Divergente (leman-farmer) III

Avant de vous parler de Divergente III – Au delà du mur, laissez-moi commencer par le traditionnel résumé des épisodes précédents.

Non parce que bon, tout cela est fort sérieux et construit, vous l’imaginez bien, alors si vous avez loupé un épisode, diable ! L’intrigue serait bien difficile à reprendre. Et comme je ne suis pas du genre à laisser le lecteur avide de commentaires putassiers dans le désarroi, laissez-moi vous tendre une main gantée (vous êtes peut-être un gueux, je fais attention) pour vous aider à mieux voir toute l’étendue de ce dont nous parlons.

Divergente I. Dans un futur post-apocalyptique comme c’est la mode chez les adolescentes depuis que les vampires sont devenus has-been, la Terre n’est plus qu’un immense désert tout naze où on s’ennuie toute la journée, et vas-y que je vais sucer un caillou, et vas-y que je meurs de radiations… bref, il n’existe plus qu’une seule cité peuplée, bien qu’en ruines : Chicago. Entourée d’une immense clôture, probablement pour se protéger de chèvres géantes (le film nous prouvera que les chèvres géantes sont plutôt dans les murs qu’au-dehors mais passons), la civilisation s’y est reconstruite autour de cinq factions : les Fraternels (les hippies qui font pousser du kale), les Érudits (les scientifiques parce qu’ils portent des blouses), les Altruistes (les gens qui postent des images avec légende philosophique du Facebook), les Sincères (les justiciers de la vérité, voici leurs histoires – toudoum) et enfin, les Audacieux (les Yamakazis en charge de garder la ville et sa barrière géante). Pas d’ouvriers, pas d’artisans : tous les biens, vêtements et ordinateurs des habitants jaillissent tout simplement des trous du scénario sur laquelle la ville est bâtie. Il y a enfin les Sans-Factions, qui n’ayant pas trouvé leur place, servent de SDF. On suit donc Tris, une fille d’Altruiste qui le jour de choisir sa faction, fait planter la machine du test tellement elle est quelqu’un de complexe et de profond (comprendre : là où les autres sont des moules, c’est au moins une huître). C’est donc une Divergente, quelqu’un qui n’a sa place dans aucune faction. Oui, comme les Sans-Factions sauf que eux on… heu… hooo regardez ! Un trou noir ! Il a englouti les Sans-Factions ! Voilà, hop, il n’y a aucune incohérence, vous n’avez rien vu. Tris cache son terrible secret, rejoint les Audacieux et y rencontre un autre Divergent planqué qui n’est autre que leur chef : Quatre. Un garçon très rusé, puisqu’il a pensé à se tatouer le fait qu’il était Divergent (ce qui est puni de mort) en énorme dans le dos. Comme ça, à chaque fois qu’il va à la douche, il risque la lapidation par savonnettes. Quatre a un autre secret : il a le vertige. Ce qui est décidément très pratique quand on est le chef de la faction qui patrouille au sommet de la muraille d’échafaudages entourant la ville. Mais un jour, Jeanine (c’est son vrai nom), la chef des Érudits, décide que les Altruistes, qui sont en charge de diriger la cité, sont bien trop mous du genou. Alors hop, elle fait greffer une puce aux Audacieux, soi-disant pour les géolocaliser en cas de problème, mais en fait prend le contrôle de leurs cerveaux pour en faire une armée à leur service. Tris et Quatre sont bien évidemment résistants à la puce, car ils n’ont pas de cerv… heu, ils sont divergents. Voilà. Tous deux parviennent à stopper le coup d’état, péter l’ordinateur de contrôle de Jeanine puis… s’enfuient. Parce qu’ils viennent de gagner et de sauver la ville, mais bon, autant jouer les fugitifs en fuyant du rien, comme ça on peut faire une suite. Ils partent donc se cacher chez ces gros hippies de Fraternels, jouent de la guitare, courent à poil dans les champs, bref, c’est Woodstock.

Divergente II – L’insurrection. Jeanine, qui se demande encore pourquoi les deux cons l’ont laissée en paix alors qu’ils avaient gagné, a repris le contrôle de la ville, et explique que bon, vous savez, le coup d’état, les morts, tout ça ? C’était les Divergents. Oui boooon, toute la ville m’a peut-être vue parader fièrement au milieu de mes troupes hypnotisées et ordonner des exécutions, mais ça ne prouve en rien que j’étais liée à ça, hein ? Et hop, en effet, plus personne n’en parlera. À la place, Jeanine ordonne donc que l’on traque les Divergents, ces gros vilains, pour leur distribuer des balles dans la tête. Poursuivis jusque chez les Fraternels, Tris, Quatre et quelques amis loyaux dont le frère de Tris, Caleb, doivent fuir chez les Sans-Factions. Qui après leur passage dans le trou noir du précédent film, viennent juste de réapparaître. Et sont passés du statut de clodos à celui de faction libre et surarmée, bourrée de nourritures et autres ressources, et menée par… Evelyne, la mère de Quatre ! Bon. Ben d’accord. En tout cas, Jeanine, elle, ne chôme pas. Elle a mis la main sur une boîte, une relique des Anciens qui ont refondé Chicago, et seule une Divergente 100% divergente pourrait l’ouvrir… soit bien évidemment, Tris ! Après avoir re-hypnotisé des gens et re-cassé les roudoudous à tous les gentils, Jeanine obtient ce qu’elle veut : Tris, au prix de plusieurs épreuves mentales aussi complexes que faire du rien ou dire aux gens qu’elle les aime, ouvre la boîte magique et en sort un message fort ancien, qui aussitôt, est diffusé dans tout Chicago : « Il y a 200 ans, on a fondé Chicago comme une expérience, avec factions et tout et tout… dans le but de produire des Divergents. Bon, héhé, on aurait peut-être pas dû dire qu’il fallait les tuer du coup, mais c’est un détail, non ? Sinon, il n’y avait pas de film. Bref, l’Humanité n’a pas disparu. Elle vous attend de l’autre côté du mur de Chicago, elle attend les Divergents qui sont la solution à ses problèmes ! Viendez, les copains !« . Jeanine est donc bien embêtée. Plus encore quand les Sans-Factions et les amis de Tris, venus libérer cette dernière, renversent son régime. Et qu’Evelyne colle une balle dans la tête de Jeanine avant de garder le pouvoir pour elle. Pendant ce temps, dans les rues, les gens sont heureux de savoir que l’expérience est finie… ils peuvent sortir ! Alors comme ça, depuis le début, ils pouvaient quitter la clôture ? Ah, s’ils avaient su ! Et puis bon, ce n’est pas comme si la faction des Fraternels, qui cultivait les champs autour de la clôture depuis 200 ans, n’était pas déjà un indice que l’on pouvait vivre dehors. Là encore, hihihi, un détail ! C’est donc sur cette belle image de foule en liesse s’apprêtant à quitter Chicago que nous nous quittions.

Arrivés à ce stade, vous devez vous demander ce que vous venez de lire. Voire, pervers comme vous l’êtes, si le troisième épisode de cette série pourtant à succès, Divergente – Au delà du mur est encore plus absurde.

Ni une, ni deux : spoilons, mes bons !

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L’affiche : point d’explosion. Ni de flammes. Je crois qu’ils commencent à se méfier.

Notre film s’ouvre là où le dernier s’arrêtait : les habitants de Chicago, désormais libérés de la tyrannie de Jeanine (j’insiste : on dirait, et pourtant, ce n’est pas de moi, c’est dans le film) et du système des castes s’avancent joyeusement vers la clôture géante pour quitter cette ville et aller reprendre contact avec le reste de l’humanité. Mais soudain, tut tut tut, pouët pouët pouët, des véhicules surgissent et en descendent les hommes d’Evelyne, armés de gros fusils, qui expliquent que non non, personne ne sort de la ville. Ouiiii, on vient d’avoir un message des pères fondateurs, quasi-divins pour les habitants, expliquant qu’ils pouvaient sortir, qu’on leur avait menti depuis deux siècles, mais bon, les mecs, si vous pouviez tout oublier, vous seriez sympas parce qu’après ça va être chiant pour l’intrigue.

« Ah mais pas de souci, on n’est pas comme ça, on ne vaut pas poser de souci ! » expliquent les sympathiques habitants, qui font demi-tour et ne reparleront plus jamais de quitter la ville.

Hmmm. Ce doit être une sorte de tradition des films Divergente : on prend la conclusion du film précédent, on fait manger deux kilos de chili à un teckel, on lui roule le script sous le cucu et hop ! On a le début du film suivant dites donc. Il suffisait d’y penser. Et visiblement, le fait qu’on ouvre le film sur une logique à l’exact opposé de la fin du film précédent ne choque personne. C’est bien.

Allons plutôt retrouver Tris et Quatre, qui escaladent eux un immeuble en ruines pour… heu… parce que… qu’ils… aiment l’escalade ? Attendez, est-ce qu’on pourrait commencer un peu normalement ? Mais, écoutons plutôt.

« Tu as le vertige ? demande Tris.
– Bien sûr que non, répond Quatre. »

Le dialogue est véridique. Je vous livre par conséquent la suite, coupée au montage.

« Mais ce n’était pas ton secret dans le premier film pourtant ? Non parce que là, on escalade un immeuble en ruines sans filet ni raison, alors bon, c’est quand même un peu…
– Et toi, est-ce que je te demande comment tes cheveux ont poussé comme si deux mois s’étaient écoulés entre les deux films alors que ça fait deux heures ?
– Hmmm… je connais un teckel qui a sublimé son chili. »

En tout cas, alors qu’ils sont montés à leur immeuble semble-t-il juste pour le plaisir de se rouler des patins en altitude, sur tous les murs de la ville apparaît le visage d’Evelyne, qui explique pourquoi elle refuse que l’on ouvre la clôture.

« Citoyens de Chicago… je sais qu’on a eu ce message des Pères Fondateurs nous disant que nous étions enfin libres, mais certains murs sont là pour nous protéger, pas pour nous diviser ! C’est le cas de la clôture. Nous ne savons pas ce que nous veulent les humains à l’extérieur, ni même s’ils existent… ce pourquoi nous ne devons pas sortir. »

Et la population d’accepter sans piper mot. Et sinon, quitte à douter, pourquoi pas, mais envoyer au moins une expédition pour voir ? Non ? Une patrouille alors ? Non plus ? Une patrouillette ? Un type seul ? Un caniche nain ? Rien du tout. Bon. Vous faites comme vous voulez, hein. Mais si j’étais vous, je n’interdirais pas le franchissement de la clôture. Je dis ça parce qu’aux dernières nouvelles, c’est à l’extérieur que les Fraternels cultivent les champs et ramènent tous les jours de quoi manger, donc s’ils ne peuvent plus sortir, ça va être compliqué. Mais manger, c’est très surfait. Heureusement, le script a lui aussi oublié ce détail, et personne ne rencontre ce problème. Ce doit être l’été qui approche, tout le monde fait son régime pour être la plus belle sur la plage.

De toute manière, la ville bouillonne d’une toute autre activité : les procès des anciens alliés de Jeannine.

Qui se tiennent donc, non pas dans les splendides locaux avec salles d’audition de l’ancienne faction en charge de la question (car les factions ont été abolies), mais plutôt dans une cave pourrie où tout se fait à environ un mètre d’une foule en colère. Oui, c’est plus simple pour rendre une justice équitable, je ne vois pas le problème. Les procès doivent être menés par Kang, ancien patron de la faction des Sincères, et donc, super justicier à ses heures. L’un des méchants ayant servi Jeannine est amené au milieu de la foule pour être livré à Kang, se voit injecter le super sérum de vérité de la faction des Sincères, et c’est parti mon kiki.

« Gros vilain… pour ton procès, je n’ai qu’une seule question à te poser.
– Heu… ah ?
– Regrettes-tu d’avoir tué pour maintenir l’ordre injuste de Jeannine ?
– Non ! Non, parce que l’humanité est un troupeau, et qu’il lui fait un chef. »

La foule en colère se met à crier, bouh, bouh, rabouin, bouh, qu’on lui mette une balle dans la tête ! On l’entend à peine, mais avec les cris, le gros vilain continue quand même à causer.

« Non mais sérieusement… c’est mon procès, vous allez me condamner à mort, et c’est votre seule question ?
– Oui.
– Vous ne voulez pas, je ne sais pas moi, me poser des questions comme « Avez-vous encore des alliés dans la nature ? » « Qui étaient les agents-doubles dans les différentes factions ? » « Quels étaient les projets exacts de Jeannine ? » « Qu’est-ce qui vous a poussé sur cette voie ? »
– Non. J’étais la faction qui recherchait la vérité depuis deux siècles, mais là, ce matin, j’suis pas motivé.
– Vous savez quoi ? Si vous pouviez vous dépêcher pour la balle dans la tête, ce serait bien urbain. »

Et en effet : hop, balle dans la tête. La foule est donc en liesse, tant se recevoir des bouts de cervelle sur la tronche, c’est festif.

Tris et Quatre, qui ont assisté aux procès, sont un peu choqués. Non pas parce que c’est complètement con, mais surtout, parce que c’est méchant. En plus, Caleb, le frère de Tris, aura son propre procès le lendemain, puisqu’à la fin du précédent film, il avait voulu aider Jeannine, pensant qu’elle avait raison d’agir ainsi (non, il n’est pas très malin). Quant à Quatre, c’est Evelyne, sa propre maman, qui préside les séances et excite un peu la foule pour qu’il y ait du sang, par exemple en leur diffusant le dernier clip de Samy Naceri pour les rendre fous . Ah, on ne choisit pas sa famille, hein. Evelyne est d’ailleurs tellement chaud patate qu’elle aimerait que Quatre l’aide à obtenir le soutien de Tris pour sa nouvelle gestion de la cité, ce serait sympa. Sauf que Tris, elle, elle a plutôt envie d’aller gambader au-delà du mur, déjà parce qu’un message mega-important a dit que c’était la chose à faire (ce que tout le monde semble avoir oublié), et puis bon, aussi un peu parce que c’est marqué sur l’affiche du film. Quatre va donc la trouver.

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Je vous laisse constater par vous-même la distance entre le juge Kang et la foule qui veut lapider ces gens. Réexpliquez-moi pourquoi ils font comme ça au lieu d’utiliser leurs vieux tribunaux ?

« Tris, vas-y, ma reum elle est relou, elle voudrait que tu la soutiennes.
– Nan.
– Allez quoi, steuplé.
– Nan.
– Bon. Sinon, tant qu’on parle famille : ça ne te pose aucun souci que ton frère se fasse probablement exécuter demain ?
– Non. Caleb mérite ce qui va lui arriver.
– D’accord. »

C’est par conséquent fort logiquement qu’aussitôt, Quatre s’en va… aider Caleb à s’évader ?! Mais attendez ! Est-ce que je suis le seul à suivre les dialogues ? Vous venez de dire l’opposé dans le dialogue juste avant ! Mais enfin ? Bon, Quatre s’en va donc aux prisons où sont retenus les prisonniers ayant soutenu Jeannine, sort Caleb de prison en usant de sa grosse autorité sur le garde du cru, et c’est seulement au bout de dix minutes que le garde qui était à la porte se met à froncer les sourcils en marmonnant « Mais attends, on n’a pas le droit de sortir les prisonniers !« 

Je vous assure : il y a bien une scène où on le voit qui se pose très sérieusement la question, tout seul, l’air vaguement constipé, pas bien sûr de son coup. Je pense qu’ils l’ont recruté sur le plateau de Sacré Graal, celui-là.

Le garde va donc prévenir son chef, bras droit d’Evelyne, le cruel Jean-Jacques, et celui-ci s’empresse de lancer une petite équipe à la poursuite de l’évadé et de son complice. C’est parti pour la course poursuite indispensable à ce genre de film. Quatre et Caleb courent rejoindre Tris, qui attend près d’un véhicule, mais voilà, tout près d’eux, un autre véhicule avec des hommes d’Evelyn qui les regardent bizarrement. Et grognent à leur encontre.

« Quatre ? Que fais-tu avec un prisonnier ?
– Je… heu… je l’ai traîné dehors pour l’exécuter, haha ! Regardez, je le jette dans ce fossé où vous ne le voyez plus et je tire dessus !
– Bon. D’accord, ça ira pour cette fois. »

Et Caleb de sortir du fossé, car bien évidemment, c’était pour de faux et… quoi ? Hé bien, oui, il sort tout de suite. Comment ça « Il aurait pu attendre que les méchants partent ? » oui, il attend bien quoi, pfou, trois secondes ? Donc au mieux les méchants ont dû faire deux mètres ? C’est tellement discret. Mais heureusement, eux aussi ont été embarqués dans l’une des nombreuses failles spatio-temporelles du scénario et ne poseront plus problème. Tris, qui était d’accord pour que son frère crève il y a encore dix minutes, lance quand même « En famille, on doit se serrer les coudes« , et hop, tout le monde grimpe dans le petit véhicule, direction la clôture !

Sauf qu’en chemin, ils croisent la route de Peter, le mec qui les trahit environ douze fois par film. Et qui profite d’un arrêt de la voiture pour venir les voir et leur expliquer gentiment :

« Moi aussi, je veux partir… alors soit vous m’emmenez, soit je mets à hurler À L’AIIIIIIIIIIIIDE ILS S’ÉCHAAAAAAPPENT !« 

Et il hurle vraiment. Non, le mec n’a pas compris que logiquement, ta menace, tu ne la mets à exécution qu’après. Un concept un peu complexe, semble-t-il. Heureusement, personne ne l’entend, et Quatre, plutôt que de cribler le gros débile de balles pour lui exprimer tout son désarroi, lui propose plutôt de monter avec eux. La fine équipe roule donc jusqu’à l’un des postes barrière des hommes d’Evelyne pour empêcher l’accès à la zone de la clôture, et sur place, sont rejoints par deux amis : Christina, qui a amené un faux laisser-passer, et Tori, qui elle les retrouve un tout petit peu plus loin pour leur fourguer armes et matériel d’escalade pour filer.

Non par contre, pas de rations, pas d’eau… les larrons sont supposés partir explorer un monde dévasté, mais bon. Une barre de céréales et un paquet de chocobons et c’est plié, on voit bien que vous n’y connaissez rien.

L’équipe abandonne son véhicule pour filer au plus près de la clôture, mais hélas, Jean-Jacques et ses amis, toujours à leur recherche, rôdent dans le coin. On a donc le droit à un merveilleux plan où Christina, jumelles à la main, observe un transport de troupes bourrés d’hommes armés juste en face d’eux et lance : « La voie est libre !« 

Sérieusement ? C’est l’exact opposé, si tu as des hommes armés en face, aux dernières nouvelles ! Ce film arrive à se planter jusqu’au moindre détail, avec des dialogues sans aucun rapport avec les plans ! Ne me dites pas que ce n’est pas fait exprès, je ne vous croirai pas. Arrêtez. C’est impossible d’être aussi mauvais. Lalala, je ne vous entends pas, lalalala, continuez la lecture, moi je ne vous écoute plus.

Bref. Une fois que la voie est vraiment libre cette fois, nos larrons se mettent à cavalcader, traversent les derniers mètres les séparant de la clôture géante, et y lancent leurs grappins pour en commencer l’escalade. Hop hop hop, on se dépêche, mais à peine l’amie Christina arrivée en haut, elle tente de couper les fils empêchant les piétons de filer et… se ramasse environ 10 000 volts. Alors elle va très bien, merci, mais par contre, sa coupe de cheveux est retournée en 1970. « Crotte de bique ! » s’énerve Quatre « Ils ont électrifié la clôture !« 

Une bien belle découverte de la part d’un type qui est accroché à ladite clôture par un grappin et un filin métallique. D’ailleurs, c’est dommage que tu n’aies pas non plus été mis au courant alors que tu étais jusqu’à récemment le patron en charge de la surveillance de la clôture, mec. Mais heureusement, il y a quand même de bonnes nouvelles. Tenez, comme par exemple, le fait qu’en tournant la tête, nos héros aperçoivent le câble géant qui électrifie le bousin. Oui, ils ont pris un endroit de la clôture au pif, et c’était là dites-donc. Et non, ils n’avaient pas remarqué le câble à deux mètres d’eux. En même temps, il n’apparaissait pas dans le décor jusqu’ici, alors on peut comprendre. Mieux encore, le câble est relié à… un vieux générateur mobile. Que là non plus, ils n’ont pas repéré alors qu’à trois mètres cette fois.

« Je vais redescendre, aller poser des explosifs sur le générateur malgré les hommes de Jean-Jacques qui commencent à arriver par ici à fond, tout faire sauter, remonter en courant et tout ira bien ! » explique Tris.

Excellente idée ! Ou alors, si tu as des explosifs, tu fais juste sauter le câble sans redescendre, bien à l’abri ? Ou les quelques fils de la clôture qui te gênent ? Enfin c’est toi qui vois, hein.

Tris redescend donc (sous le feu des méchants qui arrivent), pose ses explosifs sur le générateur (toujours sous le feu), repart vers la clôture où elle remonte en courant (là encore, les mecs n’arrivent pas à toucher une gourgandine suspendue à un fil d’escalade à découvert à 20 mètres), puis fait tout sauter, se débarrassant ainsi du générateur et de quelques véhicules de méchants qui passaient à côté au même moment, c-c-c-combo, multikill, ruban explosifs. Facile.

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Notez le jeu d’acteur en arrivant au pied de la muraille : le mec qui est supposé bosser dessus depuis des années a l’air émerveillé, les autres ont juste l’air de se demander quand est-ce que l’on mange.

Nos héros peuvent ainsi écarter les quelques fils désormais inoffensifs qui leur bloquaient le passage… et contemplent avec de larges sourires le monde qui s’étend jusqu’à l’horizon, vert au pied des murs, puis désolé plus loin. Ils sont ébahis, le font savoir avec diverses onomatopées, et… d’ailleurs, attendez ? D’où sont-ils ébahis ? Ils connaissent parfaitement le coin ! Ils étaient des Audacieux, c’était leur boulot de surveiller la muraille ! Et puis ils se sont même cachés chez les Fraternels à un moment, donc sortaient avec eux au-delà des murs ! D’où sont-ils surpris ? Ils dormaient durant les deux autres films ? Cela dit, ça expliquerait pas mal leur comportement.

J’aime quand même les personnages ont l’air de ne pas se souvenir des films précédents. On sent le tournage sérieux. Diego, tu seras gentil de noter tous les noms que tu verras au générique. Je m’en moque si ça va vite, tu te débrouilles.

Alors que notre fine équipe est en pleine contemplation, Tori, leur camarade la plus âgée (bon, ils sont tous supposés avoir 16 ans mais ont voit bien qu’ils en ont 30 et sont très en retard ; sûrement une allégorie de l’UNEF), se prend une balle dans le dos. Puisque tout le monde avait oublié que depuis le bas de la muraille, Jean-Jacques et ses hommes leur tiraient encore dessus. C’est ballot, d’oublier ce genre de petit truc, parce que du coup, Tori est tuée sur le coup. Bon ! Hé bien il faudra continuer sans elle, que voulez-vous que je vous dise ? Est-ce que quelqu’un se souvenait de qui était Tori d’ailleurs ? Voilà. Elle ne nous manquera pas.

Rappelés à l’ordre par ce coup du sort, nos héros descendent de l’autre côté de la clôture, et à l’aventure ! Ils traversent la zone verdoyante encore proche de Chicago, puis rapidement, gagnent les terres désolées tout autour (« Les Hauts de Chicago« ). Paysage dévasté, ruines mystérieuses et autres pluies couleur rouille leur souhaitent la bienvenue, et au fond d’eux, ils doivent se dire que roooh, quand même, si seulement ils avaient pensé à prendre de l’équipement ! Surtout Caleb, qui est en costume de ville. Mais non. En lieu et place, ils progressent courageusement, seuls Peter et Caleb pleurnichant un peu ici ou là, tout en se demandant où peuvent bien être ces fichus humains que le message annonçait comme attendant à l’extérieur.

Alors qu’ils progressent, toujours dans une direction entièrement aléatoire, ils entendent soudain un moteur : c’est Jean-Jacques, parti à leur poursuite avec un tout-terrain, venu leur plomber la margoulette ! Vite, vite, tout le monde se met à cavalcader en esquivant les balles, jusqu’à ce que soudain, l’horizon se mettent à scintiller… et ne s’ouvre brusquement, révélant qu’il n’était rien d’autre qu’un décor, une barrière d’une technologie inconnue cachant ce qu’il y avait derrière ! À savoir, encore plus de désolation (c’est donc moyennement utile), mais surtout, tout un peloton d’étranges hommes en armes et leurs vaisseaux volants qui ouvrent le feu sur le vilain Jean-Jacques et l’envoient faire des tonneaux.

Puis, ils ouvrent grands les bras à la vue de Tris et de ses amis.

« Tris ! Quatre ! Les… heu… les autres ! Nous vous attendions ! Nous sommes le Bureau. Vous êtes en sécurité à présent.
– Vous n’auriez pas pu nous attendre plus près ? Histoire qu’on ne se fasse pas irradier, contaminer par divers trucs et qu’on erre sans but ou indice durant des heures avant de se faire mitrailler ?
– Si, mais c’eut été moins rigolo. »

Et les étranges soldats d’utiliser des drones capables de déployer des sortes de bouclier pour « protéger leurs invités des radiations » (hmm. Du coup, vous arrivez un peu tard, non ?), avant de les emmener avec leurs vaisseaux volants jusqu’à une immense tour super design entourée d’un peu de verdure au milieu de la désolation : le QG du Bureau. Tris & compagnie s’émerveillent à cette vue. C’est non seulement top-moumoute, mais en plus, quel bonheur de savoir qu’en cas d’apocalypse, la priorité, c’est de reconstruire des tours design avant tout ! Après, ils sont aussi heureux de savoir qu’ils avaient raison et que d’autres humains ont survécu, mais c’est très secondaire.

Ils sont amenés à la base, où on les envoie dans des sas individuels de décontamination, durant lesquels une voix les guide sans leur donner la moindre indication pour les mettre en confiance. Du genre « Tris, entre dans le cercle jaune, tu ne crains rien« , mais sitôt rentrée dedans, hop, une espèce de vase chimique qui manque de l’asphyxier lui tombe dessus et nettoie son petit corps. Tu aurais pu prévenir, mec, hein. Chaque membre de la troupe reçoit aussi un tatouage inspiré des meilleurs casse-briques des années 80, et seul Tris a l’ensemble des briques tatouées à son poignet. Qu’est-ce que cela signifie ? Que de mystères, mes petits amis, je n’en puis plus !

La question n’a guère le temps d’être posée, car déjà, on guide la troupe au travers de la base, qui dispose d’un certain nombre de bâtiments au pied de la tour. Des hordes d’enfants, ados et jeunes adultes contemplent les nouveaux arrivants avec des yeux plein d’admiration, et crient « Quaaaatre ! Quaaaatre ! Ilétroboooooo ! » car dans le futur, l’humanité n’a toujours pas réussi à éradiquer les midinettes (j’en déduis donc que dans le futur, on a perdu tout mon savoir-faire de petit artisan). On leur explique que si tous ces gens les connaissent, c’est parce que Chicago est une expérience très surveillée, grâce à des moyens indétectables (jamais découverts en deux siècles, je pense que l’on peut même parler de « magiques« ) et que beaucoup de gens ici ont grandi en suivant les aventures de nos héros. D’où leur adulation.

Et puis bon, ça veut aussi dire que toute une base militaire les a regardé copuler, alors bon, ça brise deux ou trois barrières, hein. Quatre se met donc à suer très fort, lui qui était surnommé « Quatre centimètres » dans les douches des Audacieux, mais ne nous attardons pas sur ce sujet (je parlais bien sûr de la taille phénoménale de ses ongles de pieds, bande de petits pervers).

On leur montre aussi un petit film qui leur résume où ils sont et l’histoire de l’Humanité.

« Bonjour les amis. Bienvenue à l’ancien aéroport de Chicago. Pour votre information, à la fin du XXIe siècle, les progrès en génétique sont devenus tels que l’on pouvait améliorer sa progéniture et soi-même à volonté. Les gens prirent donc le chemin de la perfection. Seulement, à force, cela causa des tensions entre les nations.
– Quel rapport avec la choucroute ? Entre augmentés et non-augmentés, d’accord, mais entre nations ?
– Je suis une putain de vidéo, je ne t’entends pas, petite langue de pute. Toujours est-il que tout cela a dégénéré en guerre, et que le monde a été ravagé. Nous sommes les rares survivants. Des humains sans aucune augmentation génétique. Nous sommes… le Bureau du Bien-Être Génétique. 
– Mais ? Puisque vous êtes partisans de la non-modification génétique, vous ne devriez pas vous appeler Bureau du Bien-Être Pas Génétique, justement ?
– … okay, bravo, vous venez de réussir à me vexer. J’ai beau être une vidéo, si c’est pour se faire insulter, je m’arrête, hop.« 

Et pouf.

Ce rattrapage historique fait, Jean-Michel, une sorte d’estafette locale qui les guide au travers de la base, finit par expliquer que puisque c’est Tris qui a ouvert la fameuse boîte des fondateurs à Chicago contenant le message annonçant la fin de l’expérience, elle est invitée, seule, à venir rencontrer le patron du Bureau. Tris file donc jusqu’au sommet de la tour qui surplombe la base, et arrive un type avec costard et sourire digne d’un conseiller PME de la Banque Populaire. C’est bon, je sais qui est le traître.

« Bonjour Tris ! dit-il joyeusement. Je suis David, le chef du Bureau et responsable de l’expérience de Chicago. Je suis tellement heureux de te rencontrer ! Tu sais, je t’observe depuis toute petite, j’ai vu tout ton…
– David, il n’y a aucune fin heureuse à cette phrase, arrêtez-vous là, je vous en prie.
– Bon… en tout cas, je vais tout t’expliquer. Lorsque l’humanité a commencé à faire des modifications génétiques, cela a posé des problèmes. Ceux qui devenaient trop intelligents perdaient toute compassion. Ceux trop honnêtes, toute capacité à se montrer diplomates. Ils étaient imparfaits. Nous appelons ces gens « les déficients ».
– Nous aussi on les appelle comme ça, mais principalement parce qu’ils sont cons. Mais, continuez David.
– Nous avons donc créé l’expérience Chicago. Enfermer les déficients, afin de voir s’ils auraient la possibilité de récupérer leur pureté génétique. Les Divergents en sont la preuve… et une seule Divergente a retrouvé toute sa pureté. Toi, Tris. Tu es la seule et unique. Et la preuve que cette expérience est un succès. Qu’elle fonctionne. Que les déficients peuvent guérir.
– Juste comme ça : si vous vouliez les guérir, les organiser en castes les encourageant à ne travailler qu’un seul trait de leur personnalité, ce n’était pas complètement contre-productif ? »

Broumbroumbroum, hem hem hem, David se met à toussoter très fort. Mais poursuit tout de même.

« Ta mère… ta mère soutenait cette expérience. Elle y a consacré sa vie.
– Ma mère ? s’étonne Tris. Mais ma mère était de Chicago !
– Non. Ta mère était de ce que nous appelons les marges, les terres toxiques où certains humains survivent avec difficulté. Nous l’avons sauvée. Élevée. Et elle a choisi de son plein gré de rejoindre Chicago. Tu ne me crois pas ? Tiens, prends ses implants mémoriels et regarde par toi-même. »

Et David de lui tendre un petit boîtier contenant deux petits patchs à se coller sur les tempes. Et sitôt enfilés, Tris se retrouve à revivre des instants de la vie de sa mère avant son départ pour Chicago : son enfance dans les marges, pauvre et triste, les soldats du Bureau venus un jour la sauver (dont un soldat qui apparaît dans le film ; le mec n’a pas pris une ride en 30 ans, c’est beau), son arrivée au QG du Bureau, sa volonté de participer à l’expérience… Tris en est toute retournée. David lui dit donc que voilà : elle peut avoir confiance en lui. Comme ce fut le cas de sa mère.

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« Tris, avez-vous déjà entendu parler des taux d’intérêts indexés sur les cours de la bourse ? »

« Alors oui mais attends, demande Tris.
– Oui ?
– Tu veux dire qu’en fait, ma mère n’était pas de Chicago et savait tout de vous ici.
– Oui.
– Tu veux donc dire qu’au moment de mourir, plutôt que de me dire « Au fait ma fille, l’humanité attend de l’autre côté de la clôture, je le sais, j’en viens », elle m’a baratiné comme quoi elle était née chez les Audacieux, ne m’a filé aucun indice utile et m’a laissée me démerder en espérant que par hasard, j’ouvrirais un jour une boîte magique des fondateurs me disant la vérité ?
– Heu… oui, je reconnais que c’est…
– Tu veux aussi dire que ta super expérience, mec, c’est d’enfermer 200 ans des types génétiquement déficients au même endroit en attendant de voir si en s’emboîtant, ils finiront par pondre quelqu’un de normal ? Je ne sais pas, moi, va voir en Haute-Marne, tu les auras les résultats de ton expérience !
– Non mais attends, en plus, ça a marché…
– Oui, c’est vrai. Tous les 200 ans, ils te pondent UNE personne correcte. V’là le rendement !
– Non mais attends, c’est juste la preuve que ça marche, maintenant, on doit pouvoir dupliquer le…
– Sauf que non. Puisque gros débile, vous venez d’ajouter sans aucune raison dans l’histoire que ma mère n’était pas originaire de Chicago. Donc en fait, je suis issue… d’un élément extérieur à l’expérience ! Donc nawak + gros nawak + aléatoire + fuck l’expérience = science. Je note, je note. »

Mais non. En fait, Tris se contente de hocher la tête façon chien en plastique sur la plage arrière d’une R12, parce que tout cela est tellement cohérent ! Je ne sais pas vous, mais moi, depuis le début du film, je suis encore en train de chercher quoi que ce soit ayant le moindre sens. M’est avis que je vais chercher encore un moment. En tout cas, Tris désormais devra laisser David l’étudier plusieurs fois par jour, pour qu’il comprenne le miracle génétique d’une enfant de déficients redevenue « pure » comme ils disent, et puisse trouver des applications rigolotes pour faire quelque chose d’utile des déficients. Inutile de t’embêter mon bon David : largue une caméra au milieu de déficients et ils te réinventeront Youtube.

Quatre, de son côté, est tout grognon, parce que vas-y, bâtard, c’est ma meuf, arrête de la squatter. Mais le bougre est vite occupé par autre chose, à savoir que personne ne doit glander sur la base. Il est par conséquent entraîné à devenir un soldat pour le Bureau, et à lui aussi, avoir des drones personnels qui font office de bouclier, de système de reconnaissance, de filet de capture portatif… bref. À noter que son instructrice lui précise bien « Les drones se contrôlent de la main gauche« . Un dialogue fort utile, puisque ça ne rate pas : on croise bien évidemment Christina, qui a suivi le même entraînement, qui les contrôle de la main droite durant toute une scène. On applaudit bien fort le sens du détail dans le ratage (un « Les drones se contrôlent à la main » suffisait, merci).

Peter et Caleb, eux, sont envoyés à un autre secteur : la surveillance de Chicago. Ils sont installés chacun dans une espèce de fauteuil entouré d’hologrammes qui leur permet de voir Chicago comme s’ils y étaient. Ils découvrent donc rapidement que là-bas, la situation empire. Les anciens Fraternels ont décidé de former une nouvelle faction, les Loyalistes, et ils s’opposent à Evelyne, qu’ils considèrent comme un dictateur. Ce qu’elle est, mais visiblement, une bonne partie de la population n’a rien remarqué. Ce qui est pratique pour l’intrigue. À noter, cependant, que chacun des camps a son point de vue : Evelyne veut juste contrôler la ville-hahaha-hohoho-j’aime-le-pouvoir, quant aux Loyalistes eux veulent… remonter le système des factions, parce que c’était stable.

Et sinon ? Juste ouvrir les portes et aller redécouvrir le monde extérieur ? Reprendre contact avec l’humanité, tout ça ? Vous savez, tout ce qui tourne autour du message qui était au coeur du second film ? Non, tout le monde s’en fout. Mieux encore : tout le monde s’en frictionne les roudoudous alors que Jean-Jacques le vilain a survécu à ses tonneaux après s’être fait tirer dessus par le Bureau, a regagné Chicago, et confirmé que oui, il y avait bien des humains super avancés technologiquement dans la dévastation.

Mais j’insiste : même avec ça, tout le monde préfère faire du rien. Un peu comme si on nous annonçait que les extra-terrestres viennent de prendre contact avec nous et nous attendent, mais bon, là, on une manif à préparer, alors désolé les mecs, repassez un dimanche.

C’est absolument génial. Ou consternant. Je ne suis plus trop sûr, je pleurais beaucoup trop à ce stade.

Au passage, vous voulez encore pluuuus d’incohérences ? Aucun problème, c’est la tournée du patron. Vous vous souvenez quand nos héros sont arrivés au QG du Bureau ? Tout le monde qui les connaissait ? Et donc, qu’on apprenait que tout le monde pouvait les suivre depuis des années ? Bien. Sachant que surveiller Chicago est une fonction au sein de la base, réservée à de grandes personnes, avec un nombre de postes de surveillance limités, ils suivaient comment ? Il y avait une émission quotidienne « Un, Dos, Tris & Quatre » animée par Monica Cruz ? Non parce qu’il n’y a pas un seul écran qui diffuse Chicago ailleurs dans la base. C’est même pour ça que Tris et Quatre doivent demander à Caleb et Peter pour avoir des nouvelles de la maison.

Rien ne nous sera épargné. Rien.

 En tout cas, justement, la situation empirant encore et encore à Chicago, on en arrive à des scènes dignes d’un épisode des Power Rangers. Par exemple, lorsqu’Evelyne et la chef des Loyalistes se donnent un rendez-vous « seul à seul ». Qu’Evelyne arrive avec Jean-Jacques, qui a son gros fusil à la main, mais que personne ne dit rien. Et qu’au bout de deux minutes de dialogues, Evelyne lance « Tu croyais que j’étais venue seule ? J’ai menti. » Non mais, Madame, il y a un type avec un fusil d’assaut à côté de vous depuis 10 minutes, vous pensez qu’on l’avait confondu avec une fougère ? Enfin, du coup 60 gus de plus sortent des fourrés de manière ridicule. La chef des Loyalistes répond « Ah ouais ? Ben moi aussi j’ai menti ! » et pouf, 60 types qui sortent aussi de sous les cailloux de manière parfaitement crédible. Tout se finit quand Jean-Jacques tire, et que les deux camps, effrayés comme des corbeaux victimes d’un lancer de Bison 4, se dispersent dans tous les sens les bras en l’air parce que « Haaan naaan, un coup de feu, on était venus avec des fusils mais on n’avait pas prévu ça, oh bah zou alors !« 

Bref. Tris, apprenant que c’est donc un peu pourri à Chicago, demande à David s’il ne pourrait pas intervenir, faire quelque chose, je ne sais pas, moi, calmer le jeu avant que ça ne tourne en guerre civile pour la troisième fois ?

« Ah non, je ne peux pas… mais le Conseil, qui vit à Providence, la plus grande cité humaine existant encore, doit pouvoir. Il suffit que tu m’aides, Tris. Que tu viennes avec moi là-bas, et que tu leur montres que l’expérience est un succès, que tu es un succès, pour que le Conseil comprenne enfin qu’il y a une solution au problème des déficients.
– Bon, ben d’accord alors. »

Pendant qu’ils discutent, Quatre, qui se sent bien seul, aimerait bien se rendre utile. Et essayer de mieux comprendre ce qu’il se passe par ici, puisqu’à part ce qu’on leur raconte, ils ne savent rien. Notez que ce n’est pas complètement idiot, ce qui dans ce film, est une chose rare. Mais alors, que faire ? Quatre, puisqu’on l’entraîne à devenir soldat du Bureau, demande à partir en expédition avec les autres pour aller sauver des enfants dans les marges. Hop hop hop, on prend son bel uniforme (sans casque, parce que le monde est toxique et radioactif, mais bah, une douche à la maison suffira), son gros fusil, ses drones, et en avant, tous aux vaisseaux volants ! Quatre et un escadron partent donc droit vers un campement de déficients dans les marges, et passent à l’attaque. Sauf que rapidement, Quatre comprend un truc : c’est qu’ils ne sont pas ici pour sauver des enfants. Ils sont ici… pour les enlever ! Et ceux sur qui on tire, ce sont les parents qui essaient de se défendre !

« Ça alors, le Bureau ne serait pas gentil ? Comme dans tous les films post-apocalyptiques pour « jeunes adultes » du moment ? ÇA ALORS ! » s’exclame Quatre aidé de son jeu d’acteur alternant entre le regard mystérieux et celui du type qui vient de prendre le café de trop et se demande intérieurement où sont les toilettes (c’est son regard « perplexe« ).

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Une journée ordinaire dans une école primaire de Seine Saint Denis.

Certes, il aurait bien envie de sulfater tout le monde, là, tout de suite, mais ce serait moyennement facile. Aussi, Quatre se fait discret, jette des regards grognons au vilain chef de l’escadron du Bureau, et découvre le destin cruel des enfants kidnappés : on leur fait croire qu’on va les vacciner en leur faisant respirer du gaz… mais en réalité, on leur efface la mémoire ! Les rabouins !

Ce qui du coup, pose une question toute simple : si on efface la mémoire aux enfants, comment est-ce que la mère de Tris pouvait avoir enregistré ses souvenirs de la vie dans la marge ? Voiiilà. Je vous le dis, ils prennent grand soin de se casser la gueule sur chaque marche de l’escalier de leur médiocrité. C’est bluffant.

De retour à la base, Quatre est très mécontent, voire limite bougon. Il fait du coup un scandale, parvient à rentrer dans l’ascenseur menant au haut de la tour du QG du Bureau, et y retrouve Tris et David, sur le point de partir pour Providence, où ils doivent convaincre le Conseil qu’il faut aider Chicago. Quatre fait donc son gros caprice.

« Tris ! N’écoute pas ce gourgandin !
– Tu voudrais que je tourne le dos à David ? Mais Quatre, enfin ! Grâce à lui, je vais aller au Conseil, à Providence, aider Chicago, nos familles, nos foyers !
– Raaah, bordel de pipe, il kidnappe des enfants dans les marges ! Au motif que ouiiii c’est ça ou les laisser mourir… mais il leur efface la mémoire ! C’est un monstre !
– David ? Ce qu’il dit est vrai ?
– Allons à Providence, Tris, dit David. Allons aider Chicago à notre manière. Aide-moi à sauver les tiens.
– Maaaaais flûteuuuh ! râle Quatre. On doit retourner à Chicago aider les autres dès maintenant ! Tu vois bien que ce type a une tête à te proposer une carte avec paiement à crédit !
– Ne l’écoute pas, Tris. Partons. Cela dit, tu sais, il y a plein d’avantages à avoir une carte de ce genre… connais-tu Facelia ?« 

Et Tris de suivre David pour monter dans sa navette personnelle, avec autopilote direction Providence. Il n’y a que deux places, David a donc tout à fait le temps d’expliquer tous les intérêts de prendre à crédit à Tris, qui bave en louchant devant tant d’explications intéressantes, le temps que le voyage se passe.

De son côté, Quatre est rejoint par son chef d’escadron, qui lui dit « Bon, écoute gros naze, tu veux retourner à Chicago aider tes amis ? Aucun souci, on t’y ramène. ». Tous grimpent dans un vaisseau militaire, auquel se joint Jean-Michel l’estafette. Mais alors qu’ils font route vers Chicago, Jean-Michel se penche vers Quatre et commence à lui causer, pas même à voix basse :

« Au fait, Quatre… on ne va pas vraiment à Chicago. 
– Ah bon ?
– Non. Ils veulent te tuer, Quatre. Je suis venu te prévenir. Parce qu’en fait, je… heu… bah je suis comme ça.
– Bien. Mais sinon, pourquoi tu ne me parles pas un ton plus bas sachant qu’on est entourés de méchants et que le vilain chef d’escadron est assis juste à côté de nous ? »

Tous deux regardent le chef d’escadron, qui sourit bêtement.

« Le film est nul, Quatre. N’oublie pas.
– Parfait. Dans ce cas, je vais profiter de l’effet de surprise pour tabasser tout le monde.« 

Quatre se lève brusquement, commence à distribuer des coups de pied à tout membre de la navette dont la margoulette ne lui revient pas, s’empare d’une arme et… heu… tue les pilotes. Je ne sais pas vous, mais dans un appareil volant, aux prises avec des méchants, quitte à avoir une arme, je tire sur les méchants. Moins sur les pilotes qui n’avaient rien demandé. Mais Quatre ayant reçu son nom à la suite des résultats à son premier test de Q.I, il est comme ça, il est joueur. Il tue finalement tout le monde, sauf Jean-Michel, mais sans pilote, oups, la navette se crashe. Heureusement, c’est un de ces crashs de mauvais films, où seuls les gentils s’en tirent, avec deux ou trois coupures et en haletant alors qu’ils n’ont rien. Ah, si, apparemment, malgré l’impact à 250 kilomètres heures avec le sol, Quatre s’est foulé un orteil. Dur. Il décide donc de continuer à pied, seul, jusqu’à Chicago. Quant à Jean-Michel, il n’a qu’à retourner au QG du Bureau, où il pourra prévenir Tris que Quatre a survécu. Allez hop, c’est décidé, salut, je vais traverser toute la zone toxique en t-shirt, sans eau et en boitant, hop.

Tris, elle, arrive avec David à Providence, riche enclave au milieu de la désolation qu’est devenue la Terre, et où ils sont reçus dans un superbe bureau par tout un petit Comité qui écoute attentivement David leur expliquer comment l’expérience de Chicago est un succès. Le comité l’écoute tranquillement expliquer que voilà Comité, tu vois, si on enferme plein de déficients durant 200 ans, et ben des fois, pouf, ils fabriquent un être génétique pur, comme Tris. Le Comité, après lui avoir lapidé la gueule à coups de stylos en lui expliquant qu’enfermer 200 ans des gens pour obtenir par hasard un bon résultat, c’était moyennement un succès, demande à parler à Tris. Et cette dernière de s’insurger.

« De toute façon, vous êtes méchants, le Comité.
– Ah oui ? Et pourquoi donc ?
– Parce que vous laissez Chicago sombrer dans la guerre civile.
– Pardon ? Mais nous on n’y peut rien. Nous on est juste le comité budgétaire qui finance cette expérience. Celui qui décide de ce qu’il se passe à Chicago, c’est David. Il n’est ici que pour demander une augmentation. »

Révélation : David a menti.

Révélation bis : David est un gros traître.

Ceux qui ne l’avaient pas vu venir, levez la main ? Bravo, je fais les papiers pour vous retirer officiellement votre droit de vote.

Le chemin du retour jusqu’au QG du Bureau est donc un peu moins festif, malgré David qui écoute les Grosses Têtes sur le vaisseau-radio. Car Tris fait du boudin, et David lui explique que bon, écoute hein, t’es gentille, mais je m’en fous, je vais remettre les factions à Chicago et tout rentrera dans l’ordre, hop. Non mais. Arrête de bouder, reprends du dessert, va faire tes devoirs et prends donc mon pied au cul pour faire bonne mesure.

Tris, qui n’est pas d’accord du tout (surtout pour cette histoire de pied au cul), apprend dès son retour dans les locaux du Bureau par Jean-Michel que Quatre s’est enfui mais est vivant et tente de regagner Chicago. Elle court donc retrouver son frère Caleb, et lui demande d’utiliser son système d’espionnage de Chicago pour localiser Quatre au lieu de s’en servir pour regarder ses anciennes voisines prendre leur douche. Et découvre que si Quatre a réussi à atteindre Chicago, il s’est tout de même fait capturer par les hommes d’Evelyne. Et croupit dans une geôle, pendant que dehors, les Loyalistes décident de lancer une offensive à grande échelle contre la dictature d’Evelyne. Pire encore… dès son retour, David n’a pas perdu de temps. Il a recruté ce gros traître de Peter, comme ça, les deux font la paire, et l’a envoyé à Chicago aider… Evelyne ? Tris ne comprend plus rien. Pourquoi David, qui veut rétablir les factions, ne soutient pas plutôt les Loyalistes, qui sont pour le système desdites factions ?

Parce que son plan est encore plus con, ma bonne dame.

En effet, Peter va trouver Evelyne qui occupe désormais l’ancienne tour bourrée de haute technologie des érudits, et l’emmène dans un laboratoire au beau milieu de la tour, qu’Evelyne découvre. Parce que… roulement de tambours… personne n’était jamais entré dans ce laboratoire ! Ni Evelyne, ni les Érudits ! Durant 200 ans, tout le monde est passé en sifflotant devant l’énorme porte vitrée du bidule sans se demander ce que c’était du genre « C’est marrant, cette grosse porte vitrée avec plein de technologies inconnues derrière, là ! Bon, il reste du café ?« 

Bouhouhou… houhou… je… Diego, passe moi directement la serpillière que je pleure dedans, mes mouchoirs ne suffisent plus. Et puis ils sont tout imbibés de sang, tiens.

« Oui, Evelyne, explique Peter. Je suis venu t’aider au nom d’un ami à l’extérieur de la clôture… un ami nommé David. Il veut que je te montre ceci, ce pourquoi il m’a donné accès à ce laboratoire.
– Mais qu’est-ce que c’est ? 
– C’est un gaz qui fait tout oublier. On peut s’en servir quand on a une chanson de Tryo dans la tête, par exemple. Ou plus simplement, pour transformer en neuneu n’importe qui.
– Ho mon dieu, mais c’est horrible ! Combien de fois avons-nous déjà tous été exposés au gaz ?
– Heu… jamais je crois.
– C’est fou, on ne dirait pas. »

En tout cas, Evelyne teste le gaz sur son ex-mari, et hop ! Aussitôt, il ne réclame plus de pension. Pratique !

« Evelyne, voilà ce qu’il va se passer. Si tes troupes n’ont pas le dessus sur les Loyalistes, on appuie sur ce bouton dans le laboratoire et pif-pouf, ça gaze tout Chicago. Plus personne ne se souviendra de rien… et pensera que tu as toujours été la chef ! »

Quel plan fabuleux. En plus, je suis sûr que quelques milliers de personnes soudainement amnésiques ne trouveront rien de suspect à cette situation.

Tris, voyant cela depuis le poste de Caleb au Bureau, décide qu’il faut agir. Elle récupère son amie Christina, Caleb, file avec eux jusqu’au vaisseau personnel de David, et le vole avant de s’enfuir (le tout en emportant des armes données par des membres du Bureau… qui haïssent David. Heu, d’accord ?) en pilotant d’abord maladroitement, puis d’une scène à l’autre, avec tant de brio qu’elle parvient à esquiver les missiles que David lui envoie aux fesses. C’est tout de même bien fait. Et complètement cohérent. Il n’y a donc plus pour Tris qu’à poser son vaisseau sur Chicago, à lancer l’assaut sur la tour d’Evelyne accompagnée de Christina et de l’armement supérieur du Bureau pour rapidement défoncer du margoulin, et enfin, de libérer Quatre. Une fois tous réunis, Evelyne de son côté commence à suer très fort. Tous ses ennemis fondent sur elle, ses troupes sont en déroute…

Elle décide du coup de s’enfermer avec Peter dans le laboratoire magique de sa tour et d’envoyer le gaz qui rend neuneu, que nous appellerons donc le gaz neuneurotoxique.

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Neuneus toujours, cette image du début du film : le monde est apocalyptique, un coup d’état brutal a eu lieu, on exécute les gens dans des caves… mais on peint les barreaux de la prison de fortune de jolies couleurs, parce qu’il y a des priorités, quand même.

Aussitôt, Quatre et ses joyeux compagnons arrivent à la porte verrouillée, qui heureusement, bien que supposée être étanche, blindée et tout ce que vous voulez, permet d’entendre clairement, et sans micro, la voix des gens à l’extérieur. Faudra revoir l’isolation les enfants, sinon ça va coûter cher en chauffage cette affaire. En tout cas, c’est donc parti pour la séquence diplomatique entre Quatre et sa mère.

« Môman ! Déconne pas môman, arrête l’envoi du gaz !
– Désolé fiston, mais c’est pour le bien de Chicago… pour ton bien ! 
– Sauf que tout le monde va être gazé, môman. À part toi et Peter qui êtes à l’abri ! Alors moi aussi… et je ne saurai plus que tu es ma môman ! »

Cet argument est trop dur à entendre pour Evelyne. Gazer toute une ville, d’accord, mais se faire oublier de son fils qui la déteste et qui pourrait lui permettre de repartir sur de bonnes bases, non. Elle veut appuyer sur le gros bouton stop, mais soudain, Peter sort une arme et lui plombe les rotules !

« Hé oui les amis. Je suis un gros traître. 
– Comme dans tous les autres films ?
– Heu… oui. 
– Rah, on n’aurait jamais dû te faire confiance alors !
– Effectivement, moi-même, j’ai été un peu surpris, mais bon, hein, c’est au niveau du reste. »

Le gaz se répand donc tranquillement en ville, en suivant des principes mystérieux : quand ça arrange la réalisation, le gaz envahit tout, avance comme une gigantesque muraille orange qui engloutit les gens les uns après les autres… par contre, dès qu’il y a un héros dans le coin, le gaz n’est plus qu’une espèce de brume qui colle au sol façon concert de Mylène Farmer. Tout le monde peut du coup s’y balader en n’ayant que ses chaussures et éventuellement son hamster qui perdent la mémoire. C’est beau.

Beau, jusqu’à ce que Peter réalise que contrairement à ce qu’on lui avait dit, lui aussi va être gazé ! Il y a du gaz neuneurotoxique qui rentre dans le laboratoire ! David lui a menti ! Son véritable plan est de redémarrer toute l’expérience en effaçant toutes les mémoires, sans exceptions, pour remettre tout le système en place sans contestation !

« Si c’est ça, hé ben j’me casse ! » hurle Peter qui n’arrive plus à arrêter la machine. Il ouvre donc la porte du laboratoire et s’enfuit en pataugeant dans le gaz qui comme expliqué, reste au niveau du carrelage pour lui, et laisse la voie libre à nos vrais héros pour entrer dans le laboratoire et tenter de couper la machine. Ah, crotte de bique, comment faire, vas-y, c’est chaud, je sais pas… et finalement, après avoir rampé dans deux-trois conduits d’aération, et malgré David qui ferme des accès à distance, Tris atteint l’endroit central où une machine redistribue le gaz dans toutes les aérations de la ville, et la mitraille, arrêtant net le processus.

Autre option, tu mitraillais juste le point de départ du gaz dans le laboratoire où tu étais, ça marchait tout aussi bien et tu n’avais même pas à bouger. Mais bon, c’était moins spectaculaire, je comprends.

La progression du gaz s’arrête donc net. Et nos héros peuvent festoyer, car la victoire est leur !

Tris, Quatre, Christina et Caleb montent sur le toit de la tour, et diffusent un message à toute la ville via les écrans qui s’y trouvent.

« Bonjour, je suis Tris Prior, et je suis la Divergente qui vous sauve le cucu depuis trois films, bande de petits ingrats. Je tenais à vous dire que oui, il y a bien des humains dehors, ce que vous saviez déjà mais dont vous n’aviez visiblement rien à foutre. Pour eux, Chicago est une expérience, rien de plus. Pour nous, c’est notre ville, noter foyer. Et on va le défendre ! Pour commencer, on va faire sauter la barrière de camouflage qui nous dissimule le QG du Bureau de l’horizon.« 

Et en effet, à l’aide du vaisseau volé à David, en mode autopilote et bourré d’explosifs, ils font sauter la barrière de camouflage, révélant à la vue de tous la lointaine tour du Bureau. On aperçoit aussi Peter, qui a fui dans la zone désertique, et qui attendait en vain que David envoie une équipe l’extraire de tout ce bordel, mais qui est seul et puni, parce qu’il a été méchant.

« Voilà les amis. Maintenant, il y a plein de trucs à régler, comme la question des castes puisqu’on avait quand même une guerre civile sur les bras jusqu’à il y a encore deux minutes, des amnésiques qui ont sniffé le gaz quand même, de comment résister à une armée technologiquement ultra-avancée… mais à présent, vous connaissez le principe : la fin du film, tout le monde s’en fout vu qu’au début du suivant on partira en sens inverse ! Est-ce que quelqu’un aurait du chili et un teckel ?« 

Les spectateurs réalisent donc avec effroi qu’il y aura un quatrième volet et…

… FIN !

__________________________________

Laissez-moi pour conclure vous citer un grand magazine :

« Un 3ème opus à la hauteur du reste de la saga. » – Closer

Il n’y aurait pas écrit « 4/5 » à côté, pour la première fois, j’aurais été d’accord avec eux.

Bon, sinon, où est-ce que l’on peut se procurer ce gaz qui fait tout oublier ? Ce n’est pas pour mes conquêtes d’un soir : j’ai juste envie d’en prendre une grosse dose, là, tout de suite.

120 réponses à “Divergente (leman-farmer) III

  1. Pardonnez moi camarade
    mais je vous lirais après ma séance
    de Daredevil Saison 2 Netfix.
    Promis je reviens.

    Avec toute ma sympathie,
    R de Rien

    • J’ai beaucoup regretté la saison 1 de daredeville, car j’ai bien aimé vincent d’onoforio dans son personnage finalement très attachant, et véritable heros de cette série pour moi. Daredevil n’étant qu’un connard pétri d’une morale à deux balles obséder par une justice qui n’existe pas dans ce monde. J’aurai aimé qu’il s’échappe le parrain, car finalement il était très humain malgré ses travers,un personnage complexe et touchant.

  2. Sur la fin de votre oraison, OD, Caleb et Peter sont devenus Caleb et Caleb… Pas que ça fasse une grosse différence, hein.

    • En effet. Tant de charisme chez les personnages, j’étais aveuglé. C’est corrigé.

      • et un spoil sur le débat télévisé entre , par exemple , Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal , ça serait possible ?
        après tout , c’est aussi du cinéma …

  3. Ce n’est pas Caleb à la fin mais Peter qui se retrouve seul abandonné…Oui je l’ai vu et oui il est pas bon….

  4. Sinon, la solution, c’est d’en faire un jeu à boire : à chaque incohérence, un shot. Quand les acteurs jouent spectaculairement mal, idem. Dès qu’on a envie d’étrangler les scénaristes, rebelote. Comme ça le visionnage est rigolo et niveau oubli c’est sans doute aussi efficace que du gaz neuneurotoxique !

      • Pas forcément : suffit de choisir du panaché et on finit à seulement 3 ou 4g/L de sang. Une broutille.

      • Hum…. pour oublier, je pense pas que le panaché soit suffisant…. Faut au moins du 40°

  5. Ayé! Lu, tout lu, et… euh… si notre bon camarade O.C. n’a pas trop exagéré, alors c’est vraiment déroutant.
    C’est pareil avec les bouquins? Qu’en pensent ceux qui ont lu?

    • La saga a arrêté de suivre le livre dés qu’ils ont fais défiler l’intro du film 1, mais si j’enlève ma mauvaise foi (certes bien moindre par rapport à celle de l’OC), c’est quand ils ont casé cette « boîte à divergent » dans le 2. Et mes avis en tant que lectrice du livre sont: ils ont encore abusé avec l’héroïne (elle n’est pas 100% divergente, elle ne peux pas être dans toutes les factions à la fois comme précisé dans le film 1, mais bon on n’est plus à une incohérence prêt) et personnages secondaires sont vraiment inutiles (ils en manquent mème pleins mais bon autant être content pour les non présents, vu comment sont utilisés les présents). Ils ont mème pas respecté Quatre, qui est un vrai boulet dans le livre (bon là aussi….mais ils le sont tous, du coup il sort pas du lot).
      Bref, c’était un message long (j’en suis navré), complétement subjectif (surtout pour Quatre), mais j’espère que cet avis vous conviendra.

    • Merci camarades du commentaire ;)
      Donc en bref du nawak pour des sousous avec un succès littéraire dénaturé.

  6. Plusieurs regrettables fautes d’orthographe, et une confusion entre Caleb et Peter sur la fin. Mais ces ruses ne suffiront pas, Odieux Connard, à camoufler la médiocrité de ce film !

    Et sinon, pourquoi ne pas évoquer un détail subtil à propos de l’expérience et des sans-factions : AAAHHHH MAIS WTF POURQUOI METTRE DES SANS-FACTIONS DANS L’EXPÉRIENCE ?! Et d’ailleurs, les sans-factions sont génétiquement équilibrés non ? Non ?
    Aidez-moi je n’y comprends rien …

  7. Ouais une sorte de truman show du pauvre sans les acteur ni le réalisateur, ni les scénariste./ Sinon cela reflète bien notre société, médiocrité et inculture, que dire de plus. Un quatrième épisode, pfff; lassant.

    Sinon j’ai vraiment adoré zootopia.

  8. C’est intéressant le concept de franchise pour poisson rouge, ça permet de faire n’importe quoi sans tenir compte des épisodes précédents. Mention spéciale pour les uniformes rouges qui permettent de se fondre aisément dans le paysage.

    • Euh, en sachant que les Marges ressemblent à une gigantesque peinture abstraite rouge/orangée (ce qui pour le coup est assez jolie et original pour un décor post-apo), je pense que c’est justement la couleur la plus adaptée pour se fondre dans le paysage (en extérieur tout du moins)

      • Ok n’ayant vu que la photo (et pas le film) ça m’a fait tiqué mais si le paysage est rougeâtre alors on peut dire que oui c’est la couleur la plus adaptée. Merci pour cette précision :-)

  9. « Une barre de céréales et un paquet de chocobons et c’est plié, on voit bien que vous n’y connaissez rien. »

    Nan mais là c’est l’hôpital qui se fout de la poutre d’escampette ! Comment un grand professionnel peut-il commettre une telle bourde impardonnable qui rend toute sa prose complètement inintelligible ? Je suis outré.

    On écrit « Schoko-Bons ».

  10. Cher Odieux, je suis fort aise de constater que vous ne manquâtes pas de spoiler cette merveille cinématographique. Je pensai vous demander urgemment de procéder lorsque je vis pour la première fois l’affiche, mais force est de remarquer que cela eut été bien superflu

  11. Donc si je comprends bien, les types ont la technologie pour faire toutes les manipulations génétiques qu’ils veulent mais en sont réduits à faire se reproduire des gens au hasard pour faire disparaitre les modifications génétiques qu’ils ont eux-mêmes mises en place. Certes.

    Non parce qu’aller trifouiller l’ADN pour faire l’inverse de la modification précédente c’était trop compliqué.

    Ou sinon, rajouter aux Savants super-intelligents-mais-sans-compassion la modification des Fraternels, et hop on a tout un paquet de génies dont le seul but est d’aider les autres…

    Par ailleurs Mr Connard, je suis étonné que vous ayez choisi cette affiche, et non pas celles qui clamaient avec emphase « Le phénomène au 4 millions de spectateurs revient! ». Même si ce n’est pas au niveau des explosions, le fait que personne n’ait pensé à utiliser un correcteur orthographique pour vérifier le slogan sur l’affiche c’est un bon indicateur de bouse.

  12. J’aime assez (sarcasme) le principe du personnage de Peter : c’est un traitre, mais en fait non, mais en fait si, mais en fait non. Mais en fait, si.

    Décide-toi, bon sang !

  13. Remarques supplémantaires

    Les drones qui se commande « de la main gauche » : quand Charlotte dit ça à Quatre, on va dire qu’elle ne parle que pour lui, car il a enfilé le gant qui permet de les diriger sur sa main gauche. Pour Christina quelques scènes plus tard, ça ne vaut pas puisqu’elle, a enfilé son gant sur la main droite.

    Les barreaux de prison colorés : il s’agit d’une prison de fortune, fabriquée avec des matériaux récup’. Ici, des tors à béton. Du coup, ils les auront surement trouvés déjà peint et ne se sont pas amusés à les repeindre pour les uniformiser parce que ça n’a aucune importance. Tout l’inverse de ce que vous avancez sur le sujet donc.

    Tris qui explose le diffuseur de gaz, incohérences bonus :
    – avant que Peter ouvre le local, Tris et les autres cherchaient désespérément à y entrer et, avec les plans sous les yeux, en concluent que c’est strictement impossible. Pourtant, un fois à l’intérieur, Tris en sort par un autre accès non protégé (une simple bouche d’aération) qui aurait donc probablement pu s’emprunter dans l’autre sens
    – Tris soulève la bouche d’aération au sol et en se glissant derrière, se retrouve dans un tunnel à taille humaine, éclairé au néon (ambiance vieille cave insalubre), avec de temps à autre un bon gros écran plasma retransmettra la tête de Davidou en train de dire « Triiiis, arrête de vouloir sauver ta vie, tu vas te faire du mal ! ». Décor bizarrement pas crédible.
    – heu… il y avait autre chose à dire sur le fait qu’elle explosait le bidule à travers le mur sans souci mais j’ai du respirer une bouffé de ce gaz parce que j’ai oublié pourquoi c’était une incohérence entre le début et la fin de mon commentaire…

    • Merde, « supplémentaire » s’écrit avec un -e c’est ça ? Ne me mentez pas, je suis assez fort pour l’entendre !

  14. Tout d’abord, merci monsieur Connard pour ce spoiler. Je vous adore !
    Je tiens cependant à attirer votre attention sur ce qui m’a semblé être la seule ligne de dialogue sensée de tout le film (voire de toute la saga) et que vous avez omis de citer. En effet, Tris, lors d’un instant de lucidité aussi intense que fugace, prononce cette phrase lorsque David lui explique l’expérience de Chicago : « Cela n’a aucun sens. »
    J’avoue, j’ai pleuré de joie en entendant cela… C’était beau et émouvant, ce moment où le film lui-même prend conscience qu’il n’a aucune logique. Et un peu déprimant aussi de voir que, malgré ça, ils ont continué comme si de rien n’était et vont même en faire un autre.

    • Court limpide et sans intérêt, mais c’est p’t’être le but de l’exercice :)

    • Je n’ai pas compris.
      Il y a une légère différence entre synthétique et simpliste. Enfin je crois. Où suis-je ?

      • Ou alors c’est nul à chier. Le rasoir d’Ockham me dit que c’est nul à chier. Je crois que j’vais l’écouter, il est en train de tourner psychotique et menace de me trancher la gorge.

      • Oais. Tu reverras la définition de synthétique et tu te renseigneras sur le terme « hors-sujet », ça t’évitera d’écrire 2 conneries en 3 phrases (sachant que la troisième phrase est « Bravo ! ») Du coup c’que t’écris c’est ni synthétique ni hors-sujet. C’est, je le reconfirme: nul à chier.

  15.  » une journée ordinaire dans une école primaire de Seine Saint Denis  » !
    jolie trouvaille .
    à part ça , ce film m’a l’air si indigeste …
    j’en avais jamais entendu parler . et j’aimerais que ça continue . mais je reviendrai .
    signé Mac Arthur .

  16. Les prénoms…comment dire: ce sont les vrais? Evelyne, Jeanine, Jean-Jacquesl…? Non, parce je n’ai aucune envie de ma taper ce truc indigeste juste pour vérifier que le scénariste a donné aux personnages les prénoms de mes anciens voisins d’HLM?

  17. Alors, juste pour régler ça une bonne fois pour toute : les cultures des Fraternels sont à l’extérieur de la ville mais à l’intérieur de la clôture, et c’est clairement montré depuis le début de la saga. Bon, c’est quand même de la merde cette saga hein, mais ça ce n’est pas incohérent.
    Sur ce, je retourne lire.

    • Nan,en fait leur QG est à l’intérieur de la clôture (mais hors de la ville,on le voit dans le deuxième film) mais quand ils font les travaux des champs c’est à l’extérieur de la clôture (voir le premier film quand Tris et ses potes visitent la clôture) et je crois que dans le bouquin tout est à l’extérieur.
      Mais bon de toute façon,les factions ont été abolies,et au pire s’ils manquent de bouffe ils disent : ok vous sortez pour cultiver les champs mais on vient avec vous pour s’assurer que vous allez pas trop loin et si vous allez trop loin on vous plombe.

  18. La scène où ils se font enlever avec les « bulles de plasma » est juste énorme :
    Ils se font kidnapper dans un sac, ensuite ils sont envoyés dans un trou pour être « purifiés et débarrassés des toxines ». Là ils doivent se mettre à poil, se font stranguler, doivent mettre un de leurs membres dans un glory hole. Et une fois qu’ils ont fini tout ça ils apprennent qu’ils étaient candidat de secret story.

  19. « …et ils s’opposent à Evelyne, qu’ils considèrent comme un dictateur. »

    et ils s’opposent à Evelyne, qu’ils considèrent comme unE dictatrICE.

  20. Et sinon, les mystérieux tatouages casse-briques, ils servent à quelque chose et on en reparle à un moment, ou bien s’agit-il encore d’une scène qui ne sert à rien ? Parce que bon, un tatouage de wallbreaker sur une fille prénommée Tris, il y avait de quoi faire toute une série de calembours moisis à base de Tétris, dommage qu’ils n’y aient pas pensé..

    • En fonction de si ton tatouage est complet ou non, tu peux avoir accès à différents niveaux du lieu. Exemple : celui de Tris est complet, elle peut accéder comme elle veut au bureau de David.

  21. Cher O.C, tu t’interroges sur un point très intéressant : à savoir si toutes ces incohérences sont voulues ou non ? Parce qu’en arriver à ce niveau là de « je balance une phrase pour que le scénario se prenne les pieds dedans trente secondes plus tard », c’est forcément voulu ! Et je suis bien d’accord avec toi. Il ne peut en être autrement. Après tout, la définition de « divergente » est, en autre, « Qui est opposé, en désaccord : Des opinions divergentes ». Je suppose que les scénaristes étaient tous des « divergents » : ils avaient des opinions divergentes au sujet de l’histoire à écrire. Du coup, pour faire plaisir à tout le monde, chaque scénariste a rédigé 5 minutes de l’histoire. Chaque incohérence est en réalité le moment précis où l’on bascule d’un scénariste « divergent » à un autre. Il s’agit là d’un très « subtile » d’un clin d’œil au bon vieux temps de gloire du cinéma, lors qu’il y avait une petite marque blanche dans un coin de l’image indiquant les changements de bobines !… Ceci frôle le génial en fin de compte… ou pas.

  22. Ah mon avis, la fille qui crie « La voie est libre ! » alors qu’il y a un convoi d’hommes armés en face d’eux c’est une référence a gone with the blastwave :
    http://www.blastwave-comic.com/index.php?p=comic&nro=37

    parce que si c’est pas pour la blague, le niveau de stupidité dépasse l’entendement, ils ont bien du filmer la scène où elle regarde par les jumelles PUIS ajouter la scène avec le convoi, n’importe quel monteur stagiaire verrait bien que sur le plan qu’il vient d’insérer avant le « La voie est libre ! » il a mis un plan de moult soldats ennemis.
    Personne ne pourrait être assez stupide pour laisser passer ça hein ? hein ? hein ? hein les gars !
    *lit la suite du spoiler* Ooooooooooh …

    • Ou bien elle avait abusé du kir royal.
      « La voie et libre » : tu devrais avoir l’explication dans les bonus X du bluray :D

    • Merci de m’avoir fait découvrir Gone with the Blastwave, j’en ai lu quelques pages, ça à l’air génial X)

  23. Mon cher Connard, permettez moi de me présenter : l’odieux misogyne . Vous êtes surpris d’avoir autant d’incohérences et de conneries paradoxales dans un film ? mouahahaha , permettez,je me gausse .
    Enfin cela serait effectivement surprenant et digne d’un article si un film pour gens  » sérieux » ou tout du moins fait par des gens sérieux. se révélait être une merde scandaleuse dont même un allemand ne voudrait faire son diner.
    Mais c’est facile et évident si l’on considère un film chié à la va vite pour exploiter une mode  » girl power bad ass » pour jeune adolescente pré pubère qui vient d’apprendre qu’avec son minou elle contrôle le monde et que tout le reste de l’univers doit se plier au moindre de ses caprices, fussent ils idiots, contradictoires et dangereux.  » C’est interdit de discuter pasque chuis une princesse Connard  » vous répondrait elle en faisant sa moue avec cul de poule intégrée. Bien sur vous seriez un vilain réac facho pas bo de noter que la plupart des films de Princesse ( c a d dont le personnage principal est une fille belle mais incomprise et seule mais vachement mieux que tout le monde etc etc ) sont idiots et bourrés de contradictions ( Lucy n’en est elle pas le meilleur étendard ?? et l’intégralité de la filmo d’Angelina jolie ).Du reste, les changements d’avis et les contradictions de dernières minutes,ça les connait bien les filles hein? toute personne ayant vécu quelques instants en compagnie d’une femme le sait bien ( nul misogynie la dedans, elles le reconnaissent assez volontiers elle même, sauf lorsqu’elles veulent faire chier ) .Bon.alors en quoi un film blindé des mêmes défauts qu’une adolescente est il étonnant ? Certes cela fait fort votre affaire et votre fond de commerce tourne à plein, le double standard de notre belle société nous interdisant formellement toute critique de l’espèce féminine, sous peine de passer pour un gros bâtard rétrograde totalement con et manquant d’objectivité et d’humour. Mais voila, une question se pose, qu’est ce qui est pire ? la génération dégénérée qui va voir une telle merde en se gavant de pop corn ? le film lui même pour être la représentation physique de ce que l’ineptie et la bêtise humaine peuvent avoir de plus crasse ? les parents qui emmènent leurs délicieuses têtes blondes ( ou plutot se soulagent des trépidations de leur progéniture suractive en les laissant baver devant un truc qui bouge et fait du bruit ? ), ou pire les individus bassement mercantiles qui ayant déjà vendu leur âmes, leur mères et leur dignité pour de l’argent, sont maitenant prêt à hypothéquer l’avenir d’une civilisation en lobotomisant ses jeunes de la manière la plus abjecte possible ( même Menguele avait eu la décence de ne pas s’abaisser à pareil procédé alors qu’il était pourtant au fond de la fosse à purin de l’espèce humaine ). Oui Divergente est une merde infâme , mais nous a t on menti ? a t on cherché même à cacher que c’était absolument dégueulasse ? non…l’affiche elle même le montre, la bande annonce en est un aveu flagrant. Donc QUI est coupable, cher Connard . Vous ? pour avoir eu de l’espoir devant un truc aussi bidon ? pour la facilité de faire un article juteux ? ou les odieux d’Hollywood pour nous vomir dans les yeux de si vilaine manière ? Ok, la réponse, ce sont bien évidemment les odieux.et pas L’Odieux.

    • Merde. Je ne dois pas être une vraie fille. Je ne change jamais d’avis. Pourquoi le ferais-je? J’ai toujours raison, et je suis têtue comme pas deux. Chieuse, oui; girouette, non.

      • Rassurez-vous : vous êtes bien une « vraie fille », à mon humble avis tout du moins. En effet, « Chieuse » et « têtue » (oui, oui, en même temps que girouette, ce qui explique pourquoi nous avons tant de difficultés à comprendre les femmes) font aussi partis de la définition du mot « fille », et a fortiori de « vraie fille ». Et pour appuyer mes propos, je cite mes sources : « Le Gros Robert illustré », le seul dictionnaire des tous les « vrais mecs »… De rien, ce fut un plaisir. Je reste à votre service.

      • Bertrand, je vous recommande le « Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des biens nantis » de Desproges à l’entrée « Femme ». Un vrai moment de jouissance !

      • Si Desproges ne choque pas trop votre sensibilité, soit dit en passant !

      • Merci, Un Lecteur, pour votre conseil qui me semble des plus pertinent. Je n’ai rien contre Desproges qu’il m’arrive de citer de temps en temps quand le besoin se fait ressentir (et que la situation s’y prête, bien entendu). Je vais donc m’intéresser de plus prêt à ce Dictionnaire. Encore merci !

    • Moisi, on t’a reconnu.
      Une analyse à deux balles qui tente de relier tout et rien en accord avec autre chose…

      Mr Le Connard, le prochain ce sera Batman vs Superman ?

  24. AAAAH , non !
    donc :
    il se déshabille et elle a hâte qu’il en finisse .
    il s’habille et elle voudrait que ça n’arrête jamais .
    ces gestes nets , précis , élégants …
    il est déjà ailleurs . et il est seul .

  25. Qu’un idiot s’amuse depuis des années à shooter sur des films qui ne valent pas le prix de la cartouche, passe encore.
    Qu’un paresseux se contente depuis des années de réécrire sans cesse le même article en changeant de support, passe encore (mais ça commence à titiller les poils de cul).
    Qu’un cynique profite de son petit succès pour pondre un bouquin se résumant à un grotesque copier/coller de son blog, passe encore (la vaseline se fait de plus en plus insistante).
    Qu’un capitaliste vende ses fesses dans divers salons sans intérêt jusqu’au salon du livre de Paris pour se retrouver coincé entre Guillaume Musso et Amélie Nothomb, passe encore (trou du cul va).
    Mais qu’une armée d’ahuris et d’illuminés vomissent des commentaires à base de je vous adore et merci et bravo et allez donc tous vous faire mettre avec votre fanatisme à deux balles qui détruit la toute toute toute toute petite étincelle d’intelligence qu’il vous reste, noyée qu’elle est, cette denrée rare, dans les surcouches de merdes culturelles qui ont définitivement envahi votre cerveau ravagé par les bars hipster du 10eme du 11eme ou du 7eme pour les plus riches d’entre vous (merci papa et on passera sous silence tous les soirs où le-dit paternel venait jouer à pipi caca avec vos fesses encore vierges histoire de définitivement vous offrir une vie déviante). Bref, là ça ne passe plus, ça me fait chier et ça me donne envie de fracasser quelques crânes.

    Je suis fatigué de votre ironie perpétuelle, de votre manie de barboter dans une mare de merde en vous croyant supérieurs parce que vos sphincters pètent plus haut que votre cul, de votre tendance gauche démago qui me tue, de vos sempiternelles petites blagues de groupe qui ne font rire que vous et SURTOUT de ces abrutis qui se croient obligés de pondre une analyse de 10kms dans leur commentaire comme si l’article en lui-même n’était déjà pas assez lourdingue.
    Je vois ici un mec qui a perdu tout l’essentiel : l’ambition, l’investissement, l’émerveillement.
    Je vois ici un mec qui surfe sur cette vague si ridicule qu’est l’ironie maîtrisée. C’est tellement facile.
    Je vois ici un mec qui a clairement autre chose à faire dans sa vie et qui se contente à présent de pondre à l’arrache des articles sans AUCUN intérêt histoire de respecter son quota de production mensuelle (Divergente III non mais sérieusement, qui ça intéresse ?).
    Je vois ici une secte de fanatiques timides, illuminés par les flatulences du maître des lieux sans se rendre compte qu’on leur balance de la chiasse.

    Je vois ici un paquet de cons qui s’ignorent.

    • En même temps un con avertit en vaux deux. Si on veux pas qu’il y ait surdose mortelle de connerie, c’est p’t’être mieux si on s’ignore.

    • « […]de votre tendance gauche démago qui me tue[…] »

      Ouf, je ne suis pas visé : je suis de droite ! J’entends d’ici les anathèmes prononcés à mon encontre, mais bon ce n’est point important en ce jour (il y a bien plus grave dans l’actualité malheureusement)… Ou alors, crotte de zut de flûte, j’ai encore confondu ma gauche et ma droite. C’est ça qui est chiant quand vous êtes ambidextre (même si c’est fort pratique pour certaines activités) !

      • Dis-moi Bertrand, étant donné que tu fais référence à l’onanisme de manière si subtile et dans tous tes commentaires, tu veux pas prendre ton mini-chibre à deux mains et ton ironie à deux balles et aller te pendre avec le tout ?
        Oublie pas auparavant de verser tes 2500 euros d’économie à une association caritative, t’en as bien le style.

        Non mais sérieusement, on est à la foire des cons ici ou y’en a un qui va élever le dialogue ?

      • Une fois, j’ai eu une tendinite, j’ai du utiliser la main droite. C’est comme changer de femme, un grand moment.

        C’est mieux ou pas ?

      • un ambidextre , un atrabilaire et un gaucher … la belle brochette ! joyeux 1er avril !

    • Voila voila, on est des gros cons.
      Il faut nous laisser maintenant.

      Juste comme ça pour savoir, qu’est-ce qu’il faut faire pour ne pas être un gros con?

      • Je pense que sa réponse serait idéalement « le suicide » en ce qui nous concerne tous ici. Mais ça fait plaisir de le revoir et non un usurpateur pour une fois. Ça change…

    • Tout d’abord, merci pour votre réponse cher Gloubi, je suis honoré : vous lisez donc tous mes messages !? Je n’espérais pas un tel honneur…Sincèrement ! Donc oui, je ne suis pas « gaucho », il me fallait bien un autre défaut, un travers, une perversion quelconque afin d’être humain. Vous avez mis le doigt dessus (si j’ose dire)… Désolé. Bref.

      Plus sérieusement, les scénaristes et producteurs de films tels que Divergente III (je sais, cela fait mal de dire « film » pour ce genre de … euh… truc… chose !?) gagnent bien du flouze avec ceci. Ils ne doivent pas trop se fouler pour pondre ceci, ils ont surement perdu la foie. Alors pourquoi O.C. ne pourrait pas prendre une petite part du gâteau en spoilant leur déjection cinématographique ? Lui, à l’avantage de nous faire rire (contrairement à eux). Peut être parce que nous sommes cons, en effet. Mais tant pis j’assume donc mon status de con (c’est ma femme, la pauvre je sais, qui va être contente). Ceci me fait une tare qui me rend humain ! Je vais donc pouvoir abandonner ma tare précédente. En fin de compte, cher Gloubi, vous m’avez rendu servir en me montrant que je suis con ! Merci bien à vous… Je vous suis débiteur (oups pardon, on ne perd pas facilement les vieux réflexes) !

    • Mais Gloubi, si vous estimez que ce site n’est pas drôle, vous ne le rendez pas plus amusant par vos critiques… Pas forcément constructives.
      Celles de notre hôte nous font rire, au moins.

      Question être contructif, vous pourriez faire la promotion de vos oeuvres préféréee, non ?

      Bon, moi en livre; pour rire (ou sourire cynique ?) je dirais L’homme dé, roman dont le sujet est original, un psy s’enmerde à mourir et décide de vivre en suivant le hasard par le biais du dé… Le sujet est bon, le style aussi.
      Pour les monde imaginaires, il y a le Cycle des Contrées, de Jacques Abeille, qui commence par Les Jardins statuaires, et dont des bouquins complémenaires viennent de sortir dans une très belle présentation. Découvrez un monde mystèrieux, envoutant et subtil…

      Au fond, merci de m’avoir donné l’occasion d’en parler.

    • [QUOTE]SURTOUT de ces abrutis qui se croient obligés de pondre une analyse de 10kms dans leur commentaire comme si l’article en lui-même n’était déjà pas assez lourdingue.[/QUOTE]

      C’est comme le gars qui se like lui-même sur facebook :D
      Gloubi ça existe aussi en version sans alcool ?

    • Je m’insurge, on trouve des hipsters partout en France et pas que dans certains arrondissements de Paris, quelle mauvaise foi de votre part !

    • Qui est le plus con : celui qui vient lire ce blog parce que ça l’amuse, ou celui qui déteste ce blog mais qui le consulte malgré tout pour expliquer dans un long commentaire à quel point c’est nul, plutôt que de… s’en foutre !

    • Tant de mots juste pour un troll de bas étage …
      Je suis partagé entre l’admiration et la consternation …

    • Gloubinou, je déteste la danse.
      Je trouve ça inepte et je ne vois pas l’intérêt, vraiment je suis atterré quand je vois des gens s’agiter sur de la mauvaise musique.

      Par contre, curieusement, je ne vais pas en boite de nuit ou dans un cours de salsa pour arrêter les gens et leur dire que c’est con. Pourtant je suis persuadé que ça l’est.

      Je ne cautionne pas la télé réalité et autres programmes stupides, de ce fait, je ne les regarde pas.

      Vous voyez, l’humour cynique et de mauvaise foi, c’est quelque chose qui m’amuse. Les gens qui fréquentent ce site sont certainement selon vos critères des imbéciles, des rien-du-tout qui ont une vie triste…
      Libre à vous de penser ce que vous voulez, mais encore une fois je ne vois pas ce que vous cherchez en venant cracher votre haine à notre visage.

      Ne vous en déplaise, il y a des gens amusants et intéressants ici, et si tout le monde à l’air d’être du même avis c’est parce que nous savons ce que nous venons chercher. Contrairement à vous manifestement.

      Encore une fois, il y a plein de gens que je n’aime pas, la grande majorité pour être honnête.
      Mais où serait l’intérêt d’aller insulter des gens pour ce qu’ils font et aiment ?

      Les gens qui aiment ce genre de films, j’en connais, j’en discute avec eux et parfois ils se mettre à voir les choses différemment. Par contre, jamais je n’irai faire montre de vulgarité et je ne suis pas insultant. Je défend mes points de vue, mais il n’est pas nécessaire de se comporter comme un politicien sur un plateau TV pour faire changer les gens d’avis.

      Je sais que je me répète d’articles en articles, mais pour changer, montrez vous respectueux et avancez de vrais arguments au lieu d’étaler votre culture (qui est manifeste, j’en suis convaincu).

      • quand j’avais six ans , j’ai tanné mes parents pour qu’ils m’emmènent au bal avec eux . une catastrophe ! ces gens qui tourbillonnaient en tirant la tronche ! comme des morts en sursis .
        alors j’ai pleuré comme un veau . inconsolable ( et déjà chiante )
        résultat des courses : une fessée et au lit .
        c’était tellement mieux , après …
        allo , Freud ?

      • Tu me fatigues… Arrête d’user ta salive unitilement et astique toi la phallus proprement.

      • Oais Usurpator, t’es unitile toi aussi. et phallus c’est masculin. Bon bah Usurpator 1er est toujours dans les parages …

    • MERCI gloubi enfin quel’qun qui dis la vérité et tout bas ce que les gens n’osent pas dire tout haut! fais chier ces bien pansants

      • Qu’est ce que t’as contre les gros Usurpator ? Tu sais donc pas qu’c’est pas bien d’être raciste ?

      • Et que viennent faire les infirmiers la dedans en plus ??

  26. de droite et ambidextre ? vous ne seriez pas un peu acajou , en plus ?
    tant de points communs me ravissent . au diable la timidité et la réserve .
    hum : quand vous parlez de Robert avec une majuscule , je perçois chez vous comme une malice mais je fonce tête baissée dans le piège :
    Bertrand : cet objet isolé est une anomalie , pauvre de vous !
    le signe qu’il y a un os dans la moulinette .

    • Point ajacou, vous m’en voyez fort désolé : j’aurai tant aimé satisfaire vos suppositions et, ainsi, vous donnez raison (vous êtes une « fille » après tout). Ce doit être l’os dans la moulinette, en effet. L’autre « os », je ne peux point en parler en public car la bienséance me l’interdit.

      •  » une fille  » ? c’est gentil , Bertrand !
        une fille , donc . requinquée après le déluge gloubinesque !
        vous , moi , tout le monde , baignant dans la connerie : plus besoin de faire semblant de penser ou de mijoter une auto-critique ! ah le gueux ! il est scato , agressif et grossier , mais pas vulgaire .
        peste !!!! dure journée …
        je me vois dans l’obligation de quitter : c’est l’heure de mon infusion et je dois me coucher de bonne heure , à mon âge …

  27. Même si j’aime beaucoup cette saga,j’ai remarqué une incohérence qui,je crois,n’a pas été relevé ici :
    Le fait qu’Evelyn dit à Johanna qu’elle a été chassé de sa faction,alors qu’elle avait bien dit dans le film précédent qu’elle s’était enfuie et s’était fait passée pour morte …

  28. Faut être tout de même sacrément maso pour s’infliger autant de bouses….. Bon, parfois, on peut y aller et être pris par surprise….. mais y aller quand on sait déjà que ça va être mauvais, il faut avoir une approche sacrément courageusement ou folle….

    • Certes, certes, cher ami… Un peu comme, le soir, après 40 ans mariage lorsque l’on rejoint sa femme au lit.

      • COMMENT ?
        quarante ans de mariage et vos … raideurs ne se sont pas déplacées ?
        quel homme …

    • La plupart du temps les mauvais films de ce genre sont très drôle par leur nullité (qu’est-ce que j’ai ri devant T5 ou Ant-Man …), le problème de Divergent 3, c’est qu’il n’est même pas drôle. Juste incroyablement chiant. Et le vrai problème du film, c’est vraiment ça, même pas les incohérences scénaristiques (on n’est plus à ça près …). Sérieusement, je pense que ça nous arrive à tous de regarder de mauvais films pour s’en moquer, mais celui-ci, évitez.

  29. J’aime beaucoup lire vos légendes sur les jolies images. Celle concernant le quotidien des écoles du 93, j’avoue, a provoqué mon éclat de rire. Merci Odieux, j’en avais grand besoin.

  30. Cher Odieux
    vous avez répondu a mes prieres (oui, vous etes un (o)dieu pour moi) en annonçant que vous alliez voir Batman vs Superman

    oserais-je vous suggérer ensuite d’aller voir (sans pleurer des larmes de sang) le nouveau « 13 hours » de Michael Bay? le simple nom de ce type (je n’ose dire « cineaste ») au générique d’un film est synonyme de scenes au ralenti dégoulinantes de patriotisme viril pro-américain. J’ai trèèèèès envie de lire votre prose a ce sujet

    Sans vouloir vous obliger bien sur…

    Cordialement

    un lecteur assidu

  31. Je dois avouer que j’ai été le voir pour savoir si je repèrerais plus d’incohérence que vous. Je suis étonné que vous n’ayez pas cité la plus grosse. A savoir : quand Tris essaie de péter le diffuseur de gaz, David intervient par écran en lui disant « je contrôle tout ici » ou une phrase du genre. Pourquoi alors a-t-il dû se servir de Peter – vraiment pas le choix le plus pertinent – pour aller diffuser son gaz neuneurotoxique ? Appuyer sur un bouton aurait suffit non ?

    Respectueusement

    • Le gaz était garder sous clé,il fallait le sortir et faire deux/trois manips pour le diffuser,le film le montre bien,donc ça me choque pas …

  32. Shailene Woodley presque à poil ! Même ça ils l’ont gâché.
    Elle est le seul intérêt du film. (pas pour son jeu d’acteur je vous l’accorde)

  33. Je survis à un crash d’un avion militaire, je suis blessé et vais devoir affronter des méchants vraiment méchant qui me veulent plus mort que vif
    A – je pars immédiatement en boitant et sans arme
    B – je fouille le super appareil du futur dont l’intérieur ressemble à bon vieux hélico du Vietnam pour trouver de quoi me soigner et prendre une arme ou deux
    Réponse A bien sur, pas de temps à perdre.
    Je me demande si le pire n’est pas la scène finale dans le bunker de verre, à quoi servent les gardes ? à part rallonger le film d’une dizaine de minute, les gardes se faisant descendre lentement un part un un à coup de flash bleu. C’est le seul truc un peu cohérent, les gentils sont protégés derrière un bouclier d’énergie capable d’arrêter les projectiles physique, mais pas le flash bleu. Ce doit être un taser du futur. Pas un n’a non plus l’idée de tirer à travers le verre qui laisse passer la lumière et le son ? On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
    Je crois que j’ai bien besoin d’une bouffée d’agent orange.

  34. Personne ka compris ke dans divergente, l’important c’est l’histoire d’amoouûûrr ????

  35. Ces films se sont royalement servient de la licence pour nous pondre des films sans-queue ni tête par rapport à l’histoire d’origine. Même si les films ne sont pas comparables aux livres, il ne faut pas prendre les gens pour des jambons.
    Ces 3 films auront suffit à pourrir l’une des meilleures saga que j’ai lu : merci 👏👌

  36. Et le plus drôle dans tout çà, ce n’est ni le film, ni le spoil, ce sont les 80% de commentaires de type « mimétisme » qui tentent de reproduire inconsciemment (ridiculement?) la rhétorique de l’ Odieuxconnard. Ça n’a pas de prix.

  37. Le 4e épisode… annulé ???
    Ils sont capables de piger qu’ils se sont vautrés ??? Dingue ! Je reprendrais presque foi en l’Humanité…

  38. Par rapport à Hunger Games, cette saga m’a laissé sur ma faim.
    Tris est nettement moins bandante que Katniss qui, elle, a un arc.
    Par contre, malgré que Peeta soit boulanger, 4 arrive à distribuer nettement plus de pains.

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