Soyons brefs.
Mesdames & messieurs, amis lecteurs, vous l’avez remarqué, le blog a légèrement diminué son rythme ces derniers jours. Cela a provoqué, chez vous Monsieur, une crise de manque impliquant force vomi et tremblements : je vous comprends, tant de désarroi, cela n’est guère supportable pour votre fragile organisme. Chez Mademoiselle, cela a plutôt provoqué quelques gémissements et sensuels palpages de débardeur, car tant de sentiments contraires déversés en si peu de temps, cela amène quelques réactions quelque peu étranges.
Pourtant, dans un immonde gargouilli pour l’un et dans un cri à faire rougir vos parents chez l’autre, vous ne posez qu’une seule question : « Pourquoi ?«
- Ah, Chronos, terrible ennemi & prédateur de bloggueurs
Le travail, mes doux agneaux, le travail. Terrible chronophage, il semble mâcher chaque jour avec un peu plus de célérité les pages de mon agenda et les digère mollement. Aussi, comme d’habitude en pareille situation, si des articles apparaitront malgré tout prochainement, vous êtes toujours les bienvenus dans les commentaires pour badiner avec le maître des lieux qui trouve toujours quelques minutes de-ci de -là pour venir s’informer du sort de ses malheureux lecteurs & lectrices.
Je m’en retourne donc à mon travail. Un lecteur averti en valant deux, ça devrait faire péter mes statistiques. Et maintenant, qu’est-ce que c’est que ce contrat où on m’empêche de coucher avec mes nouvelles collaboratrices ? J’vous jure, dans quel monde vit-on…
Ce n’est heureusement qu’une situation temporaire en attendant que vous deveniez le maître du monde (c’est en tout cas ce que vous laissez supposer. Je veux dire, difficile de se « contenter » du seul statut de Maître des lieux, aussi avantageux soit-il, s’pas ?). Si vous pouviez éventuellement me garder une petite place au Ministère du Stupre dans un futur plus ou moins proche, je pourrai m’assurer que les nouvelles collaboratrices soient en nombre et disposent d’un contrat adéquat.
Je note cette délicate attention. Heureusement, je m’étais déjà entouré de collaboratrices à mon service propre et à l’esprit ouvert.
C’est certainement le début de la déchéance, cher monsieur OC.
Votre verve acidulée, si plaisante soit-elle, ne peut empêcher ce journal d’être ce qu’il est: un blog. Ainsi, comme tous les autres blogs créés avant lui, et comme tous les autres qui le suivront, il est amené à dépérir.
Bien sûr, il y aura probablement un, peut être même deux rebonds ; ces moments où s’enchaînent quelques parutions après un long silence, de la même façon qu’on recontracte le gland quelque secondes après la jouissance.
Ne culpabilisez pas, l’odeur de formol ajoute un charme certain à la décoration.
La déchéance est déjà, chez moi, bien engagée ; et lorsque ça ne sent pas le formol, c’est bien parce que le souffre masque l’odeur.
Mais vous avez raison, il ne s’agit que d’un blog, qui un jour connaitra une fin (peut-être en même temps que son auteur ? Qui sait !) ; il me faudrait former un successeur alors. Une sorte de Dauphin qui trouverait les codes d’accès dans la capsule de la Sainte Huile de la cathédrale de Reims.
Hmmm.
Le coup d’aller quérir de l’huile ou autre matière lubrifiante dans des endroits interlopes pour s’y faire introduire, il a déjà servi!
C’est normal d’avoir moins de temps…
Mais s’il-vous-plaît, n’arrêtez pas votre blog! :o)
Des supplications de Laurel cette fois-ci ? Ho !
C’est le moment de m’allumer un cigare. Je n’ai plus qu’à attendre que quelques bloggeurs BDs me fassent de la pub sur leurs blogs respectifs comme Wandrille en son temps, puis à attendre des invitations pour des festivals divers avant de probablement poursuivre mon ascension jusqu’à avoir une aventure avec Sarah Palin dans le bureau ovale lors de son second mandat de présidente des Etats-Unis.
Merci en tout cas, Mlle Laurel.
Je proteste avec énergie contre cette réduction du rythme! C’est pourquoi j’ai une proposition éclairée à vous faire: vous n’avez qu’à faire une Blog Academy pour nommer des rédacteurs temporaires pour votre Blog. Le but n’étant bien sûr pas de nommer des rédacteurs, mais de les humilier et de s’assurer qu’ils ne perceront jamais.
Hmmm… Hélas, ces lieux sont empreints de ma charismatique aura ; à ce titre, on n’y pénètre pas si facilement.
J’irai plutôt humilier des rédacteurs de blogs dans la section « ho, le beau site ». C’est fait pour.
Bonjour,
Cherchez vous des collaboratrices?
A partir d’un certain bonnet, oui.
Je sens que l’on va vite se donner rendez-vous…
De nombreux appels pour nous dire qu’on ne peut incriminer le travail puisqu’il rend libre.
J’espère que nos amis polonais n’appellent pas en PCV.
Mettriez-vous en cause la gestion de votre standard ?
Je sais qu’il est dirigé par un bien sombre personnage…
Vous êtes chez vous, vos rythmes de publication étaient appelé à diminuer avec le temps de toute façon c’est comme cela que fonctionne un blog.
Le blog vieillit, ses articulations grincent ?
Disons que dans l’immédiat, il varie dans le temps, mais pas de manière constante. Une sorte de phénomène anarchique, ce qui plaira aux quelques lecteurs amateurs de Bakounine
Pour compenser une baisse de rythme, paraît-il inéluctable, les commentateurs sont-ils autorisés à commenter plus que de raison (et que de besoin itou)?
En dehors des commentaires laudateurs, dont le maître de céans, on le sait, est friand, autorise-t-on le commentaire superflu, voire pléonasmiquement superfétatoire?
En désespoir de cause, peut-on, par racolage en des blogs improbables, rabattre du con par paquet de douze?
Ma foi, les commentateurs sont invités à discuter follement en ces lieux ; voyez ces billets comme une sorte de boudoir où l’on peut discuter entre membres de la bonne société. C’est l’occasion de le faire puisqu’il n’y a pas véritablement de sujet à commenter.
Quant au rabattage, vous êtes un professionnel mon cher, comme vous avez bien su le montrer par le passé ; si je viens à monter une maison close autrement qu’au sens grivois du terme, je ferai appel à vos compétences pour amener à moi clients & fortune.
Pour la Fortune, il faudra prévoir une commission. L’Amour du Beau est une motivation, certes, mais l’Appât du Gain est en une autre.
Moins noble, je le concède. Mais la noblesse d’esprit, au contraire de celle de robe jadis, ne nourrit pas son homme.
Peut-on philosopher dans votre boudoir ?
Fort joli, monsieur Métafiot.
Réflexion faite, c’est peut-être une excellente chose que vous ralentissiez la parution de vos écrits: étant donné que nous prendrons moins de temps pour les lire, cela nous laissez le temps nécessaire pour savoir qui vous êtes en réalité, vous qui malgré votre statut incontestable (et incontesté) d’odieux connard dissimulez votre réel talent derrière un anonymat bien commode.
Sur ce, avec votre permission, je m’en vais me récurer la langue, j’ai l’impression d’avoir récolté un peu trop de matière à force d’exagérément vous lécher la croupe.
Cordialement.
Enquêtez donc sur ma terrible identité, qui sait quel diable vous trouverez tapi dans sa boîte ?
Par ailleurs, ma croupe et moi même vous remercions bien évidemment pour vos services humides & nombreux.
Je n’en puis plus, vous devez écrire. Ayez un peu de pitié pour vos lecteurs, faut-il vraiment vous supplier? Je vous aime, vous sentez bon.
(Maintenant, écrivez.)
Ca tombe bien que vous disiez ça, j’ai un article presque terminé sous le coude. Sous peu, guettez.
Magnifique, ça a marché. Rassurez-vous, je vous aime quand même.
Moi aussi je m’aime, merci.
Oh, maitre de l’odieuse connerie, où allons nous puiser notre dose de divin cynisme?
Mais, dans la drogue et les discours de Frédéric Lefevbre.
Lesdits discours peuvent provoquer de terribles effets nocifs pour le cerveau à la longue
Je note d’ailleurs vos mots clefs racoleurs à souhait.
Je suis assez fier de ma bassesse. Personne ne regarde en détails mes tags.
Je suis certain, maître, que les termes « mauvais », « daube », « nul », figurent à chaque fois dans ces fameux tags…