Pacific Scream 2 – Uprising

Vous souvenez-vous de Pacific Rim premier du nom ?

Oui ? Est-ce douloureux ? Non ? Dans ce cas, c’est que vous avez dû oublier des trucs. Et plutôt que de disserter sur votre subconscient et ce rêve récurrent que vous faites, permettez-moi de déterrer en vous des souvenirs qui auraient dû dormir à jamais.

Oui. Laissez-moi vous rappeler Pacific Rim.

Pacific Rim 1 : le monde est en danger, la faute à des immigrés nommés Kaijus qui n’arrêtent pas de débarquer chez nous illégalement depuis une mystérieuse faille au fond du Pacifique. Certes, peut-être est-ce lié au fait que les immigrés en question font 80 mètres de haut et sont vaguement reptiliens, mais toujours est-il que l’Amérique les traite comme elle sait le faire : en proposant la construction d’un mur massif  (l’histoire ne dit pas si le Mexique l’a payé). Et en construisant des robots douaniers géants, les Jaegers. Qui se pilotent à deux pilotes neuneus, d’où l’expression « être la moitié d’un con », qui désigne en réalité l’un de ces pilotes. Becket, l’un d’entre eux, a perdu son frère en faisant du catch avec l’un de ces clandestins géants. Il pleure très fort, jusqu’au jour où il est rappelé pour de nouvelles aventures à bord de son robot fraîchement réparé, le Danger Rabouin. Becket fait du catch avec plein de Kaijus, et puis à un moment, ça ne le fait plus marrer, aussi dégaine-t-il l’épée géante de son robot qui tue tous les ennemis en un coup. Pendant que le public se demande pourquoi il n’a pas commencé par ça, Becket et ses amis Mako Mori et Pentecost vont réaliser un plan audacieux : faire péter la faille d’où sortaient les Kaijus au fond du Pacifique. Pas con. Et ça marche. Voilà qui règle la question des immigrés géants, tout le monde est donc heureux, youpi.

Ne serait-ce pas un peu de droite, tout de même ? Les immigrés, d’accord, mais quid de l’évasion fiscale dimensionnelle ? Et qui se cache derrière tout cela ? La République en Mécha ?

Tant de questions, si peu de réponse : il est temps de nous pencher sur la suite : Pacific Rim : Uprising.

Spoilons, mes bons !


L’affiche : pas de flammes ? Pas de débris qui tombent ? On part plutôt bien. Pardon ? Des robots géants ? Allons, je ne vois pas comment une intrigue à base de robots géants pourrait mal tourner.

Notre film s’ouvre sur le personnage principal, Jake Pentecost, qui nous fait son résumé de l’épisode précédent, ce qui est un peu redondant avec le début de ce spoiler, je ne le félicite pas.

Pour faire simple, il nous explique qu’il est le fils de Pentecost, le célèbre héros neuneu qui à la fin du film précédent, se sacrifiait sans demander l’avis de son coéquipier puisque c’est plus rigolo, en faisant péter son propre robot pour aider le Danger Rabouin. Mais voilà : la guerre est finie, et il n’est pas son père. Alors à la place, il vit avec ses potes dans les ruines d’une ancienne ville côtière ravagée par les kaijus, où il explique que les ressources sont rares. Sa misère est un choix : sale petit ZADiste, va !

Sauf que pour le coup, la voix off est sur fond d’images de lui faisant des teufs géantes dans des villas en fort bon état avec piscine fonctionnelle au milieu des ruines.

Reparle-moi des ressources qui manquent, pour voir ? Bref. Jake s’est donc fait voleur, et le truc qui rapporte un max de nos jours, ce sont les pièces de vieux Jaegers. Il suffit de s’infiltrer dans les casses de l’armée pour en voler et les revendre à des foufous qui veulent se construire leur propre kaiju. Tant chacun sait que se construire un robot géant, c’est aussi discret que pratique : Diego, tu penseras à couper la haie avec la Astérohache, je n’ai pas racheté ce Goldorak d’occasion sur Leboncoin pour rien.

Nous suivons ainsi Jake alors qu’il se faufile dans l’une de ces casses, à peine gardée, et expert en démontage de kaijus, il a emmené des complices avec lui. Complices qui au beau milieu de la séquence d’infiltration… sortent leurs armes et le braquent.

« Pardon ?
– Oui, Jake. Nous te braquons.
– Mais il y a un problème ? Vous me trahissez ?
– Hein ? Ah non. C’est juste pour te rappeler que nous sommes méchants !

– Alors certes, mais pourquoi en pleine mission d’infiltration sur une base militaire, à part pour nous ralentir, faire du bruit, et maximiser nos chances d’échec ?
– Heu… en fait je ne sais pas trop… bon ben continue ce que tu faisais. »

Voilà. On va dire qu’on n’a rien vu, hein. L’intrigue se poursuit comme si de rien n’était, sauf qu’au moment de pénétrer dans le poste de pilotage du Jaeger cassé pour voler l’accumulateur super rare qu’ils sont venus chercher, nos amis découvrent… qu’un autre voleur est passé juste avant eux ! À rabouin, rabouin et demi. Je suis sûr qu’ils ont aussi emporté les lavabos des toilettes du Jaeger, tu vas voir.

Les complices de Jake étant cons, ils se fâchent et accusent Jake, une bagarre éclate – avec coups de feu histoire de bien donner l’alerte – mais notre héros parvient à les semer avant de partir à la poursuite de l’autre voleur… qui s’avère porter un gros manteau et être masqué. Qui est-il ? Jake l’ignore, mais l’aperçoit s’enfuir à moto hors de la base (il s’était donc infiltré avec une moto qui pétarade : habile), poursuivi par la sécurité.

« Inutile de t’enfuir ! lui crie Jake. De toute façon, si ton personnage est masqué, c’est que tu caches une surprise, et la seule surprise possible à ce stade c’est que tu sois une fille ! »

Mais le voleur ne l’entend pas et peut donc filer avec sa moto, son accumulateur et ses poncifs. C’est d’ailleurs plus la moto qui permet à Jake de retrouver le reste (oui, les poncifs aussi), lorsque de bon matin, il repère le véhicule garé devant un vieux hangar de la ville déserte. Ni une, ni deux, Jake s’infiltre et… tombez nez-à-nez avec le voleur.

Qui s’avère être une voleuse.

Non, Diego. Laisse ma boîte à « Ho ben ça alors ! » de côté. Je suis si las que je n’ai même pas la force de la retourner.

Jake, qui est lui surpris car il n’a pas vu ce non-rebondissement dans 250 films identiques (la voleuse, Amara, respecte d’ailleurs la règle éternelle : une fois son secret révélé, elle ne portera plus de masque du film), demande des explications. Et en obtient : Amara vole des bouts de Jaegers… pour monter le sien ! Qui trône fièrement au milieu de son hangar.

« Que ? Mais ? Qu’est-ce que c’est que cette merde de quatre mètres de haut ?
– C’est mon Jaeger, Scrapper. 
– C’est juste une Renault Fuego avec des bras et des jambes en pâte à sel !
– OUAIS BEN J’AI 15 ANS, TU T’ATTENDAIS À QUOI ? »

Mais non ; à 15 ans, à l’âge où l’on apprend en classe à chercher le champ lexical de la sensualité dans toutes les pages de livres étudiés en classe pour satisfaire la perversion de son professeur de français, Amara, elle, est déjà un génie de la mécanique et de l’informatique. Et s’est bricolé son propre Jaeger, probablement pour faire vrombir son moteur sous les fenêtres des mamies ou mettre l’autoradio à fond les soirs d’été. Je suis sûr qu’elle a trafiqué le pot.

Mais Jake n’a pas le temps de voir si tout ça est bien réglementaire, car c’est ce moment que choisissent les militaires du coin pour retrouver la trace d’Amara et encercler son hangar : notre larrone grimpe dans le cockpit de son robot qu’elle peut piloter seule, vu qu’il est assez petit, et Jake grimpe à bord parce que quitte à se barrer, il est aussi intéressé. Ils font donc du covoiturage de Mécha : du Méchacar. Hmmm. Ça sonne bizarre. Oubliez.

S’ensuit une course poursuite peu palpitante avec moult acrobaties et ruses de guerre, jusqu’à ce qu’un Jaeger, un vrai de 80 mètres de haut, ne vienne arrêter l’engin illégal des fugitifs. Amara et Jake se retrouvent ainsi au trou pour cause de circulation avec un véhicule non-déclaré, défaut d’assurance et plaque non-lisible. Dans leur cellule, ils peuvent ainsi papoter un peu.

« Mais au fait, pourquoi tu as construit un Jaeger ? C’est quand même aussi con que coûteux comme projet. C’est un peu comme monter un char russe dans son jardin : c’est pas top pratique ni bien utile. Surtout que les kaijus ont été vaincus il y a des années. Alors je vois pas à quoi ça va te servir, surtout que ça doit douiller en assurance et en ticket d’autoroute.
– Oui mais comme ça, si les kaijus reviennent, et ben je serai équipée.« 

Voilà une riche idée ma jeune amie, qui prouve une fois de plus que la jeunesse n’est pas incompatible avec la sagacité ; nul doute que lorsqu’un kaiju de la taille d’un gratte-ciel poindra le bout de son museau par un doux matin, ton robot de la taille d’un camion pourra servir. De plug anal pour lézard géant, certes, mais tout de même. Heureusement que tu es un génie, Amara.

Un génie ? Voilà qui rend Jake dubitaitf : ne seraient-ils pas deux grosses caricatures ? À savoir la fille est forcément une Mary Sue, et le noir forcément un voleur ? Mais la maréchaussée vient tirer Jake de sa cellule avant que par malheur, il ne commence à réfléchir, puisqu’il a un appel à distance avec sa sœur adoptive… Mako Mori ! Héroïne du volet précédent !

« Bonjour Jake. Je vois que tu t’es encore mis dans de beaux draps.
– Oui mais bon, tu sais, je suis comme ça : j’adore vivre de rapines dans des ruines. Attends, mais ce serait pas encore un peu raciste cette affaire ?
– Allons, Jake, concentre-toi. Je dois t’informer que je ne peux pas te faire sortir d’ici facilement. Ton passif est trop lourd. Il nous reste une chance cependant… que tu retournes dans l’armée.
– Woh, l’autre. Alors, ça, jamais.
– C’est ça ou le trou.
– Grmblblblbl…. »

Résultat, dès le lendemain, devinez qui arrive en avion sur l’une des bases de défense côtière du Pacifique ? Inutile de me répondre, je ne vous entends pas, vous parlez à un écran, là. Vous êtes Jake ou bien ?

Bref, oui : Jake débarque. Et Amara a aussi été recrutée : après tout, c’est un génie des Jaegers, donc… ho, et on a aussi emmené son Jaeger pourri, Scrapper, dont tout le monde se moque parce qu’il est petit, moche, et qu’il porte encore sa vignette Crit’Air (et je ne vous cache pas que Scrapper n’a pas le droit de circuler à Paris certains jours).

« Les amis, je vous demande d’accueillir Amara. Certes, elle a 15 ans, mais l’âge n’est pas important dans notre unité. Souvenez-vous de Louis-Matthéo, qui n’avait que 9 ans quand il nous a rejoint. Certes, il est mort à l’entraînement deux jours plus tard. Mais son sacrifice nous a tellement appris. Car c’est grâce à lui que les pilotes n’ont plus le droit de nommer leurs Jaegers. D’ailleurs, le « Pipi Cacaboudin » sortira de l’atelier cette semaine. »

Attention, jeu : sachant que Scrapper a été emmené sur la base ET que c’est un robot mignon victime de moqueries mais construit avec le cœur, pensez-vous qu’il va sauver la situation à un moment ? Je sais, c’est pas facile. La réponse plus bas dans ce spoiler. Chut. Arrêtez, vous êtes en train de vous gâcher la surprise. Je dirais même divulgâcher, si l’Académie Française venait à passer.

Toujours est-il que sur la base, Jake retrouve…

« Clint Eastwood ?
– Nan, son fils. Ouais, je sais, ça fait bizarre. Mais dans ce film, je m’appelle Nate Lambert. Et je suis ton ancien coéquipier, souviens-toi, mon cher Pentecost. »

En entendant ce nom, Amara est si excitée que les capteurs de la base détectent brièvement une mini tempête tropicale.

« Pentecost ? Tu es Jake Pentecost, le fils de Neuneu Pentecost, le héros qui s’est sacrifié ?
– Gnagnagna… ouiiii, boooon, c’est moi…
– Waw, c’est mon idole ! Quand j’étais en SEGPA, c’était notre exemple ! Et regarde cette base, c’est génial ! Il y a tous les Jaegers les plus célèbres, comme Oméga Trois, Super R19 et même Mécha Levallois-Perret, le robot entièrement financé avec des marchés truqués  ! C’est mon rêve qui se réalise ! »

Car oui : Amara le génie est une passionnée de Jaeger et son rêve était d’intégrer l’armée, mais elle n’a jamais pensé à s’engager. À la place, elle préférait soutenir ses idoles en leur volant des pièces et en les mettant dans la merde. C’est tellement cohérent qu’on dirait des votes de députés français.

Vous voulez encore plus de cohérence ? Dialogue suivant entre Jake et Nate, s’il-vous-plaît.

« Jake, ici, tu es le Ranger Pentecost. Et je suis le Ranger Lambert. Compris ? Et tu vas filer droit. Et agir en militaire. Sinon…
– Sinon ?
– Sinon je te renvoie chez toi par le premier avion ! »

Ho non ! Quelle menace ! C’est EXACTEMENT ce que Jake veut ! Jake est donc très effrayé et décide bien évidemment d’obéir. Voilà voilà. Je vois que tout va bien dans ce film. Je veux bien que les robots aient sucré tout le budget, mais bon, même relu par le neveu de l’assistante maquilleuse, je pense que ça ne passait pas.

La vie sur la base militaire commence pour nos héros malgré eux. L’occasion d’apprendre qu’évidemment, Jake et Nate faisaient un bon duo mais qu’ils se sont fâchés pour des bêtises (Jake adorait les tacos et le cockpit des Jaeger est super mal ventilé), d’où le départ de Jake. Amara, elle doit suivre le programme des nouveaux pilotes, qui ont des noms (si, si), mais une présence cumulée à l’écran de moins de trois minutes sur tout le film. Ils méritent donc de tous s’appeler Jean-Jacques. Et ne parlons pas de leur charisme. Tenez, saviez-vous que dans ce spoiler, j’ai intégralement supprimé un personnage sans que ça ne change rien ? Vous voulez savoir lequel ? Regardez le film.

Attendez, je viens de recevoir un message de La Haye… hmm… je pourrais être poursuivi pour crimes contre l’humanité suite à cette dernière phrase.

Bon, alors sachez-le : il y a une fille qui intéresse Jake et Nate. Vous la verrez environ 45 secondes à l’écran, principalement à faire « Houlala un garçon me tombe dessus » ou « Houlala je vous fais des bisous de bonne chance« . Comment aurait-on fait sans triangle amoureux ? Pfou.

Mais revenons à Amara qui découvre par ailleurs que Jake et Nate pilotent… le légendaire Danger Rabouin.

« Waaaah, la chance !
– C’est vrai, mais tu sais Amara, il a changé de nom de code. C’est désormais le Gipsy Avenger, comprendre, le Vengeur Rabouin.
– Ah bon ? Mais c’est con, pourquoi l’avoir changé de nom ? En plus, c’est pas très adapté.
– Que veux-tu dire ?
– Hé bien, nous sommes maintenant en paix, alors « Vengeur »… 
– Et qu’aurais-tu proposé ?
– Un nom qui mêle à la fois l’aspect Rabouin et le côté guerre terminée et paix installée.
– C’est-à-dire ?
– Pacific Rom. »

Pendant que Lambert pète vertement la gueule d’Amara qui ne fait rien qu’à tenir des propos discriminants, une autre intrigue – tousse, tousse – démarre, avec l’arrivée sur la base de la patronne du plus grand fabricant de Jaegers au monde : les industries Shao, situées en Chine. Nous appellerons donc ladite patronne Bella, puisque comme chacun sait, Bella Shao.

Et Bella est venue pour parler d’un sujet super important : bientôt, tous les Jaegers seront mis à la casse. Du moins, ceux avec des pilotes (mais pas forcément avec les pilotes dedans, suivez). Car ses industries ont mis au point un programme de Jaegers drones. Donc pilotables par un seul individu. Et avec moins de risques. Sauf qu’évidemment, les pilotes n’aiment pas trop l’idée d’être mis de côté, tant ils n’ont pas compris qu’ils pourraient justement piloter lesdits drones. Vous ai-je dit qu’ils étaient un peu cons ? Un vote doit prochainement avoir lieu au sein des équipes de la Défense du Pacifique pour savoir si l’on reste sur les appareils pilotés ou si les drones, c’est mieux. Et évidemment, une seule voix va faire la différence : celle de Mako Mori. Ho ben ça alors, ai-je envie de dire. Ce serait celle de Jean-Maurice Patachou, j’aurais aussi été surpris.

Les deux scientifiques débiles du film précédent sont aussi là. Mais si, souvenez-vous, Blaireau 1 et Blaireau 2 ! Blaireau 1 travaille toujours pour la défense du Pacifique. Mais Blaireau 2, lui, est passé chez les Chinois, et travaille pour Shao. Chacun a ses petites lubies : Blaireau 1 pense qu’il faut construire des propulseurs sur les Jaegers pour les déployer plus vite à longue portée, en usant du sang de Kaiju modifié, seul carburant assez balaise pour pousser les pépères, alors que Blaireau 2, son trip du moment, c’est plutôt de se connecter avec le cerveau de Kaiju qu’il a conservé depuis le film précédent, et se faire ainsi des trips psychédéliques en cachette.

Bref, on s’amuse bien.

Jusqu’au jour où le fameux vote doit avoir lieu, à Sydney. À cette occasion, le Danger Rabouin sera déployé en guise de garde d’honneur, pendant que tout le monde va voter au QG local. Jake et Nate doivent donc collaborer ensemble puisque rappelons-le, les Jaegers se pilotent à deux, parce que tout seul, ça fait trop de charge mentale, ou un truc du genre. Je n’ai pas tout suivi. Mais je crois qu’une bédé moche qui tournait sur Facebook en parlait. J’ai peut-être ça en stock.

Charge mentale

Ce n’est pas la BD originale d’Emma, mais je trouve ça vachement plus pertinent, finalement.

Soit dit en passant, tout est magique dans ce film : ainsi, à Sydney, il y a une manifestation de milliers de gens au moment du vote car « Ils veulent garder les Jaegers« . Un reporter explique même que « des fans de Jaegers masqués de noir jettent des pierres« .

Qui n’a pas connu ce genre de manifestations où de braves citoyens se rassemblent pour protester quand au dernier marché pour le renouvellement du parc de chars de l’armée parce qu’ils préféraient l’ancien modèle ? Le tout avec ses casseurs qui viennent tout saccager parce qu’on refuse d’écouter leur avis sur la puissance maximum du canon à ions Mark II ? Ce film parle sûrement à chacun d’entre vous.

D’ailleurs, au moment où le Danger Rabouin est largué sur Sydney, il l’est… à deux mètres de la foule. Et manque de tomber car ses pilotes sont mal synchronisés. Oups, désolé, on a failli tous vous tuer, mais bon, être largué plus loin, c’eut été moins spectaculaire !

Je comprends que la foule adule ces machines qui manquent de leur marcher sur la gueule parce que ce matin, les deux pilotes se sont engueulés au sujet de qui avait encore fini les Petit Suisses.

Mais revenons à nos moutons : alors que Mako Mori arrive en hélicoptère pour le grand jour, les capteurs de défense de Sydney détectent un gros truc en approche… attendez, mais c’est un autre Jaeger ? Mais tout en noir ! J’aime les mecs qui veulent bien montrer que leur robot est méchant, des fois que le public ne comprenne pas. Le jour où les mecs vont être attaqués par un robot rose-bonbon avec une tête de licorne, jamais ils ne penseront que c’est un ennemi. Mais je m’égare.

Depuis son hélicoptère, et avec sa pauvre tablette, Mako parvient cependant à détecter quelque chose de suspect. Elle tente de communiquer avec le Danger Rabouin :

« Danger Rabouin ! Ici Mako ! Vous devez savoir que la signature de ce Jaeger est…« 

Sauf que pif pouf, le Jaeger en question déploie son brouilleur le plus puissant : il fait passer tout le monde sur le réseau mobile de Free. Plus personne ne peut s’entendre, c’est la panique, et on ignore quelle est l’information capitale que Mako voulait partager. Le Danger Rabouin et le Jaeger noir font sans et s’affrontent dans tout Sydney, pètent des immeubles comme il se doit, mais le vilain a le dessus. Et pire… il détruit l’hélicoptère de Mako ! La tuant sur le coup !

« Naaaaooooon !
– Du calme Jake, le combat continue !
– Noooon ! Je veux sortir du robot et ainsi immobiliser le Danger Rabouin comme un con pour aller pleurer ma sœur adoptive plutôt que de meuler le margoulin qui vient de la tuer devant mes yeux ! »

C’est très malin, en effet, Jake. Je comprends que tu sois un bon pilote de Jaeger : se connecter à toi, c’est comme se connecter au néant, il n’y a pas d’obstacle. Heureusement pour Jake, au moment où le robot noir vient finir le Danger Rabouin, les renforts de Jaegers arrivent. Le vilain doit se replier, et replonge dans la mer sans qu’il soit possible de le suivre, car non, cette technologie n’existe pas. L’avion ? Ça ne sert pas juste à transporter des gens ? Je ne vois pas de quoi vous parlez. Nous y reviendrons.

Bref, vous l’aurez compris : la situation est critique. Mako Mori est morte, Jake tout triste, le méchant en fuite, Sydney en mauvais état, le slip de Nate classé SEVESO, et en plus, sans Mako, le vote sur les drones est passé. Shao va donc déployer fort prochainement ses nouvelles unités.

À la base de la défense Pacifique de notre héros, l’ambiance n’est pas à la fête. Jake croise la jeune Amara, et pour se changer les idées, veut l’aider à s’entraîner. Ils se connectent donc ensemble sur un simulateur, et Jake découvre le triste passé d’Amara : toute sa famille s’est prise une patte de Kaiju sur la gueule durant la guerre. Ce qui les a vaguement tués. Depuis, Amara hait deux choses : les Kaijus et les crêpes. Son procès pour Bretonnophobie est d’ailleurs en cours.

En attendant, nos héros enquêtent pour savoir d’où venait le mystérieux Jaeger noir. Ils se réunissent avec Nate, Blaireau 1 et d’autres pour en discuter. Bon, personnellement, j’aurais vité réglé l’affaire : j’aurais retrouvé qui est le type qui a commandé 2600 litres de peinture noire pour carrosserie, et je pense que j’avais mon coupable. Mais non, nos héros préfèrent décrypter les données récupérées du message de Mako Mori.

« Regardez, si je change l’algorithme des mégabits et que je les croise avec…
– Blaireau 1, arrêtez. Les faux discours scientifiques au cinéma, c’est chiant. Dites que vous récupérez les données et basta.
– Bon ben alors je récupère les données… bilililip… voilà ! Hmmm… on dirait… une carte. Une carte qui indique une ancienne usine de réacteurs de Jaeger désaffectée au fin fond de la Russie. 
– Alors certes, mais donc, on est d’accord que Mako a déduit ça simplement à partir de la signature énergétique du robot ?
– Oui.
– Mako qui était dans un hélicoptère au moment du drame avec comme seul outil sa tablette Android ?
– C’est ça. »

Et donc, la tablette Android de Mako a perçu plus de données cruciales que l’ensemble des capteurs militaires de tous les supers engins ultramodernes du coin. C’est tout à fait logique.

Dans tous les cas, nos héros demandent à aller voir sur place, à bord de Danger Rabouin. Ce qu’ils font. Et sur place… l’usine explose devant eux lorsqu’ils arrivent, car le Jaeger noir vient de montrer le bout de son nez et d’envoyer une pétée de roquettes pour effacer ses traces. L’attaque surprise a eu raison à la fois de leur meilleure piste, ainsi que des sous-vêtements neufs de Nate. Mais Jake, lui, est grognon, et motive son compagnon.

« On va te meuler la face ! » hurlent nos héros.

Ce qu’ils font. En glandant durant 5 minutes avant de dire « Et si on utilisait notre super technique qui permet de défoncer le robot quasi-instantanément ?« 

C’est donc la grande tradition de Pacific Rim : laisser tout le monde mourir et se mettre dans la merde plutôt que d’être efficaces. Une telle capacité à planifier son étron… je pense qu’on pourrait en faire une série. On l’appellerait La Caca de Papel. Diego, va déposer le nom avant qu’un quelconque pornographe scatophile ne le fasse, vite.

Le Danger Rabouin triomphe donc du robot noir, et ordonne aux pilotes de sortir du cockpit. Mais… nenni ? Tant pis ! Nos héros arrachent la verrière et découvrent avec effroi… un cerveau de kaiju ?

« Un cerveau d’arrière train de Kaiju pour être exact, puisqu’ils en ont plusieurs« , explique sans rire Blaireau 1 une fois l’épave ramenée à la base.

Est-ce que je regarde un film où l’on vient de m’expliquer qu’un robot géant était piloté par un cul ? Est-ce volontaire ? Veut-on faire passer un message ? Un scénariste tente-t-il d’appeler à l’aide via de subtils messages depuis des années ?

Plus tôt dans le film, cet homme s’est donc montré moins bon pilote qu’un cul. Littéralement. Je vous laisse savourer cette information.

Je l’ignore, mais je vous avoue que tout cela me trouble profondément.

En attendant, et puisque le recyclage, c’est important, on décide de démonter le robot qui a une technologie plutôt intéressante pour en greffer des bouts au Danger Rabouin. Comme par exemple, les deux lames tronçonneuses qu’il avait dans les bras, et qui ne sont pas sans rappeler les grandes heures de Warhammer 40000.

Mais Amara, elle, veut en savoir plus. Et quand elle en a marre de se faire bizuter dans les dortoirs, elle décide de proposer à ses camarades un peu cons d’aller explorer l’épave du Jaeger noir fraîchement ramenée à la maison. Et à l’intérieur, effectivement, c’est louche : il y a des bouts de Jaeger… et des bouts de kaiju bricolés de la main de l’homme ! Sauf qu’alors qu’ils devaient explorer un coin comme le gros intestin du robot (ne cherchez pas, le robot étant piloté par un cul, j’imagine qu’il y a une logique), un peu de liquide tombe, et fort acide, fait bobo à un Jean-Jacques. Il faut donc aller appeler à l’aide… et avouer que l’on a pénétré dans le robot sans autorisation !

Le blessé s’en tire sain et sauf, les autres avec une engueulade, et Amara, pour avoir lancé l’action, reçoit la triste nouvelle de Jake : elle est renvoyée du programme Jaeger. Mais avant de partir, elle doit avouer qu’elle a fait une terrible découverte : les câbles à l’intérieur du robot… viennent de chez Shao ! Elle le sait, car ils sont torsadés sur la gauche, au lieu de la droite !

Vous voulez dire que ce n’était marqué « Shao » sur aucune autre pièce ? Les mecs ont limé toutes les pièces une par une ? Attendez : en fait, je ne veux pas savoir. Restons-en sur le fait qu’une information cruciale vient de tomber. Que Jake peine à croire : en plus, Shao ne fait pas dans la biotechnologie ! Du moins officiellement… seraient-ils liés à tout cela ?

Vous voudriez dire que le robot sans pilote provient d’une usine de robots sans pilotes ? De la seule au monde, même ? Damnation, comment aurait-on pu le deviner ?

C’est définitivement trop subtil pour moi.

Blaireau 1 est par conséquent envoyé chez Shao pour voir ce que Blaireau 2 sait à ce sujet.

Et cela tombe bien, puisque pendant qu’Amara est amenée vers la sortie de la base, les drones de Shao sont en cours de déploiement. Et deux d’entre eux arrivent donc pour être livrés à la base de nos héros.

Mais alors qu’ils sont encore attachés sous les aéronefs qui les amènent, ils s’agitent… et deviennent hors de contrôle ! Chez Shao, c’est l’alerte : tous les drones sont en train de devenir fous ! Pire : ils attaquent les bases où ils devaient être livrés ! Des pics leur poussent, et leur ordinateur de pilotage explose laissant place à… un cerveau de Kaiju ! Ce sont des créatures mi-Jaegers, mi-kaiju !

C’est donc l’alerte générale. À la base de nos héros, le centre de commandement est pulvérisé à grands renforts de missiles envoyés par les drones. Quelques pilotes arrivent à démarrer leurs Jaegers à temps, mais finissent le plus souvent à terre.

Dans le bâtiment de chez Shao, Blaireau 1 se dépêche de profiter de la panique pour trouver Blaireau 2. La sécurité locale n’apprécie que moyennement cette arrivée impromptue à un moment guère opportun, mais usant de trous dans le script, nos deux camarades parviennent à s’en débarrasser et à atteindre le centre de commandement des drones. Blaireau 1 ordonne à son ami de l’aider.

« Blaireau 2 ! Les drones de Shao sont en train de tuer tous nos copains ! Tu es leur ingénieur en chef, tu peux arrêter cela !
– Sans souci… j’avais caché une sous-routine dans les drones des fois que… je la lance et… »

Et c’est encore pire ! Les drones deviennent encore plus destructeurs, et pire, pour certains, se mettent en cercle… et usent de leurs lasers on ne sait comment pour ouvrir des portails vers la dimension des Kaijus !

« Blaireau 2, mais bordel de pipe, que fais-tu ?
– J’active mon plan diabolique ! À force de me faire des trips avec le cerveau de Kaiju chez moi, je suis en contact avec leur dimension ! L’un de leurs agents ! Aussi, j’ouvre la voie pour que les kaijus en finissent avec l’humani…
– Non, je veux dire, c’est quoi ce plan de merde ? Pourquoi tes drones ont besoin que tu actives un DEUXIÈME ordre MANUELLEMENT alors qu’ils commençaient déjà à tout péter ? Si je n’étais pas arrivé ici par hasard pile au bon moment, tu faisais comment avec ta routine à activer, puisque la sécurité était sur le point de t’arrêter ?
– Heu… ah merde, oui. Mon plan reposait sur des éléments que je ne pouvais pas connaître.
– D’ailleurs, du coup, le Jaeger noir, c’était toi ? Mais en fait, il servait à quoi ? À part à signaler à tout le monde qu’il y avait un truc bizarre et à risquer d’attirer l’attention sur toi avant le début de ton plan ? Non parce que tuer Mako Mori pour empêcher qu’elle ne vote, certes, mais du coup, théoriquement, ça aurait dû reporter le vote ? Et en faisant de Mako Mori une martyr, donner raison à son camp ?
– … alors en fait… »

Et hop, Blaireau 2 s’enfuit après avoir activé sa sous-routine, et sans expliquer son plan, qui est en fait complètement con. Eh bien merci bonsoir. Et non, la sécurité n’arrive pas à arrêter un geek en goguette.

Cela dit, attendez : il a réussi avant de partir à expliquer comment il est parvenu à saboter les drones sans éveiller l’attention : plus d’un tiers des usines de Shao sont automatisées, il n’a eu qu’à les détourner.

D’accord. Et sinon, comment tu as fait pour dupliquer des cerveaux de kaiju sachant qu’ils n’avaient pas d’usine de biotechnologie, comme c’est dit dans le script ? Et puis aucun technicien en visitant le bousin n’a remarqué que tiens, c’est plein de trucs organiques ? Oh, ou mieux sachant que le poste de commandement de Shao était au milieu de l’usine d’assemblage, tout n’était pas vaguement visible de tous les pinpins qui passaient par là ? On a eu un super plan montrant bien que oui, tous les techniciens pouvaient voir l’assemblage des robots. Quant au fait que ce ne soit pas un ordinateur qui pilote, mais un cerveau, est-ce que ce n’est pas le genre de truc qui se remarque un tout petit peu ?

Bref, ne serait-ce pas encore plus débile que prévu ?

Vous apprécierez cette image de Blaireau 2, debout devant l’un des nombreux écrans suivant en direct le moindre capteur des drones, mais où personne na remarqué qu’en fait, ils étaient vaguement kaijus.

Heureusement, Bella Shao, qui est une informaticienne de génie, parvient à envoyer un ordre pour désactiver les drones. Hmmm… sachant qu’ils étaient devenus autonomes, c’était quoi l’ordre exact ? « Éteins ton cerveau steuplé » ? Ma foi, j’ai dû louper un ressort scénaristique de qualité. Ou alors celui-ci était cassé, allez savoir.

Par conséquent, les destructions s’arrêtent sur les défenses du Pacifique lorsque les drones s’éteignent. Et ceux qui ouvraient des portails en mer se retrouvent stoppés, ce qui ferme lesdits portails et a tendance à couper en deux les monstres qui en sortaient.

Cependant, trois d’entre eux sont parvenus à s’en tirer. Deux gros, et un très gros. Pendant que l’on remet en état les Jaegers de leur base, Jake, Amara, Nate et les Jean-Jacques se réunissent avec Blaireau 1 (qui voyage beaucoup semble-t-il) dans une salle de commandement secondaire pour voir quelle est la situation.

« Les petits amis, la plupart des Jaegers ont été détruits. Les drones sont inutilisables. Bref, il ne reste qu’une poignée de robots pour arrêter ces monstres qui sont pour l’un en mer de Chine, dans le Pacifique pour les deux autres. 
– Sait-on vers où ils se dirigent ? 
– Ah non tiens, on n’a pas pensé à regarder, Jake, vous avez raison. Hep ! L’équipe de surveillance ! Lâchez vos kikoutes, on a du boulot pour vous ! Alors voyons voir les données… ça alors ! Ils se dirigent tous vers… le Mont Fuji, au Japon ! Qu’est-ce que cela signifie ?
– Et si… et si depuis dix ans on se trompait ? Et si depuis le début, les kaijus n’attaquaient pas nos villes ? Si depuis le début, ils allaient tous au même endroit et qu’on était juste sur le chemin ? Comparons avec les données de la guerre que personne n’a étudié ces dix dernières années !
– Ça alors Jake, mais oui ! Vous avez raison ! En fait, ils se dirigeaient tous vers le Mont Fuji ! »

Une main se lève dans l’assemblée.

« C’est pas possible.
– Caporal Roudoudou ? Mais que dites-vous ?
– Eh bien dans le film précédent, ils sortaient tous d’une faille dans le Pacifique, n’est-ce pas ?
– Oui. 
– Et donc, ils menaçaient toutes les côtes du Pacifique, d’où le nom ?
– Tout à fait. Et le mur géant que l’on construisait autour du Pacifique.
– Alors expliquez-moi, s’ils apparaissaient dans le Pacifique et se dirigeaient vers le Japon, comment ils pouvaient attaquer les côtes américaines pour aller vers l’intérieur des terres, ou comment ils se sont retrouvés en Chine ?
– Ah oui. Merde. En fait ça n’a aucun sens notre truc, et aucune cohérence avec le film précédent.
– Non. Et même pas avec le titre du film, en fait.
– Certes. On merde pas mal là quand même. Bon, qui vote pour qu’on pète tous la gueule du caporal Roudoudou et qu’on fasse semblant de rien ? »

Le caporal Roudoudou maravé, les gentils peuvent continuer à trouver des explications absurdes à tout. Tenez, vous savez quand Blaireau 1 disait que le sang de Kaiju ferait du super carburant de fusée ? Eh bien c’est lié ! Car si les kaijus venaient à se jeter dans le Mont Fuji, volcan en activité, cela produirait une explosion suffisante pour réveiller tous les volcans de la Ceinture de Feu du Pacifique, et ainsi, créer un tel merdier climatique que l’humanité ne s’en remettrait pas ! C’était leur plan depuis le début ! Enfin, d’après ce film en tout cas.

Si j’étais Blaireau 2, plutôt que de m’emmerder à faire un plan impliquant des drones sabotés, du clonage de cerveaux de Kaijus & co, j’aurais juste cloné de quoi faire du sang de Kaiju, eut le soutien de tout le monde puisque c’est un super carburant, et un beau matin, payé des couillons pour larguer un gros paquet de tout cela dans le Mont Fuji. Ou plus simple : puisque les moteurs de Jaeger font des explosions nucléaires en pétant (cf le sacrifice du papa de Jake dans le film précédent), il suffisait d’envoyer un seul drone sur le Mont Fuji, et pouf pouf, c’était plié.

Mais non : cloner en cachette des cerveaux sans matériel pour assembler des drones biomécaniques dans une usine pleine de gens sans qu’ils ne remarquent ni les cerveaux, ni le bio, avant d’attaquer les bases du Pacifique peu avant de lancer une subroutine manuelle en profitant de l’arrivée impromptue d’un vieil ami pour ouvrir des portails vers un monde parallèle amenant des monstres géants pour les faire ramper jusqu’au Mont Fuji…

… c’était plus simple.

Ce qui nous rappelle ce vieux principe : quand les héros sont des neuneus, mieux vaut que le méchant soit idiot. Mais là, je pense qu’ils affrontent un concombre qui parle.

En attendant, on sait maintenant que trois monstres géants se dirigent vers le Mont Fuji pour le faire péter. Mais ils sont hors de portée de la plupart des Jaegers encore en état !

« Si seulement on avait des véhicules assez rapides pour les intercepter…
– Des avions ?
– … avec une puissance de feu pas dégueu…
– Des avions ?
– … capables de tirer des missiles…
– Des avions ?
– … et capable d’échapper aux terribles Kaijus…
– Des avions ?
– … mais oui, c’est ça ! NOUS ALLONS GREFFER DES FUSÉES À NOS JAEGERS ! »

Blaireau 1 annonce ainsi qu’en moins d’une journée, il peut terminer ses prototypes de propulseur au sang de Kaiju, avoir suffisamment de carburant expérimental, adapter les fusées aux derniers Jaegers en état, construire des rampes de lancement adaptés et calculer leur trajectoire pour aller sur zone.

Productif, le Monsieur. Et tout ça sans rien tester, hein.

Pouf pouf magie : ce qui est dit est fait. Ne manque qu’une chose : des pilotes pour les 4 derniers Jaegers de la base, nombre de spécialistes ayant été tués dans l’attaque des drones. C’est donc le moment de déployer les Jean-Jacques, qui bien que n’ayant pas fini leur formation, savent piloter. Jake leur fait donc un super discours, comme du temps de feu son père, pour dire qu’aujourd’hui, on est une grande famille, et qu’on va sauver le monde, et brossez-vous bien les dents avant dodo. Alors à vos postes !

Tout le monde grimpe dans son Jaeger fraîchement rafistolé, et c’est parti, décollage (avec dans le film des blagues pourtant super drôles que je vous passe, puisque je n’ai pas d’humour, sachez-le), et nos héros volent jusqu’à Tokyo, où ils se larguent sur la ville pendant que la population court dans les abris souterrains, les trois kaijus venant d’arriver.

Jake, qui est devenu le chef parce que… attendez ? Pourquoi ? C’est pas lui qui a abandonné son véhicule en plein combat l’autre jour pour aller pleurer sa sœur au lieu d’arrêter l’assassin ?

Bon ben c’est le chef, hop. Et il donne les ordres.

« Deux robots sur le plus gros des kaijus, les deux autres, vous prenez les deux plus petits. »

Nate Lambert est discipliné, expérimenté, et compétent. Il sera donc condamné à agir sous les ordres du type spécialisé dans la désertion, complètement con et qui n’est pas spécialement compétent, mais qui jure qu’il est gentil.

Et c’est parti pour une baston générale avec des immeubles qui tombent partout, mais où il faut surtout retenir une chose : l’un des robots a deux sabres. Qui tranchent les kaijus instantanément.

Du coup, il les attaque…

À coups de pied.

Bien. C’est un épisode de Xena, c’est ça ? On me ment depuis le début ? Sans rire, c’est quoi votre souci les enfants ?

Résultat, l’affaire tourne mal. Car alors que les Jaegers faisaient durer le combat sans raison, mais sans pertes non plus, voici que surgit… Blaireau 2 ! Lui qui avait échappé à toute la sécurité de chez Shao, à toutes les polices et armées du monde, et ce parce que… hé bien, parce qu’il est à Tokyo (il a sûrement utilisé son téléporteur). Et avec sa propre tablette (décidément, les tablettes, c’est surpuissant), commande au QG local de Shao de déployer des milliers d’insectes biomécaniques de la taille d’une bagnole (oui, ce sont de gros insectes, il va falloir beaucoup de citronnelle pour s’en débarrasser ; et ne me demandez pas quand et comment il les a développés), qui se mettent à grimper le long des kaijus blessés… les poussent à se regrouper… et commencent à les découper avant de les combiner en quelque chose de plus gros. Façon Power Rangers.

Et tout du long, Jake et ses amis regardent en bavant :

« Gnnnnnnn y faudrait qu’on gnataque pitêtre pendant qu’y sont occupés?
– Gnoooon signon le film y ch’arrête, gnuuuu ! »

Oui, c’est pas facile de parler avec ses deux avants-bras dans le nez pour se gratter le cerveau, mes petits amis.

Je suppose que les Jaegers sont tous équipés d’une kikoute de série, pour la tripoter dans ce genre de situation. Une fois que les robots insectes ont fini leur travail, nos héros se retrouvent face à un super méga-kaiju de la mort. C’est embêtant. Depuis la base, Blaireau 1 essaie de les aider.

« Les trois cerveaux des kaijus sont dans cet immense corps ! Détruisez-les tous les trois et on aura gagné ! »

Jake réfléchit très fort. Et a une idée ! Qu’il partage avec Nate.

« Et si…
– Oui Jake ?
– ET SI ON UTILISAIT NOS NOUVELLES ÉPÉES TRONÇONNEUSES RÉCUPÉRÉES SUR LE JAEGER NOIR ?
– Excellente idée ! »

Et pouf, en un seul coup, ils meulent l’un des trois cerveaux.

MAIS BORDEL DE PIPE, C’EST PAS BIENTÔT FINI DE NOUS REFAIRE LE COUP DE « ON POUVAIT GAGNER DEPUIS LE DÉBUT MAIS ON VOULAIT PAS ?« 

C’est sûrement une sorte de running gag qui m’échappe. Et qui m’oblige à faire feu sur l’écran. Ah mais oui, mais arrêtez de pleurnicher dans la salle. Qui a commencé à se moquer du monde ? Alors.

Hélas, à trop attendre, maintenant, le kaiju est trop fort. Il parvient à détruire l’un des Jaegers de nos héros, tuant plusieurs Jean-Jacques dans la bagarre, et met les autres appareils hors de combat. Même le Danger Rabouin prend un mauvais coup dans le cockpit, qui blesse gravement Nate, désormais incapable de piloter.

Le kaiju, débarrassé de ses adversaires, décide donc d’aller visiter le Mont Fuji, probablement pour y faire des selfies. Mais il est sympa : il fait régulièrement des pauses pour rugir en prenant l’air cool. Mais, fais-toi plaiz’, mec. Rien ne presse.

Dans Tokyo ravagé, heureusement, les distances sont courtes, car Amara, qui s’est éjectée de son propre Jaeger endommagé, parvient à rejoindre le Danger Rabouin. Et à grimper à bord pour y remplacer Nate ! Hélas pour eux deux, le Jaeger est gravement endommagé et ne peut plus se déplacer. Jake est désespéré.

« Si seulement nous avions des appareils capables de poursuivre le Kaiju…
– Des avions ?
– … capables de lui tirer dessus…
– Des avions ?
– … avec des armes disposant d’une forte puissance…
– Des avions ?
– … guidés droits vers l’ennemi…
– Des avions ?
– … mais oui ! C’est ça, tu as raison, Amara ! ON VA RÉCUPÉRER LES FUSÉES À MOITIÉ PÉTÉES AVEC LESQUELLES ON EST VENUS, ENVOYER NOTRE ROBOT DANS L’ATMOSPHÈRE ET RETOMBER SUR LE KAIJU COMME UNE SORTE DE PROJECTILE GUIDÉ QUI EXPLOSE À L’IMPACT QU’ON APPELLERAIT UN MISSILE ! »

Seigneur. Bon, quelqu’un va prendre. Désolé voisin de cinéma, mais il faut que je te claque la truffe avec le rabat du siège. Ah ben eh, il fallait que quelqu’un paie, et tu portais une casquette en intérieur. Tu savais que tu ne méritais rien de plus.

Et devinez, puisque le Danger Rabouin ne peut plus se déplacer, qui va arriver aider ? Mais Scrapper le Jaeger construit avec le cœur, bien sûr ! Et piloté par Bella Shao, qui a même construit un fer à souder géant dessus car oui, c’était le truc le plus urgent qu’elle avait à faire ces dernières 24 heures ! Ho ben ça al…

Non. Non, j’ai dit que je laissais cette boîte là où elle était.

Bella Shao va donc chercher une fusée, l’accroche à la main (mais ?) du Danger Rabouin, et ensuite, lorsque la fusée s’active par accident et que le Danger Rabouin s’envole en tourbillonnant, Scrapper se retrouve accroché avec. Nos petits amis, malgré leur cockpit brisé et leur absence de masques, quittent l’atmosphère sans aucun souci, merci, puis retombent droit vers le Mont Fuji. Les nacelles d’éjection ne marchant plus, c’est à bord de Scrapper que tout le monde s’enfuit, alors que le Danger Rabouin tombe droit sur le vilain Kaiju à la dernière seconde (Ho ben ç… non, rien) alors qu’il se tenait sur les bords du cratère, et katabang, le coupe en deux, ce qui le tue un peu.

Scrapper retombe donc de l’atmosphère sans encombre de son côté, merci, et à bord tout le monde éclate de rire comme à la fin d’une série française : le monde est sauvé ! Les Kaijus vaincus à nouveau ! Et comme il neige sur les bords du Mont Fuji, nos héros sortent de leur Jaeger et font une bataille de boules de neige, hihihuhuhuhuhihihihihihuhuhuh.

Misère, mais suis-je en train de visionner un épisode de Robocar Poli ou bien ?

Et Blaireau 2 ? Depuis le toit de l’immeuble d’où il supervisait les événements sur un toit de Tokyo, il savoure.

« Vous pensez m’avoir vaincu ? Hohoho… j’ai ma tablette… et un plan B… »

Mais alors qu’il va l’activer, il prend un gros poing dans la truffe qui le calme un peu : c’est Nate !

« Nate ? Mais il y a deux scènes, tu étais tellement gravement blessé que tu ne pouvais même pas rester le cul dans un cockpit ! Alors comment as-tu retrouvé ma trace, traversé tout Tokyo, grimpé tout un immeuble le tout en perdant douze litres de sang à la minute avant de me péter la gueule ?
– J’avais du mercurochrome et ma maman m’a fait un bisou sur le genou.
– Damned ! »

Blaireau 2 arrêté et le monde sauvé, il reste une dernière chose à faire. Et c’est Jake qui s’en charge en allant dans la cellule du margoulin, désormais prisonnier.

« Que veux-tu, Jake ? Tu savoures ? Mais la guerre n’est pas finie ! Mes maîtres envahiront ce moooonde !
– Non. Si tu peux communiquer avec tes maîtres dis-leur… que c’est nous qui allons venir visiter le leur ! »

Quel homme. Quel talent. Attendez ? Est-ce que quelqu’un vient d’annoncer un Pacific Rim 3 ? Hélas pour nous tous, on dirait bien que oui. Et…

… FIN.

Non ! Nooooon !

Et parce que vous êtes arrivés jusqu’ici, voici une image de kaijus. Inutile d’insister, vous n’en aurez pas d’autre.


Vous venez de terminer ce spoil ?

Bien, vous vous souvenez du moment où on découvrait qu’en fait, les mecs avaient oublié jusqu’au titre de Pacific Rim puisqu’en fait, ça aurait dû être Japan Rim à en croire l’intrigue ?

Bien. Remontez jusqu’à l’affiche, et je vous laisse chercher la partie « Uprising » et le « Révoltez-vous » (« Rise Up« , dans la langue de Donald). Sachant qu’en fait, personne ne se révolte du film, puisque même les drones ne se révoltent pas vraiment, au final, puisqu’ils sont méchants d’entrée de jeu. Voilà. Même ça, c’est raté.

Je me demande s’ils peuvent encore corriger les affiches. Je crois savoir comment ils devraient le renommer.

Diego ?

Tu as bien déposé le nom La Caca de Papel ?

113 réponses à “Pacific Scream 2 – Uprising

  1. Comme d’habitude, du grand art criticatoire déployé piur un truc qui pique les yeux!
    Je me permet de mentionner la petite faute de temps (maudit auto-correcteur je pense): « Le jour où les mecs vont été attaqué par un robot rose-bonbon avec une tête de licorne, jamais ils ne penseront que c’est un ennemi. »
    …Vont été…un cousin à Vont Braun ?

  2. C’est une femme donc une Mary Sue. Tellement vrai! (Qui a dit Star Wars?)
    Attention, apparaition de SJW dans 3,2,1..

    • À propos de Star Wars, le maître des lieux n’avait-il pas annoncé qu’il avait l’intention de spoiler la trilogie fondatrice pour montrer qu’elle ne tenait pas tellement plus la route que les films plus récents de la même saga ?

      J’aimerais beaucoup lire ça, perso.

      • Pas difficile.
        Épisode 4 : Où Lukas privilégie le symbolisme au pragmatisme. On aurait pu former Luke et Leia, les entraîner ensemble, les coacher sur l’empereur et Vador, et aller défoncer l’empereur ou Vador à quatre (avec Obi-Wan et Yoda), puis l’autre. Au lieu de ça, Obi-Wan commence à entraîner Luke quand il a 20 ans, se laisse tuer par Vador, etc.

        Episode 5. Où on se fait ch… avec des gros robots en plein hiver sur une planète pourrie, et ça n’intéresse personne. Où Luke prend 3 heures pour récupérer un sabre laser dans la neige par télékinésie, etc. En plus, Yoda dit à Luke qu’il est trop vieux pour qu’il l’entraîne : mais à qui la faute, gros débile ? Il savait même pas qu’il avait des pouvoir Jedi, à la base ! Puis, quand Luke se barre, Obi-Wan et Yoda se souviennent qu’il y a un autre espoir, à savoir Leia. Mais bien sûr, Yoda ne va rien faire. Suicide-toi, Yoda, comme Obi-Wan, ça vaudra mieux.

        Episode 6. Où tout est tellement mal amené qu’on préfère laisser OC tout développer en détail. Les clones rateraient un éléphant dans un couloir, la galaxie est sauvée par des peluches (les Ewok ont-ils été inventés juste pour le merchandising ?), Leia a le QI d’une moule (Luke : « Vador est mon père, et toi tu es ma sœur. » Leia, logiquement : « Donc, Vador est mon père ?! ». Mais non, pas ici.), mais au moins, elle a une belle tenue d’esclave au début du film, ahou ! Ou comment transformer un personnage féminin de caractère (au début) en greluche.

      • @Ballmeyer : j’aime beaucoup les épisodes V, V et VI. Mais, en effet, ils sont loin d’être parfaits : tout ce que vous avez résumé est très juste. Bien rigolé, merci.

  3. J’adore la charge sur la BD d’Emma, parce que, bien que je sois une femme (eh oui, Sigmund c’est le nom du chat), je trouve insupportables ces féministes revendicatrices qui, en pleine schizophrénie, se croient obligées en même temps de défendre les femmes voilées.

      • C’est « schizophrénie » que tu n’as pas compris ?

      • @Hannibal de promo : pardon ?

        Ah non,moi, quand je dis un « pas faux », ce n’est pas le « pas faux » de Perceval. Mais le « pas faux » de « tout à fait d’accord ».

    • Et moi je trouve insupportables ces femmes qui préfèrent taper sur celles qui luttent au quotidien pour l’égalité des droits et la place de la femme dans la société, avec des arguments aussi fouillés que « je suis une femme et je vois pas le problème d’abord !!!! méchantes féministes :( « , comme quoi…

      • « égalité des droits et la place de la femme dans la société » : combat très noble à la base sauf que, comme avec les SJW, il y a des erreurs commises dans le choix de certains combats.

        C’est juste ceci qui est dit là et c’est pourquoi j’ai dit « pas faux » personnellement.

        Mais bon, bref… Ce n’est pas le sujet ici (déjà traité dans d’autres sujets lancés par OC.).

  4. J’ai adoré le film, personnellement, et tout autant ce spoiler qui m’a fait bien rire, et du coup je suis en mesure de remarquer que le personnage supprimé est la russe , non ?

      • Qu’ouïe-je ? un soupçon d’originalité ? Nooooon, vous mentez : je n’y crois pas !!! ha ha ha !

      • En fait, c’est parce que le héros est noir. Donc, il attire les coups, mais comme c’est le héros, il est immortel, donc il protège les autres minorités.

      • Et bah … Là pour le coup je suis surpris. Ca fait au moins ça … (bon après, l’usine où était caché le méchant Jaeger noir provient de Russie, donc ça va, ça sauve le truc).

  5. J’en reviens pas qu’ils aient mis les cerveaux de Kayius dans des Jaegers ! Ils sont vraiment trop cons !

    • Remarque, ça passe presque en comparaison de Avengers, où Tony Stark veut créer une armure complètement autonome, même aprés que la première ait merdé, et en utilisant le tesseract, ce qui est encore plus con et dangereux.

      A la limite, dans Pacific Rim, on peut toujours justifier en disant que ouiîiii, mais bon, Rabouin 2 est méchant, donc voilà (ce qui n’excuse rien à la connerie des autres ingénieurs).

  6. « ON POUVAIT GAGNER DEPUIS LE DÉBUT MAIS ON VOULAIT PAS ? »
    Je ne sais pas pourquoi mais j’ai tout de suite pensé a François Holland !

  7. « qu’ils affrontent un concombre qui parle. »
    Attention, il y a un cornichon qui parle qui leur serait une bien plus grande menace… Pickel Rick !

  8. On parie que puisque le nom de Del Toro n’apparait pas sur l’affiche, personne ne va râler ?
    Bon spoiler, Odieux. On retrouve les racines de l’analyse bête et méchante.

  9. A mais oui en fait c’était bien un épisode de Robocar Poli! XD (vous m’avez tuée avec cette phrase).

  10. Autant le premier était sympa, autant là il suffisait de voir la bande-annonce pour se rendre compte qu’ils avaient fait un « tranformerslike » si j’ose m’exprimer ainsi.
    Pas réalisé par Del Toro, pas de miracle.

    Et avant qu’un quelconque connard dont ce blog pullule ne se sente obligé de la ramener : je n’ai pas dit que le premier était un super film, j’ai dit qu’il était sympa. Je n’ai pas dit que Guilermo Del Toro était un génie, j’ai dit qu’il a réussi à rendre un film de robots et monstres géants sympa.

    • Le premier film était clairement du fan service ; ce qui était tout à la fois sa force et sa faiblesse. Selon vos goûts, vous pouviez soit adorer, soit détester. Car même si le scénario est d’un vide intersidéral, l’intrigue digne d’un enfant de 4 ans, les clichés réalisés avec un Polaroid sous stéroïdes, le contrat de base « vous allez voir des robots géants taper sur des monstres géants) était rempli pour ceux dont c’est la grande passion.
      Le problème du deuxième (et des suivants), c’est que c’est de l’exploitation outrancière de licence …

    • Le premier n’était pas un super film Guilermo Del Toro n’est pas un génie.

    • Euh non le premier était tout aussi merdique, voire beaucoup plus.
      Tout est idiot dans le premier aussi hein, de toutes façons quand le scénario de base te sort qu’on va combattre des monstres géants avec des robots géants c’est un peu foutu quoi.

    • A cause du premier Pacific Rim, Del Toro a été obligé d’abandonner l’adaptation des Montagnes Hallucinées de Lovecraft.
      C’est une perte terrible pour l’humanité et ça mérite de ressortir la guillotine.

      • Les Montagnes Hallucinées on a toujours au moins The Thing, je suis pas sûr qu’essayer de faire une adaptation plus fidèle ça passe très bien au cinéma.

        Quand à Del Toro, pour moi c’est le nouveau Tim Burton, qui s’est enfermé dans son univers. Bref je suis très sceptique sur ce projet.

  11. Malgré une inversion répétée entre Kaijus et Jaegers en début de spoils, excellent résumé de ce nouvel étron, futur candidat aux Oscars pour le meilleur scénario et le meilleur acteur.
    John Boyega sait choisir ses rôles… ou alors son agent le déteste vraiment.

    Vivement les aventures de Miaous !!!

    • Auriez-vous un lien vers une bande annonce sur ces « aventures de Miaouss »? Je n’ai rein trouvé de probant…

    • Je crois que c’est en rapport avec un shampoing pour cheveux noirs… black panthène ou un truc comme ça ^^

      • Rho! Put1. J’avais pas fait la relation « Panther » « Miaouss »…
        J’avais vraiment cru que quelqu’un, quelque part, faisait un film sur le Miaouss parlant de la Team Rocket…

      • Mais non pardi, le Miaous originaire du Weshkanda ^^
        Quoi que… cette odeur d’étron à la sauce nippone pourrait attirer la convoitise de producteurs en mal d’inspiration ^^
        Là, je pense à un 50 nuances de Miaous… et voilà du vomi plein mon clavier…

  12. Merci,
    Par contre : « Nous appellerons donc ladite patronne Bella, puisque comme chacun sait, Bella Shao. » => Café plein le clavier … Pourriez vous prévenir avant les blagues de cet acabit ?
    Un plaisir que de vous lire !!!

    (@Kujata, je pensais aussi à Pickle Rick lors de l’évocation du concombre, méfiez vous des légumes)

  13. Un autre truc qui n’a pas été relevé c’est que le mont Fuji est à 140 bornes de Tokyo, donc quel intérêt d’aller se battre dans la capitale sauf pour faire encore plus de victimes? Ah oui les puristes me diront que c’est dans la tradition de ce style de film, comme les armes surpuissantes qu’on ne sort qu’au dernier moment… # balancetondésarroi

    • C’est dans la tradition de ce style de film, comme les armes surpuissantes qu’on ne sort qu’au dernier moment.

      • J’attendais cette réponse de la part du Veilleur, en souvenir du bon vieux temps…

      • C’est dans la tradition de ce style de film, comme les armes surpuissantes qu’on ne sort qu’au dernier moment.

        Je suis rudement sympa quand même.
        (vous voulez 100 balles et un mars aussi ?)

      • Merci! Et pour les 100 balles, il vaut mieux les réserver aux scénaristes hollymoodiens. Mais je veux bien le mars.

      • « Merci! Et pour les 100 balles, il vaut mieux les réserver aux scénaristes hollymoodiens. »

        @Salkon : mon café expulsé précipitamment sur l’écran vous remercie. J’en rigole encore. Excellent.

    • Une autre chose qui n’a pas été relevée c’est le fait que sur une scène du film on nous montre les trois kaijus qui sont apparus à des positions opposées (ils forment un triangle et le mont Fuji est au milieu du triangle) mais pourtant ils se retrouvent tous ensemble dans Tokyo pour aller se maraver la gueule avec les robots géants qui s’amusent à sortir leurs armes dans des poses classes qui détruisent des immeubles.

      Je comprends que la méchante créature d’une autre dimension puisse péter des immeubles sans accès de conscience, mais qu’un des sauveurs de l’humanité se dise « pour faire un truc stylé, je vais péter des immeubles » alors que ça ne l’aide pas à combattre, je reste mitigé.

  14. Quel film. Et quelle critique. Beaucoup de moments où j’ai éclaté de rire, que ce soit pendant la séance ou en lisant ce spoil. C’était fascinant de nullité. Peut être même pire que le film Power Rangers sorti l’année dernière.

    • Un Transformer peut se transformer pour ressembler à une voiture ou un camion. C’est la base de tout le « mythe » depuis l’apparition des jouets et du dessin animé il y a quoi… 25~30 ans?

  15. Très bon spoil : j’ai beaucoup rigolé même si je n’ai pas vu le film.
    Mais pour avoir vu le premier, malgré la légendaire mauvaise foi habituelle de l’hôte, je suis certain qu’il y a pas mal de vérité là dedans.

  16. Concernant le service public et le partage des compétences, je vous rassure, cher O.C.: c’est pareil dans le privé !

    Non, no, ne me remerciez pas……………………..

      • ah oui, c’est étonnant en effet. Ou O.C. nous cache qu’il a, au final, beaucoup apprécié le film ?? … Non, je déconne bien entendu.

  17. Ils avaient de l’argent, ils l’ont utilisé, ça ne sert à rien d’épargner aux USA, ils ont une armée qui démonte toutes les armées du monde réunies ou presque.
    Et ils ont montré qu’ils pouvaient faire des robots que même les japonais ils pleurent.

    Maintenant, il est temps de passer à la caisse pour verser le tribut à Hollywood.

  18. « C’eut été moins spectaculaire » Vous me direz que je suis chiant, mais il eût été préférable que vous sussiez bien votre grammaire et que vous respectassiez le bel accent circonflexe qui orne d’ordinaire la deuxième forme du conditionnel passé ! Juste pour dire, les formes désuètes sont tellement jolies qu’il serait dommage de leur faire un tel affront :)

  19. N’ayant vu aucun des deux films, j’ai commencé par lire le spoiler de l’autre, histoire de me faire une idée. Or, à moins que je n’aie mal lui, celui-ci se termine par l’explosion du Danger Rabouin dans l’autre dimension, ce qui paraît plutôt définitif. Et donc, je m’étonne que personne ici n’ait semblé s’étonner de sa présence en parfait état.

    C’est moi qui ait loupé quelque chose ?

    • En lisant le spoil d’ici, je me disais: « Tien… J’ai dû me tromper dans mais souvenirs… » Ben en fait, non!
      Vous avez raison!
      Ou bien c’est un Cloverfield Paradox dû à l’explosion près du trou de vers qui a renvoyé le vrai Danger Babouin dans nôtre monde à nous?

      • Oui, ou c’est juste un autre construit sur son image…. Mais étant donné que c’est un vieux modèle de base, c’est très très con.

  20. L’odieux connard serait pas en train de doucement nous suggéré le spoiler à venir de La casa de papel ? Même s’il critique pas les séries celle-ci c’est du pain bénie pour lui.

      • Ah? Ça change des séries ou l’intrigue n’est là que pour tenter justifier l’empilement d’un max de sexe, de violence ou de scène d’horreur.

  21. Monsieur Connard,
    Ce spoiler était du grand art, comme d’ordinaire mais je crains de devoir relever une critique.
    Mon âme en souffre profondément, mon cœur se brise et ma souffrance est sans limite. Pardonnez moi, monsieur Connard, car je ne saurai me le pardonner.
    Vous avez plusieurs fois inversé les termes « Kaijus » et « Jaeger », en particulier au début de votre spoiler, ce qui peut le rendre assez confus.
    Si vous désirez m’exécuter, je vous offrirai mon propre mauser, il est inutile de souiller votre arme avec mon sang.

  22. « une subroutine »
    Mais… Mais… Mais quel est cet affreux barbarisme ?
    Je suis choqué, mon bon monsieur, tout simplement choqué.

  23. C’etait super drôle, mais on veut l’exécution de 50 nuances plus claires ! Il faut terminer ce qui fut commencé ! Siouplêêê maître…

  24. Je signale, dans une scène au moins, un très mauvais trucage façon années 60, où il est clair que le robot géant est un acteur costumé. C’est lors de l’arrivée en Sibérie, quand les flocons de neiges sont aussi grand que la visière du robot…
    Le budget images de synthèse était épuisé, je suppose…

  25. Merci beaucoup, monsieur Connard. Grâce à vous, j’ai passé un agréable moment, au lieu de me faire chier devant ce film.

    Bon, c’est pas tout ça, mais tant qu’à voir un truc avec des méchas, je vais regarder Neon Genesis Evangelion.

    • J’aime bien vos références culturelles.
      Cela dit, si vous avez une hypothèse de scénario de fin qui tienne la route… :D

    • Evangelion, c’est bien le manga où on te met le suspens tout le long sur des tas de trucs mystérieux (qui sont les anges, d’où viennent ils, qu’est ce que le 2e impact précisément, qui sont les vieillards de la Seele, etc. …), et où à la toute fin, on te répond pas vraiment, on te présente un truc dont tu n’as rien à foutre, genre trip sous acide, et puis pour le reste va te brosser ?
      Tant qu’à faire, regarder Macross, une série à méchas où une race extraterrestre uber puissante se fait vaincre par une gamine de 15 ans capricieuse qui chante de la J-pop …

      • Au moins, ce serait plus logique.
        Imagine le choc culturel, si les uber puissants n’ont jamais entendu de musique, par exemple.
        Mais bon… Non. Je n’ai pas vu Macross.
        Dans Evangelion, c’est l’ambiance que je trouve génial. Même si, comme tu le dis, les super mystères, c’est « Bof, je ne sais pas comment terminer. Donc je laisse tout tomber ».
        Et la 2eme fin alternative, exigée par les fan, ben elle est pire…
        Note:
        Première fin: Le héro se réveille comme d’un cauchemar autistique. Heuuu…
        Seconde fin: Tout le monde se fait dissoudre dans le tout-inclusif-total par Ray Ayanami qui flotte d’un individu terrifié à l’autre pendant que le(s) dernier(s) (Me rapelel plus si ils sont plusieurs) Eva se fritte(nt) avec le dernier ange pendant que la SEELE se paye la NERV. Mais on ne sait toujours pas pourquoi.

        ça donne une peu l’impression de « Vous n’avez pas aimé la fin et vous me faites chiez? Ben je vais faire pire! »
        Voilà Vous savez tout,.

      • Eve Angeli ? Elle chante encore ??!!!!
        … ah non, désolé, me suis trompé de référence ^^

      • MadeInCH : je suis parfois un peu de mauvaise foi moi aussi … Effectivement, il y a une explication de pourquoi les extra terrestres sont sensibles à la musique (et c’est exactement la raison que tu évoques !). Et même si j’en dis du mal, j’adore cette série que je trouve largement supérieur à la plupart des animes de mechas que j’ai pu voir par ailleurs (pourtant bien plus récents).

      • Kwiskas 25 avril 2018 à 08:53 · ·
        .
        Tu me donnes envie de regarder cette série.
        Je suppose qu’elle n’est pas devenue aussi mythique pour rien.

  26. Merci beaucoup, monsieur Connard. Grâce à vous, j’ai passé un agréable moment, au lieu de me faire chier devant ce film.

    Bon, c’est pas tout ça, mais tant qu’à voir un truc avec des méchas, je vais regarder Neon Genesis Evangelion.

  27. Après avoir vu le premier je n’ai pas le masochisme de voir le second (et pourtant j’ai vu eaux sauvages 2 fois) et à lire ce spoil, je fais bien car il a l’air pire que le premier (mais au moins le spoiler est divertissant). Ca me fait pensé à Transformer où le 1 était mauvais et le 2 encore pire alors que je ne pensait pas ça possible (et je me suis arrêté là car si ils arrivent à être de plus en plus mauvais, je n’ose imaginer où ils en sont)

  28. Je que j’avais pensé de Pacific Rim, premier du nom:
    Bon, un mélange de « Neo Genesis Evangelion » et « Godzilla ». Sympa pour les effets (comme tout les films actuellement…) et l’adrénaline, mais même pas vraiment original. Y’a mieux.
    Le N°2… Pas vu. Et je ne regarderai pas.

  29. Questions:
    Sur l’affiche, on vois les jaeger avec des armes à la mains. Massues, fouet électrique, épée…
    Elles ne sont pas utilisées dans le film?
    Non, la question ne concerne pas LA THE épée. Mais plutôt les massues des autres.

  30. Cher O.C., pourriez-vous m’arranger un rendez-vous avec le caporal Roudoudou, mon hérooos ? vous êtes bien civil.

  31. « Il suffit de s’infiltrer dans les casses de l’armée pour en voler et les revendre à des foufous qui veulent se construire leur propre kaiju »

    « Nous suivons ainsi Jake alors qu’il se faufile dans l’une de ces casses, à peine gardée, et expert en démontage de kaijus,  »
    Gné ? Ils démontent des morceaux de Kaijus pour construire des Jaegers maison ou l’OC s’est juste emmêlé les pinceaux ?

  32. Je voulais voir ce film, c’est pas grave, je vais me remater Suicide Squad à la place : ))))

  33. Quand j’ai vu que le Danger Rabouin était là, figure héroïque du premier film, j’ai levé un sourcil.
    Considérant que c’est son autodestruction à base de nucléaire américain (yeeeeaaaaah) qui permet de refermer la faille et, accessoirement, de terminer le premier film, je suis fort étonné de le savoir présent.
    Mais, ce qui me trouble le plus, c’est que Mr Connard ne l’ait pas relevé. Et je n’ai vu qu’un seul commentaire mentionnant cette monumentale incohérence.
    Peut être que, à force d’ingurgiter de la bouse, vous ne finissez plus par en saisir toutes les saveurs?

  34. Cher Odieux, je comprends l’impact du visionnage de ce film, mais il y a tout de même plusieur mentions de « démontage de kaijus » au début de ce spoiler

  35. J’en profite pour parler de la promotion mensongère du film, où les autres jaegers que le Danger Rabouin étaient bien mis en avant et où on montrait leur fonctionnalités tr0 k00l, sûrement afin de vendre des jouets, alors qu’au final ils se font défoncer en quelques minutes parce que leur pilote s’appelle Jean-Jacques et pas « personnage principal ».

  36. Bella Shao ? de la propagande communiste cachée chez l’odieux connard ?
    La fin du monde est proche :)

  37. De toute façon mis à part peut être le Parain et la 7eme Companie les II sont moins bons que les I ce qui ne présageait rien de folichon sur ce film, vu le niveau déjà abyssal du I.

    • Les « retour vers le Futur » sont excellents!
      Les « Indiana Johns » de la Trilogie sont aussi excellents!
      Enfin, il me semble…

      • Toutafé.
        Je pense aussi à Mad Max 2 ou au 2ème Batman de Burton (le 2ème Batman de Nolan également, même si je n’aime pas trop ces films, le second est clairement supérieur). Mon Mission Impossible préféré est de loin le 4ème. Et pis y’a aussi Infernal Affairs 2 qui est un chef d’œuvre, et qui parvient non seulement à surclasser le premier épisode (juste bon à mon avis), mais aussi à le rendre rétrospectivement plus intéressant tellement les liens entre les deux récits ont été intelligemment pensés (ceci dit, on pourra me répondre qu’Infernal Affairs 3 est super décevant…).
        Je crois que ce « mythe » du deuxième épisode forcément pourri, il est surtout lié à un certain nombre de suites décevantes de gros films populaires qui ont débarqué dans les années 80/90 et qui ont marqué les esprits, mais je suis sûr que si on prend le temps d’y réfléchir un peu, on se rend vite compte que c’est loin d’être systématique.

        Sinon l’article de l’OC était bien drôle, même si le premier Pacific Rim m’avait suffi pour me dissuader d’aller voir le second.
        J’ai jamais compris la popularité du premier film, je crois bien que sa réception aurait été très différente si le nom du réalisateur n’avait pas été Guillermo Del Toro.
        Le pire, c’est qu’à la base je suis totalement client du concept : des gros robots qui collent des gros poings dans la gueule à des gros monstres. Y’a quand même de quoi faire un film bien fun.
        Sauf qu’au final, les scènes où des gros robots et des gros monstres se foutent sur la gueule doivent représenter 20 minutes sur un total de deux heures du film, le reste se résumant à des dialogues sans intérêt entre des personnages stéréotypés sans intérêt dans le but de nous faire croire que le scénario stéréotypé sans intérêt est intéressant. Alors que c’est juste nul, chiant, et ultra prévisible.
        C’est un peu comme un film porno où les scènes de jambes-en-l’air représenteraient une infime partie du film, tout le reste étant consacré à développer la backstory du réparateur de photocopieuses : comment il s’est pris de passion pour l’univers de la photocopie, le jour où toute sa famille a été massacrée par une photocopieuse en mauvais état, puis cette promesse qu’il s’est faite à lui-même de consacrer sa vie à la réparation de photocopieuses pour éviter que d’autres ne vivent la même tragédie, etc…
        Le film passerait un temps fou à nous détailler les procédures nécessaires pour prévenir tout « bourrage papier », alors que tout ce que le spectateur veut voir, c’est… euh, ben c’est un bourrage aussi, mais d’une toute autre nature.
        Désolé pour cette conclusion un peu trop facile et pas très classe.

  38. Comment ce fait-il que personne n’a compris que le sous-titre « Révoltez-vous ! » d’adresse aux spectateurs et signifie en fait « Ce film va se foutre de votre gueule, n’acceptez pas ça en souriant ! »

    • Mais c’est bien sur ! … Excellent…Bien vu…Tout s’explique finalement, en effet. J’adore !

  39. Excellent comme d’hab, mais plutôt que des vols de pièces pour des types qui « veulent se construire leur propre Kaijus », en infiltrant une casse avec l’aide d’experts en « démontage de Kaijus » ne s’agirait-t-il pas plutôt de Jaegers ?
    Notez, un Jaeger étant pour moi le pendant Teuton et fourbe (pléonasme) de nos braves Chasseurs, associer robot géant et terme nippon semblait en effet aller de soi, mais je pense qu’il y a néanmoins erreur.

  40. Je préfère dépenser 9€ et perdre 2h à voir cette bouse que lire le résultat de ce mauvais transit intestinal (Et oui en province c’est 9€… :)

    • Si on part de votre postulat (le film est une bouse, cet article également), il y a donc 3 comportements : celui qui la chie et qui se fait du fric avec (le réalisateur) ; celui qui la chie mais ne se fait pas de fric avec (Odieux Connard) ; ceux qui regardent le mec chier, et ne paient pas pour ça (les lecteurs de ce blog, qui sont donc un peu scato) ; et ceux qui paient pour la consommer (donc vous apparemment).
      Moi je préfère donc regarder gratuitement un monsieur déféqué avec classe. Mon sang auvergnat sans doute

  41. Outre le fait que la Marie Sue soit effectivement dénuée de toute personnalité dans le film, qu’elle est construit son robot à 15 ans reste relativement acceptable par rapport à d’autre « génies » (ça pique les doigts d’écrire ça) de blockbuster. J’ai un précédent sous la main : Sabrina Pastersky qui a construit un avion entre ses douze et quatorze ans (bon, ok, c’est pas le même niveau, hein, mais admettons).
    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sabrina_Gonzalez_Pasterski

  42. Outre le fait que la Marie Sue soit effectivement dénuée de toute personnalité dans le film, qu’elle ait construit son robot à 15 ans reste relativement acceptable par rapport à d’autre « génies » (ça pique les doigts d’écrire ça) de blockbuster. J’ai un précédent sous la main : Sabrina Pastersky qui a construit un avion entre ses douze et quatorze ans (bon, ok, c’est pas le même niveau, hein, mais admettons).
    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sabrina_Gonzalez_Pasterski

  43. Blagues pourrites que le Connard a oublié :
    – Amara : toutes les blagues de moutarde.
    – Shao : elle est menue.
    – Mako : elle n’est pas morte parce qu’ils en ont fait un moulage.
    – Le Jaeger noir est bio ? Man, j’y crois pas.

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