Justesse League

Cher propriétaire de cinéma,

Je suis récemment allé voir Justice League chez toi. Je sais, c’est un peu de ma faute, mais que veux-tu, mes cruels lecteurs me poussent à aller voir les pires étrons pour me forcer à poursuivre ma croisade contre le mauvais cinéma. Mais ce n’est point le sujet de la présente missive.

Le sujet, c’est qu’avant la séance, je n’ai pas dû me coltiner vingt longues minutes de publicité, mais carrément trente. Trente minutes qui feraient passer l’éternité pour une pause café et qui auraient d’ailleurs pu tenir en vingt si la plupart des spots n’étaient pas d’une longueur indécente. Je ne sais pas toi, mais quand je vois des éphèbes à bouclettes qui font du surf, je n’ai besoin que de dix secondes pour comprendre que l’on veut me vendre de la coolitude. Pas de trois minutes. Par ailleurs, sache que j’ai engagé un tireur d’élite pour s’occuper personnellement du type qui a eu l’idée d’intercaler plusieurs fois des bandes-annonces pour la même comédie française entre d’autres publicités, des fois qu’en trois séquences je ne comprenne pas que le seul truc qui secoue mes côtes à la vue des meilleurs gags, ce n’est pas le rire mais des convulsions pendant que je crache bile et sang. Accessoirement, qui a accepté de diffuser un clip sans fin de Sia avec une chanson de Noël ultra-kitsch et les images allant avec ? Quitte à fêter Noël, nul besoin de crucifixion intellectuelle, merci.

Bref, cher propriétaire de cinéma, au-delà de ma haine, qui est bien trop grande pour être perçue dans son intégralité par le simple mortel que tu es, je vais tout simplement te dire ceci : je prends mes tickets légalement. Je te donne mes deniers durement gagnés. Je paie ton rude labeur. Mais la prochaine fois que je me tape trente minutes de publicités alors que je viens de payer une somme déjà respectable, je vais très sérieusement repenser à ma folle jeunesse et au streaming.

Te souhaitant bonne réception de ce courrier scellé avec la salive coulant de mes babines retroussées,

L’Odieux Connard

P.S : ci-joint, une tête de jument. Je ne savais pas si tu en avais une, mais ça fait toujours passer le message plus clairement.

Voilà. Vous me pardonnerez cette missive, mais je ne sais pas vous, mais moi, je déteste regarder un film au milieu des effluves de vaseline. Mais d’ailleurs, en parlant d’être pris pour un con et de manque de justice en ce bas-monde, n’est-ce pas une excellente introduction pour vous parler de Justice League ?

Car nombreux sont ceux qui, plein d’espoir, se disaient qu’après Batman VS Superman, ça allait devenir compliqué de faire plus mauvais. Alors, défi relevé ?

Spoilons, mes bons !


L’affiche. Aucune flamme. Aucune pluie de cendres ou de débris. Serait-on en présence d’un bon film ?

Notre film s’ouvre sur une vidéo tournée par des ch’tites n’enfants qui ayant aperçu Superman après une quelconque bonne action, veulent l’interviewer.

« M’sieur Super, m’sieur Super ! Vous voulez bien répondre à quelques questions ? C’est pour mon blog !
– Bien sûr mon petit. 
– Alors première question : pourquoi est-ce que vous portez votre initial en gros sur votre combinaison ?
– Hé bien c’est une longue histoire. Au début, j’avais pris comme pseudonyme « Super Sauveur », mais les gens ont dit que le logo faisait un peu bizarre. Alors j’ai dû raccourcir et ne laisser qu’un S. On fait tous des erreurs. Tiens, par exemple : c’est quoi le nom de ton blog ?
– Proutor99.
– Tu vois qu’on fait tous des erreurs.
– Oui mais moi j’ai 12 ans et je ne brode pas mon pseudo sur une combi moulante.
– Espèce de… hem. C’est bon ? L’interview est finie ?
– Non, j’ai une autre question : quelle est la plus grande qualité de la Terre ? »

Superman réfléchit et… l’image se coupe.

Alors que tout le monde savait que la réponse était « La France« . L’évidence même, en toute objectivité.

Mais revenons au présent. Car cette vidéo date un peu : depuis, Superman est un peu supermort dans le film précédent, et fait donc beaucoup moins de lives avec Jeremstar. Et nous voici à Gotham City, au sommet d’un toit, alors qu’un obscur margoulin profite de la nuit pour tenter de fuir discrètement quelque chose. Quand soudain…

BATMAN !

« Tu es fait, forban !
– Ah, si seulement j’avais pensé à m’enfuir par le rez-de-chaussée, ce qui est quand même vaguement plus pratique que le toit pour quitter un immeuble ! Et si seulement je l’avais fait de jour, puisque Batman ne sort que la nuit !
– Hé bé oui mais bon, hein, dis-toi que tu me rends bien service en faisant ça. »

Le brigand tente bien de plomber Batman, mais comme il se doit, n’obtient guère de résultat et fini proprement savaté et enroulé dans un batfilin, avant d’être suspendu dans le vide. Devant cet étrange traitement, le hors-la-loi est quelque peu dubitatif et le signifie en bien peu de mots.

« Mékétufou ?
– Je te suspends. 
– Oui nan mais d’accord mais pourquoi ?
– Car… l’odeur de la peur les attire ! »

Batman est en effet à la pêche, et pas à n’importe quelle pêche : celle à l’alien. Car une créature ressemblant à un croisement improbable entre un zombie et une mite surgit de nulle part, fonce sur le bandit, mais reçoit en lieu et place un Batman sur la gueule. Après quelques cabrioles et coups de poings sur la truffe de la bête, Batman finit par la coller contre un mur… où elle explose en laissant derrière elle un étrange schéma. Trois formes cubiques formant un triangle équilatéral.

« Qu’est-ce que c’est ? » demande le brigand qui a servi d’appât.

« Ben t’es là toi ? Je ne viens pas d’avoir deux minutes de baston avec une créature mi-homme, mi-mite ?
– Mimite ? Le Président ?
– Mais non bougre de con ! La bestiole ! Je voulais dire : je viens de me castagner avec elle sur les toits, dans les airs et tout le tintouin, on a dû faire un bon kilomètre en se cognant alors qu’elle tentait de fuir en volant, alors que fous-tu là ?
– Je crois que c’est la mise en scène qui merde. Mais bref ? C’était quoi ce truc ?
– Un éclaireur… et il a laissé ce signe derrière-lui… »

Ce signe, c’est ce que ces créatures cherchent, mais nous y reviendrons. Notez surtout la logique : quand on bute un éclaireur, il meurt en dessinant son objectif et autres informations avec son sang.

Imaginez le même principe appliqué à n’importe quel autre film. Du genre Igor qui en 1941, abat un Allemand isolé qui rôdait dans son champ de patates. Et quand il s’approche, paf, le sang du type a dessiné une croix gammée ainsi qu’une grosse flèche pointant vers un plan de Moscou. Pratique !

Mais comme ce n’est pas assez con, Batman marmonne donc.

« Je dois aller étudier ces indices qui tombent à pic.
– Heu… et moi Batman ? Houhou ? Je suis toujours un méchant qui fuyait et vous a tiré dessus ?
– Oui, mais le scénario a déjà oublié. »

Et Batman quitte les lieux en laissant sur place, libre, le criminel qui lui a servi d’appât et qui a tout vu. Bien bien. Batman, oubliant aussitôt ce détail, se replie donc à la Batcave où il retrouve son fidèle Alfred.

« Alfred, tu sais ce que ça veut dire ? Cet éclaireur, ces plans ? Une invasion se prépare ! Il faut réunir l’équipe ! »

Et en effet, Batman a plusieurs noms en tête.

Tout d’abord, Diana Prince, alias Wonder Woman.

Conservatrice au Louvre la semaine, elle passe ses weekends à rendre la justice dans le monde (note aux criminels : Batman et Wonder Woman sont super forts, mais leur point faible est de ne jamais agir en semaine et aux heures de bureaux ; on comprend qu’il n’y ait aucun épisode de la Justice League contre l’évasion fiscale). Par exemple, nous suivons ainsi Wonder Woman qui intervient à Londres alors que de dangereux terroristes attaquent un édifice public en menaçant de le faire péter.

Rassurez-vous, les terroristes sont blancs et laïcs. D’ailleurs, quand Wonder Woman en attrape un avec son lasso, celui-ci doit dire la vérité : « Nous sommes des terroristes ultra-réactionnaires« .

Bizarrement, un ultra-réactionnaire se définit rarement comme tel, mais passons. Ajoutons à cela que ce sont de piètres terroristes, car ils veulent faire une attaque suicide… mais en mettant 20 secondes sur le détonateur de leur bombe. Ce qui laisse le temps à Wonder Woman de castagner les margoulins et de dégager la bombe. Mais lorsque leur chef survivant décide pour se venger de tirer dans la foule des otages, Wonder Woman parvient à courir à une vitesse surhumaine devant chaque balle pour les parer. Le méchant en chef est fort étonné :

« Attendez, vous bougez aussi vite que Flash ? Ça va être super pratique durant le film !
– Non parce qu’à partir de maintenant, je ne le ferai plus, hihihi !« 

Alors pourquoi nous montrer cette scène ? Pourquoi introduire un personnage en montrant un pouvoir super utile qu’il n’utilisera plus jamais ? Ah, oui : parce que c’est mauvais et que ça mérite d’être souligné.

Allons donc voir si c’est mieux du côté d’un autre personnage : Barry Allen, alias Flash. Celui-ci est un jeune homme qui se rend à la prison locale pour rendre visite à son père, accusé d’avoir tué sa mère et…

Bon, stop. Ça n’intéresse personne. Et vous savez pourquoi ? Parce que TOUS les personnages vus jusqu’ici ont des problèmes parentaux : Batman ? Ses parents sont morts. Wonder Woman ? Elle n’a pas eu de père. Superman ? Ses parents l’ont collé dans une fusée quand il était petit. Barry Allen ? Papa est en taule et maman est morte. Et les suivants, je vous spoile, c’est pareil : Aquaman a été abandonné par sa maman, et Cyborg a perdu sa mère. Alors stop. Stop. STOP. À ce stade, c’est limite DDASS League. Trouvez un autre sombre passé à vos héros, merci. Du genre il a acquis ses pouvoirs en se coupant sur un sujet du bac et est devenu Bullshitman, la fierté de ses parents et du groupe parlementaire Les Républicains.

Bref. Flash est donc une sorte de jeune kéké qui fait des blagues tout le temps et qui trébuche quand il court. Vous l’avez deviné : il est donc lourd.

Tout le film, Flash pourrait utiliser sa vitesse pour voler promptement les armes de ses ennemis ou déposer des grenades dans leurs slips, mais non. À la place, il se tripote particulièrement vite.

Passons, et allons voir du côté de Victor Stone, alias Cyborg, un étudiant à qui tout réussissait mais qui suite à un terrible accident de Vélib’, a failli mourir. Mais son père usant d’une technologie kryptonienne a réussi à le ramener, et au passage, à l’améliorer en faisant de lui un cyborg. Hélas, papounet étant aussi fan de tuning, il a mis de l’alu partout et des néons dans tous les sens, ce qui est un peu chiant. Je pense que Victor apprécie particulièrement d’avoir une lampe frontale allumée en boucle entre les deux yeux. C’est pratique pour lire au lit, moins pour avoir une chance d’y faire un jour autre chose, sauf à trouver une damoiselle ayant une passion secrète pour les feux antibrouillard. Victor fait donc du boudin parce qu’avec sa tête d’être mi-humain, mi-206 tunée, il ne peut guère sortir.

Enfin, il y a Aquaman, aussi appelé Arthur Curry dans le civil. Et c’est le premier que Bruce Wayne veut recruter en personne. Aussi se rend-t-il dans un village paumé d’un pays nordique, et y rencontre l’assemblée des pauvres pêcheurs. Un traducteur l’y attend.

« Bon les gars, je sais que chaque hiver, un homme vient ici les bras chargés de poissons pour vous aider. J’aimerais le rencontrer.
– Vous faites erreur. En hiver, le port est bloqué. Aucun navire n’entre ou ne sort.
– Ne faites pas l’innocent, traducteur aux cheveux cradingues. Cet homme ne vient pas sur un navire… »

Le traducteur cille. Attendez, comment ce riche étranger sait-il ? Qu’importe. Tout le village continue à prétendre ne rien savoir, jusqu’à ce qu’un vieux ne tousse, pète, ou en tout cas, se retrouve à perdre du gaz de partout et n’attire l’attention par accident.  Car derrière lui, sur le mur de la salle de réunion, se trouve une ÉNORME fresque représentant dans le détail le traducteur, les bras chargés de poissons, debout au sommet d’un triangle équilatéral formé de trois cubes.

« HOLALA ZUT ON N’AURAIT PAS DÛ DESSINER NOTRE SUPER SECRET EN GÉANT SUR LE MUR DE LA SALLE DES FÊTES, DITES ! »

Qu’est-ce. Que. Je. Regarde. Diego ? Le saladier d’anthrax. Mais non, pas pour moi ! Trouve-moi l’adresse des scénaristes, vite. Et ne le mets pas au tarif économique comme la dernier fois, petit sagouin.

Mais bref. Le traducteur, trahi par le mur de la salle des fêtes (que voulez-vous que je vous dise ?) s’avoue vaincu : okay, c’est bon, je ne m’appelle pas vraiment Arthur Curry. En fait, je suis… Aquaman. Et Bruce Wayne de lui répondre que lui n’est autre que Batman.

« Mais genre vous lâchez ça devant tout le village ? Alors que c’est super secret ?
– Ah tiens oui, merde.
– C’est encore le script qui vient de lâcher. En plus on va continuer à en parler ouvertement devant tout le monde. Mais bref, que me veux-tu, Bruce Wayne ?
– Une invasion se prépare. Je rassemble des guerriers. Et j’ai pensé à toi parce que tu… heu… tu… tu parles aux mérous ? Tu imites super bien le dauphin ? Je sais pas, c’est quoi ton pouvoir ?
– Ah ben c’est ça. On ne peut même pas dire que je sois l’ami des poissons vu que je les file à bouffer aux pêcheurs. Je les appelle d’un « Pssst pssst hé vas-y, j’ai du plancton, viens, viens. » et ensuite, paf, gourdin et je les file à bouffer aux humains. 
– C’est un peu naze.
– Hé, ho, moi au moins, j’ai un pouvoir. Je ne me contente pas de mettre « bat » devant n’importe quel objet pour faire croire qu’il est spécial. 
– Attention avec les commentaires de pupute. Je n’oublie rien. Je note tout dans mes batablettes.
– Vous voyez ! Vous venez encore de le faire ! Votre bagnole est une batmobile, votre avion, un batplane… je suis sûr que vous faites ça avec tout.
– Ce n’est pas vrai.
– Ah oui ? Et vous êtes venu ici comment ?
– En bateau. »

Voilà voilà. Bref, Aquaman est trop un rebelle avec sa tête de punk à chien, aussi décide-t-il de dire flûte à ce gros bourgeois de Batman pour retourner faire du diabolo au milieu des baleines et des dauphins.

C’est donc bougon que Bruce Wayne retourne en Amérique pour bricoler dans sa batcave, pendant qu’Alfred a en charge de l’aider à localiser et contacter les autres, puisqu’Aquaman s’est dégonflé comme un vulgaire poisson-lune. Bruce ne s’interrompt que pour donner une consigne de plus à Alfred :

« Alfred ! Quand j’ai combattu l’éclaireur alien… à un moment, il y a eu une sorte de bruit bizarre sorti de je ne sais où, sûrement un deus ex machina ça a eu l’air de l’énerver. J’ai enregistré ce son. On pourrait trouver un moyen de le faire diffuser par la batmobile ou mon armure ?
– Ce sera long, Monsieur. »

Attendez les mecs : vous avez une cave avec des avions furtifs faits main, des bagnoles bricolées avec amour pétées de gadgets et des gants qui propulsent des lames, mais installer une enceinte pour diffuser un vieux MP3, c’est compliqué ? Mais non ! Prenez le métro une fois, vous découvrirez que même un mec en jogging arrive à diffuser du Jul à tous les passants, et Dieu sait qu’effectivement, ça perturbe les êtres vivants disposant encore de quelques neurones.

Pendant qu’Alfred découvre la technologie de l’enceinte, Bruce est occupé à bricoler sa dernière invention : un transport de troupes volant. Pour pouvoir emmener sa batmobile en voyage, par exemple pour faire des promenades à La Bourboule.

Mais ailleurs dans le monde… ça rigole moins.

Tenez, par exemple, chez les Amazones. Car figurez-vous que le peuple de Diana dispose sur son île secrète d’un bâtiment qui est plus proche du bunker en pierre que du temple antique. Et au sein duquel se trouve une boîte… semblable aux fameux trois carrés aperçus sur certains schémas plus tôt dans le film. Et tout autour de la boîte, une bonne cinquantaine d’Amazones attend en position de combat, c’est-à-dire bouclier levé, lance baissée et arc tendu. Pratique. La reine des Amazones débarque justement pour inspecter le secteur.

« Salut les filles, comment ça se passe par ici ?
– Rien de neuf, ma reine. Nous restons comme des andouilles dans nos positions de combat pas pratiques toute la journée. Et je vous raconte pas quand l’une d’entre nous a besoin d’une pause pipi, ça brise un peu le sérieux de la formation.
– Hmmm… très bien, continuez. Cette boîte est dangereuse. Elle était endormie depuis des milliers d’années, mais s’est réveillée à la mort de Superman. Si elle bouge, vous lui pétez les dents.
– C’est une boîte madame.
– LES DENTS. »

Sauf qu’à cet instant précis, la boîte se met à vibrer, à se fissurer et une lumière surnaturelle s’échappe de l’intérieur. Pire, elle a dû appeler quelque chose, car une sorte de vortex s’ouvre et en sort… Te… Wolf… Teddle… nom d’une pipe, le méchant est tellement intéressant que je n’arrive pas à me rappeler de son nom.

Bon, ben ce sera Michel.

Michel est donc grand, a une grosse hache, des problèmes de peau et une armure avec des cornes. Bref, vous l’avez compris, Michel n’a pas l’air d’être un mec qui réceptionnera vos colis pour vous en votre absence. Et lorsqu’il voit la boîte, il s’exclame :

« Mère…« 

« Ta mère la boîte ! » répond la reine des Amazones en ordonnant à ses sœurs de lui péter la gueule. Mais non seulement Michel est très fort, mais débarque de son vortex une armée de mimites (les créatures mi-zombies, mi-mites, suivez un peu) qui vole et cartonne tout ce petit monde au fusil laser. Les amazones sont bien embêtées.

« Holala, ça recommence ! Vous vous souvenez, comme en 1914 quand une barque de soldats allemands avait collé une branlée à toute notre armée avec des fusils ! Quel dommage qu’on n’ait rien appris de cet épisode et qu’un siècle plus tard, on en soit toujours aux arcs et aux flèches ! »

Et en effet : elles prennent une raclée. La reine des Amazones tente bien de fuir avec le cube magique, en faisant verrouiller le bunker derrière elle à grands renforts de portes en roche, mais Michel ne se laisse pas arrêter par des cailloux, pète tout, et finit par en faire de même avec la reine et ses amies malgré toute une course-poursuite. Il repart donc via son vortex en emportant le cube avec lui.

Peu de temps après, il se passe peu ou prou la même chose dans le monde englouti d’Atlantis, où malgré l’intervention d’Aquaman, le même Michel se présente pour tabasser les  gardes locaux et emmener un second cube. Décidément, rien ne va plus.

Chez les Amazones, on partage ce constat. Raison pour laquelle elles décident qu’il est temps d’avertir le monde extérieur en allumant l’antique signal d’alerte. Qui consiste à tirer une flèche enflammée magique… qui fout le feu au sein de l’Acropole d’Athènes.

« Ici, une photo des délinquantes recherchées pour incendie volontaire et destruction du patrimoine national. Si vous en apercevez une, inutile d’appeler la police : elles ne sont armées que de flèches pourries. »

Ainsi, quand Diana Prince voit à la télévision la nouvelle : « Une bande de débiles fout le feu à des temples antiques« , elle comprend que ça ne peut être que ses andouilles de sœurs. Qui tiennent plus des Vandales que des Amazones semble-t-il, mais passons.

Car Diana comprend de quoi il retourne, et décide d’aller rendre une petite visite à Bruce Wayne dans sa batcave.

« Diana ? Ha ben dites, vous vous faites pas chier ! Est-ce que moi je rentre dans votre île magique sans prévenir ? Faut pas se gêner, hein !
– Je vous rappelle que mes sœurs foutent le feu à des temples millénaires plutôt que de prendre le téléphone.
– Mouais… bon, enfin je suis content de vous voir Diana. Parce qu’une invasion se prépare, et pour distribuer des claques, vous me semblez toute indiquée. Mais je pense que vous en savez plus que moi sur ce qu’il se passe. Pourriez-vous m’expliquer ?
– Asseyez-vous ici Bruce pendant que je lance le flashback. »

Ainsi donc, il y a fort fort longtemps, Michel et son armée vinrent sur Terre avec leurs vaisseaux de l’espace, trois cubes magiques et la ferme intention de faire chier. En assemblant ces trois cubes tel un enfant de 18 mois, Michel créa l’Unité, une superbe combinaison de trois cubes magiques qui provoque la transformation de n’importe quel monde en réplique semblable du monde d’origine, sombre et volcanique de ce vil gourgandin !

Heureusement, les Hommes, les Atlantes et les Amazones unirent leurs forces pour lui péter la gueule. Car même s’il avait des vaisseaux, des canons lasers et des fusils de l’espace, Michel et ses amis préféraient combattre au sol, en terrain découvert de préférence sans trop tirer. Je pense que Michel a le blu-ray d’Avatar planqué chez lui.

Bref, grâce à la triple entente, le monde fut sauvé, Michel renvoyé dans l’espace, et les cubes abandonnés derrière lui, séparés et distribués entre les peuples. Un pour les Amazones, un pour les Atlantes, et un caché par les Hommes.

« Et à l’heure qu’il est, Michel en a volé deux… il n’en reste donc qu’un…
– Wouah, Bruce, du calme, votre sens des soustractions est si puissant, vous devriez prévenir avant de l’utiliser.
– Hé ho, ça va aller les commentaires désobligeants, Diana ? Et puis si vous êtes si forte, expliquez-moi un truc : Michel et ses cubes transforment n’importe quelle planète en réplique du monde d’origine de Michel, on est d’accord ? Une sorte de Michelformation ?
– Hmmm moui, oui, on peut le dire comme ça.
– Alors pourquoi diable ce couillon choisit-il des planètes habitées avec des gens qui les défendent ? Si ces cubes lui permettent de Michelformer n’importe quoi, il pourrait déjà avoir un empire galactique avec les planètes désertes.
– Han, pas con. Enfin vous savez, je viens d’un peuple qui continue à tirer à l’arc même après s’être fait claquer par des armes modernes à plusieurs reprises, alors bon. »

Nos deux amis sont bien embêtés malgré tout, puisque cela veut dire que si Michel s’empare du dernier cube, le monde sera transformé en un endroit hostile digne de Stalingrad.

« La ville ?
– Pire, Diana : le métro.« 

Il est donc plus que temps d’insister pour recruter des alliés. Le plus facile à convaincre est Flash, car Bruce Wayne se présente chez Barry Allen et lui demande de le suivre. Barry nie énergiquement être doué de quelque pouvoir que ce soit… jusqu’à ce que Bruce lui jette un batarang à la gueule. Flash l’esquive en usant de sa super vitesse, et l’attrape au vol.

« Waw. Vous êtes Batman !
– Oui, j’ai décidé de le révéler à tous les passants aujourd’hui.
– Pas mal votre truc pour savoir si je suis un héros ou pas. M’enfin si ce n’était pas moi, genre si j’avais un colocataire ou mon frangin qui passait par là, il se passait quoi ? Il se prenait un batarang aiguisé en plein entre les deux yeux ?
– … ahaha je… hohoho j’étais… heeeem… sûr de moi… voilà… »

Bruce essaie d’oublier les trois autres mecs qu’il a tués par erreur en voulant voir s’ils avaient des super pouvoirs, et fait son offre à Barry Allen : combattre à ses côtés. Le bougre accepte parce que ça a l’air rigolo et qu’il va pouvoir faire plein de blagues pas drôles tout le long du film s’il vient.

Diana, elle, tente de contacter Cyborg. Ce dernier boude toujours dans sa chambre, mais grâce à ses grands pouvoirs d’ami des machines, il a détecté que des gens s’intéressaient à lui. Et a même découvert que Batman, c’était Bruce Wayne (je crois que seuls deux figurants dans le film doivent encore l’ignorer). Il finit par accepter de rencontrer Diana pour voir ce qu’elle veut, mais quand elle lui explique…

« Nan.
– Mais pourquoi ? Vous êtes un cyborg qui boude dans sa chambre au milieu de ses posters de Fairy Tail ! Vous avez quoi de mieux à faire que de sauver le monde ?
– M’en fous je bouuuuude ! »

Et Cyborg de s’envoler loin de Diana pour aller se changer les idées, par exemple en se glissant dans une station de lavage avec brossage doux et polish. Cependant, les choses vont rapidement changer, puisque Michel envoie pendant ce temps ses mimites chercher le dernier cube, toujours introuvable. Aussi commence-t-il par chercher du côté du laboratoire ultra-secret construit autour du vaisseau kryptonien écrasé dans Métropolis. Qui n’est gardé… que par un agent d’entretien et sa serpillière (ainsi que son badge qui change selon les plans). Si, si. Tout le monde sait que c’est l’idéal pour défendre un endroit top-secret.

« Attention, on nous attaque !
– Ne t’inquiète pas, j’ai ma fidèle serpillière !
– Que… mais enfin, ils ont des armures !
– Pas d’inquiétude : je vais rajouter de la javel, tu vas voir ! »

Bref. Les mimites kidnappent des gens ici ou là et commettent une terrible erreur : ils kidnappent le papa de Cyborg. Qui vient donc spontanément se présenter auprès de Batman, Flash et Wonder Woman lorsque ces derniers décident qu’il faut enquêter sur ces disparitions. Désormais quatre, et grâce à leurs pouvoirs combinés, ils parviennent aisément à découvrir que les méchants ont emmené leurs otages dans des tunnels situés sous le port de Gotham. Hop, grâce à une espèce de véhicule-araignée-blindée de Batman (ne me demandez pas pourquoi ils ont besoin de ça), ils s’y rendent et repèrent rapidement Michel et ses mimites en train de tabasser les otages pour leur demander où est le cube qu’ils recherchent.

Il n’en faut pas plus à nos amis pour intervenir.

Wonder Woman affronte Michel, Batman utilise les mitrailleuses (oui, je sais) de son véhicule pour cartonner les milites, quant à Cyborg et Flash, ils évacuent les civils, même, si Flash trébuche, évidemment, huhuhu, et que Wonder Woman pourrait exploser Michel ici et maintenant si elle utilisait la super vitesse qu’elle avait dans la première scène du film, mais maintenant, pouf non, elle ne l’a plus. Hmmm. C’est nul, je confirme.

Michel finit par se replier, non sans détruire un bout des tunnels où ils sont, ce qui laisse rentrer l’eau du port de Gotham. Arrive donc à cette occasion… Aquaman ! Qui a décidé de rejoindre l’équipe puisqu’on lui a aussi piqué son cube.

« Aquaman ! C’est bien que tu sois là ! Tu vas pouvoir nous aider à…
– …
– À…
– …
– Je veux dire bon… si Michel se retrouve encerclé par des mérous… ou si on est attaqués par un chalutier japonais… on sera contents de t’avoir…
– Ça va, je sais que j’ai des pouvoirs de merde.
– Que diriez-vous d’un bon chocolat chaud à la batcave pour changer de sujet ? »

Nos héros décident donc de faire cela. Ils se réunissent sur place et discutent du pouvoir des cubes. Un pouvoir qui intrigue Bruce Wayne.

« Vous voulez dire que ces cubes peuvent créer la vie sur une planète… ou la détruire.
– Oui. C’est pour ça que Michel est d’autant plus con de ne pas Michelformer des planètes vides.
– Mais cela signifie aussi que si l’on voulait rendre la vie à un être aussi fort qu’une planète, qu’on appellerait Superman…
– Que ? Mais enfin Bruce ? Quel rapport entre une technologie qui Michelforme et ressusciter un mec ? À part que vous venez de mettre « fort comme une planète » dans la phrase pour que ça colle ?
– C’est le script, Diana. Ça n’a aucun foutu rapport mais on tente de dire que si.
– Oui parce que demain, c’est pas parce que tu trouves un livre « Donner vie à son potager » que tu sais pour autant pratiquer la médecine sur un légume. Alors le cube qui donne la vie à des planètes, c’est pareil.
– J’ai compris Diana. Inutile d’insister. Mais… quiiiii est partant pour utiliser le cube pour ressusciter Superman quand même avec une technologie dont on ne connait rien ? »

Diana et Aquaman ne sont pas chauds. Les autres, si. Et Cyborg sait même où se trouve le cube… puisque son papounet l’avait découvert et avait tenté de s’en servir pour sauver son fils blessé ! Cyborg pense qu’en combinant le cube, le vaisseau de Krypton (qui a une chambre médicale top moumoute) et le corps de Superman, on doit pouvoir le ramener à la vie. La médecine, c’est facile.

Mais du coup, il faut le corps de Superman.

Cyborg connait bien la médecine puisqu’il a téléchargé tout internet. Il peut ainsi ressusciter Superman, allonger les pénis ou blanchir les dents avec ce truc très simple, les médecins le détestent.

Bon ben, Flash, Cyborg, allez le déterrer. Ça fait un moment maintenant, ça doit sentir le petit garçon qui se néglige, mais bon. Nos deux larrons vont sur la tombe de Clark Kent, et déterrent le cercueil du bougre en papotant.

« Alors Cyborg… comment es-tu devenu un Cyborg ? Qu’est-ce qui t’a blessé à ce point ?
– Hé bien, tout a commencé avec un contrôle de police…
– N’en dis pas plus.

– Et toi, comment es-tu devenu super rapide ?
– Je suis en réalité le jumeau maléfique d’un fonctionnaire français. »

Tout s’explique. Mais assez de discussions : nos compères s’emparent du cercueil de Clark Kent, et le ramènent jusqu’au laboratoire autour du vaisseau Kryptonien écrasé, dans lequel ils s’infiltrent discrètement. Cyborg prend les commandes de la salle médicale, les loulous activent le cube magique ramené du laboratoire de papa Cyborg, et pouf, Clark Kent qui ne s’était pas du tout décomposé (il est comme ça) se réveille frais comme un gardon, explose le toit du vaisseau dans l’opération, et va se poser un peu plus loin. Tout le monde le suit, sauf Batman qui sait que sa margoulette pourrait énerver un peu son copain, comme ça, au réveil.

Les quatre justiciers se retrouvent ainsi face à un Clark Kent un peu bougon au réveil, et qui a semble-t-il aussi perdu un peu la mémoire dans l’opération. Wonder Woman essaie de le raisonner :

« Superman, c’est moi, Wonder Woman ! Souviens-toi, on était tous les deux dans Batman VS Superman ! »

Mais évidemment, Superman a préféré oublier, et on le comprend. Il se contente donc de faire la moue sans rien dire. Hélas, un événement imprévu vient semer la panique : c’est Cyborg ! Qui commence à activer ses armes malgré lui.

« Cyborg ! Qu’est-ce que tu fous ?
– C’est mon armure ! Elle s’active seule pour se défendre devant la menace ! Je ne peux pas la contrôleeeeeer !
– Ouais ouais, c’est ça. La bonne excuse pour tirer sur des gens.
– J’vous juuuuuuuuuuuuure ! »

Et Cyborg tire malgré lui sur Superman. Sans effet. S’ensuit une baston où Superman nous montre qu’il est définitivement le personnage le plus chiant du monde, puisqu’il est plus fort que Wonder Woman et que Cyborg, va plus vite que Flash, pète Batman quand il veut (puisqu’il n’a pas emporté de kryptonite au cas où, Batman est définitivement très con), et a même plus d’amis parmi les mérous qu’Aquaman. Bref, il est si fort que les autres n’ont aucune chance, voire ne servent à rien. Ce qui limite un peu l’intérêt du film. Imaginez un film où vous avez une alliance de cinq manchots et de Mohamed Ali. Bon ben, vous vous doutez un peu qu’il y en a cinq qui vont être un peu moins utiles à l’action que le sixième. On pourrait appeler ça « Les extraordinaires aventures d’Ali Bras-Bras » et… que ? Mais ? Et moi je raconte ça et vous, vous ne dites rien ? Ah, on peut compter sur vous, super, merci.

Batman arrive sur ces entrefaites pour aider ses amis, ce qui énerve un peu plus notre Clarkounet revenu d’entre les morts. Mais Batman n’a peut-être pas de kryptonite, mais il a amené autre chose pour calmer pépère : Loïs Lane. L’ex de ce brave garçon. Les redirections sanguines qui s’ensuivent apaisent la colère de Clark, qui se souvient de tout ou presque à la vue de sa belle. Et décide… de se casser avec elle pour fêter ça, parce que vous comprenez, avec le rigor mortis, le bougre a le slip comme le cirque Zavatta depuis des semaines. Tout le monde a donc une pensée émue pour ce qui va arrive à Loïs avant de se féliciter.

« Bon ben… ça s’est pas si mal passé ?« 

Sauf que si, parce que profitant de la confusion, Michel arrive et vole le dernier cube magique et s’enfuit. Crotte de bique !

Bon ben, le monde est foutu ? Non ? Non ! Car alors que dans le flashback, il suffisait que les trois cubes soient réunis pour que Michel lance la Michelformation dans les dix secondes, là, apparemment, il lui faut de loooooongs préparatifs.

C’est drôlement bien fait. Et cohérent. Et intéressant. Tenez : on dirait presque du Nadine Morano.

Voilà qui laisse le temps à Lois et Clark de se faire des calinous dans les champs près de la maison d’enfance de notre héros, depuis rachetée par de vils banquiers car maman Kent n’avait plus assez de sous. Spéciale dédicace à Lois qui sort : « Tu sens bon… » à son amant.

Comment dire ? Il doit puer la mort. Au sens propre. Et sale à la fois. Alors hein, bon, pense à changer ton pipeau ma petite Loïs, celui-là joue un peu trop haut.

Alors certes, le monde est en danger, mais là, tout de suite, Superman est occupé à faire des câlins et des bisous. Il y a des priorités. Ce qui nous apprend une leçon essentielle  : seules deux choses peuvent stopper Superman. La kryptonite et une crise aiguë de blue balls.

Revenons au reste de la Justice League, qui après s’être copieusement fait péter la gueule par ledit Superman, ramasse ses dents et réfléchit à la suite du plan.

« Cyborg…
– Oui Bruce ? Rah, l’aut’ naz m’a pété un port USB. Lourd.
– Il faut absolument retrouver Michel.
– Super conseil, je n’y avais pas pensé. Enfin Bruce, tu sais, si Michel veut agir en paix, il a dû se cacher dans un endroit hors de ma portée. Sans internet et hors de la couverture satellite. »

Pour votre information, sachez que Michel s’est installé dans une ancienne centrale nucléaire russe désaffectée, le truc pas du tout surveillé par qui que ce soit, et qu’il a en plus utilisé les cubes pour former un pylône géant de roche magmatique ainsi qu’un bouclier magique au-dessus de tout le secteur, et bleu pétard pour faire bonne mesure. Le truc pas du tout vaguement visible de l’espace, non, non. Michel est discret. Limite il tire des feux d’artifice au-dessus de sa position, mais non,  la Justice League ne le voit pas.

Finalement, nos héros parviennent quand même à trouver où Michel se cache parce qu’il le faut bien, et décident de s’y rendre à bord du transport de troupe de Batman, qui est mi-avion furtif, mi-cargo.

« Ahaha, tu vas être bien emmerdé pour lui trouver un nom en « bat » à celui-là !
– Ça suffit Aquaman. 
– Mi-avion furtif, mi-cargo, demmerde-toi avec ça. Tu ne peux l’appeler ni l’un ni l’autre !
– Tu as raison. Du coup je vais le baptiser en ton honneur.
– Ah oui ?
– Oui. Il s’appellera « Le bâtard »« 

Aquaman dégaine ses nunchatruites (ce sont deux truites reliées par du fil de pêche, lui aussi a le droit à des armes dont le nom rappelle son domaine d’activité), mais avant qu’il ne puisse corriger ce rabouin de Bruce Wayne, nos héros arrivent au-dessus de la cachette de Michel. Batman donne les ordres :

« Bien, moi je vais rester à bord de l’avion et tirer missiles et balles pour détruire le bouclier de Michel et le gros pylône qui va avec. Wonder Woman ?
– Oui ?
– Toi, tu vas péter la gueule à Michel. Cyborg ?
– Au rapport !
– Tu combats les mimites. Je vais les attirer sur moi en diffusant le son qui les énerve. Flash ?
– Thunder !
– Bien, toi, tu vas évacuer les rares civils de la zone. Quant à toi Aquaman…
– J’écoute.
– Tu… attends, mais il n’y a même pas d’eau dans le coin. À quoi tu vas servir ?
– Ben, je sais pas, j’ai un trident quand même. Et mes nunchatruites. 
– …
– Ça fait super mal un coup de nunchatruites. Non parce qu’elles remuent en même temps. Et puis après, tu as les joues qui sentent la mer, plus personne ne veut te faire la bise.
– …
– Allez quoi ! Emmenez-moiiiiii ! »

J’exagère : Aquaman a tout de même un trident. Qui… heu… hé bien, a cinq dents, donc c’est quand même mieux qu’un trident. Écoutez, je fais ce que je peux pour le sauver du naufrage, si je puis dire.

Pas chiens, les autres emmènent Aquaman, et donc, le plan se déroule plus ou moins comme prévu. Batman pète le bouclier de Michel protégeant sa cachette, s’écrase dans la foulée, ressort en batmobile de l’épave et énerve tous les mimites en diffusant le nouveau générique des Minikeums, ce qui rendrait n’importe qui fou. Ses amis viennent l’aider, puis toute la fine équipe embraie en allant distribuer des claques à Michel qui a assemblé ses cubes mais… heu… rien. Ou pas grand chose. Autour de la centrale, des plantes étranges sortent du sol sur cent mètres, mais c’est à peu près tout.

Bref, vous l’aurez compris : l’arme ultime qui doit détruire la Terre a soudainement la puissance d’un pet de lapin ballonné pour que les gentils aient le temps de gagner.

Malgré tous leurs efforts, nos héros ont du mal à prendre l’avantage sur Michel. Mais c’est à ce moment qu’arrive… SUPERMAN !

Vous pouvez donc aller vous coucher, puisque vous connaissez la suite : il claque Michel sans souci, prend deux minutes pour sauver tous les civils de la ville (qui s’étaient réunis dans le même immeuble, sympa) pendant que Flash en chiait comme un âne pour en sauver quatre dans une bagnole en panne, revient finir Michel, et pouf, ça passe.

Michel se retrouve en si mauvaise posture… qu’il a peur. Or, la peur attire les mimites ! Qui l’agressent. Michel se retrouve avec son armée sur le dos, ce qui est moyennement pratique, et finalement, il se retrouve emporté par le vortex avec lequel il était arrivé, et retourne dans l’espace qu’il n’aurait jamais dû quitter.

Reste les trois cubes alignés, qui forment l’Unité, et menacent toujours de Michelformer la Terre sur au moins, pfou, dix mètres de plus.

« Mais attendez les mecs ! Plus tôt dans le film, dans le flashback de Wonder Woman, les cubes se séparaient tout seuls une fois Michel vaincu !
– Ah oui tiens. Bon ben c’est pas grave : on va dire qu’on a oublié. Allez, Superman et Cyborg, mettez toutes vos forces pour séparer les cubes ! »

Tel l’homme face au bocal de cornichons qui refuse de s’ouvrir, nos deux compères grimacent dans l’effort jusqu’à ce que les cubes se séparent, que ça fasse bang avec plein d’énergie dans tous les sens et que… ouaiiiis, victoire ! On a gagné les copains !

Michel a été repoussé, la Michelformation stoppée, et les plantes méchantes qui avaient déjà poussé se transforment en gentilles plantounettes jolies que les enfants évacués viennent voir en s’extasiant avec autant de précaution qu’un équipage moyen d’Alien Covenant.

Comment ? Pourquoi cela se transforme en plantes gentilles ? Alors que la Michelformation a été stoppée, pas altérée ? Aucune explication si ce n’est que comme ça, ça fait plus joli. Plus con aussi, mais joli & con ne sont pas incompatibles, comme Instagram permet de le constater jour après jour.

Tout le monde retourne dans ses pénates, et Bruce Wayne rachète même la banque qui avait racheté la ferme Kent, pour que maman Kent puisse y retrouver son foyer, et Clark pouvoir dire qu’il a encore un chez lui loin de Métropolis.

Mais Clark n’étant pas la moitié d’une buse, mais plutôt toute une escadrille, il décide aussi de remettre ses lunettes et sa tenue de journaliste pour continuer à faire genre qu’il n’est pas Superman, et retourne… prendre son emploi.

J’imagine bien le rédacteur en chef.

« Clark Kent ? Ça alors ! Vous étiez mort ! On a même fait un éloge funèbre dans le journal à votre sujet ! Vous êtes mort le même jour que Superman ! Et maintenant… vous ressuscitez, et en plus, le même jour que lui.
– Simple coïncidence. Beaucoup de gens ressuscitent vous savez, c’est très commun.« 

Oui oui. On se souvient bien d’un certain Jésus, revenu piger au Daily Nazareth trois jours après sa crucifixion. Personne ne parvint pourtant à faire le lien : ce Jésus portait des babouches, alors que le Jésus Christ était souvent aperçu pieds nus. Impossible de les reconnaître. Qui aurait pu savoir que Jésus de Nazareth était en fait Jésus Christ ? Tous les Romains se laissaient berner. Mais au premier signe d’un aveugle ayant besoin de retrouver la vue ou d’une bouteille d’Evian rêvant de devenir du Beaujolais nouveau, paf, il se cachait dans une écurie, lançait vigoureusement ses babouches, et ressortait en hurlant « Me voici ! ». Imparable.

Et ne me dites pas que les Évangiles n’en parlent pas : c’était pour l’aider à garder sa couverture. Alors.

Bref. Wonder Woman retourne combattre le crime, Cyborg se dit que justicier, c’est pas trop mal, Bruce Wayne décide de réhabiliter son vieux manoir pour en faire une salle de réunion pour la Justice League (mais Aquaman aura interdiction d’y dessiner des secrets au mur), Flash dans une séquence post-générique s’amuse à faire la course avec Superman, quant à Aquaman, on le retrouve à jouer du djembé dans une ZAD, mais ça a été coupé au montage.

Enfin, nous retrouvons bel et bien Superman, qui comme annoncé ci-dessus, entend appeler à l’aide alors qu’il a ses vêtements civils, s’isole pour retirer ses lunettes et arracher sa chemise et…

… FIN !

« Dus », ajoute discrètement Bruce Wayne, peu avant qu’Aquaman ne vienne lui péter la gueule pour de bon et faire croustiller ses os, donnant ainsi naissance à une légende bien connue :

Le croustibat.

Le commissaire Gordon aimerait bien savoir qui vient de faire ce jeu de mots honteux.


« Dis-donc Aquaman, on peut dire que tu passes bien pour un con dans ce film. »

Le héros des océans plisse les yeux en fixant Flash, qui sourit fièrement après sa tirade.

« Flash… ne me pousse pas à bout…
– Oui, il faut se méfier : l’eau qui bout, c’est dangereux. Pfffrr…
– Flash…
– Désolé, je ne parle pas le mérou. Krrrkrrrkrrr ! »

Aquaman lève les yeux au ciel. Il avait juré de ne jamais utiliser cette arme. Mais c’en est trop. Il doit faire quelque chose.

« Flash… tu sais très bien que tu es un héros plus pourri que moi.
– Pardon ? Hoho, je ne crois pas, non !
– Ah ouais ?« 

Aquaman hésite. Mais il est temps de donner le coup de grâce.

« Et dans Suicide Squad, qui c’est qui arrêtait le Capitaine Booomerang, mais le gouvernement préférait quand même recruter l’alcoolo sans pouvoirs avec un boomerang plutôt que lui ?« 

Flash se fige.

« ON AVAIT DIT QU’ON NE PARLAIT PLUS DE SUICIDE SQUAD ! »

Et Flash se met à pleurer si vite que le royaume d’Aquaman n’a jamais été si vaste et salé à la fois.

120 réponses à “Justesse League

  1. victor sauvé par une techno kryptonienne ? heu ? c’est une mother box qui le sauve, pas un morceau de glace hein…

  2. Les Amazones, « le peuple de Diana »… c’est pas une tribu plutôt ?
    Et c’est un peu injuste de reprocher à Wonderwoman de pas utiliser ses pouvoirs dans la première bagarre contre Michel. La dernière fois qu’une Diana accompagnée d’un milliardaire a voulu utiliser la supervitesse dans un tunnel on sait comment ça a fini…

      • Objection votre honneur !
        Les indestructible c’était cool, et pixar c’est américain.

      • @ BSanchez :
        Pour moi, les Indestructibles (Excellent, soit dit en passant…) se classe dans les Films d’Animation, plus que de Super-Héros, avec d’ailleurs une savoureuse prise de recul sur Super-Héros vs Real World (rappelez-vous, les procès, les dommages et intérêts… qu’on pouvait plus payer… tout ça…)

  3. « Quel rapport entre une technologie qui Michelforme est ressusciter un mec ? » AAAAAHHHH Étouffez-vous avec des touffes de poils de chatons arrosés de brandy pendant qu’un stagiaire vous retourne un coup de pelle , Monsieur Connard !

  4. Personne n’a tiqué devant le bout de scénar piqué au Seigneur des Anneaux ? Le mal vaincu, ils donnent une boîte aux Amazones, une aux Hommes et une aux Atlantes, tels les Anneaux de Pouvoir distribués aux peuples de la Terre du Milieu ?

    • Techniquement, les différents anneaux ont été distribués avant que Sauron ne révèle en avoir un pour tous les contrôler. C’est même lui qui a donné ceux des hommes, pour les autres je sais plus.
      En revanche, j’ai vu un parallèle avec le Roi lion où le méchant finit mangé par son armée

      • En fait, après moult réflexion, c’est plutôt comme dans Hellboy 2 où on apprend que les morceaux de la couronne permettant de commander les légions ont été confiées aux humains et aux autres créatures

    • En même temps c’est pas hyper original l’idée qu’ils ont obtenu un truc et que du coup ils le partagent. Les nazis et l’URSS ont fait pareil avec la Pologne.

      • … Et les Alliés avec l’Allemagne, etc, etc…

        En fait, le thème d’un « Objet Suprême », artefact magique de Fantasy, ou pays de l’Histoire, fragmenté en plusieurs morceaux est un thème récurent, voire même un « Classique ».
        Dans l’Histoire, dans le Cinéma…

    • Numéro 8… comme dans le merveilleux film d’animation « Numéro 9 » ???

      Désolé, je viens de parler film d’anim, du coup, j’en vois partout.

  5. Les blagues que j’ai particulièrement appréciées :
    * le [bat]eau,
    * ta mère la boîte,
    * les médecins le détestent,
    * le jumeau maléfique d’un fonctionnaire français,
    * le Daily Nazareth

  6. Je dois aller le voir tout à l’heure, dans l’idée d’entretenir ma vie sociale. Si je changeais d’amis ? Ou investissait dans une réserve conséquente de chocolat ? Il va me falloir du courage.
    PS : merci pour cette chronique, je ris toujours autant à chaque fois. Puis-je vous conseiller « Le bonhomme de neige » ? il y a de quoi faire.

  7. On remarquera la super-originalité des scénaristes. Dans Men of Steal, le but du méchant était déjà de Krypto-former la terre (et c’était tout aussi con puisque le kryptonien y vit très bien tel quelle est).

    • Au vu des pouvoirs qu’il n’a pas chez lui mais obtient sur Terre, je dirai même que le Kryptonien de base y encore mieux telle qu’elle est. Rendant donc doublement con la krypto-formation (non seulement ils peuvent y vivre, mais en plus ils y sont surpuissants…)

      • J’allais dire que le but était davantage de détruire l’humanité, mais à la main ça leur prendrait une grosse semaine, formation comprise.

      • Vu que leurs pouvoirs leurs viennent du soleil et non pas de la planete en tant que tel, non la kryptoformation ne leurs retirent pas leurs pouvoir. Ils veulent juste eradiquer l’espece humaine et avoir une planete qui ressemble a Krypton ( Faune et flore differente )

  8. En fait les super-héros de nos jours, ce sont surtout les spectateurs…
    Quelle abnégation pour l’éclosion de notre rire, mon ami, merci. (et bisous)

  9. J’ai arrêté de lire à la première erreur:
    « Batman VS Superman » en lieu et place de « Batman v Superman: Dawn of Justice ».
    Moi qui pensait que l’odieux connard était meilleur quand il mobilisait son intelligence sur des conneries au lieu de sa connerie sur des choses intelligentes (cf l’écriture inclusive), j’ai dû me tromper. Ou alors c’est simplement un bon film (comme Batman v Superman: Dawn of Justice, que cela soit dit en passant).

    Cordialement,
    Saladier
    PS:copyright JY

  10. Excellent spoil, comme d’habitude ! Oh, et petite remarque hors sujet pour laquelle le maître des lieux va très certainement me maudire sur un nombre incalculable de générations : je viens d’apprendre que la suite du livre Grey (avec le point de vue de ce cher Christian (cher comme dans multimilliardaire, hein, entendons-nous bien)) sortirait bientôt, un petit commentaire à ce sujet ?

  11. Heureusement que les scènes de Robin, notamment celle où il sauvait Aquaman de la noyade, ont été coupées…

  12. Une des seules critiques ou je suis totalement d’accord avec vous cher Connard xD
    Ce film..est nul..
    C’est un gosse non déclaré entre Marvel et DC, avec une malformation sévère si j’en crois les fonds verts et les FX pourris x)

    • « C’est un gosse non déclaré entre Marvel et DC, avec une malformation sévère si j’en crois les fonds verts et les FX pourris x) »

      Pas vu le film, mais c’est ce que m’a en effet indiqué une personne qui l’a vu… Paix à ses yeux !

    • C’est à dire que ce film a été réalisé par Snyder (MoS, BvS) et ensuite reshooté par Whedon (Avengers)… C’est littéralement un enfant non déclaré entre DC et Marvel !

  13. J’ai vue le film et j’ai kiffer ton article, très bien résumé ce navet avec un superman hyper-cheaté c’était du grand n’importe quoi

  14. En effet, le pouvoir de pécher des poissons est peu utile sachant que les héros ont déjà de quoi manger : la batcave, puisque moderne, est toujours pleine de batteries.

  15. Super article
    J’ai vu le film (j’ai aimé) et votre article j’ai adoré
    Merci beaucoup
    Au plaisir de vous suivre

  16. J’ai bien aime le film mais cette critique est vraiment impayable j’ai eclate de rire plusieurs fois
    C’est une bonne maniere de critiquer
    Je découvre tes critiques aujourdhui et je suis fan !!

    • attention ce ne sont pas des critiques, mais des spoils écrits de manière à faire passer un bon moment aux lecteurs.

    • ah si ! il se passe plein de chose comme… heu… il y a … je sais que j’ai attendu superman en tout cas ! durant tout le film je crois… connerie de faux suspens alors qu’on SAIT que c’est lui qui va tout sauver !

  17. ça m’a éclaté de lire le texte :D
    sinon, j’ai beaucoup aimé le film (je suis fan de ces conneries de super-héros, donc j’adore. j’ai même été le revoir, tellement je le trouvais bien -oui oui pour le genre dont il provient).
    je suis persuadé qu’un vrai challenge serait cela dit, intéressant. parce que se donner comme base de texte un blockbuster, pas forcément de la plus haute qualité (elle n’y est pas, c’est certain, même si on peut adorer quand même. les yeux de chimène, c’est ainsi…)
    bref, un film, ou disons-le carrément : du cinéma. une critique, sur du cinéma. juste pour voir.
    dans les prochainement, il y a UN HOMME INTEGRE. un titre prometteur, en plus ;)
    en d’autres termes, voilà un film qu’il serait précieux de désigner à vos lecteurs.
    soyez donc le superman dont le cinéma a besoin… ;)
    NB : honte à vous d’aller dans le type de salles que vous décrivez/et ou/ d’arriver 30 minutes à l’avance, alors que vous savez pertinemment qu’il y aura de la pub. et sauf à vivre dans un endroit un peu reculé, il y a des petites salles qui programmaient le film près de chez vous. des salles où il n’y a pas nécessairement de publicité avant, à peine des film-annonces.

  18. Petit Mire litron s toujours en ad.miration devant & face à vos écrits re top ende merci beau cou.@+ HNCJW.Cc.

  19. vous serez gentil de ne plus griller la couverture des super héro , margoulin !

    le croustibat m’a achevé

  20. D’habitude, je lis toujours les Spoilers de ce blog avec le seul commentaire du rédacteur comme base, car vivant dans un coin un peu paumé, aller au ciné serait un peu chiant pour moi. Et bousiller une aprem’ entière pour potentiellement être déçue… hm nan. **
    Du coup quelle aubaine quand en week-end à la ville on vous propose une sortie ciné avec des amis, en l’occurrence pour visionner « Justice League » ! Je peux donc lâcher mon petit commentaire en ayant vu le film.

    Et en vrai, votre Spoiler est, allez, disons, à 90% fidèle au film. Y’a vraiment peu de passages entièrement composés de mauvaise foi, le plus flagrant étant l’aparté sur l’avancée technologique des Amazones. Sinon en grande partie, c’est délicieusement fidèle !

    Quand bien même j’ai trouvé le film divertissant, ça se sentait qu’il était un produit un peu fabriqué façon monstre de Frankenstein. Au fil des minutes, j’avais vraiment l’impression de voir plusieurs films en même temps :
    – Le film qui parle de Superman, ***
    – Celui qui parle de l’arrivée de Steppenwolf (ou Michel, c’est vrai que c’est plus simple à écrire) sur Terre et les ravages qu’il fait,
    – Les mini-film sur Flash et Cyborg.
    – Et le film qui essaie de copier les Avengers (« parce que DC c’est trop sérieux zut, on aurait voulu Marvel nous ! »).

    Et le rendu final, avec du recul, est assez bof, puisqu’on passe d’un « mini-film » à un autre, avec une transition logique certes, et des scènes qui montrent ce qu’il se passe en parallèle, mais… Je ne sais pas. Ca fait très « alors on a ça, ça, et ça, et maintenant on va faire un collage ! ». Quand j’ai appris que le réalisateur était parti pendant la création du film, et qu’il avait confié le taff à un confrère, en effet ça m’a fait tilter. Les intrigues ne collent pas, surtout celle de Michel.

    Parce que, encore que le film se fonde uniquement sur la mort de Superman et sa résurrection, pourquoi pas, ça pose les intrigues typiques du deuil et tout tremblement, et le propos christique de Superman voulu par son réalisateur d’origine (théorie que j’ai lu et entendu, mais n’étant pas une aficionado du domaine Super-Héros, hein, ça me passe un peu au dessus de la tête), c’est dans la continuité de ses précédents films.

    Mais mon dieu le truc sur Michel n’a tellement RIEN à voir ! Alors oui, le coup des cubes de pouvoir permettent de faire un « lien » avec Superman, mais… Ils auraient mis Galactus et son bracelet de l’infini que ça aurait été pareil. Suffit de trouver un méchant avec un artefact mystique surpuissant (et dans les univers de super-héros, c’est limite courant), on le met à la place de Michel, et ça revient au même. Du coup le méchant n’a AUCUN charisme, aucune originalité (conquérir le monde… OF COURSE !), et l’action en devient vite fade avec les alien-insectes…

    Point de vue FX, franchement leurs défauts ne me sautent jamais aux yeux. Par exemple le coup du type à qui on a enlevé la moustache via CGI, je n’ai même pas percuté. Idem pour les fonds verts ou les décors entièrement numériques, à part Atlantis et l’ile des Amazones, je ne percute rien. Mais. Mais mais mais mais mais. Un gars de l’équipe a du kiffer les ralentis.Je crois que chacune des scènes d’actions composant ce film a au moins UN ralenti, ne serait-ce quelques secondes.
    Alors les ralentis c’est chouette, ça ajoute un petit effet sympathique dans des scènes dynamiques. Mais quand c’est utilisé à outrance dans le cas présent, ça devient indigeste, et c’est dommage… La toute première scène où Wonderwoman arrête les balles avec sa super-vitesse temporaire, c’était pas mal. Celle où Flash court sur le mur pour bieeeeen montrer aux spectateurs comment c’est troooop stylé de courir sur les murs à une vitesse telle que tout est au ralenti pour lui, juste pour « pousser » l’épée de Diana afin que celle-ci puisse la récupérer…. moins cool.

    L’humour aussi est très inégal. Libre à chacun d’avoir son opinion dessus, personnellement j’aime rire. Dans un film aussi sérieux et sombre, avoir quelques touches d’humour c’est bienvenu. Alors on met des punchlines. Beaucoup de punchline. Trop de punchline. Certaines passent bien, d’autres moins bien. Genre le coup du fouet de la vérité à la fin c’était marrant. Mais des fois… ça tombait limite dans le Marvel.

    Je n’ai pas spécialement d’affection pour Justice League, mais je n’ai pas d’aversion non plus. Il m’a diverti, et ma foi, je n’en attendais pas davantage, donc je ne peux pas être déçue.
    Quand à votre Spoiler M.OC, déjà qu’ils me font souvent rire, c’est encore mieux quand on a vu le film en question !

  21. Mais c’est quoi cette phrase débile ?
    ->Et Flash se met à pleurer si vite que le royaume d’Aquaman n’a jamais été si vaste et salé à la fois.

    C’est vraiment très très pourri !

    Je lis pas vraiment, je regarde les images et je parcours.

  22. il y a plusieurs usines à films près de chez moi mais j’y vais pas : tous ces mangeurs de popcorn me donnent l’impression d’être dans une cage avec des hamsters .
    donc , je l… survole les spoils du taulier ! un grand merci à lui !
    se faciliter la vie , y a qu’ça d’vrai :
    comme pour les bouquins !
    pourquoi s’user les yeux sur un roman quand tu peux visionner la vidéo en une heure trente ?
    là , j’ai fait le maximum .

    • Donc plutôt que de lire un bouquin, tu préfères attendre de survoler le spoiler de l’OC sur l’adaptation ciné ? Tu gagnerais du temps à lire la quatrième de couverture.

  23.  » et énerve tous les mimites en diffusant le nouveau générique des Minikeums, ce qui rendrait n’importe qui fou. »
    « nouveau générique des Minikeums »
    « nouveau », »Minikeums »

    *Googlise Minikeums*

    Norman ? Louane ?? KEV ADAMS ????
    Noooon ?
    Non,non,non,non !!
    NON, vous n’aviez pas le droit !!!!
    Ils étaient morts et vous les avez tué !!
    C’est de la Nécromancie !!!
    Laissez-les reposer en paix, monstres !
    *pleure recroquevillé dans un coin sombre en pensant au années 90 sauvagement violées*

  24. Avant même de lire l’essentiel de l’article, je suis déjà convaincu. Y’en a sérieusement marre de se taper 20/30 minutes de pub à la con alors que payes déjà ton ticket 12€. Y a même plus vraiment de bande annonces, c’est essentiellement de la réclame, et après les mecs s’étonnent que plus personne ne vient dans leurs salles

  25. Tu es le champion du pamphlet , sans aucun doute. Mais je te mets au défi de réaliser un film qui sera apprécié ,à la fois par le public frigide français et le reste du monde, et solide d’un point de vue scénaristique. C’est bien de se cacher derrière un blog mais qu’as tu déjà accompli ? Excepté être le porte-étendart d’une poignée de geeks frustrés et désobligeants …

  26. Quand on lit le phrasé d’OC, à part être un écrivain reconnu (et je ne parle pas de « 50 nuances » de reconnaissance), il faut être gonflé (non, pas comme vahiné) pour jeter comme ça un « et vous, qu’avez-vous fait pour vous permettre de critiquer? »
    Est-ce que tous les critiques de cinéma (et c’est un vrai métier… qui s’apparente souvent à la prostitution) doivent avoir réalisé, produit ou tourné dans des films pour avoir le droit de « critiquer »?
    Ce blog est une satyre de ce que le cinéma Hollywoodien peut nous survendre en mode « fast food » (entrecoupée de textes sociétaux ou lit… lit… x48… littéraires… désolé, eu du mal à le dire)
    Maintenant, avant de parler d’imposture intellectuelle ou artistique, vous pouvez vous renseigner pour savoir qui est cet Odieux Connard qui fait tant rire et quelles oeuvres il a pu produire (quelques bouquins intéressants… « han c’est pô des films… le relou »)
    Et comme le rappelle le thème de ce blog, ici on veut « s’poiler » n’allez pas chercher plus loin ;o)

    • Effectivement, tel le général Pierre De Villiers, le caporal Roudoudou ne serait-il pas le « bouquet misère » (réforme de l’orthographe, désolé) ?

  27. Il y a eu des articles sur ce blog qui tapais juste, et d’autres qui cherche juste à taper sur le dernier block buster, tel un Vegan ou une féministe, juste pour gueuler et que tout le monde l’attend…
    La moitié des « incohérences » données sont soit pas exactes, soit on prend la moitié de ce qui est donné dans le film, soit on zappe (délibérément?) l’univers existant, ou soit on pinaille sur un détail qui sert malgré à faire un film :
    – Les méchant ont qu’a sortir le jour, ouais et comme ça on a pas de scène ou Batman utilise la peur du truand… mais en même temps, les gens qui vont voir ce film préfère de la cohérence et des truand intelligents à une scène de Batman sur les toits qui tabasse du méchant…
    – Pourquoi taper sur Aquaman? la blague du héro qui sait juste parler aux poissons, c’est marrant juste pour ceux qui ne connaissent pas du tout DC, et si on regarde le film, on a plutôt vu un mec qui tiens « Michel » en baston mano a mano dans l’eau quand il défend le cube, et qui défouraille du paradémon par dizaine en traversant des immeubles et en surfant sur la batmobile à 150km/h… pas mal pour un héro pourri non?
    -La « Michelformation » prends 10 secondes dans le flashback? ça veut dire qu’en 10 secondes, ils ont eu le temps de réunir tout ce petit monde pour contrer son plan, dont des mec venu de l’espace (le green lantern) en 10 secondes? non je crois pas…
    – D’ailleurs cette Michelformation, elle aurai pu être instantanée… quel intérêt pour le film? il faut bien que nos héros nous sauvent non? et pourquoi pas aller chercher des planètes vides? peu être pour asservir les peuples? les transformer en Mimite et agrandir son armée? (oui oui il le fait dans le film) ou tout simplement car sans ça, on aurait pas de film…
    -Batman aurai lancer son Batarang sur Flash sans être sûr que c’était lui, surtout quand on est Batman aka plus grand détective du monde, qu’on a un dossier sur Barry Allen vu dans le film précédent avec photos et vidéos ou on voit clairement sa gueule, qu’on se trouve dans la planque de Barry avec le costume et tout…

    Je pourrai continuer comme ça et plus de la moitié des « incohérences » disparaissent, c’est pas un film fin, mais faut arrêter, il reste au dessus de la moyenne, l’histoire se tiens, on est très loin de suicide squad, et dans ce cas, autant pas inventer des incohérence de script pour rien…
    Et il faut bien se rappeler que c’est pas un film pour faire réfléchir ou autre, c’est une adaptation de comics, c’est pas nouveau que les
    J’aime bien ton travail, mais seulement quand il est justifié.


    • A la vache!!!
      Elle doit être sacrément bonne!!!
      Donne nous l’adresse de ton dealer, vite!!!
      Même sans en prendre, j’hallucine rien qu’en lisant ton texte (je vois plein de fautes de conjugaison ou d’orthographe… est-ce lié aux stupéfiants?… On va dire ça…)
      Faut se détendre, expirer un bon coup (ou expulser d’autres émanations par d’autres orifices). Profite du site et de l’article même si tu as bien aimé le film et n’oublie pas de rire de tout en toute occasion.

      Signé : un fan de Star Wars qui vomit toujours depuis l’épisode VII… mais qui rigole à fond de tous les nanars produits depuis ;o)

    • Le coup de  » sans ca il n’y aurait pas de film » Comme argument est juste épique.

      On peut le décliner pour plein de choses c’est un peu comme le TGCM.

      Sinon je pense qu’il faut prendre le plaisir là où il est et le spoil d’OC est bien tourné pour un bon moment de rigolade.

      • Oui on peut le décliner pour plein de chose, si de la même manière on détaille les incohérences de « La guerre des étoiles » de la même façon, on peut ruiner le script en 5 secondes, mais on va pas pour autant le traiter de mauvais film fait par des incapables, parce qu’on passe outre pour que l’histoire puisse continuer.

        On a affaire à un film de super héro, pas à « Citizen Cane », ça fait parti du genre d’avoir des méchants très méchant qui ont des plans dé-jouables par les protagonistes non?

    • On n’a pas dû voir le même film alors. Je n’ai jamais vu un scénario aussi mauvais. Rien ne va dans le film et, selon moi, il ne se tient pas du tout. La critique d’un odieux connard est à peine exagérée selon moi. Un navet dans toute sa splendeur. Et je n’ai rien contre DC. Mais appelons un mauvais film un mauvais film.

      • C’est pour ça que je donne quelques exemples, pour éviter ce genre de message du genre « non t’as tord! »… Et encore un fois, je dit pas que le scénario est bon, je dit que les incohérences relevés par l’OC ne sont pas toutes vraies.

  28. Pourquoi vous prenez mon message comme une agression? je suis pas un fan boy du film, je l’ai trouvé moyen, sans originalité, et rempli d’autres défauts… et en plus je suis venu ici pour lire le spoil,c’est que je connais comment sont les articles d’OC, et j’adore ça…
    Mais il y a eu quelques articles comme ça, ou peu être par manque de « matière » pour ses vannes/incohérences, il fait des raccourcis ou fait preuve de mauvaise foi.
    Et je crois que sur ce spoil-ci, il tape des records, du coup j’en parle, c’est tout, je suis pas la pour lui faire une croisade…

    (Bon je me suis relu, la vache j’étais pas en forme, il manque carrément des bout de phrase, et des fautes énormes… j’avoue je suis pas un crack en orthographe mais la j’ai fais fort, désolé. J’ai écrit ça au boulot en 2 dossiers donc pas vraiment eu le temps de m’appliquer… par contre prendre ça comme un argument pour me décrédibiliser, j’avais plus vu ça depuis le collège…)

      • Ça me rappelle le gars qui va en boîte et qui déclare détester la musique techno et encore plus si elle est jouée trop forte ^^
        Fanboys… et cet anglicisme est sensé décrire celles et ceux qui retournent comme des crêpes les arguments inutiles qui trouvent que les articles de ce blog sont de mauvaise foi ou totalement inventées ?
        Franchement… pitié… développez un peu plus votre argument ou bien je le répète : si ça ne vous plaît pas, soit, c’est votre liberté, la porte de sortie est grande ouverte mais de grâce, n’en dégoûtez pas les autres.
        Sur ce, je vais de ce pas consulter les posts, comme le vôtre mais un peu plus construits, qui critiquent ces critiques si injustes (au moins aussi savoureux que l’article en lui-même).
        Have fun and do not forget to laugh each time you can ;oD

  29. Tonthony ça valait le coup de se foutre de moi sur la syntaxe de mon premier message, j’ai relu certaines de tes phrases 3 fois pour les comprendre…
    Et au fait, « fan boy » ça désigne quelqu’un qui défends ce qu’il aime sans faire preuve de bon sens, ou de logique, pas seulement les gens qui sont contre l’OC dans les commentaires hein… un peu comme ce que tu fais avec l’OC quoi…

    • Relire mes phrases 3 fois pour les comprendre n’en fait pas pour autant des phrases mal écrites… c’est juste plus dur à lire que des BD, c’est tout.
      Et mes commentaires n’avaient rien à voir avec la syntaxe mais plutôt les fautes d’accord, d’orthographe et de conjugaison. La syntaxe c’est autre chose :
      (Attention, à relire 3 fois ou plus si besoin)
      « La syntaxe est, en gros, la façon dont les mots se combinent pour former des phrases ou des énoncés dans une langue »
      … mais ça, c’est une autre histoire…

      • Et faire des tournures de phrases compliqués ça rend pas ton propos plus intelligent, c’est juste pour te donner un style ressemblant à l’auteur du blog, et même si ça te donne l’impression d’être « un penseur » , en fait tu fais juste preuve de condescendance, et passes juste pour un Fanboy de l’OC…
        Un conseil, arrête de descendre les gens si tes seuls arguments sont « mais tu prend de la droooogue, j’ai raison même si je donne pas d’arguments, regardes mon phrasé digne de Michel Houellebecq!! »

      • Voilà bien l’échec du système éducatif français… « faire des tournures de phrases compliqués » (qui s’accorde au féminin pluriel du fait de la syntaxe mais bon, je ne voudrais pas passer pour « condescendant »).
        Considérez moi comme un « Fan boy » si ça vous chante… à chacun son référentiel galiléen (oups, désolé trop complexe), à chacun son analogie propre (ah non, encore trop dur)… qu’il est difficile de plier l’esprit comme on plie les genoux pour se mettre à niveau.
        Enfin bref, je vous souhaite de vous éclater au cinéma pour visualiser tous les genres qui vous touchent et vous font vibrer (en espérant ne pas faire preuve de trop de condescendance en disant cela).
        Have fun and Keuss, euh kiss

  30. Donc tu continues à avoir comme seul argument mon niveau d’écriture, c’est tout? Et tu penses en déduire mon niveau d’étude en plus? Au final t’as beau la ramener, t’as aucune répartie pour débattre du sujet que j’avais posé, donc je vais pas continuer à te répondre en fait, t’es juste sans intérêt et incapable d’alimenter une discussion…

    • Oh mais si, détrompez-vous, de la répartie j’en ai à revendre… mais sur un film de ce genre, je n’en vois pas la moindre utilité (l’article suffit à me faire rire en général).
      Mes observations sur votre maîtrise de la langue française mettent simplement en évidence que même en informatique, si un script est mal écrit, il ne sera pas interprété correctement. Quant à votre niveau d’étude, je ne présume de rien, j’ai connu de nombreux bac+5 ou 8 incapables de rédiger sans bourrer leurs publications de fautes basiques de français.
      Vos arguments sur le film sont néanmoins et malheureusement d’un vide astronomique et leur platitude n’incite pas au débat mais plutôt à la consternation :
      « Pourquoi taper sur Aquaman? »…
      « …sans ça, il n’y aurait pas de film… »
      « …on passe outre pour que le film puisse continuer… »
      Et la liste est encore longue…
      Je pense, mon jeune ami, que le souci vient du fait de votre difficulté apparente pour saisir les subtilités du second degré et de la mauvaise foi assumée par le blog.
      Je suis fan depuis tout gosse des comics et de la Science-fiction en général et lorsque je vois l’exploitation faite de tout un tas de licences en mode « fast-food » avec des adaptations « idéologiques » et « contemporaines » aussi grotesques que stupides (à divers degrés de médiocrité, j’en conviens), des scripts qui ne respectent aucune cohérence et qui comptent sur le son dolby et la 3D pour faire avaler la place à 9€ en moyenne, je ne peux décemment pas applaudir des deux mains ou qualifier ces œuvres de passables.
      Personnellement, je prends beaucoup de plaisir à lire les articles et à me fendre la poire même si je sais que c’est souvent exagéré (à peine du moins).
      C’est tout, il ne faut pas aller chercher plus loin…
      Vivement l’article sur l’épisode VIII de Star Wars dont je m’attends à ce que le script soit bourré d’incohérences… même avec le VII ou les autres « officiels ».

      • Tu vois c’était pas compliqué de donner ton avis, et c’est plus constructif que de prendre juste les gens de haut car il ne sont pas d’accord avec toi…
        Penses-y la prochaine fois, tu te fera des amis, et on gagnera tous notre temps…

      • Ah ben non, les gars, continuez à vous engueuler, comme Stéphane, Saladier (les S.S., OK, elle est nulle mais bon, hein on fait ce que l’on peut en ce bas monde) & Co : plus besoin d’aller au ciné avec des engueulades comme les vôtres… Du popcorn, un cigare, un bon petit vin rouge ou du brandy (au choix de chacun selon les gouts) et c’est parti jusqu’au bout de la nuit ! Merci à vous tous !

      • Merci Bertrand, au moins un connaisseur qui sait apprécier (outre les petits plaisirs simples de la vie) un échange qui fait passer le temps, bloqué dans les transports parisiens…

        Je m’amuse presque plus à lire les réactions à mes posts qu’à en écrire les lignes si complexes et « sans arguments » qu’elles semblent être pour certains ^^

  31. Excellent article … et tellement juste … pour moi, lire ce blog c’est comme avoir un director’s cut des films que j’ai pu voir… je découvre des trucs et surtout… je me marre ! ce qui est le principal non? BRAVO !

      • Mon pauvre, avec des commentaires aussi stupides et inutiles, je comprends que vous ne vous sentiez pas « seul » mais rassurez-vous, je n’ai nullement besoin de votre avis ou de votre pitié…
        Sur ce, le « bichon » vous salue bien bas.

  32. Salut de la Réunion les gar.CE.s (Une pensée inclusive pour nos amies insulaires les amazones…)
    La variété des commentaires jaillissant telles des éruptions sous les publications de l’OC – notamment ceux issus du sang bouilli de ceusses qui s’étripent un peu au-dessus – montre à quel point l’approche de l’auteur fait souvent mouche, touche, palpe, secoue, ne laissant guère personne indifférent. Je suis convaincu que le rédacteur châtie par ailleurs ce qu’il aime, sinon il n’y aurait pas cette générosité… Cette huile parfois (car tout n’est pas aérien dans son écriture..; hein ? ) … Ce côté poisseux (odeur de la mauvaise foi…) par moment… Mais de là à ce qu’on veuille le museler et freiner ses ardeurs…

  33. « On pourrait appeler ça « Les extraordinaires aventures d’Ali Bras-Bras » et… que ? Mais ? Et moi je raconte ça et vous, vous ne dites rien ? Ah, on peut compter sur vous, super, merci. »

    Mais j’ai essayé !!! J’ai essayé de t’arrêter ! J’ai crié « STOP » comme un con, devant mon écran !

    … et t’as rien entendu… et en plus… j’me fais engueleeeeeeeer….

  34. La cadence de tir d’un Stechkin APS est d’environ 600 coups/minute (ça fait rêver, je sais), soit 60 coups/seconde dans un empatement de tir, à 5 mètres de distance, d’environ 1m50. En une seconde, WonderBraMan est capable de déplacer les poignets 60 fois dans un rayon de 1m50, soit une vitesse qu’on peut estimer à 90 mètres/seconde. La vitesse du déplacement du bras en rotation, façon uppercut, est d’environ 36 km/h selon des sources fiables, soit 10 cm/seconde (enfin je crois). En revanche, la vitesse de l’éclair est de 40000 km/s: donc la première scène avec WonderBraMan se justifie parfaitement dans la mesure où elle démontre sa capacité à déplacer les poignets à la vitesse de 324,85 km/h et de déplacer le corps qu’elle a fort joli à la vitesse de 36 km/h, soit nettement moins vite que ce que peut faire le Flash.
    Cette scène est dont propédeutique à l’installation du Flash pour la photo.

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