Mission : Impossible – Drogue Nation

La nuit est belle.

Une de ces splendides nuits d’été où un peu d’air frais vient enfin secouer les cités assommées par la chaleur diurne. Une de ces nuits que les honnêtes gens voudraient passer à contempler les étoiles depuis un balcon, ou à savourer une boisson sur une balancelle en faisant le point sur leurs vies, leurs pensées comme plus claires dans le contraste nocturne. Et puis soudain, un projecteur s’allume dans un bruit sourd.

Dans son faisceau, un nuage qui dérivait paisiblement est soudain illuminé et ressemble à un immense zeppelin au-dessus de la ville. Un second projecteur s’allume et vient lui aussi fouiller le ciel. Puis un troisième s’en mêle, un quatrième, et bientôt, la nuit est devenue jour. Près de moi à la fenêtre, Diego tremble un peu lorsque les sirènes se mettent à hurler, lugubres.

« Patron, qu’est-ce qu’il se passe ?
– C’est l’été mon bon Diego. Tu sais ce que c’est chaque été, dis-je en faisant virevolter mon cigare pour ponctuer mon propos.
– Mais non ! C’est une attaque ? On nous bombarde ?
– Allons petit pleutre ! Regarde ! 
– Mais patron, les projecteurs !
– Ce ne sont pas de simples projecteurs : c’est le Spoil Signal. 
– Ah ? Mais il n’y en a qu’un logiquement, non ?
– Certes. Mais vois ! Nous sommes l’été, c’est la saison des merdes, tu devrais le savoir depuis le temps ! Tiens, tu vois le projecteur là-bas qui cherche un nuage contre lequel se refléter ? Il m’appelle pour aller m’occuper des 4 Fantastiques. Et celui-là, que son équipage peine semble-t-il à manœuvrer ? C’est pour Renaissances. Tiens, et celui-ci, c’est pour Mission : Impossible – Rogue Nation !
– Et celui-là ?
– Sois attentif ! Celui-là, c’est celui du toit que j’ai réglé pour se braquer automatiquement sur tout ce qui ressemble à un bruit de trottinette. Regarde Diego, on en tient un d’ailleurs ! Un type à grosses lunettes qui fait tourner son ridicule véhicule sur lui-même par le guidon à chaque fois qu’il passe un trottoir ! Mes préférés ! Vite, ma canardière à chenapan, Diego ! Tu vas voir… voilà. Bon, il bouge encore un peu. Écoutez Monsieur, je n’ai pas envie de payer une seconde balle pour vous, alors râlez moins fort, j’aimerai dormir les fenêtres ouvertes ce soir, c’est l’été, saperlipopette.
– D’accord patron, mais pour les autres projecteurs ? »

Tout en reposant ma canardière fumante sur son support près de la fenêtre, je considère mon naïf serviteur.

« Hé bien, je ne peux être partout. Je crois qu’Hollywood étant incapable de me mettre au chômage par la qualité a décidé de tenter de m’avoir par la quantité. Bon, on va tenter de faire ce que l’on peut.
– Alors d’accord, mais lequel d’abord ?
– Nous avons le choix. On me bombarde de mails pour les 4 Fantastiques. Mais j’ai déjà fait récemment du super-héros. Et puis, j’ai déjà fait le précédent Mission Impossible.
– Alors ?
– Regardons les critiques professionnelles. »

Notes

Merci à Allocine pour sa capacité à condenser toute la misère du monde du cinéma sur une seule page

« Bon hé bien mon petit Diego, tu connais les esprits chagrins qui viennent me dire « Ouiiii, vous ne faites jamais de bon film » ? À 4 étoiles sur 5 de moyenne, avec autant de titres impliqués, Mission Impossible, doit être bien, non ?
– …
– Haha, allons, moi non plus je n’y crois pas une seule seconde. C’est à se demander qui est le plus de mauvaise foi entre la presse et moi. Mais bon, il faut bien que quelqu’un s’en charge, n’est-ce pas ? »

Alors, Mission : Impossible – Rogue Nation, film qui mérite son plébiscite ou sombre étron ?

Le suspens est à la hauteur de celui du film, je n’en doute pas : spoilons, mes bons !

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L’affiche : explosion + Tom Cruise + Lunettes de soleil + air pensif + moto. Je crois que nous avons une super combo.

Notre film débute dans la verte campagne biélorusse, et plus précisément, dans celle qui encadre un coquet aérodrome. Car figurez-vous que sur celui-ci, de vilains Tchétchènes sont en train de charger des armes chimiques dans un avion de transport pour aller accomplir de bien sombres desseins. Du moins est-ce ce que je suppose, car on trimbale rarement ce genre de choses pour le plaisir de les amener à un goûter d’anniversaire (quoique, le fils de ma voisine est moins bruyant depuis que j’ai mis du sarin pour gonfler ses ballons, passons). Seulement voilà, ce que les Tchétchènes ne savent pas, c’est que l’équipe de Mission Impossible est là pour les arrêter. Benji Dunn, l’informaticien surdoué tente ainsi de pirater l’avion depuis l’extérieur, afin de l’arrêter net avant qu’il ne décolle.

Profitons-en pour parler du piratage. Vous le savez, avant, pirater un truc dans les films signifiait « Taper sur un clavier en braillant des trucs comme « backdoor » ou « firewall » pendant que l’écran affiche des milliers de lignes de codes vertes aléatoires qui déroulent à vive allure« . Et non, les mecs n’utilisaient jamais de souris. Sachez que désormais, cela a évolué ! Dans Mission Impossible, tous les piratages se font avec une tablette, et tout objet en cours de piratage est automatiquement représenté en 3D, avec en rouge les zones qui s’ouvrent ou se ferment. Elles sont fortes ces tablettes alors ! Bref, pirater consiste donc désormais à faire glisser des trucs et à appuyer sur de gros boutons en prenant un air concentré.

Et justement : appuyer sur les gros boutons ne marche que moyennement pour Benji, faisant que l’avion emportant les armes s’élance sans souci… jusqu’à ce qu’Ethan Hunt, le célèbre leader de Mission Impossible, bondisse depuis les fourrés en bord de piste (en costard, ne me demandez pas pourquoi quand Benji est lui déguisé en fougère, il y avait peut-être un cocktail au bar de l’aéroport) pour sauter sur la carlingue de l’avion et s’y accrocher. Aidé de Benji, qui finit en faisant n’importe quoi par ouvrir une porte de l’avion, Ethan parvient à s’y glisser et à s’éjecter avec les armes chimiques… mission réussie !

C’est par conséquent le moment du générique, mèche, pssshhhh, toum toum toutoutoum toum, hé, ho, vous connaissez hein, je ne vais pas le mimer non plus.

Quittons plutôt la Biélorussie, et allons retrouver Ethan Hunt à Londres, qui flâne entre les boutiques armé de sa proverbiale coolitude, tel un dresseur de raptors de ma connaissance. Et peu avant la fermeture d’un magasin de disques, il s’y glisse pour user de son charme sur la malheureuse vendeuse qui traînait à proximité.

« Bonjour Monsieur, puis-je vous aider ?
– Bonjour Madame la marchande. En effet, figurez-vous que cherche quelque chose de rare.
– De rare ? Plutôt… classique ?
– Plutôt du Bézu.
– Ah je… ho. Que… bon. Vous êtes plutôt « La Chenille », « Le rap aux moules » ou « Moi vouloir du couscous » ?
– Si vous aviez l’intégrale de « la Bézumania »…
– Bon agent Hunt, va vraiment falloir qu’on change de mots de passe, parce que là, c’est plus possible. 
– Ah bon ? Je ne vois pas pourquoi vous dites ça, moi j’aime bien.« 

Et Madame la marchande remet donc à l’agent Hunt un disque 45 tours avant de lui indiquer la cabine où il doit aller s’isoler pour l’écouter. Avant qu’il ne s’y enferme, la belle lance :

« Est-ce… est-ce vraiment vous ? J’ai entendu tant d’histoires à votre sujet… elles ne peuvent pas toutes être vraies, n’est-ce pas ?« 

Bon, l’agent Hunt lui sourit et repart en faisant son mystérieux, mais là n’est pas la question. Moi, ce qui me chagrine, c’est que quelqu’un dans les services secrets demande « Est-ce vraiment vous ? » à haute voix dans sa planque alors qu’il y a encore des clients à un type supposé être super secret. J’en connais une qui va avoir des ennuis au moment de rendre son rapport de stage, mais passons.

Car de son côté, Ethan Hunt s’installe donc devant un tourne-disque, qui est en fait un super lecteur laser qui se met à lire le contenu du vinyle.

« Bonjour, Monsieur Hunt. Félicitations pour votre succès en Biélorussie, et…
– Quoi ? Non mais j’avais vraiment demandé la Bézumania, moi ! Qu’est-ce que c’est que ce disque, encore ?
– … les armes chimiques que vous avez récupérées ne sont jamais arrivées au goûter d’anniversaire où elles étaient attendues. Comme vous le soupçonniez, agent Hunt, les Tchétchènes qui transportaient ces armes n’étaient que du menu fretin. Tous sont morts dès que leur avion s’est posé, probablement exécutés par leurs supérieurs. Votre théorie selon laquelle un organisme nommé « Le Syndicat » tirerait les ficelles dans l’ombre et serait derrière cette action comme bien d’autres avant semble se confirmer.
– Ah ! Je l’savais !
– Cependant Monsieur Hunt, le Syndicat, c’est nous. « 

Ethan Hunt bondit un peu, surpris de ce soudain changement de ton.

« Que ?!
– Oui, Monsieur Hunt. Vous aviez raison. Nous tenons le monde entier. Nous sommes dans les gouvernements, les factions, partout. Alors votre prochaine Mission, si vous l’acceptez, est de vous rendre, Monsieur Hunt. Si vous le faites, nous serons rapides. Si vous ne le faites pas, vous souffrirez longtemps. Ce message s’autodétruira dans 5 secondes.« 

Il n’en faut pas plus pour que notre agent préféré s’éloigne de l’appareil en hurlant « Attends, j’ai pas encore écouté la face B ! » avant de se ruer vers la porte de la cabine. Mais, trop tard ! Car celle-ci est verrouillée, et lorsque les 5 secondes sont écoulées, un mystérieux gaz se met à remplir la minuscule pièce. Par la vitre de la porte (pour que tous les clients du magasins qui passent puissent voir un agent étudier de petits schémas en 3D pendant un briefing, c’est bien pensé), Ethan peut apercevoir le magasin à présent fermé, avec la vendeuse qui le regarde l’air un peu paniquée… car sous la menace d’un homme blond à lunettes armé d’un pistolet à silencieux. Un piège !

Ethan, qui est un peu con et ne pense pas à utiliser son arme sur la vitre, se contente donc de lui donner de petits coups de poing, ce qui ne marche que moyennement (même si nous verrons plus tard que son corps est composé d’un alliage mystérieux). Le Syndicat l’a enfermé ici, avec ce gaz infâme, qui n’est autre que toute la vapeur récupérée à la sortie des cigarettes électroniques de millions de hipsters ! Ethan a la tête qui lui tourne, assommé qu’il est par le parfum de suffisance et de barbes sales qui émane du gaz, et avant de sombrer dans l’inconscience, il aperçoit le tueur coller une balle dans la tête de la pauvre marchande de disque biclassée agent secret.

C’est ballot.

Plutôt que de rester ici à observer le corps d’Ethan inconscient, allons voir du côté des Etats-Unis ce qu’il s’y passe. Car le patron de la CIA est face à un comité gouvernemental pour réclamer la dissolution de Mission Impossible. Selon lui, si le groupe a remporté un certain nombre de succès, c’est à chaque fois en semant le chaos, et grâce à une moule suffisamment grosse pour boucher la rade de La Rochelle. Il aimerait donc que l’on arrête les conneries et que la CIA récupère ces agents un peu fifous pour leur expliquer la vie.

La CIA qui est, rappelons-le, un exemple de professionnalisme et d’opérations réussies, ce que personne ne pense à rappeler. À titre personnel, j’aurais toussé très fort en faisant des bruits comme « Hem hem hum broum broum baiedescochons broum hem hum !« , mais bon.

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En parlant de rappeler des trucs, je tiens à souligner que cette scène pourtant évoquée dans tous les médias et jusqu’à nombre d’affiches n’a en fait aucun lien avec l’intrigue du film. Elle est bien cette cascade. Quel dommage qu’elle ne serve à rien !

Pas même l’agent William Brandt, responsable administratif de Mission Impossible, qui se contente de botter en touche. Il n’a jamais dû ouvrir un livre d’Histoire, je suppose, pas plus qu’aucun des membres de la commission. Du coup, et devant cette absence complète d’argumentation, il est décidé qu’en effet, ça suffit Mission Impossible de faire n’importe quoi, pif pouf, vous êtes dissous. Tous les agents doivent rentrer au pays sur le champ et rejoindre la très compétente CIA, qui elle a le bon goût d’échouer, oui, mais sans reposer sur la chance. Soit !

Sauf que dans le cas de Ethan Hunt, ça va être difficile.

Car lui se réveille avec un slip sur la tête, attaché au fond d’une cave, ce qui n’est guère agréable. Heureusement, une jeune femme rentre dans la pièce où il est retenu prisonnier, lui retire son slip (celui sur la tête, soyons précis les coquinous), et sans dire un mot, commence à préparer seringues et produits chimiques, probablement pour un interrogatoire, ou plus simplement passer un bon moment à rigoler comme des débiles devant Tellement Vrai, allez savoir. Seulement, elle n’est visiblement pas la seule à vouloir interroger notre héros, car rentre aussi dans la pièce, accompagné de ses camarades musclés, un gros barbu patibulaire. Celui-ci ne prépare pas des seringues, lui, mais plutôt des marteaux et des scies. Ethan Hunt, qui se doute que ce n’est pas un représentant de Bricorama, plisse les yeux très fort et l’identifie :

« Jean-Jacques le briseur d’os… je te connais ! Tu es un ancien agent des pays cocos ! Tu es supposé mort depuis trois ans !« 

Ethan Hunt, petit conseil : n’explique jamais à un mec ce que tu sais sur lui. Surtout s’il ne t’a rien demandé. Non parce que par exemple, un fugitif pourrait être ravi d’apprendre que même les agences super secrètes le considèrent comme mort et qu’à ce titre, il n’est plus recherché. M’enfin c’est toi l’agent secret, hein, tu fais comme tu le sens.

Jean-Jacques est cependant du genre taquin, et en profite pour coller de grosses patates dans la margoulette de l’ami Hunt. Sachez d’ailleurs que si vous tapez sur Tom Cruise, ça fait le même bruit que si vous tabassiez une planche en bois ou une côte de porc, déduisez-en ce que vous voulez. J’ai toujours aimé le goût d’Hollywood pour le rajout de bruitages quand ce n’est pas assez spectaculaire. Un peu comme les épées qui font « schouiiiiiiing ! » à chaque fois qu’on les remue d’un centimètre. Mais, je m’égare. Vous pourriez me le faire remarquer, dites.

Lassé de se faire tabasser, Ethan voit cependant enfin une issue à la chose, lorsque la jeune femme qui était entrée la première détourne soudain l’attention des gardes d’une manière plus que grossière (« Attention, derrière-vous, un député socialiste encore à gauche !« ), et balance les clés à Hunt. S’ensuit donc une scène où elle aide Hunt à assommer tous les présents, avant de fuir avec lui dans les couloirs du coin, poursuivis par Jean-Jacques, qui se réveille après avoir reçu un coup sur le crâne. Sauf qu’au détour d’une grille, la jeune femme fait passer Ethan avant elle, puis boucle ladite grille entre eux. Notre agent est un peu étonné.

« Mais ! Vous ne venez pas avec moi ?
– Non ! J’ai gagné la confiance de cette organisation… je ne peux pas ! Fuyez, Ethan !
– Mais vous êtes stupide ou bien ? Vous venez de m’aider à m’évader !
– N’oubliez pas, vous avez assommé Jean-Jacques d’entrée de jeu ! Il ne nous a pas vu tabasser les autres gardes ! Je lui dirai que vous avez tout fait tout seul ! Je dois y retourner !
– Alors oui, d’accord, mais justement, les douze autres gardes que vous avez assommés, vous savez qu’eux aussi peuvent se réveiller et raconter ce qu’ils ont vu ? 
– Ah je… tiens ? Oui. Je… HO VITE IL FAUT PARTIR ETHAN, COUREZ ! »

On supposera donc que tous les gardes sont subitement devenus amnésiques ou se sont auto-trépanés avec des crayons de couleurs, permettant ainsi à la mystérieuse femme de retourner infiltrer le Syndicat en paix. Ethan, lui, cavalcade dans le couloir de l’autre côté de la grille, et même lorsque Jean-Jacques arrive et vide un chargeur sur lui dans l’étroit passage, il ne parvient pas à l’arrêter ! Oui, le mec rate sa cible, à cinq mètres dans un couloir aussi large que ladite cible. Bon.

J’exagère cependant : une balle a tout de même touché Hunt, mais sans l’arrêter. Il est donc parvenu à fuir la zone pour retourner dans les rues de Londres, où il s’enferme dans une cabine téléphonique et compose le numéro de Mission Impossible, à savoir le zéro.

« Oui allô, William Brandt j’écoute ?
– Brandt, ici Hunt. Écoutez, je suis tombé sur le Syndicat ! Ils m’ont gazé à la vapoteuse, mis un slip sur la tête, bref, je peux vous dire que ces gens sont de vrais monstres. Vous devez m’aider !
– Hunt, Mission Impossible vient de fermer ses portes. Décision du gouvernement. Nous sommes rattachés à la CIA désormais, je ne peux rien pour vous. En plus, la CIA pense que le Syndicat n’existe pas, que c’est juste une de vos inventions pour créer vous-même les problèmes et ensuite prétendre qu’il faut garder Mission Impossible pour lutter contre.
– Très bien, je vais disparaître, alors. Continuer seul et sans soutien.
– Hunt, vous êtes dans une rue de Londres, à demi à poil, avec des tueurs visiblement bien installés sur place à votre recherche, le tout sans argent, sans contacts, sans soutien, la CIA contre vous dans la ville avec le plus de caméras au monde, le tout avec une balle dans le bide ! Comment allez-vous vous en tirer ?
– Avec un fondu au noir. »

Et pouf, fondu au noir.

Six mois plus… quoi ? Ah non, je ne déconne pas. Ils font vraiment un fondu au noir, comme ça, rien à expliquer ! Quel talent.

Six mois plus tard, disais-je, nous retrouvons notre agent Hunt à Cuba, traqué par la CIA qui veut récupérer cette tête brûlée. Sauf qu’au moment où une équipe d’intervention pénètre dans son appartement pour l’arrêter, elle découvre qu’il n’est pas là. C’était un leurre, puisqu’il est en fait à Paris. Tout au plus trouvent-ils un téléphone qui les filme (sans même être branché ! Il doit avoir une sacrée batterie pour avoir tenu le temps depuis le départ de Hunt jusqu’à l’arrivée de la CIA), ainsi que comme dans tout film pourri, un mur entier avec une carte, des punaises, des fils tendus dans tous les sens, et bien sûr, des photos et des coupures de journaux.

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« Mais en plus il découpe juste les titres, pas les articles ? Il est con ou bien ? »

Les mecs ont des tablettes pour pirater des bidules à l’autre bout du monde, par contre, ils se sentent toujours obligés de faire du découpage de vieux journaux et de tendre des fils sur les murs dès qu’ils font la moindre enquête. Pour retrouver les loups solitaires, c’est facile : vous surveillez les commandes de vieux journaux et de filins, vous croisez les deux bases de données, et pouf, c’est bon, vous les avez tous. Vous attrapez même un ou deux psychopathes dans l’affaire. Comme quoi, c’était facile.

Au passage, ils trouvent aussi deux dessins : l’un représentant le tueur qui s’est occupé de la marchande du magasin de musique, et l’autre la femme qui a aidé Hunt à s’enfuir des geôles du Syndicat. Et du bon dessin, hein : quel coup de chance que Hunt soit aussi un artiste à ses heures !

Dessin Ethan

Le dessin d’Ethan.

En tout cas, au QG de la CIA, le patron est un peu bougon de se faire rouler dans la farine par l’ami Hunt. Il décide donc de faire interroger une énième fois, sous détecteur de mensonge, son ami Benji, sauf que le bougre est très fort pour déjouer ces petits bidules (il a eu un stage commando d’Action ou Verité dans sa formation d’agent secret), et prétend donc que Hunt, il ne compte pas l’aider. Sauf que voilà : de retour à son bureau pour jouer à de mauvais jeux vidéos, Benji inspecte ce qu’il vient de recevoir par courrier, à savoir deux invitations pour l’opéra de Vienne suite à un jeu-concours auquel il n’a jamais participé. Youpi ! s’exclame-t-il avant de s’envoler promptement pour l’Autriche, parce que oui, les billets sont valables, mais pour là, tout de suite. Ah, hé, c’est comme ça mec.

Arrivé sur place, Benji est donc tout fier de mettre son plus beau smoking, et de débarquer en métro à l’opéra où… bon sang ! Quelqu’un lui glisse un paquet dans les mains ! Contenant un ordinateur habilement camouflé en livre (ce qui est complètement inutile), ainsi que des lunettes de vue. Le bougre les enfile, et entend la voix de son copain Ethan.

« Bonsoir Benji, heureux de te revoir.
– Attends ! Tu m’attendais ? Tu veux dire que je n’ai pas vraiment gagné ces places pour l’opéra ?
– Heu… ce sont tes vraies lignes de dialogue mec ? Tu es un pro des nouvelles technologies et tu ne te méfies pas des messages disant « Tu as gagné ! » quand tu n’as participé à rien ?
– Bah non ! D’ailleurs, j’ai aussi gagné à la loterie Microsoft, au concours de la banque de Bamako, à l’association Bill Gates, et même un concours pour devenir le nouvel associé de Maître N’Gomma, qui dispose de 1,2 millions de dollars coincés sur le compte d’un client mort dans un accident d’avion, et j’ai au moins 320 filles hot qui m’attendent en ligne. Je pensais juste être super chanceux.
– Que… bon, écoute, on va passer sur le fait que tu sois con.
– Dixit le mec qui m’a envoyé deux places !
– Et ?
– Ben si j’étais venu avec quelqu’un, tu faisais comment pour travailler avec moi sans témoin ? Tu te tirais un peu une balle dans le pied !
– Okay, soit, nous sommes deux cons. Bon, maintenant, je vais t’expliquer pourquoi je t’ai fait venir. Regarde, je t’envoie un dessin sur ton téléphone. Tu vois l’homme blond à lunettes ?
– Oui enfin ça reste un dessin, hein.
– Je sais qu’il sera à l’opéra ce soir. Nous devons l’arrêter. Tu vas m’y aider, et ensuite, tu retournes au pays. 

– Bon… je ne suis donc venu que pour cela. Hé bien d’accord ! Direction l’opéra, dans ce cas ! »

Benji, toujours en communication avec Ethan via ses lunettes magiques, va donc à l’opéra, où il découvre qu’une personnalité d’importance est là ce soir : le chancelier d’Autriche !

« Ethan, tu as vu ça ? Tu étais au courant ?
– Sacrebleu, non !
– …
– Quoi ? Je te dis que non !
– Justement. Tu veux dire que tu as su qu’un terroriste super mystérieux serait à l’opéra de Vienne ce soir, par contre, le chancelier du cru en sortie officielle, c’était trop difficile à savoir ?
– Ho, hé, c’est bon !
– D’ailleurs, comment as-tu su pour le terroriste, là ? Non parce que son organisation étant top secrète, bon.
– Je… C’EST MON MÉTIER, ALORS JE SAIS. »

Le terroriste aurait été chancelier d’un pays européen, Ethan Hunt aurait donc perdu sa trace depuis longtemps. Je note.

Qu’importe, car une fois sur place, nos héros forment des groupes de un. Ethan va se promener en smoking dans ce prestigieux lieu, comme il le faut au moins une fois par film Mission Impossible, tout en discutant par radio avec Benji, qui lui va se cacher en coulisses pour pirater les caméras de surveillance et chercher où se cache le méchant. Et bien vite, le bougre repère un galopin fort suspect. Ce n’est pas le vilain tant recherché, mais un grand costaud qui a l’air de mijoter quelque chose: vite, Ethan, va lui mettre des claques !

Ethan, guidé par Benji depuis les caméras, suit donc le bougre durant une longue et inutile séquence de filature pourrie dans les coulisses de l’opéra. Opéra qui soit dit en passant, se déroule à folle allure, tant les scènes s’enchaînent en quelques minutes (ce que j’aurais souhaité durant Aïda, mais bon, avec Verdi, j’aurais dû m’en douter), . Mais alors qu’Ethan s’approche de sa cible, Benji commence à suer très fort et à sentir ses propres pets lorsqu’il repère deux autres suspects : un type déguisé en agent de la maréchaussée locale qui a tué les régisseurs lumière, et s’installe à leur poste, fusil à la main. Et enfin… la mystérieuse femme qui avait aidé Ethan à s’évader ! Habillée d’une tenue jaune pétard, et ce avec une traîne, histoire d’être repérable à deux kilomètres et de ne pas pouvoir courir en cas d’urgence.

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La discrétion, allégorie.

Je… bon.

Nos héros comprennent que tout cela n’est pas une coïncidence : si tous ces gens armés sont là le même soir que le chancelier autrichien, c’est bien pour l’assassiner ! Ethan a tôt fait de maîtriser l’un des tireurs en lui faisant la prise de Monsieur Spock (sur celui déguisé en musicien qu’il traquait), de prendre son fusil, et d’hésiter. Car il a en ligne de mire le type déguisé en policier, et la mystérieuse femme. Et les deux visent le chancelier ! Qui abattre en premier ?

Bon, grâce à son pouvoir de prescience, Ethan sait aussi très exactement à quel moment de l’opéra les vilains ont prévu de tirer pour couvrir le son du coup de feu, il sait donc quand il doit arrêter d’hésiter, ce qui est fort pratique.

Et finalement, tire sur l’épaule du chancelier, pour que son service de sécurité sonne l’alarme.

Oui. Sinon tu pouvais gueuler « QUELQU’UN VEUT TUEEEEEER LE CHANCELIER ! » ou utiliser l’alarme incendie, ou pousser le corps du type que tu venais de neutraliser pour qu’il tombe en plein sur la scène ou blesser un garde du chancelier, ou… bref. Pour donner l’alarme, ce ne sont pas les options qui manquaient. Mais soit, ça marche aussi.

Les deux autres méchants sont donc bien étonnés ! Le faux policier tente bien de tirer sur Ethan en représailles, mais Benji arrive à son secours et commence à se bagarrer avec le vil terroriste. La femme du Syndicat tire sur les deux larrons en plein pugilat, et abat le faux policier avant de s’enfuir. Du moins, c’est ce qu’elle croit, car alors que le chancelier est évacué et que la police commence à boucler le secteur, Ethan lui tombe dessus avec son sourire de dragueur de bar PMU et lui propose de filer ensemble par les toits. Après quelques péripéties, ils y parviennent et retrouvent en bas Benji qui les attend en voiture, lui ayant tout simplement utilisé son téléporteur. Oui. Enfin je suppose, puisqu’il n’a semble-t-il pas eu besoin des toits, lui. Ou peut-être a-t-il usé d’un fondu au noir, arme secrète de Mission Impossible ?

Toujours est-il que la mission est loin d’être un succès, car alors que le chancelier file en voiture avec son escorte, une bombe explose au sein même de son véhicule.  Ce qui, figurez-vous, le tue.

« Flûte alors ! Il est mort ! On va se taper une guerre mondiale, ou un un machin de ce type, je crois que ça commence toujours avec un Autrichien ou un truc du genre, je l’ai lu dans J’aime Lire.
– C’est fort intéressant Ethan, mais là, il faut décoller ! Moi je conduis, et toi tu interroges la Madame à l’arrière.
– Okay Benji ! »

Lors d’une séquence un peu nulle où notre héros, sur la banquette arrière du véhicule qui s’enfuit, fouille au corps la donzelle pour voir si elle ne trimbalerait pas un lance-roquette habilement dissimulé sur elle, Ethan commence donc à l’interroger.

« Bon, Madame, tu es bien gentille et tout de m’avoir sauvé l’autre fois, mais là, tu allais un peu tirer sur le chancelier d’Autriche quand même !
– C’est vrai. Mais pour tout vous dire, je suis une agent britannique, Lisa Faust. C’est pour ça que je vous ai aidé. Mais je suis infiltrée au sein du syndicat, et à ce titre, je dois regagner leur confiance après votre évasion. J’ai donc accepté de faire cette mission. Mais je note qu’ils avaient, dans le doute, envoyé deux autres tireurs. Ainsi qu’une bombe.
– Ce qui fait tout de même plus ou moins quatre tentatives d’assassinats, donc quatre fois plus de chances de laisser des traces et de se faire gauler comme un hérisson sur une autoroute. Il ne serait pas un petit peu débile, votre chef, par hasard ? D’ailleurs, comment s’appelle-t-il ? Regardez, j’ai fait un dessin de lui.
– Je… écoutez, retirez ce dessin de ma vue, j’ai les yeux qui piquent. Et puis… attendez, qu’est-ce que vous avez écrit en dessous de ma poitrine ?
– Concentrez-vous et répondez à ma question.
– Soit. Le chef du Syndicat s’appelle Solomane Lane. Un ancien agent de la couronne qui a décidé de faire cavalier seul. Il est particulièrement dangereux. D’ailleurs… attention ! »

Car au même instant, un véhicule lancé à leur poursuite se met à cribler de balles l’automobile de nos héros. Lisa Faust décide donc d’improviser.

« Larguez-moi ici. Comme une merde, de préférence !
– Quoi ?
– C’est moi qu’ils veulent ! Il faut que cela ressemble à une évasion ! 
– Mais enfin ? La première fois vous m’aidez à m’évader, là vous fuyez avec moi en voiture… c’est un peu gros, quand même, non ?
– Je vous rappelle que ce film est complètement con.
– Bon. Je peux vous péter la gueule et vous déchirer les habits avant, histoire de faire croire à une évasion ?
– Hmmmmm… non. En fait je vais juste sauter de la voiture en faisant des roulades.
– Rooooh, l’autre !
– Allez, salut ! »

Et Lisa saute donc du véhicule et rouleuh-rouleuh, heureusement, sans s’éclater la tête contre une voiture stationnée ou un monument local, ce qui aurait pourtant été fort amusant, de mon point de vue du moins. Benji grogne un peu qu’il ne fallait pas la laisser partir, mais comme du coup, derrière, les méchants arrêtent de les poursuivre, il ne fait pas trop de chichis. De son côté, Lisa regagne donc le QG local du Syndicat où l’attend Solomane Lane, qui est bel et bien le grand méchant, et l’homme qu’Ethan avait vu à Londres tuer la marchande de disques.

Oui. Oui, le mec c’est le big boss d’une super organisation internationale, mais il se déplace en personne pour ce genre de basses œuvres. Pour être sûr de pouvoir être identifié par le héros par la suite. C’est vraiment très aimable de sa part, j’espère que Mission Impossible lui fera envoyer une paniette de pâtes de fruits en remerciement.

Mais sympa, il prétend pourtant ne pas l’être, car lorsqu’il reçoit Lisa, il fait le bougon.

« Lisa, ma petite Lisa… vous n’avez pas assassiné le chancelier.
– Certes. Mais il est mort avec votre bombe.
– Hmmm… en effet, en effet. Heureusement. Car si j’avais dû compter sur vous…
– Vous aviez envoyé deux autres tireurs. Je ne suis pas dupe ! Vous aviez prévu de m’assassiner après que j’eus abattu le chancelier. De quoi doutez-vous ? De ma loyauté ou de mes compétences ?
– Peut-être un peu des deux. Après tout, hmmm…. vous avez déjà aidé Ethan Hunt à s’évader, je crois…
– Vos hommes allaient le tuer en le torturant ! Et vous le vouliez vivant ! Ho, et puis flûte, si vous voulez me tuer, prenez ce flingue et tuez-moi comme un homme sur le champ !« 

Lane réfléchit, attrape le pistolet, et abat aussitôt… le type juste derrière Lisa.

« Non, Lisa. Vous avez du potentiel. Je veux y croire.« 

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En réalité, c’est juste parce que Lisa est en CDI, et que s’il l’exécute, Lane sait très bien que ça se finira aux prud’hommes.

C’est alors que Roudoudou, le second garde du corps dans la pièce, lève un sourcil.

« Attendez, chef ?
– Oui, fidèle Roudoudou ?
– Je peux juste me permettre un commentaire ? La donzelle vous sort « Non mais si j’ai aidé le type à s’évader, c’était parce que vos hommes risquaient de le tuer« . Donc plutôt que de calmer vos hommes, elle a aidé votre pire ennemi à retrouver la liberté. Liberté que vous vous étiez fait une joie de lui prendre en vous déplaçant en personne ! Non seulement elle se fout de vous, mais en plus, elle fait un gros caca sur votre travail. Et pas vraiment des papillons, si vous voyez ce que je veux dire.
– Ahaha, attends Roudoudou, je…
– En plus, vous envoyez des types la buter une fois qu’elle a tiré sur le chancelier, mais comme elle n’y arrive pas, du coup, vous la sauvez ?! Plus elle est nulle, plus vous la préservez ?
– Il y a une explication complètement…
– Non parce que mon copain Michel, là, vous l’avez abattu alors qu’il n’avait rien fait. Donc si on bosse bien pour vous, vous nous tuez, en fait ? Ne bougez pas chef, je vais manger du pili-pili et je reviens barbouiller votre bureau de caca. Comme ça, j’aurai peut-être une promotion ? »

Lane, un peu nerveux de voir son manque complet d’intelligence et son illogisme ainsi révélés au grand jour, abat Roudoudou avant de reprendre le fil de l’intrigue. Alors, Hunt sait-il pour le truc mystérieux au Maroc ? Mais siiii, tu sais, le truuuuuc, làààà ? Oui ? Hmmmm… fort bien ! Va donc au Maroc et cette fois, ne me déçoit pas, Lisa !

Bon. Lane étant un peu énervant à être aussi mauvais (et pas dans le sens méchant, soyons d’accord), allons donc du côté de Hunt pour voir de quoi il retourne.

Ce dernier est caché avec Benji dans une péniche autrichienne, qui comprend aussi, bien évidemment, une méga-planque top-secrète avec moult gadgets, le genre de choses qu’il a sûrement monté lui-même avec des meubles Ikéa en prévision de ce jour, où je ne sais quel bullshit scénaristique. Sur place, il s’engueule un peu avec Benji façon vieux couple, car il voudrait le renvoyer au pays pour le protéger. Mais non, Benji veut rester. Très bien ! Soit ! Alors, il lui fait part de ses découvertes.

« Tu vois mon petit Benji, je n’ai pas chômé. Regarde ces écrans avec des centaines et des centaines de portraits.
– C’est un site de rencontres ?
– Non sombre idiot ! Ce sont tous les agents mystérieusement morts ces dernières années. De toutes les agences et nations de ce monde ! Regarde, les types que l’on a butés à l’opéra : le faux musicien était un ancien des services secrets israéliens, officiellement mort dans un accident de karting il y a quatre ans. Et le faux policier ? Un ancien des services allemands, soit disant mort de la tourista lors d’une soirée mexicaine ayant dégénéré il y a un an. Et Jean-Jacques le briseur d’os, idem ! Il devrait s’être étouffé en essayant de manger une pâtisserie Starbucks il y a trois ans. 
– Mais alors, qu’est-ce à dire ?
– Mon petit Benji, je pense que Solomane Lane recrute depuis des années des agents d’autres services secrets, simule leur mort, et les accueille au sein du Syndicat. J’ai suivi sa trace… il tente de déstabiliser le monde ! Regarde, la disparition d’un avion contenant le patron de la banque mondiale ! Là, une usine d’armes chimiques qui explose ! Et là, il a démonté un Mac Do !
– Le monstre ne recule devant rien ! Mais au fait, dans quel but ?
– Pardon ?
– Je disais : dans quel but ?
– Le… hé bien il provoque des crises qui… et il tue pour… enfin… 
– …
– Il est très très méchant ?
– Allez va, te fatigue pas, c’est nul. Bon, tu sais quoi ? Moi je vais étudier les affaires que l’on a piquées à Lisa. Voir si on peut la retrouver. »

Et hop ! Dans le tube de rouge à lèvres de la belle, récupéré lors de leur aventure en voiture, ils découvrent une clé USB subtilement cachée à l’intérieur, et dedans, divers détails sur une planque qu’elle aurait au Maroc (vous aussi, gardez toujours l’adresse de votre planque ultra-secrète sur vous). Le Maroc ? sourcille Ethan. D’après ses informations, le Syndicat y mijote quelque chose, quelle coïncidence… vite, allons voir !

Quelques heures plus tard, nos camarades sont au Maroc, et plus exactement, à Casablanca nous dit le sous-titre.

Bon. Hé bien pour ceux qui auraient déjà vu Casablanca, revoyez vos informations : Casablanca, c’est visiblement un village de quatre maisons, traversé par des troupeaux de chèvres. Bien bien. Mais parmi les quatre maisons, il y a bien sûr une villa de luxe, dans laquelle nos agents américains découvrent une piscine avec évidemment, dedans, Lisa en train de faire trempette en bikini.

« Bonjour Lisa.
– Messieurs, je vous attendais. Les cacahuètes sont ici, le pastis, là. Que puis-je pour vous à part me promener en bikini ? 
– On a moult questions, et tu vas y apporter moult réponses.
– Parfait, alors discutons. »

Je vous fais la synthèse de la discussion. Entre ce que Lisa raconte et ce que Ethan devine encore une fois grâce à son intuition proche de la magie noire, ils apprennent que Lane est à la recherche de quelque chose de bien précis. Il aurait intelligemment rentré dans un fichier intitulé « Mon agenda.txt » les noms de tous ses agents, ses plans passés et futurs, et sa recette du space cake. Or, un de ses agents mort depuis l’aurait trahi et aurait volé le fichier, cachant le tout ici, au Maroc, au cœur d’un ordinateur impiratable dans une salle impénétrable à part par lui, mais comme il est décédé, ça marche moins bien. Et Lisa doit récupérer ce fichier. Pour Lane, qui ne veut pas que ces informations traînent, mais en réalité, pour la livrer aux autorités et ainsi le faire arrêter. Ethan et Benji proposent leur aide : bon, où qu’il est, le fichier ?

Et là, accrochez-vous, car c’est d’une logique imbattable.

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Personnellement, pour empêcher Mission Impossible de rentrer quelque part, j’ai plus simple : un marqueur à environ 1,80m. Tom Cruise ne pourra jamais passer ce piège diabolique.

Encore une fois, nos héros discutent autour d’une tablette avec un plan 3D sorti de nulle part. Il s’agit de celui d’une centrale électrique marocaine, gardée par l’armée, et sous laquelle se trouve un super méga ordinateur de la mort qui tue pour des raisons inexplicables. Or, pour l’atteindre, il faut traverser un couloir dans lequel se trouve un système de reconnaissance faciale, certes… mais aussi de reconnaissance de la démarche, des tics du visage, bref, des choses impossibles à recopier !

Tellement qu’il suffit qu’un jour, tu viennes au boulot en t’étant cogné le petit orteil, et paf, tu te fais taser la gueule pour mauvais démarche, c’est intelligent.

Bon, si on ne peut pas tromper la machine… il faudrait tromper le fichier de sécurité qui dit qui a le droit d’entrer ou non ! Oui mais voilà : le fichier (qui est en fait un ensemble de cartes en plastoc avec des trous pas du tout électronique ?! Mais qu’est-ce que c’est que ce merdier ?) est situé dans une sorte de centrifugeuse du circuit de refroidissement de la centrale, comprendre, sous l’eau ! Du coup, aller y changer une carte serait… Mission Impossible.

Oui. Tellement que j’aimerais bien savoir comment ils font quand Gégé part à la retraite et est remplacé par Maurice, et qu’il faut donc bien changer les accès. Ils arrêtent toute la centrale ? Vont se promener à pied dans le circuit de refroidissement pendant que la moitié du pays manque d’électricité ? Non mais… hé, ho, ça va aller les conneries, oui ? Vous avez repris des scénaristes de La Planètes des Singes : Origines ou bien ?

Ça tombe bien, parce que les Missions Impossibles, ça connaît nos héros. Ils ont donc un plan : ils vont envoyer Ethan en apnée dans le circuit de refroidissement, pour aller changer la carte de sécurité d’un type et la remplacer par celle avec la démarche et le visage de Benji. Qui se présentera donc au grand jour, passera toutes les sécurités, et ira récupérer le fichier là où il se trouve, au cœur de l’ordinateur de la centrale.

Lisa, elle, aura le droit de se mettre en maillot de bain et d’attendre. Qu’elle est gentille.

Bon, hé bien en avant alors ? Le jour J, pendant que Benji se présente à la porte de la centrale avec une fausse carte d’identité, Ethan et Lisa arrivent par le toit… en parachute ?! Mais bordel ? C’est pas un coup à être repérés à douze kilomètres, ça ? Hé bien visiblement, non, personne ne remarque deux parachutistes arrivant en plein jour sur une centrale gardée par l’armée. L’autre option, c’était d’utiliser des faux papiers, comme Benji, mais ça avait moins de panache.

Pendant que Benji se dirige lentement vers la zone super sécurisée, Lisa et Ethan se perchent au-dessus du trou d’arrivée d’eau du circuit de refroidissement, Ethan étant prêt à plonger.

« Bon, Ethan, tu te souviens du plan ? Tu plonges, je coupe l’arrivée d’eau après toi pour que le courant ne te dérange pas, tu changes la carte, et ensuite, tu files par le sas prévu à cet effet.
– D’accord. Sinon, j’ai quand même des questions. D’abord, pourquoi je dois y aller en apnée, sans bouteilles ?
– Parce qu’ils ont un méga détecteur de la mort là-dedans. S’il repère un pet de métal, il te broiera la gueule. Rassure-toi, tu as au poignet une montre spéciale qui donne ton niveau d’oxygène avec un compte à rebours à 3 minutes.
– Ouais, alors deux choses. 
– Oui ?
– Déjà t’es bien gentille, mais d’où la montre peut calculer à la seconde près, avant même que je sois sous l’eau, que je vais tenir exactement trois minutes ? Sans savoir si je vais beaucoup nager ou non, etc ?
– Ah tiens, oui, c’est vrai, ça ?
– Ensuite, je me fais broyer la gueule si le circuit de refroidissement détecte la moindre pièce métallique ? Dis-donc, à ton avis, il y a quoi dans une montre ?
– De la pâte à chou ?
– Jeeee vois. Bon, et sinon, vous pouviez pas me filer de petites poches d’air en plastique, un truc du genre, que sais-je ?
– HOLALA IL FAUT PLONGER MAINTENANT ! »

Et plouf, Ethan plonge. Une, deux, hop, évidemment il arrive sans encombres jusqu’à l’endroit où il doit changer la carte, et là encore évidemment, des machines le gênent, le poussent, le courant repart alors que ce n’était pas prévu… mais son compte à rebours indique toujours que ouais c’est bon mec, t’es toujours dans tes trois minutes. Et comme il se doit, à la dernièèèèère seconde, il active la carte au moment où ailleurs dans la centrale, Benji passe devant les détecteurs.

Benji est rassuré. Il a deux brèves pensées : Au fait, où donc a-t-on trouvé de quoi copier une carte de sécurité d’un système que l’on avait jamais vu ? et Tiens, ce qui n’aurait pas été con, c’est de changer les cartes genre avec un peu d’avance, comme une journée ou une paire d’heures, histoire de ne pas se coller un timing ultra-risqué à respecter. Mais il laisse tomber, va à l’ordinateur central, télécharge Mon Agenda.txt, et repart en sifflotant.

Il ignore que sous ses pieds, un drame s’est joué. Gêné par le courant qui était reparti, Ethan, n’est pas parvenu à ouvrir le sas pour s’enfuir, et s’est donc noyé. Heureusement, Lisa a volé à son secours, l’a sorti du sas, et l’a réanimé (son cerveau est mort cliniquement, mais comme ça a toujours été plus ou moins le cas, ça va) un peu plus loin dans un souterrain à grands coups de défibrillateur. Ethan est donc un peu sonné quand il est rejoint par Benji, tout joyeux :

« Les mecs, j’ai la clé avec toutes les données ! Youpi ! Que… ho, Ethan, tu vas bien ?« 

Mais alors que Benji se penche sur son ami… Lisa lui colle un coup de défibrillateur avant de s’enfuir, technique apprise en jouant à Battlefield. Vite les copains, à sa poursuite ! Nos héros courent donc à la sortie du souterrain, Ethan toujours un peu sonné, et prennent leur voiture pour poursuivre Lisa dans les rues de Casablanca, qui…

Ah oui. Alors déjà oui, cette fois-ci, c’est bien Casablanca. Et oui, la sortie du souterrain donnait droit sur une rue de la ville. Alors que la centrale électrique était en plein désert, à des kilomètres de tout. Téléportation, que serait Hollywood sans toi ?

Lisa de son côté a pris une moto. Elle était attendue par des hommes de Lane pour l’escorter, mais comme elle a décidé de leur fausser compagnie, elle file, certes, mais avec eux au train. S’ensuit donc une longue course poursuite avec Lisa à moto, les méchants aussi, et nos héros en voiture. Bientôt rejoints par Brandt (mais si, le chef administratif de Mission Impossible !) et Luther, le gros copain black d’Ethan, qui eux aussi en voiture après avoir retrouvé leur trace avant la CIA, viennent les aider. Les méchants font des pirouettes qui leur font bobo, les gentils se font bobo aussi, mais pas trop, et lorsque méchants et voitures sont ruinés, Ethan s’empare d’une moto pour poursuivre Lisa. Qui finit par le semer après l’avoir fait tomber à 220 kilomètres heures de sa moto, sans casque et seulement vêtu d’une chemise à fleur.

Ethan est donc semble-t-il constitué de Nadinemoranium, la matière la plus dense de l’univers.

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Ethan n’a pas non plus besoin de casque pour protéger sa tête, mais là, ça n’a rien à voir avec sa résistance parabanale.

Brandt, Luther, Benji et Ethan vont donc trouver un bar PMU pour faire le point.

« Bien. Lisa s’est enfuie. Avec la clé. Benji… dis-moi que tu en as fait une copie.
– …
– Quel suspens !
– … ééévidemment ! Ahaha, j’y avais pensé !
– Génial ! On peut… hé, mais alors, pourquoi on a poursuivi Lisa si on se foutait de récupérer la clé puisqu’on l’avait ?
– Je ne sais pas ? Parce que ça avait l’air rigolo ?
– Bon ben d’accord. »

Miséricorde.

Lisa, elle, parvient à rentrer à Londres pour retrouver son supérieur, Bob, le patron du renseignement anglais.

« Bob, regardez, j’ai la clé que vous vouliez. Toutes les données sur le Syndicat, Lane… on a tout. 
– Oui mais qui me dit que ces données sont les bonnes ?
– Ben je ne sais pas : vérifiez-en une ou deux ?
– Non non non, ce serait logique, vous ne devriez donc pas y penser. Non, à la place, je veux que vous repreniez cette clé et que vous l’apportiez à Lane pour continuer votre mission d’infiltration.
– …
– Voilà. Et ce n’est pas du tout suspect de ma part ! Avez-vous remarqué que je suis un peu chauve ?
– Okay. Je vois. »

Et Lisa s’en va donc un peu bougonne.

De leur côté, nos héros eux décident de regarder ce qu’il y a sur la clé. Et y découvrent, à leur grande surprise, non pas 10Go de porno aryen, mais une « boîte rouge ». Un système spécialement conçu pour ne pouvoir être ouvert que par le premier ministre de Grande-Bretagne à l’aide d’une empreinte digitale, rétinienne et enfin vocale, et logiquement utilisé pour des choses diplomatiques. Ce ne serait donc pas vraiment Mon Agenda.txt ? Mais alors qu’est-ce ? Visiblement, Benji n’est que moyennement motivé à l’idée d’essayer de pirater le truc, puisqu’il se contente de dire « C’est comme ça et puis c’est tout« . Pour un crack de l’informatique qui pouvait pirater des avions au début du film, je le trouve un peu léger. En même temps, s’il cracke le système, ça pourrit la fin du film alors hop, il est soudain très fatigué.

Une vaste discussion s’engage donc.

« Au fait Luther et Brandt, comment nous avez-vous retrouvé ?
– Luther a compris à tes dessins que tu pensais que le type blond était un ennemi et la nana une alliée. Donc on a cherché la nana.
– À partir d’un dessin ?!
– Oui et pif pouf, tu dessines tellement comme un dieu qu’en croisant ton dessin avec un logiciel de reconnaissance faciale, on l’a repérée à Casablanca et on vous a retrouvés sur place. 
– C’est tellement crédible.
– Certes. Bon, sinon, que fait-on de cette clé USB avec le fichier? 
– Seul le premier ministre de Grande-Bretagne peut l’ouvrir pour en lire le contenu !
– Ou le mec qui l’a programmé.
– Non, n’y pensons pas ! Ce serait trop facile ! Bon, du coup, je vais avertir les Anglais qu’on a un fichier à eux, que le Syndicat aussi, et donc, que le Premier Ministre est en danger car Lane voudra sûrement qu’il l’ouvre. Car lui non plus ne pensera pas à la craquer ou à aller chercher l’inventeur du système.
– Non, Brandt.
– Ethan ?
– Il ne faut pas avertir les Anglais.
– Mais pourquoi ? Ils pourraient nous aider !
– Oui mais du coup je ne pourrais pas finir le film tout seul. Alors on va faire comme si c’était super intelligent de ne pas les avertir, et à la place, on va kidnapper le Premier Ministre pour qu’il ouvre notre clé.
– … je… whololo… c’est… c’est affreusement idiot. »

Mais ailleurs, quelqu’un essaie de faire encore plus idiot. Car Lisa rencontre Lane dans un cimetière pour lui remettre sa clé.

« Hmmm… Lisa ? Avez-vous la clé ?
– Oui, tenez.
– Je suppose… hmmm… que vous avez tenté de regarder ce qu’il y avait dessus ?
– En effet. Je ne suis tombée que sur une « boîte rouge ». Pas de « Mon Agenda.txt », donc ?
– Non. Je vous ai menti. Maintenant, hmmm… mes hommes vont vérifier que vous m’avez bien apporté la bonne clé.
– La clé est vide, chef.
– COMMENT ? »

Lisa est fort étonnée ! Et puis, elle se souvient… elle a posé la clé entre elle et Bob quand elle a voulue l’amener à ses supérieurs. Ce petit sagouin a très bien pu cacher dans le journal qu’il y avait entre eux un dispositif pour griller la clé… mais pourquoi aurait-il fait ça ? Aurait-il quelque chose à cacher ? Ne serait-il pas chauve par hasard ? Lisa est cependant bien vite tirée de ses pensées par Lane.

« Hmmm Lisa… je ne vais pas vous tuer.
– Ah ?
– Vous avez aidé Hunt à s’échapper… vous n’avez pas tué le chancelier d’Autriche… vous avez fui avec Hunt le soir-même une nouvelle fois… maintenant, vous m’apportez une clé vide… je pense que vous êtes décidément très compétente et loyale. Continuons à travailler ensemble.« 

MAIS ? HAAAAAAAAAAAAA ! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! STOOOOOP !

C’est un concours. C’est forcément un concours pour savoir qui fera le film le plus con et les dialogues les plus navrants. Et départager les gagnants va être difficile.

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J’allais oublier : « Et vous avez tué tous mes motards avant de fuir, ce qui encore une fois, n’est pas du tout suspect. »

Peu de temps après cet entretien, Hunt est donc contacté par Lisa : elle aimerait discuter avec lui dans un endroit public. La rencontre se fait, Hunt venant accompagné des autres membres de Mission Impossible. Mais pendant qu’ils discutent de la pluie et du beau temps et font de la philosophie caca, Benji est soudain kidnappé par le Syndicat sans que personne ne le remarque !

Oui, dans un endroit public. Et oui, à environ trois mètres de ses camarades. Sans que personne ne bouge. Et le tout en étant sur radio de manière permanente.

Ces rebondissements. On va dire que David Copperfield travaille pour le Syndicat.

Lorsqu’Ethan et ses amis réalisent ce qu’il vient de se passer, il est trop tard. Les ravisseurs sont déjà partis, et Lisa s’est enfuie, toujours aidée par la magie de la téléportation décidément très utile dans ce film. Quelques minutes après cette fameuse débandade, Ethan reçoit un appel : Lane !

« Hmmm… allô ? Ici Lane… ne pensez surtout pas à localiser cet appel…
– D’accord.
– Ah ? Bon, ben… c’est plus facile que prévu. Hmmm… je voulais vous dire… si vous voulez revoir votre ami Benji Dunn vivant… il va falloir que vous m’ouvriez la boîte rouge que vous avez, je le sais…
– Vous le savez comment ?
– … je… on s’en fout. Ouvrez-la avant ce soir… ou M. Dunn aura… hmmm… un accident. 
– D’accord.
– … c’est vraiment super facile ou c’est moi ?
– Non c’est juste qu’on n’est pas du genre à réfléchir.
– Ah, je comprends tout à fait ça. Allez, bonne fin d’après-midi et à ce soir alors ! »

L’équipe Mission Impossible n’a plus le choix. Soit elle doit faire quelque chose d’intelligent, soit elle doit kidnapper le premier ministre anglais. Ce sera soirée kidnapping les enfants !

Brandt est cependant un peu réticent à l’idée d’enlever le premier ministre d’une nation alliée. Aussi fait-il appel au big boss de la CIA, le prévenant de ce qui se trame. Vite ! Le bougre fonce en jet, et le soir même, lors d’un gala de charité, il retrouve donc le premier ministre anglais, ainsi que Bob, le responsable de leurs services secrets, pour les informer de ce qu’il se trame. Tout le monde va donc s’isoler dans une pièce à part, et Brandt présent avec eux avertit donc qu’Ethan Hunt est en maraude dans le coin pour tenter de stopper le Syndicat, ce qui fait ricaner CIA-man, parce que hohoho, le Syndicat, c’est du bullshit, tout le monde le sait !

Mot qui fait réagir le premier ministre anglais.

« Le Syndicat ? Bob, ils ne peuvent pas parler de CE Syndicat, n’est-ce pas ?
– C’est que…
– Vous savez, je m’en fous de révéler des secrets d’état devant le patron de la CIA, alors même qu’on ne m’a rien demandé, je vais tout raconter pour le plaisir. Le Syndicat est une idée de Bob, mais logiquement, un simple projet, rien de plus. Une organisation non-affiliée à un état, que nous commanderions et nous financerions pour obtenir ce que nous voulons sans nous mouiller. Non vraiment, ça ne vous dérange pas que je vous raconte tout ?
– Ah non mais faites vous plaiz’.
– Donc, le Syndicat est un projet que j’ai refusé. Bob, auriez-vous créé le Syndicat sans m’en parler ? Espèce de petit rabouin ! Je ne financerai jamais cette chose, qui a déjà échappé à votre contrôle semble-t-il ! »

Mais soudain, Bob coupe court à la conversation en sortant un pistolet à fléchettes soporododo, et en tire une sur le premier ministre anglais. Celui-ci est donc un peu kaput, et ne peut donc apercevoir, sous les yeux ébahis du patron de la CIA, Ethan Hunt retirer le masque de Bob, car depuis le début de cette rencontre, c’était lui !

« Ethan Hunt !
– Hé oui patron. Bon, vous avez entendu le Premier Ministre le dire comme moi : cette histoire de Syndicat, c’était pas des conneries.
– Non… ça alors ! Vous aviez raison depuis le début !
– En même temps, je suis le héros mec, tu imagines si je me plantais ?
– Bon… et maintenant ?
– Maintenant, le Premier Ministre va ouvrir un truc pour nous, et on s’en servira pour attraper Lane et stopper le Syndicat. Vous, vous restez ici. Tenez regardez, le vrai Bob arrive.
– Qu’est-ce qui se passe ic…
– Paf, fléchette.
– Zzzz.
– Voilà, donc je disais : le Premier Ministre a vu Bob lui tirer dessus. Bob est un salaud qui a monté le Syndicat sans son autorisation et a tenté d’utiliser Lisa pour faire disparaître les preuves de son implication. Alors je vous remets le pistolet à fléchettes, vous n’aurez qu’à dire que Bob est une enflure, qu’il a attaqué le Premier Ministre puisque celui-ci confirmera, et que donc, bah vous l’avez sauvé. À vous les honneurs.
– Hmmm… du coup, je vous laisse les mains libres, Hunt. Je ne vais pas m’intéresser à ce que vous comptez faire ce soir, ni même demander à la CIA de vous aider alors que je sais maintenant que je devrais soutenir votre combat. Je vais plutôt rester ici à faire du rien.
– Impeccable mec. »

Ethan et Brandt (qui était donc de mèche et avait fait tout cela pour attirer le Premier Ministre à l’écart) vont donc profiter que celui-ci soit drogué pour prendre ses empreintes digitales, son empreinte rétinienne, et l’obliger à prononcer la phrase qui est la dernière clé pour ouvrir la boîte rouge, une phrase qu’il ne puisse jamais prononcer par accident : « La France mérite de gagner au rugby, et rouler à gauche c’est vraiment complètement con.« 

Le tout étant transmis directement à Luther, resté derrière un ordinateur avec la fameuse clé USB contenant la boîte rouge… celle-ci s’ouvre ! Et l’équipe évacue donc vite fait la place pour retrouver Luther et découvrir le fameux contenu que Lane tenait tant à avoir. À savoir un message de Bob, des services secrets britanniques, à l’attention du Premier Ministre.

« Monsieur le Premier Ministre, si vous lisez ce message, c’est que vous avez choisi d’activer le programme Syndicat. Sur cette clé habilement cachée à l’étranger pour des raisons de sécurité, vous allez trouver les coordonnées de moult comptes en banques pour un total de plus de 2,5 milliards de dollars, afin de financer cette entreprise pour des décennies. Voici la liste et les données en question…« 

Et Hunt de se retrouver nez à nez avec un immense fichier contenant des tonnes de comptes en banque, dont bon nom à Levallois-Perret. Alors c’est ça que Lane voulait ! Le financement du programme Syndicat ! Avec ça, il serait pété de thunes pour longtemps !

C’est ici que je vous propose de vous asseoir. Allez-y, installez-vous confortablement. Vous permettez que je m’allume un cigare ? C’était une question rhétorique. Bien. Vous avez suivi le film jusqu’ici ? Parfait. L’objectif du chef du Syndicat, Lane, était donc d’obtenir le financement de son programme. Et d’utiliser ledit programme à ses fins propres. Alors je vous pose la question : s’il n’avait pas le fameux pognon, comment a-t-il réussi à recruter des centaines d’agents comme on le voyait sur les écrans à divers moments du film ? Et à monter des supers opérations pour les faire passer pour mort et leur donner une nouvelle identité ? Et sans parler de ses planques de luxe et de ses relations au plus haut niveau ? Il est allé trouver des mecs risquant leurs fesses pour leur pays et leur a dit « Allez, viens, trahis, aide-moi à tuer des gens et en échange, tu n’auras que dalle parce que j’ai pas un rond ?« . Et si tu voulais vraiment de la thune, mon bon, plutôt que de faire des attentats, pourquoi ne pas faire des casses ?

Voilà voilà. C’est donc l’histoire d’un mec qui dépense des milliards pour mettre la main sur deux milliards. Ça me paraît malin.

On reprend ? Allez, la fin est proche.

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« Mais alors ils veulent quoi, à la fin, le Syndicat ? Du pognon ? Ils en ont déjà visiblement. Changer le monde ? Ils font des attentats mais on ne sait trop ni pourquoi ni comment. En fait, qu’est-ce qu’on fout là ? »

Ethan informe donc Lane qu’il a ouvert la boîte rouge. Et qu’il est prêt à échanger son contenu, comme convenu, contre son ami Benji. Rendez-vous est donc pris à une guinguette en bord de Tamise, où Ethan vient seul, laissant Brandt et Luther à une activité bricolage fort mystérieuse, probablement un gibet pour y pendre les auteurs de ce films. Sur place, Ethan réalise vite que la guinguette est cernée par les hommes du Syndicat, et découvre que Benji et assis avec la douce Lisa. Sauf que voilà : Benji a un gilet avec une bombe et un énorme compte à rebours dessus. Et une oreillette par laquelle Lane lui parle, et il parle pour lui. Ainsi que des lentilles pour que Lane puisse voir ce que Benji regarde. Ce n’est donc pas le moment d’avoir envie d’aller aux toilettes.

La conversation se fait donc au travers de Benji.

« Bonsoir… hmmm… Monsieur Hunt. 
– Bonsoir Lane. Dites-moi, c’est pas très sympa la bombe sur mon copain.
– C’est pour m’assurer de… hmmm… votre entière coopération.
– Oui enfin le compte à rebours c’est très con. Les détonateurs, c’est mieux.
– Sans compte à rebours… hmmm… les spectateurs ne comprendraient pas que c’est une bombe… hmmm… et puis ça rajoute… hmmm, du suspens.
– Bon, écoutez, passons, c’est débile. Si le compte à rebours est sur 5 minutes, tout le monde sait que la conversation va traîner durant 4 minutes 57 secondes. Alors accélérons. J’ai ouvert la boîte rouge. J’ai les comptes en banque.
– Hmm… prouvez-le ?
– Tapez « Bank of Tatarstan », numéro de compte 0123456789. Et le code secret est le 12. Maintenant, demandez un virement de 50 millions de dollars.
– Hmmm… ça marche. 50 millions de dollars. Bien. Donnez la clé à Mademoiselle Faust à côté de vous. Puis, hmmm… elle vous tuera, vous et votre ami.
– Hé, ho ! Dis-donc !
– Hmmm… c’est vous deux… ou la bombe qui explose… et, hmmm…. tue tous les touristes.
– Ah ouais ? Sauf que je vous ai feinté, Lane. J’ai détruit la clé. 
– Hmmm… pardon ?
– J’ai les codes. Les accès. J’ai tout appris par cœur. Tous les numéros de compte. Les sommes. Les codes d’accès. Je SUIS la clé. Si vous me tuez… vous perdez tout ! Alors laissez Benji partir. Sinon, vous n’aurez rien !
– Hmmmm… vous êtes en train de me dire que vous avez retenu des dizaines et des dizaines, si ce n’est des centaines de codes complètements aléatoires par cœur ? En une heure à peine ?
– Heu… oui, je… voilà. C’est ça. Je suis super fort. Vous avez déjà vu mes dessins ? Et non mais sinon, mon offre ? »

Lane est un peu bougon. Il réfléchit à l’offre, s’énerve un peu plus, et évidemment, arrête le compte à rebours au dernier moment, à savoir à 19 centièmes de seconde de l’explosion.

J’attends avec impatience le film où un type voudra arrêter la bombe au dernier moment et là « MERDE PUTAIN J’AI RIPÉ J’AI RAPPUYÉ SUR ESPACE, MON DOIGT TREMBLAIT ! » et sproutch les gens. Le jour où ils vont découvrir les détonateurs, Hollywood va être révolutionné, vraiment.

Benji est donc autorisé à retirer son gilet d’explosif, ses lentilles caméra, et à quitter la guinguette. Lane ordonne ensuite à ses hommes de capturer Hunt. Ne surtout pas le tuer, car il est désormais très précieux. Par contre, ils peuvent buter Lisa, qui ne leur est plus d’aucune utilité.

S’ensuit donc une fusillade durant laquelle on n’entend pas une sirène, pas un touriste ne meurt, et toute la ville semble s’en foutre éperdument. Londres, c’est visiblement une ville sans policiers. Lisa et Ethan fuient comme ils le peuvent, Lisa finissant par se retrouver isolée avec Jean-Jacques le briseur d’os, qu’elle poignarde un bon coup histoire de le calmer. En chemin, ils tuent bien 10 agents du Syndicat, et finalement, Lane lui-même arrive à la poursuite d’Ethan. Et…

… lui tire dessus.

Pardon ?! Mais ? Juste avant tu es le type qui a justement ordonné de ne surtout pas lui tirer dessus, de le prendre vivant ? Mais ? Ventre-saint-gris, donc c’était l’histoire d’un mec riche qui dépense son argent pour essayer de devenir riche, et à présent, c’est celle d’un mec qui essaie de tuer le type qu’il veut ne surtout pas tuer ? Ça va les scénaristes ? Vous le dites si vous vous faites chier devant vos propres films, hein ?

En tout cas, Lane poursuit Hunt, le ratant évidemment à chaque tir, jusqu’au moment où Hunt rentre dans un bâtiment désaffecté et disparaît dans un trou dans le sol. Lane se jette à sa poursuite, et au moment de s’avancer pour mettre le coup de grâce à Hunt qui a arrêté de cavalcader… il est stoppé net par un mur invisible. Non ! Une vitre blindée ! Il tente bien de tirer, mais cela ne sert à rien. Il va dans une autre direction ? Une autre vitre, et Benji derrière ! Une autre ? Luther derrière une nouvelle vitre ! Et enfin, Brandt ! Lane réalise qu’il est prisonnier d’un cube de verre blindé sur lequel on vient de refermer une trappe. Et que de chaque côté, l’un des quatre membres de Mission Impossible le fixe en souriant. Et pour lui apprendre sa leçon… ils ouvrent une valve et le cube commence à se remplir de gaz ! Le même gaz avec lequel il avait endormi Ethan dans le magasin de disques !

« Ho non, ce gaz… je le connais ! Il sent comme les fixies où les iPhones plein de sueur après des selfies ! Non, pitié !« 

L’équipe de Mission Impossible reste impassible, posant autour du cube pendant que Lane disparaît dans le gaz en se débattant.

Personnellement, j’espérais secrètement que Lane, dans un dernier geste, pourrirait la pose cool de l’équipe des débilos en se collant à la vitre pour y dessiner avec la buée du gaz un tout petit pénis et écrire en-dessous le mot « zobi« . Je pense que Ethan Hunt aurait été un tout petit peu dégoûté de voir son super plan inutile intitulé « Prenons tous les risques pour le mettre dans un piège en verre plutôt que de l’arrêter direct juste pour prendre une pose cool » perdre tout son côté théâtral d’un simple geste.

Mais, point de dessins de kikoutes pour Lane, qui succombe et s’endort.

Lane est donc capturé, et Ethan peut retrouver Lisa pour lui dire que c’est bon, wesh meuf, ta mission est finie, tu es libre, vis ta vie, sois heureuse, et si un jour je passe, fais péter les caouètes. Lisa serre donc ce vaillant agent américain dans ses bras avant de partir dans sa voiture de sport typique du discret milieu de l’espionnage vers de nouvelles aventures, civiles désormais. Mission Impossible vient de neutraliser le Syndicat, c’est donc la victoire et…

Vous dites ? Que le Syndicat était supposé être une super organisation internationale ? Avec des centaines de membres ? Des relations partout ?

Ben non, visiblement, c’était Lane et dix gus.

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« Mais en fait, si le Syndicat, c’était juste dix gus et que vous étiez infiltrés chez eux, Bob ou vous pouviez les arrêter à n’importe quel moment depuis le début du film et c’était plié ? »

En fait, c’était vraiment tout pourri, comme mission, non ?

Nos héros n’en ont visiblement pas conscience et font donc la fiesta, avant que quelques temps plus tard, Brandt et le patron de la CIA ne retournent devant la même commission qu’au début du film : le patron de la CIA lui-même veut le retour de Mission Impossible, parce qu’ils sont vraiment trop cools. Et qu’en plus, grâce à eux, il a une super image, et qu’on vient donc de le nommer au gouvernement.

Tout le monde est donc heureux, et… FIN !

Bon. C’était, comment dire ? Ah oui, voilà : Tom Cruisesque.

____________________

« Et voilà. Un Spoil-Signal d’éteint mon bon Diego. Je demanderai une remise d’impôts pour cette action qui permettra d’économiser de l’énergie.
– Patron, vous saignez du nez.
– Ce n’est rien mon bon Diego, c’est mon cerveau qui coule, ça arrive chaque été à force d’enchaîner les films de ce genre.
– Vous allez vous reposer alors ? »

Après avoir aspiré d’un air dédaigneux la matière cérébrale qui s’écoulait de manière si vive qu’un embaumeur égyptien en aurait pleuré d’envie, je fronce un sourcil à l’attention du brave serviteur.

« Allons, et laisser les 4 Fantastiques passer ?
– Patron, vous disiez plus haut que c’était une merde au point que même la presse le reconnaissait, c’est dire ! »

Diego hésite, voyant mon air sûr, car il a déjà compris.

« Allons mon bon, tu oublies une chose : les bouses, c’est ma grande passion.« 

À défaut d’avoir ma fiche dans Wikipédia, j’espère bientôt y trouver, reconnue comme une forme de hobby, la scatophilie cinématographique.

Pour la presse, par contre, je pense que l’on pourra parler de scatophagie.

Avaler autant de matières fécales pour derrière leur donner 4/5, je ne vois pas d’autre explication.

135 réponses à “Mission : Impossible – Drogue Nation

  1. Monsieur Connard, je vous déteste…

    Je n’avais absolument rien à faire au bureau hier, et vous ne vous êtes pas donné la peine de sortir un article que j’aurais eu tout le temps d’apprécier à sa juste valeur. Alors qu’aujourd’hui, je suis pris toute l’après-midi, et je vais devoir patienter jusqu’à ce soir pour me délecter de votre verbe sans égal ! Grrr!

    Bon, je vous pardonne, vous deviez avoir quelques cadavres dans le placard à aller enterrer hier, avec l’aide de votre bon Don Diego!

  2. Franchement tu sais quoi ? Maintenant j’ai envie de le voir l’étron parce que je ne savais pas quelle série Z comique j’allais me mettre sous la dent creuse !
    Merci infiniment pour ce moment de TRES GROSSE rigolade. J’en ai pleuré de rire. Merci !!!

  3. C’est l’avatar de la tablette des lois, les lois de la tablette, c’est idiot mais fallait y penser.
    GPS: compose le numéro de Mission Impossible, à savoir le zéro……encore un effort pour atteindre l’infini.

  4. « Personnellement, pour empêcher Mission Impossible de rentrer quelque part, j’ai plus simple : un marqueur à environ 1,80m. Tom Cruise ne pourra jamais passer ce piège diabolique. » est sans hésiter la phrase que j’ai le plus partagé au cours des 20 dernières minutes… Avec évidemment le lien menant à l’article.

    Je profite pour signaler une mini-typo au niveau du « zobi« (Y a un << inversé), le nom de cette figure de ponctuation m'échappe à cet instant.
    Merci pour cette lecture ! Vivement les fantastic 4 !

  5. Je suis déçu par votre commentaire au sujet de l’affiche. Avec « Temps désespéré, mesures désespérées », il y avait pourtant de quoi faire.

  6. En tant que motard, le nadinemoranium, ça m’intéresse ! Est-il possible de s’en procurer sans voir couler sa cervelle ?

    • En tant que motard, j’ai bien ri à cette poursuite BM voiture/BM Moto. Mais j’ai pleuré devant tant de montures détruites. Salauds, Hollywood ! Salauds !
      Et le coup du ‘si je trifouilles les vitesses j’irais plus vite forcément’ me fera toujours rire. Retrograder après un virage, faire hurler son moteur et aller plus vite qu’avant la courbe… c’est sûrement un effet du Jeanmariebigardium 98 sans plomb dans le réservoir du liquide de freins avant.
      Mais la tronche d’Ethan qui tente de poser le genou sans cuir… priceless.

  7. Tant d’efforts et de personnel pour 2,4 malheureux milliards. Alors qu’il suffisait d’embaucher Kerviel et ils en gagnaient presque 5.

  8. « Qui finit par le semer après l’avoir fait tomber à 220 kilomètres heures de sa moto, sans casque et seulement vêtu d’une chemise à fleur. », il avait des lunettes de soleil. C’est scientifiquement prouvé que les lunettes de soleil protege la tete en cas de choc.
    C’est fabriqué à peu pres dans la meme matiere que les tables pareballes. D’ailleurs je regardais cette daube de spiderman 2 (le dernier donc) et j’ai decouvert qu’en amerique ils faisaient aussi des barrieres de chantiers pareballe. C’est pratique qd meme ^^
    .
    Bon pour le reste j’adore vos spoils mais c’est dommage que vous degommiez toute la logique du mechant, il sait tres bien que lisa essaie de le trahir, il en joue d’ailleurs parce qu’il essaie de la retourner elle et hunt. Je me doute que vous avez du le comprendre, mais c’est dommage de spoiler ca de la facon que vous l’avez faite. Je suis sur que y’a des gens qui vont tout prendre au 1er degré ….
    Mais sinon 4/5 pour ce film c’est largement mérité, il est vraiment bon, ne repose pas sur une surenchere de cascades, et surtout a un role femiin fort (le pendant d’ethan).
    tres bon film pour ma part ;)
    .
    Ah si un dernier truc, a la place du mechant, a la fin je me serai flingué plutot que de me laisser prendre vivant. Ca les auraitn bien mis dans la merde mes geolier qui voulaient me prendre vivant :p

    • Tout a fait d’accord sur la partie de la logique du méchant, et aussi un point qui n’a pas été soulevé, le but du méchant et l’argent , mais à aucun moment on ne sait comment Tom Cruise fait pour acheter son matériel haute technologie, se faire larguer en parachute etc…

  9. A la fin du film, quand Lane est endormi a cause du gaz, Ethan pousse la cage en verre et la fait tomber.
    Je n’ai pas pu m’empêcher de dire : « Il a renversé le Syndicat ! »

    • Joli spoil, j’ai aussi bien ri sur le marqueur à 1m80 pour Tom-Tom le GPS Cruise-Navigate secur à mémoire extensible.

  10. Bravo excellent article et on vous sent en forme avec ces quelques jours de congé. le Nadinemoranium une trouvaille, j’imagine que c’est le produit trouvé dans les entrepôts de l’usine Tianjin (un truc pas très résistant et bourré de mauvaise foi c’est un produit chinois non ?)

  11. Toujours les mêmes vannes, toujours les mêmes intros et conclusions, toujours les mêmes répliques sur le caca, matières fécales, étron… Toujours aussi longs et si peu inspirés.
    Cet article est d’une nullité crasse et d’une inutilité totale.
    Surtout pour un film plutôt plaisant.

    L’auteur de l’article doit se reconvertir. Bientôt.

    • Je crois qu’un débat avait déjà eu lieu sur la redondance par certains aspects des spoils de l’OC. La faute d’Hollywood qui utilise toujours les mêmes ficelles, ou de l’OC? Il faut reconnaître aussi qu’il n’est pas non plus facile de trouver toujours de nouvelles façons de rire des incohérences filmiques, qui, elles, ne changent pas vraiment, les auteurs de blockbusters nous prenant toujours autant pour des c…
      Maintenant je ne crois pas que l’auteur de cet article ait de réel besoin de reconversion, vu tout ce qu’il fait par ailleurs, mais bon si ça vous ennuie personne ne vous oblige à le lire, non plus. Ou alors vous êtes comme lui et aimez vous infliger des souffrances en regardant (lisant) des choses que vous n’aimez pas mais y trouvez malgré tout du plaisir. Ce qu’on peut être tordu parfois… (mais n’y voyez pas une attaque personnelle)

    • Malgré la tentative de répétition et le mépris dégoulinant, ce troll est d’assez mauvaise facture. Peu engageant, opinion personnelle à peine suggérée comme vérité absolue, pas de points Godwin, grammaire/orthographe/ponctuation correcte…
      2/10 pour l’effort. Would not get mad at.

      • Cett articl é tou pouri wesh misssion inpocible c tro bi1 é Tom Crouse il é tro bo lol twa t k1 rageu jalou parcke t moche wesh mem lé nazi y son – bette ke twa

        J’ai combien ? (franchement au moins trois points pour le langages incompréhensible, t’imagine pas le temps que j’ai mis pour écrire aussi mal … :p)

      • Pas mal, allez 7/10. (J’ai mis moins 2 pour l’absence de subtilité et moins 1 pour le manque de point Godwin) Respect quand même…

      • Alors là cher monsieur, je conteste : pour la subtilité, certes, on a fait mieux (en même temps il était 2h du mat, j’ai pas eu le temps de beaucoup réfléchir, déjà que pour écrire aussi mal j’ai bloqué sur chaque mot …) mais le point Godwin en revanche est bel et bien présent. Je m’autocite : « mem lé nazi y son – bette ke twa »
        Si je pouvais donc avoir un 8/10, ce serait très sympathique, et ça ferait joli sur le CV :)

      • Ah pardon j’avais lu trop rapidement car j’avais mon attention détournée à ce moment là. 8 sur 10 corrigé!

  12. Bon, perso, même si j’ai aimé le film, j’aime aussi cette critique.
    Une remarque, cependant, qui me fait penser que, même lorsque l’on critique, il reste difficile d’être sans défaut :
    Au premier « hors » utilisé au lieu de « or », j’ai cru à une faute d’inattention.
    Au second, je me pose des questions.
    Malheur ! Pas de troisième occurrence ! Je ne peux donc pas en déduire quoi que ce soit !
    Diego ! Vous ne relisez donc rien ?
    A quoi servez-vous donc ?

  13. Parfois, je regrette l’époque où je n’étais pas informaticien et où le hacking dans les films me paraissait juste cool… Ce film est une merde scénaristique, mais bon il a de qui tenir. Et ce spoil me rappelle un peu le jeu Mission Impossible sur Nintendo 64, qui reprend le scénario du premier film il me semble, mais de manière tellement décousue qu’on dirait qu’ils ont voulu souligner les incohérences exprès, comme si le jeu critiquait le film ! C’était assez conceptuel mais, évidemment, très chiant.

  14. Hum, je commence à me demander si les traducteurs ne sont pas en vacances ou au chomage technique (maudit sois-tu, googletrad) :
    *Lors de la petite scène de torture et d’évasion au début, miss Faust dit qu’elle et son diabolique compagnon ont !-tués-! les hommes de mains (exception faite de Boris brise-les-os) à grand coup de pieds dans la tronche, ce qui justifie son coup fumeux du « je vais m’en tirer pépére y a pas de témoins ».
    *Il n’y a pas de témoins chez la petite vendeuse de vinyles qui précise bien que « le magasin est fermé » (ou tout du moins sur le point de fermer), et puis étant biclassée elle avait un malus à son jet de professionnalisme.
    *Benji ne joue pas les idiots quand Ethan le retrouve à l’opéra : il avait deviné dès qu’il a vu les billets… je ne sais pas où on a pu pêcher cette histoire d’étonnement…
    *Les documents laissés par Ethan à Cuba étaient destinés a Benji, histoire qu’il puisse les analyser pépére sous les yeux de ses boss de la CIA..
    *Solomon explique bien à Faust qu’il la laisse vivre parce qu’elle lui sert à manipuler Ethan (it’s a -honey-trap !) d’où sa catchphrase ‘il sait comment me trouver’ . Mais le coup de tuer le pauvre type derrière elle… Bon sang, ce poncif idiot encore…

    On notera aussi le grand professionnalisme de Faust « je révéle d’entrée de jeu que je suis du MI6 et que je tente de couvrir une opé foireuse britannique au lieu de me faire passer pour… hmmm… une agent du mossad, au pif , parce que ma mission est avant tout d’éviter que ça s’ébruite »

    Si on pardonne une bonne dose de bullshittery a MI (2 eme licence nawakesque, juste après die hard), le film se regarde plutôt bien (mieux que le précédent en tout cas).
    Et puis au début c’est quand même un américain et un britannique qui infiltrent un avion français piloté par des tchétchènes en route pour la Syrie dans un film estampillé China. C’est quand même pas mal.
    Et puis Faust démarre une S1000 RR sans se tromper, pas comme les spots de la sécurité routière française : ça mérite une étoile.

    Conclusion : un passe temps d’été pas mauvais mais pas excellent non plus.
    Pour les 4 fantastiques, c’est tout aussi mauvais que les autres productions Marvel, si ils ont décidé de le saborder ce coup-ci c’est qu’ils n’ont pas du arroser les critiques autant que d’habitude.

      • ah ouip exact, ça explique bien des choses en fait (côté critiques).
        mais ça reste au niveau avengers (sans le popotin de black widow, certes) et compagnie ^^

    • Franchement, les 4 fantastiques est loin d’être si mauvais. J’attends de voir l’article de l’Odieux, mais hormis un climax un peu mou et un quart d’heure disparu dans la poche des producteurs, je n’ai pas vu de très gros défauts. Moins pire que cette merde d’Ant Man en tout cas.

      • Effectivement, il n’y a pas trop de défauts à trouver aux 4 fantastiques.
        C’est tout à fait normal pour des chercheurs expérimentés travaillant sur la découverte d’une dimension parallèle de recruter leurs petits nouveaux dans les concours de sciences scolaires.
        C’est normal de fabriquer une machine à téléporter sans penser à travailler sur le lieu d’arrivée de l’objet téléporté (je me souviens pas d’un seul film traitant de la téléportation qui a pu oublier ce détail, même en 58 dans le premier « La mouche », c’est dire).
        C’est normal, en voyant l’objet revenir d’on ne sais où avec de la poussière inconnue aux fesses, d’en déduire que la chose a visité une autre dimension, sans s’imaginer plus simplement qu’une autre planète peut aussi bien contenir des éléments inconnus sur terre.
        Je m’arrête là, je pense que l’OC s’occupera bien mieux de cet étron que moi.

      • Alors dans l’ordre :
        – il n’a jamais été dit qu’ils soient là pour recruter (et si tu veux une liste d’éléments pour t’expliquer pour quelles raisons ils peuvent être là, je peux t’en donner une dizaine, mais ce sera un peu long). En revanche, ils trouvent sur place quelqu’un qui a beaucoup travaillé sur le sujet sur leur projet, et qui a même de l’avance sur eux dans un certains sens. A partir de là, le recruter ne paraît pas incohérent, c’est un risque certes, mais si le paris est payant, il les fera beaucoup avancer.
        – Ce n’est pas parce-qu’il ne maîtrise pas le lieu d’arrivée qu’il n’y pense pas. Et on peut supposer que, dans sa tête, la maîtrise du lieu d’arrivée demande plus de moyens financiers. Et d’ailleurs, il me semble qu’il est assez souvent répété au cours du film à quel point son expérience était conne (et surtout inconsciente) et à quel point il a manqué de recul dessus. Bref, un peu con, oui, incohérent ou mauvais, non.
        – Les gars travaillent sur le projet depuis quasiment 20 ans il me semble, ils doivent être largement capable de reconnaître le genre d’appareil permettant le voyage inter-dimensionnel, et surtout les démonstrations physiques d’une téléportation d’un monde à l’autre.

        Tu peux trouver complètement conne les explications que je viens de te donner, ça n’en reste pas moins des explications, et je n’ai pas eu besoin de réfléchir 30 minutes pour les trouver …

      • Ok, restons dans l’ordre :

        1 – Embaucher le jeune blanc bec après démonstration semble logique. En revanche, que viennent foutre ces deux scientifiques dans un concours de sciences scolaires où, je le rappelle, « c’est l’horloge alimentée à la pomme de terre qui a gagné » ? Parce que s’ils écument toutes les écoles de la région de cette manière à la recherche du prochain Tesla ou d’une invention de fou (j’imagine que dans ta dizaine de raisons, « la bouffe de la cantoche était bonne » ne doit pas y figurer ;)), il y a peu de chance qu’ils reviennent à la maison en criant « Euréka », mais plutôt avec deux mètres de corde et autant de tabourets.
        Donc, pour ma part, toujours pas logique qu’ils se trouvent là.

        2 – Alors non, désolé, mais je ne peux pas être d’accord avec les arguments « manque de moyens » et « il est con », pour à peu près les mêmes raisons. Les finances sont déjà une incohérence du film étant donné que le jeune héros arrive sans peine à créer une machine à téléporter, avec zéro flouz (m’étonnerait que sa maman lui file de l’argent de poche). Et l’argument « non mais il a tout volé » ne marche pas non plus, puisque sinon, il aurait pu voler aussi pour fabriquer le deuxième compartiment !
        Et si il est si con, ben, d’une part, on le présente quand-même comme un petit génie qui a réussi là où d’autres grands esprits (et avec des moyens, eux) se sont plantés en beauté, et d’autre part, mais bowdel j’y pense les gros scientifiques plein de thunes aussi ont fait cette machine et n’ont pas non plus pensé à l’arrivée.
        Là où je veux en venir, c’est qu’il me parait idiot de vouloir fabriquer une machine à téléporter sans essayer de contrôler l’arrivée de l’objet. Quel pourrait être l’utilité d’un tel système ?

        3 – Je me suis mal exprimé. Je ne reproche pas aux gros bonnets d’avoir deviné que l’avion était parti dans une dimension, ils le savent déjà, en effet. Je leur reproche d’avoir déduit, selon les explications du vieux, que les objets passant dans leur machine ou celle du gosse partaient dans une autre dimension, tout simplement parce qu’ils ont ramené des éléments inconnus sur terre. Tu connais la théorie du zébre ? Si tu entends galoper, ne pense pas que c’est un zébre, c’est plus probablement un cheval. La logique voudrait que les objets téléportés aient atterris sur une autre planète et aient rapporté des matières extraterrestres.
        Et quand bien même tout ceci est en définitive un portail vers une autre dimension, il n’y a aucun moyen de le savoir et d’éradiquer la théorie « extraterrestre », même après avoir visité les lieux.

        Je ne peux trouver des explications connes tant qu’explication il y a, et donc recherche et réflexion, ce que j’apprécie toujours, même si je ne partage pas ton point de vue ;)

      • 1. Trois exemples de justifications :
        – Ils passaient dans le coin et n’avaient rien d’autre à faire. J’ai vu le film il y a plus de deux semaines, mais il me semblent que le « concours » ne se déroule pas dans la ville des deux scientifiques (New York il me semble). Il suffit d’imaginer deux secondes qu’ils soient venus en train (par exemple) et qu’ils aient du temps à tuer pour qu’ils se soient retrouvés là par hasard.
        – (Encore une fois) Sauf erreur de ma part, le scientifique « en chef » dirige aussi une école, si c’est bien le cas, il peut avoir plus d’une bonne raison de venir dans un lycée (pour du recrutement par exemple), il suffit alors d’imaginer que le concours a lieu ce jour là et ils ont une bonne raison d’être là.
        – Pour rappelle, ils sont père et fille, et rien ne nous dit qu’il n’y a pas quelqu’un de leur famille qui participe à ce concours.
        Bref, toi tu réfléchis en te demandant pourquoi deux scientifiques seraient là (à juste titre), mais rien ne nous prouve qu’ils sont là « en tant que scientifique ».
        (après je dis ça comme ça hein, je me souviens pas parfaitement du film, mais ça ne m’a pas choqué lorsque j’ai vu le film)

        2. « Les finances sont déjà une incohérence du film étant donné que le jeune héros arrive sans peine à créer une machine à téléporter, avec zéro flouz »
        Dans le cas présent, nous sommes d’accord il y a une facilité scénaristique. Toutefois, c’est le genre de choses que beaucoup de films te demande d’accepter, si tu veux voir du réel, construire une bonne histoire ne va pas être évident … surtout une histoire de SF… et justement, tant que j’en parle, c’est de la SF (presque avant d’être un film de Super Héros même) ce qui veut dire purement et simplement qu’on « joue » avec la science. Par conséquent, qu’il parvienne à de tels résultats est certes hautement improbable mais reste dans l’esprit du film.
        Ah, et puisqu’il a tout fait à l’arrache, on peut s’imaginer que quelques petits boulots ont suffit pour se payer son matos bas de gamme.

        Je me suis peut-être mal exprimé, je ne veux pas dire qu’il est con, mais qu’il a fait quelque chose d’un peu con, de presque précipité plutôt (tu saisis la nuance ?). Tu peux être intelligent mais être trop obsédé par ton ambition pour tout saisir des implications de ton travail (des gens (je me souviens plus qui …) ont bien inspiré la bombe nucléaire sans le vouloir …).
        Quant à la technique en tant que tel … Et bien fondamentalement, la téléportation n’existe pas (pour le moment :p) donc c’est difficile de théoriser dessus. Mais imaginons que tu apprennes à lancer quelque chose : avant de pouvoir viser, il faut déjà que tu sois sûr que ton projectile parte, non ? Nous sommes d’accord, ce n’est pas prudent, mais c’est une façon de voir les choses non ?
        Ce que je veux dire, c’est qu’il essaye de contrôler l’arrivée de l’objet, il n’a juste pas encore trouver le moyen d’y arriver, et est déjà très fier (à juste titre) d’arriver à téléporter (dans les deux sens) ledit objet.
        Je suis d’accord, ce n’est pas vraiment brillant (comme point de scénario) mais ça reste largement acceptable je trouve.

        3. Ce que tu dis me semble vrai, effectivement (quoique je ne suis pas scientifique et je ne suis pas à leur place, je ne sais pas s’ils ont un moyen de vérifier leur hypothèse ou quoi que ce soit), mais c’est du point de détail pour moi. Je m’explique : en fin de compte qu’ils aient été téléporté vers une autre dimension ou une autre planète ne change pas grand chose, ce dont nous sommes sûrs, c’est qu’ils ont voyagé vers un autre « monde ».
        On peut aussi supposer qu’en ré-étudiant leurs formules et leurs installations, ils se sont rendus compte de ce qu’ils faisaient réellement, tout simplement.
        Ah, et il me semble aussi que le but des scientifiques dès la base était de voyager dans une autre dimension, ce qui influeraient sur leur façon de voir le résultat.

        Pour finir, je préciserais que, comme je le disais à la base, ce n’est pas que je trouve le film bon, c’est juste qu’il n’est pas mauvais. J’ai beaucoup aimer la façon qu’il avait de miser avant tout sur son ambiance, ses personnages et son histoires (quand bien même ce soit fait maladroitement) plutôt que sur de l’action bourrine débile comme on le voit dans (quasiment) tous les films du genre.
        En bref, je considère qu’il s’agit certes d’un film loin d’être parfait, mais qui a au moins le mérite d’essayer de sortir des sentiers battus et de ne pas nous proposer un énième film Marvel alakon. Ah, et j’essaye davantage de défendre son réalisateur que ses producteurs qui ont fait beaucoup de mal au film (apparemment il manque 15 minutes …)

        (cela dit, je trouve tes reproches bien plus intelligent que toutes les autres critiques que j’ai pu voir ailleurs sur le net et qui se résume à « j’ai pas aimé y’avait pas assez de combat » ou (véridique) « c’est nul, il y a pas de scènes post-génériques » (ce n’est pas le seul « argument » de la critique mais avoue qu’un … truc … de ce genre fait perdre toute crédibilité au reste …))

      • On a une jolie diatribe, j’apprécie ça.

        1 – Rien à redire, je t’accorde ce point.

        2 – Pour les moyens, admettons le système « à l’arrache » ; mais bonnnnnn, quand-mêêêêême, j’imagine que fabriquer un téléporteur avec de la récup’ n’est pas aussi simple que si tu voulais construire un micro-onde. Mais admettons quand-même.
        Pour la pratique, je m’y fais pas. Téléporter un objet sans savoir où il va, ni au moins essayer de définir un paramètre d’arrivée, c’est comme si Doc Brown avait lancé la Delorean sans mettre de date. Pour moi, ça n’a pas de sens, et c’est plus que de la précipitation, je dirais surtout que ça ne s’explique pas vraiment, et donc que c’est simplement de la fainéantise des scénaristes qui ont utilisé un raccourcis pas trop chiant pour eux. Je te concède qu’on a le droit d’y croire. Moi pas, et ça casse la crédibilité que je lui porte.

        3 – Toujours pas d’accord. L’argument « ils s’en sont rendu peut-être compte après par d’autres moyens » ne fonctionne pas. J’explique.
        Le chef scientifique (toi comme moi, on n’a retenu aucun nom, hein ?) explique, lorsqu’il rencontre le héros, que leur théorie (les objets se barrent dans un monde parallèle) vient de l’analyse qu’ils ont faite sur la poussière au retour de l’objet.
        Ceci prouve que c’est leur seule explication à cette théorie. Oui, ils pourraient avoir fait d’autres tests ensuite pour vérifier tout cela, mais si on part comme ça, ils pourraient avoir fait plein de choses, tant que ça n’est pas dit ça ne compte pas ; là c’est l’explication qu’on nous sert qui compte, et qui pour moi est trop facile.
        Pour le coup du « c’est peut-être leur but initial de voyager dans un monde parallèle », je sais pas. Je me dis que s’ils ont découvert ça après coup, et vu la façon dont le chef en parlait, ça avait plutôt l’air d’une surprise pour eux. Pas souvenir des dialogues exacts, donc moui, admettons, mais là encore ça n’est pas précisé donc bon…

        Pour finir et pour répondre à ton « pour finir », de mon côté je suis déçu parce que je trouve justement que le réal, ou les scénaristes, bref les responsables du film ont fait preuve de beaucoup de flemme. Après des opus orientés action et blockbuster hoolywoodiens avec effets spéciaux, casting bankable et ponts qui s’écroulent à la clé, le parti-pris du reboot de sortir des sentiers battus aurait pu être intéressant, si selon moi il avait vraiment été suivi et respecté.
        Là, j’ai plutôt l’impression qu’ils étaient motivés au départ, et puis qu’après il se sont dit « oh, pfff, j’ai un match ce soir, allez on va finir ça vite », peuplant tout le films de gros poncifs qui rendent l’intrigue inintéressante puisque trop prévisible.
        La scène de flirt suivi immédiatement par la scène de jalousie, les deux amis qui se brouillent pour ensuite se rabibocher (« mec, j’ai fait le connard mais promis je recommencerai pas »), le mec dark qui sort la réplique de futur méchant (« le monde va mal, il est foutu, blablabla »), et surtout, surtout, l’odieuse scène de fin, qui m’a fait sortir le cerveau par tous mes orifices tellement il voulait s’enfuir, ce moment où ils décident du nom de leur groupe, à la fois tellement long, et tellement pas crédible (« ouais, c’était fantastique »).
        J’aime pas qu’un film me prenne pour un con, et en sortant j’ai vraiment eu l’impression qu’il s’est moqué de moi.

        Imagine que t’achètes un bouquin de Musso (je vais quand-même pas comparer le réal des FF à un King ou un Herbert), tu sais que ça va pas être un truc de malade, mais tu t’attends au moins à suivre une histoire pas trop chiante. Et en préface, tu lis « désolé, j’ai eu la flemme d’écrire ce bouquin, alors j’ai laissé ma fille l’écrire à ma place, mais elle a quand-même 16 ans, et elle fait presque pas de fautes d’orthographe, donc enjoy ! »

        C’est mon sentiment, il fallait que je l’exprime ^^

        (Merci à toi, j’apprécie aussi qu’on puisse répondre à des critiques par des arguments plus sensés que « t’as rien compris au film » ou « si ça te plait pas tu sors de la salle et pis c’est tout ». Donc c’est cool de pouvoir discuter. Je… qu’est-ce qui nous arrive…)

  15. Lane a un besoin urgent de 2 milliards tout simplement parce qu’il a pris un crédit auprès de sa banque et que l’échéance approche.

  16. Merci !!! Le sacrifice de vos rétines et de votre encéphale donne encore une fois un résultat fort divertissant !
    Merci Odieux, courage pour les 4 bullshits, pensez aux sangles pour rester jusqu’à la fin de la séance…

  17. Un autre truc étonnant. Pour activer le programme « syndicat », il faut donc une identification biologique par le 1er ministre et uniquement ça. Apparemment Bob n’avait pas prévu que ledit 1er ministre pouvait changer du fait de mort subite, scandale sexuel révélée par The Sun ou, pire, par une défaite aux élections (maudite démocratie…), ce qui est quand même sacrément embêtant pour activer un ambitieux programme secret. Rappelons que le gars est chef des services secrets d’un régime démocratique et donc sensé connaitre un p’tit peu ce principe de l’alternance politique qui a cours dans son pays. Savoir anticiper, ça doit être en option chez les agents secrets…

  18. Petite correction, c’est Ilsa Faust et non Lisa.
    Spoil sympa, vivement les FF X)
    Perso j’ai beaucoup aimé le film. Il a quelques incohérences mais scénaristiquement il se tient plutôt pas mal comparé à beaucoup d’autres. Et oui certains trucs sont très gros:  »Eh bien en fait, le Syndicat c’est nous mouahaha ! » >meilleur intro d’organisation maléfique ever.
    Mais justement il joue un peu avec cet aspect  »bigger, still more bigger » pour s’en moquer tout en l’utilisant. La séquence de l’avion résume bien cet esprit je trouve (et est aussi un sacré plagiat d’un niveau d’Uncharted 3)

    • Pas d’accord, le sieur Drake le fait avec un panache bien plus prononcé. Et sans bullshitopiratage, mais simplement avec une jeep et un pantalon sec ! Pardon !

  19. Article pas si drôle, sarcasmes tirés par les cheveux comme si le film n’avait pas autant de points à critiquer que ça. Au mieux ça donne envie d’aller le voir. L’effet vacances sans doute. Les quatre fantastiques devraient être d’avantage inspirant.

  20. Merci pour l’article c’était vachement cool! Je te suis depuis longtemps déjà et je trouve que t’as vraiment un talent certain pour l’écriture!
    Tes articles sont drôles, justes, et même si effectivement tu fais des blagues qui se répètent parfois, c’est justement parce que c’est ton style d’humour, et je trouve ça bien, que tu fasses ce qui te plait comme ça.

    Tu peux être fier de ton article, comme toujours.
    Bonne continuation :)

  21. Spoil bien drôle, je n’aurais pas imaginé qu’on puisse faire tant d’excellentes blagues sur un film qui est en fait plutôt correct si on fait abstraction de sa fin.
    Quelques coquilles (« ce films », « bon nom », …) mais quel plaisir à lire, j’attends impatiemment les 4 Fantastiques

  22. Vous m’avez rappeler combien la musique de Mission Impossible est envoûtante, mais plutôt que de me payer une séance de cinématographe, je vais aller faire un tour dans les années 70 (pour moi, rien n’est impossible) et regarder la série à la télé.

  23. Pas votre meilleur très cher, peut-être parce-que le film n’est pas si mauvais ? Effectivement, il brille difficilement par son scénario et se contente de suivre à la lettre les codes du film d’espionnage, mais ça reste rigolo et plutôt bien filmé (la course poursuite à moto rendait très bien l’impression de vitesse).
    Après, l’invincibilité de Tom Cruise ou la connerie du méchant sont (presque) légitimés :
    – dans le premier cas, le film nous demande simplement d’admettre, un peu comme dans un vieux James Bond, que le héros est trooop fort et trooop beau, et trooop en smoking. On aime ou on aime pas, mais ce n’est pas un défaut, juste un délire.
    – la connerie du méchant qui pardonne tout à la traîtresse, je me l’explique en me disant qu’il la considère comme incroyablement douée et veut la récupérer dans son équipe. Sans oublier que tout ce qu’elle fait de « mal » ne le dérange pas vraiment. Bon, ça reste LE défaut majeur du film, mais pas un drame pour autant.
    Bref, j’ai bien rigolé, mais je ne serais clairement pas aussi dithyrambique que la critique (presse ou spectateur) ; c’était un bon film, mais loin d’être un chef d’oeuvre.

  24. C’est dommage car niveau réalisation c’était pas trop mal ! Certaines séquences tel que l’opéra ou les cascades sont bien foutus et les musiques sont toujours au top. Après en effet, les raccourcis scénaristiques et les téléportations de personnages ou d’objets font vraiment taches. En soit, je comprends qu’il peut y en avoir, mais aussi gros… D’ailleurs c’est pas abordé, mais à la fin quand Ethan et la fille sont séparés, autant Ethan sait où il doit conduire le méchant, mais comment la fille fait pour les retrouver ? Je cherche encore aussi d’où sort le défibrillateur…

    Le soucis pour moi c’est d’avoir laisser le réalisateur s’occuper également de l’histoire et du scénario, ça aurait dû être délégué à quelque d’autre ou alors qu’ils soient deux dessus au moins.

    Je mettrais 3/5 au film

  25. Les caouètes, petite erreur de frappe à rattraper, sinon c’est toujours un plaisir de retrouver une nouvelle aventure débordante d’étron.

    • On voit beaucoup de points Godwin par ici, mais un point Alain Soral, je crois que c’est une grande première.

      Cher Odieux, on en tient un! Préparez votre canardière, je fournirai la pelle.

      • Et oui,tout arrive, Alexandre……un connard aux dieux…….. l’ancêtre du cinéma.

  26. Excellent!

    Les tablettes de piratage avec les programmes tout fait téléchargé sur Apple-Store, ça c’est génial dans ce film

    Mais la salle de torture, avec grosse porte blindée et gardée par 2 gardes lourdement armés… pourquoi y’a t-il une issue derrière grande ouverte??? pourquoi se faire chier à mettre une porte blindée que d’un coté??

    Et puis pour des agents / tueurs professionnels pas foutu de toucher leurs cibles, le Syndicat à recruter avec adecco ou quoi?

    Et il faut m’expliquer aussi, quand on se bat à mort (dans ce cas au couteau en +!) pourquoi attendre que l’adversaire reprend son souffle lorsqu’on a l’avantage?

    Bonne partie de rire dans ce film, y’a tellement de scènes débiles… et de clichés!

  27. Bonsoir cher Connard,
    quelques petites corrections en passant :
    « C’est vraiment très aimable de sa part, j’espère que Mission Impossible lui fera envoyer une paniette de pâtes de fruits en remerciement. » ==> une panière, je connais, un panier aussi, mais une paniette ? Serait-ce une petite panne ?
    « le genre de choses qu’il a sûrement monté lui-même avec des meubles Ikéa en prévision de ce jour, où je ne sais quel bullshit scénaristique. » ==> un accent en trop sur le ou.
    Je poursuis ma lecture, laissez la police faire son travail, si je vois autre chose, croyez-moi, vous en serez le premier informé !

    • « Et Hunt de se retrouver nez à nez avec un immense fichier contenant des tonnes de comptes en banque, dont bon nom à Levallois-Perret. » ==> bon nombre :)

  28. et bien voilà un été qui vous a fait du bien Odieux. voilà qui nous donne l’occasion de rire dès la rentrée. Je note l’expression : se faire gauler comme un hérisson sur une autoroute. Promise a un bel avenir à mon avis je ne la connaissais pas

  29. J’adore les commentaires du style : « je suis un motard et j’ai bien rigolé pendant la scène de course poursuite en moto parce que c’est pas réaliste, hihihi » ou « je suis informaticien et j’ai bien rigolé pendant les scènes où on voit les plans 3D des systèmes à pirater, hihi ».

    Il y’a cinq ans, quand j’étais encore jeune, je vous aurais donné le bénéfice du doute et pensé que vous faisiez du second degré, comprenant que votre cerveau limité et terre à terre avait assimilé que le besoin de réalisme était sans intérêt dans un gros divertissement hollywoodien.

    Mais maintenant, étant vieux et sage, je comprends, pour avoir côtoyé des parasites de votre genre, que non ! Vous êtes d’une connerie et d’une étroitesse d’esprit telle que votre vomitive culture hipster vous aveugle au point de mélanger les visites chez le mécanicien du coin et Tom Cruise sur une moto dans MI 5.

    Pour être plus clair, si j’avais la gueule comme vos culs, j’aurais honte de chier. Sérieusement. Allez-vous pendre ! Vous n’y comprenez rien. C’est d’un désespoir…

      • T’es prof à mettre des notes partout ?

        Non mais sérieusement.
        Tu crois que tout se résume à une note sur 10.

        Mais prends ton arrogance et noie-toi avec. Raté va !

      • Rhaaa c’est tentant mais non je ne nourrirai pas celui là! Cette absence totale d’humour est remarquablement bien jouée tout de même (en tout cas j’espère que ce n’est pas du premier degré sinon c’est triste…)

      • T’es vache, il manque que le point Godwin. C’est à la fois classique et innovant, moi je trouve ça beau.
        Après, c’est vrai que c’est un deuxième jet.
        Mais si on compare à la tentative de Bo4*u67, celle de Gloubi a quand même un peu plus de classe, du coup 9/10, voire 9/11 pour pas faire dans le politiquement correct.

      • Je comptais moins 1 pour les insultes, car un vrai beau troll doit savoir rester subtil à mon avis. Mais je t’accorde le 9/10 mon cher Georges, car il est distrayant par ailleurs.

      • Disons qu’il y a plusieurs écoles. Pour moi le summum c’est d’arriver à lancer un débat stérile en n’ayant plus à intervenir pour l’alimenter. C’est pas encore tout à fait la, mais c’est en bonne voie.

      • Il n’y a pas de débat stérile.
        Il y’a juste des cons pour les entretenir.

        Tu vois ce que je veux dire ?

      • Ah un troll qui s’insulte lui même c’est assez rare. Tu as raison Georges, on tient le bon bout!

      • Ach, nein. Le malheureux. Il a fait le commentaire de trop. Il a tué dans l’oeuf une longue lignée de commentaires vaseux, en ne pouvant pas s’empêcher d’ouvrir sa tronche.
        Rappelle-toi les conseils de maitre Yoda « Tu le sauras quand tu seras calme, en paix, passif. »
        Quel désarroi. Quel gâchis. Tu étais pourtant un élément prometteur avant de sombrer du côté obscur du Troll.

      • Pour moi, il s’en sort honorablement. C’est assez convaincant, il a même eu la bonne idée d’ajouter une coquille qu’on pourrait prendre pour de la précipitation agacée : « si j’avais la gueule comme vos culs, j’aurais honte de chier », j’imagine qu’il voulait dire l’inverse…

    • « étant vieux et sage »… Insulter des gens sur internet, l’éclatante manifestation de la sagesse et de la maturité…

    • Cher Gloubi‚
      Je ne m’intéresse que très peu au sujet dont vous debattez ici avec véhémence‚ toutefois je ne peux faire autrement que vous interroger à propos de votre toute dernière remarque. Qu’est-ce à dire‚ que « si vous aviez la gueule comme leurs culs‚ vous auriez honte de déféquer »? Pourquoi donc? Ne continueriez-vous pas à expulser vos déjections par votre derrière ‚ quelque apparence que prenne votre gueule? Je suis d’autant plus troublé que votre propos est précédé de la mention : « pour être plus clair ». N’ayant aucune part à la querelle qui semble vous occuper ici‚ je vous serai gré de bien vouloir m’éclairer quant au sens de votre phrase‚ qui en l’état me perturbe un peu…

      • J’ai écrit trop vite sous le coup de la colère.

        C’est : si j’avais le cul comme vos gueules j’aurais honte de chier.

  30. Je déteste juste tous les petits cons qui utilisent l’ironie pour justifier toutes leurs critiques et qui, lorsqu’on démonte leur pensée de bobo cultivé mais sans talents, se croient protégés par un : non mais c’était de l’humour mec !

    Allez bosser à la poste et restez dans vos F2 tous frais payés. Allez lire du Sweig, du Beigbeder ou du Finkielkraut et laissez la culture aux poètes.

    Et pensez à rembourser vos crédits avant votre mort.

    Parasites…

    • Ah c’est gentil de reconnaître que nous sommes tout de même cultivés! Sans talent, certainement aussi, mais ça peu de gens en ont vraiment ou en tout cas l’exploitent vraiment. Mais ce qui est drôle dans l’histoire, c’est qu’à aucun moment nous ne vous avons insulté, ni voulu nous montrer supérieurs à vous, ce que vous, par contre, n’arrêtez pas de faire. Et ce sans aucun argument pour démonter nos pensées de bobos, ne vous en déplaise. Ou alors si vous appelez ça des arguments, je crois qu’il va falloir développer un peu ou arrêter là avant de vous ridiculiser encore plus…

      • Oui je nourris c’est pas bien je sais mais j’ai craqué désolé. Veuillez me pardonner.

      • Nous avons tous nos moments de faiblesse.

        N’empêche, il est drôlement drôle, le Gloubi.

      • Mais c’est vrai qu’il est prenant à lire et à suivre. Je ne vais pas toujours aussi loin dans les commentaires du blog en général, mais là je suis content d’avoir eu le « scroll » pugnace. J’ai hâte de découvrir la suite, et j’espère qu’il saura se varier.

      • Pardon monsieur, mais moi, en plus d’être cultivé, beau et parfait, je suis empli de talents multiples et insondables ! Ne nous mettez pas dans le même panier, vil parasite à ma gloire que vous êtes !

    • Cher Gloubi,
      tout petit, un type en costume de Casimir a dû te traumatiser.
      Tu dois avoir un poste de haut fonctionnaire, qui te permet de surfer au boulot et ne nécessite pas d’efforts pour toucher un salaire, ou bien rentier ( l’argent venant de tes parents ).
      Comparer M.I. à de la poésie me fait supposer que tu dois regarder souvent la chaîne Energy12.
      J’aimerais bien que tu me donnes la liste des bobos cultivés qui ont du talent. J’attends ça avec impatience.
      Tu annonces être passé en 5 ans de jeune à vieux et sage, serais-tu un chien ou un chat ?
      Je verrais bien un chien renifleur à l’aéroport.
      Bon, ben j’attends donc ton commentaire à 09h15 demain, après le café. Quoique, vu le nombre d’amis, ta réponse devrait tomber avant…

  31. Du spoil’ classique certes, mais toujours sympa à lire.

    Pour les 4F, ne vous donnez pas cet peine et changez donc de type de cible, ou alors faites enfin honneur à notre cinéma.

    Ne me dites pas qu’il n’y a rien dans la production cinématographique de notre beau pays qui ne trouve grâce à nos yeux (à part Luc Besson, qui d’ailleurs est en train de travailler pour vous).

    Bien à vous, et bonne (future) rentrée camarade O.C. !

    • Vous pensez à Antigang n’est-ce pas ? Les affiches promotionnelles suffiraient à écrire un article …

  32. J’ai lu un peu vite, mais la clé s’ouvre uniquement par le 1er Ministre, et ses données biométriques. Il est bien urbain de les donner au premier venu, gageons que ça ne permet pas non plus d’utiliser d’autres « secrets défense » comme la bombe nucléaire …

  33. Hmmmm Odieux, toujours aussi gouleyant !

    Je suis tout de même assez inquiet, je ne me rappelle pas avoir vu un troll entre ces murs auparavant…

    En plus, Gloubi ce n’est pas un nom pour un troll, au mieux ça convient à un chaton ou un Guppy. Ça ne fait pas très sérieux, imaginez si les orcs s’étaient mis à beugler « A l’attaque Gloubi ! » pendant la bataille de la mine de la Moria…
    Salkon et Georges, arrêtez de le nourrir bande de ruffians ! Ça se reproduit vite ces bestioles…

      • Tous les trolls du monde sont bien plus intéressants que vos séances de branlettes collectives. Non mais sérieusement, qu’est-ce que ça veut dire ça ?

        Entre le type qui comprend rien à ce que j’écris et qui a l’impression que je compare MI 5 à de la poésie et l’autre qui me prend pour un fonctionnaire ou rentier parce que je ne suis pas d’accord avec les inepties qu’il déblatère, on est servis sur ce blog.

        Louis Aragon disait : « je vous salue, ma France, aux yeux de tourterelle… » Sans doute aurait-il dit autre chose en voyant ce qu’elle est devenue, cette France. Un paradis touristique de débiles surdiplômés incapables de pondre une phrase correcte sans citer quarante références et s’auto-congratuler dans leur bulle de médiocrité crasse. Non mais sérieusement ? Vous savez faire autre chose que de l’humour débile à base de reprises vues et revues cent fois ?

        Je voudrais bien vous voir devant une page blanche, sans Google dans la poche… Bande d’incapables.

      • Ce que je trouve génial chez celui-ci, c’est qu’il n’arrête pas de nous reprocher des comportements qu’on n’a pas mais dans lesquels il excelle lui-même. Ça vire au sublime. Sérieusement Magnus, juste un peu, allez?

      • Sérieux: stade intermédiaire entre le comique et le tragique ! C’est toute la prétention du cinéma de les réconcilier, dérision uber alles c’est d’ailleurs tout l’objet du meilleur « film », en ce sens, et jusqu’à ce jour, « Bienvenue Mister Chance » où « Being there » (présence). Le spectacle de, et la société anonyme a fait d’énormes progrès, surtout l’amer ricaine et çà énerve et çà énerve…..Finkielkraut entre autres

      • Il faut avouer que c’est un troll de toute première qualité.

        Citations, vulgarité, on sent même la délicate odeur de merde qui parfume les oreilles de celui qui pète plus haut que son cul…

        Somptueux, et manifestement il est peu gourmand !
        Une petite réponse suffit à remettre 10 francs dans la machine ! Tel un chat qui crèverait un sac poubelle sur le trottoir, ce troll n’a manifestement même pas besoin d’être nourri !

      • Non, franchement les gars, faudrait voir pour neutraliser l’énergumène ou au moins arrêter de le nourrir, parce-que là j’en suis à trouver les commentaires vachement mieux que l’article…
        (P.S. : merci pour la tranche de rire)
        *prends du pop-corn et s’assied*

      • Mais y a même pas besoin de le nourrir ! Il s’auto feed tout seul ! Il fait les questions et les réponses, c’est le pire ennemi d’un homme politique !

      • Plus je le lis, plus je l’aime. Tout troll finit par montrer une faille, mais lui non. Il est parfait. Il est… LE TROLL ULTIME !

        +1 pour « à l’attaque, Gloubi », c’est so epic.

  34. Très cher,

    D’après toi :
    « Louis Aragon disait : « je vous salue, ma France, aux yeux de tourterelle… » Sans doute aurait-il dit autre chose en voyant ce qu’elle est devenue, cette France. »

    C’est même certain, sachant que quand il a écrit ce poème, c’était juste un peu la guerre mondiale. Je pense que de nos jours, on l’aurait plutôt vu danser en tenue de cuir sur des chars en juin.
    Mais, eh, au moins avec cette référence tu tapes le point Godwin qu’on attendait tous ! Congrats !

    Alors autant avec seulement Google dans la poche, on fait pas grand chose, mais avec les mains dans les poches, on fait surtout du rien, mon grand.
    Mais enlève y donc ces mains, qu’on ne saurait serrer, non pas par mépris (ce blog est un repère de gens bien éduqués, quelle que soit la hauteur de leurs fronts) mais parce qu’on se doute qu’elles ne servent pas à bien plus que ce petit plaisir individuel auquel tu accordes, je penses, bien trop de temps et d’énergie pour pouvoir ensuite les poser sur ton clavier que tu t’empresseras de marteler plutôt que de te concentrer convenablement sur des arguments concrets.

    On sent d’ailleurs dans ce manque d’inspiration un détachement certain à l’égard du vrai sujet, qui est ici l’article du blog, alors que ton attention est facilement détournée par les remarques de tes camarades commentateurs. J’en déduis une simple volonté de déverser ta haine adolescente envers le monde (très bien résumée par Georges plus haut), convaincu que tout le monde te veut du mal, ne te comprend pas, et n’arrive pas à la cheville du génie incompris que tu es.
    Sans doute t’est-t-il arrivé quelque malheur qui justifierait une telle irascibilité ? Les Jonas Brother ont annulé leur concert à Jouan-les-Pins ?

    Toujours est-il que le besoin est là de dire au monde qu’il a tort. Mais un jour, oui un jour, tu leur montreras, à tous, que c’est toi qui avait raison. Tu leur montreras que tu es bien au-dessus d’eux, tu les domineras de toute ta puissance, et ils ne pourront rien y faire. Et cet enfoiré regrettera de t’avoir volé ton goûter en 6ème. Et cette conne regrettera de t’avoir dit non en seconde.

    Mais pour l’instant, garde les mains dans tes poches, elles y sont beaucoup plus utiles, tu as raison.

    • Mon attention n’a jamais été un seul instant attiré par le contenu de l’article. La lecture des deux premiers paragraphes puis du reste en diagonale m’a tout de suite rassuré sur la médiocrité de l’écriture de son auteur et du comique de répétition auquel il s’adonne depuis des dizaines d’articles. Pour tout dire, je m’en tamponne complètement de ce connard (j’enlève l’odieux car il ne le mérite pas, c’est juste un con) qui spoile des divertissements et qui s’imagine qu’il atteint une quelconque vérité par cet intermède.

      Il suffit d’ailleurs d’aller voir sa FAQ et sa définition du « bon film » pour se rassurer tout à fait sur la profondeur artistique du rédacteur de ces torchons. Quand je pense qu’il a poussé le vice jusqu’à pondre un livre…

      Mon attention a été tout de suite focalisée sur les commentaires ; c’est là que l’on trouve la vraie fange qui lèche invariablement le cul d’un mec populaire sur du rien, le vrai terrier sur lequel des pseudos intellectuels balancent des arguments à coup de jeux de mots pourris qui ne font rire que leur petit cercle de copains à la barbe longue et chemise à carreaux et de copines adeptes des marchés bios et d’habits longs et sales. Blindés de thunes, arrogants comme pas deux, avec dans leur bibliothèque un exemplaire du Portrait de Dorian Gray et de l’Assommoir pour faire croire qu’ils lisent. Bref, des ploucs. Et les ploucs, ça me fait toujours plaisir de leur renvoyer dans les dents leur suffisance et de les voir se regrouper en cercle, se citer mutuellement, être incapables de sortir un bon mot ou une jolie insulte qui n’ait pas déjà été vomie par un quelconque comique à la mode.

      « Voler ton goûter en 6ème… Cette conne regrettera de t’avoir dit non… » Non mais sérieusement, qu’est-ce que ça veut dire ça ? Quand Internet était encore jeune, ces répliques étaient déjà vieilles. Pathétique, pitoyable…

      Donc mes mains, ce n’est pas dans mes poches que je vais les mettre mais bel et bien dans ton petit minois de prétentieux sinistre, « La pas lisse ». Et je rirais de mes dents jaunes de fumeur de Gitanes sans filtre.

      • Gloubi,

        Qu’est-ce qui est dur à saisir dans le concept de « cette personne écrit des choses qui m’ennuie/me fait chier/ne mérite pas mon temps, alors je n’y reviens plus »?

      • Comme tout bon troll qui se respecte, la puissance le déborde caché derrière son écran !
        L’anonymat a cet effet sur le frêle geek frustré, il passe du pathétique pleutre qui n’ose pas lever les yeux dans le métro au guerrier10/barbare10 surarmé.

        Ce serait intéressant de voir s’il conserve sa superbe dans un bar, entouré de vrais gens.

        (Il fallait bien que quelqu’un en arrive à troller le troll sur ce sujet, et j’aime rendre service !)

      • @magnus: ouais mais un bi-classé guerrier/barbare faut quand-même avoir de sacrée valseuses pour oser lever le regard sur lui…

      • Si ton attention n’avais jamais été attirée, comme tu le dis, par le contenu de l’article, tu ne serais pas ici à en parler.
        Tu dis que la lecture de cet article t’a « rassuré » sur la médiocrité de l’auteur. Preuve que tu attendais d’avoir cet avis avant même d’y jeter un œil, pire, tu l’espérais, puisque tu es rassuré, comme tu le dis à plusieurs reprises. Cela te dispense par conséquent de toute objectivité, ce qui amène la valeur de ton opinion (si tant est qu’une opinion puisse avoir une valeur, mais tu sembles penser que oui et estimer la tienne à des hauteurs inatteignables) à, disons, très proche de zéro.

        Et oui, il a pondu un livre, que j’imagine tu n’as pas lu. Lire un article de blog, oui, commencer un roman, quel intérêt ? On ne peut même pas mettre de commentaire dessus !

        Enfin, tu sembles avoir beaucoup d’idées sur l’identité des commentateurs de ce blog, qui sont selon toi d’ailleurs tous les mêmes, et si tu les hais, tu prends pourtant plaisir à venir te moquer de ses gens et de ce qu’ils disent. Chacun ses plaisirs, n’est-ce pas ? Plutôt que de passer du bon temps avec tes proches et amis qui t’adorent et qui sont très nombreux, je n’en doute pas un instant, tu préfères te coller à ceux que tu méprises. Nous devrions donc tous te remercier pour cette abnégation dont tu fais preuve en daignant nous adresser tes quelques mots acides.
        Comme un enfant qui observe une fourmilière en répétant que ces bestioles sont vraiment idiotes, regarde, je tape avec mon doigt et elles meurent, mais qui continue malgré tout à étudier chacun des petits gestes de ses habitants avec fascination, sans comprendre, pendant que les fourmis, sous les yeux de l’enfant, continuent leur vie sans accorder la moindre importance à ce gros bipède qui leur crache dessus et rit de leur bêtise.

        Continue donc de dégobiller ta haine fascinée sur ce blog, très cher, tu ne nous dérange aucunement. Les lecteurs de ce blog préfèrent, eux, visiter un site qu’ils pourront quitter le sourire aux lèvres.

        PS : ton dernier paragraphe dénote un sérieux manque d’arguments; je suis déçu et je m’attendais à plus d’inspiration de ta part, ça avait pourtant bien commencé. Allez, je ne me fais pas de bile, je suis sûr que tu peux faire mieux !

        Amicalement

        ___
        « Il faisait nuit, la terrasse n’était éclairée que par une lune intermittente qui osait quelques apparitions dans le ciel nuageux, et la lampe de jardin, accrochée au mur de la maison, devant l’entrée, dont la lumière étendait alentour des ombres longues et immobiles, donnant au paysage l’aspect d’un tableau.
        Détournant son regard des quelques étoiles qui se faufilaient entre les nuages, Gloubi, assis sur sa chaise, observait attentivement la lampe. Quelques insectes voletaient autour de l’objet, tournoyant en un ballet disparate. Régulièrement, on entendait le claquement sinistre que faisait un moustique ou un papillon en touchant les bords électrifiés de la lampe.
        « Qu’est-ce qu’elle sont bêtes ces bestioles, pensa-t-il. Il n’y a que des êtres aussi bas pour continuer à être attirés et à s’acharner sur un truc qui va probablement les tuer. »
        Oubliant la lampe et sa faune d’un soir, il leva à nouveau les yeux au ciel, cherchant les astres derrière leur voile blanc, et tira une grande bouffée de sa Gitane sans filtre. »

      • Cher Gloubi, des tas de gens ici parmi ceux qui écrivent des commentaires n’ont pas beaucoup d’amis et encore moins cercles d’amis, ni de chemise à carreaux, ni en fait beaucoup de thunes. Peut être certains sont des ploucs – un terme qui semble te faire peur ? pourquoi ? le danger ce n’est pas d’être plouc, on l’est tous à des degrés divers, mais de ne pas le savoir et surtout ne pas réussir à apprendre- mais d’autres en apparence moins. Je suis sûr qu’il y a une grande diversité parmi ceux qui mettent des commentaires.
        -> Imaginer des cercles de snobs qui se rient des braves gens, tu te fais du mal pour rien.

        Pour ce qui est de nos lectures, dans mon cas je peux te citer « L’ours est un écrivain comme les autres » ou « Fragments, Héraclite » (pas sur du titre), ou une enième relecture de « Dune » I et II de Frank Herbert.
        mais en réalité 50% de ce que je lis c’est plus « Canard PC » sauf la partie console je n’y comprend rien, ou le blog « Enjoy Phoenix » qui me sert beaucoup pour enjoliver ma démoniste (il y a de très bon conseils dedans.) En revanche toujours sur World of Warcraft si je suis égaré dans le champ de bataille d’Ashran, je laisse tomber le blog beauté, dans ce cas je préfère repenser à ma lecture d’une biographie de « Joukov. L’homme qui a vaincu Hitler » notamment les pages sur l’art opératif. Ou un autre plus ancien et dépassé sur l’ Afrikacorps. Ainsi que les fiches explicatives faites sur ce blog même, il y a très longtemps. Ce qui permet à mon raid de faire ses courses convenablement sans se laisser déranger par des gens de la horde manquant de fair-play.
        En résumé je ne suis pas très sérieux. Je n’ai aucune idée de ce que lisent les autres ici. – MM oui, par moment je me trouve trop dépendant de Wikipedia. Là dessus tu marque un point. Pour l’essentiel ce n’est pas sur Wikipédia que je vais m’enrichir l’esprit. En revanche je dois prendre garde qu’il ne devienne pas une seconde jambe à la place d’une béquille occasionnelle. Suis je snob vis à vis de Wikipédia ? peut être; toi aussi dans ce cas, non ?

        Bref, il est évident que tu es en construction. Dans ton esprit pour que tu tienne debout, tout le monde ici OC et les autres, tous doivent être à terre. Méprisables. Insignifiants.
        Astuce : tu peux être debout et écrire de façon excellente ( mieux que moi j’espère, notamment pour la rigueur) sans avoir besoin de nous mettre KO. Ou alors, si tu pense qu’une justice doit avoir lieu à l’encontre de ce blog et des gens qui font des commentaires, reviens avec des arguments solides. Pas des effets de style mais du vrai.
        Est ce que OC a été aussi néfaste pour toi ou pour des amis à toi, que les nuls dans les années 80 à l’encontre du Camel Trophy ?
        Viens tu te venger d’une injustice ?
        Dis nous.

        Je peux me tromper. Cher ami Gloubi, je ne peux pas encore te voir très bien, à toi de nous dire « Bonjour » et expliquer par ou tu es venu, combien de nains et ce que tu voulais dérober. Explique toi en confiance, certains ici sont plus amicaux que tu le crois.

      • Ce que j’adore avec ce genre de commentaire pavé c’est leur temps de lecture parfaitement calé sur ma chiée de l’après-midi. Avouez qu’un commentaire de merde lu aux chiottes, ça ne manque pas de classe ! Vous pouvez applaudir ma saillie, elle est calquée sur l’humour de l’auteur qu’il nous inflige depuis des années et que vous semblez tous tant apprécier.

        Non mais sérieusement…
        J’amènerai des arguments et j’arrêterai les effets de style quand je n’aurai plus l’impression de m’adresser aux « demi-habiles » de Blaise Pascal. Qui sont, je le rappelle, le pire fléau toutes époques confondues.

      • C’est faux, le pire fléau toutes époques confondus, c’est le fléau de l’éternité. +5 avec les dégâts élémentaires, on fait pas plus badass.

      • « Non mais sérieusement…
        J’amènerai des arguments et j’arrêterai les effets de style quand je n’aurai plus l’impression de m’adresser aux « demi-habiles » de Blaise Pascal. Qui sont, je le rappelle, le pire fléau toutes époques confondues. » Gloubi.

        Oui, je comprend ta réticence à discuter.
        Un type ayant rédigé un édito de Charlie Hebdo récemment avait à peu près le même discours. Pour lui tout le monde n’était pas habilité à participer à un débat public en France parce que n’ayant pas l’expérience ni l’entendement. J’aurais cru lire la pensée profonde de Chateaubriand concernant les pauvres. Tout ça véhiculé par un dessinateur censé être à l’extrême gauche. J’en ris encore. De désespoir.
        Même si son idée peut se défendre dans la mesure où Internet et son anonymat permet une lâcheté et une férocité nouvelle gênante pour un débat public.
        (je te rassure tout ce que je viens d’écrire est un charabiat incompréhensible coupé de toute référence et véhiculé par un demi habile croyant tout savoir.)

        De plus, je n’en souffre pas trop de ta remarque parce qu’en temps que demi habile je ne vais pas au bout de mes raisonnements.
        Je ne suis pas davantage tenaillé par le doute, puisque je crois tout savoir.
        Toi en revanche tu es un modèle d’humilité et de raisonnements tout en nuance : tu ne tombe pas dans mes erreurs.
        Enfin j’évite toute référence précise, donc tu n’as pas à redouter mon discours.

        Là où tu marque vraiment un point, c’est en critiquant mon expression qui est décousue et alambiquée. Ma pensée aussi. Ca a ruiné une partie de ma vie, je reconnais que les défauts l’emportent sur les avantages.
        Tu aura quand même noté que les autres trolls ici n’ont pas mes tares, enfin, pas à ce point.

        Cela dit, la discussion, y compris l’erreur qui peut survenir, est un moyen de progresser ?
        Discussion possible à condition de respecter l’autre.
        (ironie) Si nous ne sommes pas respectables, tu n’as pas besoin d’engager quelque discussion que ce soit.
        Ouf.
        Tu n’as qu’à te dire que nous sommes des sortes de barbares, très en dessous de toi.
        (fin ironie)

        – Je le redis, réponse ironique. Pas de volonté d’insulter.

        Je tiens compte de ton avis et tes arguments, mais pourtant je ne doute pas de tes prochaines insultes ou mépris.

      • Encerclé par tant d’attaques basses et folles, de ces hommes et femmes qui croient sans voir, je tente un dernier :
        « Vous cherchez en mes mots la paille de l’émoi
        N’ai-je pas tout perdu le Pont Neuf et le Louvre
        Et ce n’est pas assez pour vous venger de moi »
        Mais non, le groupe sans visage, muni de son dictionnaire de l’humour et du bon goût, m’achève en ricanant.
        Je meurs entouré d’ignares. Quel pire destin que le mien !

      • Je ne sais pas, essaie le cancer des testicules pour voir.

    • Tout de même troller un troll, c’est rigolo à voir. Bien joué les gars! Mais sinon mon cher Gloubi, c’est une habitude qui va finir par se voir de chercher chez les autres vos propres défauts. En effet, il ne me semble pas qu’on ait cité ici quelqu’un d’autre que… vous même (???). D’ailleurs ici personne ne m’a semblé vraiment prétentieux ou en tout cas n’a fait montre d’autant d’arrogance et de prétention que vous. Qui sont jusqu’ici vos seuls arguments, à peu de choses près. Ce serait bien de creuser un peu et d’arrêter les préjugés sans fondement. Parce que bon dire de quelque chose « c’est nul et vous êtes des gros nazes si vous aimez quand même », ce n’est pas très constructif (bon venant d’un troll faut pas trop s’attendre à mieux) et surtout on tourne vite en rond. Mais le pire c’est qu’en continuant à répondre sans changer de discours pour quelque chose de valable qui permettrait de débattre (si vous connaissez ce mot? Je commence à en douter, et promis j’ai pas regardé sur google ce que ça voulait dire) vous vous retrouvez l’invité d’un dîner de cons sans vous en rendre en compte. Enfin bon, vous nous faites rire et c’est sympa de participer à l’animation de ce blog. Merci, c’était le but.

      • Il me rend un peu triste…
        S’il était un personnage de South Park, ce serait Al Gore dans l’épisode de l’homoursporc…
        Je crois qu’il n’a pas un seul ami…

        Les gens qui viennent ici le font par plaisir et amusement, et je sais que le troll est une créature perverse et sadique qui prend plaisir à cracher sa bile corrosive, mais quand même…
        C’est un peu comme si je m’infligeait un concert de Carla Bruni ou de Yannick Noah pour passer ma soirée et les semaines suivantes à dire au tout venant qu’on m’a enfoncé de la morve dans les oreilles et que tous ceux qui aiment sont des incultes prétentieux !
        Monsieur gloubi, sur ce blog on s’arrête à dire qu’on s’est fait enfoncer de la morve dans les oreilles !

      • Les trolls, c’est comme les œufs, ils sont durs et pas beaux en dehors, mais à l’intérieur il y a un cœur tendre et tout mignon qui demande des câlins.
        Et ça fait « sprouch » quand on marche dessus.

  35. Cher odieux connard,

    Je me permets de vous signaler une faute de frappe à la quatrième ligne en dessous de l’avant-dernière photo de votre article. Il s’agit de « est assis » et non « et assis ».

    Je sais que vous savez parler français, mais pour que nos enfants puissent ne pas oublier la différence et/est, autant leur montrer l’exemple (si tenté que nos enfants lisent l’odieux connard, au lieu de regarder les photos de chat sur Facebook; je ne parierais pas là-dessus).

    Bien à vous,

    Une jeune femme qui prend un malin plaisir à relever les fautes des autres, en espérant que les autres feront de même. Chacun ses loisirs.

    • Ah parce que, si des enfants lisent l’Odieux Connard, tout ce qui vous fait peur, c’est qu’ils en viennent à confondre « est » et « et »?

      C’est vrai que vous risquez de recevoir des cartes postales de colonie de vacances de ce genre: « Chère maman, aujourd’hui, je me suis bien amusé. La petite fille de la chambre d’à côté ne voulait pas jouer au docteur avec moi, alors j’ai mis du GHB dans son Yop est j’ai regardé sous sa jupe. Pour ne pas me faire priver de dessert si elle allait le raconter, je lui ai filé quelques coups de pelle est je l’ai enterrée dans les bois où on avait fait le jeu de nuit. Ne t’inquiète pas, cette cachette et introuvable. Bisous! »

      Brrrr, moi aussi, j’en frémis: les profs particuliers pour venir à bout de ce genre de confusions orthographiques, ça coûte un bras.

    • Chère Katia,

      Cette rigueur est bien louable, et suite à vos encouragements à vous imiter je souhaite faire remarquer qu’à mon humble avis, on écrit « si tant est » et non pas « si tenté ».

      Bien à vous de même
      Bisous

  36. « J’exagère »
    Vous vous faites vieux odieux connard, depuis quand ce mot fait-il partit de votre vocabulaire ?

  37. Ahah! J’ia passé tout le film à me dire que ça ferait un super article pour ce blog, et je me connecte en rentrant et je vois que c’est déjà fait bravo.
    Même moi qui ne repère pas forcément les incohérences j’ai passé tout mon temps à me dire que c’est n’importe quoi.
    Je rajoute aux invraisemblances le fait que Lisa les rejoigne lors de la scène du cube de verre alors qu’elle n’était pas associée au plan et ne savait pas où ils étaient. Mais il y en aurait encore des dizaines, je ne comprends même pas pourquoi ils s’emmerdent à faire des scénarios. Je rêve de voir un jour un réalisateur couillu faire un film uniquement avec des scènes d’action et des cascades, et dire clairement qu’il ne veut pas s’emmerder avec l’histoire. ça aurait le mérite de l’honnêteté!

  38. Encore une preuve qu’Hollywood tourne à la drogue ; j’vois pas d’autre raison pour voir autant de choses si terriblement incohérentes sortir de son ventre -Une centrale nucléaire secrète aurait-elle explosée dans leurs parages, neutralisant l’intégralité de leurs capacités cérébrales? La question reste entière.

    • La preuve et l’épreuve est LA. 43 min de malheur où de bonheur, c’est selon, imagination, séduction et spéculation débordante, ils ne savent pas ce qu’ils font disaient déjà, le roi du délire superstar, jésus.

  39. Cher Odieux, quand vous passerez dans nos contrées bordelaises, il faut absolument que vous m’enseigniez vos techniques de dessin.

  40. Quelqu’un pour expliquer à l’ignare que je suis le coup du marqueur à 1,80m ? Je comprends que Tom est petit mais pourquoi un marqueur ?? Car je sens que j’ai raté LA vanne du spoil :(
    Merci !!

  41. En regardant ce …film, je m.etais apercu que des neurones manquaient au compteur parce que j y comprenais rien… j’avais l’impression de suivre des scenes d’animation et de combat cascade et de ne rien comprendre entre les différents passages et différentes possibilités de scénario…..
    Un peu comme un peu comme si je m’endormais tous les quarts d’heure en visionnant ce film daubesque….
    En fait je ne dormais pas tout éveiller c’est bien un scénario de m…. sur lequel on pouvait rien y comprendre…..
    Je suis rassure..
    Question à 1000 points pourquoi avoir tué le chancelier autrichien ? J ai toujours pas saisi…😉😏

  42. Votre analyse est riche, précise et très drôle. Moi aussi j’ai eu l’impression d’être pris pour un con en regardant ce film, mais vous, vous analysez chaque séquence et vous trouvez pourquoi. Vous êtes plus fort que Mission impossible. Ce serait bien que la production vous confie l’écriture du scénario du 7.

    Deux détails requièrent encore votre attention, je le crains. Vous avez écrit : « Patron, qu’est-ce qu’il se passe ? » Dites plutôt : Patron, qu’est-ce QUI se passe ? Et aussi, à la place de : « Lorsqu’Ethan et ses amis réalisent ce qu’il vient de se passer, il est trop tard » ; mettez : ce QUI vient de se passer.
    Il y a aussi un « Et oui » qui gagnerait à être remplacé par EH OUI.
    À part ça, votre texte est remarquablement troussé.

    • J’avais oublié : « pour les informer de ce qu’il se trame ». Ce qui.

      (Votre partie sur les détonateurs est succulente. Mais je ne suis pas sûr d’avoir déjà vu un détonateur.)

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