente histoire peu connue…et oui il semble que les embêtements dus aux sous-marins ont été nombreux pendant la 2ème gm : déjà en 1940 les Allemands ont eu du fil à retordre en Scandinavie avec de gros sous-marins britanniques mouilleurs de mines (et peut-être aussi transports de troupes, qui sait)
j’adore !
le capitaine italien laisse un pense-bête : normal , avec sa tête de Nicolas Cage !
Ange ainsi que tes potes : vous avez fait un sacré boulot !
sans l’aide de nos amis américains hihihi
le lycée où je travaille, Jean Monnet à Yzeures parraine le Casabianca actuel :)
badass