Peut-on dire qu’Aya Nakamura, c’est naze ?

Voici une question qui déchaîne les passions.

En effet, depuis un petit moment, le nom d’Aya Nakamura divise le bon peuple. Entre ceux qui d’un côté, évoquent que l’audition du moindre morceau de la dame leur donne l’impression d’être en communication directe avec leur gros intestin, et ceux qui à l’opposé expliquent que l’artiste révolutionne les codes, voire fait évoluer la langue française dans ses chansons avec un brio qui impressionnerait Molière et Audiard. Et parmi ces défenseurs du sujet, ne croyez pas, mauvaises langues, que l’on ne trouve que de jeunes gens faisant corps avec leur idole : nous y trouvons des députés, comme Rémy Rebeyrotte, qui n’y va pas avec le dos de la cuiller, mais carrément avec la fourchette, le couteau ainsi qu’une épée bâtarde lorsqu’il déclare ainsi :

Elle est en train de porter au niveau international de nouvelles expressions et évolutions de la langue. Et ça, ce sont des choses extrêmement fortes

Mais c’est aussi par exemple le cas d’une linguiste, Aurore Vincenti, qui travaille aux célèbre éditions Le Petit Robert et ajoute :

Une langue qui se renouvelle, qui en son sein voit naître de nouveaux vocables, c’est une langue qui va bien.

Ce qui, dans la bouche d’une experte, a tout de même quelque valeur.

Et ici, votre moyennement humble serviteur ne fait que citer deux larrons passés dans les médias, mais c’est sans compter toutes celles et ceux qui s’écharpent sur Twitter en arguant d’un côté que non, c’est bien pourri, et de l’autre que apapap, vous n’avez rien compris, vous n’avez pas les codes.

Alors, est-ce de la daube ou le futur ?

Tranchons en posant ceci : non, Aya Nakamura n’est pas le plus gros étron de l’univers (tout le monde sait que c’est Jul), mais ce n’est pas pour autant que ce n’est pas complètement con. Mais déjà, pour ceux qui y auraient échappé (les chanceux), Aya Nakamura, c’est quoi ? Voyons Tchop, par exemple;

Pour ceux qui tiennent à leurs oreilles et ne supportent pas la musique passée au vocodeur, je vous mets le refrain :

Han, j’ai taffé toute la nuit (la nuit)
J’vais rider toute la night (la night)
J’arrive dans tout Paris (eh, eh)
Oh, yeah (eh, eh)
J’arrive dans ma tchop, tchop, tchop
Toi, t’es dans le flop, flop, flop
J’arrive dans ma tchop, tchop, tchop
Toi, t’es dans le flop, flop
J’arrive dans ma tchop, tchop, tchop
Toi, t’es dans le flop, flop, flop
J’arrive dans ma tchop, tchop, tchop
Toi, t’es dans le flop, flop

Nul doute, donc que lorsque quelqu’un s’exclame « J’vais rider toute la night« , c’est là un vibrant moyen de faire connaître la langue française. Quant à « arriver dans sa tchop, tchop, tchop », personnellement, ça me donne envie de venir avec mon coupe-coupe, mais qui suis-je pour juger ? Tenez, prenons la conclusion de ladite chanson :

Flop, flop, tchop, tchop
Flop, flop, tchop, tchop
Flop, flop, tchop, tchop
Flop, flop, tchop, tchop

Et moi qui l’ignorais, mais depuis des années, je faisais du Aya Nakamura à chaque fois que je me lavais les mains. Vivement que je sois nommé ambassadeur de la francophonie. En attendant, et parce je suis sympa, quelques autres extraits. Comme ici, Dans ma Bulle :

Solo pompelup déter, c’est moi qu’on vient chercher fait chier
J’veux moula moula moula moula moula moula
Ouais moula moula moula moula moula moula

J’ai connu un épaulard qui produisait plus de mots français par accident lorsqu’il faisait surface. Mais peut-être qu’il y a mieux ailleurs ? Voyons Ça fait mal, un titre prémonitoire :

Je sais que ça fait mal
Je sais que ça fait mal quand tu m’vois whiner
Je sais que ça fait mal
Je sais que ça fait mal quand tu m’vois smiler
Je sais que ça fait mal
Je sais que ça fait mal quand tu m’vois whiner
Je sais que ça fait mal
Je sais que ça fait mal quand tu m’vois smiler

Heureusement que l’on m’a dit que c’était du français. Un instant, j’ai cru voir des verbes anglais un peu partout.  La chanson Claqué nous parlera peut-être de l’état des joues des adolescents qui croisent mon chemin avec ledit morceau sur leur enceinte bluetooth ?

Tu m’en veux à mort, mais wallah qu’c’est claqué
Sur la vie d’ma mère, dis-leur wallah qu’c’est claqué
Tu m’en veux à mort, mais wallah qu’c’est claqué

Sur la vie d’ma mère, dis-leur wallah qu’c’est claqué

Alors que la chanson Doudou nous glisse ce morceau de philosophie pour compenser :

Parle en français, sois clair (en vrai)

Vous voyez ? C’est Aya Nakamura qui le dit. Il faudrait peut-être qu’on lui fasse écouter ses propres morceaux. Remarquez, non : ce serait cruel.  Mais alors, revenons à notre sujet.

Allégorie de mon ordinateur lorsqu’il a vu ce que je commençais à taper dans Youtube pour écrire cet article.

Est-ce de la daube ?

La réponse est oui.

Et si vous n’êtes pas arrivés à la même conclusion, en sus de croquer dans cette capsule de cyanure (vous allez voir, votre bouche va faire flop, flop, tchop, tchop), je vous rappelle quelques règles simples pour identifier une bouse en quelques instants :

  • S’il y a de l’auto-tune, c’est mauvais signe. Quand vous avez besoin de l’aide d’un ordinateur pour chanter, c’est soit que vous êtes un mauvais chanteur, soit que vous êtes Stephen Hawking.  Et vous ne m’aurez pas : il est mort.
  • Si certains morceaux commencent par l’artiste qui répète son propre nom façon « Aya Nakamura, eh, eh ! » , ça part mal. C’est un peu comme si Georges Brassens commençait ses concerts par « Georges Brassens si, si !« , ou qu’Emile Zola avait débuté « J’accuse » par « Mimile dans la place hein, hein, feat l’Aurore !« . Quand tu lis ton nom dans la marge alors qu’on t’a juste demandé de lire ta copie, tu es rarement le plus rusé des renards de la forêt.
  • Si vous avez du mal à entendre autre chose que la boite à rythme (là aussi, automatique), diable.
  • Et bonus : si des gens l’écoutent sur le haut-parleur de leur téléphone dans la rue, et n’ont pas l’air de remarquer que le son est pourri, c’est probablement que la musique l’est.

 

Mais c’est là que les Athéniens s’atteignirent, car il faut en arriver à ce constant : oui, Aya Nakamura, c’est tout naze. Mais ce n’est pas grave. Scandaleux musicalement, mais pas grave.

Parce que toutes les générations ont écouté de la daube, justement.

Repartons dix ans en arrière, par exemple. Nous sommes alors en l’an 2010. Le Président de la République s’appelle Nicolas Sarkozy, l’Europe est paralysée par l’éruption d’un volcan islandais un peu coquin et… l’un des plus gros succès musicaux de l’année en France est un unique morceau. Et il se nomme : Mignon, mignon, par René la Taupe.

Est-ce que les linguistes du Petit Robert vont venir m’expliquer que René la Taupe, c’est un second Molière lui aussi six pieds sous terre ? Est-ce qu’un député va s’exclamer que l’un des plus grands représentants de la francophonie est une taupe en 3D, quand bien même cela correspond à la description de certains de nos candidats à l’Eurovision ? J’en doute un peu.

Vous voulez revenir encore dix ans auparavant ? Pas de problème. L’un des plus gros succès étaient alors Les Lofteurs, avec leur chanson Lofteurs up & down, lofteurs move around. Peut-on admettre que c’était un formidable étron chanté par des gens sans talent ? Si ce n’est toujours pas le cas, vous êtes probablement Steevy Boulay. Auquel cas, je ne vous souhaite rien : vous êtes déjà puni. Et je vous en passe ! La Tecktonik ? De la merde. La grande ère des Boys Band ? De la soupe. Jordy et…

Bref.

Vous l’aurez compris, des générations entières ont écouté de la daube. Et c’est normal. Parce qu’à 4 ans, tu as plus envie de regarder La Pat’Patrouille que Citizen Kane, et à 10, tu as plus envie d’un grand verre de coca que d’une bouteille de Bourgogne (sauf dans certaines familles, mais là n’est pas le sujet). Alors oui, il est normal que des adolescents n’écoutent pas forcément du Johnny Cash, mais ce n’est pas pour autant qu’il va falloir courir au premier micro venu s’exclamer qu’Aya Nakamura, c’est extraordinaire puisque les jeunes l’écoutent.

Oui, le jeune écoute parfois de la daube (sauf moi, mais mon secret est de n’avoir jamais été jeune), et il y a ainsi fort à parier que, dans quelques années, lorsque vous rappellerez à de jeunes gens qu’ils écoutaient du Aya Nakamura à fond, ils se mettront à toussoter, invoqueront une erreur de jeunesse, et l’on passera à autre chose. Et pour eux, ce ne sera plus que ce souvenir un peu gênant que leur balance leur cerveau au milieu de nulle part, des années plus tard, comme ça, pour déconner.

Par contre, ce sera plus dur pour les adultes ayant chanté les louanges du bousin d’invoquer une erreur de jeunesse. Et c’est d’ailleurs ça qui est plus grave qu’une chanson d’Aya Nakamura (ce qui est déjà beaucoup dire).

Pour rappel, la Tecktonik aussi avait dépassé nos frontières. Je vous laisse savourer ce qui fut un temps, notre phare musical.

Ce qui nous amène à cette seconde question :

Pourquoi l’encenser ?

 

Non parce que dans mon souvenir, peu de députés et de linguistes sont allés applaudir publiquement les rots musicaux des Lofteurs, ou ont demandé à nommer les 2Be3 ambassadeurs. Alors pourquoi ce traitement de faveur pour Aya Nakamura ? Un succès plus large ? Diable, si l’estimation de la qualité d’une œuvre se fait à son seul succès, alors brûlons nos cinémas et donnons directement toutes les récompenses aux sympathiques gestionnaires de chez Marvel. Et puis, il va falloir présenter Les Marseillais à Miami comme une œuvre majeure, et Plus Belle la Vie comme le nouveau Les Trois Mousquetaires. Ça vous parait débile ? Bien, alors pourquoi le faire pour Aya Nakamura ? Un style novateur ? Si vous plissez les yeux très forts en regardant les bas-fonds de Youtube et Soundcloud, vous pouvez voir cinquante Aya Nakamura tenter leur chance chaque mois depuis des années. Mais alors, quoi ? Qu’est-ce qui pousse des adultes à se faire avocats de la médiocrité ?

Eh bien c’est facile : dire qu’Aya Nakamura, c’est bien, ça permet de tenter de dire « Vous avez vu comme je ne suis pas ringard ? »

Vous avez tous déjà croisé ce genre de personne : plus vraiment jeune depuis longtemps, mais qui le refuse ardemment alors préfère dire que tous les trucs de d’jeun’z, c’est cool, plutôt que d’admettre que oui, les jeunes d’aujourd’hui comme ceux d’hier, écoutent souvent de la merde. Ce qui est bien triste, mais, eh, c’est l’âge bête. Et nos vieux qui se pensent jeunes attendent patiemment quelqu’un en désaccord avec eux pour lui lancer un « Ok boomer !« , cette expression de trentenaires qui pensent qu’en l’invoquant, ils peuvent continuer à se considérer dans le groupe des d’jeun’z puisque ce sont les autres, les vieux, et s’imaginer qu’ils ont toujours presque vingt ans. L’équivalent intellectuel de ces quinquagénaires qui débarquent en boîte de nuit pour essayer d’impressionner de la minette de 18 ans : c’est quelque part entre le ridicule et le malsain, et en tout cas, ça donne envie de plonger son regard dans un verre d’alcool fort.

Mieux encore, et comme tous les gens qui ont plus d’ego que de bon sens, nos héros ne peuvent pas se contenter de dire que cette soupe, ce n’est pas pour eux. Non, ils doivent trouver ça bien.  Pour prouver qu’ils sont encore dans le coup. Exactement comme tous ces fats qui, pressés devant une œuvre d’art contemporain, s’exclament tous « Ah, que c’est profond ! » pour ne pas avouer que ça fait dix minutes qu’il contemplent un Playmobil écrasé sous un parpaing et qu’en fait, ils ne comprennent pas voire trouvent ça con, mais chut, n’en disons rien ! Pour qui passerait-on ? Autant dire que c’est formidable, comme ça, on passe pour quelqu’un de plus malin que son voisin.

Grâce à Aya Nakamura, on nous rejoue Les Habits neufs de l’empereur tous les jours, dans des émissions culturelles à la télévision et à la radio, où l’on vient se presser pour jurer ses grands dieux que oui, oui, c’est merveilleux, c’est formidable, moi je vois en quoi c’est génial, vous avez vu comme je suis branché ? Et encore, ça, c’est quand ce ne sont pas carrément des représentants et professionnels de la langue française qui viennent contre toute éthique dire « Oh oui, flop flop, voilà un bel étendard de notre langue, djo !« . À ce stade, Aya Nakamura pourrait faire une chanson entière uniquement en répétant « Coin-coin » que vous auriez encore des adultes qui, plutôt que de hausser les épaules, iraient expliquer que c’est une formidable manière de parler de l’environnement et qu’Aya Nakamura est la nouvelle Greta Thunberg.

Je pense que l’on peut donc le dire : encenser Aya Nakamura si l’on a plus de 18 ans, c’est afficher publiquement son statut de girouette ringarde qui vendrait tous ses principes pour avoir l’air branché encore un tout petit peu, juste une dernière fois.

Alors que pour les autres, les adultes normalement constitués, c’est juste un phénomène de soupe musicale dont on se lave les mains. Comme ça :

Flop, flop, tchop, tchop
Flop, flop, tchop, tchop
Flop, flop, tchop, tchop
Flop, flop, tchop, tchop

Les fans d’Aya Nakamura ne pourront me donner tort : c’est elle qui le dit.

Notez que cela fonctionne avec les gens qui essaient de vous faire croire qu’un clip de rap avec des flingues, des scooters, de la beuh et des filles qui dansent sur des voitures, en fait, ce n’est pas un clip de rap avec des flingues, des scooters, de la beuh et des filles qui dansent sur des voitures, mais une profonde dénonciation du système capitaliste mais que hein, bon, vous n’avez pas les codes.

(J’attends en commentaires ceux qui vont tenter le « Oui, mais c’est un succès international, ça veut dire quelque chose ». Car succès international ne veut pas dire daube, c’est connu : je ne crois pas qu’après avoir vu ça, vous avez eu envie d’apprendre le Roumain ou de visiter la Moldavie. )

211 réponses à “Peut-on dire qu’Aya Nakamura, c’est naze ?

    • … et Télérama, aussi. Que des médias d’extrème-centre, qui seront tondus à la Libération. Et à part relever l’extraordinaire qualité littéraire de l’oeuvre de madame Akamura, personne ne dénoncer le racisme de l’Odieux Connard ? Je suis déçu.

      • J’ai raté le racisme dans ce billet pourriez-vous me le montrer s’il vous plaît ?

      • Moi, ce qui me déçoit, c’est de voir que dire qu’Aya Nakamura, c’est de la daube, c’est être raciste. Lamentable.

      • @ deadrahan & soso: John Warsen était visiblement parodique, vu le « Je suis déçu » sarcastique en fin de phrase ;)
        Il anticipait ce genre de réaction de la part des journalistes de Libération ./ Le Monde / Télérama / Les Inrocks, qui sont tout à fait capables de ce style d’attaque envers quiconque commet le crime-pensée de ne pas avoir la même opinion qu’eux. La tolérance, l’ouverture d’esprit, la pluralité des opinions… des valeurs de Gauche -et uniquement de Gauche !- , c’est bien connu: ils s’en vantent si souvent :]

        Bel article du Connard, en tous cas (qui bosse comme un damné visiblement: on se laisse emporter par des activités annexes, et on a facile dix articles de retard ! O_O ), jusqu’à présent je pensais moi aussi qu’Aya Nakamura était un nom d’artiste lié aux manga… et merci pour la retranscription pour ceux qui n’osent pas cliquer sur la vidéo ! :) Voir des vidéos d’exécutions, passe encore, mais y’a des limites à la perversion, quand même :]

        Petit correctif vite fait concernant le « vocodeur » et AutoTune: autotune est un logiciel qui sert à éviter de chanter faux en corrigeant en temps réel la voix de l’utilisateur, ça a été inventé par un ingénieur à qui la femme d’un ami a suggéré en plaisantant d’inventer un logiciel qui lui éviterait (à la dame) de chanter faux. Quelques années plus tard, Cher l’utilise pour une chanson (vers 2002 je crois) et ses producteurs tripatouillent les réglages (il faut tout pousser au maximum pour avoir cet effet « robotique » sur la voix, si je me souviens bien), créant l’abomination qui est devenu une mode, et maintenant une habitude, pour le plus grand déplaisir des ceusses gens de goût.
        Vocoder, par contre, c’est le nom d’un outil qui sert à synthétiser la voix humaine (VOice enCODER): c’est un terme généraliste pour désigner la technologie à la base de pas mal de trucs tels que la VoIP, le cryptage de voix pour les transmissions radio, etc… ça peut aussi servir à modifier la voix comme le fait AutoTune, mais l’usage d’AutoTune est plus répandu pour obtenir cet effet de « voix robotique » que l’usage d’un vocoder, donc en règle générale, quand on entend ce genre de voix dans une chanson, il y a 90% de chances que ça ait été obtenu via AutoTune.

      • Mais qu’est ce que t’a pas compris toi ? Y’a des mots qui t’échappent ??? Ou est le rapport avec le racisme ???? L’intégral de son œuvre littéraire est clairement à chier par terre et sa musique idem ! Mais elle a bien raison de faire se quelle fait , elle trouve des couillons pour acheter ces albums ! Par contre lorsque l’on dis qu’une personne ne sait pas chanter ou fait de la merde musicale, ça ne veut pas dire que l’on est raciste ( ce qui est une putain d’insulte à mon goût ) mais juste qu’elle chante mal et fait de la merde musicale. Mais si toi , bougre de con, tu vient caler là dedans une histoire de racisme c’est que vraiment t’a un cerveau de crevette ! Maintenant tourner tout et son contraire pour que chaque mot évoqué dans n’importe quel sujet soit du racisme ça devient vraiment pénible et je me demande qui est le plus raciste à ce moment précis. Alors je te le dis honnêtement, que tu soit blanc , jaune , vert , bleu , noir tu mérite de te faire manger les dents par un trottoir et qu’on explique un peu ce que ça signifie tête de mort! On est tous humain putain , t’a deux bras deux jambes, un nez et des yeux à la base comme tout le monde . Alors ton histoire de racisme tu te le fou au cul et réfléchis avant de dire de la merde a ce point là !

      • Mesdames et Messieurs, nous sommes aujourd’hui le Jeudi 10 Décembre 2020, et voici le dicton du jour:

        « Si tu veux pas passer pour un con, ‘faut savoir lire. »

        :]

      • vrai vécu :
        ben alors ? une plombe que tu jacasses et t’as pas remarqué que j’ai coupé ma barbe ?
        euh …. aah oui ! oooh et puis la moustache , aussi ! ça va : c’est rien …. faut dire que ça faisait ton sur ton …. fais pas ta tête de coupeur de route s’teu plaît ….ok , pas tout à fait ! café noir très serré que tu dois t’accrocher à la table vs chocolat avec un nuage de lait . hum …. t’as bien fait : c’était dommage de cacher d’aussi belles mâchoires ….

      • – Raaaa j’peux pas encadrer les nazis, mais laisse tomber…
        – Précise ta pensé…
        -Moi je pense que t’es ouf toi, un ouf malade…En plus c’est du racisme…
        – Ça c’est ton opinion que je suis raciste, mais si tu veux mon avis, si il y a un raciste ici c’est oit.
        – Raaaa de toutes d’façons ça sert à rien de discuter avec toi, t’as toujours raison…
        – Siiii!! Ça sert de discuter avec moi, c’est toi qui as toujours raison…

    • Faisons simple dans le commentaire alors : j’ai découvert Nakamura quand elle fait le buzz avec cette histoire de JO. J’ai écouté. C’est nul. Textes indigents, voix sans relief quand elle n’est pas transformée par l’électronique. Enfin bon, il y a ses seins qui font qu’on oublie de l’écouter quand on la regarde…

      • Oui, enfin, pour ceux qui n’aiment pas la beauté mais juste la quantité à la qualité et les nichons énormes de grosse dondon (complexe d’Oedipe, pour les types encore amoureux de leur mère, beaufs, ou racailles, ou cas soc. …). La beauté, ce sont aussi et avant tout les proportions. Il n’y a rien, point. Je ne dis pas qu’il serait préférable de mettre des personnes « belles » (beau visage avant tout + beau corps) à chanter en priorité, non, c’est pas ça qui je dis. Chacun est comme il est, et peu importe la race et la couleur d’ailleurs. La priorité reste la musique. C’est juste une honte qu’elle fasse l’ouverture des JO alors qu’elle ne représente pas la France (enfin, si, version wokisme et racisme anti-blancs).

  1. Si on va par là, « la danse des canards » devient un symbole à caractère religieux de la fête familiale, détourné pour le compte d’une holding américaine qui touche les droits d’auteur… Non?… :-p

    Deux collègues m’ont fait voir cet » évènement » musical sur le téléphone hyper branché/connecté… Et m’ont demandé ce que j’en pensais…

    Bah… Euh… ^^

  2. j’avais entendu ce nom : Aya Nakamura . pour moi , c’était un styliste japonais !
    ben ça alors ….  » ça  » chante !
    bref .

    • ça me console de ne pas être la seule : je pensais que c’était une chanteuse japonaise qui chantait des génériques d’anime ^^ »

      • Merci Yersinia et Coriolis, je me sens moins seul. J’ai mis quinze jours à associer l
        ce pseudo asiatique à cette personne…ivoirienne. Ou d’origine ivoirienne.
        Quant aux paroles… j’ai un vrai scoop: il y a une chanson nommée « dja dja » et c’est tout simplement de l’argot ivoirien. Véridique.

      • Quoiqu’en japonais, le nom serait plutôt Nakamura Aya (Nakamura est un nom de famille très courant là-bas)

    • c’est une insulte à la gent canine !
      …. quand on pense aux chants si mélodieux des loups .
      cette personne aux formes voluptueuses ( un potentiel remarquable ) ne tardera pas à finir aux japonais absents .

  3. Oui, j’ai vu un article di-tire-en-bique dans LeMonde, suis allé chercher sur YT, I’m too old for that shit.

    • Grand adolescent que je suis, j ai écouté le disque et lemmy à la poubelle. Aya Nakamura , c est Ultra Vomit qui se prendrait au sérieux (et sans la moindre once de technicité).
      Je suis né trop tard dans un monde trop Antique (Goscinny).

      • C’est malin, maintenant j’ ai envie d’une reprise d’Aya Nakmura par Ultravomit.

      • Pourquoi jeter Lemmy à la poubelle
        C’etait un immense artiste et un vrai philosophe

      • Roo, Ultra Vomit, si vous passez par ici, c’est une vrai bonne idée cette histoire de reprise.

    • Ouais, j’ai vu qu’on vantait ses 700 millions de vue Youtube, comme j’y croyais pas, je suis allé vérifier … pas possible 700 p.tains de millions de vues pour de la dance médiocre (vocoder, autotune), même pas porno …
      Par contre une chose est sûre, les djeun’s qui z-écoutent ça aujourd’hui, ils ne risquent pas d’être tentés d’écouter autre chose, du blues, du jazz, du classique, parce qu’ils n’ont plus les neurones pour. En fait, cette daube, c’est leur « musique de Peter », leur plafond de verre, indépassable. Et ça c’est une très mauvaise nouvelle.

      • @ Pheldge: 700 millions de vues sur YouTube, ça aussi ça s’achète: il y a tout un tas de gens en Inde, en Chine et ailleurs que des entreprises locales engageables par n’importe qui paient pour laisser des « pouces bleu » d’approbation, des commentaires sur les divers médias sociaux, faire gonfler le nombre de vues d’une vidéo sur YouTube, etc.
        Donc,étant donné que Aya Nakamura est plus ou moins sortie de nulle part du jour au lendemain, son producteur a certainement dû débourser un p’tit 2000-5000 Euros pour par exemple 5 millions de vues (ces prix sont fantaisistes: j’invente, je n’connais pas le prix de vente), juste assez pour que l’algorithme de YouTube, qui se base sur le nombre de vues et de commentaires sous une vidéo pour décider de la placer sur la page d’accueil, la mette en tête des suggestions YouTube, et que ça y reste quelques semaines, histoire d’amorcer la machine infernale… après ça, le phénomène s’auto-alimente: plus ça reste en tête des suggestions YouTube, plus de gens vont voir, plus il y a de vues, plus ça reste encore quelques semaines, et ainsi de suite.

      • Tiens, salut Pheldge, cher commentateur de chez H16 ;)
        Toi qui es musicien, je suis étonné que tu ne fasses pas la différence entre l’autotune et le Melodyne, qui est aujourd’hui le logiciel permettant de bricoler les voix ad nauseam et qu’on entend partout, même quand la voix sonne juste. L’autotune est bien trop limité de par son fonctionnement « erratique » quand on cherche justement à obtenir un effet maitrisé.
        Quant au Vocoder, c’est d’un fonctionnement beaucoup trop subtile et complexe pour les décérébrés d’aujourd’hui car il faut déjà savoir se servir d’un clavier ou d’une guitare (cf la Talkbox), genre de truc inaccessible pour le commun des mortels (et encore plus pour le fan de nakamura).
        PS : si je connais bien les Autotune, Talkbox, Melodyne et Vocoder, je ne connaissais pas Aya machin. Je pensais que c’était une héroïne de Manga, c’est dire l’inculture crasse dont je souffre. Merci à l’OC, je me coucherai moins con ce soir ;)

      • Bob, désolé, mais je ne connais ces trucs que de nom … je suis plutôt « direct plug » ou avec exceptionnellement un multi-effets, modulation, delay, disto …
        Les logiciels permettant de recaler un audio en temps réel, je n’en vois pas l’utilité et ça me désole : un instrumentiste jouera juste sauf à être désaccordé, et un chanteur qui chante faux, comment dire, vu le nombre qui savent chanter, normalement on le vire, on ne le repêche pas à coups de trucages. Enfin, je suis certainement d’une autre époque …

    • Et meeeerde, j’ai cliqué ! :'( Maman m’avait bien dit que la curiosité était un vilain défaut pourtant… #NuitMoldaveEnPerspective

  4. numa numa yei ne vaut pas un morceau de bach, mais il faut admettre que contrairement à du Aya Nakamura, ce n’est pas du vocodeur qui déglingue les oreilles et il y a une mélodie, pas juste du beatbox de base. Il y a infiniment plus de talent et de travail dans numa numa yei que dans n’importe quel morceau de A. N. .

    • Génial!!! Et tellement vrai ! J’adore lorsqu’on appuie efficacement juste là où ça fait mal 🤣🤣🤣🤣🤣

      • Merci!
        Après, de la soupe sans talent ni travail, A. N. n’en a pas le monopole, prends la musique à la mode chez les jeunes n’importe quand depuis ~20 ans et on trouve cette même soupe, mais dans des styles différents, pas la même beatbox, pas le même vocodeur, mais la même absence de talent et d’originalité, de la musique fabriquée à la chaîne.

      • exact ! même Cher-le-Sphinx a utilisé le vocodeur ou autotune ou que sais je ! il faut dire qu’elle vise un public jeune , elle serait même une icône ….je l’écoutais quand j’étais au lycée , dans les années …. 60 ! ( peste ….. ) avec Sony ( rien à voir avec le Japon ) mais sans vocodeur !

      • Merci pour cet article !

        Mais si seulement il n’y avait qu’elle …
        pas pu tenir plus d’une minute devant le top hit w9 .
        De la merde en barre . On a jamais été les champions de la bonne musique en. France , mais on ne quand même des talents …. l’apogée de la médiocrité .
        Comment en sortir ?

      • Comment ça jamais champions de la bonne musique en France ? Ravel, Berlioz, Mesiaen et Duruflé sont japonais ?

      • on parle ici de musique populaire, distrayante, de morceaux courts. Et oui, dans cette catégorie, « champions de la bonne musique en France » ! Combien de Hendrix, Clapton, EVH, Satriani, Vai , Zakk Wylde, Gary Moore …en France ? il y a certainement des musiciens de talent, mais personne ne les connaît !

      • La France n’a pas vraiment une culture rock comme aux USA par exemple où il y a des radios uniquement dédiées à ça. Vraiment, je veux dire, pas juste un morceau de Johnny ou de Noir Des par ci par là. C’est bien dommage parce qu’on a quelques pépites inconnues qui arrivent à faire des tournées à l’étranger (dont un groupe en première partie de Fish tout de même, et quand les même font un concert gratuit en France y a 50 pelés qui se ramènent ; pour les curieux ils s’appellent Lazuli et leurs textes comme la musique sont vraiment sympas) mais en France y a pas de public pour eux.

      • les pays latins sont handicapés question rock … les teutons, les bataves, le danois, les suédois, les norvégiens ont donné des groupes ou des musiciens qui ont eu du succès à l’international. Nous au mieux, on a eu Mireille Mathieu, puis Céline Dion, c’est pas exactement pareil que Scorpions, ou Malmsteen … ;)

      • mouais, disons que la culture rock ne vient pas toute seule et fait partie d’un package de culture anglosaxonne totalement hégémonique qui n’accepte pas par exemple que des textes ne soient pas en anglais (films, chansons…). L’espagnol est réservé pour les tubes latinos, le français c’est trop chiant et on vous dira que c’est pas musical. Eventuellement ça fait vielle école, d’ailleurs il est atterrant de voir que pour donner une ambiance française dans un film un réalisateur anglosaxon mettra systématiquement du Piaf. Il ne connaît rien d’autre de plus moderne. Comme si notre culture avait progressivement disparue après la libération. Quand on voit le positionnement culturel de la France dans tous les domaines avant les années 30 et depuis les années 50, c’est sans équivoque. Donc nos artistes musicaux reconnus sont soit ceux qui ne font pas de texte (musique électronique ou avec casque de motard) ou certains qui n’osent pas trop utiliser la langue de Molière pour ne pas être déclassé direct genre Shaka Ponk. Dans un monde moins anglo saxon (Russie, Asie) on peut retrouver peut être du Mylène Farmer ou Mireille Mathieu et quelques autres artistes où la touche française est appréciée parce que française justement. (je ne parle pas qualité).
        En ce sens AN contribue avec les armes actuelles à remettre en avant la langue française en utilisant la culture pop anglophone, ses outils, réseaux et ses codes. Comme PSY a porté la culture coréenne avec gangmann style quoi. Pour exister sous l’hégémonie anglosaxonne, il faut choquer ou faire le pitre: une énorme démarcation est obligatoire pour être repéré sur les réseaux et faire les succès. Ne pas oublier que le monde anglophone n’a pas l’habitude et a horreur d’ailleurs, de ne pas comprendre les textes; il sera toujours plus fermé à une œuvre étrangère linguistiquement parlant.

      • @ marie
        sauf erreur de ma part le slogan de Skyrock est « 1er sur le rap » … partant de là …

      • @ Jezus: c’est exact, le slogan de Skyrock est effectivement « 1er sur le rap », ça peut paraître contradictoire mais il faut se rappeler qu’à sa création dans les années 1980, cette station de radio s’était spécialisée dans le rock… c’est après les années 2000 que ses dirigeants se sont réorientés sur le rap, mais sans décider de changer le nom, d’où « Skyrock: la radio du rock… 100% rap. »

        Il me semble que cette réorientation découle indirectement de la loi Toubon datant du milieu des années 1990 (1995 ? Sais plus, et flemme d’aller vérifier) qui imposait aux stations de radio la diffusion d’un quota majoritaire de Chanson Fraônçaiiiise Pour La Défennnse de l’Exxxception Culturellllle de la Naaaation contre l’Annnglois Perfiiiiiide qui importe sa Musique du Diâââble et Nous Impooose Sa Dominaaation par la Cultuuuure (ou un truc du genre, prétexté tout en laissant s’installer dans le langage un franglais crétin et risible dont on voit les effets actuels avec la nouvelle génération de Le Startup Nation qui Speak le Future du French Langue), entraînant un effet de repositionnement des radios vers le seul genre musical (ahem, musical, il faut le dire vite) à la mode chez les jeunes de l’époque et dont les artistes (ça m’arrache le cul d’écrire ce mot pour les désigner) chantaient (gniii-aargh…) en français: les rappeurs.
        Bref, encore une de ces innombrables fois où un gouvernement composé de déficients intellectuels graves s’imaginant que la Loi servirait à orienter la société dans le sens qu’ils fantasment ont au final obtenu un effet pervers qu’ils n’ont jamais su voir venir… Bastiat doit une fois de plus en soupirer: ils n’apprendront jamais.

  5. « J’attends en commentaires ceux qui vont tenter le « Oui, mais c’est un succès international, ça veut dire quelque chose ». » Il suffit de répondre avec phrase de Léo Ferré (qui était dans une veine légèrement différente de Nakamura) : « Quand la merde déborde, c’est encore de la merde. »

  6. Selon ma source secrète très haut placée, de l’Aya Nakamura fut chanté Mezzo-soprano coloratur aux terroristes de Guantánamo — à titre expérimental. Malheureusement trop de faux-positifs ont conduit à revenir à la méthode d’interrogation éprouvée de la baignoire.

      • C’était quand même une tactique risquée: si Noriega était fan d’AC/DC, il ne serait jamais sorti :] (et la CIA n’aurait pu récupérer les preuves compromettant un de ses si compétents et si fiables agents :] )

  7. Aaaah, Dragosta Din Tei. Ça me rappelle mes soirées étudiantes <3
    Mais en effet, je n'irais pas jusqu'à dire que ça participe au rayonnement culturel de la Moldavie (hormis en me rappelant l'existence du pays).

  8. Sinon, tout le monde est horrifié qu’elle soit nommée ambassadrice de la langue française. Mais sait-on vraiment de quoi il s’agit ? D’où ça parle, à qui ça s’adresse, qui paye ; bref, quelle légitimité… ?

  9. Ce genre de musique met à mal ma plus profonde conviction sur cet art, à savoir que son appréciation est purement subjective (contrairement à d’autres, notamment la littérature où la cohérence d’un récit est critiquable objectivement).
    J’ai vraiment du mal à comprendre comment apprécier cette bouillie informe incompréhensible et globalement conne, je vieillis peut être …

    Mais le pire dans tout ça c’est qu’autant je peux entendre qu’on aime cette musique, autant en défendre les paroles … Vraiment ? Je veux dire c’est pas grave d’écrire des paroles de merde quand on fait de la pop (il y a un groupe « un peu » connu qui a écrit « elle t’aime ouais ouais ouais, elle t’aime ouais ouais ouais » et c’est devenu un classique), le principe c’est que ça sonne bien, alors pourquoi essayer de le défendre ?

    • Je te propose de lire ces paroles magnifiques des Bee Gees (paper mache cabbages & kings ) :
      Jimmy avait une bombe, et la bombe fit bang, Jimmy était partout.

      Ouais les paroles, c’est généralement pas la préoccupation première. Par contre du beat box et du vocodeur dégueulasse sur une voix répétitive et monocorde, c’est pas de la musique, c’est de la merde.

      • PS: après, si on compare à la musique populaire d’il y a 5 ou 10 ans et même plus, style différent, mais même absence totale de créativité, de travail ou de mélodie. On ne se souvient que des meilleurs morceaux des meilleurs groupes, mais de la merde, il y en a toujours eu. C’est juste que des bons groupes, il ne semble plus s’en former…

  10. Un gand merci, cher Odieux, j’ai bien ri !
    Rien à ajouter, c’est complètement ça !

    P.S. : le « phénomène » A.N., ça me fait penser à une vidéo intéressante (en fait, deux) de LinksTheSun sur Jul, qui s’interroge sur les critères de réussite et de succès malgré le caractère ultra-daubesque du truc (je suis d’accord surtout sur la partie critique, moins avec ses explications avancées pour expliquer le succès dans la mesure où elles tendent trop vers un relativisme culturel sans nuances…).

  11. Arf… Numa numa yei… Merci, cher Odieux, pour cette madeleine de Proust qui me porte tout à coup à une certaine forme de tolérance (ô combien inattendue!) vis-à-vis Aya Nakamura…

    • Je ne vois pas pourquoi. A la différence de A. N., o-zone s’est investi pour créer une musique qui est devenue mondialement célèbre, et qui est suffisamment bonne pour être maintenant reprise par d’autres. Il y a du travail sur numa numa yei. Il n’y en a pas pour mettre une beatbox et déblatérer des conneries avec un vocodeur. Des chansons comme celles de A. N. je t’en chie 5 par jours si je veux. Des numa numa yei, je n’en ai pas le talent.

      • Ah non 5 par jour c’est trop. Celle là elle est tout de même monumentale.

  12. Grand adolescent que je suis, j ai écouté le disque et lemmy à la poubelle. Aya Nakamura , c est Ultra Vomit qui se prendrait au sérieux (et sans la moindre once de technicité).
    Je suis né trop tard dans un monde trop Antique (Goscinny).

  13. Odieux Connard président!
    Comme d’habitude, je ne saurais dire combien il est réjouissant de lire le fond de ma pensée, mais infiniment mieux écrit que si je l’avais fait.
    La revanche de la plume sur la fosse septique. L’élégance du verbe juste au service de la justice.
    Bravo et merci, comme toujours.

  14. « Voici une question qui déchaîne les passions. »

    Effectivement, j’ai réussi à déclencher une bagarre en montrant cet article. Merci pour le film improvisé cher Odieux, je me suis bien marré :v

  15. Finalement le véritable révélateur pour savoir si Aya Nakamura aura été de la daube, ce sera tout simplement de voir si elle va perdurer dans le temps (ou pas).

    Malheureusement, je pense qu’elle va rester pour quelques albums (plus que « René la taupe » ou « Jordy », en tout cas). Ne serait-ce que parce qu’elle fait vendre des disques, donc elle sera soutenue par ses producteurs pour rempiler … tant qu’elle vendra.

    Et je pense que le « problème » (si tant est que çà en soit un, après tout on ne parle que de musique) est quand même amplifié de nos jours : les boyz bands, René la taupe, … étaient des épi-phénomènes, une goutte d’eau dans une production bien plus large. Aujourd’hui il suffit de voir le top 50 sous Spotify (français ou international) pour voir que non seulement pour un « vieux » (ou pour quelque qui n’a jamais été jeune), aucun titre n’est connu, mais aussi que beaucoup sont d’un niveau particulièrement bas (la présence fréquente si ce n’est systématique d’auto-tune frénétiquement utilisé étant en effet un indice rélévateur de la qualité du morceau).

  16. Alors oui, c’est vraiment pas de la musique à écouter, posé dans un fauteuil en cuir, un verre de whisky à la main, les pieds confortablement posés sur le dos d’une stagiaire issue d’un BTS MUC. Et il n’y a pas de « code », je pense que les gens qui écoutent ça sont comme ceux qui bouffent macdo 4 fois par semaine. Ils savent que c’est de la merde mais c’est facile et accessible donc voilà on consomme. Aya Nakamura, allégorie du fast food musical.

    Un ami, vivant au Canada m’a dit « ah ouais mes amis anglophones adorent Aya Nakamura, ça passe bien en soirée ». Voilà à quel point les paroles de ces chansons sont importantes : tout le monde s’en fout. De la musique pour bouger en boîte, en fond d’une soirée pyjama ou pour les funérailles d’une personne détestée.

    • C’est vrai qu’à l’écoute, ça ne sonne pas comme du français, entre les mots inventés, empruntés à la diversitude les onomatopées, le tout copieusement déformé par le vocoder, ça fait une bouillie acceptable à l’international …

    • @Maeva:
      Je crois au contraire que les gens qui écoutent ce genre de merde ne sont pas conscients que ça en est… ils n’ont pas assez de compréhension du but de la Musique au sens généraliste (d’où la majuscule) pour s’apercevoir que ce qu’ils écoutent ça n’est que du bruit rythmé: le but de la Musique, c’est de créer ou de faire ressentir une émotion.
      Là, il n’y a rien: c’est du vide, c’est de la soupe formatée conçue en cochant des cases (« de l’AutoTune, ça, c’est fait… des paroles répétitives, ça, c’est fait aussi… »). Exactement comme ce que sont devenus les films Hollywoodiens aujourd’hui.

      Et ce n’est même pas lié au style musical: on peut utiliser une boîte à rythme pour les percussions et des sons de synthé tout en créant un truc qui a une âme, qui exprime une émotion… par exemple, ce qu’on appelle la SynthWave, c’est de la musique électronique, mais c’est fait avec passion, avec un vrai travail de création, et ça évoque. Cf ceci:

      Betamaxx, « Only In The Movies »:

      (ce moment de grâce vers 1:20… fabuleux !)

      Lazerhawk, « So Far Away »:

      Red MarKer, « Cuba To Miami »:

      Contrairement aux pseudo-artistes tels qu’Aya Nakamura, les artistes composant de la SynthWave sont produits par de minuscules producteurs qui n’ont pas les moyens de faire massivement leur pub, alors si ça vous a plu, faites-le pour eux en faisant écouter ça à vos amis du Canada ;)

    • « Pour les funérailles d’une personne détestée » : tu as raison sur le reste, mais cette dernière pratique est très cruelle !

    • Le post que j’avais écrit semblant perdu dans les limbes de l’attente de modération (certainement faute d’avoir mis trop de liens hypertextes), pouf-magie, le revoici, héhé:

      @Maeva:
      Je crois au contraire que les gens qui écoutent ce genre de merde ne sont pas conscients que ça en est… ils n’ont pas assez de compréhension du but de la Musique au sens généraliste (d’où la majuscule) pour s’apercevoir que ce qu’ils écoutent ça n’est que du bruit rythmé: le but de la Musique, c’est de créer ou de faire ressentir une émotion.
      Là, il n’y a rien: c’est du vide, c’est de la soupe formatée conçue en cochant des cases (« de l’AutoTune, ça, c’est fait… des paroles répétitives, ça, c’est fait aussi… »). Exactement comme ce que sont devenus les films Hollywoodiens aujourd’hui.
      Et ce n’est même pas lié au style musical: on peut utiliser une boîte à rythme pour les percussions et des sons de synthé tout en créant un truc qui a une âme, qui exprime une émotion… par exemple, ce qu’on appelle la SynthWave, c’est de la musique électronique, mais c’est fait avec passion, avec un vrai travail de création, et ça évoque.
      Cf ces titres, tapez les nom suivants dans un moteur de recherche en ajoutant  » , YouTube » :

      Betamaxx, « Only In The Movies » (ce moment de grâce vers 1:20… fabuleux !)

      Lazerhawk, « So Far Away »

      Red MarKer, « Cuba To Miami »

      Contrairement aux pseudo-artistes tels qu’Aya Nakamura, les artistes composant de la SynthWave sont produits par de minuscules producteurs qui n’ont pas les moyens de faire massivement leur pub, alors si ça vous a plu, faites-le pour eux en faisant écouter ça à votre ami du Canada, qui avec un peu de chance en parlera à ses autres amis du Canada, etc ;)

  17. A mon avis, cher Odieux, tu es comme moi, tu n’as tout simplement pas les codes (!!!) pour apprécier à sa juste valeur ce genre d’ar, d’raté, d’artsrr, d’reut, bordel, d’artiste et sa muz, murq, merd, musique (ouf!) qui accompagne l’oeuvre comme le coca accompagne à merveille une bonne pièce de boeuf au barbecue.
    C’est un bon sujet récurrent de discorde avec ma fille de 14 ans, qui pourtant à côté de ça joue du Queen au piano o_O Des trucs m’échappent. Je mets ça sur le dos de ses copines, elle suit le mouvement. Ça me rassure, me dis-je bêtement :)
    Tout comme les années 80 ont pondu leur lot de saloperie avec l’arrivée du synthé, les années 2000/10/20, bref, le nouveau millénaire amène son lot de saloperies avec un simple ordi à 200 balles. C’est une sorte de généralisation de la merde. C’est l’époque qui veut ça, les politiques font de même.
    Mais pire que l’artiste, ce que je ne peux m’empêcher de voir lorsque j’entends des bouses pareilles, c’est le producteur derrière qui un lendemain de cuite se dit « bon les gars, faut qu’on chie un nouveau truc vite fait, j’ai besoin de pognon pour les vacances prochaines ». J’ose espérer qu’il n’écoute pas ce qu’il produit et qu’il ne fais ça que pour le pognon. Comme un banquier qui te vend un placement fabuleux, j’espère qu’il n ‘y croit pas (mais j’ai peur que si).
    Ça me rappelle « est-ce que tu veux avec moi » des Fatals Picards. https://www.youtube.com/watch?v=hvzO4k9rfuM
    Sur ce je vais reposer mes oreilles.

    • Alors concernant la « généralisation de la merde » … non, je ne vais pas être d’accord. Et cela n’est pas votre faute, je vais vous expliquer.
      Le fait est très simple : on ne se souvient, à terme, que de ce qui nous marque.
      Partons dirons nous … pour la 2e moitié du 18e siècle. En Autriche. Pensez vous que le pays comptait, en tout et pour tout, qu’un seul compositeur, dénommé Amadeus Mozart ? De fait, je ne pense pas : sauf que la plupart d’entre eux n’étaient pas doués (ou du moins, n’ont pas réussi à percer), du coup on les a oubliés, pour ne garder que le « génie ».
      Bah là c’est pareil. Dans un siècle ou deux, on ne se souviendra que des « meilleurs » (la notion de meilleur pouvant être par ailleurs très subjective), les autres allant dans les poubelles de l’Histoire. A noter d’ailleurs que le passage à la postérité n’est pas déterminée par le succès à l’époque contemporaine.

      • C’est pas faux…et oui à son époque, Mozart était sans doute apprécié par peu de monde (d’ailleurs, il est mort pauvre et malade).

        Triste réalité : toutes les époques sont affligeantes xd.

      • En même temps, il serait mort riche et en bonne santé que ca lui aurait fait une belle jambe.

      • ça doit être rageant de mourir riche et en bonne santé . tant d’efforts pour avaler quand même ton extrait de naissance ! et je ne parle pas de ces monceaux d’oseille que tu peux pas emporter ….
        non , franchement : la santé et la fortune , c’est surfait .

  18. J’ai bien ri à la lecture de cet article.
    Je me dit qu’elle a un vocabulaire tellement pauvre qu’elle est contrainte de faire des néologismes pour trouver une rime.
    En revanche, je trouve vraiment dommage de voir encore « cinquantenaire » mésusé en place de « quinquagénaire » surtout dans un article se voulant défenseur de la langue française.
    Petit rappel : les personnes ayant la quarantaine sont des quadragénaires, ceux ayant lacinquantaine sont des quinquagénaires, suivent les sexagénaires puis les septuagénaires…
    Quarantenaire, cinquantenaire, soixantenaire sont des dates anniversaires -Exemple le cinquantenaire de la révolution, le soixantenaire su reigne d’untel…

  19. J’ai réellement une fascination pour Aya et ce depuis que j’ai écouté / entendu /subi son morceau intitulé Pookie.
    Ce qui m’a frappé c’est que je n’en comprenais pas le sens et que malgré tout cette musique me restait dans la tête avec autant d’efficacité qu’une tique dans le pelage d’un chien !
    Ce qui me fascine chez elle c’est qu’elle est toujours dans l’excès. Toujours moins de français, plus d’onomatopées et d’autotune. En somme une sorte de minimalisme intellectuel !
    Philippe Katrine s’aventure régulièrement sur ce terrain là, le problème c’est que je le soupçonne d’être un imposteur, que son premier degré n’est qu’une façade !
    Je pense que Jul et Aya ont leur place dans le paysage musical en tant que meilleurs ambassadeurs de la médiocrité musicale.

  20. Pure exultation à la lecture de ce texte.
    J’ai eu peur à un moment que la conclusion soit « Non, finalement ce n’est pas si naze », ce qui m’aurait vraiment déçu.

    • Faut voir…. J’ai eu 20 ans dans les années 90 .Björk , Garbage Nirvana, The Breeders… tournent encore sur ma platine. Mais en vieilissant j’ai appris à alterner leurs CDs avec ceux de Couperin, de Bach et de Lully. Salutations baroques

  21. Stéphane Édouard a fait d’excellentes vidéos sur Wejdène et elle. Wejdène c’est encore un autre niveau.

    • Je suis allé voir Stéphane Édouard, il fait carrément flipper ce mec ! C’est un pote de Marion Maréchal ?

      • De la même façon qu’il n’est point besoin d’avoir un ami plus noir qu’un arabe pour être odieux, stupide et imbu de soi-même; il n’est point besoin d’être l’ami d’un Lepen pour être odieux, stupide et imbu de soi-même

  22. Jusqu’ici, j’avais réussi à passer à travers les mailles du filet auditif. Je ne vous remercie pas. Cela dit, la dame est honnête : avant de couper le son je l’ai entendu chanter « communiquer c’est pas mon dada ».

    • Vous m’avez doublé. J’allais également exprimer mon désarroi. J’avais jusque là réussi à esquiver l’étron par un habile jeu de jambes, et l’OC vient de me l’écraser en pleine figure. Vil fourbe !
      D’un autre coté j’avais réclamé d’autres articles de cet acabit, donc bon, je peux difficilement m’en plaindre. Comme aurait dit l’autre : « n’espère jamais quelque chose, car ce quelque chose pourrait bien se réaliser ! »

      Pour les paroles, j’ai cru entendre « je vise la qualité ». Mais j’ai du mal comprendre … ou alors elle souffre de gros problèmes de vue (et d’ouïe)

    • Elle dit aussi « Je sais que ça fait mal quand on m’entend me plaindre ». Enfin, elle dit « whiner », mais c’est la même chose. À moins qu’elle veuille dire « winner » (gagner) et que ce soit une erreur de transcription? Est-ce possible?

    • « Quand vous avez besoin de l’aide d’un ordinateur pour chanter, c’est soit que vous êtes un mauvais chanteur, soit que vous êtes Stephen Hawking. »
      > On parle de Pink Floyd dans cet exemple, c’est ça ?

      « Si certains morceaux commencent par l’artiste qui répète son propre nom […], ça part mal. »
      > Comme Gainsbourg dans environ 50% de ses chansons ?

      Du coup j’ai envie de dire, belle tentative mais l’auteur peine à universaliser son propos ;)

  23. Merci, vous m’avez fait rire, et c’est pas de refus en ce moment. Cette fine analyse est géniale :-)

  24. Merci pour ce brillant résumé, qui me permettra d’avoir l’air moins bête en société. Peut être faut il quand même que j’inflige à mes oreilles quelque notes de cette demoiselle dont je vois bien qu’elle déchaine les twittos, mais qui m’était restée absolument inconnue. Bon si la musique est au niveau du texte, c’est peut être une souffrance inutile.

  25. La première musique que j’ai vraiment écouté c’était l’apprenti sorcier de Paul Dukas. Un peu plus de 40 ans plus tard, je n’ai pas encore fait le tour de toute la musique classique. Alors Aya machin chouette, que je ne connaissais que de nom, je vais continué à ne la connaître que de nom et comme dit la chanson : « J’y pense et puis j’oublie, c’est la vie c’est la vie »

  26. Je ne sais pas si c’est normal :
    – Ecouter une chanson dans une langue étrangère sans que ne je pige un mot : ça passe ;
    – Écouter une chanson en français, mais où les mots sont bouffés, trop rapides, masqués par la musique et les vibes : je suis horripilé. Je sais pas faire abstraction du charabia.

  27. Je me suis posée la même question : pourquoi la mettre sur un piédestal ?
    Pour le député, je comprends : toujours en quête de popularité, quitte à en devenir pathétique. Mais de la part de lunguistes franchement, j’espérais mieux. Mais bon, cet article m’a remis en tête des tubes du grenier. Maintenant je dois vivre avec René la taupe. Je l’avais rayé de ma mémoire : je ne vous remercie pas cher Odieux. Enfin si, parce que j’ai passé un bon moment.

    • Pour les linguistes, s’ils soutiennent ça c’est simplement par réflexe idéologique typique des gens de la nouvelle gauche actuelle, qui viennent expliquer avec l’éternel argument foireux que « une langue c’est vivant et ça évolue donc c’est le Bien si le sens des mots se transforme »… ces gens-là sont tellement partis loin dans le relativisme que pour eux, l’exactitude est un concept fachonazi de droite, idem pour le principe de préserver les définitions des mots.
      Sans leur légitimation de la déformation permanente des définitions (rappelez-vous de Platon: « pour corrompre la société, on commence par corrompre le sens des mots »), comment pouvoir tordre dans tous les sens celles des mots « racisme » ou « sexisme » pour que le moindre écart de pensée d’un millimètre, la moindre critique ou contradiction, le moindre questionnement des nouveaux dogmes puisse être accusée de ces mots infamants pour faire passer l’autre pour un vil fachonazi haineux de droite réactionnaire pédo-sataniste ? :]

      Aussi, la linguiste a eu là et a vu là l’occasion de devenir la future « linguiste-de-référence » consultée en priorité par les journalistes lors de reportages ou documentaires, en gagnant l’inscription à leur carnet d’adresse par le fait de montrer combien elle est du même camp: donner des gages de conformité idéologique, ça ouvre des portes et ça garantit une carrière, surtout en cumulant ça avec un service rendu gracieusement qui, ici, est d’être la caution intellectuelle validant les délires des journalistes via l’argument d’autorité -« elle est linguiste, donc ce qu’elle dit est le Vrai ».

      Journalistes qui eux sont plus que certainement grassement payés par le producteur d’Aya Nakamura, soit dit en passant -il y a une jolie citation en Anglais dont j’ai malheureusement oublié l’auteur:

      « Ce que les gens ne veulent pas que vous publiez, c’est du journalisme, tout le reste n’est que de la publicité ».

      • À la différence près qu’on peut trouver que c’est une bonne nouvelle qu’une langue évolue (l’argot de jeunesse de nos grands parents font parti du langage courrant aujourd’hui et il n’y a pas de raison que ça change) et trouver qu’Aya Nakamura c’est de la grosse daube. Je partage ces 2 idées qui ne sont aucunement contradictoires.

      • Malheureusement votre analyse est partiellement incomplète. Si on peut en effet déplorer que les maisons de disques promeuvent n’importe quel morceau tant qu’il se vend, trop de journalistes en sont réduits à devoir pondre régulièrement sans souci de qualité, sous la pression d »un contrat précaire. Combien de ces grands journaux sont détenus par des actionnaires n’y voyant que le profit ? Pire encore, leur plus grand risque serait de voir les médias mettre le doigt dans l’engrenage d’une machine dont ils sont les premiers à bénéficier.

        De même, la gauche est en partie phagocytée par des multinationales qui préféreront toujours matraquer leur souci de l’écologie, du droit des femmes et de la lutte contre les discriminations à grand renfort de publicité plutôt que de faire faillite si on étudiait leur impact environnemental, la vie au sein de leur de leurs bureaux ou les conditions de travail de leurs employés. La presse ( de gauche ?) n’a jamais été de pair avec les dirigeants, au contraire.  » The press was to serve the governed, not the governors ».

        Je crois comme vous que les articles sur Aya Nakamura sont révélateurs d’un problème au sein du journalisme et les avis en général dévoilent une tendance à s’offusquer de toute critique mais je suis convaincu que cela provient d’une absence de gauche plus que de son omniprésence.

    • @ Asto:
      Pour être plus précis, ce n’est pas tant qu’une langue incorpore officiellement des argots divers qui est dérangeant (ça, c’est une conséquence normale, et ça DOIT effectivement être gardé en l’incluant dans un dictionnaire, pour en avoir une trace historique: ça fait partie de l’Histoire d’un langage), ce qui est dérangeant c’est que l’argument rhétorique « une langue c’est vivant et ça évolue, donc il faut tout accepter » est celui utilisé par des linguistes voulant influencer le langage… il y a actuellement chez les linguistes (j’ai constaté ça vers 2015-2020, mais c’est peut-être plus lointain, en tous cas ça m’a l’air d’être apparu avec la mentalité des années 2010-2020, et évidemment ça vient tout droit des USA, comme toujours dés qu’il y a du pseudo-intellectualisme) un conflit entre deux visions sur la fonction du dictionnaire:

      – D’un côté ceux qui pensent que le dictionnaire doit être Prescriptif, donc prescrire, énoncer quelle est la définition d’un mot, après avoir soigneusement enquêté dans la vie réelle pour déterminer quel sens a ce mot, et servir de référence préservant le sens du mot tel qu’il doit l’être (si je dis « la définition du mot « main » est: « terminaison d’un membre humain, capable de préhension et dotée de cinq appendices appelés doigts dont les extrémités sont garnies d’un ongle chacun », cette définition ne doit pas pouvoir changer, pour des raisons évidentes)

      – Et de l’autre, ceux qui pensent qu’un dictionnaire doit être Descriptif, soit ne faire qu’enregistrer la toute-dernière définition d’un mot selon le sens dans lequel l’utilisent les gens (par exemple: si demain tout le monde se met à dire « main » pour désigner une table, il faudrait que les dictionnaires prenne en compte ce changement et effacent l’ancienne définition du mot « main » pour ne garder que la nouvelle, et ce à chaque fois que des gens se mettent à changer leur usage d’un mot et sont assez nombreux pour que ça devienne la nouvelle norme)

      La position tenue par les linguistes prônant un dictionnaire Descriptif est évidemment foireuse, vu que partant de leur principe, si demain 80% de la population se met à utiliser le mot « main » pour dire « table » et le mot « canapé » pour dire « main », il y a tous les manuels de médecine à réécrire, tous les textes « anciens » d’il y a juste 10 ans à modifier par ajout d’une explication entre crochets du style « [‘main’ à cette époque, voulait dire ‘canapé’] », l’apparition de problèmes de communication entre générations, et d’innombrables gags en perspective sur les tables d’opération des services de chirurgie, bref, c’est complétement crétin et d’un niveau assez fabuleux dans la connerie… tout ça juste parce qu’une grande partie des linguistes veut paraître Ouvert d’Esprit™, pour le Progrès©, etc.

      C’est à ces linguistes-là que mon précédent commentaire faisait référence, donc cette précision faite, on peut effectivement apprécier qu’une langue incorpore de l’argot au fil du temps ET trouver qu’Aya Nakamura c’est de la merdasse ;)

      • @ fulmigia
        Au sujet des journalistes pissant des copies parce que « victimes » des contraintes d’un contrat « précaire », ils répondent malgré tout à une certaine demande des lecteurs (càd de la grosse partie de la population qui se contente de tout ça): des journaux indépendants, connaissant un certain succès et ayant une indépendance de ton en n’étant financés que par l’abonnement et par aucune publicité, il y en a… preuve que c’est avant tout les lecteurs bien plus que des actionnaires qui ont le véritable pouvoir :) (Médiapart est le premier nom qui me vient en tête, il y en a d’autres qui ont rejeté le financement par la pub et les compromissions)

        Cependant, nous sommes d’accord sur le fait que le pigiste de base, frais sorti de l’école de journalisme et qui est bien souvent contraint de rester simple pigiste a priori à vie sans obtenir le statut de vrai journaliste, souffre effectivement.
        Le problème est à la fois qu’il y a trop de candidats comparé à la capacité de travail en chute suite à la concurrence d’Internet, et un certain corporatisme de la part des titulaires d’une carte de journaliste, qui sont bienheureux d’avoir des pigistes corvéables à merci et leur devant leur emploi (Esprit de classe ? Exploitation d’autrui par intérêt ? Profit de la situation de quelqu’un à qui l’on peut mettre la pression en lui disant « si t’es pas content, y’en a d’autres qui cherchent ta place pour être payés encore moins » ? Diantre, on dirait que certains journalistes titulaires auraient… l’esprit bourgeois selon Marx :] )

        Pour la gauche et les multinationales qui font semblant d’être de gauche et d’en soutenir les combats, ça dépend du domaine d’activité de ces multinationales: parfois leurs dirigeants ont bien compris qu’il fallait jouer la comédie et en faire des arguments de vente (Volkswagen falsifiant les études « prouvant » que ses moteurs Diesel ne pollueraient miraculeusement pas, ou en tous cas beaucoup moins que la concurrence, si si si c’est « scientifiquement prouvé », ayez confiance !), mais celles d’autres domaines d’activité sont réellement de gauche… prenez par exemple l’un des employés de Google qui avait écrit un manifeste viriliste et très con-con typique « alt-right » et qui a été licencié pour ce délit d’opinion, c’est une réaction purement idéologique (et complétement crétine, car ça en fait un martyr qui sera cité en exemple par l’autre camp: de la publicité gratuite).

        Sur les journalistes qui seraient de pair avec les dirigeants ou qui ne l’auraient jamais été, pas d’accord: d’après observation de leur comportement, ils sont constamment dans une sorte de jeu « dominant-dominé » avec les politiciens… voyez Macron, encensé par les journalistes avant les élections et très aidé dans sa conquête du pouvoir grâce à la publication massive et oh-pas-du-tout planifiée des affaires sur Fillon (sachant qu’Hidalgo s’est rendue elle aussi coupable d’emplois fictifs, mais que des juges ont prononcé un non-lieu en disant qu’il y avait « prescription », et que je suis sûr que je vous apprend cette information tant ça n’a pratiquement pas été évoqué par les journalistes, qui sont restés étrangement très muets sur cette histoire), puis soutenu contre le mouvement protéiforme des Gilets Jaunes, puis vilipendé pour avoir placé Darmanin comme Ministre de l’Intérieur, puis présenté comme Le Sauveur De La Nation Contre la Nouvelle Peste Covid-19 Qui Tue, puis critiqué pour la loi sur le floutage des visages de policiers, etc.

        Bref, objectivement, les journalistes soufflent le chaud et le froid selon leur intérêt et selon l’image qu’ils veulent se donner, le plus souvent celle de « Grands Défenseurs de la Démocratie » alors qu’ils sont tenus par les subventions du gouvernement et d’autres avantages fiscaux dont ils profitent goulûment…

      • Je combrend bien votre argumentaire et en partage l’idée de fond, mais concrètement j’ai bien du mal à trouver un exemple concret de ce que vous décrivez. Vous en avez un ? Pour ma part d’après une etude anthropologique personnelle aupres de mon ado de 12 ans j’ai constaté que l’expression « les bails » (devrait-on dire les baux ?), dont je crois que la signification originale serait « les projets / les plans », est aujourd’hui utilisée uniquement par elle et ses amis pour designer un problème au sens « anguille sous roche » : « y’a pas de bails » = « fais moi confiance » alors que j’imaginais plutôt : « on s’emmerde, rien de prévu ». Mais ça a l’air d’évoluer si vite que j’imagine mal un dictionnaire suivre cela quelle que soit la méthode. De toute façon le langage ado ne suivra pas la définition du dico… Et pour ce qui est de l’analogie « main »/ »table » je ne vois pas d’exemple existant.

      • @ Hubert:
        Wooopsie, me voilà encore en sérieux retard… :)

        Pour les exemples concrets concernant spécifiquement l’opposition de visions entre linguistes, il y en a deux très typiques:

        – Le premier, pour la langue Anglaise (du moins, Anglais Américain précisément), est un article paru sur le blog du Merriam-Webster (LE dictionnaire de référence In A ‘Murica, équivalent du Harrap’s) que j’ai découvert récemment mais datant de 2015 si j’me souviens bien, où l’auteurice.e.ees. y édictait avec un zèle fervent que la Voie Descriptive est la Seule Vraie Voie du Vrai et que toute affirmation contraire était quand même sacrément suspecte de proto-crypto-nazisme parce que l’exactitude c’est un concept vachement rigide donc probablement fachonazi de droite qui-nous-rappelle-zheures-sombre-histoire.
        J’exagère pour l’humour, mais quand l’auteurice.ee.e.ses.e d’un article y inclue sa photo montrant qu’elle a teint ses cheveux en violet pour affirmer sa Bravitude de Femme Forte et Indépendante ayant un esprit si libre et anticonformiste qu’elle s’est empressée d’adopter l’uniformité capillaire de ceux formant le même groupe intellectuel qu’elle, on se doute que c’est le genre de conclusions qui doit lui trotter dans la tête…

        – Et le deuxième exemple, concernant cette fois le langage français, vient d’une chaîne YouTube française d’un vidéaste nommé Linguisticae dont j’ai vu deux-trois vidéos intéressantes (dont une sur les noms de famille selon les différentes cultures, que je recommande) qui malheureusement soutient avec insistance le même concept foireux de fonction Descriptive du dictionnaire et reproche justement à l’Académie française d’avoir ce genre de travers, entre autres -autant je suis d’accord concernant la dissimulation assez suspecte des possessions foncières de cette institution (pas moyen de savoir à qui appartient quel bâtiment et qui gère quoi dans leurs finances…), autant je ferais le reproche inverse concernant le travail des « immortels »: à être aussi en retard et en décalage permanent entre les évolutions du langage et leur travail consistant à prescrire des équivalents ou inventer des mots nouveaux utilisables par les citoyens moyens (rien que dans le domaine du jeu vidéo et de l’informatique, il y a un réel besoin d’équivalents, voire d’un tout nouveau vocabulaire), c’est à croire qu’ils passent leurs journées à se branler tranquillement depuis les 50 dernières années… même moi, pour qui la linguistique est une simple curiosité annexe et un domaine que je ne maîtrise pas, je trouve tout seul dans mon coin des équivalents utiles et viables pour le vocabulaire du jeu vidéo moderne.

        Digression à part, pour les exemples concrets /appliqués/ concernant les déformations de sens de certaines expressions ou mots, il y a notamment le changement du sens du mot d’argot « schlague »: initialement un emprunt au langage Allemand, déformé pour signifier maintenant chez les nouvelles générations, très probablement par confusion intellectuelle avec le mot « schlinguer », cf. cet article du wiktionnaire, très complet, qui tend à confirmer cette origine de la déformation:

        https://fr.wiktionary.org/wiki/schlague

        Et merci pour votre info concernant le changement du sens de l’expression « les bails » (je crois que ça reste « bails » au pluriel, ça paraît cohérent avec d’autres règles du même style), j’imaginais la même chose que vous d’ailleurs :) ;)

        – Oh, justement, regardez:

        https://fr.wiktionary.org/wiki/bail

        Nom commun 2
        bail \baj\ masculin
        (Argot) (Familier) Objet qu’on désigne sans le nommer, machin, truc.
        J’entends des bails atroces sur moi.
        À c’qu’il paraît, j’te cours après ?
        Mais ça va pas, mais t’es taré, oh ouais
        Mais comment ça, le monde est tit-pe ?
        — (Aya Nakamura, Djadja, 2018)

  28. Merci de vous être sacrifié en épargnant à nos oreilles chastes l’écoute de trop de « flop,flop » (qui m’évoquent autre chose mais je m’abstiendrais 😅) A l’aube de mon grand âge (37 ans) j’ai vu passer avec tantôt indifférence, tantôt incrédulité la vague des boys bands, de Mickael Young et j’en passe aussi.
    Je reste également septique lorsque j’entends de la musique dans la rue. J’ai ainsi pu déterminer que la qualité d’une musique est à inversement proportionnel du volume de sa diffusion mais également que le ridicule ne tue pas … 😇

  29. Bon, moi j’ai envie de dire autre chose que ahahah trop vrai, han la pertinence, wallah la perspicacité ! Honnêtement, c’est pas du tout ma came, j’ai aussi pensé à la première – voire à la 10ème écoute : vas-y là, c’est tout pourri ! Ce qui n’est pas du tout ma came non plus, c’est le côté grosse prod, grosse caillasse. Mais par contre, ben ce que je comprends c’est qu’elle a du succès certainement parce qu’elle balance des textes hors langue française parfaitement maîtrisée, elle sort des rails bien huilés de la syntaxe, et je pense que ça doit faire du bien à plein de gens qui se sentent exclus du bon goût des belles lettres. Qui inventent un langage entre plusieurs langages parce qu’ils ne se sont pas reconnus dans une « bonne » façon de dire. Personnellement, je m’en bats les steaks de Aka Nakamura, ça m’amuse et si tout un tas de gens ont envie de ce flow, ben, j’ai rien à dire.

    • Que ce soit par identification comme vous le supposez ou par comparaison à un zéro comme le reste des intervenants semble le penser; Aya semble effectivement permettre à beaucoup de gens de se sentir intelligent. Si seulement ca pouvais être vrai …

    • Je me doutais que ce serais repris, mais pas avec talent.
      Je note que le matériau de base est bien naze… C’est comme plaquer de l’argent sur du bois vermoulu.

    • En voilà une qui a trouvé comment se faire connaître avec « la mede des autres »… Homage à Didier Super, mais lui était déjà connu avant ça!

  30. Au nom de l’écologie, je pense que nous avons trouvé avec cette, euuhhhh, p̶e̶r̶s̶o̶n̶n̶e̶, chose, oui chose ça peut convenir, une occasion unique de recycler enfin les camps de la mort qui n’ont pas encore été transformés en musées…

  31. Toute utilisation de vocoder mérite la mort par décapitation.
    Je savais qu’il ne fallait pas cliquer sur le dernier lien, je l’ai dans la tête maintenant (vite une guillotine) …

  32. Yaya, jul, wejden …
    Bien sûr que ce sont les étendards de la langue Française … Le Qatar est bien un des membres éminent de la francophonie …

    A partir du moment où l’on se dit que le Quatar valorise la langue Française et porte hautes les valeurs humaines et politiques de la France, il n’y a pas de raison de renier le génie culturel des personnes citées précédemment ….

    Sinon, Odieux à raison, il n’y a aucun intérêt à argumenter sur la qualité de ces « artistes » et celle de leurs « oeuvres ». On est dans la même problématique qu’avec les complotistes : on ne peut pas argumenter.

    Ça me rappelle les gens qui vont voir des merdes au cinéma en me disant « moi au cinéma, je pose mon cerveau à l’entrée »*.
    Les gens qui écoutent ces bouses sont soit de vrais neuneux soit des lobotomisés consentants. On ne peut rien pour eux.

    * Sur le sujet, je rappelle l’article de l’Odieux :

    Haaan, mais c’est qu’un film !

  33. je ne connaissais pas, j’avais entendu ce nom une fois ou deux mais je croyais que c’était un truc japonais, après avoir écouté une partie (je suis pas maso non plus) de l’extrait mis à disposition j’ai d’abord cru que le son déconnait mais en fait non c’est juste tout pourrit comme son, quand à la langue sans le texte de l’odieux je ne comprenait pas ce qu’elle disait et j’aurai du mal à appeler ça du français

  34. Le passage sur Emilie Zola m’a plié. Merci!! 🤣🤣🤣

    Sujet de philo pour la prochaine fois : les smileys/émoticones/emojis font-ils partie de la langue française maintenant? Vous avez trois heures.

  35. Je suis vieux. Plus que je ne le croyais quand j’ai goûté à une certaine station de radio se voulant « rock », mais première sur le rap… La gueule de la tromperie mais pas le choix: stagiaire est un statut limité au sein d’une entreprise.
    Donc Aya.
    Ayayaïe.
    J’aime pas.
    Le vocodeur tourne sur toute la chanson et les paroles sont pauvres. Et c’est encore mis en avant par les dix diffusion par jour.
    En fait, c’est une publicité de 4 minutes qui n’a rien d’autre à vendre que son interprète.

  36. Tu as refait ma journée !! J’ai, à minima, souri tout au long de cette page. J’ai même explosé avec le coup du renard le plus rusé de la forêt !! J’adore le ton. Je kiffe ton style. Grave, Wesh…

  37. Personnellement, cette réflexion sur le « c’est super/internationalement connu, donc c’est bien » et « si vous n’aimez pas, c’est que vous êtes nul ou que vous n’avez pas les codes », me rappelle tout le patafouin sur Lady Gaga.
    Beaucoup ont assuré en long, en large et en travers que c’était une génie de la musique. Quelques années après, plus rien du tout (en tout cas à ma connaissance, je puis me tromper). Désolé, mais le passage du temps permet en général une vraie sélection, même si la nostalgie fait apprécier des œuvres et créations qui ne sont pas forcément bonnes (mais au moins, on sait pourquoi on aime), sans parler des préférences individuelles.

    Je connaissais vaguement le nom de Mlle ou Mme Nakamura, n’avait aucune image de la chanteuse en tête et ne m’étais jamais intéressé aux paroles. Merci, M. Odieux Connard, pour avoir fait cela pour moi ! ^^
    « Now, you know » (référence aux vidéos de Bioshock)

    • Si jamais on vous ressort un jour l’habituel argument « c’est super/internationalement connu, donc c’est bien », il y a cette citation-ci à rétorquer: « chaque jour, des milliards de milliards de mouches mangent de la merde, ça ne veut pas dire que c’est bon. » :]

    • Bonjour,
      La comparaison avec Lady Gaga me paraît quand même un peu abusée. Sans aller jusqu’à dire que Lady Gaga est une génie de la musique, on peut lui reconnaître un talent certain.
      Par principe déjà je respecte les personnes qui chantent en jouant du piano !
      Puis bon elle est aussi capable de jouer du Chopin relativement bien et j’étais étonné d’écouter ses duos de Jazz avec Tony Bennett.
      Je préfère 1000 fois qu’on fasse du foin autour de gens comme Lady gaga plutôt que nakamura ou jul…

      • Vous avez raison dans l’esprit, M. Lechelle. A défaut de connaître le fond du panier (français ou international), j’ai pris cet exemple, car il paraissait clair (autant à moi-même que pour les autres).
        Après lecture de vos lignes, mon appréciation de Lady Gaga remonte de quelques points, mais je tenais surtout à pointer du doigt l’attitude des critiques et des fans, qui hurlent parfois au génie pour n’importe quelle star (ou starlette) dans le vent, simplement parce que le nombre de vues ou le compte en banque est subitement bien rempli et que le nom circule tous azimuts sur les différents réseaux.

      • On découvrira peut etre la réalité plus tard sur Ayayaïe… Lady Gaga a fait de la daube parce que c’était vendeur alors qu’elle était capable d’autre chose, c’est peut-être le cas d’aya nakakamura qui sait ?

  38. Bien sûr que c’est de la merde en boîte….qu’elle commence a parler correctement le français et après elle pourra essayer de le faire évoluer…Pierre perret que je n affectionne pas plus que ça….a commencé par bien parler le français ensuite il en a sorti l argot…. c’est une idiote qui se prend pour une starlette point…et ce n’est pas parce que c’est beaucoup écouter que c’est du génie…..ça veut juste dire que le niveau intellectuel des la France baisse de plus en plus vite …c’est dommage

  39. Ce même collègue me dit :
    « Tu n’as pas le droit d’avancer que AN, c’est de la daube. Tu devrais dire que tu n’aimes pas ».

    Sauf que, les mots ont un sens, et les deux phrases n’ont pas la même signification.
    Je déteste Michel Bergé ou France Galle (enfin, leur musique, pas les gens). Je leur reconnais cependant une certaine qualité dans le travail.
    Mais Aya Nakamura, c’est de la merde.

  40. Cher Odieux Connard,

    Mille mercis pour cet article encore délicieux (je suis musicienne – classique – et donc assez sensible au sujet) et surtout un énorme big-up (comme disent les 25-35 ans) (ce que je ne suis plus) pour cette vidéo mortelle de fin de récit! Je crois que je vais me la repasser pour rire encore… Heureusement que j’ai découvert la Roumanie, qui est un pays superbe, AVANT de voir et entendre ce clip…

    Fred

    Envoyé de mon Préludeàl’aprèsmididunPhone

    >

  41. Je me suis intéressé il y a quelques jours à la musique griot, ce style de musique Africain qui vient de loin, caste de conteurs toussa… Un peu comme si nos ménestrels du moyen âge existaient encore.
    Ça chie la classe un peu quand même

    https://photos.app.goo.gl/CtykJAxsFo7qVi7p6

    Le truc est héréditaire, traditions tout ça tout ça…

    À la fin de l’article, je vois Aya Nakamura citée comme chanteuse de griot célèbre dans le monde Ô_°

    Bref elle descendrait de griots ancestraux… Tout ça pour ça… Ils doivent être bien déçus, les pauvres.

    Voilà c’est tout.

  42. Là, valait pas !! C’est juste une honte cette fille et même si je sais qu’il faut lire entre les lignes avec vous, là, ce fut compliqué et je vous ai trouvé trop indulgent 👿 Que ce passe-t-il ?!

  43. Je suis d accord avec vous de a à z . Pour ma part des que j entends un de ces morceaux j’ai les oreilles qui saignent.

  44. Cher monsieur Connard,

    Permettez-moi de vous dire que votre article, ici, me terrifie. Il me terrifie car nous sommes tellement d’accord sur tant de points, nous utilisons les mêmes tournures de phrase, le même humour ironique que, parfois, je me demande si vous ne seriez pas … moi.
    Je me demande si je ne me lève pas la nuit pour endosser une personnalité secrète et publier sous ce nom légèrement subversif des billets d’humeur allant à l’encontre de la bienséance la plus élémentaire. Je me demande si, le matin venu, tout souvenir de cette identité alternative s’en va en me bousculant mais en ne me réveillant pas.
    Rhaaaa, voilà que je me mets à faire du Claude François. Je perds la tête (et mes cigarettes sont toutes grillées dans le cendrier).

  45. En parler, même pour dire tout le mal qu’on en pense, c’est en parler quand même.

    Vous m’avez déçu cher Odieux.

  46. Malheureusement ça ne date pas d’aujourd’hui.
    Et on peut pas en vouloir à Aya Nakamura d’appliquer une règle d’or pour obtenir un succès commercial rapide: « Plus c’est Con/Naze/A chier, mieux ça marche! »
    Cette règle je l’ai personnellement comprise dès 1995 avec le titre de Josh Winx – « Don’t Laugh ».

    Même si je n’aime pas le morceau de Winx, je dois avouer qu’il a eu un coup de génie;
    prendre le sample audio d’un rire et le triturer en boucle durant 8 min avec juste le minimum syndical de percussions électroniques, d’effets filtrants le tout accompagnées juste par le son de bass d’une TB-303, fallait le faire.
    Pourtant quand on analyse la structure de son morceau ça sonne creux voir très creux et malgré tout son titre a fait un gros carton dans le milieu de la scène électronique de l’époque.
    On vie malheureusement dans une période où toutes les bouses artistiques (tous domaines confondus) sont devenues le caviar de notre culture.
    La question à se poser en prenant du recul est: Es que c’est intentionnel?

    • Écoute l’intro de Claustrophobic Sting de Prodigy (94)… et écoute le rire à 4min sur Winx… il a même pas inventer le truc (histoire de te dégouter encore un peu plus ;-) )

  47. Très bon article (et blog, je découvre)… hé oui, on pense toujours avoir touché le fond… mais non… JAMAIS, Belzebuth a ouvert une boite de production, il s’amuse trop ! Sur ce, j’aurais bien envie de citer du Cioran pour sa compréhension de la médiocrité humaine, mais c’est bien Pierre Billon, qui a été un précurseur dans ce style très particulier des paroliers de génie qui mérite sa place ici : https://www.youtube.com/watch?v=AfeAhCWaMD0

    • EhEh, Aya Naka-Nakamua AY-AY !

      C’est la Daynce des oinc (oinc)
      C’est la Daynce des Ducks-ducks (oinc oinc)

      Ysscouent le down des kidneys déterwallah
      Ysscouent le down des kidneys déterwallah

      Dans le Pond dans le Pond PLOSH ! OINC OINC
      Dans le Pond dans le Pond PLOSH ! OINC OINC

      :]

      Y’avait une belle parodie du Palmashow sur Aya Nakamura, aussi: chercher « Lartisto ft Lady Djadja « too much nanana » – Palmashow, YouTube » (et aussi « PLM « Rappeurs Sensibles » – Palmashow, YouTube » :] )

  48. Au fait quelqu’un peut m’expliquer comment s’appelle cet instrument qui ressemble à un xylophone-synthé que l’on retrouve presque systématiquement dans les morceaux des utilisateurs de vocodeurs et musiques à la mode… (et bizarrement dans toutes les chaînes d’experiences amusantes qui pullulent sur Youtube)

    Plutôt un bon indicateur de musique de merde et souvent employé au tout début du morceau.

  49. Bonjour à toutes et à tous! Je kiffe de fou Aya Nakamura! Je veux être chanteuse aussi! Des conseils pour m’aider svp?

  50. « Aya Nakamura est la nouvelle Greta Thunberg »

    Mais arrêtez Odieux, vous allez me filer une érection!

  51. Du grand OC (AOC?).
    Le plus fascinant dans tout cela, ce sont les panégyristes qui glosent savamment la daube (tout en passant à côté des vrais talents), style Télérama/Inrocks.

    • C’est un principe qui m’est cher : si les inrocks ou telerama disent que c’est bien je me force à ne pas ecouter cette musique.

  52. Un jour, j’ai cru entendre du Aya Conforama, mais c’était juste mon chat qui refaisait le crépi de son bac à litière…

  53. Ce truc permet joyeusement aux générations plus anciennes de conchier les plus jeunes.

    Alors, est-ce de la daube ou le futur ? dites vous.

    Et bien le pire c’est que c’est vraisemblablement les deux.
    Le constat est sans appel; depuis des années la musique « pop » (autrement dit tout ce qui n’est pas musique savante) baisse en qualité, ce n’est pas une notion subjective mais parfaitement quantifiable:

    on a d’abord fait disparaître les instruments: d’abord les cuivres, il ne restait souvent plus que les cordes et percussions, le clavier est devenu amplifié, la percussion a disparu pour une boîte à rythme, des cordes la guitare a été la dernière à rester, puis disparue. Maintenant on fait disparaître le chanteur et tout se fait sur garageband.
    On a trituré le son mais du coup simplifié les harmonies. Je ne parle même pas des lignes mélodiques qui feraient rigoler Bach à 3 ans , encore moins de l’aspect contrapunctique des œuvre. bref, on sort du son par électro aimant mais on a juste oublié le côté instrumental, voix et règles harmoniques.

    Je suis tombé sur NRJ je n’ai pas pu tenir très longtemps. ça pue le vocoder, la beatbox, les paroles de merdes. Tout se ressemble tristement dans la nullité abyssale.
    Mon souvenir des nullités de l’époque, sur NRJ, c’était quand même des chanson avec des musiciens. Je sais pas moi, du Goldman, de Zazie, du Madonna…
    Bon passons aux symboles
    les chansons rebelles de mon époque c’était The Wall de Pink Floyd, puis après ca été Bohemian rapsody par exemple. Aujourd’hui c’est quoi la chanson d’un ado rebelle?

    Je ne suis pas un passéiste, il ya de belles daubes dans les chansons à succès du début du XXème siècle et tout au long du siècle.
    Le constat est purement technique: la capacité d’enregistrement et de bidouillage a phagocyté l’interprétation et la création musicale. Il reste encore la scène mais pour combien de temps? La plupart des tubes d’aujourd’hui pourraient être créés par des IA sans aucun souci. On atteindra alors le sommet de la non création, du non art. Aussitôt arrivé dans un oreille que ca repart par l’autre.

    Pour revenir au sujet, je pense qu’il convient d’adapter les paroles à la capacité cognitive du vecteur et du public. Il y a de nombreuses études qui tendraient à prouver la diminution importante du nombre de mots et de la complexité syntaxique, ce qui irait de paire avec la violence montante car, quand on manque de mot et qu’on est capable que de grognements et borborygmes limités à un vocabulaire de 300 termes maximum dont même pas la moitié est dans le dictionnaire, on s’exprime par les poings.

    • Bah, Goethe, vous mobilisez beaucoup d’énergie pour une chose bien futile, il me semble. Mais pardon de vous dire, que pour ma part, je ne sais pas différentier le mauvais Art du bon, et on se souviendra sans doute des funestes conséquences qui adviennent quand on dit d’un art qu’il est dégénéré, ce que vous ne dites pas, il est vrai mais je me méfie des pentes glissantes.

      Perso, je choisis de regarder le verre à moitié plein, et il y a vraiment un bon fond parmi la jeune et la moins jeune génération, des artistes qui chantent avec de vraies voix, qui ont des textes, qui jouent, oui qui jouent eux même avec de vrais instruments des compositions de leurs crus. Ils/elles sont légion, croyez moi. Sont ils bons ? Peu importe, on ne mesure pas l’Art à l’aune des ses prétendus canons. Ils me réjouissent, je prends du plaisir à les écouter et c’est là l’essentiel. Je ne force personne à les reconnaitre pas plus que ne n’accepte qu’on me bourre les oreilles d’une belle çonnerie en me la faisait passer pour ce que je ne la trouve pas. Et puis très sincèrement, ce débat perpétuel entre les jeunes çons et les vieux çons, ça m’indiffère, je passe mon chemin quand cela me semble opportun, sans autre forme d’un procès aussi inutile que stérile.

      Et puis tenez, si vous avez un peu d’aigreur dans l’estomac, écoutez donc Michèle Bernard, qui vient juste de causer dans le poste, c’est un remède efficace et gratuit contre la çonnerie ambiante. C’était sur une radio probablement élitiste aux oreilles ce certains, une radio de vieux çons. Fréquentée par pas mal je jeunes.

      Bonne journée à vous, en musique !

  54. Oui, mais c’est un succès international, ça veut dire quelque chose… ça veut dire que la France seule n’est pas foutue… le monde l’est aussi.

  55. C’est de la merde mais c’est pas la langue le problème. Utiliser de l’argot c’est un procédé littéraire (dont nos grand sauteurs n’hésitaient pas à abuser). N’utiliser QUE l’argot est un moyen de revendiquer une pratique de la langue à soi. Mais ça n’empêche pas d’écrire des chansons qui n’ont pas de sens, n’ont de musicalité que la répétition des mêmes phrases et sont portées par une mélodie naze. En bref, c’est pas le procédé qui est en cause, c’est ce qu’on en fait (d’ailleurs l’autotune c’est pareil, c’est pas mal en soi, c’est comme la guitare électrique). Quant à Aya Nakamura ambassadrice de la langue française… son succès international en fait de facto une ambassadrice de la culture et de la langue française. Mais a-t-on envie qu’elle le soit ? Pas moi.

  56. Ce n’est même plus tirer sur l’ambulance, mais carrément envoyer une bombe nucléaire sur un brancard. Sérieusement? la prochaine connerie de l’auteur sursatisfait de ce site ce sera « l’eau mouille-t-elle? » « peut-on être de droite et honnête? » « Les dessins de Toto sont-ils des œuvres d’art? ».
    Et tous ces commentaires qui se glorifient de confirmer de la merde pour embellir leur vie étriquée d’handicapés intellectuels! Bah oui, Aya Nakamura est à la musique ce que les écrits de l’auteur sont à la littérature. Si vous voulez de la musique allez écoutez le cantique de Jean racine écrit par Fauré à 19 ans. Si vous voulez de la littérature, lisez Baudelaire ou Abu Afak, vos conceptions intellectuelles ridicules sous la prose médiocre de l’auteur vous paraîtront d’une vacuité intersidérale.
    Bref, le fait même que cette daube (je parle de Aya Nakamura ou wejden et compagnie pas de cet article, quoique…) ait autant de succès conforte simplement l’idée que 95% de la population des pays « développés » est à éradiquer, ce qui serait déjà fait si la classe dirigeante n’en avait pas besoin pour assouvir un pouvoir. Toujours plus facile sur les cons; mais ils en redemandent ces débiles. Amusés par des blogs à la noix ou divertis par de la musique de machine à laver, contents de leur vie, repus de mauvaises graisses et de sous culture, geek ou non.

    • Je ne sais pas si vous en avez conscience, mais ici, c’est le blog de l’Odieux Connard, qui s’amuse de l’équivalent littéraire de frapper un gamin à terre, vous ne faites que constater la ligne éditoriale du blog

      Si elle vous choque, allez voir ailleurs

  57. « Quand tu lis ton nom dans la marge alors qu’on t’a juste demandé de lire ta copie, tu es rarement le plus rusé des renards de la forêt. »

    🤣🤣🤣

  58. M’en fous de Aya NAKAMURA,
    je mets du Wejden à fond sur mon smartphone dans le RER
    Et comme Mélanchon, je la cite dans mes twits parce que je suis encore jeune !

  59. « Vers le milieu des années 90, les sociologues américains Richard Petersen et Roger Kern suggérèrent que le modèle du goût aristocratique était passé d’un idéal « snob » à « omnivore », où ce qu’il y avait de plus cool pour une personne riche et éduquée était de consommer une culture d’élite en plus d’une culture populaire, d’un art international et d’un divertissement populaire, ou « lowbrow » (…) Ils spéculaient que cette évolution correspondait à une nouvelle exigence des élites consistant à être capable de « changer de codes » dans divers contextes culturels, en raison du multiculturalisme et de la mondialisation. (D’après un portrait réalisé dans le NYT, Emmanuel, le propre fils de Bourdieu, à présent réalisateur de film quarantenaire, est un parfait omnivore : « il est capable de parler aussi sérieusement de la philosophie de Liebniz que de la Légende de Zorro d’Antonio Banderas »). »

    Let’ Talk About Love – Pourquoi les autres ont-ils si mauvais goût (Carl Wilson)

  60. Je connaissais de nom, mais je n’ai jamais écouté ses chansons. Et de ce que je vois, j’ai bien fait. J’écoute principalement des musiques de films, séries ou jeux vidéo. Là, il y a de la qualité. On ne peut pas dire que la musique « Don’t speak her name » de « Fire Emblem : Awakening » n’est pas belle.

  61. « Alors pourquoi ce traitement de faveur pour Aya Nakamura ? »

    Je peux avancer sans risque de me tromper que si Aya Nakamura était une charmante blonde aux yeux bleus puisant ses origines du fond de la Bretagne ou du Cantal, les commentaires élogieux de la pseudo intelligentsia auraient été beaucoup plus discrets…

    P.S.
    Le texte est vraiment très drôle et bien écrit.

  62. Dans les commentaires de cet article, on trouve une majorité de personnes qui doivent se gargariser de leurs propres pets.

  63. Le premier du nom, devenu roi ne serait-il pas un petit blon qui dans les années 60 sautillait partout sur scène ? A l’époque pas d’auto-tune mais des boulettes de papier hygiénique dans les narines faisaient effet.
    Il avait pour promotion un journal Podium pour les jeunes ecrit par ses équipes, il y faisait la une chaque mois.
    Moi et untel, moi et un autre, tiens et si on parlait un peu de moi.
    N’est-il devenu un représentant de la chanson française à travers le monde ? Cela donne de l’espoir à ces jeunes qui ont eu des difficultés à s’exprimer et à suivre les cours d’histoire dès le CM2.

  64. C’est surtout que Mme Danioko est une femme noire des banlieues, donc si tu aimes pas, tu es automatiquement mis dans la case « misogyne », « raciste » ou « de droite réactionnaire » et parfois les trois par les bien pensants … nous vivons dans un monde tristement hypocrite. Personnellement je n’aime pas Aya Nakamura, elle ne sait pas chanter car elle utilise des correcteurs de voix, a le vocabulaire d’une conque et la culture de Valérie Pécresse.
    Bravo pour ta chronique, cher Odieux !

  65. Le fast-food musical. Tu as tout résumé, c’est à l’image de la société… Population globalement médiocre -> médiocre resservi sur un plateau. Si toutes ces personnes stupides et sans oreilles …(pardon mais ça devait sortir… pour entendre la daube musical mais aussi les paroles qui ne sont pas du bon français, voire carrément pas du français tout en prétendant chanter en français, elle n’est pas connue pour faire du Baudelaire – comme l’autre là, qui a chanté « Anissa » Machin, qui ne sait pas chanter non plus, qui a échouée là car fille de…. Comme d’autres couchent etc, Aya probablement, peut-être même l’autre aussi d’ailleurs qui sait ? Quand il n’y a pas de légitimité, il est logique de se poser la question de savoir pourquoi et comment ces produits ont pu être créés. Grand classique et autre débat… Ce ne sont pas les seules, il y en a des tonnes de surcotées comme ça ! Avec en plus l’autotune etc., dont l’abus est la grande mode, surtout depuis presque 10 ans environ, démocratisation totale ! 😂 Je n’ai évidemment pas cet avis sur une seule personne ou 2, je tiens à être juste, mais on pointe les plus connus, forcément, ceux à qui on donne un certain poids. En plus, pour couronner le tout, elle est raciste anti-blancs, on a un bon package révélant le classique blanc bec masochiste dans une éternelle repentance destructrice, à vomir…)… arrêtaient d’écouter cela, le manque de succès donnerait une part plus belle à d’autres artistes un peu plus compétents en musique…
    C’est le public qui leur donne du pouvoir…

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