Vous n’avez pas vu les précédentes aventures des X-Men car comme Diego, vous étiez trop occupés à servir vos sombres maîtres ?
Point d’inquiétude, car comme le veut la tradition, résumons les épisodes précédents :
X-Men – First class : Le film raconte comment Magneto, enfant de déportés, voit sa famille tuée par les nazis pour cause de judaïsme. Raison pour laquelle il s’énerve, révèle avoir le pouvoir de commander aux métaux, et s’en sert pour tuer tout et tout le monde sauf le nazi ayant tué ses parents parce qu’il est un peu con (Magneto, pas le… ah si, les deux en fait). L’idée ne lui vient à l’esprit que bien après la guerre, et lorsqu’il retrouve enfin la trace dudit nazi, il découvre que c’est en réalité lui-même un mutant qui veut faire des trucs de vilain, comme semer le chaos et la destruction. Aidé d’un mutant télépathe, Charles Xavier, d’une agent de la CIA, Moira Mac Taggert, et de quantité de mutants plus ou moins nazes (comme un type qui peut se téléporter partout dans le monde mais s’enfuit en sous-marin quand il est menacé), il parvient à retrouver son ennemi juré sur une plage de Cuba, et à lui claquer la bouche. Avant d’utiliser ses pouvoirs pour tenter d’envenimer la crise locale et de tuer un maximum d’humains, parce que oui, en tant que fils de déportés, exterminer les gens qu’il considère comme une sous-race lui paraît tout à fait logique. Heureusement, après avoir trahi ses amis pour assouvir sa colère, il se repend un peu lorsque Charles Xavier prend une balle qui le rend paraplégique dans la bagarre, et tout le monde se sépare en plus ou moins bons termes, mais surtout, en fauteuil.
X-Men – Days of future past : Dans le futur, les humains massacrent les mutants. Les X-Men disposant du pouvoir de renvoyer quelqu’un dans le passé, décident d’envoyer A) le moins subtil d’entre eux, Wolverine, pour B) une mission diplomatique visant à rabibocher Charles Xavier, Magneto et Mystique avant que leurs petites histoires ne créent un gros conflit avec les humains et C) le tout en le renvoyant à un moment critique plutôt que bien avant pour régler la question sans risque. Voyager dans le temps, oui, mais en se compliquant la tâche tout seul, s’il-vous-plaît. Pendant que les incohérences se succèdent, tout le monde finit par s’unir, jusqu’à ce qu’à la fin, Magneto trahisse tout le monde pour assouvir sa colère et attaque la Maison Blanche, soit arrêté par les X-Men, se repente un peu puis s’en aille de son côté. Le futur est sauvé, tout le monde peut se faire des bisous, et Xavier se dit que tiens, mais en fait, si on avait renvoyé notre mec encore plus loin dans le passé, il aurait pu éviter le premier film, me rendre mes jambes et accessoirement, sauver des spectateurs du visionnage ? N’y pensons pas, tiens. Ah, heureusement que je suis le type le plus intelligent de la Terre, dites.
Mais alors, le troisième épisode X-Men : Apocalypse ; est-ce là le nom du méchant ou un qualificatif pour le niveau général de cette trilogie ?
Vérifions-le ensemble : ni une, ni deux, spoilons, mes bons !

L’affiche : Seuls les plus forts survivront. Sûrement un message pour avertir les spectateurs potentiels du danger pour leurs neurones.
Notre film s’ouvre sur une destination bien connue : l’Egypte.
Et comme le veut la mode cinématographique actuelle, il débute bien évidemment dans le passé, et plus exactement 3 500 ans avant notre ère. Mais alors, que fait-on en Egypte à l’époque pour s’occuper le dimanche, en dehors de parties de Pyramide endiablées ? Hé bien, on défile. Point de gay pride ou de techno parade, nenni de camionnette de la CGT guidant un convoi aux effluves de merguez, non, en Egypte, on est plutôt parade religieuse, voyez-vous.
Ce pourquoi c’est au pied d’une immense pyramide que nous retrouvons les locaux qui se mettent à plat ventre pour saluer un long cortège mené par un homme coiffé d’un masque de Râ. Derrière lui, quatre larrons portent des masques de divinités inférieures (Horus, Seth, Steve Jobs, etc) et suivent docilement leur maître, alors qu’autour d’eux, quantité de gardes s’assurent du bon déroulé des opérations. Ou bien, pas totalement. Puisqu’en effet, certains d’entre eux échangent clins d’œil, signes de tête et autres mouvements de doigts suspects, qui laissent entendre que soit ils préparent un coup fourré, soit que l’un d’entre eux reveut du Danette. Le suspens est insoutenable.
Toujours est-il que ce mystérieux défilé se rend au sein de la fameuse méga-pyramide et y fait arrêt pour que la troupe de tête retire ses masques, et révèle un vieillard à la peau bleue sous le masque de Râ, accompagné de quatre disciples jeunes et pimpants.
Bien joué papy, je vois le genre. Défoncé au viagra jusqu’à en prendre la couleur avec des petits jeunes, Hugh Hefner a encore beaucoup à apprendre.
Moult prêtres les accueillent au sein de la pyramide, et présentent à Papy leur dernière offrande en son honneur : un jeune homme à demi-nu, allongé sur une table.
Mais avant que ça ne commence à palpiter sous les pagnes, Papy a le droit à une explication sur de quoi il retourne vraiment : ce garçon n’est pas là pour se faire ouvrir les chakras, mais pour bien autre chose. En effet, si on le blesse, démonstration à l’appui, ses blessures se referment aussitôt. La garde rapprochée de Papy s’agite donc joyeusement :
« Voyez maîîîîître ! Vous n’avez plus qu’à transférer votre esprit dans ce corps puissant et vous vivrez… éternellement grâce à son pouvoir de régénération !«
Saperlipopette ! Papy serait donc une âme vagabonde ? La dernière fois que j’ai entendu ce terme, j’ai ouvert une brèche à grands renforts de plastic dans le mur du cinéma pour m’enfuir en hurlant, mais bon, je m’égare, et voyons plutôt comment Papy va rentrer dans ce pauvre garçon.
Le bougre s’allonge donc sur une table située à côté de celle où trône sa victime, et là, c’est parti : le clergé appuie sur l’interrupteur qui active toute la technologie égyptienne que la pyramide abrite. Et croyez-moi, on dirait un truc tout droit sorti des reportages RTL9 façon « Les pyramides de l’espace » et autres « Le Pharaon contre Scotland Yard« , puisqu’il leur suffit de faire choir l’énorme bannière qui couvrait le sommet de la pyramide pour révéler le cône en or qui la surmonte. Cône qui au contact du soleil, chatoie, révèle quantité de circuits bordéliques dignes d’une soirée Minecraft qui s’emplissent de lumière de l’astre céleste, puis la font circuler dans toute une série de parcours étranges dans le granit de la pyramide, jusqu’à enfin, bourrer d’énergie les tables où Papy et sa cible sont allongés, inconscients, alors que le transfert d’âme commence.
Mais tout ne se déroule pas comme prévu.
Car à peine le transfert commencé et Papy dans les vapes que les gardes félons décident de lancer l’assaut. Hurlant « Mort au faux dieuuuu ! » ils se mettent à distribuer coups de lance et de couteau dans tous les passants appartenant au clergé. Il n’en faut pas plus pour énerver les quatre compagnons de Papy, qui disposant de pouvoirs mystérieux, se mettent à riposter à coups de flammes magiques, d’éclairs enchantés, de télékinésie taquine et autres trucs qui font bobo.
Les gardes rebelles n’en ont pas moins prévu le coup : ils ont préparé d’immenses blocs de granit (que personne n’a remarqués, ils les ont fait passer pour des porte-clés), qu’ils envoient façon toboggan dans les couloirs sous la pyramide, qui est bien évidemment montée sur pilotis. Crac font les poutres de support, broulouloum fait l’édifice qui perd ses fondations, aïeuh font les faux dieux mineurs qui se ramassent des cailloux de trente tonnes sur le coin de la margoulette.
Le transfert d’âme a juste le temps de s’achever, et le jeune homme aux capacités de régénération devient tout bleu quand son nouveau maître l’habite. C’est moche.
Mais avant que le processus de réveil n’intervienne, la pyramide qui continue à s’effondrer interrompt quelque peu l’opération. Et les blocs en tombant font éclater le sol, qui se dérobe sous les pieds des adorateurs du faux dieu, et révèle un puits sans fond parce que bon, hein, voilà, hé, ho, c’est bien normal, dites, moi aussi je construis toujours mes pyramides sur du vide, c’est important. Tout le monde chute brusquement, et la fidèle de Papy disposant de pouvoirs de télékinésie s’empresse de parer au plus pressé : d’abord, en déplaçant l’espèce d’armure que portait Papy de son ancien corps au nouveau (ah non mais oui, c’était donc ça l’urgence : mourir, d’accord, mais pas le trilili à l’air), puis en ralentissant sa chute, et enfin, en formant un bouclier d’énergie au-dessus de lui pour empêcher qu’il ne se fasse écraser. Bon, l’adoratrice est un peu débile, puisque plutôt que de se glisser avec lui sous le bouclier, elle reste à côté, et bon, lorsqu’enfin Papy touche le (sous) sol, elle se ramasse l’un des ultimes blocs sur le coin du nez, et meurt. Papy est donc vivant, mais inconscient, son corps dissimulé par le cône d’or de sa pyramide effondrée qui est tombé au-dessus de lui. Et de là…
… le temps passe !
Revenons donc dans le présent, soit 1983 d’après ce film. Et rendons-nous aux Etats-Unis, où au sein d’un lycée, un jeune homme suit péniblement un cours d’histoire rappelant les épisodes précédents, par exemple, comment Magneto a attaqué la Maison Blanche avant d’être repoussé. Ces images piquent bien naturellement les yeux du jeune lycéen qui nous intéresse, tout comme en leur temps, elles brûlèrent les rétines de bien des spectateurs innocents. Sauf que dans le cas présent, et selon le script, ce serait une autre raison qui ferait pleurnicher et cligner lourdement notre larron. Celui-ci a si mal aux yeux qu’il peine à les ouvrir, et finit par demander l’autorisation de quitter la salle à Madame la professeur. Sitôt obtenue, le bougre se rue aux toilettes, pour essayer de comprendre ce qui lui arrive.
Hélas, un gros débile de sa classe qui ne l’aime pas trop suite à une histoire de filles a profité de l’occasion pour le suivre, et s’empresse de marteler la porte en hurlant :
« Scooott ! Scoooott, tu fais caca ? Scoooott, houhouuu ! Scott, sort de làààà, viens te battre !«
Mais Scott ne fait pas caca. Scott, de son nom complet Scott Summers, est victime d’une mutation aussi soudaine que vile qui transforme ses yeux en canons lasers, ce qui complique drôlement sa capacité à lire L’Iliade ou Marie-Claire. Énervé par le margoulin qui tambourine à la porte alors qu’il aimerait siéger sur le trône en paix, Scott ne parvient plus à se retenir, et dans un grand cri, ouvre les yeux et envoie sans comprendre ce qui lui arrive un tir de laser qui propulse la porte sur son adversaire, détruit la moitié des toilettes, et sème quelque peu la confusion.
En découvrant les traces de brûlé partout dans les toilettes et les dégâts, et sans explication sur les faits, le principal a dû, après coup, demander une réduction drastique du piment dans les plats de la cantine, je suppose, mais passons.
Car cette mésaventure vaut à Scott de ne plus ouvrir les yeux, qu’il couvre désormais d’un bandage, et attire l’attention de son frère, Alex Summers, mutant capable de faire du hula-hoop laser (si, si) sous le nom de Havok. Ce dernier propose à Scott de l’accompagner dans une école où l’on prendra soin de lui et où Alex est déjà : l’école du professeur Xavier, un type capable de gérer tous les enfants différents, qu’ils soient volants, gluants, ou même hyperactifs (mais là, même lui en chie un peu). Scott est donc emmené sur place, où il rencontre, bien qu’aveugle, la jeune et douce Jean Grey, une mutante locale qui dispose de plusieurs pouvoirs étranges, comme la télépathie, la télékinésie, ou la roussitude. La rencontre entre les deux se fait avec du « Je t’ai bousculée » « Zut, mes affaires ! » « Saperlipopette, pourquoi tout est-il filmé au ralenti ? » bref, je crois me souvenir d’épisodes des Nouvelles Aventures de Robin des Bois un poil mieux filmés et originaux que ce truc.

Notez que même les lunettes de Scott sont d’une taille et d’une opacité inférieure à celles de la plupart des kékés de nos jours.
Bien évidemment, Scott gueule comme un putois pour en rajouter au poncif façon « On va d’abord se détester« , mais finit par s’écraser un peu quand Jean lui explique qu’elle a déjà lu tout son esprit, et qu’elle sait donc tout de lui. Oui, y compris comment il joue au périscope dans son bain. Damnés télépathes !
Scott est donc accueilli dans l’école, et bientôt, se voit offrir par le Fauve, l’un des professeurs du cru, une paire de lunettes lui permettant d’ouvrir les yeux sans désintégrer tout ce que son regard touche. Leur seul défaut est que Scott voit désormais le monde entièrement en rouge, ce qui ne semble pas le déranger, surtout lorsqu’il voit Jean.
« Mais ? Qui est cette jeune fille là-bas qui étudie sous un arbre ?
– Elle ? C’est Jean Grey. Tu sais, tu l’as bousculée quand…
– Non mais : pourquoi elle ressemble à Kojak ?
– Pardon ? »
Comprenez-le : ses lunettes sont rouges. Donc percevoir la couleur rouge devient très compliqué. Alors une fille aux longs cheveux roux, bon.
Scott reçoit donc une paire de claques pour s’être éloigné du script, et reprend.
« HOLALA MAIS QUI EST CETTEUH BELLEUH FILLEUH LÀ-BAHEU ? »
– Elle ? C’est Jean Grey. Tu sais, tu l’as bousculée quand tu es arrivé à l’école.
– Et je peux l’approcher ?
– Oui, tu es même supposé avoir une romance à deux balles avec, donc…
– Non mais je veux dire, c’est une actrice issue de Game of Thrones. Vous vous souvenez de la malédiction ? « Toute personne issue de Game of Thrones tentant de percer au cinéma transformera immédiatement tout ce qu’elle touche en caca ».
– Allons, ce sont des conneries, Scott !
– Ah oui ? Et Le Septième Fils ? Et Pompéi ?
– Ahaha je… chhhht. Chhhht.
– Et le dernier Terminator ?
– Chhhhhut, te dis-je !
– Et Le Chasseur contre la Reine des Glaces ? Et…
– TA GUEULE POUR VOIR ? »
Le Fauve, qui discute avec Scott, lui explique donc qu’il faut arrêter les conneries maintenant. Les histoires de mauvais film, il faut oublier, et ce truc sur les nuances de rouge imperceptibles, aussi. On se concentre et on reprend. Scott opine du chef en signe de bonne volonté.
« D’accord. Donc par exemple, je peux dire que désormais, je vois parfaitement en face de moi les Cinquante Nuances de Grey ?«
Laissons donc le Fauve péter la gueule de Scott, et allons voir où en est Magnéto.
Car Magnéto a décidé de se retirer des affaires du monde. Il travaille désormais dans une usine au fin fond de la Pologne communiste, et cache ses pouvoirs. Ouvrier travailleur et discret, alors qu’aux dernières nouvelles, il voulait plutôt meuler l’Humanité (il a changé d’avis un dimanche après avoir fait un test Biba), il obéit sans piper mot à ses contremaîtres, et ne trouve le bonheur qu’au sein de la petite maison qui est la sienne (et pas vraiment celle d’un ouvrier communiste polonais, plutôt une villa champêtre de type aisé, mais hein, ho, hé, bon, détail), où il retrouve sa femme et sa fille, bonheurs de sa vie. Tout va bien dans le meilleur des mondes, malgré des dialogues qui ne vous laissent pas du tout deviner la suite, du genre « Papa ne partira jamais » « Personne ne s’en prendra à toi » « Je suis sûr que je vais passer le film à lire le journal en fumant la pipe », etc.
Tant qu’à passer en revue les absents, inquiétons-nous du sort de Mystique, la célèbre mutante polymorphe. Car celle-ci de son côté continue à lutter pour les mutants, par exemple, en allant en Allemagne de l’Est aider des camarades malmenés que des humains font se combattre dans des arènes clandestines. Elle rencontre ainsi Angel, un mutant aux ailes d’ange qui distribue des taloches à Diablo, un mutant tout bleu capable de se téléporter, mais qui ne pense pas à le faire pour se barrer avant qu’on ne l’emmène de force dans l’arène où il n’a pas envie de se battre. Mystique l’aide donc à se sortir de là, sans lui faire remarquer qu’il pouvait se barrer seul depuis le début, puisque c’est en fait un peu son pouvoir.
Le talent.
Mais tout cela va être bousculé par un événement qui va avoir lieu fort loin de tout ce petit monde.
Car en Egypte, nous retrouvons Moira MacTaggert, agent de la CIA qui était présente dans les précédents films, qui se promène au Caire pour filer d’étranges larrons qui appartiennent à une société secrète fort discrète, puisque chacun de ses membres se tatoue son sigle sur le cou (un énorme Hello Kitty), là où c’est le plus visible. Voilà voilà. La notion de « secrète » est un concept encore fort débattu au sein de la secte, je suppose, mais passons. Car ce logo ressemble à s’y méprendre à des dessins aperçus sur la pyramide du début du film. Moira les suit tranquillement, et découvre que ces rabouins ont une sorte de passage secret vers le lieu de culte situé dans une arrière cour, et habilement caché sous un tapis, parce que vous comprenez, nous sommes en Afrique du Nord, donc le tapis constitue naturellement 30% des décors locaux.
Je vous laisse le soin de soupirer.
Moira, après avoir vigoureusement frictionné la margoulette du sectateur de garde à l’aide de ses orteils, soulève le tapis et s’enfonce dans le souterrain qui descend fort, fort profondément dans les entrailles de la terre. Où elle retrouve les sectateurs occupés à prier autour de l’immense cône d’or à demi-enfoui qui couvrait autrefois la pyramide de Papy. Moira est donc fort étonnée, et devrait surtout l’être de constater que malgré l’énorme faisceau lumineux de sa lampe de poche, aucun des brigands ne la remarque. Ils sont vraiment sympas.
Sauf que Moira a commis une erreur : elle n’a pas remis le tapis en place à l’entrée ! Le soleil peut donc pénétrer brièvement dans le souterrain… et éclairer le cône d’or.
Qui s’illumine brusquement, ses circuits se réactivent, et alors qu’il n’y a plus de pyramide, hé ben ça marche quand même, dites-donc ! Mais alors à quoi servaient les millions de circuits super complexes de ladite pyramide, hmmm ? À rien vous dites ? C’est ballot. Toujours est-il qu’il se rallume, et le sol tremble alors que sa magie opère : ses circuits retrouvent le corps de Papy, toujours endormi, un peu en-dessous… et le réveillent !
Un tremblement de terre s’ensuit, qui manque de peu de tuer Moira alors que tout le souterrain s’effondre autour d’elle, et elle ne retrouve la surface que de justesse.
Le tremblement de terre est si fort qu’il est ressenti jusqu’en Pologne. Où au sein même de l’usine métallurgique où Magneto travaille, tout menace de tomber, à commencer par une machine qui s’apprête à écraser un camarade de la classe ouvrière. Heureusement, Magneto parvient au dernier moment d’un mouvement de la main à maintenir la machine en suspension… et sauve son copain prolétaire. Mais à un terrible prix, puisque moult travailleurs l’ont vu faire et le regardent d’un drôle d’air, tant se faire obéir des matières non-biologiques est toujours impressionnant. Mes collègues faisaient la même tête lorsque je parvenais à me faire obéir d’élèves pourtant réputés pour être cons comme des cailloux. Il faudra que j’en parle aux X-Men.
Magneto sifflote et reprend le boulot façon « Vous n’avez rien vu » en se disant que bon, c’est gros et pas très subtil, mais les trucs gros et pas subtils, ça a toujours marché pour les Balkany, alors pourquoi pas lui ?
Mais non. Puisque le soir-même, Magneto sent bien que tout cela va mal finir, et ordonne à sa petite famille de mettre les slips dans les valises, on s’en va. Hélas, ne me demandez pas comment, douze policiers arrivent à rentrer sur la propriété et à enlever la fille de Magneto sans que personne ne les remarque, avant de se replier dans les bois sans rien dire en espérant que Magneto tombe sur eux au petit bonheur la chance.

Personne n’a jamais reconnu Magneto, le mutant le plus célèbre au monde, car en effet : il a 2 millimètres de barbe. Prends ça, Clark Kent !
Ce qui arrive, bien évidemment, lorsque Magneto part à la recherche de sa fille.
« Non mais c’est quoi ce plan de merde ? s’exclame Magneto. Et si je ne vous trouvais pas, vous faisiez quoi ? Vous passiez la nuit dans les bois ? Sachant que vous n’avez laissé aucun indice ?
– Il suffit ! On le sait que le film et pourri ! Mais bref ! Tu prétends être un simple ouvrier polonais… mais tu as été dénoncé par tes camarades de l’usine. En réalité, tu es Magneto, le terrible mutant recherché partout dans le monde ! Ce pourquoi nous sommes venus te chercher uniquement armés de gourdins et d’arcs avec flèches en silex.
– Malin. Et sinon, le fait que j’aie sur moi plein de métal, du genre ceinture, montre, tout ça… à aucun moment vous ne vous êtes dit que ça ne changeait rien ?
– Ah oui, tiens. Mais, heu… bon, ça suffit ! On tient ta fille ! Viens avec nous sans faire d’histoires et on la libère ! »
Meugneugneu, meugneugneu, Magneto ne préférerait pas, mais bon, hein, hé. On ne l’a pas du tout vu venir, mais il va devoir abandonner sa fille. Fille… qui est une mutante dont le pouvoir est de communiquer avec les animaux (sauf avec les chats, qui se contentent de lui faire des doigts, égaux à eux-même). Aussi, sitôt relâchée, elle part se blottir dans les bras de sa mère, pendant que son papa va rejoindre les policiers. Mais terrifiée, elle rend tous les animaux de la forêt berserks, et des oiseaux commencent à attaquer les policiers, des renards jaillissent des fourrés, des lapins viennent leur distribuer des coups de pattes dans les parties (les lapins, ce sont vraiment des gros fourbes, quand même), et dans la panique, un policier qui avait l’arc tendu lâche sa flèche.
Rires nerveux dans la salle tant le mouvement n’est pas naturel et que la flèche est envoyée mollement.
Mais guidée par le script, elle file droit vers la fille de Magneto et sa maman, et embroche les deux, les tuant net. Magneto devient donc très, très grognon, et lui aussi rejoint les petits animaux de la forêt dans une alliance, dirais-je, Magneto-Faune pour maraver les margoulins. Ce qu’il fait en utilisant le médaillon de sa fille comme projectile et les tuer tous. Sa famille toute neuve massacrée par les hommes, Magneto décide qu’il doit se venger. Hooo oui. Et il part, bien décidé à se charger de la question en personne.
Pendant ce temps, aux Etats-Unis, si le séisme n’a pas été ressenti, le manoir du professeur Xavier tremble quand même. En effet, Jean Grey a senti le réveil de Papy, et a des visions de fin du monde. Ses pouvoirs télékinésiques font trembler toute la baraque, et le professeur Xavier est donc bien obligé d’aller dans sa chambre demander ce que c’est que ce bordel, non mais dit, je t’avais déjà dit pas de film érotique avant d’aller au lit, réveille-toi, dis, ou je fais des drifts avec mon fauteuil sur ton nez.
Jean se réveille, et confie ses sombres rêves au professeur. La fin du monde ? Est-ce bien vrai ?
Sûrement pas ma grande : c’est une licence à gros budget. Ça ne s’arrête donc jamais. La fin du monde n’arrive que pour les licences mourantes, enfin, tout le monde le sait. N’est-ce pas Warhammer ?
Toujours est-il qu’il convient d’éclaircir ce mystère. Le professeur Xavier se rend donc au Cerebro, sa machine lui permettant de lire les pensées du monde entier, et donc de devenir dépressif sur demande, et essaie de voir de quoi il retourne du côté de l’origine de cette folle décharge psychique. Et il détecte donc de l’activité en Egypte… ainsi que Moira MacTaggert traînant non loin ! Cela ne peut pas être une coïncidence !
« Vite professeur, s’exclame le Fauve, lisez ses pensées que l’on sache ce qu’elle fout là !
– Non.
– Mais ? Mais pourquoi ?
– Parce que ce serait trop facile et le film durerait moins longtemps. Je propose donc plutôt que l’on perde des heures à aller la rencontrer en personne pour qu’elle nous raconte ce qu’elle sait.
– Mouais… ça c’est parce que vous n’êtes pas eeeentièrement paralysé sous la ceinture vieux coquin, hmmm ? Enfin bon, elle nous connaît, ce sera sympa de la revoir.
– Ha oui, à ce sujet, la dernière fois… j’ai effacé sa mémoire.
– Hein ?! Mais pourquoi ?
– Pour la protéger.
– Mais de quoi ? Professeur, ce ne serait pas juste un vieux prétexte pourri parce que ça emmerdait les scénaristes qu’elle soit déjà impliquée avec les X-Men ?
– Je… heu… non, aucun rapport ! Allez, allons la voir à Washington sitôt qu’elle sera de retour ! »
Et ce qui est dit est fait, et le Fauve accompagne le professeur Xavier jusqu’au bureau de Moira, le professeur utilisant ses pouvoirs pour passer sans que personne ne le remarque. Il est tout de même un peu dépité de voir qu’il a bien fait son boulot et que Moira l’a tant et si bien oublié qu’elle s’est mariée et a eu un enfant. Mais bref, que sait-elle des événements survenus en Egypte ?
« Hé bien j’enquêtais sur une secte qui considère les mutants comme des dieux. Et qui a visiblement un problème avec le concept de secret vu son goût pour les tatouages de cou. Mais bref, d’après eux, un mutant aurait existé dans l’antiquité et dominé l’Egypte en ce temps, toujours accompagné de quatre fidèles… une histoire devenue légende, qui a donné les quatre cavaliers de l’apocalypse, tout ça. Et à chaque fois qu’il aurait régné quelque part, tout aurait toujours mal fini, d’où son nom. »
Soit. Pour éclaircir ce mystère, le professeur Xavier propose à la belle de venir avec lui dans son manoir et d’utiliser le Cerebro pour aller remonter la piste des sectateurs et de leur divinité.
Tout le monde retourne donc au manoir, où le professeur retrouve aussi Mystique, fraîchement arrivée pour confier Diablo à l’école, et surtout, demander l’aide du professeur Xavier pour essayer d’aider Magneto, puisque toute la presse en parle : le bougre a refait surface et aurait massacré des policiers en Pologne. L’enquête piétine encore quant à la quantité improbable de crottes de lapins retrouvée sur les lieux du crime, mais toute la police n’en poursuit pas moins Magneto. Xavier accepte donc, parce qu’il est trop cool.
La fin du monde, les mutants de l’antiquité, Magneto en cavale : autant de sujets qui passionnent tellement certains habitants de l’école que Scott et Jean préfèrent aller montrer un centre commercial à ce petit communiste de Diablo (Jean et ses rêves de fin du monde, en fait, oui, bon, hein, vous savez…), pendant que Xavier et ses copains décident d’utiliser le Cerebro. Parce que oui, Jean a beau rêver de fin du monde à en faire trembler les murs, l’urgence du moment, c’est de montrer un cinéma à Diablo pour faire son éducation en matière de nanars.
Normal.

1983. Cette année là, le Cerebro, très en avance sur les technologies de l’époque avait à peu près la puissance d’un Amiga 500.
Mais, dites-moi ! Et Papy, le mutant de l’antiquité pendant ce temps ? Il n’a pas dû rester inactif, hmmm ? Hé bien non, en effet. Car sitôt réveillé de son trop long sommeil, il a regagné la surface du monde, un peu étonné de trouver Le Caire bien changée, et encombrée de chariots magiques qui bougent sans chevaux. Il est surtout troublé de ne plus parler la langue et de ne pas être reconnu, tel un Mimie Mathy au fin fond du Chiapas. Heureusement, il aperçoit une jeune mutante qui vole sur les marchés pour survivre : Tornade, adolescente. Aussitôt, et alors qu’elle est menacée par des marchands mécontents, il vole à son secours, et d’un regard, décapite les vilains à l’aide de sable qu’il fait voler telle une lame, et déforme même un mur voisin pour qu’il engloutisse l’un de ses ennemis. Autant dire que Tornade est un peu impressionnée et l’emmène dans son repaire, une cave pourrie où elle a au moins le luxe d’avoir la télévision. Et ça tombe bien, puisque Papy dispose d’un pouvoir lui permettant de se connecter aux télévisions (oui, il s’était dit que c’était un pouvoir essentiel à acquérir en 3 500 avant notre ère), et d’un coup, hop, se retrouve en liaison avec la terre entière : grâce au journal de TF1, au télé-achat et aux publicités pour du dentifrice, et aux téléfilms M6 il apprend donc tout de l’humanité, à commencer par son mauvais goût, puis ses langues, et se tourne vers Tornade, désormais apte à communiquer avec elle.
« Ce monde… pendant que je dormais, les médiocres humains ont pris le pouvoir… et ils tiennent le monde dans leurs mains à l’aide d’armes nucléaires ? Je vais devoir leur rappeler qui est le papa.
– Certes. Et sinon, vous ne voulez pas d’abord prendre une douche ? Non parce que 5 000 ans dans les mêmes fringues, vous sentez un peu le rat mort.
– J’ai aussi un pouvoir de mutant qui me permet d’être toujours propre et de sentir la fraise des bois.
– Hooo.
– Je voulais framboise, mais bon, hein, on absorbe les pouvoirs de mutants en occupant leurs corps l’un après l’autre comme on peut, hein. En attendant, j’ai un autre fabuleux pouvoir qui va t’étonner.
– Tu ne fais pas caca ? Non parce que vraiment, j’insiste, moi au bout de plus de 5 000 ans sans bouger, je dois dire que…
– Il suffit, petite insolente ! Non, j’ai le pouvoir d’améliorer les talents des autres mutants ! Vois ! »
Et hop ! Tornade, qui jusqu’ici était plutôt Brise Foireuse, voit ses pouvoirs augmenter, et au lieu de juste faire des bourrasques de vent, elle peut désormais faire de véritables cyclones et tout et tout. Bon, tant de pouvoir a aussi quelques conséquences, puisque ses cheveux blanchissent un peu dans l’affaire, mais rien de dramatique. Et puis, moi aussi je connais ça : plus mon pouvoir de mauvaise foi grandit, plus mes cheveux blanchissent. Sûrement le même phénomène.
Papy, après avoir expliqué à sa nouvelle copine qu’il se nommait Apocalypse et qu’elle serait la première de ses quatre cavaliers, décide donc d’aller recruter parce que bon, Apocalypse et son cavalier tout seul, ça sonne un peu tout naze. Disposant du pouvoir de téléportation, il s’empresse de se rendre en Allemagne de l’Est, chez le fournisseur de faux papiers qui avait aidé Mystique. Parce que oui, il n’y a qu’un seul mec dans le monde qui connaisse plein de mutants cools, et c’est forcément lui. Et Tornade le connait aussi et peut donc proposer à Apocalypse de lui rendre visite. Ah, le monde est décidément bien petit.
Sur place, Papy recrute le bras droit du faussaire, à savoir Psy Loque, qui porte probablement son nom à cause de sa tendance à pleurer pour un oui ou pour un non depuis qu’elle a lu le script. Son pouvoir consiste à pouvoir faire apparaître une super épée d’énergie à son bras, ce qui est sûrement très pratique au quotidien, pour couper un saucisson ou peler un concombre. Apocalypse la rend plus forte et désormais, elle peut varier les armes qu’elle fait apparaître : épée, mais aussi sabre, fouet, nunchaku, tabouret de bar, jouet qui fait pouic-pouic, etc. Sur les indications du faussaire et de Psy Loque, Apocalypse va aussi recruter Angel, le mutant aux ailes d’ange dont nous avons déjà parlé, et lui, hop ! Une fois renforcé, ses ailes deviennent métalliques, et il en a une paire de plus qui lui permet de propulser ses plumes d’acier. Ce qui est sûrement très cool, sauf qu’à mon avis, ça va être vachement plus compliqué pour voler avec des ailes de deux tonnes. Mais bon, visiblement, ça va quand même. Apocalypse va donc recruter son dernier disciple : Magneto. Qu’il retrouve grâce à… heu… le… il… bon, on va dire qu’il a le pouvoir de lire l’intrigue.
Magneto, qui était de retour à son usine métallurgique pour se venger des hommes l’ayant dénoncé, est donc très surpris lorsqu’un grand type tout bleu et ses trois copains débarquent, tuent les ouvriers à sa place pour ne pas perdre de temps en les changeant en sable et lui proposent de gagner un grand pouvoir pour se venger de l’humanité qui lui a tant pris. Apocalypse l’emmène donc à Auschwitz, l’endroit où Magneto a découvert ses pouvoirs pour la première fois, et booste aussi sa mutation pour lui permettre de manipuler les métaux partout, même sous terre, lui permettant donc de raser le camp en quelques instants dans un immense tremblement de terre.
Cela fait, il est donc grand temps qu’Apocalypse révèle son plus grand pouvoir :
Être Super Tailleur.
Non non, ce n’est pas une blague. Apocalypse emmène ses nouveaux compagnons dans un coin de l’usine, et commence à leur tailler sur mesure des fringues parce qu’il ne veut pas de cavaliers dépareillés. Ah, hé, chacun ses priorités ! Et pour Psy Loque… hé bien, disons qu’Apocalypse l’a gâtée.
« Psy Loque… Psy Loque… tu es désormais une cavalière de l’apocalypse… tu dois être digne de moi ! C’est pourquoi…
– Oui, maître ?
– … je veux que tu portes cette espèce de combinaison semblable à un maillot de bain super échancré. Et si tu pouvais prendre des poses un peu coquinettes quand tu combats, ce serait super. »
Ah mais, ma petite Psy Loque, je comprends bien ton désarroi, hein, mais de la part d’un type qui se faisait construire des pyramides géantes et qui a raté environ 5 500 ans de féminisme, tu t’attendais à quoi ? Psy Loque se retrouve donc avec une tenue digne d’un RPG coréen, ce qui n’arrange donc rien aux problèmes évoqués dans son pseudonyme, m’est avis, mais passons. Et pendant qu’Apocalyspe, le destructeur de ce monde, sifflote en tricotant des vêtements pour ses copains (non mais sérieusement ?), Magneto entend lui une voix dans sa tête.
« Magneto… Magnetooo…
– Que… Satan, c’est toi ?
– Non, c’est moi, Charles Xavier. Je suis en ce moment en train d’utiliser le Cerebro, ce qui m’a permis de te retrouver et de te parler. Magneto, Apocalypse est méchant.
– Ça alors ! Si on me l’avait dit. Tu veux dire qu’un mec de deux mètres, tout bleu et appelé Apocalypse n’est pas vraiment gentil ?
– C’est évident.
– C’est raciste.
– C’est faux. Je ne suis pas raciste, j’ai moi-même une très bonne amie bleue. Mystique ? Dis bonjour !
– Charles, laisse Mystique en-dehors de tout ça. Ecoute, les humains ont tué ma femme et ma fille, et là, je suis bougon et je veux leur péter la gueule. C’est tout.
– Non, Magneto ! Tu vaux mieux que ça, tiens, on pourrait même faire un hashtag qui s’appellerait comme ça, parce que les hashtags, ça résout tout et… »
Mais soudain, une autre voix derrière Magneto l’interrompt.
« Magneto ! À qui parles-tu ? »
C’est Apocalypse. Et comprenant que Magneto a beau être un peu con, parler tout seul n’est pas dans ses habitudes, il en déduit qu’un télépathe est impliqué. Et utilisant ses grands pouvoirs, Apocalypse se connecte à Charles Xavier. Le pauvre professeur est si esbaudi par cette attaque soudaine qu’il ne peut rien faire, si ce n’est couiner qu’Apocalypse a un sacré pouvoir, et qu’il faut absolument arrêter le Cerebro. Qui justement, ne veut plus s’arrêter (non, le débrancher ne marche pas parce que… il… c’est une machine qui… ah oui, elle doit tourner à la mauvaise foi). Et Apocalypse, rentré dans l’esprit du professeur connecté au Cerebro, réalise qu’il est ainsi connecté à son tour aux esprits du monde entier.

Au fait, vous ai-je dit qu’en plus des costumes, Apocalypse dessinait aussi des trucs sur la tronche de ses serviteurs grâce à son pouvoir de Super Tatoueur ? Il est comme ça, Apocalypse. S’il s’écoutait, il ouvrirait une petite échoppe de relooking dans le XVIème, prendrait un abonnement dans un espace de coworking pour trouver des idées avec des graphistes free-lance, mangerait au food truck Vegan le midi entre deux Starbucks, et le dimanche, irait à la Color Run ou au Mud Day. Mais il est Apocalypse, alors il se respecte un peu.
Pliant le pauvre Charles Xavier à sa volonté, il le force à prendre le contrôle de tous les opérateurs d’armes nucléaires du monde… et les fait toutes tirer en même temps, envoyant le tout dans l’espace avant de les détruire. En quelques instants, Apocalypse a privé l’humanité de ses armes les plus puissantes, même s’il lui reste encore la télévision, l’arme ultime pour détruire l’esprit.
Havok, qui était dans le Cerebro avec le professeur, utilise son hula-hoop laser pour faire péter la machine et empêcher Apocalypse de poursuivre plus avant. Mais il est déjà trop tard ! Car à peine sont-ils sortis du Cerebro avec le professeur, inconscient après sa rude expérience, que se téléporte devant eux Apocalypse en personne, accompagné de ses fiers nouveaux cavaliers. Et que d’un geste, Apocalypse amène par télékinésie le professeur jusqu’à lui, avant de se téléporter avec son nouvel otage loin de là, hohoho, mohohoho, je suis diabolique, tout ça.
Mais Havok a déjà commencé à tirer sur les vilains comme le gros bourrin qu’il est. Et son tir rate sa cible, téléportée trop vite, pour se poursuivre au bout du couloir… où son hula-hoop laser rentre dans le hangar souterrain de l’école, où est stocké l’avion des X-Men. Et il percute un réacteur, provoquant l’explosion de toute la zone, ainsi que de l’école au-dessus. Ah ben non alors ! Bon, une école qui pète, est-ce une prison qui ouvre ? Je ne suis pas sûr, mais en tout cas, ça va faire moche sur le tableau des dommages collatéraux d’Havok.
Tout est-il perdu ? Nos héros vont-ils tous finir en pruneaux tout secs ?
Evidemment que non ! Car au même moment, par un télescopage fort subtil, Vif Argent, le mutant qui peut se déplacer à la vitesse de l’éclair, se rendait à l’école. D’habitude il n’y est pas scolarisé, mais bon, il a appris que Magneto était en vadrouille, et il se trouve que Magneto serait… son père. Il venait donc chercher des informations pour le retrouver et lui dire qu’il est le produit d’une vieille cuite, ce qui lui fera sûrement plaisir, mais bon, là, avec l’école qui explose, c’est un peu compliqué. Vif Argent peut donc faire le cake durant sa traditionnelle séance du film.
Car ni une, ni deux, le fripon abaisse ses lunettes de pilote et court à toute allure pour évacuer toute l’école avant que l’explosion ne la ravage entièrement. Il commence par les plus proches des flammes qui s’étendent, et en profite pour faire une ou deux blagues, avant de sauver jusqu’au chien parce que bon, c’est un film grand public, le chien ne risque donc pas de finir en merguez. Le bougre réussit son affaire, et l’école explose entièrement pendant que ses occupants se retrouvent soudain transportés dans le parc qui l’entoure sans vraiment comprendre (on dirait une sorte de spoiler de mes soirées étudiantes). Diablo, Jean et Scott, qui étaient de sortie, arrivent ainsi sur place pour trouver l’école détruite… et Scott s’inquiète : où est le professeur ? Et surtout… où est Havok, son frère ?
Terrible révélation : Havok était si proche de l’explosion que même Vif Argent n’a pas eu le temps de le sauver. Jean et Diablo entourent donc Scott, alors qu’il pleure au milieu des ruines, sans guère prêter attention à l’agitation qui gagne le parc. Car oui, agitation il y a : des hélicoptères approchent ! Des secours ?
Pas vraiment : en réalité, il s’agit de l’armée, menée par le commandant Stryker, un type qui n’aime pas trop les mutants, qui vient les arrêter pour les interroger suite à la triste affaire de la destruction des armes nucléaires mondiales. Il sait bien que seul un télépathe est assez fort pour hypnotiser les opérateurs d’armes du monde entier d’un coup : Majax le professeur Xavier. Il est du coup venu l’arrêter, mais comme visiblement, il n’est plus là, il se dit qu’il va arrêter tout ce qui passe. Logique.
Les militaires pointent de mystérieux fusils vers les mutants, et tirent une espèce d’onde qui les fait tous sombrer dans l’inconscience.
« Ah, si seulement l’un d’entre nous était si rapide qu’il ait pu les arrêter avant même que leur chef ait fini de dire « feu » comme dans le précédent film ! » s’exclame Vif Argent avant de s’évanouir.
Seuls trois mutants échappent à l’affaire : Jean, Diablo et Scott, qui pleuraient dans les ruines la perte de Havok. Et pour éviter qu’ils ne soient repérés, Jean utilise ses pouvoirs pour hypnotiser les militaires et qu’ils ne les voient pas.
« C’est super ton pouvoir, Jean !
– Merci, Diablo.
– Maintenant, on peut faire encore mieux et plus simple : tu hypnotises juste Stryker et tu le fais renoncer à tout cela tranquillement.
– … ah mais non, ce serait efficace. Je propose plutôt un autre plan de merde : regarde, ils emmènent le Fauve, Vif Argent, Mystique et Moira. Et siii on se téléportait discrètement avec eux à bord de l’hélico pour voir où ils les emmènent ?
– Si tu lis les pensées de Stryker, tu le sauras, là, tout de suite, hein.
– CA SUFFIT J’AI DIT QU’ON FAISAIT DE LA MERDE ! »
Diablo est donc invité à se téléporter avec Jean et Scott à l’intérieur de l’hélicoptère de l’armée qui s’apprête à partir, ce qu’il fait. Sauf que…
« Zut ! Je nous ai téléportés dans une cage qu’ils transportaient !
– Ah tiens, oui. Bon ben téléporte nous à côté alors !
– Impossible ! La cage a activé une espèce de champ électrique quand l’hélicoptère a démarré, je ne peux plus nous en sortir ! Et nos pouvoirs sont bloqués ! Tu ne peux donc pas hypnotiser le pilote par exemple !
– Mais pourquoi transportaient-ils une cage de ce genre ? Et pourquoi l’allument-ils alors qu’ils ne peuvent pas savoir que l’on est dedans ?
– Je pense que c’est juste une excuse pourrie pour justifier qu’on ne se téléporte pas à l’intérieur avant de se barrer en sens inverse avec les prisonniers. Ça n’a strictement aucun sens, surtout en sachant que cette excuse pourrie ne sert à rien sachant qu’il y avait plus simple en hypnotisant Stryker dans la scène précédente.
– …
– Ah non mais vous connaissez la règle : Dieu, la magie et les voyages dans le temps : trois choses qui font planter la plupart des films. Et comme nos pouvoirs s’apparentent à la magie… »
C’est donc n’importe quoi.
Et comme tout est décidément très mal fait, lorsque les hélicoptères arrivent à la base secrète de Stryker, Vif Argent, Mystique et Moira sont emmenés dans une cellule où leurs pouvoirs ne leur servent à rien, dans l’attente que Stryker les interroge sur les méfaits du professeur Xavier. Jusque là, pourquoi pas, sauf que bon : Jean, Diablo et Scott ont eu réussi à descendre de l’hélicoptère sans se faire repérer. Alors sachant qu’ils ne pouvaient pas utiliser leurs pouvoirs dans la cage, comment ont-ils fait ? Ne devraient-ils pas être faits prisonniers comme de grosses buses lorsque les militaires ont ouvert la portière et trouvé trois blaireaux dans une cage anti-mutants ?
Hé bien non. Mais, écoutons plutôt le commentaire du réalisateur Bryan Singer à ce sujet :
« It is completely logical, because pouf pouf magie«
Dans ce cas, tout se tient.
Je vous passe les détails, mais nos trois infiltrés galopent dans la base, et à un moment, se planquent dans la salle des générateurs.
« Hé ! Des générateurs !
– Oui Scott, et ?
– Hé bien si je les pète avec mon laser, plus de courant dans la base ! Ce qui peut nous avantager, et en sus, couper les systèmes anti-pouvoirs de mutants qui retiennent nos amis !
– Je propose plutôt de faire encore du rien.
– Mais je… mais bordel Jean, c’est pas bientôt fini ces conneries ?
– Non mais attends mon petit Scott, je t’explique : toute cette séquence de l’école qui explose et de la capture n’avait qu’un seul but. D’abord, caser une séquence de Vif Argent faisant le kéké.
– Et ?
– Et de caser une apparition de Wolverine ! Qui regarde, par un heureux hasard, a sa cage logée sans aucune raison dans la salle des générateurs !
– Je… j’ai si honte d’être dans ce film. »
Et en effet, sans une once d’explication, il y a une cage logée en pleine salle des générateurs, et re-pouf pouf, dedans, Wolverine.
À ce stade, on dirait une intrigue d’Axe Cop.

Le commandant Stryker, fuyant seul et sans escorte dans sa base attaquée par Wolverine. Il a lu dans le script que Wolverine ne prendrait pas ce couloir et qu’il n’avait pas besoin de protection.
« Regardez ! Un mutant à moitié nu avec des lames au bout des mains, au regard fou et hors de contrôle ! Et siiii on le lâchait ?
– Excellent plan ! Ce sera plus efficace que de simplement hypnotiser les gardes de la base pour leur dire de passer à la CGT et de se mettre en grêve. Ouaiiis ! »
Wolverine est donc lâché, est tout fou, et pendant que les spectateurs se demandent ce qu’il fout là, il massacre toute la base à coups de griffes avant de s’enfuir comme une bête sauvage. Seul Stryker s’en sort tel un méchant de mauvais film (pardon pour la lapalissade) en expliquant à ses hommes qu’ils doivent défendre la base pendant que lui se barre tout seul en hélicoptère, histoire de revenir dans le prochain opus. Et ses hommes de dire oui chef, on ne se doute pas du tout que vous nous abandonnez comme de petites crottes.
La base nettoyée et nos héros libérés, allons voir de quoi il retourne du côté du professeur Xavier.
Car lui se réveille avec un gros mal de tête… en Egypte ! À ses côtés, Apocalypse et ses cavaliers le contemplent, et Apocalypse lui explique son plan.
« Je n’ai pas le pouvoir de lire et contrôler les pensées… tu es puissant, Charles Xavier !
– Ah oui ? Mais alors dans ce cas, comment as-tu fait pour prendre le contrôle de mon esprit quand j’utilisais le Cerebro ?
– … Monsieur Snyder ?
– Okay je vois. Bon, d’accord, tu n’as pas ce pouvoir. Je peux donc contrôler les cavaliers et leur dire de te péter la gueule ?
– Non, car j’ai le pouvoir de bloquer ton pouvoir.
– Nom d’une pipe, on se croirait dans une cours de récré. Bientôt : j’ai le pouvoir de bloquer ton pouvoir + l’infini + 1 ?
– Chut. En attendant, tu vas ouvrir ton esprit et utiliser ton pouvoir, je vais l’amplifier et tu vas transmettre ma parole au monde entier. »
Hop, Charles Xavier se concentre, Apocalypse décuple ses pouvoirs, et c’est parti pour une communication mondiale. Et c’est Charles qui répète ce qu’Apocalypse lui dit.
« Un deux… un deux… on m’entend ? C’est branché ? Ahem. Bonjour, je suis Apocalypse, et comme mon nom l’indique, je suis du genre farceur. Je suis pour l’avènement de l’ère des mutants, qui sont les forts et doivent dominer les faibles. Je vous invite donc tous à vous soumettre, et vous, mutants, à venir me trouver pour soumettre tous ces blaireaux. Vous, les forts, dominez les faibles !«
Même si Xavier parvient à résister et à serrer les dents pour répéter à la place de cette dernière phrase : « Vous, les forts, protégez les faibles !«
Et Xavier de ruser un peu plus, en envoyant un discret message télépathique à Jean Grey : « Je suis au Caire, en Egypte, venez me sauver, j’ai peur qu’Apocalypse ne me force à porter une espèce de tenue un peu salope, comme Psy Loque, dépêchez-vous !«
Apocalypse en tout cas décide de célébrer la fin de sa communication en montrant l’exemple : d’une main tendue vers le Caire, il transforme une bonne partie de la ville en sable, tuant des centaines de milliers de gens, et avec ledit sable, rebâtit une pyramide encore plus énorme que la précédente, ce qui fait doucement rigoler tous les psychiatres de la salle. Puis, il ordonne que l’on se rende dans ladite pyramide promptement, pour qu’il puisse se transférer… dans le corps de Charles Xavier. Et ainsi hériter de tous ses pouvoirs ! Sauf la paralysie des membres inférieurs, puisque comme c’est bien fait, il migre son âme avec tous les pouvoirs acquis, y compris celui de régénération. Je vous ai vus venir, avec votre remarque, galopins. Il y a déjà assez d’incohérences, écartons celle-là.
Apocalypse invite aussi Magneto à faire n’importe quoi juste pour le principe, par exemple en perturbant le champ magnétique mondial pour faire des trucs comme perdre des scouts dans les bois, effacer des giga de porn de tous les disques durs, et surtout, détruire tout ce qui est vaguement métallique et l’envoyer voler, ce qui commence à raser des villes entières.
Jean Grey, de son côté, a bien reçu le message du professeur Xavier. Dans la base déserte de Stryker, elle rassemble donc les mutants et récupère sur place un superbe avion de transport top secret abandonné (décidément, quel hasard !) pour emmener promptement les mutants jusqu’en Egypte. Le Fauve, qui n’a jamais piloté ce truc, sait bien évidemment le faire, quant au champ magnétique mondial qui empêchait jusqu’aux voitures de rouler en paix, non, il ne dérange pas l’avion, merci. Il doit être en bois et en papier de riz, avec des réacteurs en stalinium (qui n’est pas un métal, mais de la moustache tressée, nuance). Quant aux communications, elles passent impeccable.
Si vous sentez un frisson et que les aimants de votre frigo dessinent des pentacles, ce n’est rien : c’est mon mépris. Lui aussi perturbe le champ magnétique mondial à ce stade.
Nos héros arrivent donc sur place, et s’empressent de foncer droit vers leurs ennemis. Vif Argent se dit que tiens ! Magneto est là, tout seul, à découvert… en train d’expliquer qu’il est méchant et va tuer l’humanité car il n’a plus aucune famille, il est seul, plus jamais il n’aura de famille, le sang de son sang n’est plus…
Ah oui non mais c’est léger.
Plus encore quand Magneto aperçoit Vif Argent et lui demande : « Toi ! Pourquoi es-tu là ?«
Impeccable ! Vif Argent va donc pouvoir lui annoncer qu’il est son fils, n’est-ce pas ?
Hé bien non ! Ce n’est jamais que la seule raison de sa présence dans ce film après tout, alors pourquoi s’en soucier, n’est-ce pas ? Finalement il se dit que who, non, il ne va rien dire, tiens. C’est mieux.
Voilà. Hé bien c’est super dites-moi ! Quelqu’un d’autre a envie de passer tout le film à vouloir quelque chose avant de renoncer sans raison au dernier moment ?
Mais certainement, il n’y a qu’à demander.
Car les X-Men affrontent d’abord les cavaliers de l’apocalypse, qui sont sympas et y mettent du leur. Tenez, Psy Loque par exemple. Son arme psychique découpe tout : murs, voitures, blindages… mais lorsqu’à un moment, elle enroule son arme tel un fouet autour de la gorge du Fauve… hé bien cela lui serre le kiki. Rien de plus. Non, même pas une petite entaille sur la gorge. Aaah, c’est beau quand même, ces pouvoirs à géométrie variable. Tornade, elle, abandonne carrément le combat à mi-chemin parce que… parce que. Et je vous passe le reste de la bataille, qui mène bien évidemment au moment où les X-Men parviennent à interrompre le rituel de transfert de l’âme d’Apocalypse vers le professeur Xavier. Ce qui dans l’affaire, ne lui a coûté que ses cheveux (sa peau n’avait pas encore commencé à changer de couleur, mais il devenait tout chauve comme le brigand). Et donc, tout le monde peut sortir hors de la pyramide pour tenter de maraver Apocalypse.
« Apocalypse, on va te tuer !
– Non. Moi, je vais vous tuer d’abord.
– Merde, c’est vrai ! Il a le pouvoir de tuer les gens simplement en clignant des yeux, les transformant en sable ! Nous sommes foutus !
– Pardon ? Ah oui, ce pouvoir là ! Non, je ne vais pas l’utiliser, hohoho. Je vais plutôt me battre à coups de poing, parce que sinon, je risquerais de gagner. »
Je ne rigole pas. Depuis le début du film, le mec transforme tous ses ennemis en litière pour chat, mais là, non. Il ne le fera pas. Jamais.
Diego, mon coussin à hurlements. Comment ça je n’ai pas de coussin à hurlements ? Amène-moi-moi une stagiaire, je saurais m’y blottir. Merci Diego.
En tout cas, Apocalypse résiste ainsi à la plupart des attaques de ses ennemis, se régénère, met à mal tout ce petit monde, même Vif Argent en réagissant plus vite que lui (sans aucune explication, merci, et il parvient à faire jaillir du sable assez vite pour bloquer une de ses jambes et lui briser pour le ralentir, tranquille), ou Scott, qu’il coince dans un mur, mais sans le tuer là encore, parce que bon, hein, hé. Le professeur Xavier l’attaque via son esprit, mais le bougre résiste et menace de tuer Xavier dans le combat psychique qui s’ensuit… avant qu’enfin, Jean Grey ne débarque et ne déploie toute sa puissance : super télépathie, super télékinésie et accessoirement, flammes de l’enfer, elle a tôt fait de désintégrer entièrement Apocalypse, au point que même sa régénération ne peut le sauver. Parce que Jean Grey, fuck yeah.

J’insiste : à tout instant du film, Apocalypse peut gagner en transformant tous ses ennemis en sable en un clin d’œil. Je rappelle cette règle basique du cinéma : ne donnez pas des pouvoirs surpuissants à vos personnages, ils pourraient avoir envie de s’en servir.
C’est donc la victoire, tout le monde se tapant dans le dos, y compris certains cavaliers de l’Apocalypse, comme Tornade, qui était d’accord pour raser le Caire et la Terre, mais finalement, a changé d’avis… parce que. Et Xavier rend sa mémoire à Moira en lui expliquant que hihihi, je t’ai lavé le cerveau, mais tu sais, c’était pour déconner. Bon, on se fait des bisous ?
Le monde sauvé une fois de plus, Magneto à nouveau ami avec Charles Xavier car il s’est repenti et a aidé ses copains au dernier moment, tout le monde retourne donc à l’école du professeur Xavier, promptement bâtie grâce aux pouvoirs mutants de tout le monde (qui donne aussi des notions d’architecture, semble-t-il, puisque bouger des objets, d’accord, mais les placer dans le bon ordre et comme il faut ? Jean Grey a-t-elle un BTS de plombier-chauffagiste ? Mystère !). L’équipe se réunit dans les sous-sols, et à part Magneto qui décide de repartir aussitôt « Parce que comme ça, je pourrai à nouveau vous trahir puis me repentir lors du prochain film« , tout le monde se prépare à l’entraînement…
Car ce ne sont plus des mutants dispersés, divisés ou quoi que ce soit, ce sont des X-Men ! Et…
… FIN !
Bon, si personne n’a d’idée pour l’intrigue du prochain film, j’ai.
X-Men – First Class se déroulait en 1962. Ce X-Men se déroule en 1983.
Et entre temps, c’est moi où ils n’ont pas pris une ride ?
Je propose donc comme titre X-Men 4 – Mass Lifting.
Non parce qu’à 234 millions de dollars de budget, c’est forcément fait exprès, hmmm ? Hmmmmmmmmm ?
Diego ? Tu peux rappeler la stagiaire de tout à l’heure ?
Merci.
Fan des X-men dans ma lointaine adolescence j’ai laissé mon cerveau à la consigne du cinéma contre un litre de pop corn et du coup j’ai passé un bon moment. J’en ai passé un autre en lisant cet article 😂. Bien vu Mr Connard, et encore je ne vous ai pas trouvé trop acide cette fois. Une mutation vous permettrait elle d’encaisser des scénarios empirant au fil des ans ? Ou peut être vous êtes vous laissé attendrir au souvenir des pauses de Psylocke dans les BDs des années 80 ? Toujours un plaisir de lire vos spoils 😃
J’ai plutôt l’impression que M. connard se lasse : la fin est expédiée en 10 lignes… Mais qui lui jettera la pierre ?
Moi de même…
C’est Havok qui accompagne Xavier à la CIA, pas le fauve… 0/20
Détail : Le super rayon laser de Cyclope ne peut rien contre une porte en bois agglomérée (15euros à Leroy Merlin) de toilettes de lycée. #pouvoiràgéométirevariable
Ah je n’avais pas vu votre commentaire, c’est exactement ce que je me suis dit…
first?
Je te souhaite une mort longue et douloureuse
Fail.
la fin du monde n’arrive que pour les licences mourantes (…). N’est-ce pas Warhammer? Tssss… On ne tue pas un cadavre…
Merci pour ce bon moment!
On ne le tue pas, mais qui n’a jamais pris plaisir à planter des bâtons dedans ?
Mmm… Mais de quel bâton veux-tu bien parler ?
Perso, ça fait un bail que j’ai laissé tomber les suites X-Men, Avengers, Superman vs Bob l’éponge, et tout ça tout ça. Pero nunca viene mal pasar un buen momento! Alors, bon, merci bien pour ces quelques bons mots pour passer en douceur l’heure du dîner. Para cuando une visita en ces terres éloignées de tout, même du fromage à pâte molle ?!
Hep hep hep ! Une petite minute, Monsieur Connard. Ai-je bien lu ? Vous auriez donc vu le Septième Fils et le Chasseur et la Reine des Glaces sans en faire de spoilers ? Je m’insurge !! Réparez promptement cet oubli ou on vous envoie voir Warcraft.
Faudra trouver une menace plus convaincante, je pense que Warcraft est déjà au programme.
ce qui m’a bien fait rire c’est la scene de la pyramide:
« bon les gars , il y a notre xavier enfermé dans un batiment inconnu et qui’l faudrait évacuer. On a justement ici vif argent qui est deja rentré, dernierement, dans un bâtiment qu’il ne connaissait pas mais à quand même réussi à évacuer une dizaine d’élèves.
Mystique doit parler à magneto, et on le voit tout au loin là bas. Ca tombe bien aussi , on a diablo qui peut te téléporter à un endroit qu’il a en vue.
Alors ce qu’on va faire c’est que c’est diablo qui rentre dans la pyramide et vif argent qui t’accompagne! »
Bien sur , le fauve acquiesce sans broncher alors que c’est quand même le plus intello du groupe.
Merde. J’ai compris la référence du titre.
Pas moi amie Belge, pourriez-vous éclairer ma lanterne ?
J’ai honte.
Oulah ! j’étais mieux ignorant. Je suis limite nervous breakdown, la.
Du lourd, du lourd !
Méchante référence, un peu comme quand on cite Günther au boulot…
il y a des fois on est heureux de ne pas avoir compris une référence!
Zut je peux pas mettre le son au boulot ce serait pas très discret. J’attendrai donc d’être isolé chez moi pour entendre cette merveille… Cela dit Allya, je ne sais pas si c’est vraiment bien d’avouer qu’on connait certaines choses…
Je sais. J’ai hésité.
En légende de la photo dans la salle du céréBRO, ZX81 est + crédible.
Ils remixes les comics pour en faire 1 navet.
MAGNETO-FAUNE!! Ahhhhhh!
Ce qui est rigolo c’est que le méchant s’appelle Apocalypse dès le début alors qu’à la base ça veut dire « Révélation ». Le sens qu’on lui connait aujourd’hui n’est arrivé que pendant le moyen-âge.
Bien vu. Mais à ma connaissance, c’est un terme grec, alors on n’est plus à une incohérence près…
Alors d’une il est clairement supposé que le terme est inspiré d’Apocalypse, et pas l’inverse, et de deux, non. Au début Apocalypse s’appelle Sabah Nur (ou Râ, ou autres, il énonce tous ses noms à un moment), c’est Xavier et Havoc qui le surnomme « Apocalypse », à cause de ses quatre acolytes et des catastrophes qu’il engendre.
Par ailleurs, je ne me souviens pas l’avoir entendu se faire appeler comme ça dans le film.
N’inventons pas des incohérences alors qu’il en existe assez comme ça ;)
« une alliance, dirais-je, Magneto-Faune »
Whhaaaaa !!!!
La meilleure du monde !! BRAVO !
Oui, celle-ci est somptueuse
Bonjour Mr Odieux.
Pour info, dans le manoir, ce n’est pas Apocalypse qui tire à lui le professeur Xavier mais bien Magneto.
Erreur pardonnable vu le nombre d’incohérences.
Quand l’affiche dit « Seuls les plus forts survivront », elle parle bien des spectateurs, on est d’accord ?
(et bisous en passant)
Plein d’incohérences laissées sous silence, le rayon laser de cyclope coupe les arbres, le béton, mais pas les portes de toilette en contreplaqué ce qui est bien pratique pour éviter qu’un adolescent ne meure hein, film tout public…
Apocalypse peut se servir d’une télévision pourrie de 1983 pour recevoir des émissions Russes, Américaines… Moi qui pensait qu’une télévision était un dispositif de réception qui fonctionnait grâce aux ondes Hertziennes. Ils devaient avoir Canalsat.
L’agent de la CIA qui descend un pauvre couloir de 50 mètres pour aller observer la résurrection de Apocalypse alors que lorsque la pyramide s’effondre la chute donne l’impression d’aller jusqu’à 500 mètres.
LA pyramide la plus pourrie du monde, où il suffit d’envoyer un gros caillou pour que l’intégralité s’effondre…
L’homme pigeon avec des ailes en métal… J’ai tellement ri…
Magnéto qui a la personnalité la plus ridicule du monde avec 5 changements par films.
Magnéto qui, d’ailleurs, m’a offert un fou rire terrible tant j’ai trouvé kitsch le fait qu’il arrête Apocalypse avec deux poutres d’acier qui forment… un X…
Et surtout, cet « humour » de mauvais goût quand Xavier va a la CIA et quand Flash sauve les élèves de l’explosion…
Le fait que Wolverine ait l’air d’un parfait abruti avec le dispositif qu’il porte sur la tête…
Par contre, gros respect de la règle du « Holala je suis heureux avec ma femme et ma fille, rien ne pourra nous séparer », qui engendre systématiquement la mort (ridicule, pour le coup) des protagonistes concernés…
Pas un mauvais divertissement, mais un fort mauvais film.
le dispositif sur le tête permet de le contrôler. ceci dit la séquence est complètement incohérente: ouvrir la cage d’un truc dangereux et tueur (merci les Xmen vous venez de faire 20 morts de plus parmi les jean-jaques) et pourquoi ses griffes ne coupent pas les barreaux?
Le dispositif en question est une manière de flatter les fans en faisant référence à celui qu’il porte dans le RCM « L’arme X ». Effectivement, le rendu est moisi et l’appel du pied un peu outrancier.
Complètement con la résurrection : en 5000 ans, personne n’a compris qu’il fallait de la lumière. Et il a fallu qu’une espionne « ferme mal la porte » et laisse entrer le soleil pour que le rituel commence …
Quant au coup de la télé … déjà, je ne pense pas qu’il y avait autant de paraboles au Caire en 83. Et puis comme tu dis, la télé c’est un récepteur. Donc pour « remonter » les ondes, c’est pas gagné. Il y a aussi la mise en scène typique du cinéma pour que le spectateur-bourrin-comprenne-bien : il pose sa main sur l’écran cathodique …
Et le plus con, pour la fin : en 83, il n’y a pas de numérique. S’il arriver à remonter aux émetteurs télé, il va tomber sur une cassette magnétique en train d’être lu, ou une caméra en direct. Il n’aura pas accès aux autres enregistrements …
Jsuis trop terre-à-terre …
Bonjour Maître :
« On le sait que le film et pourri »
oui oui ça pique
Je dois avouer que je m’y perds un peu. Donc, Superman et Batman se battent et les gardiens de la galaxie sont trop loin, ce qui laisse le champ libre à Apocalypse pour monter un suicide squad avec les Avengers qu’il lance contre les X-men? Ca devient vachement bordélique ces trucs de super-héros.
Hum … What ?
Et on se demande pourquoi le Capitaine Kirk vient pas donner un coup de main dans Star Wars tant qu’à faire ?
Sauf erreur, Xmen = marvel, batman et superman = DC, sinon tu pourrais aussi demander pourquoi beerus laisserait apocalypse butter tout les cuistots
Parce que Beerus est sympa avec les gens qui tabassent les autres et qu’il n’aime pas le plastique.
Cela dit, le Gardiens de la galaxie et les Vengeurs sont bien de l’univers Marvel, comme les X-Men. Du coup, on est en droit de se demander pourquoi aucun de ces zigotos ne réagit à la destruction de toutes les têtes nucléaires de ’Murica-fuck-yeah.
On me glisse à l’oreillette que ces différentes licences ne sont pas la propriété des mêmes entreprises. Ce serait donc ça ? :3
C’est exactement cela oui. M’enfin déjà que les cross overs Marvel sont pas hyper clairs, on va pas en vouloir à une franchise de super héros de rester dans son coin, si ?
Même si bon, vu ce que devient X-Men, ça permettrait peut-être de relancer un peu la saga (ou alors sinon on peut l’arrêter … et faire comme si les 5 derniers films (en comptant les Wolwerine) n’avaient jamais existés …)
Il faut quand même noter qu’un des persos est utilisé par les Avangers et les X-mens, à savoir Vif-argent, qui est le frère de la Sorcière rouge (Redwitch). J’en viens même à me demander si la gamine de Magneto qui meurt ici pour bien énerver papa ne serait pas, justement, Redwitch, en petit clin d’oeil aux Avangers qui font eux crever son frère.
Tout est lié, comme dans une mayonnaise de chez Lidl, par le pouvoir de la fécule de pomme de terre et de la gomme de xanthane.
Pfffff Pfffff J’aime qu’un plan se déroule sans accrocs Pfffff Pfffff
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Syndrome Star Wars !
Les gentils ne peuvent pas gagné et pourtant ils gagnent….
C’est horriblement frustrant.
heureusement que cela se passait en 1983! ,Imaginez Apocalypse qui, en 2016, pour apprendre de la société humaine se branche sur la télé actuelle!
il tombe sur les Chti à Ibiza, un clip MTV ou touche pas mon poste.
Le mec, il repart en pleurant direct.
…ou, au contraire, en se frottant les mains, puisqu’il découvre que l’humanité est en train de s’auto-détruire sans son aide, et qu’il n’a qu’à laisser faire !
Je suis le seul à avoir tiqué quant au fait que Xavier met du temps à trouver Magnéto via le cerebro mais qu’Apocalypse lui, identifie et prend le contrôle de tous ceux qui peuvent activer l’arme nucléaire avant que les x-men n’aient le temps de penser à détruire le cérébro ? Quant aux missiles nucléaires, je n’ai toujours pas compris comment ils se sont désactivés dans l’espace.
De même, Strycker, réussit à arriver au manoir dans les minutes qui ont suivi l’action d’Apocalypse. A croire que ses hélicos tournent en H24 à proximité.
Pour les missiles, on pourrait comprendre que, puisqu’ils partent en ligne droite vers l’espace, ils vont forcément tomber à court de carburant à un moment ou un autre. En revanche, pourquoi ils foncent tout droit, et non pas vers des cibles pré-programmées, voilà qui reste mystérieux…
Et surtout, aucun des lanceurs n’a la puissance nécessaire pour envoyer les têtes nucléaires hors de la zone d’attraction terrestre. Le plan d’Apocalypse est très con, parce que les ogives vont forcément retomber sur Terre…
Pour la baraque de Magnéto, je pense que c’est parce que ce petit rabouin vole des kilomètres de fils de cuivre sur les voies ferrés pour les revendre, et importe des produits US, comme le dernier Iphone de 1983, pour corrompre les pauvres petites têtes rouges avec de la propagande occidentale ! Pourquoi se priverait-il après tout? (mise à part pour éviter de se faire chopper à cause de ces supercalculateurs et autres magnétoscopes perturbant le traffic aérien au dessus de l’Atlantique, et les soldats du mur de Berlin pendant leur pause barbelé évidemment)
» Avant d’utiliser ses pouvoirs pour tenter d’envenimer la crise locale et de tuer un maximum d’humains, parce que oui, en tant que fils de déportés, exterminer les gens qu’il considère comme une sous-race lui paraît tout à fait logique. »
A mettre en relation avec, j’adore « Et puis, moi aussi je connais ça : plus mon pouvoir de mauvaise foi grandit, plus mes cheveux blanchissent. Sûrement le même phénomène. » d’Odieux Connard. Il sait bien que comme les enfants battus peuvent battre leurs enfants, comme les gens, individus ou groupe peuvent devenir de plus en plus semblables à leurs ennemis, il n’est pas étonnan que Magnéto se mette à ressembler à ses ennemis.
Si une intrigue est trop logique, trop aucun humain ne fait ce dont je il se plaint par exemple, elle n’est pas réaliste, et je l’espère, sinon c’est que les gens ont oublié leur cerveau, elle n’est pas crédible : les humains n’arrêtent pas d’imiter leurs ennemis, de se donner des droits qu’ils dénient aux autres et semblables joyeusetés.
C’est la première fois que je détecte la mauvaise foi d’Odieux Connard, ça alors ! Ca ne m’a pas empêché de rire avant et après.
« Si une intrigue est trop logique, trop aucun humain ne fait ce dont je il se plaint par exemple, elle n’est pas réaliste, et je l’espère, sinon c’est que les gens ont oublié leur cerveau, elle n’est pas crédible »
J’ai pris le commentaire à 3 grammes, pour éviter les gendarmes ! Les chemins et les palisses, pour éviter la police !
Mais t’es toujours aussi nul? Tu veux pas nous faire des vacances?
Euhm, Usurpator, je suis désolé de devoir en arriver la, mais : ATTAQUE MIROIR !
C’est honteux d’usurper Gloubi, il y a des choses qui ne se font pas dans la vie !
Comme se masturber en pensant à sa grand mère, c’est au moins aussi grave !
« moi aussi je construis toujours mes pyramides sur du vide »
Vous croyez qu’ils font pareil pour leur scenars?
« mon mépris. Lui aussi perturbe le champ magnétique mondial »
Mais alors? C’est pour ça que mon wifi déconne!
Il y a aussi le séisme lorsque la pyramide émerge. Assez puissant pour être senti depuis le Caire jusqu’en Pologne et en RDA puisque Mystique et Magnéto le sentent.
Un séisme aussi puissant aurait déjà dû détruire Le Caire, secouer l’Egypte et les pays autour (tsunami en Méditérannée)… et tuer Moira qui était à quelques METRES de l’épicentre.
C’est pas faux !
« Les Nouvelles Aventures de Robin des Bois »… Mais putain de putes de putains de putes ! Pourquoi tu déterre ce machin ? Autant acheter une compil’ d’eurodance dans une brocante picarde un dimanche après-midi.
Mais dites moi, lorsque Scott et sa bande sorte de la séance de star wars le retour du jedi, Jean balance que le troisième est toujours le pire. Référence au troisième x-men sorti en 2006 ou alors à celui-ci qui est le troisième depuis le reboot? Mystère…
Clairement au « premier » troisième. Même si c’est pas trop mal trouvé pour celui-ci et que Singer devait pas avoir vu venir la contre-attaque ^^
(je trouve quand même Days Of Future Past pire …)
Mr Odieux, il y a une erreur non relevée dans les commentaire précédents. Dans le dialogue entre le Prof. Xavier et Apocalypse, ce dernier invoque le mauvais réalisateur (Snyder au lieu de Singer) pour justifier des pouvoirs sortis du néant.
A propos de pouvoirs sortis du néant, Jean Grey ne peut pas avoir des prédictions, même partielles. De même, Angel n’a pas la force nécessaire pour vaincre son premier adversaire dans l’arène (le Colosse, un mutant déjà vu dans X-Men Origins: Wolverine ; il est quasi-impossible à déplacer contre son gré, à moins d’avoir une force équivalente à celle de Hulk).
« Hey les mutants, vous êtes enfermés dans une cage qui bloque vos pouvoirs. Sauf ceux de Mystique qui a le droit de se transformer à peine réveillée parce que bordel, vu le cachet de Jennifer Lawrence, autant en profiter un max ! Et oui, c’est aussi pour ça que la mutante ayant le pouvoir de prendre l’apparence qu’elle désire, mais qui voudrait passer incognito garde toujours l’apparence avec laquelle le monde entier la reconnaît. »
Petit détail si j’ai bien écouté : Apocalypse détruit les missiles nucléaires de tous les pays (même les indiens qui n’étaient pas au point)… sauf les français !
Sans doute que les silos étaient bloqués par les grèves ;-)
Ah mais c’est exactement ça! Apocalypse prend le contrôle d’ un mec de la CGT et… bah il se passe rien. A noter donc qu’ après ce film la France et le seul pays à posséder un arsenal nucléaire…on aurait pu forcer les américains à bouffer du maroilles fermier!
C’est encore un détail foireux du plan d’Apocalypse :-)
Y’en a un autre : une grande part des ogives nucléaires n’est pas montée sur des lanceurs intercontinentaux, mais sont soit montées sur des missiles courte/moyenne portée, soit emportées par des bons vieux avions (à plus ou moins long rayon d’action), soit même tirées par des canons. Donc, Apocalypse a, au mieux, privé l’humanité de 33 % à 50 % de son arsenal nucléaire.
C’est dire qu’il en reste largement assez pour lui péter la gueule…
Un chasseur de monstres aux cheveux blancs, cynique, qui n’en a rien à foutre de la politique, toujours accompagné de son destrier et qui se tape des minettes … J’y suis : Odieux Connard est en fait Geralt de Riv !
Je viens de (re)voir la série X-Men Evolution sur Youtube et « Jean Grey, fuck yeah » est bien un argument valide dans l’univers X-Men.
Comme quoi.
Concernant la malédiction des acteurs de GoT, ne vous y fiez pas, certains films échappent à ce mauvais sort.
Par exemple, je vous conseille « A second chance ».
Rien de tel qu’une bonne polémique qui n’a pas lieu d’être pour se détendre ! Je vous propose un résumé rapide de l’affaire du supposé sexisme de ce film par le génie qu’est Pavalek Norajovitch. Enjoy: https://www.youtube.com/watch?v=xe7utrZpXEc
Meuh ? Je suis la première à dénoncer le sexisme quand il y a lieu, vraiment (d’ailleurs l’Odieux Connard ne s’en prive pas non plus, en douce). Là si on voulait râler, y avait Psylock à qui on a collé le traditionnel et grotesque bikini de combat. Mais là… Ils ont choisi Mystick… Parce que c’est une gentille, qu’elle est bleue comme une orange elle aussi et que comme ça y a la parité ? Non ?
Ça m’arrive rarement de lire un spoiler de l’Odieux Connard et de me dire « attends…quoi » ? Avant de relire un paragraphe histoire d’être sûre que j’ai bien lu. En même temps, un film où les scénaristes ont collé des pouvoirs complètement ahurissants aux personnages… Et où ils sont venus bosser tous les jours avec 5g d’alcool dans chaque bras… Faut pas s’étonner, je suppose.
Juste une chose: c’est un pyramidion en or (ou plus probablement en électrum, comme il y en avait un sur Gyzeh), pas un «cône». Un cône est basé sur un cercle. Un pyramidion sur des droites ;)
Pour le reste je suis bien d’accord.
Surtout le «Nightcrawler peut se téléporter mais ne pense pas à se barrer de la cage où il affronte Angel». Et le coup de la super flèche qui embroche les deux… même avec une flèche en fibre c’est deja compliqué, alors avec un pauvre bout de bois sans pointe métallique, tirée d’un arc mollement bandé.. non…. mon voisin a effectivement éclaté de rire.
Bien sûr que si que Nightcrawler pense à s’échapper de la cage, mais elle est électrifiée et n’y arrive pas.
Heu, X-MEN 3 a été réalisé par brett RATNER et non Snyder. Et oui, la référence du troisième film est pour ratner ( DOFP effaçait carrément cette bouse de la storyline ). Et oui, Singer les aime bien jeûnes…
Oh, quel film merveilleux!! Bryan Singer est un réalisateur de talent. Vous avez regardé son film « Jack le chasseur de géants »? ( http://www.fullfilm.tv/1604-jack-le-chasseur-de-gants-2013.html )
La drogue c’est mal m’voyez.
Le « scénario » est une chose, mais il faut quand même rendre à César ce qui appartient à Brutus: un bon nanar qui se respecte a aussi de mauvais effets visuels et une musique bien cliché. Et là on n’y coupe pas. Les incrustations sur fond bleu (ou vert, ou pourpre, ou… parabolique) font passer Flash Gordon pour un chef d’œuvre du compositing numérique, la musique a été récupérée sur un site de musiques d’illustration libre de droits, et la maquilleuse de Stargate SG1 n’étant pas disponible ils ont dû embaucher Patricia qui dans le civil fait la Fée Clochette à Eurodisney entre 10h et 12h puis entre 16h30 et 17h30.
Moi qui suis pourtant relativement bon public, j’etait à deux doigts de quitter la salle… si je n’avais dû débourser deux fois 12€, plus le restau et le parking. Même pas pour draguer en plus, c’était avec ma femme. Trop la lose!
bonjour cher Odieu Connard,
-tout d’abord , votre blague a base de « 50 NUANCES de GREY » m’a bien fait rire….
-tout comme l’arc à ficelle molle qui lance une fleche capable de transpercer la mere et la fille…. (la ils auraient pu utiliser des effets speciaux tant c’est risible)
-bravo à OooK pour ses remarques sur les armes nucléaires , tres justes ! (enfin un cerveau dans l’ensemble des spectateurs)
– special rigolade à la pyramide effondrée cachée sous le tapis en plein coeur de la ville, c’est sur ,des millions de tonnes de pierres chamboulées à fleur de surface ca passe inapercu…
du style « j’ai la grande muraille de chine dans mon slip, quoi »
– mention speciale au clin d’oeil « ghostbuster film1983 » , trop vite entrapercue, lorque le laser de cyclope brule le bibendum michelin de la publicité placardée Michelin (combat final ) ,
– tout comme le blouson rouge de diablo au sortir du cinema facon « michael jackson thriller » comme quoi , des fois …
– j’ajouterai à toutes les incoherences du film deux autres
-en quoi est faite la cage de wolverine pour qu’il ne s’echappe pas ? en adadamantium ?
– pourquoi les soldats n’utilisent ils pas leurs canon à ondes pour endormir wolverine plutot que leurs mitraillettes inutiles ?
ah oui << Toute personne issue de Game of Thrones tentant de percer au cinéma transformera immédiatement tout ce qu’elle touche en caca ». parmis les bouses immondes regardez voir PIXELS sorit en 2015 avec Peter Dinklage..j'ai honte pour lui….
« De façon expressive, Apoca arrive ». Ce clip passait en 1997, j’aimais bien l’écouter. Tu dois certainement avoir le même âge que moi. J’avais 15 ans en 1997.