Preum’s

Le cuir de la banquette du café de l’hôtel craqua doucement lorsque Maude s’y enfonça un peu plus, mouvement d’une lassitude prétendue qui ne parvint pas à dissimuler qu’il ne s’agissait que d’une ruse pour se glisser un peu plus près de mon bras.

Il était tard, ou tôt peut-être, et autour de nous les derniers convives qui n’avaient pas quitté la fête soupiraient bruyamment dans leur sommeil. Dehors, les premiers quidams qui partaient au travail chassaient sous leurs pas la rosée accrochée aux rares herbes crevant les pavés. Ce va-et-vient continu retint temporairement mon attention loin des volutes de fumée qui s’échappaient en dansant  du cigare écrasé près de mon verre de brandy. Du moins, jusqu’à ce que le cafetier terminant son service n’allume d’un geste fatigué la télévision surplombant la salle.

À peine les premières images défilaient-elles sur l’écran que je claquais des doigts pour que Diego, qui attendait derrière un épais rideau pour m’apporter ma pelle, s’approche. Il prit l’outil de jardinage, comprit à mon second claquement de doigt que ce n’était pas ce que j’attendais, et m’apporta mon autre arme de prédilection. Les images sur l’écran se dispersèrent dans toute la salle lorsque la balle du Mauser traversa la télévision. Le coup de feu réveilla brusquement tous les présents, et Diego s’éloigna en emportant l’arme que je lui tendais pour aller la vérifier : le coup était parti un bon centimètre à droite de l’endroit exact où je visais.

« Mais enfin, ça ne va pas ? »

S’énerva brièvement un convive réveillé par la détonation, peu avant de brusquement se calmer lorsque je fis mine de demander à Diego de me rapporter mon arme. Le cafetier lui-même, qui s’apprêtait à s’indigner, sentit soudain toute colère le quitter à l’idée que si ce n’était le cas, je pouvais toujours lui procurer un moment de zen d’un bon coup de pelle. Maude, elle, usa de la panique du moment pour s’accrocher à mon bras.

« Que s’est-il passé ? Quelque chose ne va pas ? m’interrogea-t-elle d’une voix laissant entendre qu’elle avait quelque moyen de m’apaiser.
– La télévision, dis-je en resserrant mon nœud de cravate. As-tu vu ce qu’elle diffusait ?
– Le… les actualités ? hésita-t-elle.
– Certainement. Les actualités. Et qu’étaient-elles, ces actualités ? »

L’information du jour était semble-t-il, une longue file de badauds attendant dans le froid l’ouverture du premier Starbucks de leur cité (que nous ne nommerons pas pour d’évidentes raisons de respect, mais que par contre, nous devrions peut-être rendre aux Allemands). Enfoncés dans leurs doudounes, ordiphones à la main, les marauds souriaient fièrement à l’objectif, persuadés qu’il y avait en cet instant quelque gloire à grappiller à être parmi les premiers à venir consommer.

Si le monsieur avec le camion propreté pouvait tirer au karcher dans le tas, ce serait choupi.

Bref, nous étions là en présence de Preum’s !

Si internet a depuis longtemps achevé de conchier le Preum’s, quelque part aux alentours de 2009 (vous souvenez-vous ? À l’époque, Instagram n’existait pas ; les gens ne pouvaient prendre leur hamburger en photo, la vie était rude), cet être malfaisant qui n’est là que pour signifier qu’il est le premier quelque part, il faut constater que celui-ci trouve non seulement encore sa place dans le monde réel, mais qu’en sus, il y a encore des caméras pour se braquer vers lui, et ce, sans la moindre once de haine ou stratégie pour enfoncer des pouces dans les yeux du margoulin. Un bien grand mystère. J’ignore s’il y aura aussi la queue pour ma prochaine distribution de bile, mais dans le doute, envoyons-en un peu.

Preum’s, tu es la lie de notre société.

Car parfois, chez l’être humain naît cette terrible question issue de sa solitude intérieure : et si j’étais le seul être conscient ? Et si je n’étais que le héros de mon propre roman (et pas du Marc Levy, hein, on a sa petite dignité) et que le reste du monde n’était qu’un décor accueillant des personnages pour me donner la réplique ? Le chauffeur de cette voiture croisée un instant sur l’autoroute, a-t-il une vie à lui ? Ou disparaît-il sitôt que je me suis éloigné comme quelque figurant ou plombier que l’on rappelle pour une fuite ? Preum’s, ta seule existence alimente le moulin de ces sombres réflexions, puisque tu as la profondeur d’un personnage mal écrit, un vendredi à 17 heures, pour combler une scène vide dans un film de Michael Bay.

« Alors, moi aussi tu penses que je ne suis qu’une figurante de ton roman ? chuchota Maude en se pressant contre mon bras.
Allons ; les femmes qui ont le goût de me fréquenter sont d’autres romans collés tout contre la chaleur de ma couverture ciselée sur la grande et froide bibliothèque de ce monde.« 

Maude gloussa un peu, et se tut, ce qui, merci, est quand même plus pratique quand je méprise des gens, saperlipopette.

Car Preum’s, tu es plus que vide, tu es creux. Nous savons toi et moi que tu ne fais pas la queue par impatience, non. Tu ne bluffes personne, margoulin. Tu fais la queue juste pour combler le néant de ta vie, dans le seul objectif de pouvoir écrire sur Facebook que tu as été Preum’s à consommer la dernière merde pour signifier à tous tes contacts que tu avais quelque chose que eux n’avaient pas, dans le secret espoir de gratter quelques likes, voire un petit com’ de jalousie d’un copain qui aurait bien voulu être là mais n’a pas pu. Tu pourras dès lors prendre ton petit air paternaliste et lui conseiller de consommer ce que tu viens d’acheter avant lui (« Essaie tel menu, il est top« ), non pas parce que tu t’y connais (après tout, tu viens juste d’acheter le bousin, c’est un peu tôt pour te proclamer expert), mais parce que si le petit enfoiré venait à acheter quelque chose que toi, tu n’as pas encore consommé, il aurait quelque chose que tu n’as pas, et ça, jamais. Preum’s, tu commenteras en direct sur Twitter la fabuleuse épopée de ta vie misérable, tu filmeras sur Périscope un direct dans une file d’attente aussi passionnant qu’une VHS pirate de Godard, et surtout, tu te prendras encore et encore en photo sur Instagram pour faire voir à tous tes contacts que tu es, bon sang, que personne ne l’ignore, Preum’s. Avec un peu de bol, tu arriveras grâce à tout ça à récupérer un petit « Tu nous raconteras » d’un copain un peu con, voire un message contenant le célèbre « Ma belle« , appellation officielle des amies Facebook pour désigner leurs camarades moches.

Jusqu’à l’âge de six ans, on estime que l’enfant est suffisamment con pour s’étonner devant ses amis qui ont eu un truc avant lui. Si c’est le cas après, on commence à envisager l’euthanasie.

Preum’s, dans le grand livre qui est le mien, tu as le droit à ta lettrine au chapitre de mon mépris. Ta quête constante d’attention confirme ton absence totale de présence, et ta plus grande fierté est probablement le prénom de ta progéniture, qui s’il a poussé plusieurs officiers d’état civil au suicide (leur logiciel refusait de rentrer autant de ÿ), est une marque d’originalité qui, tu l’espères, permettras à ton marmot de s’extirper à sa manière du néant existentiel qui est le tien.

Preum’s, je te connais. Pour aller poster sur tes réseaux préférés des messages révoltés, t’indigner de la société de consommation à l’aide d’une paire de .jpg grappillés sur des groupes qui ont dérivé depuis longtemps comme « Bientôt maman et fière de l’être » ou « Soutien à Jean pour son scooter » entre deux publicités pour de fausses Ray-Ban, tu es toujours au rendez-vous. Mais sitôt que tu apprends qu’il y a une nouvelle merde à payer cash en exclusivité, tu disparais en emmenant avec toi Quechua, sac de couchage et perche à selfie pour te transformer en clochard mendiant un peu d’attention, ou en nom sur la longue liste des gens que je compte jeter dans l’Etna à coups de pelle (de bulldozer ; il faut savoir reconnaître ses limites).

« Tu es si blasé que ça, Odieux ? demanda Maude en me faisant les yeux doux.
– C’est-à-dire que je ne sais pas si tu réalises à qui tu parles. À chaque fois que je vois une file de ces braves gens, je regrette d’avoir loupé cette enchère de char Tigre sur Ebay. Et puis bon, ce sont mes contemporains, mais la prochaine génération ne me paraît pas porter les fruits de la rédemption. Je fais régulièrement des carottages, et franchement, je ne vois aucune amélioration.
– Des carottages ?« 

Cela me paraissait évident, mais pas à elle, curieusement. Les procédés scientifiques se perdent, mais je m’égare.

Car Preum’s, ta vie n’est qu’un long poncif sans fin que tu tends à prouver à chaque fois que tu souris à une caméra et racontes avec émoi qu’acheter un truc avant les autres, c’est important pour toi, ce qui laisse rêveur quand à l’ordre de tes priorités. Tu râleras sans problème sur Facebook contre ton marmot qui t’a réveillé tôt, par contre, te lever à 4 heures du matin pour un café industriel, c’est top. Justement parce que tu l’auras avant les autres, et te trouves bien malin. Preum’s, dans ta quête éternelle de quitter l’anonymat, tu t’es fait le champion du néant, l’avatar du rien. Preum’s, te donner le titre de figurant est bien trop glorieux, car même dans un livre, il arrive que l’on décrive la foule. Mais qui voudrait s’encombrer de ta non-présence (l’absence signifierait que le Preum’s manque à quelqu’un, soyons sérieux) ? Tu es un coin de page, un blanc, un vide entre deux mots, une pâle existence qui voudrait être une épopée, mais n’arrive même pas à être un déterminant. Preum’s, on a réussi à nettoyer internet de ta présence. Si maintenant, on pouvait arrêter d’envoyer des télévisions rappeler à l’ensemble de l’Humanité que tu existes, on pourrait enfin te rendre au rien, ton milieu naturel. Avec un peu de chance, en fréquentant le néant (aussi appelé Twitter), tu rencontreras un Preum’s sexuellement compatible, vous fonderez un foyer qui sera parmi les premiers à s’endetter sur vingt ans pour l’acquisition d’une voiture qui émerveillera le voisinage pendant au moins deux heures, avant que vous ne décidiez d’envoyer vos enfants à l’école où là, par contre, ils seront rarement premiers, ce qui ne vous interrogera pourtant pas sur votre patrimoine génétique (probablement lui aussi amputé mensuellement par Sofinco).

Mesdames et Messieurs, je vous propose donc cette grande cause 2016 : arrêtons d’envoyer la télévision s’occuper des Preum’s, qui sont devenus l’incarnation de la misère 2.0. À la place, si vous apercevez une file de ces êtres aussi étranges que creux qui rappellent à chacun que visiblement, ils avaient oublié de planter la Quechua devant le magasin le jour où l’on distribuait des âmes, soyez sympas : appelez le Samu social.

Un petit like ici, un com’ là, et peut-être, après avoir souillé leurs sous-vêtements de plaisir, pourront-ils enfin débarrasser le plancher de notre quotidien et rejoindre l’abîme dont ils sont issus.

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« Bonchour ! Z’est le Zamu Zozial ! Fous restez en ligne, ja ? On fa faire un petit cheu, ça z’abbelle « la Chenille ». Fous allez foir, si après, la chenille, elle retémarre, hihihi ! »

Bon, d’ailleurs, Maude, c’est pas tout ça, mais j’avais besoin de déverser ma haine. Cela étant fait, Diego, va démarrer la voiture, Maude et moi allons changer d’hôtel, ici, c’est n’importe quoi, en plus, il y a des petits bouts de télévision partout.

Diego s’exécuta, et quelques instants plus tard, nous étions à la berline, Diego aidant une Maude enthousiaste à grimper dans le coffre (les traditions, ça se respecte). Elle poussa cependant un grand cri : Diego avait encore oublié de retirer l’occupant précédent. Un jeune garçon avec des lunettes à grosses montures, une petite barbe bouclée, un bonnet tricoté et un sac de couchage mauve dissimulant le reste de son corps, mais laissant dépasser à la base de son crâne,un trou sanguinolent large et diablement profond.

« Mais qu’est-ce que… qu’est-ce qui lui est arrivé ? hurla Maude, soudainement moins amusée par le grand cirque que je lui offrais.
– Hé bien, vous ne voyez pas ? C’est un jeune. avouais-je en haussant les épaules.
Mais… son cou, il… »

Je soupirais longuement, tapotant l’épaule de la jeune femme.

« Hé bien, vous n’avez jamais vu un carottage ? »

Maintenant, il n’y a plus qu’à guetter les commentaires s’exclamant « Preum’s ». Je note les noms.

143 réponses à “Preum’s

    • Hum, plusieurs problèmes me sautent aux oeufs
      Un, le preum’s.
      Deux, la télévision.
      Trois le manque de bastos…
      Quatre, l’outrage à la littérature, le preum’s (c’est volontaire la minuscule…) est un « un vide entre deux mots », il y a des vides dans les bouquins mille fois plus grand que ces petites vies….

  1. Une faute dans cette phrase :
    « Le cafetier lui-même, qui s’apprêtait à s’indigner, sentit soudain toute colère l’envahir à l’idée que si ce n’était le cas, je pouvais toujours lui procurer un moment de zen d’un bon coup de pelle. »

  2. « leur logiciel refusait de rentrait autant de ÿ » bizzare je trouve mais peut être est-ce moi sinon bon article mon cher Odieux

  3. N’empêche qu’en bas il y a un bouton « soyez le premier à aimer cet article ».
    Ou peut être est ce un piège et Diego et sa pelle attend derrière ce bouton ?

  4. Ce n’est plus un article, c’est un appeau à Gloubi.
    Stylistiquement, je vous sens en manque d’ALVALG, non?

    • GRAVE! C’est pour quand le retour d’Antoine ? Ça va bientôt faire un an qu’on attend le reste de l’ouvrage, qui est très bon soi dit en passant.

    • Alors là je ne suis pas sûr que cet article déplaît à Gloubi : cracher sur les hipsters bobos prêts à dépenser une fortune pour un café, qui en plus en sont fiers et font la queue comme au bon vieux temps des tickets de rationnement pour ça, à mon avis ils ont trouvé un terrain d’entente….

      • Je pensais au style plutôt qu’au fond, bien que je ne doute pas un instant que Gloubi vienne nous démontrer à quel point nous ne valons pas mieux que les gens visés dans l’article.

      • Putain ! ça fait 3 Gloubis dans 3 commentaires d’affilée…
        Le malin s’invoque toujours par répétition de 3… Comme beetlejuice… Ou Biggie Small…

  5. Encore un article digne de toi, cher Connard. Cependant, il me laisse pensive : toi, star montante du net, adulé par ta troupe de fidèles, ne rêves tu pas de voir un Preum’s lors de tes prochaines dédicaces?

  6. Le logiciel refusait de « rentrer », c’est mieux :)

    Sinon c’est cool de pouvoir partager sa haine envers une communauté avec quelqu’un :)

  7. La tentation est forte, mais mon instinct de survi l’est plus. Je voulais juste faire remarquer une boulette orthographique, sous la 2nd image. Je crains que je devienne un « grammar nazi » , ces justiciers du web ne possédent d’autres sources de contre-argumentation dans un débat informatique que de faire remarquer les fautes d’orthographe du rival, et ce par la même occastion, démontrer son inferiosité intellectuel, le rendant inapte à tout débat. Ce grossier personnage a tendance a se répandre, et je le regrette fortement.
    Ainsi, je vais me menotter à un radiateur, esperer que mon cadavre ne sera pas contagieux, et m’îmoler par le feu en me fesant incendier par une foule en colère, après avoir lu à haute voix votre article sur dix verges geante (blague oblige).
    P.S : peut être tout cela est exsessif pour simplement souligner une faute ?

    • hum….
      instinct de survie*
      et m’immoler*
      en me faisant*
      dix verges géantes*
      excessif*
      ce que je n’aurais certainement jamais relevé sans la mention « grammar nazi », la contagion ne fait aucun doute …

      • Et c’est ici le pire… le grammar nazi ne tient pas compte de sa prope orthographe, et contamine de ce fait le correcteur. Désolé mon ami, tu est foutu…

      • En même temps, les termes anglosaxons mixés au Français, hein.

    • Certaines personnes ne souhaitent que voir le monde brûler.
      Ainsi sont les grammar nazi. Ils ne souhaitent qu’emmerder le monde comme de parfaits connards.

  8. « la chenille, elle retémarre, hihihi ! »

    Vous m’avez tué ! Café plein le clavier par étranglement de rire.

    Encore merci pour cette bile si bien envoyée.

  9. Le petit piège de fin en blanc, du vrai piège de Connard!! J’aime! Quand je serai grand, je serai un Connard aussi j’espère!

  10. Ein !

    Regardait sur le bon coin et autres si il n’y a pas du Flammenwerfer qui traine en vente. Le soucis du Tigre est ensuite de nettoyer rapidement les chenilles. je pense à se pauvre Diego qui va s’en mettre partout. Jawohl au feu purificateur !

  11. L’archeologue en moi (euh non, pas de cette manière, bande de coquinous) vous remercie d’utiliser la fameuse methode du carottage.

  12. Achtung ! Un « s » d’un « preum’s » éclaté est allé se loger à l’arrière d’un tien qui ne le méritait pas

    « une marque d’originalité qui, tu l’espères, permettras à ton marmot de s’extirper à sa manière du néant existentiel qui est le tienS. » ===> Au lieu de le tien.

    J’ai rarement vu de la violence aussi bien parée.
    GG !

  13. Bonjour Mister OC je viens de tomber sur une petite coquille  » lorsque le balle du Mauser » Bien à vous.

    • Les coquilles ont eu le droit à leur propre char Tigre. Il y en avait de belles : merci à mon aimable lectorat d’être fasciste sur le sujet.

      • … il en reste au moins une. Un quand pour un quant.
        Quand je serai jeune, je serai une odieuse connasse !

  14. En deux mots comme en milles : « tellement vrai » !

    J’ai l’impression de lire ma pensée personnelle à ce sujet. C’est… troublant ! Odieux, veuillez sortir de ma tête, c’est du viol psychologique que vous faites là !… Ah, merci, cela va mieux. Vous êtes bien urbain.

    Cela m’a toujours faire rire/pitié/soupirer (pas la peine de railler une mention, elles sont toutes valables en même temps) de voir tous ces gens obligés de se prendre en photo que ce soit au cinéma ou ailleurs (comme encore pas plus tard que cette semaine à la foire de Pâques sur les Promenades à Reims) pour dire au monde : « J’ai une vie sociale, regardez moi je fais des… Euh… trucs dans la vie. C’est ouf ! ».

    Comme le dit si bien notre odieux hôte de ces lieux, ces gens là doivent avoir une vie bien triste, ou pleine de jalousie envers les autres qu’ils imaginent courants partout après des tonnes d’activités plus « fun » (pardon) les eux que les autres avant tout le monde, pour ressentir ce besoin insatiable de justifier ainsi « une vie sociale » .

    Mais qu’est ce qu’en ont à foutre, les « autres », que je sorte au cinéma avec mes enfants, que j’aille dans les parcs me promener avec mes enfants, etc… ? Sérieusement !?
    Il y a une différence entre prendre des photos pour en faire de futurs superbes souvenirs privés et en faire des objets de justificatifs sociaux à la manière de « celui qui aura la plus grande » !

    Sinon, pour faire un peu le « malin » (je sens déjà le retour de bâton), cher O.C. : pourquoi parlez d’eux dans cet article (même s’il est excellent) ? C’est leur donner de l’importance, de la lisibilité sur le net !

    • Faire des trucs avec ses enfants c’est pas avoir une vie sociale. Et c’est sûr que ça, tout le monde s’en fout.

      • Ca marche aussi avec « faire des trucs avec ses amis », remarque.

      • Quand t’en es oblige a faire des trucs avec des animaux a peine sevres, oui c’est vraiment que t’as rien de mieux a foutre et que non effectivement, t’as pas de vie sociale.
        Deja de base, vouloir des gosses, faut vraiment se faire chier dans la vie pour ne serait ce qu’y penser une seconde.
        Effectivement tt le monde s’en fout. au mieux, ils ont une vie sociale, eux, , au pire, il se font aussi chier que toi avec les leurs.

      • Stéphane…
        Quand tu étais un animal à peine sevré (nom de nom, vous oubliez sans arrêt les accents…), as-tu été victime d’agression bestiale ?

        Parce que si le concept avait été appliqué par tes propres parents, nous aurions été dispensé de tes commentaires éclairés. C’eût été dommage tu ne trouves pas ?

      • @Neferourê : ce n’était qu’un exemple. Certes, vous avez raison en soi : tout le monde se fiche de savoir que je sors en ballade avec mes enfants, ou autre. Mais c’est bien là, justement, mes propos. Vous ne faites donc que me répéter. Merci bien à vous.

        Mais qu’est ce qu’une vie sociale ? Avoir des interactions avec autrui (on dirait du Sheldon Cooper) hors de la famille ? Mais qui vous dit que justement, je n’ai pas d’interactions avec autrui lorsque je suis en ballade avec mes « animaux à peine sevrés » (comme il a été dit) ?
        Déjà je ne coupe pas mes enfants du reste du monde; et passer du temps avec eux et souvent, justement, l’occasion de faire des activités avec autrui. De rencontrez du monde. Nous ne vivons pas reclus au fin fond d’un no man’s land, rassurez vous (bien que la Marne où j’habite depuis 17 ans s’y approche en certains points à comparer du Nord d’où je viens).

        @Leina ; Tout à fait. Un point pour vous. C’est tout à fait ce que tout le monde explique ici même.

  15. Je n’ai jamais compris ce concept d’être premier sur un truc.
    En fait, je n’ai jamais le concept des réseaux sociaux. Vouloir à tout prix se démarquer des autres, c’en devient assez rapidement pathétique.

    • Surtout que la règle d’or n’a pas changé : les gens cool n’arrivent jamais à l’heure à la fête.

  16. Me cachant dans le Nouveau Monde, je peux vous certifier que cette attente ne sera que vaine car la Signature de ce café se manifeste par sa « sur-torréfaction » ! En résumé, le café est trop cuit, cramé, dégueu, pas bon quoi. Cependant, cela ne se remarque point ( et c’est peut-être le but de cette première étape ratée ?!) si tu y rajoutes de la crème, du lait sans lactose, de la cannelle bio, de la poudre de chocolat certifié bio et équitable avec une cuillerée de sucre de canne naturel ramassé par des amis de la Nature en devenir …
    bref, je me bois mon expresso « black gold’ ( et ouais je parle anglais … un peu … pour déconner ) tout seul chez moi bien tranquille …

    sinon il y a ça qui court aussi :

  17. Joliment troussé, tout cela (texte comme interlocutrice, apparemment), merci m’sieur OC.

    Et comme le fascisme littéraire est reconnu comme discipline sportive à part entière, je mentionne entre autres coquilles au moins 2 ‘s’ qui manquent aux verbes à la 2e personne, on sent la fatigue intellectuelle de parler à ce genre d’individu (paragraphe au-dessus du mignon véhicule d’assaut) ;-)

    tu souris à une caméra et raconte*
    et te trouve* bien malin

  18. Si il venait à y avoir une apocalypse zombie, est-ce qu’on aurait droit aussi à des files Preum’s ?
    J’espère secrètement que ce sera le cas…

  19. Le Preum’s existe-t-il aussi chez les journalistes ?
    « Nous allons être les premiers à publier un article / diffuser un reportage sur ces jeunes qui font la queue pendant 3 ans pour être les premiers à manger un hamburger de merde au prmier Burger King des Landes »

  20. Fort intéressant.
    A mettre en corrélation avec votre excellente critique de Star Wars 7, publiée le lendemain de la sortie du film – nous permettant de supputer que vous avez fait partie des « preum’smier » specacteurs à assister à cette daube.

    • S’applique à tout ce qui est « tendance » :

      Ouverture d’un magasin Nespresso
      Ouverture d’un Applestore
      Mise en vente d’un nouvel Iphone/Ipad/Macbook

      Je ne ferais pas de critiques, les geeks étant des vaches à lait reconnues depuis de nombreuses années…
      Je ne me sens pas de critiquer le mercantilisme aujourd’hui, non…

      Quand on a dépensé autant d’argent que moi en Jeux vidéos / Livres de jeux de rôles / Bouquins de fantasy / Figurines de jeux de stratégie, on ne peut pas critiquer sans être de mauvaise foi…

  21. Ho hé, l’autre ! Nan on peut pas rendre Strasbourg aux Allemands : si vous n’y êtes jamais allé, sachez qu’on y parle couramment le françois, espèce de parisien ! Là. Sachez qu’il y en a eu quelques uns, pas mal même, beaucoup devrais-je dire, parmi les strasbourgeois, qui daubent abondamment cette pantalonnade grotesque.

  22. Si ça se trouve y a méprise, certaines personnes avaient simplement très envie d’un café à ce moment précis et décidèrent de faire la queue afin de satisfaire leur besoin en caféine?

  23. Les chaines d’actualités veulent aussi être chacune la première à filmer des trucs…
    Les Preum’s sont donc devant et derrière la caméra. Vous même qui lisez ces lignes, il est possible que vous regardiez les derniers commentaires pour être le premier à les lire, et à corriger leurs fautes avec un degré d’amabilité variable, en premier. Vous avez donc pris conscience de votre nuisibilité à l’égard de la vie et pouvez vous jeter sous les chenilles du premier Char Tigre qui passera.

  24. Bah, il a fallu que je vienne ici pour savoir qu’un Starbucks s’ouvrait dans ma ville… Ca fait peur de savoir qu’il y a une telle file de glandus pour ce genre de trucs, mais ça rassure de ne pas être dedans.

  25. Les cafés Starbucks sont très bons à mon goût… maintenant j’imagine que c’est comme tout, c’est aux gens de se faire leur opinion sur le sujet…

    Mais je vous vois déverser votre haine sur les gens qui enrobent leur médiocrité autour de leur pâle existence, mais jamais proposer de quoi les en soigner… organiserez-vous un jour un Télécon ( mais pas présenté par Nagui ) pour soigner les déficients ordinaires ?

  26. Cette mascarade a eu lieu place Kléber à Strasbourg… Kléber, Jean-Baptiste… hum… pour les fins connaisseurs de l’histoire des guerres de Vendée, je propose qu’on envoie une bonne flanquée de colonnes infernales sur les Preum’s du Starbucks. Un procédé révolutionnaire, qui a fait ses preuves dans notre douce France, il y a quelques siècles.

    (Je suis une lectrice occasionnelle de votre blog, M’sieur Connard, et voici mon tout premier commentaire. Permettez-moi juste de prendre un selfie devant mon commentaire et de le poster sur ma page FB afin de montrer que moi aussi, je fais des choses extraordinaires.)

    • Diantre, j’ai eu l’outrecuidance de préciser que je postais là mon tout premier commentaire… Vous pouvez prendre mon nom : il ne vous servira guère à grand-chose.

  27. Cela m’étonne pas des strasbourgeois ! Eux qui se vantent de leur efficacité au travail, il fallait bien que ça se traduise par une déraisonnable consommation de caféine.

    Jean-Michel Cliché, à votre service.

  28. Fallait pas bannir les châtiments corporels des méthodes pédagogiques. Parce que les ptits cons qui veulent être prems, ça commence dès la maternelle avec les mioches qui jouent des coudes pour être les premiers collés à la porte de la classe. Et on les retrouve au Starbeurk.

  29. « Jusqu’à l’âge de six ans, on estime que l’enfant est suffisamment con pour s’étonner devant ses amis qui ont eu un truc avant lui. Si c’est le cas après, on commence à envisager l’euthanasie. » Si c’était le cas, on ne verrait plus beaucoup d’adolescents…

    • Et y’aurait aussi beaucoup moins d’adultes. On tient p’têtre une solution à la crise, au chômage et aux selfie. Suffit d’euthanasier tout les « preum’s » de plus de 6 ans et le monde est sauvé.

      • Oui mais du coup le deu’z devient un preum’s. En fait, faut euthanasier toute la file d’attente de ce Star…chose.

      • Et les derniers aussi, parceque selon un best-sellerantique, c’est aussi des « preum’s »

  30. Article qui m’a moyennement intéressé, mais il est vrai que je trouve puéril et idiot le fait de vouloir être premier à faire ou avoir quelque chose (le concept de « Preum’s »).

    Faut pas exagérer, rendre l’Alsace aux Allemands, et puis quoi encore ? C’est joli l’Alsace, par contre la Lorraine c’est immonde, je suis bien placé pour le savoir, j’en viens.

    Les Starbucks, je m’en bats le coquillard d’aller y consommer un café ou un gâteau, par contre je suis très attentif quand il y en a un qui ouvre, parce que… je les braque.

  31. Je crois qu’il ne faut pas s’attaquer à ces personnes-là, il faut les laisser tranquilles et même favoriser leur comportement. Disons que ce n’est pas une tactique judicieuse. Tant que tous les marketing du monde trouveront satisfaction à voir des gens faire les « Preum’s », ils ne viendront pas envahir la vie des autres et du coup, ils nous foutent la paix chez nous.

    En revanche, il serait plus judicieux de faire un article avec un tel ton pour bouter hors du web, tous les commentateurs pour qui les règles de grammaires et d’orthographe leur permettent d’avoir une opinion pertinente et lucide sur un peu près tout et surtout une légitimité pour s’exprimer. Ne pas mettre dans le même panier, ceux qui font un simple et modeste travail de relecteur.

  32. Strasbourgeoise de souche, je présente mes excuses au reste du pays. On est impressionnables par ici (cf. les multiples selfies de mes connaissances dans la fameuse queue, qui pululent sur les réseaux sociaux…)

  33. Le truc marrant avec les articles de ce genre (hormis le fait qu’ils se prennent les pieds dans les plis du tapis sur lequel le chat a chié puisqu’ils donnent de la lisibilité sur un fait à vomir), c’est qu’ils rassurent la pire catégorie de la population, ceux que je combats depuis des décennies : les « demi-habiles » ou moqueurs ou cyniques cultivés, c’est comme vous voulez selon votre degré d’abstraction.
    C’est à dire ceux qui vont regarder tous ces abrutis finis cités dans l’article faire la queue et former ainsi eux-mêmes une assemblée en postant sur Facebook, Twitter, Instragram, Periscope, Snapchat ou n’importe quel autre réseau social : regardez ces cons, qu’est-ce qu’ils sont cons, putain !
    Quel plaisir que de les voir retrouver de l’importance en pissant sur une catégorie dont ils sont eux-mêmes les fiers représentants qui s’ignorent ! Au manège de la connerie virtuelle, ils auront des tickets gratuits, oui, oui, oui !

    Pour le KFC Saint Lazare, j’y étais. J’ai vu la queue des affamés et j’ai vu l’assemblée des moqueurs. J’ai donc doucement rigolé lorsque je les ai pris en photo de loin et posté : « Des cons matant des cons. Paris 2013. » (14 likes en tout, y compris le mien)

    Et viennent ensuite les pires de tous, ceux qui, voyant le post se moquant des queues, vont commenter l’article en se sentant obligé de 1/ raconter leur vie et 2/ faire de l’humour !
    On trouvera donc au choix dans ce genre de commentaires des perles du style :

    « J’ai l’impression de lire ma pensée personnelle à ce sujet. C’est… troublant ! Odieux, veuillez sortir de ma tête, c’est du viol psychologique que vous faites là !… Ah, merci, cela va mieux. Vous êtes bien urbain. » => le mec se met en scène, se fait violer, remercie son agresseur utilise le mot urbain qui me donne envie de lui décalquer la bouche à coups de gourdin barbelé.

    – « Deja de base, vouloir des gosses, faut vraiment se faire chier dans la vie pour ne serait ce qu’y penser une seconde. » => on voit là le provocateur débile, celui qui est si fier de chier sur tout le monde et qui mourra seul, ses lingots d’or fièrement économisés, étouffant sa connerie dans sa tombe. Dis-moi mon gars, en quoi es-tu différent des cons que tu insultes ?

    -« Article qui m’a moyennement intéressé, mais il est vrai que je trouve puéril et idiot le fait de vouloir être premier à faire ou avoir quelque chose (le concept de « Preum’s ») » => ce qui est puéril et idiot, c’est le fait de vouloir poster un truc pour nous dire que ça ne t’intéresse pas.

    Bref, la catastrophe comme d’habitude.
    Et maintenant, je relis mon commentaire et je réalise qu’il n’a aucun intérêt. Tout comme vous, il ne sert à rien. Retournez dans l’oubli et foutez-moi la paix, vous les ploucs.

    • J’avais lu une phrase d’un humoriste célèbre (dont le nom m’échappe, pardonnez moi de ce fait de ne pas citer mes sources) qui disait, en gros, qu’il fallait apprécier (secrètement bien entendu) quelqu’un pour faire référence à lui régulièrement (sinon on se fait trop mal intérieurement et cela se transforme vite en torture, donc ce n’est pas faisable sur le long terme). Je constate que vous reprenez régulièrement mes propos. J’en suis une nouvelle fois flatté. Merci à vous, même si je ne pense pas mériter votre amour sans borne.

      Sinon, pour en revenir à nos moutons, non je n’aime pas particulièrement me mettre en scène, me mettre en avant. Sinon j’aurai fait depuis longtemps mon propre blog, ma propre chaine youtube (ou je ne sais quoi d’autre à la mode). Non, mes propos était juste une manière un peu plus jolie de dire « je suis d’accord avec vous, O.C. ». Je pensais, visiblement à tord, qu’un peu d’originalité aurai pu plaire et (soyons fou) distraire vous autres. Mais, bon, Je ne suis pas parfait (heureusement). je me suis lourdement fourvoyer semble-t-il. Merci à vous de me l’avoir fait remarquer, c’est bien ur… Pardon, c’est bien aimable. Je reste votre débiteur.

      En ce qui est de « remercier mon agresseur », c’est bien parce qu’il n’y a pas eu agression et que le « viol » n’est que pure fiction (bien entendu) : ce cher O.C. n’a rien fait en réalité. La preuve ? Je doute très fortement qu’ O.C. survivrai à une intrusion dans ma tête (« Y’en a qu’ont essayé, ils ont eu des problèmes ») ! N’allons pas porter plainte contre une personne innocente, voyons ! Il y a déjà assez d’erreurs judiciaires comme cela, et de vraiment coupages non condamnés aussi malheureusement.

      En ce qui concerne le mot « urbain », bon, là je plaide coupable. je met ma « bouche » à la disposition de votre « gourdin barbelé » (allusion à une batte de base-ball entourée de barbelé dans une série américaine populaire ces jours ci?).

      • Moi j’ai surtout remarqué qu’il visait aussi Stephane. Si même les trolls se battent entre eux, maintenant, ça promet d’être drôle. Je vais chercher des chips, au cas où…

      • Pas faux, Salkon. Désolé d’ « être tombé dans le panneau »… S’il vous reste quelques chips et que je peux me joindre à vous, ce ne serait pas refus. Merci d’avance.

    • Et si quelqu’un t’avait pris en photo en train de prendre en photo des cons qui prennent en photo des cons qui font la queue avec un commentaire injurieux, ça faisait de toi un con aussi? Je suppose que oui, après tout on est tous le con de quelqu’un d’autre… (bon ok, certains plus que d’autres, j’imagine)

      • Y’a une mise en abîme du con se gargarisant de voir des cons. D’autant plus grande que Gloubi a la classe de s’autoliker (ça fait pas très 16e arrondissement) .

      • Gloubi utilisant facebook ça me chagrine un peu. C’est tellement « peuple », il est tombé bien bas. Il pourrait au moins le faire de façon anonyme tout de même!

      • Un con qui traite de con un con qui prends des photos de cons qui se moquent de cons. Ça commence à faire mal à la tête cette histoire.

        Et on pourrait presque en faire un dîner mercredi soir.

        Cordialement,
        Le con N+1

      • Ah non Ipisa ! J’ai déjà les réunions de la belle-famille pour ça. Pas besoin des cons des autres : gardons nos cons et les cons seront bien gardés (c’est bien dans ce but que ma femme me garde) !

      • Salkon, non mais sérieusement, t’es trop con pour comprendre le second degré ?
        Pour une fois que j’utilise l’ironie, cette notion que vous semblez pourtant tous adorer, t’en as pas un qui comprend. Nom de Dieu mais il faut vous parler en quoi pour que ça rentre ?

        Bien sûr qu’un con qui mate des cons en train de se moquer de cons est encore plus con que les cons qui se moquent des cons. C’est quand même pas compliqué à comprendre. La personne qui a pondu l’article est un con et tous ceux qui commentent sont encore plus cons.

        Et ceux qui se marrent ce sont les premiers cons qui faisaient la queue et qui s’en tapent complètement de voir des ahuris désœuvrés les critiquer.

        Merde…
        Toi, au concours du roi des cons t’arriverais deuxième. T’es bien trop con pour arriver premier.

      • Merde alors, deuxième c’est vraiment nul. Je suis dégoûté! Mais j’y arriverai un jour! Et puis le second degré je comprends pas trop. C’est pour les ringards qui jouent pas au foot et ne font pas de tuning c’est ça?

      • Ne t’inquiètes pas, il y a un paquet de « 2ème » très célèbres dans le monde.

      • Ouais enfin bon c’est la lose quand même… Je vais me consoler en me disant que je suis juste derrière OC peut-être…

    • Ce très cher Gloubi de retour avec toute sa misanthropie et son amabilité de morse constipé…
      La classe de population que vous combattez depuis des décennies semblent vous avoir influencés car n’est ce pas de la moquerie digne des plus grandes caricatures des méchants d’un mauvais film (cette phrase est trop remplis de qualificatifs…) que vous houspillez là?
      Quoiqu’il en soit malgré nos différents, et le fait que je ne sois pas trop aimable avec vous, votre discours n’est pas dénué d’intérêt, même si il est un peu crû et sans le moindre tact…
      Bref passons, je ne vous souhaite pas une bonne journée car de toute façon vous paraissez être un éternel insatisfait

    • Cher Gloubi, a moins de jouer au kamikaze, on meurt seul hein….enfants ou pas.
      Quand au pognon il est fait pour etre depenser donc non je risque pas d’en laisser derriere moi.

      Bref t’es un vrai reac comme ceux que tu conchies en fait. Au meme niveau que Robert et sa copine.

      • Robert De Niro ? Robert Doisneau ? Robert Le Fort ? Robert Pires ? Qui est donc ce Robert ? Vu les délire hallucinatoire et la capacité limitée du patient à formuler des réponses cohérentes, nous n’aurons sans doute jamais la réponse de cette question.

      • Passionant Robert…..ou Georges, qu’importe, tu m’es trop insignifiant pour que je perde la peine de retenir ton blaze.

      • Tu es trop dysfonctionnant pour retenir quoi que ce soit de toute manière. C’était pas franchement la peine de nous le préciser, on avait déjà pigé y’a quelques temps.

    • Moi aussi, je t’aime Gloubi. Méfie-toi, si tu dis que tu es si riche, je pourrais venir te braquer, car qui aime bien châtie bien, non ?

    • « ce qui est puéril et idiot, c’est le fait de vouloir poster un truc pour nous dire que ça ne t’intéresse pas. »

      C’est de l’auto-dérision également ami Gloubi ?

    • Pour le KFC Saint Lazare, j’y étais. J’ai vu la queue des affamés et j’ai vu l’assemblée des moqueurs. J’ai donc doucement rigolé lorsque je les ai pris en photo de loin et posté : « Des cons matant des cons. Paris 2013. » (14 likes en tout, y compris le mien)

      Donc toi tu es le con qui ce moque des cons qui ce moque des cons? Niveau de l’échelle sa ce passe comment, plus on remonte loin dans « le con qui ce moque du con qui ce moque,… » moins on est con ou plus on l’est?

      Puis bon le type qui précise qu’il l’a poster (à l’image des personnes dont il ce moque) c’est juste un putain de troll, serte qui écrit bien avec de belles phrases tout sa tout sa. Je sais pas trop si c’est respectable de pousser le troll aussi loin ou pathétique surtout qu’il revient à chaque fois le gonze à chaque putain d’article il ouvre grand sont claque merde c’est presque du sport à ce niveau là ! J’aimerais avoir la patience et le talent de pousser le troll aussi loin, y doit bien ce marrer à vous voir vous roulez dedans à chaque fois.

      Du coup gg, j’aime ce genre de performance inutile.

      (oui oui, c’est bourré de faute mais fort heureusement 1 : fallait arrêter de lire à la première 2 : j’en est rien a branler qu’y est des fautes)

      • Ouais enfin de la a n’être rien a branler. On voulait pas spécialement savoir que t’es un tabouret eunuque.

      • Ah je ne connaissais que le verbe, j’ignorais qu’il y eût un substantif. Merci pour cette minute de culture, mon cher Georges. En allant voir votre lien vers le Littré, je me suis cependant étonnée de votre inhabituelle magnanimité, puisqu’il existe aussi ce sens:
        [3. SERTE (sèr-t’), s. f.
        • Nom donné, dans la Vienne, à la monte, quand les baudets saillent les juments pour la procréation des mules et mulets]
        qui convenait particulièrement bien au contexte.

      • La magnanimité est due à l’heure tardive, qui a réduit mon champ de vision. Effectivement, « c’est juste un putain de troll,nom donné, dans la Vienne, à la monte, quand les baudets saillent les juments pour la procréation des mules et mulets qui écrit bien avec de belles phrases tout sa tout sa. » est bien plus poétique.

    • J’étais aussi (par hasard) à St lazare le jour de l’ouverture du burger king, et j’ai été abasourdi par la connerie des personnes faisant la queue des heures pour un simple burger.
      J’ai maintenant un grand regret: ne pas m’être arrété pour photographier un con qui photographiait des cons matant d’autres cons. Quelle mise en abime, car moi même, j’aurais pu être le con photographiant… etc…

  34. *musique de pré apocalypse*
    Vous croyez vous être débarrassé des Preum’s sur internet? Ils sont toujours là… toujours a l’affut de leurs quelques seconde de gloire, ils portent un tout autre nom, mais ont le même objectif. On les appelle…

    *explosion a la Michael Bay*

    LES FIRSTS

  35. Comme disait Louis Ferdinand Céline :  » La merde a de l’avenir vous verrez qu’un jour on en fera des discours … « 

  36. Bien que l’article m’a fait rire (« Fous allez foir, si après, la chenille, elle retémarre, hihihi ! »), je ne suis pas d’accord avec OC. Un peu de psychologie de comptoir : je pense que ces gens désirent faire partie de quelque chose, ont envie de profiter un peu de cette célébrité éphémère dont parlait A. Warhol, l’insignifiance de l’existence leur est peut être insupportable et ils veulent combler un vide en ayant l’impression de participer à une sorte de mouvement collectif sans conséquence pour leur avenir. Il n’y a qu’a voir le nombre de chaines youtube de parfaits inconnus, de clips montrant des inconnus danser sur des morceaux de musique (Happy par exemple) qui me donnent plus l’impression que ces gens veulent crier au monde qu’ils existent car au quotidien ils ne rencontrent qu’indifférence de leur prochain. De plus tout cela n’est pas bien méchant, je préfère voir une file de preum’s plutôt qu’une bande d’idiots masqués brisé des vitrines ou brûlé des poubelles alors si faire la queue dans le froid pour se faire délester volontairement de dizaines d’€ leur apporte un peu de bonheur, pourquoi pas ? Tant que cela ne porte pas préjudice à autrui, je suis pour les laisser faire, sans mépris, ni condescendance de ma part. Laissons leur cette vision particulière d’actes mémorables car d’ici la fin de la semaine, d’autres preum’s feront leur apparition et dès que l’Euro de foot va commencer, ils seront une majorité à dire « J’y étais ! Regarde mon selfie avec un neuneu trépané multimillionaire ! » (cet exemple est valable pour le nouveau film/téléphone/chanteur/coupe de cheveux à la mode).

  37. Ca ne me dérange pas les preum’s, je m’en fou. C’est comme les plantes, il faut de tout.
    Bien vu de souligner l’aspect éphémère de la démarche.

    Je n’ai rien contre les Starbucks ou autre, du moment que l’on peut se contenter d’y boire un café, puis passer à autre chose. En revanche les prix sont élevés.
    Ils m’emmerdent plus, si je me déplace de quelques centaines de kilomètre pour aller dans une ville que j’aime bien, et tomber dessus direct. Du coup j’ai l’impression de faire du surplace.

    La clientèle dedans ne m’a apportée ni richesse ni le retour de l’être aimé en moins de 24 h, même si, peut être, c’est ce que les gens y recherchent. Je m’explique.
    Est ce ce raisonnement là ? : « Ah mais, en fait, les clients de Startruck sont beaux, intelligents et travaillent dans des startrump qui sont l’avenir. Si je vais là bas, un peu de ce prestige et de cet avenir rejaillira sur moi !?, et tout ça avec une touche d’audace et de volupté en prime. Oui.. il faut mieux aller dans ce super startups trop super, que dans les trucs ringards à coté »
    C’est pour ça que ce genre d’endroit attire les gens ? C’est l’impression que j’ai eu en observant ceux à Paris … dites moi si quelque chose m’échappe.
    Mais je ne critique pas. Du moment que l’on sait dépasser ce genre d’espérance pour aller plus loin, au lieu d’être bêtement scotché et béat d’admiration, ce n’est pas un problème. Le tout c’est d’avoir des arguments (donc soit être très privilégié ou chanceux, ce qui est rare, soit beaucoup bosser et apprendre)
    Rien de neuf sous le soleil.

    PS : les seuls preum’s qui ont une démarche intéressante selon moi, ce sont ceux qui cherchent des filons, dont qui pensent à long terme et surtout qui sont doués pour ça. (preum’s à trouver un truc qui rapporte de l’argent)
    Mais ceux là, qui s’organisent de leur mieux sur le long terme, restent sans doute rares à réussir, et quoi qu’il en soit ils ont intérêt au départ à fuir la célébrité. Ce sont ceux que l’on a vu venir que bien trop tard. On en croise presque jamais, et ils sont le contraire de ceux dénoncés dans cet article.

  38. Dern’s
    Pour conclure je vous trouve prompts à réagir tous à ce texte qui prouve qu on fond vous avez tous un peu de prem’s en vous ahahAHAHAHRRGGG!

    • joli, j’avoue. Bien vu !

      Mais bon, bof, moi j’attends toujours un peu afin qu’un « preum’s » passe avant moi, qu’il ouvre la voie en quelque sorte… Sinon mes arguments passeraient encore plus difficilement.

      (toute allusion possible à certaines activités est toute à fait…voulue. J’entends d’ici les commentaires de certains arrivant à grands pas)

    • Complètement d’accord avec vous mais plus le temps passe, moins cela à de l’importance. quand j’étais jeune et innocent j’avoue que je voulais être le premier à marquer un but ou le premier à sortir de la classe pour retrouver ma maman. Maintenant c’est l’inverse, j’attends que les amis aillent dans un bar/resto pour avoir leurs opinions. Un peu comme la gloire finalement ; certains rêvent d’être ovationné par un stade en délire puis avec l’âge on laisse ces rêves de côté pour se confronter à la réalité du quotidien.

  39. Dans le nord il fait froid, une grande partie d’entre eux ne verront pas l’aube … Les rares élus à avoir survécus pourront déguster le nectar amère de leur victoire, pour les autres, les trépassés, seul un darwin award saura les récompensés.

  40. « …qui laisse rêveur quand à l’ordre de tes priorités. » ce serait plutôt quant* non ?

    J’habite dans la ville en question, et je suis parti le jour même en Italie pour le petit dej, en mesure de rétorsion.

  41. « Jusqu’à l’âge de six ans, on estime que l’enfant est suffisamment con pour s’étonner devant ses amis qui ont eu un truc avant lui. Si c’est le cas après, on commence à envisager l’euthanasie. »

    Merci cher Odieu pour cet article hilarant !

    PS : Last !

  42. La file d’attente est le symbole de la soumission, du rationnement, du collectif abêti, c’est le symbole de l’administration omnipotente, omniprésente, élevée au rang de mode de vie. La file d’attente, en un mot, c’est le communisme.

    Et comme pour tout ce que produit le communisme, ce sont toujours les grandes multinationales américaines qui font ça mieux.

    • tiens, il faudrait en parler à ceux qui font la queue dans les file d’attente de réfugiés….. je suis sur qu’il adhèrerons au PC dès le lendemain…..

  43. Pour être différent et unique, la majorité des gens font….. les mêmes inepties……. en même temps, ça se tient.

    Info complémentaire, le preum’s existe aussi massivement dans les jeux en ligne ou MMORPG avec des déclinaisons savoureuses comme preum’s mondial, preum’s europe, preum’s de ton quartier, preum’s hétéro à tendance végétarien (j’exagère…. à peine)…… c’est tellement classe d’être le premier péquin à tatanner le méga boss de la dernière extension de WOW…. pour se plaindre dès le lendemain que le jeu est trop facile et manque de contenu……

  44. Je suis d’accord avec vous, cher Odieux. Et j’espère bien être le premier à vous le dire.

  45. « Preum’s, dans le grand livre qui est le mien, tu as le droit à ta lettrine au chapitre de mon mépris. »

    Tant de poésie pour des êtres dénués de bon sens, quel gâchis !

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