Divergente (dame) II

Comment ? Vous n’avez pas lu le spoiler de Divergente I ? Mais enfin, ce n’est pas sérieux, ça !

Laissez-moi vous rafraîchir la mémoire avec la version abrégée de la chose.

Divergente I. Dans le futur, et après une grande guerre, il ne reste plus qu’une seule ville peuplée dans le monde : Aix-en-Othe Chicago. Dans les ruines de la cité désormais entourée d’une immense clôture, la civilisation s’est reformée autour de 5 factions : les Fraternels, qui sont de gros hippies qui ont pour mission de s’occuper des cultures au-delà de la clôture, les Érudits, qui savent compter jusqu’à au moins 28 et sont les médecins et autres scientifiques du coin, les Altruistes, qui sont gentils et donc gouvernent (celui qui a ri a perdu), les Sincères, qui rendent la justice, et enfin les Audacieux, qui distribuent des claques quand il le faut et gardent la clôture. Non, aucune faction ne comprend d’ouvriers ou d’artisans : tous les supers ordinateurs des Érudits sont fabriqués par des lutins je suppose. On notera aussi la présence des Sans-Factions, qui comme leur nom l’indique, n’ont aucune faction et sont donc les clodos du cru. L’histoire est centrée sur Tris, une fille d’Altruistes qui le jour de choisir sa faction, fait péter le test, qui est à peu près aussi compliqué que le baccalauréat. On en déduit que c’est une Divergente, à savoir quelqu’un qui n’a sa place dans aucune faction, et représente donc un danger (alors que les Sans-Factions, qui sont exactement identiques, tout le monde s’en fout, merci). Elle cache donc son terrible secret et rejoint les Audacieux où elle rencontre un autre Divergent, à savoir leur chef, Quatre. Quatre qui lui aussi cache ce terrible secret en l’ayant tatoué en énorme sur son dos (véridique) et a un autre secret : il a une faiblesse, le vertige (alors que c’est le chef des gens qui patrouillent au sommet de la clôture géante, merci aussi). Autant dire que je ne sais pas vous, mais moi, j’aime déjà ce fabuleux personnage. Oui mais voilà : Jeanine, la chef des Érudits, a décidé que les Altruistes étaient des cons et qu’elle allait faire un coup d’état, hop. Elle fait donc injecter aux Audacieux un dispositif pour officiellement les géolocaliser, mais en fait pirater leur petit cerveau pour en faire son armée. Puis, elle envoie ladite armée massacrer les Altruistes, hop. Heureusement, Tris étant une Divergente, elle échappe au super contrôle, sauve Quatre, doit tuer un ou deux amis dans l’affaire et voir ses parents mourir, mais parvient à stopper le coup d’état et à détruire l’ordinateur de contrôle de Jeanine. Cela fait elle… heu… elle fuit. Voilà. Alors qu’elle a gagné. Elle n’explique rien et se barre vivre chez les Fraternels, loin de Chicago, pour s’y planquer et cultiver du chichon le temps que ça se tasse (je suppose en tout cas, car c’est inexplicable).

Le spoiler complet était ici.

Et nous nous en étions arrêtés là.

Prêts pour cette suite palpitante, mais uniquement dans le sens où elle file des palpitations à tout ce qui a un QI supérieur à 17 ?

Spoilons, mes bons !

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L’affiche : le message est clair. Tout cela n’aura strictement aucun sens.

Notre film s’ouvre sur de gros Kangoos blindés qui rôdent dans les ruines de Chicago, et plus particulièrement dans l’ancien quartier des Altruistes. Sur leurs flancs, des écrans diffusent de la propagande de Jeanine, que je vous retranscris aussi fidèlement que possible :

« Bonjour les amis, je suis Jeanine, et je suis gentille. Je tenais à vous dire que la tentative de coup d’état du dernier épisode avait été organisée par les Divergents, ces petits rabouins, moi, je n’y suis pour rien, hihihi. Comment ? La technologie qu’ils ont utilisé pour prendre le contrôle des gens ? Heu, noooon, je ne sais pas d’où elle venait, mais sûrement pas de la seule faction technologique de la ville. Les milliers de témoins qui m’ont vu parader au milieu de mon armée hypnotisée ? Ils sont heu… partis ? Faire… des courses. Mais loin, très loin ! Non vraiment, je n’y suis pour rien. Voilà ? Je crois que c’est tout ce que j’avais à dire. Donc, merci à toute la population de faire la chasse aux Divergents, qui sont un danger pour notre civilisation, merci aux Sincères dont le boulot est de rendre la justice mais qui se sont tripotés pendant que je tenais un coup d’état, et merci à Tris et ses amis de s’être enfuis au lieu de me dénoncer à la fin du volume précédent, histoire de me laisser le champ libre. Sinon, il n’y avait pas de suite, et ça, c’eut été ballot !« 

Fascinant. Ce film a tout d’un grand.

Mais revenons à nos Kangoos : car en descendent de vilains Audacieux au service de Jeanine, qui fouillent les ruines des maisons Altruistes, et trouvent dans la demeure de feu les parents de Tris une curieuse boîte. Visiblement, c’est ce qu’ils étaient venus chercher, car ils ont l’air drôlement contents. Fort bien. Ils ramènent le tout à Jeanine, qui a une salle immense sans un meuble juste pour poser le bousin (les méchants n’ont jamais de problèmes de loyer), et s’exclame :

« Hahaha… grâce à cette boîte, nous allons avoir l’arme pour nous débarrasser de TOUS les Divergents ! Mais seul un Divergent peut l’ouvrir… arrêtez TOUS les Divergents !« 

Je vous la refais.

« Hahaha… grâce à cette boîte, nous allons avoir l’arme pour arrêter TOUS les criminels ! Mais seul un criminel peut l’ouvrir… arrêtez TOUS les criminels !« 

C’est vrai que s’il suffit de l’ordonner pour que ça arrive, la boîte va être drôlement utile ensuite. Vraiment. J’y crois. Quel scénario fabuleux.

Cela dit, je vous sens impatients de retrouver notre fabuleuse héroïne, Tris, aussi allons voir ce qu’elle fait de ses journées.

Hé bien, Tris et ses compagnons, à savoir Quatre, son amoureux un peu con, Peter, un Audacieux qui a suivi le mouvement et Caleb, le frère de Tris, devenu Érudit avant de fuir en voyant ce que Jeanine prévoyait, sont tous dans une petite ferme des Fraternels, loin de Chicago. Où Tris fait régulièrement des cauchemars : elle revoit ses parents mourir, ses amis aussi, et tout ça parce qu’elle est une Divergente, snif, c’est vraiment trop injuste. Heureusement, Quatre et son dictionnaire des phrases toutes faites la soutiennent. Mais ça ne suffit pas à Tris, qui décide de faire sa rebelle. Elle a besoin de changement, une révolution est en cours, elle est Divergente elle va… elle va… SE COUPER LES CHEVEUX !

Ah oui, non mais ça ne rigole pas.

Tris part donc s’isoler avec une vieille paire de ciseaux, et la bougresse doit secrètement être de la caste des coiffeuses, car seule avec ses ciseaux, non seulement elle se fait une super nouvelle coupe, mais même des mèches dites donc ! On va dire que ces ciseaux étaient irradiés et lui font briller le poil. Elle a perdu 15 ans d’espérance de vie, mais maintenant, elle a une coupe kikinoute. Ça valait le coup.

Nouvellement coiffée, elle va donc retrouver ses amis et tous planqués parmi les Fraternels, ils discutent paisiblement. Que faire à présent ? Rester cachés ? Retourner à Chicago ? Jouer à la marelle ? Tris pense qu’il n’y a qu’une chose à faire : tuer Jeanine (tu aurais dû y penser dans le volet précédent, quand tu l’avais sous la main, m’enfin, moi je dis ça, hein). Peter, qui aime bien foutre la merde, n’hésite pas à lâcher « Ah ben tu devrais y arriver facilement, un peu comme tu as tué tes parents ! Bouuuuuuuh !« . C’est gratuit, ça sort de nulle part, ça n’a aucun rapport avec la choucroute : je sens que Peter va servir à faire n’importe quoi dans ce film. En tout cas, Tris se propose donc de lui péter la gueule pour lui apprendre à s’exprimer en margoulin, chose qui énerve un peu ces gros hippies de Fraternels autour d’eux, dont la chef, Johannah, décide de les convoquer dans son bureau. Oui, dans mon bureau, tout de suite, bande de délinquants ! Et donnez moi vos carnets de correspondance ! Je mettrai un mot à vos parents ? Comment ça ils sont morts ? Hé bien vous serez collés !

La discussion s’engage donc.

« Ecoutez-moi bien les Divergents & co, là, vous êtes bien gentils mais vous êtes un peu lourds à être violents ! Nous, on ne soutient pas les gens violents !
– Hmmmm donc par exemple, vous ne soutiendriez pas un groupe violent quelqu’il soit ?
– Non !
– Donc mettons une caste de gens violents, chargés de la sécurité, qu’on appellerait les Audacieux, jamais vous ne la nourririez, n’est-ce pas ?
– Jamais ! 
– Okay. C’est quoi votre rôle déjà ?
– Nourrir les factions que sont les Altruistes, les Érudits, les Sincères et les Audacieux ! Mais je ne vois pas le rapport.
– Jeee vois. Grosse culture de beuh par ici les enfants.
– Bon, vous m’énervez avec vos remarques, petites langues de putes. Revenons au sujet : vous devez partir. Votre violence nous pose problème.
– On ne pourrait pas juste dégager Peter le gros boulet ?
– Non, ce serait intelligent.
– Je vois. Mais ne pourriez-vous pas nous laisser rester encore un peu, quand même ? Alleeeeez ! Alleeeeeeeeeez !
– Bon. D’accord ! Mais juste une dernière f… »

La conversation est soudain interrompue par la bruyante arrivée de véhicules blindés bourrés des Audacieux au service de Jeanine un peu bad ass comme on dit, que nous appellerons les Badacieux pour aller plus vite. Ils descendent de leurs camions et obligent les Fraternels du coin à se regrouper. Johannah ordonne à Tris & co de rester cachés dans son bureau pendant qu’elle va tenter de comprendre ce qu’il se passe ici, dites-donc, c’est quoi ce souk ?

Mais dans la ferme, les Badacieux commandés par le terrible Jean-Jacques se montrent relativement violents avec les pauvres Fraternels.

Quand soudain, jaillit d’un buisson… Marcus ! Le père de Quatre !

« Bonjour les amis ! Je suis Marcus, le père de Quatre, comme le dit la ligne au-dessus ! Je me suis planqué ici moi aussi et depuis le début du film, j’essaie de parler aux héros pour leur donner des informations super importantes, mais ils refusent de m’écouter ! Alors j’essaie de me rendre utile en vous ordonnant, en tant que chef de la faction rasée des Altruistes, de laisser partir les Fratern…
– Tais-toi, tu ne nous intéresses pas.
– Vous réalisez bien que je suis Marcus ? Le chef des Altruistes ?
– Oui.
– La faction que vous avez éradiquée volontairement ?
– Oui.
– Marcus ? Recherché au point d’être ici à se cacher chez les Fraternels ?
– Oui.
– Vous êtes super violents avec tout le monde, mais moi, vous me dites juste que je ne vous intéresse pas ? Vous ne me tuez pas, tabassez pas, ou même ne m’arrêtez pas ?
– Non.
– Je… qu’est-ce que je fais alors ?
– Hé bien, tu te barres du film. »

Vous avez bien lu. Non seulement les super méchants n’en ont rien à faire de tomber sur le chef des gentils qu’ils ont combattu tout le volet précédent, mais en plus, il n’apparaîtra plus du film. On aurait pu penser qu’il essaierait de faire quelque chose, de riposter, de venger sa faction, de faire tomber Jeanine… non. Probablement qu’il reste ici à élever des poules et jouer au poker avec des écureuils. Super. Vraiment. Diego, mon petit, il va falloir préparer double ration de schnouf en rentrant.

Même Johannah, pourtant une Fraternelle, tourne le dos à Marcus et n’en a que faire. Désolé Marcus. Personne ne t’aime.

Johannah, elle, va s’enquérir de ce que veulent les Badacieux.

« Ecoutez les amis, ici, on cultive des carottes, on se défonce à la ganja et on joue du djembé au coin du feu. Pourquoi venir nous embêter ?
– Nous cherchons les Divergents, Madame. coopérez et nous repartirons promptement.
– Et comment vous allez les reconnaître ? Tous ne sont pas assez cons pour s’en faire un tatouage sur le dos. Et je dis ça au hasard, bien sûr, hein, héhé.
– Hé bien figurez-vous que nous avons une nouvelle technologie : un scanner portatif qui permet d’identifier juste en le passant devant le visage de quelqu’un à quelle faction il appartient, ou s’il est Divergent.
– Ah bon ? Ben merde ! Dans le volet précédent, pour savoir à quelle faction appartenait quelqu’un, il fallait leur faire passer un super test, leur injecter du liquide, leur faire passer une épreuve… c’était même un peu le thème du film puisque ce test super complexe et symbolique révélait à l’héroïne qu’elle était divergente !
– Oui, ben maintenant, on a ça.
– Et vous l’avez inventé et produit – sans ouvriers ! – en moins de quoi ? Deux semaines ? Un mois depuis le précédent film ?
– Rah, mais chut à la fin ! Allez, scannez-moi ces gueux !« 

Et le scannage de gueux commence. Parmi eux, on en trouve quelques-uns vaguement divergents (car oui, on est divergent avec un pourcentage, du genre « 10% divergent » alors que personne n’a un pourcentage du genre « 10% sincère ». Non. Tu es Fraternel ? Tu es forcément 0% Sincère. Donc un gros bâtard en fait ? C’est vraiment complètement con, ce truc), qui sont aussitôt arrêtés et emmenés. Mais Jean-Jacques sent lui qu’on lui cache quelque chose. Comme par exemple, Johannah, qui ne bouge pas, comme pour l’empêcher de venir inspecter son bureau. Jean-Jacques se dit qu’elle doit planquer des Divergents, et l’écarte donc pour passer.

Nos héros voyant la chose depuis une fenêtre, commencent donc à essayer de se déplacer sur la mezzanine de la grange qui sert de bureau à Johannah (et ce sans faire de bruit ; essayez chez vous, vous verrez, c’est compliqué) pour se dérober à la vue du malandrin. Mais bien vite, ils comprennent qu’ils sont pris au piège ! Il va falloir filer par une fenêtre. Quatre donne donc ses ordres :

« Tout cela est bien mal barré ! Je propose que l’on se disperse pour faciliter notre fuite. Qu’en dis-tu Peter ?
– Tu veux dire, dispersion… chacun pour soi ?
– Oui, chacun pour soi.
– Okay, dans ce cas : ÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀ l’aaaaaaaaaaideuuuuuuuuuuuuuuuh ! Ils sont lààààààààààààà !« 

Et Peter se met à gueuler comme un parisien sur le périph’ à 18h30.

Aussitôt, Quatre, Tris et Caleb insultent sa mère avant de filer par une fenêtre. Ils galopent comme ils le peuvent, tabassent les Badacieux sur leur chemin, et parviennent à s’éloigner de la ferme sans être rattrapés par les véhicules blindés des vilains, qui doivent rouler à sept kilomètres heure, au mieux. Nos héros peuvent donc filer dans les bois, et encore poursuivis par les vilains, désormais à pied (qui doivent être 60 à leur tirer dessus mais même à 30 mètres, ne touchent rien ; ils ont dû être entraînés par les Stormtroopers), parviennent à trouver une voie de chemin de fer sur laquelle un train de ravitaillement fonce vers Chicago. Vite ! Nos héros bondissent à bord et s’éloignent ainsi des brigands… sauvés !

« Oué vazy vous faites quoi dans mon train ?« 

Diablerie ! Le wagon qui était vide une seconde avant contenait en fait 240 jeunes forbans vêtus en punks qui les regardent d’un drôle d’air. Ils étaient sûrement cachés derrière un sac de pommes. Il s’agit des Sans-Factions ! Qui dans le volet précédent, étaient de braves SDF, et sont désormais une bande de jeunes amateurs de Mad Max. C’est fou, tout ce qu’il a pu se passer en quelques semaines de temps ! Les Sans-Factions semblent en tout cas aimer chercher la merde, et provoquent bien vite une baston entre eux et nos héros durant laquelle environ 237 Sans-Factions disparaissent sans laisser de trace histoire que Tris, Quatre et Caleb n’aient à affronter qu’un seul adversaire à la fois. Et pouf, scène suivante, lorsque nos héros s’en sont sortis vainqueurs, les 237 Sans-Factions manquants réapparaissent.

« Okay, vous êtes forts, mais il faut vous casser de notre train !
– Peut-être… mais vous devez me reconnaître ! Je suis Quatre, l’ancien Audacieux. Tobias de mon vrai nom. Cela ne vous dit rien ?
– Tobias ? LE Tobias ? Celui que l’on cherche depuis des mois ? Bon sang, oubliez notre désaccord, et filons dans notre base secrète !« 

Evidemment, Tris demande des explications à Quatre, mais celui-ci se contente de la regarder, l’air mystérieux, sans rien dire.

Essayez de faire ça dans la vie, vous allez voir.

« Chéri, où as-tu rangé la moutarde ?
– *regard mystérieux*
– Arrête. Où ? J’aimerais savoir.
– *regard plus mystérieux*
– Bon, tu arrêtes j’ai dit ! Elle est où ? Tu l’as encore mise dans le bac à légumes, c’est ça ?
– *regard diablement mystérieux*
– OKAY JE TE PLAQUE JE PARS AVEC LE VOISIN TU ES TROP LOURD.
-*regard humide*« 

Donc non. Quand vous avez une information super importante, comme savoir où est la moutarde ou pourquoi des Sans-Factions punks vous cherchent comme le messie, évitez le regard mystérieux, ça énerve et en plus ça ne sert à rien (éventuellement, pensez au désormais légendaire regard copulatoire). Parce que si Tris était un peu moins andouille, à force que Quatre refuse de lui répondre, elle demanderait au Sans-Faction le plus proche « Pourquoi vous le cherchiez ? » et elle aurait sa réponse. Mais, semble-t-il, elle est aussi rusée que son partenaire.

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« Mgnnmmmgnnmmmgnmmmmystérieux ! »

La réponse apparaît de toute manière bien vite lorsque les Sans-Factions amènent nos héros dans leur base secrète, un vaste hangar de Chicago dans lequel ils accumulent armes, munitions, véhicules et matériel probablement pas vraiment autorisé par les autres Factions. Comment se fournissent-ils ? Par quel miracle parviennent-ils à cacher tout ça ? Dans une ville pas vraiment surpeuplée, est-ce que ça ne se voit pas un tout petit peu à l’inventaire ? On ne sait pas. Je suppose qu’ils ont Gandalf avec eux, ou quelque chose dans cet esprit.

Mais par contre, la chef des Sans-Factions s’avance… une femme qui sourit à nos héros et révèle le terrible secret de Quatre en lançant :

« Bienvenue… mon fils !« 

Hooooooo ! C’est la mère de Qu… attendez ? Est-ce moi où il y a une caste des chirurgiens esthétiques ? Non parce que la mère de Quatre est à peu près aussi naturelle qu’une frite Mac Do. Enfin bon, ne nous attardons pas sur la question, et voyons donc ce qu’il se passe lorsque Maman Quatre invite son fils, sa copine et son frère débilou à table.

« Bon hé bien, bon appétit les amis ! Ici, on ne manque pas de nourriture, alors qu’on faisait la manche dans le précédent volet ! Qui veut du vin alors qu’on n’a pas de vignes ?
– Moi j’en veux bien. Je m’appelle Tris et je fais des bisous à votre fils. Je peux vous appeler Belle-Maman ?
– Si tu veux.
– C’est gentil. Bon alors, Belle-Maman, que se passe-t-il ici ? Quatre m’a dit que vous étiez morte ?
– Il le pensait. Voyez-vous, mon mari, le papa de Quatre, était violent. Et influent ! Donc pour lui échapper, je me suis fait passer pour morte.
– En laissant votre fils avec lui se prendre des ramponneaux.
– C’est vrai. Mais en même temps, il est un peu con, moi aussi j’aurais eu envie de le tabasser. Enfin, là n’est pas la question ! Une fois officiellement morte, j’ai rejoint les Sans-Factions. Et moi aussi, je combats la vilaine Jeanine. C’est pour ça que j’aimerais que les Divergents et leurs alliés au sein des Audacieux se rallient à nous, car ensemble, nous pourrions... »

« NON ! » s’exclame Quatre. « Je sais que tu es méchante et que tu veux juste le pouvoir ! Tiens, la preuve, que veux-tu faire quand on aura buté Jeanine ? Hein ?« 

Et là, gros blanc. Suivi de :

« Qui reveut du poulet ?« 

Du coup, je ne sais pas vous, mais moi, c’est exactement le genre de truc qui me donne à peu près autant envie de faire confiance à la personne que d’acheter 50 Shades of Grey en DVD. Mais comme Tris est à peu près aussi rusée qu’un lamantin fiévreux, elle ne voit vraiment pas où est le problème. La nuit qui vient, elle fait des cauchemars, dans lesquels Belle-Maman la regarde dormir (un cauchemar pour nombre de mes lecteurs et lectrices). Et puis, finalement, Tris en a un peu marre de faire des cauchemars et de devoir fuir avec les gens qu’elle aime, tout ça tout ça. Elle décide donc qu’il est temps d’agir. Quatre, Caleb et elle vont donc se rendre chez les Sincères, supposés rendre la justice, pour voir s’ils ne pourraient pas se montrer utiles contre Jeanine au lieu de se curer le nez en bavant à longueur de film.

La petite troupe fait son chemin, et a visiblement trouvé des fringues trop classes en route, à part Caleb qui se tape un vieux costume pourri pour bien montrer qu’il n’est pas aussi cool que les héros. C’est bête. D’ailleurs, pour le prouver, au beau milieu de nulle part, il s’arrête et dit que bwof, en fait, c’est nul d’aller chez les Sincères. Il ne veut pas.

« Ben pourquoi tu ne l’as pas dit avant que l’on nous voie courir dans les ruines sur fond de musique épique ?
– Je voulais être dans ces plans. Mais maintenant, je veux rentrer.
– Bon… très bien, alors.« 

Et Caleb s’en retourne, laissant Quatre et Tris poursuivre leur chemin.

Nos héros arrivent promptement au quartier général des Sincères, où tout le monde s’habille en blanc, en noir, ou les deux en même temps, mais jamais en couleurs, parce que Ying, Yang et tout ça (leur chef est asiatique, du coup, clin d’œil, clin d’œil, c’est si subtil). Sur place, ils retrouvent les gentils Audacieux, leurs anciens copains, qui sont tous trop heureux de les retrouver !

« Quatre ! Tris ! Vous êtes de retour ! C’est tellement bon de vous revoir les amis, hihihi !
– C’est cool ! Et vous, la caste chargée de faire régner l’ordre, sachant qu’on est vos amis, qu’on vous a sauvés et tout, vous faisiez quoi pendant que Jeanine prenait les commandes et nous poursuivait ?
– Rien pourquoi ?
– Vous êtes vraiment de supers amis, on peut compter sur vous. »

Tellement, d’ailleurs, qu’à peine Tris et Quatre sont-ils rentrés dans le bâtiment des Sincères que la sécurité locale les arrête sans que leurs copains ne s’y opposent (non mais sérieusement ? Stop !). Ils sont aussitôt emmenés dans le bureau du patron des Sincères, Monsieur Liu Kang.

« Jeunes gens, vous comprendrez que je suis dans l’obligation de vous arrêter.
– Pour ?
– Pour avoir tenté de renverser le pouvoir dans le film précédent.
– Certes ? Mais alors pourquoi n’avez vous pas fait pareil avec Jean-Jacques et ses Badacieux qui ont participé à la chose et courent toujours la campagne ? Quid de Jeanine ? Et une enquête sur ce qu’il s’est passé ? Vous étiez où d’ailleurs ?
– Heu je… hem hé biiiiiieeeeen… vous voyez, il y avait ces fruits de mer en promotion, et j’adore la langouste, alors…
– Okay. Il faut que je vous apprenne la technique du regard mystérieux à vous. Bon, écoutez, nous n’avons pas tenté de renverser les Altruistes et ne sommes pas ceux derrière leur massacre !
– Comment pourrais-je vous croire ? »

Je ne sais pas ? En allant demander à Marcus, chef de la faction Altruiste décimée, qui glande à la campagne ?

« Vous n’avez qu’à utiliser le super sérum de vérité ultra-secret que vous avez chez vous et dont je connais l’existence parce que… mais si, vous savez !
– Hmmm… ce n’est pas bête… avec ça on pourrait interroger Jeanine, alors ? Quoique non, n’y pensons pas, ce serait intelligent. Puisque vous êtes d’accord, nous allons vous proposer un procès en sécurité chez nous. Et sous sérum de vérité. Et nous verrons bien ce qui en ressort. »

Le test pour entrer chez les Sincères est fort simple : il suffit de rendre son historique internet public. Du coup, la caste ne compte que quatre personnes.

C’est donc parti. Tour à tour, Quatre et Tris doivent témoigner, devant toute la caste des Sincères, mais en secret quand même (oui, et si on leur demande, ils mentiront ? Ah ben flûte, non, ils sont Sincères, c’est ballot) des événements du premier volet. Et c’est Quatre qui ouvre la danse.

« Quatre ! Vous êtes accusé d’avoir un nom de merde, comploté contre les Factions et d’avoir attaqué les Altruistes, est-ce vrai ?
– Non. Mais il est vrai que j’ai attaqué des gens. Mais qui étaient sous une sorte d’hypnose, contrôlés par Jeanine.
– Vous voulez dire que Jeanine aurait commandité l’attaque contre les Altruistes ? Ho !
– Oui. C’est vrai que ce n’était pas facile à deviner : tout le matos qui commandait aux gens sous contrôle était chez elle, elle s’affichait à côté des chefs des commandos qui ont exécuté la mission, et depuis, ce sont devenus ses lieutenants directs par une incroyable coïncidence. Ah, et vous avez remarqué comme elle fait régner l’ordre elle-même alors que sa faction n’est pas là pour ça ? Tout ça, ça ne vous a pas mis la puce à l’oreille ?
– Non.
– Il vous fallait quoi de plus pour vous méfier ? Qu’elle danse nue en se frottant le cucu contre le règlement intérieur de la communauté ?
– Maintenant qu’on en parle, Michel l’a surpris l’autre jour en train de…« 

Passons. Car Quatre est déclaré non-coupable des crimes qui lui sont reprochés par les Sincères. Et accessoirement, sous l’effet du sérum de vérité, a lâché un « Je suis amoureux de Tris » dans la conversation, mais on s’en moque un peu puisque dans ce genre de film, il est plus rare qu’un personnage sorte « Tris est juste un plan cul, je kiffe son boule« . Ce qui est bien dommage, j’en conviens.

Mais Tris, donc.

« Tris ! Vous êtes accusée d’avoir vous aussi un nom de merde, comploté contre les Factions et d’avoir attaqué les Altruistes !
– Nan mais ça vous avez déjà eu l’explication avec le mec d’avant, en fait. Inutile d’insister.
– Bon, heu bien ! Alors soit ! Expliquez-nous comment vous avez fait pour ne pas être sous le contrôle de Jeanine, comme les autres Audacieux ?
– Hé bien elle utilisait un implant pour contrôler les Audacieux. Et pas de bol : je suis une Divergente, ça ne marche pas sur moi. C’est comme ça que j’ai pu sortir Quatre du contrôle de Jeanine !
– Mais Quatre n’est-il pas lui-même un Divergent ? Du coup, lui aussi aurait dû résister, non ?
– Heu… c’est que… nan mais en fait, pif pouf, magie.
– Ah, nous comprenons mieux. Mais sinon, avez-vous dû tuer des gens durant votre tentative de sauver notre communauté ?
– J’ai vu mes parents mourir… et j’ai dû tuer Will, le petit ami de ma super copine Christina !« 

Christina, qui assistait au procès avec les autres Audacieux ralliés à la cause de Tris, fait donc un peu du boudin parce que hé, ho, hin, bon. Et le procès se termine comme ça, hop Non, les Sincères n’ont pas de questions plus pertinentes à poser. Non, ils n’ont pas non plus de verdict à rendre pour Tris. Oui, ils la jugeaient comme ça, pour déconner. Ho, et vous savez, le fait qu’ils viennent enfin d’apprendre que Jeanine était une grosse traîtresse responsable de la mort de plein de gens ? Et que c’est leur boulot, en tant que justicier, de la juger ?

Hé bien… ils n’en font rien ! Hahaha, ben non ! Il ne faudrait pas que toute l’intrigue s’arrête ! À la place, ils retournent donc se curer le nez.

Mais alors, à quoi est-ce que venir ici a servi ? Mais à faire durer les choses complètement artificiellement ! C’est beau. Ce film envoie du rêve.

Le soir venu, Tris fait fi de ces trous dans l’intrigue et va philosopher sur le toit du bâtiment des Sincères, aux côtés d’un Audacieux qui lui dit :

« Ah… parfois, la nuit, je crois voir des lumières là-bas, de l’autre côté de la clôture… mais bon, nous sommes les derniers sur Terre, pas vrai ?
– Ben je ne sais pas. Personne n’est jamais allé voir ?
– Bah, non, c’est de l’autre côté de la clôture ! Qui nous protège des radiations & co !
– Tu es Français, toi, non ? Les radiations qui s’arrêtent à la frontière, tout ça ? C’est une clôture ! C’est-à-dire que c’est plein de trous, et qu’au pire, les radiations passent au-dessus !
– Non mais… attends Tris ! J’ai une explication ! C’est peut-être une clôture super technologique qui forme un champ de force ou un truc du genre ! Non ? Haha ! Je viens de sauver le scénario !
– Juste un détail : la clôture protège du monde hostile dehors, c’est ça ?
– Oui !
– Alors explique-moi pourquoi les Fraternels font justement leurs cultures hors de la clôture ? Non parce que si c’est invivable, ils devraient mourir/ne pas cultiver/cultiver des trucs dangereux ? Je te laisse biffer les mentions inutiles. Si tu les trouves.
– Haaaan… »

Heureusement, avant que les spectateurs ne se rendent compte que cet univers est décidément branlant en tous points, de tous les toits alentours, des formes noires surgissent : les Badacieux ! Ils débarquent à grands coups de grappins et mitraillent Tris et son ami philosophe d’un soir. Ce dernier prend un cachou, mais Tris parvient à fuir dans l’immeuble. Hélas, elle est elle-même touchée quelques instants plus tard et achève sa fuite effrénée au bas d’un escalier, inconsciente. Tout comme tous les gens autour d’elle qui en entendant les coups de feu, se sont dits « Tiens, si on courait dans les couloirs les bras en l’air ? » ce qui s’est mal fini. Curieusement.

Heureusement, les margoulins ne tiraient pas à balles réelles, mais avec de… de petits implants. Qui font faire dodo. Sauf… Tris ! Qui est une Divergente, ne l’oublions pas ! Celle-ci se relève donc dès que les commandos Badacieux sont passés, et croise le chemin d’une petite fille elle aussi éveillée malgré l’implant qu’elle a reçu. Une Divergente ! Plutôt que de lui dire « Fais semblant de pioncer, je vais faire pareil, comme ça ils ne sauront pas que nous sommes des Divergents« , Tris lui dit de se planquer en haut d’un escalier dans un endroit sans cachette (on l’a vu puisqu’elle en venait lorsqu’elle fuyait ; excellent plan) avant de se mettre à cavalcader partout dans l’immeuble.

Mais stoooop ! Stooooooooop ! Prenez UNE bonne décision, pour voir !

Du coup, Tris tombe nez-à-nez avec… Jean-Jacques ! Et son second, Jean-Amadou. Qui capturent donc la belle, ainsi que tous les autres Divergents de l’immeuble des Sincères, qui se sont donnés comme de gros busards en ne sachant pas faire le mort (les Divergents doivent avoir de l’ADN de Marion Cotillard).  Jean-Jacques ricane donc très fort, car il est très méchant, puis colle une balle dans la tête du premier Divergent qui passe pour montrer qu’il ne rigole pas.

Ce qui est dommage. Car peu avant cette scène, nous avons vu Jeanine dans ses bureaux donner de nouveaux ordres à Jean-Jacques et Jean-Amadou.

« Jean-Jacques, Jean-Amadou, vous vous souvenez de la boîte que vous m’avez ramenée au début du film ? 
– Oui ?
– Hé bien elle contient un message des pères fondateurs, ceux qui ont fondé cette communauté avec ce système de factions à la fin de la guerre, il y a deux siècles.
– C’est cool.
– Certes. Et le message est super important ! En fait, c’est même ça que je voulais récupérer dans le film précédent, même si je n’en ai jamais fait mention !
– On dirait comme une intrigue bidon rajoutée sur un truc un peu pourri. Une sorte de favelas de poncifs et de raccourcis moisis.
– Il suffit les Jean-Jean ! Bref, pour ouvrir cette boîte, il faut qu’un Divergent en passe toutes les épreuves, à savoir des simulations correspondant à chacune des factions de notre communauté. Alors j’ai déjà attaché les Divergents qu’on avait sous la main à des câbles pour les faire entrer de force dans la simulation, mais à chaque fois, paf, ils meurent avant la fin.
– Mais sinon… comme ce sont des simulations qui correspondent aux factions… vous n’avez jamais pensé à directement leur donner la solution ? Du genre « Tiens, dans celle-là, tu dois être Fraternel avec tout ce qui passe, là tu dois être Sincère et pouf, ça passe, là tu… »
– Non ! Ce serait trop facile. À la place, je veux que vous me rameniez encore plus de Divergents ! »

D’où le raid chez les Sincères.

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« Je suis sûre qu’attaquer ouvertement la faction en charge de la justice pendant que la faction en charge du maintien de l’ordre glande chez eux est une excellente idée. »

Du coup… d’où Jean-Jacques se met-il à tirer des balles dans la tête des Divergents qu’il doit ramener ? Ça revient juste à pourrir ses objectifs et à passer pour un gros débile ! Ah mais oui : il est méchant. Donc bête. Enfin bon. Alors qu’il s’apprête à tirer une balle dans la face de la petite fille que Tris avait tenté de cacher mais qui s’est fait prendre, Tris s’oppose, grogne, et se fait passer la face au scanner magique : elle n’est pas 10% divergente… pas 40% divergente… non Monsieur, non Madame, elle est 100% divergente !

On applaudit bien fort, nous avons une gagnante.

La tension monte donc entre Jean-Jacques et Tris, jusqu’à ce que soudain, toutes les portes de la salle où ils sont s’ouvrent et qu’arrivent, surarmés, Quatre et tous les Audacieux disponibles, armés jusqu’aux dents ! Ils arrêtent donc Jean-Jacques et ses copains, et l’interrogent sur ce que veut Jeanine. Et puis, comme il n’est guère causant et que de toute manière, il est méchant, Quatre lui colle à son tour une balle dans la tête, ce qui le tue. Un peu.

Les gentils peuvent donc faire le bilan du raid :

– Les Sincères ont été attaqués frontalement par Jeanine et ses hommes. Réagir ? Hahaha, non, mais enfin, quelle idée !
– Tous les présents ou presque ont reçu un implant lors de la fusillade. Et il est impossible à extraire !
– Coup de bol, chacun n’en a reçu qu’un. Oui, les mecs tiraient en rafale, mais ouf ! Un par personne. Et toujours dans un endroit correct (ni œil, ni kikoute)

De son côté, Jean-Amadou est lui de retour chez Jeanine pour l’informer de ce qu’il s’est passé.

Oui ? Oui, Jean-Amadou. Le Badacieux. Celui qui était dans la pièce quand Quatre & co sont venus les arrêter. Mais alors comment est-il arrivé chez Jeanine alors qu’il est supposé être prisonnier ? Oups ! Encore une erreur dans le scénario, décidément, c’est vraiment trop bête ! On sent l’attention portée sur la question.

Je suis si fatigué.

En tout cas, Jeanine apprend qu’il existe une Divergente 100% divergente : Tris… elle trouve cela follement ironique ! Celle qui a pourri son coup d’état est donc aussi celle qu’elle recherche ? Comme c’est cocasse ! Vite, capturez-la !

Mais Jeanine ne manque ni de ressources, ni d’alliés. Car elle fait appeler auprès d’elle ce petit collabo de Peter, qui avait lâché ses copains au début du film et l’interroge :

« Peter… pourquoi avoir trahi tes amis ?
– Je veux un bon poste et du fric. Et comme les traders n’existent pas dans ce monde…
– Très bien ! Mais montre-moi d’abord ce que tu vaux. Dis-moi… comment attraper cette rabouine de Tris ?
– Facile ! Elle a été élevée chez les Altruistes. Elle l’est donc toujours, quelque part… jouez sur sa corde sensible, elle se rendra d’elle-même !
– Je vois… je vois ! Mouhahahaha MOUUUUHAHAHAHAHAHA !
– Vous pourriez arrêter de rigoler comme ça ? Je suis encore là.
– Ah oui, pardon. »

Comment cela va-t-il se passer ? Retournons voir du côté de Tris pour savoir.

Car les gentils, probablement lassés de voir les Sincères faire du rien pendant que tout le monde laisse Jeanine tirer sur tout ce qui passe sans sourciller, ont décidé de finalement accepter l’offre des Sans-Factions. Les Audacieux ralliés aux Divergents rejoignent donc leur base secrète et font amis-amis. Et discutent de leurs implants impossibles à retirer et contrôlés à distance qui… qui…

Attendez, vous voulez dire que les mecs sont arrivés à 200, bardés de mouchards, dans la base secrète de leurs nouveaux alliés ? Que les Sans-Factions ne disent rien, malgré les implants bien visibles ? Et mieux encore, que Jeanine n’en profite pas pour tiens, hop, si on regardait où sont nos mouchards ? Ayéééé j’ai la base secrète de toute la résistance à mes plans !

J’aime beaucoup la capacité qu’a cette histoire, depuis deux films, à passer son temps à déboucher sur une possibilité de conclusion simple et efficace, et à relancer l’intrigue uniquement avec la ficelle « Mais en fait, non !« . C’est tellement subtil. Et ça ne prend tellement pas les gens pour des cons. C’est beau.

C’est donc avec un nouveau plan alambiqué que Jeanine attaque.

En effet, un matin, alors que les Audacieux et Sans-Factions sont en train de prendre leurs Chocapics, voilà que du haut d’une passerelle, trois Audacieux complètement hypnotisés s’avancent ensemble. Et se mettent à réciter :

« Tris doit se rendre à Jeanine. Sinon, chaque matin, il y aura des morts. Tris doit se rendre. Sinon, chaque matin, il y aura des morts.« 

Et tout en récitant leur texte, les hypnotisés, sous l’influence de leur implant activé à distance, s’avancent vers le vide.

« Viiiiite, sauvons-les ! » s’exclame Tris avec l’une de ses amies.

Pendant que tout le reste de l’assemblée, pourtant constituée en bonne partie d’Audacieux, supposés être les rois dans ce genre de situation, se contente de finir ses Chocapics. Tris et sa camarade parviennent donc à stopper deux hypnotisés sur trois (ceux qui avaient un prénom), et l’anonyme du trio n’étant arrêté par personne… se jette dans le vide et s’aplatit vingt mètre plus bas, au pied de la foule des amis du petit déjeuner.

« Ha ben flûte, elle est morte !« 

En effet les gars. C’est ce qui arrive quand on laisse les gens se jeter dans le vide sans rien faire, de manière générale.

Non mais sérieusement ? Ça n’intéressait personne de bouger ?

Tris est donc bouleversée : Quatre a beau lui dire de ne pas faire de connerie, ça reste un peu la spécialité de la bougresse. Pour arrêter que les gens autour d’elle meurent, tout ça, Tris décide donc de partir seule au beau milieu de la nuit pour en finir avec cette histoire. Elle se rend donc chez nos amis les Érudits, où elle est aussitôt arrêtée et emmenée par Peter, petit chef de la sécurité, dans la grande salle où l’attend la boîte à ouvrir ainsi que la zone où ils vont la plonger en simulation pour vaincre chacune des 5 simulations des Factions.

Peter ricane donc très fort.

« Hohoho, je suis un vilain traître ! Et maintenant que tu es capturée, tu vas regretter d’être vivante… car les précédents Divergents qui ont fait ces simulations sont tous morts durant l’affaire, hahaha !« 

Et de l’autre côté de la vitre qui sépare la pièce d’une salle de commande pour surveiller la simulation, Tris voit apparaître… Jeanine ! Son ennemie jurée !

« Bonjour Tris, merci d’être venue. Mon super plan pour que tu te rendes a fonctionné.
– Qu’attendez-vous de moi, Jeanine ?
– Je veux que tu parvienne à vaincre les 5 simulations des Factions pour ouvrir la boîte ici présente. Retrouvée chez ta mère… comme c’est drôle ! Elle ne t’avait jamais dit qu’elle avait volé cet objet ? Il contient un message des pères fondateurs. Que seul un Divergent peut ouvrir. C’est amusant n’est-ce pas ? Les Divergents sont la clé de…
– Non, ce n’est pas amusant, c’est juste idiot.
– Pardon ?
– Hé bien, pourquoi les pères fondateurs auraient-ils créé une société où il faut éliminer les Divergents si lesdits Divergents étaient la clé pour ouvrir certaines de leurs reliques ?
– Ah heu je… tiens, oui, je n’y avais jamais pensé.
– Et tu veux encore plus rigolo ? Allez, dis-moi pourquoi tu veux ce message maintenant, là, hop.
– Hé bien, parce que je pense qu’en ces temps de crise, il serait idéal pour maintenir le système des factions et stopper votre petit rébellion !
– Ah oui ? Donc toi tu veux défendre le système des factions ? C’est le but de ton personnage ?
– Oui.
– Et rappelle-moi : quiiiiiiii a défoncé les Altruistes parce que le fonctionnement des Factions ne lui allait pas ? Quiiiiiii a fait un raid chez les Sincères avant d’échapper à leur justice, même s’ils ne se sont pas foulés pour la rendre ? Bref, quiiiii fait un gros caca sur le système ? Ho, et au fait, je croyais que la boîte était une arme contre les Divergents, comme tu l’as dit plus tôt dans le film, ça non plus personne ne s’en souvient ?
– Il suffit ! Je ne fais que suivre le script ! Et le script dit que pour éviter au spectateur de réfléchir à toutes ces incohérences, le moment d’une scène d’action est venu. »

Et il est vrai.

Ennuyée par les propos idiots de Jeanine, ou quelque chose comme ça, Tris décide de passer à l’action. Elle met un bon coup dans le museau de Peter à côté d’elle, s’empare de son arme et tire sur la vitre en direction de Jeanine, mais oups, c’est blindé. Zut ! Elle ne pourra pas la tuer comme elle l’espérait. Tant pis ! Tris attrape Peter, frotte son groin sanglant contre la vitre pour faire des dessins rigolos et attirer l’attention, et menace de le buter. Jeanine lui répondant qu’elle s’en fout un peu et qu’il peut crever, Tris lâche Peter et réfléchit à un meilleur plan.

Pendant qu’elle réfléchit, Peter arrivé à côté de Jeanine se…

Que… mais ! Attendez ! Il y a une seconde, Peter était dans la pièce avec Tris ? Cela voudrait dire qu’il y a une porte grande ouverte entre les deux que Peter vient d’emprunter sans que Tris le suive pour aller coller un gros pruneau dans la caboche de la gourgandine ? Hé bien oui ! Ah, mais si maintenant, il faut utiliser les portes ouvertes, pfou. Ça devient compliqué.

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« Une porte ? Hmmmm… j’aurais dû y penser… tout cela est tellement technique… »

C’est lamentable.

Du coup, ça alors ! Ça relance l’intrigue d’un subtil « Mais en fait, non ! » Tris du coup… accepte de faire la simulation ! Car si elle ne peut tuer Jeanine (si, tu peux, mais tu es stupide), il faut qu’elle coopère pour l’empêcher de continuer à contrôler des gens à distance et de les forcer à se suicider. Sans compter qu’en plus, elle découvre que Jeanine a un autre allié inattendu… Caleb !

« Hé bien oui. Dans le un, je fuyais Jeanine en découvrant ses projets fous. Mais là, pouf, j’ai eu envie de vous trahir pour retourner la voir. Mais je fais ça pour le système des Factions, même si Jeanine est en train de le péter. Je suis complètement cohérent.
– C’est très intéressant frangin. Allez, lancez la simulation et qu’on en finisse avec cette intrigue écrite avec des moignons.« 

De petits tuyaux façon Matrix descendent donc du plafond, se plantent dans Tris, et la plongent en sommeil. Dans la salle de contrôle, Jeanine, Caleb et Peter peuvent donc voir ce dont elle rêve, à savoir, les fameuses simulations.

La première est la simulation des Audacieux. Elle consiste, grosso-modo, à sauver sa mère d’une caravane en feu après une soirée au camping qui a dégénéré. C’est gagné.

La seconde est la simulation des Altruistes. Elle rêve qu’elle s’évade, et ne tue pas Peter le traître dans l’affaire alors qu’elle le peut. C’est donc bien.

La troisième est la simulation des Érudits. Elle ne consiste heureusement pas en une dictée (sinon, c’était foutu) mais à deviner qu’elle est dans une simulation. C’est bon.

Je rappelle que le processus, comme nous le verrons, n’a pas à être réalisé en une seule fois. Donc pourquoi ne font-ils pas des pauses pour lui dire « Là, c’est la simulation des Érudits, il va falloir penser et non bourriner. » histoire de lui faciliter la tâche et d’éviter qu’elle réfléchisse dans la simulation des Audacieux et distribue des claques dans celle des Érudits ? Ah, oui : là encore, ça raccourcirait le film, donc non.

La quatrième simulation est celle des Sincères. Elle consiste à passer dans Confessions Intimes.

Mais à la fin de ladite simulation, Tris est un peu épuisée. Il est donc proposé de stopper la simulation et de reprendre le lendemain. Ce qui est fait.

Tris passe donc la nuit en cellule, et est brièvement visitée par Caleb qui vient lui expliquer que s’il a trahi, c’est pour sauver le système des Factions, ce qui est complètement con, j’insiste, puisque c’est pour cette exacte et même raison qu’il luttait contre Jeanine dans le un. Les mecs n’ont pas pensé à regarder le film dont ils faisaient la suite ou bien ?

Puis, Tris est emmenée vers la salle de simulation, mais en chemin, elle a plusieurs surprises. D’abord, elle constate que dans la cellule voisine, ce gros naze de Quatre est retenu ! Il est venu la sauver, s’est fait prendre, et fin. Il se contente donc de pousser de petits cris en tambourinant contre la porte de sa cellule façon petit singe astiqué avec un bâton. Et Peter, qui emmène Tris vers sa destination, a un sourire sadique :

« J’ai une petite surprise pour toi, Tris ! » dit-il en lui enfonçant discrètement une seringue dans le bas du dos.

Comment ? Non, lorsque Tris est ramenée en salle de simulation, qu’elle est reliée à plein de tubes et que l’on voit qu’en salle de contrôle, ils ont un accès complet à tous ses signes vitaux et détails de ce qu’il se passe dans son corps pour assurer le bon déroulement de l’affaire, personne ne remarque que tiens, elle a un liquide bizarre dans les veines ! C’est fou, n’est-ce pas ? Ils ont sûrement dû reprendre l’équipe scientifique de La Planète des Singes. Mais si, vous savez : celle qui expérimentait depuis des plombes sur une guenon sans jamais remarquer qu’elle était enceinte.

Le talent.

Donc, la dernière simulation est celle des Fraternels. Mais là encore, personne n’a pensé à le dire à Tris. Du coup, lorsqu’en simulation, Jeanine lui apparaît pour lui dire des trucs méchants, plutôt que de lui faire un câlin, elle essaie de lui péter la gueule. Ce qui aboutit à l’échec de la simulation… et à la mort de Tris !

Oui oui.

Non, sérieusement, qui y a cru ?

Tout le monde est bouleversé, Jeanine est très déçue, et Peter est envoyé s’occuper du corps, allez hop, c’est bien le boulot d’un petit chef de la sécurité. Il pousse donc la donzelle sur un petit chariot jusqu’à la cellule de Quatre, mais au lieu de lui crier « Leeee repaaaas est prêêêêt ! » comme je l’aurais fait, il se contente de dire « Allez, sors de ta cellule dire au revoir à ta copine. » Quatre s’exécute donc, sous escorte, et puis, grognon, et suite à un étrange clin d’œil de Peter du genre « Vas-y, bourre-leur la gueule.« , Quatre claque la truffe de son escorte, pendant que Tris… se réveille !

Hé non. Même sur leurs supers écrans de simulation, ils n’avaient pas vu non plus qu’elle n’était pas morte. C’est fou, quand même tout ce qu’ils ont loupé !

Miséricorde.

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Détail rigolo : quand Tris est « morte », elle pissait le sang des oreilles et du nez. Et maintenant, alors qu’elle vient juste de se relever, elle est toute propre dites-donc ! Elle est sûrement passée à la salle de bain pendant ce temps.

Tout le monde est donc content, et Peter explique peu ou prou qu’il a trahi Jeanine parce qu’elle avait montré qu’elle se foutait de lui quand Tris l’avait pris en otage. Du coup, allez, il rechange de bord ! Sur les ordres de Quatre, il profite donc que sa trahison ne soit pas encore connue pour ouvrir les portes de sécurité depuis la salle de contrôle à Quatre et Tris afin qu’ils s’évadent. Mais Tris ne veut pas faire aussi simple :

« Quatre ! Nous devons aller chercher la boîte magique qu’ils voulaient me faire ouvrir ! Quoi qu’il y ait là-dedans, ma mère a voulu le cacher, et Jeanine s’en emparer ! Elle ne doit jamais être ouverte !
– Okay, on y va !« 

Go go go, donc.

Nos héros affrontent la sécurité, passent les portes, parviennent à la salle, mais une fois dedans…  Tris contemple la boîte.

« Tris ?
– Quatre, couvre-moi, je dois achever la simulation !
– HEIN ?
– Hé bien oui, pour ouvrir la boîte !
– Mais… mais tu viens de dire il y a une scène qu’il ne fallait surtout pas l’ouvrir !
– Hé bien j’ai changé d’avis ! Maintenant, je pense que tu dois risquer ta vie, et moi la mienne, pour l’ouvrir et voir ce qu’il y a dedans !« 

J’espère secrètement que ce n’est pas un message mais une ogive nucléaire, histoire d’en finir avec ce film où aucun élément ne colle avec un autre.  Cela dit, vu que la boîte a été tour à tour une arme, puis un message, puis un truc à ne pas ouvrir, puis à ouvrir, ça pourrait aussi bien contenir des Smarties que je ne serais pas étonné. Mais croisons les doigts pour l’ogive nucléaire qui désintègre Tris, Quatre et tous les personnages alentours.

Tris se replonge dans la simulation, où à nouveau, elle se retrouve face à Jeanine qui lui dit des méchancetés comme « Espèce de crotte de bique ! » (c’est hard). Tris lui dit donc que c’est okay, fra-ter-ni-té, ce qui du coup, invoque un nouvel ennemi : Ségolène Royal (ou le double maléfique de Tris, je ne suis plus sûr). Les deux s’affrontent donc dans un concours de câlins, que Tris gagne à la fin, et alors que Jeanine et compagnie regagnent la salle de contrôle juste à temps… la boîte s’ouvre !

Une image en sort : une femme en costard.

« Bonjour. Nous sommes les pères fondateurs. Si vous écoutez ce message, c’est que la société des Factions vacille, et qu’un Divergent est arrivé jusqu’ici. Notre expérience est donc une réussite. Car tout cela n’est qu’une expérience. À la fin de la guerre, l’Humanité n’a pas été exterminée. Nous avons créé la clôture autour de Chicago et nous vous avons installés ici, avec le système des Factions. Mais ce que nous souhaitions produire, c’était les Divergents. Ils ne sont pas une menace, mais notre espoir. Ils transcendent les barrières entre les factions, et pour cela, si vous êtes arrivés jusqu’ici, c’est que notre expérience est une réussite. Vous pouvez sortir de Chicago. L’Humanité attend votre retour. L’Humanité attend les Divergents.« 

Pardon ? Attendez, je reprends.

« Bonjour, nous sommes les pères fondateurs. On est désolés d’avoir fondé une société où il faut exterminer les Divergents alors que notre but, hihihi, c’était d’en produire. Oups. La boulette. Sans rancune, hein ! Bon, et pour la société divisée en factions, pareil : sachant que les Divergents le sont à la naissance, et donc sans aucun rapport avec les factions, c’était vachement utile. Si, par contre, là où on est fiers, c’est d’avoir produit des gens assez cons pour croire à la clôture. Hoooo et au fait, vous savez, l’expérience a débuté il y a 200 ans. Et aucun des premiers cobayes n’a pensé à parler à ses descendants, c’est vraiment du bol ! Bon, on va juste espérer que 200 ans après, les gens vous attendent encore, et pas qu’ils sont passés à autre chose. Bref ! Cette expérience n’a aucun sens, les factions non plus, le système de manière générale encore moins, et en fait, c’est à peu près aussi pourri que tout le reste de ce film.« 

Seigneur. Mais quel gros coprolithe.

Bon hé bien… voilà ? Tout le monde se met à regarder Tris comme le messie. Jeanine a beau ordonner que l’on cache la vérité, au même moment, les Sans-Factions et les Audacieux débarquent car ils ont enfin trouvé le moyen de se débarrasser de leurs implants de contrôle, claquent la sécurité de Jeanine et l’arrêtent. Le message peut donc être diffusé dans toute la ville et oui, tout le monde y croit aussitôt. Ils sont crédules, les gens, hein ! On leur diffuse un message qui n’a strictement aucun sens, hop, ils y croient. On se croirait sur TF1.

Dans les rues, les gens sourient comme de bon gros débiles, Tris est toute jouasse, et la foule décide d’en finir avec l’expérience comme ça, hop, du jour au lendemain, en quittant Chicago même s’ils n’ont jamais connu que ça. Tout le monde file donc vers la clôture pour partir redécouvrir le monde et…

Attendez, petit passage dans la cellule de Jeanine, où Maman Quatre lui met une balle dans la tête pour faire bonne mesure et montrer qu’elle est vraiment méchante.

Et… FIN !

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La conclusion du film : en fait, depuis le début, ils pouvaient aller dehors. Ce que les Fraternels faisaient déjà sans que personne ne fasse le lien. Fabuleux.

_____________________________

J’attends avec impatience le prochain volet.

« Bonjour, les Divergents ! Vous avez triomphé de l’expérience ! 
– Nous mettons notre talent pour transcender les factions au service de l’Humanité.
– Ahahaha formidable ! Maintenant nous allons pouvoir… attendez ? Mais on n’a pas de faction ici en fait ! C’était uniquement dans l’expérience !
– Ben alors on sert à quoi ?
– Hohoho, je croiiiiis qu’on avait oublié un petit détail ! Désolé de vous avoir enfermé 200 ans pour rien !« 

Je sens que ça va être palpitant.

Mais divisé en deux parties. Ce serait bête de s’en priver.

107 réponses à “Divergente (dame) II

  1. Où il est question d’Aix-en-Othe, ce qui n’est pas courant dans mon quotidien !

    Comment vas tu ? Et ta petite tribu ?

    Viens tu bientôt célébrer avec nous le poste de Rym au CNRS qui libère David de la barbarie US?

    Ici, la vie est un long fleuve (de copies, mais dont le thème est cette année l’eau) tranquille.

    Je pense bien à vous 8 (le compte est bon?).

    Jerome

    >

    • * se régale d’avance des nombreuses hypothèses que va susciter ce « à vous 8 » sur le nombre d’enfants engendrés par l’Odieux Connard et dont il aurait soigneusement caché l’existence sous ses dehors « Les-enfants-quelle-horreur-je-n’en-approche-pas-à-moins-de-cent-mètres » *

      • Peut être qu’il s’agit seulement de ses personnalités multiples?

      • Ca dépend, si on ne compte que celles qui sont encore en vie, ça se tient.

      • Ou celles qui donnent encore envie… Ce qui curieusement n’implique pas nécessairement qu’elles soient en vie….

      • tout dépend du degré de conservation. et de la constante d’humidité de la cave

  2. Quand on lit le premier paragraphe… Le scénario est un copier-collé du dernier bouquin de Pierre Bottero ^^

    • Disons que ça serait un copier/coller si le dernier bouquin en question était nul. Ce qui n’est pas le cas :)
      En tout cas, quelle belle m*rde, ce film… Heureusement que le maître de ces lieux nous évite de perdre 9€ et 1h30 de notre vie pour de telles inepties.

    • Copié-collé… faut pas pousser non plus ! Ok les Armures et les Audacieux se ressemblent vaguement et il y a une histoire de castes mais tout le reste diffère totalement !

  3. Cher ODC,

    Je tiens à vous présenter à la fois toutes mes excuses pour faire partie d’un public qui, malgré tout l’amour qu’il vous porte, vous pousse à aller voir ce genre de choses; et toutes mes félicitations pour votre prose qui ne manque jamais de me faire pleurer de rire (et non des larmes de sang comme vous).

  4. Le premier épisode a été une bonne surprise. Le scénario était non seulement bon mais aussi fidèle au livre. Le deuxième opus, par contre, n’a absolument rien à voir avec le roman. L’histoire a totalement ét » massacrée et c’est bien dommage.

    • Le premier épisode n’était pas du tout fidèle… les amis de Tris n’ont pas la moindre importance dedans alors qu’ils jouent un grand rôle dans l’évolution de l’héroïne, et dans le film, les personnage ont tout simplement un comportement incohérent d’une scène à l’autre… Sans oublier la mort du père de Tris, altruiste, qui se gêne au milieu des gardes armés. Il y a un combat dans le livre…

      Je reconnais cependant que, si le premier film est une daube, le second est bien pire.

    • Oulala… Même en parlant des livres, il faut arrêter…

      « Tiens, j’ai un scénario original ! On va dire que des gens vivent en espace clos, qu’il y a des castes et des tensions ! »

      C’est mauvais. Il y a peu nous avions droit à une surabondance de films sur les zombies, avant c’était les films de guerre…

      La en ce moment, la mode est faite de films pseudo-intellectuels où on va foutre de l’action en masse autours d’un concept.

      Pitié, BattleRoyale / Hunger Games / Divergente / Snowpiercer…

      Tous ont le même scénario moisi…

      • Oula attention !
        Battle royale date de 2000, il y a 15 ans de cela ! C’est un précurseur !

        Qui plus est, le manga qui en est à l’origine, bien qu’il soit plus complet, et détaillant bien plus chaque personnage est lui aussi un nanar.

  5. Les histoires en début et en fin me manque un peu, après voilà moi je dis ça je dis rien.

    • Et je suis entièrement d’accord. Les spoilers perdent un peu de leur âme sans les aventures de l’Odieux Connard.

  6. Je préconise du coton imbibé d’eau régale (apposer l’ensemble pendant au moins 5 minutes) pour soulager les rétines après pareil horreur…

  7. Par contre j’ai jamais compris, c’est les vrais acteurs qu’il y a sur l’affiche ?
    On dirait trop une copie pirate d’un truc officiel fait par des chinois

  8. Je l’attendais celui là X)
    Spoiler génial, encore une fois. C’est vrai que Marcus ne sert tellement à rien et que la societé de Divergente, à y regarder de plus près, même de base elle ne tient pas debout, merci de me l’avoir fait réaliser :)
    Vous avez oublié un ou deux détails cher Odieux que je me ferais un plaisir de remettre dans ma critique perso, mais globalement c’est une brillante analyse du scénario complètement illogique de ce film…Attendez, y’a un scénario?

  9. Par solidarité avec vous M. Connard, je suis allé affronter cette épreuve.
    J’en suis à ma troisième ponceuse.

  10. Féru lecteur de ces spoils, je n’ai pas vu le film mais je me demande sur ce coup là où se trouve la barrière entre la mauvaise foi et l’étron cinématographique réel. Y a-t-il des gens (assez courageux) qui se sont déplacés voir le film et trouvé un sens à cette histoire ?

    • Bonjour,
      J’ai vu le film ce week end et le spoil est tout à fait fidèle à ce qui se passe ! Là, je ne trouve pas qu’il y ait trop de mauvaise foi de la part de M. Connard.

    • Je plussoie. A part un petit truc où j’ai trouvé que ça pouvait s’expliquer, l’OC décrit fidèlement ce qui se passe dans le film. Et oui, ce script n’a aucun sens, mais du coup c’est drôle :)

    • ayant lu les bouquins, et malgré un bon paquet d’incohérences dans un scénario bancal, j’avais apprécié le premier……je suis donc allée voir ce 2eme volet……..et la ben f***ck la cohérence, rien ne tient debout, une grosse louche d’inepties, et la fin, mais la fin……je sais pas s’ils comptent vraiment essayer de raccrocher ca aux bouquins, puisqu’ils se sont d’ores et déja tiré non pas une balle mais un chargeur complet dans le pied……..

    • idem j’ai vu le film et c’est vraiment nul en plus grosse arnaque passant le voir à 3.5e pour la fête du ciné et bien non la place était vendu à 6.5e….

  11. Cher Odieux, c’est mon premier post sur cette planète !! Il faut fêter ça !
    Je m’étais dit que je réserverais mon premier commentaire pour un moment vraiment inteeeeense et magiiiique ! Le voici :
    J’ai lu ce post en deux fois. Divergente est quelque chose de tellement nul que je me suis endormie au milieu du spoil. J’ai même dû lutter au bout d’une heure de sieste pour continuer à lire la suite. Votre prose est un régal, mais le support était tellement soporifique… pardon d’avoir failli ! Vous qui pleurez des larmes de sang pour nous régaler de vos spoils si savoureux.
    J’ai particulièrement ri à l’évocation des gens qui meurent à la Marion Cotillard. Elle restera gravée dans l’éternité grâce à ça, la pauvre petite ! ^^

    Signé :
    Une lectrice qui n’était pas allée au cinéma depuis 5 ans, et qui y retourne hebdomadairement grâce à OC. Une bise de remerciement. Pour commencer.

    • C’est rare d’avoir envie de retourner au cinéma après avoir lu les spoils de l’OC. En général ça fait plutôt l’effet inverse, mais je vous admire, au moins ça permet de garder un vrai esprit critique. Personnellement, j’essaie aussi de voir les films spoilés mais j’attends qu’ils passent sur canal plus plutôt que de payer pour ça…

      • Mon cher Salkon – vous devriez prendre exemple sur votre voisine, son pseudo est bien plus divertissant -, vous verrez que de retourner au cinéma après OC transforme une heure et demie de souffrance à tenter de comprendre en une heure et demie de moqueries, rires et sarcasme face à l’incapacité des cinéastes de pondre un étron au moins correct.

      • Alors sinon 50 shades of gray il était bien? J’imagine qu’après la lecture du spoil vous l’infliger aura été un moment d’intense extase!

      • Mouais voir ce genre de film même en streaming gratos ça fait mal au cul vus que tu perd quand même 1h30 à 2h00 (selon les films)

  12. Si un jour, si un miracle (ou une tragédie) , nous obligerait à nous réunir en cinq factions identiques à celle du livre divergente, j’espère que vous ne serez jamais un sincère, ou du moins un sincère haut dans la hiérarchie.

  13. Merci encore une fois pour ce spoiler !

    Cependant, à chaque fois, je me dis :
    -Le producteur s’est dit que ça valait le coup
    -Le réalisateur ne s’est posé aucune question
    -Les acteurs jouent sans se poser de questions
    -Le scénariste est un sadique mental
    -Le montage, pas de problème dans l’histoire…
    -etc

    L’humanité est foutue.

  14. Moi, Il y a 2 trucs qui me choquent vraiment

    – Les implants qui ne fonctionnent pas sur les Divergents, pourquoi ? Être divergent c’est un caractère, ce n’est pas physique, ils ont donc une plus grande force de caractère ? et 2 doses ? ça ne suffirait pas ?

    – « Ils arrêtent donc Jean-Jacques et ses copains, et l’interrogent sur ce que veut Jeanine. Et puis, comme il n’est guère causant et que de toute manière, il est méchant, Quatre lui colle à son tour une balle dans la tête, ce qui le tue. Un peu. »
    Et le sérum magique de vérité ?

    Ce film est vraiment impressionnant sur le nombre d’incohérences …

    En tout cas, Merci Odieux Connard de vous être sacrifié en allant voir ce film (cependant plus facile à voir que 50 Shades of Grey, j’imagine)

      • De toute façon il ne sont pas comparables, mais je pense que Divergente est plus agréable (au moins il y a des scènes d’actions) mais aucun des 2 n’est vraiment bon
        D’ailleurs il aura fallu 8 jour pour Odieux Connard pour faire ce « petit » spoiler, probablement le temps de recouvrer la vue et l’ouïe et sortir du coma

    • Bon, j’ai lu les livres, et je tiens à préciser que
      1: le film n’a aucun rapport avec le scénario du livre (ne serait ce que la boîte magique du film qui n’existe carrément pas)
      2: spoil du 3 : être divergent c’est vraiment quelque chose de physique, ce qui permet de rester aux sérums

      Dans le livres il y a des incohérences, mais plus ou moins mineures, le film lui est une sorte de concentré de what the fuck

  15. « Cet univers est absurde … parce qu’en fait *révélation* c’est une expérience !!! dont vous êtes les cobayes !!!! »

    Ce n’était pas aussi exactement le pitch de Mazerunner (Le Labyrinthe) ?
    Déjà que c’était minable, si maintenant ils se plagient entre eux …

    • Exactement.
      Ceci dit, l’installation d’une clôture reste relativement moins coûteuse que celle d’un labyrinthe en béton !

      • Mais un labyrinthe en béton est nettement plus dissuasif pour ceux qui voudraient faire le mur qu’un petit grillage …

      • Hmm pas vraiment. Ce sont surtout les espèces de scorpions qui sont dissuasifs. C’est comme si l’on avait dans Divergente des snipers perchés au-dessus du grillage.

    • Oh, bah, déjà qu’à chaque fois on a « l’héroïne solitaire qu’en fait elle est trop différente des autres alors du coup elle mène la rébellion »… Twilight, Hunger Games, Le Labyrinthe (ok, là, innovation, c’est un héros) etc

      • Normal c’est pour attirer les donzelles qui vont pour le coup obliger leurs petits amis à regarder et du coup effet boule de neige. A croire que les scénaristes de Hollywood prennent toutes les ados (parce que ce film est avant tout fait pour ce public) pour des poufs décérébré ce qui (sans vouloir être offensant) peut se comprendre vus qu’apparemment ça fonctionne bien (sinon ils passeraient à un autre genre de films plus rentable)
        C’est frustrant (surtout pour les gens avec un minimum d’esprit critique ou qui aiment simplement les bons films) mais hélas c’est comme ça que ça fonctionne de nos jours.

  16. « Seigneur. Mais quel gros coprolithe. »
    Je trouve que c’est bien résumé.
    Purée, rien n’a aucun sens dans ce truc. C’est encore plus nawak que Hunger Games !

    • Déjà qu’Hunger Games est à la cohérence ce que Jean-Marie Bigard est à l’humour… Et encore, je ne me suis infligé que la lecture des 3 tomes. Je salue néanmoins le courage et l’inventivité de l’auteure (sic) qui a réussi à recycler trois fois (!) le même scénario bateau sans que personne ne s’aperçoive de rien et crie au chef-d’oeuvre (rien que ça). Divergente, quant à elle, j’hésite très franchement à aller la lire, je suis encore sous le choc des Jeux de la Faim, qui m’ont clairement laissé dessus -ma faim. Mais ce qui est bien, au moins, c’est qu’à peine le début des bouquins lu en hypoténuse (parce que la diagonale est trop mainstream, voyez vous), on peut déjà savoir ce qu’il va se passer à la fin. Pis encore, une fois le premier tome achevé (dans tous les sens du terme), on peut déjà connaître la fin sans même avoir à s’infliger la douloureuse expérience des deux tomes suivants, sachant que c’est peu ou prou le même scénario et le même déroulement -à quelques menus détails près, j’en conviens. Toujours est-il que j’aimerais savoir si la lecture pénible de cette série pour midinettes directioneuses vaut la peine que je me penche vaguement dessus ou qu’elle devrait rester dans les abîmes d’où elle n’aurait jamais dû sortir.

      Hormis cela, je me délecte toujours autant des spoilers de notre OC (inter)national. C’est du caviar pour mes yeux, ça change de ce que je lis quotidiennement et me redonne un peu d’espoir en notre belle langue. Continuez, par pitié !

  17. Hunger games, twilight, divergente même combat. Des ados décérébrés qui se démarquent de leur semblable histoire de caliner ceux qui bossent chez Mac Do. La cohérence est le dernier des soucis de ce genre de films. Ma révérence à OC pour pour supporter ce genre de prêt à macher.Perso même grand client du second degré je trouve celà affiligeant.

    • C’est bien là tout le problème cher Mournblade, ces livres et films ne peuvent pas se prendre au second degré car ils en sont totalement dénués. Ce sont de purs nanars, mais des nanars avec un budget si conséquent et un accueil tel qu’ils arriveraient presque à nous faire oublier que c’est parce qu’ils sont si mauvais et si premier degré qu’ils en deviennent drôles…

      Ah, on me souffle dans l’oreillette que leur qualité ne prête absolument pas à rire et qu’il s’agit bien d’authentiques navets qui ne méritent certainement pas d’entrer dans le cercle prisé des nanars. Tant pis, j’aurai essayé.

      • Un authentique Nanar se doit d’être fait sérieusement. Il s’agit même la d’une des rares lois canoniques de l’église du Saint Nanar.
        Un nanar assumé n’est pas un Nanar, juste une copie iconoclaste, un pastiche démoniaque sans âme qui vise à pomper la votre en plus de votre fric sous le coup d’un bien faible ressort humoristique.
        Un Nanar, avec un grand N est un chef d’Oeuvre; une sainte vision envoyé par le céleste à un réalisateur, qui la massacre. Oui. Mais qui la massacre consciencieusement (ça s’écrit comme ça ?), en y croyant, jusqu’au bout. Même après sa sortie en salle.
        Le Nanar est grandiose car le second et le premier degré se côtoient sans se mélanger, ce qui permet de passer de l’alpha à l’oméga, de l’horrible au sublime, de l’absolue nullité à l’absolue génie, sans qu’aucune détail même le plus infime ne soit changé. Mis à part l’oeil du spectacteur. Loué soit le Nanar, car il est Grand, Bon et Magnificent.

      • pas des nanars, des navets: les premiers sont marrant à voir au moins. Les deuxièmes sont désespérément pathétique.
        Street Fighter avec JCVD est un nanar, mais qu’est-ce qu’on ce marre devant ce n’importe-quoi. Là, je n’en suis pas aussi sur…

  18. Bon, j’ai eu le temps de lire les livres, alors pour ceux qui ont la flemme je vais expliquer certains trucs (de mémoire, ça date) en sachant que le second film est un massacre au bouquin, bourré d’incohérences et d’inventions sorties d’endroits decement innommables :
    – les divergents sont différents des sans faction : ils sont testés positifs pour plusieures factions, les sans factions pour aucune
    – l’héroïne est positive à 3 factions (érudits, altruistes, audacieux) pas à toutes. L’énorme majorité des divergents (tous ?) Ne sont positifs qu’à 2.
    – franchir la barrière n’est pas « légal », sauf pour les fraternels, lesquels sont drogués dans leur pain (ce qui explique leur côté hippies/je pose pas de question/je plane)
    – y’a pas de combat dans le train
    -y’a pas de message dans une boîte magique, juste un fichier secret confié aux altruistes .
    – un sérum à été utilisé il y a 200 ans sur l’ensemble de la population pour effacer la mémoire/instaurer le système de faction etc.
    -y’a pas de machines pour détecter le pourcentage de divergence
    – Tris est beaucoup moins centrale, c’est juste une divergente particulière que Jeanine veut comprendre (pourquoi les sérums ne marchent pas sur elle) et quand elle se rend, c’est à la condition d’être tenue informer des résultats des tests qu’elle passe.
    – il y a masse de personnages secondaires, qui donnent une dimension plus compliquée au récit
    – après le sérum de vérité sur tris/quatre les dirigeants des sincères veulent confiner Jeanine (tentative avortée à cause de l’assassinat de l’émissaire érudit par une pote de tris qui veut vanger je sais plus qui).
    – Marcus et la quête du secret des altruiste (le message) sont plus présents
    – la chef des fraternels et certains s membres quittent leur faction pour rejoindre le groupe anti Jeanine.
    -Peter et Caleb sont beaucoup plus complexe
    – et surtout la fin n’a rien à voir ! La fin est une course entre Deux groupes : tris/marcus/Cristina contre l’alliance audacieux gentils/sans factions. Tris veut récupérer le message des fondateurs que possède Jeanine AVANT que les autres détruisent le bâtiment des érudits, ce qui entraîne une suspicion de trahison envers Tris. Cette dernière arrive au bureau de Jeanine trop tard, et tente de la sauver pour récupérer le message, elle se fait donc capturer par les audacieux/sans factions et ce n’est que quatre qui, la croyant, réussi à sauver in extrémis et à diffuser le message des fondateurs qui est BEAUCOUP plus succinct et mystérieux que dans le film. Le livre se termine par un cliffhanger : les factions alliées pour lutter contre les érudits de Jeanine se réjouissent d’avoir réussi leur mission et que tris ne soit pas une traîtresse, au moment où ils se rendent compte qu’ils sont entourés de sans factions armés qui ont profité de la révolte pour les manipuler et effectuent alors un coup d’état, renversant le système des factions et mettant Evelyne (mere de quatre) au pouvoir!

    C’est donc loin de la fin ridicule du film avec une marrée humaine qui part courir dans les champs !

    De nombreuses apparentes incohérences sont aussi levée dans le tome 3 mais je tiens pas à vous spoiler ^^

    Désolé du pavé et de l’orthographe, je suis sur un portable analphabète fana d’autocorrect, chaque mot est une lutte!

    Merci en tout cas pour ce nouvel article hilarant ^^ Toujours autant de plaisir à vous suivre !

    • Grâce à votre pavé, les livres ne baissent presque pas dans mon estime. En revanche le film viens de plonger plus bas que jamais ^^
      Il y avait donc à la base un scénario presque cohérent, et ils ont réussi à en faire ça !? Je plains les spectateurs qui se sont fait arnaquer …

    • Tout à fait d’accord avec ce commentaire. Je viens de terminer le livre que j’ai bien aimé. Je n’ai pas vu le film, je me contente du spoiler et ce que je lis est un peu atterrant. Il y a en effet de grosses très très grosses différences avec le livre qui est assez complexe. Rien que l’histoire de la boiter trouvée dans la maison des parents de Tris avec l’aide nécessaire d’une divergente pour l’ouverture, c’est du grand grand n’importe quoi. L’histoire est plus subtile et les limites entre bons et méchants beaucoup plus floues (d’ailleurs on ne sait pas trop au final ou sont les bons et les méchants dans les différentes factions alliées (voir le pavé ci dessus) ). Marcus a également un rôle majeur.

      Bref on touche là à la limite du travail de l’adaptation au cinéma de romans. J’ai pas encore lu le 3e livre mais avec 4 films, les scénaristes ne pouvaient pas faire preuve d’un peu plus de subtilité?

  19. Le coup du train où les racaillous s’éclipsent le temps du combat, c’était quand même énorme. Du nanardesque pur jus.

  20. Je suis allé le voir moi aussi avant de lire le spoil, histoire de pouvoir apprécier celui-ci à sa juste valeur. Voilà l’effet que nous fait votre écriture, cher monsieur Connard : j’espère que vous en êtes fier.

    Avant le début de la séance, j’ai dû demander aux trois adolescentes qui se trouvaient dans la rangée derrière la mienne de bien vouloir enlever leurs pieds des dossiers de ma rangée… ce qui les a conduites à se déplacer, du coup. Oserai-je préciser qu’il s’est agi pour moi du moment le plus jouissif de la séance ?

  21. Merci merci merci Maître O.C. de m’épargner la lecture/ visionnage de toutes ces daubes intersidérales. Je vais en rester à un bon Stephen King, et à des films d’auteur islandais sous titrés en danois. Et à Scrubs.
    Mon coeur et mes yeux saignent pour vous, je compatis à votre douleur durant les abominables épreuves que vous vous infligez pour nous.
    Et putain qu’est ce qu’on rigole!!!

  22. Chicago avec une clôture … ç’aurait pu être marrant de voir Divergente se dérouler dans Bug City :p

  23. Attendez… dernier volet en deux volumes? Encore? C’est la mode des trilogies en quatre volumes dites-donc.
    Après, je me réjouis de ces deux suites, hein, me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Ces films sont un hommage vibrant aux Shadoks et au Monty Python’s Flying Circus.

  24. Je dois avouer que ce spoiler m’a un peu déçu…
    Mais, avant de me lapider avec des gravillons, laissez moi vous expliquer :

    Ce que j’adore dans les spoilers du l’OC, c’est justement la mauvaise foi caractérisée, le sadisme et la délectation à flinguer les grosses ficelles cinématographiques, les incohérences grossières et l’arrogance hollywoodienne. Et c’est d’autant plus jouissif quand le film est emballé comme « réaliste » et « cohérent ».

    Là, en fait, par rapport à ce truc qui se veut être un film, on a juste l’impression que l’OC raconte objectivement l’histoire. Sans se forcer, sans ironie, sans cynisme, sans avoir à gratter pour mettre à jour les incohérences et les « foutages de gueule ». C’est presque trop facile tant ce film se vautre tout seul.

    C’est comme piquer ses pantoufles à un papi en maison de retraite : il n’y a aucun défi ! ^^

    Après, si j’en crois les commentaires : le film se suivrait pas tout-à-fait le livre. Pire, le livre tiendrait presque la route ! C’est terrifiant ça ! Si les scénaristes avaient repris le livre sans le transformer dans leurs moissonneuse-batteuse-à-caca, le film aurait été « moins pire », presque cohérent… Ca laisse rêveur…
    Mais j’imagine que les scénaristes devaient justifier leur salaire…

  25. Très bon article ! Vous auriez eu également matière à disserter sur la relation entre Quatre et Maman-Quatre. Ils ne se sont plus vus depuis les 6 ans du premier, cela n’empêche pas celui-ci de la connaître parfaitement sur le plan psychologique et de comprendre en un clin d’œil ses sombres desseins !

    • Voilà typiquement une simplification très abusive du livre dans laquelle la relation est beaucoup beaucoup plus complexe.

  26. J’ai même pas réussi à aller au bout du 1, et cet article de malade me conforte dans ma décision.
    Sont fou ces ricains de mettre autant d’argent sur une production et si peu sur un scénario.

    • Ami Tobogo, sachez que pour faire un film, le scénariste va voir les producteurs qui ne se demandent rien sur le scénario, ils regardent si ça rapportera, puis ils contactent un réalisateur qui fera donc ce qu’il veut, qui contactera lui-même des acteurs et s’ils sont connus, il reçoit la bénédiction des producteurs et des publicitaires. ensuite, et seulement ensuite le tournage commence. je pense qu’il ne faut pas trop blâmer les scénaristes car ce n’est pas eux qui choisiront quoi garder dans leur scénario mais généralement le réalisateur. Dans le cas de Michael Bay, par exemple, les 3/4 des scènes gagneront une explosion gratuite et les acteurs une reconstruction agrandissante des testiballs.

  27. Dans ma bibliothèque municipale favorite il existe un rayon SF fantastique. Au fil du temps j’ai vu les rayons se remplir de bouquins estampillés « ado » qui ont bientôt eclipsé tous les autres. Dans un premier temps n’ayant pas vu la mention j’en ai emprunté un ou deux et conclusion ils sont tous de la même veine et si les ricains cherchent de nouveaux filons je pourrai leur en suggérer quelques un et par exemple « Bonecrusher » Une espèce d’archétype de ce type d’intrigue.

    • Si vous parlez du cycle de Fondation d’Asimov, je ne vois pas vraiment le rapport, ou alors c’est très bien caché… Eclairez nous SVP! Mais je sens que ça va tourner au blasphème…

  28. Je trouve que ces films et les « bouquins » qui en sont à l’origine disent, malgré eux, quelque chose sur notre société : on fait de l’intelligence une ennemie.

    Regardez les factions proposées : les hippies, les sportifs bodybuildés, les généreux et ceux qui n’ont aucune vie privée (Facebook ?) sont les gentils. Par contre, les seuls qui sont capables de faire 1+1 de tête incarnent les méchants. On se croirait au collège, quand « SALE INTELLO » est l’insulte suprême.

    Sans parler de la caricature voulant qu’on est X% audacieux, X% altruiste, etc… Réduire l’âme humaine à des pourcentages de catégories subjectives. C’est aussi fin qu’un questionnaire BIBA.

    • Je me suis aussi dit que mettre TOUTE la caste des gens intelligents en méchants était un peu con. Quand bien dans l’hypothèse où ils sont manipulés par jeannine, y’en a bien qui devraient s’en rendre compte non?

    • C’est peut être pour ça que ce genre d’histoire a du succès. Les gens ne veulent pas réfléchir et quand on regarde la télévision, voir à quel point les gens sont incultes me sidère chaque jour un peu plus… donc on les conforte dans leur ignorance et leur bêtise en rendant ça cool (jeux télévisés, télé réalité, cinéma, etc.). Après tout autant donner aux gens ce qu’ils aiment, sinon ils ne regarderaient pas. Et puis la culture ça fatigue et ça peut être dangereux hein, la preuve ça rend méchant.

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  30. Excellent ! Comme toujours j’ai envie de dire… Il ne sert à rien de prétendre une vérité absolue, en revanche je suis d’accord sur beaucoup de points… Malheureusement pour ce film que j’ai vu et apprécié…

  31. Personnellement,j’avais bien aimé Divergente et j’ai adoré Divergente 2 : L’Insurrection

    Après,je n’ai pas lu les livres et je ne doute pas qu’ils doivent être plus complets,plus sombres,plus développés et plus intelligents.

    Je peux tout à fait comprendre que ce genre de films déçoivent les fans des livres et ne plaisent pas à tout le monde.

    Maintenant,moi j’ai aimé et j’ai pris beaucoup de plaisir devant ses films donc respectez mon opinion puisque de toute façon vous n’arriverez pas à me retirer tout le plaisir que me procure et m’ont procuré les séries pour ados en général et Divergente en particulier.

    Tu cites pas mal d’incohérences qui en fait n’en sont pas :

    – Tu te plains que les Sincères ne fassent rien pour renverser Jeannine,je te rappelle que les Sincères ne sont pas des soldats et que bien qu’ils aient quelques armes ils n’en ont pas pour tout le monde.
    Donc ce que tu proposes en gros c’est que 40 sincères qui ne savent pas se battre affrontent 200 audacieux ultra entrainés ?

    – Même chose quand tu te plains que les gentils Audacieux n’aient rien fait contre les badacieux : les gentils audacieux sont trois ou quatre fois moins nombreux que les Badacieux,c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les héros ont besoin des sans-factions.
    Donc les copains de Tris n’auraient rien pu faire de toute façon à part se faire massacrer inutilement.

    – Ensuite tu critiques le fait que seule deux personnes aillent sauver les audacieux sur le point de se suicider.

    Déjà si tu as vu le film,tu as du te rendre compte qu’ils devaient d’abord escalader le mur pour atteindre les lobotomisés,donc y aller à 15 n’auraient servis à rien,au contraire ils se seraient marchés sur les pieds,se seraient gêner et au final par sur qu’ils auraient pu sauver tout le monde,et de plus si quelqu’un avait essayer de rattraper la fille qui était tomber dans le vide sachant qu’elle doit faire au moins 40-50 kilos et qu’elle effectue une chute libre de 10-15 mètres,je suis pas sur que ça se serait bien terminé pour elle et pour celui qui aurait essayé de la rattraper en plein vol.

    – Ensuite,il faut savoir que Jeannine ne voit pas les simulations auxquelles les divergents sont soumis.
    On le voit d’ailleurs bien dans une scène ou elle regarde un divergent en train d’être testé sur le boite se tortiller et bouger dans tout les sens tout en restant accroché aux fils,elle ne regarde pas un écran qui diffuse la simulation en cours.
    Elle peut savoir s’ils vont bien ou s’ils sont affaiblis ou sur le point de mourir,mais en aucun cas elle ne peut voir s’ils sont sur le point de réussir ou non la simulation.

    Sinon,tu penses bien qu’elle leur aurait donner direct la solution et qu’elle aurait fait revenir Tris avant qu’elle n’échoue complétement à la simulation des Fraternels et qu’elle ne « meure ».

    Et en plus le but de la boite c’est justement de trouver un divergent qui soit capable de réussir les 5 simulations tout seul comme un grand,par lui même,sans aide extérieure,sinon ça sert à rien et ce serait un peu comme si au bac chaque candidat avait un prof à coté de lui qui lui disait  » la question 1 il faut répondre ça,la question deux il faut répondre ça  » ce serait inutile et complétement débile.

    Pour le coup de la porte,je pense que le temps que Tris se dirige vers elle,la franchisse,contourne les rebords de la salle qui sont anti-balles,Jeannine aurait eu le temps de se barrer et/ou Tris de se faire abattre/neutraliser par un garde.

    En ce qui concerne les « incohérences sur l’expérience » :

    Les pères fondateurs n’ont jamais dit qu’il fallait buter tout les divergents,c’est une invention de Jeannine et des érudits au même titre que le  » il faut tuer tous les Altruistes parce qu’il menace le système  » si Jeannine veut buter tous les divergents c’est parce que les simulations ne marchent pas sur eux : on ne peut pas les lobotomisés et les contrôler à distance comme on peut le faire pour les audacieux par exemple,du coup ils sont une menace pour elle et elle veut tous les tuer.

    Le coup de la clôture,c’était pour leur faire croire qu’ils étaient tout seul sur Terre,et pour les inciter à ne pas aller trop loin dehors ou ils auraient pu,par exemple,tomber sur ceux qui ont créer l’expérience,et puis si jamais il y a une meute de loups,d’ours ou de bestioles dangereuses et bien elles ne peuvent pas rentrer dans la ville comme dans un moulin.

    Le système des factions a été créer pour révéler les divergents (des personnes qui ont plusieurs qualités et en l’occurrence une personne qui posséderait les qualités de toutes les factions à savoir le courage,l’intelligence,la compassion,la générosité et la franchise,le but étant que les êtres humains retrouvent leur humanité après le conflit qui a failli provoquer leur extinction)

    On leur dit  » il y a 5 factions et tu ne peux en rejoindre que une seule,donc on ne te fait passer un test pour t’aider dans ton choix  » et là paf ! on détecte les divergents !

    La boite a d’ailleurs été créer pour que ceux qui seraient au pouvoir n’extermine pas les divergents,parce qu’ils en ont besoin pour ouvrir la boite,du coup tôt ou tard un divergent ouvre la boite,du coup révélation et tout le monde peut sortir.
    C’était le plan des pères fondateurs et c’est exactement ce qui s’est produit même si ça a mis un peu de temps.

    Ensuite,comme ça a été dit dans les livres et dans les commentaires (bon ils auraient pu aussi le dire dans le film),ils ont injecté un sérum à tout le monde quand la cité a été crée pour qu’ils ne savent pas qu’ils sont dans une expérience,et se disent qu’ils vivent juste dans une communauté qui a survécu à la guerre et qui a mis en place un système pour maintenir la paix et éviter l’extinction de la race humaine.

    Bon après,c’est vrai que les gars sont plutôt patients,et je ne pense pas qu’ils surveillent la cité, ils doivent simplement attendre que les « cobayes » sortent de la cité et viennent les rejoindre.

    Et pour finir,je vais vous décrire le plan de Jeannine pour prendre le pouvoir :

    – Lobotomiser les Audacieux pour créer une armée acquis à sa cause qui exécute les ordres sans poser de questions.

    – Les envoyer tuer les Altruistes pour éradiquer ceux qui sont au pouvoir et récupérer la boite.

    – Faire porter le chapeau aux divergents pour décréter la loi martiale,prendre le pouvoir en se présentant comme la sauveuse de la cité qui a justement une armée à disposition pour éradiquer les divergents.

    – Se servir des Audacieux et de la loi martiale pour tester tous les membres des factions et capturer les divergents pour ensuite les tester sur la boite.

    – un divergent ouvre la boite le message dit que les érudits sont les seuls qui peuvent diriger la cité et que les divergents sont une menace et qu’il faut les éradiquer (Jeannine pensait que le message dirait ça)

    – Jeannine tue les derniers divergents,diffuse le message,dit que comme les pères fondateurs sont avec elle,qu’elle a sauvé la cité en éradiquant les divergents et qu’elle a une armée pour s’occuper de ceux qui sont pas content,elle et les érudits dirigerons la cité à partir de maintenant.

    Merci à ceux qui prendront la peine de lire ce pavé et d’y réfléchir.

    Odieux Connard j’espère que tu liras ce message.

  32. Personnellement j’avais bien aimé Divergente et j’ai adoré Divergente 2 : L’Insurrection

    Après je n’ai pas lu les livres et je ne doute pas qu’ils doivent être plus complets,plus sombres,plus développés et plus intelligents.

    Je peux tout à fait comprendre que ce genre de films déçoivent les fans des livres et ne plaisent pas à tout le monde.

    Maintenant,moi j’ai aimé et je prend beaucoup de plaisir devant ses films donc respectez mon opinion puisque de toute façon vous n’arriverez pas à me retirer tout le plaisir que me procure les séries pour ados en général et Divergente en particulier.

    Tu cites pas mal d’incohérences qui en fait n’en sont pas :

    – Tu te plains que les Sincères ne fassent rien pour renverser Jeannine,je te rappelle que les Sincères ne sont pas des soldats et que bien qu’ils aient quelques armes ils n’en ont pas pour tout le monde.
    Donc ce que tu proposes en gros c’est que 40 sincères qui ne savent pas se battre affrontent 200 audacieux ultra entrainés ?

    – Même chose quand tu te plains que les gentils Audacieux n’aient rien fait contre les badacieux : pour un gentil audacieux il y a au moins trois ou quatre badacieux raison pour laquelle les héros ont besoin des sans-factions.
    Donc les copains de Tris n’auraient rien pu faire de toute façon à part se faire massacrer inutilement.

    – Ensuite tu critiques le fait que seule deux personnes aillent sauver les audacieux sur le point de se suicider.

    Déjà si tu as vu le film tu as du te rendre compte qu’ils devaient d’abord escalader le mur pour atteindre les lobotomisés donc y aller à 15 n’auraient servis à rien,au contraire ils se seraient marchés sur les pieds,se seraient gêner et au final par sur qu’ils auraient pu sauver tout le monde et de plus si quelqu’un avait essayer de rattraper la fille qui était tomber dans le vide sachant qu’elle doit faire au moins 40-50 kilos et qu’elle effectue une chute libre de 10-15 mètres je suis pas sur que ça se serait bien terminé pour elle et pour celui qui aurait essayé de la rattraper en plein vol.

    – Ensuite,il faut savoir que Jeannine ne voit pas les simulations auxquelles les divergents sont soumis.
    On le voit d’ailleurs bien dans une scène ou elle regarde un divergent en train d’être testé sur le boite se tortiller et bouger dans tout les sens tout en restant accroché aux fils,elle ne regarde pas un écran qui diffuse la simulation en cours.
    Elle peut savoir s’ils vont bien ou s’ils sont affaiblis ou sur le point de mourir mais en aucun cas elle ne peut voir s’ils sont sur le point de réussir ou non la simulation.

    Sinon tu penses bien qu’elle leur aurait donner direct la solution et qu’elle aurait fait revenir Tris avant qu’elle n’échoue complétement à la simulation des Fraternels et qu’elle ne « meure ».

    Et en plus le but de la boite c’est justement de trouver un divergent qui soit capable de réussir les 5 simulations tout seul comme un grand,par lui même,sans aide extérieure,sinon ça sert à rien et ce serait un peu comme si au bac chaque candidat avait un prof à coté de lui qui lui disait  » la question 1 il faut répondre ça,la question deux il faut répondre ça  » ce serait inutile et complétement débile.

    Pour le coup de la porte,je pense que le temps que Tris se dirige vers elle,la franchisse,contourne les rebords de la salle qui sont anti-balles,Jeannine aurait eu le temps de se barrer et/ou Tris de se faire abattre/neutraliser par un garde.

    En ce qui concerne les « incohérences sur l’expérience » :

    Les pères fondateurs n’ont jamais dit qu’il fallait buter tout les divergents,c’est une invention de Jeannine et des érudits au même titre que le  » il faut tuer tous les Altruistes parce qu’il menace le système  » si Jeannine veut buter tous les divergents c’est parce que les simulations ne marchent pas sur eux : on ne peut pas les lobotomisés et les contrôler à distance comme on peut le faire pour les audacieux par exemple,du coup ils sont une menace.

    Le coup de la clôture c’était pour leur faire croire qu’ils étaient tout seul sur Terre,et pour les inciter à ne pas aller trop loin dehors ou ils auraient pu par exemple tomber sur ceux qui ont crée l’expérience,et puis si jamais il y a une meute de loups,d’ours ou de bestioles dangereuses et bien elles ne peuvent pas rentrer dans la ville comme dans un moulin.

    Le système des factions a été créer pour révéler les divergents (des personnes qui ont plusieurs qualités et en l’occurrence une personne qui posséderait les qualités de toutes les factions à savoir le courage,l’intelligence,la compassion,la générosité et la franchise,le but étant que les êtres humains retrouvent leur humanité après le conflit qui a failli provoquer leur extinction)

    On leur dit  » il y a 5 factions et tu ne peux en rejoindre que une seule,donc on ne te fait passer un test pour t’aider dans ton choix  » et là paf ! on détecte les divergents !

    La boite a d’ailleurs été créer pour que ceux qui seraient au pouvoir n’extermine pas les divergents parce qu’ils en ont besoin pour ouvrir la boite,du coup tôt ou tard un divergent ouvre la boite,du coup révélation et tout le monde peut sortir.
    C’était le plan des pères fondateurs et c’est exactement ce qui s’est produit même si ça a mis un peu de temps.

    Ensuite comme ça a été dit dans les livres et dans les commentaires (bon ils auraient pu aussi le dire dans le film) ils ont injecté un sérum à tout le monde quand la cité a été crée pour qu’ils ne savent pas qu’ils sont dans une expérience et se disent qu’ils vivent juste dans une communauté qui a survécu à la guerre et qui a mis en place un système pour maintenir la paix et éviter l’extinction de la race humaine.

    Bon après,c’est vrai que les gars sont plutôt patients,et je ne pense pas qu’ils surveillent la cité, ils doivent simplement attendre que les « cobayes » sortent de la cité et viennent les rejoindre.

    Et pour finir je vais vous décrire le plan de Jeannine pour prendre le pouvoir :

    – Lobotomiser les Audacieux pour créer une armée acquis à sa cause qui exécute les ordres sans poser de questions.

    – Les envoyer tuer les Altruistes pour éradiquer ceux qui sont au pouvoir et récupérer la boite.

    – Faire porter le chapeau aux divergents pour décréter la loi martiale,prendre le pouvoir en se présentant comme la sauveuse de la cité qui a justement une armée à disposition pour éradiquer les divergents.

    – Se servir des Audacieux et de la loi martiale pour tester tous les membres des factions et capturer les divergents pour ensuite les tester sur la boite.

    – un divergent ouvre la boite le message dit que les érudits sont les seuls qui peuvent diriger la cité et que les divergents sont une menace et qu’il faut les éradiquer.

    – Jeannine tue les derniers divergents,diffuse le message,dit que comme les pères fondateurs sont avec elle,qu’elle a sauvé la cité en éradiquant les divergents et qu’elle a une armée pour s’occuper de ceux qui sont pas content,elle et les érudits dirigerons la cité à partir de maintenant.

    Merci à ceux qui prendront la peine de lire ce pavé.

    Odieux Connard j’espère que tu liras ce message.

  33. Je viens de découvrir ton blog.
    Et j’ai bien ri. Je savais qu’en vrai, les scénarios étaient simplets et débiles mais là j’ai vraiment réalisé. N’empêche que je vais quand même le regarder ;)

  34. J’ai trouvé ce blog en cherchant désespérément d’avoir le résumé des dernières minutes du film (pcq oui j’ai regardé en streaming et qu’en plus d’avoir une qualité d’image et de son pourrie durant tout le film, et bah paf à 1min de la fin, plus de son !). Alors qu’elle n’a pas été ma déception de voir qu’en fait la mère de Quatre ne disait rien de particulier à Jeanine avant de la buter… Si, si je vous assure, même pas un petit « Toi et moi savons que ce message des anciens est un gros fake et que ces gros naïfs vont se faire buter par des mutans tchernobyliens. Mais comme je vais te coller une bastos dans le crâne, pas de risque que tu mouchardes. » Enfin bon mon seul réconfort c’est d’avoir trouvé ce blog qui m’a bien fait rire et m’a permis de ne plus trop penser aux presque 2h de vie gâchées à regarder cette daube !

    • En fait le dialogue c’est ( à peu près) ça :

      Jeanine : ça fait 200 ans que la guerre a eu lieu et qu’on vit à l’intérieur de la clôture dieu sait ce qu’il y a de l’autre coté …

      La mère de Quatre : Tu n’es pas prête de le savoir !

      PAN !

      Générique

      Donc ouais,c’est pas super utile mais c’est assez classe et comme je m’attendais pas à ce qu’elle la bute le film aura eu le mérite de m’avoir surpris jusqu’à la dernière seconde.

  35. Une fin lamentable pour une suite lamentable , agréablement surpris par le premier opus je me suis motivé à regarder la suite mais ce que j’en retiendrais c’est que ce nouvel opus n’aurais justement pas du être un nouvel opus.
    Le fait que Jeanine ai été épargnée dans le 1er volume était un élément qui m’avais laissé assez perplexe, et dans ce second volume je ne peut que constater l’ampleur du désastre que cela à provoqué, en effet Jeanine aurai déjà dû mourir à mes yeux car les ambitions sont les même et le combat aussi insurrection est beaucoup trop proche de son prédécesseur, au point que je serai tenté de dire qu’il s’agit du même film coupé en deux.
    Pour en revenir à la fin, c’est inattendu mais en même temps rapidement expédié au point que je n’ai pas compris l’intérêt de la scène finale je ne me l’explique toujours pas, j’aimerai pointé du doigt la musique qui ne colle absolument pas et le fait qu’a mes yeux Jeanine l’antagoniste aurais mérité un véritable dialogue avec Evelyn pour que l’on comprennent bien que cette dernière sera sans aucun doute la future grande méchante en y détaillant un peut ses plans et ambitions. Cette scène m’a plutôt fait rire jaune.
    Bref une grosse déception qui me démotive à en voir la suite si le niveau cinématographique reste aussi minable que ce film voir même pire encore.

  36. Le Chef des Sincères s’appelle Jack Kang, est-ce que c’est fait exprès?

    Sinon, je pense écrire prochainement un livre dont un personnage se nommera Darack Obama, ça sera discret…

  37. Merci beaucoup pour la crise de rire ! C’est excellent et tellement vrai ! Merci de tenter de rendre les gens plus critiques envers toutes les couleuvres que l’on veut nous faire avaler…

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