Il a coulé mon Battleship !

Parfois, les mots sont de trop.

Par exemple, je pourrais vous parler de la fatigue de l’industrie du cinéma, qui, ces dernières années, a vu le nombre d’adaptations sur les écrans se multiplier, tant acheter une licence parait actuellement moins risqué que d’inventer un truc ; ainsi, adapter un livre fait recette, surtout si on a le bon goût d’en diviser certains tomes en deux parties au nom du « respect de l’oeuvre« , quand dans le même temps, on charcutera volontiers la dite oeuvre pour pouvoir y caser les poncifs moisis exigés par la production. On peut aussi adapter des films : par exemple, balancer une bande-annonce d’un film sorti il y a à peine 10 ans du genre, Spiderman, en prenant pour slogan « L’histoire jamais contée » est devenue une réalité tout à fait acceptable à Hollywood. Surtout en sachant que le premier film était lui-même l’adaptation d’un comics, rappelons-le. Quant à Quentin Tarantino, il n’hésite pas à enchaîner « film hommage » sur « film hommage« , allant jusqu’à reprendre la bande-son des autres films pour la coller sur les siens au nom de « clins d’oeils« . Les amateurs de Kelly’s Heroes pleurent encore Inglourious Basterds.

Du coup, dans ce monde ravagé par le manque d’imagination, la moindre once d’inventivité parait désormais être un signe  de génie pur et simple : que n’a t-on pas entendu sur Avatar parce que James Cameron « avait créé une planète et ses habitants » ! Bon, dans le même temps, il balançait l’une des histoires les plus navrantes qui soit, avec son lot d’incohérences, de trous et de « Mais si c’est original : regardez, les aliens sont humanoïdes et répondent même à nos critères de beauté !« , mais comme ce n’était pas une adaptation, ça méritait bien des larmes de joie.

Mais c’était encore trop. Nous pouvions aller encore plus bas ; et là, vraiment, les mots sont de trop, j’insiste.

Mesdames et Messieurs, plus fort que l’adaptation d’un livre, d’un film ou d’une pièce de théâtre, voici :

L’adaptation de la Bataille Navale (c’est très sérieux), jeu de société de votre enfance (du moins, j’ose l’imaginer).

Je n’ai rien à ajouter, tout est dit. Mais que cela n’empêche pas de faire notre devoir : spoilons mes bons !

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Regardez bien l'affiche, parce que vous verrez plus longtemps Rihanna dessus que dans le film

Tout commence du côté d’Hawaï, lorsqu’Alex Hopper, un mâle braillard, est complètement cuit dans un bar à fêter son anniversaire de chômeur sans diplôme ni motivation autre que celle de boire et de s’accoupler avec tout ce qui passe, au grand dam des tabourets de bar innocents. Heureusement, son grand frère responsable, moralisateur et exemplaire, Stone, officier dans l’US Navy, est là pour tenter de le remettre dans le droit chemin. Hélas, Alex fait preuve d’une certaine mauvaise volonté, et ignore ses conseils et propositions de piston pour du boulot pour mieux se murger : on peut comprendre le bougre, puisqu’il est quand même joué par Taylor Kitsch, ce qui pousserait n’importe qui en dépression.

Heureusement, tout change lorsque rentre dans le bar une certaine Samantha, personnage à la personnalité particulièrement fournie comme on peut le constater puisque celle-ci dépasse de son débardeur, qui a donc pour première réplique un monument de cinéma :

« Barman : servez-moi un BURRITO AU POULET »

Quelle prestance, quelle classe ! Il n’en faut pas plus pour qu’Alex tombe instantanément amoureux, et parte draguer la belle, tant il s’imagine déjà au fond d’un lit avec la belle digérant son mets en secouant les draps tout en gloussant « Hihihi, çui là y fouettait grave !« . La femme parfaite, quoi. Enfin, selon les critères d’Alex, du moins. Bref : notre loser s’approche pour tenter la dragouille.

« Bonjour mademoiselle, je suis bourré, hirsute et vulgaire. J’ai entendu que vous vouliez un burrito, et le patron refuse de vous servir probablement parce que nous sommes dans un lieu clos. 
– Ho, mais je vous ai vu dans un autre film ! C’était pas vous dans le truc où le héros se fait assommer à la fin de chaque scène ? John… John Carter, c’est ça ?
– Oui, c’était moi, et je peux le refaire quand je veux. Vous savez quoi ? Pour vous séduire, je vais aller voler un burrito au poulet dans le magasin fermé d’en face, et vous allez voir ce qu’il va se passer. »

0

Ni une, ni deux, notre héros (car hélas, il le sera) galope donc hors du bar et pénètre par divers moyens plus ou moins lolilol faisant référence à des vidéos Youtube (oui, non seulement les mecs avaient tellement peu d’inspiration qu’ils en étaient réduits à faire un film sur la bataille navale, mais en plus même pour la réalisation ils ont juste repompé des trucs d’ailleurs. Sûrement un « hommage ») dans la supérette voisine pour y prendre le fameux burrito. Et comme il l’avait promis, en sortant, que lui arrive t-il ? Et bien la police lui tombe dessus… et l’assomme (à coups de taser, pour être exact). Impressionnée par cette performance hors du commun, Samantha tombe donc à son tour amoureuse de ce cabotin.

Mais le lendemain, Stone fait les gros yeux à notre formidable héros : ça suffit les conneries, tu es complètement irresponsable, alcoolique, maladroit et incapable d’accepter la moindre once de bon sens ou d’autorité :

Tu vas donc t’engager comme officier dans la marine.

Et figurez-vous que non seulement cela est incroyablement logique (« Tu es sourd et muet : tu vas devenir chanteur« ), mais en plus, ça marche : sans le moindre diplôme en poche, rappelons-le, puisqu’ils ont bien insisté là-dessus en début de film (encore une incohérence rajoutée par pur plaisir), le bougre devient en quelques mois « le meilleur officier et le plus casse-couilles de toute l’histoire de la marine des Etats-Unis« . Ce qui est non seulement super original, mais aussi, facteur d’hostilité, tout le reste de l’armée – à part son frère – retenant seulement l’aspect casse-cou de sa carrière. Par ailleurs, ses pouvoirs de gars bourré ayant charmé Samantha dès le premier soir, celle-ci ne quitte plus son bras et glousse à foison dès qu’elle le peut ; elle souhaiterait même qu’il demande sa main à son père, qui n’est autre que…

Oui, dans les films à grosses ficelles, avec qui fricote le héros ? La fille du chef. John Carter, Avatar, tout ça, même combat : c’est donc tout naturellement la fille de l’amiral de toute la flotte Pacifique des Etats-Unis. Un poste visiblement mal payé par ailleurs, puisque la fille de papa en est réduite à se nourrir de burritos poulet mendiés dans des bars mal-famés auprès de types hirsutes, alcoolisés et turgescents à la fois. C’est terrible, la crise.

Bref : Alex a beau être un gros casse-cou prêt à faire n’importe quoi y compris défier ses supérieurs, il s’avère évidemment être très timide et incapable d’aller s’adresser à l’amiral pour lui demander s’il peut convoler en justes noces avec sa fille avant de lui faire subir quantité de pratiques sexuelles dégradantes. Par ailleurs, l’amiral a des choses bien plus importantes à faire : après tout, il est Liam Neeson. Et pour commencer, il se rend sur le Missouri, cuirassé-musée vestige de la seconde guerre mondiale et accessoirement d’un certain film de Steven Seagal, à bord duquel il annonce à quantité de gens en uniforme qu’aujourd’hui vont démarrer les supers manoeuvres navales internationales, qui ont pour but de… de manoeuvrer. Voilà.

Sur cette image, on voit bien que Samantha a mangé son burrito et commence déjà à se tenir le ventre. La soirée promet

Hélas, durant celle-ci, Alex trouve le temps d’aller coller un gros coup de boule à un officier japonais, Nagata, parce qu’il y avait un vieux différend entre eux depuis une partie de foot où notre héros avait perdu (et probablement aussi à cause d’échanges truqués de cartes Yu-Gi-Oh !). Ah bin hé, ne soyez pas étonnés, je vous rappelle de qui on parle, hein, vous ne croyiez quand même pas qu’il allait devenir discipliné, intelligent et diplomate ? Merde alors. L’amiral convoque donc ce gros idiot de Hopper dans son bureau, et l’informe de la suite des activités :

« Hopper, vous êtes un con. Je ne dis pas ça pour me montrer sévère ou vous signifier mon énervement, non, c’est juste que vous êtes vraiment un con. On a montré le début du film à Guppy, le cocker mascotte de ce navire, et croyez le ou non, il s’est balancé à l’eau en hurlant à la mort. Et déjà que ça a l’air dépressif naturellement un cocker, je vous jure que j’ai vu dans ses yeux la supplication d’un décès rapide lors du passage du burrito au poulet de ma fille. D’ailleurs, en parlant de ma fille : je ne sais pas ce que vous trouvez à cette pétomane, mais je vous assure qu’à moins que vous ne nous sauviez tous d’une invasion extra-terrestre dans les 24 prochaines heures, au retour de cette mission, je vous fait virer de l’armée, meilleur officier dans tous les exercices ou non. Et vous pourrez dire à adieu à ma Misoute-Misoute. »

Ah c’est comme ça ? Alors ok : au même moment, quelque part à Hawaï, par un curieux hasard, il se trouve que des scientifiques ont mis au point un super satellite qui, une fois par jour, envoie des ondes radio à une planète lointaine fraîchement découverte. En effet, cette dernière, située au fin fond de l’espace connu, semble avoir toutes les conditions pour accueillir la vie ; aussi, il a été décidé d’envoyer vers là-bas toutes les 24h un message de paix, à savoir, une chanson des Musclés. Le spectateur notera que les ondes radios n’étant pas spectaculaires dans la vraie vie, dans le film, elles sont matérialisées sous la forme d’un méga-laser de l’espace tiré par le satellite en faisant « BZOUUUUT » vers la planète lointaine histoire que tout le monde pige bien qu’il se passe un truc. Vous pouvez essayer chez vous, mais non, vraiment, les ondes radios, ça fait rarement canon laser. Par contre, il peut aussi arriver que votre radio face un bruit de merde, mais ce symptôme porte un nom, puisqu’on appelle ça « un morceau de David Guetta« . Bref, je disais ? Ah oui : et bien au moment où l’amiral a fini d’engueuler Hopper, la station de Hawaï repère des astronefs se rapprochant très, très vite de la Terre, et justement en direction de ladite station chargée d’envoyer son message de paix vers la planète lointaine ; probablement des aliens qui en ont eu un peu marre de voir toutes leurs émissions culturelles être coupées une fois par jour par la Merguez Party.

Et visiblement, les aliens ne sont pas très bien organisés : ils arrivent à 5 vaisseaux, mais l’un d’entre eux se mange un satellite terrien (traverser l’espace en quelques minutes, oui, esquiver ça, non) et prend feu, déviant de sa trajectoire pour mieux aller s’écraser du côté de Hong Kong, les débris rasant quelques buildings au passage avant que le tout ne finisse dans la baie. Tout le monde est donc fort surpris de ce soudain bordel, et bien vite, les premières investigations confirment que oui, il s’agit bien d’un vaisseau extra-terrestre, et qu’en plus celui-ci était couvert de panneaux servant visiblement à communiquer (les enquêteurs chinois sont très forts).  Ok. Le reste des vaisseaux, lui, va se poser sous l’eau, quelque part dans le Pacifique, probablement pour s’assurer dans un premier temps que ce ne sont pas les mérous qui ont envoyé des ondes radios jusqu’à chez eux.

Ça tombe bien : la flotte du Pacifique n’est pas loin, et trois destroyers sont donc détachés pour partir en reconnaissance sur la zone : l’USS David Hasselhoff sur lequel sert Alex Hopper en tant qu’officier chargé des tirs, l‘USS Kim Kardashian commandé par Stone Hopper frère de l’autre et le Carapuce, navire japonais commandé par un incroyable hasard par un certain Nagata.

Tous les trois vont donc sur place, et bien vite, tout le monde tombe face à face avec une étrange structure dépassant des eaux de plusieurs centaines de mètres, sorte de tour de métal couverte de curieux mécanismes, qui laisse tout le monde un peu coi. Bien vite, Stone Hopper, en tant que commandant du groupe de reconnaissance, ordonne que l’on envoie une équipe spéciale s’approcher de la chose sur un canot pour mieux voir de quoi il retourne. Il sélectionne donc pour ce faire son propre frère (« Merci, ça fait plaisir, t’auras rien à Noël enfoiré« ), Rihanna (une chargée de surveiller les radars) et Bob, un troisième officier de bord pour accomplir la chose. Ne me demandez pas pourquoi il n’envoie pas des bidasses ou des gens dont c’est un peu le boulot (qui a dit « Marines » ?) : non, il a envie de rigoler, probablement.

En tout cas, le petit canot est vite mis à l’eau et s’approche de la grosse structure ; une fois à portée du bidule, Alex sort son mégaphone pour tenter la diplomatie :

« Allô allô, ici le lieutenant Hopper de la marine des Etats-Unis, identifiez-vous.« 

Rien.

« Allô allô, je répète, répondez où je viens vous saloper la coque avec mes gros doigts, et je vous préviens, il y avait des frites à la cantoche du navire.« 

Rien.

« Ok, vous l’aurez voulu.« 

Hop, Alex en a marre, il fait avancer son canot et saute sur une plate-forme au niveau de l’eau dépassant de la curieuse chose au milieu de l’océan, et colle une de ses grosses pattes dégoûtantes sur le bidule.

"Je suis un peu comme ces aliens Hopper : moi aussi je trouve qu'il va falloir que vous gardiez un peu vos doigts pour vous"

J’imagine que c’est le détecteur de doigts sales installé par la femme de ménage alien sur la coque qui se met en marche ou quelque chose comme ça, mais aussitôt, la structure commence à bouger de partout, obligeant notre héros à regagner son canot pour tenter de fuir vers les navires. Mais divers soucis techniques le retiennent, à commencer par une monstrueuse onde de choc émanant de l’engin qui se transforme, au bout de plusieurs kilomètres, en un monstrueux champ de force en cloche isolant toute la région du reste du monde… et du reste de la flotte, rien que ça ! Plus de communication, plus de systèmes de visées… tout se met à planter, et en plus, la flotte à l’extérieur constate que rien ne peut pénétrer le curieux champ d’énergie, ce qui est bien embêtant.

Sans compter que bientôt, autour de la structure qui a créé le champ de force, trois énormes vaisseaux sortent de l’eau, chacun au moins gros comme deux ou trois destroyers réunis, et se mettant en position juste en face des navires terriens (enfin marins, tout ça, mais vous m’avez compris, ça suffit). Un peu intimidées, les troupes humaines commandées par Stone Hopper décident de faire tirer une salve d’avertissement vers l’ennemi par l’USS David Hasselhoff, juste à côté des vaisseaux, pour leur dire que attention, hein, on a des canons, on est pas là pour rigoler les gars. Et donc : pan puis plouf, puisque comme prévu, les coups vont dans l’eau.

« Comment ! » disent les aliens à bord, « On nous tire dessus ? Michel, regarde, ils ont mouillé la carlingue ! Pour la peine, on va tirer sur le navire qui a envoyé cette salve, saligauds ! « 

Et alors là, attention : des canons sortent des vaisseaux, mais que tirent-ils ? Et bien… des pipions de touché-coulé ! Mais si, vous vous souvenez, les espèces de petits cylindres rouges et blancs que l’on enfonçait dans l’eau ou les navires pour signaler où les coups tombaient ? Et bien voilà : ils tirent ça. C’est beau, quand même ; et les bidules volent donc en cloche vers leur cible avant de, comme dans le jeu, s’enfoncer du côté le plus petit dans le navire ! Puis, comme il se doit, tout pète pour faire une explosion : l’USS David Hasselhoff prend donc cher.

« Hé bé non alors, ho ! Hé ! Allez, feu à volonté les copains ! » commande donc Stone à ses hommes pour venger l’affront de voir des marins américains mourir sous ses yeux ; on ne rigole plus, et ça commence à tirouiller de tous les côtés, pendant qu’au milieu de cette cohue, Alex, Rihanna et Bob toujours à bord de leur canot regagnent justement le Hasselhoff qui est toujours à flot, et reste avant tout leur navire d’attache.

Hélas, l’ennemi est fortement blindé et se contente de ricaner en voyant la faible puissance de feu des destroyers, ripostant rapidement tant sur l’USS Kim Kardashian que le Carapuce. Moins sur le navire de notre héros, qui ne tire plus pour cause d’incendie à bord, et l’on découvre justement que le système de visée des aliens fonctionne avant tout en analysant les menaces en face de lui : il bousille avant tout ce qui parait hostile (par exemple, si nos héros disposaient de figurines des frères Bogdanoff, ils auraient là d’excellents leurres). C’est donc justement le moment du drame qui va bien : l’USS Kim Kardashian se prend une telle volée de l’ennemi qu’il en est littéralement désintégré dans l’explosion qui s’ensuit, et donc, Stone Hopper, le grand frère exemplaire meurt sous les yeux d’Alex, qui entre donc dans une grosse colère. Sitôt que lui et son canot sont remontés à bord de leur navire, il constate que dis donc, c’est quand même bien fait : le seul tir qu’a encaissé le bateau n’a rien endommagé, à part la gueule du commandant local, qui en est vaguement mort, ainsi que son second. C’est fou non ?  Vous avez un détecteur à officiers sur vos grenades volantes amis aliens ? Du coup, devinez qui hérite du commandement ? Alex. Raaah, vous êtes forts.

Alex donne donc son premier ordre, qu’il fait transmettre à Nagata sur l’esquif voisin : « On fonce dans l’tas et on leur bourre la gueule, je suis colèèèèèèèère !« 

Toujours partant pour une bonne opération kamikaze, le fier Japonais n’hésite pas et met les gaz tout comme le brave Américain, mais hélas, l’ennemi décide de tirer d’abord sur le navire du soleil levant (s’il a capté les émissions de ce pays, ça se tient), et une seule explosion suffit à littéralement le couper en deux ; cela ne décourage pas Alex, qui continue d’ordonner que l’on bourre l’ennemi sans autre forme de procès. Cependant, ses hommes finissent par l’implorer de faire demi-tour pour plutôt aller sauver les survivants du Carapuce, et trouvent un argument qui marche du feu de Dieu : « Ton frère l’aurait fait !« . Autant vous dire qu’en bon héritier des traditions familiales, le brigand se calme instantanément (c’est bien ce truc : « Passe moi tout ton fric et ta copine, Hopper ! » – « Non » – « Ton frère l’aurait fait. » – « Ah ? Bon d’accord alors.« ) et va sauver Nagata et ses hommes, se réconciliant au passage avec l’officier japonais sorti des eaux, les deux devenant même les meilleurs amis du monde parce que l’amitié c’est plus fort que tout. D’ailleurs, de là, Alex n’en aura plus grand chose à faire de son frère mort, et on en parlera plus jusqu’à la scène finale : c’est pas comme si ça pouvait le toucher, merde alors. Sur ce, le destroyer endommagé-mais-pas-trop-juste-assez-pour-tuer-les-supérieurs-d’Alex tente de s’éloigner de l’ennemi qui, lui, se contente de ne strictement rien faire. Oui, sans aucune raison. Peut-être même que les aliens leur font coucou depuis leur poste de commandement, on ne sait pas, ou alors c’est l’heure de Question pour un Sqürggle chez eux et ils sont devant le poste.

Dans le même temps, Samantha, qui dans le civil, est kinésithérapeute dans un centre pour vétérans de l’armée de terre à Hawaï, a elle profité de la journée pour partir en excursion dans les hauteurs locales avec un baroudeur revenu d’Afghanistan sans les jambes, Mick Canales, ce qui est moyennement pratique pour faire la guerre, avouons-le. D’ailleurs, la chose a brisé ce dernier : on peut le comprendre, ne plus pouvoir tuer son prochain, c’est un peu lourd (car oui, ce n’est pas la perte de ses jambes qui le traumatise, c’est de ne plus tuer des trucs). Mais justement, comme il a désormais accès à des prothèses, il est temps d’aller les baptiser en promenade, donc en route ! Sauf, que, ha ! Sur la route, qui croise nos bons amis ? La police locale ! Qui leur dit « Hopopop les petits amis, ne montez pas plus haut ! A ce qu’il parait qu’il y a une invasion alien en cours, alors bon, hein. D’ailleurs, ils se dirigeaient aux dernières nouvelles vers le centre scientifique envoyant des signaux vers l’espace construit au point le plus haut de l’île. C’est rigolo d’ailleurs, parce que, hahaha, j’ai regardé le début du film et à un moment les scientifiques avaient deviné que les aliens venaient par ici et avaient prévenu l’armée qui leur avait dit « Préparez-vous à les recevoir » avant de… rien. J’imagine que ça n’intéressait pas l’armée d’être présente lors du premier contact avec des aliens aux intentions inconnues, autant laisser des scientifiques geeks gérer en leur offrant des t-shirt trololo. M’enfin, pour c’que j’en dis… montez pas plus haut.« 

Nan mais en même temps, si le premier contact des aliens est un hipster, je comprends que de suite ils veuillent exterminer l'humanité, ça se tient.

Et sitôt cela dit, les policiers repartent en convoi de jeeps, en laissant une derrière eux pour « bloquer la route« . Et sans personne pour la garder. Et avec des armes de guerre dans la jeep, comme ça, si par hasard, passait dans le coin un ancien soldat de l’armée de terre soucieux de combattre une invasion alien, il aurait de quoi faire. De toute manière, la police n’aura pas le temps de regretter son abandon de véhicule : 500 mètres plus loin, sur la route, ils voient passer de petits vaisseaux volants et bientôt, des aliens largués de ces derniers leurs tombent sur la tronche et leurs claquent la tête de manière un peu cavalière, tout de même, ils pourraient au moins dire bonjour. Pour information, et puisque vous vous le demandez : les aliens sont des humanoïdes d’environ deux mètres, en grosse armure blindée, et utilisant beaucoup d’armes de corps à corps pour des raisons qui m’échappent. Enfin, je veux dire, d’autres raisons que « ça permet des scènes de combat plus longuettes« .

Samanta et Mick, eux, poursuivent leur ascension car Mick a décidé que boah, c’est pas ça qui arrêterait sa promenade. Hmmm hmmm. Bon, d’accord, je préfère pas savoir ce qui t’arrête alors. Et donc, ils arrivent rapidement sur les restes du convoi des policiers qu’ils avaient vu un peu auparavant et comprennent que non, vraiment, ça ne rigole pas dans le coin en fait, c’était p’têtre une idée de merde d’avancer en plein danger (Mick a perdu ses jambes probablement parce que « C’est pas un champ de mines qui va arrêter ma promen… aaaaah ! Aaaah, si en faaait !« ) ; ils vont donc discrètement piquer les clés de la jeep laissée en arrière sur l’un des corps, et se barrent vite fait en apercevant des aliens approcher pour inspecter l’endroit. Sauf que, bon, de retour à la fameuse jeep, ils font encore une rencontre, non pas avec un être  de l’espace, mais avec pire : un scientifique hystérique qui leur explique tout sur la situation : les messages radios envoyés à une planète lointaine, la Merguez Party, l’arrivée imprévue des gens de la dite planète (C’était pas le but ? Non ?), le massacre de tous les scientifiques sauf lui par les aliens, et le fait que visiblement, les aliens ont paumé leur vaisseau de communication (hoooo, quel coup de bol !) et ne peuvent donc prévenir leur planète d’envoyer la flotte d’invasion, la vraie, mais que du coup, ils cherchent à se servir de la station pour parvenir à contacter leur monde. Or, ils ne pourront le faire que lorsque le satellite relayant le signal (et le transformant en laser géant) sera en position comme cela arrive une fois par jour, soit dans quelques heures.

Au passage, Samantha et Mick ont repéré qu’il se passait un truc étrange, puisqu’il leur était impossible de contacter le monde extérieur ou d’envoyer « Astro » au 81212 (ce qui emmerde bien Samantha) : normal, Hawaï est dans le champ de force alien qui a mis la région sous cloche. Ils demandent donc au scientifique s’il n’aurait pas un moyen de contourner le truc et, si, si bien sûr, grave, il a un téléphone satellite capable de s’occuper de ça, mais il l’a paumé au milieu de l’invasion de la base. Comme il n’a pas envie de se faire charcuter, il ne veut pas y retourner, mais Mick lui dit « Steuplé, fais pas ta pute« , alors il change d’avis sans raison, trouve un peu de courage et de bêtise au fond de sa poche de bermuda et il fait une mission commando à lui seul, et malgré son absence totale d’entrainement, feinte une centaine d’aliens, récupère son matos, et parvient finalement à se barrer pour le donner au vétéran et à sa kiné. Ces aliens m’ont l’air un peu à chier, là, comme ça. Je ne sais pas pourquoi. Ou est-ce ce film ? Mon coeur balance.

Désormais capable grâce à ce téléphone fraîchement récupéré de dire ce qu’il se passe dans ce champ de force au monde extérieur, Samantha décide donc de faire ce qu’elle a de mieux à faire :

Appeler Alex.

Pas la Maison Blanche, l’armée, ou que sais-je, comme par exemple, son papa qui est vaguement amiral de la flotte Pacifique partie – je le rappelle – de Hawaï, mais bien son mec.

Pour lui dire que dis-donc, ici, les aliens préparent un mauvais coup à la station de communication spatiale locale, alors si son gros bateau pouvait mettre un gros missile dans leur gueule avant qu’ils ne téléphonent maison pour appeler tous leurs potes, ce serait sympa, merci. Alex lui dit qu’il va y réfléchir, sitôt qu’il aura trouvé un moyen de détruire à lui tout seul les vaisseaux des méchants, ce qui lui parait tout à fait envisageable.

Car pendant ce temps, Alex n’a pas vraiment chômé, non. Il a même eu plusieurs surprises :

  • D’abord, ses hommes ont repêché un alien tout mort dans la mer, car oui, il flottait tranquillement dans son armure lourde. Probablement qu’il avait de gros brassards gonflables Winnie l’ourson pour réussir cet exploit, personne n’en parle. D’ailleurs que foutait-il à la mer, sachant qu’aucun appareil ennemi n’a subi de dégâts ? Un alien dépressif ayant sauté à l’eau pour oublier l’échec de sa relation avec Blubbytz, la femelle de sa vie ?
  • Ensuite, il s’est avéré qu’en étudiant l’alien, Alex a découvert qu’ils étaient très proche de l’humain, à part pour leur faciès vaguement reptilien et leurs mains ressemblant à des doigts disposés en pinces, ce qui les rend donc nuls à la Xbox. Et qu’ils n’aimaient pas la lumière.
  • Accessoirement, il s’est aussi avéré que l’alien n’était pas mort non plus. P’têtre qu’il pionçait dans l’eau pour rigoler.
  • Enfin, aucune sentinelle du navire n’a repéré en plein jour l’énorme transport de troupes à réactions qui est venu se poser sur le pont sans que personne ne sonne l’alarme, a envoyé un commando récupérer leur prisonnier, et s’est replié sans tuer personne parce que… heu… attendez, jusqu’ici, ils ont toujours tué tout le monde, mais là… bon.
  • Par contre, dans le même temps, les mêmes ont oublié un des leurs sur place, ce qui est con, compte tenu du fait qu’ils étaient justement venus pour récupérer un autre des leurs chez l’ennemi. Opération blanche. Enfin pas tout à fait, car celui-là, non seulement ils ne font pas demi-tour pour le récupérer (probablement qu’il était lourd), mais en plus, il se fait tuer par Rihanna, ce qui est quand même la grosse honte. S’il le pouvait, il se retuerait, tenez.

Du coup, quand la nuit finit par tomber, Alex se dit que la journée a été longue, pfouuuu. Il irait bien dormir un peu… mais bon, hein, déjà, faudrait faire un truc utile, car jusqu’ici, ça a un peu été la grosse chkoumoune. Il en profite donc pour discuter un peu avec Nagata, qui est donc désormais à son bord, et s’aperçoit que celui-ci est en fait sacrément malin contrairement à lui ; il décide donc de faire définitivement la paix avec le bougre au nom des pouvoirs de l’amitié et de la gentillesse, pour faire front commun face à l’ennemi. Autant dire qu’avec autant de trucs cucu à bord, ils vont pouvoir tirer des caramels mou sur l’ennemi. Bah, ça lui collera peut-être les rouages.

Nagata explique que la situation est simple : ils sont isolés du reste de la flotte, qui est à l’extérieur du champ de force, ne peuvent communiquer avec elle (heu, enfin, si : suffit de rappeler cette grosse andouille de Samantha sur son super téléphone, mais passons), et tous les équipement de visée à longue distance sont brouillés… du coup, il faut s’approcher si on veut tirer sur l’ennemi, et ça, surtout pas malheureux ! Aussi existe t-il une autre solution utilisée par les rusés Japonais : utiliser les balises météo ! Celles-ci forment un quadrillage dans le Pacifique et détectent toutes les vagues… du coup, on peut s’en servir pour localiser l’ennemi de loin et lui envoyer quelques bons gros missiles sur le nez ! Vite, appelez le satellite et affichez toutes les balises !

Appeler le satellite ? Attendez, vous voulez dire que depuis le début, vous pouviez communiqu…

On me dit dans l’oreillette de ne pas faire attention. Sur l’écran, donc, un immense quadrillage s’affiche, avec des coordonnées abscisse-ordonnée réparties d’un côté alphabétiquement et de l’autre numériquement, donnant des tonnes de petites cases (apparemment, vu la précision, toutes les balises sont à 20 mètres les unes des autres, la vache, ça doit en faire sur tout le Pacifique)… bref : un plateau de touché-coulé ! Où nos héros tentent donc de localiser l’ennemi, avec leur petit bateau à eux représenté sur la carte dans le plus pur style du jeu, hmmm, je crois que la dernière fois que j’ai vu un truc aussi subtil, c’était dans le programme de Nicolas Sarkozy.

Scène coupée du film pourtant rappelant le vrai esprit de la bataille navale : le moment où Nagata attend que son adversaire aille chercher du Banga pour mater discrètement la position de ses navires

Ça nous donne donc du :

« Vite, regardez : une balise détecte du mouvement en E7 ! Feu à cette position !
– Raté.
– Bon sang, bin alors E8, regardez, ça bouge !
– Je crois qu’on a touché une baleine !
– Ouiii ! Victoi…. hem, excusez-moi, je reste Japonais avant tout. Bon, allez : F8 !
– TOUCHE !
– Touché ! Touché-coulé ! »

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Oui : ils ont réussi à caser non seulement le jeu, mais aussi « touché-coulé » directement dans un dialogue ; C’est incroyablement fort, ce film est beau. Du coup, donc, sur les 3 navires qui avaient surgi de l’océan autour de la structure dont émanait le champ de force, 2 se ramassent des missiles dans la margoulette et sombrent (« Ah, si seulement on maîtrisait une technologie comme le champ de force ! On pourr… mais, attendez !« ), et le dernier se lance à la poursuite du destroyer, qui tente une super stratégie : tenir la course jusqu’au bout de la nuit, emmener le bougre de fripon vers un coin d’Oahu, et profiter du soleil levant pour aveugler la passerelle du navire ennemi et…

Lui tirer dans la gueule au fusil sniper.

Car si notre navire ne transportait pas le moindre péquin issu de la piétaille pour partir en reconnaissance sur une curieuse structure au milieu des eaux, il transporte par contre des fusils à lunettes pour grands spécialistes, que, par un autre curieux hasard, Nagata et Alex savent manier à merveille sans jamais y avoir été formés ; aussi, lorsque le petit jour se lève et que parait enfin derrière le destroyer l’imposant vaisseau ennemi voguant sur les eaux en direction de sa proie, quelle n’est pas la surprise de ce dernier lorsque soudain, le soleil l’aveugle et que tous les officiers de sa passerelle se font avoir ! Bien vite, la machine prend cher sous les tirs ultra-précis de nos deux héros qui ravagent le poste de commandement de l’appareil alien (leurs vitres peuvent traverser l’espace et l’atmosphère en ligne droite à plusieurs milliers de kilomètres heures avant d’aller au fond de l’océan, mais elles ne sont pas blindées), et quelques coups bien placés du destroyer profitant du chaos à bord du navire ennemi ont tôt fait de la réduire en silence. La victoire serait presque totale si, dans un dernier geste, la nef alien ne tirait pas quelques projectiles qui achèvent le USS David Hasselhoff et provoque son naufrage – heureusement fort près des côtes, donc. La chose permet ainsi à l’équipage de fuir les lieux de manière plus ou moins ordonnée avant de regagner Pearl Harbor, l’occasion de faire un point sur la situation :

  • Si les 3 vaisseaux sont coulés, la structure abritant le champ de force est encore active empêchant le monde extérieur d’intervenir, ou de capter 7 à la maison
  • Si rien n’est fait pour les hauteurs d’Oahu où se trouve la station de radio scientifique, les aliens enverront bientôt à leur base un message pour amener leur flotte principale (« Cc ! Ici C lol, Viendé !« )
  • Pendant leur absence, les aliens ont bombardé les dernières bases militaires de l’île contenant un peu de matériel pouvant aider (comment savaient t-ils tout de Hawaï sachant qu’ils n’y étaient encore jamais allés ?)

Tout serait donc perdu ?

« Non« , dit Alex qui n’est pas du genre à renoncer, fut-ce pour un burrito au poulet. « Il nous reste… le Missouri !« 

« Mais c’est un bateau-musée enfin ! C’est complètement con ! Tu vas leur balancer des souvenirs à la gueule ? Tu vas leur faire un discours sur le devoir de mémoire ? P’têtre qu’on devrait leur lire la lettre de Guy Môquet ! » répond Nagata, avant de constater que son ami américain lui lance un clin d’oeil complice : « Mais enfin mon vieux Nagata ! Ne sois pas si pessimiste ! Avec un peu de chance, une bande de petits vieux ayant servi sur ce navire durant la seconde guerre mondiale traîne dans le coin en s’ennuyant, a fait le plein du bateau pendant qu’on était pas là, a remis les machines en état de marche, a porté des obus de plusieurs tonnes retrouvé on ne sait où sur leurs dos malgré leurs rhumatismes et en a profité pour passer un coup de serpillière sur le pont en attendant qu’on revienne !« .

Et en effet, qui parait sur le pont du navire, prêt à servir une fois encore sur le célèbre cuirassé ? L’équipage de 1944 (enfin, ce qu’il en reste) !  Allez, tous en piste pour un dernier tour sur un dinosaure de la marine !

Mais Nagata, ce gros relou, continue de faire son pessimiste : « Alors, Hopper, c’est quoi le plan ? On détruit la station radio pour pourrir le plan des vilains aliens et ensuite on prend notre temps pour en finir avec leur champ de force ? » Alex se lasse donc doucement et ajoute donc promptement « Bin non, en fait, on va plutôt d’abord pourrir le champ de force, comme ça, p’têtre qu’au mieux, on arrivera au dernier moment pour empêcher la fatale communication de nos ennemis, et au pire, voire probablement, on échouera lamentablement et tout ça n’aura servi à rien. Maintenant, à ton poste !« . « Ah ouais« , répond Nagata en tentant d’avaler sa langue pour mourir là, tout de suite.

"Bon les papys, qui veut bien m'expliquer pourquoi ça sent un peu l'urine dans ce rafiot ?"

En quelques instants, donc, l’immense navire se réveille au son des vapeurs hurlantes de son moteur, puis il largue les amarres et s’élance vers la sortie de la rade, en direction de la structure étrange au milieu de l’océan où tout a commencé (structure qui a eu la gentillesse de se rapprocher d’Oahu de plusieurs centaines de kilomètre depuis le début du film, visiblement, pour que les canons du Missouri soient à portée tant de sa gueule que de l’île, c’est vraiment sympa de sa part). Sauf que la structure en question, elle, elle a bien senti que tout cela sentait le traquenard, et elle se transforme donc… en un immeeeeense vaisseau flottant, comme ceux précédemment vaincus, mais en plus grand ! Ho les aliens, pourquoi vous avez TOUJOURS des vaisseaux géants ? Vous avez un truc à compenser ou quoi ? Diable, que faire ?

Bah, lui bourrer la gueule, répond Hopper, comme à chaque fois depuis le début du film. Et profiter d’un avantage que l’ennemi n’a pas : la coolitude.

Car, pour éviter les tirs de l’ennemi, notre héros a trouvé une solution simple : il fonce droit vers l’engin de l’espace (à noter que celui-ci ne tire pas parce que… heu… bin… il heu… ah oui, comme plus tôt dans le film : il a juste envie de faire coucou), et s’approche suffisamment prêt pour pouvoir l’avoiner à volonté ; mais lorsqu’il note que bientôt, ça risque de sentir le vieux qui brûle sur le Missouri, il fait le truc le plus cool des héros cools des films cools : des dérapages.

Vous avez bien lu : Taylor Kitsch, fait honneur à son nom, et balance l’ancre à l’eau alors que le navire avance à fond les ballons pour faire un énorme dérapage avec et ainsi éviter les pipions de bataille navale explosif que lui envoie finalement l’ennemi ; cela fait, il fait tirer tous les canons du vieux cuirassé, endommageant très sérieusement l’ennemi qui n’aime que moyennement manger des obus de plus d’une tonne, et l’obligeant à couper son champ de force géant (alors qu’il en aurait eu un petit, il encaissait pépère, mais bon, on ne peut pas penser à tout). Les tirs se poursuivent durant un petit moment, et le Missouri encaisse même une volée ennemie qui détruit l’une de ses tourelles, et il s’avère que finalement, il ne reste plus qu’un seul obus à bord lorsqu’enfin, le navire ennemi commence à s’enfoncer dans le Pacifique au large d’Oahu. Sauf que cet obus, comme tout dernier obus, doit servir à quelque chose de critique :

  • Soit à détruire un bout du navire ennemi qui, bien que coulant, s’apprête à tirer une dernière salve qui cette fois aura définitivement raison du Missouri et de son équipage
  • Soit à détruire la station radio d’Oahu qui, vous l’aurez deviné, est à ce moment à très exactement 12 secondes du moment où le satellite relayant les ondes va être en position dans l’espace pour envoyer le funeste message (et encore, uniquement parce qu’un certain Mick,  héros américain cul-de-jatte mais doté de prothèses est allé foutre la zone là-dedans une première fois pour gagner du temps, cassant la tête d’un alien à mains nues parce que bon, hein, le pouvoir du courage ne peut pas être arrêté par une armure lourde de l’espace, non monsieur. D’ailleurs aucun des 90 aliens de la zone n’a réussi à le blesser durant son attaque surprise, c’est quand même formidable)

Vous l’aurez deviné, sens du sacrifice oblige, tout l’équipage accepte de mourir dignement, et Alex ordonne que l’ultime obus aille droit sur Oahu pour raser la base scientifique comme il se doit.

Le canon tonne donc, l’obus vole à folle allure, et bientôt, une formidable explosion ravage l’endroit, tuant tous les aliens présents dans la zone, détruisant leur installation à la seconde où elle allait transmettre le message (le satellite commençait déjà à tirer son super laser radio ou je ne sais quoi), et les flammes léchant juste gentiment les fesses des derniers humains présents dans le coin qui faisaient de la résistance, à savoir Mick, Samantha et leur pote scientifique. Samantha glousse un peu, elle aime bien quand ça chauffe un peu les fesses, mais passons.

Quant au Missouri, il voit l’ultime salve ennemi s’envoler dans les airs pour s’approcher de sa carcasse, mais comme il se doit, à la dernière seconde, des tirs viennent intercepter les projectiles : l’aviation !

Profitant de la désactivation du champ de force, la flotte du Pacifique est venue à la rescousse et repasse aussi un petit coup sur Oahu à coups de bombes histoire de s’assurer que vraiment, il n’y a plus d’aliens en vadrouille dans le coin (et encore une fois, le même trio que précédemment se fait lécher les fesses par les flammes, mais ça va, merci). D’ailleurs, comment l’aviation savait-elle que les aliens tenaient bien cette position à Oahu, et qu’ils comptaient s’en servir sachant que les communications ne passaient pas ? Mystère.

C’est donc dans un déluge de flammes que tout s’achève, et nous voyageons dans le temps pour nous retrouver quelques jours plus tard, à Pearl Harbor justement, pour une formidable cérémonie où tout le monde est décoré : Stone à titre posthume, Mick pour sa bravoure au combat, Alex pour son sens du commandement, etc. Chacun se félicite, car grâce à ces quelques braves, le monde est sauvé d’une invasion alien.

« Comment ? Mais attendez, s’ils venaient en petit nombre et cherchaient à appeler leur flotte, c’est que c’étaient des éclaireurs ! On a rien empêché du tout, juste retardé, sitôt que les mecs vont voir leurs troupes ne pas revenir, ils vont envoyer leur mégaflotte venir voir, et là, on va pleurer les enfants ! » ajoute Nagata, jusqu’à ce que les scénaristes l’attrapent et le tabassent pour lui faire passer le goût des sushis à cet emmerdeur.

Mais tout le monde se moque éperdument du fait que, logiquement, d’ici quelques semaines ils seront réduits en esclavage par une civilisation venue d’outre-espace qui les enverra travailler dans des mines de titanium, car le script a bien dit que le monde était sauvé, point. Et puis de toute manière, si ça se trouve, là aussi les mecs feront des millions d’années-lumière de voyage pour se manger un vieux satellite dans le nez, car ils maîtrisent grave la navigation spatiale et les champs de force mais n’ont aucun système de calcul des trajectoires, ni même de radar.

A Venise, on ne peut pas acheter de 4x4 pour compenser quelque chose. Ce pourquoi on a inventé le cuirassé.

Alex va donc enfin trouver son amiral préféré pour lui demander la main de sa fille, mais à sa grande surprise, celui-ci lui répond « Non ».

« Comment, alors que j’ai sauvé le monde ?
– Oui. A moins que…
– A moins que ?
– Vous ne me trouviez… un burrito au poulet.
– Ho ! Ahahaha. Elle vous en a parlé ?
– Allez, allons manger ensemble, Hopper ! Devenons les meilleurs amis du monde ! »

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Et après ce dialogue hélas véridique, le film se termine sur Samantha observant en soupirant de bonheur les deux hommes de sa vie s’éloignant dans le soleil couchant pour aller se taper un bon gros burrito poulet ce qui, d’ici quelques heures, devrait leur faire regretter d’avoir choisi un corps d’arme où les pantalons sont d’un blanc impeccable.

Et…

FIN !

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A cet instant précis, ceux qui n’ont pas fini de se rouler par terre en hurlant des insanités veulent peut-être savoir : « Mais alors, combien de pognon a t-on mis dans cette merde ?« 

La réponse est simple : 200 millions de dollars. Hé, il y a Rihanna dedans tout de même, ça se paie. Vous avez pu lire dans ce spoiler à quel point son rôle était indispensable (si, si, vraiment). Vous n’imaginez pas que l’on puisse faire un bon film avec un budget pareil tout de même ?

Maintenant, vous voulez un truc qui vous fasse encore plus déprimer que ça ?

Ridley Scott prépare l’adaptation sur grand écran du… Monopoly.

Et là encore ce n’est, hélas, pas une blague.

114 réponses à “Il a coulé mon Battleship !

    • Et avec Rihanna sur une affiche portant une grosse arme dans une posture trop « badass MTV » ! Rihanna + Kitsch ensemble, ça ne pouvait donner que du grandiose. Mais quand même, une adaptation de la Bataille Navale, fallait oser, qui aurait cru que quelqu’un aurait un jour cette idée. Et pire que quelqu’un d’autre lui répondrait « super idée, tiens voila 200 M$ ».
      Vivement l’adaptation cinéma du tarot avec Sam Worthington et Milla Jovovich, réalisé par Paul Wes Anderson avec un caméo de Justin Bieber.

      • Mais non, le tarot n’est pas une licence Hasbro. En revanche, le Monopoly oui, comme Transformers, Touché Coulé ou encore Iron Man et GI Joe. On devrait avoir bientôt les adaptations de la pâte à modeler Play Doh, du Cluedo, de Puissance 4 ou du Trivial Pursuit… Ce qui nous promet des heures de spoils désopilants :)

      • Moi je ne suis jamais contente : j’attends celle du jeu de l’oie. Avec de la chance y pourrait y avoir Steven Seagal dedans.
        Merci au Connard pour ce spoil, qui n’a jamais eu l’air à ce point plus palpitant que l’original!

  1. Quand ça veut dire « une vieille embrouille », c’est un différenD, sublime connard ! :-)
    Merci pour ce spoiler rigolo.

  2. Monsieur Connard, je vous remercie chaleureusement de m’éviter maintes envies de massacres félins en allant voir de telles daubes au cinéma, en décortiquant avec tant d’efficacité le nombre faramineux d’incohérences des scénarios modernes.

  3. J’ai ri. C’est beau, la science au cinéma. (Je pense aux ondes radio, là.)

    Je ne sais même plus quoi dire. Il y a toujours eu des films gravement mauvais, non ? Ils coûtent plus chers maintenant, c’est tout.

  4. Je veux mourir…attendez, non, en fait, je veux que les producteurs et réalisateurs de cette merde meurent. Voilà, c’est mieux.

  5. Merci Monsieur Connard,

    Je suis juste déçu que vous ne parliez pas des nombreux moments où les aliens ont les humains a porté et ne leur font juste rien, voir même, ils leur donnent un coup de main. Comme quand le scientifique va chercher son super téléphone et croise un alien qui l’aide a partir.

    A croire que les Aliens sont un petit peu con, et aide l’ennemie pour se faire plus pourrir.

    Autre chose qui semble fort étonnante, le fait que les aliens traverse l’espace dans des vaisseaux mais sont incapables de faire des vaisseaux qui volent sur terre, non ils sautent comme des sauterelles dans l’eau.

    Enfin, bref.

  6. Il en reste que arrêter un cuirassé en pleine course avec une ancre, il faut le faire :D. C’est pour moi la scène la moins cohérente de tout le film puisqu’elle défit les lois de la physique, allant au delà de toute bourde scénaristique.

    « To boldly go where no man has gone before »

    • Pour ce qui est de défier les lois de la physique, la vitesse avec laquelle les extra-terrestres arrivent est pas mal non plus. J’ai pas fait le calcul, mais on doit facilement dépasser dix fois la vitesse de la lumière.

  7. Monopoly, the movie…
    Où une puissance extraterrestre ourdit un gigantesque complot immobilier pour prendre le contrôle du monde, et où Taylor Kitsch et Sam Worthington sont deux frères, fils de Liam Neeson, et ils sauvent le monde en faisant exploser la caisse de communauté.
    Ouais, ça se tient.

    • Dans la vraie vie, les mecs qui portent une combinaison de tout poil ( espace , plongée,etc…) n’ont pas des lumières qui leur éclairent en priorité la gueule plutôt que le décors, rien ne fait du bruit dans l’espace.
      ya quand même des choses qu’il faut savoir accepter de la part des scénaristes aussi nuls soient-ils : filmer une bande de rigolos en scaphandre qui auraient tous la tête dans le noir, ça rend le film difficile à suivre (encore que pour CE genre de film, ça pourrait être amusant.. )

      Pour le reste, c’est comme d’habitude le bon mélange d’humour et de masochisme

    • Nop, c’est par contre Cameron s’est inspiré du premier livre du Cycle de Mars, les aventures de John Carter, quoi.
      « Avatar », « John Carter »… Deux des films préférés de l’Odieux Connard (hasard ? coïncidence ?). Hmmm…

    • Je dirais plutôt le remake de « Danse avec les loups », même qi l’histoire de Pocahontas est proche aussi.

      • Pas faux du tout. Mais Pocahontas ayant l’antériorité sur « Danse avec les Loups » et sur « John Carter of Mars », je crois que c’est elle qui gagne. Enfin, elle, et sans doute aussi un quelconque motif mythologique dont tout ça doit être sans doute issu.
        Non mais sinon « Battleship »…. ça faisait longtemps que je n’avais pas ri à ce point au dépend d’un film quand même. Quelque part, ça fait du bien (ce quelque part n’étant pas le porte-monnaie).

      • Pocahontas, Danse avec les loups, Broken arrow… le scénario d’Avatar est un fourre-tout de tout ce qui a déjà été fait avant en terme de héros qui découvre la vraie vie au contact de vrais gens authentiques (= les gentils) et tourne le dos à son camp (= les méchants) pour aller servir la bonne cause (= sauver la nature) + tout ce qui a déjà été fait en terme de anti-héros qui se retrouve propulsé dans un univers hostile (exemple : le nouveau du lycée) et qui rame à mort dans un premier temps pour finalement devenir le meilleur en tout, battre l’équivalent du quaterback de l’équipe de foot et lui voler sa copine qui est la fille du chef et/ou la capitaine des cheerleaders. En fait, on pourrait faire une longue liste de films qui ont contribué au scénario d’Avatar.

  8. Cher Maître Connard,

    Vous devez avoir un stock assez conséquent de globes oculaires de rechange, pour pouvoir spoiler ces bouses qui font saigner les yeux ; je ne vois pas d’autre explication.

    N’auriez-vous pas besoin d’un relecteur/ correcteur ? J’ai remarqué depuis quelques billets, plusieurs coquilles et autres petites fautes, qui nuisent un peu à la qualité de vos écrits. Dommage.

    Enfin, la radio en laser, c’est beau, c’est vrai… Du coup, on peut supposer que les aliens n’habitent vraiment pas loin, en se basant sur l’image suivante :
    http://abstrusegoose.com/163

    • et si on raisonne à l’envers… peut-on considérer que les programmes d’Endémol sont en fait produits par une civilisation extra-terrestre dont nous regardons les programmes télé, et qui font ça dans le but de nous asservir pour nous réduire en esclavage ??

      si si, ce raisonnement tient autant la route que le concept de secret story, promis.

  9. Ho mince, j’ai trop envie de voir ce film! hiiiiiiiiiii!!!!

    Mais je ne pense pas qu’il soit aussi drôle que ton synopsis….

    • « Ton »?

      Tutoyer l’Odieux Connard me semble bien risqué, je ne m’y aventurerais pas. Prévoyez un champ de force personnel, un alien doit bien pouvoir vous procurer ça.

  10. Battleship, Monopoly, Puissance 4, Cluedo …

    Mon dieu mais les Mayas avaient raison en fait !!!!!
    Hollywood va causer la fin du monde !!!!

  11. En fait, je crois que vous êtes tous passé à coté du concept Taylor Kitsch. Ce mec est plus qu’un acteur, c’est un artiste acteur abstrait (AAA, comme l’andouillette). Son oeuvre ? Facile : arriver à être l’acteur le moins rentable d’Hollywood en allant tourner dans tous les films les plus aberrants et les plus chers possibles. Après une adaptation de SF pulp des années 20 pour 250M$, exercice de jeunesse déjà audacieux, son oeuvre atteint les sommets de l’inattendu avec une adaptation de la Bataille Navale à 200M$. Transcendant la notion de qualité et de cohérence, il s’attache les services des meilleurs scénaristes de moins de 3 ans et de fournisseurs de LSD les plus puissants. On dit que Walter White s’est proposé de travailler pour lui, mais qu’il a dû renoncer afin d’aller rechercher son associé fuguer pour la 4e fois consécutive. Toujours innovant et prompt à amener ses admirateurs dans les tréfonds de l’absurde et de l’inconcevable, c’est avec émerveillement que nous attendons les prochaines oeuvres scéniques de cet artiste surprenant au nom si prémonitoire qu’est Taylor Kitsch.

    Article apru dans Technicacart’

  12. Je suis aller voir Out lock, une idée « originale » de Luc Besson. Personnellement, j’aurai eu honte de noter ça en début de film, tellement, c’est mauvais.
    Sinon, merci de m’avoir éviter Battleship.

  13. « Scène coupée du film pourtant rappelant le vrai esprit de la bataille navale : le moment où Nagato attend que son adversaire aille chercher du Banga pour mater discrètement la position de ses MARINS  »

    la positiond de ses MARINS, diantre

    qu’est-ce qui se mate discrétos dans diverses positions ? des marins, pas des navires.

  14. Cher Odieux, je me pose depuis quelques temps une lancinante question : pourriez-vous essayer de faire le même travail sur un film sorti avec le même retentissement il y a quelques années ?

    Un film « culte », qui a cartonné autant à sa sortie, genre « Bienvenue à Gattaca », ou « Matrix » ? Y arriveriez-vous ? Ou sont-ce VRAIMENT de meilleurs films ?

    • Pour Matrix, il y aurait sans doute pas mal de choses à dire même si le film reste très agréable. De même, Bienvenue à Gattaca peut être critiqué pour un certain nombre d’incohérences, clichés ou facilités. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un excellent film.

      (Attention, ce qui va suivre est une supposition, je ne lis pas dans les esprits…)
      De toutes façons, les spoils du Connard ne servent pas à nous mettre en garde (en allant voir Battleship tu sais déjà à quoi t’attendre) ou à pousser à l’instauration d’une loi interdisant les mauvais films. Sans doute même pas complètement à donner son avis, juste à amuser tout en constituant un exercice de style. Il est absurde de les prendre comme critère de jugement de base pour juger un film, tout comme il serait ridicule de juger la politique uniquement à base de dessins d’actualité, issus d’un seul journal qui plus est.

      Donc, oui, certains films sont meilleurs que d’autre, oui, l’Odieux pourrait probablement n’importe quel film, même un qu’il aurait aimé, mais ces spoils ne permettent pas de juger la qualité d’un film. Après tout, rappelons que le maitre des lieux est expert en mauvaise foi…

      • En outre, vis à vis de ce film-ci, il suffit de contempler l’affiche du film puis de visonner la bande annonce pour se rendre compte qu’il s’agit d’une m*****.

      • « Donc, oui, certains films sont meilleurs que d’autre, oui, l’Odieux pourrait probablement n’importe quel film, même un qu’il aurait aimé »

        Justement, j’aimerais en être sûr. Parce que quand même, les films qu’il spoil sont gratinés. J’ai vu Drive il y a peu, et en effet le scénario ne tient pas debout une demi-seconde.

        Et j’ai aussi essayé de regarder d’autres films, plus anciens, avec le même regard (parce que niveau mauvaise foi, je me défends pas mal aussi), et j’ai eu franchement du mal à les démonter autant.

        Donc ma question demeure :)

      • L’Odieux Connard avait confié dans une interview qu’il pouvait aussi descendre des films qu’il avait apprécié, il citait même Sherlock Holmes, me semble-t-il, comme exemple.

  15. Ahah excellente critique pleine d’humour, même si j’ai personnellement apprécié le film (Bon, ok j’avais débranché le cerveau avant la scéance).
    Sinon je m’attendais à ce que tu fasse une comparaison entre Chris Brown et l’Alien qui fout une mandale à Rihanna (j’étais le seul à rire comme un con dans la salle à ce moment) mais non, même pas …

    • Super idée, le ni oui ni non ! Un truc très écrit, forcément, pas le droit à l’impro. En fait, ça pourrait même ne pas être hollywoodien, mais français. On saurait le faire, ça.

  16. On ne sais même plus inventer de nos jours… Seul le mot « recycler » a de la valeur ! C’est triste.
    Cela dit, merci pour ce sublime article !

    Cerise

  17. Bon ben, même commentaire que le spoiler précédent (hé oui, pourquoi il n’y aurait que les scénaristes hollywoodiens qui auraient droit à la paresse intellectuelle).

  18. A propos des ondes radio au debut, une autre incohérence : normallement d’ici à ce que les ondes atteignent une quelconque planète, le héro aura eu le temps d’être viré de l’armée et retourner viellir seul chez lui jusqu’à crever d’une consommation excessive de burito et de mauvais alcool plusieur dizaines de fois.

  19. Cher Odieux, il semblerais que dans votre plaisir à spoiler les blocbusters plein de militaires aussis bêtes qu’il sont musclés, vous oubliiez quelques véritables horreurs du 7ème » on-ne-sait-quoi » tant cela lui enlève son titre d’Art.
    Vous parlez des adaptations de roman SF ou ici de jeu de plateau en omettant les adaptations des Bandes-dessinées de nos enfances tel que « Les Schtroumpfs » ou plus récemment « A la recherche du Marsupilami » qui sont autant d’étrons souillant les cadavres parfois encore chauds des Grands du 9ème art!
    Saviez-vous que l’adaptation en film (avec de vraies personnes en chair et en os) de la BD « Boule&Bill » de Roba est entrain de se faire? Et que, comble de l’horreur, c’est Franck Dubosc qui joue le père de Boule !!!

    …J’en peux plus, j’ai les nerf qui lachent, ça va être quoi après, « Les Tuniques Bleues » ?

  20. Je viens de penser à un truc :
    En fait, la grève des scénaristes n’est pas finie.
    Les médias et l’armée américaine nous le cache, c’est tout.

  21. Bientot un an(seulement), que je lis OC, je ne ressens plus le besoin d’allez au cinéma.

    Mais quand ça m’arrive, poussé par mes relations, je n’arrive plus à apprécier, tant mon esprit ne se déconnecte plus pour aller traquer l’incohérence.

    Qu’il est dur d’ouvrir les yeux sur la pauvreté des scénarios.

    Merci pour cet énième spoil.

  22. Le figaro lache quand même 5* en parlant de second degré… Etrange pour de si fins critiques (par exemple de l’action gouvernementale)

    • Malgré le nombre incroyable des faiblesses scenaristiques j’avoue ne pas m’etre ennuyé et avoir bien rigolé devant ce film!

      Je veux dire, en allant la voir l’adaptation de Touché-coulé je m’attendais à des explosions et de l’action, et sur ce point c’est réussi, ya pas un seul temps mort, le film dure 2h10 j’ai eu l’impression que ça faisait 30minutes !!
      Mine de rien peu de films arrivent à gérer leur rythme correctement, et vu le titre et les trailers de celui-ci ça répond plutot bien aux attentes
      Après c’est clair que c’était franchement ridicule les vieux qui tirent au canon j’en pleurait mais bon j’y allais pas pour voir un truc intelligent…

    • D’un autre côté, le Nouvel Obs, considère que c’est une « assourdissante et hideuse partie de bataille navale qui recule les limites d’une certaine débilité hollywoodienne ».
      On ne saurait mieux dire.

  23. j’ai bien aimé le coup du héros qui se fait assomer à coup de taser, certainnement Tarantino qui passait voir le tournage ce jour-là et qui a décodé de faire un « hommage » à John CARTER

  24. Ont-ils retrouvé le corps de Guppy, le cocker, dans les bras de l’alien flottant? Les tatous bleus sur les bras de Rihanna sont-ils une preuve d’un échec de casting à John Carter pour le rôle de Jennifer du à un malencontreux daltonisme… ? Kitsch prétend-il au Guiness des records de l’acteur qui se faire estourbir la tronche le plus souvent par film ?

  25. Bientôt, de SUBLIMES effets spéciaux avec de MAGNIFIQUES acteurs et des rebondissements INCROYABLEMENT ATTENDUS dans « The Bilott », une FORMIDABLE adaptation au cinéma du jeu « La Belotte ».

    Merci encore une fois pour cette bonne partie de spoilage, mon bon OC !

    Juste quelques petites co(q)uilles dans le texte :
    « Il peut aussi arriver que votre radio faSSe » (face)
    « n’hésite pas et met les gaz » (gazs)
    « l’ultime salve ennemie » (ennemi)

  26. Le pire, là-dedans, c’est que ça donnerait presque envie d’aller voir ce film… juste pour constater que c’est vraiment aussi mauvais que ça paraît… Enfin, pour ça, il faut avoir du temps à perdre et un abonnement ciné illimité.

  27. Moi tout le long je me suis demandé pourquoi est-ce qu’on leur défonce la gueule ???

    Je veux dire les aliens ne font rien de mal, ils repondent juste quand on leur tire dessus, le reste du temps ils sont innofensifs !!!
    Et ce sont les humains qui ont tirés les premiers, la morale est étrange…

    • Au contraire, le message est clair ! Il faut tirer les premiers. Guerres préventives, Irak toussa toussa.

      Et puis il faut bien avouer qu’à la bataille navale, c’est chacun son tour, et là les humains avaient gagné le chi-fou-mi pour savoir qui commence. Ça a été coupé au montage car pas assez d’action et de burritos.

  28. Liam Neeson (je connais plus son nom dans le film) sort une citation à propos de déception qui lui va assez bien….

  29. Argh! tu as omis un nombre incroyable de trucs, cher connard! :O
    Tu as oublié la vision de notre cher héro qui voit on ne sait quoi dans l’oeil de l’extraterrestre repêché! Et qui nous dit avec un air grave et sérieux… « On a besoin d’une autre planète. »
    Tu as aussi oublié de nous parler d’une idée qui semble avoir été abandonné car les extraterrestres scannent les yeux de tout le monde avant de savoir s’ils sont « verts » ou « rouges ».
    Et tu as oublié le scientifique qui arrive pour aider le cul-de-jatte après qu’ils aient conduit toute la nuit dans les collines alors qu’ils l’ont laissé sur place.
    Mais sinon c’était pas mal!

  30. Cher Odieux
    plus je lis votre blog,plus les scénarios que j’y lis sont profondément débiles.
    à ce stade,je vous soupçonne maintenant d’inventer des films de toutes pièces afin d’explorer les limites ultimes de la connerie.
    Ceci dit,je viens de me fader la lettre aux Français de notre actuel dirigent et j’affirme aux incrédules qu’il y a encore de la marge !

    • clair, le niveau baisse, les films sont tellements moisis que le spoil en perd presque son interet. Mais au moins on rigole un peu. Enfin pour la colère des titans, le spoil est quand même plus long que le scénario, ça va devenir dur!

  31. J’aurais juste rajouté deux points à cet excellent spoil.

    L’introduction parlant de la planète boucle d’or qui n’aime ni le « trop chaud », ni le « trop froid » et la recherche de la planéte G (je suis la seule à y avoir vu une allusion cochonne ?) méritait à elle seule un paragraphe.

    Par ailleurs, pourquoi Rihanna passe -t-elle tout le film à rejoindre son poste de tir en courant. Ce n’est pas un peu son boulot d’être à ce putain de poste de tir ? Pourquoi va -t-elle se balader sans arrêt?

    Je ne regrette pas d’avoir vu cette bouse, ça m’a permis d’apprécier pleinement cet article !

  32. Je l’ai vu aussi…. et n’ayant lu aucun commentaire au préalable le concernant, ne m’attendant à rien en particulier (surtout d’un film avec Rihanna..faut pas déconner tout de mm) et même ayant déconnecté ma raison au début du film, j’avoue que j’ai buggé…oui oui littéralement buggé en voyant le quadrillage avec les lettres et les chiffres en abscisse-ordonnée avec la localisation des navires.
    Là mon cerveau , voulant me lancer un ultime avertissement, a émis projection astrale de mon être qui hurlait: « attends, des millions de dollars de budget dans des effets spéciaux pour ….pour illustrer un jeu de bataille navale???!!!!! » et là lui aussi il a buggé….
    Trop …c’était trop…
    en effet, parfois les mots sont inutiles ou …insuffisants!

  33. Battleshit mon amour!

    Suite à la lecture assidue de votre article j’ai décidé de juger par moi même de la qualité de cette œuvre du septième art. Quelle ne fut pas ma stupeur et mon étonnement de constater, avec effroi je dois bien le dire! à quel point vous vous étiez fourvoyé et n’aviez pas été en capacité de percer les secrets de l’œuvre.

    Ce film n’est pas mauvais, il n’est pas pour autant bon… il est tout simplement … excellent! Une petite pépite comme on n’en voit rarement.
    Il est évident que vous n’avez pas su percevoir la profondeur du scénario, vous vous êtes focalisé sur les détails sans chercher à mettre à jour le « cens caché » derrière les faux semblants et l’apparent piètre jeu des acteurs. Je m’en vais donc de ce pas vous démontrer ce qui rend ce film unique dans le monde du cinéma, indispensable à notre compréhension du monde actuelle et philosophique à plus d’un titre.

    Les aliens d’abord, vous n’avez en rien saisi leur conception de la vie. Les aliens sont naturellement bons et ce sont les Hommes qui les corrompent. Le mythe du « bon alien » voila ce que c’est. Ce thème avait d’ailleurs été largement abordé par Sigourney Weaver lorsqu’elle avait mis en avant l’humanisme des aliens qui même en étant dégueulasse et très moche [certains argueront que c’est une question de point de vue, moi perso je coucherais pas avec un alien (surtout pas une femelle !), je suis pas porté sur la bave … mais bon, chacun son trip] pouvaient ressentir des sentiments filiaux vis-à-vis de leur humaine de mère. Cette forme d’ « alienité » (c’est le pendant de l’humanité mais pour les aliens,.. ignares) ressort d’ailleurs parfaitement du film battleship. L’alien ne tue pas les Hommes (et surtout pas les bombasses siliconées qui sont tellement bien gaulées que ça le ferait grave pas de la flinguer dans le film ou encore les faux scientifiques geeks attardés mais qui sont en réalité des génies qui sont tellement forts qu’ils ont parfaitement compris la technologie alien en un clin de cil) non, l’alien riposte si on le fait chier en tentant de porter atteinte à sa vie. En voila un reflexe bien « alien » !

    Vous arguez aussi que le scénario serait aussi vide que le cerveau de certains de nos dirigeants. Mais vous n’avez pas saisi que cette apparence de vide abyssal et d’incohérence chronique sert justement un scénario des plus ambitieux : démontrer que rien n’est impossible avec le libéralisme économique lorsqu’il est poussé à son paroxysme. Ainsi avec un budget colossal, qui suffirait à lui seul à combler la dette d’un état ou à nourrir certaines populations africaines pendant des années, il est possible de faire de la merde insipide, de la vendre, de l’exporter de la porter en quasi modèle social et au final de siphonner le peu d’esprit de contradiction qui subsiste. Un tel exploit mérite d’être porté au pinacle du septième art. Dans la salle de cinéma il y en a même qui ont pleuré à la fin du film, c’est dire à quel point ce film est bon.
    La ou je mettrais cependant un petit bémol c’est que je n’ai pas saisi pour quoi ce film a accepté de mettre en avant les thèmes de campagnes de Marine le Pen. Bon c’est vrai que ça parle de la marine… !.Comment ? Vous n’avez pas vu ?!? On retrouve les thèmes chers à la candidate : le nationalisme, le protectionnisme (Qu’importe l’étranger ! tant qu’on peut lui poutrer la gueule … tout va pour le mieux !), le retour aux valeurs des origines du genre « c’était mieux avant » (si si c’est symbolisé par le vieux bateau musée qui reprend du service et qui est hachement mieux que tous ces trucs modernes électroniques de merde).
    Bref c’est une œuvre à ne pas manquer sous peine de finir inculte, isolé dans une maison au fin fond de l’Ardèche à bouffer du fromage de chèvre en écoutant du Brassens (comment ça « c’est pas si mal ! ») parce que vous pigez rien au monde moderne. Alors si vous ne souhaitez pas que votre « incultance dépasse l’entendure » faites fi du connard et allez savourer ce film en mangeant du pop corn de manière bruyante afin d’affirmer votre liberté de penser et d’agir en homme libre dans un monde incertain. Car c’est bien connu pour le courant libéral dont est emprunt Battleshit; la liberté c’est de faire chier les autres en toute impunité sans se poser de question, le plus con finira toujours par l’emporter.
    Comme aurait du le dire KITSH dans le film : Semper Fi . Et oui, le cinéma américain à gros budget et sans scénario est effectivement toujours, si ce n’est plus ! fidèle à ces idéaux. Le plus incroyable c’est que ça fonctionne toujours et de mieux en mieux.

  34. Tu t’es rattrapé Odieux Connard. Parce que j’avais regardé John Carter, La colère des titans et Hunger Games au cinéma dans cette ordre et je les ai tous les 3 aimés. Et comme par hasard, tu fais des critiques sur ces 3 films. Je me suis refusé de les lire, de peur d’avoir une opinion plus négative du film.

    Mais pour ce film-là qui se révèle être une bouse, j’hésitais à le regarder eh bien maintenant je sais que je ne dois pas ! Merci pour cette somputeuse critique bien argumentée et drôle.

    J’espère à l’avenir que vous ne spoilerez pas des films que j’aime, j’ai l »attention d’aller voir Avengers qui se révèlent être le Blockbuster du mois voir de l’année et j’espère que vous le critiquerez pas ^^

    A bientôt, j’attends tout de même vos prochaines critiques, cher Odieux Connard :).

    • Je ne l’ai pas vu, ni même une image de la bande annonce, mais je peux déjà te dire que ce sera comme toutes les adaptations Marvel : une bouse !
      Il faut juste espérer que les effets spéciaux sauveront un peu le film, car pour ce qui s’annonce, il ne faut pas compter sur le scénario. Juste à regarder Thor, Iron Man 2, on connait déjà toute l’histoire.

      Par contre, je me dis qu’ils ne massacreront pas Iron Fist, qui doit sortir l’année prochaîne. Enfin, j’espère, quoi !

      Comment ça, c’est pas gagné ?

      • Les adaptations Marvel des bouses ? La trilogie Spider-man, le premier Iron Man et Captain America je les ai trouvées très réussi et Thor et Iron Man 2 étaient encore correctes pour moi.

        Pour l’instant Avengers a de très bonnes critiques (aussi bien presses que spectateurs) donc ce sera sûrement pas une bouse.

        Reste à voir

      • Ben non c’est un bon film, histoire classique certes, avec sûrement quelques incohérences qu’un OC pourrait facilement détecter (c’est son super-pouvoir^^), bref film à spectacle et très honnête divertissement.

  35. Je me suis vraiment bidonnée à lire cette description de ce film……ben au moins si je ne le vois jamais ( bon à la téloche peut être un soir de grosse flemme ….) il m’aura quand même bien fait rire. Merci :) ( con de cocker va….)

  36. Sur Actu Ciné Battleship moyenne 7.5/10

    Y a quelque chose qui m’échappe…

    Attendez …On me parle dans mon oreillette.
    Quoi? François Algérie à 28% au premier tour????!!!?

    Nan c’est bon je comprends tout maintenant.

    • Exit Marine Li Poun, je comprend, sans partager votre tristesse. cela dit je voit pas le rapport avec l’eau du bain qui fait déborder le vase.

  37. Bonjour,
    Encre un nanard que je n’irai pas voir.
    Hors sujet : J’ai bien réfléchi, Diglee est une connasse.

  38. Votre analyse est parfois interessante et parfois inutile. Vous critiquez pour critiquer, point barre. Le moindre détail y passe.
    Lorsque l’on va voir ce genre de film on sait à quoi s’attendre, pas la peine d’une analyse détailler de 700 lignes pour nous expliquer ce qu’est un blockbuster.

    • Pourquoi venir lire une analyse d’un film à travers le filtre de OC ? Tu sais aussi à quoi t’attendre, non ?

      • Non, je ne savais pas. J’ai suivit un lien sur un forum. Maintenant je sais ;)

  39. Cher Odieux, merci pour cet excellent article. Toutefois, mes yeux ont saigné lorsque j’ai lu « […]et s’approche suffisamment prêt[…] ». Vous seriez aimable de corriger cette faute, sinon, je suggère à Besson d’adapter le Trivial Pursuit.

  40. J’ai trouvé ce billet nettement moins drôle que les autres car pour une fois, vous avez commenté une parodie de blockbuster …
    .
    Les incohérence du scénario sont en l’occurrence des gags et ne sont donc forcément pas réaliste. Ce n’est pas pour rien que le film est bien noté, il est très drôle. La salle a eu quelques moments de fou rire en regardant le film et moi j’en suis ressorti de bonne humeur.

    Autant on peut avoir l’impression que c’est un film genre transformers 3 (la bouse de l’année 2011 pour moi) autant une fois dedans on voit bien que c’est du second degré, et la scène de bataille naval elle n’est pas irréaliste puisque c’est un GAG.
    Donc du coup je ne vois pas bien l’intérêt d’expliquer pourquoi les gags d’un film parodique ne sont pas réalistes … ?

    Bonne journée

    • Votre commentaire me fait penser au premier film de Mel Brooks, « les producteurs ».
      2 amis producteurs imaginent une combine financière pour gagner de l’argent en montant une pièce qui doit être un raté monumental. Au final, la pièce est à ce point absurde que c’est un immense succès… qui les conduira à la ruine.

      Bref, mettre l’étiquette « parodie » à la va-vite à une bouse, c’est un brin facile. D’ailleurs les Spice Girls avaient fait le coup pour leur film, c’est dire.

      • Pour moi le fait de faire film mauvais en espérant qu’il soit culte c’est un peu le principe de nanard en général.

        Après pour Battleship c’est un peu différents puisque le ton est, pour un blockbuster clairement décalé dès le début du film. Quelques exemples:

        – La scène du cambriolage qui « pompe » le style youtube. Alors oui celle-ci est filmé comme les vidéos de cambrioleur ratés que l’on voit sur le net, mais la musique est également de la panthère rose (ouioui) et on voit le gars qui veut faire son cambriolage discrètement détruire la moitié des rayons du magasin à la recherche de son burrito au poulet. On peut se dire qu’il ont pas fait exprès de donner ce rendu à cette scène, ou on peut ) considérer que c’est un gag quand même …

        – La scène de bataille navale. Le japonais nous explique pendant une minute que les japonais ont mis au point une technique secrète pour battre les américains dans le pacifique, avec les balises de tsunami … et il fait apparaitre une grille de touché-coulé à l’écran. Après s’en suit une suite de « dans l’eau », « touché » etc qui fini par un équipage hurlant « touché coulé! ». Alors soit on estime qu’ils sont suffisamment bête pour pas avoir vu la ressemblance, soit on admet que c’était à dessein qu’il nous ont sorti une scène aussi débile.

        – la scène de l’équipage du bateau musée qui décide d’aller affronter les extras terrestre. Alors là je vois pas comment on peut prendre au sérieux la scène, étant donné qu’on a le droit à un équipage de sexagénaires (ou plus vieux ) qui arrive presque en déambulateur mais façon The Expandable avec les ralentis et tout … sur une musique d’ACDC !

        Bref je vais pas refaire toutes les scènes mais j’ai pas l’impression qu’on a vu le même film. Je vois suffisamment de bouses à gros budget qui tente de nous sortir une « épopée » d’action et d’aventure en insistant à tout bout de champ sur les valeur morale américaines, pour saluer un film qui prend le parti pris de se moquer du genre lui même. Après c’est comme pour tout humour, on a le droit d’être client ou pas mais faire abstraction du ton décalé du film pour faire une critique sur la cohérence du film c’est un peu trop facile je trouve !

  41. Un enfant de 5 ans aurait pu ecrire un article de ce genre. Quand il s’agit de critiquer il y en a 5 couches, ca pourrait presque en etre drole, mais des qu’il s’agit de reflechir il n’y a plus personne.
    Le decalage entre le film et le realite ne se situe pas dans les burritos poulets contrairement a ce qu’….un enfant de 5 ans pourrait penser, si si je vous assure, mais dans la communication avec les autres planetes.
    Reliser un bouquin de physique de 3eme et vous allez comprendre :) c’est fort bien expliquer.
    Bien a vous

    • En même temps, ça rend le comportement des aliens cohérent.
      Ils ne cherchent pas à tout détruire, mais à communiquer.
      Ne maitrisant pas le rayon de la mort, ils ont du bricoler autre chose.

  42. Une parodie à 200 M$. Des producteurs américains qui financeraient ça? Et mon cul c’est un burrito au poulet?^^

  43. Le film a effectivement l’air bien pourri (pas comme votre article, tout aussi polant que d’habitude), mais j’aurais toutefois une petite remarque à faire sur l’introduction:

    Adapter un jeu de société n’est pas totalement nouveau: le Mars Attacks! de Tim Burton était une adaptation de jeu de carte (il me semble), et ça ne l’empêche pas d’être très bon, soit dit en passant

  44. je suis completement de vos avis je suis critique j’ai trouver a la recherche du marsupilami génial que faire de mieux avec jamel debrouze et alain chabat ils se sont surpaser je dit bravo!

  45. Un des meilleurs films que j’ai vu depuis longtemps, de vrai héros qui savent tout faire, mais absolument tout.
    Des extra-terrestres qui voyage à l’autre bout de l’univers sans penser à embarquer un moyen de communiquer avec les leurs sans utiliser la technologie humaine (qu’ils connaissent par coeur forcement).

    Ce n’est d’ailleurs pas l’onde radio envoyée qui les a fait venir, pas du tout, puisque l’étoile la plus proche, proxima du centaure est à plus de 4 années lumière de la terre et que les ondes radio se déplace à la vitesse de la lumière dans le vide.
    La planète des aliens étant bien plus loin que Proxima ils auraient déjà du mettre des années à recevoir le message puis bien d’autre avant d’arriver sur terre.
    Donc une seule explication possible ils étaient en plein pic-nic sur Mars quand ils ont entendu le signal (ce qui explique pourquoi ils n’ont que 5 vaisseaux et pourquoi ils n’ont pas pensé à embarquer un téléphone spatial avec eux).

    Et le preuve que ce ne sont pas des « méchants » extra-terrestre c’est qu’ils avaient 154 fois la possibilité de détruire tous les navires se trouvant autour d’eux mais ne l’on jamais fais.
    N’attaquant qu’aléatoirement quand bébé Smorv appuyait sur les boutons du tableau de bord pour déconner.

    En tout cas grâce à ce très bon film j’ai appris qu’on pouvait faire fonctionner un navire de guerre de près de 300 mètres de long avec une dizaine de personne. Quand je pense au fric qu’on jete à l’eau en y mettant soit disant 1900 hommes d’équipage…

    Bref du lourd, du très lourd sur tout les points de vu.

  46. Ben vous vous attendiez à quoi????
    Personnellement au 3 ou 4&me degré ce film m’a bien fait marrer. Aucune cohérence et c’est ca qui est bon. Une bombasse, un gros branleur qui devient le héros de l’humanité, des effets spéciaux qui tiennent la route et une histoire toute pourri… un blockbuster américain quoi.
    Grâce à ma capacité à débrancher mon cerveau j’ apprécie ce genre de film, heureusement j’aime a peu prêt tous les genres de film, cela préserve ma santé mentale.

  47. 2h d’effets spéciaux, de budget super généreux, de masturbation américaine, d’incohérences techniques, d’AD/DC, de Barack Obama (naaaaaan je déconne ils ont bouffé le budget avec AC/DC), tout ça… pour caser la réplique « Touché-coulé ». Damn it.

  48. Razzie Awards 2013 : Rihanna décroche le Razzie de la pire actrice dans un second rôle pour sa participation à Battleship. Il y a une justice quand même.

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