« Alors, c’est l’histoire d’une princesse…
– Mais les méchants ils tuent son PÈRE avec des GROS FLINGUES !
– Alors elle est pauvre et triste. Mais heureusement le prince…
– Il vient la chercher avec son GROS FLINGUE !
– Mais ensuite, sa cruelle famille veut…
– LA TUER avec des GROS FLINGUES de l’ESPACE !
– C’est pour ça qu’un dragon vient…
– Essayer de la TUER avec un GROS FLINGUE !
– Mais le prince part la sauver…
– Avec son VAISSEAU de l’ESPACE et pioupioupiou ! Pioupioupioupioupiou ! Pioupiou ! Et BOOOOOOM !
– Du coup ils se font des bisous, et fin. »
Contrairement aux apparences, ceci n’est pas le résumé d’une partie de Il était une fois dans les couloirs d’une COTOREP mais, je le crains, le dialogue complet qui a eu lieu au sein du duo Wachowski pour l’écriture complète de Jupiter Ascending. Si quelqu’un a une meilleure explication qui n’implique pas d’utilisation massive de drogue, ou l’intervention du scénariste d’Axe Cop, je suis preneur.
Alors, Jupiter Ascending, perle de science-fiction ou blague à 175 millions de dollars ?
Spoilons, mes bons !
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L’affiche. Pas de flammes, j’en conviens. Mais du lens flare. Soit ce que l’on retrouve d’habitude dans des powerpoints. J’aurais dû me méfier.
Notre film s’ouvre sur notre bon vieux XXIe siècle, alors qu’une jeune femme rêvasse sur un balcon de Chicago.
Cette femme, c’est Jupiter, notre héroïne, et à cet instant précis, elle est en train de faire le point sur sa vie un peu pourrie ce qui implique un retour en arrière commenté en voix off… retournons donc au XXe siècle, du coup. Car en ce temps là, figurez-vous qu’à Moscou, une mathématicienne de talent est un soir tombée amoureuse d’un astrophysicien un peu rêveur. Tous deux ont donc décidé de se faire des bisous dans un premier temps, puis de faire la brouette péruvienne dans un second. Mais suite à une erreur de montage dans ladite brouette, conséquence il y eut puisqu’un enfant fut conçu. Seulement voilà, alors que Maman Jupiter était enceinte et que Papa Jupiter était en train de dire « Tiens, si on appelait notre fille Jupiter pour que toute sa vie on lui fasse des remarques désobligeantes sur son prénom ? » des méchants bandits russes débarquent dans l’appartement, cassent un peu tout et surtout, tentent de piquer le télescope familial.
Papa Jupiter n’est pas content : défoncer sa porte, oui, menacer sa femme, d’accord, mais s’en prendre à son télescope, alors ça, jamais ! Le sens des priorités, les enfants.
Il s’interpose donc et reçoit en guise de médaille une balle dans le poitrail. Ce qui se révèle vaguement mortel. Et lui permet de bénéficier du bonus des morts : puisque sa dernière volonté était d’appeler sa fille à naître Jupiter, alors ce sera le cas. Hé bien heureusement que sa dernière blague avant de mourir n’a pas été « J’appellerais bien notre fille Uranus en hommage au soir de sa conception. » sinon nous avions un grand gagnant. Enfin en tout cas, pour une vie perdue, une vie gâchée, j’ai envie de dire bravo.
Maman Jupiter décide donc que tiens, puisqu’elle vient de perdre son mari et qu’elle se retrouve seule, et si elle quittait son poste de super mathématicienne à l’université pour partir clandestinement sur un cargo vers les Etats-Unis, le tout enceinte jusqu’aux yeux et en abandonnant toutes ses ressources ? Mais quelle idée extraordinaire ! Pendant que les spectateurs se demandent d’où sort cette idée débile, le film se poursuit et nous explique que Jupiter est née au beau milieu de l’océan, donc sans pays, tout ça tout ça, à part éventuellement l’Atlantide (ce qui en fait la deuxième citoyenne officielle, juste après Sandra Oh, célèbre actrice de Grey’s Anatomy aussi connu comme le premier ambassadeur humanoïde du peuple des mérous).
Mais aujourd’hui alors ? Hé bien, grâce à l’idée géniale de Maman Jupiter, toute la petite famille qui a émigré aux Etats-Unis avec oncles, cousins et compagnie a désormais une merveilleuse entreprise de nettoyage. Jupiter est donc femme de ménage en situation plus ou moins illégale, et récure des toilettes avec bonheur en se levant chaque matin à 4:45 en répétant « Je hais ma vie. » quel manque de positive attitude ! Que dirait Lorie si elle te voyait, friponne ?
Tenez, éloignons-nous de ces ondes négatives et filons plutôt à l’autre bout de l’espace, par exemple sur Cyclotron-XXXII
Car la planète est déserte. La civilisation qui était là, visiblement bien différente de la nôtre, a disparu (mais on trouve quand même des Smarts abandonnées dans les rues ; intéressant, il y a un accessoiriste qui ne s’est pas fait chier). Et au milieu d’une rue un peu moins vide, nous retrouvons trois personnages en tenues kitschs qui discutent joyeusement. Mais, laissez-moi vous les présenter.
Il y a là Titus Vilain, jeune, beau, séduisant et visiblement très ambitieux. Il est en train de s’entretenir avec sa sœur, Kalique Vilain, qui elle est une jeune actrice grimée en vieille. Nous verrons que ça a une utilité plus tard, mais j’aimerais surtout vous parler du troisième larron, Balem Vilain. Balem est un jeune acteur grimé en vieux lui aussi. Et tout le long du film, il se force du coup à parler avec une voix de vieux. Et c’est très, très mal joué. On dirait un adolescent qui essaie d’imiter le parrain ou qui a un gros mal de gorge. Du coup, j’ai passé tout le film à lapider l’écran à coups de Strepsil à chaque fois que ce gros naze y apparaissait.
Non mais vraiment, que s’est-il passé ? Qui a eu cette idée stupide ? Comment est-ce qu’un truc pareil peut encore être accepté en dehors d’une pièce de théâtre de collège ?
Bon, allez, avançons et écoutons plutôt ce qu’ils se racontent.
« … ah, encore une planète déserte après une moisson ! Mais la récolte a été bonne ! J’ai entendu dire que c’était sans douleur pour la population.
– De toute manière, on s’en tape puisque l’on est méchants.
– Ah oui, c’est vrai.
– Titus ! Kalique ! Vous êtes là !
– Oui… tu tombes bien Balem, je voulais te parler.
– Que puis-je pour toi Titus ?
– Hé bien depuis la mort de notre mère et la division de son empire entre nous tous, je me souviens qu’il y avait une planète qu’elle aimait beaucoup. La Terre. Je crois que c’est toi qui l’a eue en héritage, Balem ? Tu ne voudrais pas me la donner ou l’échanger contre une planète que j’ai en double, tu vois, en souvenir de maman…
– Oui alors Titus, tu es bien gentil, mais n’essaie pas de m’entuber, hein. La Terre vaut super, super cher. Donc va chier, tiens.
– Commeeeeeeent ? Elle vaut cheeeeer ? Hooooooooo ! Je ne le savaiiiis paaaaaas !
– Tu joues aussi bien le menteur que moi le vieux. C’est formidable. »
Et nos larrons se dispersent donc tranquillement après cet échange.
L’occasion de retourner sur Terre, car alors que Jupiter continue de faire briller les toilettes d’autrui, dans une ruelle, trois mystérieux personnages avec des armes futuristes observent un quatrième galopin qui se balade dans la rue au-dessous d’eux. Comment je sais qu’ils sont futuristes, ou en tout cas, technologiquement avancés ? Hé bien c’est très simple : ils sont über-kitsch. Et dans ce film, 90% de tout ce qui n’est pas terrien est forcément kitsch, jusqu’à en avoir les yeux qui pleurent. Par exemple, visiblement dans le futur, les armes sont couvertes de LEDs de toutes les couleurs. Rien qu’armer son flingue, ça allume trois loupiotes, fait clignoter le canon, tourner deux gyrophares et il ne manque plus qu’à ce que le bousin se mette à jouer la Cucaracha pour que l’effet soit parfait. Même dans une partie de Laser Game, les combattants font moins de lumière. Heureusement qu’ici, tout le monde a l’air de vouloir se faire discret, après tout, ce n’est pas comme si toutes leurs armes les rendaient plus visibles qu’un char de la Gay Pride au milieu d’une rue de Pyongyang.
Bref.

Notez que le héros n’oriente pas son bouclier en direction de ses ennemis (puisque c’est la même direction que son pistolet, logiquement), mais que les méchants s’efforcent quand même de tirer sur sa seule protection. Sympa.
Les larrons-punks qui observent le Monsieur en contrebas arment donc leurs pétards pendant que l’homme au bas de la rue pénètre discrètement dans une clinique locale via la porte arrière. Il y retrouve un dossier particulier, qu’il étudie, avant de partir… et devine grâce à son super odorat/instinct/pouvoir de divination qu’une embuscade l’attend à la sortie. Il active donc son pistolet à piou-piou (sic), allume son bouclier magique de poignet (re-sic) et surtout, allume ses rollers volants (sic-sic fraülein).
Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Bon. Hé bien voilà, trois espèces de crypto-anarchistes de l’espace se battent avec un mec qui vole dans les airs grâce à ses babouches magiques, tout le monde échange des tirs, personne ne meurt et… hé bien c’est tout. Voilà voilà. Merci d’être venus. Ah, si, tout de même : les trois filous qui attendaient le coquin en embuscade s’exclament « Il cherche la même fille que nous ! Allons prévenir le seigneur Balem !«
Et donc, celui que l’on appellera Lord Ricola puisque rien qu’y repenser me rend fou, au même moment en vacances dans son palais kitschouille doré de Jupiter (la planète, pas la fille), donne l’ordre : « Retrouvez la fille et tuez-là.«
Revenons donc à Jupiter, qui récure donc tranquillement ses watères et rêvasse à une vie meilleure, comme par exemple star de la télé-réalité. Jusqu’au jour où alors qu’une cliente lui demande des conseils sur comment s’habiller pour aller à un rendez-vous avec un mec pété de thunes (Jupiter est femme de ménage, elle doit bien savoir comment faire briller une cruche), des extra-terrestres façon petits gris débarquent, neutralisent la riche donzelle et commencent à l’examiner sous toutes les coutures avant d’être un peu déçus : ils ont un pistolet qui analyse son ADN et leur dit que non, ce n’est pas la fille qu’ils cherchent. Jupiter, qui était dans la pièce d’à côté au même moment, reste cachée en voyant la chose et commence à filmer avec son iPhone (elle est très pauvre mais a quand même un bousin neuf, chut). Seulement voilà, au même moment, quelqu’un l’appelle pour lui proposer de lui racheter son or/lui vendre de nouvelles fenêtres pour sa maison/lui proposer un diagnostic énergétique, et son téléphone se met donc à hurler. Les aliens qui examinaient la cliente entendent donc soudain « Tournez les serviettes ! » provenir de la pièce voisine et y aperçoivent donc Jupiter… sur laquelle ils sautent. Pouf.
Jupiter se réveille un peu plus tard sans que quoi que ce soit ne lui soit arrivé. Sa cliente a fini de se changer, Jupiter va bien, et tout le monde se sépare en se disant avoir rêvé. Notre héroïne rentre donc chez elle où elle rêvasse devant son ordinateur à hésiter à acheter un télescope à 3 500 dollars qui est la réplique exacte de celui de son père.
Modèle qu’elle n’a jamais vu, rappelons-le, puisqu’elle n’était pas née quand il a été volé, mais bon, elle est comme ça, Jupiter.
Et son cousin Vlad débarque pour lui proposer une super affaire :
« Hé, cousine, tu as réfléchi à ma super proposition ? De vendre tes ovules à 15 000 dollars ? 10 000 pour moi, 5 000 pour toi ? Et ce n’est pas du tout une arnaque ?
– Oui, j’ai déjà déposé mes échantillons à la clinique sous le nom d’une cliente pour éviter les emmerdes… mais je ne sais pas.
– Allez !
– Mais…
– Alleeeeeez !
– Bon, d’accord. »
Et Jupiter d’accepter parce qu’elle le veut, ce pognon, sacrebleu. Elle s’en va donc un peu plus tard à la fameuse clinique où visiblement, beaucoup de gens s’intéressaient au dossier qu’elle avait laissé sous un faux nom, et s’apprête à subir l’opération dans la joie et la bonne humeur lorsque soudain, elle remarque que les médecins utilisent des instruments d’une technologie qu’elle ne connait pas. Pire, elle a l’impression de voir leurs visages changer pour ceux de petits gris ! Mon dieu ! Ils l’ont attachée, c’est un piège ! Serre tes sphincters ma petite, on les connait ces gens-là ! L’un d’entre eux sort son pistolet à ADN, pique la bougresse et confirme :
« C’est elle ! Tuez-la.«
Et plutôt que de lui mettre une grosse balle dans la tête, un coup de scalpel dans la gorge ou autre, ils se sont embêtés à lui mettre un masque dans lequel ils coupent l’oxygène. Jupiter va-t-elle mourir comme un de ces vulgaires étrons qu’elle chassait à coup de balai ? Non ! Car soudain, la porte de la salle d’opération saute et entre un homme en rollers volants armé d’un bouclier et d’un pistolet à piou-piou que nous avons déjà vu qui neutralise les aliens déguisés avant de libérer Jupiter, inconsciente, qu’il emmène avec lui.
Alors que moi quand je fais ça, tout le monde appelle la police. C’est vraiment dégueulasse. C’est parce que je n’ai pas de babouches magiques, c’est ça ?
En tout cas, non, Jupiter ne se réveille pas dans un sous-bois, à ma grande déception, mais tout en haut d’un immeuble avec près d’elle son sauveur, occupé à travailler sur on ne sait quoi. Près d’elle, il a laissé un pistolet pour la « rassurer« , ce qui est particulièrement con, notons-le. Sitôt Jupiter réveillée, la conversation s’engage.
« Qui êtes-vous ? Où suis-je ? Que me voulaient ces gens ?
– Du calme, Jupiter. Je me nomme Caine, et je vous ai sauvée de gens qui voulaient vous tuer.
– D’accord, mais pourquoi vous avez les oreilles pointues, une drôle de tête, un bouc moche et l’air débile ?
– Parce que ce film a une direction artistique qui fait peur.
– C’est vrai, on dirait de vieux épisodes de Star Trek.
– C’est bien mon opinion.
– Bon mais sinon, une explication ?
– Soit. Je disais donc m’appeler Caine. Je suis un lycanthe, un humain génétiquement modifié avec des gènes de loup. J’ai été engagé par Titus Vilain pour vous retrouver. Ceux qui tentent de vous tuer sont au service de Lord Ricola son frère.
– Mais je ne les connais pas ! Je n’ai rien à voir avec tout ça !
– Hélas, il semblerait que si. Quant aux Petits Gris que vous avez vus, ce sont des espions dispersés sur toutes les planètes de l’univers. Ici, tout comme moi, ils ont retrouvé la trace de votre ADN grâce aux échantillons que vous aviez laissé à la clinique. Mais sous un faux nom, d’où le fait qu’ils soient remontés jusqu’à la mauvaise personne. Vous avez la preuve que je dis la vérité dans votre téléphone : ils ont effacé votre mémoire, mais la photo est encore là !
– Ho, vous dites vrai ! Mais juste une question alors.
– Oui ?
– Sachant que je me suis fait repérer chez ma cliente quand ils étaient là. Qu’ils me cherchaient. Qu’ils avaient leur pistolet à ADN. Bref, qu’ils avaient tout ce qu’il fallait pour m’identifier, comment se fait-il que lorsqu’ils m’ont choppée, ils ne m’aient pas tuée ?
– Hé bien je… heu…
– Je vois. Donc en fait, selon toute vraisemblance, le film aurait déjà dû s’arrêter il y a plusieurs scènes ?
– Oui.
– Bon. Cassons-nous. »
Se casser, oui ! Sauf qu’il y a un problème. Si Caine a bien signalé à Titus qu’il avait trouvé la fille, et que Titus a bien fait envoyer un transport, Lord Ricola a lui aussi appris que ses agents avaient échoué. Il demande donc au commandant de ses forces armées, une sorte d’être draconique, de mettre la planète Terre sous blocus et d’abattre tout ce qui tente d’y entrer ou d’en sortir. Résultat, lorsque Caine et Jupiter sortent de leur planque et commence à s’élever dans les airs, soulevés par le rayon tracteur magique d’un transport en mode invisible, d’autre appareils débarquent et se révèlent : des chasseurs ! Pilotés par des Petits Gris, ils abattent le transport puis poursuivent nos héros en détruisant la moitié de Chicago ce faisant. À noter qu’en fonction des plans, les immeubles sont impeccables ou endommagés, les épaves de voitures disparaissent, les trucs détruits se reconstruisent… bref, c’est long, c’est plein d’effets spéciaux, mais oups, hihihi, on a juste oublié de faire attention au script, c’est bête.

« Bon les gars, assassins ou non, on reste des Petits Gris : posons-lui une sonde anale d’abord, c’est un peu notre signature. »
Après moult péripéties que je vous passe, toutes plus improbables les unes que les autres, nos deux héros triomphent des Petits Gris et le lendemain matin, fuient la ville à bord d’une voiture volée. Dans le rétroviseur, Jupiter constate que tout ce qui a été endommagé se reconstruit brutalement à la vitesse de l’éclair (et là, c’est prévu par le script, ce n’est pas un oubli, profitez-en) et Caine explique ce qu’il en est : les Petits Gris effacent les dégâts et les mémoires de toute la population en quelques secondes seulement !
C’est dommage que du coup, ils ne sachent pas effacer une photo dans un iPhone à côté de ça. Un détail là encore car du coup, des millions de Go de vidéos, de reportages télévisés & co vont rester accessibles et montrer qu’il y a eu quelque chose de vraiment louche. Et je ne vous parle pas des centaines de morts : ils les expliquent comment ? D’ailleurs, ils effacent aussi la mémoire des gens à l’autre bout du monde qui ont vu les images retransmises toute la nuit ? Les appels téléphoniques et les messages envoyés par des gens paniqués ?
Mais le film se passe de ce genre de détails, après tout, ça pourrait juste faire basculer l’intrigue avec l’humanité qui se rend compte qu’elle a été attaquée par des extra-terrestres, pourquoi s’en préoccuper ? On a qu’à dire que les Petits Gris on un BTS de maçonnerie et du GHB, et pouf, c’est plié.
Toujours est-il que nos héros, eux, continuent d’enquiller les poncifs avec le célèbre :
« Mon dieu Caine, maintenant que nous sommes au calme, je me rends compte que vous êtes blessé !
– Ne vous inquiétez pas Jupiter, ce n’est rien de grave.
– J’imagine, oui, parce que mine de rien vous perdez du sang, il faisait nuit lorsque la bataille aérienne a eu lieu et maintenant il fait grand jour, alors si ça fait 8 heures que vous saignez sans que je ne le remarque, c’est qu’effectivement, ça ne doit pas être bien grave.
– Je… bon… je veux bien que vous appliquiez quand même quelque chose sur mon torse musclé pour faire une scène de dragounette.«
Et notre héroïne trouve donc une serviette hygiénique dans la voiture, qu’elle applique sur la plaie. Voilà voilà. La prochaine fois, nous découvrirons comment arrêter une hémorragie post-amputation avec un Tampax. La chose faite, la route se poursuit jusqu’à une ferme en ruine où semble-t-il, un apiculteur doit encore opérer puisqu’il y a des ruches partout. Et pas artificielles, hein : des ruches naturelles. Jupiter s’inquiète un peu.
« Mais où m’emmenez-vous, en fait ? Voir votre fameux Titus Vilain ?
– Non. Le vaisseau qui devait nous y emmener a été détruit hier soir, vous l’avez vu. Alors changement de plan : je vous emmène voir un membre de la police de l’espace.
– La police de l’espace.
– Ui. Ze Spayce Maraychaussay. Vu que tout a tourné au n’importe quoi, je pense qu’on peut leur faire confiance. »
Et Caine de frapper à la porte pour voir apparaître…
« SEAN BEAN !
– Oui, c’est moi ? Mais en fait, là je suis un policier de l’espace très original puisqu’ancien camarade à l’armée du héros et que…
– On s’en fout ! C’est incroyable Monsieur Bean, je suis désolée pour vous !
– De ?
– Hé bien dans tous les films et toutes les séries où vous êtes vous mourrez toujours avant la fin ! Alors je suis désolée pour vous !
– Bon, si nous passions plutôt à la suite de l’intrigue ?
– Si vous voulez, mais vous vous rapprochez de votre mort, du coup.
– Taisez-vous ! Bon, d’abord, je vais m’engueuler un peu avec Caine pour montrer qu’il y a une tension virile entre nous. Vilaiiiin Caine ! Et ensuite je vais… ho ! Regardez, les abeilles !
– Quoi ?
– Elles font amie-amie avec vous, Jupiter ! Les abeilles savent naturellement reconnaître la royauté, vous êtes donc… NOTRE REINE !«
Et Sean Bean de mettre genou à terre.
En tout cas, je suis content de savoir que A) Sean Bean avait décidé de s’installer comme ça, hop, au beau milieu des abeilles, des fois qu’au hasard une personne-de-sang-royal-qui-ne-le-sache-pas puisse le découvrir (quelle coïncidence, tout de même !) B) les abeilles reconnaissent la royauté ce qui doit être très pratique en cas de disputes autour d’un trône : il suffit de mettre une ruche sur la gueule de chaque candidat, le seul qui n’en meurt pas a gagné C) c’est moi ou ce film est de plus en plus con ?
Sean Bean invite donc Caine et Jupiter à rester à l’abri chez lui pendant qu’il contacte la police de l’espace sur sa CB du futur. Il en profite pour parler un peu seul à seul avec Jupiter lors de dialogues parfaitement naturels.
« Jupiter, vous voulez un café ?
– AHLALA CAINE A DRÔLEMENT CHANGÉ DEPUIS NOTRE RENCONTRE HIER SOIR POURRIEZ-VOUS ME RACONTER SA VIE AVEC TOUS LES DÉTAILS ?
– Que… non mais… un sucre ou deux ?
– COMMENT ? QUE NOUS ALLIONS NOUS ISOLER POUR EN PARLER PENDANT QUE CAINE SE PROMÈNE TORSE-NU DANS LA MAISON ? D’ACCORD !«
Et Sean Bean de raconter toute la véritable histoire à Jupiter.

Heureusement que c’est la première fois de sa vie que Jupiter croise des abeilles. Sinon, elle était grillée bien plus tôt, et probablement tuée. Quelle chance !
« Jupiter, laissez-moi reprendre les choses dans l’ordre. Pour commencer, l’Humanité ne se limite pas à la Terre. En fait, la Terre n’est qu’une planète colonisée il y a bien longtemps. Le monde d’origine de notre race s’appelle Horus et est très très loin d’ici. Nous avons colonisé une bonne partie de l’univers connu. Et la Terre, au départ, était peuplée de créatures du genre lézard, que nous avons exterminés pour pouvoir installer une…
– Vous avez buté les dinosaures ?
– Oui. Puis nous avons mêlé l’ADN humain à celui d’une espèce indigène pour favoriser votre reproduction sur cette planète et…«
Moi j’aurais été curieux de savoir « Quelle espèce ? » des fois que le type nous apprenne qu’en fait, on descende du hamster nain, mais bon.
« Quant à Caine… Caine est solitaire… mystérieux…
– Ça suffit de le survendre, oui ?
– C’est un lycanthe. Son ADN a été mêlé à celui d’un loup pour en faire un soldat. Mais contrairement aux autres, lui est né en partie albinos.
– Mouais. Ça se voit moyennement.
– Du coup sa meute l’a rejeté. Il est donc seul et prêt à tout. Dangereux aussi : il a égorgé à coups de dents une personne de sang royal. Comme ça, sans raison.
– Il est con, en fait, non ?
– Bref. J’étais son supérieur à l’époque. J’ai pris la responsabilité. Du coup, lui et moi avons été chassés de l’armée. Et avant, nous avions des ailes artificielles dans le dos pour mieux combattre. Mais elles nous ont été retirées à notre départ de l’armée. Notre rêve est de les retrouver. D’où la petite tension entre Caine et moi, car c’est à cause de lui que j’ai perdu les miennes.
– Dites-moi, une histoire de mec qui s’appelle « Caine », qui perd ses ailes et tombe de l’espace pour se retrouver sur Terre… est-ce qu’à tout hasard les gens derrière ce film n’auraient strictement aucune imagination et seraient en train de nous pondre une sorte de resucée Biblico-Murica des plus grossières ?
– Quoi ? Que… mais… pas du tout !
– Bon, vous savez quoi ? On s’en fout. On fait quoi maintenant ?
– Demain matin, la police de l’espace va arriver avec un croiseur et vous emmener en sécurité. Si vous êtes de sang royal, vous avez un titre à réclamer, votre Majesté.
– Ho mais vous savez, je ne suis qu’une humble récureuse de watères, je ne suis pas sûr d’être prête pour tout ça…«
Soit.
Mais Caine, lui, trouve qu’il y a des questions plus pressantes à régler. Comme par exemple, les vilains punks de l’espace qui lui avaient déjà tendu une embuscade une fois près de la clinique qui sont en train de s’approcher de la ferme. Accompagnés d’une armée de petits gris. Alerte !
Tout le monde file donc à son poste de combat, et c’est donc parti pour du piou-piou et du roller volant dans tous les sens. Les méchants parviennent cependant à isoler Jupiter, et aidés de son énorme canon à onde de choc pour assommer les cibles, l’un des punks la met au sol. Mais au moment où les petits gris et ledit punk vont pour achever notre héroïne au sol… les deux autres spatio-kepons tuent les petits gris et leur copain avant de s’enfuir avec la belle inconsciente ! Ils ont trahi !
J’imagine bien comment ça a dû se passer juste avant de partir en mission chez nos amis punks.
« Bon, donc la mission c’est de tuer la fille, c’est ça ? Traître 1 ? Traître 2 ?
– Oui oui, c’eeeest ça. Ho, et tiens, si tu t’armais de ce fusil qui ne tue pas pour y aller ? Tu sais, celui qui est tout lent à utiliser et ne tue personne et se contente d’assommer ?
– Quelle bonne idée les amis ! Au lieu d’avoir un flingue qui tire et tue vite, une arme lente et non-létale ! Pour un assassinat, ça me paraît idéal !
– Pffrrrrr…
– Pourquoi vous rigolez ? Dites ? »
Sérieusement ?
Qu’importe : deux filous s’enfuient donc avec Jupiter, et Caine court donc à la poursuite des kidnappeurs avant de parvenir à se cacher dans le train d’atterrissage de leur vaisseau au moment où il décolle, tel un candidat inconscient à l’immigration. À noter que visiblement, ici, le train d’atterrissage doit être chauffé et oxygéné, car notre héros traversera l’espace sans aucun souci. Quelle chance, vraiment ! Le retrouver tout mort et tout sec au moment de sortir le train aurait été plus rigolo.
D’ailleurs, vous vous souvenez de Lord Ricola qui avait ordonné un blocus sur la planète Terre ?
Hé bien les punks passent sans problèmes, merci bonsoir. Ils peuvent donc se rendre droit vers une autre planète : Piplouf du Centaure, où notre héroïne reprend connaissance richement vêtue au sein d’un luxueux palais. Tiens ? Mais que fait-elle là ? L’IA avec la voix la plus geignarde de l’histoire du cinéma l’accueille donc d’un « Bienvenue, altesse, vous êtes sur Piplouf du Centaure, planète propriété de Kalique Vilain, la sœur du trio« . Qui vient d’ailleurs accueillir son invitée.
« Bonjour à vous, Jupiter Vilain !
– Jupiter Vilain ? Non, non, moi c’est Jupiter Jones, mon père était le fils d’un diplomate anglais à Moscou et…
– Allons ! Je vais tout vous expliquer. Suivez-moi jusqu’à cette statue, là-bas, dans mon palais kitsch.
– Ho ! Mais c’est une statue de moi ! Enfin c’est ce que dit le script, parce que bon, difficile d’y reconnaître qui que ce soit en fait.
– Hem, oui bon, Jupiter : cette statue est ton sosie. Et tu sais pourquoi ? Parce que c’était une statue de ma mère. Tu es ce que nous appelons une récurrence.
– Une récurrence ?
– Oui. Le hasard t’a donné une combinaison génétique exactement semblable à celle de ma mère. Elle et toi avez le même ADN. Tu es donc, pour nous, son clone naturel, sa réincarnation.«
Dans la salle, et surtout après toutes les histoires de « Vous les humains de la Terre, on a croisé votre ADN avec une espèce indigène« , toute personne ayant déjà lu un article sur l’ADN dans Okapi se met à hurler de douleur tant son cerveau lui fait mal.

Une civilisation de plus de 100 millénaires d’avance sur la nôtre. Une passion commune : la consommation abusive de bougies.
« Ma mère a été assassinée, Jupiter. Ton retour est donc un miracle ! Elle est morte au tout début de son 91e millénaire.
– 91 000 ans ?!
– Et moi, j’en ai 14 004 pour être exacte. Je sais, je ne les fais pas. Allez, viens, je vais te montrer ce qui t’attend, maintenant que tu vas pouvoir réclamer ton rang ! Tiens, par exemple, le secret de ma longue vie ? Le bain de jouvence ! Hop, pif pouf, je rajeunis en passant dedans ! À moi, seins fermes et fesses rebondies !
– C’est incroyable ! Quel dommage que vous n’ayez pas de sei…
– HEMHEMBROUM ! En plongeant dans ce bain, et avec un peu de technologie, nos cellules fatiguées sont remplacées en quelques secondes par de plus jeunes.
– Via du clonage ?
– Non… tu verras, c’est intéressant ! Ah et au fait, si tout le monde veut te tuer, c’est parce qu’en tant que récurrence, ma mère avant son décès avait prévu de léguer un petit cadeau à sa prochaine vie.
– À savoir ?
– La Terre. Tu vas pouvoir revendiquer la Terre, qui sera ta propriété. Et comme mon frère Lord Ricola était jusqu’ici possesseur de ladite planète… il préférerait que tu meures pour éviter de la perdre. »
Mais avant que la discussion n’avance trop, Caine, qui avait quitté discrètement le vaisseau des spatio-punks et qui depuis 10 minutes mitraillait des gardes sans que personne ne l’entende dans le palais, débarque devant Jupiter et Kalique. La tension retombe vite, car Kalique semble presque heureuse de le voir. Et lorsqu’elle apprend que Caine est parvenu à appeler la police de l’espace pour signaler où se trouvait Jupiter, c’est limite la fête. Jupiter patiente donc un peu, et bientôt, un croiseur de la police spatiale vient la chercher, et à son bord, tout le monde l’accueille au garde à vous d’un « Votre altesse ! » martial.
Sachez qu’on ne reverra plus Kalique du film.
Je vais donc en profiter pour tenter de comprendre le plan de Kalique : elle a capturé Jupiter, mais pour mieux la laisser revendiquer la Terre. C’est tout ? On dirait. Je suppose donc que son plan était d’affaiblir Lord Ricola, rien de plus. Mais auquel cas, pourquoi s’emmerder à payer des spatio-punks corrompus pour prendre le risque de briser le blocus de son frère, ce qui aurait pu tuer Jupiter, plutôt que de simplement appeler la police de l’espace pour qu’ils aillent directement sur Terre chercher la bougresse ? Voire payer les punks à ne rien faire, ou mieux, à protéger la damoiselle ?
Bon, même en cherchant bien, son plan était donc complètement con, puisqu’il rajoutait du risque inutilement à une situation qui ne le nécessitait pas. Bon. Hé bien Kalique, merci et au revoir !
À bord du vaisseau de la maréchaussée qui emmène Jupiter vers la planète Horus, siège administratif de l’humanité, Jupiter prend le temps de remercier Caine comme il se doit.
« Vous avez tellement bien veillé sur moi.
– C’était mon devoir, votre altesse.
– Et moi j’ai un peu flashé sur vous.
– Oui mais heu… je suis mystérieux et tout. Et techniquement, j’ai plus de points communs avec un chien qu’avec vous.
– J’adore les ch… quoi ? Qu’est-ce que vous foutez ?
– Et bien, je me traîne l’anus par terre. C’est dans mon ADN.
– Mais bordel, arrêtez !
– Ça vous dérange si je vous renifle le cul ?
– Caine, ça suffit, j’ai compris ! Caine !
– Je finis de me masturber contre votre jambe et je vous réponds. »
L’ADN canin. C’est mal. Et encore Jupiter, tu ne l’as pas vu manger les coussins du canapé, gratter pour sortir ou surtout, produire des étrons d’environ deux fois son propre poids.
En tout cas, le vaisseau arrive sur Horus, où Jupiter découvre l’administration locale, supposée être une séquence rigolote du film. Sauf que sans aucune raison, l’administration locale est intégralement équipée en machines façon XIXe siècle, avec des guichets uniques au bout de longs couloirs, des trucs où il faut tourner des manivelles pour obtenir ce que l’on veut, des vêtements poussiéreux de vieux dandy… oui ? Mais sinon, la cohérence avec le reste du film ? Non ? Ah bon, bon.
Jupiter finit donc pas recevoir un tatouage qui bouge et brille dans la nuit et sur lequel on peut voir la Terre tournée, et symbolise ses droits sur ladite planète. Voilà ! Jupiter est impératrice de la Terre. C’est le moment de se séparer, alors, n’est-ce pas Caine ?
« Ben oui…
– Caine, arrêtez, vous avez grave envie de me faire des bisous, je le sais.
– Wouf.
– Si, Caine. Sinon, pourquoi m’avez vous aidée au lieu de m’amener à Titus Vilain comme vous étiez payé pour le faire ? Parce que vous kiffez mon boule, avouez ! »
Mais avant que Caine ne puisse approcher sa truffe humide dudit boule, ou avouer qu’il a déjà quelqu’un dans sa vie, à savoir un cocker nommé Bill, Sean Bean surgit de derrière une benne à ordures (car nos deux héros discutaient dans une ruelle obscure d’Horus sans que l’on sache pourquoi) armé d’un gros fusil et accompagné d’autres larrons.
« Haha ! MOI je vais t’emmener à Titus Vilain, Jupiter !
– Sean Bean ! Vous, un traître !
– Hé bé oui.
– Vous le paierez !
– Peut-être, mais pas de suite ! Caine, tu veux venir aussi expliquer à Titus Vilain pourquoi tu l’as trahi alors qu’il t’avait engagé ? Alors viens ! »
Et Sean Bean kidnappe donc Jupiter et Caine qu’il emmène à bord du vaisseau de Titus Vilain, dans un coin tranquille de l’espace…

« Bienvenue à bord de l’USS Gros Titi. Comme je suis très riche, j’ai beaucoup de goût. Que pensez-vous de mes lévriers en plastoc doré derrière moi ? N’est-ce pas tip top classe ? »
J’en profite pour vous donner des nouvelles de Lord Ricola, qui nous envoie une carte postale car il se sent oublié dans ce spoiler.
Chair Odieux Connart
Tu parle peu de moa, alor que je fait des truc, et sa, s’est pas trés simpa. Parce que tu oublie de dire que pendent se tant, j’ai aussi enkillé des ponssifs. Par exemple, quand j’ai dis au commendant de mais forsses armés : « Si vous échoué encore une foi, je vou tue ! » du cout, tout le monde sé qu’il va échoué encore une fois, sinon ce seré nul ! Tu imajine, toi ? « Ah nan cé bon, vous avez plu merdé, tien, tu a gagnai 5 trimestre pour ta retrète ? » voilà. Donc, ben il a merdai, je l’ai tué et remplassé par son cousin germain quan j’ai appri que Jupiter avait échapper à mon blocus grasse à un trou dans le scripte. Ensuite, je tien à souligner qu’en aprenant que Jupiter avait fui, j’ai compri qu’elle allé revendiquai son titre sur la Terre. Aussi j’ai ordonez que la moisson sur la planète consistant à en kidnappé tous les étres humains commense dés le lendemun comme sa elle héritera d’une planete vider de ces richaisses. Bon, ca fé bien troi jour maintenan vu tout ce kil sé passé, mé tu sé, le script a aussi oublié sa et on n’en parle plus du film. Du kou, je serre à rien. Je m’ennuie. Tu me manque mon choubidou.
Bizou,
Ton Lord Rikola d’amoor
Nous voilà rassurés.
Ces nouvelles de Lord Ricola prises, allons donc voir à bord du vaisseau de Titus Vilain ce qu’il s’y passe. Car à leur arrivée, nos héros sont divisés en deux groupes de un : Caine est discrètement envoyé dans une geôle, alors que Jupiter est accueillie comme une reine et invitée à dîner avec le maître des lieux. Qui lui explique quelles sont ses intentions.
« Titus Vilain, vous m’avez kidnappée, et comme j’ai eu le temps de lire le Space Dalloz en route, je sais que vous n’avez pas le droit. Je vous ordonne de me ramener chez moi, sur Terre.
– Très bien, alors cap sur la Terre ! Je vous ai juste invitée ici pour vous parler.
– C’est complètement crédible.
– Hé, ho, ça va, hein ! Je voulais vous parler du secret de notre jeunesse : saviez-vous avec quoi on refait nos gènes ? Avec des HUMAINS !
– HOBENCAALORS !
– Je ne vous le fais pas dire. C’est ce que nous appelons des « moissons ». Et la Terre a été conçue pour être moissonnée. Ses habitants seront raffinés, et serviront à créer le produit qui nous rend éternellement jeunes. Et ils mourront tous.
– Ho ! Mais c’est mal !
– Oui. Et j’ai ouvert les yeux. J’ai compris moi aussi que c’était mal. Je peux protéger la Terre. Arrêter ce trafic. Pour cela, il suffirait d’une alliance entre vous et moi. De nous marier.
– Attends ! Tu veux te marier avec la réplique exacte de ta mère ? Son clone naturel ?
– Oui.
– As-tu déjà entendu parler de Freud ? Ou à défaut, de Christine Boutin ?«
Et ce ne serait pas impossible ! Car visiblement, tous les personnages connaissent bien la Terre. Un exemple ? Titus parle à un moment, pour qualifier la relation entre Caine et Jupiter, de « Belle et de Bête« . Un autre exemple ? Je vous spoile le film depuis un moment à présent. Vous avez remarqué comme à aucun moment je n’ai parlé de traducteur ? Hé bien c’est normal : tous les personnages parlent évidemment tous anglais.
Normal on vous dit.
En tout cas, Jupiter hésite quant à la proposition de Titus, car se marier à un inconnu… mais il lui explique que le mariage ici n’a rien à voir avec le mariage terrestre. Ce sera juste un accord officiel. Rien de plus.
Mais pendant que notre héroïne réfléchit sans penser à demander « Mais sinon, vous pouvez aussi m’aider sans nous marier, vous savez ?« , Titus va sortir Caine de sa cellule et l’amène jusqu’à un sas d’évacuation.
« Hahaha, Caine, tu vas mouriiiiiiir !
– Ah bon ?
– Je t’ai enfermé dans ce sas qui va dans quelques secondes s’ouvrir sur l’espace intersidéraaaal ! Et tu mourras ! Hohohohohoho !
– Est-ce que vous réalisez que vous m’avez enfermé dans le sas qui contient toutes les combinaisons de survie ?
– Oui je…. CHUT ! Que dirais-tu que je fasse quelque chose d’aussi original que te révéler mon plan avant que tu ne meures ?
– …
– Alors, mon plan, c’est d’épouser cette idiote de Jupiter puis de la TUER ! Ainsi, en tant qu’époux, j’hériterai des biens de ma femme… dont la Terre ! Qui est si riche d’humains que je pourrai faire une super moisson et devenir plus riche que riche ! Hohohohohohoho !
– Ecoutez, éjectez-moi mais qu’on en finisse, parce que vous êtes tous complètement cons.
– SOIT !«
Et pouf, Caine est éjecté dans l’espace ! Mais il a le temps de donner un bon coup de bottes magiques (que personne n’a pensé à lui retirer) dans les casiers à combinaisons, et hop, le voilà entouré de tenues de survie qui flottent autour de lui. Comme elles sont high-tech en plus, il suffit de poser sa main dessus, et pouf ! Elle s’enfilent automatiquement sur vous, et c’est bon ! Caine est sauvé !
Non mais sérieusement. Ils enferment le héros avec les combinaisons de survie ? Personne dans l’équipe n’a pensé à se dire « C’est con ?« . Un peu comme « On va te balancer à la flotte, mais depuis le local à bouées ?«
Et quelqu’un a mis 175 millions dans ce film ?

Titus va-t-il penser à demander aux quinze types derrière lui de d’abord tirer sur son prisonnier AVANT de le balancer dans l’espace ?
Titus et son vaisseau abandonnent bien vite notre héros à son sort en se disant que tout cela, ce n’est pas bien grave… mais à peine Titus s’est-il éloigné qu’un autre vaisseau vient secourir notre héros ! La police spatiale ! Caine se réveille donc avec près de lui le commandant Patulacci, chef de passerelle, mais gardien de la paix avant tout.
« A fortiori, vous allez bien, Caine.
– Comment m’avez-vous retrouvé ?
– Nous avons capturé Sean Bean alors qu’il revenait vers Horus. Il a avoué le kidnapping. Et donné les coordonnées auxquelles il vous avait emmené. Et nous voilà.
– Vous avez fait vite, dites-moi !
– A fortiori, oui. »
Et le vaisseau de la maréchaussée de l’univers active donc son gyrophare, mais pas sa sirène parce que dans l’espace, c’est un peu nul, vous ne suivez pas, je vous y prends ! En avant, donc.
Jupiter, elle, convaincue par des arguments aussi puissants que « Allez, steuplé« , a accepté de se marier avec Titus pour sauver la Terre. Et comme décidément, les aliens font tout comme les Américains, un mariage affreusement kitsch se prépare et très rapidement, Jupiter est emmenée dans la… la… la « splendide » chapelle nuptiale du vaisseau ? Où devant tout un tas d’androïdes, une sorte de prêtre (quelle religion, les gens de l’espace ?) se prépare à marier les deux tourtereaux.
C’est sans compter sur le vaisseau de la police qui rattrape celui de Titus à ce moment là !
« Un deux, un deux, test ! Ici la police, veuillez ranger votre vaisseau spatial sur le bas côté et préparer les papiers du véhicule, nous allons monter à bord.«
Discrètement averti du problème, Titus veut achever le mariage avant que la police ne l’en empêche : vite, retenez les par tous les moyens ! Déployez les bloqueurs !
Les bloqueurs. Parlons-en.
Les bloqueurs, ce sont visiblement des… des pièces de mécano ? Des mines moches ? Qui sortent par milliers et forment un mur entre le vaisseau de Titus et celui de la police. Pardon ? Non, ils n’entourent pas le vaisseau de Titus. Ils font juste un mur. Pas bien haut. Pas bien large. Du coup… hé bien le plan de Caine, aidé de Sean Bean qui explique qu’il n’a trahi que parce sa fille risquait de mourir si elle n’avait pas un remède que seul Titus avait et désormais veut se repentir, consiste à foncer dans le mur tous les deux.
Non, pas à le contourner, non.
Ni à tirer dessus de loin.
À foncer dedans.
Nos deux tacticiens lobotomisés sautent donc dans des robots de combat (…) et filent dans l’espace courageusement affronter un mur de merdes qui les agressent en retour. Chose intéressante, je vous rappelle la situation : la police sait que Jupiter, de sang noble, a été kidnappée. Ils savent qu’elle est dans ce vaisseau. L’USS Gros Titi refuse de coopérer. Mieux, ledit vaisseau essaie par ses défenses de tuer Caius et Sean Bean, tous deux envoyés par la maréchaussée.
Croyez-vous que la police spatiale va dire « Hé les mecs, on nous tire vaguement dessus, si on le signalait ou qu’on appelait du renfort ?«
Non. Elle s’en fout. Et préfère se faire les ongles pendant une séquence aussi longuette qu’inutile où nos deux héros affrontent courageusement un mur au milieu de l’espace.
J’ai mal rien qu’à l’écrire. C’est fou. Men VS Parpaings. Et ils arrivent à en faire un film.
Caine est le premier à sortir de la masse des bloqueurs et aidé de son gros robot, rentre donc de force dans la chapelle du vaisseau de Titus, évidemment juste à la seconde où le mariage allait être scellé (pas consommé, chut). Que d’efforts scénaristiques ! Et surtout, au passage : mais sinon, comme Caine vient de faire un trou dans la coque, le vide, ça va ? Vous ne devriez pas tous être en train de vous serrer la gorge et d’être aspirés dans le néant ? Non ?
Décidément : les trous du scénarios sont bien plus sympas que ceux dans la coque.
Plus gros, aussi.

Pour plus de subtilité encore, le vaisseau qu’utilisent les méchants pour kidnapper la princesse est en forme de dragon.
Après avoir mis une paire de taloches à Titus, Caine récupère Jupiter et la ramène à bord du vaisseau de la police. On l’informe que Titus sera puni pour son crime, et qu’en attendant, elle va être ramenée sur Terre, son chez elle. Un peu déprimée par les événements, Jupiter accepte et toute la petite équipe se met en route. Oui mais voilà, au moment où elle rentre dans la maison familiale accompagnée de ses nouveaux amis, Jupiter tombe nez-à-nez… avec les hommes de Lord Ricola !
« Où est ma famille ? hurle la belle.
– Ho… aucune inquiétude. Si vous nous suivez et que vous abdiquez la Terre, Lord Ricola s’assurera qu’il ne lui arrive rien.«
Bon.
SUIS-JE LE SEUL À AVOIR REMARQUÉ LES DOUZE SPATIO-FLICS DERRIÈRE JUPITER ?
J’entends par là : plus ou moins avouer que vous servez Lord Ricola, qu’il a kidnappé des gens sur une planète qui ne lui appartient plus, et qu’en plus, il s’en sert pour faire chanter l’impératrice locale, ce ne serait pas vaaaaguement illégal, au hasard ? La police ne devrait pas juste les arrêter, voire directement leur blaster la gueule histoire de leur apprendre la politesse ? Non. À la place, ils bavent en faisant des bruits de gorge pendant que Jupiter accepte. Mais la police est autorisée à suivre Jupiter, mais à distance ! C’est vraiment trop sympa.
Jupiter part donc dans le vaisseau des méchants, et le croiseur du commandant Patulacci le suit. Mais alors qu’ils se dirigent vers la planète Jupiter, il faut traverser une sorte de vortex pour traverser l’atmosphère… qui se referme juste après le passage des méchants et de Jupiter ! La police est donc coincée dehors. Va-t-elle avertir son QG, au hasard ? Non.
Non, ils vont plutôt rester là à faire du rien.
Caine déprime à bord, mais pas autant que le spectateur moyen. Il fait donc tous les trucs de lycanthe dépressif : il perd les poils de son bouc, urine sur le canapé du commandant Patulacci voire hurle à la mort dans son panier. Sean Bean, touché par ce spectacle vient le trouver.
« Tu pensais avoir trouvé ta meute, une famille quoi, avec cette Jupiter ?
– Wif wif wouf.
– Je comprends. À part ce que tu viens de dire sur le concept de libertés individuelles, ou mon avis diverge. Mais je voulais te dire : Jupiter est là. Sur Jupiter. Hihihi… Jupiter est sur Jupiter… ça me rappelle un porno qui… non, attends. Je voulais te dire ! Elle est juste sous ce damné vortex qui mène à la base secrète du méchant Lord Ricola. Alors tu peux rester ici à pleurer. Ou descendre péter la gueule au méchant.«
Quelle riche idée ! Quel plan complexe !
Hé bien, soit, alors ! Heureusement que Caine n’y avait pas pensé tout seul. En même temps, c’est un chien.
Caine file donc chercher un robot géant, saute dedans, et fonce vers le vortex. S’il est fermé, ça veut dire qu’il va devoir traverser l’atmosphère un peu lourde de Jupiter sans aide. Mais allez, ça va passer et… ça passe, ça alors ! Caine arrive donc à fond les ballons sur la base du méchant, où il pète encore la paroi pour rentrer (décidément !), ce qui fait rentrer l’atmosphère de Jupiter dans la base, qui commence à s’effondrer.
La base du méchant qui s’auto-détruit à la fin lors du sauvetage héroïque ? Là encore, du jamais vu.
Lord Ricola, lui est à ce moment là occupé avec Jupiter (la fille) :
« Jupiter, abdiquez !
– Nan !
– Si !
– Nan !
– Abdiquez où je tue votre famille !
– Hmmm… je…
– Ah ! Vous hésiteeeez !
– Arrêtez ! Avec vos lèvres surnaturellement lippues et votre voix à la con, vous me déconcentrez !
– Quoi mes lèvres ?
– Je ne sais pas. On dirait un peu Angelina Jolie.
– Ah mais pas du tout ! Qu’est-ce que vous… oh je vois ! Vous tentez de gagner du temps !
– Aussi, oui, mais pour vos lèvres, vraiment. Depuis le début du film, je ne vois que ça, c’est super énervant, ça donne envie de vous demander ce que vous avez bouffé qui provoque une telle réaction allergique. Bon, et puis pour la Terre, je refuse d’abdiquer : si je le fais, vous moissonnerez les gens. Donc tuer ma famille sauvera 7 milliards de vies ! »
C’est à ce moment que le commandant en chef des forces de Lord Ricola arrive.
« Monsieur, une sorte de gros caniche pilotant un robot géant vient de traverser la coque qui protégeait votre base du reste de Jupiter.
– Pourquoi ai-je construit ma base là, moi, déjà ? Bon. Ben évacuez, alors !«
Et pendant que tout commence à exploser, le vortex s’ouvre pour que le personnel de la base évacue. Le vaisseau de la police se jette donc dans le vortex en sens inverse pour tenter de retrouver Caine et Jupiter et évacuer la famille de la bougresse.
Je vous la fais vite : Caine affronte le commandant en chef de Lord Ricola durant trois plombes, ils font 250 acrobaties à la seconde, et Caine gagne à la fin. Jupiter elle affronte Lord Ricola durant trois plombes, fait 250 acrobaties, et gagne à la fin (à noter que durant le combat, elle blesse à la jambe Lord Ricola, qui est blessé ou non en fonction des plans, boîte, ne boîte plus… c’est assez intéressant un tel niveau de ratage sur la scène qui se veut l’apothéose du film).
Et je vous laisse deviner quand nos deux héros parviennent à quitter la base qui explose ?
« À la dernière seconde » vous dites ?
Vous êtes super forts. Comment avez-vous deviné ?
Pour vous dire où on en est de la caricature, le vaisseau de la police pense que nos deux héros sont morts, jusqu’au moment où ils entendent sur la radio « Haha, on est là et bien en vie ! » et sur la passerelle du commandant Patulacci, tout le monde se met à applaudir, crier de joie, s’enlacer… vraiment, du jamais vu.
La Terre est sauvée. Jupiter aussi. Les méchants sont en déroute. Jupiter va donc pouv…
Que ?
Non. Attendez ?
Jupiter retourne à sa vie terrienne. Sa famille dont la mémoire a été effacée doit donc encore vendre les reins des enfants pour lui payer un télescope (alors qu’elle a désormais des vaisseaux et tout ce qu’elle veut pour aller en orbite), et elle continue à récurer des chiottes. Oui, ça s’appelle « Jupiter Ascending », mais le seul truc surprenant du film, c’est qu’en fait, elle n’Ascende pas du tout. Quant au « Destin de l’univers » en Français, en fait, c’était juste le destin de la Terre. Comme quoi, tout était prévisible, sauf ce qui était lié au titre. Oui, même ça c’est loupé. Et en deux langues s’il-vous-plaît !
Avouons tout de même qu’une chose a changé : Jupiter a donc toujours une vie pourrie sans aucune raison à part qu’elle soit stupide, mais sort désormais avec Caine. Lui a récupéré ses ailes, puisque réintégré dans les armées de l’espâââce, et c’est donc désormais un… mi-homme mi-chien mi-pigeon ? L’archnemesis des costumes de François Hollande, je suppose. Jupiter peut donc se blottir dans ses ailes en gloussant, puis partir avec lui faire du roller volant au-dessus de Chicago, en continuant à laisser sa famille et une partie de l’humanité crever de faim et ne pas profiter de technologies auxquelles elle a désormais accès, tuant ainsi des millions de gens juste parce qu’elle a mieux à faire que les sauver en passant un coup de fil.
Bravo ! Ce film est tout simplement misérable d’un bout à l’autre et ne parvient même pas à assumer son titre.
C’est tout bonnement formidable.
Et donc…
… FIN !
_____________________________________
« Qu’est-ce que c’est ?
– Quoi ?
– Mais ça ! Regardez, tout est noir et il y a des noms qui défilent à l’écran !
– Ben c’est le générique.
– Le…
– Attendez, mais vous êtes…
– C’est la première fois que j’en vois un ! Alors ça ressemble à ça, un générique ? C’est le plus beau jour de ma vie !«
Okay, je retire tout ce que j’ai dit : ce film a un élément original et sert à quelque chose.
Pour la première fois, Sean Bean survit jusqu’à la fin.
Ce film est un miracle.
Niveau scénario, c’est a priori totalement assumé par les scénaristes.
J’en veux pour preuve la scène où Bean commence à expliquer l’histoire de la Terre. Il prend un petite tablette du futur qui affiche quelques beaux hologrammes pour finalement lui péter dans les pattes au bout de 30s. Il trouve pour seule réponse : « fichues restrictions budgétaires ».
Pour moi, message caché des scénaristes : les 175 millions, on en a pas vu la couleur !
Pas seulement pour toi. Quiconque s’est intéressé au projet en amont (donc tout l’inverse de l’odieux crétin de connard) sait que c’est une allusion subtile aux problèmes rencontrés par les Wachs sur le film. En plus il dit n’importe quoi ce crétin de con de connard c’est pas la première fois que sean bean survit dans un film loin de là.
Ça fait plusieurs fois que je tombe sur tes réactions.
Et bien que n’étant absolument pas un fan de Oc, et ne me sentant donc aucunement offusqué par les insultes (d’une subtilité certaine) que tu lui adresses…(J’te vois venir…);
je pourrais résumer ce que que m’évoque chacun de tes commentaires en une phrase:
»Dieu, que tu es sot….. Ça m’en fait des fourmis dans les doigts… »
Dieu que ce film est mauvais…
Toutes personnes tentant de le défendre pour X ou Y raisons cherchent visiblement une excuse pour se persuader qu’ils n’ont pas perdus 3h de leur temps et 10 euros dans un cinéma à la population humide.
De toutes façons, clairement, ce film s’adresse à une sous population non pensante en leur permettant de se sentir intelligent avec des « oh ! j’ai compris ce qu’ils ont voulus dire ici, mais les autres ne le voient pas hihih ».
Non. Ce film est creux. Point.
Aaaaah les rageux et leur complexe de supériorité… J’adore.
« no ! nooo ! not the bees ! »
-Sean Bean. « new cagism » 3.16
J’ai attendu sa mort pendant plus d’une heure. Encore une déception.
bon encore 10€ d’economiser une crise de rires en prime. Merci odieux
Petite coquille à signaler, après la photo de Lord Knacki : « durant trois plobmes » => plombes
Y a pas à dire, ça donne envie d’aller le voir… (j’adore les tags, soit dit en passant). Je me disais, saint Valentin oblige, un petit spoil de « 50 nuances de Grey » me comblerait, mais après une telle daube, vous allez avoir besoin de quelques jours pour vous remettre, quand même.
On ne me reprendra plus à vous lire lorsque chaque éclat de rire me provoque une quinte de toux. C’est affreux il vous reste des strepsils ou des ricolas?
Alors là …bravo ! Cela fait un moment que je lis (avec plaisir) les chroniques mais là « chapeau bas » … c’est génial ! j’attends avec impatience de NE PAS voir ce film … Quel talent, quel humour… j’adore et MERCI …
D’avoir vu le film ajoute encore au sublime de tels articles :)
ouai, je me disais bien que ce n’était pas la peine d’envisager de le voir, SAUF si l’OC disait que c’est un chef d’œuvre. Je suis rassurer, je peux m’abstenir, en regardant une série Japonaise sur la pierre et le sabre. C’est presque aussi bête, mais au moins j’ai l’impression d’être exceptionnel.
En même temps je ne pense pas qu’on verra un jour l’OC encenser un film sur ce blog, ce serait un peu contraire à l’esprit qu’il cherche à véhiculer . Donc, même si il est possible qu’il ait apprécié un film spoilé par ici, il ne le dira jamais je suppose.
zut, pas moyen de corriger l’orthographe, mes excuses
Un ami est allé voir ce film; quand il me l’a dit, je lui ai posé une seule question: « Est ce que Sean Bean meurt dans ce film? »… Quand il a répondu « non », j’ai immédiatement renoncé à regarder ce film qui prouvait déjà son incohérence et sa stupidité!
Je suppose que Channing Tatum a un faible pour l’utilisation des protections hygiéniques pour femmes lorsqu’il est blessé, ayant par le passé visionné un « teen movie » (j’admets) dans lequel il s’enfonçait un tampon dans la narine pour faire stopper le sang. C’est formidable.
Je m’insurge ! Les épisodes de Star Trek sont bien mieux que ça ! Aux moins ils étaient novateurs à leur époque !
Finalement, c’est peut-être l’un des seuls films où Sean Bean aurait aimé mourir avant la fin…
Désolé de vous contredire cher Odieux mais il y a une vérité à rétablir, Sean Bean a survécu à la majorité de ses rôles, il n’est au final mort que 22 fois pour 93 films/séries. On ne peut pas vraiment dire qu’il mérite son titre de Victime numéro 1.
Vu l’engouement pour game of throne, je pense que ce titre, même usurpé, il le portera sans doute jusqu’à sa (vrai) mort.
Il faudrait peut être aussi faire la corrélation avec le nombre de spectateurs pour chaque film/série. Comme à mon avis il meurt dans la plupart des séries ou films connus dans lesquels il a joué, ça marque plus que si il ne meurt pas dans un épisode de Derrick que personne n’a vu .
Parmi ses mort aussi il y a des films peu connu mais comme dans plus de 70% de sa filmographie il survit je maintient qu’il ne mérite pas son titre de victime qu’il a honteusement usurper à un acteur méconnu malgré sa longue et prolifique carrière: Manekinenmouss.
Plus sérieusement, il est largement dépassé par John Hurt qui est mort plus d’une quarantaine de fois.
BOROMIR !!!!
Nooooooooooooon !!!
…
…
…
Non ??
Quel film…
En effet Sean Bean meurt dans tous les « grands (as in *blockbusters*) films » dans lesquels il joue: « Jeux de guerre », où Harrison Ford l’empale sur une ancre de bateau et le fait exploser avec le bateau; « Goldeneye » où il se fait écraser par la structure métallique de l’antenne satellite; « La Communauté de l’Anneau », transpercé par 3 flèches; « Game of Thrones », décapité; ce qui marque forcément. La blague est que si Sean Bean jouait dans un thriller américain qui inclut un personnage noir, Sean Bean mourrait en premier. La deuxième chute de la blague dit même que Sean Bean jouerait le rôle du personnage noir.
Dans la recherche google pour Sean Bean ce qui apparaît en premier c’est quand même « mort », « death », et après vient « filmographie ». Donc même si c’est pas vraiment le cas c’est ce qui en ressort ^^
Mon Dieu ! Si ce que vous dites est vrai, ce dont je doute naturellement, je suis effondré ! Attendons qu’il apparaisse sur iTune pour vérifier tout ça.
Je me suis dépêché de le mater avant de lire le spoiler.
(du coup, je réalise en l’écrivant que je ne me suis pas fait spoiler du tout ^^)
Il faut avouer que çe film ne vaut pas tripette.
Odieux (si je puis me permettre de t’appeler par ton prénom), tu aurais presque pu te contenter de ton préambule.
Ça m’attriste un peu car j’ai de l’affection pour les Wachowski.
Pas pour leurs talents de réalisateurs, mais parce qu’au travers de leurs blockbusters, ils essaient d’avertir les masses de ce qui nous attends dans un futur sans doute beaucoup plus proche qu’on ne le pense, vu que les moyens techniques d’asservissement sont soumis à la loi de moore.
Sinon, je suis pas trop d’accord sur la critique de la serviette hygiénique, après tout, c’est bel et bien une con-presse non? :p
Le coup de la serviette était loin d’être aussi con que ça en a l’air, à la base, puisque c’est justement fait pour absorber de grandes quantités de sang. Donc, dans l’absolu, c’était une bonne idée.
Sauf que, pour que ça marche, il faut bien sûr mettre le côté absorbant sur la plaie. Mais comme le film est naze, c’est le côté adhésif qui est mis au contact de la plaie. Donc, non seulement ça ne sert à rien, mais en plus ça doit faire mal en l’enlevant. Bien joué ! ça reste au niveau du film, en somme.
(Mais bon, c’est pas comme si Lana Wachowski allait savoir comment marche une serviette hygiénique…)
C’est toujours bon d’avoir un avis d’expert…
Je n’ai qu’une chose à dire : Vive lord Phallus et sa logistique simple !
Tu es comme tes pieds toi non ? Tu sais comment ça marche une compresse ? Ça absorbe peut importe que ça soit collé sur le côté adhésif ou pas. Si les femmes le font dans l’autre sens c’est juste pour que ça tienne sur la culotte. Les bras m’en tombent. Si chaque détracteur du film est en carton comme toi ou l’odieux connard de con le film a de beaux jours devant lui. Pour ma part excellent film que j’ai vu 4 fois et dont j’ai bien évidemment perçu tous les différents niveaux de lecture qui t’ont encore une fois échappé, notamment les métaphores sexuelles, le fait que le film détourne les principes du contes de fée et que le combat de Jupiter soit intérieure. Oui Ascending ne veut pas dire ascension inculte d’o. connard ça veut dire ascendant.
Le film je l’ai vu 25 fois. Et c’est oim qui ai vu tout les niveaux de lecture le premier. Toi, tu les a vu en deuxième, vu ? Tu les aurais vu en deuxième alors, voila. Perdu c’est aussi moi qui les ai vu le deuxième!
Non seulement j’ai aussi vu la classe américaine mais j’ai dû le voir probablement avant toi et je sais écrire Abitbol oim ^^.
Sinon, j’aime beaucoup les gauffres !
@Le Veilleur : mon garçon, avant de clamer à qui veut l’entendre qu’on est tellement une bête en orthographe qu’on sait épeler Abitbol, on s’assure que le reste de son message n’est pas truffé de fautes et de tournures de phrases ridicules. Ainsi, quand on veut dire que « peut importe », on évite le T final à « peu »; quand on « détourne les principes du contes de fées », on ne met pas de S à « conte »; quand on commence une phrase par « pour ma part », on n’enchaîne pas directement avec « excellent film » sans un « je trouve que c’est un » ou un « je considère que c’est un »; quand on écrit qu’on a bien vu le fait que « le combat de Jupiter soit intérieure », on accorde « intérieur » avec « combat », et pas avec « Jupiter »; et on évite de passer sur le fait que si, dans « Jupiter Ascending » « Ascending » veut bien dire ascendant(e), c’est Jupiter est supposée connaître une ascension. Je ne sais pas à quoi vous êtes supposé veiller, mais ce n’est certes pas ni à la cohérence ni au respect de la grammaire.
Mais plus sérieusement, un enfant de 8 ans serait capable de comprendre le message souligné au stabilo de ce film; il n’y a ni fierté à tirer de l’avoir compris soi-même, ni raison pour excuser les incohérences du film.
Sur ce je retourne à mon sympathique destin et vous te laisse à vos aigreurs de cervelas.
La classe ultime. Le comité des bonnets rouges vient à mon soutien. Avec ceci, je ne peux plus perdre aucun débat !
@leveilleur
Juste comme ça, si on ne plaque JAMAIS de côté adhésif sur une plaie QUELCONQUE, il y a une raison… Le problème pour moi n’est pas tant le côté absorbant de la chose, plus que cette façon stupide de faire qui n’aura pour but que de reouvrir, voir empirer, la plaie à la réfection du pansement.
Infirmier inside.
Pis faut désinfecter aussi. Et se laver les mains. Nan mais.
La Terre tournée ? Tellement dépitée par une telle bouse notre belle planète a carrément pourri quoi :(
(Arrivée de Jupiter sur Horus et séance tattoo)
Cher Odieux, une fois n’est pas coutume j’ai vu une incohérence dont vous n’avez pas parlé : Le bouclier de Caine mi-chien, mi-homme et remi-chien derrière, ce bouclier qui depuis le début du film arrête absolument tout et n’importe quoi depuis les armes légères des mercenaires jusqu’aux armes des chasseurs qui dézinguent le premiers transporteur. Pourquoi personne d’autre n’a pensé à s’en équiper ou a en mettre sur son vaisseaux/base ?? idem pour le chaussure magique pourquoi personne n’en porte ? Bref, j’ai trouver le film assez beau, mais j’ai pas pu l’apprécier (pourtant j’en avais envie) car il manquait trop de chose.
« Channing Tatum! Il a trop un nom d’invocation de Harry Potter celui-là » (Cyril Hanouna)
Coucou ^^ Ravi de lire un nouvel article ^^ C’est encore mieux lorsqu’il remplit réellement son but premier, à savoir m’empêcher de perdre mon temps devant un film au ciné. D’habitude, je lis les articles, mais les films ne me disent rien dès le départ. Mais je comptais aller voir celui ci. Là, c’est bon, je laisse tomber x)
Ben oui, Sean Bean n’est pas mort dans Benjamin Gates, il va juste en prison x) Et dans Percy Jackson, c’est Zeus, donc il n’est pas mort non plus à la fin x) En fait, Sean Bean ne meurt pas dans les films spoilés pas l’OC x)
Par contre, là, je suis perplexe … au début du spoil, je voulais faire un remarque par rapport au fait que la famille de l’héroine se barre au USA et qu’ils deviennent techniciens de surface, parce que je pensais que c’était le seul truc un brin cohérent, vu que dans tous les films un peu teubés où les gens se font attaquer, normalement ça a un rapport avec un secret et il faut disparaître. Donc ça expliquait qu’elle doivent prendre un boulot moins en vue, voire changer de pays.
Mais vu que je vois la fin du spoiler, je me rends compte que c’est encore plus con que ça en à l’air O_o
Les bandits, c’était juste des bandits de base, qui voulait jute piquer le télescope qui ne servait rien pour l’intrigue, le père est mort d’une manière parfaitement stupide, et la famille de l’héroïne a l’importance d’un flanc à la vanille, donc y a aucun intérêt à la faire devenir orpheline, car elle est une réincarnation scénar-style, donc le père n’était au courant de rien, et la mère non plus, vu que toute la famille a la mémoire effacée à la fin. Donc le fait de quitter la Russie, c’est motivé par du rien, le fait de devenir TDS, alors qu’elle avait un boulot de malade avec un punaise de salaire, ça l’est encore moins, c’est encore plus débile, et le fait d’embarquer la famille au complet, non mais WTF O_o C’était un cambriolage qui a mal tourné, c’est triste, mais y avait aucune raison d’immigrer et de devenir récureuse de chiottes, surtout que ça apporte bordel de qwak à l’intrigue O_o
J’avais pas vu une situation initiale aussi incohérente depuis celle du Grimoire d’Arkandias, avec les gens qui pensent que la mère du héros a volé un Van Gogh, où elle désigne les vraies coupables, qui sont des voleuses stupides et notoires, que la police s’en contrebalance en oubliant complètement le sens de la phrase » nous examinons toutes les pistes « , et où personne ne se dit qu’il doit y avoir une erreur de jugement, alors qu’elle a du mal à payer sa maison, qu’elle va se faire mettre dehors avec ses deux fils, et qu’elle continue désespérément à chercher encore du boulot comme femme de ménage, alors que normalement, si tu piquais un van gogh, c’est que t’aurais déjà un acheteur depuis longtemps, et que tu te serais déjà parti pour l’île Maurice, en embarquant le moins de bagages possibles vu que de toute manière, tu pourrais tout racheter sans problème, et cela avant que le proprio ait remarqué le vol …
Bref, c’est complètement con …
Le fait de quitter la Russie est motivé par du rien ?!?!
Nous parlons de la Russie tout de même, il est évident que toute personne vivant dans l’ex URSS n’a qu’une envie, c’est de quitter ces cocos stupides pour rejoindre le pays du gras et de la liberté !
Surtout s’il n’y a aucune raison, c’est évident.
CA, c’était du gros poncif de la mort !
Personnellement, le jour ou je me fais agresser dans la rue, je pars !
Stp pour rester crédible et digne de sérieux ne commente pas un film que tu n’as même pas vu et dont tu n’as que le prisme négatif d’un inculte du travail des Wachs pour t’en faire une idée parce que tu es pas foutu de penser par toi-meme.
La mère de Jupiter ne garde que sa soeur avec elle et immigre ensuite à Chicago où vit déjà sa famille. Alors 1) ils sont pas illégaux, 2) ils sont pas non plus pauvres par contre écrire le 1 et le 2 témoigne d’un racisme que je goûte fort peu personnellement.
Sur un autre ordre d’idée, j’aime beaucoup ce que vous faites.
Cela faisait fort longtemps que je n’avais croisé un troll de pareille qualité !
Je suis bien d’accord le veilleur, il y a beaucoup de gens de mauvaise foi ici !
Soupçonner que les immigrants en situation irrégulière soient pauvres ! Scandaleusement raciste !
Il est bien connu que nos clandestins à nous roulent sur l’or et ne travaillent au black sur les chantiers que par pur snobisme !
Excellent ODC! Meme remarque que précédemment pour le bouclier et les top rollers de l’espace. J’ai bien aimé aussi la fille de Sean Bean qui dit bonjour, a une super ligne de dialogue genre: je vais chercher le pain et …. Disparait de tout le film. Et un autre truc: Jupiter est tellement ressemblante à la reine mère que les petits gris, bah, ils l’ont pas reconnue. Pourtant elle a juste régné 91000 ans.
I love dogs …. Excellente réplique.
Je ne sais pas si cela a été précisé mais la COTOREP n’existe plus depuis 2006…
Pour le reste de l’article rien a redire j’adore.
Mode Godwin On
Le régime nazi non plus, mais la blague du petit juif qui a raté sa correspondance reste une bonne blague.
Mode Godwin Off
Faut tout de même rendre hommage aux Wachiottesky pour ce qui leur revient de droit: depuis qu’ils ont tout pompé à gauche et à droite pour réaliser Matrix, premier du nom, ils ont toujours su faire du rien à partir du vide tout en accumulant les bénéfices astronomiques… Je les soupçonne même d’être les réels instigateurs de cette tendance qu’a désormais Hollywood d’éblouir les spectateurs à coups d’explosions, de GROS FLINGUES et d’effets spéciaux pour les empêcher de voir les trous béants des scénarios. Je situe d’ailleurs cette catastrophe écologique qui a provoqué la mort des script-doctors aux alentours de l’an 0 après Matrix Reloaded.
Faux! Michael Bay est « celui-qui-a-tout-commencé »!
The rock, c’était avant Matrix ^^
The Rock avait encore un fond de reste de semblant de scénario et ne prétendait pas être autre chose qu’un film d’action testostéro-décérébré. Matrix Reloaded n’avait pas la moindre cohérence et était bouffi de prétentions de ses « auteurs ». Pourtant il a fait courir les foules et a même eu ses fanatiques qui y projetaient moultes analyses philosophiques dignes des meilleurs conspirationnistes. Donc, métaphoriquement, je dirais que The Rock était sans doute prophétique mais que Reloaded a été le véritable antéchrist. ^^
Ouais, mais the Rock avait une affiche avec des explosions! Et ça, si ça n’est pas une preuve de vide!
(Même si j’adore votre comparaison avec l’Antéchrist ^^)
J’ai l’impression que ce site va bientôt se transformer en site révélateur de conspirations diverses. On commence déjà à parler de petits gris, d’Antéchrist… Bientôt les pyramides et le 11 septembre?
The rock c’est une allusion évidente aux pyramides constitués de caillasse a 99,9%; soit rock en anglais. Et Alcatraz c’est petit et tout gris. Tout est lié, tout est lié, les illuminés de Bavière ne font rien par hasard. Sans compter que si on additionne les dates de naissances de tous les acteurs du film on tombe sur … le 11 septembre. Intriguant non ?
Coïncidences ? Je ne crois pas!
Merci OC d’avoir spoilé cette magnifique déception qu’est Jupiter Ascending ! X) Votre spoiler n’est lui pas décevant. Et le must c’est que vous avez oublié pas mal d’incohérences que je vais pouvoir réutiliser dans ma critique X) (oui ce scenario tient tellement pas la route que même l’OC ne relève pas tout, c’est dire si le script a été écrit bourré entre 3h et 5h du mat…)
Petit détail qui n’a pas du t’échapper. Lorsque jupiter et son toutou se retrouve à flotter dans l’espace devant le magnifique panorama que leur offre la terre, quel est le seul continent qu’ils voient ? Les US, bien sur….
Oh. Incroyable. Franchement honteux. Comment peut-on faire un chose pareille !!!
Pour la même raison que la seule solution après une agression est de tout quitter pour partir en Amérique.
Merlin… Merlin Merlin Merlin, vous n’étiez pas obligé de vous inspirer du personnage de Kaamelott !
Encore un qui dira « Et bien sur, quel pays sauve le monde de la dictature des blancs ? La chine ! » d’ici une dizaine d’années !
Hypocrite !
De plus « ll voit la chine depuis l’espace. » est une bien belle contrepèterie.
Merveilleux, je vous reconnais bien la !
Toujours un trait d’esprit de bon goût !
Ce blog est sans doute le plus cher du monde : rassembler quelques centaines de millions de dollars, réunir une équipe de scénaristes, de techniciens, d’ingénieur du son, passer des mois en tournage, en production, en montage, distribuer le film dans quelques milliers de salles de part le monde tout ça pour pouvoir aboutir au produit fini qui est : un article de l’Odieux Connard.
Ne serait-ce pas carrément moins cher de travailler directement sur un script en éliminant la phase tournage-montage-distribution ?
Espace frontière de l’infinie.
Patrouille du USS « Maison Poulaga » croiseur du commandant Patulacci. temps galactique 2015.2.12 de 9h-12h 14h-17h.
Soit dit en passant, la séquence décalée de l’administration est un clin d’oeil à Brazil, d’autant plus fort que le dernier personnage rencontré est joué par Terry Gilliams (méconnaissable, il est vrai).
A un autre moment, on remarque la base spatiale de 2001.
Pis à Signes, aussi ,dans les blés.
Y’a des références, quand même………
Comme si Tarantino n’avait pas déjà le monopole des films sans scénarios mais bourrés de références ineptes…
La référence, ça peut être bien, quand elle sert un réel propos et permet de renouveler cette référence en se l’appropriant vraiment, en la modelant pour en faire quelque chose de nouveau et d’original.
La référence qui ne sert qu’à montrer que les Wachowski ont vu des films de science-fiction ne sert à rien, sinon à étaler sa culture et à satisfaire les fans avides de références à leurs films préférés.
La référence, tout le monde peut en faire finalement, mais cela rend-il meilleur votre oeuvre ? Si vous vous contentez d’une « référencede fans », normalement non, mais aujourd’hui les gens semblent considérer que ces références sont une qualité du film, alors que ces éléments sont clairement (on ne peut vraiment pas faireplus clair) repris d’un autre film, et ne sont par conséquent pas une qualité du film qui fait des références !
On vit dans un monde de fous…
Bien sûr, je disais ça histoire d’en rire, pas pour être pris au premier degré.
En fait, les Wachowski avaient surtout besoin de sortir un gros blockbuster pour remplir les salles et redorer leur « rentabilité » auprès des producteurs, après le four de Cloud Atlas. Ca marche, visiblement, et c’est tant mieux. Pas grave qu’il sortent un blockbuster de temps en temps, pour pouvoir couvrir des films plus difficile à caser , comme V pour Vendetta ou le pré-cité Cloud Atlas. Et là, je ne suis pas en second degré…
Les références chez les Wachowski servent toujours à quelque chose de précis. Dommage pour toi si tu l’as pas vu, d’autres et moi l’avons vu c’est bête hein.
Schmurtz excuse.moi de te décevoir mais le film ne marche pas du tout comme Cloud Atlas d’ailleurs et en partie à cause de type notoire comme l’odieux connard qui décourage les esprits faibles d’aller juger le film au lieu de les encourager à appliquer leur libre arbitre en se faisant eux-memes leur avis sur le film. Et je suis pas au second degré non plus.
Le Veilleur, je veux bien vous croire lorsque vous affirmez que la référence chez les Wachowski ont un réel but, mais lorsque je lis les exemples que donne Schmurtz, sincèrement on ne dirait pas ; pour ne retenir que la référence à 2001, ça fait très, très référence de fans qui ne sert qu’à faire dire aux fans : « Oh, une référence à 2001 ! Il est trop bien ce film ! », ce qui n’est pas précisément d’une utilité renversante…
Quant à ce que vous écrivez sur le fait que l’Odieux Connard découragerait
les potentiels spectateurs d’aller voir le film, c’est en partie faux : si vous lisez les commentaires, vous verrez que nombre de personnes sont allées voir le film avant ou après avoir lu le billet de l’Odieux Connard, et ce pour tous les films qu’il spoile. Bien sûr, beaucoup d’autres lecteurs n’iront pas voir le film, qu’ils aient les mêmes goûts que l’Odieux, que la première chose qu’ils attendent d’un film soit un scénario tenant la route plutôt que du pan pan boum boum justifié par du rien, ou plus simplement que la science-fiction ne les intéresse guère comme c’est mon cas.
Certes, le mieux serait que les lecteurs lisent le billet et voient le film, je vous l’accorde, mais le film semble manifestement si médiocre que cela ne me semble pas être une obligation.
Cette critique est vraiment sidérale (amis des jeux de mots bonjour)
Abyssale même mais de conneries, d’erreurs et d’approximations.
le film jlé trop aimer moi.
« Ze Spayce Maraychaussay »
J’ai ri de bon coeur !
Une belle trouvaille que n’aurait pas reniée Fredric Brown.
Ca, c’était bon, et j’étais en poste quand je l’ai lu…
Qu’est-ce qu’on peut avoir l’air con quand on essaie de cacher un fou rire et que tout le monde nous voit…
Même quand jouer au con est un art de vivre, ce n’est pas évident à gérer !
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Je viens de passer un excellent moment en lisant cet article. J’ai eut la chance de voir le film AVANT de lire l’article et rien que pour ça, j’ai rentabilisé ma place de ciné.
Merci mille fois pour ce fou rire, ces larmes que j’ai versé en lisant les différents chapitres du résumé de cette bouse mémorable que j’ai vu de bout en bout (même le truc original qui défilé à la fin en me disant qu’avec une telle qualité, ils auraient pu y coller un bêtisier…)
Billet bien comique, comme d’habitude. :)
Faut quand même prendre ces films à grands déploiement pour ce qu’ils sont. Ce sont des spectacles, rien de plus. Les gens y vont pour s’en faire mettre plein la vue avec des effets spéciaux et tout le gréement qui vient avec et décompresser le temps de quelques heures. Bien que ce genre de film ne m’intéresse pas le moins du monde, je comprend pourquoi que cela en intéresse d’autre.
Dans ce genre de films, oui les incohérences sont grosses comme des trains, mais en même temps il faut vraiment être inconscient de ce que l’on va voir pour en tenir rigueur réellement à ceux qui ont produit le film. Ce sont des spectacles à grands déploiement qui sont livré aux spectateurs dans des conditions qui vont de pairs avec et qui ne laissent aucun doute sur l’intention des producteurs. Écran surdimensionné, son fort à en faire saigner les tympans, la 3D, les sièges qui vibrent, etc.
C’est pas nécessairement que les producteurs prennent les gens pour des cons. C’est juste un choix de priorité. Je suis persuadé qu’ils sont conscient de toutes ces incohérences, mais cela n’a pas tellement d’importance vis-à-vis le but fixé qui est d’épater la galerie. C’est juste une question de but et de priorité pour l’atteindre. C’est évident qu’une tonne de scène d’action sont dispensable dans le cadre d’un film qui obéirait aux standard de logique du vrai monde, mais ça irait à l’encontre du but fixé qui est le spectacle. On veut foutre une explosion, là, juste parce que ce serait cool, qu’importe si cela veut dire de faire des entorses à la logique.
Bref, c’est un type de film qui a un objectifs bien précis et ses méthodes bien définies pour y arriver. Il n’y a rien de nouveau dans la façon de faire. Tout le monde le sait, c’est assumé. En fait, même les bandes-annonces qui précèdent le film sont fait pour bien faire comprendre à quel genre de film vous allez avoir à faire. Alors si à chaque fois, vous vous pointez en vous disant;
« Ah, Jupiter Ascension, il est mieux de faire mieux que les autres. Il est mieux de pas être un monceau d’illogisme comme le dernier Ironman! Ils ont fini de nous prendre pour des cons, c’est moi qu’il vous le dit! » »
C’est peut-être vous et votre incapacité à comprendre ce que vous allez voir le problème, et non ces films en eux-mêmes.
Cela dit, ces films font de l’excellente matière brute pour Monsieur Connard, ça c’est sûr! ;)
entierement d’accord Yannick, et habituellement je suis le premier à respecterlecredorespecter le credo d’aller au cinema pour se divertir, mais faut il en tirer encore quelques substances. En l’occurence, et a contrario de certains j’ai bien aimé la prestation de Lord Ricola, et quelques effets de vaisseaux/animaux, mais c’est bien maigre pour en tirer une satisfaction.
Yannick, on ne va pas refaire le débat, la FAQ est la pour ça…
Enlever les incohérences scénaristiques n’est pas difficile, la plupart des lecteur de ce blog en sont capables et viennent lire le spoiler pour voir s’ils ont tout trouvé… (Où est Charlie ?… hmmm je retiens la blague, il est encore trop tôt).
Sur un budget aussi conséquent, enlever ces incohérences ne coûte rien, donc je doute que les « scénaristes » de ce genre d’étrons remarquent leurs erreurs.
Que les gens veuillent aller voir ces films et les apprécient, ça n’étonne personne.
Après tout, allez vous promener dans un hypermarché et écoutez les gens discuter, vous aurez tout compris.
Une grande partie de la population est… hmmmmm… stupide ? Trop fort ? Pas assez ? Je ne me rends plus compte…
C’est normalement le travail des « artistes » de relever le niveau culturel, ça a toujours été le cas avant de raisonner en terme de rentabilité économique… Et c’est un libéral qui vous le dit… Où va le monde !
Maintenant, on donne aux gens ce qu’ils veulent, comme on jette de la monnaie (ou des cailloux) à un SDF.
Attention Yannick ce genre de message, même si il part d’un sentiment sincère, peut ressembler à du trollage par ici. Comme l’a dit Magnus, ce genre de débat n’a pas (plus) lieu d’être sur ce blog. Et je le rejoins entièrement sur son point de vue d’ailleurs. De plus, si on suit votre raisonnement, les producteurs feraient de la merde délibérément et nous on la boufferait en toute connaissance de cause? C’est encore plus cynique que ce que je pensais. Ça me fait penser à la chanson de Noir Désir « Un homme pressé », tiens.
Sérieusement, faire un scénario cohérent qui justifie les explosions est possible (Regarde Last Action Hero par exemple, si tu veux du bourrin rigolo), et c’est ce qui fait la différence entre un film dont on se souviendra longtemps après et un qu’on oubliera juste après l’avoir vu, comme celui-ci apparemment. Du coup, je pense que beaucoup trouvent dommage de claquer autant de pognon pour une bouse dont le seul but n’est même pas artistique mais la rentabilité immédiate au détriment du respect de son public, sans compter l’insulte faite à l’intelligence (pas toujours réalisée, certes) de ce même public.
Salkon, vous écrivez que des films comme celui-ci, ou n’importe quelle idiotie au scénario incohérent, seront oubliés dès la porte de sortie du cinéma ; or, ce raisonnement tiendrait dans un monde idéal.
En effet, si l’énième Spiderman ou autres billevesées de super-héros ne seront pas retenues dans les livres d’histoire du cinéma, des exemples montrent que certains sont considérés comme mémorables, et même très bons malgré le foutage de gueule permanent que sont leurs torchons de scénario !
Je pense ainsi à Avatar, l’exemple emblématique à mon avis, mais aussi aux Tarantino, Interstellar et Drive (dans cette liste je n’ai vu que cet étron d’Avatar ; je ne verrai probablement pas les autres et encore moins Drive (le visage de bellâtre de Gosling m’est proprement insupportable)).
Mais je m’égare, pour paraphraser M. Connard. Ce que je veux dire par là, c’est que cela risque de devenir de plus en plus grave à l’avenir, ces pseudo-chefs d’oeuvre décérébrés vont faire de l’ombre aux vrais bons films, en se reposant notamment sur les fans (surtout pour la science-fiction les fans, probablement une des raisons pour lesquelles je n’aime pas ce genre cinématographique).
C’est vraiment affligeant, pathétique, et pitoyable. (Vous noterez le sublime rythme ternaire ;)
Hélas je sais que vous avez raison et qu’il y a des exceptions mais en général elles sont dues au fait que le film a été novateur dans sa technique ou sa forme narrative ou car l’idée de départ était vraiment originale . Ce sont les précurseurs qu’on retient plus facilement (avatar et la 3d, matrix pour… heu je sais pas exactement le gloubi boulga Kung fu bouddhisme armes à feu et positions cool peut être)
De plus, si on suit votre raisonnement, les producteurs feraient de la merde délibérément et nous on la boufferait en toute connaissance de cause?
« Mangez de la merde ! 50 milliards de mouches ne peuvent pas se tromper! «
Pour répondre à Salkon, il est vrai que précurseur ne rime pas forcément avec meilleur : prenez le Chanteur de jazz par exemple, le premier film parlant (1927). Qui diable se souvient de son acteur principal, Al Jolson ? Du réalisateur, Alan Crosland ? De la jeune première, May McAvoy ? Personne, et pourtant tout le monde connaît de nom le Chanteur de jazz, pas pour ses qualités – paraît-il que c’est un film moyen – mais pour son innovation technique. Malgré tout, je sens que j’ai de l’urticaire dès que je vois un photogramme d’Avatar en couverture d’un livre sur le cinéma (oui, il y en a. J’en appelle à un autodafé populaire !)
Cessez de médire d’Avatar, c’est un des seuls drames poignants que j’aie vu ces dernières années. Quand les vilains schtroumpfs hippies géants de la planète zorgs tuent le magnifique exosquelette de l’amiral, je ne peux m’empêcher d’être tout chagrin et révolté face à tant de cruauté et d’injustice.
Avatar… Un drame poignant, renversant… Des acteurs si extraordinaires que l’on oublie leur nom sitôt le générique terminé (sauf Sigourney Weaver, la seule qui a une présence indéniable à l’écran, à mon humble avis) ; des enjeux mystico-philosophiques habilement traités par un scénariste talentueux, qui sait mettre en valeur leur conflit entre deux espèces rivales se battant pour… chut, au fond là, arrêtez de médire, bien sûr que non ils ne se battent pas pour du rien, c’est absurde voyons… Une profondeur psychologique digne d’Orson Welles ou Joseph L. Mankiewicz (oh non. Ce que je viens d’écrire tient du blasphème cinématographique là ; pardonne-moi ô grand Orson !)
Ce n’est pas l’auteur du blog que je vise. Je comprend sa démarche humoristique et je ne lui teint pas rigueur le moins du monde ses méthodes. Au contraire, j’aime, puisque j’y reviens sans arrêt depuis plus de 4 ans déjà.
Je réagis plutôt aux gens qui commentent et qui eux sont beaucoup plus premier degré que l’OC.
Je ne comprend pas pourquoi on s’offusque du bas niveau de cohérence dans ces blockbusters et de la pauvreté de leur scénario. Je ne comprend pas pourquoi il y en a qui continue de s’offusquer de ne pas retrouver dans ce genre de film une chose qui n’y a jamais été, qu’on a jamais promit qui y serait et qui n’y sera jamais.
Ces films sont des blockbusters. Ils promettent du gros spectacle, du gros son, des grosses explosions et une orgie d’effets spéciaux, rien de plus. C’est exactement ce pourquoi ils sont produits et ils sont vendus tel quel. Il n’y a même pas de mensonge dans leur promotion. Alors si c’est ce que l’on recherche comme expérience de cinéma, ils font le travail à merveille et atteignent le mandat qu’ils se sont fixé. Appréhendé comme tel, ils ne sont pas des bouses. Ils promettent du spectacle et ils le livrent.
Mais continuer de rechercher dans ces films ce qu’il n’y aura jamais est stupide, je m’excuse si cela en froisse.
Si dans l’entièreté de l’offre du cinéma, il n’y avait que cela, que ce genre de spectacles pas fin pour deux sous, je pourrais comprendre qu’on s’en offusque. On voudrait autre chose, amener le cinéma ailleurs, le rendre plus consistant au niveau intellectuelle.
Hors, ce n’est pas le cas. Ces films ne présentent qu’une fraction de ce que le cinéma offre chaque année. Regardez tous les films qui sortent chaque semaine dans toutes les salles de votre ville. Pas seulement les grosses salles, hein, toutes. Parce qu’il y a des cinémas qui gardent une voie plus « alternative ». L’offre est variée et pour peu que vous vous en donniez la peine, vous pouvez avoir le cinéma qui VOUS convient. L’offre est là.
Bref, je ne comprend pas. Je ne comprend pas cet acharnement à critiquer le manque de cohérence et la faiblesse de scénario envers un sous-genre du cinéma qui n’a jamais voulue prétendre qu’il y en aurait.
Pour moi, c’est aussi ridicule qu’une personne qui n’aime pas manger épicé va constamment manger dans des restaurants indiens et qui se plains que dis donc, quand est-ce qu’ils vont comprendre que c’est beaucoup trop épicé? C’est pas bon!
C’est peut-être un peu boiteux comme comparaison, mais ça donne bonne une idée du sentiment que j’ai envers les gens qui continue sans cesse de se plaindre de la faiblesse des scénarios de blockbusters.
Sauf que:
– dire que le cinéma hollywoodien, c’est un sous-genre du cinéma c’est un peu gros.
– Les films ne sont pas vendus, justement, comme de simple produits commerciaux, on nous vend des « chefs d’œuvres » des « critiques sociétales pertinentes » et j’en passe.
– Les incohérences c’est caca. Un film d’action avec un minimum de cohérence c’est tout à fait possible et ne coûterait pas plus cher à faire, il y en aurait d’ailleurs beaucoup plus si « olol osef les incohérence, le caca c bon » n’était pas le grand argument de beaucoup de gens.
Quand a ce qui est de manger épicé, je fait les 2 mais j’évite de le faire en même temps, c’est vraiment une habitude répugnante.
Et pour finir, petite pique personnelle parce que t’aimes bien; Pour Yaya martinou, les gens premiers degré sont cons, les gens deuxième degré sont chiants et les troisième degré et plus, sont des francs-maçons. Ca doit être salement casse-bonbon d’être toi, je suis rudement content d’être moi du coup.
Sous-genre était un terme mal choisie, tout compte fait. Je voulais plutôt dire un genre, une catégorie de cinéma, tout simplement. Je ne voulais pas tenter d’en diminuer l’ampleur ou l’importance.
@ salkon : Last Action Hero est pour moi un mauvais exemple, puisqu’il s’agit plutôt d’une comédie adoptant et dévoyant les codes du film d’action sur un ton satirique bienveillant tout en ayant un scénario super bien ficelé (de mémoire); un peu comme les OSS 117 sont des comédies adoptant et parodiant les codes du film d’espionnage avec une intrigue « simpliste » si on prend pour référence les films d’espionnage, mais franchement cohérente.
Bien que je n’approuve pas qu’Abitboll se montre aussi désagréable avec vous, je suis d’accord avec lui : sans revenir sur le fait que le cinéma hollywoodien ne constitue pas un sous-genre, il faut dire que parmi ces films que vous dites vendus comme des divertissements bêtes et méchants, certains sont vendus comme des grands chefs-d’oeuvre intemporels ; je ne développerai pas les exemples suscités, comme Avatar au scénario médiocre mais que d’aucuns ont présenté à sa sortie comme le plus grand film jamais réalisé (ah oui, rien que ça. Orson Welles a dû se retourner dans sa tombe.) !
C’est vrai que certain film de ce genre sont vendus comme des chef-d’œuvre en devenir, des monuments qui vous marquerons à jamais, alors que lorsque vous sortez de la salle, vos êtes déçu. Est-ce de la malhonnêteté? Une exagération de ce que l’on veut vendre? Une façon indirecte d’avouer qu’on prend les gens pour des idiots?
Difficile à dire. Pour ma part, je vois surtout cela comme du marketing.
De toute façon, il n’y à rien de mal ou d’illégal à vendre quelque chose comme étant une chose révolutionnaire, qui vous marquera à jamais. On est TOUJOURS dans le subjectif quand on parle d’appréciation. Ce sont leur prétention, à chacun par la suite de juger de lui-même si c’est vrai ou non.
Finalement, on voit cela dans à peu près toutes les sphères de la consommation. Si j’écoutais les constructeurs automobile, j’aurais changé au moins 10 fois d’auto juste la dernière année, tant chacune de leur voiture étaient les meilleures, allaient changer ma façon de me déplacer tout en me faisant ressentir des émotions que je n’ai jamais connue auparavant. :) Est-ce vrai? Bien sûr que non.
Finalement, est-ce mal qu’un film que l’on considère comme médiocre ait été vendu comme une chef-d’œuvre en puissance? Peut-être. Du moins, on peut s’entendre sur le faits qu’un peu plus de modestie serait bienvenue. ;) Mais il y en a, c’est vrai.
Le problème avec tout ça, c’est bien que chacun a ses propres critères sur lesquels on doit se baser pour juger la qualité d’un film. Beaucoup ici place la cohérence du scénario comme l’unique valeur à considérer. C’est dommage parce qu’un film comme Avatar (puisqu’on en parle), même s’il est vrai qu’il offre un scénario pas très original et qui manque de cohérence, à plein d’autre chose à offrir. Comme tous les films d’ailleurs. Alors jugé et condamné un film sur un seul aspect me semble bien faible. Tant qu’à faire, pourquoi on ne jugerai pas aussi uniquement sur sa trame sonore, ou sa direction artistiques, ou la qualité de ses effetes spéciaux? C’est tout aussi uni-dimensionnel.
Je pense que c’est après cette prise de conscience qu’on peut pleinement apprécier Hot Fuzz…
Une série de meurtres, reliés entre eux pour… … … conserver un titre de plus charmant village d’Angleterre… Brillant !
Les enquêteurs jumaux têtes à claques et irrascibles avec une moustache… savoureux !
La policière qui évolue dans un milieu d’homme et se comporte donc… comme un homme.
J’adore la manière de ce film de mettre en évidence des poncifs qui sont encore repris dans une bonne partie des films actuels…
Je suis d’accord, ce film est un bijou. Absurde et malgré tout complètement cohérent. Et drôle, ce qui ne gâche rien.
Je l’ai vu il y a longtemps et même si j’avais plutôt bien aimé, je n’avais pas du en saisir le sel à l’époque. Il faut que je le revoie. Merci du conseil! D’ailleurs je viens de voir le dernier pub avant la fin du monde, bien marrant aussi. Quand à un moment donné ils font délibérément n’importe quoi juste parce qu’ils savent qu’ils n’ont pas de meilleur plan… donc ils continuent à se bourrer la gueule… J’ai pensé à ce site et je me suis dit « là au moins il font n’importe quoi mais c’est justifié… »
It’s for the greater good.
Yannick, il me semble que ce que vous soulignez surtout, c’est tout simplement qu’OC fait preuve de mauvaise foi, en allant voir du blockbuster avec l’état d’esprit de quelqu’un qui veut de la qualité scénaristique. Or :
1. la mauvaise foi est le principe clé du blog quand même. Le pacte de lecture, si on se gargarise de mots. Alors pourquoi revenir sur ce point ?
2. il me semble quand même que l’exigence de scénario est un élément de base, même dans un film gros budget à effets spéciaux. Oui, on peut avoir de bons films qui satisfont à la fois l’intellect et l’amour des effets. La posture de certains cinéastes qui disent « oui, je fais un nanard pour les amateurs du genre », pourquoi pas. Mais ceux qui transforment l’amour du nanard en niche commerciale rentable, ceux-là font du DSK aux spectateurs.
Non, non.
Tu m’as mal lu ou je me suis mal exprimé. Je l’ai dit ici, et dans les commentaires de d’autre billet d’OC. Je ne critique pas la mauvaise foi d’OC. Bien sûr que non, c’est le canevas de son humour. J’aime cela et je ris toujours autant à chaque billets.
Ce qui me fait réagir, c’est les gens qui commentent, qui semblent à peine saisir la mauvaise foi d’OC et qui prennent TOUT ses écrits au premier degré, ou presque.
Par exemple, ceux qui le remercient de ses critiques, qu’elles sont pertinentes et que, merci Odieux, sans vous j’aurais gaspiller de l’argent. OC n’a jamais fait de critique. Il écrit des billets qui raconte le cours des évènements d’un film, tout en mettant l’emphase sur ses incohérences et en grossissant le trait autant que possible.
Si cela peut être considérer comme des critiques de film, alors autant dire que les Harlem Globetrotters est la meilleure équipe de basketball. ;)
Je suis allé voir le film uniquement pour pouvoir ensuite lire cette chronique. Est-ce que cela fait de moi un schizophrène ? Sans doute.Mais je ne regrette rien.
ATTA JE SORS MON MANUEL DE DIAGNOSTIC MÉDICAL POUR LES NULS §§§
Alors, schizophrénie, schizophrénie… As-tu l’impression d’éprouver des sensations qui te sont étrangères ? Genre, des voix qui murmurent des choses et tu es certain que ce n’est pas le simple fil de tes pensées ?
Non parce que « regarder des films et en lire des critiques démontantes », ça rentre dans… feuillette, feuillette… Plaisir coupable.
C’est déjà beaucoup moins grave. Ah, loué soit mon manuel de diagnostic médical pour les nuls.
HAHAHA c’est comme ça que je fonctionne aussi ! Je prends connaissance du film spoilé par OC, je cours au cinéma le voir, et je reviens ici lire le spoil. Et si je vais voir le film accompagné, ca fait effet boule de neige, je conseille à mes accompagnants le blog, qu’ils lisent à leur tour :-)
J’ai essayé de le faire dans l’autre sens, lire le spoil puis voir le film, c’est bien moins plaisant, je me suis ennuyé comme un rat mort devant Labyrinthe…
Vos êtes injuste.
Il avait déjà survécu à Troy.
Merci, encore une fois, de nous avoir épargné de voir ça.
Par ailleurs, il me semble clair qu’Hollywood pratique une forme de magie noire fondée sur le sacrifice rituel de Sean Bean. En tuant un Sean Bean, il semble possible de faire un film ou une série regardable (Goldeneye, LOTR, GOT). En revanche, toute âme sensible qui souhaite le laisser en vie jusqu’au bout est condamnée à faire un film de m***e (Troy, ceci).
Pas forcément. Le Silent Hill de Christophe Gans est sûrement la moins mauvaise adaptation filmique de jeu vidéo à ce jour, largement regardable (malgré ses défauts), et on a un Sean Bean vivant dedans (bon, ok, il sert à rien et on aurait pu supprimer son rôle sans voir la différence, mais quand même).
Mais bon, ça doit être l’exception (parce que sinon, on a Percy Jackson, qui est aussi une sombre bouse).
Je n’ai pas vu Silent Hill, mais je te crois sur parole. Peut-être qu’ils ont sacrifié un cameraman à sa place.
Un cameraman et une chèvre. C’est très important, la chèvre, il ne faut pas l’oublier, sinon, on n’atteint pas le bon niveau sur le seanbeanomètre et ça ne marche pas.
Dites-moi, un doute m’assaille ? Êtes-vous sûr que la grève des scénaristes US de 2007 est terminée ?
vi-vi! Ils ont tous été virés pour avoir fait grève. A la place, ils ont donné des CDI aux stagiaires pour les remplacer!
Hé bien, pour saisir tout le sel de ce spoiler génial et désopilant, j’ai maintenant carrément envie d’aller voir le film !! Rien que pour ça !
Sinon, la stupidité et les incohérences sont à mon humble avis, délibérément voulues, travaillées et parsemées sur le film comme le fromage râpé sur les spaghetti. Pourquoi ? Je ne sais pas (accroitre la stupidité moyenne de l’humanité pour mieux l’exploiter peut-être…), mais à ce niveau-là, c’est du voulu.
En gros, l’héroïne fallait l’appeler Maya…
Félicitations pour le 100 ème spoiler ! C’est un film qui aura au moins marqué ce blog pour cette raison :)
pour la petite precision odieux connard, ce ne sont pas des smart sur la planetes desertique de la moisson mais des renault twizzy, sans doute encore plus exotique pour le chef decorateur .
Ah oui un Twizy ! Carrément !
Génial. Et le Tampax en premiers soins ça existe ! The Blacklist, saison 2 épisode 2, vers 19:00 … Série qui se prends complètement au sérieux malgré des scénarios complètement merdiques, je conseille (pas) !
Ah même sur ce film sans aucune incohérence ce crétin de connard à encore du rien littéraire à écrire pour abreuver son lot de bouzin premier et second degré compris. Pendant ce temps de vrais critiques cinéma ont des blogs désertiques malgré une excellente qualité contrairement à ces spoils tellement prévisibles qu’ils en deviennent formaté.
Et pour info, aucun film n’a aucune incohérence. Rien qu’une baston où un des deux types ne meurt pas au bout de deux coups de poing c’est une incohérence.
Le vaillant veilleur, en verve et point éveillé, végète avec ses moulins à vent. Il est véhément, pervers, revers et vindicatif; en un vocable: défavorable. Tout ce verbiage invariable, collectivement envoyés à ses vils adversaires, en vain. Ces balivernes s’évaporent et me voici diverti.
Décidément quelle classe ce Georges! Belle prose!
Oui tu peux m’appeler V si tu veux. Toi le cinéphile en carton qui est pas foutu d’écrire Abitbol correctement juste je me tairais à ta place.
Aucun lien, fils unique.
Je ne suis pas certain que ce soit le même Veilleur que d’habitude: ses niveaux de grammaire et d’orthographe ont l’air encore pire que les miens…
Un con s’t’un con. il m’avait l’air cohérent dans sa démarche.
Oh le beau! On nourrit ou pas?
Pas besoin je connais la maison. Je trouve juste dommage que tant de crétins utilise la vision décalée de l’oc au premier degré au lieu de penser par eux-memes. Et en tant que blogueur notoire il devrait tout du moins avoir la responsabilité de les encourager à juger du film par eux-memes. Et que ce genre de propos contribue à l’échec du film me navre au plus haut point. N’importe quel bouzin je m’en contrefiche mais pas le film original et un peu différent dont l’échec au BO pourrait coûter définitivement la carrière des Wachs après que leur protecteur chez WB se soit fait virer pendant la production de JA.
Qu’on ne rejette pas la faute sur l’Odieux. Il fait preuve de mauvaise foi, et le montre très clairement. Il s’attaque aux incohérences de bockbusters, et ne prend pas en compte le reste des aspects des films.
Là où je suis d’accord, c’est sur le manque de critique de certains spectateurs. Etre critique à l’égard de ce qu’on nous donne, certes, c’est ce « qu’apprend » ce blog. Mais ça inclut aussi, du coup, les articles de l’Odieux. Un paquet d’incohérences qu’il relève n’en sont pas, dans tous ses articles. Et encore une fois, un film n’est pas qu’un script. Ses qualités peuvent être ailleurs. Jupiter en a, de ces qualités. Et pas des moindres. Et si vous refusez de voir le film parce que l’Odieux vous a dit que, vous êtes tout aussi stupide que ceux qui vont voir le film parce que la pub leur a dit que. Faites-vous votre idée, allez voir le film par vous-mêmes, ou pas, si vous savez que ce n’est pas votre genre. Mais si vous aimez la SF, le grand spectacle, ou si vous êtes un cinéphile pointilleux qui aime chercher les allusions, les divers sens de lecture etc. Il y en a pour tout le monde. Même pour l’Odieux, d’ailleurs. S’il n’aimait pas ces films, il n’irait pas les voir.
Bref. Qu’on veuille raviver le sens critique des spectateurs c’est cool. Qu’on le fasse contre l’Odieux, non. Il n’est pas toujours honnête dans ses articles avec les films, mais il l’est avec son lectorat. Son blog est un appel au sens critique. Dans le domaine du cinéma, mais pas que.
Potager,
Votre massage est vraiment excellent. Je suis en accord totale avec dans sa totalité. Je tenais à le dire, pour ce que ça vaut.
Salutations! :)
*MESSAGE
Voilà, mon précédent message à l’air bien ridicule maintenant.
Arf!! Mais pourquoi on ne peut pas éditer nos MESSAGES?
* mEssage
Voilà. Mon précédent commentaire à l’ai bien ridicule, maintenant. :)
Il manque vraiment une option d’édition de message, ici, non?
A tous les redresseurs de tords et autre Veilleur, j’ose pour une fois écrire un mot.
J’écris des histoires et personnellement j’adore l’analyse de ce blog, car son auteur s’intéresse à ce qu’on attend à la base d’un film : son histoire. Que le film soit beau, artistique, remplit ou non d’acteurs connus… et d’autres choses dans ce domaine… on s’en fou. Un film doit raconter une histoire qui divertira son public selon son genre : comédie, drame, action…
Aujourd’hui le cinéma se complait dans des recherches de suites, de remake ou des créations inachevées. Le but est de vendre le film avant même de l’avoir penser et le travail d ‘écriture passe au second plan. La preuve en ai avec les derniers Block Buster qui sont déjà préciser en salle avant même que l’histoire soit faite et qui souvent ne cessent de voir défiler des scénaristes pour concevoir la dite histoire. Bref on est dans la logique inverse de la création d’un film. Un film qu’il marque ou non les esprit est d’abord né d’une histoire écrite par un auteur qui a ensuite séduit un producteur ou autre. Et suite à un travail collectif de toutes les personnes ayant travaillés sur le film, on obtient une véritable œuvre cinématographique (bonne ou mauvaise). Donc quand je vois un blog qui s’intéresse à ces histoires et révèlent ces incohérences, ces erreurs ou d’autres détails choquants, j’apprends à ne pas les reproduire moi-même.
Personnellement je préfère un millionième de fois un tel blog et une analyse si virulente et drôle à la fois que de soit disant passionné ou professionnel qui juge en oubliant ce qu’est un film à la base. Je pense à Durendal ou vous, cher « Le Veilleur » ! Car connaitre le passé d’un film, les conditions de tournage, Le pourquoi d’un tel plan, la vie privé de tel ou tel personnes ayant travaillés dessus fait de vous certes un passionné du monde du cinéma : de son univers en faite, mais pas un passionné de cinéma dans le sens des films. Car Oui n’oubliez jamais que quoi qu’il arrive, un spectateur lambda ne cherchera pas aussi loin que vous, il ne cherchera qu’à découvrir l’histoire qu’on lui raconte sous ces yeux. Et le spectateur n’aimera pas si cette dernière est incohérente, pleine d’erreurs ou se voulant sérieuse mais au final ridicule. Le spectateur veut une histoire dans le genre qu’il a choisit, éventuellement être surpris, mais veut se laisser bercer par la force de celle-ci et non revenir sans cesse à la réalité car le film est mauvais ou comporte des lacunes.
Aimer le cinéma est avant tout le fait d’aimer les histoires. L’habillage visuel, sonore, les acteurs et autres ne sont là que pour sublimer cette dernière. Tout n’est présent que dans le but de valoriser, renforcer ou améliorer ce que l’on ressent en découvrant l’histoire.
Excusez-moi, je me permets encore de répondre, mais je trouve qu’on touche à un débat intéressant, donc j’ai envie d’y participer, voilà.
Je tenais à vous dire que je ne suis absolument pas d’accord avec vous, ou du moins, votre conclusion. Aimer le cinéma, ce n’est pas aimer les histoires. L’histoire est une composante (ou non) de l’oeuvre cinématographique, et n’en est qu’un élément parmi d’autres. Si aimer le cinéma, c’était aimer l’histoire, des films comme Sacré Graal, 2001 L’Odyssée de l’espace, etc ne seraient, je pense, pas des films cultes comme ils le sont aujourd’hui. Et surtout, les films comme Jupiter, ou les autres blockbusters, ne sauraient pas trouver un public aussi large que celui qu’ils ont aujourd’hui, puisque, l’Odieux le montre assez, l’histoire ne tient souvent pas debout.
Et du coup, on ne peut pas arrêter un film à sa seule histoire. Sinon, on se contenterait de lire le script. Et je ne sais pas pour vous, mais je me suis déjà essayé à l’exercice, et j’ai trouvé cela horrible. Et du coup, tout ce que vous appelez « l’habillage » fait partie intégrante du produit artistique qu’est un film. Et c’est bien souvent l’habillage qui fait que les blockbusters marchent. Prenez un film comme 300. L’histoire en soi est quand même, bien qu’assez badass, relativement plate. Pas de rebondissements, tout est assez attendu. Tout l’intérêt du film (à condition qu’on y trouve un intérêt, bien sûr, je conçois qu’on ne l’aime pas, même si je le considère personnellement comme un chef d’oeuvre, mais sa popularité montre objectivement qu’on peut lui trouver un intérêt) réside, je pense, dans la mythification de l’histoire racontée, et cette mythification, c’est le travail de l’image plus que du scénario qui l’opère. Les ralentis, l’aspect graphique, orienté barbare. C’est ça qui donne au film tout son sens. De même pour Sin City, d’ailleurs, qui est encore un meilleur exemple, je pense.
Et du coup, le divertissement qu’on éprouve à la vue d’un film ne vient pas que de son histoire, mais de l’oeuvre elle-même, d’un tout, finalement. Et c’est pour ça, à mes yeux, que Jupiter (pour revenir sur l’article de l’Odieux, même si le débat dépasse largement ce simple article) est un bon film. Qu’on ne l’aime pas à cause de son histoire, c’est tout à fait justifiable : ça peut nous couper le divertissement, nous faire sortir de l’univers etc. Mais ça n’empêche pas qu’on puisse l’aimer malgré l’histoire, parce qu’il offre d’autres qualités. Ne serait-ce que pour le background fantastique que le film offre. J’en suis venu à espérer une suite qui permettrait d’explorer encore plus l’univers, parce qu’il a l’air véritablement intéressant.
Voilà voilà. :D
Est-ce une raison pour que les seuls rebondissement de l’intrigue soit du à la stupidité des réactions des personnage ? Ce qui peut passer à la limite dans une série B est-il excusable quand prix le scénario se chiffre en million de dollars ?
Quand un film d’action a un scénario qui tient sur une feuille de papier à cigarette, il ne faut pas en faire plus, c’est inutile. Si j’adore les film d’art martiaux, ce n’est effectivement pas pour leur histoire (de toute façon, le jeune élève vengera le maître à la fin) mais pour la beauté du geste, mais jamais ces films n’ont la prétention de montrer autre chose que des arts martiaux et plus de 2 minute de morale de comptoir (encore que ça évolue en mal ces derniers temps).
Attention, je n’ai jamais utiliser le terme d’habillage pour ce qui entoure le film. Non j’ai dit que tous les éléments (en dehors de l’histoire) servent le film, le mettent en valeur et sont donc là pour sublimer l’histoire. Sans l’histoire comme colonne vertébral, tout autour ne tiendrait pas. Pour reprendre l’exemple de Sin City et 300, il ne faut pas oublier que le style graphique repose sur celui de la BD dont ils sont extraits. Et donc que le visuel n’apporte pas plus à l’histoire mais donne juste un style à l’œuvre et une fidélité à cette dernière. Néanmoins, ces films ne sont pas devenus culte par leur design, mais bien car en plus de ce dernier, leur histoire tenais la route. Sans histoire, leur style graphique n’aurait servit que d’artifice. Et donc oui le tout a fait d’eux une œuvre culte.
Après attention encore, j’ai bien signaler qu’un spectateur attend une histoire en lien avec un genre. Si on est dans un genre particulier comme l’horreur. Le spectateur voudra avoir peur, être surpris parfois mais ne va pas chercher de bon sentiments ou autres dans le film. Et dans cette exemple c’est là que le travail de l’image, des acteurs et du son renforceront l’histoire d’horreur en faisant vivre une expérience unique ou du moins particulière au spectateur. Autre exemple, dans le cas d’un film d’action. On ne s’attend pas à un film au scénario complexe, bien que des films comme Matrix prouve qu’on peut le faire… Mais dans un tel film on privilégiera les moments forts, les scènes cultes et ou spectaculaire. Or si l’histoire n’est pas bonne ou mauvaise, le film au final sera bancale. Une œuvre cinématographique, un film donc est en effet un tout mais l’histoire restera la base et le principal élément qui fera la force du film. Prenez en exemple ce film, les effets sont beau (sauf maquillage pour beaucoup), l’image est travaillé et la bande son aussi. Les acteurs font leur taff plus ou moins biens. Mais quel est le problème pour le spectateur qui a vu le film : l’histoire et la logique de pas mal de scène.
Sinon pour parler d’une autre chose en lien avec un scénario, une chose qui énerve également beaucoup dans les dernières production cinéma… c’est la non concordance de l’univers. Je m’explique. Dans une histoire, il n’y a pas de limite dans la réalité ou le côté plausible des faits du moment qu’on ne se trahit pas en route. Un auteur donne au départ un univers au spectateur avec ces règles propres, parfois impossible mais définit. Comme par exemple dans un univers de science fiction. Il ne peut pas en cours de route bafoué ces dernières pour que son histoire avance car il trompe alors le spectateur et nuit aussi à la logique de son film. Je prendrais l’exemple du dernier X-men et le cas du mutant ultra rapide. Comment dans l’histoire on peut utiliser un tel personnage et le laisser partir sans raison logique alors que ce dernier aurait pu sans soucis aider à clôturer l’histoire et très vite ?! Tout simplement, pour le côté théâtral et le délire prévu par l’auteur, on laisse ce personnage en cours d’histoire. Je vous dirait pourquoi pas, mais alors il faut le faire correctement, qu’il y ai une raison pour que ce dernier ne soit pas utiliser après. Il faut que dans la logique le spectateur ne puisse pas se poser de question et comprenne que ce dernier est hors course. Cet exemple n’a jamais cesser d’être repris comme illogique dans le film par les critiques, comme nombres d’autres d’ailleurs. Voilà bien une preuve encore qu’une bonne histoire, bien construite et logique restera toujours primordial si on veut avoir un grand film.
Merci pour la comparaison avec ce blaireau pretentieux de Durendal. Pour info un scénario aussi mauvais ou bref ne peut techniquement pas tenir sur un ticket de métro. C’est une erreur habituelle des gens qui ne font pas de cinéma. Pour la critique de film, une bonne critique doit savoir tenir compte de tous les facteurs de production et de réalisation d’un film à la différence du grand public qui va se contenter d’accrocher à l’histoire. Un peu comme l’oc qui se focalise sur les incohérences alors qu’un film fonctionne sur le rêve avant tout donc les incohérences tlm s’en tamponne si le film touche et procure de l’émotion. C’est la première chose qu’on apprend en cours de scénario. Ex : Indy 1 est un des meilleurs films d’aventure en terme de rythmique et d’enjeux narratif pourtant il possède une incohérence narrative de taille. Est ce que ça le rend mauvais pour autant ? Non. Les gens y font à peine attention.
Je cite : « Pour la critique de film, une bonne critique doit savoir tenir compte de tous les facteurs de production et de réalisation d’un film à la différence du grand public qui va se contenter d’accrocher à l’histoire ». Perso je ne serais jamais d’accord avec cela car dans tous les métiers journalistiques on ne prends jamais en compte tout ces éléments. Il arrive qu’on en cite certains mais ne serais-ce que pour compléter un article et encore. Et comme le cinéma est un art, il est nullement nécessaire de connaître le passé ou les aboutissements qui ont conduit à sa création. As-tu juger une BD (autre art reconnu) par le passé qui entoure sa construction ? Ou encore un beau tableau dans cette logique ?
De plus, aujourd’hui quand tu lis les critique cinéma des soit disant magazines spécialisés ou avec une rubrique ciné, où voit tu une telle recherche ? On est dans du travail approximatif, sans recherche, souvent je pense sans avoir vu le film en entier. Il n’y qu’à lire les critiques cinéma présente sur allociné pour chaque film pour rire. A part jouer sur les belles formules de mots, parfois à tord, on ne voit qu’un vide sidérale dans les arguments de la plupart de ces critiques. Après cela vient sans doute de l’évolution du journalisme dans notre société, un autre débat donc.
Le Veilleur, vous chipotez quelque peu lorsque vous reprenez l’expression « un scénario tenant sur un ticket de métro » : nul besoin d’avoir fait du cinéma pour se douter qu’aucun scénario, fût-il le plus mauvais qui soit, ne peut pas tenir sur un ticket de métro, cette expression n’est qu’une hyperbole.
Je suis tout à fait d’accord avec vous au sujet de votre conception de la critique : il faut considérer tous les éléments d’un film, même si, vous en conviendrez, certains sont plus importants que d’autres, comme le scénario, la réalisation ou le jeu des acteurs.
Là où je ne suis pas du tout d’accord avec vous, c’est lorsque vous affirmez qu’on peut n’accorder aucune importance aux incohérences du scénario ; vous donnez l’exemple du premier Indiana Jones : je n’ai pas vu ce film-là, mais je ne pense pas qu’à cause des incohérences on puisse décréter que le film est mauvais, non, d’autres facteurs entrent en compte, et la qualité des dialogues, de la réalisation, de la musique, etc. peuvent contrebalancer cela.
Néanmoins, il me semble qu’un scénario impeccable, sans incohérences, est l’élément le plus important d’un film, et cela n’empêche pas de créer de l’émotion : un scénario impeccable comme celui d’Ève de J. L. Mankiewicz ou celui de Casablanca de Michael Curtiz sont forts et passionnants, alors que des incohérences aurait fait pâtir ces qualités.
Les journalistes que je suis, ils écrivent bien et en tenant compte de ces facteurs mais ce sont les derniers vrais journalistes : l’écran fantastique, première (Gael Cohen) et également des anciens de mad movie : capture mag et deux webzines l’ouvreuse et cloneweb.
Eux aussi sont des chevaliers blancs qui portent encore très haut les valeurs du journalisme qui font un travail de recherche et de fond sur un film, qui le regardent en entier et qui ne font pas du remplissage avec des propos de comptoir sur les dit-films si ça t’intéresse je te filerai les liens.
Je vais revoir Eve ou Casablanca et ensuite je reviens te faire la liste des incohérences que tu as zappé parce que le film a su t’accrocher suffisamment pour que tu les zappes.
Eh eul’ Veilloux, ça fait trois jour. Dont deux de weekend, je sais bien que prêcher la bonne parole te prends beaucoup de temps, mais t’as du avoir le temps de voir Casablanca et Eve au moins 38 fois chacun et comprendre les 66 aspects métaphysiques du contrechamps quantique de la post-production. J’attends, et je ne pense pas être le seul, avec grande impatience la liste des incohérences promises.
Alors cette liste d’incohérences, elle va se faire toute seule ? Une grosse semaine déjà, et toujours pas la queue du bout de l’ombre d’une promesse tenue. C’est pas Le Veilleur que t’aurai du t’appeler mais le Venteur, le superhéros qui brasse de l’air mais produit du rien.
J’attends toujours en pure perte. l’avantage c’est que maintenant je peux te traiter de gros parjure de sa race qui pue la vieille sueur rance de mamie qui nous fait une crise sévère d’alzheimer, option guéant: nan , 500000 euros j’les ai pas vu, j’ai pas fait exprès votre honoritude je compte pas en dessous du million.
Le vieil heure, pense à changer de fuseau horaire, tes promesses retardent presque d’un mois et surement bien plus dans un avenir pas si lointain, et elles ont encore tellement d’avance sur toi que j’en ai la flemme de t’expliquer, tu comprendrai pas
Excusez moi mais je pensais à un dernier point essentiel. Une histoire écrite par un scénariste ne se limite pas à donner un fil conducteur au film. Les dialogues et les scènes dans leur intégralités sont dans le scénario écrit par ce dernier. Si vous aimez un film pour ces phrases drôles, ces scènes d’actions ou l’univers visuel qui entoure les personnages, sachez que tout ceux-ci est certes produit par les différentes personnes qui ont travaillé sur le film, mais étaient avant tout écrit noir sur blanc dans le scénario. Un scénario n’est ni plus ni moins que la synthèse écrite de ce que vous verrez et entendrait à l’écran quand le film sera produit. Tout part bien de l’histoire, ou plutôt aurais-je dû dire du scénario. Outils de travail qui évolue par la collaboration de tous sur un film, mais dont la trame principal restera toujours celle de son auteur.
Sur le fond je serais assez d’accord avec Veroga (moins sur la forme, étant un incorrigible maniaque de l’orthographe) pour la plupart des points. Notamment sur le fait que justifier la nullité d’un film par des éléments extérieurs (liés à la production, au budget, aux problèmes relationnels entre les acteurs ou que sais-je) est absolument stupide. Une critique de film, quelle qu’elle soit, juge le résultat, le film en lui-même, pas sa réalisation. Les différents problèmes rencontrés lors du tournage peuvent expliquer le fait qu’un film soit mauvais, mais pas le justifier. On peut dire « Ce n’est pas de la faute du réalisateur si le film est mauvais car… » mais ça n’empêche pas le film d’être mauvais.
Pour le deuxième point, l’importance de l’histoire, j’apporterais une petite nuance. Je suis d’accord qu’on ne peut pas dire que l’histoire est la seule chose qui compte dans un film, notamment parce qu’un film, au contraire d’un livre, contient plus qu’une histoire. Malgré tout, un film c’est avant tout raconter une histoire. Le scénario n’est pas nécessairement l’élément le plus important du film (la preuve étant qu’on peut avoir un très bon film avec une histoire assez simpliste), on ne jugera pas un film que là-dessus, mais l’histoire constitue la base du film. Et c’est là qu’il faut faire attention à son raisonnement, car s’il n’est pas indispensable d’avoir un scénario super complexe pour faire un bon film, on ne peut pas en déduire qu’on peut avoir un bon film avec un scénario lamentable. Il faut distinguer le bon scénario, qui est facultatif pour améliorer le film, et les incohérences qui plomberont n’importe quel film. C’est comme pour une maison: les fondations ne sont pas l’élément le plus important, et le fait qu’elles soient particulièrement belles n’est pas indispensable, mais si elles ne tiennent pas tout s’effondre.
Si le scénario est mauvais, si les scènes ne sont pas cohérentes entre elles, alors le film sera objectivement mauvais. On peut l’apprécier pour d’autres raisons, mais ça restera un défaut majeur et indéniable du film. Même si le film ne repose pas sur la qualité de son scénario (films d’action et autres blockbusters), ça reste la base du film et il est très difficile d’apprécier l’oeuvre si les scènes n’ont aucune logique. On peut l’apprécier, mais il faut éteindre son cerveau.
Pour reprendre les exemples cités plus haut:
– Sacré Graal est un film absurde, mais pas incohérent. D’ailleurs, c’est justement la présence d’une forme de logique et de constance dans un univers absurde qui le rend si intéressant et amusant. La logique de l’absurde en somme.
Comme toujours il faut distinguer les incohérences (le film qui se contredit) et les bizarreries de l’univers que le film nous propose. On en revient également à la règle d’or de ce site: un film est mauvais quand il ne respecte pas ses prétentions. Sacré Graal est absurde, se veut absurde, et est donc bon. Jupiter et les autres films de ce type prétendent tous nous raconter une histoire qui tient la route, mais sont bourrés d’incohérences, donc mauvais.
-2001 est l’exemple type de ce que je disais plus haut: l’intérêt principal de ce film ne réside pas dans l’histoire, mais le peu d’histoire qu’il y a tient la route. Ça suffit, et c’est tout ce qu’on demande! Je peux apprécier un bon gros blockbuster qui carbure aux explosions, du moment que les trois lignes de dialogue qui posent le contexte ne sont pas écrite avec les pieds.
Bref, avoir un scénario qui n’est pas bourré d’incohérences est nécessaire (mais pas suffisant) pour faire un bon film. C’est la base sur laquelle on rajoute ce qui fera l’intérêt du film, que ce soit une intrigue complexe, des répliques cultes, des images bouleversantes, des effets spéciaux, un univers intéressant… Mais il faut une base qui tienne!
Le minimum, c’est qu’en sortant du cinéma on puisse raconter l’histoire à un pote sans qu’il dise « mais c’est n’importe quoi! », c’est qu’une scène n’en contredise pas une autre, c’est que le scénariste fasse juste son travail.
Déjà une vraie critique doit prendre en compte tous les aspects d’un film voire du corpus de film de son auteur du moins les critiques pros c’est ce qui différencie un vrai journaliste d’une critique lambda dont ce n’est pas le métier. Après ce qui pose problème c’est que de nos jours la plupart des journalistes soi disant spécialistes en cinéma n’y connaissent pas grand chose en vrai et se contente de faire de la critique de comptoir, de l’analyse d’intentions sans les images voire de la critique de scénario mais un film c’est pas que ça. 2001 pour reprendre ton ex a un scénario plutot basique mais efficace au niveau du visuel et des sensations (le film est en plus bourrés d’incohérences et de faux raccords mais ce sont les sensations et les thématiques qui découlent d’icelle qui apporte un plus.)
Pour ce qui concerne le scénario. Un non professionnel n’est pas du tout apte à juger d’un bon scénario tout au plus peut-il juger de la qualité de l’histoire accordé à ses goûts ou non. Mais il ne pourra pas juger de l’efficacité de ce dernier.
Alors là désoler d’encore te contredire mais tu nous sort une perle. Le cinéma n’est pas un art pour une élite mais un art populaire. C’est le public par le bouche à oreille et les entrées en salle (+ achat de DVD, B-ray et Vod aujourd’hui), qui font le succès d’un film. Le public certes ne serait pas forcément lire un scénario écrit (le livret) mais sais bien comprendre une histoire et la comprendra d’autant plus selon la force et la qualité de ce qui compose le film : jeux d’acteur, force des plans, le travail technique derrière, la musique…
De plus dans vos exemples que cela soit 2001 ou autre, on voit bien que vous faites l’amalgame entre scénario et histoire. Un scénario raconte une histoire mais ne fait pas que cela, il raconte tout ce qui doit se passer à l’image : action, son et dialogues. Dans 2001, l’histoire peut sembler simple voir assez lente à évoluer (un style lié aussi à l’époque différent de la notre où tout doit aller assez vite pour ne pas perdre l’attention du spectateur). Mais le scénario ne l’ai pas. Il décrit les plans et les moments de silence par exemple. Il raconte donc tout ce que vous voyez même si cela ne fait pas forcément avancé directement l’histoire. Dans l’exemple de « Sacré Graal », le scénario nous comte une histoire avec un humour dit absurde, mais les dialogues sauf les éventuels improvisations en tournage, sont belles et bien tirer celle du ou des scénariste(s). Bref ne vous limiter pas à scénario = histoire seulement.
Après concernant les critiques cinéma et comme je l’ai déjà dit, je ne vois pas en quoi connaitre ce qu’il y a autour apporte à un film si ce n’est une culture supplémentaire. Quand j’apprécie une œuvre d’art dans n’importe quel domaine, je me fou de son histoire et de celui de son auteur. Ce qui m’intéresse s’est ce qu’elle me fait ressentir. Et quand je vais au cinéma, je me fou de l’a côté du film lors de sa première vision. Je ne cherche qu’à ressentir une émotion en le voyant. Ce n’est pas pour rien que de grand studio applique la méthode Vogler pour juger un film, celle qui consiste à ressentir physiquement une émotion pour juger un scénario de bon. Mais le Veilleur tu sembles faire partir de ce métier, tu le défendras donc toujours bec et ongle et ton avis ne pourra donc changer. Mais je te poserais une question. Quand tu vois un film, ne penses tu pas qu’une expérience en écriture, et parfois de psychologie serait un plus à ton travail, bien plus important que tes recherches sur l’univers du film ? Car combien aujourd’hui de critique pro juge un fait en ayant oublier ou n’ayant pas compris le plus souvent la raison de tel ou tel chose. En gros combien survole un film sans avoir réfléchit au raison de tel ou tel acte, de tel ou tel psychologie de personnage ou des raisons qui on amener une tel action. Je prendrais un exemple récent, d’un critique qui n’ai pas content contre Disney et sa scène où dans les nouveaux héros, Baymax est poussé à tuer son ennemi. Ce dernier ne cherchant pas plus loin que le bout de son nez, dira qu’il y a de la violence. Et conclura que le film est en faite le voyage initiatique d’un enfant qui devient un héros, oubliant alors toute la psychologie du film et la quête du protagoniste qui lutte contre la dépression suite à la mort de son frère et dont la scène de violence est un écho. Voilà un belle exemple que connaitre l’univers du film est certes un plus culturel mais pas du tout prépondérant à la critique d’un film. Ce qui compte s’est surtout d’avoir l’esprit ouvert et de comprendre l’histoire au divers degré de lecture qu’elle peut avoir.
Désolé de te recontredire mais effectivement ayant un diplôme d’état de scénariste je pense encore savoir de quoi je parle. Un scénario = un élément de travail pour un réalisateur et un producteur c’est tout. C’est l’histoire entièrement décrite visuellement + la continuité dialoguée. Il n’y a pas de description de plans dans un scénario normalement désolé de te contredire mais la perle ce toi qui la sort. L’histoire c’est ce qui découlera du scénario mais c’est aussi par extension comme ça qu’est nommé l’histoire par les critiques et le grand public généralement.
et pour répondre à la question sur la psychologie c’est une base de plus d’une bonne critique analyse d’ailleurs c’est comme ça que je fonctionne si tu as déjà lu des articles sur mon blog.
Rhhhooo la condescendance du professionnel envers le public lambda! Désolée, mais j’estime qu’on est en quand même capables de juger si un scénario tient la route ou pas, qu’on aime l’histoire ou non. J’adore des films dont je suis tout à fait consciente que le scénario présente des lacunes, et inversement.
Certes, un professionnel a un avis plus construit sur la question, mais cette confiscation de l’art par les « professionnels » (et professionnel ne veut pas dire objectif, une critique ne l’étant jamais) m’exaspère!
Et c’est valable pour tous les arts. Alors quoi? Parce qu’on n’est pas peintre ou historien de l’art, on n’a pas le droit d’avoir un avis en peinture? Et j’espère que vous ne donnez jamais votre avis sur un bouquin, hein (moi, je peux, je suis une professionnelle de la question, nananère!).
En passant, ce qui m’agace aussi dans vos derniers commentaires, c’est que vous faites preuve d’autant de mauvaise foi que celle que vous dénoncez chez OC: où est-il écrit sur ce site qu’il se proclame journaliste? Je ne vois nulle part parler de « critiques », mais bien de spoilers. C’est un exercice de style destiné à faire rire. Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous vous sentez menacé par le succès de ce blog. On sait bien que ce n’est pas ici qu’on va trouver une critique « objective » (entre énormes guillemets) et ce n’est pas ce qu’on vient y chercher (ne prenez pas au 1er degré les commentaires du style « Ah, merci, vous m’avez fait économiser le prix d’un ticket »: ce sont de toute façon des gens qui ne seraient pas allés voir le film). Bref, OC ne marche pas sur vos plates-bandes, détendez-vous un peu.
Ya aucune condescendance. Je ne confisque pas le droit aux gens de juger l’histoire décrite dans un scénario ni son efficacité émotionnelle en revanche ils sont incapables de juger son efficacité structurelle, sa suite ou non des principes de Vogler ou du parcours du héros de Joseph Campbell. Et tant mieux chacun son boulot, je ne me pique pas d’enseigner les mathématiques appliquées ou d’expliquer comment se change un chauffe eau ou se monte un évier.
Ben l’art c’est pareil. De la même façon qu’un Pékin lambda peut apprécier ou non une peinture, un professionnel pourra être à même d’expliquer comment elle fonctionne au niveau émotionnelle et structurelle et pourquoi elle fonctionne.
Mais loin de moi l’idée d’empêcher les gens d’émettre un jugement personnel sur une oeuvre. Par contre quand je vais chez le dentiste je me pique pas de lui conseiller telle ou telle roulette.
Le problème c’est que de nos jours tout le monde s’ improvise comédien, scénariste ou réalisateur a fortiori critique sans en avoir les bases. Heureusement les musiciens et les peintres sculpteurs danseurs échappent à cette mode (encore que)… Quoique les musiciens si puisque sans maîtrise de plusieurs années impossible d’être compétent sur l’instrument.
Je ne pense pas que Oc marche sur mes plates bandes si ct le cas ça fait longtemps que je serai devenu une sorte de Durendal faisant des vidéos critiques (maximum d’impact) et non des analyses pointues de film à travers ses thématiques etc sur. plusieurs pages (un remède pour les gens qui ne s’ intéresse pas au cinéma). Parfois je me dis que c’est que je devrais faire dans ce monde capitalistique où ce qui n’a pas des milliers ou millions de viewers est condamné à mourir.
« Le minimum, c’est qu’en sortant du cinéma on puisse raconter l’histoire à un pote sans qu’il dise « mais c’est n’importe quoi! », c’est qu’une scène n’en contredise pas une autre, c’est que le scénariste fasse juste son travail. »
Alors le minimum est plus que respecté parce que l’histoire est parfaitement racontable à des potes sans que ces derniers ne disent c’est n’importe quoi et en plus aucune scène n’en contredit une autre (en sachant que le spoil de l’oc est volontairement de mauvaise foi puisque aucune ou presque de ses incohérences n’en est réellement une).
« un diplôme d’état de scénariste » mouhahaha on aura tout entendu !
le pauvre type est au chômage et/ou a visiblement beaucoup de temps à perdre et ça vient donner des leçons et insulter l’auteur de ce blog.
Je ne comprend pas ce que tu fais ici si tu ne l’aimes pas et pourquoi tu ne vas pas nous écrire des bons films ? comme … disons … un épisode de plus belle la vie ?
« Ce qui compte s’est surtout d’avoir l’esprit ouvert et de comprendre l’histoire au divers degré de lecture qu’elle peut avoir. »
Oui donc totalement l’inverse des jugements premiers degrés qui sont présents en nombre alarmant dans les commentaires. Je jugerai pas le taulier puisque la mauvaise foi et l’ironie sont son fond de commerce (même si à force ça patine par manque de renouvellement devenant au final aussi formaté que ceux qu’ils spoilent)
Au sujet de Baymax je plussoie et je dirais même que cette colère n’est pas une vengeance (le x n’a pas tué y comme un méchant classique) mais une rage (c’est l’individualisme et l’indifférence du sort de y par x) qui la déclenche contre lui. Ce n’est donc pas un parcours initiatique qui fait de z un héros mais bien un homme par le deuil.
Cher veilleur vous vous enfoncez lamentablement à enchainer les postes avec des réponses espacés de plusieurs minutes ou heures sans autre intervenants. Vous vous dites professionnel mais n’agissez pas ainsi en voulant imposer votre point de vue et en l’enchainant de la sorte par multiple réponse. Un pro du journalisme serait être concis et précis mais ces multiples postes nuisent à ceux-ci. Mais je me demande, sans vouloir chercher à vous vexer si vous êtes réellement un professionnel du métier, payer pour cela je veut dire en travaillant dans un magazine ou une société de journalisme. Car votre réplique « si tu as déjà lu des articles sur mon blog », me laisse plutôt penser que ceci est un hobbie ou un activité qui peut certes vous rapporter de l’argent mais qui est loin d’être une profession salarié. Mais cela m’importe peu, je souligne juste que votre attitude revancharde et pointilleuse ne fait pas très pro, mais obstiné.
Ensuite et en tant qu’auteur également, je vous rappellerait que détenir un diplôme de scénariste, comme nombre de métier de l’art ou de la communication ne vaut rien. Vous n’êtes juger que sur les fait et vos productions. Et dans ces métier, nul besoin de diplôme pour se considérer comme scénariste. Tiens je prendrais l’exemple du graphiste ou du designer deux autres professions où le diplôme ne sert à rien pour travailler à part confirmer une certaine connaissance, surtout théorique, de ce que l’on sait faire. Seul le book dans ces professions vous aidera, et dans le monde du scénario, seul votre scénario servira.
« Un scénario = un élément de travail pour un réalisateur et un producteur c’est tout. C’est l’histoire entièrement décrite visuellement + la continuité dialoguée. Il n’y a pas de description de plans dans un scénario normalement désolé de te contredire mais la perle ce toi qui la sort. » Le scénario est l’élément qui déclenchera le film, c’est cette outils qui servira de base à la recherche de fond par exemple. C’est cette outils qui servira aussi tous les métiers derrière la caméra pour les décors, les placements, les scènes… et sera utile pour les acteurs (leurs textes et leur façon de jouer y sont décrite). Ensuite la continuité dialoguée est la dernière étape de conception du scénario : pour rappel : pitch, synopsis, traitement, séquencier et enfin continuité dialoguée, dont le scénario finit est la continuité dialoguée. Donc ne mélanger pas tout s’il vous plait. Et pour finir si vous avez réellement écris, vous savez bien que le scénario de part les mots utilisés, les tournures de phrases ou le choix des actions incitent inévitablement la mise en scène et donc les plans. Quand ce dernier dit par exemple : »un doigt éteint le bouton de la lumière » on comprends que le plan sera proche et ne montrera que ce qui est écrit. Alors que « la main de Nicolas éteint la lumière » sous entendra un point de vue plus éloigné qui permettra également de deviner que la main est celle de Nicolas.
Bref, pour finir trêve de mauvais foie et arrêtons ce débat qui n’aboutira pas car vous campez sur vos positions. La nature humaine est complexe et chacun à son avis, ce qui fait la variété de notre monde. On ne tombera pas d’accord donc tampis. Mais ficher la paix au gens venus sur ce blog qui sont en accord avec l’humour, le délire ou la vision de l’auteur. Et arrêter d’extrapoler des choses de commentaires succincts dont le but principal est de confirmer son adhésion pour l’auteur ou son humour.
Justement j’ai pas pour habitude de répondre à différentes personnes sur un même post. Classifier et ordonner ses réponses n’a rien d’un enfoncement bien au contraire c’est respecter son contrevenant en lui consacrant une réponse au lieu de tout noyer dans un post ultra long et de fait quasiment illisible comme le deviennent les votres à force.
Je ne cherche absolument pas à imposer mon point de vue par contre votre argumentation ne veut ici rien dire. On ne mesure pas le professionnalisme d’une personne à des post uniques mélangeant tous les intervenants ou à des post ciblés pour chaque intervenant pour clarifier et structurer sa pensée.
Je n’ai jamais dit que j’étais journaliste professionnel juste que j’avais un diplôme de scénariste et désolé d’insister mais si même dans les métiers de communication ou d’audiovisuel un diplôme sanctionne une capacité à produire une oeuvre avec une technique particulière et des dispositifs. En l’occurrence j’ai été jugé sur un scénario de long métrage que j’ai écrit pour ma maîtrise et une analyse de corpus pour mon master 2 recherche.
Même si les diplômes ne sont pas obligatoires, il demeure qu’il faut avoir une technique. Un designer ou un graphiste qui ne savent pas dessiner ou mener à bien un projet en terme de méthodologie ne feront sûrement pas une grande carrière.
Merci de m’expliquer sur ce qu’est un scénario et à quoi il sert mais je le sais déjà. Idem pour la trajectoire d’un projet du pitch au scénario. Je ne mélange rien. Les didascalies sont la partie visuelle du scénario et avec la continuité dialogué ceci forme le tout qu’on nomme scénario.
Non. Le scénario décrit des choses visuellement certes mais c’est ensuite le réalisateur qui aura le dernier mot des plans. Donc même si en tant que scénariste j $ écris « un doigt touche le commutateur électrique » si le real ne veut pas de gros plan mais un plan d’ensemble de la pièce c’est lui qui tranchera. Donc non rien n’est inévitable dans ce cas et bon nombre de scénariste qui ont eu de violents conflits avec les réas qui ont filmé leur scénario sont là pour en témoigner.
Votre dernier paragraphe est mythique « chacun son avis c’est ce qui fait la diversité du monde » mais par contre vous m’imposez de me taire et de ne pas exprimer un avis qui aille à l’encontre de ce que vous pensez vous. Rien à dire c’est mythique. Et j’extrapole rien je ne fais que lire les propos tenus « merci pour ton spoil j’irai pas voir ce film tu as raison c’est trop de la merde ». Ça ne témoigne pas de l’humour du tenancier ça dit juste merci de penser à ma place oc donc vision premier degré d’un texte au second.
J’espère que vous apprécierez mon pavé qui rassemble toutes les réponses à vos interventions en un seul post et qui témoigne donc à vous écouter de mon professionnalisme et de ma concision lol.
effectivement arrêtons là ce débat.
Trop lol, le mec dit :
[Le Veilleur 19 février 2015 à 22:14
Les journalistes que je suis, ils écrivent bien et en tenant compte de ces facteurs mais ce sont les derniers vrais journalistes…]
Mais non il s’est pas prétendu journaliste ! Tu affirmes des truc, on te contredit et te prouve le contraire ou la vérité, et là enfin tu dit être semi d’accord en faisant celui qui s’y connais en étalant alors encore plus de culture et ton avis supérieure.
Genre, le mec annonce être un pro, puis après un scénariste… et surtout meilleur que les autres et petit à petit… il se dit proche du peuple et avoue qu’il n’est qu’un gars comme les autres. Franchement arrête tu es ridicule et passe pour un idiot tétu.
Les journalistes que je suis du verbe « suivre ». J’avais un doute et la formulation « les journalistes que je suivent » me semblait incorrecte voire un joli barbarisme donc je suis resté sur cette formulation au singulier.
Si j’avais utilisé le verbe être j’aurai bien évidemment dit « les journalistes DONT je suis ».
Je reste dubitative quand à cette histoire de serviette utilisée comme compresse. La serviette, c’est hyper absorbant, or le but de la compresse est de faire en sorte que le plus de sang possible reste à l’intérieur du corps, non…? Donc bon…
Voilà, ma perplexité est partagée avec le monde, je vous laisse poursuivre le débat…
D’où le fait de la positionner du côté adhésif comme compresse pour stopper l’hémorragie et absorber un peu le surplus de sang qui passerait quand même.
Un spoil bien sympathique d’un film de science fiction lambda, au final. Mais j’avoue que le plus amusant est sans conteste les commentaires divers et variés, avec un gros coup de cœur pour ceux de M. Le Veilleur !
Outre le fait que j’adore (et je ne pense pas être le seul) d’être redéfini au rang de pekin lambda par une personne imbue de sa personne et de son titre ronflant, je chéri ce privilège que s’octroie cet élitiste personnage de se faire chantre d’une connaissance si poussée que nous autres pauvres mortels ne pouvons qu’appréhender.
Cependant, je me permets (oui, j’ose, honte à moi) d’y aller de mon petit commentaire en commençant par une anecdote:
il fut un temps où l’un de mes collègues, fort sympathique d’ailleurs, à tenté de m’expliquer pourquoi « Dark Knight Rises » est un film formidable, avec un scénario génial et qu’il était la renaissance de la licence batman. J’ai donc, histoire de me forger mon propre avis, regarder le film, et ai trouvé qu’il était d’une pauvreté abyssale. S’en ai suivi une conversation passionné m’expliquant que je devrais le revoir car je n’avais surement pas tout saisi au film et/ou que je n’aimais pas batman tant que ça, tant nolan est un génie. J’estime avoir compris le film et ne pas l’avoir aimé du tout, pour diverses raisons: scénario bancal, jeux d’acteurs foireux et j’en passe…
C’est un passionné et je peut le comprendre, tout comme je peut comprendre la passion que tente de communiquer Le Veilleur.
Néanmoins, je n’adhère pas a la vision du Veilleur, qui part du principe qu’il faut prendre en compte des éléments « extérieur » au film pour l’apprécier.
Lorsque je regarde un tableau, exemple « Pandémonium » de John martin, je regarde l’œuvre pour ce qu’elle est, ce qu’elle dégage, je ne cherche pas a savoir si l’auteur était souffreteux au moment de la peindre, si les pigments utilisé sont a base de bouillie d’avoine ou si le cadre est en ronce de noyer patiné au vin rouge. Je regarde le tableau, point.
Pour Jupiter ascending, je me contrefiche que les wachowski aient eu des contrôles fiscaux, qu’il a plu durant 6 jours de tournages ou que le café était du jus de chaussette (encore que sur ce point, je pourrait les plaindres!), je m’attends a voir un film divertissant avec un scénario un tant soit peu crédible, ce qui n’est pas le cas (idem pour matrix revolutions, d’ailleurs).
Certes, faire des films médiocres à base d’explosions standard et d’incohérence semble être la mode, mais qu’importe, tant qu’ils se renflouent? Ou ils doivent être exempté de critique parce qu’ils ont cartonné avec matrix?
A ce niveau, autant dire que Vibroboy est un chef-d’oeuvre impérissable digne d’être projeté dans les écoles et que Blair Witch est médiocre, parce que tourné avec un petit budget. Je pourrais me lancer sur inception, mais je risquerait d’être impoli pour le coup…
Quand au mumbo-jumbo sur les procédés scénaristiques et leur non-appréhension par les profanes que nous sommes, cela aurait pu être extrêmement intéressant, si il n’y avait pas eu cette pointe de paternalisme dégoulinant, vous posant en maitre es cinéma du haut de vos diplômes . Un peu plus d’humilité serait, à mon humble avis, de meilleur aloi . Il serait dommage pour vous de confondre passion et imposition de point de vue flagrante.
Je me considère également comme un Pékin lambda dans des domaines que je ne connais pas et dans ma bouche ce terme n’a absolument rien de péjoratif. Je lui préfère ce terme à grand public que je trouve pour le coup paternaliste et hautain en plus de rien vouloir dire de concret. Pékin lambda au moins c’est poétique.
Et tu ne me connais pas je suis tout l’inverse de quelqu’un d’élitiste même si je m’exprime peut-etre maladroitement. Par contre je te rejoins sur The Dark Night Rises on peut aimer ou non le film ça ne se discute pas mais le scénario est bourré d’incohérences, d’irréalisme (un comble pour un cinéaste qui se pique de rendre Batman réaliste) et de personnages confus ou mal défini.
Pour faire passer un scénario basé sur une énorme incohérence, il faut s’appeler Orson Wells et réaliser Citizen Kane.
Sinon, on ne peut pas !
Je vous laisse trouver, j’avais complété la fiche Wikipédia, mais quelqu’un a vandalisé ma remarque.
Normal, wikipedia est plein de veilleur qui veille que la vérité ne soit point altérée par le pékin lambda. Quand au film, c’est une suite de « princesse en danger, toutou vient la sauver » et s’en suit des scènes de combat interminables.
Merci de ne pas m’assimiler à ces fascistes de Wikipedia qui sont prêts à supprimer des pages de comédiens de doublage parce que ces derniers manquent de notoriété et de sources journalistiques en dépit de la plus haute source artistique du monde IMDB.COM.
donc pas d’insultes thks.
@Syllas « Néanmoins, je n’adhère pas a la vision du Veilleur, qui part du principe qu’il faut prendre en compte des éléments « extérieur » au film pour l’apprécier. »
Je ne crois pas avoir jamais écrit quelque chose d’aussi simpliste et définitif. Je parlais d’un critique, d’un spécialiste dont la critique ou l’analyse doit se démarquer de la vision primaire (sans aucun sens péjoratif) d’un non professionnel de la critique. Un non pro peut très bien se contenter de voir un film et de l’aimer ou non s’en tenir compte de tous les facteurs qui influent sur le tournage (et je parle pas du fisc ou du café mais de vrais facteurs comme quand un studio vire l’initiateur du projet en plein milieu de la production ou quand le même studio bacle la promotion du dit film (John Carter, Lone Ranger, etc…) bref des éléments qui agissent directement sur le produit fini au point qu’un des personnages entament une explication d’un sujet avec des effets spéciaux sur une tablette tactile graphique holographique puis tout pète et il ajoute « fichu restrictions budgétaires ». Sans connaître l’envers du décor cette phrase passe à l’as. En connaissant ce point la phrase et donc le film prend un tout autre sens.
@Veilleur: je me permets de vous citer:
« N’importe quel bouzin je m’en contrefiche mais pas le film original et un peu différent dont l’échec au BO pourrait coûter définitivement la carrière des Wachs après que leur protecteur chez WB se soit fait virer pendant la production de JA. »
ainsi que « Déjà une vraie critique doit prendre en compte tous les aspects d’un film voire du corpus de film de son auteur du moins les critiques pros c’est ce qui différencie un vrai journaliste d’une critique lambda dont ce n’est pas le métier »
Pour clarifier, je ne vais pas défendre le maitre des lieux, qui est assez grand pour cela, mais ce qui ressort des deux citations ci-dessus sont:
Le spectateur standard n’est pas un pro, et ne pourra critiquer si il n’a pas une vision d’ensemble de la vie des scénaristes et leurs intentions via divers films (le fameux Corpus, donc) et secundo, on ne peut critiquer honnêtement JA après les soucis qu’il a eu lors de sa création (le mec viré de WB, donc).
Ensuite, chercher des sens caché aux films est surement très amusant, mais est-ce si utile? Ne peut-t’on pas apprécier, ou non, un film au cinéma sans prendre parti sur des choses extérieur qui ne sont au final qu’un aveux de médiocrité?
Un exemple qui devrait vous parler: Zombies de Romero, défini comme une satyre de la société de consommation américaine. Le fait que l’auteur le voie ainsi en fait t-il un bon film? non, absolument pas. La réalisation dudit long métrage, les effets spéciaux et la représentation des zombies en fait t’il un bon film? oui, positivement.
Pour les easters eggs, qui sont à la mode dans tout, des films de Shyamalan aux jeux vidéos, souvent ils ne sont que des easters eggs, a vocation de fan service, parfois creux, parfois amusant, mais ne sont que cela.
Argumenter sur une phrase bateau du type » fichu restrictions budgétaires » et que à partir de la, les Wachs font passer un message fort qui change totalement la vision qu’on peut avoir sur le film, car dès ce moment chaque erreur ou trou dans le scénar’ sera automatiquement excusé parce ce n’est pas leur faute, que WB est méchant ou qu’ils sont simplement incompétent mais veulent pas le reconnaitre, c’est risible au plus haut point.
L’équivalent d’un point goodwin niveau cinéma, en fait.
Ce qui est fou c’est que je précise bien une critique pro ou une analyse doit s’ extraire d’un avis du tout venant. Les gens non pro (sauf si passionné) ne font pas réellement des critiques pointues et ce n’est pas ce qu’on leur demande d’ailleurs ils émettent des avis proprement subjectif dont la portée leur appartient totalement et qu’ils peuvent justifier par leurs goûts ou leurs ressentis qui sont largement acceptable et digne d’intérêt.
Mais ça ne reste qu’un avis (aussi appréciable ou apprécié soit-il). Après quand je vois des journalistes pro tenir le même genre d’avis alors que. justement leur métier est de s’ informer et d’informer les gens ça m’ennuie un peu car on leur demande donc à raison une vision un peu plus exhaustive que celle des gens dont ce n’est pas le métier.
Quand je lis une journaliste dire « je regrette qu’il n’y ait pas de scène de sexe entre Jupiter et Caine sachant que Lana est mariée avec une reine du bondage sm » je lui conseille d’une part de revoir le film puisque Caine représente la part masculine de Jupiter donc elle est passée à côté du sens profond de l’histoire malgré les références illimitées aux contes de fée et à Oz qui sont là justement pour éviter ce genre d’erreur d’interprétation.
je trouve que ce genre de commentaire à l’emporte pièce et pour le coup qui n’apporte rien du tout au film sont plus dignes de voici et de gala voire du café du comptoir du coin que de journalistes.
enfin je lui conseille d’aller vite voir 50 nuances de Grey si elle est là pour se toucher sur du bondage ou du sm. Ou encore de remater Bound ou Matrix dans lesquelles il ya de très belles scène de sexe et de bondage mais utile à l’intrigue.
pour le coup, je suis assez d’accord sur le fond, mais pas la forme.
Loin de moi l’idée de jouer les esprits chagrins, mais concernant la journaliste pro que vous citez en exemple et sa remarque sur les scènes de sexe:
« Quand je lis une journaliste dire « je regrette qu’il n’y ait pas de scène de sexe entre Jupiter et Caine sachant que Lana est mariée avec une reine du bondage sm » je lui conseille d’une part de revoir le film puisque Caine représente la part masculine de Jupiter donc elle est passée à côté du sens profond de l’histoire malgré les références illimitées aux contes de fée et à Oz qui sont là justement pour éviter ce genre d’erreur d’interprétation. »
N’oubliez pas que les gens restent humains, et que pro ou non, ils ont et auront constamment des attentes. Espérer voir Mila Kunis s’ébattre avec Channing Tatum n’est pas si bête, sachant que les scènes de nu au cinéma sont légion, et pas forcement pour servir l’histoire. Même si son point de vue est très subjectif, cela ne descend pas le film, et ceux qui iront le voir ne le feront pas que pour une scène de nudité (ou alors, ils se sont planté de type de film, tout simplement)
De plus, un film qui mets un accent sur des tenues typée SM à juste du decevoir cette demoiselle, qui justement a peut-etre trop accroché au sens profond des contes de fée, dont le maitre mot est romantisme, chevalier blanc protecteur que la princesse aimera, etc
Je vais citer trois films avec une scène suggéré ou non: Matrix, Terminator et Alien 3.
Seul Terminator a une légitimité pour une telle scène, puisqu’il s’agit de la conception de John Connor. Dans matrix, à part satisfaire le fanboy qui veut voir trinity nue, aucun intéret, idem pour Alien 3, c’est pas le fond de commerce du film. (la scène de matrix reloaded avec le gâteau est également pitoyable, mais passons…)
Cependant, concernant Bound, je suis d’accord avec vous, le sexe étant le moteur du scénario (idem pour Sliver ou Body Double)
Pour 50 shade, et bien, la critique a été faite par OC, et est a mourir de rire!
Dans Matrix aussi c’est justifié puisque c’est lors de cette scène où Trinity et Neo font l’amour seul qu’est mis en avant cet acte en relation avec la communion sexuelle tribale de Zion.
Et la scène du baiser et du gâteau dans Reloaded n’a rien de gratuit ni de pitoyable si on la relie au thème du film et au vocabulaire informatique et ce que sous-tend pour un programme le terme cookies.
Je suis navré mais là, je me sent obligé de répondre:
Dans la scène du restaurant, le Mérovingien expliquant a nos trois camarades tout de cuir vêtu la règle de causalité, puis en donne l’exemple via le gâteau qui provoque un orgasme a la blonde, que ledit mérovingien s’empresse d’aller rejoindre au toilette. Deux choses: primo la causalité est, selon lui, je la veut, je l’émoustille et je me la fait: à aucun moment le scénario n’est plus intéressant.
Secundo, cela n’a aucun rapport avec les cookies. Je ne fatiguerais pas a vous expliquer quel est l’usage des cookies, mais cher Veilleur, vous venez une nouvelle fois de faire une magnifique erreur. (De plus, la blonde mange un gateau au chocolat ou cake en anglais, et donc pas un cookies!)
Par contre, je peut vous démontrer la loi de causalité: Votre commentaire m’amuse, donc je réponds en vous raillant, car vous racontez n’importe quoi dans le but de justifier votre point de vue.
Et je vais même ajouter un Deus Ex Machina: voyez le film en anglais, la traduction française est bancale. Et surtout, ne tentez pas d’apprendre a un tech informatique ce qu’est un cookies, par pitié.(voyez, je peut également mettre en avant mes qualifications pro que vous ne pouviez connaitre dans le but de vous embarrasser)
De même, si le thème du film, pour vous, est le sexe (certes, c’est un raccourci je l’admets) nous n’avons pas vu la même version, vous avez dû voir la version adulte avec Rebecca Lord (qui est mieux, je vous l’accorde complètement)
Pour finir, souvenez vous d’une règle simple: « the cake is a lie »
1) le thème du film n’est pas le sexe et ce n’est pas de ça que je parle. 2) je pensais que vous parliez de la scène des cookies avec l’Oracle mais bon encore une fois vous semblez vouloir voir uniquement ce que voud voulez voir dans les propos de l’autre donc tout débat est par définition inutile puisque à chaque fois vous tordrez le propos de l’autre pour le faire concorder avec votre vision des choses monsieur le tech informatique
Amusant d’ailleurs de voir comment dans un cas l’argument d’autorité est appréciable et dans l’autre il est totalement condescendant selon vous.
En effet, je distord très souvent la réalité, c’est un super pouvoir très très rare voyez-vous, nous l’appelons le « sens commun ». (ou alors cela signifie que je parle a une personne qui a si peu d’argument qu’elle ne sait se relire, j’hésite)
Et je me gausse de voir qu’une personne se vantant de voir différents niveaux dans un film ne reconnaissent pas le second degré lorsqu’il lui est adressé, Mossieur le scénariste/acteur/cinéaste es-maitre du monde et de la pensée unique a ses heures perdues.
« Et je vais même ajouter un Deus Ex Machina: voyez le film en anglais, la traduction française est bancale. »
un Deus ex Machina est une intervention d’un dieu ou un événement relevant du destin (image d’ailleurs personnifié dans Matrix Revolutions puisqu’il apparaît sous la forme du Dieu des Machines) qui vient régler un conflit ou sauver la mise au héros. Je n’en saisis pas l’utilisation ici.
La scène d’amour entre Neo et Trinity est justement là pour préfigurer et sceller le choix final que fera Neo entre rebooter la Matrice ou sauver Trinity. Tout l’enjeu de Neo est inscrit en filigrane dans cette scène double. On est donc bien loin de la scène de sexe pour voir les tétés de Trinity c’est fou non ?
Si j’ai parlé de la scène du cookie c’est parce que j’ai souvent entendu moult railleries à son sujet. Donc je pensais que la scène du gâteau était celle là. Sachant que la scène avec le gâteau au chocolat m’apparaît totalement claire et limpide.
Deus Ex Machina: Dans le langage courant, l’expression s’applique aussi à un élément qui arrive par surprise et qui résout un problème bloqué jusque là.
source wikipedia.
Votre problème étant la compréhension d’une scène et l’amalgame gâteau/cookie, la version anglaise vous sauve du ridicule.
Et il s’agissait également d’un clin d’oeil au film, comme vous l’aviez remarqué.
c’est fou non?
J’ai bien saisi le second degré sur le sexe mais encore une fois je n’en saisi pas l’intérêt. Pas plus que les moqueries à l’encontre de mes qualités et profession. Je ne me rappelle pas ni vous avoir méprisé, ni même m’être moqué de vous ou de votre profession enfin bon si ça vous apporte quelque chose c’est le principal ^^
Certes sauf que la situation n’était pas bloqué je parlais bien de la scène avec l’oracle donc des cookies et là le lien est bien marqué puisque les cookies de l’oracle sont des sortes de traceurs de la présence de l’élu dans la Matrice (à moins que je me trompe sur le sens d’un cookie en informatique je vous laisse seul juge n’ayant pas la prétention de parler de ce que je ne connais pas ou qui ne relève pas de mes compétences).
juste pour info , le commentaire est bien de moi, mais j’ai buggé en notant le pseudo, mea maxima culpa
Syllas, ne te prends pas la tète comme les autres avant. Le veilleur vient taunt, prône haut et fort qu’il a raison que s’est un pro mais au final pas vraiment, et qu’au final il est en parti d ‘accord avec nous. Alors pourquoi nous avoir fait chier depuis le début des commentaires à pas laisser les gens libre de ce qu’ils pensent. C’est le genre de gars à vouloir avoir le dernier mot et jouer le politiquement correcte pour dire qu’il a raison. Bref, laisse tomber tu te fatigues pour rien.
j’adore ton résumé, c’est exactement cela!
Cependant ça ne m’ennuie pas, comme je le disait, une discussion avec quelqu’un de mauvaise foi apporte toujours quelque chose, surtout si c’est motivé par de la passion.
Et j’aime la mauvaise foi, sinon je ne trainerai pas ici depuis quelques années.
Cela me rappel néanmoins la définition du « fompire » dans Dracula mort et heureux de l’être: « il cherchera toujours a avoir le dernier mot! »
Tes critiques concernant notre nouveau prophète sont des hérésies impies. Merci de te flageller 3211 fois en récitant « Notre seigneur qui est un pro, son jugement n’est pas obscurci parce qu’il a un diplôme que le pékin lambda n’a pas », sinon nous serons dans l’obligation de tuer avec une cuillère (et c’est très très long).
Même motif, même punition…
Comme disait ce célèbre nazi « diffamez, diffamez il en restera toujours quelque chose »…
je crois déjà avoir amplement répondu à ton incompréhension de conjugaison. Et si tu sais pas comprendre un avis complexe et non binaire je peux pas grand chose pour toi malheureusement. Oui je suis scénariste pro non je n’en vis pas encore je suis comédien et j’en vis. Non je n’ai jamais prétendu être journaliste. Oui je suis d’accord avec certains avis et je ne suis jamais revenu sur ce que j’ai dit j’ai juste précisé mon propos. Non j’ai jamais dit être supérieur à qui que ce soit.
En cas de doute relire mes messages précédents.
En passant, ça vous fait deux point goodwin, cher ami. N’en abusez pas, le débat risquerait d’en devenir stérile.
Godwin cher Syllas, Goodwin ça doit être la version porno avec Tracy Lord ^^
Ah, ça fait plaisir de voir des blaireaux du gabarit du Veilleur ! Mon p’tit Vévé; laisse tomber, tu sembles trop bredin pour sortir une pensée sagace de ton pov’ encéphale…
Sinon, si tu veux savoir pourquoi ta conception de la critique est à faire ruer un cheval de bois, je t’engage à lire « Contre Sainte-Beuve », de Proust, ça t’ouvrira p’têt des horizons, sait-on jamais…
Signé : Moi, deux doctorats, un en lettres modernes et un autre en littérature comparée, lol !
En fait c’est la conception de la critique de la plupart des grands analystes que je connais en cinéma : Capture Mag, l’Ouvreuse, Cloneweb des mecs dont les reals des films qu’ils critiquent-analysent disent qu’ils ont tout compris de leurs films en question et qui partagent sur leur propre twitter ou leur Facebook leur analyse.
Donc désolé je vais rester dans cette conception là de la critique puisque si les propres créateurs la plébiscite c’est que c’est sans nul doute la bonne.
Désolé pour Proust et désolé pour tes doubles doctorats…mdr.
Mec, t’as eu les couilles ( et la patience parce que là, respect) de » analyser » ce » film » . Tu mérites plus qu’un Oscar.
Dommage parce que « Lord Ricola » était plutôt bon dans les piliers de la terre….
Sinon, mercipour ces barres de rire. Gratuites. Que…comment ça obligée d’acheter le livre sinon on vendra mes yeux au marché noir?
Le Veilleur, je t’aime ! Tu es mon idole, mon dieu ! Laisse-moi dresser un autel à ton culte de la bêtise, de l’arrogance et du mauvais goût !
Toi qui te vantes d’avoir tout compris au film (bravo, tu as donc au moins l’intelligence d’un ado de 14 ans), tu n’es pas capable de voir que le blog de sieur OC se revendique cynique et de mauvaise foi. Donc c’est normal que les côtés positifs du film, il les passe sous silence. C’est le principe du truc. De plus, tu dis qu’il a manqué le fait que le film détourne les contes de fées. Alors laisse-moi te citer l’intro de l’article:
« Alors, c’est l’histoire d’une princesse…
– Mais les méchants ils tuent son PÈRE avec des GROS FLINGUES !
– Alors elle est pauvre et triste. Mais heureusement le prince…
– Il vient la chercher avec son GROS FLINGUE !
– Mais ensuite, sa cruelle famille veut…
– LA TUER avec des GROS FLINGUES de l’ESPACE !
– C’est pour ça qu’un dragon vient…
– Essayer de la TUER avec un GROS FLINGUE !
– Mais le prince part la sauver…
– Avec son VAISSEAU de l’ESPACE et pioupioupiou ! Pioupioupioupioupiou ! Pioupiou ! Et BOOOOOOM !
– Du coup ils se font des bisous, et fin. »
Ca fait vachement conte de fée, non ?
Pour finir, j’ajouterai que s’il faut se renseigner sur l’état de production du film, la bio de ses réalisateurs et obtenir le carnet de santé de Fifi, la mascotte du studio, pour comprendre le pourquoi du comment des incohérences qui en fait son trop volontaires parce que rebelle attitude, tu vois, ben c’est quand même bien minable. Un film est censé être un produit fini que tu peux appréhender sans connaître le groupe sanguin ou le background socio-politique des gens qui l’ont fait.
Bref, pour citer Ribéry: je m’ai bien marré. Merci à toi, cher Veilleur, de veiller vaillamment (popopooooo ces allitérations !) à notre bien-être mental en nous faisant loler, et à notre ego en nous rappelant que bordel de merde, quand on te voit, on se dit qu’on est pas si cons que ça.
PS: titulaire d’un master d’Anglais, je peux te confirmer que « ascending » veut bien dire « ascendant » dans le sens que Jupipi, ben c’est son ascension. Ca peut aussi faire un jeu de mot avec « Jupiter croissante », la planète qui serait croissante comme la lune, parce que c’est drôle, la meuf aussi s’appelle Jupiter et elle fait son ascension, double sens, lolilol.
Bonsoir,
Merci pour ce fou rire. Quand j’ai vu que vous avez publié le spoiler, j’ai bien évidemment pris soin de regarder le film avant de vous lire.
Dommage j’aurais aimé que le film soit mieux réussi, parce que le thème dont il traite est surtout original par la trame de fond et mérite une restitution qui l’honore.
Comme tous les films de Wachowski, celui-ci suscite des questionnements : nous humains, qui nous nous entretuons pour des ressources, asservissant la nature et nos semblables, serions nous-mêmes une simple ressource, du bétail, une culture, une marchandise, sans considération pour notre humanité, objet de convoitise entre être humains supérieurs en technologie mais semblables en nature et nous soupçonnerions même pas cela, grâce à leur technologie qui nous fait rendre compte de rien, pour mieux renforcer la possibilité d’une telle condition. Jupiter Ascending est une mise en situation pour attirer notre attention et nous interroger comment on prendrait cela si ce que nous infligeons à la nature et à nos semblables arrivait à nous tous, sans exception ? Qu’est-ce que ça fait de ressentir cela, à chaque personne ayant l’ambition de tirer son épingle du jeu ?
Dommage, vraiment dommage que le thème soit plombé par un scénario lourd par sa prévisibilité et son incohérence. Heureusement, il y a ce spoiler pour aider à digérer cette partie décevante.
« – J’imagine, oui, parce que mine de rien vous perdez du sang, il faisait nuit lorsque la bataille aérienne a eu lieu et maintenant il fait grand jour, alors si ça fait 8 heures que vous saignez sans que je ne le remarque, c’est qu’effectivement, ça ne doit pas être bien grave. »
Vous ne saviez pas qu’une femme peut saigner pendant des heures sans que ce soit grave? :D
Bien que j’ai adoré ce film (si, si …) ta critique est très drôle, hilarante même. Mais ce film est loin d’être un bête gouffre à millions, loin de là !
Et sur la fameuse scène où Caine est blessé dans la voiture, vous remarquerez que Jupiter à la très bonne idée de coller la serviette à l’envers : je pense que ça fonctionne moins bien dans ce sens là …
En fait, le scénario est pire que pourri (dans sa réalisation et son déroulé) car l’intrigue principale du film ne sert a rien..
Pourquoi aller chercher sur la Terre une personne qui est complètement inconsciente des univers parallèles de l’univers, lui expliquer qu’elle est la reine de tout ce haut esperer qu’elle agisse?
Soit, en vrai vilain, Balém ne fait rien, n’envoie pas un escadron tuer quelqu’un qui ignore son pouvoir et moissonne tranquille. Soit il soupçonne ses frangins de lui tirer dans les pattes et là, envoie un escadron, mais pour s’occuper de cette fratrie, pas de la greluche du bas. Et l’histoire s’arrête là.
Soit, on va chercher cette personne pour en faire une alliée afin de récupérer son bien. (Plan de Kalique et Titus). Et là, la chronique de l’OC montre bien à quel point ce plan a été efficace.