L’écriture pas très inclusive

Au vu du titre de cet article, je sens déjà des yeux se plisser, des sourcils se froncer, voire des couteaux être tirés. Mais, puisque le débat fait rage en ce moment, permettez-moi humblement d’y prendre part en énonçant ce fait tout simple :

L’écriture n’est pas faite pour se sentir bien.

Voilà. Du calme. Respirez bien fort. Si vous êtes un partisan de l’écriture inclusive, qui consiste pour rappel à accorder les phrases à tous les genres en les séparant par des points (ex : Ces larron.ne.s sont lourd.e.s) vous devez probablement être en train d’hyperventiler. Doucement. Voilààà.

Pourtant il est temps d’admettre la vérité : lorsque sur les bords de l’Euphrate, on grava il y a plus de 5000 ans d’archaïques tablettes pour y coucher des détails administratifs (l’administration étant connue pour durer dans le temps ; les Mésopotamiens le savaient déjà), personne ne se posa de questions quant au sexisme de la chose. Ou alors, ça a dû donner ça.

« Vois, Mikoub, comme cet outil est pratique. Il permet de communiquer simplement et rapidement une idée sans passer par la langue orale ! Ici par exemple, avec ces quelques signes, j’ai écrit : « La cité de Shuruppak compte 7000 habitants. »
– Habitant.e.s.
– De ?
– Je dis : habitant.e.s. Non parce que sinon c’est pas représentatif.
– Que ? Mais ? Bordel de pipe mon petit Mikoub ? On compte les habitants, pas les couilles ! Alors on s’en fiche de savoir s’ils en ont une, deux ou pas du tout !
– Oui mais c’est pas représentatif.
– Bon Mikoub… on est d’accord, l’écriture, c’est pour communiquer ?
– Oui.
– Communiquer une idée, c’est l’énoncer clairement et sans y passer trois plombes ?
– Oui.
– Hé ben on va au plus simple pour rester compréhensible. Parce que là l’idée ici, c’est pas le genre des locaux, c’est ce qu’ils font. Combien de gens habitent là ? 7000 ? Ça fait 7000 habitants. Combien de gens touchent une solde ? 100 ? Hé ben ça fait 100 soldats.
– Soldat.e.s »

Tels furent les derniers mots de Mikoub, peu avant d’être lapidé à coups de tablette gravée.

Car oui, l’écriture est un outil qui permet d’énoncer une idée dans le but de la communiquer efficacement à son prochain. Par exemple, vous noterez que dans aucune langue, il ne faut deux heures pour écrire le mot « chien » ou « moi ». Pourquoi ? Parce que le but reste d’être pratique. Sans tomber dans le SMS, sinon ça perd en clarté. C’est fou.

Alors, pourquoi diable vouloir alourdir la langue au seul motif de créer de la représentation ?

Tout le monde reconnaîtra cette célèbre gravure représentant une soirée à Nuit Debout.

Mettons que, alors que vous faites les courses chez Leclerc, soudain, vous entendez du bruit. Vous vous tournez et apercevez Gengis Khan accompagné de toute la horde mongole en train d’envahir le rayon frais et de décapiter les passants qui cherchaient les yaourts 0%. C’est embêtant. Mais n’écoutant que votre courage, vous plongez entre deux laitues, et pour ne pas attirer l’attention, envoyez par SMS à votre ami dans la maréchaussée :

« À l’aide ! D’affreux Mongols montés sur des poneys s’en prennent aux clients !« 

Si en lisant ceci, vous espérez qu’il va répondre :

« Ah bon, il n’y a que des mâles ? Tu voulais sûrement dire : « À l’aide ! D’affreu.x.se.s Mongol.e.s monté.e.s sur des pon.ette.ey.s s’en prennent aux client.e.s ! » »

Vous méritez d’être donné à manger aux ponettes, et votre ami aussi.

Par contre s’il répond : « J’envoie le RAID. » il y a déjà plus d’espoir.

Car, disons-le, le contenu du slip des Mongols nous importe peu dans le cas présent. Par contre leur venue en armes, si. Et ça marche avec plein de choses.

Tenez, si je parle d’étudiants, je dis étudiants. Parce que ce sont les gens qui étudient à l’endroit dont je parle. En somme : les gens… étudiant. D’où le nom. Je sais, c’est audacieux. Par contre, si la question du genre vient dans la conversation, par exemple si on demande quelles proportions il y a, là on parlera d’étudiantes et d’étudiants. Pas d’étudiants tout court. Parce que l’évocation du genre aura ici un intérêt. Mais sinon, on prend la catégorie dont on parle : agriculteurs, électriciens ou ninjas (seul Sean Connery a le droit de dire « ninjasses », revoyez vos classiques).

J’entends d’ici l’hyperventilation qui reprend chez les plus militants d’entre vous. Et un cri guttural, venu du fond du cœur qui me dit :

« Ouais, mais on apprend aux enfants que le masculin l’emporte sur le féminin, et ça, c’est dégueulasse !« 

La formulation l’est clairement en effet. Du coup, on pourrait simplement la transformer en « Dans le cas d’un groupe de genres divers, par commodité, on écrit au plus court. ». Donc le masculin. Ou même le renommer le neutre. J’ai beau être un homme, vous pouvez  effacer mon genre de la langue française, j’espère avoir un peu plus de profondeur qu’une kikounette.

Mais s’il s’agit de remettre en question les règles à partir du moment où elles n’ont plus lieu d’être dans nos sociétés modernes, on peut y aller : tenez, nous roulons à droite car nos postes de conduite sont situés de manière à ce qu’un droitier puissent manœuvrer le véhicule plus aisément. Mais si je suis gaucher ? Ou pire, Anglais (… je demanderais l’euthanasie, notez) ? Les règles de conduite m’oppressent ! Alors pourquoi ne puis-je pas rouler où je veux ? On n’aura qu’à tous faire plus attention et à aller plus doucement et ça passera !

Vous me direz : c’est con.

Oui. Mais l’est-ce plus que de faire plus attention et d’aller plus lentement en écrivant pour aller contre une règle parce qu’un macho l’a formulée de manière absurde il y a des siècles ?

Si une andouille énonce une règle pratique, on peut garder la règle et jeter l’andouille.

Mourants sur leurs sièges à la vue de ce parallèle honteux, et s’étranglant d’un « Spapareil© » (la formule officielle de tous les gens qui n’aiment pas avoir le nez dans le caca), les défenseurs de l’inclusif me diront :

« Oui mais dans un groupe, ça invisibilise les femmes !« 

Pire, mes bons amis, cela invisibilise le genre de tout le monde. Que ce soit un être humain, un objet ou un concept. Parce qu’à nouveau, on s’en fout. Mais vous noterez que cela existe en sens inverse.

Reprenons l’exemple de la horde mongole qui sème la terreur au rayon frais. Hé bien, vous n’avez pas cillé quand j’ai dit parlé de ses « armes ». Alors qu’il y a dedans des arcs (masculins) et des épées (féminins). Le mot désignant un regroupement d’objets mortels est féminin. Notez que c’est logique. Idem, juste au-dessus, j’ai écrit « la horde ». Pourtant, elle est probablement majoritairement masculine. Faut-il en déduire que nos Mongols sont en fait transexuels et que Gengis Khan est secrètement danseuse de cabaret ? Pas sûr.

Mieux encore : quand vous désignez quelqu’un comme « une personne », vous n’avez même pas l’excuse du groupe. Pourtant, vous invisibilisez son genre. Et si à chaque fois que vous disiez à un garçon qu’il est « une personne », ses couilles tombaient dans la foulée, marcher dans les cours d’école demanderait une certaine adresse.

Raison pour laquelle le genre des mots et celui des gens sont deux choses différentes. Et si vous ne faites pas ladite différence, je préfère ne pas savoir ce qui sort de votre bouche.

« Oui mais c’est sexiste quand même. »

Non. L’outil n’est pas sexiste. Ce que l’on en fait, si.

Par exemple, si j’écris :

« Hommes et femmes égaux. » ce serait sexiste car je n’ai pas accordé « égaux » de toutes les manières possible. Remarquez, j’aurais pu utiliser la règle de proximité et mettre « égales », comme en vieux françois (et j’aime le vieux françois), mais ce serait toujours sexiste selon vos critères puisque ça invisibilise un des deux genres. Il faudrait donc comprendre que je serai un rabouin machiste tant que je n’aurai pas écrit « éga.l.s.ux ».

Maintenant, reprenez ce que j’ai écrit, insérez et lisez le tout à voix haute : ça ressemble à une inscription comme on en trouve dans les toilettes des aires d’autoroute. Charmant.

A contrario, si j’écris :

« La.es femme.s doit.vent rester dans sa.leur cuisine.s« , je ne suis pas sûr que ce soit tip top tolérant. Et pourtant, je m’adresse aussi bien à celles rôdant seules ou en groupes près de l’évier. C’est dire si je suis tolérant les enfants.

Phidippidès, coureur de marathon, qui contrairement à la légende, est en fait mort en tentant de déchiffrer le message en écriture inclusive qui lui était confié.

L’écriture inclusive nous vient tout droit des militants qui, justement, en restent à l’écrit : ils peuvent donner l’impression qu’ils combattent des symboles et se donner bonne conscience. Mais le souci des guerres contre les symboles, c’est qu’elles restent souvent symboliques. Ce qui est pratique quand on se contente de combattre depuis Twitter, notez.

Bref, ça ne règle rien, mais ça les viole toutes.

« Vous êtes de mauvaise foi ! La langue forge les esprits et donc, le sexisme !« 

Si la langue forgeait les esprits, au vu de la nôtre, mon concitoyen moyen serait bien moins con. Enfin, cela signifierait que dans les pays ou le genre des mots est quasiment absent (comme chez nos amis anglo-saxons par exemple), le sexisme n’existerait quasiment pas.

Je vais donc dire deux mots : Donald Trump.

Rajoutons tout de même que si la langue influençait tant et si bien les esprits, les féministes jusqu’alors auraient été bien emmerdées : qui ne se souvient pas de Simone de Beauvoir prenant feu en rédigeant son oeuvre car elle accordait au masculin ? Comment Élisabeth Badinter fait-elle pour oser continuer à écrire dans la langue de Molière et non de Jul ? Le mystère rester entier.

Ou bien, c’est du pipeau de compétition. Mais quiconque évoquera cela aura le droit à « Le masculin l’emporte sur le féminin, ce n’est pas sexiste, ça ? Ça n’influence pas la vision du monde ?« . Hé bien on en revient aux points précédents : en ce cas, rouler à droite oppresse les gauchers et il faut arrêter. « La règle peut évoluer » « Il suffit de faire attention » « Rien n’est figé« , etc. Alors braves gens, changez la formulation grossière de la règle, pas son efficacité. Et je vous re-propose d’appeler le masculin le neutre. Une castration offerte sur un plateau, ça ne saurait se refuser.

« De toute façon, je connais des profs qui ont commencé à l’enseigner à l’école. »

Voilà qui est très sain : placer son militantisme personnel au-dessus du programme scolaire.

Du coup, j’imagine que les gens qui défendent ce principe n’auront aucun souci avec des professeurs de biologie qui se mettent à enseigner le créationnisme, des enseignants de physique qui affirment que la Terre est plate, ou des professeurs d’Histoire qui assureront à leurs élèves que la colonisation n’avait que de bons côtés, parce que ce sont leurs convictions personnelles.

Ben quoi ? Ce sont leurs idées. Leurs combats. Alors pourquoi eux ne pourraient pas le faire, comme des professeurs de Français qui enseignent de fausses règles grammaticales ?

Ce à quoi on me rétorquera inévitablement que « Spapareil© » suivi de l’argument ultime  : ils ont tort. Certes. Mais eux aussi pensent avoir raison, sinon ils ne le feraient pas.

Non, sérieusement : défendre le militantisme à l’école n’a jamais été une bonne idée, hein. D’ailleurs, le saviez-vous ? L’Odieux Connard (ou bien sont-ce L’.es Odieu.se.s.x Conn.ard.asses, ce qui encore une fois, est splendide, n’est-il pas ?) est présent dans un manuel scolaire de collège cette année. Je laisse le soin aux gens qui bavent de rage devant cet article le soin de le retrouver pour s’insurger devant ces idées honteuses que l’on met dans la tête des élèves. Mais encore une fois : « Spapareil© ». Enfin, uniquement pour les autres.

« De toute façon, vous êtes de mauvaise foi. »

Hurleront mes détracteurs en se drapant dans la beauté de leur combat. Hé bien Mesdames et Messieurs, pour conclure cette démonstration qui n’a que trop traîné, je vais vous prouver que l’inclusif est en réalité exclusif, discriminant et que si j’étais vegan, je n’y toucherais même pas avec mes baguettes en bois recyclé.

D’abord, l’inclusif, c’est exclusif.

La langue française a le bon goût d’avoir une forme neutre. Bêtement appelée le masculin, avec la fameuse règle bien mal formulée, mais une forme neutre quand même. C’est-à-dire, qui n’a pas de genre marqué. Un lieutenant, par exemple, peut-être aussi bien un homme qu’une femme. Mais là où c’est fabuleux, c’est que ça peut aussi être un transexuel, un androgyne, un fantasme d’adolescent japonais ou que sais-je : c’est compris dedans. Parce que le neutre est exhaustif. Il inclut tous les genres. Présents, passés et futurs. Pas de questions à se poser, tout est prévu.

L’inclusif, lui, ne considère le masculin que comme masculin, en opposition avec le féminin. Et comme déjà vu, il confond le genre des mots et des gens (ce qui est dégoûtant). Donc si j’écris « Ces militant.e.s sont biaisé.e.s » il ne peut y avoir QUE des filles et des garçons dans le groupe. Venant des milieux qui défendent l’existence de dizaines de genres, et autant de pronoms pour aller avec, c’est doucement ironique.

Mais là où c’est le plus fort, c’est que cette écriture a pour but d’éviter une chose : de se sentir insulté quand son genre n’est pas représenté dans une phrase.

Or, je ne sais pas vous, mais personnellement, je n’ai jamais estimé que l’autre genre était une insulte. Pour avoir vécu des jours heureux dans une filière où nous étions 2 garçons et 28 filles, je ne vous cache pas que nous étions désignés comme « Les filles de telle filière » ou « Les étudiantes de telle filière« . Personnellement, je n’ai jamais eu l’impression d’en subir pour autant des bouleversements slipesques ou de me sentir privé de mon chromosome Y. Et signer des papiers mentionnant « L’étudiante » ne m’a jamais paru être un souci. Si c’est le cas pour vous, par contre, vous avez peut-être un problème.

Alors que si j’avais défendu l’écriture inclusive, j’aurais pété une durite en expliquant qu’on niait mon genre, mon identité, changez-moi ces papiers que je ne saurais voir et désormais, parlez des « étudiant.e.s de la filière« , j’vais vous apprendre la tolérance, tas de fascistos-nazis, heureusement que j’étais là pour vous rappeler que l’autre genre m’insulte.

Le raisonnement exact du « Je n’ai aucun souci de racisme, au contraire, mais si on me confond avec un Maghrébin, ça va chier. »

L’histoire a montré que les différences s’estompaient quand, pour être clair, en s’en battait le coquillou. Par exemple, il y a quelques siècles, on se définissait avant tout comme catholique ou protestant, champenois ou bourguignon. Et si vous mettiez les deux autour d’une table, ils s’étranglaient (au mieux ; sinon ils sortaient les couteaux et le rôti était ruiné). Depuis, on a évolué. On n’a pas inscrit d’identité officielle dans le langage, et maintenant, vous pouvez mettre un champenois catholique à côté d’un bourguignon protestant, tout le monde s’en foutra à commencer par eux. Invisibiliser les différences, ça marche. On a quelques milliers d’années d’histoire qui le prouvent. Parce que vous êtes supposé être plus qu’un chromosome ici ou un lieu de naissance là. Mais les partisans de la tolérance 2.0 vous diront que non. Ah.

Du coup, apprendre à un garçon que ce n’est pas grave de dire « Elles » pour parler d’un groupe de 99 filles et 1 garçon, histoire que lui aussi découvre l’invisibilisation de ses couilles, et qu’être une fille, ce n’est pas une insulte, ce serait plus progressiste que de dire « Non : ton genre est sacré, et tu dois poser tes burnes ou tes ovaires dans toutes les phrases.« , ce qui n’est ni malin, ni hygiénique.

Pour un peu, je dirais bien qu’on pourrait appeler ça « He For She« , mais les fans d’Emma Watson ET d’écriture inclusive risquent de prendre feu, et ça… ah bah du coup, si : He For She. Voilà.

Bref : l’écriture inclusive, c’est apprendre à ne surtout pas vouloir être confondu avec l’autre. Ce qui s’appelle de l’intolérance.

Ensuite, c’est discriminant.

Connaissez-vous le « validisme » ? Dans la guerre des débats pourris où les gens sans arguments collent des étiquettes pour compenser, le validisme signifie discriminer les handicapés.

Vous avez déjà essayé de faire passer un texte inclusif dans un logiciel pour malvoyants ? C’est facile : c’est imbitable. Cela se transforme en purée incompréhensible matinée de pauses longuettes sur tous les mots accordés, et empêche l’accès aux contenus dans ladite écriture.

Chose amusante : les défenseurs de l’écriture inclusive eux-même assument le fait que ce ne soit pas lisible. Donc, rappelez-moi : c’est fait pour plus de tolérance, mais c’est accessible à moins de gens qu’avant ? Et en plus, ça exclut l’un des seuls groupes pour qui la communication est déjà compliquée, raison pour lesquelles l’écriture se doit d’avoir des règles claires et efficaces ?

C’est un peu comme faire une réunion sur le thème de la tolérance, mais en haut d’un escalier parce que « Les escaliers, c’est un beau symbole, on s’élève, et c’est notre but« . Ça consiste à faire chier concrètement des gens pour une satisfaction symbolique.

Enfin, amis vegans et autres compagnons de la nature…

Couperiez-vous un arbre pour vous sentir bien ? Non, vous diriez que c’est barbare.

Bien. Prenez un texte. Passez le en inclusif. Ça alors, il augmente en taille ! Ce qui signifie qu’une fois imprimé – et des journaux et livres commencent à y passer – il va consommer plus de place, et donc, de papier. Donc va nécessiter plus d’arbres.

Alors oui, c’est plein de mauvaise foi. Mais le problème est réel : êtes-vous prêts à augmenter la consommation nationale de papier, même faiblement, juste pour vous donner le faux plaisir d’être un bon militant ? Chut. Réfléchissez-bien avant de me répondre. Je savoure mon brandy.

Bref, si je devais conclure, je dirais tout simplement ceci.

Dans cet article sans écriture inclusive, j’ai expliqué que « Il » était égal à « Elle », que fille, ce n’était pas une insulte, et accessoirement, mon article est intégralement accessible aux malvoyants, sans compter qu’en cas d’impression, il consommera moins de papier.

L’écriture inclusive ? C’est exactement l’inverse.

Maintenant, vous faites comme vous voulez.

Dernier argument de poids : Marc Lévy soutient ladite écriture inclusive. Voulez-vous vraiment écrire comme Marc Lévy ?

677 réponses à “L’écriture pas très inclusive

  1. Définitivement conquise !

    (Suis lectrice-correctrice et préfère me battre pour d’autres causes féministes sans diktats artificiels. La langue évolue comme bon lui semble, sans décrets.)

    • Faux. La langue, en France du moins, est une institution républicaine, dirigée par une autre institution républicaine ; l’Académie. Qui œuvre à clarifier et fixer les règles de l’écrit pour que tout le monde puisse se comprendre.

      • Effectivement. Sauf que plus précisement, ce travail de clarification et de fixation de la langue par l’Académie ne se fait pas ex nihilo, mais après constat des usages et normalisation d’un standard par étude de ces usages: elle ratifie la langue existante, elle n’en est pas créatrice.

        De toute manière, c’est une ploutocratie impérialo-bobo-fasciste dont, sur les 40 sièges, seul 2 étrangers et 3 ou 4 binationaux ajoute un semblant de diversité pour imposer de fait un standard par le biais d’une personne morale à statut particulier de droit public fraaaaaançais à 250 millions de locuteurs. Et y’a aucune personne cisroulette à mobilité réduite dans le tas.

      • *Qui ne fait pas son boulot, et ce quasiment depuis sa fondation.*
        J’ai corrigé votre dernière phrase pour plus d’exactitude.

        *L’Odieux Connard […] est présent dans un manuel scolaire de collège cette année.*
        Mes félicitations au maître de maison.

      • Ah non, refaux. Aujourd’hui certes, la République a fait sienne le français mais la langue existait bien avant (ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539) et n’est dirigée par personne puisqu’elle évolue par son usage. L’Académie ne fait que rendre des avis qui sont ensuite appliqués ou non dans les programmes scolaires puis par ceux qui la parlent et l’écrivent. La langue est une institution largement conventionnelle qui ne cesse d’évoluer, sinon il n’y aurait pas de débat, peu importe leur futilité ou leur importance.
        Par ailleurs, @OC, il me semble que vous faites une mauvaise utilisation du subjonctif : « alors que vous fassiez les courses ». En effet, dans ce cas « alors que » implique la simultanéité des faits et par conséquent l’indicatif doit être employé.
        Bonne continuation et bravo pour donner votre opinion sur ce sujet que je trouve toujours un brin délicat.

      • Heu… la dernière édition du Dictionnaire de l’Académie Française ne daterait pas de 1932? Alors, on reparlera de ce ramassis de feignasses.branleurs(*) grabataires et réactionnaires, et de leur utilité pour la langue française, quand illes(*) se sortiront les doigts du cul.
        (*) variations d’inclusivité

      • L’Académie n’a pas le pouvoir d’imposer des décisions. Elle ne fait généralement qu’acter les usages.
        Si elle prend une décision, les gens sont libres de suivre ou non.

      • L’académie n’est pas vraiment républicaine, puisqu’elle est très largement antérieure, et date de Richelieu.
        #Ergotage

        Nonobstant, cela reste une institution dont j’apprécie la fonction, et ce malgré l’apparente inertie qu’elle impose à l’évolution de la langue.
        Cela permet nonobstant d’avoir un système de référence, qui n’est alors plus uniquement une question d’interprétation vernaculaire, lorsque l’on communique.
        Un peu comme si l’on avait un SI de référence dans le langage français comme on en a un en science.

        C’est pour ça qu’au lieu d’utiliser Google ou Le petit Robert, il vaut toujours mieux conseiller l’usage du TLFi ( http://atilf.atilf.fr/tlf.htm ) lorsque l’on veut convenir d’une définition (sauf en cas de barbarisme).

      • L’academie, c’est bien le rassemblement de vainqueurs qui a décidé que nénuphar c’est trop dur à ecrire pour les nouveaux gogols analphabetes allergiques aux bouquins et accroc à Hanouna qui sont scolarises maintenant ?

      • @Kaliki : Le latin médiéval nenuphar provient de l’arabe nĪnŪfar, dont la transcription ne comporte pas de ph. Le ph aurait été introduit par erreur : les lettrés de l’époque auraient pris ninufar pour un mot grec, comme l’est nymphaea, son synonyme. Une erreur compréhensible, puisque la majorité des mots étrangers qui ont pénétré en latin provenaient du grec, dont le son [f] était transcrit par la graphie ph (qui rappelait l’ancienne prononciation en [p] aspiré d’avant l’ère chrétienne).

        La rectification de 1990 proposée par des linguistes et historiens – que l’Académie Française a validée avant de se rétracter récemment – ne fait donc que corriger l’orthographe de ce mot et n’est, en aucun cas, une règle de simplification comme beaucoup l’ont dit.

      • L’Académie française n’est pas une institution républicaine, mais un héritage (obsolète) de la monarchie, qui ne compte plus aucun linguiste et me semble-t-il aucun grammairien. La crédibilité qu’on lui accorde n’est due qu’à une très efficace auto-promotion auprès du grand public.
        L’institution républicaine chargée de normaliser la langue est la Direction générale de la langue française et des langues de France (DGLFLG), qui dépend du ministère de la Culture. Elle compte plus de 200 experts réparti en 19 collèges.

      • @Raguse :

        « bobo-fasciste », ça, c’est un terme paradoxal.
        Enfin… j’ai jamais vraiment pigé ce que « bobo » voulait vraiment dire. Un mot fourre-tout à la con… Mais il me semble, en tout cas, que c’est plutôt à l’opposé de l’idéologie fasciste… non ?

        « sur les 40 sièges, seul 2 étrangers et 3 ou 4 binationaux ajoute un semblant de diversité »
        Mais… Mais quelle diversité voulez-vous dans une assemblée dont la fonction est de statuer sur la langue française ?
        Je veux dire : en quoi ça concerne des étrangers ?
        Avec toute la sympathie que j’ai pour celles et ceux qui n’ont pas ma nationalité et ne parlent pas ma langue, là, pour le coup je vois pas en quoi le sujet les concernerait, de près ou de loin…
        Est-ce que vous iriez demander leur avis à des étrangers à propos de la législation française ?
        Et sinon, cela ferait-il de vous un « impérialo-facho-bobo » ???

      • @Fred0821,

        Ce qu’il veut sans doute dire par là, c’est que de nombreux pays ont le français comme langue officielle (ou du moins en partie) – Belgique, Canada, Sénégal, Djibouti, etc.

        Et qu’il semble donc que ces pays ne soient pas assez représentés cette institution qui débat de la langue française et de son utilisation.

        Voilà, cette réponse n’apporte rien au débat, mais cela devrait au moins clarifier le point que tu mentionnes.

    • Bonjour Laurence,

      Quand vous dites que vous êtes « lectrice-correctrice », comme monsieur Jourdain, vous utilisez sans le savoir l’écriture inclusive. Utiliser l’écriture recommandée par l’académie française consisterait à dire que vous êtes « lecteur-correcteur ». L’écriture inclusive consiste principalement à féminiser les noms de métiers et à préciser que l’on s’adresse aux femmes autant qu’aux hommes, en disant par exemple « mesdames et messieurs » plutôt que simplement « messieurs » lorsqu’on s’adresse à un groupe mixte. A l’écrit, afin de ne pas alourdir le langage, on peut donc choisir d’écrire « Messieurs et mesdames les députés et députées » en l’abréviant ainsi : « MM. et Mmes. les député·es », mais ça n’est nullement une obligation, au mieux une suggestion. En ce qui concerne la prononciation, on procède tout comme on procède déjà avec les autres abbréviation à l’écrit : quand on lit à voix haute la phrase « Mgr l’évèque de Paris », on ne prononce pas « Hmgrrrr », on dit : « Monseigneur ». Pareil pour l’écriture inclusive : on ne dit pas « les député-é-eu-esse », on peut se contenter de dire « messieurs et mesdames les députées ». C’est juste un coup de main à prendre. En tous cas, les exemples donnés par l’Odieux Connard sont au mieux caricaturaux, au pire malhonnêtes : ainsi, la phrase « La.es femme.s doit.vent rester dans sa.leur cuisine.s » n’a absolument aucun sens, inclusivité ou non. Il fait mine de parler d’une population de femmes qui peut être soit au singulier, soit au pluriel (ce qui n’a absolument rien à voir avec le débat qui nous anime). Il aurait pu au choix utiliser le singulier ou le pluriel dans cette phrase, ça n’aurait rien changer. Une vraie version « écriture inclusive » de cette phrase n’est pas possible.

      Par rapport à ce que vous dites sur l’évolution sans décrets de la langue, ça n’est pas tout à fait exact : ainsi, par exemple, avant le 17e siècle, la plupart des noms de métiers existaient au masculin comme au féminin (comme « une autrice », par exemple). C’est l’académie française qui a fait le choix politique de bannir ces mots en les déclarant non conformes à la langue française (quand bien même ils étaient utilisés couremment). Et ils ont bien réussi leur affaire…

      J’espère que mon message vous aidera à reconsidérer votre point de vue sur le sujet. Encore une fois, il ne s’agit pas de défigurer la langue, mais simplement de la rendre un peu plus logique et moins sexiste…

      Bonne journée !

      • Merci d’inclure tout le monde : « Messieurs et mesdames les députés et députées » devrait donc devenir « Messieurs, mesdames, transgenres et asexués, les députés et députées ». Je suis preneur d’abréviations. Par contre il faudra trouver un nouveau genre grammatical pour les transgenres et les asexués, sinon à l’oral ça va devenir super compliqué. Je propose donc « déput » pour les asexués et « député&es » pour les transgenres. C’est vrai qu’un genre neutre, ce serait en définitive plus simple, vraiment dommage qu’il n’y en ait pas déjà un (je suis également pour le fait que le « masculin » devienne le « neutre »).

        Du reste expliquer que l’écriture inclusive c’est aussi « féminiser les mots » c’est du foutage de gueule. C’est déjà le cas (« la » ministre, « la » présidente, etc.), et ça doit être appliqué intelligemment, quand c’est pertinent. L’écriture inclusive c’est le fait de vouloir préciser une dualité quand on parle d’un groupe, et ce même si seul le groupe importe.

        A titre personnel, je trouve surtout que ça applique une séparation entre les genres. D’un groupe de députés hommes et femmes (parce qu’en définitive il est normal qu’on trouve des femmes chez les députés, même des femmes peuvent être pourries et à la botte d’un seul leader), on voit maintenant un groupe d’hommes et un groupe de femmes, séparés par un point. S’il y a besoin de préciser qu’il y a AUSSI des femmes, c’est qu’on s’adresse aux idiots, et réformer toute la grammaire à cause de crétins, c’est quand même dommage.

        (quant au fait de déboulonner un article sur la forme d’un unique exemple donné et non pas sur le fond de l’ensemble des points abordés… bref.)

      • C’est un problème de définition.

        J’ai vu des personnes dire que l’écriture inclusive c’était à la fois
        « tout.e.s les militant.e.s »
        « qui est la crétin ou la crétine qui a inventé ça » (c’était la partie de la phase en question ^^)
        Et je suppose que parler d’iels et autrres néologismes de la sorte en feraient partie.

        D’autres que la seconde proposition n’est clairement pas de l’écriture inclusive.

        Bref, pas de définition qui fait clairement consensus.

        Par ailleurs vous êtes la première personnes à dire que la féminisation des noms de métiers était inclusive. À titre personnel c’est pour moi une évolution de la langue plutôt qu’un retour à une vieille version. Ainsi de mon point de vue le féminin d’auteur n’est pas fixé, je vois toujours auteur ou encore auteure, ou autrice.
        De toute façon le féminin des mots en « eur » est une plaie. Entre les mots en
        eure (procureure), en euse (chercheuse) ou en « ice » (insitutrice)… J’admets que j’aurais tendance à utiliser auteure qui me semble plus naturel à l’oral, mais il faudra voir l’usage majoritaire d’ici quelques années.

      • Ah mais zut ! Du coup je dois oublier mes cours de français à l’école ou pas encore ? Parce qu’avec tout ces changements, je sais plus si on roule à droite ou à gauche quoi !

      • merci Clément
        une opinion exposée clairement avec de vrais arguments et sans raccourcis ineptes , ça fait d’autant plus de bien que c’est de plus en plus rare……

      • Je vois que nous avons les mêmes références. Par ailleurs ils ont aussi supprimé plusieurs mots neutres comme iels (Ils et elles) à la même époque.

      • « Une autrice » d’emploi courant dans la langue avant le XVIIe siècle… J’aimerais avoir quelques exemples.
        D’autres exemples montrant l’emploi courant dans la langue de noms de métiers au féminin seraient également les bienvenus pour étayer cette affirmation péremptoire.

      • Sûr que ça devait pas trop exister à l’époque… (je ne dit pas qu’il n’y en avait pas, mais que de là à l’utiliser couramment…)
        Et c’est vrai que beaucoup de métier de notre époque n’existaient pas dans ces temps-là, comme les mécaniciens, ce qui n’empêche pas l’existence de tels mots, aujourd’hui bannis.
        Pour autant, il me semble qu’il devrait en effet y avoir la création, dans la langue française, de noms féminins pour les métiers qui n’en possèdent pas (de noms), mais que cela n’a rien à voir avec le fait que, la langue française doit ou non devenir inclusive.

      • « les exemples donnés par l’Odieux Connard sont au mieux caricaturaux, au pire malhonnêtes »

        Les seuls qui sont caricaturaux et malhonnêtes sont les partisans de cette ignominie scripturale. Pour diantre compliquer l’écriture ? Pour la rendre plus logique ? Pas du tout. Pour la rendre plus conforme à votre vision. Votre foucade.

        Vous voyez du sexisme ? Vous en inventez. C’est de la pure masturbation intellectuelle : ça fait plaisir aux personnes qui s’y adonnent, mais ça n’a absolument aucune productivité.

    • Je découvre, j’apprécie, et ça me fait réfléchir. D’abord séduite par l’idée du « neutre » j’ose une autre solution simple et plus efficace, parce que la notion de neutre traîne avec elle « masculin » et « féminin » qui collent comme le sparadrap du capitaine. Au fond si je comprends bien, le sujet qui fâche, c’est cette sale règle grammaticale du « masculin l’emporte sur le féminin » rabâchée aux enfants qui la stockent consciencieusement dans leur cerveau pour la durée de leur vie et l’utilisent ou la subissent consciemment ou non dans des domaines tout autres que la grammaire. Or, comme nous l’a bien montré l’OC le genre grammatical n’a qu’exceptionnellement un rapport avec le genre des choses désignées par les mots, et forcément aucun quand elles ne sont pas sexuées. Si je parle d’une girafe, je ne sais pas s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle, pourtant le mot est de genre (grammatical) féminin ; et en quoi une chaise est-elle plus féminine qu’un tabouret qui serait plus masculin qu’une commode ? va savoir, Charles. Cette dénomination de « genre grammatical masculin ou féminin » est donc totalement inadaptée. Si on change juste 3 mots dans la grammaire du français, peut-être qu’on tient le bon bout. On inventerait des mots pour les remplacer qui n’auraient aucune connotation sexuée. Par exemple « genre grammatical » deviendrait (au pif, j’écris ce qui me passe par la tête) « sorga », « masculin » deviendrait « chapi » et « féminin » deviendrait « chapo ». Et dans les manuels de grammaire on écrirait « les noms ont un sorga qui est soit chapi, soit chapo et quand on associe un adjectif à un nom chapi et un nom chapo, c’est le chapi qui l’emporte. » Fini le masculin qui l’emporte sur le féminin.
      Comme ça, on ne change rien à ce qu’on fait, mais en changeant ce qu’on dit qu’on fait, on change tout.

      • Excellent le chapi/chapo! Effectivement ça me paraît bien résumer le raisonnement de l’article.
        Mais maintenant j’ai les Gipsy et jobi joba dans la tête…méritons-nous vraiment cela?

      • J’ajoute ma voix à celle de Vik-mouth : excellente idée.
        Faudrait peut être un peu de temps pour s’y faire, mais, c’est comme vous dites : « on ne change rien à ce qu’on fait, mais en changeant ce qu’on dit qu’on fait, on change tout. »
        J’aime aussi beaucoup l’image de la girafe de sexe indéterminé.
        Excellent commentaire

      • À DeD, vous citez les pays scandinaves et l’Allemagne, quid des pays asiatiques comme la Chine, le Japon, la Corée (…) qui m’ont pas de genre dans leur language mais qui n’ont pas le progrès des pays du Nord de l’Europe en se qui concerne le sexisme. Et c’est le moins qu’on puisse dire ( K-pop, J-Pop….). Après j’aime l’idée de l’Helium avant de parler…

    • Suis-je le seul à penser/ à me rendre compte que la langue influence, dans une certaine mesure, notre façon de penser, raisonner et appréhender le monde ?
      On ne peut pas laisser la langue évoluer comme bon lui semble, de même que la science par exemple. Ce sont des créations humaines dont on se sert tous les jours et on ne peut pas les abandonner au hasard. Les clivages hommes/femmes, bien que présent dans beaucoup de sociétés et même dans certaines dont la langue ne trahit pas le genre, ne peuvent être que renforcés par la langue qui, de manière insconsciente, leur fait écho.
      Cette idée de point semble certes un peu ridicule, mais l’intention derrière -de ‘neutraliser’ la langue- est louable et vise à une société meilleure. Il faudrait juste se casser un peu plus la tête pour y arriver que cette idée de points (tirets, parenthèses, on voit de tout d’ailleurs).

      • Suis-je le seul à penser / à me rendre compte qu’un papillon posé sur une voiture dégrade l’aérodynamique du véhicule ? ;-)
        Sérieusement, depuis le nombre de siècles que nous avons une langue avec genre, si cela altérait un tant soit peu les rapports homme/femme il y aurait une sacré différence entre notre vision et celle des pays dont le langage est sans genre… Arrêtez de vouloir inventer quelque chose qui existe déjà. Le neutre est présent dans notre langue et nos genres sont un enrichissement du français. Le comprendre et l’expliquer est plus constructif que vouloir tout refaire, avec toutes les conséquences désastreuses énoncées dans l’article…

      • @Julien: Comme toi, beaucoup de gens sont tentés par le « c’était mieux avant ». Le truc, c’est que c’était pas mieux avant. Et on ne commence à s’en rendre compte que maintenant (sur l’échelle de l’humanité), que la société a été pourrie depuis le début de la civilisation, pour des tas de raisons et ici en particulier : parce qu’elle a réduit au silence et exclue de faaçon sournoise la moitié (énorme n’est-ce pas) de l’humanité.
        Le fait même de penser à l’égalité femmes-hommes en modifiant le langage, cette référence à ce progrès que nous souhaiterions tous accomplir (à l’exception des plus réactionnaires), pourrait nous pousser dans sa direction. La notion de genre est à la langue plus une séquelle du sexisme humain -qui n’est appelé sexisme que depuis peu, car il a toujours régné en norme jusqu’alors- plutôt qu’un ‘enrichissement’ (c’est pas parce que c’est plus compliqué que c’est plus intelligent). Le neutre n’existe d’ailleurs par définition pas en français.
        Un message à tous ceux qui critiquent l’idée de cette écriture inclusive (dans le fond, et non dans la forme, comme moi) : si vous rejetez cette proposition comme manière de faire évoluer la société et s’amoindrir les inégalités homme-femme, alors proposez quelque chose d’autre en remplacement. Rejeter en bloc sans vous remuer les méninges pour trouver d’alternative fait de vous des boulets pour la société, en cela que vous retardez son évolution vers un modèle meilleur d’ordre égaitaire et d’absence de privilèges (eh oui, c’est dur de renoncer au confort dans lequel on est né, mais faudrait commencer à se mouiller un peu pour les autres).

      • « C’était mieux avant » ? Ah, non, je n’ai jamais été tenté par cette contre-vérité flagrante aussi fausse que dire « le neutre n’existe par définition pas en français » : « il pleut », c’est du masculin ou du neutre ? Devrions-nous dire « elle pleut » pour que la pluie ne soit pas l’apanage exclusif de la gente masculine et qu’une réelle justice cesse de nier la femme chaque fois que des gouttes tombent du ciel ?! Que dois-je dire à mon professeur de primaire qui nous a expliqué le neutre du temps de ma prime jeunesse ?
        En soit cette polémique sur cette écriture inclusive pourrait être amusante ; toutes ces personnes qui partent en croisade pour charger des moulins à vent, les voir se draper dans cette idée de justice si belle, si noble, … c’est beau et divertissant, ou plus exactement, se devrait l’être si ça ne représentait pas une telle débauche d’énergie pour… rien ! Alors que des combats pour l’égalité de traitement homme/femme, ça ne manque pas. Chez nous, dans d’autres pays, … il y a fort à faire, mais non, les moulins à vent c’est tellement plus facile à charger. La mentalité des personnes ne dépend pas de la langue et il faut arrêter de se dédouaner en prétendant le contraire, comme si « c’est pas notre faute, c’est parce qu’on a été conditionné par notre langue », pour finir par un magnifique « il faut changer la langue ». un peu comme si on disait après un accident de voiture : « c’est pas vraiment moi, c’est la voiture », pour finir sur un vibrant « il faut interdire les voitures !  »
        J’aime aussi voir le despotisme et la manipulation chez les aficionados de cette écriture inclusive ; en gros, soit vous êtes avec eux, soit vous être contre eux.
        – Notre combat, c’est l’égalité homme/femme qui passe évidemment par l’écriture inclusive. Tu es contre l’écriture inclusive ? Alors cela signifie que tu es contre l’égalité Homme/Femme.
        Vous saisissez le sophisme ? Du coup, plein de personnes trouvent cette écriture et ce combat complètement débile, mais ne le disent pas de peur de passer pour d’affreux macho (j’avoue honteusement en avoir fait parti il y a un an et quelque). Et le plus amusant dans tout ça, c’est que je me bats, en tant que professeur, pour que mes étudiantes sachent se défendre pour faire respecter leur droits futurs ; mais depuis cette histoire d’écriture inclusive, en défendant cette égalité je suis assimilé à tous ces chasseurs de moulin à vent, un peu comme certains considèrent tous les musulmans comme des terroristes depuis qu’il y a Daech… Merci, vous rendez un fier service à « la cause »…
        Tout dans votre réponse, cher(e) DéD est à l’image de ce totalitarisme. Vous n’avez pas une once de remise en question concernant ce postulat de base que vous énoncez sans cesse : il faut changer la langue pour changer les mentalités, alors que tout montre que c’est totalement faux (là encore, j’attire votre attention sur les pays dont la langue n’a pas de genre, tous aussi inégaux que les autres).
        Pour changer les mentalités, je propose que tous les hommes soient obligés de prendre une bouffée d’hélium avant de parler pour qu’ils aient tous une voix aiguë, comme les femmes. Ca aurait autant d’effet sur la mentalité que l’écriture inclusive, mais au moins ce serait beaucoup plus rigolo.

      • Je ne revendique pas cette idée, et je n’ai émis aucun postulat. Ainsi que je l’ai dit dans le commentaire auquel tu as répondu, je la trouve ridicule, dans le sens de mal exécutée. Mais je loue -et j’espère que toi aussi- l’intention qui est derrière, et pense qu’il y a matière à réfléchir au niveau de la langue, qui porte la marque de notre histoire et de notre culture, les deux ayant été fortement imprégnées par la différence homme-femme.
        Tu es celui qui est totalitaire, parce que tu m’assimiles à d’autre personnes qui le sont. Et ce pour la simple raison que je ne crache pas sur cette idée du premier coup mais que je l’analyse et tente de dégager son potentiel. Il y a une poignée de personnes ignorantes qui supportent cette idée, et s’opposent farouchement à ses opposants, au nom du sophisme que tu cites. Il est navrant que des personnes -pas mauvaises mais opposées à l’idée- fassent l’objet de leur colère comme tu dis l’avoir été (en même temps l’opposition à cette idée est remplie de purs sexistes, ainsi que la manif pour tous regorge d’homophobes bien qu’ils ne le soient pas tous). Je n’en fais nullement partie, et n’ai laissé dans mon discours nullement penser que je puisse en être.
        La corrélation entre le féminin et le masculin dans la langue est directement liée aux deux genres biologiques majeurs de notre espèce, puisqu’on utilise « il » pour se référer à un homme au même titre qu’un objet quelconque dont le mot porte le genre masculin. Donc dire que la langue est séparée du genre, c’est une illusion.
        Que dire sur le il, de ‘il’ pleut, sinon que cette tournure impersonnelle (que curieusement tu appelles neutre, pourquoi pas), ne se retrouve que dans des expressions toutes faites comme il pleut, il faut, il est 3h… (d’un point de vue grammatical, la nature du mot « il » est systématiquement pronom masculin de la 3ème personne, seule sa fonction change dans ton exemple où il est employé de façon impersonnelle). Dans la plupart des autres cas, il joue son rôle de pronom et il remplace un mot, qui a un genre, et donc qui n’est pas neutre.
        Assez comique cette parenthèse à « cher(e) » quand tu t’adresses à moi par ailleurs. N’est-ce pas une preuve suffisante que l’écriture est genrée ? Pose-toi deux questions pour toi-même : comment réagirais-tu face à mon discours en sachant que je suis un homme ? comment réagirais-tu face à mon discours en sachant que je suis un femme? Analyse tes sentiments et je suis sûr que pour la deuxième question, tu sentiras une once d’agacement qu’une femme vienne te faire la morale là-dessus. Je ne te blâme pas, c’est le cas de tous les hommes avec qui j’ai parlés, même les plus tolérants. Et même de certaines femmes envers des hommes. Là est l’origine du sexisme, en chacun d’entre nous, en les femmes autant qu’en les hommes car le sexisme n’est pas une persécution du sexe féminin par le sexe masculin, mais un système impliquant les deux auxquels tout le monde est habitué. Et l’idée d’utiliser la langue comme médium, qui est si profondément ancrée en nous, pour régler un problème qui est aussi profondément ancré en nous, me semble vivement intéressante dans le concept. Pardonne-moi donc de ne pas la détruire à coup de boulet de démolition comme le font trop de personnes qui ne prennent même pas le temps d’étudier l’idée.
        Pour parler du sexisme dans les sociétés selon leur approche linguistique du genre, il sied de remarquer qu’en Allemagne c’est une femme qui est à la tête du gouvernement depuis un long moment, ce qui n’a jamais ötö le cas en France. Or on remarque qu’en allemand la distinction linguistique de genre féminin-masculin est diluée avec la présence du genre neutre. De plus, le pluriel se forme non à partir de la forme masculine comme en français, mais de la forme féminine (‘sie’ en allemand), et aisni suit la déclinaison des adjectifs. Donc les petits Allemands n’entendent pas durant toute leur école primaire « Le masculin l’emporte sur le féminin » et, ma foi, peut-être bien que ça fait une différence. Il sied également de se pencher sur le cas des langues scandinaves. La distinction masculin-féminin tend à s’estomper en norvégien (https://fr.wikipedia.org/wiki/Norv%C3%A9gien#Les_noms_et_les_articles), le finnois ne connaît quant à lui pas de genre, et coïncidence : les pays scandinaves sont reconnus parmi les plus avancés en matière d’égalité femmes-hommes (http://www.lefigaro.fr/social/2018/03/07/20011-20180307ARTFIG00011-egalite-salariale-comment-font-nos-voisins.php).
        J’aimerais aussi souligner une tendance moderne de la langue françoise dont j’ai été témoin quelques fois : l’emploi de « ils » pour se référer à un groupe de personnes de genre féminin. Serions-nous amener à connaître le même changement que le norvégien ? Cela règlerait bien des problèmes. À bon entendeur.
        Pour parler d’une analogie au rôle du genre dans le langage, plus précisément l’écriture : je recommanderais de se pencher sur l’étude de Toni Morisson, essayiste et écrivain qui s’est penchée sur l’expression de la couleur de peau dans le discours littéraire, et la manière de se référer aux personnages selon qu’ils sont noirs ou blancs. La comparaison est similaire, et cela montre langage est définitivement lié à la société et aux différences qu’elle connaît entre les individus.
        De toute façon, peu importe le résultat de ce projet d’écriture inclusive, le fait que quelqu’un l’ait mentionné et qu’il fasse débat, et qu’à présent des gens réfléchissent à ça, met en évidence les progrès qui restent à faire en matière d’égalité femmes-hommes. Et cette prise de conscience et ce débat, ça fait avancer.
        Et ma foi, si charger des moulins à vents était une activité si vaine, on ne lirait pas Don Quichotte. Enfin, je réitère mon message : proposez d’autres choses à charger si vous en voyez d’autres que les moulins avant, parce qu’un changement est vivement nécessaire au bien-être de la société.

      • Merci pour cette réponse argumentée qui tranche avec les réponses lapidaire des plus extrémistes (c’est sincère). Cependant, elle ne fait qu’apporter de l’eau à mon moulin (encore un moulin… décidément… ;-).
        Vous dites ne pas revendiquer ou émettre de postulat : vous faites pire. En présentant l’idée par « Suis-je le seul à penser/ à me rendre compte que la langue influence, dans une certaine mesure, notre façon de penser, raisonner et appréhender le monde ? » vous l’énoncer comme une évidence que seuls les idiots ou les ignorants peuvent démentir ; ça, c’est une attitude totalitaire : imposer des valeurs. Et relever cette constatation ne fait pas de moi une personne totalitaire vis à vis de vous, ne retournez pas la situation…
        Vous qualifiez l’emploi de « il » comme « impersonnel » dans les phrase de type « il pleut », …. Tout à fait d’accord, je n’y voit aucun inconvénient. Alors pourquoi ne pas simplement dire, dans ce cas, que ce même « il » est impersonnel dans le cas de plusieurs genres ? Puisqu’il existe déjà avec cette fonction, pourquoi fait-il scandale ?
        Etonnant cette certitude que savoir que vous êtes un homme ou une femme changerait mes propos ou mon ressenti (pour ne pas dire choquant, mais je laisse ça aux extrémistes ;-). Si j’ai précisément mis « cher(e) », c’est parce que je l’ignore et que, en tout sincérité, je m’en fiche totalement. Je réponds à des idées, que vous soyez homme, femme, enfant, vieux, noir, blanc, chrétien, athé, riche ou pauvre, … (là encore, le masculin est impersonnel ;-)
        « Analyse tes sentiments et je suis sûr que pour la deuxième question, tu sentiras une once d’agacement qu’une femme vienne te faire la morale là-dessus. Je ne te blâme pas, c’est le cas de tous les hommes avec qui j’ai parlés, même les plus tolérants » : changez vos relations, cher(e) ami(e) ! Conclure une telle énormité et la projeter sur tous les hommes avec qui vous échangez révèle un traumatisme qui ne pourra s’atténuer qu’en présence de personnes saines dans votre entourage ! Pour ma part, qu’un homme ou une femme me fasse la morale aura strictement le même résultat : si c’est à tort, un légitime agacement, si c’est à raison, une remise en question et des remerciements pour la-dite personne. Je me félicite d’avoir croisé nombre de personnes, femme et homme, qui m’on ainsi fait progresser à devenir meilleur ; j’en profite pour les en remercier :-)
        « Pardonne-moi donc de ne pas la détruire à coup de boulet de démolition comme le font trop de personnes qui ne prennent même pas le temps d’étudier l’idée. » Le problème, c’est que l’idée de cette écriture, quand on l’a bien étudié, non seulement n’apporte rien voire fait empirer les choses en décrédibilisant les personnes qui se battent contre le sexisme, mais en plus « détruit à coup de boulet de démolition » cette belle langue française à laquelle je suis tant attaché, rendant caduc des textes poétiques et philosophiques, dénonçant du sexisme chez les personnes qui se battent pour l’égalité homme/femme, …
        Concernant le paragraphe sur la langue et les pays, pourquoi ne pas répondre, avant de me donner des exemples finnois, allemands ou norvégiens à ce qui fut dit sur l’anglais ? C’est la langue internationale actuellement. Pourquoi personne ne répond à cette question : les anglais ou les américains (j’entends les états-uniens) sont ils moins sexistes ? Personnes ne relève, simplement parce que la réponse est non. De ce fait, toute pseudo analyse démontrant que les langages genrés sont sexistes – ou en tout cas le notre – s’en trouve démentie.
        Toutes les différences que vous pouvez trouver chez nos amis nordiques sont la conséquence d’une culture différente. Leur relation ont de tout temps été différentes, et n’allez pas penser que c’est grâce à la langue (relisez ma phrase sur l’anglais et les pays anglophones). Poussez l’étude plus loin, dans les pays du moyen-Orient ; allez-vous dire que le statut de la femme est directement lié à la langue ? Pensez-vous réellement que ce soit là le premier facteur de changement, ou même de modification dans le comportement des hommes vis-à-vis des femmes ?
        Enfin, je suis étonné de votre logique : « le plus important, c’est qu’on en parle » Non, le plus important c’est qu’on agisse. Et dire « au nom de la condition de la femme je combat des moulins à vent » n’a jamais fait avancé le front du vrai combat qui existe, lui… Que d’énergie perdue… !

      • scandinaves et l’Allemagne, quid des pays asiatiques comme la Chine, le Japon, la Corée (…) qui m’ont pas de genre dans leur language mais qui n’ont pas le progrès des pays du Nord de l’Europe en se qui concerne le sexisme. Et c’est le moins qu’on puisse dire ( K-pop, J-Pop….). Après j’aime l’idée de l’Helium avant de parler…

      • À DeD, vous citez les pays scandinaves et l’Allemagne, quid des pays asiatiques comme la Chine, le Japon, la Corée (…) qui m’ont pas de genre dans leur language mais qui n’ont pas le progrès des pays du Nord de l’Europe en se qui concerne le sexisme. Et c’est le moins qu’on puisse dire ( K-pop, J-Pop….). Après j’aime l’idée de l’Helium avant de parler…

      • « On ne peut pas laisser la langue évoluer comme bon lui semble, de même que la science par exemple. »

        Absolument.

        « Le fait même de penser à l’égalité femmes-hommes en modifiant le langage »

        La vérité, c’est que vous mettez le boxon là où il n’y avait pas lieu. Modifier le langage ? Pour inclure un neutre qui fasse ressembler le français à l’anglais ? Pour en faire une horreur graphique et faire plaisir à quelques égarés ? Que les tenants de cette idée aillent au diable.

    • Merci Monsieur !
      Prof des écoles retraitée et restée plus proche des plus jeunes que des plus âgés, votre exposé est un ensemble d’arguments à leur soumettre pour réflexion. Pour ma part je suis déjà convaincue et je vous rejoins…jusque dans les balades avec mes filles, soient 3 chiennes et 1 chien. lorsque j’en parle je dis que j’ai 4 chiens et quand je leur parle je dis « allez les filles on va se promener » ou « allez au panier les filles on va dormir ». Curieusement mon brave Harley, beauceron de son état, me colle encore davantage…pour une reconnaissance de son moi négligé ? Ou parce qu’il n’a pas envie de me quitter ?
      Bien à vous,
      Nadine

  2. Moi qui avait du mal à mettre les mots qui convenait à ce que je pensais de l’écriture inclusive, me voilà servi ! Chapeau bas et grand merci, cher Odieux !

    • Pareil ! Je ne suis pas pédagogue et je remercie l’OC pour me donner des arguments simples à citer :-)

  3. N’oublions pas que cette écriture est apparue dans des manuels pour des ce2, extrêmement simple
    donc à déchiffrer pour des enfants venant de rentrer dans la lecture….

    • Oui, excellent argument, c’est bien connu que tous les enfants en CE2 savent lire parfaitement. Ce n’est pas parce que quelque chose est dans un manuel que 1) c’était une bonne idée de l’y mettre, 2) les élèves le maitrisent

      • Surtout, ce qui me gène, c’est que l’écriture inclusive n’est pas encore « figé ». En gros, il y a des débats sur l’accord de proximité, l’accord de majorité. Ne serait il pas plus sage d’attendre une évolution arrêtée de ces problématiques avant de l’enseigner ?

      • Sans fléchir > probablement. Mais est-ce la mentalité de l’époque de faire preuve de sagesse ? J’en doute fort, je vois surtout de l’émotionnel.

      • Quand j’etais en primaire, savoir lire etait la condition principale pour passer en CE1 … j’avais appris a lire avant, mais une camarade avait tellement de mal qu’un jour je l’ai recroise au college en soutien scolaire : j’etais en 4 eme et elle en 6 eme : elle avait repique le CP 2 fois. Alors pas savoir lire en CE2… ca devientde pire en pire.

      • @ Sans fléchir :
        De quoi de quoi de kwâ ? « Attendre » ???
        Mais… mais… Comment osez-vous suggérer une pareille idée ?!
        Et pourquoi pas du « Principe de précaution », voire même de la « Sagesse », tant qu’on y est ?!!

        ‘l’est fou.olle ! ‘l’est complètement fou.olle !!!!

    • Essayez de lire un texte un peu long d’un niveau universitaire en écriture inclusive et vous ferez si c’est simple. Personnellement, j’ai fait l’expérience et j’ai abandonné sans finir le texte. Sur des textes courts, l’écriture inclusive est lisible. Mais sur des textes longs et complexes, cela devient extrêmement désagréable.Le jeunes ne savent plus écrire correctement. L’école n’est plus capable de remplir ce rôle. Donc, je ne vois pas en quoi le fait que ce soit dans les manuels est un argument pour l’écriture inclusive. Cela illustre juste la médiocrité de l’enseignement.

  4. Je me fous royalement de l’écriture inclusive la majeure partie du temps, mais j’avoue que c’est chiant à écrire. Et encore plus à lire. Et totalement imprononçable donc ça perd de son intérêt.

    • Pas du tout, regardez :

      « Ce.tte.s débat.polémique.s est.sont complètement fou.olle.s !  »

      Phrase d’une élégance rare, confinant même à la Classe Totale. Et un régal à prononcer, sisisi ! :P
      Ceci dit, pour plus de lisibilité, je voudrais proposer un ajout supplémentaire :

      « Ce.tte.s – débat.polémique.s – est.sont – complètement – fou.olle.s !  »

      Histoire qu’on parvienne à différencier un mot de l’autre…
      C’est y pas beau ça ?

    • Avant de changer les genres il faudrait commencer à re-attribuer à chaque genre les attributs qui lui reviennent: j’en ai assez de me trimballer avec UNE verge, UNE (deux) couille(s), UNE (deux) bourse(s), alors qu’ELLES sont équipèes d’UN vagin, d’UN utérus, d’UN clitoris, d’UN (deux) ovaire(s), d’UN (deux) sein (s) ;-)

  5. J’en pleurerais presque tant c’est beau. Merci, ô Odieux de renvoyer ce photobomb linguistique à sa vraie place : celle qu’il est prié de laisser aussi propre que quand il l’a trouvée !

  6. La vache, j’avais compris que l’écriture inclusive était une nouvelle manière d’apprendre à lire/écrire (comprendre : apprendre à décrypter les caractères dans les livres), mais en fait c’est ce truc?!
    Ces c*nneries, les toilettes pour trans, bref le féminisme 2.0 est en train de tuer sa propre cause. Non parce que pendant qu’on parle de ça, personne ne mentionne le fait qu’il n’y a pas travail égal = salaire égal… (entre autres).

    • Bien sûr que si il y a salaire égal à travail égal. Donnez-moi juste un exemple avec deux fiches de paie et je vous promet de vous obéir aveuglément jusqu’à la fin de mes jours.

      • La fiche de paie ne fait pas tout ! Dans mon boulot de prof, je pensais que nous étions payés selon une grille de salaire, donc égalité salariale parfaite. Une vieille collègue m’a détrompé en me disant qu’il y avait eu des études selon lesquelles les dames étaient promues moins rapidement que les hommes, en moyenne…

      • @Numéro6

        Et ce moindre avancement est évidement uniquement dû aux méchants patrons sexistes, et pas du tout au fait que les mêmes études que vous rapportez indiquent que les femmes sont en moyenne moins compétitrices que leur collègues masculins et se vendent moins, ce qui se traduit par une plus faible reconnaissance de leur travail*.
        C’est beau le monde des explications simplistes.

        *Je ne dis évidemment pas que le sexisme n’existe pas dans le monde du travail et qu’un patron sexiste ne se mettra jamais en travers d’une femme et de sa juste augmentation.

      • @ Rambo:
        L’argument de la compétitivité est un peu un cliché qui se révèle incorrect.
        En réalité, lorsqu’on regarde ce qui se passe réellement, on se rend compte que les femmes négocient souvent tout autant leurs salaires, mais:
        1) Entre un homme et une femme qui disent exactement la même chose, les arguments de l’homme seront pris plus au sérieux (et on en conclura donc que l’homme est plus doué pour négocier, même s’il a dit exactement les mêmes choses). En d’autres termes: si vous avez un biais qui fait que vous êtes convaincu plus facilement par un homme que par une femme, penser que l’homme est donc plus convaincant est exactement ce qui est attendu. C’est-à-dire que le fait de prétendre que vous avez observé que les hommes sont plus convaincant n’est pas une preuve qu’ils sont plus convaincant, car cela peut aussi être le résultat d’un biais.
        2) Un homme qui négocie est considéré comme un « go-getter », une femme qui négocie est considérée comme une emmerdeuse. Cela signifie que négocier peut au final coûter cher à une femme. Comme les femmes ne sont pas des idiotes, elles apprennent cela, et apprennent qu’il vaut mieux faire profil bas et être promue cinq ans plus tard qu’un homme équivalent plutôt que ne pas être promue du tout parce que s’être donner une mauvaise image.

        Il faut bien comprendre que ce genre de biais n’est pas le résultat de « gros méchants sexistes », ce sont des biais inconscients qu’on acquiert tous. C’est en tout cas les conclusions des études utilisant des techniques scientifiques. Par exemple, vous pouvez lire l’article du NYTimes « Why Angry Men Are More Influential Than Angry Women », où des sujets sont mis en discussion via ordinateur interposé, et où on constate qu’ils sont influencés différemment par les opinions d’un interlocuteur contrôlé par les scientifiques quand celui-ci est identifié par un prénom masculin ou féminin, alors que cet interlocuteur se comporte exactement de la même manière.

      • @Rambo,

        la différence de salaire ne vient pas seulement de la différence d’avancement.

        A poste équivalent, avec responsabilités équivalentes, formation égale, etc, avec tous les critères au même niveau donc, les femmes touchent toujours en moyenne 10% de moins que les hommes.

      • Sauf chez ces salauds de la fonction publique où la différence n’est que de 4% en moyenne (oui les grilles d’avancement tout cela….)
        Après c’est sur que la maternité/congé parental -majoritairement féminin- plombe un peu l’avancement mais peut aussi désorganiser une petite structure (n’allez rien imaginer de dégueulasse ou discriminant derrière cela, c’est juste un fait)
        Au final, accorder certains mots au féminin, pas de problème pour moi, je veux bien faire un trait sur mes cours de CE1/CE2 où j’ai appris que la pharmacienne était la femme du pharmacien, et considérer qu’aujourd’hui c’est la madame qui travaille dans ladite pharmacie, sans forcément coucher avec le monsieur, mais écrire des m*rdes avec des .e, aux.ales, ail.aille illisibles et chiantes à écrire, tant pis je resterai un infâme machiste rétrograde qui considère que masculin et neutre sont la même forme et le féminin l’exceptionnel. Bon vent!

    • Heu… la plupart du temps, travail égal = salaire égal. Sauf que…. en moyenne temps de travail des hommes > temps de travail des femmes, pour des raisons que l’on connaît.
      Ces stats sur les prétendues inégalités salariales ne sont que des moyennes et ne prennent pas en compte certains critères comme le temps effectif de travail pour pondérer les résultats… et on comprend pourquoi, cela desservirait le discours.

    • houla, non non, il s’agit là d’une chronique humoristique, donc avec des blagounettes et des exagérations, et l’odieuse mauvaise foi qu’on aime tant trouver ici. Ce n’est pas du tout une description honnête ou fiable de l’écriture inclusive, attention! ^^

    • Sur les salaires… y a un petit quelque chose qui me chiffonne (« frch frshh fritch » voila : tout chiffonné !).
      C’est que de toute manière, il y a de nombreux boulots qui sont, de base, sous-payés.

      Pour mon exemple personnel, j’ai été manutentionnaire, à me péter le dos pour vider des camions, colis par colis (entre 15 et 45 kg par colis…). Un smic suffit-il à payer un tel travail ?
      Bien sûr que nenni !
      Non seulement je devais aller voir mon médecin pour me faire remettre les foutues vertèbres en place (vivement la cybernétique !!!) tous les 4 matins… j’ai donc du raquer un max… (et je crois que l’âge me rappellera un jour ces délicieuses années…)
      Mais en plus, bon dieu, on fond ! Quiconque a des problèmes de surpoids, je lui conseille ce taf ! J’ai ainsi du multiplier les trous de ma ceinture, histoire qu’elle tienne un minimum. J’ai perdu des kilos et des kilos, juste en allant travailler. J’aurais hébergé une famille complète de ténias dans mon intestin grêle que j’aurais pas autant perdu de poids…
      Et donc, entre les rafistolages chez le doc, et la nécessité de bien se nourrir pour soutenir l’effort (sortir du boulot affamé, c’est un plaisir presque indicible)… plus tous les petits frais (électricité, assurances itouitou…) un smic, c’est trèèèèès laaaaaargement insuffisant.

      Donc de base, y a de nombreux boulots -les plus durs et les plus ingrats ??- qui sont sous-payés.

      Et pour en revenir au sujet Hommes-Femmes…

      J’avais vraiment du mal à entendre mes collègues féminines râler sur leurs salaires insuffisants, alors que nous, mecs, on se farcissait pareil travail pour la même paye, proche, effectivement, du Que Dalle…
      Naturellement, mes collègues féminines ne passaient pas leurs journées à faire du rien, loin de là ! Leur salaire, elles le méritaient, et même probablement bien davantage…

      Mais elles ne se retrouvaient pas à faire le boulot de merde que nous devions faire pour être finalement payés au lance-pierre…
      En fait, elles et nous touchions très certainement le même salaire (j’ai jamais pensé à leur demander combien elles gagnaient…), mais pour des tâches complètement disproportionnées.
      Une sorte de principe : A travail inégal, salaire égal.
      Dans ce corps de métier, j’ai la sensation qu’elles s’en sortaient un chouïa mieux que nous… au final.

      Oui, effectivement, le plafond de verre doit être abattu, l’égalité des salaires doit devenir une réalité !
      Mais dans le fond, je crois qu’il y a un travail beauuuuucoup plus large qui doit être fait sur les salaires de manière générale :
      Les salaires touchés, notamment par les couches basses, hommes ou femmes n’ont aucune mesure avec les efforts (sacrifices ???) qui sont demandés (pardon : « réclamés » serait plus juste) aux chanceux petits salariés.

      Nan parce qu’on va bien être d’accord que se fracasser le dos et se crever pour un smic, ça tient de la panacée, s’pas ?
      (mais bon, venir parler de « Pénibilité », ça fout de l’urticaire aux DRHs, financiers, et autres politicards… le Travail est un Joie ! Comment pourrait-on y trouver de la pénibilité ???)

  7. Voilà, le dernier argument sur Marc Levy me convainc totalement… Tout le reste me laissait dubitative… oh fichtre, dans dubitative il y a « bite » inclu dans le mot. Pourtant je suis du genre féminin. Dois-je me sentir insultée ? Diminuée ? Partagée ?
    … Non, en réalité merci, cet article est formidable, comme toujours.
    … En revanche je me demandais, à la suite de sa lecture, et en tant que glorieux agent de l’éducation nationale, et plus précisément d’enseigner la langue de Molière à ces jeunes ouailles… Est-ce que peux remplacer l’étude des Misérables par celle de vos illustres ouvrages ? Que je laisserai en écriture exclusive.

    • Et comme le signalait ce bon Desproges, « je suis dubitatif ne veut pas dire éjaculateur précoce, mais je suis dans le doute, le doute m’habite ». Devos a ri.

  8. Preum’s!
    Merci Odieux, parce qu’avant, l’ecriture Inclus-iv-e j’en avais rien à ffffffffaire, et maintenant eh ben… je peux avoir un avis sur le sujet. Sauf que non, j’en ai rien à faire.
    par contre, Marc Levy alors là je suis contre.

  9. Carrément. D’autant que quand c’était vraiment nécessaire existait déjà une écriture inclusive depuis longtemps. Etes-vous veuf(-)ve? Vous êtes arrivé(e)s à quelle heure? etc etc.

    • Hmm, sans débattre sur l’écriture inclusive, « Etes-cous veuf(-)ve », ce n’en est pas. C’est proposer les deux écritures dans une question dont on ne connait pas le genre de la personne à qui elle sera adressée. Je sais, c’est pas tout à fait français comme explication, mais l’idée y est. Alors que l’écrire inclusive se veut d’inclure les veufs et les veuves dans l’affirmation suivante : « Jeunes veu.f.ve.s, prenez du plaisir, puisque vous voilà libres des carcans de la vie conjugale ».

      Je pense qu’il est bon de ne pas tout mélanger non plus.

      • Je trouve ce « veu.f.ve.s » prticulièrement inbitable. Du coup j’me sens exclus, donc ça peux pas être de l’écriture inclusive.

      • Et si on va encore plus loin dans la bêtise, pourquoi écrire « veu.f.ve.s » et pas « veu.ve.f.s ». Franchement, mettre le « f » devant le « ve », c’est sexiste !

      • Paraît qu’il faut utiliser un point milieu, soit Alt + 0183 sous Windows… (amusez vous : https://fr.wikipedia.org/wiki/Point_m%C3%A9dian#Codage_informatique et sinon je cite le manuel : User du féminin et du masculin, que ce soit par l’énumération par ordre alphabétique, l’usage d’un point milieu, ou le recours aux termes épicènes)

        Ce point – important – de typographie étant écrit, ce n’est pas un peu sexiste de commencer par « veuf » dans l’écriture inclusive ? Ne faudrait-il pas écrire veu·ve·f·s ? (le charmant manuel dit que ça doit être par ordre alphabétique, mais … peut-être que ça va vexer les partisans des voyelles en dernières positions dans l’alphabet ? Idem pour ceux qu’aiment pas les lettres avec une patte haute comme le f (je ne sais plus le nom en typographie), versus celles avec une patte basse (p, q) ou sans (s)..

        PS: Odieux, tu peux t’amuser avec le manuel http://www.ecriture-inclusive.fr/ (faut juste rentrer n’importe quoi, genre a@b.com – c’est inclusif ça aussi :P)

      • « Alors que l’écrire inclusive se veut d’inclure les veufs et les veuves dans l’affirmation suivante : « Jeunes veu.f.ve.s, prenez du plaisir, puisque vous voilà libres des carcans de la vie conjugale ».

        Non, l’écriture inclusive donne ceci : « Jeunes veufs ou veuves, prenez du plaisir, puisque vous voilà libres des carcans de la vie conjugale ».

      • C’est long a écrire et c’est chiant a lire…comme une féministe peine a jouir.

  10. Ce n’est que mon exemple, mais la seule personne (F) à m’avoir parlé de l’écriture(F) inclusive est une femme(F), et elle s’en bat les c…..(F).
    A partir de là, que voulez-vous ajouter?

  11. Cher Odieux,

    Une statue grandeur nature et en diamant massif vous signifiant mon admiration sera déposé chez vous dans les jours à venir.

    Bien cordialement.

  12. Savez-vous que maintenant Microsoft Word se mêle de vous taper sur les doigts quand vous utilisez le masculin/neutre pour un groupe ? Quand j’écris « tous les professeurs » il me dit : »évitez cette expression dénigrante pour les femmes – écrivez : Toutes les professeures et tous les professeurs »
    et il ajoute : « écrivez voilà les femmes » plutôt que « voilà les gonzesses » alors que je ne lui ai rien demandé, sans doute pour me montrer combien je suis mal élevée..
    Et en plus, pour pouvoir bénéficier de ce traitement de texte Word, il me prélève maintenant près de 100 euros tous les ans (sans doute pour payer le censeur qui se permet ce genre de remarques)
    Donc votre combat est important, on ne rigole plus.

      • LibreOffice, dont le traitement de texte est plus performant que Word soit dit en passant et qui dispose de l’excellente extension Grammalecte pour une bonne correction orthographique et typographique, plutôt : toujours développé. OpenOffice est en stase depuis deux ou trois ans.

    • Le problème c’est que les défenseurs de l’écriture inclusive font partie des extrémistes bruyants. Le meilleur moyen ici c’est de signaler la chose à Microsoft soit en se plaignant soit, en rapportant un bug, il faut que l’opposition à cette chose soit assez visible pour que MS se rende compte que ça fait chier un max de monde.

      • @ Chomp : dans ce cas, vous pouvez noter que Microsoft vient définitivement de perdre deux clients.

        Déjà que la prise en compte optionnelle des révisions orthographiques de 1990 m’indisposait (et m’obligeait à conseiller à tout mon entourage de désactiver ce furoncle), l’écriture inclusive est la goutte d’eau qui vient faire déborder le vase.

        Et je pense que je vais faire un peu de lobbying auprès de l’école primaire où ma femme enseigne, afin qu’ils comprennent l’intérêt pas seulement financier de passer à Libre Office.

      • « les défenseurs de l’écriture inclusive font partie des extrémistes bruyants » : au vu du nombre de commentaires négatifs ici (montrant au passage la méconnaissance du sujet), j’ai un doute sur votre affirmation.

        « pour que MS se rende compte que ça fait chier un max de monde. »
        Comme pour l’orthographe rectifiée (et non la « réforme » comme se plaisent à l’appeler ses détracteurs), il s’agit d’une option que vous pouvez activer ou pas. MS vous laisse la liberté de choix, je ne pense pas que ce soit critiquable.

    • Enfin une nouvelle raison de mépriser souverainement Microsoft. Cela faisait bien deux ou trois ans que je ne parvenais plus guère à renouveler mes arguments. ;-)

    • J’ai beau relire, j’ai encore du mal à croire ce que vous racontez là, Aude… C’est une blague, pas vrai ?
      Ou votre version de World a été piratée, a pris un virus, peut être ?!

      J’arrive pas à y croire.

      • Ce sont surtout des foutaises. J’ai fait l’expérience avec Word et je n’ai pas eu de rapport de fautes, ni même de propositions. Il est probablement possible d’ajouter des paramètres spécifiques, mais la version de base ne me propose rien de ce genre. Et j’utilise office 365 pro.

  13. Merci d’attaquer cet agaçant lieu commun selon lequel la langue façonne la pensée ; je pense qu’il n’est pas tout à fait infondé, mais les linguistes s’en méfient vivement — contrairement aux professeurs de lettres qui sortent sans s’en rendre compte de leur spécialité.

    On cite systématiquement Vaugelas qui considérait que le masculin devait l’emporter car l’homme est supérieur à la femme, mais on ne se demande jamais si cette considération misogyne déterminait vraiment sa position grammaticale (au lieu d’en être une rationalisation), ni quel rôle il a joué dans l’évolution de la langue.

    Bref, personne ne fait un travail sérieux, ni sur la langue, ni sur l’inclusion des femmes et des minorités.

    • Je pense que l’idée que les promoteurs de l’écriture inclusive prétendent que celle-ci façonne fondamentalement la pensée est fausse ou caricaturale. Ou du moins en général incomplète.

      Je pense plutôt que la majorité considère que pour lutter contre les préjugés, il faut rendre visible le fait qu’il y a des femmes, de la même manière que les brochures présentent des hommes et des femmes et pas uniquement des hommes ou des individus androgynes.
      Lorsqu’on me dit « un docteur » et que je ferme les yeux, je visualise un homme. Je ne pense pas que ce soit du à la langue, car apparemment, cela se passe de la même façon en anglais. Par contre, si on me dit « un·e docteur·e », mon cerveau est explicitement informé que l’individu peut être une femme, et cela contribue à lutter contre le préjugé qui fait que lorsque je ferme les yeux, je vois un homme.
      À l’heure actuelle, je pense que la principale source des inégalités est cet « effet de fermeture des yeux ». On constate par exemple que l’avis des docteures est plus facilement remis en question que celui des docteurs. Je pense que ce n’est pas la preuve que les patients sont tous des méchants sexistes qui pensent que la place des femmes est à la cuisine, mais que simplement l’individu devant eux correspond moins à leur représentation mentale d’un docteur parfait. Au final, ce sont ces petites différences, accumulées, qui créent des vrais écarts.

      Après, cela reste une question de vocabulaire: le phénomène que j’ai décris, je pourrais l’inclure dans le concept « la langue façonne la pensée ». Car après tout, « un·e docteur·e » aura en effet une influence sur ma pensée. Mais lorsque vous utilisez ce terme, vous ne parlez pas de la même chose, vous parlez du fait que dire « un docteur » est la cause principale au fait que quand je ferme les yeux, je visualise un homme, ce qui n’est pas ce que je crois.

      C’est pareil avec l’exemple de Vaugelas. Je pense que beaucoup ne prétendent pas que l’action de Vaugelas a réellement créé le sexisme, mais que l’action de Vaugelas a donné des arguments au sexisme et a enlevé des éléments qui permettent de réduire sa propagation.

      • Très mauvais exemple, dans la mesure où les médecins femmes sont en voie de devenir majoritaires alors que l’écriture inclusive est encore (heureusement) cantonnée à de tous petits milieux « intellectuels ». Sauf à vivre dans le même monde parallèle que les précédents, il faut croire que le réel n’évolue guère selon ce qu’on en pense.

      • Pour Vaugelas, on lui impute, à lui et à ses pairs, le succès de la règle voulant que le masculin l’emporte. Et nous sommes d’accord que les promoteurs de l’écriture inclusive n’en attendent pas une révolution : je n’ai pas parlé de cause principale.

        L’association que vous évoquez est admise, et plus forte quand la langue est genrée : https://www.livescience.com/18574-gendered-grammar-sex-inequality.html

        Cependant, corrélation ne signifie pas causalité. Il est possible que le masculin générique ne favorise pas le sexisme, qu’il le favorise mais puisse être « neutralisable » par le progrès des mentalités, ou qu’il le favorise sans être tout à fait neutralisable, empêchant des représentations mentales tout à fait égalitaires.

        Pour ma part, je penche pour la seconde hypothèse. Après tout, « personne » a aussi une fonction neutre. Mais il y a un hic : plus le masculin générique est contesté, moins bien il peut remplir sa fonction de neutre.

        Surtout, je pense que si cette promotion de l’écriture inclusive est beaucoup moins une condition de l’égalité qu’une expression de l’égalitarisme, c’en est une expression naturelle, parfois appuyée d’une forte légitimité populaire. Les « dessinateurice » ne vont peut-être pas s’imposer, mais il est vain de s’opposer aux « Madame la ministre ».

        PS : j’aimerais bien que l’on dise « doctrice » au lieu de « docteure » (qui est irrégulier), mais je suis pessimiste.

      • @ EinZwei :
        Hein ? Qu’est-ce que vous racontez ? L’exemple du docteur est là pour illustrer que la représentation mentale a une influence. C’est un simple fait scientifique.
        Ensuite, tout ce que je dis, c’est que si cette représentation mentale a une influence, la stratégie de rendre visible les exemples luttant contre cette représentation mentale est pertinente. Mais là, pour ce second élément, je n’ai plus du tout besoin de l’exemple des docteurs.

        Mon raisonnement est similaire à celui-ci:
        En 2001, il y a eu un attentat au World Trade Center aux USA, donc, j’en conclus que des attaques terroristes sur le sol américain sont possibles.
        Et vous me répondrez stupidement:
        Mauvais exemple, le World Trade Center n’existe plus.

      • @ Homme-Nuage:
        Le problème que j’ai, c’est que si quelqu’un a la même position que vous mais penche pour la première hypothèse, il va systématiquement être caricaturé comme étant quelqu’un qui pense que si les français sont sexistes, c’est uniquement à cause du langage.

        Pour le reste, j’imagine donc que vous êtes contre toutes initiatives de rendre visible le genre habituellement ignoré, puisqu’il s’agit là exactement de la même logique ? Il faudrait, selon vous, plutôt que de montrer des photos contenant des hommes et des femmes, montrer des photos contenant des silhouettes androgynes.

        Là où je ne comprends pas, c’est l’idée que dire que le masculin est neutre va faire évoluer quoi que ce soit. Si le masculin est vraiment perçu comme neutre, alors, il est neutre: il n’a aucun impact sur la représentation. Si vous dites qu’il en a un, alors, c’est qu’il n’est plus neutre. Si une balance à plateau penche du côté gauche, il est impossible de rétablir l’équilibre sans rajouter plus de poids du côté droit que du côté gauche.
        Je pense que beaucoup de personne se disant pour l’égalité sont en fait pour le statu quo, refusant que l’égalité soit rétablie en ajoutant une compensation pour une véritable égalité factuelle. (on notera d’ailleurs que l’écriture inclusive est un outil très malin: il rajoute du côté droit uniquement s’il y a un excès du côté gauche: il surprend inconsciemment en rappelant que, oui, il y a aussi des femmes dans ce domaine uniquement si on part du principe qu’il n’y en a pas).

      • @ Homme-Nuage:
        Je viens de jeter un œil à l’article que vous donnez, et (pour peu qu’on fasse confiance à ce qu’il dit) il confirme ce que je dis:
        entre un langage neutre, sans genre, et un langage avec genre naturel, le premier est plus sexiste, car l’absence de représentation de genre empêche de contrer l’idée qu’un genre est plus important :
        « Previous research has suggested that when people are cued with the gender-neutral « they, » they think of male characters far more frequently than when cued with « he or she. » »
        Cela montre que l’écriture inclusive a réellement un intérêt, et que « le masculin est neutre » n’est pas aussi efficace.

      • @nico
        Vous dites aussi « À l’heure actuelle, je pense que la principale source des inégalités est cet “effet de fermeture des yeux” ». Je vous réponds que si c’était le cas, la profession de médecin ne serait pas en voie d’être majoritairement féminine (on coopterait plutôt les hommes dans les évaluations et les femmes seraient découragées au contact du public).

        Ce truc des yeux fermés est de plus en lui-même très douteux. Ce n’est pas parce que le français n’a pas de mot pour désigner les souris mâles que quiconque a jamais été induit à penser qu’elles se reproduisaient par parthénogenèse (c’est pourtant « possible », puisqu’on ne visualise jamais que des souris femelles). De même que si je vous demande d’imaginer un Sud-Africain, je suis sûr de vous coincer : il est blanc, c’est la preuve que vous assimilez toujours le pays à son élite raciste, il est noir, vous invisibilisez une minorité. Bref, la seule chose que vous prouvez, c’est qu’en fermant les yeux on n’a pas une vision exhaustive des choses (en particulier quand celles-ci tombent sous la règle du tiers-exclu) et qu’on peut relier ça à n’importe quoi.

        Quant à la stupidité, excusez-moi, mais être suffisamment intelligent pour avoir conscience de ses biais tout en demandant à être quand même conditionné comme un rat de laboratoire de crainte d’oublier la réalité, c’est…

      • Je ne comprends pas votre exemple de la photo. Je dis seulement que la mixité d’un groupe ne doit être indiquée que si cela est pertinent. C’est une question de simplicité. Cela n’implique pas de faire des efforts pour cacher le sexe.

        Je n’ai pas dit que le masculin générique causait des différences de représentation. L’article que j’ai cité non plus. On n’a mis en évidence qu’une corrélation (mais on n’a pas démontré que le masculin générique ne favorisait pas le sexisme).

      • @Homme-Nuage
        Même la corrélation pointée par l’étude reste fragile, puisqu’on remarque qu’à part l’Afrique du Sud, les 5 premiers pays du classement sont scandinaves, c’est à dire culturellement très proches au-delà de la langue.

        Ensuite, il faut voir que « sexisme » et « égalité de genre » semblent recouvrir des choses différentes. Ainsi le premier pays du classement, la Finlande, est le deuxième pays le plus violent d’Europe occidentale contre les femmes (derrière le Danemark) et l’Afrique du Sud (5ème au classement) le premier au monde (en étant de plus particulièrement inégalitaire : quand la grande majorité a zéro à partager, quelque soit la langue on tend à être matériellement plutôt égaux). Rappelons enfin que l’islandais est une langue qui a très peu évolué depuis 8 siècles, contrairement aux rapports hommes/femmes (les sagas en témoignent).

        https://en.wikipedia.org/wiki/Sexual_violence_in_Finland
        https://en.wikipedia.org/wiki/Sexual_violence_in_South_Africa

      • @ EinZwei:
        Euh, non, le fait qu’une profession se féminise ne signifie pas qu’il n’y a pas qu’il n’y a pas d’inégalité.
        Imaginez la situation suivante:
        – il n’y a pas d’inégalité, et la profession de médecin se féminise à un taux de 70% (un simple chiffre pour fixer les idées)
        – il y a des inégalités, la profession de médecin reçoit un apport féminisant avec un taux de 70%, mais 35% abandonne ou disparait à cause des inégalités. On en reste à un taux de 35%, soit une féminisation.
        N’importe quel scientifique vous dira que votre conclusion est incorrecte: un taux positif ne veut pas dire que le taux observé n’est pas réduit par certains effets.
        À cause de cela, les scientifiques vont simplement plus loin, et VÉRIFIENT ce qui est vrai ou pas. Et c’est pour cela que je dis que les femmes sont considérées comme moins compétentes: pas parce que j’ai fait des extrapolations qui sont logiquement incorrectes, mais parce que c’est ce qu’on observe quand on regarde exactement cet aspect lors d’une étude.

        Le truc des yeux fermés est simplement une façon simple d’expliquer les choses. De nouveau, le phénomène n’est pas le résultat de mon imagination: les études démontrent effectivement qu’une femme compétente apparait moins compétente aux yeux des observateurs parce qu’elle correspond moins l’image mentale. Vous remarquez que votre exemple de souris ne marche pas: avez-vous une image mentale d’une souris se reproduisant par parthénogenèse ? D’ailleurs, je ne vois pas le lien avec la langue. Je ne dis nulle part que la langue influence la création de l’image mentale. je dis que la langue peut forcer le cerveau à être confronté à la réalité et a réduire l’image mentale. Si effectivement les gens pensaient que les souris se reproduisent par parthénogenèse, introduire un féminin et un masculin aura pour conséquence de détruire ce mythe très rapidement. Donc en fait, cet exemple me donne raison.

      • @nico
        Elle ne se féminise pas, elle est en voie de devenir MAJORITAIREMENT FÉMININE. Les vieilles générations de médecins principalement masculines sont en train d’être remplacées par des générations principalement féminines. C’est à dire qu’ une femme a aujourd’hui dans l’absolu plus de chances qu’un homme de devenir médecin. Or, comme on ne voit pas quel soudain facteur de découragement doucherait l’envie les hommes de devenir médecin, c’est nécessairement que tout ce que vous imaginez les yeux fermés n’a aucun impact autre que marginal.

        Certes, quand on me dit un docteur, je vois un homme au même titre que le dernier des misogynes. Il n’empêche que mon médecin traitant a toujours été une femme. C’est donc bien vous seul qui ici établissez à partir d’un truisme les liens qui vous arrangent.

      • >Certes, quand on me dit un docteur, je vois un homme au même titre que le dernier des misogynes

        Parce que le mot doctoresse existe. Depuis longtemps.

    • M\’ en fous, je suis sous Latex! Ce qui m\’a valu d\’ej\`a trois bl\^ames pour harc\`element, quand j\’ai propos\’e \`a mes \’etudiantEs de s`y mettre!
      Au moins un source Latex, avec l\’\’ecriture inclusive, on voit pas l–a–e diff\’erenc(e OR \~\xpspace)

  14. Très bon article (on dit transgenre et pas transsexuel parce que c’est pas une orientation sexuelle mais c’est un autre combat)

    • Ce n’est pas une question d’orientation sexuelle, ça répond à une volonté de dissocier le corps du genre.

      • Sachant que l’étymologie du mot genre a exactement la même racine que le mot génital ou gène, la théorie queer verse dans la novlangue la plus totale.
        Sachant que cette novlangue vient de milieux académiques, c’est-à-dire de milieux privilégiés, et que ces milieux académiques sont ceux du pays le plus oppressif, violent et dominateur de notre génération (oh my, encore un mot avec la même racine, ils sont partout), il serait temps que les adeptes des théories queer (re)lisent 1984 de George Orwell.

      • Les mots ne sont pas enfermés dans leur étymologie. Cette déviation est normale.

      • Si vous n’utilisez pas un mot selon son sens étymologique, mais via une définition free style, le mot n’a aucun sens, il ne communique donc rien que de la merde.
        Le terme n’est pas polysémique, donc le sens que doit prendre le mot est clair. La manière dont vous le définissez ensuite à partir de son sens n’appartient qu’à vous.

      • Amusant de se prétendre aussi à cheval sur l’étymologie quand on est même pas capable de situer vaguement l’origine de la science dont on parle.
        Les études de genre ont commencé au début du siècle dernier principalement en France et en Allemagne. Pas il y a 3 ans aux USA. Mais tu le saurais si t’étais autre chose qu’un gros sexiste désinformé qui ne communique donc rien que de la merde.

      • flblbl : Amusant de voir à quel point votre gargantuesque envie de contredire et insulter de manière ultra condescendante votre VDD vous a fait pondre cet étron de commentaire n’ayant mais alors aucun rapport avec les précédents, ce qui démontre votre absolue incapacité à saisir de quoi il en retourne.
        Quelle époque, ces gauchistes attardés et incultes mais cependant condescendants et méprisants comme c’est pas permis qui s’épandent un peu partout pour raconter les mêmes salades, persuadés d’être l’évolution suprême de l’humanité..

    • effectivement les transsexuels n’ont rien à voir avec une orientation sexuelle mais avec un changement de sexe … d’où le terme en fait …
      mais c’est vrai que ça date de l’obscur et honteux passé où il n’y avait que deux genres: masculin et féminin … l’époque honteuse où le T de LGBT désignait les Transsexuels … ceusses qui subissaient une opération pour changer de sexe … et qu’on appelle maintenant Transgenres au nom d’un politiquement correct absurde …

  15. Bonjour monsieur connard.
    J’ai une petite question, et je pense que vous serez à même d’y répondre.
    Lorsqu’un enseignant, fonctionnaire de l’Etat, enseigne une doctrine grammaticale n’étant pas reconnue par l’Etat (militantisme), risque t il des poursuites ?
    Il ne faudrait pas que ça fasse un précédent chez les autres fonctionnaires:
    – Chez la police : oh, un terroriste qui attaque le siege social de Unilever/Bayer/PS… je vais laisser faire, ça leur apprendra à ces cons
    – Chez les pompiers : bah, c’est des enfoirés, laissons les bruler…

    • Sur le papier, oui, des sanctions sont prévues, allant de l’avertissement au licenciement, mais dans les faits, il ne leur arrivera certainement pas grand-chose.
      Ces enseignants font effectivement passer leur militantisme avant leurs élèves, se moquant du fait que ces derniers seront plus tard sanctionnés par les collègues des premiers qui, eux, appliqueront les règles de grammaire en vigueur.
      Ces enseignants, également, pour ne pas exclure les femmes, excluent, comme dit dans l’article, toutes les personnes se sentant non genrées ou autrement genrées que le choix binaire masculin / féminin, mais, plus important à mes yeux, excluent surtout tout leurs élèves dys- (dyslexiques, dysorthographiques,…) pour qui lire n’est déjà pas facile et à qui ces militants vont ajouter des pièges juste histoire de se sentir mieux dans leur peau, là où un psy serait certainement plus utile.
      Enfin, il me semble juste de rappeler que les partisans de la pétition nous présentant l’écriture dite inclusive mettent en avant que ses 314 premiers signataires sont enseignants de français ou professeurs des écoles. 314. Sur 800 000. Soit 0,04% des enseignants…

  16. On écrit végane ! Scrogneugneu faut tout vous apprendre !

    Et un point par rapport au neutre du masculin : oui si il n’est plus lié au masculin. Car si je suis lieutenante, Georges lieutenant et nous deux lieutenants alors mon genre disparaît. Par contre si lieutenant et lieutenante disparaissent et qu’il ne reste que nous deux lieutenants oui. Le neutre est quelque chose de demander a l’académie depuis longtemps pourtant, si c’était aussi simple il ya longtemps qu’ils l’auraient instauré …
    Et pour le papier, je trouvent pas iels, spectateurices, ou autres affreusement gourmands. Au pire les éditeurs diminueront l’interligne de 1mm. Et eux sont le plus proche du neutre, car contairement a ce que vous annoncez le genre ne vient pas de la naissance ni du slip et son contenu, donc les transgenres s’y retrouveront, sans se faire juger (car une femme née homme dans un groupe de mecs sera écrasée par le masculin pluriel alors que une écriture inclusive au pluriel … l’incluera), seuls les neutres se retrouvant dans aucun des deux genres seront exclus. Et la encore la solution serait un neutre qui ne ramène pas tout au masculin.
    Et c’est utilisable a l’oral sinon l’inclusif, et votre utilisation prouve que vous n’êtes pas si a jour que ça :)

      • C’est un des rares neutres qui tiennent la route je trouve… Ça se prononce facilement, on ne dépasse pas la syllabe… Pourquoi pas. Mais les Ellui ou celleux, non.

      • Et pourtant iels a déjà existé en langue française… Ou langue française. Supprimé par les académiciens

      • Moi, c’est plutôt le « spectateurices » qui m’a un tout petit peu fait saigner les yeux… mais juste un peu, hein ? Pas d’inquiétude !!

        En y pensant… ça ne change rien, de rajouter tout ça, puisque de toute manière, bah : y a un ordre.
        Est ce qu’on doit écrire « spectateurices » ? Vraiment ? Non parce que du coup, le masculin est placé devant le féminin, et ça, messieurs dames, c’est intolérable !
        « spectatriceurs », peut être ?

        Ça y est, mes globes oculaires pissent le sang – l’hémoglobine…

        @ Schild :
        « Moche comme un cul » ?!
        Allons allons, ne confondons pas tout ! Y a de très beaux culs qui existent !

    • Il me semble que vous n’avez pas répondu à l’essentiel de l’article, mais en ce qui concerne ce que vous avez souligné :

      – Comme dit dans l’article, les règles évoluent avec l’usage (c’est d’ailleurs pour cela que cette histoire de profs appliquant l’inclusif me fait peur). N’attendez donc pas après l’académie française pour utiliser le neutre : faites-le, tout simplement.

      – Vous ne donnez que quelques exemples (spectateurices, etc), mais là encore, les exemples donnés dans l’article sont d’une autre trempe. Sur quelques phrases, d’accord, mais sur un livre de 200 pages ? Et je vous laisse imaginer la torture mentale pour le lecteur qui doit décortiquer ça porté sur un bouquin entier : « À l’aide ! D’affreu.x.se.s Mongol.e.s monté.e.s sur des pon.ette.ey.s s’en prennent aux client.e.s ! ». Enfin, je ne pense pas que réduire un interligne (et donc rendre le texte moins visible) soit une folle idée.

      Si je devais paraphraser l’article de l’OC, je dirais qu’il est possible de faire évoluer la langue vers du neutre. Mais cela ne doit pas se faire aux dépens de la clarté et de l’accès pour tous.

      • Ça me botterait bien d’avoir un neutre, comme en allemand, mais ça demanderait un sacré travail.

      • En allemand « sie » désigne la troisième personne du singulier féminin, la deuxième personne du pluriel de politesse, et la troisième personne du pluriel masculin comme féminin. Autrement dit, la seul fois où il est genré, il est féminin, ce qui transposé en français donnerait régulièrement à l’oreille des trucs comme (mon allemand est vieux, il peut y avoir des fautes) :

        „Und mein Herr, was wollen Sie?” « Et Monsieur, que veulent-elles ? »

        „Die Soldaten kommen, sie sind da!” « La soldats arrivent, elles sont là ! » (« die » est l’article du pluriel aussi bien que du féminin).

        Je ne crois pas que l’histoire de l’Allemagne démontre que l’oppression de femmes y ait été pour autant moins grande qu’en France.

      • « Je ne crois pas que l’histoire de l’Allemagne démontre que l’oppression de femmes y ait été pour autant moins grande qu’en France. »

        Sisi, les femmes accusées d’avoir couché avec des Allemands n’ont pas été tondues en Allemagne en 1945.

      • >Sisi, les femmes accusées d’avoir couché avec des Allemands n’ont pas été tondues en Allemagne en 1945.

        Parce que vu qu’on les violait, c’etait moins pratique.

    • Lieutenant venant de « tenant lieu » (l’officier qui tient lieu, donc qui à charge en l’absence de son supérieur) il n’y a qu’un intérêt limité à l’accorder, comme pour « étudiant »

      • La féminisation des grades militaires m’a toujours fait hurler de rire.

        Je suis marin, mon grade est « Maître ».
        Je pense qu’il est carrément plus sexiste d’appeler une femme « Maîtresse » plutôt qu’utiliser la même appellation que les hommes.

      • @Cephée : d’autant que si la personne est réellement votre maîtresse, vous l’appelerez plus volontiers « chérie »

    • Sachant que l’étymologie du mot genre a exactement la même racine que le mot génital ou gène, la théorie queer verse dans la novlangue la plus totale.
      Sachant que cette novlangue vient de milieux académiques, c’est-à-dire de milieux privilégiés, et que ces milieux académiques sont ceux du pays le plus oppressif, violent et dominateur de notre génération (oh my, encore un mot avec la même racine, ils sont partout), il serait temps que les adeptes des théories queer (re)lisent 1984 de George Orwell.

      • Bonne idée, relis-donc 1984. La novlangue y est utilisée pour limiter et appauvrir une langue, et donc l’esprit de ses locuteurs. Ce que tu décris n’est qu’un glissement sémantique d’un genre (olol) fort courant.
        En outre tu seras gentil de ne pas associer l’idéologie oppressive d’un pays avec ses citoyens.
        Merci bien

      • Votre analyse est holiste, il est donc normal que je réponde de manière holiste. Les citoyens qui adhèrent à la logique de leur modèle dominant, en l’occurrence le milieu académique et universitaire qui a donné naissance au mouvement queer à grand renfort de deniers du contribuable, s’associent de fait avec l’idéologie émanant de leur pays.

        Eh bien oui, plus on ajoute de sens à un mot, plus on l’appauvrit, et donc in fine la langue. C’est pourquoi, pour enrichir une langue, on utilise des néologismes. Relisez bien 1984, et mettez le en lumière avec ce qu’expliquent les linguistiques sur l’importance de générer des nouveaux mots quand on génère de nouveaux concepts.

    • Oui, à l’oral c’est encore plus tordant. Comme évidemment personne ne prononce « un·e chômeur·euse » « une chômeureuse », on opte pour « les chômeurs et les chômeuses ». Ce qui à le bon goût de rappeler que le français n’interdit à personne de dire « les étudiants et les étudiantes » où « mes amis hommes et femmes » et démontrer non seulement la praticité de la règle actuelle mais en plus qu’il s’agit-là juste de gros·ses fumiste·euhs faisant des pieds et des mains pour au final affirmer le contraire de ce qu’iels clament (c’est politiquement super crucial de faire apparaître le féminin partout, mais pas assez pour se fatiguer à l’écrire).

      Enfin, comme le vrai but de tout cela c’est précisément de faire des colloques de ponctuation (« oblique, tiret, point bas, haut, milieu… que mettre, mais que mettre ? ») pour rassurer tout un tas d’universitaires sur leur existence, ce n’est pas bien grave.

      Et, effectivement, Mle Connasse n’a pas bien potassé son sujet. On trouve aujourd’hui de véritables artistes de la chose, qui vous écrivent « un·e personne » et « un·e individu·e ».

    • Tiens encore un adepte du « pourquoi faire simple alors qu’on peut faire compliqué ? »
      Rien que le « je trouvent pas iels, spectateurices » pique les yeux horriblement. -_-
      On dit « les spectateurs » point barre, si ça vous pose un problème faites vous soignez, il existe des professionnel pour s’occuper de quoi que soit votre malaise personnel ou votre maladie mentale.

  17. Merci pour ce texte salutaire. Je crains cependant qu’il n’ait pas les mêmes honneurs que la tribune offerte par je ne sais plus quel quotidien à 314 personnes qui pourraient être comiques si elles ne présentaient pas simultanément tous les symptômes de la bornitude (néologisme ségolénien).

  18. Sinon, en persan il n’y a absolument aucun genre (même pas de He/She comme en anglais, juste un seul pronom: Ou.). On a aussi le russe, qui a trois genres au singulier (on/ona/ono) mais un seul genre pour tout inclure au pluriel (oni).

    Les russes et surtout les iraniens sont tellement plus féministes en fait. Heureusement qu’on a la grammaire comparée pour s’en rendre compte.

  19. Je viens d’apprendre comment s’appelle ce charabia que je voyais parfois passer sur fessebouc. Grâce à ce bon article je me coucherais moins bête ce soir.

  20. mais c’est quoi ces çonneries
    comment confondre un champenois d’un bourguignon…
    tu mériterais de bruler sur un bucher…
    et parce que tout le reste on s’en tape

    Vive la champagne libre \o/

    • Tout à fait ! Une honte !
      Par contre, par chez moi on dit « vive le Champagnistan libre ! » pour faire la distinction avec la région de la Champagne et parler de la dictature anti-française qu’on installera et des annexions qui seront réalisées chez nos voisines pour ce faire…
      Est-ce anti-féministe ?
      (si tu réponds non Arnaud, on peut te garder un petit poste de gouverneur de LA Champagne ;) )

  21. Ces pseudo-féministes à la noix nous emme*dent clairement. En effet, c’est la formulation qui à la limite pourrait être remise en cause (le masculin l’emporte) et je dis « à la limite » car bordel QUI peut se sentir offensée ou soumise avec l’écriture telle qu’elle est aujourd’hui. Elles ont déjà voulu qu’on foute des « e » partout aux mots neutres de base, comme « auteur » et maintenant elles veulent cracher des points à tout bout de champ alors que c’est moche, imprononçable et FAUX. Un point marque la fin du phrase, vous êtes idiotes ou vous le faîtes exprès. Battez-vous pour l’égalité des salaires, la parité des tâches ménagères, la discrimination au boulot, bref des combats qui vaillent la peine mais foutez la paix au français (la langue).

    • Mais il y a également de nombreux hommes qui défendent cette écriture ubuesque, vous auriez donc du écrire « vous êtes idiots où vous le faites exprès », en fait vous êtes un espion planqué à la solde des inclusivistes c’est ça ?

      • Des hommes… qui défendent l’inclusif ? Sérieusement ? Des castrés ? Pauvre monde.
        Donc oui, je rectifie et tiens, je passe à l’accord du masculin qui l’emporte et écris: « vous êtes idiots ou vous le faîtes exprès ? » Et je remplace tous les accords féminins par du masculin, enfin du neutre ;)

    • On se détend, mon brave homme. Et puis, il me semble que l’OC a dit clairement (et je le pense aussi) que la langue peut évoluer vers autre chose, et que si ça peut aider à l’égalité, tant mieux. Simplement, ce n’est pas avec ce genre d’écriture que les choses vont radicalement changer.

  22. C’est l’article le plus con que j’ai lu sur le sujet. Si vous êtes contre le fait d’alourdir la langue pour se faire plaisir, changez votre style d’écriture : vous utilisez bien plus de mots que ce qui est nécessaire pour exprimer simplement vos idées. Si vous pensez que « fille » n’est pas une insulte (ni « pédé »), essayez simplement de dire à des mecs dans la rue qu’ils ressemblent à des filles et de regarder leurs réactions. Vous pouvez faire l’expérience à l’envers, pour voir si c’est équivalent. Et si vous êtes inquiet que les quelques « -e » de l’écriture inclusive mettent des forêts en danger, fermez votre blog, dont le bilan carbone entre serveurs et électricité doit représenter 3 000 ans de la pollution que pourrait générer une généralisation de cette écriture.

    • C’est la réponse la plus conne que j’ai vu sur l’article. Avoir un style d’écriture est là pour ajouter du caractère à un écrit, ça n’a rien à voir avec de la simple et méchante complication de lecture (l’inclusif permet-il de définir par écrit sa façon de comrpendre le monde, d’ajouter une « âme » aux mots ? Je ne crois pas). Si vous allez voir un groupe de « noirs » en France et que vous les traitez de « blancs » , regardez leur réaction, quand bien même « blanc » n’est (même par vous je pense) pas considéré comme une insulte. C’est l’intention et le contexte qui fait l’insulte, « blancs », comme « fille » n’a pas de propriété intrinsèquement insultante. Et c’est pas parce qu’on se moque en parallélisant le militantisme de l’écriture inclusive aux gens qui vont s’affoler dès qu’un projet va avoir des conséquences écologiques à court terme (en oubliant ce que celui-ci peut apporter, même écologiquement parlant, vous trouverez sans problème assez d’exemples sur internet, je vous avoue, c’est édifiant !) qu’on se met au même niveau (c’est facile de prendre une phrase sortie de son contexte et de la retourner contre son propriétaire, alors que ce n’était absolument pas ce qui était discuté au départ, seriez vous journaliste ?).
      Bref, je suis pas spécialement pour ou contre l’écriture inclusive, je suis d’accord avec l’OC pour la complexité et le fait de se tromper complètement de cible, à part ça, que les CE2 qui commencent à peine à apprendre à lire réellement vont devoir s’arracher les cheveux pour gérer le nombre de façon nouvelles d’écrire, je m’en tamponne un peu le coquillard. Et je sais très bien que l’OC s’amuse à avoir une mauvaise foi impossible sur certains points justement pour faire sortir de vos gonds les Paladins de la Vérité comme vous. Mais par pitié, faites ça avec de vrai arguments, pas ce genre de syllogisme :(

    • Il est pourtant à noter que ce blog serait bien plus polluant en écriture inclusive :-p (comme l’ensemble des écrits, virtuel ou non)

      Ah et les arbres vous emmerdent au passage

    • Avant toute chose, j’aimerais clarifier un point.
      « Fille » signifie « enfant de sexe féminin ». Sur ça, inutile de chipoter, ce terme n’a aucune connotation injuriante.
      « Pédé » est un apocope de « pédéraste » mot qui, je le rappelle à toute fin utile, désigne une personne ayant des relations sexuelles avec des enfants. Si vous ne voyez pas en quoi ce terme peut être considéré comme une insulte lorsqu’il est adressé à des hommes homosexuels ou même un tant soit peu maniérés, c’est qu’il y a déjà un léger problème. Tout comme « gouine » désigne à l’origine une femme de mauvaise vie, s’en servir pour qualifier une femme homosexuelle n’est pas très sympathique.
      Au delà du fait donc que ce rapprochement que vous faites est, au mieux, absurde, je tiens à vous signaler qu’il est tout aussi déplaisant pour un homme de s’entendre dire qu’il ressemble à une fille, que pour une femme de s’entendre dire qu’elle ressemble à un homme. C’est fou comme votre argument devient alors vide de sens !

      Si vous aviez eu l’intention d’approfondir le débat de l’utilité et surtout la pertinence de l’écriture inclusive, je vous aurais certainement conseillé de revenir avec un argumentaire mieux construit, mais je doute que ce soit votre objectif.

      • alors oui mais non …
        un pédéraste est une personne généralement de type masculin qui a des rapports sexuels avec des adolescents généralement de type masculin aussi (et c’était plutôt normal dans l’Antiquité grecque (entre autre))

        une personne ayant des relations sexuelles avec des enfants est un pédophile

    • « i vous pensez que « fille » n’est pas une insulte (ni « pédé »), essayez simplement de dire à des mecs dans la rue qu’ils ressemblent à des filles et de regarder leurs réactions » ce que vous dites est idiot car on peut dire la même chose pour les femmes. Dites à une femme qu’elle ressemble à un homme et voyez sa réaction. Les femmes n’apprécient pas ce genre de remarques. Même chose pour les hommes. Quand on dit à une femme qu’elle n’est pas assez féminine, elle apprécie rarement une telle remarque. Même chose pour les hommes qui n’apprécient pas si on leur dit qu’ils ne sont pas assez masculins. Et oui, la raison c’est que les hommes et les femmes sont différents. Et que la plupart des gens n’apprécient pas que l’on ne reconnaisse pas ces différences chez eux.
      « ous pouvez faire l’expérience à l’envers, pour voir si c’est équivalent » Faites là et vous verrez car manifestement, vous ne connaissez pas trop les femmes pour croire une chose pareille. Allez accoster une fille dans la rue, dites lui qu’elle ressemble à un homme et vous verrez sa réaction. Personnellement, il m’est déjà arrivé de prendre une femme pour un homme (je croyais que c’était un homme) et je peux vous dire qu’elle n’a pas du tout appréciée.

      « i vous êtes contre le fait d’alourdir la langue pour se faire plaisir, changez votre style d’écriture » Quel mauvaise foi. Le style d’écriture de ce blog n’est en rien complexe. Alors que l’écriture inclusive alourdit réellement les choses. Cela rend illisible un texte. (Je parle pour la plupart des gens, il y a toujours quelques idéologues qui eux ne voient pas le problème).

       » C’est l’article le plus con que j’ai lu sur le sujet » C’est le commentaire ayant le plus de mauvais foi que j’ai (après j’avoue que je n’ai pas lu tous les commentaires)

    • C’est marrant comment certaines phrases d’accroche ont un effet repoussoir… « C’est l’article le plus con que j’ai lu sur le sujet.  »
      Direct, ça coupe l’envie de vous lire ou de s’intéresser à ce que vous pouvez penser…

      « quelques « -e » » :
      s’il s’agit de réformer le langage, je crois pas que ce soit de « quelques « -e » » qu’il faille parler, mais bien d’une « sacrée foutue chiée de « -e » »…
      D’autant qu’il n’y a pas juste « quelques « -e » », essayez pas de nous prendre pour des CON.NE.S !! (ce serait gentil…)

      « Et si vous êtes inquiet « … » mettent des forêts en danger, fermez votre blog, dont le bilan carbone entre serveurs et électricité doit représenter 3 000 ans de la pollution que pourrait générer une généralisation de cette écriture. » :

      1- « Fermez votre blog » : j’adore les grandes gueules qui hurlent aux autres de se la fermer… Je trouve toujours ça tordant.

      2 « entre serveurs et électricité » : je vous explique, en fait, les serveurs CONSOMMENT l’électricité en question… C’est pas genre des serveurs à SansPlomb 95, en plus de la consommation électrique, voyez ?

      2b- Le sujet de ce que vous citez était plutôt la conso de papier que le bilan carbone, mais si vous voulez, on peut commencer à réfléchir au chiffrage de l’inclusif en matière de conso énergétique dans les télécoms… sms, mails, commentaires, articles… Vous avez un nombre à balancer ?

      3-« doit représenter 3 000 ans de la pollution que pourrait générer une généralisation de cette écriture » : pourriez-vous nous transmettre les diagrammes, graphiques et autres analyses vous ayant mené à de telles estimations et chiffres ? D’avance merci !!
      Et si un jour je dois faire un devis, je compte sur votre expertise-comptable.

  23. L’article est parfait comme toujours, surtout sur les nouvelles « de société » (permettez moi de regretter que vous passiez du temps à écrire sur des films qui sont tellement mauvais qu’ils ne méritent même pas un commentaire ironique).
    Je peux peut-être vous apprendre que, pour des raisons pratiques, tout le monde roulait à gauche, jusqu’à Napoléon. Si nous roulons à droite, c’est que ce monsieur a voulu se démarquer des Anglais et donc a décidé que nous roulerions à droite.

    • … mais avec les bagnoles actuelles, c’est effectivement plus pratique pour les droitiers. On peut donc reprendre l’argument d’OC en le modifiant légèrement : les gauchers, opprimés, pourraient acheter des bagnoles anglaises (plus pratiques pour eux, puisque le levier de vitesse et le tableau de borde de la clim et de la radio sont à gauche), donc rouler à gauche (pur que le passager soit côté trottoir, ce qui est le but).

      • Je suis gaucher, la tentation d’une sécession automobile, soutenue par la perfide Albion fait son chemin…

  24. Moi…dans mon jeune âge (ça sent déjà le vieux con hein? Notez que c’est honnête de ma part!), j’ai fait mon service militaire. Y avait que des gars qui puaient des pieds et organisaient des concours de pets, hé ben j’étais, ainsi que mes camarades bourrés de testostérone, LA recrue Untel, et à longueur de journées, de semaines, de mois…puis de temps en temps, j’étais UNE sentinelle et UNE estafette… Je ne l’ai remarqué que des années plus tard. Je dois être con, insensible ou homo refoulé ainsi que tous les autres jeunes hommes de ma génération (sauf les planqués…mais bon, est-ce que ça compte?)

    • tu t’es fait avoir … mais tu devais être chez les pousse-cailloux
      perso chez les gonfleurs d’hélice j’étais UN aviateur c’est quand même plus classe :D
      (bon évidemment c’est le grade le plus bas et ça veut dire que tu touches un avion qu’avec les yeux et non pas que tu le pilotes ^ç^)

  25. À propos de l’écriture inclusive, lu ce titre dans l’Obs : « En français, la langue reste attachée au phallus. »
    Ça laisse rêveur.se.

  26. Cet article a un gros défaut, qui fait qu’hélas, il ne convaincra personne : il est intelligent et étayé avec de vrais arguments.

    ça fait au moins depuis 2006 qu’on sait qu’il ne faut plus faire ça sur internet.

    C’est à peu près à cet époque que l’internaute lambda a décidé qu’osef le cerveau, ça fatigue la tête et puis ça donne tout mal. Et qu’il a décrété que la première idée qui semblait la bonne était de facto la seule et l’unique, sans remise en question possible.

    C’est dire si ça va chougner dans les milieux.se.s autorisé.e.s.X.II.turbo.alpha.the.new.challenger.

    • Je dirais bien que j’ai voulu dé-discriminer le terme « époque » en collant « cet » devant mais non, c’est une grosse faute d’inattention, en fait. C’est dire si le genre des mots est super important pour ceux qui les emploient.

    • Je vous rejoins, et…

      Aaaaah… « OSEF ». Je l’adooooore, ce… truc. (Ça entre dans la catégorie « expressions » ce machin ???)
      OnS’EnFout, genre tellement qu’on prend même pas la peine de l’écrire, c’est dire à quel point on en a rien à péter…
      J’adore.

  27. Déjà que le français est pas vraiment la langue la plus facile du monde à apprendre, je doute que l’inclusive arrange les choses. Sans compter qu’il y a tout de même des combats plus urgents/importants à mener.

    Au fait Mr Connard, j’ai décidé de réalisé une statue de 300 mètres de haut à votre effigie mais j’ai plus que des cookies et du pain d’épice comme matériaux (ne posez pas de question, c’est compliqué). Vous avez une préférence ? ^^

    • « inclusif.v.e.s » !!!
      Quand j’y pense, c’est drôle : « l’Inclusif » n’inclut pas, lui-même, les règles de l’inclusif.v.e.s, puisqu’on parle d' »inclusif » et non d' »inclusiv.f.e.s »…
      (Dans quel ordre on les mets, ces foutues lettres ???)

      Petit tuyau : j’ai entendu parler (ou plutôt lu un commentaire à propos…) d’un projet de statue en diamant massif, un peu plus haut.
      Peut être que vous pourrez vous associer ?
      Vous, vous apportez l’idée et votre bonne humeur, et votre associé.e apporte le matériau, par exemple…

      PS : vraiment aucune question à propos du pain d’épice ? Nan parce que quand même… ça m’interpelle…

  28. Cher Odieux Bitard,

    Je me suis bien amusée à lire votre texte tant il est excessif (et accessoirement représente parfaitement tous les poncifs débités par les « anti ») et votre célèbre mauvaise foi s’y retrouve parfaitement.

    Cependant, à l’attention des fans 1er degré qui vous suivent aveuglément, il me semble utile d’expliquer la construction de l’écriture inclusive.

    Tout d’abord, le langage non discriminant ne concerne que les êtres humains ; inutile d’aller regarder sous la queue du poney pour vérifier s’il ne s’agit pas d’une ponette, trouvez une autre excuse si vous voulez faire ça.

    Ensuite, la priorité doit être donnée aux mots épicènes : « les élèves de la filière… », « les enfants du voisin », ou au genre neutre : la « horde mongole » en est un excellent exemple, tout comme le « personnel enseignant », « une ville de 7 000 âmes », « un groupe de 15 individus », « un logiciel pour personnes malvoyantes », « les droits de l’être humain », etc.

    Lorsque pour un mot il existe un féminin et un masculin identiques à l’oral mais différents à l’écrit, on peut utiliser le point médian, signe qui a existé au moyen-âge et depuis tombé dans l’oubli ; celui-ci est différent du point (ponctuation) terminant une phrase et n’a donc pas le même rôle. Exemples : « les salarié·es en grève », « les marié·es et les divorcé·es », etc.
    On retrouve le même usage du point médian pour les accords de genres qui ne se distinguent qu’à l’écrit : « chaque élève est invité·e à se présenter… »

    Enfin, lorsque les deux genres sont différents, il convient de nommer les deux : « les femmes et les hommes » (comme le dit souvent notre Président), « les spectateurs et les spectatrices » (oui, dans cet ordre), « les auteurs et autrices »…

    En respectant ces quelques règles, l’écriture inclusive n’est pas compliquée, n’est pas choquante, n’est pas illisible, c’est juste un langage non discriminant.

    • On va donc réduire le vocabulaire aux seuls épicènes pour vous faire plaisir….

      On se demande qui est excessif, dans l’histoire.

      • « On va donc réduire le vocabulaire aux seuls épicènes pour vous faire plaisir…. »

        C’est gentil de vouloir me faire plaisir mais sachez qu’il existe des centaines de mots épicènes au genre grammatical défini comme « personne » ou indéfini comme « enfant ». Bien sûr, ça demande un petit effort de réflexion mais rien d’excessif je vous assure !

    • Vos remarques ne changent pas grand-chose. On passe simplement de « À l’aide ! D’affreu.x.se.s Mongol.e.s monté.e.s sur des pon.ette.ey.s s’en prennent aux client.e.s ! » à « À l’aide ! D’affreu·x·se·s Mongol·es monté·es sur des poneys s’en prennent aux client·es ! »

      C’est lourd à lire et encore plus à écrire, ça focalise l’attention du lecteur sur la marque de genre alors même que le genre n’est pas spécifié, ça obéit à une binarité qui exclut les trangenres non binaires et les intersexués, c’est difficilement traduisible à l’oral, ça handicape un peu plus les aveugles et malvoyants et ça tue des arbres, tout cela à cause du mythe que la langue façonne la pensée.

      Quant à l’ordre alphabétique, je n’ai jamais vu de règle aussi éloignée du fonctionnement réel de la langue…

      • « À l’aide ! D’affreu·x·se·s Mongol·es monté·es sur des poneys s’en prennent aux client·es ! »

        L’écriture inclusive donnerait plutôt ceci : « À l’aide ! D’affreuses hordes Mongoles montées sur des poneys s’en prennent aux clients et clientes ! ».

      • Ce n’est pas ce qu’on entend généralement par écriture inclusive. Et c’est déjà mieux, mais l’adjonction systématique du féminin, ça convient plutôt à la communication officielle où la lourdeur peut être une qualité.

        Et puis l’ajout de « hordes » me laisse dubitatif. Hormis la lourdeur d’avoir systématiquement un groupe nominal plutôt qu’un substantif, ça ne doit pas être toujours facile de trouver le bon groupe nominal en évitant les associations peu naturelles comme « hordes montées sur des poneys ».

      • En rédigeant mon dernier message, je ne me souvenais plus de votre premier commentaire où vous précisez que vous n’êtes pas foncièrement hostile au point médian. Je tempère donc ma première phrase.

        Mais j’ajoute une objection : faire d’autres choix syntaxiques pour éviter un terme générique qui, dans une autre valeur, est relatif au sexe masculin, c’est une mauvaise idée. On ne dit jamais tout à fait la même chose. Je me demande si je ne préfère pas le point médian, qui ne malmène que l’orthographe…

        On peut aussi argüer qu’en l’occurrence, « Mongols » est épicène au genre défini, puisqu’on ne veut jamais dire « les hommes Mongols » quand on dit « les Mongols ».

      • « Ce n’est pas ce qu’on entend généralement par écriture inclusive.  »
        Malheureusement, non, et c’est bien là tout le problème : chacun y va de son avis sans s’informer correctement au préalable.

        J’en conviens, ce n’est pas toujours facile de trouver le bon groupe nominal. Il y a un petit effort de recherche à faire mais, petit à petit, les mots viennent plus aisément (ici, je ne me suis pas foulée, le terme « hordes » avait été cité un peu avant).

        C’est au départ pour des communications officielles que je m’y suis mise et, si je trouve que l’exercice est intéressant dans ce sens où il développe mon vocabulaire, il est certain qu’il faut un minimum d’entrainement pour que ce type de rédaction devienne naturel.

      • Il servait à faire la séparation entres les mots (héritage de l’épigraphie antique surtout), on le retrouve surtout à la fin du M-A dans le même but.

    • Vous avez donné la réponse montrant l’inutilité de l’inclusif : quand on est procédurier, dans des conférences, à la télévision, dans un document administratif, on représente déjà les deux sexes. Inutile donc de condenser ça en un mot qui ne se prononce pas à l’oral.
      Le problème ne vient donc pas de la langue ou des protocoles qui sont inclusifs, mais des gens que vous rencontrez quotidiennement et qui s’en tapent le coquillard.

      • C’est justement ça, l’écriture inclusive.
        Elle ne consiste pas nécessairement aux terminaisons avec le point médian, mais à toutes les idées données par Coloquinte, dont certaines sont bien sûr déjà utilisées.

      • Oui, et donc c’est un peu con de s’opposer par principe à ces règles qui existent déjà.

        Reste le point médian, que certains aiment utiliser pour éviter les répétitions (« ami·e·s » plutôt que « amis et amies », par exemple). La première formulation est juste une forme abrégée de la seconde, personne ne vous oblige à en faire usage.
        Mais préférez l’une de ces deux formules à un accord systématique au masculin.

    • Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans « Vous avez déjà essayé de faire passer un texte inclusif dans un logiciel pour malvoyants ? C’est facile : c’est imbitable. Cela se transforme en purée incompréhensible matinée de pauses longuettes sur tous les mots accordés, et empêche l’accès aux contenus dans ladite écriture. »

      Parce que ça explique le fond du problème avec ces saletés de « point médian » qui est le fer de lance de l’excluante écriture inclusive. Pour le reste, et oui, il s’agit d’avoir une rédaction épicène, de faire en sorte que les genres soient répartis quand la situation l’exige et ainsi de suite et ce n’est plus de « l’écriture inclusive » mais simplement une façon de rédiger.

      • « Cela se transforme en purée incompréhensible matinée de pauses longuettes sur tous les mots accordés ».
        Très bien, cessons d’utiliser le point médian et reprenons dans la joie et l’allégresse les parenthèses : les salarié(e)s, les ami(e)s, etc. C’est juste plus long à taper. Et les personnes malvoyantes n’y verront que du feu !

        « Pour le reste, et oui, il s’agit d’avoir une rédaction épicène, de faire en sorte que les genres soient répartis quand la situation l’exige et ainsi de suite et ce n’est plus de « l’écriture inclusive » mais simplement une façon de rédiger. »
        C’est ce que je reproche aux détracteurs de l’écriture inclusive : faire croire qu’il ne s’agit que de placer des points médians partout !
        Certes, cette typo en est le symbole mais ne tombez pas dans le panneau, le principe de l’écriture inclusive comprend l’écriture neutre, l’écriture épicène et le point médian (ordre à privilégier pour plus de clarté dans la lecture). « Écriture inclusive » signifie bien inclure les hommes et les femmes dans la rédaction, quelle qu’en soit la forme.

      • @ Coloquinte :
        « Et les personnes malvoyantes n’y verront que du feu ! »

        Wow… c’est pas un peu brutal, comme première expérience visuelle ? T’a jamais rien vu de ta vie, le noir complet… et là PAF ! Un brasier… C’est chaud !

        Désolé, mais ça me brûlait, j’ai pas pu m’en empêcher. :P

        PS : Même si l’écriture inclusiv.f.e.s me laisse très largement dubitatif et même si je n’ai pas réagi à l’ensemble de vos commentaires, j’ajouterais que je les apprécie grandement.
        Argumentés, construits, témoignant d’une véritable volonté de dialogue, donc : merci.

      • @Coloquinte
        « C’est juste plus long à taper » ???
        je vois pas en quoi? et même au contraire: comme beaucoup de gens (probablement même une grosse majorité), une parenthèse je sais faire alors qu’un point médian j’en ai pas la moindre foutue idée … (et honnêtement je m’en tape une rumba à fissurer la piste de danse tellement je ne compte jamais l’utiliser)

    • Un langage n’est pas discriminant, un langage est un outil.
      Vous avez déjà vu une pelle ou un râteau faire de la discrimination ?
      Eh ben là, c’est pareil, ne vous déplaise parce que la langue, c’est un outil et le but d’un outil, c’est de fonctionner le mieux possible.
      Mais enfin, pendant qu’on mène ce (faux) combat là, ça dispense d’en mener d’autres (sans doute autrement plus importants).

    • Bonjour,

      Je ne veux pas faire ma raclette, mais nombre de langues (turciques par exemple, ou encore le persan) sont absolument non discriminantes: elles ne comportent en effet aucune sorte de genre, ni aucune déclinaison afférente au genre (comme le ‘e’ ou le ‘rice’ en français). Il n’empêche que les caractéristiques de ces langues n’ont pas forcément permis en elles-même une société plus féministe: pour le persan, la langue n’a pas empêché certaines conséquences de la révolution islamique sur les droits des femmes ; dans le cadre des langues turciques, l’égalité hommes-femmes n’est pas toujours en situation optimale dans les pays locuteurs de ces langues (le pire restant selon moi le Kirghizistan et la pratique d’Ala Kachuu – je vous laisse chercher de quoi il s’agit). J’ai donc l’impression que la question du langage est donc assez peu pertinente en termes d’égalité…

      Au passage, le persan étant plus joli que le français, je vous propose, si le français ne peut s’adapter à une société moderne, de changer de langue. Honnêtement, je ne vois pas l’intérêt de faire une tempête dans un verre d’eau pour une orthographe, il existe des solutions encore plus simples pour adopter un langage non-discriminant.

      Chab bé kheyr!

      • Vous perdez votre temps, car le raisonnement adverse est en l’occurrence du type : il fait super chaud dans le désert, il fait super chaud près d’un feu, donc éteindre un feu dans le désert ne peut que contribuer à adoucir celui-ci. Tout est rigoureusement exact, ce qui permet à ces gens de se foutre complètement de savoir si emmerder tout le monde à boire le thé juste tiède dans le désert donne ou non prise sur le climat. Que celui-ci tende ensuite à se réchauffer ou à se refroidir, ce qu’ils disent reste également vrai (mais pas moins idiot, là est l’astuce).

        De même, faire que le masculin n’exprime plus le mixte (compris en fait comme l’universel) NE PEUT QUE contribuer à réduire les inégalités entre hommes et femmes. L’Iran prouve juste qu’il y a d’autres facteurs, pas que ça ne sert à rien toutes choses égales par ailleurs (ce qui est aussi improuvable pour vous que pour eux le contraire, mais vous ne voulez pas prendre le risque d’être l’allié objectif des harceleurs, des violeurs et des proxénètes, n’est-ce pas ? N’EST-CE PAS, GROS BITARD DE PRIVILÉGIÉ ?)

    • Non, je pense que tous les pays où le féminisme a une forte autorité et dont la ou les langues sont genrées sont concernés par le problème.

      Mais le français, comme d’autres langues, pose beaucoup plus de difficultés que l’anglais. En anglais c’est facile : they est neutre, les articles, adjectifs et participes passés n’ont pas de marque de genre et les substantifs qui en ont une (chairman) ne sont pas nombreux et sont facilement féminisables ou neutralisables (chairwoman, chairperson). They/them/their est même la façon la plus courante de reprendre un pronom comme somebody, ce qui permet aux transgenres qui ne s’identifient ni comme homme ni comme femme de l’utiliser. Ce dernier emploi suscite un blocage important, comme les jeux de pronoms atypiques, mais c’est tout.

  29. Wahou… Aussitôt réclamé, aussitôt obtenu ! Merci pour votre rapidité à répondre à mes demandes… Certain.e.s (bah quoi ?) de mes collègues devraient en prendre de la graine ! Je vais pouvoir tranquillement transférer cet article chaque fois qu’on me demandera mon avis sur la question…

  30. Tout cela me donne follement envie de débattre avec vous, cher Odieux !

    Je sais que l’argument « mauvaise foi » est une carte qu’il sera possible à chacun de mes arguments (c’est toute la force et de ce blog), mais si vous avez d’autres éléments de réponse, je suis preneu.r.s.e… je plaisante : « preneur ».

    – Vous dîtes (en substance) que le masculin l’emporte car il fait au plus court. Oui mais non : dans cette logique, tous les mots plus longs auraient du simplement disparaître. Or les noms de groupe féminin, type » maîtresse », subsiste : pourquoi cette réduction ne s’est elle pas faite dans ce genre de cas ?

    – Vous précisez qu’il ne faut pas comprendre le genre des objets voir des dénominations, et le genre pour les mots qualifiants les individus. Pourtant, c’est ce que vous faîtes juste après avec « la horde » qui certes qualifie un groupe humain, mais cela est plus un concept. Le débat ne porte pas là dessus, mais sur une nomination « plusieurs » (des Mongols, des Mongoles), c’est à dire une somme d’individuel. A ma connaissance, pas un groupe féministe ne remet en cause le féminin et masculin des objets, des groupes (horde) ou des qualifications telles que personne ou individu.

    – Vous parler de « machos » qui auraient édicté des règles il y a fort, fort longtemps. Mais comme vous l’avez justement rappelé : les règles d’accords étaient plus souples auparavant, notamment avec l’accord de proximité. Et peut être que cette solution (à mon humble avis bien plus « belle » que l’écriture inclusive), permet au narrateur le choix de l’accord (et une plus grande liberté créatrice), ce qui est déjà une avancée.

    – La Terre est plate et écriture inclusive : je sors ma carte @spapareil ! Oui, vous êtes de mauvaise foi, c’est l’un de vos plus beaux charmes, mais vous traitez cet argument avec sérieux alors je réponds de même : la Terre plate ou ronde n’est pas une affaire de conviction, mais de science. Aussi, enseigner que la Terre est plate est un erreur. L’écriture, inclusive ou pas, est une affaire de conviction. Je ne dis pas que cela en justifie l’enseignement, mais la différence est fondamentale.

    – Je vous rejoins sur le fait que l’idée que le langage influe considérablement la manière de pensée reste foncièrement à débattre, et je pense même (à ma connaissance) que la science ne peut pas clairement répondre à ce sujet, pour le moment (si quelqu’un possède les liens vers des articles concernant ce sujet, je suis grandement intéressé)

    – Enfin, et je pense que vous me rejoignez sur ce point, je pense que la tension croissante au niveau de cette écriture est a reliée avec une discrimination structurelle faite aux femmes (harcèlement, agression, violence). Sans ce contexte, ces questions d’orthographe n’auraient, je pense, pas été aussi débattue.

    – Votre avant dernier argument, celui de vos années folles et féminines, semble suggérer que vous êtes partisan de l’accord de majorité. Je me trompe ?

    Excellente soirée !

    • Je me permets d’intervenir…

      — La tendance à la brièveté est, il me semble, décrite par le principe d’économie linguistique. Il explique qu’on fasse sauter les « ne » dans la langue familière et que « light amplification by stimulated emission of radiation » soit devenu laser et « cinématographe » « cinéma ». Il ne signifie pas que tout se raccourcisse automatiquement : il y a également une tendance à la longueur (par exemple dans les discours politique) et surtout une tendance à la conservation. Votre exemple est mal choisi : on ne peut pas réduire « maîtresse » en « maître » sans confondre masculin et féminin.

      — il me semble que l’exemple de « personne », dont le genre n’est en effet contesté par personne, montre qu’un mot peut être de nature masculine ou féminine et de fonction neutre, de la même façon qu’un terme peut être de nature masculine et de fonction neutre ; on appelle cela le masculin neutre mais comme ça paraît contradictoire et que c’est une source de confusion, je préfère masculin générique.

      — La règle de proximité ne donnait pas le choix de l’accord. Ç’aurait été une belle source de confusion ! Je ne lui trouve pas de beauté particulière, mais d’un autre côté, la règle que le masculin l’emporte (et qui ne me semble pas misogyne, soit dit en passant : on parle de genre grammatical, pas de sexe) ne me semble pas follement esthétique. Je la préfère car elle est plus cohérente avec la règle voulant que l’on accorde au masculin les noms de groupes mixtes. Par compromis, j’accepterais même un féminin générique calqué sur l’usage actuel du masculin… Considérez enfin que la règle de proximité régissait l’accord en genre mais aussi, on l’oublie un peu trop facilement, l’accord en nombre. Ainsi, on ne disait pas « Nicolas et Nicolette sont belles » mais « Nicolas et Nicolette est belle ». Est-ce là ce que vous souhaitez ? Vous me direz que la règle demandée par les militants ne concerne que le genre, mais ce serait assez tordu d’employer une règle pour l’accord en genre et une autre pour l’accord en nombre.

      — D’accord avec vous.

      — J’ai dit ailleurs (je vous invite à lire mes autres commentaires si le cœur vous en dit) que l’idée que la langue façonne la pensée était un mythe. Elle n’est pas absolument fausse, mais il ne faut surtout pas la prendre telle quelle. On a mis en évidence une corrélation entre langage genré et sexisme (facilement observable : examinez le langage d’un militant LGBT et celui d’un député LR), mais corrélation ne signifie pas causalité. Il est possible que le masculin générique ne favorise pas le sexisme, qu’il le favorise mais puisse être neutralisable par une bonne mentalité, ou encore qu’il le favorise sans pouvoir être neutralisable. Ajoutez à cela que plus il est contesté, moins bien il remplit sa fonction de neutre. En anglais, où la féminisation et la neutralisation se sont faites plus facilement, donc plus complètement, continuer à dire « man » pour « humain » est beaucoup moins bien vu qu’employer « homme » dans ce sens.
      Si vous voulez approfondir :

      Book review: Through the Language Glass

      Amondawa has no word for ‘time’?


      https://www.livescience.com/18574-gendered-grammar-sex-inequality.html

      — Je ne peux pas répondre à la place de l’Odieux, mais vous aurez deviné que ce n’est pas mon truc. Je dirais simplement qu’il est plus compliqué que la règle actuelle, qui n’est elle-même pas toujours évidente quand une liste est longue. Mais pour un groupe caractérisé par une majorité féminine ou masculine écrasante, pourquoi pas.

      Bonne soirée !

    • Ce n’est pas avec des astuces typographiques que la langue et les mentalités vont évoluer. Si vous soignez votre écriture de façon à ce qu’elle prenne en compte les genres quand c’est, vous ferez évoluer la langue. Mais cela demande effectivement une remise en cause de sa propre rédaction et plus de travail. L’écriture inclusive ne sert à rien qu’à ne pas se fatiguer la cervelle à rédiger et elle est proprement illisible, pas uniquement par les personnes qui lisent avec leurs mains ou leurs oreilles mais aussi par les autres. de mon point de vue elle est surtout la preuve d’un manque de soin dans la rédaction.

      • Entièrement d’accord : l’écriture inclusive est, pour faire simple, moche et compliqué à lire. Elle casse le simple plaisir de la lecture. Mais je ne suis pas choqué d’imaginer une évolution des règles d’orthographes en fonction de l’évolution de la société, comme cela a souvent été le cas.

    • « – Enfin, et je pense que vous me rejoignez sur ce point, je pense que la tension croissante au niveau de cette écriture est a reliée avec une discrimination structurelle faite aux femmes (harcèlement, agression, violence). Sans ce contexte, ces questions d’orthographe n’auraient, je pense, pas été aussi débattue. »

      Pas du tout.
      Les deux ne sont pas liées.
      D’un côté, on a un problème réel qui ne peut être réglé que par l’éducation, de l’autre, on a une solution fantasmée symptomatique de l’ère internet.
      Si cette question est aussi débattue (si tant est qu’on puisse appeler ça comme ça), c’est parce qu’elle est devenue virale, comme le mème de Boromir qui ne va pas dans le Mordor ou la sortie du dernier livre de J.K. Rowling. Si ça n’avait pas été ça, ça aurait été autre chose. L’appropriation culturelle, les quarante deux mille genres différents, les trois cent vingt quatre sexes, le véganisme, l’athéisme et tellement d’autres encore que je n’ose pas imaginer.
      Ce n’est pas du combat d’idée, c’est du loisir narcissique déguisé en combat d’idée.
      Ce n’est pas lutter contre les inégalité, c’est « se montrer aux autres comme luttant contre les inégalités ».
      C’est la génération millennial dans toute sa « splendeur ». Des grands mots et au-delà : zéro réflexion, rien que du vent.

      • Bon, je retire ce que j’ai dis, je ne suis absolument pas d’accord avec vous.

        1) « on a une solution fantasmée » : aucun et aucune féministe ne vous dira que réformer l’orthographe est la solution pour régler le problème de la discrimination faite aux femmes. A la rigueur, il sera dit que c’est un pas dans la bonne direction.

        Comparer ce combat à un débat sur Boromir : je pense que vous n’avez jamais discuté avec une féministe, voir une femme de l’avis de l’écriture inclusive. Ce n’est pas un simple « caprice » (et je vous rappelle que je ne pratique pas l’écriture inclusive).

        Je ne vois pas trop ce que le livre de JK Rowling vient faire là dedans.

        Le véganisme : pardon ? Un caprice ? Encore une fois, avez vous déjà parlé avec un végan, calmement, de ses convictions. D’accord, pas d’accord, pourquoi pas, mais je vous garantie que ce n’est pas un caprice, pour une raison déjà toute simple : c’est super chiant d’être végan. Donc soit il s’enfile des plâtrés des saucissons en cachette, soit ils croient vraiment en ce qu’ils font, et ne font pas que « se montrer aux autres comme luttant contre les inégalités ».

        En fait, je pense que vous faite l’argumentaire de l’homme de paille : vous ridiculisez les tenants d’avis différents du vôtre (j’imagine : la pluralité des genres, l’écriture inclusive, le véganisme), les confinant à la caricature (les millenniales ? Vraiment ? Vous avez des statistiques qui prouvent qu’ils sont majoritaires dans ces différents combats).

        Enfin, belle caricature de la jeunesse, dont chaque combat semble être un caprice, parce que, c’est sûr, ils n’ont aucune conviction.

        Bonne soirée

      • >je vous garantie que ce n’est pas un caprice, pour une raison déjà toute simple : c’est super chiant d’être végan

        Aucun rapport entre les deux. Ils sont d’ailleurs surtout chiants pour les autres, et c’est leur seul raison d’exister. Se rendre intéressant. Et dans ce sens donc, ca les fait pas chier du tout, vu que leur but c’est de faire chier les autres.

  31. La règle de proximité est un bon moyen pour les féministes de râler pour l’éternité.

    Ne serait-ce que dans la pétition des 314 professeurs, on retrouve de nombreuses fois des formules de galanterie (« enseignantes et enseignants », par exemple). Malheureusement, avec la proximité, on est face à un accord masculin.

    Dès lors, que faut-il écrire pour ne pas s’attirer les foudres des chevaliers blancs des temps modernes ?
    « Les enseignantes et enseignants sont ignorés » ? => De quel droit les hommes influent sur le participe passé ? L’auteur de cette phrase les considère-t-il comme plus importants ?
    « Les enseignants et enseignantes sont ignorées » ? => De quel droit les hommes doivent-ils débuter la phrase ? L’auteur de cette phrase les considère-t-il comme plus importants ?

    C’est un peu la même histoire que le « 1 » et « 2 » sur le numéro de sécurité sociale… dans tous les cas nous sommes des connards, nous les hommes.

    • Excusez moi, mais n’utilisez vous pas autant de mauvaise foi que notre ami Odieux ici présent ? Pensez vous vraiment que beaucoup de personnes, notamment féministes, vont râler si vous utilisez « Les enseignantes et enseignantes sont ignorées » ? Je pense que c’est une petite catégorisation des féministes.

      Quand à l’argument « les hommes sont tous des connards », n’est il pas un peu excessif aussi ? Peu de féministes (ou femmes, ou tout le monde d’ailleurs) ne le sors vraiment au final. Ce est vrai, par contre, c’est que structurellement l’homme domine la femme dans nos sociétés et que ces éléments, aussi anecdotiques soient-ils (et je pense qu’ils le sont) en sont le symbole.

      • Malheureusement, oui, ça risque de râler.

        Il faut bien comprendre que l’évocation du numéro de sécurité sociale n’est pas là par hasard (l’odieux en avait parlé il y a quelques temps). Si un groupe non négligeable de féministes sont capables de faire du bruit (comprendre : avoir des tribunes dans les médias) parce que le 1 vient avant le 2, alors qu’elles auraient pu tout aussi bien penser que 2 > 1, je m’attends absolument à tout.

        La généralisation suivante sur les connards, c’était du dépit, pas une réelle argumentation :p

        Enfin, que l’homme domine la femme, c’est assez vrai. Toutefois, vous en restez à un maigre symbole dans notre langage (qui n’est pas présent dans d’autres langues), alors que nous pourrions évoquer des éléments beaucoup plus tangibles. Se dire, par exemple, que le mâle humain s’est avéré plus violent et dominateur au cours de l’Histoire en raison de sa masse musculaire plus importante. Qu’il en existe encore bien des restes, et qu’il reste fort à faire pour se rapprocher d’une société plus égalitaire.

      • Si vous avez l’explication pour le 1 ou 2 de la sécu, je suis bien curieux de savoir.

        Par contre, je ne vous rejoins pas sur le groupe « non négligeable » de féministes. Avez vous un pourcentage ? Car je pense qu’il s’agit plutôt d’une petite, petite minorité (qui peut faire du bruit, qu’on s’entende bien).

        Enfin (et je dis cela par plaisir du débat) : je connais peu de féministes qui vont s’en tenir à ces revendications orthographiques. Les « combats » vont porter sur tous les aspects de la société. Ainsi, l’argument « elles feraient mieux de s’engager sur d’autres combats » ne tient pas la route car elles le font, fondamentalement.

        Vous dîtes qu’il y a des choses à faire pour renverser cette discrimination, je pense qu’elles sont tout à fait d’accord avec vous ;). Seulement, pour une partie d’entre elles, ces revendications linguistiques (une nouvelle fois : entres autres) en font parti. Au final, vous être globalement d’accord !

      • Voici l’article de l’odieux : https://unodieuxconnard.com/2012/10/26/en-avant-marche-1-2-1-2/ lui-même pointant sur Libé :)

        Justement, le problème c’est le bruit.
        Car oui globalement, malgré mes airs vindicatifs, je suis favorable à la réduction des inégalités ! Sauf que cette minorité numérique de féministes saccagent, brouillent le travail de personnes qui auraient planché sur un travail plus raisonné. Les fameux autres combats.

        Qui plus est, les propositions avancées par ces générateurs de tintamarre sont mauvaises : la règle de proximité n’apporte rien, la règle de majorité demande des connaissances extra-linguistiques que tout le monde n’a pas (les Françaises ou les Français, qui est en majorité ?^^) et la règle du on fait ce qu’on veut ne résout rien (si la langue rend machiste, alors le machiste emploiera toujours le masculin).

        Il était assez effarant de voir que les deux meilleures solutions suite au constat (discutable) n’ont pas été évoquées dans la tribune des 314 : n’avoir plus qu’un seul genre (comme en anglais) ou créer le genre neutre.

        Là où je veux en venir, c’est que du coup on ne parle que de ces professeurs limités, et c’est tout le combat féministe qui en prend un coup. L’appellation « femininazi » va s’étendre encore un peu plus. En bref, la société se divise un peu plus pour des chicaillages ridicules lorsqu’elle devrait être unie. C’est là le problème du bruit.

      • Hello !

        Je suis d’accord avec vos points avancés (et je ne doutais pas de vos convictions, je pense que cette page d’Odieux Connards appelle naturellement à la vindication !)

        Je suis personnellement dubitatif de l’impact de l’écriture inclusive, de l’impacte d’une modification des règles d’accords et, comme vous le dîtes, s’il faut choisir un combat, il n’est pas forcément prioritaire. Les personnes a qui je parles me dises qu’il n’y a pas à choisir de combats, qu’il f

      • qu’il faut, disais-je, tout englober.

        Je vois un peu cette évolution actuelle de l’orthographe comme une période test : on essaye, on tâte. Cela n’est pas propre à notre époque, comme l’a rappelé Odieux : les règles d’écriture on changé de tout temps. Mais en même temps, je suppose que beaucoup de métiers n’étaient écris au masculin par la simple et bonne raison que c’était des métiers masculins. J’imagine qu’il n’y avait que des professeurs mâles, des maitres. L’orthographe était donc révélatrice d’un temps donné. Que cette dernière évolue en fonction des évolutions de la société ne me choque pas du tout.

        Mais comme on est en période de test, je ne vois pas trop la pertinence de faire apprendre ces notions dès maintenant.

        Je pense que surtout, c’est la phrase « le masculin l’emporte sur le féminin » qui devrait disparaître (là, je la trouve machiste). Pourquoi ne pas dire quelque chose comme « on fait au plus courts », je ne sais (période de réflexion, je vous dis !)

        Enfin, la notion de neutre me semble tout à fait pertinente. Mais cela implique un changement global des règles de français (et je n’y suis pas forcément favorable : quand on voit déjà l’esclandre qu’à fait la disparition du i de ognon).

      • Oui, il n’y a aucun souci pour changer l’intitulé de cette règle. Je reconnais qu’il est assez maladroit.

      • Concernant la multiplicité des combats : en soi, c’est une position honorable que d’avoir autant de convictions. Hélas, dans les faits, les (r)évolutions ont souvent mieux marché lorsqu’un nombre réduit de concepts était avancé. Des concepts forts, qui plus est.

        Nuit Debout était un mouvement d’un nouveau genre, mais ils ont voulu s’éparpiller dans toutes les directions. Au bout d’un moment, la foule s’étiole aussi, c’est inévitable.

        Donc, concentrons-nous sur les deux principaux problèmes (inégalités salariales et violences), la lutte n’en sera que plus efficace :D

      • Je suis tatillon (mais car j’apprécie la discussion que nous avons), mais la violence faîte aux femmes ne peut à mon sens que se réfléchir de manière globale : harcèlement, agression, violence conjugale, culture du viol : tout cela est global et le changement (de société) doit l’être tout autant.

    • Dans la mesure où les gamètes mâles sont des « parasites », ce n’est pas illogique que les femelles soient associées au 1.

      Non, je vous taquine, je m’en fiche personnellement des numéros attribués par la Sécu ou autres. Je trouve le sujet un peu risible, mais il peut s’expliquer avec un peu de recul. Les principes d’égalités sont encore tellement théoriques même dans des pays considérés comme n’étant pas oppressifs envers les femmes, il n’est pas illogique que certaines personnes s’offusquent de détails. C’est symptomatique, quelque part. Il y a tellement de frustration que le moindre truc met le feu aux poudres. Ce qui ne veut pas dire que c’est un combat prioritaire, ni même très important, hein ! A la limite, demander l’ajout d’un autre chiffre pour les gens qui veulent être neutres, pourquoi pas ? C’est pas non plus une urgence mais ça aurait le mérite d’aller dans le sens de l’inclusion de tout le monde et du droit à l’auto-détermination tant revendiqué de nos jours. Bref. La vidéo était juste très intéressante, et la petite taquinerie beaucoup trop tentante :) Toutes mes excuses, Holy31 de vous titiller. La bise.

      • Une idée révolutionnaire : et si au lieu d’ajouter une case (3 : neutre, 4 : hermaphrodite, 5 : alien à pois bleus) on enlevait carrément ce premier chiffre des codes sécus ? Après tout, il ne sert strictement à rien en terme d’identification de l’individu…
        Pardon, je sais, j’aurai du faire asseoir ces Messieurs-dames avant.
        Viva la revolucion !

      • Bah si du con, il sert a la secu. Parce que jusqu’a preuve du contraire, un homme a pas le cancer de l’uterus…

    • Pour information, c’est « Les enseignantes et enseignants sont ignorés ».
      Le choix de l’ordre alphabétique – aussi ridicule qu’il soit dans ce contexte mais à défaut d’une autre classification – permet de varier les plaisirs et l’ordre des mots sans se poser de problème.

  32. Arguments intéressants.

    Mais quitte à prendre un exemple, major aurait peut-être été plus approprié que lieutenant, puisqu’en plus de représenter tous les hommes, femmes, transexuels, androgynes et autres, il peut aussi représenter des cyborgs …

  33. M’enfin pourquoi vous déprécier de la sorte ? Moi qui trouvait que oui, bon, l’écriture inclusive, c’est pénible à lire, c’est encore pire à écrire mais bon, somme toute c’est pas totalement idiot, vous avez réussi non seulement à me faire changer d’avis (ce qui n’est pas une mince affaire) mais encore à le faire en me faisant marrer (ce qui est encore plus rare lorsque je lis les élucubrations d’un énième blogueur). Donc monsieur, je vous salue bien bas et vous remercie de cet article aussi divertissant qu’intelligent, espérant un jour vous appeler d’un nom plus agréable (et surtout plus pertinent) que celui que vous vous êtes choisi !

  34. En ce qui concerne l’écologie; pensons à tous les formulaires, tous les bouquins, tous les manuels scolaires, tous les papiers à réimprimer…

  35. Salut,

    Bon, c’est un article qui exprime un point de vue. Là n’est pas la question. Ce qui m’interpelle ici, c’est plutôt l’argumentaire et exemple du roulage à droite. De la phrase « Les règles de conduite m’oppressent ! Alors pourquoi ne puis-je pas rouler où je veux ? On n’aura qu’à tous faire plus attention et à aller plus doucement et ça passera ! ».

    Je pense que si l’on était assez intelligent.e.s (héhé) pour rouler où l’on veut mais aussi de faire plus attention en même temps, et bien, ce monde serai beaucoup plus intéressant. Mais non, à mon grand dam, on est apparement trop con.ne.s (tout ce partage, hein). Il faut donc un code de la route, pour que l’on puisse rouler ensemble, établis par une autorité du code de la route. Super glamour.

    Même si cela précise mon avis sur les codes et les autorités qui les établissent, là n’est pas le point que je veux relever ici. Mais plutôt la mise en relation suivante (vous y trouverez une bonne dose de mauvaise fois dans la présentation, mais bon, c’est pas n’importe où ici, hein ?) :
    – Je suis gaucher.ère, et le code de la route m’opprime, je veux donc le combattre
    – Je suis pro égalité, et déciderai de combattre l’entretien séculaire de toutes les inégalités dans cette société de merde, que cela soit en mettant des points entre des morceaux de lettres pour rendre malades les grabataires de l’académie française, ou en mettant des points dans la gueule des connards.asses qui professent encore des insanités auquel nous aurions du.e.s devenir violemment intolérant.e.s depuis dix siècles.

    Je trouve qu’il y a, dans cette mise en relation, un rapport aussi franc qu’entre, une bèche et du brandy. C’est à dire que vous êtes un peu le lien entre ces deux concepts, en tant qu’incarnation de la mauvaise fois. Comparer une cause ridicule (et je suis gaucher), avec une cause (qu’elle soit malhadroite ou pas) qui est symptomatique de la volonté d’égalité des individus dans nos sociétés, ça, c’est digne de nos politiciens, de nos autorités, bref de toute dont on se passerai allègrement, j’en fait pas la liste, c’est pas la peine.

    Mais pourquoi je relève cette pratique de la mauvaise fois ici, alors qu’elle est un peu chez elle sur ce blog, et aussi dans le discours de tout les cloportes qui vivent de discours du haut des tribunes sur lesquelles ont les placent ?

    Et bien parce que ce qui rend la mauvaise fois belle ici, c’est qu’elle est mise en valeur, éclairée, et précisée dans les discours. Et ce qui me dérange dans cet argumentaire entre roulage et pointillisme, c’est qu’elle est à cet endroit enfouie, dans cette partie du texte, comme un engrais malpropre et polluant qu’il faut enterrer loin en dessous des idées que l’on veut faire naitre à la lumière, pour que l’on ne puisse sentir sa puanteur. Un peu comme l’utilisent (la mauvaise fois) les reptiles que l’on élit régulièrement dans nos assemblées, gouvernement, … bref, je ne détaille pas. C’est d’ailleurs le seul endroit dans le texte où elle n’est pas mise en valeur.

    S’il vous plait OC, gardez vos étendards bien en lumière, et ne prenez pas le plis de vouloir rendre une malhonnêteté noire et rouge qui vous va si bien, en une honnêteté grisâtre et douteuse, qui vous ferez ressembler au commun des pipotronneurs.

    Bien à vous, et au plaisir de vous lire.

    • Je me rend compte qu’on ne peut plus corriger après publication, donc, les corrections resteront dans mon clavier, pour ne pas dire plumier !

  36. Pour toutes les raisons que vous avez évoquées (c’est pas inclusif, c’est la règle d’accord avec « avoir » quand le sujet est placé avant l’auxiliaire, je préfère préciser avant qu’on me jette des cailloux), je ne pense pas qu’il faille imposer l’écriture inclusive à tout le monde en permanence. Néanmoins, le fait de préciser les genres est un concept qui existe depuis longtemps. C’est juste que personne n’appelait cela de l’écriture « inclusive ». Dans la mesure où il n’existe pas d’article neutre en français (contrairement à l’anglais, par exemple, qui utilise « they » pour les êtres vivants et « it » pour les objets), il arrive de devoir préciser que l’on parle aussi bien d’hommes que de femmes. A mon époque, on écrivait juste ça avec des parenthèses ou des slashs, pas avec des points, mais ça se faisait déjà lorsque la phrase pouvait prêter à confusion / avait besoin de cette précision pour x ou y raison. Un exemple parmi d’autres : lorsque vous écrivez à quelqu’un dont vous ne connaissez pas le genre, vous écrivez bien « Cher monsieur / chère madame », non ? C’est une règle implicite que quasiment tout le monde applique. Un autre exemple pour montrer les cas où cela est utilisé par besoin de clarté : « Les suspect(e)s responsables du délit étaient au nombre de trois » pour les cas où l’on ignore le genre des suspects ou que l’on doit préciser que l’on recherche des hommes et des femmes sans devoir tout le temps répéter « l’homme et la femme ». Nous procédons de la même façon lorsque nous ne savons pas s’il y avait une ou plusieurs personne(s) (hop là, pas de faute d’accord à me reprocher !). Tout cela m’a été appris à l’école, il y a bien longtemps, et je l’ai toujours vu dans mes communications ou mes lectures. Du coup, non à l’écriture « inclusive » mais oui à la clarté dans la communication !

    • It est toujours singulier.

      La marque du féminin entre parenthèses permet de préciser quand cela est pertinent qu’un groupe est mixte ; elle me semble superflue dans votre exemple des suspects. Les militants d’aujourd’hui font autre chose : il mettent systématiquement les marques du féminin et du masculin quand un groupe est mixte, et le font sur un même plan, sans parenthèses, ce qui pose un problème de lisibilité.

      • Quel joli pseudo !

        Je ne parlais pas du nombre désigné par « it » mais du fait que la langue anglaise avait des solutions pour exprimer la neutralité. C’est vrai que j’aurais peut-être pu préciser que « it » devenait « they » au pluriel, mais c’était surtout pour bien souligner que ─ dans ce cadre ─ « they » n’est pas utilisé pour désigner un pluriel mais bel et bien comme un pronom neutre.

        Il se peut que le terme « suspects » ne soit pas le meilleur exemple, bien que la précision ne soit pas toujours superflue (dans le cas où l’on ignore le genre de tous les suspects, par exemple, pour bien souligner que pour ce qu’on en sait, il pourrait s’agir d’hommes comme de femmes). Merci pour votre remarque en tout cas. Si vous avez un autre exemple, plus approprié, je suis preneuse !

        Je me permets à mon tour de vous faire remarquer que mon message fait bel et bien la distinction entre ce que les gens appellent l’écriture inclusive et la règle tacite que nous appliquons déjà dans la langue française. La différence entre ces deux principes est d’ailleurs à la base même de mon intervention, et je m’étonne donc de votre réponse. Pour rester dans le thème : mansplaining en vue ? ;) Je plaisante, bien entendu, mais cela reste tout de même un peu cavalier d’estimer que je n’ai pas lu (ou pas compris) l’article auquel je réponds (qui détaille le concept de l’écriture inclusive) et de paraphraser mes propos pour y répondre. Pour vous évitez de relire et la faire courte : je disais qu’il ne fallait pas être hypocrite, ni dans un sens, ni dans l’autre. Aux gens qui sont contre l’écriture inclusive, je dis qu’il existe des cas où préciser les genres et les nombres (avec la forme que vous voulez, les points ne me semblent pas moins clairs que les parenthèses) et que la plupart des gens appliquent déjà ce système. Aux gens / militants qui prônent l’écriture inclusive, je rappelle que cela existe déjà depuis belles lurettes pour des raisons précises et que l’imposer à tout un chacun en permanence ne semble ni judicieux, ni indispensable. Ceci dit, depuis l’acceptation de la prononciation « les z’haricots » nous n’en sommes plus à ça près (c’est une boutade, je précise au cas où).

      • L’origine de mon pseudo vous charmera peut-être moins ;) https://www.youtube.com/watch?v=uQ1QT2d8x_E

        J’avais bien remarqué que vous n’étiez pas très favorable à l’écriture inclusive, mais la distinction que vous faisiez entre les deux règles ne me semblait pas très claire. N’y voyez nul irrespect !

        Et puis vous ne m’avez peut-être pas très bien compris vous non plus ;) Ce que je dis, c’est les motivations des militants sont éloignées des raisons qui nous font dire Madame/Monsieur, etc. Ce que vous évoquez ne saurait donc les satisfaire.

    • Je ne sais pas, mais il me semble, en anglais, qu’il y ait la possibilité de « genrer » le terme employé, non ? A she dog –> un chien au féminin ? Ou alors je me trompe…

    • certes mais on dit « oui major! » alors qu’on dit « oui mon lieutenant! »
      et d’ailleurs j’ai eu une femme lieutenant et on lui disait « oui mon lieutenant! » et je pense que si on lui avait sorti un « oui ma lieutenante! » on se serait pris du trou ^ç^

  37. Toutes mes excuses, dans ce cas ! Nous sommes tous deux la preuve que la communication est déjà assez difficile sans s’ajouter des complications, mesdames et messieurs les partisans de l’écriture inclusive à tout bout de champ !

    Il est vrai que certains militants ne seront pas satisfaits par ce compromis. Espérons que tous ne seront pas aussi manichéens et accepteront le fait que les règles existent pour faciliter la communication. Je soupçonne cependant les gens réellement intéressés par ce changement d’être prêts à accepter un terme neutre ou la possibilité d’accorder comme on le souhaite à la manière de « une nuée d’oiseaux s’envole/nt » acceptée sous ses deux formes. Plus simple, plus réaliste quant à la possibilité de faire entrer la règle en vigueur, et moins propice à déclencher une opposition farouche à leurs revendications puisque les gens en désaccord pourront continuer d’écrire comme ils le souhaitent. Quoi qu’il en soit, cette conversation me fait réaliser que je n’ai jamais entendu quiconque hurler au scandale lorsque l’on parle des Hommes pour désigner les Humains. Vous m’avez l’air plus au courant ; ce débat existe-t-il ? Sur ce sujet au moins, personne ne pourrait leur reprocher de soulever le problème puisque nous possédons en effet un terme neutre et bien plus clair pour désigner notre espèce. Cela nous permettrait peut-être de nous déclarer féministes sans se faire aussitôt associer aux « féminazies » x)

    Quant à votre pseudo… Vous pouvez toujours prétendre qu’il s’agit d’une référence à la chanson de Dionysos, plus en harmonie avec la poésie du pseudo !

  38. J’ignore pourquoi ce message s’affiche ici bien que j’ai cliqué sur le « réponse » à côté du bon pseudo mais mon message s’adresse à Homme-Nuage. Pardon pour la confusion.

  39. Ce qui est bien avec l’écriture inclusive c’est qu’elle disparaitra naturellement face à un prédateur impitoyable : le monde du travail. Quand un recruteur recevra un CV ou une lettre de motivation écrite avec l’écriture inclusive, il ne risquera pas de consacrer plus de 1 seconde pour la lire. Les adeptes devront bien se résigner à écrire dans un langage compréhensible rapidement s’ils voudront espérer se faire comprendre de leur congénères. Je parle bien sur du secteur privé, le public étant déjà considéré comme perdu.

    • Sauf si les partisans de l’écriture inclusive ont fait des études d’Histoire de l’art, auquel cas ils seraient de toute façon au chômage

      • Parce qu’à force d’écrire en écriture inclusive, leurs partisants ne sauront plus écrire en écriture normale. Déjà que j’en reçois avec plein de fautes d’orthographe et de grammaire, ça ne m’étonnerais pas d’en recevoir bientôt en écriture inclusive. Du genre je serais honoré de faire partie de vo.s.tre équipe.s de collaborateur.s.trice.s. Enfin l’avantage ça prendra moins longtemps pour chercher les fautes d’orthographe et de grammaire.

      • Vous pouvez toujours tenter d’écrire votre CV avec la forme inclusive : je doute que cela change quoi que ce soit. Si vous êtes un homme, vous rédigez au masculin, si vous êtes une femme, vous rédigez au féminin.

        @ Lionel huber :
        1. « Parce qu’à force d’écrire en écriture inclusive, leurs partisants ne sauront plus écrire en écriture normale. » : en écriture inclusive, vous auriez rédigé ceci : « … leurs partisan·es ne sauront plus écrire en écriture normale. » Ce qui vous aurait évité une faute.
        2. « Du genre je serais honoré de faire partie de vo.s.tre équipe.s de collaborateur.s.trice.s. » : non, l’écriture inclusive ne concerne pas le pluriel, la phrase correcte serait « Je serais honoré de faire partie de votre équipe de collaborateurs et collaboratrices. »
        3. « Enfin l’avantage ça prendra moins longtemps pour chercher les fautes d’orthographe et de grammaire. » : pas sûr vu le point 1…

    • Je ne suis pas certain que l’on puisse utiliser l’argument « monde du travail » pour faire une échelle morale de ce qui doit rester et ce qui doit disparaître !

      • Ce n’est pas vraiment un argument moral mais pragmatique. Tout comme les gamins qui s’appellent Anakin ou Khaleesi risquent de maudire leurs parents le jour où ils devront chercher du travail (et je ne parle même pas des orthographes de prénoms complètement surréalistes), et comme l’a souligné Lionel, certains recruteurs feront vite le tri avec certains courriers ou CV. A tort ou à raison là n’est pas le sujet, mais c’est ou ce sera une réalité, comme quand on porte un prénom maghrébin de nos jours par exemple…

      • Oui, je suis tout à fait d’accord ! Mais le message semblait (je me trompe peut être, problème de l’interprétation) offrir une vertu bienfaisante à cette sélection « naturelle » (tiens, cette notion de « nature » est le sujet de mon dernier article sur mon blog « réfléchir sans fléchir », si cela vous intéresse).

        Je plains effectivement les petits Khaleesi ! D’ailleurs, je crois qu’il est interdit de donner un nom trop contraignant pour l’enfant, mais mes connaissances de droit sont trop parcellaires.

  40. Je n’étais pas au fait que l’écriture inclusive était sujet à débattre tant d’autres sujets me semblaient plus intéressant. En lisant cette réflexion j’ai cette métaphore qui m’est apparue: Écriture inclusive c’est comme tenter de donner un sens à une idée qui ne repose sur rien de nécessaire. C’est comme s’ennuyer de ce qui est et vouloir le changer sans raison. C’est comme vouloir coller des poils sur un œuf pour contredire l’expression et ainsi éviter que les œufs soient chauve et différents.

  41. Je suis une femme, Végane qui plus est … et votre article est EXCELLENT.
    Enfin, un billet intelligent sur l’inclusif … !!!

  42. Supposer que le langage détermine la façon de penser a été théorisé dans les années 50. C’est l’hypothèse de Sapir-Whorf. Il se trouve qu’elle a été testée à grande échelle et invalidée quelques années plus tard. (source: Wikipedia) Pour résumer : l’écriture inclusive a peu d’intérêt. A la limite on pourrait discuter de l’accord par proximité — j’ai vu passer une déclaration d’instituteurs à ce sujet.

    • Merci de donner le nom de cette théorie, qui m’ouvre grand la possibilité de plusieurs heures de glandage sur Internet ! sérieusement, je ne savais même pas que cette idée avait été étudiée par plusieurs champs de recherche et ce depuis plus d’un siècle, merci de me l’apprendre.
      Deuxième point : par contre, vous abusez en disant que le consensus scientifique a abouti à l’invalidation de l’hypothèse, du moins suivant la source que vous proposez ! l’article wikipédia français est très incomplet, l’article wikipédia anglais affirme que le débat est toujours ouvert…

      • Effectivement, c’est un raccourci mais globalement l’hypothèse de base a été invalidée. Et oui, c’est toujours ouvert à discussion, parce que les scientifiques ne peuvent jamais être sûrs à 100%, et qu’il y en aura toujours pour défendre l’hypothèse opposé. Cela dit, même si on tient compte des recherches récentes, jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas de preuve scientifique d’un effet *majeur*. Si on revient à notre discussion, l’écriture inclusive poserait beaucoup de problèmes sans garantie de résultat.

  43. Quand on écrit « M. Connard », est-ce qu’on lit « Èm point Connard » ou « Monsieur Connard » ? Tel est l’intérêt de l’écriture inclusive. Le reste, c’est beaucoup de masturbation intellectuelle. Il n’y a pas cinq ans, écrire « les ami(e)s » ne provoquait pas autant de crises d’angoisse…

  44. Ce qui est bien avec le mot militant, c’est qu’il vient du mot militaire. Et qu’à partir de là, on comprend l’origine la violence de ces personnes : elles se croient dans leur bon droit de faire campagne contre les autres au nom de leur identité et leur protection.
    « Qui trop combat le dragon devient dragon lui-même » dirait un sale fascisto-nazi devenu dément.

  45. L’écriture inclusive est clairement un truc de merde inventée par des cons qui n’ont que trop de temps à perdre dans leur vie.
    Personnellement, je m’en beurre la raie du genre des mots. Je m’en beurre tout autant que le sexe ou le genre de la personne assise à côté de moi.

    D’ailleurs, je suis un humain mâle, mon prénom Céphée est masculin, mais il y a bien un ‘e’ après le ‘é’, c’est la bonne écriture, et je ne me sens pas castré pour autant.

  46. Pas d’accord sur un point: Le français fait la distinction entre les femmes et les hommes. Il n’y a aucun doute et je ne pense pas qu’il faille pousser le message inverse. C’est pas comme la race par exemple où là la langue n’a aucune prérogative.

    Par contre, le vrai argument c’est que ce ne sont pas les féministes qui devraient s’offusquer de la langue française mais bien les hommes: Le français n’a pas de forme qui permettent de distinguer un groupe de mecs et un groupe mixte, alors qu’il en a une pour distinguer un groupe de femmes. En d’autre termes, le français n’a pas de masculin alors qu’il a un féminin. C’est tout simplement intolérable.

  47. Vous avez l’air d’oublier des avantages à cette écriture : elle permet de savoir instantanément que le texte que vous êtes en train de lire a été écrit par une personne complètement conne. Ainsi, elle aide à :
    – Ne pas perdre de temps à lire des articles d’un qualité douteuse vu qu’on peut les ignorer dès la première phrase sans se poser la question si on loupe quelque chose d’intéressant
    – Ne pas aller à une fête où vous avez vu de l’écriture inclusive sur les flyers (sauf si vous voulez absolument débattre avec des SJW)
    – Savoir quelles sont les personnes à supprimer de vos réseaux sociaux (et parfois, pas uniquement des réseaux sociaux)

    • J’ai presque envie de vous dire « c’est c’uis qui dis qui y’est » ! Humour, humour de votre part, je sais, mais figurez vous que toute personne écrivant en écriture inclusive (ce qui n’est pas mon cas) n’est pas forcément un.e hystérique, et que toute personne débattant de l’égalité H/F n’est pas SJW, c’est à dire qui ne se bat pour ces causes que pour se faire mousser, et non pas par réelle conviction.

      • Pour aller sur un ton plus sérieux (ce que vous souhaitez apparemment), je n’ai pas parlé d’hystérie ni de débattre de l’égalité H/F. Je suis pour l’égalité H/F et je reconnais que des différences sont encore présentes, et je pense être loin du SJW.
        C’est juste que le principe de l’écriture inclusive est absurde (ce qui est démontré par des articles moins humoristiques que celui-ci), refusé par l’Académie Française pour des raisons entre autres énoncées ici (manque de lisibilité, impossibilité de le transposer à l’oral, trop complexe et règle peu claires donc risque de confusion). De mon point de vue, se borner à l’utiliser relève soit de l’idiotie soit de vouloir à tout prix montrer aux autres qu’on est différent.
        Si on trouve vraiment que l’écriture est trop masculine, dans ce cas on n’utilise pas l’écriture inclusive mais on différencie : « Bonjour à tous et à toutes » « Un ou une hystérique » etc.
        D’ailleurs, le seul endroit ou vous avez utilisé l’écriture inclusive est ici hors sujet : toute personne => féminin donc une hystérique. L’écriture inclusive veut dire ici que l’on peut dire « toute personne n’est pas forcément un hystérique », ce qui est une faute de français passablement moche, d’où le point de vue de l’Académie Française sur la confusion amenée par cette écriture : les personnes qui s’en servent ne savent plus comment on accorde.

        En fait, ce que je voulais dire par mon précédent message est que aujourd’hui, pour moi et pour beaucoup de personnes, un texte écrit en écriture inclusive a tendance à en décrédibiliser l’auteur, presque au même point que si le texte était en langage SMS.

      • Je suis tout à fait d’accord avec vous : un texte en écriture inclusive cible directement la personne rédactrice (je doute qu’un profond macho écrira en écriture inclusive).

        Pour le un.e histérique, c’était évidemment une boutade (comme vous le voyez, je peux aussi écrire de manière légère), surtout que je venais de préciser juste au dessus que je n’écrivais pas en écriture inclusive ;) (entre autres pour les raisons que vous citez au-dessus)

      • J’avais bien compris la boutade mais ça illustrait parfaitement mon propos, du coup j’ai choisi de le prendre en exemple, mais en cherchant un peu sur des sites ayant tendance à utiliser cette écriture, on peut très facilement en trouver beaucoup d’autres.

      • Je vous crois volontiers. Après comme dans chaque combat, il y a du bon grain et de l’ivraie / ivresse (je trouve ce féminin intéressant ;))

      • Un macho écrit toujours en écriture inclusive, au contraire. C’est la debilité de cette écriture inclusive. Elle ne sera appliquée que par ceux qui ne le sont pas, et que donc, ça ne touchera pas.
        Bref un truc pour que des poufiasses se sentent exister sur twitter, et rien d’autre.

  48. Bon.
    Pour ce qui est je l’espère la dernière fois: si nous roulons à gauche, comme le font d’ailleurs nos valeureux homologues nippons, c’est parce qu’apercevant son ennemi, ou un serf à la présence offensante, venir à son encontre sur la route le britton droitier, donc majoritaire, ayant dégainé son épée, sabre, masse d’arme ou épaulé sa lance, se couvrirait de ridicule en donnant une taille à la haie bordant la route et perdrait un temps précieux à se positionner pour une frappe optimale de l’arme, je le rappelle dans sa main droite, comme un vulgaire continental.
    You are most welcome, and your efforts as always appreciated, Odious Cunt.

  49. C’est très sincèrement un de vos meilleurs articles, cher Connard. Je suis une lectrice fidèle depuis bien longtemps, vous m’éblouissez toujours. Vraiment, c’est le papier le plus intelligent que j’ai pu lire sur le sujet, et de loin.

  50. Le premier argumentaire qui tient (presque) la route à mes yeux. ^^

    Si ce n’est que vous comparez votre ressenti de minorité masculine dans une classe de filles : Mais vous ne prenez pas du tout en compte le sexisme que NOUS subissons quand nous sommes à notre tour dans cette position. Le fait que partout ailleurs les hommes sont sur le devant de la scène (On se rapproche du débat sur le racisme anti-blanc…)

    Vous isolez une phrase avec l’accord de proximité : Si tout était accordé de la sorte, il n’y aurait pas d’inversion du sexisme ^^ ! Cette règle n’est ni plus longue, ni plus difficile…

    Enfin, merci de ne pas confondre féminisme et extrémisme. Pointer du doigt les exceptions, ça n’aide vraiment pas à aller vers plus d’égalité. Vos exemples de points médian sont caricaturaux. Ce point n’est utilisé que quand on souhaite désigner les deux sexes principaux et c’est plus court que d’énoncer les deux formules à la suite… (on est d’accord, le neutre serait mieux, il engloberait les personnes qui ne se sentent pas binaires)

    Je ne suis pas experte, mais il me semble que mon commentaire n’est pas sexiste, sans pour autant comporter un seul point médian, tiret ou parenthèse…

    L’élément clef de votre histoire, c’est le neutre. Actuellement, il s’agit toujours du masculin… Un véritable neutre reconnu en tant que tel, ce serait une superbe avancée !

    • Vos yeux ont tendance à ignorer les personnes qui n’en ont pas pour lire et qui utilisent à la place leurs mains et leurs oreilles. À partir de là tout le reste de votre discours n’a plus aucun intérêt. Cela dit, encore une fois, ce n’est pas avec des astuce typo qu’on fait évoluer la langue et les mentalités. Essayez d’avoir une écriture épicène et là, oui cela servira à quelque chose et en plus c’est lisible. Mais ça demande des efforts.

  51. « Lieutenant, c’est lieutenant, ça n’a pas de sexe. » Capitaine Bleûten – Les Aventuriers du Survivaure. voilà, c’est tout, je m’en vais, maintenant.

      • si je ne m’abuse Sabrovitch est un homme qui change de sexe avec des pilules nan? et redevient homme quand les pilules ne font plus effet
        du coup ce serait plutôt un multitranssexuel ou une connerie du genre ^ç^
        et en plus (et cela a été dit dans la série) Sabrovitch est un nom masculin et son féminin serait Sabrovitchova

  52. Tu vas le regretter ;)

    « Bref, ça ne règle rien, mais ça les viole toutes. »

    Trichelieux, sors de ce corps !!!

  53. « Mais l’est-ce plus que de faire plus attention et d’aller plus lentement en écrivant pour aller contre une règle parce qu’un macho l’a formulée de manière absurde il y a des siècles ?

    Si une andouille énonce une règle pratique, on peut garder la règle et jeter l’andouille. »

    Précisons à toutes fins utiles que les machos en question n’ont même pas inventé la règle. La prévalence du masculin dans un accord impliquant des donneurs de genres multiples, ça existe déjà en latin et en grec ancien, et c’est aussi pareil dans toutes les langues romanes actuelles. Beauzée, Vaugelas, Bouhours et compagnie (des noms que personne ne connaîtrait encore sans ce débat pourri) se sont contentés de coller des justifications fantaisistes sur un phénomène qui existait depuis fort longtemps.

  54. Argh : on nous impose l’écriture inclusive au bureau, depuis quelques mois, dans les courriers, notes, rapports, je déteste ça. J’ai tenté de résister, mais tout revient non signé, alors je suis bien obligés de m’y mettre…

      • Remarque, s’ils ont adopté une mesure aussi criarde pour témoigner de leur féminisme, c’est forcément qu’ils ont déjà réglé tous les problèmes touchant à l’égalité homme-femme en entreprise, comme l’égalité salariale ou la parité aux postes élevés.
        …pas vrai ?

  55. FAUX !!!
    on dit « L’.es Odieu.se.s.x Conn.ard.asse.s » au lieu de « L’.es Odieu.se.s.x Conn.ard.asses »
    putain c’est con cette écriture… on dirait des use-case en informatique « il faut penser à tous les cas bizarres »
    tout ca en rendant moins lisible… a la limite, c’aurait été plus lisible de dire « L’Odieux Connard ou Les Odieux Connards ou L’Odieuse Connasse ou Les Odieuses Connasses »…

    Puis l’écriture inclusive me pose un probleme, moi, militant de la tolérance par de VRAIS combats: si on veut vraiment utiliser une écriture intolérante pour la faire passer tolérante… quid de l’ordre… je me sens blessé en mon âme de mâle de lire que visiblement, le genre féminin doit s’écrire avant le genre masculin !!!

    bref: c’est comme le combat madamemoiselle, un combat inutile, qui finira dans l’oubli, mais qui aura fait couler beaucoup d’e-encre

  56. Mon dieu
    Faut il que l’espèce humaine soit en fin de race pour se poser de telle question existentielle…
    En fait on s’en fout, c’est juste une réforme débile qui n’apporte rien à part une tribune à des gens en manque de reconnaissance. Une sorte de téléréalité où les gens savent lire et écrire ! Mais pas plus.

    Le misérabilisme intellectuel de certains me navre…Ce débat est d’une pauvreté sans nom et n’a même pas lieu d’être.

    Prochaine réforme, on ajoute la religion et la couleur de peau dans l’écriture inclusive…J’imagine le truc ^^

    Merci de cet article rédigé de manière excellente comme d’habitude.
    signé : un connard anonyme ^^

    • Vous avez raison. Il est très inquiétant de devoir se justifier de ne pas être favorable à cette raie-forme. Le problème vient du fait que tout ce que pensent les gens est dicté par les médias, et qu’ils ne s’en aperçoivent même pas.

  57. Lorsque je regarde l’image, j’ai plutôt l’impression que Phidippidès est mort de ses proportions inhumaines (je prolonge le genou gauche le long de la jambe et… ça nous donne une colonne vertébrale de trente-cinq vertèbres au bas mot. Je ne parle même pas de la jambe gauche qui vient presque au premier plan, ni du bras droit qui fait hommage au chef du village d’Astérix…).
    C’était un troll d’anatomie artistique, chose rare et précieuse, sachez l’apprécier.
    Merci.

  58. Cher Connard, vous avez oublié l’argument le plus important : le masculin l’emporte sur le féminin tout simplement pour une raison économique : ça fait moins de lettres à graver, écrire et imprimer.

    C’est pour ça que l’écriture inclusive n’est pas un débat, c’est un étron qui ne fonctionnera jamais. Parce que ça rallongerait les phrases de manière incompréhensible, épouvantable et surtout ça transformera n’importe quel livre en gros pavé imbuvable.

  59. Merci mais vous oubliez UN argument suffisant et nécessaire en faveur de l’écriture inclusive qui écrase sans aucun doute tous les votre: faire chier l’académie française.

    • Bof ! Même si la vieille chose est en grande partie responsable d’une propension à mettre tout au masculin. En balance il y a la lisibilité du texte pour tout le monde.

    • aah merci ! la mort dans l’âme j’avais bien été obligée de me laisser persuader par l’argument d’anit-autorité concernant la position de Marc Lévy… mais votre argument rétablit la balance dans l’autre sens. Ouf.

  60. Outre le « Spapareil© » je pense qu’il faudrait penser, pour d’autres articles à utiliser également le fameux « Lacpire© », servant également dans beaucoup de cas: « Ta chambre est mal rangée! » « Oui mais va voir celle de mon frère, « Lacpire© » « . Toujours bien pratique puisque trouver plus nul n’est en fin de compte pas bien compliqué. Salutation du Brésil, où on a une forte utilisation à la fois du « Lacpire© » et du « Spapareil© » ;)

  61. D’aucun.e.s philosopheront sur la parité ou l’égalité,
    Moi je suis restée bloquée sur Kikounette… désolée ;)

  62. Cher Odieux Connard, je vous ai connu plus inspiré. Il me semblait qu’hurler avec les loups (et avec le Figaro) n’était pas votre marque de fabrique. Vous dites craindre la fureur des partisans supposés hystériques de l’écriture inclusive. Je ne vois en grande majorité dans les commentaires que des insultes à leur encontre de la part de ses détracteurs. De quel côté se trouve l’hystérie (« péril mortel aaaah ») ?

    Ensuite, la question de l’écriture inclusive ne peut se réduire à celle du point du milieu (l’EI prend d’autres formes). En réalité, elle ouvre un débat sur la langue que vous réduisez sans nuance en caricaturant, et par un argumentaire tiré de votre unique expérience, comme si le « oui mais moi » avait la moindre valeur dans une démonstration. Un peu de rigueur, c’est bien aussi.

    • Ha, « l’argument » d’association. Machin peu recommandable a dit que le ciel était bleu. Tous ceux qui le disent aussi sont désormais peu recommandables également. Rigueur.

      Sinon, nettoyez-vous les mirettes, et lisez. Beaucoup d’argumentation de la part des détracteurs dans ce fil de discussion. Rigueur.

      Enfin, étant donné que le constat de base est discutable (l’écriture actuelle rend la société machiste) vous comprendrez donc aisément que nous n’en sommes pas encore à ouvrir un débat sur la langue. Ne sautez pas les étapes. Rigueur.

  63. Un grand bravo à toi, tu a expliqué bien mieux que je n’aurais pus le faire, l’ignominie qu’est cette idée stupide d’écriture inclusive. Je mets cet article en favoris, comme ça je pourrais ressortir le lien si je tombe à nouveau sur une discussion là dessus.

  64. L’écriture inclusive, c’est juste illisible, ça me sort de ma lecture. Sur des textes parfois eux-mêmes un peu compliqués avec des notions complexes à saisir, imaginez un peu que vous buttiez sur chaque mot, chaque déterminant, à chercher quel est le féminin d’un mot, le pluriel d’un autre, quel était le sujet de base de l’article au fait ? A la fin, on ne sait juste plus ce qu’on est en train de lire.
    Avancer oui, mais faut regarder vers quoi. Le français a un souci ? On peut en discuter, mais sortir des énormités du genre complètement tout réinventer en embrouillant encore plus le schmilblik… non ça va quoi. On peut simplifier oui. Pas complexifier les choses, surtout quand c’est inutile (on a déjà assez affaire avec l’administration question complexité). On ne peut pas parler d’un changement positif quand on épuise les neurones à ce point. Déjà que le langage SMS est une vraie torture pour ceux qui ont l’habitude de lire de vrais mots.
    L’écriture inclusive ou comment le français devient hermaphrodite… En anglais, c’est plus simple, on utilise un neutre, on ne se pose pas de question et si on a besoin d’utiliser un genre, on a des mots exprès pour ça. Pourquoi doit-on se compliquer à ce point la vie en compliquant tout ? Avec l’illusion de se faire respecter ?

    Et puis, le français est une très belle langue telle qu’elle est. Je ne me suis jamais sentie lésée par ma langue parce que j’étais une fille (bien qu’on ait essayé de me le faire croire). Certes, certains mots manquent de féminins et sont encore à introduire dans la langue. Ouais ! On peut enrichir la langue de néologismes ! On peut faire plein de choses pour changer et améliorer les choses. Mais pitié, inutile de les embrouiller inutilement.

  65. Ah ben bon courage déjà parce que vu le caractère épidermique du sujet, tu risques d’en lire de toutes les couleurs !
    Ca fait longtemps que je n’étais pas passée par ici mais je vois que, youpi, l’odieux connard ne change pas trop ;-)
    En tout cas, en tant que personne de sexe féminin, je ne me suis jamais sentie ni persécutée ni invisibilisée par la grammaire française (et rien que l’idée/l’image me fait plutôt rigoler d’ailleurs, comme si des jeunes filles avaient été matraquées pendant des années à coup de Bled ou bayonnées avec des Bescherelles … mais je reviendrai sur le fond de cette idée plus loin). Je peux comprendre qu’on dise que la formule « le masculin l’emporte sur le féminin » est nulle, sans aucun problème. Mais je considère qu’on peut tout aussi bien dire que le neutre est identique au masculin… et si vraiment on a besoin de se sentir valorisée par la grammaire, on peut même ajouter que seul le féminin mérite qu’on le distingue du neutre ! et zou on se débarasse de ce débat très envahissant et de ce truc illisible par la même occasion !
    D’ailleurs, ça me fait penser à cet argument des « pro » que j’ai souvent vu passer en réponse à « c’est illisible » => « Mais on s’en fout, c’est pour l’ECRIT ! » … Ah ouais d’accord… mais vous en connaissez beaucoup des gens qui écrivent des trucs qui ne sont pas destinés à être lus vous ?! (à part son journal intime d’accord… et dans ce cas, en effet, si ce n’est pas pour faire lire, libre à chacun d’y inclure toutes les fantaisies sytilistico-grammaticales de son choix !)
    Enfin, sur le fond du problème, il me semble surtout que quand on en est à se sentir VICTIME de la grammaire ou de règles orthographiques, c’est clairement que le problème est ailleurs et bien plus profond et qu’en gros, beaucoup de gens sont en train de gaspiller une énergie et un temps absolument dingues à vouloir absolument coller un pansement pour soigner une hémorragie interne, parce que soi disant que « ça ne coûte rien d’essayer » et que « ça ne peut pas faire de mal »
    C’est vrai que depuis qu’on en parle, on sent déjà bien un vrai apaisement de la société…
    non ? :p

  66. Bon là on en est 170 commentaires environ pour l’instant, et je n’ai toujours pas vu quel était le texte de l’OC paru dans les manuels scolaires (ni sous quel nom). Quelqu’un a l’info? Peut-être un extrait d’ALVALG?

  67. Ma foi… sans véritable opinion jusqu’ici, je suis plutôt convaincue par l’OC. Je n’avais jusqu’ici entendu que des critiques ineptes (=de vieux cons) contre l’écriture inclusive. Voilà enfin des vrais arguments.
    Cela dit pour reprendre l’exemple de l’OC dans sa promo d’étudiantes, cela m’a moi toujours gênée d’être invisibilisée au milieu de groupes ultra-majoritairement masculins (c’est-à-dire à mon travail en fait), non pas parce que je méprise ces messieurs et que je me sens insultée (j’adorerais porter la moustache), mais parce qu’à force d’oublier de les mentionner, on a vite tendance à oublier les problèmes malheureusement féminins (démerde toi avec ta carrière au rabais). De plus, cela n’encourage malheureusement pas les vocations féminines. Du coup sans être inclusif (illisible) j’aime quand même bien quand on souligne qu’il y a des techniciens et des techniciennes par exemple. Je trouve que ça donne quand même une touche de modernité.

    • Ben on écrit en toutes lettres plutôt que de se livrer à des contorsions typographiques douteuses. C’est l’idée voyez. Pas compliqué, faut juste réfléchir avant d’écrire.

    • Vous commencez par affirmer par être d’accord avec monsieur O.C. pour finir par dire le contraire. Restez donc sans opinion, ça vaut mieux.

      • On a le droit d’être d’accord avec une partie de l’argumentation sans englober tout. Ne soyez pas non plus obtus, s’il vous plaît.

  68. Comme dirait Eric (un homme, un vrai) rédacteur pour le magazine Causette : « On aura beau appeler un chat une chatte, les chiens n’en feront pas non plus »

  69. Merci Monsieur Connard. Vous savez ce qu’écrire veut dire. Et je suis heureux de savoir lire, parce que cet article est vraiment de bonne facture. Tout comme le reste de vos écrits. Alors merci. Espérons que les adeptes de l’écriture inclusive, après avoir frotté leurs gencives avec du savon, leurs mirettes avec du tabasco, et leur périnée avec du piment de Cayenne, reviendront à de meilleurs sentiments vis à vis de la langue française. Ou bien iront s’intéresser à l’écriture inclusive en Corée du Nord en se rendant directement sur place, en séjour à durée indéterminée. « Les cons ça ose tout, disait Audiard, c’est même à ça qu’on les reconnaît ». Les connes aussi, ce qui n’est pas flatteur mais également pertinent. Au final, tout le monde finit par dire « j’assume » pour « je vous emmerde », et on finit pas plus avancés mais toujours plus près du trou. Sauf qu’après vous avoir lu, on a le sourire.

  70. « Non. L’outil n’est pas sexiste. Ce que l’on en fait, si. »

    Pour moi tout est dit juste par cette phrase. il faut peut être arrêter de voir le mal partout.

    C’est un peu comme un pervers qui va rebondir sur un mot dans une discussion parce que cela va lui faire penser à un truc cochon, alors que c’est un mot tout ce qu’il y a de plus banale dans une conversation banale. C’est LUI et non le mot en soi (dans la phrase) qui est a mettre en cause.

    Il doit y avoir des gens qui se font royalement chier dans la vie pour n’avoir que ça a foutre – rechercher la petite bête dans le moindre sujet qui leur passe sous le nez – tout de même.

    Je sens que je fais me faire insulter mais, allez y,si ça peut faire du bien à certains de se défouler…

  71. « les féministes jusqu’alors auraient été bien emmerdées », vous pourriez utiliser le neutre! Il y a des hommes féministes! Je suis outré! Je crie au scandale! AU SCANDALE!!

  72. *L’Odieux Connard […] est présent dans un manuel scolaire de collège cette année.*
    quelqu’un aurait un scan ou une copie du dit texte ?

  73. Moi qui manquais un peu d’arguments pour expliquer pourquoi je trouvais l’écriture inclusive nulle et archi nulle, ( en gros c’était : bon sang, la différence de salaire, les dictats de la beauté / maigreur, les harcèlements banalisés, j’en passe et des meilleurs, y a pas assez de combats à mener qui me paraissent bien plus importants et cohérents que de mettre des « e » à tout bout de champs, à accorder le genre suivant le sujet le plus proche de l’adjectif, etc etc ) … bon ben là y a plus qu’à piocher, merci encore une fois, Odieux.

  74. « Pour avoir vécu des jours heureux dans une filière où nous étions 2 garçons et 28 filles, je ne vous cache pas que nous étions désignés comme « Les filles de telle filière » ou « Les étudiantes de telle filière« . »

    Ça s’appelle : de l’écriture inclusive

  75. j’ai eu la joie de lire un (bon) bouquin de SF où le genre est tabou et où la règle du féminin écrit/parlé est omniprésent. j’ai du bouffer deux tubes d’aspirine avant de m’y faire, et je vénère le traducteur pour son boulot.
    mais bon, spapareil®

  76. Monsieur Odieux, juste pour information, on peut être femme, amie de la nature, vegan et féministe (dans le sens de « pour l’égalité homme/femme ») et trouver cette nouvelle mode d’écriture inclusive parfaitement ridicule.
    Merci en tous cas pour cette belle démonstration.

  77. Comme le dit (eu dit d’avoir dit en disant qu’il dira) le manuel de conjugaisons à l’usage du voyageur temporel.
    L’écritutre inclusive est (fut été et le sera encore longtemps avant d’être ce qu’il n’est pas) une drole d’idée !

  78. C’est la première fois que je commente sur ce site que je suis depuis très longtemps.

    Je suis enseignant de français. Et je veux simplement vous dire merci.

    PS : et il y a bien d’autres arguments contre cette absurdité qu’est l’écriture inclusive que vous n’avez pas cités. Peut-être une autre fois.

  79. Bonjour,
    Je n’ai pas eu le courage de lire tous les commentaires. J’ai trouvé que sous un angle humoristiques vous arriviez finalement à soulever de très bons points, qui méritent au moins d’être discutés.
    Cela dit, juste pour faire le casse couilles, votre argument Donald Trump ne tient pas la route du point de vue logique. En effet, si avoir un genre marqué implique être sexiste, on ne peut pas en déduire qu’avoir un genre non marqué implique de ne pas être sexiste. Seulement que ne pas être sexiste implique avoir un genre non marqué. Voilà. Mais c’était drôle, alors ça va.

  80. passionnant article !
    j’ai une pensée émue pour les Inc’oyables et les Me’veilleuses ( de l’époque du Directoire , je crois ) . en ces temps troublés , les gens qui n’avaient rien à faire que de penser avaient , eux aussi , une araignée au plafond .
    merci à Ô Dieu d’avoir terminé sur Marc Levy , dont les écrits vains ont failli me faire mourir d’ennui .
    écrivaine va parfaitement à la dame qui a inventé Grey and cie .
    je confesse une tendresse particulière pour grognasse , exclusivement féminine , que j’utilise beaucoup pour qualifier les dames qui me cassent les pieds …
    et , surtout , pour Blairasse ( créature féminine , fruit du croisement entre un blaireau et une pétasse ) .

  81. Les féministes célèbres citées sont des féministes blanches bourgeoises , ça ne compte donc pas…
    D’ailleurs comment pourrait on inculquer une vision du monde entre dominants et dominés si on commence à apprendre aux enfants à ne plus se sentir différents les uns par rapport aux autres.
    Il faut qu’ils intègrent cette pyramide de l’oppression , qu’ils se sentent faisant partie d’un ensemble face à un autre , qu’ils apprennent à se sentir représentés dans leur sexe et qu’ils s’offensent si ce n’est pas le cas. Je suis sûr que ça leur apprendra la tolérance et les principes de l’égalité comme rien ne l’a fait auparavant !
    Et , d’ailleurs , comment justifier des différences entre hommes et femmes sans ressortir le coup de la construction sociale et de du sexisme intégré depuis l’enfance ?! Hein ?!

  82. Camarades, camarades,

    Il est une solution efficace au problème neutre: le Latin.
    Le Latin est l’ancêtre de la langue française.
    Le Latin dispose naturellement d’un neutre et de ses pronoms associés.
    Le Latin pourra être aisément rétablis sur le territoire national tout autant que dans nos futures colo… Républiques-Sœurs du Portugal, d’Espagne, d’Italie, de Belgique et de Suisse (liste non-exhaustive).
    Contre les aberrations linguistiques, contre la décadence morale d’une élite coupée du monde, contre la fainéantise intellectuelle!
    Camarades, camarades, en avant!

  83. Pingback: Des liens, de moi, pour toi : – Ma Revue De Presse Rien Que Pour Toi·

  84. Ah tristesse.
    Je suis tombée sur votre article par hasard. Jadis j’avais lu quelques autres de vos articles qui m’avaient fait sourire.
    Et puis soudain est venu ce temps où chacun se prétend linguiste. Où chacun pense avoir « la » solution, « la » vérité et le bon argument. Sous couverts d’arguments potaches, on réassoit que « non, moi, JE ne suis pas sexiste ». « Non, moi qui refuse l’écriture inclusive (ou ce que je comprends d’elle) et qui accepte de me faire castrer (oh la belle offrande) JE ne suis pas sexiste »

    Je suis désolée, c’est tout ce que je suis capable de lire dans votre texte : une défense éperdue que je ne suis pas « comme tous les autres » que nous ne sommes « pas tous des monstres » et que « parce que le langage n’a pas cette prise sur moi » ça n’a pas de prise sur les autres. Sans compter les raccourcis entre corrélation et causalité, comme si qui que ce soit avait dit que l’écriture inclusive allait « régler tous les problèmes ». Ça me rend triste que vous ayez une telle méconnaissance du problème, pour à ce point déduire qu’on défend l’écriture inclusive pour « gagner », pour « sauver ». Comme si le problème se résumait à une simple affaire de mots.

    Quand les gens comprendront-ils qu’on en a rien à carrer, de vos zizis sur un plateau d’argent ? Quand les hommes qui se sentent à ce point floués, perdus, privés de parole, privés d’expression, privés de modes de séduction, privés d’une langue dont la grammaire leur devient soudain si absolument sacrée, quand comprendront-ils qu’on en a rien à carrer de leur appendice et que leur appendice n’est pas le centre du monde et que le fantasme de la castration, ça nous vient d’un type qui a eu des idées brillantes mais qui, quand même, avait des rapports louches avec sa mère et la féminité dans son ensemble ?

    L’écriture inclusive est une tentative, certes maladroite, de pallier à un déséquilibre. Alors vous me direz : c’est naze, donc restons dans le statu quo, qui est très bien, Après tout, le masculin est neutre par défaut, vous dites. Comprenez-vous vraiment le sens de cette phrase ? « Le masculin est neutre. » Par contre le féminin ne l’est pas étrangement. Donc supprimons le masculin et appelons-le neutre ? Très bien, ça va nous laisser deux genres : le neutre, et le féminin. Le neutre, qui englobe tout le monde ; le féminin qui exclut. Est-ce finalement là le fond de votre pensée ?

    Je ne dis pas que l’écriture inclusive est LA solution, car si vous vous intéressez un tant soi peu au problème du sexisme qui n’est pas une affaire de personne, mais une affaire de système, vous comprendrez qu’on ne peut pas envisager UN problème avec UNE solution. Mais au moins a-t-elle le mérite de poser la question.

    Mais comme toujours, mieux vaut ne pas se poser les questions qui créent trop d’efforts de réflexion. Mieux vaut refuser toute tentative de réflexion et rester sur les procès d’intention : c’est tellement plus confortable.

    • Je trouve que l’Odieux, sans être linguiste, s’est assez bien débrouillé.Je m’intéresse au sujet et je n’avais pas pensé au problème de la cécité et de la malvoyance. N’est-ce pas un bon argument ?

      L’expression de « masculin neutre » signifie qu’un terme peut être de nature masculine et de fonction neutre. De la même façon que mon « je » du début est un pronom personnel (nature) et un sujet (fonction). Le terme est assez malheureux ; il est préférable de parler de masculin générique. Évidemment, ce rôle de neutre a des origines phallocrates, mais l’histoire de la langue compte moins qu’on le croit.

      Je n’ai pas l’impression que l’on confonde corrélation et causalité. Si les féministes ne croyaient pas qu’il y a causalité, ils ne se fatigueraient pas à militer pour l’écriture inclusive. Et personne n’a dit qu’elle règlerait tous les problèmes, c’est vrai, mais le lieu commun que la langue façonne la pensée suggère de grands effets, et on entend bien que le masculin générique « invisibilise » les femmes, ou que ce qui n’est pas nommé n’existe pas.

      Pour finir, je ne vois pas de question. Il n’y a pas d’ouverture au débat, d’incertitudes affichées, mais un mythe (la langue façonne la pensée) et une injonction.

    • Merci pour votre message qui exprime parfaitement ce que j’ai ressenti (en tant que femme féministe) à la lecture de ce texte.

      J’apprécie beaucoup l’Odieux connard mais là, pour le coup, cet article est un condensé de notallmen, fantasme de castration, moi je ne suis pas comme ça, il y a de combats plus importants, vous vous trompez de combats, etc…

      Comme vous, je ne pense pas que l’écriture inclusive soit LA solution, mais ça permet aussi de lancer le débat pour enfin changer un peu la langue française qui est très sexiste. D’autres langues se passent très bien de genre et ça ne discrimine personne.

      Et avant qu’on me reste l’argument comme quoi l’écriture/langage ont-ils une influence sur les représentations, je dirais que oui bien sûr, il faut avoir d’énormes oeillères pour ne pas s’en rendre compte ! Et les représentations ont également une influence sur l’écriture et le langage.

      • Non bordel la langue n’est pas sexiste, aucune langue n’est sexiste par essence. Il existe juste des langues qui distinguent le féminin du masculin, ou réservent certaines caractéristiques à l’une ou à l’autre. Et de plus ce n’est pas parce qu’une langue ne distingue pas le masculin ou le féminin que ceux qui la parlent ne sont pas sexiste. En hongrois par exemple il n’y a pas de masculin ou de féminin, je doute que la société hongroise soit moins « sexiste » que la française.

      • « En hongrois par exemple il n’y a pas de masculin ou de féminin, je doute que la société hongroise soit moins « sexiste » que la française. »

        La langue devient un support du sexisme lorsqu’il existe les deux genres et qu’un seul est cité.

      • Personne ne parle de supprimer le féminin et le masculin, mais d’enfin enlever la règle du masculin qui l’emporte toujours et qui fait office de neutre.

        Il devrait y avoir tout simplement trois genres dans l’écriture et la langue : masculin, féminin et neutre. C’est aussi simple que ça.

        On peut commencer par renouer « droits l’homme » en « droit de l’être humain », ça serait un bon exemple déjà. Parce que perso, je ne me sens pas inclue dans les droits de l’homme, même avec un H majuscule (parce que homme désigne le genre masculin, tout simplement, qu’on le veuille ou non, ça joue sur les représentations).

        Maintenant, mettre un genre neutre ne signifie pas que toutes les inégalités vont disparaître comme par magie, mais c’est une pierre à l’édifice à mon sens.

      • Ou alors, on supprime tous les genres dans le langage et l’écriture française et on n’utilise que du neutre avec certaines précisions s’il faut absolument désigner le genre (ce qui est fait déjà dans d’autres langues)

      • @Chomp
        « Tu peux expliciter cette influence, précisément ? (Articles ou sources à l’appui si nécessaire. J’en ai posté un dans mon commentaire, à ce sujet.) »

        Le langage et l’écriture servent à véhiculer et transcrire des pensées, avis, enseignements, etc. Partant de là, vous estimez que ce même langage et cette même écriture n’ont pas d’impact, aucune valeur sur les représentations (et vice-versa) ?
        Aucune étude n’est nécessaire pour démontrer l’essence même de ces outils, c’est leur utilité : transmettre et véhiculer des messages (qu’ils soient racistes, sexistes, transphobes, etc… ou non).

        Ou alors, vous estimez que le langage et l’écriture servent à véhiculer des pensées mais sans véhiculer des pensées ?!?

      • >Partant de là, vous estimez que ce même langage et cette même écriture n’ont pas d’impact, aucune valeur sur les représentations (et vice-versa) ?

        Un langage est un outil. Il ne véhicule rien, n’a aucun impact. C’est l’auteur qui s’en sert qui en a.
        Un marteau peut servir a plein de chose, dont défoncer des cranes. Le langage c’est pareil.
        L’écriture inclusive, c’est comme vouloir peindre le marteau en rose. Ca changera rien au fait qu’il défoncera toujours les cranes.

        Les partisans et les inventeurs meme de cette ecriture sont des debiles mentaux. Litteralement.
        La seule présence de langues n’ayant pas de genre, et pourtant utilisés par des sociétés plus sexistes suffit a toute personne ayant un cerveau pour comprendre que le postulat est débile de base. Non le langage n’a rien a voir a la dedans.
        Z’ont meme pas pris la peine de rendre leur langage sexiste dit…tant c’est vachement utile pour imposer aux ptits nenfants males un esprit sexiste…

      • « Un langage est un outil. Il ne véhicule rien, n’a aucun impact. C’est l’auteur qui s’en sert qui en a. »

        Si c’est ce que vous pensez.

        « Les partisans et les inventeurs meme de cette ecriture sont des debiles mentaux. Littéralement. »

        Et c’est à vous d’en juger évidemment. Vous estimez ça débile, donc c’est débile et les gens qui ont inventé sont débiles c’est ça ?
        A noter que je ne trouve pas non plus que l’écriture inclusive soit une bonne solution, ça ne m’empêche pas de comprendre ce qu’il y a derrière cette revendication et cela pourra peut-être permettre d’ouvrir la voie pour un genre vraiment neutre.
        On est toujours moins touché quand on ne fait pas partie des discriminés, c’est marrant hein ?

        « La seule présence de langues n’ayant pas de genre, et pourtant utilisés par des sociétés plus sexistes suffit a toute personne ayant un cerveau pour comprendre que le postulat est débile de base. Non le langage n’a rien a voir a la dedans.
        Z’ont meme pas pris la peine de rendre leur langage sexiste dit…tant c’est vachement utile pour imposer aux ptits nenfants males un esprit sexiste… »

        Personne n’a dit que l’écriture inclusive ou simplement la présence d’un neutre allait gommer toutes les inégalités. Encore une fois, c’est UNE chose parmi d’autres

      • @Chomp

        Le tumbl « Les mots tuent » est un bon exemple.
        La façon d’utiliser (ou pas) et de tourner certaines chose a un impact sur les représentations des gens => pour ce tumblr, c’est la façon dont les médias minimisent les crimes et la violence faite aux femmes par exemple.
        De même, un mot peut avoir un sens à une époque et devenir négatif ou positif par la suite (plutôt négatif en général)

      • Merci pour ces commentaires Vitany et Une Passante. Effectivement, sous couvert d’humour, on a quand même des propos sacrements degueulasses. J’étais un fan de l’odieux connard, mais plus le temps passe, plus on se rapproche (d’une façon pseudo raffinée) des argumentaires jv.com et autres sur ce blog. C’est décevant car la personne est intelligente mais commence sérieusement à dire n’importe quoi. Et puis les commentaires…. où tout le monde se rassure et s’autocongratule de pas être tout seul à ne pas être dans la « bien-pensance ». Malheureusement, je n’ai pas l’impression de voir beaucoup d’humour ni de second degré. Une grande partie des intervenants sont premier degré à mort ce qui est sacrément inquiétant.
        Je précise que je suis un homme, et l’argument « notallmen » me fait mourir de rire. Comment ne pas comprendre l’idée de système?

    • Disons pour faire bref que l’écriture inclusive, c’est compliqué, c’est moche et ça ne règle pas le problème(dixit vous même).
      Du coup quel est l’intérêt, à part la satisfaction d’égaux assoifés de « justice » entre très gros guillemets? Aucun.
      C’est même plus un problème qu’une solution puisque cela va empêcher tout les gens de communiquer entre eux efficacement, une gène mineure pour la plupart, un frein majeur pour certains. (L’article a évoqué les dys, et les aveugles, pensez aussi a nos hordes de vieux vieillissants qui ne vont pour la plupart pas arriver à s’adapter à cet embroglio à la fin de la moité des mots).

      Du coup réfléchir pourquoi pas, mais quand on propose une solution et qu’on s’aperçoit qu’elle est daubée, on l’enterre et on en cherche une autre. A la place, on a cet étalement idiot de « Oui, c’est pire que si on avais rien fait mais y’a rien de moins pire alors il faut garder le bouzin parce que ça aggrave le problème plutôt que de le résoudre mais cette non-solution satisfait mon égo de justicier du dimanche. »

      PS: pour quelqu’un qui s’en fiche des zizis, vous avez l’air très en verve sur le sujet.

    • Un petit peu de lecture :

      Sinon, personellement je trouve que les articles sur le sujet de l’écriture inclusive tombent justement à côté, car finalement la conclusion est « Y a pas de débat. » On notera que les débats ont toujours lieu en réaction. Je ne lis aucune invitation au débat ailleurs, car les auteurs (j’emploie le masculin non neutre à dessein) ont trop à coeur de revendiquer qu’ils ne sont pas sexistes, comme ces gens qui disent « je suis pas raciste, j’ai un ami noir ».

      Mais merci pour ces réponses constructives.

    • Pour finir:

      http://www.jle.com/fr/revues/nrp/e-docs/le_bilinguisme_au_dela_du_langage_la_these_de_la_double_personnalite_302593/article.phtml?tab=download&pj_key=doc_attach_27042

      Ramener le débat à la question « Le langage influence-t-il la pensée? » est à mon sens une erreur de formulation (que la réponse soit oui ou non, et d’ailleurs). En revanche, nier qu’une langue porte en elle tout un ensemble de codes, structures culturelles que l’on peut faire évoluer pour mieux refléter l’état du monde dans lequel nous vivons, là c’est dommage.

    • En substance ceux qui ne sont pas d’accord avec toi sont donc 1) des hommes 2) doté de l’intelligence de Nadine Morano. Je confirme, y’ a pas de débat: t’es un fasciste de merde.

    • Soit vous êtes une femme hétérosexuelle et vous êtes par conséquent forcément fascinée par le pénis, soit vous êtes homosexuelle.
      Ne venez pas prétendre que vous n’en avez rien à faire de nos zizis, bien sur que si…

  85. Alors juste pour parler de ma petite expérience, la seule fois ou j’ai entendu parlé d’écriture inclusive, c’était par des amis qui sont dans le milieux de la recherche et qui parlaient de féminisé leurs sources (citer des auteures autant que des auteurs), puisque les chercheuses sont pas plus bête que les chercheurs.

    Donc tout n’est pas forcément à jeter juste parce-que ça s’appel écriture inclusive.

    • Mais là on sort du débat langagier. Et non, tout n’est pas à jeter, car c’est un concept fourre-tout, mais même les réacs, généralement, ne jettent pas tout. Ce qui hérisse le poil, ce sont les marques de féminin et tentatives de neutre inutiles et faits de façon plus ou moins iconoclaste. La féminisation des noms de fonction est globalement bien acceptée.

  86. L’écriture inclusif, si elle était utilisée, serait bien complexe. Mais ce petit débat montre notamment, que la fonction de base de la langue qui, comme le disait l’article est de communiquer, semble nécessiter des précisions pour faire passer la notion d’universalité. Hors contexte le masculin ne précisant pas s’il s’agit vraiment de quelque chose d’universelle ou de véritablement masculin. Mention spéciale aux droits de l’homme qui ont tour à tour désigné les droits de l’homme masculin, puis aussi les droits des femmes avec le même terme. A noter qu’on pourrait à nouveau exclure la moitié de la population sans changer le texte. C’est un peu le problème des genres universels, on perd en précision sur le sens.

    Reste que l’écriture inclusive est d’une lourdeur sans nom. Pas pratique pour un sous et n’enlève pas le problème originel qu’ont les mot genré au hasard. Ceci dit, je ne pense pas que beaucoup de gens la défendent réellement. C’est à mon avis plus une manière d’attirer l’attention sur ce qu’ils considèrent être un problème.
    A noter quand même que certaines langues se passent parfaitement des genres en rajoutant un mot ou suffixe si on a vraiment besoin de préciser. Ça a le mérite d’être nettement plus simple, en évacuant tout un tas de conjugaison, accords et petite fourberie irrégulières sans réel intérêt pour vraiment communiquer.

    Ensuite sur la langue n’influençant pas les esprits, je pense qu’un peu de circonspection s’impose. Certes Simone de Beauvoir n’a pas pris feu. Orwell semblait penser que si, la langue influençait pas mal les esprits. La communication moderne fonctionnant d’ailleurs beaucoup plus sur la forme que sur le fond.

    Pour résumer : oui, c’est nul, mais ça fait débattre et c’est pas plus mal. Dans tous les cas on ne va pas s’amuser à faire de réforme majeure des déclinaisons dans l’immédiat donc bon…

    • Pour Orwell, ce n’est pas tant le langage qui a de l’importance, que de la manière de l’utiliser.
      Encore une fois, le langage est un outil, il ne communique que ce que son auteur veut communiquer.
      Il n’exprimait que le fait que le langage est un outil puissant de manipulation.
      (tout comme un marteau est un outil puissant pour defoncer les cranes)

      • Ce n’était pas exactement le propos d’Orwell : la novlangue était une langue qui est volontairement limitée. Avec elle on ne communiquait pas ce qu’on voulait communiquer mais on communiquait ce qu’on pouvait. Le manque de vocabulaire et de subtilités empêchant l’expression aisée de certains concepts ou les teintant d’un sens connexe (et dans 1984 favorable au pouvoir en place).
        L’idée c’est, que si tu n’as pas de mot pour dire quelque chose, ou que les mots ont une connotation particulière, les circonvolutions pour exprimer le concept originel dire vont décourager ou potentiellement perdre une partie du sens.

        A noter que le fait qu’on arrive parfois à ne pas se comprendre ou parfois les autres comprennent un sens différent de ce qu’on voulait dire montre bien que le langage ne communique pas uniquement ce son auteur veut communiquer.

      • Non, la novlangue n’était pas basée sur la limitation du vocabulaire, les definitions meme des mots changeait sans arret.
        Le probleme etait la , et pas ailleurs.
        Quand on a pas de base stable, on ne peut tenir un raisonnement.
        Et si vous voulez un exemple de pourquoi la limitation du vocabulaire n’est pas importante, prenez les mathematiques. Avec quelques axiomes, et ensuite que de la logique pure, vous pouvez faire des choses extremement complexes que personne ne pourra comprendre d’une autre maniere que ce soit.

        je reitere donc: le langage n’a strictement rien a voir la dedans. ce n’est qu’un outil que l’on utilise de la maniere dont on veut. la notation inclusive ne changera rien.

      • Je m’en veux de contredire frontalement, mais le cœur même de la novlangue c’est la limitation des concepts disponibles dans le vocabulaire. La suppression des concept gênants en les mettant en exception des concepts positifs. Voir interdiction de l’usage de vocabulaire selon sa classe sociale. Le changement permanent est surtout du qu’à une appauvrissement croissante du vocabulaire.
        Citation de l’appendice de 1984 sur la novlangue :
        « Le vocabulaire du novlangue était construit de telle sorte qu’il pût fournir une expression exacte, et souvent très nuancée, aux idées qu’un membre du Parti pouvait, à juste titre, désirer communiquer. Mais il excluait toutes les autres idées et même les possibilités d’y arriver par des méthodes indirectes. L’invention de mots nouveaux, l’élimination surtout des mots indésirables, la suppression dans les mots restants de toute signification secondaire, quelle qu’elle fût, contribuaient à ce résultat. […] »

        L’exemple des mathématiques n’est probablement pas optimal, supprimez un signe et vous aurez tout un pan de la matière qui sera faussé ou complexifié. Il y a de nombreux raccourcis d’écriture et de lectures.
        Ensuite même sur le fond, c’est comme si vous me disiez que du code décompilé c’est plus simple parce que ça utilise moins de signe que le programme compilé. Non, c’est juste totalement incompréhensible pour la quasi totalité des gens. Ensuite on trouve des langages de programmation chacun ayant des usages particuliers qui peuvent nous arranger selon ce qu’on veut faire.

        Certains langages, dans le monde permettront facilement d’émettre certaines informations. Ou permettront de mettre l’accent sur certains éléments. D’autres pas.
        Par exemple les formules de politesse, dans certaines langue elles élèvent la personne cible et sont choisies uniquement en fonction de son statut social, dans d’autres elles sont peuvent sont nettement plus dépendantes de la différence relative entre deux individus. Je vous assure que le résultat n’est pas le même et que c’est du à une influence de certaines cultures. Est-ce que c’est la culture qui a introduit cet état de fait dans la langue? Probablement. Mais la langue aide elle même à entretenir cet état de fait en rendant socialement intenable de ne pas marquer son infériorité sociale dans la salutation. Généralement quand on répète quelque chose tout le temps, même si au début on ne le pense pas, il y a toujours un petit quelque chose qui accroche.
        Autre exemple facile : une salope : connotation négative, un don-juan ou un chaud lapin sont nettement plus doux, et salaud ne couvre pas le même domaine.

        A noter aussi qu’on peut faire l’usage qu’on veut du vocabulaire mais les mots gardent un sens. Et le sens devra être compris par le récipiendaire qui a sa propre grille de lecture pour comprendre un discours. Cette grille de lecture est (sauf si on a vécu toute sa vie dans les Vosges avec les loups) un consensus social.

        Donc oui, le langage n’est qu’un outil mais c’est quand même un outil avec des usages assez spécialisés.

      • Que le langage soit incompréhensible par la bande de degeneres qui tente vainement de l’utiliser tous les jours franchement je m’en balance. Ca ferait des vacances. (on aurait pas eu au passage cette affaire de débile mentale sur la pseudo exclusion du feminin)
        Parce même quand il l’est ils y pipent que dalle de toute façon.
        Pour les formules de politesse, et tout le tin touin idem. Je dis clairement au gens qu’ils me font chier, ca simplifie tres vite les relations. La politesse, n’est qu’une marque de soumission. Rien a voir avec le langage, mais encore une fois avec celui qui l’utilise.
        Quand a Orwell, aucun langage ne peut ‘supprimer’ une idee…c’est impossible. Ca ne pourrait fonctionner tout court. Ne serait ce que parce que une societe ne peut fonctionner sans que le non soit disponible. Le probleme est dans la non signification stable des mots. Et dans rien d’autre.
        Comme vous le dites, supprimez un signe en mathematique. et tout s’effonde. Pareil pour un langage. Ce n’est tout simplement pas possible de supprimer la negation. et rien qu’avec oui ou non….vous pouvez tout faire.

      • au passage:

        >A noter que le fait qu’on arrive parfois à ne pas se comprendre ou parfois les autres comprennent un sens différent de ce qu’on voulait dire montre bien que le langage ne communique pas uniquement ce son auteur veut communiquer.

        Non les erreurs de communication ne sont pas la faute du langage. Ils sont la faute, au choix, de l’imbecibilité de l’auteur, de l’imbecilite du lecteur, ou de l’imbecibilite des deux.

      • J’admire votre belle capacité à toujours blâmer le clou de ne pas bien s’enfoncer quand vous le ratez avec votre marteau — ainsi traiter votre prochain de débile mental pour ne jamais avoir à vous poser la question de votre propre responsabilité quant à votre usage du langage, c’est beau. Vous savez le marteau existe en tant que concept mais il y en a plein de formes différentes, plus ou moins efficaces selon l’usage. Il n’y a pas de marteau absolu, et si peindre en rose le marteau ou tenter d’améliorer sa forme en le rendant plus aérodynamique, en améliorant sa poignée pour qu’elle puisse s’adapter à d’autres… Bref. Il semblerait que dans votre quête d’absolu, vous soyez incapable d’empathie, finalement, envers votre pauvre clou.

      • Il y a differents marteaux en fonction des clous…sauf que toutes les langues s’adressent aux meme clous ‘les humains)…si vous pensez une seconde que parler avec ces debils mentaux d’une autre manière y changera quoi que ce soit, vous vous enfoncez le doigt dans l’orbite jusqu’au coude. Et je n’écris pas pour eux. Mais simplement pour montrer a d’autres lecteurs que non, ils ne sont pas seuls a les trouver debiles Mais qui ont encore honte de le dire.

    • « Pour les formules de politesse, et tout le tin touin idem. Je dis clairement au gens qu’ils me font chier, ca simplifie tres vite les relations. La politesse, n’est qu’une marque de soumission. Rien a voir avec le langage, mais encore une fois avec celui qui l’utilise. »
      Justement pas trop dans notre langage. On a tendance à élever l’autre en français sans pour autant se rabaisse avec les formules de politesse : on peut donner du monsieur, vouvoyer ou donner n’importe quel titre sans se rabaisser, ça indique juste le statut de l’interlocuteur pas le sien (exemple : maitre pour un avocat, indique qu’il a une maitrise en droit, pas une subordination quelconque, monsieur, n’indique pas qu’il est ton sieur mais juste que tu n’es pas familier avec la personne […]).

      « une societe ne peut fonctionner sans que le non soit disponible. Le probleme est dans la non signification stable des mots. Et dans rien d’autre. »
      Bon, sur Orwell, si vous refusez même de lire ce qu’il a écrit lui même et dites le contraire je ne vais pas m’éterniser. Surtout que pour Orwell le « non » n’était pas supprimé et servait bien au contraire à éliminer la moitié du vocabulaire en le reléguant dans l’opposition et la négation du vocabulaire considéré positif.

      « Non les erreurs de communication ne sont pas la faute du langage. Ils sont la faute, au choix, de l’imbecibilité de l’auteur, de l’imbecilite du lecteur, ou de l’imbecibilite des deux. »
      Oui, ou les fluctuations, imprécision, plaisanterie, malveillance, double sens, contextes absents… Reste qu’un langage peut diminuer ou augmenter ces risques d’erreur.

      Ensuite bon, traiter les gens qui ne comprennent ou ne pensent pas la même chose que vous d’imbéciles ou de dégénérés me semble un peu présomptueux, surtout qu’un membre de l’académie française pourrait penser la même chose de nous et aurait surement plus de légitimité en la matière.
      Ça passe chez l’Odieux Connard qui un talent pour l’écriture, les bons mots et se crée un personnage pourvu d’une outrance parodique, mais c’est plus dire à accepter sans ces qualités.

      • >Justement pas trop dans notre langage. On a tendance à élever l’autre en français sans pour autant se rabaisse avec les formules de politesse : on peut donner du monsieur, vouvoyer ou donner n’importe quel titre sans se rabaisser, ça indique juste le statut de l’interlocuteur pas le sien

        Vous vous contredisez sans même vous en apercevoir. Le statut de mon interlocuteur je m’en balance. Il n’a rien a faire dans la communication.

        quand a ce que dit Orwell, c’est un argument d’autorité. On s’en fout de ce qu’il dit, si ce qu’il dit n’est pas possible. La connotation ‘negative’ dans le sens moral qu’on les gens quand on utilise la negation, est juste un probleme de connerie des gens ne comprenant rien a la logique. non faux = vrai. et rien d’autre

  87. En acceptant que le masculin soit la règle par défaut, on peut y voir une minoration du genre féminin. On peut aussi y voir le consentement par le masculin de perdre sa singularité, puisqu’il devient le vecteur obligé de tout et n’importe quoi. Tout ça n’est qu’une question d’interprétation.
    Ceux qui perdent leur temps en ce genre d’inepties pensent manifestement qu’il suffit de changer les mots pour changer le réel. Mauvaise foi ou réelle bêtise ?

  88. Y’a vraiment des gens qui aiment perdre leur temps c’est ouf, ils ont vraiment rien à foutre dans leur vie à part faire chier les gens, encore de la racaille style SJW et toute cette merde, au lieu de lutter pour quelque chose et d’arrêter de décrédibiliser le vrai féminisme ils feraient mieux de s’y mettre et d’aller militer pour les droits des animaux et des hommes à travers le monde –‘

    • Il y a quelque chose que vous ne comprenez pas dans l’idée d’un système machiste? Ou bien vous pensez que le problème du sexisme est réglé?
      Dans les deux cars, vous auriez du signer « un blaireau » et non un humain.

  89. Pour tous ceux qui pensent que le langage étant un outil, il n’est pas discriminant, vous oubliez que le problème n’est pas l’outil mais la façon dont les gens s’en servent, et ce qui se trouve dans leur tête (comme quelqu’un disait plus haut, si on dit « un docteur », quand on ferme les yeux on visualise un homme). De plus, il y a une corrélation entre les langages genrés et les discriminations envers les femmes dans les sociétés les utilisant : http://behl.berkeley.edu/files/2013/02/BEHLWP2013-03_4-22-13.pdf
    Certes, corrélation n’est pas causalité, mais le point reste.
    Quant à l’existence du neutre, le problème est sa similitude parfaite avec le masculin, qui fait qu’on ne distingue les deux que parce qu’on le sait, et que quelqu’un qui veut y voir la domination masculine le peut et le fait (on en revient à ce que les gens font de l’outil). Surtout quand la règle enseignée dit que le masculin l’emporte…
    Je ne pense pas que l’écriture inclusive soit une solution, du fait de sa complexité (et de certains autres problème mentionnés dans cet article), mais la création de pronoms vraiment neutres (non homonymes du masculin) ne me paraît pas si idiot que ça.

    • l’idée est quand même que les gens auront peut-être du mal un temps, mais qu’à la longue ça va devenir aussi naturel que le reste du langage (quitte à ce que « à la longue » soit « à partir de la prochaine génération élevée avec ce nouveau pronom ») – enfin c’est ce qui me paraîtrait logique.
      Quand à la corrélation non causalité, certes, mais cela veut-il dire pour autant qu’il est inutile d’essayer d’agir ?

    • @Dr Liche : oui et non. Le pronom neutre ne serait pas suffisant. Il faudrait en réalité créer une forme neutre à part entière, qui implique une marque visible et audible à travers l’utilisation générale du langage afin de se démarquer du masculin et du féminin. Car la forme neutre ne s’appliquerait pas seulement aux formes verbales et aux reprises d’un antécédent par un pronom : elle permettrait également d’établir la neutralité d’un nom. Il faudrait donc également des déterminants neutres. Et ça, la langue française n’en a pas un seul (vaguement l’indéfini, et encore, ce n’est pas toujours totalement neutre).

      • Créer une forme neutre serait effectivement une bonne idée mais je crains que la levée de bouclier soit encore plus violente parce qu’on toucherait alors au sacro-saint héritage de nos ancêtres, à la tradition, à l’étymologie, etc. Dans quelques siècles peut-être…

      • En effet, la question de l’étymologie est épineuse avec ce changement. Je considère qu’il est important de savoir d’où vient notre langue, mais il faut aussi ne pas refuser son évolution… quel équilibre trouver entre ces deux nécessités ? La solution m’échappe car les deux courants d’idée me semblent intéressants à suivre.

  90. Ils pourront (tenter) d’imposer ce qu’il veulent, les langues ont leur propre vie et elles évoluent toujours vers la simplicité et non la complexité. Cette lubie de quelques féministes hystériques, si elle est adoptée, sera dissoute naturellement avec le temps.

    • la preuve même qu’il faut parler de la place du féminin (au sens général) dans la société, même sur des points qui sont souvent pointés comme « pas prioritaires », c’est le fait d’accoler toujours ou presque « hystérique » au mot « féministe » par les gens qui ne comprennent pas qu’il y a un problème et que l’ignorer n’est pas la solution …

      • Ouais, parce que ça ne peut pas avoir quelque chose à voir avec lesdites féministes. On ne va pas leur demander d’assumer les conséquences de leurs actions non plus.

  91. Je voudrais revenir sur cette histoire de conduite qui serait
    plus dure pour nous autres les gauchers. On n’est pas si mauvais,
    si la conduite était si dure pour nous on se serait plaint il y a
    longtemps, ou alors c’est juste que nous sommes bien meilleurs que vous,
    droitiers.

    Alors que les ciseaux, ça c’est chiant, la plupart du temps ils sont pour
    droitiers, et pour peu qu’on m’emprunte ma paire personnelle la personne
    va râler parce qu’ils sont pour gauchers.

    Ou les freins sur les vélos, je ne compte plus le nombre de vols-planés
    que j’ai fait quand j’étais petit à cause de ces fichus freins avant sur la
    poignée de gauche.

    Ou encore les portiques du métro, qui sont fait pour droitier et qui
    m’obligent à galérer et à faire chier le monde quand je décide de me
    rendre à la capitale.

    Dans un autre registre si on précise le genre de la personne à chaque fois
    on risque fort de perdre en suspens et en retournement de situation dans
    les livres. Et oui, si la prophétie disant « qu’aucun homme ne peut tuer le
    Roi sorcier » avait inclu tous les genres Eowyn aurait eu l’air con et la
    Terre du Milieu l’aurait probablement eu dans le cul.

    Mon ressenti personnel sur la question c’est que ce débat, comme beaucoup
    d’autres sur internet, qui parle d’égalité entre les genres, les sexes, les
    orientations sexuelles, n’est pas un débat prônant l’égalité, ce que les
    gens veulent c’est la reconnaissance, avoir une petite part unique et
    reconnue par les autres; sinon ils prôneraient le neutre et la disparition
    des différences, pas son marquage (et je ne suis même pas sûr qu’ils en
    soient conscients).

    (en fait je vois ça comme une formule mathématique, 2+3=5, la plupart des
    gens s’intéressent au résultat, ceux qui veulent le débat s’intéressent
    au développement)

    • encore une fois, si le neutre n’était pas identique (orthographiquement) au masculin, et que donc la plupart des gens ne pensaient pas que, réellement, le masculin l’emporte sur le féminin, il n’y aurait pas de problème je pense. Mais là, dire que c’est du neutre et pas du masculin, hop tout est résolu, ça ne suffit pas, il faut que dans la tête des gens ça change ; et comme la tête des gens ne change pas si rien ne déclenche ce changement, agir sur le langage ne paraît pas débile.

      • Quelles preuves y a-t-il que les gens pensent vraiment que « le masculin l’emporte » autrement qu’à l’écrit?
        C’est une vraie question, en l’absence de preuves ce n’est rien de plus qu’une hypothèse (et je la trouve douteuse), elle est sans doute vraie pour quelques personnes car il y a des cons partout mais malgré tout le mal que je pense des gens en général je doute que la majorité pense réellement ainsi.

      • Ou alors, on cesse de vouloir rejeter la responsabilité sur autrui et faire agir autre que soi, on se sort les doigts d’où je pense, et on apprend aux gens à éduquer correctement leurs enfants. Un enfant, si on lui dit « masculin = forme neutre dans tel cas, tel cas, tel cas », et si on ajoute « respecte les femmes, elles sont les égales des hommes », il comprendra. Pour ma part et pour tous mes amis en tout cas, ça a marché. J’en connais aucun qui soit misogyne. Changer les règles de la langue ne servira à rien si on ne change pas d’abord les idées des gens.

      • Changer les règles de la langue ne servira à rien si on ne change pas d’abord les idées des gens. »

        L’œuf, la poule, tout ça… Les mots véhiculent les pensées, il faut bien changer l’un pour parvenir à changer l’autre.
        Si le débat de cette fichue écriture inclusive existe et trouve autant de contestataires, c’est bien parce que la plupart d’entre nous – surtout lorsqu’il s’agit de la langue française – sont coincés dans le « c’était mieux avant » et refusent toute évolution parce qu’ils refusent surtout de changer leurs idées.

      • Certes, mais je ne crois pas que changer la langue changera les mentalités. Si les mots véhiculent les pensées, et s’ils peuvent être outil de contrôle, ils ne sont pas nécessairement déterminants dans l’évolution d’une mentalité. Ils sont importants, mais pas déterminants. Les facteurs essentiels du développement d’une mentalité sont, à mon avis, le milieu et les circonstances. La langue reste un support, un outil. On peut établir un parallèle simple, même si un peu éculé : faites découvrir le couteau à un humain, si vous ne lui expliquez pas qu’il ne faut pas le planter dans le bras de son voisin, il est susceptible de le faire. Le problème ne vient pas du couteau, qui est un outil tout à fait ordinaire : il vient de la représentation du monde que se fait la personne possédant le couteau.

      • >contestataires, c’est bien parce que la plupart d’entre nous – surtout lorsqu’il s’agit de la langue française – sont coincés dans le « c’était mieux avant » et refusent toute évolution parce qu’ils refusent surtout de changer leurs idées.

        Non, j’en ai un peu rien a foutre de l’orthographe et de la grammaire. La c’est juste que cette écriture a la con est débile avec ses points partout, ces lettres en plus pour ne strictement rien changer au fond du probleme.

        Vous êtes toutes des connasses.
        Ecriture parfaitement valide dans l’écriture inclusive débile que vous prônez.

  92. Je suis 100% pour, et depuis longtemps pour que le NOMBRE l’emporte.
    6filles 4garçons. Elles.
    En cas d’égalité, par traditions, on utilise Ils, mais pas pour discriminer, parce qu’y faut bien un truc.

    Mais j’aimerais continuer a lire sans maux de tête en 15minutes.

    • Et si on ignore le nombre de chaque sexe ? Et les transgenres, on les compte comment ?
      Moi j’ai une façon très neutre d’appeler les autres : esclaves. Ca marche bien, pas de discrimination. Autrefois j’utilisais « vermine », mais c’est trop connoté féminin …

      Entièrement d’accord sur votre conclusion. D’ailleurs une façon très simple de voir si une langue écrite est pratique ou autre : si elle se prononce bien à l’oral. J’ai jamais entendu des personnes parler en écriture inclusive … Je pense que ça serait moche. Preuve s’il en est d’un problème dans le bousin.

      • capitaliste repu , vermine totalitaire , affameur du peuple !

      • « J’ai jamais entendu des personnes parler en écriture inclusive  » : ni même simplement parler en écriture probablement…

        Même si ce n’est pas votre tasse de thé, écoutez quelques discours de Macron pour vous rendre compte de ce que ça donne l’application de l’inclusif à l’oral.

    • Trop de connaissances à avoir.

      Les Françaises ou les Français ? Y’a-t-il plus de femmes ou d’hommes en France ? Pareil pour chaque pays.

      Dans un texte ou une conversation, on évite au maximum les ambiguïtés. Par exemple, Claude est un prénom masculin et féminin, mais on aura pris soin auparavant de décrire ce ou cette Claude.

      Bref, vous ne pouvez pas demander de connaître tout sur tout à des gens qui veulent simplement s’exprimer.

      • « Dans un texte ou une conversation, on évite au maximum les ambiguïtés. Par exemple, Claude est un prénom masculin et féminin, mais on aura pris soin auparavant de décrire ce ou cette Claude. »

        La question que je me pose est pourquoi faudrait-il absolument définir le genre de Claude ? Est-ce que cela a une réelle importance ?
        A mon sens, non…

      • Wep C’est pas important pour un docteur de connaitre le sexe d’un patient, ca change rien…on est fait pareil que diable !

        Ou pas.

      • « Wep C’est pas important pour un docteur de connaitre le sexe d’un patient, ca change rien…on est fait pareil que diable !

        Ou pas. »

        Non mais vous êtes sérieux là ?!?
        On ne parle pas d’une consultation chez un/e spécialiste mais bien d’une discussion lambda entre deux personnes.

        A ce stade, ce n’est plus de la mauvaise foi…

      • @Vitany

        Parce que dans la discussion qui est celle-ci, nous évoquions l’emploi de la règle de majorité appliquée à notre langue : masculin/neutre + féminin.
        Nous ne parlions donc pas d’ignorer le genre.

        Par conséquent, se tromper de genre est une faute !

      • >On ne parle pas d’une consultation chez un/e spécialiste mais bien d’une discussion lambda entre deux personnes.

        Non. Vous avez decide que c’etait une discussion lambda, pour soutenir votre argument debile.
        JE vous montre par A+B qu’il y a des situations ou cela a une importance, avec un exemple.
        Il y en a…pleins d’autres.
        Par exemple, si on me parle d’une personne que je juge intéressante (voyez c’est sans sexe pour l’instant la) si a la fin, on me dit que c’est une femme, bah je me dis que je pourrais en faire ma conjointe, alors que sinon…bah just un pote hein, n’étant pas mal cablé a ce niveau (vous pourrez pensez ce que vous voulez, mais l’homosexualite reste une impasse biologique)
        Voyez, une discussion entre quidam ou oui ca a une importance…(nan parce que vous etes visiblmenet trop con pour imaginer la chose)

      • « Par exemple, si on me parle d’une personne que je juge intéressante (voyez c’est sans sexe pour l’instant la) si a la fin, on me dit que c’est une femme, bah je me dis que je pourrais en faire ma conjointe, alors que sinon…bah just un pote hein, n’étant pas mal cablé a ce niveau (vous pourrez pensez ce que vous voulez, mais l’homosexualite reste une impasse biologique)
        Voyez, une discussion entre quidam ou oui ca a une importance…(nan parce que vous etes visiblmenet trop con pour imaginer la chose) »

        Ah parce que si au final c’est une femme la personne intéressante avec qui vous discutez, du coup elle ne peut pas être simplement votre pote ? Elle doit du coup aller dans la petite case « conjointe potentielle » (donc baisable) ?

        Effectivement, votre raisonnement est plus que basique (pour ne pas dire primaire), je pense que je vais en rester là avec vous

      • Même si l’argument de Stephane est maladroit, il a raison sur un point, c’est qu’on ne se comporte en général pas de la même façon avec une personne du sexe opposé qu’avec une personne du même sexe. Que ça dérange ou non, c’est une réalité biologique (ou éthologique).

      • Non mon raisonnement est factuel: elle est baisable, un mec ne le sera pas.
        Est ce que je ferais forcement du mec un pote ? non plus. Parce que j’en ai rien a foutre.
        Je vois que vos raisonnement sont toujours aussi illogiques. Arretez oui, vous devenez de plus en plus ridicule dans vos reflexions. Je viens de prouver encore une fois par A + B que oui cela a de l’importance dans pleins de situation. Et que donc, votre position est indefendable logiquement pour quelqu’un en disposant.

      • Merci de ne pas faire de vos cas une généralité.
        Si, il y a bon nombre de personnes qui se comportent pareillement face à un homme ou à une femme, des personnes qui sont suffisamment ouverts pour ne pas juger l’autre et réagir différemment uniquement suivant le sexe de la personne en face (ou sa couleur de peau, ou son orientation sexuelle ou n’importe quoi d’autre qui la différencie).

        Quant à celles et ceux qui réagissent différemment, c’est à mon sens un enseignement dès le départ, enseignement donné dans nos sociétés. Ce n’est pas acquis, il n’y a qu’à voir les petits enfants pour s’en rendre compte, eux ne font aucune distinction avant qu’on le leur « enseigne ».
        Vous allez alors parler séduction et attirance je suppose ? Là encore, cela ne rentre pas en ligne de compte, à moins d’être attiré par TOUTES les personnes du sexe pour lequel vous penchez (opposé ou non). Et ce n’est jamais le cas, vous n’êtes jamais attiré par toutes n’est-ce pas ?

        Il faut différencier ce qui est acquis à la naissance (les besoins essentiels comme manger, dormir, respirer) et les acquis de l’éducation/société (quasiment tout le reste).
        Le langage et l’écriture en font partie. Ces outils ne s’inscrivent pas en-dehors de la société ou des préjugés, ils en font partie. Aucun mode de communication n’est isolé ou à part, ça n’a pas de sens dans son idée même (communiquer c’est forcément interagir avec d’autres et la société apprend à interagir de telle ou telle façon suivant l’interlocuteur/trice).

        A noter qu’à aucun moment je n’ai défendu l’écriture inclusive, tout simplement parce que je ne pense pas que ce soit LA bonne méthode. Mais ce n’est que mon avis et je n’en fait pas une vérité universelle (comparé à d’autres dans les commentaires).
        Par contre, si ça permet de remettre en question les choses et peut-être se diriger vers un vrai genre neutre qui engloberait tout le monde, voire à supprimer le féminin et masculin et utiliser uniquement le neutre, alors pourquoi pas ?
        Ce ne sont pas des choses figées dans le temps, le langage et l’écriture évoluent constamment. Donc pourquoi être si réticent à l’idée d’une évolution plus égalitaire dans ce sens ?

      • On fait pas de nos cas une generalite, c’est toi qui fait de ton cas la la regle, cretin des alpes.

      • >Donc pourquoi être si réticent à l’idée d’une évolution plus égalitaire dans ce sens ?

        Parce que cela n’a rien d’égalitaire, et que c’est chiant a écrire, et que cela n’apporte strictement rien. On te la déjà explique, mais t’es trop butor pour comprendre.
        Les anglos saxons sont l’exemple même de l’inutilité de ce combat débile.
        Le pire c’est que c’est contre productif, dispersant de l’energie a trouver une solution a un probleme qui n’existe pas, et qui ne changera rien (encore une fois les nombreux pays n’ayant pas de genre dans leur langage n’en sont pas moins sexistes, et ne cherchent pas a ‘masculiniser’ leur langage non plus, preuve si il en est que cela n’a aucun rapport.

        Bref la seule chose qu’on peut faire avec les militants de cette pseudo cause de se foutre de leur gueule. Ils le meritent. Et il est inutile de chercher a raisonner avex des debiles, tout comm e il est inutile de raisonner avec un croyant. rien le fera changer d’avis sur sa croyance.

      • Vitany, écoutez bien le dernier argument de Stéphane où il dit qu’il est impossible de débattre avec des debiles. Il fait bien sûr reference à lui même et à son impressionnant débit de conneries de blaireau de base. Illustration caricaturale du connard JV.com qui croit venir trouver un semblant de respectabilité que ce blog.

      • « Quant à celles et ceux qui réagissent différemment, c’est à mon sens un enseignement dès le départ, enseignement donné dans nos sociétés. Ce n’est pas acquis, il n’y a qu’à voir les petits enfants pour s’en rendre compte, eux ne font aucune distinction avant qu’on le leur « enseigne » »

        et du coup c’est mal? nan pasque moi on m’a enseigné (comme à beaucoup de garçons d’ailleurs) à ne jamais taper une fille/femme … (et on voit au passage que ça ne résout pas vraiment le problème des femmes battues …)

  93. Merci pour cet article !
    Je suis dyslexique et pour lire je dois le faire à voix haute sans quoi je ne peux arriver à intégrer les mots que je vois. De même alors que je rédige ce message, je me dicte à moi-même les mots que je veux écrire. Lire est déjà difficile, mais lire un texte inclusif est une vrai torture ! Comment lire à haute voix « un.e utilisateur.trice » ? Comment prononcer ce « un.e » ? « un point e » ? ‘un-ne » ? si je ne peux pas le prononcer, je ne peux pas l’écrire ! Je ne parle même pas de ce nouveau mot « utilisateurtrice » qui est une horreur étymologique et qui n’arrivera pas à faire son chemin entre le son du mot et ce qu’il est sensé vouloir signifier parce que sa décomposition est illogique (ou il faudra qu’à coté des suffixes « -teur » et « -trice » je rajoute un nouveau « -teur.trice » et que je fasse pareil pour tous les autres suffixes de notre langue).
    Merci de rajouter plein d’autre raisons pour ne pas accepter cette façon d’écrire et que je reprendrais pour défendre une façon d’écrire efficace. Je m’en servirai à l’avenir !

    • Non, on n’écrit pas « un.e utilisateur.trice » ou pire « utilisateurtrice » mais « un utilisateur ou une utilisatrice ».

      Ne croyez pas tout ce qu’on lit sur internet, on y trouve quelques exagérations comme ici (mais la mauvaise foi est le fond de commerce de l’Odieux Connard, elle est donc légitime) et une pléthore d’affirmations erronées destinées à générer du clic facile. Sur Internet, plus c’est gros…

      • On passe donc de deux mots a 5 mots juste pour que des connasses se sentent exister…
        a part ça ce sont pas des connasses…

        Ce texte est parfaitement conforme en écriture inclusive.

  94. CO… Quoique non. Je vais pas gueuler. Ca n’avance à rien, ça fait même reculer la cause et baisser le niveau de la conversation, et c’est pas très intelligent quand on veut persuader quelqu’un. Je rectifie donc :

    J’aimerai donner mes arguments pour contrer certains des vôtres que je ne trouve pas valables.
    Déjà, le neutre. le neutre est peut-être neutre, mais il est tout de même identique au masculin, et ça c’est pas cool.
    Ensuite, la règle « le masculin l’emporte sur le féminin » dans une société qui se veut progressiste, ça fait tâche.
    Et par ailleurs, si on commence à justifier l’abandon de certains combats par le fait que « bah ça va, c’est un détail, ça fait de mal à personne », ça peut aller très loin. Une différence de salaire de 10 euros entre les hommes et les femmes ? Bah c’est pas grave, c’est qu’un détail, ça fait de mal à personne. Une faute d’orthographe dans un livre scolaire ? Bah c’est pas grave, c’est qu’un détail, ça fait de mal à personne. L’objectification de la femme dans les pubs ? Bah c’est pas grave, c’est qu’un détail, ça fait de mal à personne.
    Une pub sur le site de l’Odieux Connard ? Bah c’est pas grave, c’est un détail, ça fait de mal à personne.

    Mais bon, j’ai pas envie de paraître pour un tortionnaire, donc je vais proposer deux solutions moins courtes et moins chiantes à écrire :
    – La règle de proximité. Alors non, ce n’est pas sexiste, étant donné que c’est la proximité (merci captain obvious) qui prime et non une « supériorité » quelconque, donc ça marche. Et c’est pas plus long que l’écriture actuelle, donc j’attend les contre-arguments.
    – On se bouge le cul et on invente un nouveau neutre, ou une nouvelle règle, ou un truc dans le genre, tout simplement.

    • Que vous trouviez pas cool que le neutre et le masculin identiques, ce n’est pas un argument.

      L’Odieux propose de changer l’intitulé de la règle, qui est en effet un peu maladroit.

      La multiplicité des combats nuit de manière générale à chaque combat. Vous obtiendrez moins de partisans si vous devez vous mettre d’accord sur 1000 idées plutôt que 10. Donc oui, concentrons-nous sur les combats les plus importants (salaires, violences). Je rajouterais même que dans le cas de l’écriture, c’est pire, vu que les pro-inclusif ne sont même pas d’accord sur les règles à appliquer. Vlà l’unité.

      La règle de proximité ne sert à rien. Elle annihile les propositions galantes (« Françaises, Français ») d’ailleurs ironiquement présentes de nombreuses fois dans l’appel des 314.

      Qu’on invente un nouveau neutre, si vous voulez :)

    • La règle actuelle est plus cohérente avec celle voulant qu’on emploie un terme masculin pour un groupe mixte. Et pensez que la règle de proximité régissait aussi l’accord en nombre : il ne faudrait pas dire « Nicolas et Nicolette sont gentilles » mais « Nicolas et Nicolette est gentille ». Évidemment, ce n’est pas ce que demandent les féministes, mais ce serait tordu d’avoir une règle pour l’accord en genre et une autre pour l’accord en nombre.

      Pour le neutre, pourquoi pas s’il est d’un autre acabit que les « illes », « celleux », « ellui », etc. Mais je ne crois pas que ce soit réaliste ;)

      • il n’y aura rien pour satisfaire les conasses supportant cette ecriture.
        Tu commence par Nicolas et Nicolette, tu as tort, tu dit Nicolette et Nicolas et tu accorde a Nicolas et tu as tort….

        C’est le propre de ces pétasses. quoi que tu puisses dire, si t’es un male tu as tort, si tu es une femelle qui dit pas comme elle tu as tort. Ah puis si t’es machin sans genre, tu as tort aussi.

        Parce qu’il y a franchement que des tarées pour défendre cette connerie. Et oui les ratées de la nature ayant fini avec des couilles mais qui pensent comme ces connasses s’accordent bien au feminin.

        Voyez, je fais dans le texte bien inclusif. Et bien clair.

      • Vos propos puent la misogynie Stephane.
        Ou alors vous avez décidé de tenir le rôle du troll sur cet article ?

      • Non je montre que le langage inclusif ne change rien, vu que j’écris en langage inclusif. Et que les débiles qui le pensent le sont donc bien.

  95. Ok peut-être que l’inclusif est pas ce qu’il y a de plus pratique mais c’est pas une raison pour rester sur un vieux langage sexiste, la réponse serait plutôt de trouver des solutions neutres plus simples.

    • Bon sang de bois, ce n’est pas le langage qui est sexiste, mais la société !
      Plutôt que de faire des nœuds aux méninges pour in fine vous décrédibiliser et saloper la langue française, faites au mieux pour obtenir l’égalité salariale à compétences égales entre les hommes et les femmes ! c’est ça l’important! c’est ça l’essentiel ! La véritable égalité, c’est là qu’elle doit s’exprimer.
      Sinon exprimez -vous en mode « sms préssieuz é ridikul » à la sauce Jul, vous atteindrez directement votre but ! l’écriture inclusive est ridicule, c’est un faux combat, sans doute ourdi par des anti-féministes pour détourner la société de l’essentiel cité plus haut. Rajoutez les aggressions sexuelles, le mépris du droit et de la présomption d’innocence, et si on vous suit, la Corée du Nord deviendra un Paradis à côté de ce que vous nous offrez. Non merci !
      (quand on est franc, libre, et de bon renom, on signe avec ses véritables noms et prénoms ! En Marche !).

      • « Bon sang de bois, ce n’est pas le langage qui est sexiste, mais la société ! »

        C’est bien ce que OC a tenté ici – avec talent je trouve, mais cela ne suffit pas visiblement à certain – de dénoncer. Mon premier commentaire aller en ce sens mais bon… Y a ps plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

      •  » l’égalité salariale à compétences égales entre les hommes et les femmes  » elle existe déjà. L’inégalité salariale est un mythe.
        Sur l’écart salarial hommes femmes: http://time.com/3222543/5-feminist-myths-that-will-not-die/

        Cliquer pour accéder à Gender%20Wage%20Gap%20Final%20Report.pdf

        http://www.forbes.com/sites/realspin/2012/04/16/its-time-that-we-end-the-equal-pay-myth/
        Et pour ne pas vous assommer plus que ça d’articles, je vous poste ici un résumé complet, citant sources, statistiques et raisons générales de pourquoi les économistes dénoncent le gender-wage gap myth http://thenonpolitician.homestead.com/Economics/GenderPayGap.html
        l’inégalité salariale s’explique par d’autres raisons que le machisme. la discrimination salariale est un mythe: http://www.slate.com/articles/double_x/doublex/2013/08/gender_pay_gap_the_familiar_line_that_women_make_77_cents_to_every_man_s.html
        deux vidéos intéressantes à regarder: https://www.youtube.com/watch?v=p5LRdW8xw70 http://youtu.be/8EK6Y1X_xa4
        http://h16free.com/2011/04/13/7869-il-ny-a-pas-decart-salarial-hommes-femmes
        Le mythe de l’écart salarial hommes-femmes de plus de 20% “à travail égal”
        par Cyrille Godonou
        http://www.enquete-debat.fr/archives/le-mythe-de-lecart-salarial-hommes-femmes-de-plus-de-20-a-travail-egal
        http://www.atlantico.fr/decryptage/ecarts-remunerations-hommes-femmes-ces-facteurs-explication-que-statistiques-internationales-oublient-prendre-en-compte-cecilia-1893287.html
        https://beingclassicallyliberal.us/2017/04/04/debunking-the-gender-wage-gap-for-the-millionth-time/

      • C’est un non sens économique de parler de discrimination dans une économie de marché, il y en a pas A COMPETENCES EGALES. Une entreprise pratiquant de la discrimination disparaitera au profit d’entreprises ne pratiquant pas la discrimination. les seules facons d’avoir de la discrimination dans une économie de marché c’est soit que les consommateurs soient prêts à payer plus chers pour se fournir auprès d’entreprises qui discriminent soit que la discrimination est imposé par l’état. C’est la base même de l’économie.
        Le meilleur moyen de lutter contre la discrimination s’est par le marché. Si on regarde l’histoire, la plupart des discriminations sont causés par l’État. En israël, PQ y a t il eu une amélioration de la situation des arabes israéliens ? C’est grâce au fait qu’Israël s’est libéralisé. Avant israël était très socialiste, bcp d’entreprises appartenaient à l’État donc forcément elles engageaient plutôt des juifs. Avec la libéralisation, les entreprises sont devenus privées donc elles engagent leurs employés pour leur compétence. Imaginons que les entreprises discriminent les femmes. Celles ci coûteront moins chers sur le marché de l’emploi donc d’autres entreprises les engageront et disposeront d’un avantage substantiel sur leurs concurrents qui discriminent. Celles ci auront le choix entre arrêter de discriminer ou faire faillite. Je conseillerais de lire les travaux de Gary Becker (prix nobel d’économie) sur le sujet. Il a montré que la concurrence permettait de grandement diminuer les discriminations.
        Les discriminations se font toujours avec l’aide de l’état.
        On est juste dans le victimisme. c’est tellement pratique d’avoir un bouc émissaire. de se dire que si on réussit pas bien dans la vie, c’est à cause d’un facteur extérieur (par exemple à cause du « soi disant » patriarcat). même chose pour les immigrés (qui accuse la société de racisme), les gens d’extrême droite ou d’extrême gauche,….Il est vrai qu’il est tjs plus dur d’assumer sa responsabilité.
        D’un autre coté, je veux bien comprendre que les « minorités » (femmes, immigrés,….) tombent dans le panneau du victimisme puisque la pensée unique imposé par la gauche n’arrête pas de le proner par l’intermédiaire des médias, de l’éducation, de ses assoc,….La gauche fait tout pour faire du mâle hétérosexuel francais de souche la cause de tous les maux et pour des minorités des pauvres victimes.
        Divers études ont montré que les pays (exemple pays arabes) où les gens avaient tendance à se victimiser et accuser des facteurs extérieurs de leurs échecs, en général ces pays sont sous développés (au contraire, des pays où les gens se considèrent comme responsables de leurs propres situations).
        La gauche en victimisant les « minorités » elle ne leur rends pas service car elle développe chez ces « minorités » une mentalité d’assisté (ce qui est un peu le but, la gauche ne veut pas aider ses « minorités » juste faire de elles des électeurs, rien ne vaut un électeur qui soit dépendant de la gauche)

      • Ce qui est marrant c’est que les arguments des féministes aujourd’hui sont assez similaire avec ceux des machos qui disent les femmes sont faibles donc on doit les protéger (il a tjs l’argument de protection). sauf que pour les féministes c’est l’état qui joue le role de protéger, là où pour les machos, c’est le mari. les féministes pour protéger les femmes veulent des lois de discrimination positive, des mesures infantilisant les femmes (comme l’application proposé par nvb). elles proposent des lois liberticdes. pour moi, une femme est d’abord un individu, alors que les féministes sont des collectivistes (une femme est avant tout femme elle fait partie d’un groupe). leur combat est assez semblable à la lutte des classes sociales. pour moi, les femmes sont égales aux hommes donc elles peuvent tres bien se débrouiller toute seul (si les hommes se débrouillent tous seuls alors elles aussi)

      • « C’est un non sens économique de parler de discrimination dans une économie de marché, il y en a pas A COMPETENCES EGALES. »
        Si les humains étaient rationnels, oui. Mais les humains ne sont pas rationnels. Ces cons n’hésitent jamais à se tirer une balle dans le pied en refusant qui une femme, qui un juif, qui un arabe, qui un noir, qui un handicapé, quand bien même la personne est qualifiée pour le poste.
        Et comme les discriminations ont tendance à s’installer durablement, en masse, c’est tout le pays qui est touché, les entreprises discriminantes (scriminantes) sont donc peu affectées par leur manque à gagner.
        Du reste, le capitalisme actuel – sauvage, prédateur – dispose d’une grande marge de manœuvre pour discriminer tout en restant compétitif. Il y a toujours une marge sur laquelle tirer, une sécurité sur laquelle rogner, un partenaire plus petit à qui exiger crédit, un moyen de se décharger de ses coûts sur la Société…

      • Ces cons restent rationnels, dans une economie de marche a plusieurs millions de chomeurs, pourquoi vous voulez qu’un patron s’emmerde, a compétence égale a embaucher une nana , si sa prorpre femme est jalouse et qu’elle va le faire chier parce que la nouvelle est plus belle et plus jeune, un musulman avec qui il va pas pouvoir prendre un repas sans que l’autre l’emmerde avec son hallal sans cochon ni vin ni biere, un juif a pas vouloir bosser le samedi, unhidou a pas bouffer du bieuf etc…

        Ou tout simplement avec un moche au lieu d’un beau…(sauf pour d’autre raisons)….

        Non il se tire pas une balle dans le pied a ne pas s’emmerder avec des gens qui risquent bien plus de le faire chier qu’un autre. Surtout qu’il a le choix.

      • Le mec il se croit garant de quoi que ce soit.

        ‘c’est officiel’…tu te charges d’officialiser pour le compte de qui comique, la bouillie que t’as entre les deux oreilles ?

      • Le mec est une femme en l’occurrence…
        Pas d’bol hein ! ;-)

        Mais c’est pas grave, troll vous êtes et troll vous resterez, vu que vous n’avez rien apporté d’intelligent dans cette discussion à part des insultes.

      • >Le mec est une femme en l’occurrence…
        >Pas d’bol hein ! ;-)

        Mais franchement, t’as pas encore compris qu’on en avait rien a foutre de ton sexe.

        >Mais c’est pas grave, troll vous êtes et troll vous resterez, vu que vous n’avez rien apporté d’intelligent dans cette discussion à part des insultes.

        Encore (normal hein…y a que la repetition qui fonctionne avec les debiles) une fois, ce n’est pas parce que tas pas le niveau intellectuel pour comprendre l’argumentation qu’elle n’existe pas. Les insultes ne le sont que si elles ne sont pas vraies.

      • Mais arrêtez d’emmerder stephane sur la forme quand le fond est sensé nom de nom, vous allez lui donner de mauvaises habitudes

      • arnaudaron vous êtes hilarant: un monde socialiste Avec les idées de gauche banalisées dans la société ? Ben voyons! La gauche ne s’est jamais aussi bien portée qu’en 2017! Si Vous n’êtes pas capables de voir les avantages invisibles que nous avons à être hommes, blancs, hétérosexuels, c’est vous qui êtes aveugles. Ce n’est pas parce que les règles sont théoriquement égalitaires qu’elles le sont dans la pratique. Et c’est pour c’est égalité réelle qu’il faut se battre, n’en déplaise à la fachosphere.

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    • Tout académicien qu’il est, beaucoup d’erreurs dans son texte pour soi-disant justifier son propos :
      – «Madame de Sévigné est un grand écrivain» : une grande écrivaine, une grande auteure ou autrice, ça marche aussi.
      – «Rémy de Goumont est une plume brillante». Plume est un mot épicène au genre défini, c’est-à-dire qu’il n’existe pas de masculin (« plume » ne représente d’ailleurs pas une personne).
      – « le garde des Sceaux », si c’est un homme, sinon ce sera « la garde des Sceaux » (féminisation officielle de ce métier)
      – « la sentinelle », « une excellence » : mots épicènes au genre défini.
      – ministre est un mot épicène au genre indéfini (un ministre, une ministre)
      – « ambassadeur » si c’est un homme, sinon ambassadrice.

      En revanche, là où je suis tout à fait d’accord avec lui, c’est sur ce point : « que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs ». Et il y a du boulot.

      • Vous aimez citer, alors citons :
        « Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre. »

        Traduction : peu importe que le mot soit masculin, féminin ou épicène quand il désigne un statut, une charge, une fonction, un métier, … bref, quand il désigne une réalité du monde sensible qui, à priori, n’est pas genrée. L’important est que la réalité du genre grammatical ne correspond pas à la réalité du genre naturel. Par conséquent, il est démagogique et inutile et même dévastateur pour la compréhension de la logique de la langue de vouloir à tout prix varier le genre du moindre mot « masculin » qui n’a pas encore d’équivalent officiel au féminin.

        Et au passage, théoriquement, le « masculin » dans ces cas-là (écrivain, ambassadeur, garde des Sceaux, etc) fait office de neutre. C’est donc l’homme qui devrait se plaindre de voir son genre réduit à la neutralité, quand le genre féminin est unique dans la langue car il transforme les terminaisons et même certains mots, pour pouvoir exister.

      • « Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre. »
        Là, nous sommes tous d’accord, un piano ou une table n’appartiennent à aucun sexe. En revanche, pour les mots désignant des personnes, il n’est pas difficile de comprendre qu’un ambassadeur sous-entend un homme et une ambassadrice une femme. Pour la simple bonne raison qu’il existe pour ce mot son équivalent féminin, « ambassadeur » ne pourra jamais être mixte. En revanche, « garde des sceaux » devient épicène de fait lorsqu’une femme tient ce rôle, il n’y a aucune raison d’inventer un terme.

        « C’est donc l’homme qui devrait se plaindre de voir son genre réduit à la neutralité »
        Dans les défenseurs de l’écriture inclusive se trouve une bonne proportion d’hommes et c’est logique. N’hésitez donc pas à les rejoindre.

      • Non, non et non. Ambassadeur ne désigne pas une personne, ambassadeur désigne la fonction d’une personne. C’est là où nous faisons souvent une erreur considérable, qui mène aux débats stériles de l’écriture inclusive : certains termes sont NEUTRES car ils désignent UN ÉLÉMENT NEUTRE. PAS un sexe, ou une personne physique. Et comme neutre = masculin, on fait l’amalgame. D’autres termes ont été genrés (infirmière par ex) mais c’est une aberration en terme de logique grammaticale. Nous pouvons voir ici l’extrapolation pernicieuse de la métonymie, on associe à tort le genre de la personne à la fonction qu’elle occupe.

        Par ailleurs, si nous associons plus volontairement certaines fonctions ou certains termes à certains sexes, c’est d’abord pour des raisons historiques et sociales. Les ambassadeurs ont été exclusivement des hommes pendant des siècles ! L’esprit humain faisant naturellement des raccourcis, on associe l’homme à cette fonction. Même remarque pour l’infirmière, qui est d’abord vu comme un métier de femme (ce qui est aberrant, mais la réalité sociale et historique nous a poussés à établir cette corrélation).

        J’en reviens donc à ce que j’ai déjà dit plus haut : changer le langage est inutile, éduquer les gens à dépasser les idées préconçues et à réfléchir au langage qu’ils emploie est essentiel. Tout comme les éduquer à des valeurs morales plus élevées. C’est d’ailleurs théoriquement un rôle de l’éducation nationale (en plus d’être celui des parents), qui échoue magistralement à cette tâche.

      • Vous argumentez comme l’Académie Française : « ambassadeur » désigne une fonction et non une personne et je comprends ce raisonnement. Là où le bât blesse, et je vous rejoins entièrement sur ce point, c’est que ce terme devrait être considéré comme neutre.

        Or, pourquoi dans l’esprit de beaucoup il ne l’est pas ? Parce que justement, il y a tous ces métiers que vous qualifiez avec raison « d’aberration en terme de logique grammaticale » car féminisés : infirmière, boulangère, sage-femme, etc. Dès lors que l’A. F., dans les premiers temps de sa création, a choisi délibérément de conserver le féminin de certains métiers – quelle qu’en soit la ou les raisons – la neutralité des termes de fonction ne peut plus exister : si l’un est féminin, l’autre ne peut plus être que masculin.

      • >la neutralité des termes de fonction ne peut plus exister : si l’un est féminin, l’autre ne peut plus être que masculin.

        Argument débile. Le langage n’a rien de logique, ce n’est qu’une convention d’usage.
        Il y a des exceptions pour tout, y compris, donc dans les noms de métiers.
        Tout comme il y en a dans le pluriel des mots, dans les conjugaisons de verbes, et j’en passe.

        Au passage on utilise ‘donc’ quand on fait un raisonnement logique. Écriture inclusive ou pas. Commencez par cela. Mais quand on défend cette débilité…j’ai des doutes sur vos capacités à le faire.

      • @stephaneletroll : c’est marrant quand même que toutes les exceptions de noms de métiers féminisés soient des métiers « de femmes » dans les mentalités… De la à ce dire que ce n’est pas anodin, et que donc (puisque vous y tenez), si on veut être cohérent, il faudrait mettre tous les métier au neutre (homonyme au masculin), il n’y a qu’un pas très facile à franchir.

      • C’est pas ‘marrant’ c’est purement logique.
        Le langage reflète la réalité de tous les jours. Pas l’inverse.
        Les debiles voudrait faire du langage une source de realite.
        C’est debile, ca n’a jamais marche dans ce sens (encore une fois…il y a suffisament de langage non genre utilise par des societes sexiste pour prouver la debilite du concept)
        Mais comme les cretins dans ton genre sont incapables de comprendre la logique, bah ils cherchent a blablater..vous savez faire que ca….

      • T’es le meme genre de cretin qui a du pleurer pour qu’on change le nom de sage femme pour les deux peles et trois tondus males qui font ce job.
        Les pauvres….
        Ca a vachement masculinise la profession….ou pas….

  97. Certains entrent en guerre pour que le masculin ne l’emporte plus sur le féminin, mais beaucoup d’entre eux oublient que de toutes façon, le mot « féminin » est masculin Donc il l’emporte quoiqu’il arrive…

  98. Bah alors Connard, on croit apprendre la vie aux gens sur l’écriture inclusive et on insiste pour faire l’amalgame genre-sexe ? Pas très sérieux tout ça.

  99. A force, cela devient difficile de séparer ce qui tient de la mauvaise foi volontaire ou non sur ce site. C’est lassant et répandre des sottises sur Internet, par la satire ou non, ça reste répandre des sottises, et les gens ne sont pas futes. Je trouve ça de plus en plus critiquable de dire de plus en plus les pires horreurs, et de laisser la sincérité du propos de plus en plus au lecteur à décider.

    Après ça vent bien, c’est sûr, et pour Connard pas de raison valable de changer le cap à l’horizon. Du coup, je suppose qu’une fois de plus, c’est au lectorat de s’écrémer de lui même en évacuant la salle discrètement.

    • Merci pour ce commentaire. Comme je le disais plus haut, effectivement ce site devient le repère d’une version « hype » des connards de JV.com. Sous couvert d’humour, d’amour de la langue et de liberté d’expression, on dit des horreurs et on ridiculise les progressistes de tous bords. En même temps, c’est dans l’air du temps. Mais c’est triste que l’intelligence de l’auteur soit mobilisé sur la monétarisation de son humour.

      • Oais, toi t’es un progressiste, donc t’as forcément raison. Donc ceux qui sont pas d’accord avec toi , ils disent des « horreurs » ou c’est des vendus. C’est des blaireaux de JV.com: le super argument par association que voila. Paie ton ouverture d’esprit et ta tolérance.

        Spoiler: t’es un peu en dessous de Stephane question beauté de l’âme, Saladier.

      • Je suis progressiste, mais à un moment il va falloir arrêter de chier dans un bol et d’appeler ça du progrès. Être progressiste, c’est aussi avoir un minimum de sens critique et éventuellement réaliser que ce que propose cet autre soi-disant progressiste qui gueule plus fort que tout le monde est complètement con.

      • « Sous couvert d’humour, d’amour de la langue et de liberté d’expression, on dit des horreurs et on ridiculise les progressistes de tous bords » il faut arrêter la victimisation. On se moque aussi des conservateurs. Les conservateurs subissent aussi des critiques. Il est normal dans une société démocratique que les différents grands courants de pensée (progressisme, conservatisme,…) soient critiqués (et moqués). Il ne s’agit pas de « sous couvert de la liberté d’expression » mais de la liberté d’expression et de pensée. Et oui c’est cela la liberté d’expression: laisser s’exprimer des choses qui nous déplaisent. A vous entendre les progressistes sont persécutés alors qu’ils sont le discours dominants dans nos sociétés. Les médias, l’enseignement, la plupart des intellectuels,….sont en majorité progressistes.
        Et d’ailleurs, soi dit en passant difficile de nier qu »il y a bon nombres de critiques à faire aux progressistes. Notamment sur le fait qu’ils se font les hérauts de la tolérance tout en étant profondément intolérants. Il y a une incohérence entre prôner la tolérance d’un côté et de l’autre, être profondément intolérants dès qu’une personne a une autre opinion que soi. Le pire chez les progressistes c’est qu’ils ne s’en rendent même pas compte de cette incohérence. (Et je pourrais faire bien d’autres critiques au progressisme)

      • A noter que le progressisme n’est pas un courant uni. Certains sont vraiment ridicules. Et d’ailleurs, bien des progressistes sont d’accord avec cela. Il y a des critiques entre les différentes mouvances progressistes. Un exemple de clash récent entre progressistes: c’est le débat Valls/ Charlie hebdo contre Médiapart/ Plenel. Une incohérence d’une partie des progressistes: se prétendre progressiste et puis s’allier avec une idéologie obscurantiste qu’est l’islamisme. L’islamogauchisme est une incohérence profonde. On peut pas à la fois se prétendre progressiste et puis défendre l’islamisme. (Fort heureusement, tous les progressistes ne sont pas comme cela).
        Ceci dit, on connaît tous la raison de cette alliance: le fait que chez une bonne partie des progressistes, il y a une véritable de haine de soi. Ces gens vouent une haine contre notre civilisation. L’ennemi c’est l’homme blanc hétérosexuel qui est responsable de tous les maux. Voilà là pourquoi ils s’allient avec nos ennemis. Et ils en arrivent à défendre le racisme anti blanc (comme le montre les cas de non mixité interdits aux blancs). C’est quand même un peu incohérent de s’offusquer de la non mixité interdits aux noirs et puis de soutenir la non mixité interdit aux blancs ???
        Pas étonnant que ces progressistes soient autant critiqués car ils nous haissent. Ils prônent la haine de l’homme blanc. En tant qu’homme blanc, je devrai me laisser faire ? ne pas les critiquer ?? J’ai pas peur de dire que ces gens sont l’ennemi intérieur. Quand on prône la haine de quelqu’un, il est normal que cette personne n’apprécie pas et ne se laisse pas faire.
        La pensée unique imposée par les progressistes est étouffante. Au point que même des progressistes la critiquent. Des études ont montré que la pensée unique empêchait aux gens de développer un esprit critique. La pensée unique empêche les débats, la réflexion et l’intelligence de se développer.

      • « Pensée unique », « obscurantisme », « islamogauchisme ». Youpi le tiercé gagnant.
        Il n’y a aucune haine de soi à reconnaître que le système est dominé par les hommes depuis… plusieurs millénaires! Ni à admettre les avantages à être blanc dans le monde d’aujourd’hui. Si vous n’êtes pas capables de le voir, ce n’est point totalement de votre faute, c’est juste un privilège avec lequel vous vivez depuis tellement longtemps que vous avez oublié que vous l’avez (ou alors vous êtes une femme et vous considérez que c’est « normal » d’entendre des remarques sexistes, ou bien vous êtes black et vous vous êtes habitué à envoyer 3 fois plus de CV que tout le monde).
        Je passe sur la tentative de noyer le poisson sur les « différentes formes de progressisme », puisque dans les exemples que vous avez pris, nous avons la des cons des deux côtés, qui ont un but plus ou moins avoué. Je vais vous expliquer ce que c’est que d’être progressiste: c’est vouloir l’égalité réelle entre les gens, peu importe leur sexe, leur couleur de peau, leur religion, etc. Voilà c’était pas si compliqué non? Le mot important est évidemment « réelle » parce que la théorie c’est bien gentil, mais comment dire…. donc pas la peine de crier à l’alliance avec les méchants islamistes, c’est pas ça être progressiste. Oui l’homme blanc (pour simplifier) est au dessus dans nos sociétés, et faire l’égalité nécessité non pas de le rabaisser mais de mettre le reste à son niveau. Si cela vous donne l’impression de perdre, je vous indique que ce n’est qu’un problème de perception. Laissez moi utiliser une métaphore: si vous roulez à 150 km/h sur l’autoroute et que tout le monde roule à 90, vous allez l’impression d’aller vite. Si tout le monde se met à rouler à 150, et vous à 160, vous aurez l’impression d’aller moins vite.
        Enfin pour ceux qui me reprochent mon manque de tolérance, je vous invite à vous renseigner sur le « paradoxe de la tolérance ». Et je continue à penser que quelqu’un qui est contre une progression de l’égalité réelle est un pauvre con. Cordialement.

      • On a bien compris que t’étais le chevalier blanc, champion autoproclamé de « l’égalité réelle ».
        Et que ça te permet de t’octroyer le droit de dire que ceux qui sont tes détracteurs sont des suppôts de « l’inégalité réelle » , d’horribles Avatar du Mal(Mâle). Pas la peine d’étaler tes billevesées Ad Nauseam, on avait déjà cerné les limites de ta connerie crasse avec ta chiée de commentaires du matin.
        Et ceux qui te reprochent ton intolérance n’ont pas à se renseigner sur quoique ce soit: t’es intolérant point. Puant de suffisance, bouffi d’orgueil et pétri de principe que tu ne maitrises pas, incapable de réfléchir ou d’échanger mais prompt à juger et à condamner. Bref, un gros caca. Certes, en armure scintillante, mais un gros caca quand même.
        C’est l’heure de tirer la chasse, va te faire épurer.

      • C’est celui qui le dit qui l’est. Oops, désolé j’ai relevé le niveau par inadvertance.

        Sans rire, donner des leçons en s’exprimant de la sorte, ça me laisse…. bref.
        En tout cas, merci de m’avoir accusé d’être une gentille progressiste intolérante laveuse de cerveaux sans le moindre argument, c’était adorable.

        Sur ce, je vous laisse à vos délires scatophiles.

      • En ce qui concerne donner des leçons, pour rester dans le même registre: c’est toi qu’a commencé, de d’abord !
        Et avec moult insultes bas du front à l’appui, tes p’tites leçons. Donc on est content que tu progresses enfin.
        Le stade CP ça reste un peu faible, mais c’est infiniment mieux que le Toleranz über Alles que tu campais jusqu’à présent.

    • Ah ah ! Non ! Pour ma part, très souvent quand un débat égalité des sexes ou un débat politique part en vrille, je pense à La vie de Brian !

    • Cette scène est géniale, comme tout le reste du film. Le commentaire ajouté, beaucoup moins : 1) les Monty Python n’avaient rien prévu du tout, ils décrivaient juste ce qu’ils avaient sous les yeux dans le gauchisme (déjà) déliquescent de l’époque, 2) le film ne dit évidemment rien sur le mariage homosexuel, il se contente de moquer les révolutionnaires en carton-pâte et les Romains n’y sont pas moins ridicules que ces derniers.

      • Je te l’accorde le commentaire est pourri mais je l’avais pas lu avant de poster la vidéo (j’ai fait une recherche d’environ 15 secondes pour trouver la scène étant un peu pressé à ce moment là). My bad…

  100. Cher Odieux Connard,

    Enseignante, féministe, signataire du manifeste et fan de ce blog, voilà quatre preuves assez indéniables de mon masochisme qui justifieront à elles seules que je me fende d’un commentaire sur le sujet ici (« Fais moi mal Johnny Johnny » tout ça tout ça).

    Au risque de vous décevoir, je ne me lance pas dans mes classes dans une diatribe hystérique (mot qui vient d’ « utérus », forcément) expliquant qu’on n’y appliquera pas la règle « le masculin l’emporte sur le féminin », par respect pour mes ovaires, Kévin range ta kikounette quand tu écris s’il te plaît.

    Simplement, quand le sujet arrive sur le tapis (ce qui se produit assez fréquemment en fait), je prends le temps d’expliquer :

    – que la règle n’a pas toujours existé et qu’on trouve des accords de majorité ou de proximité dans de nombreux textes canoniques, y compris au XIXème siècle. L’accord de proximité était d’ailleurs toléré par le ministère de l’Instruction Publique (cela a été rappelé dans un décret en 1901, et c’est passé à la trappe en 1976 lors d’une « simplification » du code de l’éducation je crois).

    – qu’au XVIIème, les Académiciens ont trouvé judicieux de formuler la règle ainsi parce que quand même, force est de reconnaître qu’ils pensaient un peu la langue avec leurs kikounettes (ce mot est délicieux, je ne m’en lasse pas. Bon, je dois avouer que je ne leur dis pas les choses comme cela exactement, mais vous saisissez l’idée) : «Parce que le genre masculin est le plus noble, il prévaut seul contre deux ou plusieurs féminins, quoiqu’ils soient plus proches de leur adjectif.» (Dupleix, Liberté de la langue françoise, 1651) ; «Le masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle» (Beauzée, Grammaire générale… 1767).

    – que c’est d’ailleurs dans un même souci de « simplification » qu’ils ont unilatéralement décidé de supprimer les noms de métiers au féminin (médecine, autrice, …) qui existaient au Moyen-Âge parce que bon, ok, on peut acheter du pain à la boulangère, mais se faire opérer par une chirurgienne ou concevoir d’être dirigés par une Présidente haha laissez-moi rigoler (certes, le dernier exemple fait preuve d’une mauvaise foi crasse parce que tout le monde savait à l’époque que le pouvoir jaillissait divinement d’une kikounette pour le transmettre à la kikounette de la génération suivante).

    – que non, la langue n’est en soi pas sexiste, que le genre des mots n’est pas le sexe, mais que l’usage qu’on en fait peut l’être. Là, je leur cite Wittgenstein (« les limites de mon langage sont les limites de mon monde », ça en jette un max, emportée dans mon élan je monterais presque sur le bureau façon « Cercle des poètes disparus »). Et quand je suis en forme et que je ne me casse pas la gueule du bureau, je faire référence à cette étude menée par un prix Nobel de Littérature et un anthropologue qui a démontré que les marqueurs liés au genre dans une langue sont étroitement liés au fonctionnement plus ou moins sexiste d’une société : https://usbeketrica.com/article/feminin-masculin-langue-francaise. Les dernières diapos de ce sondage sont aussi un bel exemple : http://harris-interactive.fr/wp-content/uploads/sites/6/2017/10/Rapport-ecriture-inclusive-mots-cles-Harris-Interactive.pdf

    – que des personnes réfléchissent actuellement à différentes façons de rendre la langue plus adaptée à une société dans laquelle les femmes ont l’outrecuidance de vouloir être plus visibles, en proposant des solutions, et en laissant aux locuteurs et locutrices la liberté de choisir ce qui leur convient dans tout ça. J’énumère : accord de proximité, de majorité, utilisation de termes épicènes, langage inclusif (qui ne se limite pas au seul point médian de la discorde, mais qui comprend la féminisation des noms de métiers et des fonctions, l’usage des deux termes, au masculin et au féminin, pour désigner un groupe mixte, etc…). Mes élèves sont d’ailleurs bien plus en avance que moi sur cette question, et j’ai ainsi découvert lors d’un de ces débats l’émergence du pronom « ielle » qui répond à une partie de vos remarques sur la façon d’inclure vraiment tout le monde.

    On en profite pour parler du concept de langue vivante, en perpétuelle évolution, freinée seulement par les barrières « verticale » (tout le monde doit se comprendre au sein d’une même langue quel que soit son âge -j’écris encore « clef », ça les fait doucement rigoler-) et « horizontale » (tout le monde doit se comprendre quel que soit le lieu où on habite -comme on n’est toujours pas d’accord sur « chocolatine » et « pain au chocolat », on n’est pas sorti du sable), roulant des pelles aux locuteurs et locutrices qui prennent plaisir à jouer avec elle (je m’emballe, pardon).

    Bref, vous l’aurez compris, comme je suis une enseignante perverse, je profite du débat pour leur faire faire du français en loucedé, c’est toujours ça de pris.

    Alors oui, si au moins on profite du débat pour reformuler la règle en question, quitte à inventer un neutre qui n’existe qu’à l’état résiduel en français (« on », « il pleut »), ce sera déjà ça, et ça évitera à Kévin de lancer un regard goguenard à Kévina quand on l’énonce, mais si en plus on peut en profiter pour débattre un peu, c’est pas mal non plus.

    Sur ce, je retourne faire la vaisselle avec mes ovaires, comme un commentateur modéré et avisé l’a gentiment proposé aux signataires du manifeste sous un article sur le sujet.

    P.S. ce commentaire a entièrement été rédigé en suivant les préconisations du Haut Conseil à l’égalité sur le langage inclusif, et tout ça sans un seul petit point médian de la discorde : étonnant non ?

  101. TL ; DR
    Le signe dans le langage (lettre, syllabe, mot, etc) est ARBITRAIRE. Il ne représente rien en lui-même dans notre monde sensible.

    Un mot représente une chose grâce à la connaissance empirique (nous associons le son et la graphie du mot « ARBRE » parce qu’on nous a montré un arbre). Il n’y a aucun autre lien évident.

    Le genre des mots n’a pas été choisi en fonction de ce qu’ils représentent, mais par l’usage et l’évolution de la langue pendant plusieurs siècles.

    Il faut donc dissocier genre naturel et genre grammatical.

    Écriture inclusive = faux combat. Éduquer correctement les enfants = vrai combat.

    ÉDUQUER correctement un enfant =
    – pas d’amalgames,
    – compréhension de la logique et de la neutralité originelle de la langue qu’il pratique,
    – bonnes valeurs morales vis-à-vis des femmes,
    – esprit critique et éclairé (il saura que « le masculin l’emporte » = raccourci malheureux, faute de formulation)
    – lucidité face aux autres, face aux tentatives de manipulations ou face à l’obscurantisme

    Si on veut vraiment changer la langue française (mais je persiste à croire qu’une bonne éducation est suffisante) en conservant au mieux sa logique et sa richesse, le plus judicieux serait de créer une sorte de genre neutre pour désigner tout ce qui n’est pas naturellement genré. Au lieu de babiller inutilement sur des graphies qui détruisent la logique de la langue et l’appauvrissent. Mais même la création d’un genre neutre risquerait de l’appauvrir.

    Aux défenseurs de l’écriture inclusive : étudiez la linguistique de manière lucide.

    ______________________________
    TS ; WM

    Dire que le langage est sexiste démontre une profonde méconnaissance du fonctionnement de la langue française, et traduit une mécompréhension qui pourrait s’avérer dévastatrice pour les générations futures si elle leur est transmise. Aux défenseurs acharnés de l’écriture inclusive : s’il vous plaît, étudiez la linguistique. Vous comprendrez mieux la langue que vous pratiquez et vous serez en mesure de proposer de vrais arguments (parce que les sempiternelles références historiques concernant les modifications de la langue ou les arguments éculés d’une lutte anti-misogynie n’apportent, en réalité, rien au débat portant sur la transformation profonde du langage et sur ses implications sur le développement cognitif de nos enfants).

    La première chose à faire N’EST PAS de chercher une égalité stricte des genres grammaticaux dans la formulation (c’est aberrant). La première chose à faire EST DE SAVOIR DÉVELOPPER l’esprit critique de nos enfants, leur apprendre à réfléchir convenablement et à comprendre les vraies problématiques qui agitent nos sociétés.

    En d’autres termes, la priorité est de savoir éduquer son enfant.

    Je me permets de prendre mon exemple : j’ai eu quelques instit’ qui m’ont effectivement appris « le masculin l’emporte sur le féminin ». J’en conviens, cette formulation est malheureuse. Mais je ne suis jamais devenu un misogyne harceleur et n’ai jamais méprisé les femmes sous prétexte que l’on m’avait appris cette règle de la langue française. Car mes parents, tout comme l’école, ont su m’apporter d’autres valeurs morales, plus élevées qu’une formulation maladroite, qui m’ont forgé et m’ont permis de réfléchir à la réalité homme/femme. Et, grâce à un esprit critique ordinaire (je n’ai rien d’un érudit ou d’un génie), j’ai bien compris que les différences de genre dans la langue ne reflétaient pas le genre naturel des choses de ce monde.

    Pour rappels : la langue française est le fruit d’une évolution arbitraire du signe. C’est-à-dire que signifiant (forme concrète du signe) et signifié (ce qu’il représente) ne sont pas naturellement liés. Nous établissons un lien par l’apprentissage empirique (nous voyons un arbre, nous associons la graphie et la phonétique du mot « arbre » à l’image que nous en avons). De même pour le genre donné aux mots. Pourquoi « arbre » serait-il masculin et « voiture » serait-il féminin ? Aucune raison si l’on fait l’amalgame entre genre grammatical et genre naturel. En revanche, si on étudie sérieusement la langue, on s’aperçoit qu’il s’agit de processus d’évolutions très lents, et souvent très marqués par l’usage du tout venant. Donc la raison est simplement : l’usage au fil des siècles.

    Un bon exemple concernant l’arbitraire du genre grammatical est de comparer les langues :
    – la jupe (féminin) => en allemand : der Rocke (masculin)
    – la voiture (féminin) => en allemand : das Auto (neutre)
    Etc, etc…

    Enfin je terminerai sur une dernière information importante : le « masculin » est en réalité une forme neutre. Dans la logique grammaticale de la langue française, masculin = forme grammaticale qui n’est pas marquée, c’est-à-dire qu’elle n’implique aucune modification des terminaisons de certains mots. Le féminin, quant à lui, est une forme qui marque la langue, qui modifie la manière dont on l’écrit et dont on la prononce. Ainsi, le féminin est davantage mis en avant dans la langue que le masculin, car il a fallu CHANGER LES MOTS pour que cette forme soit lisible et audible. L’existence du féminin a même conduit à l’invention de nouveaux mots pour désigner certaines choses. Par conséquent, même sans changer la langue, le féminin est en réalité plus important que le masculin car c’est un genre unique, qui a ses propres terminaisons et qui se détache clairement de la forme hybride masculin/neutre. Si des personnes voulaient mener un combat, ce devrait être les hommes, car grammaticalement, leur genre n’existe pas.

    Ex : pris => prise ; fait => faite ; cheval => jument ; lion => lionne ; lièvre => ase ; etc, etc…

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    Définitions (Source : TLFi, un dictionnaire de qualité réalisé par le CNRS)
    Signifiant : Subst. masc., LING. [P. oppos. à signifié] Partie formelle, matérielle et sensible du signe.
    Signifié : Subst. masc., LING. [P. oppos. à signifiant] Partie conceptuelle du signe, contenu du signe.

    Autrement dit, le signifiant est la réalité graphique (lettres, syllabes) et phonétique (sons produits par les lettres, syllabes, etc) du mot ; le signifié est ce que représente le mot dans notre réalité visible et sensible (à travers nos sens, nos émotions, etc).

    Propos de Saussure (un linguiste reconnu)
    Le lien unissant le signifiant au signifié est arbitraire, ou encore, puisque nous entendons par signe le total résultant de l’association d’un signifiant à un signifié, nous pouvons dire plus simplement: le signe linguistique est arbitraire (SAUSS. 1916, p. 100).
    ___________________________________________________________________________________

    • « Pourquoi « arbre » serait-il masculin et « voiture » serait-il féminin ?  »
      Pour la plupart des mots genrés, l’origine est latine. Mais ceci n’a strictement rien à voir avec l’écriture inclusive qui ne concerne que les êtres humains.

      « le « masculin » est en réalité une forme neutre »
      Non, il ne peut pas être neutre lorsqu’il existe son équivalent féminin. « On », par exemple, est neutre.

      « Aux défenseurs de l’écriture inclusive : étudiez la linguistique de manière lucide. »
      Et pour tout les autres, renseignez-vous correctement sur l’écriture inclusive avant de porter un jugement.

      « Si des personnes voulaient mener un combat, ce devrait être les hommes »
      Dans les défenseurs de l’écriture inclusive se trouve une bonne proportion d’hommes et c’est logique.

      • J’ai certes employé un raccourci, mais masculin et neutre partagent la même forme. L’équivalent féminin est une aberration quand un mot désigne un élément qui n’est en rien lié à un genre naturel (mâle/femelle). Quant à l’écriture inclusive, je sais qu’elle concerne l’humain, mais cet exemple me permettait de montrer que le genre grammatical n’a rien à voir avec le genre naturel puisqu’il touche justement d’autres éléments non humains. Je vous retourne votre remarque d’ailleurs : renseignez-vous sur ma personne avant de penser que je ne connais pas l’écriture inclusive, qui détruit toute forme de logique liée au genre grammatical parce que ses défenseurs n’ont pas compris la logique de la langue française.

        Par contre, je reconnais que mon argument « les hommes devraient être ceux qui mènent un combat » est tout à fait inapproprié, je me suis un peu emballé en l’écrivant.

      • Je crois que nous sommes tout à fait d’accord sur l’essentiel !

        Pour ma part, je défends juste l’écriture inclusive parce qu’à un moment, il y a eu cette « aberration » avec l’équivalent féminin qui n’aurait jamais dû exister puisque les organes génitaux n’ont rien à voir avec tout ça.

        L’autre solution serait de tout rétablir de façon neutre (soit avec le masculin actuel puisque très proche du neutre latin, soit avec une nouvelle déclinaison) mais ça me parait quelque peu irréalisable maintenant.

        Donc, parce qu’il existe des éléments non neutres pour représenter des personnes, il me parait logique – y compris du point de vue linguistique – de s’adresser aux deux groupes lorsque les deux genres sont concernés.

      • « « On », par exemple, est neutre.  »
        mais sauf erreur de ma part i s’accorde au MASCULIN singulier (quand bien même il désigne un groupe)

  102. Bon stoni, l’argument levy m’a tuée. Je crois que je n’utiliserai plus jamais le .e dans un blog.
    Par contre je dirais toujours: les blogueuses littéraires meme si deux trois pélerins mâles agitent leur plume sur la toile. Comme je dirais toujours « les lectrices de romance » et désolée pour les quelques hommes qui s’ouvrent à ce genre.
    Mais tu sais quoi? C’est marketing aussi tout ça. Je me vois pas bloguer en parlant à des hommes alors que mon lectorat est à 98% féminin je pense… ce serait se tirer une balle dans le pied.
    En vérité c’est surtout par ce que c’est ibitable que je ne l’utilise pas. Idem, marketing

  103. Ce qui me gêne dans cet insigne d’inclusif (que je trouve séparateur, moi aussi, des deux sexes) ce sont ces « coups de points dans les yeux », c’est cocardier, c’est vicieux parce que ça fait mal, physiquement.

  104. L’écriture et le langage inclusif seraient pertinents si les gens n’étaient que masculins ou féminins. Mais nous sommes des personnes uniques dont le sexe n’est qu’une composante. Nous sommes aussi gauchers, méticuleux, curieux… Le langage inclusif laisse entendre que notre sexe est le plus important dans notre identité. C’est un discours réducteur. À de nombreux moments nous agissons sans penser « je suis une femme » ou « je suis un homme ».

    « À la fin du film les spectateurs et les spectatrices ont applaudi longuement. »
    Dans une salle de cinéma, nous sommes tous spectateurs. Que vient faire notre sexe dans ce récit ?

    On pourrait multiplier les exemples avec les expressions favorites des tenants du langage inclusif, « les femmes et les hommes, les consommateurs et les consommatrices, les contribuables (ah non ;-), les Françaises et les Français, les auditeurs et les auditrices, les instituteurs et les institutrices, les agriculteurs et les agricultrices, les présidentes et les présidents, toutes et tous, celles et ceux… »

    Moi, j’ai toujours su que je fais partie des Français, des auditeurs etc. Ceux qui disent « les femmes et les hommes » m’excluent de la communauté des hommes dont je fais partie automatiquement, c’est la maîtresse qui l’avait dit, scrogneugneu.

    Conclusion : Le langage inclusif exclut.

    • « Moi, j’ai toujours su que je fais partie des Français, des auditeurs etc.  »
      En tant qu’homme, vous vous sentez immédiatement concerné si on parle de Français, de consommateurs ou d’auditeurs et vous déduisez ensuite que les femmes sont très probablement incluses.
      En tant que femme, vous abordez les choses différemment : ce sont les hommes qui sont désignés et vous devez déduire, alors que ce n’est pas clairement écrit, que vous êtes également concernée.
      Le raisonnement semble le même mais la perception est différente : c’est comme lorsque vous êtes face à deux personnes, un homme et une femme, et que vous leur demandez à tous les deux de faire quelque chose mais vous ne regardez que l’homme en leur parlant.

      • « En tant qu’homme, vous vous sentez immédiatement concerné si on parle de Français, de consommateurs ou d’auditeurs et vous déduisez ensuite que les femmes sont très probablement incluses. »
        Non, en tant que femme je me sens concernée parce qu’on m’a expliqué dans l’enfance et que je l’ai cru et retenu, que le masculin englobe l’humanité entière. Les « hommes préhistoriques » j’ai toujours su que c’était des hommes et des femmes. Les « auditeurs » d’un concert, ce sont les hommes et les femmes qui l’écoutent. Etc.

      • @Schild : je suis catégorisée femme autant sur ma carte d’identité que dans le regard de ma famille et de mon entourage. Que je me sente 100 % femme (ce qui d’ailleurs n’est pas le cas) est un autre débat.

        @Mik : « on m’a expliqué dans l’enfance et que je l’ai cru et retenu, que le masculin englobe l’humanité entière. » Tout est dit, vous avez parfaitement intégré le fait que le masculin représente l’humanité.

      • Oui, surtout parce que Mik a fait preuve d’esprit critique ! Mik a compris que le masculin et le neutre partagent la même forme. Et même si Mik n’a pas forcément consciemment différencié masculin et neutre, Mik a compris que le masculin appliqué à des termes n’ayant aucun rapport au sexe des gens, mais à des éléments neutres, n’excluait pas les femmes. Mik a été correctement éduquée (je mets ici un -e car j’ai cru comprendre que Mik est une femme).

      • « Mik a compris que le masculin et le neutre partagent la même forme. »

        Non, le masculin est le masculin et le neutre est le neutre.
        On ne peut pas utiliser la même forme pour désigner un genre et pour ne pas désigner un genre, car le genre neutre est associé au masculin lorsqu’on parle d’hommes. Donc non, ce n’est pas neutre, c’est « le masculin qui l’emporte toujours ».

        Si on veut vraiment être neutre, on inclue un genre neutre en plus du masculin et du féminin ou on supprime les genres masculins et féminins et on choisit d’utiliser uniquement un genre neutre (qui pourrait dans ce cas être l’ancien masculin).

      • Bah si le masculin et le neutre se confondent…..
        On devrait revendiquer un genre rien qu’a nous. Comme ces poufiasses qui ont deja un feminin mais a qui ca suffit pas.

  105. Très bel article, presque complet : car au-delà des enseignants qui font un peu n’importe quoi, n’oublions pas les élèves qui doivent apprendre ça. Ce n’est déjà pas si facile pour eux de retenir les règles actuelles, si en plus ils doivent s’embrouiller avec quelque chose qui n’en a pas…

    • « ce n’est déjà pas facile pour eux de retenir les règles actuelles, si en plus ils doivent s’embrouiller avec quelque chose qui n’en a pas… »
      Ça me rappelle les discussion sur l’orthographe d’oignon / ognon : combien se sont révoltés lorsqu’il a été demandé que le i disparaisse ?
      Ce n’est pas la forme qui est réellement défendue avec l’argument de l’apprentissage, c’est l’immobilisme de notre langue.

  106. @Coloquinte
    « Tout est dit, vous avez parfaitement intégré le fait que le masculin représente l’humanité. »
    Non, il ne la représente pas, il l’inclut.
    Homme = l’humanité, mâle et femelle.
    En d’autres termes, nous les femmes, sommes des hommes comme les autres.

    • Les hommes sont des humains, les femmes sont des humaines, l’ensemble forme l’humanité.
      Pourquoi les hommes ne seraient pas des femmes comme les autres ?
      Pourquoi utiliser un équivalent approximatif plutôt que le terme approprié ?
      Pourquoi préférer hommes plutôt que femmes alors qu’elles sont majoritaires dans ce monde ?
      Pourquoi préférer hommes plutôt que femmes alors qu’au tout début de son existence, tous les embryons humains sont féminins ?
      Et pour résumer toutes ces questions, pourquoi le masculin l’emporte-t-il sur le féminin ?

      S’il y a un cas qui n’est pas défendable, c’est bien celui-ci : beaucoup de termes latins masculins et neutres sont très proches et leur équivalent français a été réduit à un seul terme ; on peut comprendre donc qu’ils soient considérés comme neutres dans leur forme masculine. Or ici, en français, il existe deux mots régulièrement employés bien distincts : homme (hominem) et humain (humanum). Il n’y a aucune raison d’employer l’un pour l’autre.

      • Ce que je trouve nuisible, c’est vouloir à tout prix faire entendre qu’il y a des femmes au sein d’un groupe, c’est une forme de « ne confondons pas les torchons et les serviettes ». Je n’ai pas envie qu’on me renvoie à toute heure que je suis une femme, à ne pas confondre avec un homme. Je préfère rester dans le groupe. Je n’ai pas envie d’être décrite par cette seule particularité : femme. Dans de nombreuses situations qu’on soit homme ou femme n’a aucune importance.

        Et surtout, je me suis toujours sentie englobée dans les noms génériques « les voyageurs, les auditeurs, etc. » et quand j’entends « bonjour à tous » je sais qu’on m’a saluée. Ceux qui prétendent qu’il faut dire « bonjour à toutes et à tous » nient que le « bonjour à tous » s’adressait à moi aussi, ils veulent m’exclure de la catégorie « tous ». C’est ce que je refuse.

        À cause d’eux, si on n’emploie pas le féminin, il y aura des gens qui croiront qu’on ne s’adresse qu’aux mecs ? C’est dommage !

      • @Mik : Ce que je trouve nuisible, c’est vouloir à tout prix faire entendre qu’il y a des femmes au sein d’un groupe, c’est une forme de « ne confondons pas les torchons et les serviettes »

        En effet. C’est toute à l’idiotie de cette idée qu’il faudrait mettre, par exmeple, « les randonneurs et les randonneuses » au lieu de simplement mettre « les randonneurs » de façon global et neutre. On en vient à une belle contradiction : on veut l’égalité mais on veut différencier ! N’est-ce pas contradictoire ?

  107. homme : terme générique embrassant la femme .
    moi ça me suffit . vos prises de tête sont Ennui pour moi . de plus , le ridicule tue , dit-on .
    et s’il y a trente poules et un coq dans le poulailler et que le masculin l’emporte , je me dis seulement que le pauvre animal doit être éreinté au coucher du soleil .
    et tout l’art d’une égérie ( même domestique ) consiste à gouverner tout en laissant croire à son Jules que c’est lui qui porte la culotte .
    bien sûr , ces réflexions simplistes ne sont possibles que chez une idiote désespérément cis/genre .
    née dans un monde trop antique !
    et limite détraquée …

    • « homme : terme générique embrassant la femme .
      moi ça me suffit . »

      Soit, c’est le cas pour vous.
      Pouvez-vous accepter le fait que ce ne soit pas le cas pour d’autres ?

      Pour moi par exemple, homme = homme.
      Si je veux englober l’humanité entière, je dis / j’écris humain.

      Je ne vais même pas m’étendre sur votre comparaison avec les gallinacés…

      • j’ai mes propres( ? ) réactions ( épidermiques ) mais je vous rassure , Vitany : j’accepte les vôtres !
        je regrette simplement que ce désir de justice et d’égalité tourne à la haine de l’autre , au règlement de comptes , voire au ridicule .
        on est ce que l’on est et on fait avec .

  108. Go Sport des Belles de Cour sans Poncer Antonin ni ni Célestine aux Invalides des étoiles avec Stylo Du Bon Baron et Prudents déménagements des BIC 4 Colors of Benetton écris donc Chacun sa Vie pour voir touts un peu plus dans les Jeux de bridge, 421 et de Billards et Paque à Vent couvert ninon dess Ninas touts aussi d’Anchor Vat et âge re top. Full Fight Fiction Factory.

  109. Superbe réponse à l’idiotie idéologique ambiante et surtout un hymne à la beauté de notre langue que les étrangers nous envient…
    Et merde!
    Que ce.ux.lles qui ne sont pas content.e.s partent en Corée du Nord!

    • « Que celles et ceux » en écriture inclusive. Encore une lumière qui juge sans comprendre le principe de base.
      Et bien entendu, la beauté de la langue passe avant l’égalité (réelle) entre femmes et hommes je suppose? ce qui est bien pratique pour nier la possibilité d’une quelconque modification des règles actuelles.

  110. >Je viens de jeter un œil à l’article que vous donnez, et (pour peu qu’on fasse confiance à ce qu’il dit) il confirme ce que je dis:

    Non. Il etablit que les gens sont habitues a une situation. Point. Le jour ou les docteurs seront makoritairement des femmes, et qu’il rencontra donc que des femmes, il pensera a une femme…

    Les etudes sociologiques c’est toujours de la merde…et celle ci en est une.

      • Tiens je vois a votre pseudo que les études sociologiques vous passionnent. J’espère retrouver une des argumentations merdique que vous régurgiterez, histoire de m’amuser….

      • Oais. ‘fin pour t’amuser, ‘l’en faut b’eing peu. Un truc du Style : « hohoho que Je suis supérieur, Je dit des trucs stupides entre deux gargarismes sur Ma supériorité et une insulte pas recherchée. Hohoho. Qu’est-ce qu’on s’amuse, c’est la marrante Moi-même, nan ? « 

  111. je me demandais : c’est quoi , la vraie raison de tout ce pataquès ?
    quelqu’une s’est réveillée un matin en se disant : aujourd’hui , je déclare la guerre au masculin ?
    les femmes , dégoûtées d’être moins payées pour le même job se sont mises à haïr les mecs ?
    leurs mâles , réduits au rôle de géniteur , et épouvantés , ont épousé leur combat ?
    voici revenu le joli temps des amazones ? elles ne feront plus que des filles ? ou plus d’enfants du tout car cette surpopulation pollue la planète ?
    c’est trop la mode ?
    ça vient des USA ? des rézosoçios ?
    on veut dézinguer la langue française ?
    les cons se reproduisent et ils progressent tous les jours ?
    ça a lieu partout sur la planète ou seulement dans nos sociétés gavées et en pleine dégénérescence ?
    cette obsession du genre n’est-t-elle qu’ une guerre ( habilement suggérée ) entre les hommes et les femmes pour l’emploi qui se fera de plus en plus rare ?

    un ministre plus ou moins femelle pense même à interdire la cigarette dans les films français !
    ( c’est bête : c’était l’ action, la plus bouleversante : quand l’acteur principal en grillait une en promenant le chien , à la lumière des réverbères , après avoir sorti la poubelle )
    bref .
    un monde de chochottes .

    • pourquoi penser que les gens essayant d’établir l’égalité haïssent forcément quelqu’un ? à moins que ça ne soit votre mode de penser, très pratique pour débattre sereinement.
      « les cons se reproduisent et ils progressent tous les jours ? » j’ai la très forte impression que oui en vous lisant, vous ou stephane…

      • >« les cons se reproduisent et ils progressent tous les jours ? » j’ai la très forte impression que oui en vous lisant, vous ou stephane…

        Et moi en te lisant, j’en ai la certitude, on va ptet être d’accord sur quelque chose dit!

      • @docteur liche : tu es ennuyeux ( contrairement à la pluie qui elle , ne l’est pas : toutes ces gouttes d’eau qui cascadent , chantent ….toutes ces promenades qu’on peut faire tranquille , les c… gens sensés et timorés s’étant mis à l’abri . )
        mais je m’égare !
        COMMENT ? de toutes les brillantes idées que j’avais jetées sur mon clavier , tu n’as retenu que cette phrase ? ( qu’à ma grande honte j’ai piquée dans un immortel chef d’œuvre du cinéma français : restons groupés )
        tu t’es senti visé …
        serais tu candidat au titre de champion de la connerie sous vide ?
        faut pas avoir peur de la concurrence , trésor ! bien sûr , avec moi , tu as affaire à forte partie ( d’autant que je suis absolument décomplexée )
        mais je sens du potentiel en toi : tu peux l’emporter !
        si si .
        je n’interviendrai pas pour Stephane : c’est un galopin matheux , irrécupérable . un genre de jack russel : attachant mais à force de courir derrière lui sur des kilomètres et pendant des plombes , tu es sur les rotules quand lui est frais comme une rose : hors concours il est .

      • Soutenir l’égalité, ça veut dire ceci : quand tu es supérieur à toute la fange qui t’entoure, tu t’efforces malgré tout de ne pas écraser tous ces minables autour de toi qui pensent valoir plus que toi, alors que leur place est sous ta botte.

        Et il y a des gens plus égaux que d’autres …

      • @yersinia : je remarque que vous avez largement ignoré ma première phrase, qui répondait à a peu près tout votre commentaire sauf la phrase que vous citez, reprise dans ma deuxième partie… je vous laisse donc revoir votre commentaire à l’aune de cette révélation.

      • @docteur liche :
        je ne voulais pas te réveiller en sursaut !
        car tu rêves , mon bon :
        l’égalité est un mythe .
        relis la déclaration des droits de l’homme etc
        – tous les hommes naissent libres et égaux en droit .
        fermez le banc !!!!
        1 – les hommes , tu notes ? pas d’écriture inclusive , bouhouhou … snif .
        2 – égaux EN DROITS : ça change tout . bien sûr que les hommes ( et toc ! ) ne naissent pas égaux ! ils jouissent seulement ( et en principe ) des mêmes droits .

    • Si vous croyez une seconde que la raison peut avoir raison de la stupidité, je me contenterais de deux mots:
      guerre mondiale.

      • alors , docteur liche , on se réfugie dans le monde merveilleux de la fée Clochette ?
        on cherche quelque réconfort en s’accrochant aux basques de Stephane que l’on vouait aux gémonies il y a peu de temps ?
        que c’est mou , tout ça !
        pas bon signe pour ta cause .

      • @Yesrsinia : je ne m’accroche aux basques de personnes, je reconnais quand je suis d’accord avec quelqu’un sur un point, même si je réfute tout le reste. Et sur ce point il a raison : la connerie dominera toujours la raison.
        Mais bref, je vous laisse votre bac à sable, amusez-vous comme bon vous semble, je vais voir où en est mon stock de napalm (oui je plagie notre hôte, d’une certaine façon)…

      • aaah (soupir orgasmique ) cher @docteur liche ! quel bonheur ! enfin une réaction sincère ! bas les masques : LE NAPALM !!!!!
        enterrés tous les bons sentiments ! au diable Vauvert la justice et l’égalité :
        – tu me contraries ? je te fais flamber comme une saucisse de Frankfurt !
        les oncles Adolf et Joseph auraient apprécié .

      • @Yersinia : oh, loin de moi l’idée de brûler (uniquement) ceux avec qui je ne suis pas d’accord : je pensais à l’humanité entière, dans un grand geste de bienfaisance mondial, après cette enième lecture de commentaires…

      • @ Dr Liche Charité bien ordonnée commence par soi-même.

      • @Dictons & Sagesse Populaire S.A. Livre à domicile 24h/24 0,2j/7 : j’ai bien dit « l’humanité entière ».

      • suite et fin :
        brûler l’humanité toute entière : voilà une idée qu’elle est bonne ! quel bonheur quand seuls survivront les cafards …
        pourquoi ce déchaînement d’altruisme ? l’impossibilité d’imposer l’écriture inclusive ?
        en effet : ça mérite la mort .
        le progressisme a une drôle de gueule , ces temps ci !
        la cause de ces gracieusetés ? la promotion du féminisme ? haro sur le sexisme ? il est vrai que les femmes constituent une minorité qui a besoin d’être défendue et promue !
        VOUS NE VOYEZ PAS QUE C’EST INSULTANT ?
        on a chouiné sur l’homophobie , à grand coups de fiertés homos , ( je ne vois pas en quoi il y a lieu d’être fier au point de se tortiller en short en lamé sur un char : chacun est libre de faire ce qu’il veut avec son matériel ! un peu de discrétion serait la bienvenue : quelle que soit l’orientation on n’a pas forcément envie de savoir ) …
        mis fin à la famille traditionnelle , cette horreur ! et glorifié la famille monoparentale ou recomposée ! tant pis si les mômes ne savent plus qui est leur vrai père , surtout quand ils n’en portent plus le nom ! C’EST TELLEMENT MIEUX ….
        combattu le racisme ( très bien , à condition de ne pas se vautrer dans le racisme anti-blanc )
        maintenant et après des décennies de lutte plus ou moins larvée , et toujours au nom ( j’imagine ) du droit à la différence et de la défense des minorités , on est en train de justifier la pédophilie , cette infamie !
        une gamine de 11 ans est assez vieille pour accepter en toute connaissance de cause une relation sexuelle avec un adulte , dixit UN TRIBUNAL !!!
        et ça : ça ne vous choque pas ?
        si vous êtes honnête , vous devez pourtant reconnaître que ça procède du même gloubi boulga que votre écriture inclusive : la volonté d’imposer de nouvelles règles , de créer un homme nouveau !
        ben … comme ….

  112. foin des importuns !
    les écrivains et même les politiques qui possèdent une vaste culture et le don d’utiliser d’une manière optimale la langue française , voire de jouer avec elle ( et avec une jubilation certaine ) sont des gens de droite , ou d’extrême droite , des nationalistes , attachés viscéralement à l’identité française .
    POUAH QUELLE HORREUR !!!! lancent les antifas , les moutons bêlants du demain-on-rase-gratis ! enhardis par l’effet de meute , précédés d’une cohorte de femelles qui se prennent plus ou moins pour la reine d’Angleterre ils couinent et montrent les crocs :
    jetons le bébé avec l’eau du bain !
    et alors on sape tout , on saborde , on détruit systématiquement tout ce qui se rapporte de près ou de loin à l’autorité , aux racines , à l’histoire , au patrimoine culturel , aux traditions , au terroir etc …et bien sûr à la langue commune , qu’on salope à qui mieux mieux .
    quitte à renier ceux qui nous ont précédés !
    quitte à piétiner des valeurs obsolètes , comme l’honneur ( très passé de mode )
    l’homme nouveau est avancé !
    et il manque dramatiquement de …..
    mieux vaut en rire .

  113. first.e

  114. Bon si j’ai bien compris après la lecture de tout ça , c’est que si on est pour, on est con, si on est contre, on est con aussi, donc… Je vais racheter du popcorn…

  115. je croyais que c’était pour de rire « odieux connard », mais là jamais lu un truc aussi stupide. Les papis réacs de l’académie qui font sous eux la ramènent et ça y est tout les jean-michel grotocard (groconard pardon) ont un avis sur un truc dont ils avaient jamais entendu parler. ça fait des dizaines d’années que des gens utilisent l’écriture inclusive et personne les faisaient chier et c’était très bien comme ça. Aucune féministe n’en a jamais fait un combat prioritaire, faut arrêter le délire. du coup, juste, personne vous oblige à rien en fait. moi-même je l’utilise quand j’y pense, pas toujours, et c’est pas un drame. On forcera pas les enfants à l’apprendre, et si on a trois neurones et demi on est capable de lire un mot abrégé avec les points, et si on est vraiment interessé pour lire quelqu’un qui l’utilise. Si on veut faire de l’inclusif mais qu’on aime pas les points, c’est « travailleurs et travailleuses », « chomeur et chomeuses », « françaises, français ». ça c’est de l’écriture inclusive. les points c’est pour faire plus court justement. Sinon vous avez cette video, qui n’est pas partisane de l’écriture inclusive, et qui explique un peu plus la bêtise de certains arguments contre, et de certains arguments pour:
    https://www.youtube.com/channel/UCofQxJWd4qkqc7ZgaLkZfcw
    au passage big up pour l’argument « mais pas en écriture sms, sinon c’est pas clair » qui contredit tout ce qui est dit avant, un peu du même ordre que « ognon c’est moche ». si la norme évolue vers moins de caractère, et plus d’efficacité, alors le language sms, une fois normalisé, devrait être le futur du langage non? ben non c’est plus compliqué que ça en fait.

    • Relis les avis des « Jean.n.e-Michel.l.e gros.s.s.e.Konas.s.e » partisannes de l’écriture inclusive: tu verras que « On forcera pas les enfants à l’apprendre » et « personne vous oblige à rien en fait », ne font pas parti de leur credo.

    • « Aucune féministe n’en a jamais fait un combat prioritaire, faut arrêter le délire » ha là là j’adore. C’est les féministes qui viennent nous saouler avec leur écriture inclusive mais après, c’est nous qui les interprétons mal en donnant trop d’importance à cela. C’est pas très cohérent. Si c’est pas si important, venez pas nous faire chier avec.

      « si on a trois neurones et demi on est capable de lire un mot abrégé avec les points » mais cela ne change rien au fait que cela soit lourd et que cela rends un texte désagréable à lire.

       » ça y est tout les jean-michel grotocard (groconard pardon) ont un avis sur un truc dont ils avaient jamais entendu parler » toujours ce mépris. Pas besoin d’être expert pour avoir un avis sur l’écriture inclusive. Arrêtez de croire les gens plus cons qu’ils sont. Etd’ailleurs, selon un sondage Ifop/Atlantico tout juste sorti, c’est les gens les plus éduqués qui rejettent le plus cette écriture: https://www.contrepoints.org/2017/11/25/303943-lecriture-inclusive-rejetee-large-majorite-francais
      En plus, c’est ce que font constamment les féministes: parler de sujets qu’elles ne maîtrisent pas.

  116. Punaise de punaise ! Ce débat alors, ça me fait vraiment trop rire……….
    Messieurs, dames, rendez-vous compte! c’est l’esprit Francais qui est en pleine effervescence la !
    La solution à l’égalité homme femme est en route !!!! Et ce à grands coups idées révolutionnaires !
    Bon sang de petit bois, on va voir ce qu’on va voir, toutes nos élites littéraires sont sur le coup!! On va montrer au monde ce qu’on sait faire !! La touche Française à son état le plus pur !! Au moins 99,99999999999% de matière inefficace !
    Je citerais bien les miséroides pour le coup.
    D.U !! J.A.M.A.I.S !! E.N.T.E.N.D.U !!!

    Haha merci les amis.

  117. Pingback: Le Mystère de l'Écriture Inclusive·

  118. Et personne pour dire que l’écriture inclusive est juste un.e leurre médiatique pour détourner le regard des gens des vrais problèmes: La loi travail, le CEFTA, etc…

  119. Cette histoire d’écriture inclusive est l’archétype du débat juste pour le plaisir, car ça ne s’installera jamais dans les usages. La féminisation des professions devrait continuer car elle ajoute une information sans compliquer les choses. Par contre les accords en .é.s.es ne seront jamais adoptés parce que beaucoup trop compliqués et vides d’information supplémentaire. Ils resteront confinés à l’écrit dans des publications uniquement lues par des convaincu.e.s. Du coup on s’en fout complètement, en fait!

    Ceci n’est pas une critique de l’article cependant. Il n’est jamais mauvais d’écrire pour se moquer. Les défenseurs de l’écriture inclusive sont:

    – de gentils neuneus (bien qu’un peu pédants) qui ont lu Lacan et Bourdieu en diagonale et en sont sortis trop éblouis pour les mettre en perspective;
    – et/ou les avatars actuels des anciennes dames patronnesses, qui se doivent de faire le Bien et cherchent activement des Causes pour rouler dessus avec leur bulldozer bien-pensant.

    Deux cas de figure qui méritent bien une petite paire de gifles, même si leurs tribunes et autres tweets n’auront pas d’effets notables dans le monde réel.

  120. Je n’ai lu qu’en diagonale mais je m’insurge contre la comparaison avec les profs. Bon, déjà, on notera que les profs de physique-chimie, SVT et histoire-géo enseignent des sciences, et donc qu’il est normal que leur enseignement reflète le consensus scientifique. Le consensus scientifique affirme que la Terre est approximativement un sphéroïde oblong, que les espèces actuelles ont évolué à partir d’un ancêtre commun via des mutations aléatoires et la sélection naturelle, et que les puissances coloniales ont pillé, exploité, violé et tué les populations indigènes dans leurs colonies.

    On pourrait faire remarquer que le Français n’est pas une science, mais la linguistique en est une. Donc soit, rapprochons l’aspect « grammaire » du cours de Français (car c’est de ça qu’il est question, pas de savoir quel texte les élèves vont étudier) de la linguistique. Il me semble que le consensus actuel parmi les linguistes (et non les membres de l’Académie Française, qui en général ne sont pas des linguistes) est d’être descriptif plutôt que prescriptif. L’écriture inclusive est-elle effectivement utilisée par certaines personnes, dans certains contextes ? Indubitablement ! Il paraît donc légitime de l’enseigner. Faut-il pour autant n’enseigner que ça ? Clairement non, puisque l’écriture inclusive n’est pas encore universellement utilisée, et de toute façon comme elle dérive de la grammaire « standard », il serait absurde de ne pas commencer par cette dernière.

    Ah, par ailleurs, je vous ferais remarquer que mon texte est entièrement inclusif et ne contient aucun point médian (d’ailleurs à ce sujet vous vous trompez, l’écriture inclusive utilise normalement le point médian ‘⋅’, et non le point de fin de phrase ‘.’), ni une formule lourde du type « masculin ou féminin ». Donc si cette forme vous fait tant horreur, il n’est pas compliqué de trouver des manières de l’éviter. Et ça vous fera bosser votre vocabulaire pour trouver des termes neutres, ce que j’en suis sûr flattera votre ego.

    • « prof·e·s », « un·e ancêtre », sexiste de merde.

      Plus sérieusement, il faut arrêter d’inverser les choses en redéfinissant l’écriture inclusive à la demande pour expliquer que personne n’a rien compris. Je n’ai guère vu de féministe grammaromane s’insurger qu’Hatier n’avait rien compris dans son manuel (hormis au niveau du tiret qui aurait dû être un point médian), et à chaque fois ce genre de débat commence de la même manière : 1) une nana (ou pire, un « allié » qui ne manquera pas de rappeler à tous comment il a vu la lumière) écrit un texte avec des points, tirets ou ce qu’on veut et/ou des « illes » et des « celleux » ; 2) les gens auxquels elle s’adresse lui disent que c’est peu ou pas lisible ; 3) elle sort qu’au contraire on s’y fait très bien et que c’est pour lutter contre les inégalités ; 4) les gens s’insurgent de se féliciter plein la gueule.

    • >L’écriture inclusive est-elle effectivement utilisée par certaines personnes, dans certains contextes ? Indubitablement ! Il paraît donc légitime de l’enseigner.

      Heu…non .? Y a plein de truc débiles qui sont effectivement utilisés, et par plus de personnes que cette écriture débile, et c’est toujours pas une bonne raison pour l’enseigner aux gosses.

      Fail logique de base, habituel chez les défenseurs de cette débilité.

      Pour rappel, quand c’est débile, même si la majorité le fait, ça n’en reste pas moins débile…
      genre: la guerre.

    • >On pourrait faire remarquer que le Français n’est pas une science, mais la linguistique en est une

      Au fait: non cela n’en est pas une. Pas d’experimentation, pas de theorie, pas de confirmation de theorie, pas de refutabilite, pas de prediction. La linguisistique c’est du blabla sur du blabla.
      Du pisseur de sophisme.

  121. Ah tiens le verlan et le wesh wesh sont encore plus répandus que cette connerie d’écriture inclusive. (Tu le vois bien ton gros sophismes de débile là?)
    Je préférerais que des putains d’abrutis de profs militants débiles évitent d’imposer aux gosses. (verlan wesh wesh et inclusif mes fesses)

  122. si je comprends bien, on veut faire plus complexe et plus long à écrire, plus complexe et long à lire, encore plus décorrélé du langage parlé par pure idéologie?
    C’est sympa, l’écriture inclusive rejoindra la liste des langues mortes, peut être enseignée en 5ème année de fac de sociologie des peuplades pour déchiffrer dans 150 ans les tracts SUD qu’on aura retrouvé.

    de toute façon l’évolution d’une langue est décidée par l’usage de la rue et non par un aréopage de sachants pour les autres, sinon ça fait belle lurette que décimer ne serait pas utilisé pour « réduire à néant » et événement ne s’écrirait pas évènement.

  123. La débilité de cette histoire découle du fait de confondre « féminin » avec « les femmes » et « masculin » avec « les hommes ». C’est à mon avis l’apanage de personnes qui sortent le paradoxe de « qui-de-la-poule-ou-de l’œuf … hein, hein? » à tour de bras, de telle sorte qu’il n’y aura jamais moyen de leur faire comprendre…

    Cette atrophie des concepts, qui pousse à s’offusquer d’une inégalité des genres en linguistique, sémantique et symbolique pour revendiquer au nom du féminisme une refonte de la langue, est plus que dangereuse: complètement conne! Oups! putain, pardon les filles!

    Cet appauvrissement des concepts, qui pousse à s’offusquer d’une inégalité des genres en linguistique, sémantique et symbolique pour revendiquer au nom du féminisme une refonte de la langue, est plus que dangereux: complètement con ! Oups! bordel, pardon les mecs!

    Y a loose des concepts, qui pousse à s’offusquer avec fight des genres en linguistique, sémantique et symbolique pour revendiquer par de la féminisme qu’on refonte du langage de la langue, est plus que crazy: complètement badass! Oups! fuck, pardon les x!

  124. Il y à un truc qui me dérange encore plus que la lisibilité, sont impossible mise en pratique, et sont manque d’utilité c’est que pour moi ça donne beaucoup d’importance aux genres, si c’était moi je ferai plutôt des lois qui permettrais de ne rien accorder sauf le pluriel évidement parce que pourquoi faire des distinctions mesdames messieurs, et si c’était grand petit, roux brun ça parait con comme ça si le genre ou le sexe n’étais finalement qu’une caractéristique un truc en plus comme une couleurs de cheveux… Un truc qui ne forge pas une vie, qui n’influence pas des actes, je préfère être un point dans la foule que le « e » de la conjugaison parce que je ne suis pas une femme avant tout et parce que mon copain n’est pas qu’un mec et parce que selon moi cette binarité ne fais que séparer, ranger les gens comme des petit lego dans chacune des case attribué mais c’est de plus en plus la mode est-ce qu’on est binaire non binaire hétéro homo bi cis genre trans genre. Si on se laissait aimer Homme Femme trans n’importe si on se laisser être sans avoir à se coller des surnoms et qu’on s’en battais un peu plus les steak ça permettrais pas d’être plus tolérant, plus inclusif et probablement moins sexiste ?

    • Je suis d’accord qu’on n’est pas homme ou femme avant tout, mais je pense pas que le genre (grammatical) soit vraiment déterminant dans l’importance que l’on accorde au sexe. On dit bien « une table » et « un tabouret » sans reconnaître à ces objets la moindre caractéristique sexuelle.

      Concernant les transgenres, ça me paraît injuste de leur reprocher d’être trop préoccupé par le genre, car ils font face à une société qui les poursuit d’une définition erronée.

      • « On dit bien « une table » et « un tabouret » sans reconnaître à ces objets la moindre caractéristique sexuelle.  »

        En êtes-vous vraiment sûr ?
        :P

  125. L’intolérance, c’est : « Ne surtout pas vouloir être confondu avec l’autre ».
    Pas d’accord. Moi, je trouve ça très sain.
    L’intolérance, c’est ne pas reconnaître à l’autre le droit d’exister.

    • La tolérance, c’est de la merde. On pouvait parler de tolérance il y a 40 piges, mais depuis le temps, il serait peut-être temps d’avancer et de passer à l’acceptation.

      • « La tolérance, c’est de la merde. »

        …ou bien la tolérance est une des bases fondamentales de nos sociétés et du vivre-ensemble… un liant, à défaut d’être un ciment… peut être…?
        Un concept nous poussant tous et toutes à avaler -en partie- les comportement ou propos qui nous paraissent déplacés (nuance entre « déplacés » et « intolérables »…), être capables de prendre un peu sur soi quitte à deux trois fois devoir serrer les dents, dans le but de permettre à chacun et chacune d’exister…

        Tolérer l’autre, C’EST l’accepter… enfin, selon ma propre définition…
        La Tolérance est, selon moi, au moins le début de l’Acceptation.
        Donc dire que le premier est « de la merde » en plaidant pour le second… je trouve ça étrange…
        Un peu comme si je disais que « Cultiver du blé, faire de la farine, c’est vraiment nul, vaudrait mieux faire du pain direct voyons ! »

        Mais peut-être que je suis complètement aux fraises !

        PS : quant à « avancer » et passer à la suite, belle ambition, vraiment ! Mais je doute qu’on en soit vraiment à ce stade, malheureusement…

      • Hummm, je crois qu’il y a un écrivain qui a dit « La tolérance ? Il y a des maisons pour ça ! » Il n’empêche que je suis complètement d’accord avec @Michel, et surtout, ce que je retiens de ce « débat » (?) sur ce type d’écriture, c’est qu’on veut tuer l’écrit, le livre, la littérature !
        Pourquoi en suis-je arrivée à cette conclusion ? Tout simplement pour faire valoir que – si la typographie spéciale (point médian, rajout du genre) devient obligatoire – dans l’histoire, l’écrivain, l’auteur (je déteste le « e » ajouté qui fait plus que « moche », je parle ici en tant qu’amoureuse des mots et de leur rythme) sera le premier lésé : quid de la spontanéité, de l’envolée lyrique inspirée, de sa volonté de penser comme il veut, d’écrire ce qui lui vient à l’esprit ? Sans être soumis à de constants (et inutiles?) rajouts et ponctuations superflus ?
        Oui, le langage est un outil, et oui, il peut transmettre une vision, une signification, oui il peut influencer en cela le lecteur mais… NON, le seul véritable responsable est celui qui lit.
        Après, si celui-ci est malléable au point de se soumettre à ce qu’il ingurgite, c’est ce qu’on appelle l’humanité, le droit d’être faillible (qui doit venir de faible, terme intéressant puisque toujours féminisé = faible femme/créature, jamais faible homme, n’est-ce pas ?).
        Tout à fait entre nous, moi qui lit beaucoup, si jamais l’écriture inclusive devenait la norme, si le monde de l’édition se lançait dedans à tout crin pour nos lectures, je serais obligée de me rabattre sur les « anciens » ouvrages écrits nor.ma.le.ment que je bichonnerais deux plus qu’aujourd’hui, !
        Pourtant (et j’espère que ce n’est pas un vœu pieux), je vois mal le monde de l’écriture (au revoir, monsieur Levy!) accepter ce salmigondis inepte pour contenter quelques féministes en mal de débats futiles. L’écriture doit se (féminiser ?) « genrer », pour cesser d’être orientée ? Ça alors, l’auteur a une pensée qui peut être différente de la norme ? Et celle-ci se ressent dans son œuvre ?? Sans blague ???
        Encore heureux, si je voulais lire des tracts édités à la file, sur le même style, je le ferais ! Mais non, je ne le fais pas. Comme c’est étrange…
        Comme je l’ai déjà dit, quand on sait s’exprimer, il est très facile de rendre ses sentiments précis à l’écrit, vouloir passer à l’inclusive c’est, au mieux, utiliser plus d’encre et de papier pour dire la même chose (ou plutôt ne rien dire), au pire, c’est dénier aux écrivains le droit à l’expression particulière, au talent qui les distingue des autres (re-au revoir monsieur Levy!), et surtout, c’est enlever au lecteur le plaisir de reconnaître un auteur à sa « patte » inimitable !
        L’écriture inclusive, c’est l’uniformisation, ça me rappelle certains qui voulaient que tous suivent le même modèle… en jetant ceux qui écrivaient/étaient contre au feu.
        « Là on on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes. »
        Autodafé, terme employé pour désigner la destruction par le feu que les nazis appliquèrent aux ouvrages dissidents dont les auteurs étaient juifs, communistes, modernes, féministes ou pacifistes. (via Wikipédia )
        Le monsieur voyait large, il n’était (ou si peu) pas sectaire.

  126. Sinon, la règle de proximité c’est cool. Et comme je suis galant et pas sexiste, je ne veux pas faire passer les femmes au second plan, donc je les place en premières dans mes phrases!

  127. En 1979 sort un livre (humoristique et second degré -je préfère préciser-) : « Mersonne ne m’aime » où la société féminise tous les mots. On ne dit plus cohabiter mais cohavulver, et mercolatrice au lieu de percolateur etc… Ce livre m’a bien fait rire, comme votre article, cher Odieux. Par contre certains commentaires m’ont filé la migraine !

    • Pourrait est le mot. Les théories fumeuses qui sont utilisees pour supporter le discours ne sont que ca ..fumeuses et déjà démontées…
      Bref ca parle dans le vide d’entrée, avec la fameuse théorie des oculeurs dont tout le monde serieux sait que c’etait de la merde…

      • Du coup « pourrait » n’est pas le mot.Si c’est fumeux et déjà démonté, ça ne pourrait pas être intéressant.
        En sus, j’adore la théorie des « oculeurs » (de porc). Je ne te savions point poète, Stephie.
        Et par ailleurs  » le monde serieux sait que c’était de la merde », sous-entend que ça ne l’est plus. C’est mystérieusement mystérieux, qu’est ce qui a donc changé dans la » fameuse théorie des oculeurs » pour que le « monde serieux » voit cette fameuse théorie d’un œil nouveau ?

      • @ Phil: Je ne sais pas si le coup des couleurs que la peuplade ne distingue pas « comme nous » a été démonté ou pas (si c’est bien de ça qu’on parle), mais l’impression que j’en ai c’est que c’est du tape à l’oeil. C’est vrai que sur le coup on se dit « ah ouais c’est trop bizarre qu’ils fassent pas la différence » mais en y réfléchissant un peu je ne suis pas certain que ça démontre quoi que ce soit. Comme si par exemple dans une autre langue on avait un mot pour dire « chat sans rayures » (incluant donc presque tous les chats) et un autre spécifique pour dire « chat à rayures ».
        Si ces gens là me montrent plein de photos de chats différents mais que je ne mets pas ceux à rayures « à part » ils trouveront peut être ça bizarre mais ça prouvera quoi? Que je n’aime pas les chats? Non. Que je n’en ai rien à foutre? Non plus. En fait ça ne prouvera rien sauf peut-être que je me fous pas mal de leur couleur. L’interprétation de ce genre d’études est vite détournée pour faire dire ce qu’on veut…

      • >Du coup « pourrait » n’est pas le mot.Si c’est fumeux et déjà démonté, ça ne pourrait pas être intéressant.

        Pourrait pour des crétins comme toi. La preuve par la suite de ton commentaire.

        > qu’est ce qui a donc changé

        Ce qui a changé, c’est que de vrais scientifiques ce sont penchés sur l’expérience…et l’ont invalidé car mal foutue. Et donc baser un argument sur une experience bancale c’est débile. Comme toi.

      • « Pourrait pour des crétins comme toi. La preuve par la suite de ton commentaire. »

        Ah! Bien! Ça pourrait être intéressant pour des crétins, donc. Moi j’ai jamais validé que ça « pourrait » être intéressant, contrairement à oit: »Pourrait est le mot ». Je te fais la conclusion, parce que je sens que tu vas pas y arriver: C’est celui qui dit qui y est !

        moi: « Et par ailleurs » le monde serieux sait que c’était de la merde », sous-entend que ça ne l’est plus. C’est mystérieusement mystérieux, qu’est ce qui a donc changé dans la » fameuse théorie des oculeurs » pour que le « monde serieux » voit cette fameuse théorie d’un œil nouveau ? »
        stephan la bise: « Ce qui a changé, c’est que de vrais scientifiques ce sont penchés sur l’expérience…et l’ont invalidé car mal foutue. Et donc baser un argument sur une experience bancale c’est débile. Comme toi. »

        Donc comme c’est invalidé par le monde scientifique, ça en devient tout d’un coup très intéressant pour le « monde sérieux » ? Et c’est moi qui suis débile après ça: et ben, on en découvre tout les jours !

      • >Moi j’ai jamais validé que ça « pourrait » être intéressant

        Toi un jour tu comprendras (peut etre) ce qu’exprime le conditionnel…mais là t’es toujours aussi débile donc c’est pas gagné…

        >Donc comme c’est invalidé par le monde scientifique, ça en devient tout d’un coup très intéressant pour le « monde sérieux » ?

        Va falloir apprendre à lire avant d’essayer de faire des citations imaginaires…

        >Et c’est moi qui suis débile après ça: et ben, on en découvre tout les jours !

        Désolé, je croyais que tu savais…

      • @salkon suffit de lire la page de wikipedia a ce sjet, ce que n’a pas fait cette youtubeuse…

        >. Finalement, une étude à large échelle comparant les termes de couleurs dans plusieurs dizaines de langues menée par les anthropologues Brent Berlin (en) et Paul Kay (en) tendit à invalider l’hypothèse Sapir-Whorf : montrant l’organisation hiérarchique quasi universelle du lexique des couleurs

        Ca montre le niveau, encore une fois, de ces pseudos scientifiques (sociologues , psychologues, linguistes etc..)…ca fait 1 expérience bancale pour valider un truc qu’ils ont imaginé, et ensuite, des qu’on pousse un peu on s’aperçoit que c’est une expérience de merde qui fonctionne que dans un cas précis et que ça a rien a voir…

        Le temps que les gens le comprennent t’as une ribambelle de crétins a la Phil Copro qui vont te faire chier à te dire mais si y a la théorie, et puis ptet que c’est vrai et donc faut tout changer pour voir parce que hein, ça pourrait…(d’où les nombreuses expériences, l’écriture inclusive etc, qui se base sur une théorie purement arbitraire et sans fondement, invalidée pour un part…ou comment faire chier le monde sur des bases aussi solide qu’un château de sable)

        Déjà qu’un crétin a la phil copro, ca ne sait pas réelement lire mais invente des phrases (suffit de le lire me répondre sur ce qu’il imagine avoir lu (du a ses facultés intellectuelle limitées)
        Sont tellement attardes qu’ensuite tu les vois s’attacher a la forme, incapables qu’ils sont de s’attaquer au fond…t’inverse une lettre dans un mot (couleur) ils s’excitent comme des chimpanzés, enfin un truc qu’ils vont pouvoir critiquer sans se tromper! (se rendent pas compte que ca les fait passer pour des debiles, tous ceux maitrisant la lecture se foutant bien pas mal de cela et comprenant le message)

      • Si quelqu’un cherche pelles, pioches, tractopelles ou foreuses, demandez à Stephane: chaque jour il creuse le niveau de l’incohérence stupide avec acharnement. Puis le surmonte de sa pt’tite touche de mégalomanie supérioriste injustifiée et vulgaire. Il doit avoir tout un stock.

      • @Phil Copro : je ne suis pas particulièrement ami ou défenseur de Stéphane. Je ne suis pas toujours d’accord avec tout ce qu’il dit et je me suis déjà « friter » avec lui par le passé.

        Mais faut-il réfuter toutes ses interventions juste parce que c’est Stephane et qu’il a parfois des idées (très) discutables ? J’aime les « bien pensants » qui prônent l’ouverture d’esprit (etc.) mais qui sont les 1er à être intolérant envers une personne jusque parce que c’est cette personne. S’il fallait interdire de parole chaque personne ayant dit des c.. bêtises un jour, il n’y aurai personne sur Terre qui aurai le droit à la parole !

        Parce que, soyons honnête deux minutes, là c’est vous qui dites n’importe quoi, sans argumentation, juste à base de « c’est pas moi c’est toi » si on résume vos propos ci-dessus.
        Alors que Stéphane avance ici des idées et argumentations intéressantes; que c’est vous qui ne faites par l’effort de lire ce qu’il exprime et lui retourner des attaques erronées par conséquence.

        Malheureusement son style est brut et mal choisi, d’accord ! Ce serai mieux de l’es exprimer dans un style moins agressif, mais il faut avouer qu’il a raison bien souvent et sur ce sujet en particulier.

        Et là c’est vous qui creusez le niveau de l’incohérence stupide avec acharnement. Cela en devient ridicule comme le signale Skerik.

    • Ah, mais si vous relancez le concours de bites en vous déclarant à votre tour oculeurs de porcs, en espérant que c’est moi qui m’arrêterai en premier vous êtes mal tombés.
      Stephane énonce des banalités d’une affligeante évidence et étayées par des insultes basses de plafond, sans concordances de temps, avec des fautes partout. « il a bien souvent raison ». Je me gausse. Oui, quand il dit « regarde cette chaise, c’est une chaise! » il a raison. C’est bien mon con de Stephane, tu serais mon fiston et t’aurais 3 ans, je serai fier d’avoir élevé un petit bonhomme qui commence à maitriser le langage et des concepts basiques. Mais c’est pas mon fiston et il a pas trois ans, c’est donc un con. Et on gagnerait en pertinence s’il fermait sa trappe à lapalissades, donc excusez moi franchement de lui mettre son nez dans son caca, hein, vraiment.

      • Vous devriez vous échanger vos mails, continuer juste entre vous deux, et arrêter de faire chier le monde avec vos egos de merde.

      • Ah, mais j’t’oblige pas à me lire mon p’tit gars. C’est pas parce que mon ego de merde te fait chier, qu’il faut te sentir obliger de déballer le tien. Libre à toi de m’ignorer ou d’ailler voir ailleurs. Par contre tes préconisations, je les range avec ton opinion sur mon égo. Dans la poubelle.

      • Ah, tu vois qu’au final, t’aimes ça, toi aussi. Tu peux pas t’empêcher de relancer.

      • Toujours aussi fidèle a son pseudo, il continue a pousser sa boule de merde tel le bousier, en croyant encore que ce qu’il dit a le moindre sens parce qu’il a fait l’effort de polir son etron verbal.
        Bon on lui en voudra pas de vivre dans un reve (non, dire que quelque chose etait n’insinue absolument pas que cela ne puisse plus l’être…(son probleme imaginaire de concordance des temps) mais enfin bon, on va pas lui en vouloir, il nous fait bien marrer en poussant sa merde tel Sisyphe réincarné en bousier.

        Continue, tu m’amuses, après un faux départ, tu te révèles être un vrai comique débile comme je les aimes;

      • « non, dire que quelque chose etait n’insinue absolument pas que cela ne puisse plus l’être… »
        En fait si.
        Le bousier il pousse pas sa boule de merde, hein, il va chercher celle des autres pour en faire une. Encore un bel exemple de ton « j’ai a peu près dit ça, alors j’ai dit ça ». Sauf qu’en fait non, tu ne sais ni penser ni t’exprimer correctement. Ce que tu dit n’a de sens que si on y apporte des corrections.
        A ce titre je pourrai reprendre « Continue, tu m’amuses, après un faux départ, tu te révèles être un vrai comique débile comme je les aimes; »Je corriges deux ou trois détails et ça donne:  » Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »
        Bon tu plagies un peu Lavoisier, mais effectivement ton génie proverbial transparait après ces corrections mineures. Tu mets ici en exergue que si on corrige ta paresse intellectuelle, les plates billevesées que tu ahanes avec obstination sont correctes, même si toujours dénuées d’intérêt.

      • En fait toujours pas.
        Hier mon chat est alle dans sa litiere faire une grosse merde (Hier Phil Copro a pondu un commentaire). C’etait immonde (Phil Copro a repondu de la merde, comme a son habitude)

        Phil Copro debile comme il est me maintient maintenant, que la grosse merde qu’il a pondu (ainsi que mon chat) aurait pu devenir autre chose…..

        Non Copro, c’est toujours de la merde…je sais que t’aimes ca, mais si tu pouvais cesser d’en rependre de partout, ca serait pas mal…

      • Attendez les mecs : je n’ai plus de popcorn !! 2 minutes, le temps pour moi de me ravitailler, et je suis tout à vous pour un nouveau tour de manège. C’est plus passionnant que Grey et ses nuances de merde. Hihihi

  128. Moi je trouve que certaines personnes ont une maîtrise du vocabulaire trop avancée et trop technique pour tout le monde. Ces gens persistent à utiliser des mots que les autres ne comprennent pas pour conserver un certain élitisme, un entre-soi malsain. Afin de remettre tout le monde à égalité il faudrait interdire les mots et les constructions de grammaire trop complexes et imposer le langage SMS et l’interdiction des règles de grammaires qui sont hors de portée pour certaines personnes discriminées au quotidien.

  129. Nan mais n’importe quoi..! faudrait se renseigner avant d’écrire un article !
    La règle du masculin qui l’emporte sur le féminin a été crée au XVIIème siècle par des académiciens pour , et ce sont leurs mots « affirmer la puissance du mâle sur la femelle ». Avant il existait des mots féminins comme autrice, philosophesse, médecine, et la règle de proximité. On a balayé tout ça, très rapidement, Et ça n’a posé de problème à personne, de bouleverser la langue du jour au lendemain.
    Et oui, la langue a un rôle, très important, sur les mentalités. Tu peux dire le contraire, encore une fois sans te baser sur quoique ce soit, mais bien des gens ont prouvé le contraire.
    Un petit ramassis de conneries pour être dans la contradiction bateau sans aller plus loin…bel article !

  130. Pingback: Pourquoi je ne suis pas une auteure | Fanny Baridon·

  131. Article fort amusant cher Odieux. Par ailleurs l’argument final de M. Lévy suffirait seul à me convaincre, s’il en était besoin.
    A la découverte de la création de ce débat dans le domaine « public », je me suis d’abord dit que l’important pour ses inventeurs était d’alimenter un nouveau débat aussi polémique qu’inutile. J’ai d’ailleurs trouvé la chose amusante venant d’une minorité ne brillant pas par sa maîtrise de notre langue. Ou d’autre chose.
    Je me suis même demandé s’il ne s’agissait pas d’une vengeance mesquine contre le français venant d’ancien cancres fustrés. Puis je me suis souvenu que d’aucun souhaitaient « normaliser » les échanges linguistiques comme on l’a fait pour les échanges commerciaux. Autour de la Langue par excellence, bien sûr, l’anglais commercial.
    Le « franglais », l’abandon des traductions de titres d’ouvrages, de films et de produits commerciaux n’y suffisant pas contre notre langue, peut-être est-ce là une nouvelle tactique pour en finir avec cette vieillerie?
    Car il s’agit bien d’une vieillerie. On peut fort bien lire un texte datant de ce fameux XVIIème siècle sans peiner, lire François Rabelais ne requiert pas un doctorat en langues anciennes, il faut remonter à des auteurs comme Chrestien de Troyes et François Villon pour vraiment commencer à buter sur le vocabulaire et la grammaire.
    Car le français évolue lentement. Très.
    Il n’en éprouve pas le besoin et il n’en est que plus précieux .
    Quand à ses locuteurs à travers le monde, dont il va devenir sous peu le deuxième langue parlée, gageons que l’écrasante majorité n’entendra même pas parler de cette plaisanterie, le reste la traitant comme il se doit. Avec ironie.

  132. Transposer en écriture inclusive et gender-correcte le texte suivant :
    « Les nouvelles recrues (de nombreuses personnes ont été admises), se sont bien vite adaptées. Celles qui ont été postées comme sentinelles n’ont rencontré aucune difficulté, même si les estafettes ont eu un peu de mal à remplir leur fonction. Mais une vigie prénommée Victor a été la dupe d’une mauvaise plaisanterie faite par une fripouille. L’enquête a réussi à identifier cette dernière – un garçon peu recommandable – et la victime a été réconfortée : Victor est à présent la vedette du régiment, décidément c’est une star. »

      • Donc ça dérange pas qu’on dise « une vigie » alors que c’est un homme dont on parle,?! Alors que cela râle si on dit un médecin / un docteur pour une femme ? J’adore !!! … * Très long soupir d’hiver * …

      • Je reconnais que ça doit être quelque peu déstabilisant lorsqu’on ne connait pas la nature des substantifs. Par exemple, « le personnel de l’entreprise » comprend aussi bien des femmes que des hommes, de même que « la victime » est de l’un ou l’autre sexe. Ils sont dits « épicènes masculins » (comme le castor) pour le premier et « épicènes féminins » (comme la marmotte) pour le second ; un mot épicène désigne à la fois le mâle et la femelle de l’espèce.
        Par leur nature grammaticale en revanche, ils sont de genre soit féminin, soit masculin du fait de leur origine (le neutre a été perdu en route).

      • Oais mais du coup c’est ça qu’tu veux changer. Enfin sauf quand ça t’arranges de pas le changer, visiblement.

      • « Oais mais du coup c’est ça qu’tu veux changer. »
        Tout d’abord, merci de me dire ce que je pense (un point d’interrogation aurait été plus judicieux et ma réponse aurait été « non »).
        Il ne s’agit de pas de changer le genre grammatical qui est lié à l’origine des mots mais seulement de ne plus se limiter à la représentation du masculin lorsqu’on souhaite inclure les femmes (exemple : ne plus se limiter aux « droits de l’homme » lorsqu’il s’agit de l’ensemble de la population mais parler de « droits humains »).

        Ensuite, le texte de l’Odieux Connard expliquant l’écriture inclusive est un condensé des arguments de mauvaise foi (c’est la base ici, comme l’a fait remarquer quelqu’un juste en dessous) contre l’écriture inclusive, et ce serait faire « preuve d’un manque d’intelligence » que de le prendre au 1er degré.

        Le plus triste ici, quand je lis tous les commentaires, c’est de me rendre compte encore une fois combien il est facile de manipuler ses lecteurs pour les amener à croire n’importe quoi.

        Il suffit de choisir un sujet polémique (ici les féministes), d’exagérer le propos avec des arguments bidons et, alors même que chacun sait que ce site est orienté mauvaise foi, la très grande majorité des lecteurs commentateurs approuve le texte, réagit plus ou moins violemment, sans jamais se poser la question de démêler le vrai du faux sur le sujet, convaincu que tout ce qui est écrit est rigoureusement exact. C’est affligeant.

      • « Il ne s’agit de pas de changer le genre grammatical qui est lié à l’origine des mots mais seulement de ne plus se limiter à la représentation du masculin lorsqu’on souhaite inclure les femme. »

        Ca confirme ce qui est dit. Limiter à la représentation du masculin lorsqu’on souhaite inclure les femme tu nous fait tout un flan dessus. Par contre limiter la représentation féminine lorsqu’on souhaite y inclure les hommes, tu t’assois dessus. Donc pas d’égalité en vue, juste de la connerie : l’écriture inclusive comme tu la définie est exclusive, en plus de tous ses autres défauts.
        Moralité: ça ne résoud pas le problème, ça l’inverse tout en étant d’une lourdeur insoutenable: c’est de la merde.

        Pour le reste, l’OC ne pense pas à ma place et y’a pas de référence à lui dans ce fil de discussion précis, donc ta pseudo-argumentation par association « Ensuite, […] affligeant. » est nulle et non avenue.

      • Certes, j’ai parlé du cas le plus général (manque de représentation des femmes) mais cela implique l’inverse bien évidemment. Autrement dit, parler des infirmières et infirmiers dévoués, des hôtes et hôtesses de caisse, des puériculteurs et puéricultrices, des esthéticiennes et esthéticiens, etc.

  133. Vous êtes plus drôle et surtout beaucoup plus pertinent lorsque vous chroniquez des livres ou des films… ! De fait, je me permets un petit conseil : tenez-vous en à ce que vous savez faire de mieux, et évitez de pérorer sur un sujet que vous ne maîtrisez visiblement pas.
    L’écriture inclusive ne se résume pas à une déferlante de points médians (cliché abondamment ressorti dans cet article)… C’est avant tout une manière d’inclure, comme son nom l’indique, tous les genres (femme, homme, trans, etc) et de ne discriminer personne. L’écriture inclusive, c’est aussi et surtout utiliser le masculin et le féminin pour n’exclure personne (ex : « Bonjour à tous et à toutes »), ou bien des mots épicènes (« le corps enseignant », « les personnes », etc). Moi-même qui suis pour l’écriture inclusive, je n’utilise pas des points médians à tort et à travers, car je suis bien d’accord que cela affecte la lisibilité de la langue.

    Quant à la règle du « masculin neutre », elle n’est justement pas neutre mais cache une idéologie passéiste qu’il serait temps de faire disparaître : « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle », écrit ainsi en 1767 le grammairien Nicolas Beauzée (qui a le chic pour trouver des arguments pertinents) pour entériner ladite règle. Avant la primauté du masculin, vous n’êtes pas sans savoir qu’il existait une règle dite « de proximité » qui se pratiquait en grec ancien, en latin, et en français. Règle qui a disparu depuis, suite au militantisme misogyne de nombreux grammairiens.
    De fait, oui, la langue influe sur la perception des individus. Comment croyez-vous que les enfants qui apprennent à l’école que le « masculin l’emporte sur le féminin » réagissent ? Trouvez-vous normal que dans les entreprises, la plupart des titres ne soient pas accordés au féminin (tout comme il est étrange pour une femme d’être « directeur », je suppose que vous trouveriez bizarre d’être appelé « directrice ») ?
    Je pourrais continuer des heures et des heures pour démonter cet article pétri de mauvaise foi, mais j’ai un peu la flemme, d’autant plus qu’il est très facile de se renseigner sur le sujet quand on est muni, comme vous, d’une bonne connexion Internet.
    Sans rancune toutefois, je continuerai à venir ici pour lire vos articles !

    • Avant de vous permettre un petit conseil, faudrait pas oublier que c’est le blog d’un odieux connard, et que la mauvaise foi c’est un peu la base ici. Donc venir se plaindre qu’un article de ce blog fait preuve de mauvaise foi, c’est montrer un manque d’intelligence, et dans ce cas, on ne se permet pas de donner des conseils.

      • « Avant de vous permettre un petit conseil, faudrait pas oublier que c’est le blog d’un odieux connard, et que la mauvaise foi c’est un peu la base ici. »

        Ah ? Et pourquoi est-ce un article de mauvaise foi ? Parce qu’il est contraire à ce que veulent nous faire avaler certains et certaines ?

    • « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle », écrit ainsi en 1767 le grammairien Nicolas Beauzée (qui a le chic pour trouver des arguments pertinents) pour entériner ladite règle.

      Sincèrement, vous croyez qu’il y a aujourd’hui des gens qui utilisent le masculin comme neutre pour la raison que vous avancez ? … Sérieusement ? C’est tellement vieux (1767 quand même!!!) que personne n’utilise le masculin pour cette raison dans la tête (attends, je vais utiliser le masculin juste pour faire chier les femmes et leur montrer qu’on est supérieur à elles ) ! Il y a un moment faut arrêter les délires complotistes…

      La règle du  » masculin l’emporte sur le féminin » ? Franchement, j’ai jamais vu un gamin revenir de l’école et dire « je suis un mec donc je suis supérieur aux filles, c’est l’école qui le dit ». C’est totalement absurde… C’est juste un moyen facile de se rappeler une règle à utiliser. Juste un moment comme « Mais Où est donc Ornicar ? »… Les gamins vont pas plus loin dans leur tête.

      Mais visiblement le débat est impossible…

    • >De fait, oui, la langue influe sur la perception des individus.

      Non toujours pas. Pas de preuves. Une bonne tonne d’indices contraires même (les sociétés les plus sexistes utilisant des langues non genrées, et ne pensant même pas à introduire un genre pour conforter leur sexisme….)
      Bref de la connerie pour occuper des pétasses…;(et quelques péteux espérant se rapprocher de quelques pétasses par ce moyen…mais ils revent, la plupart ne sortiront pas de la friendzone les pétasses allant souvent vers les males qu’elles prétendent haïr, bref pas ces lèches culs…)

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  135. « mais ce serait toujours sexiste selon vos critères puisque ça invisibilise un des deux genres »
    C´est faux et tu le sais les militants ne s´occupent que du masculin, le débat a la même teneur en Allemagne et au vu de la grammaire c´est lolilol de retrouver les mêmes contradictions et la même lourdeur..

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  137. Beaucoup de bruits pour rien. L’écriture inclusive est une escroquerie qui vise à raviver la guerre des sexes. Cette guerre existe bien, mais pas dans notre langue ; dans l’agissement des « mâles » qui considèrent la femme comme inférieure. Notre langue n’y est pour rien, ou le sexisme n’existerait pas dans toutes les cultures anglo-saxonnes (ce qui n’est hélas pas le cas ! ).
    Personne n’est « invisibilisé » et depuis un paquet d’années je suis considérée comme étant une personne alors que je suis un homme ; je ne me suis jamais senti rabaissé ou nié par ce mot féminin pour me définir.
    L’aspect le plus pervers dans cette polémique, c’est surtout qu’elle décrédibilise toutes les actions en faveur des femmes. Depuis que je suis professeur, je forme mes étudiantes à se défendre dans un monde misogyne. Mais depuis quelques temps, mon discours porte moins car je suis immanquablement rattaché aux extrémistes féministes.
    A l’origine, une formulation – au mieux maladroite, au pire en effet sexiste – : « Le masculin l’emporte sur le féminin ». Ce débat n’aurait pas lieu si la formulation était comme le dit le texte de départ : « Dans le cas d’un groupe de genres divers, par commodité, on écrit au plus court ». Au lieu de changer la langue, ne pourrait-on pas simplement changer la formulation de cette règle ???
    Le sexisme n’existe dans notre langue que pour les personnes qui désirent le voir, quitte à plier la réalité à leurs fantasmes. Le résultat est l’inverse de ce qu’ils souhaitent ; ils font naitre le sexisme, le nourrissent, l’alimentent de toute leur haine et donnent raison à tous les crétins misogynes qui, sur le sujet, partent d’un grand rire et d’une phrase style : « Ah ! C’est bien un truc de bonne-femme !  »
    Vous voulez vous battre pour l’égalité hommes/femmes ? Bravo ! Commencez par vous battre pour que les femmes aient le même salaire que les hommes à qualités égales. Que les femmes qui courageusement délaissent leurs ambitions pour s’occuper de leurs foyer et de leurs enfants voient leur présence reconnue dans la carrière de leur conjoint. Que leur voix et leurs idées soient jugée pour leur valeur et non leur genre… Il y a tant à faire ! Et que faites vous, vous les idéologues de pacotille dans cette bataille ? Vous inventez un front qui n’existe pas, gaspillez des forces à combattre des chimères et renforcez le véritable ennemi par la stupidité de votre vision extrémiste. Honte à vous ! Vous faites régresser le combat pour l’égalité !

    • Ça me rappelle un truc trouvé sur Twitter :
      Rosa Parks ça devait lui prendre la tête à l’époque à base de « tu décrédibilises la cause au lieu de t’occuper des vrais combats, juste pour une place de bus, alors que tu peux t’asseoir à l’arrière; le principal c’est que tu sois dans le bus non ? »

      • Argument spécieux, comme d’hab avec les femelles de votre genre.
        Rosa Parks demandait les mêmes droits pour les blancs ou les noirs. Et une place dans un bus était bien un droit légal.
        Vous demandez qu’on écrive différemment tout en étant incapable de prouver (non une intuition n’est pas une preuve…) que cela serve a quoi que ce soit.
        C’est a dire faire chier une majorité de gens (y compris de nombreuses femmes qui ne sont pas d’accord avec vous) pour rien.
        Je rapelle une chose: le masculin est un neutre, je ne vous vois pas militer pour ce que résoudrait également le problème: séparer le masculin du neutre. Vu qu’il existe un feminin…
        Ce qui en soit prouve bien une chose: vous êtes juste un chieuse.

        Tout comme les homos ayant militer pour le droit au mariage homo:
        Ils auraient pu militer pour simplement le droit a tout le monde d’être traité de la même manière (en incluant les célibataires)
        Mais non….bref ‘pense qu’a sa gueule mais dit que c’est bien poru tout le monde’

      • De plus votre merde d’écriture exclusive, elle fait juste une distinction de sexe….pas de genre, les trans et autres bizarreries de la nature ne vous remercient pas.

      • A cette différence que dans le cas de l’écriture inclusive, vous vous inventez un bus de la ségrégation. Il n’existe que dans votre imagination et vous voulez faire de tout un chacun des personnes sexistes alors qu’elles ne le sont pas (quelle ironie cette phrase : les personnes sexistes sont souvent des hommes, donc « elles sont des hommes » puisque « personne » est féminin… !)
        Les sages-femmes peuvent être des hommes et je ne les ai jamais entendu manifester qu’on niait leur masculinité. Les étudiants du BAC sont des Terminales, mot féminin ; je n’ai jamais eu l’impression qu’on niait ma masculinité quand j’en faisais partie. On dit Un médecin, mais La médecine… que faut-il comprendre ou en déduire ? on dit LA force, UNE intelligence, La sagesse, La victoire, La diplomatie, … cela signifie t-il que cela n’est réservé qu’aux femmes car exclusivement féminin ? Arrêtez de perdre une énergie précieuse à décourager les personnes qui elles oeuvrent réellement pour l’égalité hommes/femmes.
        Ca me rappelle une expérience personnelle dans le métro parisien ; au moment de sortir de la station, j’ouvrais galamment la porte à une jeune femme. Cette dernière se figea devant moi et me demanda l’air mauvais : « Pourquoi vous m’ouvrez la porte ? Vous croyez que je suis trop faible pour l’ouvrir moi-même ? ». Voilà, un acte désintéressé de respect appuyé pour la gente féminine devenait par les yeux de cette extrémiste féministe un acte sexiste visant à la rabaisser. Pour mémoire, la fameuse « galanterie à la française » est un héritage de l’amour courtois ou fine amor du XII° siècle inventé par Aliénor d’Aquitaine, une femme de tête qui changea le cours de l’histoire dans toute l’Europe…

      • @Coloquinte Tu as tout à fait raison.
        @Stephane Ton emploi du mot « femelle » montre ta mauvaise foi et ta non-objectivité, d’où l’inaptitude mentale d’individus de ton espèce à s’exprimer sur ce genre de sujets un peu plus délicats. Rentre chez ta mère, si elle veut toujours de toi après l’insulte sexiste que tu as rédigée, et si elle est toujours vivante, parce que vu l’archaïsme de tes idées je serais prêt à parier qu’elle est déjà morte depuis un moment et toi dans pas longtemps.

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  139. Si vraiment c’est important pour certains/nes, on pourrait effectivement reconvertir la dénomination actuel de « masculin » en neutre… et inventer un nouveau suffixe pour désigner le masculin expressément:
    Ex: un footballeur (neutre)
    une footballeuse (féminin)
    unc footballeuc, ou unt footballeut, ou unp footballeup (masculin)…. bref vous voyez l’idée.

    Effectivement, ça demande une sacrée réforme (avec le cas de tous les féminins irréguliers à transposer), mais pour une fois ça ferait travailler nos glandeurs (dont les 4 glandeuses) de l’Académie.

    Et peut-être qu’après cela, on pourrait enfin s’intéresser au fond du discours!!

  140. Bien que du sexe fort (les femmes, celles dont le cœur résiste lors d’un accouchement) et très attachée à la cause de l’égalité des droits et devoirs entre individus (bas bleu féministe, quoi), je suis aussi très attachée à qui je suis : ingénieur, géomètre expert, ou encore psychologue et psychothérapeute (et non pas ingénieuse géomètresse experte ni psychologueuse psychothérapeute ICE). L’écriture inclusive me semble une véritable idiotie qui n’a rien à voir avec l’ égalité entre les sexes. Mais mon goût pour les sciences (Ouah, c’est féminin, trop top !) m’a poussée à réaliser une petite expérience (encore !). En voici le résultat (argh! Mon poème favori ! Ou presque… Enfin celui dont je me souviens le mieux…):

    El.la desdichado.a

    Je suis le.la ténébreu.x.se, le.la veu.f.ve, l’inconsole.e,
    Le.la prince.sse d’Aquitaine à la tour abolie
    Ma seule étoile est morte et mon luth constellé
    Porte le soleil noir de la mélancolie

    Dans la nuit du tombeau, toi(.e?) qui m’a console.e
    Rends moi(.e?) le pausilippe et la mer d’Italie
    La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé
    Et la treille où le pampre à la rose s’allie
    Suis je Amour.e ou Phébus.e, Lusignan.e ou Biron.e (on mettrait alors plutôt Aphrodite et des équivalents féminins de ces autres personnages, encore faut il trouver lesquels pour que ce soit pertinent)
    Mon front est rouge encore du baiser du.de la r.oi.eine
    J’ai nagé, dans la grotte où nage le.la sirèn.e.ien
    Et j’ai, deux fois vainque.ur.resse, traversé l’Acheron
    Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée (idem remplaçante à trouver)
    Les soupirs du.de la saint.e et les cris du.de la fée (quel est le masculin de fée ?)

    Je n’ai pas mis les mots ne représentant pas des êtres (tour, soleil, étoile, lyre, rose, grotte, mélancolie, coeur, pampre, soupir, cri…) en inclusif, mais leur genre relève tout autant de notre société sexiste, après tout (et de celles dont elles sont originaires étymologiquement parlant), donc il serait logique de le faire… Je vous laisse imaginer le bordel ! (Tiens, masculin…)

    Conclusion :
    Outre la laideur (où est passée la magie des mots et du rythme, des métaphores ?) et la difficulté à lire et comprendre le texte (et pire, à l’apprendre), ce poème conserve t il un sens si l’on passe en inclusif ?
    Encore plus si l’on doit pour cela en changer des personnages évoqués afin de maintenir l’égalité recherchée ?

    Pauvre desdichado (au fait, que devient on si notre correcteur automatique corrige desdichado en Desigual ?), pauvre Nerval, pauvre littérature française. Pauvres élèves (-esses? Argh!). C’est Mozart qu’on assassine. Et Yourcenar, et Hugo, et tant d’autres. Et je n’écrirai pas autresses, na!
    Les femmes n’étant pas inférieures aux hommes, elles n’ont pas besoin de ce genre de crétinerie.
    Car les femmes (gyne) définissent le genre humain (anthropos) tout autant que les hommes (andros). Cela, ces salauds sexistes de Grecs antiques l’avaient mieux compris que les intellos pseudo antisexistes de notre époque. C’est tout dire…

    • J’ai pris le temps de vous lire et je dois avoué : bien formulé, bien pensé et honnête, de bons arguments. Bravo.

  141. Vous inquiétez pas, c’est des conneries pour faire rager, personne ne l’utilise vu que c’est illisible.

  142. Toujours énormes comme articles, remettant les choses à leur place.
    Toutefois, l’argument du prof de biologie enseignant le créationisme est peu convaincant. Il serait plutôt tout à fait normal que les profs parlent de la théorie de l’évolution ET du créationisme aux élèves pour qu’ainsi ces jeunes esprits mal éduqués puissent avoir leur propre opinion sur la question, au lieu d’enseigner l’évolution comme un fait scientifique prouvé alors que ce n’est encore et toujours qu’une simple théorie.

    • Par contre pas la peine de parler du créationnisme, ce n’est pas une théorie, c’est juste une grosse connerie. C’est comme si on enseignait le platisme aux élèves.

  143. Pingback: L’écriture pas très inclusive… – Les moutons enragés·

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  145. Note pour Coloquinte, autre fleur moins aquatique, quoi que très jolie aussi.

    Nénufar ou nénuphar ne sont jamais venus de l’arabe. A moins qu’on y assimile le farsi, ce qui serait loin de plaire à tout le monde et totalement irréaliste. La farsi l’a lui-même emprunté au sanskrit (où il n’y a même pas le son « f », d’ailleurs, mais j’ignore totalement comment ils prononcent « pt » de la fleur de lotus « uptalam »). Et on trouve trace de nénuphar en français jusqu’en 1350 dans un texte médical. Pour ma part, écrivez-le comme ça vous chante, du moment que pas en inclusif, genre : nénuf.ph.ar.
    Une langue qui ne pourrait même pas s’entendre… Quant aux enseignants zélés qui avaient devancé l’application de l’écriture inclusive, j’ai ouï-dire que c’était une catastrophe qu’ils ont oubliée depuis.

  146. Bon, j’ai lu l’article de l’OC (avec lequel je suis d’accord), mais je n’ai pas eu le courage d’ingérer la totalité des commentaires : j’en ai lu un quart (ou un tiers ?), et j’avais déjà de la vapeur qui me sortait par les oreilles !
    Mon opinion sur ce nouveau type d’orthographe ? C’est casse bonbon !
    Déjà que tout le monde se jette sur le style SMS, et que les illettrés se comptent par paquet de douze mille, je trouve cette écriture inclusive d’une débilité profonde : ça prend deux fois plus de place et de temps (savoir le bon ordre des différents « genres » ?!? Se tracasser pour inclure toutes les formes sans discrimination ?!?), et on s’imagine que l’ahuri incapable de se servir de l’accord – ou non – avec le participe passé va savoir s’en tirer ? C’est n’importe quoi, du vent, des discussions débiles autour de la reconnaissance du féminin par rapport au masculin : pour qu’il y ait une espèce de « parité » ? Mais de qui se moque-t-on ?
    Qu’on réalise plutôt que l’intonation (et la ponctuation, écrite et orale) a plus de poids pour faire passer les différentes émotions qu’une longue énumération avec des e, des s, des féminins et des masculins accolés. Les parenthèses, les tirets, ça existe depuis longtemps, ce n’est pas pour rien : savoir s’en servir permet d’éclaircir sa pensée (si on en a envie, évidemment !).
    Exemple : « Ce n’est pas juste, dit comme ça  » n’a pas la même signification que « Ce n’est pas juste dit comme ça ».
    D’autre part, un système qui n’est pas intelligiblement accessible pour t.o.u.t le monde (les malvoyants, au hasard ?), c’est une aberration, pas un progrès ni une évolution « nécessaire » de la langue. Ostraciser une partie de la population (pour cause de non-compréhension), ça me semble justement être en total opposition avec l’idée de ne pas « invisibiliser » (Ha, elle est bien bonne, pour les malvoyants, l’expression ! Je ricane) un genre ou un pluriel.
    Tiens, au fait, faudrait pas féminiser « genre » et « pluriel » ? Non, parce que je trouve – féministiquement parlant – que c’est réducteur pour la gente ovarienne, non ?
    De plus, pour moi qui suis une grosse lectrice (une vingtaine de titres par semaine), je lis un titre rédigé en écriture inclusive –> deux pages après, et le livre finit aux chiottes ! (Bon, de ce point de vue-là, ma PAL diminuerait à toute vitesse, ça pourrait la faire diminuer. Par contre, où serait le plaisir de la lecture ?)

    En conclusion, pour l’écrit, ce style (qui alourdit, rend la lecture énervante, ne sert – à mon sens ! – à rien) n’a aucune raison d’être ! C’est de l’en.ulage de mouches, et c’est de circonstance, pour les pattes de ce diptère.
    À moins qu’on veuille également remettre en cause l’utilisation de l’écriture à la main, avec l’aide de trucs aussi nuls qu’Open Office et Word (oui, j’ai Libre Office, je conspue Windaube et Microsoft), Hummmm ?

    D’ailleurs, à ce sujet, j’ai eu le (douteux ?) plaisir de corriger le manuscrit d’un naturopathe (qui écrit comme un pied, la grammaire et l’orthographe, il ne sait pas ce que c’est, la ponctuation, connaît pas !?!), qui bénéficie de la splendide application Word et Open O. (les fautes laissées, à faire grimper aux rideaux, la correction incluse inexistante, des pâtés tous les trois mots…), et laissez moi vous dire que si j’avais corrigé – en inclusive – le texte en question (avec des termes médicaux à foison), j’y serais encore aujourd’hui… et je ne parierais pas lourd sur l’intérêt des lecteurs pour ce titre !
    Bon, mais je suis un vieux machin, je refuse de dire (ou écrire) une écrivaine, comme de prononcer des zaricots, c’est comme ça.
    Maintenant, si certains(et certaines) se sentent agressés (ées) par l’utilisation de la forme « neutre » (masculine ?) de mes écrits (et paroles), c’est sans doute à eux (elles) de faire un travail psychologique sur leur ego, car dans mon esprit, les formules utilisées grammaticalement (attention, l’intonation utilisée peut aussi servir à railler, dénigrer ou glorifier, s’il m’en prend l’envie) le sont suivant les règles que j’ai mémorisées à l’école… il y a 40 ans.

    Comme de coutume, un sujet traité par l’Odieux Connard avec un grand à-propos (et de l’humour !), je trouve.

    • Bravo ! Excellent commentaire des plus pertinents.

      Et que dire de la conclusion :

      « Maintenant, si certains(et certaines) se sentent agressés (ées) par l’utilisation de la forme « neutre » (masculine ?) de mes écrits (et paroles), c’est sans doute à eux (elles) de faire un travail psychologique sur leur ego, car dans mon esprit, les formules utilisées grammaticalement (attention, l’intonation utilisée peut aussi servir à railler, dénigrer ou glorifier, s’il m’en prend l’envie) le sont suivant les règles que j’ai mémorisées à l’école… il y a 40 ans. »

      Exactement ! Rien de plus, rien de moins.

      Mais c’est à la mode en ce moment dans de plus en plus de milieux – bien pensant parait il – de dire que l’on cherche l’égalité et l’unification en faisant de la discrimination à tout va.

      A en rire, si ce n’était pas grave.

  147. Comme quelqu’un l’a écrit plus haut, c’est la première fois que je viens sur votre blog et j’y reviendrai tellement votre billet est intelligent, argumenté et drôle.
    Je soumettrais toutefois à votre sagacité cette phrase de De Gaulle: « Les Français sont des veaux ». Devrait-on dire « Les Français.es sont des veaux. velles? » Ou les « Les Français.es sont des veaux. génisses » ? Ou : « Les Français.es sont des mouton.ne.s »?
    De toute façon, ce grand amoureux de la langue française avait déjà réglé le problème en disant: « Françaises, Français » au début de chaque discours, comme ça, on était prévenu pour la suite, pas besoin de repréciser qu’il s’adressait à tout le monde (ou tout.e l.e.a monde?)

  148. Juste une remarque scrogneugneu: mes étudiants écrivent déjà – pas tous mais pour partie croissante, et c’est préoccupant – comme des patates. Ils ont le plus grand mal à respecter les accords grammaticaux de base (notamment les pluriels), et ils peinent à conjuguer correctement les verbes du premier groupe au présent de l’indicatif. Cette « écriture inclusive », qu’heureusement on leur impose pas encore, et que tout enseignant devrait déconseiller, tout simplement parce qu’elle produirait des textes illisibles, me semble être une invention qui n’a pu, de toute façon, germer que dans l’esprit d’une génération qui ne sait plus ni lire ni écrire.

    • Bonne remarque.

      C’est vrai qu’il y a déjà assez de difficultés à respecter les règles établies, alors pas la peine d’en rajouter (comme une certaine parque de café, désolé je n’ai pu résister) si cela est pour rentre le tout finalement illisible.

      Votre pensée finale est loin d’être idiote. Ceci expliquerai bien certaines choses en effet.

    • Tout à fait, @rogre ! Encore le proverbe brésilien d’actualité : Pourquoi faire les choses simplement, alors qu’il est si facile de les rendre compliquées ?
      Avant de parler réforme, amélioration ou évolution de la langue, encore faudrait-il qu’on enseigne au élèves à réfléchir… intelligemment, si ce n’est pas un pléonasme.
      Je me rappelle toujours (les larmes aux yeux et pliée de rire, mais finalement, ce n’est pas drôle du tout) de la dictée faite par une enseignante de mes amies, et du résultat écrit des élèves de CM2 sur une phrase du texte : «La mer se retire en remous changeants…» qui a donné –> «La mère se retire en remouchant Jean».
      Je veux bien croire que les conduits auditifs soient (un peu ?) bouchés, mais dans le contexte (oui, on peut retirer la deuxième syllabe) descriptif d’une journée maritime, on peut se demander ce qu’il y a entre les deux oreilles pour expliquer des âneries pareilles.
      En plus de lire et écrire, je pense que le minimum serait d’être capable d’élaborer une pensée cohérente, mais si les instances gouvernantes en sont incapables (ce qui est visiblement le cas), la France est mal barrée.
      Le germe aurait ici, @rogre, tout du virus sans remède.

  149. Pingback: L’écriture inclusive, la force des symboles… et l’éternelle fragilité masculine ? – Le temps des Cerises·

  150. J’aime la méthode canadienne. Au début d’un texte, il écrivent une note comme celles-ci:
    – Pour ne pas alourdir le texte, nous nous conformons à la règle qui permet d’utiliser le masculin avec la valeur de neutre.
    – Dans ce document, l’emploi du masculin pour désigner des personnes n’a d’autres fins que celle d’alléger le texte.
    – Dans le présent document, les termes employés pour désigner des personnes sont pris au sens générique; ils ont à la fois valeur d’un féminin et d’un masculin.
    – Dans ce document, le genre masculin est utilisé comme générique, dans le seul but de ne pas alourdir le texte.
    – L’utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.

    • Oui, c’est une façon de faire qui permet de passer à la mode de l’écriture inclusive… Mais, en soit, je trouve choquant qu’il faille justifier tout ceci en début de texte pour avoir la paix.
      Sans parler de la dernière lubie canadienne – dans l’administration – qui veut supprimer les « monsieurs » et « madames » pour ne pas heurter les gens : ils en arrivent à devoir demander « Je dois dire monsieur ou madame ou autre chose? » avant de dire bonjour. C’est ridicule.

      • Pardon : je voulais dire « Oui, c’est une façon de faire qui permet de ne pas passer à la mode de l’écriture inclusive…

  151. De plus, ce n’est pas pour chercher la petite bête, mais celles et ceux qui voudront pinailler peuvent toujours gloser sur l’ordre dans lequel est fait cette écriture inclusive : les français.es sont clairement incohérents.es –> pourquoi mettre le masculin avant le féminin. Bref, le.la procédurier.rière a encore de beaux jours devant lui.elle.
    On pourra d’ailleurs remarquer que je ne maîtrise pas (ni ne veut le faire, d’ailleurs !) ce salmigondis qui, dans la poésie va grandement améliorer le style des auteurs. Je n’ose imaginer ce que rendrait «Spleen» de Charles Baudelaire en inclusive…

  152. En lisant ce fameux passage de l’article cité par @Pierre, l’Odieux Connard a tout dit ! En clair, que devient le plaisir de la lecture s’il faut devenir expert en sténo.typographie ?

  153. putain ça m’irritait déjà bien le poil avant mais d’avoir parcouru d’autres articles … c’est carrément grave!

    alors vu que dans les manuels d’histoires y a visiblement déjà « grâce aux agriculteur·rice·s, aux artisan·e·s et aux commerçant·e·s, la Gaule était un pays riche » (je suis pas spécialiste de la Gaule mais j’ai des gros doutes sur la féminisation de ces métiers à l’époque), va t’on y lire « les valeureu.x.ses soldat.e.s de l’empire romain.e »? « les soldat.e.s de l’armée français.e ont combattu les soldat.e.s de l’armée allemand.e pendant la guerre de 1870 »? alors que les soldats étaient tous des mecs dans les deux cas?

    du coup outre le fait que ce soit de la branlette de pseudo-intellectuel(le) mal baisé(e) ça va permettre de raconter des âneries sans nom …

    soit-dit en passant, l’OC le dit bien: le masculin est le neutre en cas de groupe mixte donc c’est limite plus insultant pour un mec, que sage-femme n’a toujours pas de masculin (mais bizarrement personne ne s’en plaint (les mecs seraient moins cons sur ce coup là?) et que garce n’est jamais que le féminin de gars

    de plus faut pas rêver: ça ne changera strictement rien au sexisme comme le montre pas mal d’autres pays où les noms sont moins voire pas genrés
    même des féministes sont contre l’écriture inclusive et la féminisation à outrance des professions/grades/titres …
    et franchement si en entendant un nom masculin (alors que ça concerne une personne de sexe féminin) et qu’on pense à un homme c’est si grave que ça?

    l’égalité des sexes à tout prix (et surtout n’importe comment) est une connerie sans nom et totalement absurde … en soi les sexes ne sont déjà pas égaux d’un point de vue biologique

    se battre pour une égalité des chances et des salaires oui, carrément (c’est d’ailleurs triste que ce ne soit pas le cas) mais l’écriture inclusive et autre suppression de « mademoiselle » ou numéro de sécu: allez juste bien vous faire foutre!

    • Qui a laissé un ignorant pareil écrire ça.
      Ton utilisation de « mal baisé(e) » montre que tu es sexiste parce que cet adjectif ne s’emploie jamais pour un homme. Ensuite regarde tes jurons mon gars, parce que une personne intelligente qui pense bien n’y a jamais recours.
      >> »alors vu que dans les manuels d’histoires y a visiblement déjà « grâce aux agriculteur·rice·s, aux artisan·e·s […] alors que les soldats étaient tous des mecs dans les deux cas? »
      Dans le premier cas il y avait des artisanes et des agricultrices, et dans le second cas il n’y avait pas de soldates. Donc tu te mords la queue dans ton raisonnement, et tu dois être super souple pour le faire parce que ça doit pas être facile de l’atteindre.
      >> »et franchement si en entendant un nom masculin (alors que ça concerne une personne de sexe féminin) et qu’on pense à un homme c’est si grave que ça? »
      Dans 99% c’est l’inverse qui se passe, fais pas genre de pas le voir.
      >> »l’égalité des sexes à tout prix (et surtout n’importe comment) est une connerie sans nom et totalement absurde … en soi les sexes ne sont déjà pas égaux d’un point de vue biologique »
      Tu préféreras peut-être le terme que les Allemands utilisent « Gleichberechtigung » (je sais pas si les ignorants comme toi parlent beaucoup de langues donc je vais t’expliquer), ça signifie « Traitement égal devant la loi », sous-entendu en dépit des différences biologiques.
      >> »même des féministes sont contre l’écriture inclusive et la féminisation à outrance des professions/grades/titres … »
      Citer des femmes qui pensent la même chose que toi ne change absolument rien au fait que tu es sexiste dans ton attitude. Arrête d’essayer de te cacher. « je ne suis pas sexiste mais… »
      Bref, j’ai assez perdu mon temps à démonter tes arguments moisis, j’ai mieux à faire de ma vie. J’espère juste que (1) tu changeras d’avis sur la question ou que (2) tu mourras dans pas trop longtemps. Les deux rendront le monde un peu meilleur qu’il ne l’est maintenant.

      • je réponds certes tardivement mais mieux vaut tard que jamais il paraît

        si tu n’emploies « mal baisé » que pour les femmes ce serait pas toi le sexiste?
        (essayes d’y réfléchir … je sais c’est dur)

        et désolé mais jurons et intelligence n’ont rien à voir …
        je jure (surtout quand je suis énervé) c’est dans ma nature point … (après que ça plaise pas je peux le comprendre mais ça ne changera rien)

        sinon c’est bien de tronquer les citations comme ça t’arrange?
        pour les artisans j’ai émis un doute en précisant que je n’étais pas spécialiste en la matière (et donc que je pouvais me tromper (ce que tu sembles confirmer mais en l’absence de sources permets-moi de continuer à douter))
        du coup je ne vois pas en quoi je me mords la queue mais si ça flatte ton ego moisi pourquoi pas …

        « Dans 99% c’est l’inverse qui se passe, fais pas genre de pas le voir »
        donc dans 99% des cas si on entend un nom masculin on pense à une femme? ben oui tu dis bien « l’inverse » or l’inverse de penser à un homme c’est penser à une femme nan?
        et du coup je dois pas voir quoi?
        m’est avis que outre l’oubli d’un mot tu t’es bien viandé sur le sens de ta phrase …

        je m’en tamponne de ce qui se passe ou se dit chez les teutons (langue que je maîtrise assez bien grâce à une mère de la même origine soit-dit en passant, merci) mais j’avoue que j’ai peut-être été maladroit dans ma formulation du à l’exaspération du sujet …
        car ne t’en déplaise certaines pseudo-féministes ne veulent pas l’égalité mais la supériorité de la femme sur l’homme et se foutent bien d’une quelconque égalité …
        de plus il fallait relier le « biologique » à « l’égalité à outrance »
        une femme n’est pas l’égale de l’homme et l’homme n’est pas l’égale de la femme, ils sont différents et aucun n’est fondamentalement supérieur à l’autre
        quant à l’égalité des droits, sauf erreur de ma part, elle est acquise en France … (pour les mentalités par contre …)

        je ne citais pas des femmes mais des féministes nuance et le terme féministe peut s’appliquer aussi bien aux femmes qu’aux hommes … mais c’est moi le sexiste ^ç^

        en fait celui qui a le plus l’air de se cacher c’est toi … mais c’est pas grave je t’en veux pas va …
        sur ce (et pour commenter ton dernier paragraphe) je t’emmerde mon ptit pote
        bisou

  154. Je suis tout à fait d’accord avec votre propos. De plus, étant prof de français à l’étranger il est hors de question que j’enseigne l’inclusif à mes élèves qui ont déjà certaines difficultés avec l’orthographe et la prononciation du français. « Non mes chéris, on ne prononce ni le e ni le s à la fin. Ah ben, si celui-là oui, on le prononce, tout seul car il est inclusif, oui le s aussi là du coup, oui. »

    C’est sans compter les enfants dyslexiques pour qui la lecture est une immense difficulté ou ceux qui ont des problèmes de dysorthographie. Imaginez alors avec une ribambelle de lettres qui s’ajoutent à n’en plus finir, la lecture et l’écriture deviennent un véritable cauchemar ainsi que la compréhension de la langue. En effet, je trouve difficile de suivre un texte en écriture inclusive, si petit soit-il. Du coup, je zappe. Je me mets donc à la place de tous ces gens qui ont des difficultés de lecture.

    Je ne m’offusque pas du tout de la langue française, qui est belle. Et quand j’enseigne à mes élèves que tous les noms ont un genre et que le masculin l’emporte, j’explique bien que c’est une pure notion grammaticale. Si des élèves australiens de 12 à 17 ans peuvent le comprendre, je pense qu’en France tout le monde le peut également. Ou alors…

    Comme beaucoup, je suis d’accord qu’il y a des combats et débats à mener bien plus importants que l’écriture inclusive. Une écriture qui exclut plutôt qu’elle n’inclut mettant encore plus en difficulté les enfants et adultes qui ont des difficultés d’apprentissage et qui ainsi ne fera qu’élargir les nombres de l’illettrisme en France.

    • « Je ne m’offusque pas du tout de la langue française, qui est belle. Et quand j’enseigne à mes élèves que tous les noms ont un genre et que le masculin l’emporte, j’explique bien que c’est une pure notion grammaticale. Si des élèves australiens de 12 à 17 ans peuvent le comprendre, je pense qu’en France tout le monde le peut également. Ou alors…

      Comme beaucoup, je suis d’accord qu’il y a des combats et débats à mener bien plus importants que l’écriture inclusive.  »

      Oui, mais là, c’est que vous n’êtes pas de la minorité opprimée. Donc, forcément, si vous trouvez que ce combat est annexe, vous avez forcément tort.

      (Grosso modo ce que m’a dit un ami d’extrême-gauche quand je lui ai dit que je n’avais rien à carrer de l’écriture inclusive)

  155. Pingback: Trois mois après le sabordage – Le blog de Cyrille BORNE·

  156. Pour info, sur consigne de Mme Hidalgo, la ville de Paris utilise l’écriture inclusive dans toutes ses communications officielles (magazines, site paris.fr etc.).
    La décision du premier ministre de ne pas utiliser l’écriture inclusive ne concerne en effet, pour les collectivités locales, que peu de documents, à savoir les notifications administratives et autres textes à valeur juridique.
    Comme quoi il est un peu rapide de croire que cette mode s’éteindra d’elle-même… selon moi elle résistera, car elle s’insère dans deux mouvements de « politiquement correct » plus larges :
    – des vagues successives de banissement de mots et d’euphémisation par crainte de déplaire. Par exemple : Les vieux > Les personnes âgées > Les seniors. On retrouve bien cela dans la focalisation sur les termes épicènes considérés comme « meilleurs ».
    – une logique anglo-saxonne dans laquelle les revendications communautaires sont identitaires et non pas universalistes (comme c’était la tradition en France depuis la révolution). Avec ce modèle de société, on se retrouve bien vite dans une course à l’échalote dans laquelle le but est d’être la communauté la plus bruyante.

  157. @Le sociologue auto-proclamé qui a écrit ce texte:
    « Bref : l’écriture inclusive, c’est apprendre à ne surtout pas vouloir être confondu avec l’autre. Ce qui s’appelle de l’intolérance. »
    Justement le problème est là : l’homme et la femme ce n’est PAS l’autre. C’est le principe de l’ÉGALITÉ (ou Gleichberechtigung, soit « traitement égalitaire », pour les gens que le mot « égalité » dérange). On ne crée pas des pronoms pour les personnes d’origines étrangères, pour les minorités en tout genre etc… Alors pourquoi on doit faire la différence entre les individus femelles et les individus mâles ?
    Malgré la masse d’ignares et/ou réactionnaires qui, dans les commentaires, affirment avidement tes idées grossièrement pensées, ton article est objectivement mauvais à cause de tes arguments faibles, dont celui que je cite au début de ce commentaire est un exemple flagrant. Tu te sers des mots pour créer des implications et des conclusions ARTIFICIELLES voulant sembler légitimes. Je ne sais pas si tu t’en rends compte. Si oui, tu es quelqu’un de mauvais dans le fond (ce que je pense vu le nom de ton blog) ; si non, tu es juste un ignorant à placer dans le tas de tes les lecteurs/commentateurs, rivalisant tous de culture et de bon sens. Te donner un style d’écriture original ne change rien à ton inaptitude à écrire un texte cohérent et objectif. J’ai juste lu cet article sur ton site mais tu sembles être férocement sexiste de toute façon (ta rhétorique de « je ne suis pas sexiste, mais… »). À bientôt sur ton site pour de nouvelles inepties et pseudo-analyses de l’actualité !

  158. Aïe, au risque de passer pour une idiote, @DéD, je ne crois pas que l’Odieux Connard se vante d’avoir la science infuse. Ceci est un blog, pour blaguer, gloser, évidemment discuter, confronter toutes les opinions (y compris celles de trolls) sur un sujet qui fait le buzz.
    Non ? J’ai tout faux ? Ah ben je m’en excuse, mais ceci n’est que mon opinion (que jusqu’à dernière nouvelle, dans un pays comme la France, j’ai le droit d’avoir).
    Avant d’accuser qui que ce soit d’être sexiste, le problème est que la société dans laquelle nous vivons – et ce depuis le début de la « civilisation » – est indéniablement misogyne dans son entier, et en un mot comme en cent (oui, j’appartiens au sexe féminin), l’égalité entre l’homme et la femme est un mythe !
    Je ne suis ni sociologue, ni historienne, ni féministe, mais je m’efforce de lire tout un sujet qui (même s’il peut prêter à (sou)rire) ne me semble pas si anodin dans le fond.
    C’est – à mon avis – là que réside tout l’intérêt du blog : partir (de manière humoristique, voire un peu biaisée) d’un sujet de société pour voir ce qui peut en sortir au travers des propos des différents intervenants.
    Et au risque de me faire renvoyer dans les cordes, DéD, il y a des points soulevés (http://www.feministes-radicales.org/wp-content/uploads/2010/11/Le-mythe-de-lorgasme-vaginal-Anne-Koedt-1970.pdf) qui auraient pu – en raison du sexisme exacerbé (ce n’est pas moi qui le dit !) de l’auteur du blog – passer à la trappe et être ignorés. Mais j’ai pris plaisir à lire ces digressions, et ça m’a poussé à me questionner sur le sexisme totalitaire qui gangrène les mentalités.
    Devrait-on d’ailleurs élargir le sujet ?
    En élever la teneur en établissant des faits scientifiquement argumentés et vérifiés ?
    Faire un tri parmi les commentaires pour ne prendre que les plus éclairés ?
    Ah, mais que fait-on du principe égalitaire ? Ce sont les intervenants qui donnent une direction à la discussion : difficile d’être plus libertaire.
    Comme on peut passer ici de l’analyse d’un livre (qui a fait le buzz) à des films (qui ont secoué l’opinion), il me semble que le public ciblé devrait savoir à quoi s’en tenir.
    Enfin, ceci n’est que mon impression face à ce que je qualifierais de lynchage sur l’auteur du blog. En lecteur « éclairé » rien n’empêche personne (je ne consulte que les sujets qui me parlent, bizarre, n’est-il pas ?) de s’impliquer en ajoutant ses idées, ou de croiser au large de cette incurie inepte…

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  163. Génial, fabuleux, super ! Mon mari et moi serions heureux de vous épouser , ô divin créature, voire divine créateur. Nous sommes très sélectifs, voire élitistes (au féminin), aussi n’épousons-nous pas plus d’une personne par mois. Nous espérons que vous vous sentirez honoré de Balzac et aussi d’avoir été sélectionné pour cette distinction suprême.
    Avec toute notre haute considération et notre plus basse flagornerie

  164. Je n’ai lu que le premier tiers de votre logorrhée – affligeante.

    J’en retiens donc que l’on écrit pour donner des infos? « J’envoie le RAID » et « la ville de Tartampion compte 7,524 habitants. » C’est tout. Des infos, donc ca doit aller vite.
    Vous vous rendez compte que des gens pensent encore, comme moi, que la langue permet la LITTERATURE. Si si. Pas juste des infos – de l’art!
    Plus de 3,000 mots pour parler de la langue – et le mot littérature n’est pas la.
    Mâtin!

    • Je vous engage à lire la totalité de ce texte avant d’en écrire la critique ; aimeriez-vous que quelqu’un vous coupe la parole à l’introduction d’un débat pour vous juger sur une conclusion et des arguments que vous n’avez pas donnés ? Cela vous permettra – entre autre – de ne pas faire un hors-sujet complet ; on parle ici de l’écriture inclusive et non de la littérature. Au vu de sa maîtrise de la langue de Molière et des registres de langue qui m’évoque notre regretté Pierre Desproge, je doute que l’auteur de ces lignes méprise la littérature… ;-)

  165. Je débarque un peu après la bataille, mais je ne résiste pas l’envie d’y aller de mon commentaire sur un certain nombre de points défendus par le camp « inclusif » qui me semblent totalement incohérents :

    – « La règle du masculin qui l’emporte sur le féminin provient d’une réforme sexiste lancée par un gros macho au XVIIe siècle. Avant, le françois utilisait la règle de proximité et féminisait les professions ! » => Très bien. Mais je me permets de vous rappeler un autre de vos dogmes : vous nous racontez que le langage « sexiste » a une influence « non negligeable » (?) sur notre façon de voir le monde et qu’il peut favoriser les comportements sexistes. Par conséquent, les comportements et les mœurs de la société française de l’ancien françois auraient dû être moins sexistes que les nôtres, non ? Je sais pas vous, mais moi j’en doute diablement. On voit donc mal le but derrière le mantra « Ça se faisait avant, donc on peut et on doit le refaire », vu que manifestement, la règle de proximité et la féminisation n’ont pas changé grand-chose au traitement des femmes : jusqu’à preuve du conraire, c’est donc du pur réactionnarisme (assez cocasse pour des gens qui, souvent, traitent les personnes en désaccord avec eux de vilains réactionnaires). Il faut TOUJOURS se demander quelles sont la raison d’être et l’effet réel d’un changement qu’on propose, ça aide à éviter de s’enliser dans une posture dogmatique.
    – Il faut vraiment arrêter avec la stratégie « Je picore des caractéristiques linguistiques qui m’arrangent dans des langues étrangères, je picore des caractéristiques sociétales qui m’arrangent dans des sociétés étrangères et voilà, c’est la preuve qu’un langage « sexiste » rend une société plus sexiste – en tout cas ça mérite reflexion, hein ? ». La malhonnêteté du procédé a déjà été abondamment relevée dans les commentaires, je ne vais donc pas m’attarder dessus.
    – Pour prendre un peu de recul sur l’utilité réelle des mesures pseudo-moralisantes des Inclusifs sur la langue et plus largement sur la société, je vous invite à consulter cet article : https://www.lefigaro.fr/vox/societe/l-education-genree-n-effacera-jamais-les-differences-anthropologiques-entre-les-hommes-et-les-femmes-20211122 Il serait peut-être bon d’établir (enfin) un bilan de l’équilibre bénéfices réels/effets négatifs potentiels de ces cohortes de propositions militantes avant, éventuellement, de commencer à envisager d’en appliquer. Parce que tester p. ex. l enseignement de la lecture et de l’écriture avec le point médian sur les enfants sur une base davantage militante – on pourrait même dire croyante – que scientifique, ça fait des dégâts (et oui, les gens de gauche aussi ont des croyances !)
    – « Si vous n’êtes pas contents avec nos solutions pour rendre la langue moins « sexiste », vous n’avez qu’à proposer les vôtres, hein! » Euh… non. C’est VOUS qui prétendez que la langue française est problématique (sexiste). Par définition, vos opposants n’ont pas de solution à proposer puisqu’il n y a pas de problème pour eux. Au passage, avant de commencer à plancher sur des solutions, ce serait pas mal de s’assurer que le problème qu’on veut résoudre est réellement un problème et si c’est le cas, de se demander si les solutions qu’on propose en valent réellement la peine. Pour l’instant, rappelons que les Inclusifs sont TOUJOURS incapables de prouver en quoi la langue française telle quelle est écrite et parlée actuellement influence nos comportements et dans quelle mesure (oui, ce serait bien aussi de commencer à mesurer les choses quand on s’attaque à un problème sociétal. D’accord, la société influence nos comportements sexuels. Mais dans quelle mesure ? Ce serait utile de le savoir pour déterminer ce qu’on peut effectivement espérer changer, non ? Ensuite, qu’est-il désirable de changer dans tout ce que l ‘on peut changer?
    – Pour en revenir à l’équilibre bénéfices réels/effets négatifs potentiels : il est certain que l’écriture inclusive entraîne son lot de complications => elle n’est pas réellement inclusive (exclut encore plus les dyslexiques et les handicapés mentaux), elle alourdit et complique a lecture/l’écriture pour tout le monde (point médian ou non, c’est une charge mentale de plus), elle crée de la confusion (auparavant, personne ne se demandait si « les promeneurs » désignait uniquement des hommes : l’écriture inclusive sème désormais le doute en prétendant qu’ un énoncé doit représenter tous les genres, elle est parfaitement arbitraire (pas de règles harmonisées, chacun y va de son tiret ou de son point médian ou de son langage épicène, etc. bref, elle atomise le langage et obscurcit la communication).

    En conclusion : les arguments contre l’écriture inclusive sont nombreux et tout â fait valables. Il est fort dommage que le camp inclusif fasse passer en force ses croyances sans en débattre sérieusement. Je rappelle que de nombreuses universités p.ex. mettent leurs étudiants devant le fait accompli en adoptant massivement l’usage du point médian ou que des éditeurs de manuels scolaires s’amusent à prendre les enfants pour des cobayes de leurs lubies idéologiques. Ces méthodes et cette mentalité sectaires sont assez inquiétantes.

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