C’était un 14 février

Nous sommes le 14 février.

Ah, le prévisible sujet que voici ! D’ores et déjà, j’entends s’élancer dans l’air humide de ce jour d’hiver les cris d’orfraies de celles et ceux qui s’insurgent que l’on traite de la question : « Ah, voici qu’ici encore, on va nous parler de cette fête ; c’en est assez ! Et quand bien même ce serait pour s’en moquer et se concentrer sur sa nature marchande, voilà qui est déjà connu ! Non, parlons d’autre chose, je vous en prie. » ; si j’entends bien la complainte n’oublions pas que mon mépris n’a d’égal que mon ego, et que de fait, je vous conchie, petits râleurs. Aussi aujourd’hui, nous parlerons bel et bien de la Saint Valentin.

Mais pas en soi ; qui a envie d’entendre parler d’Augustin offrant des chocolats à Margaux, susurrant son nom à son oreille accompagné de quelque mots doux ? Qui trouve de l’intérêt à suivre la journée d’Emilie, partie en quête du mystérieux inconnu qui lui a fait livrer des fleurs ce matin ? Et qui voudrait savoir comment Bichette la chèvre a trouvé l’amour cette nuit même, peu après l’arrivée dans son pâturage d’une compagnie de la légion étrangère ?

Non, nous ne parlerons pas de tout cela. Aujourd’hui, je vous propose plutôt de nous arrêter sur le 14 février au travers de l’histoire, afin de mieux comprendre les origines de cette fête, et expliquer à votre moitié avec moult arguments que non, vous ne lui ferez pas de cadeaux aujourd’hui, à part éventuellement un coup de clé à molette dans la gueule si elle ne va pas faire la vaisselle sur le champ (vous êtes vraiment romantique), pour la simple et bonne raison que vous ne pouvez célébrer correctement une fête avec quelqu’un qui en ignore tout.

Ainsi donc, abordons sans plus attendre la question :

Le 14 février dans l’histoire

Enfin une carte que les célibataires pourront envoyer à diverses parties de leur corps

En effet, contrairement à une rumeur répandue par de fieffés sacripants en quête de prétexte pour ne pas offrir de chocolats à autrui (avec un petit mot « Vu ton cul, j’ai hésité mais c’est la tradition » pour les plus élégants), la Saint-Valentin a de profondes origines historiques, dont nous avons connaissance grâce aux nombreux documents qui sont parvenus jusqu’à nous : tablettes de marbre, textes monastiques et autres dépliants Interflora.

Ainsi, si dès la Grèce antique, la période alentour du 14 février est connue pour être la saison de la prospérité à venir, des amours naissants et de la fertilité, on ne rencontre la date exacte de la Saint-Valentin, alors nommée « lupercales » qu’au sein de la Rome antique, où on savait s’amuser. Il ne s’agissait point d’aller trouver son beau ou sa belle pour lui déclamer un poème et lui expliquer que son amour était aussi pur que l’éclat des stalactites sur les chalets de Courchevel au petit matin, mais d’un rituel un poil moins innocent : après avoir sacrifié une chèvre en l’honneur de Lupercus, une divinité associée à pas mal de choses y compris la fertilité, deux jeunes gens étaient sélectionnés pour s’en aller gambader dans toute la cité à moitié à poil en hurlant des insanités, fouettant le cul des passantes à grands coups de lanières fraîchement taillées dans l’animal sacrifié.

Ah.

Alors oui, ce n’était que moyennement romantique (mais Rome antique quand m… je… que… qu’est-ce qu’il s’est passé ? Pourquoi je saigne du nez ?) , j’en conviens, mais tout de même, il y avait un rapport direct avec l’amour, mais pas vraiment celui des sentiments : chaque femelle ainsi rougie de la croupe façon « Rome est mon donjon, aucun fessier n’échappera à ma cravache« , comme le disait Caius Gimpus, est supposée devenir fortement féconde, et il convient donc de s’occuper promptement de son cas pour produire de nouveaux citoyens au sein de la cité au plus vite, des fois que les Wisigoths traînent dans le coin et que l’on manque de soldats. Bref, en un mot comme en cent, en ce temps, l’objectif n’était pas vraiment d’offrir des chocolats à sa douce, mais plutôt de la traîner par les cheveux jusqu’à la domus, de lui proposer avec insistance de faire fick-fick fraülein dans l’atrium, puis une fois cela obtenu, de s’en aller avec la satisfaction du devoir accompli. On se souvient de la tablette dite « de la Via Flaminia« , traitant du sujet, qui bien que grandement endommagée permet encore de lire ces quelques mots : « …après le coït, péta puis s’endormit dans le cubiculum. La jeune Lucilia à son côté caressa son ventre fécond, espérant y voir prochainement la vie grandir ; quelle ne fut pas sa surprise lorsque dans l’heure qui suivit, son amant la fit emmener jusqu’à Ostie pour la livrer à la cale de l’une des galères de la garde  : cela fait, il s’en retourna retrouver sa femme, s’excusant de son retard car il y avait beaucoup de travail aujourd’hui sur le forum. Oui, Augustus Connard avait passé un merveilleux 14 février« .

La fête, profondément implantée à Rome, était une véritable institution et un jour de fête durant lequel les femmes souhaitant avoir des enfants n’hésitaient pas à se mettre volontairement le jour des lupercales sur le chemin des fouetteurs de cucu fous (ah, ces donzelles…) ; durant plusieurs siècles de pratique, la chose resta très populaire, à part chez Pline le Jeune, qui ressemblant beaucoup à une jeune fille, en avait assez de se retrouver avec la croupe rougie tous les 14 février, surtout que mine de rien, une toge, ça protège peu, alors ça pique, merde, vous faites chier les gars. Il s’opposera un temps à la pratique de ce rituel qu’il considérera comme dégradant, avant d’être nommé par l’empereur Trajan en la province de Pont-Bithynie à 1 200 bornes de là histoire que ce gros lourd arrête d’enquiquiner cette pratique traditionnelle qui n’est pas sans rappeler aujourd’hui les soirées d’intégration des écoles d’ingénieur ou de commerce (même si chez les romains, c’était quand même un peu moins bas du front, tant les grandes écoles ont imposé un certain niveau qui fait rêver).

Finalement, la tradition subit le même sort qu’Halloween ou Noël : les chrétiens débarquèrent, et ne pouvant complètement éradiquer un rite aussi solidement implanté dans la société romaine, ils se contentèrent de le transformer en fête : la Saint Valentin.

Mais alors, me direz-vous, qui était ce mystérieux saint Valentin ? Pouvait-il tirer de la guimauve avec les yeux et envoyer des arcs-en-ciel avec la bouche ? Brandissait-il son crucifix debout sur le dos d’une licorne ? Criait-il devant les films de Ryan Gosling ?

Non, c’était vachement mieux que ça : c’était un mec qui donnait des tuyaux pour dragouiller. Et mieux encore :

C’était un moine.

« Vois-tu mon bon Adso, en tant que coach en séduction, je peux te dire comment tu vas toutes les faire tomber : d’abord, tu dois faire semblant d’écouter ce qu’elles te racontent, même si elles parlent de Drive »

Demander des conseils en drague à un moine, cela revenait un peu à demander des conseils en tir à l’arc à Gilbert Montagné, mais à l’époque, on avait le goût de la gaudriole ; il faut tout de même reconnaître que si Valentin avait un contact avec le Seigneur, celui-ci devait, de par son omnipotence et sa connaissance sans limite de l’Humanité, sa création, savoir comment aider les jeunes hommes à conquérir leur douce (oui, il ne conseillait que les jeunes hommes, parce que dans les monastères, les moines sont fort peu autorisés à recevoir des jeunes filles en rendez-vous privé, allez savoir pourquoi). Ainsi, certains soirs, Valentin recevait des éphèbes dans sa cellule (juste pour parler, hein, vous n’imaginez quand même pas qu’un membre du clergé puisse être homosexuel, enfin ! Si c’était le cas, pif pouf, directement il se mangerait la foudre du Seigneur dans les gencives ; non, arrêtez avec vos théories foireuses. Faites confiance à un ordre d’hommes restant entre eux, refusant de voir des filles, ayant partout chez eux des images d’un mec en slip le torse au vent, et le tout en s’habillant en robe, bon sang) et les conseillait sur la meilleure manière de séduire le coeur des douces du village proche.

« Frère Valentin, frère Valentin !
– Oui Alban ? Que puis-je pour vous, n’êtes vous pas à la ferme de votre père aujourd’hui ?
– Non… frère Valentin, je dois savoir : au village, Herbert dit que vous avez un don pour séduire les douces ; m’aideriez-vous à conquérir la belle Adeline, la fille du meunier ?
– Allons Alban… je suis un homme d’église. Je dois savoir : la désires-tu pour la pureté de son coeur, ou est-ce son apparence qui trouble tes sens ?
– C’est que frère Alban, son rire est comme le son de la source ricochant sur les galets ! Ses cheveux sont plus légers que la brise, éclairant à chacun de leurs mouvements son visage délicat ! Et ses boobs, bordel, elle a une de ces grosses paires de loch…
– Hem, oui, je crois que j’ai compris Alban ; mais tu ne dois pas oublier : il ne s’agit pas de tentation, mais d’amour ! Tu ne dois pas voir simplement la beauté sous tes yeux, tu dois lire en elle. Vois cette Bible, elle est comme elle : sa couverture est merveilleuse, mais sa vraie beauté est dans ses pages, et seul l’érudit apprenant à en déchiffrer les lettres saura la comprendre, la garder et la chérir. Comprends-tu ce que je veux te dire, Alban ?
– Non.
– Raaah, pourquoi est-ce que je suis obligé de conseiller des ploucs ? Bon Alban, on va faire simple : emmène-là pique-niquer à la cascade près de la maison du forestier, les connasses adorent ça : là, tu choppes un gros caillou, tu lui mets dans la gueule, tu fais ce que tu as à faire et tu balances le corps à la rivière : le courant est fort dans le coin, elle sera à Pérouse avant que ses parents ne remarquent sa disparition. Maintenant, fais péter du denier petit con, le toit de la chapelle va pas s’entretenir tout seul. »
  

Sacré saint Valentin, quel déconneur.

Hélas, l’empereur Claude II le Cruel, qui comme son nom l’indique, n’était pas vraiment commode, ne goûtait guère ce genre de boutade, et appréciait encore moins de savoir que de plus en plus de jeunes gens, au lieu d’aller mourir au nom de Romulus et Rémus en Forêt Noire en se ramassant des coups de hache dans le museau de la part de germains farceurs, préféraient aller conter fleurette aux donzelles en prenant pour conseiller des chrétiens, demanda gentiment à sa garde d’aller trouver Valentin et de le coller au trou histoire qu’il devienne conseiller conjugal dans les douches de prisons, une spécialité trop peu présente, plus encore dans l’empire romain. La légende varie alors en deux versions :

  • la première est que Julia, la fille du geôlier, était aveugle et qu’il lui aurait rendu la vue grâce à ses pouvoirs de moine de niveau 4
  • la seconde est qu’il aurait glissé des petits mots à la même Julia, toujours fille du geôlier, mais pour le coup beaucoup moins aveugle, en les signant « de la part de ton Valentin« , prouvant ainsi que pour un moine, il avait quand même la détente facile le chenapan. D’où la tradition actuelle d’envoyer des mots « de la part de ton Valentin » à sa moitié. Qui en retour se contente d’un « Mirki, lol ;)« .

La fin du récit est en tout cas identique dans les deux cas : Claude II  le Cruel souhaitant rendre hommage à son patronyme se décide à en finir avec le moine en le faisant tabasser par un paquet de légionnaires pas contents (« Vas-y bâtard, t’as conseillé le mec qu’a pécho ma meuf, j’vais t’bouillav‘ ») avant de le faire décapiter parce qu’on rigole, on rigole, mais il vient quand même un moment où il faut retourner au travail et arrêter les conneries.

Voilà donc le fin mot de l’histoire, qui permet de se rappeler que si en ce 14 février on s’offre des chocolats, c’est en hommage à des types à poil qui claquaient les fesses des passantes en hurlant et d’un moine-conseiller-conjugal avec des supers pouvoirs qui s’est fait décapiter. Vous voilà donc paré pour expliquer à votre moitié tout ce qu’elle ignore de cette fête des plus formidables ce qui devrait, logiquement, l’aider à ne plus vous ennuyer avec ça.

Cependant, il serait tout de même cruel de ne pas citer dans la continuité de cette présentation les plus célèbres 14 février de l’histoire, certains ayant définitivement marqué les pratiques de ce jour de fête, afin d’enfoncer le clou. Faisons donc un petit florilège, comme on dit en cette saison :

842, le bisou de Strasbourg 

En cette période de trouble où Lothaire Ier, aîné des descendants de Charlemagne règne sur un tiers de l’empire de son glorieux ancêtre. Louis le Germanique, régnant sur un autre tiers à l’est, et Charles le Chauve, sur le dernier tiers à l’ouest (oui, dans ces histoires de Saint Valentin, quand on ne parle pas d’un mec avec une tonsure, on tourne autour d’un chauve : on reste dans le thème) se décident à se rencontrer à Strasbourg pour se faire de gros bisous, puisque c’est la saison des amours : Charles dit à Louis qu’il l’aime, Louis dit qu’il aime Charles, on s’échange des chocolats, des fleurs, des haches et des épieux puis on rédige un beau papier disant « On s’aime très fort tous les deux, par contre, on aime pas trop Lothaire. S’il bouge, on lui défonce la gueule, non mais ho« . Ces quelques mots qui ont fait l’histoire et qui nous sont parvenus sont l’une des plus belles preuves que le 14 février est le jour des mots gentils. Strasbourg se pose alors en capitale européenne de la Saint Valentin.

Enfin un cadeau de Saint Valentin utile

1349, Mazel tov, Strasbourg !

En tant que capitale de la fête de l’amour, on ne s’étonnera pas de retrouver la légendaire cité de l’est à nouveau mise en avant dans l’histoire un 14 février ; en effet, en ce petit matin d’hiver médiéval de 1349, un drame secoue la ville : Justine Frochounet est retrouvée morte dans sa chambre de l’hôtel particulier de son père, Baptiste Frochounet. Les conclusions du médecin sont formelles : sa mort doit avoir un vague rapport avec la peste noire, vu que la bougresse a des bubons un peu partout sur elle, au point qu’elle ressemble un peu à une tortue vaguement molle. Si la comparaison zoologique fait beaucoup rire les témoins, Baptiste Frochounet rigole beaucoup moins lorsqu’il demande au praticien comme sa fille a bien pu attraper la peste. L’homme de science, le sieur Hubert Dagonnet, se met à suer à grosses gouttes en assurant qu’il ne voit pas, et que la seule chose dont il est sûr, c’est que ça n’a AUCUN rapport avec la soirée où il avait emmené la jeune fille quelques jours plus tôt, contenant quantité de malades, puisqu’avant l’invention de la soirée mousse, on faisait des soirées pus en se faisant assister de volontaires crevant leurs excroissance en direction des invités.

Ah, on savait rire en ce temps là.

Déçu de cette analyse, Baptiste Frochounet consulte donc le Grand Livre des Coupables, afin de savoir qui il doit punir : les francs-maçons n’existant pas encore et les étrangers n’étant pas encore assez nombreux pour pouvoir être accusés de tous les maux, ce sont donc les juifs qui sont désignés. Ainsi, en ce 14 février, l’ensemble des membres de cette communauté habitant Strasbourg sont accusés d’être derrière la peste noire et massacrés en conséquence.

Baptiste Frochounet célèbre donc l’évènement en se gavant de chocolat pendant qu’on écartèle le dernier rabbin. La tradition des confiseries restera, celle du rabbin, moins (encore que, dans certains partis, on continue de vouloir la réhabiliter, mais c’est un autre sujet)

1876, le premier baisé par téléphone

En cette journée de l’amour, Elisha Gray, sympathique citoyen de l’Ohio, s’en va en sifflotant vers le bureau des brevets : il vient d’inventer un outil extraordinaire qui permettra aux gens de se dire qu’ils s’aiment où qu’ils soient dans le monde ! Le coeur léger et la tête haute, il passe donc la porte de l’administration et, après avoir rempli suffisamment de papiers pour qu’enfin on daigne s’occuper de lui, il pose sa création à breveter sur la table :

Le téléphone.

A peine l’instrument est-il disposé sur le bureau du fonctionnaire chargé de délivrer les brevets que l’appareil sonne, ce qui laisse Elisha un poil dubitatif, tant il ne voit guère qui pourrait appeler l’appareil qu’il vient juste d’inventer ; décrochant le combiné, il entend alors la voix ponctuée du charmant accent écossais de Graham Bell qui lui déclare tout de go : « Salut Elisha, je viens de déposer le brevet il y a une heure : tu es bien niqué. Par contre raccroche vite, on a pas encore inventé l’abonnement, du coup là on paie plein pot« . La légende raconte que Gray, échaudé par la nouvelle, aurait répondu par un juron si bref et grossier qu’il fut aussi le premier SMS de l’histoire.

Depuis, chaque année, en souvenir de ce crypto-échange de fluides par téléphone, les amoureux du monde entier s’appellent pour se dire ce qu’ils pensent l’un de l’autre, avant de finir par « Naaaan, c’est toiiii qui raccroche !« .

1933, la solitude n’existe plus

Paris, ville de l’amour par excellence juste après Melun, lance en grande pompe un nouveau service téléphonique pour compléter la tradition du 14 février instaurée par Graham Bell : l’horloge parlante.

Désormais, même le célibataire le plus endurci peut entendre à l’autre bout du fil une voix s’adresser à lui, et lui susurrer quelques mots doux à base de « top » ; partout, des hommes et des femmes qui n’avaient plus personne à qui parler à part à leur chat, qui comme tous ceux de son espèce, est un connard qui se lèche les parties pendant qu’on lui cause, retrouvent foi en la vie en pouvant discuter quelque peu avec la première machine vocalisant une réponse à une interrogation précise.

Bien sûr, nous n’en sommes pas encore au stade du téléphone rose, mais ce sont les balbutiements ; de nos jours, pour la Saint Valentin, les vrais célibataires se connectent à World of Warcraft, afin de pouvoir rencontrer l’amour sous la forme d’une belle prêtresse elfe de la nuit en réalité jouée par un type qui porte le même t-shirt depuis 2003.

1939, le Bismarck chante l’amour

Déjà évoqué céans il y a deux ans,  n’oublions pas que le 14 février 1939 fut l’occasion pour Adolf Hitler de feinter la Société Des Nations qui, s’étonnant du lancement de l’un des plus monstrueux navires de guerre de tous les temps, gros comme le Titanic, mais avec pour orchestre des canons de 380 à la place des violons, rappelant au führer qu’il lui était interdit de produire pareil navire de guerre depuis le traité de Versailles, s’entendit répondre que « Ach ! Che gombrend fotre zurbrize ! Mais ce n’est pas tu tout ein große nafire bour béter la queule aux pritanniques, ja ? Das ist juste eine große poite de chocolats !« . Le représentant de la SDN, un temps circonspect et suspectant le chancelier de le prendre un peu pour un con, fut finalement convaincu lorsqu’Adolf ajouta « Maiiiiis si c’est ein poite de chocolats ! Recardez ! Ch’ai mis ein petit noeud sur le mat, fous gonnaissez peaucoup de choses afec un petit noeud dessus à part ein poite de chocolats ? Mein gott zoyons zérieux !« .

Le 24 mai 1941, le HMS Hood, au service de la couronne britannique, repère une énorme boîte de chocolats dérivant sur la Manche, et décide de s’élancer à sa poursuite afin d’essayer de taper un ou deux rochers Suchard discrètement, en espérant ne pas tomber sur les chocolats à la liqueur qui piquent la bouche.

Le commandant du navire ne réalisera son erreur qu’une fois à portée de canon de l’ennemi en apercevant des marins de la Kriegsmarine s’affairer sur celui-ci ; à partir de 1945, le code naval enfin remis à jour interdira de décorer tout navire de guerre de plus de 25 000 tonnes avec un noeud.

bismarck2

En regardant bien cette image, vous vous apercevrez qu’en effet, il s’agit d’un navire et non d’un tas de confiseries. Concentrez-vous, ce n’est pas évident.

Evidemment, il y aurait quantité d’autres dates à rappeler, mais je laisse le soin à chacun de pousser le sujet, car vous avez déjà en main un argumentaire complet vous permettant d’expliquer à ces petits blasés qui vous racontent que tout cela, c’est uniquement commercial que non, pas du tout, il y a une véritable origine historique à la Saint Valentin, et que la commémorer, c’est se souvenir que si l’histoire porte trace de célébrations de l’amour, c’est parce que l’éternité ne peut se concevoir qu’aux côtés de…

Attendez, attendez, je cause, je cause mais moi aussi je dois aller fêter la Saint Valentin :

Ce soir, les filles, je vous laisse 10 minutes de lumière en plus dans la cave. Enfin si vous ne faites pas trop les chipies en essayant encore d’appeler à l’aide en morse, sinon je devrai encore balancer une lacrymo par la trappe.

Je sais, je sais : je suis trop tendre avec elles.

Mais bon : on est pas tous les jours le 14 février.

60 réponses à “C’était un 14 février

  1. Formidable ! En plus de maîtriser à la perfection la langue de Molière, Voltaire et Jean-Marie (nonobstant quelques fautes tout de même, que je veux dues à inattention), monsieur Connard, vous êtes un grand historien et un romantique accompli ! Deux des nombreuses qualités que je vous prête en rêve se trouvent donc confirmées (les autres concernent votre aptitude à manier certains instruments policier, tonfa, tazer, annuaire, Ricard et autres vols charters).
    Félicitations, et rendez-vous dans quelques jours pour conchier notre Nicholas abhorré !

  2. Bonjour,

    Félicitations à vous.
    Je vais avoir 70 ans dans un mois et c’est LA PREMIÈRE FOIS que quelqu’un parvient à me faire éprouver de l’intérêt pour la Saint Valentin.

    Comme quoi Facebook ne véhicule pas que des stupidités.
    Cordialement,

  3. J’ai bien ri M. Connard merci !

    Quelques petites coquilles que je relève pour vous :
    « la cascade près de la maison du forestiers » : enlever le S à « forestiers »
    « conter fleurette » plutôt que « compter fleurette ».

    Bien à vous ;-)

    • J’ajouterais même :
      – « lorsqu’il demande au praticien comme* sa fille a bien pu attraper la peste »
      comment*
      – « même le célibataire le plus endurci peut entendre à l’autre bout du fil une voix s’adresse* à lui »
      s’adresser*

  4. Je découvre votre blog et j’adoooore !
    Le mien ne vous intéressera pas du tout (des trucs futiles de nanas) mais le le vendredi j’ai pour habitude d’y présenter un blog que j’aime particulièrement.
    Quand je me serai familiarisé un peu plus avec vous et avec votre permission, je présenterai avec plaisir votre blog.

    Votre ton et humour me plaisent (je suis du sud ouest, j’ai grandie avec plaisir parmi les rugbymen rustres et j’ai fait une école d’ingénieur donc rien ne me choquera plus jamais !) sans parler de la finesse de vos propos malgré l’emballage :)

    Je promets donc un peu de funkitude sur mon blog au milieu des sujets féminins : je me réjouis d’avance même si toutes ne vont pas adhérer ;)

    A bientot donc !

  5. Merci Herr Professor,
    Mon fils va enfin apprécier une leçon d’histoire , comme celles qu’on contait à la veillée.

  6. Cher Odieux,

    Je pense qu’une erreur s’est glissée dans votre écrit :  » Le représentant de la SDN, un temps circonspect et suspectant le chancelier de le prendre pour un peu pour un con, fut finalement convaincu lorsqu’Adolf ajouta »

    « Pour un peu pour un con » ne relève pas de la langue française, mais du bafouillage. En effet, si à l’oral cela passe sans trop de problème, à l’écrit, cela devient, au minimum, étrange. Cependant, j’insiste sur le fait d’avoir introduit en premier lieu une marque de questionnement, matérialisée par ce très simple mais efficace « Je pense ».

    En attendant de partager avec vous l’un de mes plus fameux cigares,
    Russell D. Holyshit

  7. 14 février 1943 : libération de Rostov-sur-le-Don par les troupes communistes. Personnellement, c’est cette commémoration que j’ai souhaité aux gens.

  8. Ah, l’Histoire avec Odieux c’est tout de suite plus passionnant ! :-D
    Si j’étais une femme, je voudrais m’étreindre charnellement avec vous ! (mais bon, pour le coup de pelle et la rivière, je suis moins chaud…)

  9. Ah, Messire Odieux, je ne me lasserais de vos articles ! Votre prose est comme à chaque fois remarquable, bien que peut être « baiser » à la place de « baisé », m’enfin rien n’est moins sur !
    Je suis ravie d’apprendre tous cette historique de la Saint Valentin, bien que les lupercales ne me soient pas inconnues! Non pas que je les fête, bien que cette idée me tente de plus en plus fortement chaque année, mais Monsieur Boulet, que vous connaissez surement, les avait évoqué dans l’une de ses rubriques scientifiques !
    Ah, les fameuses boîtes de chocolat allemand, bien sur ! Quel point trop souvent ignoré de l’histoire !
    Je vous souhaite malgré tout une excellente Saint Valentin, mais vous faites des folies pour vos amies très cher ! Pis bon, je vois qu’il me reste un peu de temps avant la fin de la Saint Valentin, je vais trouver un bouc afin de favoriser quelque peu la fertilité de mes voisin(e)s !
    Bonne Soirée.
    Hisana

  10. Le plus amusant dans les Lupercalia, c’est que Marc-Antoine faisait parti du collège des Lupercales, et on sait qu’il adorait courir à moitié à poil tout en fouettant des femmes… un grand « lover ».

    • Alors que dans les mêmes circonstances, Caius Julius Caesar, lui, n’aimait rien tant que se promener en jupette pour se faire décalaminer l’arrière-train à la garcette. Ah, y a pas à dire, on savait vivre.

  11. Je constate que personne n’a relevé le piège de la dernière image et Mr Connard doit bien rigoler à l’heure qu’il est en le constatant.

    Il s’agit en effet d’une astuce psychologique, en nous annonçant que cette photographie représente un navire il nous pousse à apparenter mentalement ce que nous voyons à ce qui est suggéré, si bien que nous croyons effectivement voir représenté là un cuirassé de deux mille tonnes.

    Bien joué. Mais j’ai su voir la supercherie et puis l’affirmer sans aucun doute et après analyse approfondie : il s’agit bel et bien d’une boite de chocolats! Je tiens néanmoins à mettre en avant la perversité de ce piège. En effet, afin que nous, lecteurs, tombions dans le panneau Mr Connard a retouché cette image pour en enlever un élément primordial, à savoir le ruban grâce auquel il eut été trivial de reconnaitre le récipient.

    Cela étant dit l’article était fort amusant même si je tiens à noter une petite erreur quant au deuxième paragraphe : ce genre d’histoires passionne les gens qui appellent cela de la télé-réalité. Bien que j’ai aussi du mal à le croire, ça marche très bien.

  12. Très bon article mais je me permets néanmoins d’amener une précision historique (normal puisque je suis « presque » historien). Concernant le célibat des prêtres catholiques et en particulier celui de ce cher Valentin, rien ne permet d’affirmer qu’ils étaient bien célibataires et au contraire ! En effet, le mariage et les relations sexuelles étaient autorisé pour les membres du clergé, avec plus ou moins de souplesse (sans mauvais jeux de mots) selon les périodes ou les lieux. Et ce n’est qu’aux XIe et XIIe siècles que la réforme grégorienne condamna sous peine d’excommunication le nicolaïsme, astreignant ainsi ces chers religieux au célibat.. (ou à la pédophilie, mais là n’est pas la question).
    Cordialement,

  13. Très bon article, au moins je sais maintenant que cette journée ne sert pas qu’à blazer les personnes célibataires, et a « ruiner » les couples…
    Un peu de rire qui me fera beaucoup de bien avant d’aller dormir, je viens de passer ma nuit a faire des financiers.
    Cependant j’ai une remarque : Bichette, appartient à une espèce saisonné, sa période de reproduction se situe entre Juillet et Décembre, elle a malheureusement peu de risque de se faire courtiser à cette époque de l’année.

  14. N’oublions pas non plus une des plus belles déclarations d’amour de l’histoire contemporaine, et qui a fait progresser le courant humaniste depuis les plus basses toundras permafrostées jusqu’au plus haut des sommets tibétains : la promesse de copulations enflammées que ce sont faite Staline et Mao en 1950. Ce jour mémorable aura vu la création des Cœurs de l’Armée Rouge, aux Kalinkas sirupeux démocratisés par Ivan Rebroff, et assassinés par Chico Del Mar ( http://www.youtube.com/watch?v=oL2kxKhhL-s&feature=fvwrel ).
    C’est à peu près aussi de cette période que date la tradition dégoulinante de bons sentiments, d’offrir une petite somme d’argent à son gouvernement chéri, afin de lui rembourser le prix de la balle qui a fini dans la tête d’un membre de votre famille lorsque ce dernier a oublié de couvrir le gouvernement populaire de chocolat et de pétales de roses.

    Puisqu’on est en plein dans les fêtes religieuses et le romantisme, aujourd’hui, c’est la St Claude. Ca se fête, les filles !

  15. Petite erreur histoirique, si je puis me permettre (et ce malgré un recit toujours aussi splendidement mené) : Je cite, dans le passage situé en 1349, « Baptiste Frochounet célèbre donc l’évènement en se gavant de chocolat pendant qu’on écartèle le dernier rabbin. » Certes, si ce n’est qu’il était fort difficile de manger du chocolat, puisque je doute que l’on eut trouver la moindre trace de cacao du côté de strasbourg avant 1492 et la découverte du continent américain par ce joyeux luron de Christophe Colomb.

    Des bisous quand même, mon cher Odieux <3

  16. (PS : en espérant que vous pardonnerez les immondices grammaticaux et orthographiques qui trainent dans mon dernier commentaire, tel « histoirique », « je doute que l’on eut trouvER »…bref, le sang commence à couler de mes yeux)

  17. Désolé Majestueux Connard de contester vos très sages paroles mais j’ai comme un bref souvenir qui ne colle pas avec votre version de Saint Valentin le Saint. Dans mes souvenirs, l’empereur de l’époque (je ne sais pas lequel c’était et j’en ai rien à foutre, allez vous même regarder sur Wikipédia bande de fanfreluches) avait interdit le mariage, persuadé que Connius le petit soldat n’arriverait à combattre si il ne faisait rien qu’à penser à sa belle, à son rire cristallin et quand il l’avait pris contre le mur des thermes. Saint Valentin qui devait être très con de défier l’empereur a décidé de marier les namoureux en secret (Roméo avec Juliette,Juliette avec Roméo,Biquette et Monsieur Segain) ce qui a beaucoup énervé ce dernier quand il a découvrit qu’on se poilait bien de ses ordres dès qu’il avait le dos tourné. Pour la suite d’après Bounty XVI (Laissez a une pauvre femme dans la force de l’âge le plaisir des jeux de mots pourris) Valentin a rendu la vue à la fille du geôlier pour qu’elle puisse lire ses mots doux.(c’était,je précise,un moine donc il n’était pas sensé le faire mais ça,l’Eglise s’en gausse bien et accommode encore les petits plats à sa sauce).
    PS: Pour la petite sauterie dans votre manoir vendredi c’est toujours bon?Il faut que j’envoie le plus vite possible toutes les invitations!!!

  18. La toute première illustration, si on en analyse les éléments qui la composent, nous montre un kiki et des boutons de roses.

    Est-il besoin d’expliquer en quoi cette image est terriblement suggestive ? Le choix n’est quand même pas innocent ! Autant représenter un bouquet de digitales et d’orchidées porté par Jack Lang à Saint-Claude, ou un petit ramoneur offrant un flacon d’huile d’olives du Péloponnèse !

    Allons ! Suggérons les organes et envoyons une carte postale de Foix à cet ami cirrhosé, et un manuel de trigonométrie à celui qui a la sinusite !

    Un kiki et des boutons de roses… mais où va-t-on, mes amis ?

  19. Sans Valentin

    Quand je te dis je t’aime
    C’est que je t’aime vraiment
    Pour de vrai… parce que tu es ma vérité
    Quand je dis je t’aime
    C’est que je t’aime toujours, tout le temps, jusqu’à la mort
    Pour l’éternité, s’il en est
    Quand je dis je t’aime
    C’est que je t’aime indépendamment de tes défauts ou de tes qualités.
    Pas relativement, mais absolument.
    Cette illusion cette fiction, cette fusion, seul un Dieu pourrait la révéler… n’est-ce pas ?
    Et pourtant, l’amour n’a pas d’autre figure que celle de l’infidélité… de l’incrédulité ou de l’éphémérité…
    Je vous demande pardon de vous laisser entendre que je suis la seule à aimer… Vous me direz : « qui fait l’ange, fait la bête… »
    Qu’il faudrait être bête pour avoir un électron pareil en tête.
    Oui… je suis bête… suffisamment bête pour vous dire que ce n’est rien d’autre que l’intelligence de l’amour :
    Accepter d’être bête, une fois rien qu’une fois mais une fois pour toutes…

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/02/sans-valentin/

  20. « partout, des hommes et des femmes qui n’avaient plus personne à qui parler à part à leur chat, qui comme tous ceux de son espèce, est un connard qui se lèche les parties pendant qu’on lui cause »

    Alors, selon la théorie de l’évolution, vous auriez, avec le chat un ancêtre commun ! Bien sûr le chat n’est qu’un petit joueur, vous vous êtes « odieux », signe que vous êtes plus évolué que notre ami félin.

    Mais le chat a beau être parfois une sacré saloperie, on l’aime bien quand même. Un peu comme vous, Ô grand connard !

  21. Mein Kaiser, je me permets de signaler une légère inattention de votre digne personne:

    « C’est que frère Alban, son rire est comme le son de la source »

    ce devrait être « C’est que, frère Valentin » sauf erreur de ma part

  22. « Deux oiseaux papotent sur un fil électrique :
    – C’est la Saint Valentin aujourd’hui !!!
    -Ah. Pourquoi tu me dis ça ? Tu t’appelle Valentin ?
    – Euh… non.
    -Alors ta gueule. »
    Merci pour ce billet délicieusement raffiné,
    Cerise

  23. je suis déçue! une allusion aux soirées ingés mais rien sur les soirées médecines alors que ce sont les seule à réellement faire revivre l’esprit des orgies romaines! (si si faites en une vous verrez!)
    non franchement cet oublie me chiffonne mais rien ne peut être parfait il fallait bien trouver un petit bémol à cet article si parfait pour la saint valentin :)

  24. Si malgré cet argumentaire votre cher(e) et tendre attend toujours que vous vous répandiez en cadeau, emmenez-le(a) voir le nouveau Sherlock Holmes afin qu’il envie les Saint-Valentin de Natacha Kampusch.

  25. Cher Odieux,

    Rien ne me fait plus plaisir que d’apprendre l’histoire avec tant de finesse et de détails croustillants comme vous nous faites part. Quel sera le prochain sujet d’histoire ? Allez-vous bientôt sortir un livre ? Comment ? Est-ce que j’aime les coups de pelle ? Heu… Je suis pas sûr là…

  26. Excellent, comme toujours (et merci pour les Lupercales, je pourrais dire maintenant d’un air dégagé que les meilleurs blogs en parlent, et pas les seuls professeurs de latin) ! Vous savez, bien sûr, qu’est sorti aujourd’hui « Abraham Lincoln chasseur de vampire ». Inutile d’en dire plus, à part « Par pitié, spoilez-nous ça ! »

    • Si je ne m’abuse, la bande-annonce parlait de cet été pour la sortie de cette merde. Avec un peu de recherche poussée, la sortie de cet événement côtoierait notre fête nationale…

  27. Excusez moi, mais j’ai peur que vous fassiez un usage impropre du mot « bouillav » qui signifie initialement « posséder sexuellement ». Ce qui, dans le contexte semble assez curieux.

    • Dans le langage des d’jeuns d’aujourd’hui (peut-être d’hier, je commence à retarder à mon plus grand bonheur), le verbe « bouillaver » se traduit explicitement par « défoncer », et autres joyeusetés romantiques. Toujours est-il que personnellement, j’ai reçu de ma dulcinée pour la St Valentin une quiche au lard avec de la salade, que j’ai moi-même nettoyée pour fêter l’occasion. On est galant ou on ne l’est pas.


  28. O.C., tu-vous-je ne sais plus la politique concernant la personne à utiliser, juste, euh, bon, d’accord.
    Non mais faudrait que je vérifie Wikipédia.
    Parce que le docteur Philippe de Beaulieu a lancé les mêmes infos ou presque lors de l’émission du mardi 14/02/12. « A votre écoute coûte que coûte », sur France Inter. Son odieux connard doit connaître. C’était troublant.

  29. Pingback: Histoire d’en parler « Le blog d'un odieux connard·

  30. Hmmm voilà quelque chose que j’ignorais… On arrête pas le progrès!
    Donc maintenant je pourrai sire à ma copine qu’au lieu de fêter la St Valentin « traditionnellement », je pourrai lui proposer de revenir aux sources même de la St valentin! Merci à vous.

    Cordialement.

  31. Je ne saurais trop vous conseiller  » Et le singe devint con  » de fr. Cavanna.
    ( mais je pense que ce conseil de lecture arrive bien trop tard )

  32. Pingback: Calissons à la rose et au gingembre en coeur « l'atelier de boljo·

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