Dark lectures de vacances

Ah, l’été ! Synonyme d’amours de jeunesses, de sourires échangés d’une serviette à l’autre sur une plage baignée par le soleil, de baisers timides aux terrasses de restaurants dont la fraîcheur du soir chasse peu à peu les touristes… et puis, vient le temps de repartir. Alors on se promet de s’écrire, de se revoir, mais on s’éloigne et on s’oublie, pour que finalement, ne reste qu’une carte postale abîmée de Pornic oubliée au fond d’une boîte à chaussure, témoin lointain d’événements dont le tendre souvenir disparaîtra un jour avec vous.

Alors que les lectures de vacances, voici quelque chose de durable, et qui transmet par ailleurs bien moins de MSTs.

Il n’y a pas d’âge pour lire de bons livres : ici « Le Renard qui en avait plein le cul », pour bien préparer votre enfant à la suite.

C’est pourquoi, chère lectrice, et un poil moins cher lecteur, je me propose de jeter vigoureusement une torche dans le puits de votre ignorance pour vous parler d’un genre injustement méconnu : la Dark Romance

Car vous n’êtes pas sans savoir que lorsqu’une bouse marche, c’est une véritable diarrhée artistique qui s’abat sur le monde : lorsque Twilight a marché, nous avons eu le droit à des milliers d’ouvrages où il était question de vampires (la fameuse bit-lit), lorsque Hunger Games a fonctionné, nous avons croulé sous les dystopies et les histoires d’apocalypse, aussi lorsque Cinquante Nuances de Grey a été commis, nul doute que les portes de l’enfer venaient d’être ouvertes, et que des milliers de gens allaient nous pondre de la romance pleine de relations abusives et d’héroïnes au QI de bulot.

Ce qui a donné le genre précédemment évoqué : la Dark Romance.

L’occasion de vous proposer quelques pitchs de livres qui pourront vous accompagner à la plage, à la montagne, voire aux toilettes, en fonction de vos destinations préférées pour lire (vous et moi savons la vérité).

Si vous avez encore foi en l’humanité, je vous propose d’arrêter ici, c’est pour votre bien. Pour les autres, enfilez vos scaphandres : nous descendons.

Et commençons avec L’Enlèvement, d’Anna Zaires.

Kidnappée. Séquestrée sur une île privée.

Notez que le pitch pose tout de suite un élément essentiel : le ravisseur est riche. Car mystérieusement, il semblerait que tout soit beaucoup moins érotique sitôt que le ravisseur est un vulgaire plombier-chauffagiste de Roubaix. 

Je n’aurais jamais cru que cela puisse m’arriver. Je n’ai jamais imaginé qu’une rencontre fortuite la veille de mon dix-huitième anniversaire pourrait ainsi changer ma vie.

Désormais, je lui appartiens. J’appartiens à Julian. Un homme aussi impitoyable que beau.

Par un heureux hasard, le type est aussi rarement un lépreux. Il est riche, il est beau, mais il a besoin de kidnapper des filles pour qu’elles acceptent de venir sur son île privée. 

Alors que tout le monde sait qu’une simple convention de stage suffit. Quel débutant alors.

Un homme dont les caresses me consument. Un homme dont la tendresse me fait plus de mal que sa cruauté.

C’est qu’il ne sait pas s’y prendre alors. 

Mon ravisseur est une énigme. Je ne sais ni qui il est ni pourquoi il m’a enlevée. Il y a des ténèbres en lui, des ténèbres qui me font peur tout en m’attirant.

Je m’appelle Nora Leston, et voici mon histoire.

Ma chère Nora, il est temps d’apprendre qu’il y a une différence entre « ténébreux » et « complètement con ». Mais m’est avis qu’effectivement, il y a quelque chose entre vous. Et ce ne sont probablement pas les ténèbres.

Après ce pitch, nul doute que vous aurez envie de le lire. Alors que bon, retirez le pognon et l’exotisme de « Julian » et c’est tout de suite moins glamour. Pourtant, je suis sûr qu’il y aurait des scènes diablement excitantes dans ma version roubaisienne : le passage où Roger, le ravisseur, lèche les orteils de Cynthia en lui disant qu’ils sont « doux et forts à la fois, comme le maroilles dans le café du matin« , je pense que ça ne laisserait pas tout le monde indifférent.

Mais poursuivons, voulez-vous ? Avec Devil’s Night, de Penelope Douglas.

Leur amour peut les sauver… ou les détruire.

J’ai déjà parlé de MSTs en introduction, n’en jetons plus.

Michael Crist. Un nom qui fait frissonner chaque fille de notre petite communauté privilégiée de la côte Est.

C’est-à-dire qu’il s’appelle Crist, quand même. Alors s’il se balade un petit périzonium, les stigmates à l’air et la couronne d’épines sur le côté, tu m’étonnes qu’il doit faire frissonner des filles. Tenez, même moi il ne me laisse pas indifférent : rien qu’à lire son nom, c’est bien simple, j’ai envie de reprendre Jérusalem.

Moi comme les autres. Sauf que moi, ce n’est pas sa beauté à couper le souffle ou le fait qu’il soit riche et adulé qui me fascine

Ça alors, il est encore riche et beau !

La différence entre un psychopathe et un amant torturé tient à peu de choses.

Comme quoi, amis psychopathes, visiblement, si vous aviez le physique et le pognon, ça passerait tout de suite beaucoup mieux. 

– enfin, pas seulement.

Mmmmmmmoui. Laissez-moi deviner : c’est surtout parce qu’il est sombre et torturé, tel le slip post-burritos du vacancier à Mexico ?

Non, moi, c’est la noirceur que je devine sous sa carapace dorée.

Doux Jésus. Ou devrais-je dire : Oh Mike Crist.

La violence dans son regard noisette.

C’est-à-dire que si quand il te regarde, tu peux lire qu’il a envie de te péter la gueule, c’est embêtant. Non parce que je lis régulièrement la même chose dans les yeux des gendarmes lancés à ma poursuite, et ce n’est pas pour autant qu’on se fait une soirée menottes.

Son mépris pour les règles, les lois, la morale

Comprendre : il ne passe pas son téléphone en silencieux au cinéma. Un monstre.

Ce miroir permanent de tout ce qui est noir et sombre au fond de moi.

Dois-je comprendre que Michael Crist est un trou du cul ?

En dix-neuf ans, Michael ne m’a jamais jeté un regard. Mais, le jour où il s’intéresse à moi, je ne sais pas si je dois être excitée… ou terrifiée.

Ou armée. 

Alors vous me direz qu’une histoire impliquant un type qui s’appelle « Crist » et un regard noisette violent (ou de la violence dans ses noisettes, je m’y perds), c’est déjà correct. Mais, ah ! Âmes innocentes, que diriez-vous de nous enfoncer un peu plus bas ?

Découvrons Boutons et Dentelle, de Penelope Sky, à ne pas confondre avec l’autre Penelope.

Je lui dois une dette.

Une énorme dette.

Je ne peux pas la lui rembourser en argent ni en faveurs.

Pas en argent ni en faveurs. Noté. Peut-être en Chocapics ?

Il ne veut qu’une chose.

Moi.

Pour chaque action, je reçois une récompense.

Alors, à moins que tu ne sois précisément un chocapic – ce qui reste crédible vu le niveau – c’est une faveur sexuelle ma bonne amie. Donc dès le pitch, on se vautre : oui, tu vas rembourser ta dette en faveurs. Faveurs qui impliquent ton cucu, mais faveurs quand même. Enfin, au moins, tu ne t’es pas plantée sur l’argent.

Un bouton. Une fois que j’aurai rempli sa jarre de trois cent soixante-cinq boutons, il me laissera partir.

MAIS ?!

Donc je résume : tu as une dette que tu ne peux rembourser ni en faveurs, ni en argent, mais tu vas la rembourser en lui donnant des faveurs qui te font gagner de l’argent ? Sauf que sa monnaie à lui, c’est le bouton ? T’es sûre que c’est pas Bitcoin et que tu as mal entendu, gourgandine ? Non parce que bon : je note aussi que tu es payée le même prix (un bouton) qu’importe la faveur. Nous suivons donc les aventures sexuelles d’un magasin « Tout à 5€ » fait femme.

Je…

Seigneur. C’est une fanfiction érotique de La Foir’Fouille. La règle 34 de l’internet ne connait donc aucune exception ?

Il me laissera m’en aller.

Mais je dois gagner les boutons un à un.

En me soumettant à l’homme le plus sombre, le plus cruel, et le plus séduisant que je n’ai jamais rencontré.

C’est un pervers, mais il est beau, donc ça va. Non parce que se soumettre, à un moche, non ou alors…

Aaaattendez ? Pourquoi ai-je les mots « femme de footballeur » en tête ? Curieux. Alors que ça n’a aucun rapport. Pfou. Non. Alors là, je ne mange pas de ce pain-là.

Tiens ? Mais que fait cette photo ici ? C’est sûrement une erreur.

Tenez, enchaînons pendant que Diego prépare les balles en argent pour mon Chassepot (par sécurité, je tire toujours sur les avocats avec de l’argent ; d’abord, parce que ces créatures sont aussi magiques que mystérieuses, et ensuite, parce que quel avocat de footballeur esquiverait de l’argent ?).

Et allons voir Prude à frange, de C. S Quill. Étant donné le jeu de mot du titre, prions pour que ce soit une parodie.

Aux frontières de la dark romance. Entre sa virginité et son âme, Cadence pourrait tout perdre.

Perdre la Cadence ? C. S Quill est sûrement le pseudonyme de Laurent Ruquier.

Pour retrouver sa meilleure amie disparue dans d’étranges circonstances, Cadence est prête à tout. Y compris à infiltrer le mystérieux Round,

Bien. Alors. Comment le formuler ?

J’ai envie de dire : je ne sais pas qui va infiltrer qui.

l’organisation dans laquelle Ingrid a été aperçue pour la dernière fois.

Organisation probablement fondée par Jacquie et Michel Round. En tout cas, je doute que ce soit un bureau comptable ou une ONG qui se charge de ramasser du plastique en mer.

Si elle veut en apprendre plus, Cadence va devoir gravir les échelons à son tour. Mais jusqu’où est-elle prête à aller pour ça ?

Trop… de calembours…. dois… résister…

Toute la vie de Mas est dévouée au Round. Sa dernière mission ? Former Cadence aux exigences de ce réseau

Non, arrêtez. C’est une provocation, c’est impossible autrement : dois-je comprendre que pour rentrer dans le Round, il faut grimper le Mas en Cadence ?

Ce livre est soit une formidable collection d’accidents lexicaux, soit c’est un horcruxe de Jean-Marie Bigard.

 Ce qu’il ignore, c’est qu’elle poursuit ses propres objectifs et ne l’écoutera pas à la lettre. Elle pourrait bien mettre en péril sa réputation, et bien plus encore.

En tout cas, je n’ai pas commencé cet ouvrage que déjà, je sue à grosses gouttes. Vite, la suite !

Peut-être Dark Obsessions, de Piko Lynna, m’aidera-t-il à oublier ?

Tayeb est un homme amoral.

Mais je parie qu’il est beau.

Après un long séjour en prison, il accepte un travail qui lui permettra de réaliser son rêve.

Acheter une librairie pour y brûler le rayon Dark Romance.

Sa mission est simple : retrouver Nina Marcet, l’enlever et la livrer à son employeur. Mais les choses se compliquent lorsqu’il prend conscience de la fascination qu’il éprouve pour cette petite chose craintive.

« Cette petite chose craintive » ?

J’espère qu’à la moitié du livre, on découvre qu’après des années de prison, il a perdu ses marques et dans la confusion, a kidnappé un lapin par erreur. Cela justifierait ce résumé et donnerait enfin une intrigue palpitante. Quand aux scènes de sexe je… 

Hmmm. Non, écoutez, là encore, passons promptement à la suite. Tenez, par exemple, avec Pure Corruption, de Pepper Winters.

Arthur Kilian est le président du gang Pure Corruption.

Que ?

Très bien, arrêtons tout de suite, je ne vais pas plus loin. Passons sur le fait que le type s’appelle Arthur Kilian, et qu’avec un nom pareil, j’imagine un enfant de 13 ans avec une mini-crête jouant à Fornite sur son portable. Mais surtout, le mec est président de son gang ? Ça marche comment ?

« Eh les mecs ! Les mecs ! On vient d’pécho une meuf, on l’a emmenée dans l’ter-ter ! 
– Une seconde ! Une seconde Jean-Rabouin !
– Euh… ouais M’sieur Kilian ?
– Alors déjà c’est « Président Kilian », et ensuite, qu’est-ce qu’on a dit au sujet des kidnappings ? Hmmm ?
– Mais la s’maine dernière vous…
– Apapap ! Oui, la semaine dernière, à l’assemblée générale du gang, on a voté qu’il n’y aurait pas de kidnappings avant la kermesse d’automne ! 
– Eh mais bâtard qu’est-ce tu parles comme ça ! Tiens, j’ai mon gun ! J’vais t’sécher gros ! C’est moi l’nouveau patron !
– Ooooh je reconnais bien là les membres de la motion « Barbarie & Démocratie interne ! » Heureusement que la mouvance « Debout avec Kilian » vous a mis en échec !
– J’vais t’sécher j’te dis !
– Tu connais les règles, Jean-Rabouin : interdit d’abattre le Président du gang si le quorum n’est pas réuni ! Et le trésorier n’est même pas là pour faire le bilan de ma présidence !
– Sa race, j’suis fait ! »

Soyons francs : un gang qui fonctionne avec les règles du Parti Socialiste, je ne lui donne pas dix minutes. 

Laissons donc Pure Corruption de côté, et puisque nous parlons de Président, laissez-moi vous présenter une oeuvre toujours en cours, et française de surcroît, et que je me dois donc de soutenir : Mariée de force à un gilet jaune.

Je suis Laurie Macron et j’ai 17 ans. Je suis en Terminale ES, et, comme vous l’aurez peut être deviné :
je suis la fille d’Emmanuel Macron le président de la France. Tout se passait bien dans ma vie,
jusqu’à ce que ce fameux mouvement des gilets jaunes éclate. C’est le moment où tout a basculé…

Je vous mets ça là. Hop.

Laurie parviendra-t-elle à s’échapper de la cabane du rond point de l’entrée sud de Vesoul où au contraire y trouvera-t-elle l’amour ? Emmanuel Macron claquera-t-il la porte de l’église le jour du mariage en hurlant « Je m’y oppose !« , un flashball dans chaque main ? Et surtout, si enfant il y a, le jour de l’accouchement, les sages-femmes l’enfumeront-ils à coups de lacrymogènes en s’exclamant « Sors de là, vilain renard ! » afin de l’habituer ?

Je ne sais pas mais en tout cas, pour ma part, cela me fait déjà moult bonnes idées de lecture d’été.

La prochaine fois, faites-moi penser à vous parler d’un autre genre méconnu : la sick-lit. Comprendre, la littérature impliquant des histoires d’amours où l’un des personnages est malade. Oui, c’est particulier. Et oui, il faut que ce soit une maladie mortelle, parce que non, sinon, ça ne sonne pas pareil. Tenez, par exemple :

Richard a tout pour réussir. Il est riche, il est beau, il est intelligent, mais il est hélas torturé. Lors d’une cérémonie à l’ambassade d’Argentine à Paris, il rencontre Lou, une étudiante de dix-huit ans qui est immédiatement attirée par cette douleur qu’elle lit dans ses yeux. Il accepte de la suivre jusqu’à chez elle, mais… Richard pourra-t-il admettre qu’il a simplement super mal au bide à cause de la viande du buffet ? Comment va-t-il réussir, dans un appartement étudiant, à faire caca sans que Lou n’aie l’impression de revivre Verdun de l’autre côté de la porte ? La suite dans Mal de bide, mal de vivre, la fanfiction érotique tirée du succès mondial Le Charme discret de l’intestin.

On parle dès lors de shit-lit.

Ce qui, vous en conviendrez, couvre aussi les genres littéraires que nous venons d’évoquer. C’est quand même bien fait.

Maintenant que vous voilà instruits, je vous laisse donc faire votre sélection : bonnes lectures à vous bien sûr.

109 réponses à “Dark lectures de vacances

  1. Vous lisant au bureau, arrivé à « un horcruxe de Jean-Marie Bigard », je n’ai plus pu rester discret.
    Je crois qu’il faut vraiment écrire la version roubaisienne pour dénoncer ces choses.

    • Idem! J’ai meme du faire semblant d’eternuer pour couvrir mes bruits bizarres!
      Merci Odieux Connard, ce merveilleux texte a refait ma journée!

    • Quelque part, ça me rassure de ne pas être le seul dans ce cas. J’ai éclaté de rire dans un bureau silencieux. Damn you , Odieux.

      J’la replacerai quand même… Prenez ça pour un hommage.

      • Cher Odieux,
        « Le renard qui en avait plein le cul » est certainement l’idée la plus fantastique que j’ai vue ces derniers temps (il y a là un indice sur mon entourage et mon métier).

        Je me suis même surpris à regarder sur le net si cet ouvrage existait réellement…
        Et je ne sais pas si ma déception est liée au fait que je ne le trouve pas ou qu’en jai été assez bête pour penser qu’il existait.

        Je retire donc ma fierté quelques secondes pour demander : est-il réel ?
        Si non, ne serait-ce pas là aussi une idée d’ouvrage ?

    • Idem… Me faire lire ça au bureau puis éclater de rire au milieu des collègues. XD
      Je crois que l’Odieux Connard tente de nous faire prendre notre travail. o0

  2. Je sais que je devrais pas être surprise de lire ce genre de 4eme de couverture quand on a connaissance de Grey et Twilight, mais… Whow. Juste. Whow.

    À quel point ces nanas ont été matrixees par leurs lectures pour en venir à imaginer ces histoires ? Nan parce que pour le coup, ça pourrait devenir le début de scénario d’un roman où des nanas se font enlever sur une île par une écrivaine (parce que si c’est un homme on va encore trouver des taches de men are trash, si l’homme est pas beau ni riche ça marche pas) qui en a ras le cul que la « dark romance » ne se résume qu’à des ersatz de Twilight.

    Et ça marche ce genre de pavés ? Nan parce que si c’est ça, je reprends l’histoire avec Cadence et j’écris vraiment une parodie de Dark Romance avec le plus grand soin du monde et toutes les subtilités que la langue française puisse offrir ! (et j’aime bien écrire, en plus)

    • Si vous tentez la parodie, par pitié partagez votre plume avec nous. Je n’en peux plus que mon genre soit stéréotypé à ce genre de lecture. C’est tellement nul sur tout les plans ces histoires ….

    • ODIEUX !!! vous êtes tous simplement…. odieux. merci pour cette si belle sélection mais je pense que je vais rester sur MA sélection a moi

  3. « Non, arrêtez. C’est une provocation, c’est impossible autrement : dois-je comprendre que pour rentrer dans le Round, il faut grimper le Mas en Cadence ?

    Ce livre est soit une formidable collection d’accidents lexicaux, soit c’est un horcruxe de Jean-Marie Bigard. »

    Et voici comment on éclate de rire au bureau et qu’on perd toute crédibilité auprès de son équipe..

    • Exactement ! pour ma part la perte de crédibilité date d’un peu avant mais ces lectures n’ont guère arranger les choses !!!

    • Parfait !!
      J’ai failli réveiller mes enfants en lisant cette sélection. Merci. Finalement ça donne presque envie d’en lire un pour voir si l’auteur saura être plus drôle que vous.

  4. Tout au long de ma lecture, j’ai fermement cru que vous vous étiez égaré sur Wattpad. Je constate finalement que l’ensemble de ces…heu…écrits sont édités, en vrai, par des maisons d’édition et tout et tout. Cela me plonge dans des abîmes de perplexité et de consternation.

  5. Oh mon Dieu les fou rire !!!
    Mention spéciale à Michael Crist, j’en pleure encore !!!

    Ceci dit, rien de nouveau sous le soleil, ça ressemble fortement aux Harlequin que lisait ma grand mère avec les scènes de cucul en plus.

    • De toute façon, le fait que les hommes soient beaux et riches semble être inscrit dans le cahier des charges. Voici ce que l’on peut lire sur le site des éditions Harlequin :

      « Poussez les portes d’un monde fait de luxe, de glamour et de passions bouleversantes. Ici, les hommes sont beaux, riches et arrogants; les femmes impétueuses, fières et flamboyantes. Entre eux, le désir est immédiat… et l’amour impossible. Valeurs, intérêts, quiproquos: tout les oppose et pourtant… A leurs côtés vous vivrez les plus tumultueuses des passions, vous plongerez dans les eaux troubles du désir, vibrerez sans retenue face à la force implacable du destin, avant de vous abandonner, enfin, au plaisir de voir l’amour triompher de cette grande aventure. »

      • Ha! Moi aussi j’ai pensé aux Harlequins de mamie, que je lisais en douce plus jeune! Parce qu’ils étaient tout de même bien polissons pour certains, sous leurs innocentes couvertures kitschouilles!

      • Ha! Je n’ai pu m’empêcher également de penser aux Harlequins de mamie, que je lisais en douce plus jeune! Certains étant tout de même bien polissons sous leurs couvertures kitschouilles!

  6. On sait très bien que les vraies romances ne se passent pas comme ça. Pour ma part, le premier soir, nous avons passé la nuit à regarder des documentaires d’époque sur les liquidateurs de Tchernobyl ; ça nous a rapprochés.

    • Entre deux éclats de rire, je relis les commentaires et je me dis que liquidateur de Tchernobyl c’est une belle définition pour traducteur de ce genre de littérature.

    • Ecrivez une dark romance sur le thème des liquidateurs de Tchernobyl alors ! Olga, séduite par Piotr et ses yeux verts fluorescents … Ah bah non, ça marchera pas : Piotr étant soviétique, il ne peut pas être riche.

      • ou alors Svetlana , ravissante responsable d’un immeuble à Pripiat , évacuée à temps ( si elle était couverte de pustules et chauve , ça le ferait pas ) qui en pince pour Vassily qui se tient à l’écart des radiations . il dispatche les liquidateurs . en tant qu’agent des services extérieurs du KGB , il a plutôt l’habitude de gérer que d’aller au feu . trop occupé à piquer dans les caisses des combinats … c’est juteux . Vassily a un mauvais fond ( il battait sa petite sœur ) . la suite va de soi .

      • Yersinia : c’est parfait. Ne reste plus qu’à rédiger le bousin. Pensez à glisser autant de possible de : « Elle se mordit la lèvre (de désir bien sûr, elle va pas se mordre la lèvre car elle a un aphte !) alors qu’il avalait son kapustnik », ou autre « elle caressa sensuellement la bouteille de vodka, ce qui lui donna une furieuse envie de montrer la puissance de son T-72, là, tout de suite ».
        Y’a pas à dire, l’érotisme à la sauce URSS, c’est quand même qq chose !

      • bien sûr …. cette attirance maladive pour les armes …. laisse moi toucher ta grenade , je te ferai voir mon sous marin lanceur de missiles ?
        sauf que , l’homo sovieticus n’étant sorti de la forêt que depuis peu , ça risque de tourner au genderfluid ( ? ) à cause du côté ours , le genre Boris Eltsine , à l’aise debout sur un char d’assaut , toutes griffes dehors et grognant , le sibérien brut de décoffrage !
        ou le p’tit gars de Leningrad , qui adore les chiens et les chevaux , fait la brasse papillon avec les silures , papouille les tigresses , tout ça …..
        je vais devoir me renseigner sur wikipedia .

      • Bah le ptit gars de Léningrad s’en est pas trop mal tiré depuis … Et il est resté proche de la nature ! Un vrai héros de la COOP 21 !

      • et c’est un hôte parfait !
        il vous pince le nez pour vous faire ingurgiter un thé à la dioxine ….

  7. Excellent, merci de nous donner de purs moments de bonheur, certainement meilleurs que ceux que vivent les héroïnes de ce genre littéraire ! Bravo

  8. C’est hélas le mode de fonctionnement de l’industrie culturelle (TV, cinéma, livres) : quand un truc marche, on industrialise le procédé, jusqu’à plus soif… Le problème c’est tout de même la base de lecteurs qui valident ça (oeuf et la poule : est-ce l’offre qui génère la demande ou la demande qui amplifie l’offre ? Vous avez 4h…)… Encore une fois merci pour ce moment, même si pour une fois j’y apporterais un petit bémol. Etant fan de foot, je pense que l’exemple Ribery et les femmes de footballeur n’est pas le bon exemple. M. et Mme Ribery se sont rencontrés et mariés quand il travaillait encore sur le port de Boulogne… Bon depuis il y a eu Zahia etc… mais pour le coup sa femme ne pouvait pas être considérée comme vénale lorsqu’ils se sont mis ensemble… Il y a bien d’autres footballeurs moches avec des top models, celui-là n’était pas le bon…

    • >mais pour le coup sa femme ne pouvait pas être considérée comme vénale lorsqu’ils se sont mis ensemble

      Cela reste a prouver; certaines se contentent de peu, en espérant mieux plus tard. (ou en sachant que ce qu’elles ont deja obtenus était inespéré (vu sa tete…je penche pour cette solution)

      • Eh oui mon rouston, j’ai inventé un nouveau concept génialissime!!! Tellement mon génie a son propre génie qui se trouve lui-même génial.
        J’ai inventé la femme multiclassé vénale/gagne-petit. Elle veux de l’argent mais en toute petite quantité, alors elle se marie à un footballeur pas connu pour lui gratter son RSA. Maligne la bougresse!!!
        En plus, comme les pokemons ça lui laisse la possibilité d’évoluer. Si jamais son mari deviens célèbre et se met à gagner des sommes indécentes, alors elle devient vénale/cul-bordé-nouilles.
        Vraiment, y’a qu’un génie comme moi pour inventer un concept aussi brillant!

      • As tu vu sa tronche, a la nana, au moins ?
        Tu comprendrais peut être qu’elle avait juste pas les moyens d’avoir plus d’ambition….
        Ce n’est pas un concept nouveau hein: adapter ses objectifs a ses moyens (pour une fois qu’il y en a pas une qui pete plus haut que son cul il faudrait d’ailleurs la féliciter)….
        Désolé je ne peux pas faire plus simple comme explication. Va falloir mobiliser la totalité de tes capacités cognitives et quelques jours pour digérer ça. Ait un petit peu d’ambition que diable. Ou adapte celle ci a tes moyens limités…et continue de bouffer du foin :)

      • Mouahah, tremblez mon épagneul breton! J’ai affiné mon génial concept. Comme tout produit d’exception mes géniaux concepts s’affinent avec le temps.
        C’est nécessaire pour développer tout ce somptueux fumet (je persiste à dire qu’il ne viens pas de moi, non mon bon monsieur)

        Il s’agit donc de, je vous le donne en mille: la femme multiclassé vénale/gagne-petit/gueule de raie.
        Ce concept est imparable.
        Pourquoi elle est vénale? Parce que c’est une femme, tiens pardi, comme toute les femmes (ces sales gauchiasses musulmans).
        Pourquoi elle est gagne-petit? Parce qu’elle est bête, (c’était facile, je suis le seul génie reconnu par l’Association des Génies de l’Univers Tout Entier(L’AGUTE) dont je suis président, secrétaire et trésorier).
        Pourquoi est-ce qui’elle a une gueule de raie? Et bien figurez vous que Geneviève de Fontenay n’est qu’une marionnette dont je suis le marionnettiste. Et je suis donc des plus apte à juger de la beauté des sous-être qu’on appelle communément femme, aussi bien intérieure qu’extérieure. (vous trouvez pas que je suis bien meilleur marionnettiste que jeff panacloc ?!)

  9. Eeexcellent, merci pour le rire (presque) contenu dans la salle d’attente du dentiste, les autres patients ont du me prendre pour un pervers..

  10. Il me semble que, dans le tas, il y a un resucé de « Tristan et Iseult » (avec, probabilistiquement, un Tristan beau et dark et un roi Mark assurant l’aspect financier).
    Aaaah ! Éternel romantisme !

  11. Quelle fourberie que de laisser le lien vers « Mariée de force à un gilet jaune »… Ma curiosité me perdra… J’ai cliqué…

  12. Les livres c’est bon pour les imbéciles, les gauchiasses et les musulmans. Aucun ne m’a jamais appris quoi que ce soit.

    • Ca tourne a l’obsession, c’est mignon :) Mais effectivement, un roman n’enseigne rien, c’est du divertissement :) Tous les livres n’en étant pas, heureusement :)

      • Dites, svp, la dichotomie Stephane faudrait voir à se calmer… Sinon un bloc de béton dans la rivière ça peut être cool aussi.

      • Les blocs de béton dans la rivière c’est bon pour les imbéciles, les gauchiasses et les musulmans. Aucun ne m’a jamais appris quoi que ce soit.

      • Oh, faut pas s’en émouvoir, ce genre d’énergiquement a à peu prêt autant d’intelligence que de suite dans les idées. D’ici quel que temps il se lassera de lui même et trouvera quelqu’un d’autre à essayer d’harceler. Il incarne parfaitement le soit disant camp du bien contre le mal. Plus haineux, il n’y a pas.

      • Les commentaires de Stephane c’est bon pour les imbéciles, les gauchiasses et les musulmans. Aucun ne m’a jamais appris quoi que ce soit.

      • Vous commencez a faire disque rayé cher dopplegagner, la décomposition n’est plus très loin je le crains….un ptit dernier pour la fin ?

    • Pffff … Tout ça car tu n’as pas compris le dernier « Franklin la petite tortue ». Tu renonces un peu vite mon petit Stéphane.
      D’un autre côté, on saura maintenant que les paradoxes temporels n’aiment pas les livres. C’est noté. Du coup, pour ton anniversaire, on ne t’offrira pas « Mon Combat », mais plutôt une figurine du Führer.

      • Trent Lane : soit. Mais à une époque, j’en faisais l’élevage, donc j’ai gardé certains réflexes. C’est un peu mon petit péché : certains aiment bien nourrir les pigeons en ville ; moi ce sont les trolls. C’est rigolo de les voir s’ébattre pour les quelques miettes d’attention qu’on leur accorde.

  13. Aussi écœurant que soit ce genre de la ,dark romance, je suis presque heureuse qu’il existe.
    Déjà pour me montrer les écueils littéraires à éviter, mais aussi pour que Mr Connard déferle sa plume assassine sur ces livres insipides.

    Faudrait juste qu’on m’explique en quoi une relation toxique avec un mec psychotique qui vous isole de tout et vous torture physiquement et psychologiquement peut être qualifiée de romance.

    • Natascha Kampusch n’a pas compris que son histoire était finalement très romantique, l’idiote …

  14. Je vous suis depuis 1 an, et j’apprécie beaucoup votre verve, mais je note depuis plusieurs mois une vraie dégringolade dans la vulgarité. Je crois que plus un article n’est écrit sans que le « caca » n’y fasse son apparition. N’avez-vous vraiment aucune autre inspiration pour désigner le pire de ce que l’homme peut produire ?

    Par ailleurs, votre talent étant votre plume, vous devriez passer votre texte au correcteur avant publication (on écrit « quant à »)

    Mais je vous apprécie, ne perdez pas vos qualités.

    • Il n’y a pourtant rien de plus drôle que les blagues de caca. C’est un fait avéré.

    • Cher Xavdeb, la scatophilie de notre hôte est présente dans TOUS ses écrits, spoilers et autres, depuis… pfuiiiit… ben genre le début du site, soit une dizaine d’années. Sinon, il pratique assez souvent le 24e degré de lecture. Ou pas. Bienvenue chez l’Odieux Connard !

    • Le lexique scatophile me rebute pour une raison simple: le cinéma Américain et la dark romance suffisent déjà amplement à faire pousser mes tomates.

  15. un homme qui enlève une femme, s’il est moche et pauvre c’est un drame ou un thriller, s’il est riche et beau c’est une romance, maintenant j’imagine le nouveau roman romance: le kidnappeur du silence des agneaux en beau gosse.

  16. Alors en lisant j’ai bien ris et en vrai 50 nuances de Grey me rend chèvre pour des tas de raisons, mais je suis surprise aussi du regard que portent les gens sur ce type de livre.
    On est pas là en train de commenter de la littérature, on commente du porn sous forme de roman. Je vois énormément de critiques de ce type de livre, mais assez rarement des gens qui matent et critiquent du porno en disant: non mais les pauvres mecs qui regardent ces filles toujours belle (ou presque) qui joue mal, c’est du cinéma de bas étage, c’est pas très réaliste!

    Les « dark romance » sont fait pour faire mouiller des filles face à des beau gosses riche donc bien fringués bien fringué (et oui, le costard c’est plus sexy que la salopette du plombier) qui ressemblent à des bad boy mais qui en fait sont de petites âmes de chaton tourmenté.
    Moi je dis OK. L’industrie du livre me parait un chouia plus saine que celui du porn.

    Que celui qui n’a jamais regardé de porn jette la première pierre.

    • Alors je me permets une grosse nuance (puisque j’ai testé trois dark romance et que j’en suis en encore traumatisée plus de 4 ans après) : il ne s’agit pas de faux bad boys mais bien d’hommes (les « héros) qui enlèvent, séquestrent, violent et torturent physiquement et psychologiquement les héroïnes dans ces… « romans « .
      En gros, c’est Esprits Criminels et New-York Unité spéciale romanciers et glamouriser.

      Après, mon avis est que pour trouver ça excitant, des lectrices doivent avoir un sacré problème psychologie. Et si ces soi-disant l’aspect psychologie qui les intéresse – argument moult fois entendu et lu – il y a les thrillers ou polars pour ça. On ne classe pas quelque chose dans romance ou érotique sinon…
      Et ne parlons des autrice, qui pour moi sont sadiques et misogynes pour écrire des trucs pareils (et extrêmement tordues dans leurs têtes)

      • Sans compter que le porno ne fait pas forcément une fixette sur le viol, le kidnapping,le chantage et autres joyeusetés (après ça dépend du genre qu’on préfère, soit). Dans ces bouquins, si. C’est comme si les autrices et leur lectorat s’étaient dit « nan mais c’est pas excitant si la fille elle est pas forcée et traitée comme un déchet ». Je comprend bien l’intérêt pour le danger, mais des personnages de beaux ténébreux qui ne sont pas forcément de gros creeps voyant les femmes comme de pauvres petites choses à dominer/manipuler, ça existe aussi. (Bon, d’accord, j’en ai pas vu beaucoup dans la littérature actuelle, plutôt dans des fanfictions, mais ça existe.)

      • je doute fort de l’existence de ces écrivaines . le produit se vend ( la mode des vampires étant passée ) j’imagine plutôt un groupe d’employé(e)s sous payées !
        ou mieux : un programme informatique ! c’est tout benef ‘
        la même histoire sans cesse ressassée ,  » l’action » ( toujours la même ) ayant lieu dans des endroits différents , les  » personnages  » étant affublés de prénoms différents . on change la couleur des yeux , des cheveux et l’affaire est faite !
        des produits pondus à la chaîne . du papier gaspillé .

      • Ne doutez jamais Yersina….de la connerie humaine, et de la connerie féminine pour adorer consommer (et creer) ces conneries genre feu de l’amour sous toutes ses formes…(les hommes préfèrent se taper dessus…la bêtise est bien genrée)

      • mouais . tout ça donne envie de prendre le maquis ! de se retirer à la campagne avec des poules et des chèvres . vivre en autarcie . dans une grotte , à côté d’une cascade . très loin des routes et ….
        nooon ! je suis un animal social . ( et même sociable , à mes heures )
        des colifichets ! et fissa .

      • Disons que la sociabilité a ses limites. En petite dose, à distance, c’est deja souvent bien suffisant. L’autarcie n’est (malheureusement) pas possible. Aucun de nos cousins singes n’y arrivent, et ils sont bien plus armés que nous pour cela.

      • les singes sont sûrement mieux armés pour l’autarcie que moi pour la lecture ! ah quand il s’agit de lire des niaiseries , je jubile !
        mais là , j’essaie de lire le procès ( qui prend la poussière sur une étagère depuis des années ) mais je balance , je remets .
        mon envie de plonger dans l’univers de Kafka est inversement proportionnelle aux chaleureuses recommandations de ce galopin de Gloubi .

    • « qui en fait sont de petites âmes de chaton tourmenté » : aucun chaton ne m’a encore séquestré, tapé, attaché avec des liens de velours ou violé. Bon, manipulé : oui par contre.

  17. Christian Grey n’avait t’il pas dit quil n’était pas prêt à partager? Car il a l’air de se répandre plus vite que…oh mon DIEUUUU!!!

  18. En lisant le titre de l’article, j’ai cru qu’il s’agissait de la suite tant attendue de la lecture de « Grey ». Je suis un peu déçu.

    Mais comme j’ai bien rigolé pendant ma lecture, cela compense.

  19. Du coup, si je comprends bien, votre truc c’est de juger, critiquer et descendre des livres que vous n’avez même pas lus ?
    Je lis de tout, je n’ai pas de genre particulier. Je ne suis pas super fan de romance, mais il m’arrive d’en lire. Certes, il y a pas mal de daubes, comme 50 nuances, mais il y a aussi des pépites, comme les livres de Lily Haime.
    Quand ma femme m’a parlé de Dark romance, j’avoue que j’ai halluciné. Des femmes qui tombent amoureuses de leur kidnappeur/violeur ? WTF ! Curieux, j’ai tout de même piqué un de ses bouquins pour le lire (en cachette, j’avoue) et je dois reconnaître que j’ai été agréablement surpris. Parmi les dark que vous citez, j’ai essayé (et très vite abandonné) de lire Boutons et dentelles, alors celui-là est une véritable catastrophe à tous les niveaux. Écriture insipide, histoire pathétique. Par contre Dark Obsessions est plutôt pas mal. Il aurait pu être classé comme thriller. L’histoire est bien menée, même si elle aurait mérité d’être plus développée. Les personnages sont crédibles et pour info, vous avez perdu votre pari ; Tayeb n’est pas décrit comme étant beau, c’est même l’inverse. J’ai également lu l’enlèvement. Là, on est dans la romance, avec tous ses travers et ses clichés. J’ai soupiré d’agacement assez souvent, mais l’histoire est tout de même inintéressante dans son ensemble. J’ai bien aimé, sans plus, mais bien aimé. En conclusion, la romance, ce n’est peut-être pas de la grande littérature, mais ce n’est pas son but. Comme dans tous les genres, il y a du très bon et du beaucoup moins bon. C’est juste dommage de tout mettre dans le même panier et triste de juger sans connaître.

    • Répondre à un Odieux Connard en s’appelant Avocat du Diable, c’est un peu un coup de génie. Bourré, mais de génie quand même.

    • C’est un peu le concept de l’Odieux Connard en fait~
      Quand on va lire un de ses article, ce n’est pas par quête de bonen fois ^^

    • >Quand ma femme m’a parlé de Dark romance, j’avoue que j’ai halluciné. Des femmes qui tombent amoureuses de leur kidnappeur/violeur ? WTF

      Normal, syndrome de Stockholm….suffit de voir la composition d’associations de gauchiste pro migrants…

      • Les femmes c’est des gauchiasses et des musulmans. Moi si on me donne une femme je tue celui qui me la donne et je défends pas ma maison, elle est à la banque.

    • Depuis quand faut-il avoir lu un livre pour le critiquer? Alain Juppé s en prive t il? L exercice est même intellectuellement plus exigeant que lorsqu’on a dévoré le dit bouquin, un peu comme un boxeur qui déciderait de pratiquer le noble art avec un ours…

    • je viens de lire  » dark obsession  » . c’est pas mal , en effet ! Nina est un prix nobel comparée à mademoiselle steele et Tayeb n’est ni beau ni riche , il est même touchant !
      un peu trop , parfois .
      merci pour le scoop , avocat du diable .

    • Je crois que c »est surtout le fait qu’il y ait moyen de se faire du beurre sur des histoires à base de femmes séquestrées, violées, harassées, etc. qui dérange, là. Certes, il en faut pour tous les goûts, c’est de la fiction, et tous les fantasmes ne sont pas faits pour être gentillets. On peut se poser des questions sur la fascination de certaines pour ce genre de truc quand même.

      • d’après ce que j’ai vu , il y a des CENTAINES de ces …. parutions ! toujours la même histoire pathétique écrite avec les pieds ( d’après les extraits , c’est pitoyable ) et , surtout : des commentaires élogieux !
        ça plaît . et surtout , ça se vend .

  20. Quiconque pénètre sur Wattpad en ressortira changé à jamais. Moi-même j’ai vu des choses innommables.
    Au début on rigole, on se dit que ce ne sont que des ados et qu’ils sont un peu cons. On ressent le même petit boost de notre ego que quand on regarde une émission de télé-réalité débile. C’est divertissant.
    Alors on creuse, toujours un peu plus loin, se désensibilisant un peu plus à chaque « découverte ». Finalement on se fait complètement happer, ressentant cette fascination mêlée de dégoût et de terreur.
    Jusqu’au point de non-retour où, au détour d’une fanfiction de célébrité yaoi hardcore (un sacré concept), on tombe sur une fiction contant le viol en public d’un adolescent par des plantes pondeuses (ne vous en faîtes pas pour lui, finalement il a bien aimé et a même hâte de recommencer…). Et là vous avez la sentiment que c’est votre propre âme qui s’est faite violée, souillée à tout jamais.
    Fuyez pauvres fous.

  21. « Mariée de force à un Gilet jaune ». Entre le sujet, le synopsis, la première de couv’ et son magnifique photomontage, on reconnait bien tous les codes du Wattpadisme à succès x)
    … Mais en fait, ça me dit de plus en plus quelque chose au fur et à mesure que je le tourne dans ma tête, j’ai vraiment dû l’y croiser là-bas… Vous n’oseriez pas perdre votre temps à chercher sur ce site les trop rares vrais bons ouvrages qui s’y trouvent, j’espère !

  22. Ce qui est amusant, c’est que tout ca n’est que la resucée d’histoire d’O. En moins bien.

    • la dame qui avait des anneaux partout ? cette créature que son propriétaire prêtait à ses amis ? ces délires de bourgeoise ?
      Stephaaane , enfin ….
      pourquoi pas la mère Arsan , pendant qu’on y est ? plus populo mais tout aussi pute .
      ( c’est dû à la chaleur , certainement . les pluies de l’automne vont y remédier . )

      • Ho la, j’en ai deja lu un….vais pas en lire deux non plus… C’est typiquement le genre d' »histoire » bien plus attrayante en video qu’en bouquin. Moins pratique dans le train quand on s’emmerde par contre. Surtout quand la batterie du pc portable est vide….

  23. j’ai lu  » l’enlèvement  » eeeh ouais .
    le Julian , c’est Escobar , en plus beau . il n’est pas dans la poudre , plutôt dans les flingues . comme Christian Grey , il  » bosse » à l’aide de son ordi et de son téléphone ! ah …. il pilote , lui aussi ! et comme Cricri , il séquestre , frappe et viole la pauvre Nora . mais tout finit bien ! elle finit par les aimer , lui et les gnons qu’il lui distribue . elle devient maso et teigneuse . ce bouquin putassier offre une quasi perspective de carrière aux jeunes filles sans espoir d’emploi . la réussite sans peine avec les moyens du bord .
    mais que fait la ministre de l’égalité des femmes z’et des hommes ? c’est un féminicide !
    depuis  » peau d’âne , blanche neige et cendrillon  » , on serait en droit d’espérer un progrès !
    bernique .

    • A croire que ces bouquins sont en réalité financés en sous main par DSK ou H. Weinstein. Afin de faire du conditionnement psychologique.

      • Pourtant, on se demande si le conditionnement psychologique n’a déjà pas pleinement eu lieu étant donné que ce sont généralement des femmes qui romancisent ce genre d’actes immondes dans ces bouquins…

      • conditionnement psychologique et rentabilité . les hommes d’affaire( s ? ) se bousculent !
        c’est forcé .

  24. M. Connard, vous êtes décidément un homme de goût (on le savait, mais ça confirme) : le Chassepot, ce magnifique fusil qui hélas, est associé à la débâcle de 1870-71, malgré ses performances intrinsèques merveilleuses pour l’époque ! On oublie trop souvent que les manufactures d’armes légères de notre pays ont été, à leur époque, les égales des autres pays du monde.
    Cependant si c’est bien votre pauvre Diego qui prépare les balles en argent, je lui souhaite bien du courage, vu la complexité d’assemblage d’une balle en carton !
    Et par ailleurs, petite question : quel type de stagiaire vous utilisez pour le nettoyage de l’arme ? J’imagine une aux longs cheveux fins et soyeux, afin d’éliminer tous les résidus de combustion ?

    • je vous explique , cher Kwiskas : ce gueux d’emir , jusqu’alors présentable , s’est mis à avoir de mauvaises manières ( à la suite d’un concert de rap , je l’ai lu dans  » oops , la gazette de Dubaï  » )
      il faisait rien qu’à répéter à sa tendre épouse :
      sluta , montre moi ta unga !
      excédée , Haya a pris la poudre d’escampette avec ses mômes princiers sous le bras …. et une quarantaine de millions de dollars en petite coupures .
      juste pour les faux frais . faut quand même pas déconner .

      • Quel fieffé ribaud !
        Quant aux quelques millions, ça se comprend aisément. Elle aurait fait comme n’importe qui : c’est à dire prendre quelques billets qui trainent dans le porte feuille, laissé sur le meuble proche de la porte d’entrée. Bon, sauf que là le porte feuille est une valise, et le meuble de la porte d’entrée un coffre fort ; mais pour ces personnes, c’est l’équivalent.

        Personnellement, tant qu’à faire, je serais allé au garage et serais parti avec un char Leclerc. C’eut été d’une autre classe, mais j’imagine que je n’ai pas les mêmes rêves qu’une princesse proche-orientale.

      • Kwiskas , voyons …. soyez raisonnable ! Haya est doublement princesse ! fille de roi , épouse de prince , membre du gotha et cavalière émérite . ses rapports à l’argent n’ont rien à voir avec les miens ( OUAH!!!! c’est la fin du mois et j’ai ENCORE trente euros ? )
        nous n’avons pas les mêmes valeurs .
        je me demande même si nous habitons la même planète .

      • Hélas, même planète, oui, il faut même que nous la partagions ! Et là est tout le problème : imaginez un (très) gros gâteau, où certains mangent une part normale, d’autres ont l’équivalent de 10 000 parts (heureusement -pour eux-, le diabète financier n’existe pas), et d’autres encore n’ont que 2 miettes …
        (bon sang, je parle comme un crypto communiste !)

      • c’est comme partager un gâteau avec Obélix !
        oui je sais : mes références sont limitées ….mais ce gros goinfre me fait bien rire !

      • Chère Yersinia, faut surtout pas perdre de vue que la mère de la princesse Haya était/est amerloque (Noor de Jordanie) . Alors on peut se convertir par convenance ( voir notre cher Henri de Navarre, huguenot, qui s’est converti au catholicisme pour devenir Henri IV, tout en marmottant  » Paris vaut bien une messe » dans sa barbiche), mais si le mari de la princesse a viré bondage – sadique-anal et autres « joyeusetés », il se peut fort que sa blonde épouse en ait eu plein le … heu … derrière, et que son sang ricain ne se soit réveillé.
        Mon Dieu, mais c’est bien sûr! Le prince saoudien était devenu addict aux Dark Romances les plus pourries ! Tout se tient !!!!
        Bonne Chance en tout cas à cette femme, princesse ou pas , qui s’est échappé avec ses mioches d’un royaume barbare, où la vie d’une femme vaut moins que celle d’un chameau.

      • Haya est cul et chemise avec le gratin britannique . souhaitons lui de ne pas suivre l’exemple de Benazir qui , mordue par le démon de la politique , est rentrée au Pakistan pour y être assassinée .
        en même temps , je ne crois pas que son ex ait eu besoin de se gaver de dark romance pour devenir imbuvable ! la femme ne jouit pas d’une grande considération dans l’islam !
        ( cette créature futile entichée de colifichets )
        ben comme au Vatican , tiens …. ( esclave , bonne à tout )

  25. Ha le horcruxe de Bigard ça m’a achevé, j’en ai pleuré !
    « Soyons francs : un gang qui fonctionne avec les règles du Parti Socialiste, je ne lui donne pas dix minutes.  »
    Ceci dit un PS qui fonctionne avec les règles d’un gang, ça a tout de même duré au moins le temps de l’affaire Urba. Vraiment de mauvaise foi cet Odieux !

  26. Quant à moi, c’est ce coup du lapin (sans jeu de mots) qui m’a achevée. Il n’y a pas à dire, rien de tel que les « L’ire ensemble » pour rigoler un bon coup (et éveiller la curiosité.)
    Merci bien.

  27. « le mec est président de son gang ? Ça marche comment ? »
    les gang de motards, souvent adossés à des structures associatives en reprennent la titulature : président, vice, trésorier, etc.

  28. Déjà dans boutons et dentelles vous avez raté une perle de négation indue « En me soumettant à l’homme le plus sombre, le plus cruel, et le plus séduisant que je n’ai jamais rencontré. »
    J’ai pas fini, mais c’est très drôle. Bravo !

  29. Difficile de ne pas me faire prendre pour un niais à la façon de rigoler derrière mon écran… C’est avéré, mes collègues me prennent pour un débile… :-) Non, je plaisante bien sûr…

    Par contre, ôtez moi d’un doute: c’est moi ou vous portez « vachement » bien le gilet jaune sur la photo? Et surtout, quel symbole!!! Le gilet jaune s’entend… Le symbole des laissés pour compte sur le bord de la route…

    Mais personnellement, j’ai de plus saine lecture pour le moment. Un petit bouquin, couleur « vieux papiers », rempli d’anecdotes, de héros, de fait d’armes insolites…
    Et au moins je mourrais moins con ce soir (enfin, ce soir seulement…) je viens d’apprendre l’existence de nouveaux genres littéraires…

  30. Merci cher Odieux, lequel de ces délicieux ouvrages allez-vous nous présenter dans la prochaine série l’ire ensemble ?

    Moi je revote pour les micro-humains de Werber… ça reste un puits sans fond de mauvais goût.

  31. Ça fait longtemps que je vous lis sans laisser de commentaires (je suis une rabouine), mais cet article-là est purement extraordinaire ! je suis écroulée de rire sur mon siège… heureusement que la dark romance existe, vous ne pourriez pas écrire ce genre d’articles sinon !

  32. Le horcruxe de Jean-Marie Bigard m’a fait tellement rire que j’ai failli mourir étranglée. Je crois que le traducteur devait être en plein burn-out.

  33. Cher Odieux,
    « Le renard qui en avait plein le cul » est certainement l’idée la plus fantastique que j’ai vue ces derniers temps (il y a là un indice sur mon entourage et mon métier).

    Je me suis même surpris à regarder sur le net si cet ouvrage existait réellement…
    Et je ne sais pas si ma déception est liée au fait que je ne le trouve pas ou qu’en jai été assez bête pour penser qu’il existait.

    Je retire donc ma fierté quelques secondes pour demander : est-il réel ?
    Si non, ne serait-ce pas là aussi une idée d’ouvrage ?

    Édit : et j’essaie même d’écrire cela au bon endroit…

  34. Bonjour.
    J’ai découvert votre blog il-y-a peut et c’est l’une des premières fois que je rie autant devant un texte. Un grand merci. Votre cynisme est délectable.

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