Pardonnez-moi mes bons amis, mais Le Choc des Titans fut visionné en de bien piètres conditions. Permettez que je développe.
En effet, qui dit visionnage tôt après la sortie d’un blockbuster dit forte probabilité statistique d’être coincé avec des individus visiblement soucieux de vous donner envie de leur briser les vertèbres à coups de cric ou autre objet issu de l’industrie mécanique automobile. C’est ainsi qu’hier, un groupe de fabuleux larrons décida de s’asseoir juste derrière moi ; jusque là, rien de problématique, si ce n’est qu’ils avaient décidé d’emmener avec eux une damoiselle que nous appellerons Moumoune. Et vous en avez tous connu une, au moins une fois, en allant dans une salle obscure.
Moumoune, parlons-en, fais partie de ces êtres dont l’on subodore qu’ils sont en réalité des concombres à qui la fée des cucurbitacées a donné la vie. Ainsi, toutes les 30 à 50 secondes, Moumoune a besoin de demander à ses voisins ce qu’il se passe à l’écran (« Mais comment qui s’appelle lui là ? » « Attends qu’esse qu’il a dit j’ai pô entendu ?« ). Oui, sombre truie, si tu fermais un peu l’immonde orifice qui te sert de bouche, peut-être aurais tu plus d’attention pour comprendre un scenario que même un hamster pourrait saisir sans sourciller. Et Moumoune est évidemment venue avec des voisins qui tentent un peu de la draguer, tu as donc beau lui demander à quantité de reprises de fermer sa gueule, comme elle ne comprend toujours rien à ce qu’il se passe, elle continue de demander de l’aide à ses comparses qui sont soucieux de ne pas la décevoir et répondent donc à ses questions malgré le fait qu’ils puissent voir vos yeux injectés de sang luire dans la pénombre ambiante. Parfois, l’un d’entre eux se décide même à impressionner Moumoune en essayant de deviner ce qu’il va se passer dans les 5 prochaines secondes, ce qui est super difficile (« Là il va tirer son épée« ) ; mais comme il est déjà assez idiot pour tenter de séduire un légume, ses prédictions s’avèrent toujours erronées. Mais ce n’est pas grave, il continuera tout le film quand même.
Dédicace à ce fabuleux instant des salles obscures (qui ne l’a pas connu ?)
« Pssst, Moumoune, tu veux un bonbon ? Tiens, voilà le SCRRCHCHHCHCHCH SKRR SCHRRRR paquet ! – Ha, merci ! Attends, j’en veux un à KRRR SCRCHHHH KRRRR la fraise, ils KRRRRRRSHHHHHH sont où ? – Au fond. KRSHHHHH SCRRRRRRRRRRR KHRRRRRRRRR – Bon, je vais le déballer le plus doucement possible pour faire un minimum de bruit (notez l’attention) KRSCHHHHH KRRRRRR SCHHRRRRR SCHRRRR KRRRRRRRRR SCHRRRRRR KRSSCHHHHHHHH (etc) »0
Oui. Je n’ai jamais compris : en ouvrant d’un coup sec, ils ne feraient chier que 2 à 3 secondes ; mais en prenant leur temps en voulant bien faire, ils emmerdent le monde 15 minutes. Je n’ai jamais autant regretté d’avoir oublié ma bombe à zyklon.
Certes, vous vous foutez probablement des conditions déplorables dans lesquelles j’ai pu visionner ce film qui l’est tout autant, mais il fallait que ce soit dit puisque cela influence forcément le récit qui en sera fait ici-même. Mais il est grand temps de nous concentrer un peu : spoilons Le Choc des Titans.

L'Affiche : Hmmm je me demande si Persée va réussir à vaincre la méduse.
Oui, allez-y, vous pouvez quand même grignoter en me lisant. Tant que je ne vous entends pas, ça ira.
Notre histoire commence donc quelque part en mer, un jour d’orage, lorsque Jean-Jakos le pêcheur remonte dans ses filets à sa grande surprise un immense coffre en bois sculpté ; et à défaut d’y trouver la morue qu’il est venu pêcher, il constate avec surprise que celui-ci contient :
- Une femme très belle mais très morte
- Un bébé très mignon (suffisamment pour bruyamment émouvoir Moumoune) mais très vivant
Jean-Jakos est plein de désarroi : il aurait préféré l’inverse, sa sexualité de pêcheur n’étant pas toujours des plus épanouies. Mais soit : il décide d’adopter le bébé, qui se prénommera désormais Persée. Et comme un papa poule c’est toujours mignon, il devrait quand même s’y retrouver au final pour aller draguer au Macumbos, la boîte de nuit de son village.
Quelques années plus tard, Persée est devenu un grand et fort jeune homme (mais toujours très mignon d’après les soupirs que l’on poussait derrière moi) qui aide son père sur son navire de pêche, embarcation qui abrite désormais toute la petite famille de Jean-Jakos (il a en sus une femme et une fille qui fait office de petite sœur à Persée). Jean-Jakos raconte à Persée comment il l’a trouvé en mer un jour d’orage, et il est vrai qu’à chaque fois qu’au loin la foudre commence à tomber, Persée sent toujours comme un frisson dans son petit cœur enfoui loin derrière ses pectoraux. Cependant, notre vieux pêcheur explique aussi qu’il en a assez de prier et de remercier les dieux alors que le monde est frappé par la maladie, la faim, et surtout, qu’il y a de moins en moins de morues à pêcher. Comme vous le devinez, il ne dit pas ça par hasard, cela va constituer le cœur de notre histoire. Je ne parle pas de la morue, hein.
Un jour, alors qu’ils passent à proximité d’une gigantesque statue de Zeus en bord de mer, ils aperçoivent des soldats en train de l’esquinter ; équipés en burins qu’ils sont, ils ont tôt fait de la faire chuter dans l’océan, éclaboussant au passage (c’est une sacrée statue à tous les sens du terme) le navire de la famille de Jean-Jakos. Ce dernier s’insurge : il a beau ne plus croire en les dieux et répéter qu’un jour il faudra se rebeller contre leur pouvoir, il trouve tout cela un peu précipité. Et il a bien raison : à peine ont ils forcé la statue du maître de l’Olympe à faire du plongeon acrobatique que voici que sortent de l’eau un groupe de harpies, visiblement en colère ; elles éclatent tous les soldats sans trop de mal avant de s’agripper les unes aux autres pour former une boule sombre qui se transforme rapidement en hippie barbu échevelé (ces pléonasmes) : Hadès. On sait que c’est Hadès car à l’instar de 97% des personnages de Tim Burton, il a un maquillage tout pâle et de fausses cernes. Ca fait goth.
Le maître des enfers contemple son œuvre : il a bien massacré les soldats grecs qui ont ainsi payé leur sacrilège. Cependant, il aperçoit le frêle esquif de la famille de Jean-Jakos en contrebas, et il lui vient une idée : il va faire la bombe et les éclabousser. Jean-Jakos a beau lui crier que non, fais pas le con Hadès, avec ton gros cul tu vas nous faire chavirer, rien n’y fait : le seigneur des morts saute à l’eau comme un petit gros à la piscine municipale. L’impact est tel que le navire du pêcheur grec coule à pic, et seul Persée arrive à se sortir du naufrage et dérive accroché à une vieille planche de bois.

La famille Jean-Jakos, quelques secondes avant de prendre les fesses d'Hadès sur le nez
Pendant ce temps, sur l’Olympe, les dieux sont occupés à leur grand concours annuel de « qui qu’a l’armure qui brille le plus ?« , où comme toujours depuis le commencement des temps, c’est Zeus qui gagne grâce à sa cape à paillettes disco. Soudain, Hadès arrive : il casse un peu l’ambiance parce que lui, il n’aime pas trop les trucs qui chatoient et s’habille plutôt en noir. Il annonce à Zeus que les hommes viennent de lui démolir sa statue préférée (« Ho non, crotte alors !« ), et que dans son amour pour eux, le maître de la foudre en a oublié de leur rappeler qui était le patron. Hadès propose donc une solution : défoncer leur gueule aux humains, ainsi ils n’auront plus d’autre choix que de se tourner vers les prières pour être épargnés. Zeus trouve l’idée bonne et accepte. Il confie donc à Hadès le soin de s’en occuper, vu qu’il semble y prendre un malin plaisir.
Sinon, Zeus, solution numéro 2 : faire un ou deux miracles et dire « Regardez, je multiplie les sandouiches grecs ; maintenant, croyez en moi ou je refile la recette aux Perses » ou mieux encore si tu veux quand même la jouer violente, leur demander gentiment de se remettre vite fait bien fait aux prières et libations sinon ce sera bourrage de gueule. Mais comme il est un peu niais (Zeus est joué par celui qui fut Qui-Gon), Zeus propose de d’abord bourrer la gueule aux gens et ensuite espérer que les survivants comprennent qu’il faut prier. C’est dommage, parce que comme les gens morts prient quand même vachement moins, ça va faire moins de pratiquants à convaincre au final. Mais bon, passons sur ce plan pourri et revenons dans le monde des mortels.
Persée ne dérive pas bien longtemps en mer : un navire armé par la cité d’Argos le recueille et l’emmène à son port d’attache. Détail important, les soldats qui ont abattu la statue de Zeus étaient eux aussi d’Argos au vu de leurs blasons. Or donc, arrivé au port de la splendide ville, le capitaine du navire s’enquiert de savoir s’ils sont la dernière galère à être rentrée de mission : ils sont en réalité la seule. Et lorsqu’on les interroge sur le mystérieux naufragé à leur bord, il répondent l’avoir trouvé dérivant non loin de l’endroit où gisaient tous les cadavres des morts d’Argos venu jouer les sacrilèges. Mais le temps presse, il est temps de se rendre au palais royal.
Car oui, au palais royal d’Argos, c’est la fête. La grosse fête, puisque le roi et la reine sont là à hurler à tue-tête qu’ils ont mis une belle raclée aux dieux, en envoyant leurs soldats massacrer temples et statues, et qu’ils font ça pour se libérer de l’oppression des divins larrons, qui sans leurs prières, ne seraient rien. Ils festoient donc en criant victoire. C’est marrant, parce que personnellement, si toute mon armée moins une galère se faisait massacrer sans pour autant que l’ennemi ne semble affaibli, j’appellerais ça une branlée. Enfin bon, on ne va pas s’arrêter à ce genre de détails sans importance, pas vrai ? Dans tous les cas, la reine d’Argos se permet d’affirmer que sa fille, Andromède, est plus belle qu’Aphrodite elle-même, alors bon, les dieux, hein, c’est vraiment de la gnognotte.
C’est ballot puisqu’Hadès visiblement lassé que l’on braille ce genre d’insanités décide d’apparaître (et ce faisant, par un formidable effet d’aspirateur infernal, tue 12 des 20 derniers membres de ce qu’il reste de l’armée d’Argos). Histoire de bien mettre les choses au point, il attrape la reine d’Argos et la fait vieillir jusqu’à ce qu’elle sente très fort ses propres excréments ; elle meurt donc de honte sur le champ. Puis, il se tourne vers Andromède et annonce que pour venger le pêché d’orgueil de sa mère, elle doit être sacrifiée aux dieux d’ici 10 jours. Si ce n’était pas le cas, il serait obligé de relâcher sur la cité le kraken, une très grosse bête qu’il a créé lui même à partir de sa chair. Avant de disparaître dans un grand nuage de fumée, il explique qu’il fait tout cela avec la bénédiction de Zeus, et ne peut s’empêcher de préciser que ce dernier est le père de Persée, présent dans la salle et qui avait survécu à l’attaque de l’aspirateur magique. Le roi d’Argos, qui est très moyennement tenté de sacrifier sa fille, supplie Persée, ce demi-dieu, de lui venir en aide. Notre héros lui répond qu’il est un simple pêcheur, alors à moins que sa mission ne consiste à ramener 2 tonnes de cabillaud en moins d’une semaine, ça lui parait compliqué. Il ajoute qu’il n’est qu’un homme, qu’il emmerde les dieux qui ont tué sa famille, et que de fait il ne veut pas se mêler de tout ce bordel. Le roi le fait donc mettre en prison jusqu’à ce qu’il change d’avis.

"Sire, nous avons perdu les 9/10e de notre armée, je crois qu'on perd en fait"
Dans sa cellule, Persée reçoit la visite d’une prophétesse qui se présente sous le nom de Io. Je m’attendais à des jeux de mots venant du rang de derrière comme « Ouesh, Io aussi » ou « Io mama ! » mais non. J’en fus quelque peu déçu. Mais ne nous attardons pas, que révèle Io à notre bon Persée ? Et bien déjà, qu’il est bien le fils de Zeus (cela a surpris Moumoune qui lâcha un « Ho ! » sonore : elle n’avait visiblement pas compris dans la précédente scène, trop subtile), et que de fait il est plutôt bien placé pour sauver Argos. Elle lui explique aussi que dans la cité, on a une longue tradition d’opposition aux dieux : Acrisius, l’ancien roi d’Argos, avait par le passé assiégé l’Olympe pour en finir avec les dieux. Zeus, pour se venger avait pris son apparence et s’était tapé sa fille, Danaé (oui, enfin disons surtout que ça lui faisait un excellent prétexte pour ce faire, du genre « J‘étais obligé, c’était pour me venger« ) ; lorsque le roi rentra dans ses appartements avec deux douzaines de soldats (je ne préfère pas savoir ce qu’il venait faire avec tout ce petit monde dans sa chambre), il découvrit ainsi son double en pleine position de la levrette moldave avec sa douce fille qu’il pensait pure et chaste (il prenait grand soin de vérifier la longueur de ses toges avant de la laisser sortir). Pris de colère, il décida donc de se débarrasser tant de Danaé que du bambin qu’elle portait (elle a eu une grossesse éclair) en balançant tout ce petit monde à la flotte enfermé dans un coffre. La suite de l’histoire, Persée la connait : le coffre est trouvé par un pêcheur, la mère est morte mais l’enfant étant un petit peu un demi-dieu, il a survécu.
Bref, sur ces révélations, Persée se propose d’aider la cité d’Argos en allant casser sa gueule à Hadès, celui qui a tué sa famille (je ne comprends pas trop quelle partie de l’argumentaire l’a fait changer d’avis, mais soit). Mais il veut le faire en tant qu’homme, non en tant que demi-dieu, pour montrer que tout cela n’est pas une question de sang. Seulement voilà, pour affaiblir Hadès, il faut déjà tuer son kraken, l’avertit Io. Et pour savoir comment en finir avec le kraken, il faut aller voir les Grées, des sorcières aux bons tuyaux qui habitent assez loin d’Argos ce qui est bien embêtant. Qu’importe : le roi d’Argos apprenant tout cela propose que ses derniers guerriers, Persée et Io se rendent sur place et voient ce qu’il est possible de faire pour sauver tant sa fille que sa cité. Deux chasseurs se proposent aussi de les accompagner, l’un d’eux étant joué par Mouloud, le gars du Grand Journal de Canal + ; et ça tombe bien, ce dernier a le même rôle que sur le plateau de Michel Denisot : intervenir en tout et pour tout trois fois dans le film pour dire trois mots dont tout le monde aurait pu se passer. En tout cas, la petite équipe se met en route.
Pendant ce temps, Hadès rend visite dans une grotte à Acrisius. Pour la petite histoire, Acrisius n’est pas mort, par contre il est bien défiguré, puisqu’alors qu’il s’apprêtait à jeter le coffre contenant sa femme et son pas-vraiment-fils à la flotte, il insulta Zeus (« Bouffon ! ») en brandissant son épée vers le ciel, et servit ainsi instantanément de paratonnerre. Devenu très moche et très fou, il n’est donc plus qu’un vieil ermite colérique soucieux de se venger de Zeus. Or, Hadès lui propose de l’aider : s’il arrête Persée et ses copains, alors le maître des enfers pourra devenir plus puissant en se nourrissant de la peur des vivants, alors que Zeus s’affaiblira ; il le renversera donc, et c’en sera fini de lui. Cependant, dans l’immédiat, Hadès doit encore faire semble d’être du côté de Zeus, il propose donc à Acrisius d’être son bras armé. Et en lui roulant un patin magique, il lui transmet même un peu de sa force infernale. Hmmm.

Acrisius, ou le méchant qui a forcément une tête de méchant
Oui, à aucun moment Acrisius ne se dit « Quoi ? Tu veux que j’arrête les hommes de ma cité qui veulent empêcher les dieux de les emmerder, ce qui est et a toujours été mon combat ? Casse-toi, et retire ton maquillage d’Avril Lavigne« . Non, il suit. Allez, on mettra ça sur le dos d’un manque d’informations (il n’a pas le journal dans sa grotte) et d’une certaine colère envers Zeus qui l’aveugle.
Persée, lui, voyage avec les soldats d’Argos et s’entraîne à manier les armes (ce qui lui prend moins de trois minutes montre en main, son sang de demi-dieu en faisant un guerrier né). Mais Zeus, averti que son fils fait partie de l’expédition, décide de rattraper tous les Noëls qu’il a loupé en le comblant de présents : il fait tomber du ciel un petit bâton argenté qui se transforme en grosse épée lorsque Persée le saisit à pleine main. Mais ce dernier refuse de s’en servir, argumentant qu’il se battra comme un homme. Zeus un peu déçu regarde les autres lettres que Persée a écrit au Père Noël… ah, voilà, à 7 ans, il voulait un poney, et à 9, le pouvoir de voler comme les oiseaux. Pas de problèmes, Zeus lui fait rencontrer un troupeau de jolies juments ailées, ainsi qu’un étalon noir tout aussi pourvu d’ailes : Pégase.
Io, qui passait par là, se permet de faire remarquer que « Oh, c’est Pégase, personne n’a jamais pu le monter… » ; ah oui, Io, et alors tu pourrais me donner les noms des mecs qui chevauchent les autres animaux du troupeau ? Non parce que j’imagine que c’est légion s’il n’y a que celui là qui n’a jamais été monté, hein. Heureusement, avant que Persée ne pose la question, un cri retentit « Ouyouyouye ! ».
Ce sont les soldats d’Argos qui viennent de tomber sur Acrisius, le petit filou colérique. Ce dernier est en train de leur coller une raclée à lui seul ; d’ailleurs, même Persée a bien du mal à ne pas se faire avoir par l’ancien roi. Cependant, un coup d’épée bien placé finit par trancher une main du serviteur d’Hadès; constatant qu’il ne pourra plus tricoter avec autant d’adresse qu’avant, l’homme prend la fuite. Par un mystérieux phénomène météorologique, en environ trente mètres, nos héros qui étaient dans de splendides forêts aux clairières riches en pâturages pour chevaux ailés se retrouvent au milieu de ruines en plein désert. Et observent que le sang d’Acrisius est bien surnaturel, puisque non content d’être d’une noirceur peu ragoutante, où qu’il tombe il sort du sol un scorpion géant. Alors les scorpions géant, c’est géant, ça fait « groooou » et « greuuu » à foison, mais alors c’est très con. Tenez, pas exemple, à un moment, un scorpion géant s’aperçoit qu’il a des pinces et une queue qui ne servent pas juste à faire de la beat-box ; il se décide donc à attraper dans une de ses pinces Persée qui est tout seul et isolé.
Bon alors scorpion géant, tu fais quoi ? Tu l’écrases dans ta pince ? Tu lui mets un bon coup de dard histoire d’en finir ? Tu le portes à tes mandibules ? Les trois ?
Non : le scorpion géant, il attrape Persée et il essaie de le cogner très fort contre une colonne grecque qui passait par là (la preuve dans la bande-annonce, regardez bien). Je… mais enfin ?

Un scorpion géant tente de se dissimuler dans ce paysage : sauras-tu le retrouver ?
Bon, suite à ce genre de carabistouilles, notre fier guerrier et ses copains finissent par mettre en déroute les scorpions ; la seconde vague, constituée d’animaux encore plus gigantesques que les précédents n’attaque cependant pas : du désert surgissent des djinns, des hommes mi-chair mi-charbon de bois (en plein soleil ça ne doit pas toujours être facile, mais vos amis vous adorent lorsqu’ils ont envie de merguez) qui disposent de pouvoirs mystiques. Et ces derniers soumettent les scorpions infernaux à leur volonté, avant de faire copain-copain avec la troupe d’Argos : tout comme eux, ils en ont assez de la tyrannie des dieux.
Après avoir soigné les blessés, les djinns proposent à nos héros d’utiliser les scorpions comme montures ambulantes : ils les ont arnachés et ont monté sur leurs dos des tentes (où l’on peut trouver des défenses d’éléphants dans la déco, animal typique en Grèce). Cela accélère fichtrement nos amis, qui arrivent donc à bon rythme chez les Grées. Ces dernières vivent dans un endroit relativement hostile, loin des hommes, et on sent qu’elles feraient bien payer leurs conseils en nature ; mais Persée et ses compagnons prétextant diverses maladies vénériennes pour ne pas avoir à passer par ce supplice, ils tentent une autre stratégie : les trois sorcières n’ayant qu’un seul œil qu’elles se prêtent pour voir, Persée leur confisque et menace de le détruire si elles ne révèlent pas ce qu’ils veulent savoir. C’est donc parti pour la phrase dont la formulation va forcément servir :
« Le kraken pourra être vaincu par le regard de la méduse, qui transforme en pierre tout ce qui est fait de chair.«
Histoire de rigoler, elles ajoutent aussi « et tu mourras, Persée ! » , mais elles ne disent pas quand. Du coup, ce n’est plus une prophétie mais une simple lapalissade, merci les filles. Allez, c’est pas tout ça, mais on a de la route, on vous laisse.
Hélas, la méduse est dans sa maison de campagne, aux enfers : il va donc falloir se rendre dans l’autre-monde pour aller y chercher la tête de la bête (puisqu’on est pas sûr qu’elle veuille bien se rendre à Argos de son plein gré, et que dans le doute, on ne va pas lui demander). Io connait le chemin, ça tombe bien, par contre elle n’a pas le droit de rentrer chez la méduse, c’est réservé aux messieurs (comme le Medusa’s Tits – One stare and you’re stone hard !, ce club si sympathique au bas de ma r… attendez, attendez, oubliez ça.). Mais sur la route, ils croisent un berger fort mystérieux qui se présente à Persée sous le petit nom de Zeus ; notre héros le tutoie donc d’emblée. Zeus explique à Persée qu’il pourrait venir vivre sur l’Olympe et avoir son rang de demi-dieu plutôt que de se trainer dans la boue à essayer de défier les êtres divins. Persée l’envoie paître, mais accepte quand même de lui un drachme d’or, parce que bon, notre homme est idéaliste mais vénal avant tout, comme beaucoup d’enfants gâtés.
Arrivé sur les rives du Styx, le célèbre fleuve délimitant les enfers, Persée n’a qu’à jeter son drachme d’or à l’eau pour qu’aussitôt Charon apparaisse (représenté comme une sorte de personnage de bois lié à sa morbide embarcation qui est ici plus un yacht qu’une barque) ; tout le monde monte à bord direction l’antre de la méduse. Et Persée en profite pour draguer Io dans les cales, le coquinou.

Le Djinn, le meilleur ami des barbecues
D’ailleurs, à ce moment du film, faisons un point sur l’équipe des héros, puisque seule une poignée de courageux a accepté de se rendre aux enfers :
- Quatre soldats d’Argos
- Io
- Le plus vieux des djinns, qui n’est plus constitué que de charbon de bois
- Persée
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Et c’est à cet instant précis que l’un des soldats fait remarquer que « Tiens c’est marrant, on a eu qu’à payer une seule pièce au passeur, je me demande bien pourquoi« . Hmmm, moi aussi, quel suspens. En tout cas, toute la fine équipe s’engouffre dans l’antre avec comme consigne « Surtout, ne la regardez pas dans les yeux ! » ; tout va donc aller très vite : au milieu d’un décor entre rivières de laves, temples en ruines (il y en a décidément partout) et statues de pauvres soldats vaincus par la bête, nos héros cherchent le monstre. Et rapidement, c’est lui qui les trouve : d’un coup de queue, Méduse fait chuter un brave grec dans la lave. Bon, un de moins.
Puis, alors que deux d’entre eux sont isolés, l’un s’exclame « Rappelle toi bien copain, surtout ne la regarde pas dans les yeux » ; sauf que dans l’instant, l’auteur de cette tirade voit une queue à ses pieds, et plutôt que de commencer à taillader à tout va, il décide de bien lever la tête parce qu’en cet instant la question surgit en lui « Nan mais attends, elle a les yeux de quelle couleur la méduse ? » : pouf, un autre qui meurt. Son copain le rejoindra quelques minutes plus tard de la même manière. Ne reste donc plus que le chef des soldats, le vieux djinn et Persée. Et là attention :
Le Djinn se fait capturer par l’immense queue de la méduse, qui vient donc lui jeter un regard : sauf que ça ne marche pas, le sorcier étant constitué de charbon de bois et non de chair (halala, on ne voyait pas du tout le truc venir, surtout après la formulation super particulière des Grées). Donc là, le spectateur lambda se dit « Ah bin voilà, pendant que la méduse est immobile à le regarder et que ça ne marche pas, Persée ou son pote vont venir la décapiter, c’est une occasion en or« . Mais non, ils ne font juste rien. A la place, le Djinn se fait exploser grâce à sa magie façon kamikaze taliban, ce qui ne sert concrètement à rien, si ce n’est à le tuer alors qu’il était le plus adapté à la situation. Andouille.
Puis vient le chef des soldats d’Argos, qui lui immobilise temporairement la méduse en faisant chuter une immense stalactite sur sa queue, avant de se jeter dessus. Pour la décapiter ? Non, mieux : il se contente de se mettre devant et de dire « Regarde-moi ! » ; comme ça il peut mourir avec une pose cool, comme un véritable Fonzie. Soit c’est moi, soit c’est n’importe quoi.
Finalement, c’est Persée qui grâce au reflet d’un bouclier va pouvoir décapiter la bête sans la regarder (Moumoune a applaudi à ce moment là ; j’ai eu envie d’en faire autant sur ses deux joues), emballer la tête dans du papier cadeau (toujours sans jeter un œil : imaginons que la tête n’aie pas roulé du bon côté, ce serait ballot), et ressortir pour fêter ça avec Io, maintenant qu’il n’y a plus personne pour les regarder.

La Méduse, ennemie jurée des bigoudis
Seulement, c’est sans compter sur Acrisius, qui n’a pas abandonné depuis la dernière fois, et s’est même fait greffer deux lames à la place de son moignon sanglant. Il exécute donc promptement Io, qui ne s’y attendait pas vraiment, puis se bat contre Persée ; mais ce dernier, un peu colère qu’un malandrin vienne tuer celle avec qui il escomptait se reproduire sur les froids galets des enfers, tue le bougre pour de bon, en se décidant enfin à utiliser l’épée que Zeus lui avait envoyé plus tôt (il n’avait plus d’autre arme à portée, c’est donc contraint et forcé qu’il l’a employée). Seulement… ah, comment revenir suffisamment vite à Argos pour sauver la cité ?
Pas d’inquiétude, Pégase est là. Et Persée est donc le premier à enfin le chevaucher, ce à quoi on ne s’attendait pas du tout, même sans connaître sa mythologie. Ah, si, ça a surpris Moumoune qui a laché un « Wouaaaah« , mais bon, elle, on doit pouvoir l’impressionner avec un bic rétractable.
Pendant ce temps, Hadès est venu voir Zeus pour lui annoncer la nouvelle : la cité d’Argos n’a toujours pas sacrifié Andromède, aussi, si Zeus voulait bien lui donner l’autorisation, est-ce qu’il ne voudrait pas que…
« Release Kiki the kraken !«
Le plan d’Hadès fonctionne à merveille : Zeus le laisse libérer Kiki, son kraken préféré. A Argos, donc, on aperçoit au loin une immense vague se diriger vers la cité, et de temps à autres, un vieux bout de tentacule qui en dépasse. Mais que cela peut-il bien être ? Et ne serait-il pas grand temps de sacrifier Andromède pour sauver les fesses de tout le monde ?
Bon, personnellement, j’aurais habité Argos et Hadès serait venu dire « Vendredi prochain, Kiki et moi on rase votre cité« , j’aurais posé mes RTTs pour aller un petit moment à la campagne. Mais à Argos, non, tout le monde préfère rester pour voir quelle tête peut bien avoir un kraken en colère, et si c’est si gros qu’on le prétend. Logique.
En tout cas, la bête n’est pas encore sortie de l’eau que déjà ses tentacules font un immense ravage dans la ville en écrasant bâtiments, habitants, femmes, enfants, bar-PMU… terrifiant ; tant et si bien que même Zeus commence à sentir que tout cela n’est pas bien naturel. Et ça tombe bien, Hadès vient lui expliquer les nouvelles règles du jeu ; non seulement il compte bien raser Argos, mais en plus, maintenant que son kraken est de sortie, il a tout pouvoir. Sans compter que les gens ont peur, et plus les gens ont peur, plus il se renforce. Mais ils ne prient pas pour autant plus, ce qui affaiblit toujours autant Zeus. Hadès commence donc son petit coup d’état quand soudain, on lui souffle dans son oreillette que Persée vient d’arriver à Argos sur son Pégase. Il opère donc un repli stratégique et prend sa forme de « groupe de harpies » pour s’emparer de la tête de la Méduse et entamer une longue course poursuite volante dans les rues d’Argos.
Pendant ce temps, un illuminé local a décidé de sauver la ville en allant chercher Andromède pour la suspendre comme une boulette de viande spéciale kraken au-dessus de l’océan grâce à un ingénieux système de cordages. Persée, lui, claque leurs gueules aux harpies et fonce rejoindre Andromède, et ouvre dès lors son sac juste devant le kraken au tout dernier moment comme le veut le poncif du cinéma (j’espère pour lui qu’il avait marqué dans quel sens il fallait ouvrir le sac, sinon il aura l’air très bête pour l’éternité), qui aussitôt se transforme en pierre, avant de se fendiller puis de s’écrouler sous son propre poids. Les morceaux retombent pour la plupart dans l’océan, bien qu’un morceau vienne tuer le roi d’Argos qui était aux prises avec l’illuminé qui voulait sacrifier sa fille. Dans le plan suivant, à marée basse, tous les morceaux auront quand même disparu. Il a dû se transformer en savonnette et non en pierre, probablement.

Kiki le kraken, un compagnon difficile à élever en appartement
Hadès revient alors et constate avec désarroi que l’on a tué Kiki. Il repense à tous ces bons moments passés ensemble, à Kiki lorsqu’il n’était encore qu’un jeune krakinou qui saisissait le paquet de biscottes avec ses tentacules au petit déjeuner… et écrasant une larme, décide d’en finir avec Persée. C’est sans compter que ce dernier a du piston : en braquant son épée vers le ciel, Zeus la bénit de sa foudre, et il la lance vers son ennemi : le choc renvoie le bon Hadès jusqu’aux enfers qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Bien, les méchants sont vaincus, les civils sont sauvés, hmmm, quel poncif reste t-il à voir ?
Ah oui, déjà : Andromède propose à Persée de l’épouser et de devenir roi d’Argos, mais ce dernier refuse, prétextant qu’avec son CAP de marin-pêcheur, il est quand même mauvais en gestion. Il part donc méditer là où autrefois se tenait la statue de Zeus, là où Jean-Jakos et son ancienne vie ont sombré… l’air marin passe sur lui comme une caresse, il respire les embruns et s’il avait des cheveux longs, ils flotteraient au vent. Zeus lui apparait donc à nouveau pour le remercier de ses efforts. Il lui propose à nouveau de vivre sur l’Olympe, mais Persée décline une fois encore, souhaitant vivre en homme parmi les hommes.
Et FI… attendez attendez, non, comment voulez-vous qu’un héros finisse célibataire ?
Zeus le dit bien : « Tu es mon fils ! » et il ne serait pas dit qu’il passerait le générique sur la béquille, comme on dit dans les dortoirs de la Légion Etrangère : aussi ressuscite t-il Io pour qu’enfin Persée puisse se détendre pour de bon. C’est parti pour la séquence bisous, donc…
FIN !
Moumoune n’a pas applaudi lorsque les lumières se sont rallumées. Elle s’est juste tournée vers son voisin de droite et s’est exclamée « Mais alors c’était le fils de Zeus ?«
Par l’Olympe, foudroyez là.
« enfant gaté » ? Il a été élevé par des pécheurs !
Sinon, c’est fou, mais Zeus parle à son fils… d’un film à l’autre(jacky je crois) les règles ne sont plus les mêmes.
Arthur, qui sait de plus en plus pourquoi il ne va pas au cinéma!
Quelle chance ! J’ai vu ce film hier soir, et j’ai pu le revivre entièrement grâce à ce spoiler… u_u
Une petite correction : Zeus a couché avec la femme d’Acrisius (c’est pas Acrisios ?), pas sa fille. Et c crétin a bien attendu neuf mois pour les butter tous les deux. C’est vrai que l’égorger sur place aurait été trop dur, il n’y avait pas assez de témoins…
Un petit ajout : Les survivants du groupe traversent tous le styx. En sortant, Persée retrouve la lumière et sa copine, donc il est sorti non seulement de l’antre de la méduse, mais aussi des enfers. Comment a-t-il pu traverser le styx en ressortant, sans le sous et sans cerbère ? No one cares… (à noter qu’Io a fait de même).
Une autre petit ajout : Hadès sait que dans le sac il y a de quoi tuer son cher « kiki le kraken ». Il le pique donc gentiment… puis tourne en rond autour de sa créature. Il aurait été bien plus difficile de s’éloigner, ou de le balancer dans a flotte. Il n’aurait pas eut l’air con, notre demi-dieu !
Je me suis quand même demandé à un moment donné si le costume designer n’avait pas été embauché dans le staff de power rangers…
Odieusement vôtre
J’étais déconcentré…
Du coup, je n’étais plus sûr : était-ce la femme ou la fille d’Acrisius ou sios ? Dans le doute, j’ai repris ma mythologie et j’ai remis l’original.
Peut-être le scénariste avait il aussi une Moumoune qui l’embêtait pendant qu’il écrivait ?
Pour Hadès, il aurait pu faire mieux :
« J’utilise la tête de Méduse sur Persée et je me téléporte dans la foulée, hop »
Oui, surtout ça évite les gentils américains qui aiment bien se mêler des relations père-fille… Un père couchant avec sa fille, même faux, ça aurait été mauvais pour l’image du scénariste (pas du film, de toute façon, ces braves gens, en dehors de la Genèse, ils ne connaissent rien à la mythologie)
laisse moi te contredire s’il te plait. Certes la mythologie n’est pas respectée au pied de la lettre, mais la globalité n’est pas trop incohérente…
bonjour odieuse connache,
y ai choui en tant que responsable du nettoyache des armuches très reconnaichante à micheux saint pierre bellemard et à son chuper produiche brillanche divine, chan lui mon travail serait plou doure.
lol, l’accent portugais pour dépeindre une femme de ménage. (très bien trouvé)
Cela ressemble plus à un accent allemand qu’à un accent portugais…
Ou alors un goulbiboulga des deux.
Mais bien trouvé. Ach !
Monsieur connard, bonjour!
J’ai vu ce film hier dans l’après-midi (oui je profite d’un chômage bien mérité, en tout cas j’en profitait avant d’aller voir ça) et je suis encore ébahi par ce que le cinéma peut piocher dans la bonne vieille littérature classique pour le détourner et en faire des sous.
Passons sur un Sam Worthington qui assume son rôle de block-busterer accompli jouant à la vie comme à la scène, de toute façon on ne peut plus lutter face à ça…
En fait on a pris une histoire et recouvert d’une couche holywoodienne bien brillante (mention spéciale pour les dieux chevaliers du zodiaque, cela m’a ému au plus au point) les remaniements par rapport à l’épopée de Persée sont exemplaires, je ne savais pas que les prophétesses pratiquaient le kung-fu jusqu’à cette magnifique rixe dans la cale de Charon…
Je suis outré d’avoir vu ce film, et encore aujourd’hui, je frissonne à l’idée qu’un homme puisse être à la fois un robot, un militaire handicapé allant dans l’espace et un demi-dieu en moins de deux années.
Saint cinéma protège-nous de cet acteur ne reculant devant rien!
Dans les pouvoirs des demi-dieux, il y a aussi la faculté à avoir les cheveux qui ne poussent pas tandis que la barbe bien.
Je suis le seul à avoir été choqué que le héros ait une tête de G.I. quand tout le monde a, au pire la coupe de Barracuda et au mieux des dread-locks?
J’imagine que ces derniers étaient là pour compenser le fait que l’histoire est censée se dérouler en Ethiopie… (Bon, il paraît que les Romains disaient Ethiopie pour désigner toute l’Afrique, si les Grecs en faisaient de même, c’est pas super précis non plus) N’empêche que les acteurs, qu’ils soient censés être grecs ou africains ont un peu trop des têtes de Jim Beef et des nes busqués à mon goût.
Et puis l’interprétation super-christianisante du Panthéon grec? Je veux dire, le Père des dieux qui a un fils sur Terre qui se fait sauveur des Hommes tandis que le méchant maître des Enfers lui met des bâtons dans les roues…
Ça ne choque personne? C’est quand même vachement moins classe que les humains sujet aux caprices des Dieux, qu’ils soient d’en haut ou d’en bas. C’est un peu le principe de la cosmogonie grecque…
Et tant qu’on en est à parler de mythologie et d’interprétation abusive, aurais-je déjà mentionné Dan Brown et son « Ange et Démon »?
…J’oubliais la carapace de scorpion qui brille de l’intérieur.
Après tout il ne fallait pas trop rajouter de suspens pour ceux qui ont vu la version de 1981… (Ceci dit ils ont fait des efforts en basculant un peu le thème)
Ce n’est pas un autre bouclier que le sien dont le reflet lui sert ? Je ne sais plus. Je crois que j’étranglais des chatons à ce moment là.
Et oui, Hadès est aussi représenté en méchant, vêtu de noir et avec des ailes démoniaques. Christianisation, donc, en effet.
Il me souvient d’un film vu en Angleterre. Là-bas, c’est simple : il fument dans la salle, s’interpellent au cours du film pour commenter, mangent, boivent, balancent canettes de mauvaise bière et résidus de fish&chips au hasard, posent leurs pieds sur le dossier du siège de devant sans se soucier de savoir si quelqu’un est assis…
Enfin, il faut préciser tout de même que je vivais alors dans une très grande ville à fort taux de chômage chez les jeunes et dans le secteur primaire, avec enfilades de maisons en brique à perte de vue et épiciers pakistanais à l’oeil torve et au nez crochu ; en plus, j’étais allé voir un film pour cons (Saw). J’assume. Quelle daube !
Tout ça pour rappeler que zyklon, ça s’écrit avec un « y ».
Vous me copierez cent fois la liste des divisions SS.
Oh non ! Non ! Non ! Honte à moi !
Vite, c’est corrigé. Je commence à copier.
« Ce n’est pas un autre bouclier que le sien dont le reflet lui sert ? Je ne sais plus. Je crois que j’étranglais des chatons à ce moment là. »
Vous voulez dire qu’à la place de pop-corn, vous prenez un seau de chatons que vous étranglez pour vous détendre pendant un film?
Et vous osez vous plaindre du bruit de vos voisins de travée quand les miaulements de ces pauvres petits mustélidés devaient s’entendre à l’autre bout de la salle?!
Ça soulève en moi une question : vous mettez du beurre dessus?
Je le fais tout à fait silencieusement : même mes voisins ne se sont aperçu de rien. Si vous serrez suffisamment fort d’entrée de jeu, c’est bon.
Le beurre, je n’en mets dessus que lorsque je les passe au four.
Mais enfin, les chatons ne sont pas des mustélidés… mais des félidés!!!!
Hahaha!:D
Quand les gens ne réagissent pas à ce genre de ligne, je ne sais jamais si c’est parce qu’ils ont saisi la vanne ou si c’est parce qu’ils ne savent pas ce que c’est un mustélidé.
Cette fois-ci au moins c’est clair, merci beaucoup, ça me réchauffe le coeur.
Ceci dit sans moquerie hein. Le « Haha » n’est pas pour se moquer et on ne se connait pas, c’est donc normal que le coté vanne ne paraisse pas évident.
Mais je trouve rigolo qu’une personne seulement après tout ce temps relève ça :)
Ayant vu aussi ce film, je suis attéré de voir comment le puritanisme de notre époque et d’hollywood a transformé la mythologie!!!
Persée ne finit pas avec Andromède! Dans la mythologie, Danaé est bien la fille d’Acrisios, et il était prédit que l’enfant de sa fille tuerait Acrisios! Zeus apparait dans la chambre de Danaé sous forme de pluie d’or, et non d’un vulgaire aigle royal!!!
Je vous passe aussi le message d’une moumoune:
« Avec tous les efforts que je fais pour plomber les films, vous auriez au moins pu dire que je me suis bruyament émue de la mort de Io! Et que j’ai remarqué lors d’un combat, que Persée n’avait pas de caleçon sous sa jupette!! »
Enfin, en tant que défenseur de la cruchotte d’Athéna, je suis navré que celle-ci ne fut pas présent dans le film ou du moins elle aurait pu parler. Et je suis déçu qu’elle ne fut présentée que comme quelqu’un qui n’accepte pas qu’une méduse se fasse violée dans son temple par Poséïdon! Si vous saviez comment c’est compliqué de nettoyer les souillures d’un dieu et d’une gorgone, vous comprendriez son courou!
En ce qui concerne la Moumoune, je peux contacter Hadès pour qu’il vous prète son Kraken, ou du moins le deuxième qu’il a créé, dénommé Krakinette!!!
Je peux me tromper, n’ayant pas vu le film en question, mais le maitre du kraken ce n’est pas Poséidon à la base ?
Et si je me souviens bien dans le film de 81 c’est le sang de la méduse, répandu au sol par Calibos en donnant un coup de poignard dans le sac contenant sa tête, qui crée les scorpions géants.
Enfin je pensais me souvenir aussi que c’est Thetis elle même (et non Aphrodite, rondudju !) qui demandait le sacrifice d’Andromède suite à la rodomontade de la reine Cassiopée sa mère ?
D’ailleurs que fait Acrisius dans cette histoire ? Il n’était pas censé s’être fait dessouder en la bonne ville d’Argos précisément par le kraken, pour avoir tenté de noyer Persée, fils de Zeus ?
Le scénariste a donc confondu Acrisius ancien roi d’Argos, grand père de Persée, et Calibos, le fils de Thetis, celui qui devait au début épouser Andromède ? (soucis de simplifier l’histoire ?)
L’odieux connard écrit qu’il a vu se pointer Pégase dans tout un troupeau de chevaux ailés … WTF ? Calibos a justement été transformé en monstre par Zeus pour avoir fait une boucherie dans le troupeau ne laissant qu’un seul survivant : Pégase.
D’où la colère de Thetis justement, qui voulait trouver une occase pour se passer les nerfs sur la famille royale d’Argos, genre en offrant leur fifille bien aimée, Andromède, au Kraken.
En gros le scénar c’est du gros n’importe quoi, remâché et formaté pour les neuneus de base sans culture, le film d’origine passé à la moulinette …
Mais je vais rien y comprendre moi à ce film s’il font du nivellement par le bas ! T_T
Après jpense qu’il vaut mieux se baser d’abord sur les écrits des anciens que sur le film original ^^. Je crois me souvenir que pégase jaillissait du cou de Méduse après que Persée lui ai tranché la tête, faudra que je relise. Enfin, les écrits différent tous, du moins dans les détails, ici c’est carrément la trame qui est changée. Enfin on est blockbuster ou on ne l’est pas ^^. Petite question, techniquement c’est pas un kraken, c’est pas plutot un serpent marin géant dans la vraie mythologie? je pensais que le kraken était originaire des cultures nordiques (scandinaves je crois même), d’où les grecs connaissent de une le mot? Non je dois arrêter de me torturer avec ça sinon je n’ai pas fini…
Rassurez-vous : là tout est simplifié au maximum. Acrisius et Calibos ne sont d’ailleurs plus qu’un seul et même personnage.
Nan mais en plus Persée n’est pas sensé monter Pégase! C’est Bellerophon qui le monte, Pégase!
Dans la version que j’ai lue, Pégase est né de façon poétique: il naquit de l’écume des mers par la volonté de Poséïdon (en fait c’était un cadeau pour être vénéré des futurs Athéniens qui préfèrent le don d’Athéna: l’olivier, moins spétaculaire mais plus utile, et ils donnèrent donc à leur cité le nom de la Déesse de la Sagesse).
Pégase est donc censé être une créature unique, qui en effet aida Bellerophon à vaicre la Chimére (mais cet idiot décida ensuite d’utiliser le cheval ailé pour aller rendre visite aux Dieux sur l’Olympee, un sacrilège qu’il ne put commettre: il fût foudroyé juste avant d’y parvenir par Zeus. Pégase survecut mais disparut et aucun humain ne le revit).
« spectaculaire »
Missa oublié lettre^^
« vaincre »
Missa oublié autre lettre^^
Note pour plus tard:
se relire avant soumettre un commentaire :p
Pour ce qui est des erreurs mythologiques, ya aussi une histoire comme quoi le kraken aurait été créé pour tuer les titans (qu’on ne voit d’ailleurs pas dans le film malgré un titre évocateur), alors que dans la mythologie, Zeus a pas eu besoin de ça pour tuer son papa.
Sans oublier les djinns qui n’ont rien à foutre là, étant donné que c’est une légende arabe à la base.
Oui, il faut bien dire que le film de 81, c’est du bon remâchage de la mythologie de base.
Mais en même temps, ce n’est pas grave, le propre d’une mythologie, c’est d’être adaptée au goût du jour, modifiée de siècle en siècle etc.
L’histoire de Persée, il n’y a pas l’air d’y avoir trois mille versions, mais rien que l’apparition du Pégase, on peut en citer quelques unes. Toutes légitimes vu que ce ne sont que des histoires.
Mais ça n’empêche pas que leur remaniement manichéen-chrétien du panthéon m’a agacé.
Et oui, le Kraken ça n’est clairement pas grec. Faut croire que vu de l’Amérique, Olympe et Wallhala (rajoutez les « L » et le « H » qui manquent vous-même) c’est la même chose.
Cher M.Connard,
J’aimerais savoir si vous déconseillez vraiment les films que vous critiquez, ou bien est-ce uniquement pour vous donner du boulot ?
Auquel cas, se pose une question fatidique : quels films aller voir .
Je ne saurais vous dire : j’avoue prendre un malin plaisir à voir des nanards (sinon, d’où sortirait par exemple une critique d’Elektra ?) ; aussi je ne puis recommander ou décommander quoi que ce soit, personne n’allant forcément quérir la même chose au cinéma.
En tout cas, en y allant, vous savez à quoi vous attendre.
NOM DE ZEUS!!!
Je pensais y aller mais les critiques négatives de moult spectateurs (vous savez, ces gens dignes de confiance qui payent leur place et qui parlent en bien ou en mal d’un film qu’ils ont vu, eux) m’ont dissuadé de dilapider mon maigre pécule gagné grâce à Mister O.C.
Et là en lisant notre Camarade je me dis: non rien, rien de rien, je ne regrette rien.
Car même si certains de ses arguments sont tirés par les cheveux (voire carrement arrachés par le scalp), même si une mauvaise foi totale, et assumée, est brillamment mise en valeur sur ce blog, il faut bien reconnaître que beaucoup de ses remarques sont justifiées (Avatar en est le parfait exemple malheureusement).
M’enfin zut quoi, même moi je faisais en tant que Maitre de Jeu dans des JDR des scénarii plus cohérents et moins cafouillis, et j’avais 14-15 ans à l’époque!!!
Heureusement que je ne suis pas allé voir ce Choc parce que j’aurais été encore une nouvelle fois très déçu et j’aurais sûrement décapité une pauvre Moumoune pour planter sa tête sur une pique à l’entrée du cinéma (acte, parait-il, répréhensible par la Loi. Pff… La Justice n’a vraiment aucun humour). D’ailleurs concernant cette dernière (Moumoune, pas la Justice), j’ai également connu ça aussi, c’est pourquoi j’évite toujours les salles pleines et les premiers jours de sortie.
Principe de précaution pour un visionnage de film serein et paisible.
Je ne sais pas si les odieux connards accepte les compliments, en tous les cas c’est aujourd’hui que je mon fais coming out :
– Papa ! Maman !! Voilà j’ai un truc sur le cœur, il faut que je vous le dises : J’aime les odieux connards, mais pas les connards qu’on voit à la télé… non !! Ceux qui en ont dans la caboche et qui ont une belle verve !!
– Ah !! Bon laisse nous regarder la Roue de la fortune, tu veux bien !!
…
Sincèrement, je suis un grand fan de ce blog et de ces critiques et analyses aussi explosives qu’un avion présidentiel polonais !
Encore bravo !!
Tout comme les avions présidentiels polonais, mon secret réside dans une large quantité de vodka.
Ben moi, j’ai bien aimé.
C’était bien.
Un peu long.
Et puis j’aurais du prendre des fraises Tagada, au moins j’aurais eu que de la fraise.
Mais au fait, c’est quoi, une bique rétractable, monsieur Connard ?
Soucieux de ne point me faire spoiler ce film, j’y suis allé avant cet article, dans le seul espoir de voir un film d’action où les scènes de bataille remplaceraient bon an mal an le vide scénaristique. Las, non seulement le scénario est ce qu’on en attendait et ce que vous avez brillamment décrit, et passons également sur les nombreuses incohérences mythologiques que d’autres mieux renseignés que moi ont déjà pointé du commentaire, mais surtout, ce film n’enchaîne en tout et pour tout que trois scènes que l’on peut qualifier d’action. Scorpions, Méduse, Kraken. Et encore, pas une seule n’est réellement ce que l’on peut en attendre. Même de ce point de vue, c’est décevant. Sans doute pas la pire catastrophe cinématographique des ces quinze dernières années, mais tout de même.
Enfin bref, tout ça pour vous dire bravo pour votre maestria de critique. Et désolé pour Moumoune.
Personne n’a à être désolé pour Moumoune. Et pour la Moumoune ci-dessus, je vais vous montrer ce qu’est un bic rétractable, rassurez-vous. Je vous apprendrai dans le même temps ce qu’est une jugulaire.
2 bics, un pour la jugulaire et un pour la trachée, manquerait plus qu’elle meurt pas en silence (je comprends l’entrainement sur les chatons ;) )
Je suppose n’être ni la première ni la dernière à débiter ce genre de niaiseries, mais vraiment, vous me faites mourir de rire. Pour chaque daube à succès que je vais voir, je m’empresse de venir lire la critique que vous en faites, et mes attentes sont rarement déçues !
Tout ça est absurde, vraiment, que devient le « cinéma », on se demande où cela va s’arrêter, mais putain, qu’est ce qu’on rigole !!
Encore un vaste merci, bonne soirée, bons chatons, continuez de nous faire rêver tiens.
La vie serait tout de même bien fade, si les films étaient tous des réussite… que critiquer alors? Il reste la téléréalité mais c’est d’un manque flagrant de difficulté.
Et une nouvelle fan de OC, une (vous rencontrez vos groupies? juste pour savoir :p )
Non, mais il va falloir que je pense à le faire.
Je peux aussi raconter un film à l’oral (quelle polyvalence !) ; on y gagne en effets spéciaux mais on y perd en écriture… comme bien des choses !
j’ai adoré, je viens de passer un long, très long moment à vous lire. mais ça valait le coût, après deux tasses de thé et un paquet de spéculos, je me rends compte que le connard n’est plus ce qu’il était. Tout fout le camp ma p’auv dame ! Tout fout le camp !
« si toute mon armée moins une galère se faisait massacrer sans pour autant que l’ennemi ne semble affaibli, j’appellerais ça une branlée ». Ça marche aussi pour les élections: remplacez « armée » par « candidat » et « galère » par « région », c’est troublant. Ce doit être le propre des princes, d’Argos ou d’ailleurs, que d’être autistes.
La levrette moldave et le bic rétractable ont fini de m’achever dans mon fou-rire.
Haaaan, un bic RE-TRA-QUE-TABLE??!!
Whaaaaaa!
Huhu, j’ai bien ri, merci.
Pour votre gouvernante, il y a bien eu des éléphants en Grèce (Elephas falconeri). Dans les îles, sous une forme naine et au Pléistocène, certes, mais quand même.
Pour une fois, j’ai lu votre spoilage avant de voir le film, et il y a un truc que je pense important qui m’a marqué, car vous ne l’avez mentionné à aucun moment : le lancer de gourdasse. En effet, Io comble bien la place manquante de la cruchasse de service ; et quand ils combattent les scorpions des sables, Persée trouve judicieux (tiens, ça me rappelle une action vampiresque à gros sourcils) de balancer ladite gourdasse dans le décor un peu plus loin, ceci à plusieurs reprises.
Voilà voilà =)
Aurais-je raté ça ? Si c’est le cas, j’en veux doublement à Moumoune de m’avoir déconcentré au point de ne pas profiter d’une telle idiotie.
Rah !
J’ai une piste pour expliquer l’absurdité scénaristique de ce film. Bon, ok, certaines absurdités, mais c’est déjà pas mal.
Le film a été remanié en profondeur en post-prod, probablement pour le rendre plus « block-buster », ce qui marche si on en croit le succès du film. En tout cas, le film originel , tel que prévu par le script de Louis Leterrier, est beaucoup plus cohérent, et moins manichéen.
Plus d’informations ici (en anglais) : http://chud.com/articles/articles/23299/1/BY-ZEUS-THE-VERSION-OF-CLASH-OF-THE-TITANS-YOU-DIDN039T-SEE/Page1.html
Merci pour le fou-rire, odieux connard, ça fait du bien. Le choc des gitans, oscar du meilleur film intégralement spoilé par un blogueur !
L’ai pas vu cette film mais après la lecture du votre article je le trouve superbe et bon histoire
Moi-même, je ne suis pas allé voir ce film.
Ayant été féru de mythologie grecque dans ma prime jeunesse, je craignais par trop que celle-ci soit mise à mal par les scénaristes (alors que les histoires d’origines sont déjà suffisantes pour mettre tout plein de gros monstres en images de synthèse, de nanas sexys en toge et sandalettes, et de héros musculeux tout bien huilés).
Il semblerait que je ne me soit pas trompé.
Mais au-delà des moultes « adaptations » qui ont été faites au mythe de Persée, déjà évoquées plus haut, ce qui me surprend c’est l’intervention d’Io.
Mais bordel, que fait dont là cette donzelle ? Pour ceux qui ne sauraient pas, la madame est une nième conquête de Zeus, qu’il aurait transformée en génisse (hmmm !) pour se la taper en douce. Junon, incorrigible jalouse, l’aurait tuée à coup de taon.
Je pourrais concevoir que, pour les besoins du scénario (le quoi ?), on trafiquote un chouilla les détails et la généalogie des personnages principaux.
Mais quel besoin y avait-il d’aller donner, à un personnage qui de toute façon vient d’être inventé pour l’occasion, le nom d’un autre qui n’a rien à voir ? Ca apporte quoi à l’histoire que la jouvencelle à forte poitrine s’appelle Io plutôt que Germaine ?
Un peu comme si les soldats servant de chair à saucisse pour les scorpions et autres Méduse s’étaient appelés Jason, Hercule, Œdipe et Pâris…
Excellente critique encore une fois chapeau !
Ce qui m’as le plus choqué moi, c’est la fin… Wooaww le kraken est mort, mais il reste Hadès !( et là une scène imaginaire d’une bataille épique impliquant zeus et sont fan club, ou quelque chose de plus original, on est plus à ca prêt… )
6 sec plus tard, paf un orage sur l’épée, le petit tien bien le choque car il a des semelles isolantes, et hop on balance l’épée sur Hadès qui reste bien devant la trajectoire, et malgré ses réflexes divins, il se prend un morceau de ferraille dans la tronche chargé de pouvoir du Zeus encore bien affaibli…
Et hop le voilà en enfer !
Kiki avait l’air d’avoir quand meme une sacre mauvaise haleine… J’aurais pas aime partager ma biscotte avec lui.
on dirait kiki non ;

Ingénu que vous faites, odieux connard !
Ce n’était pas moumoune qui était derrière vous durant la séance, mais Satan en personne, votre vieux camarade cinéphile qui, non content de vous avoir entraîné dans ce traquenard, c’est amusé à vous hérisser le poil.
Quel rigolo tout de même
Question : es-ce qu’au moins ce film est beau? Pare que c’est un peu ce qu’on demande à ce genre de film (comme à une fille) – soit beau et tais-toi.
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Et sinon personne s’étonne de voir un film qui s’appelle « Le choc des Titans » sans qu’aucun Titan ne soit ni présent ni mentionnés? C’est vrai que c’est toujours mieux que « Le choc de voir Neeson déguisé en dieux des fo-folles »….
Je devais vous le dire Monsieur Connard, vous allez rigoler mais… Moumoune est le nom du chat de ma marraine, coïncidence ? Je n’pense pas… 😂😉
si le Kraken s’était transformé en savonnette , il y aurait eu beaucoup , beaucoup , beaucoup de mousse !
non ?
Rien que pour constater que Persée est le seul à avoir une coupe G-I tondeuse de tout le film, ça valait le coup de subir le choc des titans invisibles.