Star Trekking

Je crois que c’est quand je lui ai dit « Star Trek tu dis ? Ce n’est pas cet univers dans lequel des mecs organisent une gigantesque pyjama party dans l’espace ? » qu’il s’est énervé. Renversant le verre que je venais de lui resservir sur mon édition La Pleiade de L’Odyssée, il se jeta sur moi comme habité par tous les diables des neufs cercles infernaux en hurlant « Vulcan nerve pinch ! » ; sa main fit contact violemment avec la base de mon cou, et je sombrais dans l’inconscience.

A mon réveil, j’étais ligoté et bâillonné dans un fauteuil au cinéma, avec à mes côtés mon agresseur ; celui-ci, constatant que j’étais revenu à mes esprits, me dit alors « On va profiter de la sortie du dernier Star Trek pour te prouver que c’est bien plus que ce que tu crois. » . Et là, le film se lança.

L'affiche : le truc au fond, ce n'est pas une fleur bizarre, c'est le Narada. Design.

Nous sommes en 2233. L’USS Kelvin, un vaisseau spatial appartenant à la Fédération (les gentils, semble t-il) se promène tranquillement dans l’espace. A son bord, le commandant Robau et son second, Georges Kirk (la couleur des pyjamas indique qui a quel poste dans le vaisseau, d’ailleurs), sont tranquillement en train de disserter sur le fait que dis-donc, à bord il y a la femme de Kirk, et qu’elle est en train d’accoucher. C’est beau. Mais alors qu’ils en sont à ces considérations, ils se retrouvent soudainement devant un titanesque trou noir. Mais attention, un trou noir qui n’aspire rien, bien au contraire ! Il est en train d’accoucher (lui aussi) d’un gigantesque vaisseau, le Narada, visiblement conçu par un Gaudi sous LSD. A son bord, le commandant Nero, un type avec le crâne rasé et des tatouages partout type biker en plein trip tribal. Histoire de bien dire que ce n’est pas juste un humain avec des goûts merdiques, il a des oreilles pointues.

Nero n’est apparemment pas très content de se retrouver face à un vaisseau de la Fédération, et puisqu’il n’est pas content, il fait une petite démonstration de force avec son gros vaisseau en plombant la gueule au petit. Comme par hasard, il endommage pile-poil la propulsion pour empêcher le vaisseau de fuir,  puis arrête l’attaque et exige que le commandant Robau vienne à bord lui rendre visite pour « négocier ». Hmmm, ça sent le piège. Robau cependant accepte le marché, et laisse Georges aux commandes. Hélas, à peine Robau est il arrivé sur le Narada (dont l’intérieur est lui aussi conçu par Gaudi visiblement, ça reste logique) que Nero lui tombe dessus et lui pose plein de questions genre « Où est l’ambassadeur Spock ?« , et Robau, il se sent un peu con car il ne connait pas d’ambassadeur Spock. Au bout d’un moment, Nero, visiblement un peu paumé lui aussi, finit par lui demander en quelle année ils sont : 2233, ce qui a l’air de le surprendre. Et quand il est surpris, Nero, il tue des gens. C’est donc tout naturellement qu’il bute Robau, qui de toute manière, avait quand même un sacré nom à la con.

Georges qui voit sur ses écrans qu’il vient de paumer son chef, se déclare nouveau commandant de l’USS Kelvin, et décide de sauver le personnel. Mais puisque le vaisseau a une propulsion à moitié en rade, il doit faire fuir tout le monde par des navettes de secours. Or, pour qu’elles puissent fuir en paix, il doit leur faire gagner du temps. Et ça tombe bien, parce que figurez vous que les dommages dus à la petite démonstration de force du Narada quelques minutes avant ont certes endommagé la propulsion, mais pas assez pour que le vaisseau ne soit totalement immobile, mais juste assez pour péter le pilote automatique, mais pas assez pour que les commandes permettant à un homme seul de gérer tout le vaisseau ne fonctionnent plus. Ça fait quand même de bien belles coïncidences, puisque ça force le bon Georges Kirk à rester à bord pour mourir en héros pendant que sa femme accouche dans une navette. Puisque les armes du vaisseaux ne peuvent pas faire grand chose contre le gros Narada, Georges décide d’utiliser l’USS Kelvin comme gros suppositoire et file à son bord vers l’ennemi. Avant de mourir, il apprend que voilà, il vient d’avoir un fils, James Tiberius Kirk, et que c’est trop cool. Mais hélas, il doit mourir pour qu’il vive (c’est beau, j’en pleure), et s’écrase donc sur le vaisseau romulien. Ce dernier, constatant que l’impact du Kelvin vient de faire un impact sur son pare-brise gros comme un pièce de deux euros se replie vers chez Space-Glass, pour mettre un coup de résine magique dans l’impact. Les survivants de l’USS Kelvin peuvent donc fuir en paix.

Quelques années plus tard, on retrouve James Kirk, et l’on découvre que tout ce que Georges a réussi à produire, c’est un petit con hyperactif qui aurait bien besoin de ritaline en doses pour chevaux. Son hobby est par exemple dès son plus jeune âge, de balancer des voitures de collection dans les canyons de l’Iowa en se faisant poursuivre par les flics. Et quand ces derniers lui disent « Rhooo, James Kirk, petit coquin », lui leur répond d’aller se faire enculer, il fait ce qu’il veut, bordel à bites.

Dans le même temps, sur Vulcain, un jeune garçon, Spock, fils de Papa Spock et de Spockette. Spock, tout le monde se fout de sa gueule parce que sa mère est humaine. Alors entre deux lavages de cerveaux pseudo-scientifiques (il n’y a pas de filière littéraire sur Vulcain, tout le monde va en S), il pète un câble et tente de faire des prises de catch aux enfants qui se moquent de lui. Ce qui est mal vu, parce que les vulcains sont censés faire abstraction de tout sentiments, pour faire place à la logique, la pure. Nous découvrirons ainsi (et nous l’avons déjà un peu fait jusqu’ici) que le scenario, lui non plus, n’a pas su faire abstraction des sentiments sirupeux pour faire place à la logique.

Allez, bondissons plutôt dans le temps.

Dans un bar de l’Iowa, Kirk tente de draguer une pouf. Seulement voilà, ça échauffe les esprits des jeunes élèves officiers dragueurs de chez Starfleet présents (la flotte spatiale de la Fédération), et du coup, lui leur propose d’aller se faire enculer, parce qu’il fait ce qu’il veut, bordel à bites (notez qu’il a bien grandi ce garçon, il a mûri). Cela tourne à la baston, et notre bon Kirk se fait un peu malmener, voire carrément défoncer. Seule l’arrivée du Capitaine Pike met fin à la bagarre. Il se décide donc à discuter avec le jeune James Kirk, car il voit beaucoup de potentiel chez ce jeune homme (Pourquoi ? Parce qu’il picole, se bat pour des filles, insulte les gens et est arrogant comme une huître perlière ? Dans ce cas, Pike doit voir du potentiel dans tous les clodos bourrés qu’il croise). Il se décide alors à parler de son père, en lui disant qu’en commandant un vaisseau 12 minutes, il avait sauvé 800 vies. Et qu’il pense qu’il peut faire mieux. Alors du coup, il l’invite à s’engager dans les rangs de Starfleet pour devenir officier.

Comme tout vrai rebelle américain, Kirk fait de la moto sans casque, ouais.

Sur Vulcain, Spock aussi a grandi, et il a l’honneur de se voir ouvrir les portes, malgré son petit côté hybride, de la plus grande école d’ingénieur de Vulcain : Polytechnock. Spock a bien envie d’aller en école d’ingénieur : on y boit, on fait des soirées faluchardes, on s’échange des épisodes de Naruto et on joue en réseau toute la nuit en se paluchant sur les trois seules filles de la promo. Mais Spock a pourtant un rêve plus grand, mais déshonorant pour les vulcains : rejoindre Starfleet. Parce que dans la Marine Spatiale, on a le droit de porter des pyjamas toute la journée et d’avoir une fille dans chaque port, alors merde. Spock part donc sous les huées, tournant le dos à son avenir d’ingénieur pour devenir officier de la Fédération.

Revenons à Kirk, qui se décide finalement à rejoindre Starfleet, où on adore recruter des alcooliques indisciplinés pour commander leur flotte spatiale. Il y rencontre Mc Coy, un médecin lui aussi alcoolique, qui en sus a une véritable phobie de l’espace, de l’avion, de la téléportation, et de tous les trucs que l’on croise dans Starfleet. C’est d’une logique… vulcaine, tiens.

Trois ans plus tard…

Là, le lecteur assidu m’interrompt, avec raison pour me dire « Nan mais ho, tu oublierais pas un truc ? Nero et son super vaisseau, le Narada, ils ont fait quoi durant toutes ces années ? Ca doit faire plus de 20 ans, là, alors il était où, une fois son pare-brise réparé ? » Et bien, je vais te répondre, ami lecteur : on n’en sait rien. Probablement à un tournoi de Space-Scrabble géant (où l’on peut utiliser des mots en klingon). On le retrouve en tout cas à faire le guet près du trou noir (qui n’aspire toujours rien ! Quel gentil trou noir !). Attendez, vous voulez dire que Starfleet, après avoir perdu l’USS Kelvin et eu 800 témoins qui leur ont expliqué qu’un gros trou noir avait recraché un vaisseau géant, ils n’ont rien branlé ? Et bien oui. Ils n’ont même pas laissé une unité d’observation à proximité du trou géant cracheur de vaisseaux. Ils sont forts, chez Starfleet. En même temps, vu leur politique de recrutement, tout s’explique.

Toujours est-il que le trou noir crache un nouveau vaisseau cette fois tout petit (comme quoi, ça valait le coup de le surveiller, Nero l’a bien compris, lui !) : celui d’un certain ambassadeur Spock. Nero le capture aussitôt, et lui explique qu’il va se venger de ce qu’il lui a fait subir.

Mais revenons à la Starfleet Academy.

James Kirk n’a pas changé : il copule à foison, est arrogant comme pas deux, bête comme pas possible, etc. Et il vient encore d’échouer au test dit du « Superdur« , le test que personne ne réussit, simulant une tentative de sauvetage d’un vaisseau allié en pleine bataille face à l’ennemi. Or, Kirk n’en est plus à sa première tentative, et compte bien réessayer une nouvelle fois, malgré le fait que tous ses camarades lui rappellent qu’il est bien trop con pour réussir. Après avoir reprogrammé discretos la simulation, il la retente, et la réussit haut-la-main, ce qui n’est pas trop dur, vu que sa reprogrammation lui permet d’annihiler tous les ennemis présents à l’écran en moins de 5 secondes, le tout en mâchant une pomme et en baillant (exactement le type de mec qu’on veut avoir dans son armée).

Spock, qui avait programmé le test avec amour, trouve honteux qu’un type y arrive en trichant, et soulève donc la tricherie. Kirk est donc puni, mais comme c’est un petit con, il s’en fout, c’est un lascar, nique la société. Nos deux héros viennent en tout cas de se rencontrer, et s’opposent donc. Vont ils se réconcilier ? Mystère !

Notez le bon goût et le côté pratique des uniformes féminins.

Ces évènements sont interrompus par un appel de détresse venant de Vulcain : hop hop, tout le monde aux vaisseaux, on y va. Ha bon, il n’y a que les vaisseaux de l’académie qui sont disponibles, remplis de recrues à peine formées ? Ils n’ont pas une flotte, Starfleet, comme son nom l’indique ? Et bien non. Nos héros filent donc vers leurs vaisseaux respectifs, sauf Kirk, qui est privé de sortie pour avoir reprogrammé le simulateur de M. Spock. Heureusement, son ami Mc Coy trouve une ruse de guerre pour le faire monter à bord d’un des navires en partance, l’Enterprise, où lui est affecté : il inocule une maladie anodine à Kirk (même si celui-ci y fait une réaction allergique qui le fait gonfler, qu’est-ce qu’on rigole dans ce film) qui a des symptômes bien visibles, et utilise le code de Starfleet « Il est interdit d’empêcher un patient d’un médecin du bord de monter« . Et oui, c’est vrai que c’est très intelligent « Tiens, alors comme ça vous avez une maladie ultra-dangereuse et contagieuse ? Allez, montez à bord, le code nous interdit de faire autrement, je suis sûr que c’est ce qu’il y a de mieux à faire dans un lieu clos au milieu de l’espace. »

Bref, tout le monde finit à bord du vaisseau commandé par le Capitaine Pike (quel coup de chance !), secondé par le commandeur Spock (quelle coïncidence !) et où le médecin est donc Mc Coy (formidable). L’USS Enterprise est donc prêt à partir, et déjà, les autres vaisseaux de la fédération, l’USS Maurice Thorez, l’USS Hiro Hito, l’USS Misou-Misou et autres USS trucs ou machins s’élancent (oui, par une incroyable coïncidence, les vaisseaux de la Fédération ont le même indicatif que les navires de la marine américaine, c’est bien fait quand même). L’Enterprise part pourtant avec un poil de retard car son pilote, Sulu, a oublié de déserrer le frein à main (véridique). Vraiment, qu’est-ce qu’on se marre, je n’aurais été bâillonne que j’aurais ri à gorge déployé tant cela était hilarant d’originalité, lol, mdr, tout ça.

Kirk, pendant que son vaisseau voyage à vitesse grand V, remarque soudain des signaux exactement comme ceux qui avaient été émis le jour où l’USS Kelvin de son papa était rentré dans le mystérieux Narada sans pouvoir remplir de constat amiable. Il débarque donc tout pimpant sur la passerelle pour avertir le capitaine que « Houlala, attention, ça sent le piège, vite vite, il faut activer les boucliers« . Le capitaine Pike prend très au sérieux tout cela, et accepte de lever les boucliers. Oui, apparemment, chez Starfleet, les vaisseaux de guerre qui se rendent sur le lieu d’un appel de détresse y arrivent à poil. Une fois sur place, seulement, ils commencent à se dire « Tiens, si on levait les boucliers, ce qui ne nous coûte rien, par ailleurs.« . Hmmm.

En tout cas, l’USS Enterprise arrive sur place, et il a bien fait de lever ses boucliers, car cela lui permet de survivre ! A la sortie de l’hyperespace, en effet, un vieux piège pourri les attendait, et sans boucliers, tu étais instantanément détruit. Ce qui est con pour les autres vaisseaux, puisque preuve en est, ils naviguent entre les épaves de l’USS Misou-Misou et de l’USS Alain Duhamel, fraichement détruits parce qu’ils n’avaient pas leur Kirk à bord pour leur demander de faire ce qui semblait évident à tout être normalement constitué.

Ils voient aussi devant eux le Narada, tranquillement installé au-dessus de Vulcain, et qui a déployé une sorte de plate-forme de forage juste en dessous de lui, qui creuse au laser la planète. Mais pour quoi faire ? Je me le demande bien. En tout cas, le super rayonnement de cette plate-forme est si fort qu’il empêche toute téléportation. Et l’Enterprise, comme le Kelvin en son temps, n’a pas d’armes de calibre suffisamment gros pour transformer le Narada en gruyère. L’inverse est par contre possible (les épaves alentours le prouvant), et c’est en s’appuyant sur cet état de fait que Nero apparait sur l’écran de commandement, et ordonne au capitaine Pike de se rendre à son bord pour négocier. Comme pour le capitaine Robau ! Ho non ! Pike prépare alors son super plan de bataille : il va aller à bord du Narada pour gagner du temps, et confier le commandement de l’Enterprise à son second, Spock. Kirk, lui, ira sur la plate-forme de forage en parachute depuis une navette pour la désactiver. Il sera accompagné de Sulu, le pilote (qui comme il connait l’escrime, est évidemment le mec le plus évident qu’il y ai pour une mission commando) et de Raymond, un type en pyjama rouge, qui n’a pas de nom, mais que nous appellerons ainsi pour nous y retrouver un peu.

Et pendant ce temps, sur Vulcain ? Ils ne font rien ? Vous avez gagné : ils se contentent de regarder une foreuse géante faire un trou qui l’est tout autant dans leur planète. Ils sont forts ces vulcains. Ha si : certains d’entre eux se cachent pour se protéger dans des grottes. Ha oui, bon, ils avaient pas une super technologie & co ? Probablement des bunkers et des armes ? Et ils se cachent dans des grottes parce que Jojo-la-foreuse vient les voir ? Bon,  d’accord.

Nero travaille son air de penseur maléfique tous les jours après Midi les Zouzous

En tout cas, le plan de Pike est mis à exécution. Dans la navette qui va vers la station de forage, Raymond pose des questions :  « Quel est le con qui a oublié de me donner un nom dans le scenario ? Si j’ai pas de nom, je vais forcément mourir, puisque vous deux en avez un et pas moi ! Et puis pourquoi on lui tire pas tout simplement dessus à cette putain de plate-forme ? Ou qu’on lui balance une torpille ? Ou même qu’on lui balance une navette en auto-pilote dans la gueule, vu qu’écraser des vaisseaux dans d’autres, ça marche même sur ceux qui ont des boucliers, l’Histoire la prouvé avec le Kelvin ? Enfin j’veux dire, c’est complétement illogique, c’est quoi cette histoire de parachutisme à la con !« 

Alors que Raymond est tout à ces considérations, hop, il est obligé de sauter avec ses deux copains Kirk et Sulu, vers la plate-forme. Et figurez-vous que, incroyable, Raymond loupe son atterrissage et meurt carbonisé par le laser de forage ! Seuls Sulu et Kirk survivent, et affrontent (au corps-à-corps pour plus de testostérone) quelques pauvres types qui gardaient la dite plate-forme, et finissent par les vaincre ! Victoire !

Victoire, vous êtes sûrs ? Non, puisque dans la bande-annonce, on voyait bien Vulcain se faire détruire la gueule, se rappelle James Kirk. Et en effet, il est trop tard, puisque par un mystérieux procédé, le Narada crée un petit trou noir tout au fond du trou qu’il venait de creuser. Du coup, la planète s’effondre sur elle-même !

Nos deux héros, comme deux andouilles sur leur plate-forme, chutent alors de celle-ci parce que tout ce petit monde se met à secouer mais heureusement, grâce à l’expert en téléportation du bord, ils sont bien vites ramenés sur l’Enterprise en sécurité, alors qu’ils chutaient à plusieurs centaines de kilomètres à l’heure en direction du sol. Spock, lui, qui connait l’emplacement de la grotte où tous les vulcains lâches se cachent en cas de trou noir sur leur planète (appelée sur Vulcain « la grotte aux tapettes »), arrive à s’y téléporter et à sauver tout un groupe de sages vulcains de la mort, ainsi que Papa Spock. Spockette, elle, meurt comme une crotte, puisque le rocher sur lequel elle était s’effondre au moment de la téléportation. Oui, la téléportation, comme les appareils photos, a besoin de gens immobiles, sinon, c’est flou et c’est loupé. Attendez, le même téléporteur pouvait téléporter deux andouilles chutant à plusieurs centaines de kilomètres heures, mais pas une nana qui bougeait de 3 mètres  au mauvais moment ? Étrange. Je suis troublé. De là à dire que c’était pour le petit moment émotions (parce que plusieurs milliards de mort et la disparition de sa planète, ça n’émeut pas, mais la mort de maman, si). Spock est donc troublé et va bouder dans sa chambre, car il est plein de désarroi.

Tenue moulante obligatoire

Au même moment, à bord du Narada, Nero interroge Pike pour obtenir de lui les « codes de défense de la Fédération« . On ne sait pas trop ce que c’est, mais si c’est si important, on se doute bien que la Fédération serait bien conne de les filer à tous les capitaines de sa flotte. Mais comme Starfleet et la Fédération ne font que des choix idiots (cf leur politique de recrutement), une fois encore, ce serait bien possible. Pike refusant courageusement, Nero insiste, tout en lui révélant son plan (c’est un grand méchant : il adore révéler ses plans aux gens-attachés-qui-n’ont-aucune-chance-de-s’en-sortir) : il compte bien faire ce qu’il vient de faire à Vulcain à toutes les planètes de la Fédérations. En effet, il explique venir du XXIVe siècle, soit un siècle dans le futur, siècle où sa planète, Romulus, a été détruite parce que la Fédération n’aurait pas bougé pour leur venir en aide. Aspiré dans un trou noir et propulsé au XXIIIe siècle, lui et son vaisseau de forage (car oui, son super vaisseau méga blindé et surarmé est en fait un vaisseau de forage peuplé de paisibles ouvriers dont il est le simple patron, il faut le savoir), il vient coller une branlée à ceux qui ont laissé mourir sa planète pour se venger et leur montrer ce que ça fait. Pike, qui s’est endormi tout comme le spectateur devant le récit navrant et prévisible de Nero, est cependant appelé une fois encore à donner les codes de défense de la Fédération (mais qu’est-ce que c’est bon sang ? Et que foutrait il avec ça sur lui ?), et refuse. Nero lui colle donc une larve de Warung-Warung dans le slip, les larves de Warung-Warung étant connues pour leur capacité à grignoter la kikinette des plus récalcitrants. Pike pousse donc un cri en voyant la bête rentrer dans son bas de pyjama, car il y tient, à sa kikinette.

A bord de l’Enterprise qui a pris la fuite en abandonnant Pike, rien ne va plus. Spock est un poil tendu après la disparition de sa planète, Kirk lui veut aller péter la gueule aux méchants sans réfléchir, le ton monte, et Spock se sent obligé de mettre KO ce petit insubordonné, irresponsable et alcoolique de Kirk, au grand soulagement du spectateur qui en a clairement marre. Et pour être sûr qu’il ne casse plus les roudoudous de personne, Spock colle Kirk dans une capsule de survie qu’il largue sur une planète glacière qui passait juste en dessous d’eux à ce moment là. A noter que presque personne ne s’insurge de ce procédé étrange, mais ce n’est pas étonnant : Kirk est vraiment trop lourd comme personnage.

Et figurez-vous que la planète est peuplée de terribles monstres des neiges, qui mangeraient bien un bout de notre bon James. Mais celui-ci ayant de bonnes jambes, bien plus rapides que celles des créatures qui vivent sur la dite planète depuis des millions d’années, il arrive à s’abriter dans une grotte où, alors qu’une bestiole s’apprêtait à lui faire la peau, un mystérieux inconnu a surgi et a repoussé la bête. Qui est-il ? Il s’agit de Spock ! Mais de l’ambassadeur Spock, le Spock du futur, devenu tout vieux, mais encore reconnaissable grâce aux oreilles en pointes (la principale différence homme-alien, rappelons le), aux sourcils épilés façon bimbo et à la coupe de cheveux de Mireille Mathieu. C’est quand même beau : largué au hasard de l’univers, Kirk tombe par hasard sur une planète, qui est la planète où figurez-vous celle où le Spock du futur était lui aussi ! Puisque génial coup de bol, le Narada a largué Spock au hasard, pile sur cette planète ! On dépasse le stade de la coïncidence ? Allons-y : la capsule de Kirk a en plus atterri pile à côté de la grotte où il se planquait, sur une planète de plusieurs millions de kilomètres carrés… Vraiment, il y a un dieu pour les officiers hyperactifs de Starfleet qui oublient régulièrement leur Ritaline.

Vieux-Spock explique à Kirk qu’il vient d’un futur où voilà, une supernova allait engloutir Romulus, et qu’il est arrivé un poil trop tard pour créer avec de la matière rouge (quel nom à la con) un trou noir pour l’absorber et sauver la planète. Le trou noir est donc apparu, mais trop tard pour Romulus, et a aspiré Spock  et Nero (et leurs vaisseaux respectifs) pour les recracher un siècle plus tôt ; créant ainsi, une réalité alternative, wouaaaaaaah…

Vieux-Spock ajoute aussi que c’est Kirk qui aurait dû être capitaine, et Spock son second. Et qu’ils auraient dû être super potes. Il propose donc un super plan à Kirk pour prendre le siège de capitaine et latter Nero… Plan qui consiste à énerver Spock suffisamment fort pour qu’il ne soit plus apte à commander. Ensuite, il suffirait d’aller sur le vaisseau de Nero (trop facile) pour récupérer la petite navette de Spock (sans problèmes) sans se faire massacrer par les méchants (les doigts dans le nez) avant d’utiliser la matière rouge  qui s’y trouve et dont les vilains se servent pour détruire des planètes pour les engloutir dans un trou noir (tranquille Emile). Ce plan étant génial, Spock et Kirk décident pour le moment de se mettre en route pour le poste avancé de la Fédération situé juste à côté.

Pardon ? Vous voulez dire qu’en plus d’être tombé pile à côté de la bonne grotte de la bonne planète, Kirk est tombé pile à côté d’un poste de la Fédération ? Quelle chance ! Mais alors pourquoi Spock attendait il comme un con dans une grotte alors qu’il aurait pu le faire au chaud au poste en question, et prévenir la Fédération de la menace ? Mystère. Peut-être aime t-il la sensation d’avoir les tétons tout durs quand il fait froid ? Quel pervers, ce Spock. Des années à voyager en pyjama, ça vous marque son homme.

"Et hop !" : Vieux-Spock lutte contre l'arthrite de ses doigts chaque jour par de savants exercices de la main

Coup de chance (oui, bon, on n’y croit plus depuis longtemps, mais bon, coup de chance quand même), le poste de la Fédération abrite Scotty, un expert en téléportation, qui travaille sur un nouveau type de téléportation qui permet de se rendre dans n’importe quel vaisseau, même en hyperespace ! Il est fort. Sauf qu’il manque juste une solution à son équation, solution que Vieux-Spock a évidemment sous la main vu qu’il vient du futur, et lui donne donc. Scotty et Kirk décident donc de se téléporter sur l’Enterprise, pendant que Spock ira faire, je sais pas moi, de la couture, tiens.

Nos deux héros débarquent à bord, et après une scène censée être drôle (« Ho non, Scotty s’est matérialisé dans un tuyau, il a l’air bête !« ), ils se rendent sur la passerelle pour expliquer à Spock (le jeune, cette fois, on oublie Vieux-Spock, merci) que les revoilà. Spock s’étonne, mais Scotty explique que voilà, grâce à sa nouvelle technique de téléportation, c’est tout à fait possible, et qu’en plus, c’est dans le scenario, il n’a qu’à le relire. Il est donc temps pour Kirk de prendre la place de Spock.

Kirk doit donc l’énerver ; ça tombe bien, énerver les gens, c’est ce qu’il fait de mieux. Il explique donc à Spock que Spockette, elle a passé sa vie à sucer des Schblörg (des sortes de poneys vulcains) et qu’à l’heure qu’il est, elle doit être en plein gang-bang avec tous les autres vulcains morts. Spock se contient, mais c’est finalement quand Kirk  lui dit qu’il a une coupe de cheveux ridicule qu’il s’énerve, et décide, non pas de rebalancer Kirk dans une autre capsule, cette-fois vers un soleil quelconque, mais plutôt de se démettre de ses fonctions de capitaine de remplacement qu’il est trop énervé pour assumer. Kirk, qui n’a donc toujours rien à foutre sur l’Enterprise (deux fois qu’il y monte, deux fois que c’est en clandestin), prend donc le siège du capitaine, sous les yeux émerveillés de l’équipage (qui n’a pas l’air de se soucier d’être mené par un débile profond surexcité et arriviste).

Spock, lui, boude. Heureusement, Papa-Spock vient lui dire des gentillesses sirupeuses, puis Kirk vient lui proposer de devenir son second. Ce qu’il accepte. Mais qu’il est con, ce Spock.

En tout cas, direction la prochaine cible du Narada : la Terre. L’Enterprise s’y rend discrètement, et grâce à la über-téléportation de Scotty, téléporte directement dans le Narada sans se faire repérer… Spock et Kirk. Oui, deux. Contre tout un équipage. Et oui, le commandant et son second, parce que c’est bien connu, il n’y a personne d’autre pour le faire. Ni plus de personnel disponible : il y avait de la vaisselle à faire à la cantoche de l’Enterprise, et ça mobilisait tout le monde.

"Allez mec, à nous deux, on se finit le film !"

En environ 5 minutes, nos deux héros massacrent tous les méchants qui se dressent sur leur passage, désactivent la super foreuse de l’espace du vaisseau, et récupèrent le Capitaine Pike, qui se débattait toujours avec une larve dans son slip. Spock en profite pour récupérer la navette de Vieux-Spock, qui contient la matière rouge, et s’enfuit à fond les ballons. Dans le même temps, Kirk lui fait gagner du temps en se battant au corps-à-corps (allez savoir pourquoi) contre Nero (ha, si, je sais pourquoi : c’est toujours comme ça que le gentil combat le grand méchant), en sautant de passerelle en passerelle dans l’architecture torturée et inefficace au possible du Narada. Nero finit par avoir le dessus, mais bon, finalement, il se dit qu’il va plutôt laisser Kirk en plan et se lancer à la poursuite de Spock, de sa navette, et de la précieuse matière rouge.

Nero n’achève pas Kirk ? Non ? Même pas ? Alors à quoi ça servait de se battre contre lui si c’était pour ne pas le tuer ?

Qu’importe : il y a course poursuite entre le Narada et Spock, et Spock finit par faire, une fois suffisamment loin de tout coin habité, une queue de poisson au Narada, qui a de très mauvais freins. Kirk, Spock et Pike sont alors téléportés (c’est pratique quand même) jusqu’à l’Enterprise, pendant que la matière rouge, entrée en collision avec plein de trucs et de machins, crée un nouveau trou noir. Mais cette fois-ci, un vrai, un qui détruit en de grosses explosions le Narada, pas genre qui va le recracher un siècle avant. L’Enterprise commence aussi à être aspiré, mais grâce à une bonne vieille ruse de guerre, nos héros se propulsent loin du trou noir. Avant qu’ils ne soient engloutis, Kirk propose à Nero (les communications passent bien malgré le trou noir) de l’épargner avec son équipage et de les téléporter à bord, mais Nero qui boude très fort (et son équipage qui le suit aveuglément et ne tente pas la mutinerie) refuse. Salut les gars.

Au final, nos héros s’en retournent sur Terre où ils sont les héros du peuple ; Kirk devient le nouveau capitaine de l’Enterprise, puisque Pike est désormais en fauteuil roulant (la larve lui a rongé bien plus que la kikinette, visiblement), Spock est son second (il n’a pas le droit à une promotion, lui, ha mais), et tout le monde est content. Spock croise Vieux-Spock, ils se font la bise et…

FIN

Ha bin décidément, il y en aura eu des trous noirs dans ce film. Je crois qu’on ne va pas tous les lister, mais le premier a dû toucher la salle des scénaristes. Et je doute qu’il les aie recraché dans le passé, cette fois.

33 réponses à “Star Trekking

  1. « Star Treck » en boche. La grande classe!
    Si vous ne maîtrisez pas la langue, on pourrait croire que les quelques billevesées du scénario sont dues à des soucis de traduction.
    Mais je ne sais pourquoi, je ne crois pas à cette hypothèse. La théorie du trou noir qui a englouti la fine équipe de scénaristes est plus plausible.
    C’est vrai, ces saloperies de trous noirs, on en trouve partout, maintenant. La faute aux micro-ondes, sûrement…
    (Un « Gaudi sous LSD »! Mais vous les sortez d’où?)

  2. Vous avez *vraiment* vu le film ?
    Parce que, moi, même pour écrire un article comme le votre, Star Trek c’est au dessus de mes forces.
    Vous êtes un saint.

    • Oui je l’ai vu.
      Et tel un martyr, je souffre au cinéma pour vos péchés, et pour vous éviter d’y aller.

      C’est une mission sacrée, une croisade moderne.

  3. Cher Odieux Connard,

    vous semblez dépenser une bien odieuse fortune pour de bien odieux films !
    Si je regarde les quelques pages précédentes, je vois qu’entre GI Joe et Star trek se cache 2012, et je suis sûr d’en oublier.
    Une question sans interêt me taraude donc (si tarauder signifie « avoir réussi à trouver quelque chose à dire pour laisser un commentaire »).

    Regardez vous un film dans le seul but de laisser un odieux article, ou avez-vous un odieux goût de chiotte en matière de cinéma ?

    • Une excellente question, en réalité !

      Disons qu’effectivement, grâce à Satan et à ses places en rab’, j’ai l’occasion de pouvoir visionner tout un tas de daubes au cinéma, ce qui est mon petit plaisir malsain.

      Et la cerise sur le gâteau consiste à en faire un article, permettant ainsi de conclure ce petit rituel pervers qui est le mien.

      J’ai donc un odieux goût de chiotte pour mes hobbies.

  4. Esquinter un exemplaire de la Pléiade… Ce type mérite la mort.
    J’espère, cher odieux Connard, qu’une fois libéré de vos liens, vous lui avez administré son juste châtiment.

    • Je l’ai bien évidemment envoyé en direction d’un trou noir.

      C’est tout ce qu’un tel crime mérite.

      • Mais surtout pas! Il va revenir dans le passé! Ah et mourir d’inanition faute de SF et de Star Trek, bien vu.

  5. Pourquoi ne pas faire une critique sur un « bon » film? Je veux dire qu’il est facile de critiquer un « mauvais » film, même si vos critiques sont criantes de vérité, mais je vous mets à l’épreuve: pour une de vos prochaine note, prenez un film, culte, plusieurs fois oscarisé, que sais-je? (par contre, ne critiquez pas « La Môme », ce ne serait que trop facile), et tentez de réaliser un article digne de votre réputation.

    Respectueusement,
    Salopard

    *
    * *

    • Excellente remarque : mais comme tout bon connard, j’aime la facilité.

      « prenez un film, culte, plusieurs fois oscarisé, que sais-je? »

      Pourquoi pas ! Je m’en étais déjà pris à Tarantino, mais comme film culte et plusieurs fois oscarisé, je vois bien… Titanic, tiens.

      • bien sûr Titanic!!! Mais c’est de la facilité aussi… Cela dit, j’ai bien envie de lire la critique façon odieux connard de cette vieille bouse sentimentalo-maniché-pleurnicharde!

        sinon, il y avait aussi « autant en emporte le vent ». C’est du lourd!

  6. Titanic! Tiens tiens… ne serait-ce pas un vieux film sorti il y a moult et moult années… Trop facile encore! Sincèrement désolé Mr Connard. Tarantino,lui, bien qu’encensé par la critique, ne fait simplement qu’un mélange de plusieurs films cultes… Essayez plutôt de critiquer des films qui n’ont pas l’habitude d’être piétinés…. Essayez un Kurosawa par exemple…

    Respectueusement,
    Salopard

    *
    * *

    • Rassurez-vous : j’ai dans les cartons une autre critique d’un film sorti il y a quelques années et que je descendrai avec plaisir, bien mieux (ou bien pire ?) que Titanic. Article publié la semaine prochaine, je pense.

      D’ailleurs, concernant votre idée : justement, Tarantino n’a pas l’habitude d’être piétiné ! D’où l’exercice, salutaire, d’enfin le faire…

      Cependant, votre idée n’est pas mauvaise ; ne me reste qu’à trouver un film assez récent et nominé. Et surtout, qui me donne envie de le faire !

  7. Mhhh… votre idée est alléchante en tout point. Mais bon; n’essayez pas de tomber dans le « film simple a critiquer ». Mettez de coté Woody Allen & compagnie. Critiquez du grand cinéma, du grand art, se révèle plus difficile qu’on ne peut le croire. J’ai d’ailleurs cité un nom, qui est (volontairement?) oublié dans votre réponse: Akira Kurosawa. Ce cinéaste a réalisé pendant un temps des films grandioses (voir « Le Château de l’Araignée », ou mieux, « Rashōmon »).
    Critiquez des films grandiose ne fera qu’accentuer votre goût et vos nobles billets. A film grandiose critiques grandioses!

    Respectueusement,
    Salopard

    *
    * *

    • Si j’ai omis le nom de Kurosawa, c’était simplement pour montrer mon mépris du peuple japonais, abordé, justement dans le film que nous verrons la semaine prochaine.

      Maintenant, une fois encore tout le problème est là : il faut que le film me donne envie de prendre le temps de le descendre…

      Nan parce que des fois il m’arrive d’aimer des films, et là je me sens…souillé.

  8. Ainsi donc vous étiez aussi à Guadalcanal pour autant détester les Japonais? Que nenni, je n’y crois point. Le plus souvent, lorsqu’on déteste le peuple japonais, c’est pour sa détestable néo-pop culture. Cependant, essayez de visionnez quelques films d’eux, du moins, de Mr Kurosawa, ceux-ci peuvent paraître ennuyeux pour des profanes, mais certes pas à mes (et aux vôtres, du moins je l’espère) yeux.

    Concernant le film de la semaine prochaine, se situe il dans la liste que je vais dresser?
    Mhhh tout d’abord je vais chercher des films qui pourraient sensiblement brûler mes prunelles… « Crow Zero »?
    Si ce n’est cela, peut être un Miyazaki? « Le voyage de Chihiro » peut-être? Ou sinon « Mon voisin Totoro »? Ou plus simplement « Princesse Monoké »?.

    J’espère que j’ai vu juste et que le prochain billet portera sur cette liste (mais je ne serais pas déçu non plus)

    Respectueusement,
    Salopard

    *
    * *

    • Ah, je ne révélerai rien de mon passé et de mes visionnages… Ni plus avant sur ce prochain article !

      (J’aime les effets d’annonce)

  9. mais…odieux connard…vous vous faites de plus en plus aggressé…deviendrez-vous une pauvre bête chétive…?

      • De plus, le « Doc » a oublié un élément fondamental du paradoxe temporel. Pour qu’il y ait paradoxe temporel, il faut qu’il y ait sujet à icelui.
        Dans le cas qui nous intéresse, il aurait fallu un scénario AVANT pour qu’il puisse disparaître APRES.
        Ben oui…

      • Ah oui, les réalités alternatives. Et les ruptures du continuum spatio-temporel, aussi (on n’y pense jamais, et pourtant).
        Donc, le « Doc » sous-entend qu’il avait un scénario APRES, mais qu’à cause des allers-retours dans le temps, il a été détruit AVANT?
        Et pourtant, c’est le scénario qui prévoit ces voyages dans le temps. Donc le scénario qui aurait été écrit (c’est un futur post-antérieur) se serait lui-même détruit? Ça, c’est du paradoxe temporel, nom de Lui!

  10. Ptin le film a l’air tellement chiant que j’ai même pas réussi à aller au bout de la chronique… Faudrait songer à les raccourcir, on est sur internet, merde.

    • Je sens s’exprimer l’homme frustré de ne pas avoir plus de temps à consacrer à ses propres pavés !

      Petit filou.

  11. Vos écrits sentent un peu trop l’huile. Un style, mais la redondance vous guette. Savourez vos lauriers (peut-on dire cela? il n’y a que la Pythie qui mâchouillait du laurier prophétique), mais ne malmenez pas trop les lecteurs pré-critiques. Cordialement

  12. M…mais ! Ai-je bien lu « l’Histoire la prouvé avec le Kelvin » ?
    J’exige le retour de l’apostrophe !!!

  13. Article génial! Et pourtant j’ai adoré le film!
    Petit bémol cependant: le fait que Kirk atterrisse sur la même planète que vieux Spock n’est pas dû à une coîncidence: c’est parce que cette planète est la plus proche de vulcain, donc:
    -du point de vue de Nero, c’est cool, il peut balancer vieux Spock dessus pour qu’il assiste à la destruction de sa planète histoire de lui apprendre.
    -du point de vue de Spock, c’est cool aussi, il peut larguer ce petit con de Kirk plus tôt,vu qu’ils sont juste à coté.

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