Divergente (en alu)

« Dans l’affaire Hunger Games contre Divergente, je laisse la parole à la défense. »

D’un geste mou, le juge signifie à l’avocat qu’il doit se lever : celui-ci fait un clin d’œil à sa cliente avant de s’exécuter et d’aller se placer devant le banc des jurés. Il tousse dans son poing, fait quelques mouvements de bras pour dégager ses longues manches pendantes, puis débute.

« Mesdames et Messieurs les jurés, je comprends votre trouble. J’ai entendu, comme vous, les arguments du demandeur qui prétendrait que le livre Divergente ne serait qu’une pâle copie de son chef d’oeuvre, Hunger Games. Et pourtant ! Il n’en est rien ! Alors ouiii, on pourrait éventuellement mettre en parallèle le fait que les deux se déroulent dans un univers post-apocalyptique. Certes, les deux se passent aux Etats-Unis. Bon, d’accord, les deux parlent d’une société qui s’est recomposée autour de factions aux rôles bien définis. Par un heureux hasard, il y est aussi question d’ordre. Par une formidable coïncidence, dans les deux cas, il s’agit d’une héroïne. Probablement à cause de l’alignement des planètes, dans les deux cas, cette dernière se retrouve à remettre en cause l’ordre établi alors que les autorités ont les yeux sur elle. Et ouiii, par un fameux miracle statistique, les deux se retrouvent à vivre une histoire d’amour avec un type qui a un nom à la con, mais tout de même : est-ce bien suffisant pour accuser ma cliente d’avoir resucé très fort l’oeuvre d’autrui ?« 

L’ensemble du jury hochant vigoureusement la tête, l’avocat se gratte le menton, déçu : ça lui paraissait être un excellent argument. Au moins de la même qualité que les livres cités. Il détourne la tête :

« Monsieur le Président, puis-je m’entretenir avec ma cliente ?
– Mais, faites Maître Connard. »

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D’un geste, je bondis vers ma cliente qui paraît nerveuse : le jury chuchote en la regardant et l’affaire paraît bien mal engagée. Tout de même, je la questionne :

« Ecoutez, je sais que vous m’avez pris pour ma mauvaise foi, mais tout de même, là ça devient compliqué.
– Maître, au prix où je vous paie, j’espère que vous pouvez faire mieux. 
– Heureusement que votre éditeur ne vous a pas dit la même chose.
– Hein ?
– Non, rien. Bon, vous savez quoi ? Nous allons utiliser l’argument ultime. Puisque sur le contenu ça va être compliqué, on va jouer sur le contenant.« 

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Je retourne vers le jury pour mieux tirer de ma manche un ouvrage que je présente aux yeux de tous :

« Voyez ce livre ! Il s’agit de Hunger Games ! Observez-le bien !« 

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« Vous l’avez bien regardé ? Parfait, alors à présent, voyez le livre de ma cliente, il n’a strictement rien à voir ! »

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« Alors, vous voyez ! Aucun rapport !
– Maître, pourriez-vous retirer le papier blanc que vous avez collé sur la couverture ?
– Le pap… Monsieur le président ? Hoooo, tiens oui, ça alors ! Il a dû se glisser entre mes doigts par accident !
– J’insiste.
– Rhooo. »

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D’un coup de doigt, le papier tombe, révélant ainsi la couverture complète.

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Je retourne vers ma cliente d’un vif entrechat.

« Alors Maître ? Vous pensez que le jury a remarqué quelque chose ?
– Je ne sais pas trop. Là ils rigolent. 
– Quelle est la suite du plan ?
– On spoile le film. Vu comme Hunger Games était une daube, avec un peu de bol, votre adaptation sera moins débile. On peut jouer dessus.
– Je compte sur vous Maître Connard ! »

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Alors, Divergente, honteuse copie de Hunger Games ou oeuvre en soi ? L’héroïne est-elle moins stupide ? Le monde plus crédible ? Et surtout, peut-on trouver un nom plus con que « Pita » ?

Spoilons mes bons !

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L’affiche : si je vous dis que l’un des deux personnages a en fait le vertige, vous me croyez ? C’est lamentable, mais vous devriez.

Notre film commence du côté de Chicago, célèbre cité des Etats-Unis d’Amérique. Hélas, nous sommes dans un futur plus ou moins proche, et la ville n’a plus son étincelante beauté d’antan : ses buildings sont en piteux état et couverts de simili-éoliennes, et la végétation a repris ses droits sur une partie de la cité. Par ailleurs, une gigantesque enceinte fait le tour de la ville, probablement pour éloigner les Mexicains, et est couverte d’un enchevêtrement de passerelles qui monte si haut que même la grande roue du coin, à côté, fait doucement ricaner. Mais que s’est-il passé ?

La guerre, mes bons, la guerre !

Une voix off nous l’explique : une grande guerre aurait ravagé la Terre et celle-ci serait en ruine, les derniers humains s’étant regroupés et enfermés à Chicago avant de refonder la société pour que plus jamais de conflit n’éclate. Comment, me direz-vous ? C’est bien simple : en divisant le peuple en cinq castes ! Parce que les castes, c’est connu, ça apporte la paix éternelle, tout ça, si si. Chut. Arrêtez. Mais, détaillons !

Tout d’abord, il y a les Érudits : vêtus de bleu, ce sont des chercheurs, des savants, et ils s’enferment dans leurs bibliothèques pour jouer avec leurs tablettes tactiles et percer les mystères de l’univers, à moins que ce ne soit pour essayer de trouver le dernier Hot-Spot pré-apocalypse pour se connecter à Youporn. On est pas bien sûr.

Ensuite viennent les Fraternels : drapés de rouge, ils travaillent la terre et nourrissent donc la cité. La voix off se sent obligée de préciser qu’ils sont toujours souriants et sympas, parce que les gens de la terre, ils sont comme ça. La voix off n’a jamais dû assister à une manifestation d’agriculteurs ou voir les scores du Front National à la campagne.

Puis viennent les Sincères : dans leurs vêtements blancs, ils rendent la justice, puisqu’ils se passionnent pour la vérité, qu’ils balancent à autrui sans pincettes. Par exemple, quelqu’un qui balance « Moi, j’aime pas les Noirs ! » est très sincère, donc du coup, il fera un excellent homme de justice. C’est bien, ce système, dites-donc.

Ils travaillent aux côtes des Altruistes : dans leurs tenues grises, ces derniers ont en charge, de par leur absence d’intérêts personnels, des questions relatives à la gestion de la cité, pour laquelle ils prennent les décisions. Ils distribuent la nourriture aux sans-clans, qui n’étant intégrés nulle part, fouillent les poubelles. Ce qui est un peu se foutre de la gueule du monde, puisque du coup, ça veut dire qu’au lieu que les Fraternels distribuent leur propre nourriture, ils doivent d’abord la filer aux Altruistes pour qu’ensuite ces derniers puissent passer pour des mecs à la cool. Désintérêt personnel, hein ! Mais bon, il faut bien faire des images de gentils qui donnent à manger aux pauvres, sinon on ne comprendrait pas bien que ce sont les gentils.

Enfin arrivent les Audacieux : vêtus de noir, ils sont à la fois la police et l’armée, si problème il y avait. Ils sont tout fou-fous et courent dans tous les sens, mais nous y reviendrons.

Et… c’est tout.

Non, il n’y a pas de caste des techniciens. Ni des artisans. Ni des cuisiniers. Ni des artistes. Ni… bon, je ne vous fais pas la liste, mais pour résumer, les gens utilisent des voitures dans un monde sans ouvriers, travaillent sur des tablettes tactile en parfait état probablement fabriquées à partir de circuit imprimés que les Fraternels font pousser dans le lopin juste à côté des patates, quant aux médicaments, on va supposer que la grande guerre a été menée par les homéopathes et qu’en plus ils l’ont gagnée (probablement en diluant une bombe atomique dans de l’eau sucrée, ou autre arme maléfique de ces fourbes).

Le film n’a pas commencé et c’est déjà complètement branlant. J’ai envie de dire : chapeau. Je pense qu’il y a une sorte de compétition malsaine à Hollywood, et que les candidats sont sacrément doués.

Passons ou je vais finir par prendre ça pour une provocation à mon égard.

Et retrouvons notre héroïne : Béatrice Prior, 16 ans, appartenant à la caste des Altruistes puisque ses parents le sont. Et non, on ne peut pas être enfant de parents de deux castes différentes : probablement que chaque clan a sa propre parade amoureuse et que du coup, ça empêche l’accouplement inter-espèce. On se souvient ainsi de la terrible expérience de cette Érudite tombée amoureuse d’un Fraternel, qui lorsqu’elle commença sa parade (lui faire jouer un scénario des Masques de Nyarlathotep), se vit répondre celle de l’être aimé (une chanson paillarde intitulée « Motoculteur, je motoculte« ). Le résultat fut si terrible que l’on préféra oublier cette option.  Et enterrer les deux protagonistes.

Toujours est-il que Béatrice a un frère, Caleb, une maman, certes, mais aussi un papa qui est membre du conseil de la cité. La vie irait plutôt bien si Béatrice ne se sentait pas… disons, pas à sa place. Son frère Caleb fait pourtant  un Altruiste parfait : il aide tous ceux qu’il croise naturellement. Alors que Béatrice, à moins qu’on ne lui mette des coups de pied au derche, bon, elle s’en fout un peu. Ah, elle aimerait tant être une Audacieuse, ces chiens fous qui font des choses fabuleuses, comme escalader des murs, escalader des murs, ou mieux encore, escalader des murs !

Pardon ? Non, ils ne font rien d’autre. Oui, dans ce film, la définition « d’audacieux » est « qui kiffe le parkour« . Je vous le dis tout de suite parce que moi, naïvement, j’ai attendu jusqu’à la fin du film qu’ils fassent preuve d’audace, hein. Au fond, je suis un grand optimiste.

Et ça tombe bien cette histoire, parce que dans cette société, à 16 ans, les adolescents sont invités à passer un test, qui va déterminer à quelle caste ils devraient appartenir pour le restant de leur vie. Dans 95% des cas, les gens nés dans une caste y restent, mais les 5% restants se découvrent une vocation pour une autre, qui leur ressemble plus. Dans tous les cas, le test n’est qu’un indicateur : le choix final revient à l’adolescent lui-même, puisqu’à cet âge là, on fait toujours les meilleurs choix.

Autant vous dire que Béatrice est un peu stressée en se rendant à son test, puisqu’elle n’a pas trop envie de rester une Altruiste, crotte de bique, c’est nul de porter des pulls qui grattent et de causer avec les prolos. Elle veut du rêve, bon dieu ! D’ailleurs, lorsqu’elle arrive devant le centre où se déroulera le fameux test, les Altruistes sont pris à parti par un Sincère qui se fout de leur gueule, voire limite les agresse, mais personne ne fait rien : les autres Sincères, pourtant chargés de la justice, trouvent ça tout à fait normal, quant aux Altruistes, ils laissent le mec pris à parti se chier dessus, parce que vous comprenez, on veut bien être Altruiste, mais pas aider les autres.

Décidément, mon dictionnaire ne doit pas être à jour.

Qu’importe : arrivent les Audacieux, qui ont pour moyen de transport une rame de métro aérien qui ne s’arrête jamais et tourne en ville en boucle, faisant que les larrons doivent sauter pour en sortir ou y rentrer, ce qui fait plus cool (et probablement 5 morts et 10 blessés chaque mois). Tout le monde a donc des étoiles plein les yeux, parce que les Audacieux, ils sont vraiment trop cools à faire du parkour. Puis, il faut aller passer son test, ce qui est fort simple : pas de sujet de bac, de brouillon ou de raclure qui redemande cinq fois des copies doubles, non ; ici, chacun s’enferme dans un petit cabinet médical où l’attend un adulte – une Audacieuse dans le cas de Béatrice – qui lui dit de boire l’équivalent local du LSD, je suppose. Et lors de ce trip sous acide, notre héroïne doit affronter des hallucinations qui détermineront la caste où elle doit atterrir.

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« N’aie pas peur, je suis là pour vérifier que tu ne fais pas d’overdose. Et si tu reveux du crack, tu n’as qu’à me demander. »

Oui, moi aussi je trouve sympa le concept de filer de la drogue à des ados avant de leur demander de faire le choix le plus important de leur vie une fois défoncés. Combien sont-ils à avoir expliqué dans un filet de bave qu’ils avaient vu leur vocation : c’était devenir un puuuuutain de pâtissier-magicien, si si, ho putain, je suis déééfoncé, vas-y, passe passe passe le oinj’, y a du monde sur la corde à linge ? Les Erudits doivent planquer les statistiques sous la Méta-amphétamine.

Ils sont taquins, dans cette société du futur.

Bref, l’hallucination de Béatrice  se déroule ainsi : elle est dans une salle avec des miroirs, et un de ses reflets lui dit qu’elle doit choisir un objet parmi ceux qui viennent d’apparaître à côté d’elle, à savoir un couteau, un pavé de viande, et comme je n’ai pas bien vu le reste, je décide donc qu’il y aura un ukulélé, une photo dédicacée de Ben Affleck et un demi-paquet de Pépito. Notre héroïne a donc l’idée intelligente de demander « Mais pourquoi ? » mais c’est trop tard, les objets ont disparu. Et à la place, un chien vient d’apparaître… et s’apprête à croquer une petite fille qui semble être une version plus jeune de Béatrice ! « Bon sang ! » pense Béatrice « Que n’ai-je pris le paquet de Pépito, j’aurais pu lui lapider la gueule ! » mais tant pis : ni une, ni deux, elle bondit sur le teckel fou et l’arrête avant qu’il ne croque un mollet de l’enfant… et se réveille !

A côté d’elle, l’Audacieuse en charge du test qui surveillait des écrans pour voir le résultat en direct est toute en sueur : jamais personne n’avait sauté sur le chien !

Ah bon ? D’habitude, les gens en voyant le pavé de viande et la photo de Ben Affleck comprenaient directement ce qui allait se passer et réagissaient en conséquence ? Ils sont forts, quand même! Bon, enfin c’est bien gentil votre affaire, mais alors, Béatrice, qu’est-elle ?

« Je ne peux rien te dire, souffle l’audacieuse un peu paniquée. Fuis, passe par la porte de derrière, rentre chez toi et dis que le sérum t’as rendu malade, que ça n’a pas fonctionné !
– Mais enfin, pourquoi ? Que se passe-t-il ? Que suis-je alors ? Une Altruiste ?
– Tu veux vraiment le savoir ? Tu es une Altruiste. Mais aussi une Érudite. Et une Audacieuse ! Tu es tout à la fois !
– C’est impossible !
– Tu ne rentres dans l’ordre des choses… tu es une Divergente !
– C’est marrant, ça sonne un peu « Manif’ pour tous », dit comme ça.
– Ça suffit ! Tu représentes un danger en n’ayant ta place dans aucune caste : tu ne dois rien dire  ! A personne !
– D’accord, mais pourrait-on reparler de la signification du teckel et de la boîte de Pépito ? »

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Nous ne saurons jamais pour ce dernier point : c’est terrible. Pourtant, ce test avait l’air tellement pratique et cohérent.

Détail rigolo : on explique à notre héroïne que ne rentrer dans aucune caste, c’est être une divergente, un danger. Il faudra donc m’expliquer d’où sortent les sans-castes qui fouillent les poubelles et attendent l’aumône des Altruistes, que l’on a le bon goût de laisser de côté et de traiter comme de la merde, parce que comme ça, nul doute qu’ils n’auront aucune envie de révolution. On pourra me dire « Ce sont peut-être des gens qui ont été rejetés par d’autres castes ? » sauf que non puisque plus tard dans le film, il sera bien expliqué que la simple idée de virer quelqu’un d’une caste est totalement absurde et n’a jamais été fait jusqu’alors. Et au début du film, on disait bien que ce n’étaient pas des criminels, juste des gens n’ayant « pas trouvé leur place« .

Donc soit les divergents se ramassent à la pelle, et le film ne tient pas, soit les sans-castes n’ont aucune raison d’exister, et le film ne tient pas.

Vous avez le choix, attention, c’est pas facile. Moi je suis allé demander la réponse à la dame qui vend les tickets à l’entrée du cinéma, mais elle a dit que je commençais à faire chier avec mes commentaires. Je vous jure, on vit dans un monde de petits malappris.

Bref : Béatrice rentre chez elle et raconte que oui, elle a été malade durant le test, tout ça, et tente d’être aussi crédible que possible, par exemple en racontant comment elle a vomi ou pourquoi il va falloir sceller les toilettes au chalumeau. Ses parents la rassurent et lui disent que demain aura lieu la cérémonie du choix. Test ou non, c’est donc à Caleb et Béatrice que revient le choix de leur caste. Papa Béa fait tout de même remarquer que Béatrice n’aurait pas dû filer du centre de test par une porte dérobée, même malade : les Érudits, en ce moment, surveillent de près les Altruistes… certains les soupçonnent même de vouloir prendre le pouvoir. Ils colporteraient des ragots comme le fait que Marcus, le chef des Altruistes, aurait battu son fils par le passé et serait donc trop vilain pour gérer la cité. Donc, prudence avec les actes et les choix.

Soit.

Le lendemain, donc, toute la cité (qui selon les plans, fait quelques centaines ou plusieurs milliers d’individus) se réunit dans l’amphithéâtre du coin pour la cérémonie du choix. Cinq vasques sont disposées, chacune avec le sigle d’un clan. Les jeunes de 16 ans ayant passé leur test la veille sont chacun appelés et doivent se couper la main pour verser une goutte de sang dans la vasque de la faction qu’ils veulent rejoindre. Les jeunes défilent, et dans 95% des cas, ils choisissent leur caste d’origine. A part un Sincère qui met son sang dans le bol des Fraternels : probablement que toute sa vie, il avait rêvé de se péter le dos, de bouffer des betteraves et de s’exprimer avec un fort accent picard ; il va enfin pouvoir accomplir son destin. Surprise, aussi : Caleb, pourtant un Altruiste évident… choisit la caste des Érudits !

Quant à Béatrice, elle hésite… et décide de rejoindre les Audacieux.

Les parents des deux marmots sont choqués, voire en pleurs : lorsque l’on quitte sa caste, on n’y revient jamais. Ils ne reverront donc plus leurs enfants ! Quelques derniers regards et, ha ! Chacun part avec sa nouvelle grande famille. Nous suivons donc Béatrice qui suit les Audacieux à l’extérieur de l’amphithéâtre, qui se mettent à courir partout et à faire du parkour sur fond de Woodkid : heureusement que notre héroïne avait la moyenne en sport, puisqu’elle peut donc suivre cette bande de débilous hyperactifs jusqu’au rail de leur fameux métro aérien pour y sauter en marche. Dans la rame, elle fait la connaissance de deux autres transfuges d’autres factions : Christina, qui débarque de chez les Sincères, et… un type de chez les Érudits. Comme les personnages secondaires masculins qui entourent l’héroïne chez les Audacieux sont tous complètement interchangeables, j’en déduis que nous venons de trouver là un nid à Jean-Jacques. Bref, il faut environ 17 secondes pour que Christina et Béatrice deviennent les meilleures amies du monde, puis, elles doivent suivre les Audacieux qui continuent de sauter partout parce qu’ils n’ont pas eu leur ritaline, par exemple en se jetant du métro aérien pour atterrir sur le toit d’un immeuble voisin. Sur place, on leur indique un grand trou dont on ne voit pas le fond dans lequel sauter pour rentrer chez les Audacieux ; Béatrice se lance, et après une chute impressionnante atterrit dans un grand filet : c’est l’entrée du QG de la faction !

Sur place, d’autres Audacieux l’accueillent et l’aident à sortir du filet en question. L’un d’entre eux, grand, beau et fort, semble être le chef et lui demande :

« Comment t’appelles-tu, petite nouvelle ?
– Bé…
– Attends, avant de me répondre, sache que comme tu as choisi une nouvelle vie, tu as aussi le droit à un nouveau nom. Mais tu dois le faire là, tout de suite, au débotté.
– Bon bin alors je m’appelle « Tris ». »

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Je vous donne tout de même le reste du dialogue, coupé au montage.

«  »Tris » de Béatrice ? Comme « Bella » de Isabella dans Twilight ? Toi aussi tu trouvais que ton nom avait trop de syllabes ?
– Hé ho, ça va, c’est la faction des Audacieux que j’ai rejoint, pas celles des langues de pute. Et puis d’abord, je pensais avoir touché le fond à vivre dans un monde où tu choisis l’orientation de toute ta vie lors d’un trip sous acide, mais me retrouver face à des mecs qui demandent en plus à des ados de 16 ans de se trouver un pseudo en 5 secondes, je t’avoue que je commence à me demander si vous n’êtes pas tous un peu cons.
– Hmmm. Je ne vois pas de quoi tu parles : laisse-moi plutôt te présenter tes nouveaux compagnons. Voici Dark_Lord.
– Salut.
– Princesse_Poney83…
– Salut.
– Et là ces 62 types s’appellent tous « Batman ». 
– Salutsalutsalutsalutsalut. »

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Bref, après avoir enchaîné autant de concepts idiots, le Monsieur grand, beau et fort se présente : il se nomme « Quatre ». Christina fait aussitôt une blague sur ce nom ridicule, mais elle se fait rabrouer. Personnellement, je pense que ce garçon a été nommé d’après les résultats de son test de QI, mais qu’importe, déjà, il divise les nouveaux en deux groupes. D’un côté partiront ceux qui sont fils et filles d’Audacieux, et d’un autre iront les transfuges. On en profite pour leur faire faire le tour du propriétaire : le QG des Audacieux se résume à une sorte de carrière souterraine installée sous d’anciens hangars et où tout le monde s’habille en cuir, kiffe les piercings et les tatouages, et écoute du Woodkid à fond (décidément, ils avaient dû se payer les droits de l’album). Soit.

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Voici donc « Quatre ». C’était chaud de faire pire que « Peeta » l’homme-kebab : ils l’ont fait. Quel talent.

Les transfuges découvrent leur dortoir : jusqu’à ce qu’ils aient terminé leur entraînement, ils vivront dans une espèce de vieux truc collectif où l’intimité n’existe pas et où on ne trouve que le minimum vital. Puis, ils sont invités à découvrir la cantoche des Audacieux, où on mange des burgers et tout, parce qu’on est jeune et cool. L’occasion pour Tris d’essayer de taper la causette avec Quatre, qui l’envoie péter en lui demandant d’où elle se croit permise de lui adresser la parole, dis-donc, biatch.

Je ne sais pas ? Parce qu’elle est « Audacieuse » ? Mais non : personne ne pense à cette réponse. Ni à aller voir ce que ça veut dire, d’ailleurs.

A la place, on a juste Christina qui intervient pour dire à Tris « Hihihi tu as parlé à ce bogosse de Quatre, huhuhu, tu es folle ! Il aurait pu te tuer ! » alors que je le rappelle, dans la scène précédente, Christina à peine arrivée vannait le Monsieur sur son prénom. Encore une fois, j’aime ce don qu’a Hollywood pour payer des scènes et dialogues qui ne servent qu’à souligner des incohérences. Qu’importe : quand tout le monde a mangé, on découvre 4 adultes qui arrivent dans la cantine, parce que oui, chez les Audacieux, tout le monde a moins de 20 ans il faut croire. Et les seuls adultes sont tous des mecs : il faudra qu’on m’explique comment ils se reproduisent. Probablement par mitose, un peu comme les cadres du Parti Socialiste, mais là n’est pas le sujet. Les vieux de la vieille expliquent donc que les nouveaux vont commencer leur entraînement sous peu pour devenir de vrais Audacieux, en route, donc.

Car en effet : on les confie aux soins d’Eric, une grosse brute un peu débile, qui leur explique les règles.

« Bonjour les nouveaux. Pour devenir des Audacieux, il va falloir passer plein de tests, physiques et mentaux, pour tester votre résistance à l’effort et à la peur et faire de vous des bêtes de guerre. Il y aura un classement, et ceux en queue de peloton… seront rejetés et deviendront des sans-clans !
– Haaaan ! Mais on nous l’a pas dit quand on a choisi la faction ! C’est dégueulasse !  Si j’avais su…
– Tu aurais choisi une autre faction ? Non ! Et puis c’est une nouvelle règle. »

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Voilà, c’est ce que je disais : tout le monde est choqué à la simple idée qu’une faction puisse rejeter des gens comme ça, hop. Et visiblement, c’est une règle qui n’avait jamais existé nulle part auparavant, d’où le choc. Donc vraiment, d’où sortent les sans-clans ? Mystère. N’empêche, j’aime bien le principe : on prend des gens, on leur fait suivre un gros entraînement militaire, et ensuite seulement on les jette comme des crottes. Nul doute que des gens humiliés, n’ayant plus rien à perdre et entraînés à jouer les commandos ne poseront aucun problème dans la nature.

Je commence à me demander si le nom original de la faction n’était pas « Les Trépanés« . Ou « Les grosses buses« , hein, je reste ouvert.

En tout cas, l’entraînement commence : course, lancer de couteau, tir au fusil (ce sont probablement les Fraternels qui font là encore pousser armes et munitions sur un arbre à Smith & Wesson), arts martiaux… soyons clairs, Tris a du mal, puisqu’elle est un peu gentille et pas assez offensive. Mais comme elle veut absolument devenir une vraie Audacieuse, elle s’entraîne plus que les autres, et de la queue du classement, elle remonte doucement. Quatre en plus vient l’aider lors de séances où il la tripote pour « guider ses mouvements » (le procès pour harcèlement sexuel n’est pas loin) et passe son temps à lui chuchoter de bons conseils comme « Utilise ta vitesse« , « Ne baisse pas ta garde » ou « Bois ce verre, je te jure, je n’ai rien mis dedans, hahaha, mais non, c’est du sucre, hem. »

Eric, lui, se révèle être un vilain petit chef tyrannique, qui martyrise les recrues et passe son temps à leur dire qu’elles doivent fermer leur gueule, obéir quoiqu’on leur dise, et ne pas réfléchir.

Attendez, encore une fois, quelle est la caractéristique principale pour recruter dans cette faction ? L’adoss… l’uda…. l’auda… ah, je ne sais plus. Ce n’était sûrement pas très important. Mais ça voulait sûrement dire « Gens qui aiment fermer leur gueule et rester à leur place« .

Non mais ?

Après des plombes d’entraînement et de scènes où Quatre fait glisser ses mains sur les courbes de Tris sous divers prétextes, nos héros sont invités à passer le test final des épreuves physiques : une grande opération de guérilla dans les ruines de Chicago où chaque équipe doit aller piquer son drapeau à l’autre. Eric est le capitaine d’une équipe, et Quatre de l’autre. Soit dit en passant, on a appris que Quatre avait été le premier à tous les exercices durant sa formation, et que les Audacieux l’avaient voulu plusieurs fois comme chef mais qu’il avait refusé, probablement puisque trop cool. Alors que Quatre réunit son groupe dans un coin et commence à discuter d’un plan, Tris… se barre ?

Hé, tu le dis si on te fait chier, hein.

Qu’importe : comme ils sont proches de la grande roue du coin, elle décide d’aller y faire un tour.

Et Quatre l’y rejoint.

Il faudra donc me dire ce que font les autres pendant ce temps : le chef s’est barré en plein milieu du plan du coup ils ont sorti leur jeu des 7 familles ? Toujours est-il que Tris entreprend d’escalader la grande roue pour « repérer l’équipe ennemie ». Quatre commence donc à la suivre, mais ralentit pour avouer à mi-chemin qu’il a beau être über-audacieux, il a une grande peur : il a le vertige.

Je retourne en parler à la Madame de l’entrée du cinéma et je reviens, j’aimerais avoir son avis sur la question.

Non parce que je reformule : le champion de la faction des mecs qui font du parkour, sautent d’immeuble en immeuble, font les zazous sur le métro aérien et ont pour mission de protéger l’immense enceinte couverte de passerelles branlantes qui entoure Chicago a le vertige.

Et personne ne l’avait remarqué.

Mais pourquoi ? Pourquoiiiiiiiiii ? La prochaine fois, on découvre que le chef des Érudits est analphabète et fait semble de lire L’âne Trotro en prenant un air concentré à chaque fois que l’on rentre dans son bureau ? Mais qu’est-ce que vous fumez avant d’écrire ? Non parce que à part du pétard chargé aux métaux lourds, je ne vois pas bien pour arriver à des résultats aussi lamentables. Essayons de nous concentrer sur la suite.

Tris escalade donc la grande roue et une fois au sommet, seule avec Quatre qui se révèle faible et kikinou sous sa carapace de gros dur, elle repère l’ennemi, planqué dans un vieux clocher. Ni une, ni deux, nos loulous équipés « d’armes à seringues neurologiques simulant la douleur d’une blessure par-balles » (le paint-ball ou l’airsoft, c’était trop cher, et en cas de seringue dans l’œil, on va supposer qu’il repousse) vont donc péter la gueule aux margoulins, et comme il se doit, l’équipe de Tris sort victorieuse de l’affrontement. Pour fêter ça, les Audacieux ont prévu une petite cérémonie de fin des épreuves physiques, consistant en un gigantesque tour en tyrolienne (non, ne cherchez pas) au travers de tout Chicago et où le candidat risque de mourir tous les deux mètres et d’en chier pour freiner.

On espère donc que Quatre n’est jamais passé par là, sinon arrivé à destination, il devait avoir un petit fumet. « Cette odeur chaude et nauséabonde ? C’est heu… la tyrolienne. Les… les freins ont chauffé. Voilà voilà. »

J’en déduis donc que dans son cas, la cérémonie était « en Tyrolien », et on se contentait de chanter en Allemand tout en sautant sur des chaises. Et seulement raisonnablement haut.

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Audacieux.

Les épreuves physiques terminées, les novices Audacieux commencent à participer à la vie de la cité. Ainsi, alors que Tris participe au déchargement de sacs de nourriture pour ravitailler le QG de sa faction, quelqu’un lui envoie de la lumière dans la gueule à coups de miroir depuis un coin sombre. Intriguée, et un peu bougonne parce que c’est chiant quand même, notre héroïne va donc sur place et découvre… sa mère ! Qui est heureuse de la revoir et lui dit que « Attention Béatrice, je sais que tu me mens sur ce qu’il s’est vraiment passé à ton test. Méfie-toi des épreuves qui arrivent chez les Audacieux : ils vont rentrer dans ta tête, et il y a des choses qu’ils ne doivent pas découvrir !« 

Ne t’inquiète pas Maman : s’ils arrivent à rentrer là-dedans, le contact direct avec le néant absolu devrait vite les calmer.

Avant que Tris ne puisse demander à sa mère d’où elle connait la suite des épreuves des Audacieux, cette dernière disparaît tel un ninja, woush woush. Ho, j’en profite pour le préciser : dans un moment de doute durant l’entraînement, Tris et ses copains ont décidé de se faire tatouer (parce que les tatoos, ça règle tout) et alors qu’il n’y a que des modèles tribaux ou presque de disponibles, évidemment, Tris trouve le seul truc avec trois oiseaux kikinous qui portent des fleurs dans le bec à se faire imprimer sur la clavicule. Et sa tatoueuse n’est autre que l’Audacieuse qui lui avait fait passer le test qui lui répète des conseils du même acabit à savoir : « Tu n’aurais pas dû te planquer chez les Audacieux, ils vont te découvrir ! Personne ne doit savoir que tu es divergente. Ici, les gens comme toi, ils les tuent.« 

Okay.

En tout cas, les tests mentaux débutent peu après tout cela, et Tris est invitée à passer les siens avec Quatre (ça alors !). Le test est simple : dans un petit cabinet, on lui injecte un gros coup de drogue qui la fait halluciner (c’est varié, vraiment), et elle doit dès lors combattre ses peurs. Quatre, lui, verra sur un écran ce qui se passera dans son crâne. Et dans le futur, c’est tellement bien que l’écran en question fait même ses propres montages, et propose ainsi différents plans de caméra. Intéressant. Mais pour le coup, tourner des pornos fétichistes est aussi devenu beaucoup plus rapide et moins coûteux. Enfin ça, ce sont les Érudits qui le disent. Enfin qui disent l’avoir lu. Ou le tenir d’un mec qui aurait lu… oui, bon bref, c’est magique, pouf.

Après s’être pris un bon coup de seringue, Tris se retrouve donc face à ses peurs : dans un champ près de la frontière de Chicago, l’herbe autour d’elle prend feu. Puis, des corbeaux jaillissent et viennent lui maraver la gueule. Pire encore, quand elle tente de fuir, elle se retrouve à patauger dans un marais. Cependant, elle finit par se répéter très fort « Rien de tout cela n’est réel ! » et hop, ça l’aide à fuir tout ce bordel. Sa dernière hallucination est un bocal dans lequel elle est enfermée et qui se remplit d’eau : consciente que ce n’est pas réel, elle brise la vitre sans effort et s’en sort…

… pour mieux se réveiller.

Et visiblement, le résultat ne plaît guère à Quatre : elle a réussi à vaincre ses peurs en 3 minutes du premier coup, quand les autres en mettent 20. C’est un nouveau record ! Et un record un peu suspect, d’après Quatre. Tout comme certains Jean-Jacques, qui commencent à se dire qu’elle a peut-être grugé. Et à chaque fois que le test est répété, les résultats sont peu ou prou les mêmes : Quatre finit donc par lui poser la question de savoir quels ont été les résultats à son test pour choisir sa faction. Et il semble très au courant du fait qu’elle ment… bref, tout cela sent un peu le pâté.

Paniquée, elle décide d’aller faire un tour chez les Érudits pour voir son frère avec qui elle veut partager son trouble.

Vous dites ?

C’était pas interdit d’aller voir les gens des autres factions, raison pour laquelle ses parents pleuraient et… non ?

Bon, on va dire que ça non plus, ce n’était pas important.

Sérieusement, il y a quoi qui tient rien que dans les concepts de base du film ? Même les trucs posés dans le pitch sont zappés au bout de quinze secondes !

Bref, au sein du radieux immeuble des Érudits (où tout est propre et blanc : la caste des femmes de ménage doit se cacher chez eux), Caleb papote un peu avec elle avec plaisir, mais lui explique qu’il a rejoint le point de vue des Érudits : les Altruistes ne devraient pas diriger la ville. Les Érudits seraient meilleurs pour cela. Tris est un peu déçue d’entendre son frère raconter ce genre de truc, et alors qu’elle va quitter le bâtiment, deux Érudits essaient de l’arrêter en y mettant un peu de force : elle commence à se battre avec eux quand soudain surgit Jeanine (c’est son vrai nom, ce film était un appeau pour ce blog), la patronne des Érudits, qui fait cesser ce trouble et invite Tris à venir papoter avec elle.

Bon, mais ils voulaient quoi les deux types qui l’ont agressée, en fait ? On ne saura pas. C’était peut-être pour déconner.

Allez, on va dire que c’était une mise en scène de Jeanine pour l’emmener dans son bureau, parce que juste demander poliment, elle n’y avait pas pensé.

Okay, donc je confirme : le champion des Audacieux a le vertige, et la chef des Érudits est une huître avec une moumoute.

Formidable, formidable.

L’entretien entre Jeanine et Tris est bref : Jeanine veut juste lui mettre une petite pression amicale pour bien lui dire que « J’espère que tu es bien une Audacieuse loyale à ta cité, et que tu tuerais père et mère pour le bien de tous« . Sooooit  ? Bon, je ne cherche plus : toujours est-il que Jeanine la fait raccompagner par son chauffeur (un chauffeur Érudit, donc ? Le mec s’est fait arnaquer à un moment) chez les Audacieux. Sauf que sur place, trois hommes cagoulés l’attendent au détour d’un couloir et menacent de la balancer dans l’un des ravins qui parcourent la carrière souterraine !

Quel dommage que tous ces gens habitent dans un site en ruines super dangereux, alors que la ville est recouverte d’immeubles que personne n’a jamais pensé à remettre en état, soit dit en passant.

Bref, notre héroïne est sur le point de faire le grand saut quand arrive Quatre qui distribue des coups de tatane à qui ramène sa fraise. Dans l’affaire, l’un des assaillants a perdu sa cagoule : c’est Jean-Jacques ! Je ne sais plus lequel, mais un Jean-Jacques jaloux des résultats de Tris qui voulait du coup l’éliminer pour éviter de se faire jeter du clan ! Quatre, plutôt que de prévenir les autorités (surtout que rappelons-le : le QG des Audacieux est aussi le QG de la police), préfère emmener Tris qui est un peu choquée dans sa chambre à lui (bien joué petit malin, tu peux le dire : tu as payé les trois hommes cagoulés, va !), et la glisse dans son lit.

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jean-Jacques la cagoule et ses amis que personne ne cherchera plus à identifier du film, quand bien même ils ont tenté de tuer l’héroïne. Leurs cagoules doivent être enchantées.

Mais comme c’est un gentleman, lui dort par terre. Ah mais oui. Il est comme ça le garçon.

Et non, personne au dortoir-sans-intimité ne remarque que tiens, Tris a disparu et que dis-donc, elle sort de la chambre du chef au petit matin. Du coup, personne ne gueule au piston non plus : c’est donc bien. C’est vrai que c’est tellement peu intéressant comme information dans une compétition où on joue sa vie (une compétition où on joue sa vie ? Dit comme ça, ça me rappelle un autre film… hmm, mais lequel ?).

S’ensuit la révélation que tout le monde attendait (mais si !) : Quatre a compris depuis longtemps que Tris était divergente. Mais comme rapidement, tous deux se mettent à se rouler des patins, mais pas plus parce qu’il ne faut « pas aller trop vite » (encore une fois, vous qui avez un jour couché le premier soir, sachez qu’Hollywood condamne fermement votre attitude de dépravée), la confiance règne. Et Tris demande aussi à Quatre « Au fait, c’est quoi le tatouage que l’on voit tout le temps dépasser de ton T-shirt ? Il signifie quoi ? »

Oui, parce que Tris fait aussi partie de ces gens qui sont persuadés que les tatouages ont tous une signification profonde. Pas juste que des gens peuvent trouver ça joli. Non parce que sinon, j’en connais qui vont en chier pour expliquer philosophiquement leur dauphin à la cheville. La prochaine fois, elle tentera « Alors, ton piercing sur le nez, c’est par rapport à Kant ou Platon ?« .

En tout cas, c’est un excellent prétexte pour que Quatre se mette torse-nu et révèle son affreux tatouage couvrant tout son dos, et probablement fait par un surfer mal inspiré. Au milieu de sigles tribaux grossiers, on retrouve donc les sigles des cinq castes, et Quatre explique : « C’est parce que je veux être plus qu’un Audacieux : je veux être Érudit, Altruiste, Fraternel, Sincère et... »

A ce stade, tout le monde a compris que Quatre était un divergent. Un divergent tellement intelligent qu’il a eu la bonne idée de se le tatouer en énorme dans le dos.

Juste une seconde : quelqu’un a vu passer le pétard aux métaux lourds ? J’en aurais bien besoin, là. Merci.

Il n’y a que Tris qui ne fait pas le rapprochement et se contente de baver un peu en faisant des bruits comme « Gnuuu... ». Qu’elle est brillante.

Mais assez de moqueries : Tris finit par partager ses doutes sur ce que les Érudits préparent. Et Quatre, qui a expliqué que sa spécialité était « le renseignement », lui répond qu’effectivement, les Érudits semblent préparer un truc. Ça fait plusieurs fois qu’ils viennent traîner au QG des Audacieux et qu’ils trafiquent du matériel informatique et un sérum qui rend les gens « plus réceptifs à la suggestion ». Intéressant.

Et ça ne vous dirait pas d’en parler, je sais pas moi : aux Sincères, la justice ? Aux Altruistes, le pouvoir politique ? Non ? Non, vous avez raison : peut-être qu’en fait ils veulent juste monter une LAN pour se faire du Counter-Strike. Et le sérum, c’est pour les mauvais joueurs. C’est complètement crédible : surtout ne dites rien !

Visiblement désintéressés de la question, nos héros décident de reprendre la phase 2 de l’entrainement de Tris, à savoir lutter contre les peurs. Car bientôt arrive le grand examen final, celui qui fera d’elle une Audacieuse à part entière : affronter ses peurs avec tout un jury qui regarde sur les écrans ce qu’il se passe dans sa tête. Quatre a alors une idée géniale :

« Tris, j’ai pensé à un truc. Tu sais, je t’ai déjà vue affronter tes peurs sur écran. Et j’ai vu que tu les affrontais comme une divergente, à savoir que tu t’en moques en te disant qu’elles n’existent pas, parce que non, personne d’autre n’a jamais pensé à le faire, et non comme une Audacieuse, c’est à dire en les affrontant. C’est pourquoi j’ai pensé à un truc. On va t’entraîner à agir comme une Audacieuse.
– Excellente idée !
– Et pour ça on va utiliser ce petit appareil qui va relier nos pensées : nous serons dans la même hallucination et nous l’affronterons ensemble. Je te guiderai.
– Génial !
– C’est donc parti, allons-y : explorons mes peurs.
– Que… quoi ? Mais attends, c’est complètement con ton affaire ! A quoi ça sert que je m’entraîne sur TES peurs sachant que je vais affronter les miennes le jour J ? Les corbeaux, le champ en feu, le marais, la boîte pleine d’eau, tout ça ? Ça me sert à rien ton truc ; tu vas m’entraîner à un exam que je ne vais pas passer, gros débilou ! »

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Mais non : en fait, Tris se contente de trouver l’idée géniale, et perd donc un moment du film à explorer les peurs de Quatre dans une hallucination commune. C’est-à-dire affronter le vertige, la claustrophobie, le meurtre d’innocents et enfin, le père de Quatre qui le battait étant enfant… et n’est autre que Marcus, le chef des Altruistes ! Quatre peurs : d’où son nom « Quatre », ce qui souligne à quel point tout ce film semble être une succession d’idées pourries tirées d’un chapeau. Une fois que Tris a appris à combattre ces peurs qui ne lui serviront à rien, le jour J, elle est envoyée dans une grande salle où entourée d’Audacieux et d’Érudits (qui n’ont pourtant rien à faire là, mais ça ne choque personne), elle se retrouve donc à affronter ses peurs, sur lesquelles elle n’a pas révisé à cause du plan foireux de Quatre. Mais comme le script est de son côté, si si, en fait, grâce à l’entraînement de son amant qui n’avait pourtant rien à voir avec la choucroute, elle utilise le feu dans le champ pour éloigner les corbeaux qui l’attaquent, puis elle se retrouve dans la boîte pleine d’eau dont elle bouche l’arrivée avec son blouson, et enfin, elle doit affronter deux peurs nouvelles : celle de se faire violer par Quatre (elle lui explose les roudoudous), et celle de devoir tuer sa famille (elle fait feu sans hésiter avec un gros flingue). Du coup, à son réveil, tout le monde l’applaudit très fort, y compris Jeanine l’Érudite qui, j’insiste, n’a aucune raison ni droit d’être là, sauf pour appuyer qu’elle est méchante et surveille l’héroïne. A noter qu’elle n’a pas eu à affronter la peur du scénario de merde : ça, c’est son quotidien.

L’affaire conclue, tous les Audacieux qui ont réussi le test sont… sont…

Oui ? Que dites-vous ? « Et les fameux qui étaient en bas du classement ? » Ah bin eux, on en parle plus en fait. Un détail.

Ah si, vous vous souvenez Jean-Jacques-la-cagoule ? Celui qui avait agressé Tris ? Hé bien il est reparu juste le temps de s’excuser, expliquant qu’il était comme « sous contrôle » (je me demande bien par qui aloooors) mais Tris ne l’a pas cru, et du coup, humilié et pas vraiment bien placé dans le classement, il a décidé de tenter l’option suicide. Ou on l’a suicidé, mais dans tous les cas : tout le monde s’en fout. Pauvre Jean-Jacques-la-cagoule !

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J’allais oublier de vous montrer le tatouage très discret que s’est fait Quatre, qui cherche avant tout à ne pas se faire repérer. Chapeau l’artiste !

Après avoir célébré leur entrée officielle chez les Audacieux, tout le monde, y compris les anciens, est invité à se faire injecter « un dispositif tout neuf de géolocalisation », ce qui est donc fait à la chaîne. Puis, la troupe s’en va pioncer, parce que la journée a été longue.

Mais peu avant l’aube, Tris est réveillée par Christina à côté d’elle, qui a l’air… en transe. Tout comme tous ses camarades en fait. Tous s’habillent et vont chercher des armes sans dire un mot, et se mettent en ligne pour traverser le QG en ordre, silencieux. Tris décide de faire de même le temps de comprendre ce qu’il se passe, et ça tombe bien puisqu’au milieu des rangs, les Audacieux adultes et Eric, qui sont tous bêtes et méchants, dévoilent leur plan à haute-voix :

« Alors ! Tu es sûr qu’ils ne nous entendent pas ?
– Techniquement ils nous voient et nous entendent, hohoho, mais leur cerveau ne peut rien faire, ahaha ! Le sérum et le petit processeur que nous leur avons injecté en fait des marionnettes sous notre contrôle, tout ça grâce à notre salle informatique cachée derrière cette porte ! 
– Excellent : nous allons enfin pouvoir aider les Érudits à défoncer des relous d’Altruistes ! Mais, ce sérum, a-t-il des faiblesses ?
– Hé bien il ne marche pas sur les divergents… si seulement on en avait un sous la main ! »

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A ce moment, par un heureux hasard, jaillit Bob-le-divergent, un type qui se met à courir dans les rangs en criant : « Houhou les copains ! Pourquoi vous êtes tous hypnotisés ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi je suis tout seul à être conscient ? Héhooo ! ». Les méchants lui collent donc une balle dans la tête pour bien montrer qu’ils ne rigolent pas avec les divergents, ah mais dis-donc ! Tris fait donc semblant de rien et rejoint planquée au milieu de ses camarades le métro aérien. Où elle repère Quatre ! Elle s’avance donc parmi ses camarades en transe pour aller voir si son copain est dans le même état auquel cas elle pourrait peut-être profiter de sa faiblesse face à la suggestion pour lui demander des trucs coquins ou lui faire des blagues comme lui dessiner un kiki au Velleda sur le front. Mais pas de bol pour elle : c’est aussi un divergent (et elle ne le réalise que maintenant), qui lui prend discrètement la main pour lui dire que oui oui, je suis bien conscient, chut. Elle range donc son Velleda discretos.

Ainsi, tout leur régiment de fripons est relâché sur le quartier où vivent les Altruistes, que l’on regroupe de force, en abattant ceux qui résistent.

Alors vous me direz que ça doit un peu énerver les Sincères, qui sont là pour faire la justice, mais non : ce sont un peu les Poufsouffle du coin, tout le monde s’en fout, y compris le script.

Bref. Durant l’affaire, Tris et Quatre arrivent à foncer à la maison de Papa et Maman Béa et la trouvent vide. Auraient-ils trouvé le moyen de filer, les larrons ? Sauf qu’en route, nos héros croisent Eric qui ricane très fort en les arrêtant « Alors Quatre ? On fait moins le malin maintenant qu’on est hypnotisé comme une bouse ? Espèce de gros naze ! » mais hélas, Quatre se trahit quand Eric lui raconte une blague de Toto (celle de Toto qui a une fuite d’eau dans un monde post-apocalyptique où il n’y a pas de plombier). Damnation ! Malgré une brève tentative de résistance de Tris et lui, durant laquelle Tris se prend un pruneau dans le bras, ils sont bien vite arrêtés et emmenés voir la chef du coup d’Etat en cours qui, allez savoir pourquoi, passait par là : Jeanine, donc. Celle-ci est contente de trouver deux divergents en vie : elle va emmener Quatre pour faire des expériences dessus. Quant à Tris, qui est déjà entamée, elle peut bien aller mourir. Elle commande donc à ses hommes d’aller l’exécuter dans un coin.

C’est donc emmenée par le peloton d’exécution le plus lent du monde que Tris s’en va, et alors qu’ils la mettent en joue (leeeeeeeeeeeeeenteeeemeeeeeeeeeent, ils n’ont pas fait autant de chichis pour Bob-le-divergent), des coups de feu éclatent et tuent ses bourreaux : c’est maman Béa qui surgit d’un buisson, une arme à la main !

Heureusement que les centaines de soldats qui encombraient le secteur il y a encore une scène sont tous partis fumer une clope au même moment et n’ont rien entendu, hein.

Maman Béa fait donc une grosse confession : « Avant d’être une Altruiste, j’étais une Audacieuse ! C’est pour ça que je suis mi-Altruiste, mi-Yamakazi ! Maintenant, ramasse une arme et fuyons !« . Ce qui est dit est donc fait, et le duo mère-fille essaie de filer vers les rues les plus proches, mais croise en chemin un véhicule transportant quelques soldats qui se lancent à leur poursuite. Équipées de leurs armes contenant environ 17 000 cartouches par chargeur, elles tuent un certain nombre d’assaillant, dont un Jean-Jacques en transe, ce qui choque un peu Tris quand bien même dans la salle personne n’avait jamais éprouvé la moindre compassion pour ce personnage au charisme proche de la feuille de calque. Mais dans la bagarre, Maman Béa se ramasse un pruneau et meurt en ordonnant à sa fille de rejoindre son père qui doit se cacher dans un quartier pas loin avec d’autres réfugiés.

Tris s’enfuit donc malgré les Audacieux qui lui tirent dessus. Mais pas trop, hein : par exemple, ils mitraillent les murs de la ruelle où Tris se planque quand ils ne la voient pas, et quand elle sort pour courir en ligne droite au milieu de ladite ruelle, ils ne tirent plus. Ils sont vraiment sympas, en fait.

En parlant de trucs sympas, Tris arrive dans le coin où son père est supposé se planquer. Poursuivie, elle rentre donc dans la première porte qui passe et… ho bin ça alors, c’est là que son père et tous les survivants se cachaient ! C’est tout petit Chicago, tout de même. Je crois que même Arcis-sur-Aube est un peu plus grand. Enfin bref, sur place il y a donc Papa Béa, des réfugiés, Marcus, le chef de la faction, et même Caleb, son frère, qui a quitté les rangs des Érudits sitôt qu’il a compris qu’ils allaient prendre le pouvoir sans pincettes. Tout ce petit monde réfléchit donc : mais comment arrêter les Audacieux complètement drogués ?

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« Quelle chance ma fille que les méchants aient débité tout leur plan à haute voix pendant que tu passais pas là ! »

Tris sait : la base des Audacieux. Il y a là-bas le centre informatique d’où ils contrôlent les pauvres bougres. Et elle sait même comment y rentrer sans se faire repérer. Et non, son plan n’implique même pas une fausse moustache.

Accompagnée de son père, Caleb, Marcus et d’une paire d’autres types ayant encore moins d’intérêt que les précédemment cités, elle file donc au métro aérien, qui, oui, continue de tourner en boucle, saute dedans avec ses compagnons d’aventure, et les emmène au fameux toit d’où on peut sauter dans l’entrée du QG où elle était arrivée le premier jour.

Que non, personne ne garde, évidemment.

C’est pas comme s’il y avait un coup d’état en cours. J’ai vu des parties de Junta mieux encadrées.

En avançant, elle tombe tout de même sur un Jean-Jacques, qui n’a rien d’hypnotisé et coopère de son plein gré avec les Érudits. Il se fait donc péter la gueule et indique où se trouve la salle informatique qui sert de salle de commandement. Nos héros y foncent, et apercevant trois gardes qui défendent la place, plutôt que de s’organiser, Papa Béa fonce dans le tas en faisant des bruits comme « Yayayaya !« . Il fait donc une diversion aussi spectaculaire que débile, puis meurt plombé par ses adversaires peu avant qu’eux-même ne se fassent descendre. J’aime beaucoup ces personnages qui meurent juste parce qu’ils s’ennuyaient. En même temps, je peux les comprendre.

Qu’importe. La salle de contrôle ouverte, Tris s’y engouffre seule pendant que ses camarades montent la garde dehors, prête à combattre tout le… le…

Mais j’y pense, elle ne s’était pas prise une balle dans le bras un peu plus tôt ? Ça va maintenant, tout va bien ? D’accord. J’ai dû rêver. Ou regarder un autre film pendant ce temps.

Bref, elle arrive dans la salle de contrôle et là, découvre Quatre assis, les yeux dans le vague, à ses côtés Jeanine qui ricane car oui, elle le contrôle lui aussi à présent ! En effet, pendant que nos héros fonçaient au QG des Audacieux, elle a réussi à terminer ce qu’elle faisait chez les Altruistes, à prendre sa bagnole, à revenir plus vite qu’un métro aérien qui ne marque jamais d’arrêt, à rentrer dans la base, gagner la salle de contrôle, refermer la porte blindée de celle-ci, puis rechercher un sérum de contrôle des divergents qu’elle a aussi mis au point dans la foulée avant de l’administrer. Et parce qu’il lui restait du temps, je crois bien qu’elle a préparé du cake aux fruits.

En parlant de cake tout chaud, Quatre se voit ordonné par Jeanine de tuer Tris ! Holala, comme c’est cruel ! Heureusement, se battant divinement bien grâce à sa guérison miraculeuse du bras, Tris non seulement se défend mais lui répète en boucle « C’est moi ! Arrête ! Mais si, tu sais, moi ! C’est parce que je suis habillée que tu ne me reconnais pas ?« . Finalement, voyant que ça ne marche guère, elle ramasse un pistolet et plutôt que de tuer Quatre, le braque sur son propre front en lui hurlant de tirer et accessoirement, qu’elle l’aime. Ce qui arrête net Quatre.

Parce que oui, Quatre était chaud bouillant pour la tuer, mais pas si elle fait tout le travail en lui lançant des niaiseries.

Misère.

Quatre sort de sa transe et aidé de Tris, ils défoncent bien vite tous les agents de sécurité du centre de contrôle jusqu’à ce qu’il ne reste guère plus que Jeanine, qui refuse de coopérer. Un petit coup de son propre sérum dans la gueule plus tard, Quatre, qui n’a jamais vu comment fonctionnait l’espèce de logiciel qui permet de contrôler le cerveau des gens sous sérum mais sait parfaitement le faire quand même lui ordonne d’arrêter le coup d’Etat puis d’effacer tout le programme qui permettait de contrôler les pauvres gens. Elle appuie donc sur retour arrière puis lance un Format C: et aussitôt, tous les Audacieux qui entouraient les Altruistes se réveillent et se demandent ce qu’ils font là. En effaçant le programme, Jeanine elle-même sort de sa transe… et pleure donc de rage en voyant ses précieux efforts (pourris) réduits à néants.

Hélas, il faut partir : les Audacieux qui participaient au coup de plein gré retournent vers la base pour voir ce qu’il s’y passe, aussi nos héros filent donc tous bondir dans le métro aérien, toujours en pleine course, avant de s’éloigner à toute allure de Chicago (car oui, soudain, le métro a des rails qui vont en direction de l’enceinte autour de la ville, allons bon). Et…

Oui ? Oui, ils viennent d’arrêter le coup d’état oui. Et oui, plutôt que d’aller expliquer ce qu’il s’est passé pour rétablir la paix et faire que les Audacieux réveillés de leur hypnose les aident à se débarrasser des corrompus, ils se barrent en laissant tout en plan, comme ça, les Érudits et les Audacieux corrompus pourront continuer tranquillement leurs affaires et continuer de filer des ordres aux Audacieux innocents. En un mot comme en cent : jusqu’à la fin, ils auront fait n’importe quoi.

C’est donc sur cette ultime incohérence que s’achève notre histoire et…

… FIN !

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« Maintenant que nous avons sauvé la ville, barrons-nous en laissant les méchants en paix, histoire que la situation pourrisse suffisamment pour nous permettre de faire un 2 ! »

_______________________________

« Bon alors Maître, c’était plutôt un bon film, non ?
– …
– Maître ?
– … »

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Elle me regarde en levant un sourcil jusqu’à ce que le président la fasse sursauter.

« Maître Connard, levez-vous ! Que demandez-vous pour votre cliente ?« 

Je réfléchis un long moment, pendant que du bout des lèvres, elle répète encore et encore « L’acquittement !« 

Je prends une grande inspiration, et au nom de la défense, déclare :

« Mais, la peine de mort Monsieur le président !« 

149 réponses à “Divergente (en alu)

  1. Je n’ai pas vu le film, et je ne le verrai pas tant que je n’ai pas fini toute la saga, mais,d’après ce que je viens de lire, énormément de questions trouvent leurs réponses dans les livres. Je sais: s’il faut lire les livres, c’est que les films sont mauvais.
    Au passage, à part le fait que Divergente est une dystopie (donc reprenant certains codes), je ne vois pas vraiment le rapport avec Hunger Game… Auriez vous des arguments, Monsieur Connard, ou c’est simplement parce que certaines personnes le disent que vous vous êtes mis à le répéter stupidement?

    • J’ai oublié: pour les couvertures des livres, celle de Divergente a été réédité après le succès du Hunger Game, les raisons paraissent évidentes, ce n’était pas le choix initial.

      • Maitre connard, une nouvelle cliente réclame une condamnation à mort.

      • Ce qui est marrant avec les gens qui posent des questions sans avoir lue l’article c’est que…
        Ah non pardon c’est pas marrant, juste stupide. Puisque tu pose une question à laquelle ont trouve la réponse dans l’intro.

  2. Chez Odieux Connard, le cinéma est gratuit !!!

    Toujours aussi délicieux à consommer pour les cervelles affamées.

    Il y a un petit détail qui titille furieusement mon côté Grammar Nazi: « transe » s’écrit avec un « s », et non avec un « c » !

  3. Vous êtes dur, cette fois au moins l’actrice a la correction de jouer moins mal que l’autre. (mais ça se sent dans votre spoil)
    Par contre y a un truc qui me turlupine : comment les Altruistes se sont retrouvés au f*cking pouvoir ? Est-ce qu’on confierait les rênes d’un gouvernement à une coalition d’assistantes sociales et éducs spé ? Ils ont pas d’université avec option gestion de cité dans un monde post-apo que je sache ! Enfin pas plus ni moins que les autres factions ! Qui a décidé ça ? Pouquoi y a pas un genre de conseil avec présidence tournante ou que sais-je ?
    Ah, et j’adore le monde post-apo, avec « les derniers humains » qui d’un côté utilisent une technologie qui date de nos grand-parents (le train miteux par exemple), mais de l’autre ont des trucs de science-fiction de ouf. Z’ont juste eu un énorme bol sur le matériel de récup pour certains trucs mais pas pour d’autres ? Je veux dire, un pays qui a mangé tellement cher qu’il n’en reste qu’une ville normalement il en ressort pas très riche. Et surtout y a en général comm eun manque de technologies, matières premières et main d’oeuvre (Taing, « Fondation » ça date pas d’hier, le chaos et la barbarie suivant l’effondrement d’une civilisation évolué c’est pas nouveau !) Alors quand ça a touché toute la Terre ? Ah, et »la clôture » qui protège des dangers extérieurs, je me demande bien ce que ça pourrait être tiens, s’ils sont les derniers humains sur Terre.

    • Ah oui, autre détail qui m’a turlupiné en y repensant : quand Béa passe le test et est diagnostiquée Divergente, les Erudits ont pas encore fait leur coup d’état, donc les Altruistes sont censés être au pouvoir. Donc eux aussi ils pètent du Divergent ? Donc en fait la baston de pouvoir c’est juste une lutte entre salauds ?
      Hey, ça serait presque réaliste ça en fait !

      • Ok, pourquoi pas. Mais tuer quelqu’un c’est quand même pas hyper facile à dissimuler comme ça j’imagine. Les examinateurs sont d’autres factions apparemment. Et là en plus c’est la fille d’un mec du conseil donc bon…
        J’imagine qu’ils ont pas pu éliminer tous les divergents comme ça depuis le début de ce système sans l’accord du gouvernement.

      • sObama (le s est muet).

        Mais si les Altruistes sont une métaphore de l’obamacare et des démocrates, ça voudrait dire que les Erudits, par une perversion de l’esprit rarement égalée, figurent… les républicains?

        une litote, certainement.
        (en combo avec une métaphore: une figure plutôt risquée)

  4. « Motoculteur, je motoculte »
    … puis je l’ai labourée au milieu des semailles …

    • J’envie le connard. Bien que je sois capable de déceler assez d’incoherences pour convaincre mes compères que tel ou tel film est composé de la matière fécale d’un producteur qui séquestre une bande de scénariste dans sa cave, je n’arrive pas à sa cheville. Que ce soit pour la détection des incoherences, l’envie de payer pour s’infliger ca, ou de l’eloquence post dépression/seance.

      • C’est vrai que son travail est juste remarquable ! Tout autant que ses méthodes de travail, et il a vraiment un don ^^
        De plus toutes ses critiques, même de films que j’ai bien aimés sont stupéfiantes de vérités… On nous bourre la vue de films sans scénario, aux incohérences grosses comme un bateau, mais on ne les voit pas parce que l’on se focalise sur les détails… Son point fort c’est qu’il a une vue globale et un esprit vif et critiqueur x)

  5. Hmmm… Je me dis que vu la tendance des personnages à être pétés en permanence, la consommation de stupéfiants des scénaristes a du plomber une bonne partie du budget…

  6. Mon cher Odieux connard que je suis avec maintenant admiration depuis plusieurs années sans jamais oser apposer mon humble griffe sur ce forum, je voudrais vous confier mon admiration la plus grande envers votre personne.
    Je crois bien que niveau prose et concision dans les erreurs de script, personne ne vous arrive à la cheville.
    Vous êtes une véritable pépite pour tout amoureux du bon gout scénaristique, mais j’admire également votre phrasé dans les autres articles, d’un mordant parfait.

    En résumé : puis-je vous honorer tel un dieu ?

  7. Je suis à chaque fois étonnée du degré de correspondance entre les incohérences que je décèle dans les films et ceux que vous développez avec un humour sans faille !
    Je tiens juste à ajouter qu’en ce qui concerne le tatouage, le mec qui l’a tatoué doit pourtant bien être au courant, même s’il ne le comprend pas, non ? Et pas qu’un peu, il y a de quoi intriguer et faire des jaloux d’avoir toutes les castes en même temps ‘dans la peau’…

  8. c’est un scénario… euh… stupéfiant et abracadabrantesque que vous nous contez là! J’ai peine à croire que :
    – quelqu’un ait écrit cela (scénariste)
    – d’autres l’aient relu (producteur, réalisateur…)
    – que les acteurs aient accepté de jouer cela
    – qu’au montage ils ne se soient pas posé de questions
    -etc

    Je me dis quand même que vous devriez vous nommer super maso plutôt qu’odieux connard pour vous infliger cela.

  9. Ah, je ne regrette pas cette attente : la qualité de cet article est, comme d’habitude, inversement proportionnelle à la qualité du film !

  10. Je sais que l’Odieux maître des lieux en rajoute toujours un peu, mais même sans ça je n’ai pas envie d’aller voir le film. C’est tellement convenu…

    C’est trop demandé que d’avoir un film de science-fiction dans un univers post-apocalyptique original?
    Je sais que tout a déjà été fait mais quand même…

      • Et surtout qui ne soit pas adressé à un public de jeunes adolescentes écervelées?

    • Bah, l’affiche avec la fameuse pose « cul-nichons » pour l’héroïne répond à toutes vos questions sans même avoir vu le film : non, ça ne sera pas original, oui, ce sera hyper convenu…

      • pour avoir vu la première saison je la trouve moyen il y a des bonnes idées mais le tout reste un peu trop convenu (après j’ai la réputation de ne rien aimer alors ….), les personnages même si ils ont une réputation de de tueur on plutôt l’air trop gentils voir exaspérant (surtout le frère de l’héroïne ) et ils n’ont pas trop l’air d’avoir a survivre ce qui fait peu crédible a mon gout …

    • Pour ça rabat toi sur les livres, et n’espère pas trop des adaptions.

      J’ai une pelle de coté pour les responsables du film « je suis une légende »

    • Malheureusement, là il n’en rajoute pas.
      D’ailleurs il laisse même passer des tas de trucs… par exemple, dans la scène où l’héroïne et 4 montent sur la grande roue pour repérer le camp ennemi, on se rend compte que le drapeau est fluorescent et que, pour être discrète, l’équipe adverse l’a planqué au sommet d’une tour. C’est toujours plus facile de se cacher dans un phare, surtout quand il luit d’une lueur verte à vingt lieues. Mais ils ont bien fait de monter dans la grande roue, au cas où il faudrait dire au spectateur que le 4 a le vertige.

  11. « Et les seuls adultes sont tous des mecs : il faudra qu’on m’explique comment ils se reproduisent. »
    Vous n’avez pas une petite idée ? 4 vieux libidineux et toutes ces jeunes filles nubiles… M. Connard je vous ai connu plus perspicace…

    Sinon ce spoil est couvert de « typos »

  12. « Le seul autre film qui m’a fait ça, c’était Les Âmes vagabondes ». On a eu le spoiler de ce film ? Sinon ce serait un scandale !

  13. Si ça peut toujours vous rassurer, vous avez droit à une forme de représentation dans le nouveau Smash avec Waluigi.
    Plus sérieusement, je suis à peu près sur que les oeuvres du genre sont tous fait par un seul et même génie démoniaque qui recycle ses propres clichés à une vitesse surnaturelle. Ca en deviendrait presque terrifiant, sur certains aspects.

  14. Cela faisait un moment que je n’avais pas autant ri devant un de vos articles, très croustillant.
    J’apprécie à leur juste valeur la sincérité, l’érudition, l’altruisme et l’audace que vous mettez dans vos spoils. Quand à la fraternité, il me semble que vous soyez d’une grande dextérité avec une pelle.

    J’imagine que beaucoup des trous du scénarios trouvent une fois de plus leur réponse dans les livres mais, dès le départ, prétexter le registre post-apocalyptique pour justifier la création de sociétés simplistes ne tenant absolument pas debout part assez mal. D’ailleurs, un point commun de ce genre de bouquin semble être que les circonstances de la fameuse apocalypse sont rarement évoquées et que les personnages s’en contre-foutent la plupart du temps. Comme quoi la mort de plusieurs milliards d’individus ne doit pas marquer trop durement la conscience collective. Ils n’avaient pas dû souscrire à une assurance « devoir de mémoire » avant de mourir, très certainement…

    Merci en tout cas et bon week-end.

    • « J’imagine que beaucoup des trous du scénarios trouvent une fois de plus leur réponse dans les livres » Disons que le film a bouché les incohérences du livre pour les remplacer par d’autres qui, elles, trouvent leur réponse dans le livre… C’est un peu l’histoire du serpent qui se mord la queue!

      Sur le devenir du reste du monde, je rappellerai simplement que ce film est le premier d’une trilogie, pas grand-chose n’est dit, donc. Pourtant, loin de moi l’idée de défendre les livres, qui sont fades et inintéressants au possible. Les personnages sont tous interchangeables, les réactions loufoques et incohérentes, le pitch de base ne tient pas la route, les péripéties s’enchainent sans autre but que de provoquer des situations pour placer une phrase, et les deux héros, en dépit des efforts mélodramatiques de l’auteur, sans saveur aucune. Et je ne parlerai même pas de la fin de l’histoire, qui a été écrite dans le but évident de marquer mais n’a aucune raison d’être. Comme si l’auteur s’était dit qu’il fallait que la fin soit marquante pour que l’on se souvienne de ses bouquins, donc a fait un truc marquant. voilà. Mais c’est l’esprit qui guide tous les livres, de toute manière.

      Bref, je pense que le spoil d’Odieux s’applique aux deux matériaux!

  15. Je ne suis plus la cible des dystopies pour jeunes filles prepubères ( si j’ai bien compris, l’intérêt principal du film repose sur les tatouages du héros et surtout sur la quantité de peau qu’il est nécessaire de montrer pour tous les voir); mais je l’étais à la sortie de « l’Armée des 12 Singes ». J’en garde un souvenir de film abouti, tant au-niveau du scénario que de l’univers décrit.
    Alors c’était un syndrome Brad Pitt sur mes hormones toutes neuves, ou Terry Gillian est un génie?

    • Je pense pas, j’ai jamais vraiment fantasmé outre mesure sur Brad et j’en ai aussi un super souvenir de ce film. J’imagine aussi que l’écriture était moins formatée, parce que c’est Gilliam déjà et que ce réalisateur reste peu dans des sentiers battus j’imagine et aussi que les précisions et les prévisions sur le futur post-apocalyptiques sont moindres.
      C’est sûrement à débattre, faudrait que je voie Brazil aussi.

      • je vous conseille 2084 de Chris Marker, « film » dont l’armée des 12 singes est une reprise…

      • Je crois qu’il s’agit plutôt de La Jetée. Une demi-heure très marquante…

    • J’ai vu « L’armée des 12 singes » alors que j’étais ni jeune, ni fille, ni prépubère … Ce qui ne m’a pas empêché de le trouver grandiose. Le côté « beau gosse » ni n’altère ni n’amplifie l’excellent jeu de Brad Pitt, qui joue magnifiquement bien le fou.

      Alors oui, c’est sûr, la source d’inspiration de ce film (« La jetée », comme dit ci dessus) est nettement meilleure que celle de ce … euh … « truc ». Mais on a des preuves qu’une bonne source d’inspiration ne donne pas forcément une bonne adaptation.

    • Franchement osé comparer cet étron avec l’Armée des 12 singes, ça mériterait une immersion dans un bain d’acide. -__-

  16. Hello OC,
    Tu disais que les sans castes n’avaient aucunes raisons d’etre. Mais en lisant ton spoiler, je pense que divergents et sans caste sont differents: un divergent peut tout être alors qu’un sans caste ne peut rien être. Légère subtilité mais qui du coup répond mieux à leur existence.

    • C’est sans doute la bonne explication, mais ça reste n’importe quoi :
      des débiles égoïstes sans aucune audace et incapable de cultiver des patates, à part Sarkozy je ne vois pas qui peut accumuler autant de défauts !

    • Oui mais comme chaque marmot a le droit de choisir sa propre caste, au final il ne devrait pas y avoir de sans-caste, à moins que des gens soient suffisamment stupides pour ne choisir aucune caste le jour venu…

      • En fait il faut prendre les sans caste comme une caste à part entière. Celle-ci permet de rappeler aux autres castes l’importance et le bienfait de ce fonctionnement en caste. (avec un message: regardez ce que vous seriez si jamais vous n’êtes pas dans une caste, regardez le monde de misère dans lequel nous serions, etc…) Message primaire, mais probablement fonctionnel car on peut y voir des cas réel dans l’histoire de notre monde.

        Il est dommage que le film (ou le livre ?) n’ait pas plus construit ce sujet de caste, pourtant vaste, qui est la base du film…

      • Oui mais ça n’explique pas qui c’est, d’où ils viennent, comment on le devient…

  17. J’ai du mal à comprendre : vous êtes au civil pour plagiat ou au pénal pour faux et usage de faux ? De toute façon, dans les deux cas, il y a des erreurs de représentation. Je vais vous apprendre la procédure civile et la procédure pénale moi, non mais !
    (quoi, le film ? j’ai cru y voir passer une Kate Winslet qui avait des factures à payer… il me semble… à part ça… joker)

  18. Ouf, petite pause abdos à mi-parcours.
    S’agirait pas de se faire un claquage; à mon age ça se soigne mal ce genre de blessure…
    Grosse grosse forme Monsieur Connard, ça fait plaisir.

  19. Pour ceux qui se demandent si les livres sont meilleurs que le film. La réponse est non, malheureusement. De façon générale, je suis capable de lire beaucoup de daubes. Mais là c’était une torture. Du début à la fin. Rien à quoi s’accrocher. L’idée de base est bancale. L’histoire d’amour sonne super fausse. Même la description des lieux est mal foutue, on comprend rien. Franchement à la lecture su spoil, j’ai trouvé le film limite meilleur que les bouquins.

    • Il ne faut pas être si dur avec l’auteure.
      N’oublions pas le cœur de cible tout de même, cela ne doit pas être évident de se mettre à niveau.

      • Construire une oeuvre en fonction d’un « cœur de cible » revient d’emblée à se dénier le droit d’être considéré comme un auteur.

        Il y a un monde entre écrire sur le thème de l’adolescence et se demander « comment appliquer les techniques du fast-food à l’écriture pour piquer leur pognon à ces débiles boutonneux ? ».

        Par exemple, Shinning, avec pour cœur de cible les parents en pleine crise des 10 ans de mariage :

        http://www.wat.tv/video/parodie-bande-annonce-the-12zu_2fr6d_.html

      • « Le petit prince » avait pour cœur de cible les enfants …

        Alors certes, l’étape entre l’enfance et l’âge adulte ressemble certes à un puits, ce n’est pas pour autant un alibi.

      • Kwiskas :
        On parlera de genre littéraire dans ce cas plutôt que de « Cœur de cible », qui appartient au vocabulaire marketing.
        Tu m’accorderas qu’il serait douteux de penser qu’Antoine de Saint-Exupéry aie écrit son oeuvre la plus connue dans le seul but de se faire un paquet d’oseille (dont il ne profitera guère).

        warny :
        Marrante cette anecdote, dans le genre « – C’est immonde ! Mettez-y carrément de la vraie merde tant que vous y êtes ! – Hey ! C’est une idée à creuser ! »
        Le reste de la série semble sympa.

      • D’un autre côté, je n’ai jamais dit que son livre était bon, juste qu’il était à niveau.

      • Djuba : vous avez tout à fait raison. Je comprends mieux le sens de votre raisonnement, et ne peut qu’y souscrire.

        On ne peut pas parler d’auteur dans ce cas là, mais de générateur à poncifs.

  20. Je n’ai ni vu le film et ni lu le livre donc a part ce que j’en ai lu ici je ne sais rien, mais personnellement je vois tout de même une difference entre divergent et sans caste, le premier peut tout faire alors que le second ne sait rien faire (peut etre que dans l’hallucination de leur 16 ans, ils ont juste rien fait devant le clébard, meme pas mangé le demi paquet de pepito)
    Hein? Hein? Non?

  21. Bravo, j’ai pas pu retenir un rire dans mon open-space tout silencieux ^^.
    C’est toujours super agréable à lire et vraiment drôle, bravo !!

  22. Et ce n’est pas parce qu’on écrit pour des enfants ou des ados qu’on doit faire n’importe quoi ! Justin Cronin a écrit « Le Passage » pour sa fille ado ou préado et c’est à des années-lumières des bouses qui finissent au cinéma.

    • « Cette vidéo n’est plus disponible suite à une réclamation pour atteinte aux droits d’auteur soumise par Productions Saison Deux Inc. & Productions Casablanca Inc.. »
      On pourrait avoir le nom de la chaine, au cas où certaines de leurs vidéos seraient toujours en ligne ?

      • Non merde ils n’ont plus rien en ligne d’ailleurs je l’ai profond j’avais pas encore fini la saison ^^
        La série s’appelle « Série Noire » et franchement j’espère que ça passera en France, parce que quelle belle mise en abyme …

  23. C’est un film pour pré-ados : pervertissez la jeunesse, vous vaincrez la nation!

    En habituant les gens à ne pas relever les incohérences et à combler eux-même les trous scénaristiques (et à aimer la mer.. le caca), on les entraîne dans cette propension humaine à croire les discours politiques…

    Un complot moi j’dis!

  24. A Troyes le train est pourrav’ mais on a des andouillettes et du champagne, alors mouquette Monsieur le diptèrophile !!

  25. Rien qu’en regardant la bande annonce, on voit que ce film est fécal.
    N’ayant pas vu le film, quelqu’un pourrait me dire pourquoi ils s’amusent à lancer des couteaux ?

  26. -on pourrait éventuellement mettre en parallèle le fait que les deux se déroulent dans un univers post-apocalyptique.
    -Certes, les deux se passent aux Etats-Unis. Bon, d’accord, les deux parlent d’une société qui s’est recomposée autour de factions aux rôles bien définis. -il y est aussi question d’ordre.
    -il s’agit d’une héroïne. dans les deux cas,
    -cette dernière se retrouve à remettre en cause l’ordre établi alors que les autorités ont les yeux sur elle.
    -les deux se retrouvent à vivre une histoire d’amour avec un type qui a un nom à la con,

    faut pas déconner non plus les films où ya un ordre post apocalyptique (aux états unis j’ai envie de dire normal) avec une nouvelle société beaucoup plus stricte, et le héros qui se révolte contre, yen a des tas, alors après certes c’est une héroïne (et qui vit une histoire d’amour, mais ça ça compte pas vu que yen a dans trois quart des films de ce genre) mais le seul truc que ça prouve c’est qu’on fait plus de films qui mettent des filles héroïques en avant, pas qu’il y a copillage!
    Moi aussi ça m’a fait penser à Hunger games dès le début, mais plus parce que c’est les mêmes qui produisent (je crois non ?) et que yavait écrit « par les réalisateurs de Hunger games » sur l’affiche. Parce que des films avec une telle base (post apocalyptique toussa) yen a des tas, c’est pas spécialement ces deux là …
    Mais sinon, très marrant! Mais faut que j’arrête de lire vos spoils sans avoir vu les films, je suis sûr que vous en spoilez des biens parfois !

  27. Un regroupement d’haineux en effervescence. Seriez-vous capables de faire mieux ? Telle est la question.

    • Attention on va te répondre que « faire mieux c’est pas la question blablabla…. »

      • Ça reste vrai, on est sur le site de l’odieux connard qui critique des films alors qu’il n’est sûrement pas réalisateur, ça serait embêtant de pas pouvoir faire de remarques alors qu’on est pas critique de cinéma.
        Et puis si on peut plus faire des reproches à un type qui est à la fois un connard et un gars odieux franchement on en fait plus à personne

    • Pour répondre à votre question : oui.
      Si je collais une paire de GoPro sur la tête de ma chatte après lui avoir injecté du lsd et que je le lâchais dans un entrepôt désaffecté de Dunkerque empli de matous en rut, le résultat serai à la fois plus beau, plus intéressant et moins onéreux (et le fond de l’histoire serait respecté).
      Malheureusement, je ne suis pas suffisamment haineux pour tenter de concurrencer un tel chef d’oeuvre de la sorte.

      • hmmm non je crois pas non. Moins onéreux oui, mais pas plus beau ni plus intéressant…

    • Avec des moyens équivalents, et en fouettant jusqu’au sang les scénaristes, oui, certainement…

  28. Oh que je suis heureuse de voir cet article.
    J’ai vu la bande annonce de ce film qui était associé avec les fameux titres « twilights » et « hunger games ». Mon copain, affligé, a été surpris de me voir toute souriante. « tu aimes ce genre de film? »
    « Non mais j’ai hâte de lire le spoil d’un odieux connard! »
    haha je l’attendais cet article, tant de références c’est vraiment prometteur.
    Je vais le lire de ce pas.

  29. En voyant le frère de Tris entrer chez les érudits, je me suis dit : »tiens vu que la famille c’est important pour lui, il va espionner les érudits pour sauver son père altruiste. » Du vrai altruisme donc. Mais en fait non, son frère est juste débile, aveugle et inutile …

  30. « ce sont un peu les Poufsouffle du coin, tout le monde s’en fout, y compris le script. » … J’ai tellement ri en lisant cette phrase! Merci Mr Connard :D

  31. Tout d’abord je tiens à dire que c’est bien triste d’être aussi aigri !! Je ne comprends pas pourquoi l’auteur écrit une telle critique, c’est vraiment d’une mauvaise foi hallucinante !!! C’est un super bon film pourtant :)

    Il faut bien comprendre tout d’abord qu’il n’y a pas d’incohérences et que tout s’explique très bien si on lit les trois livres. Je vous le recommande d’ailleurs pour bien comprendre le message profond. Notamment le lien entre les sans-castes et les animaux mutants qui n’est pas du tout évoqué dans le film :( Alors que çà explique pas mal de choses !

    Ensuite, c’est de la SCIENCE-FICTION ! Ca explique pourquoi il y a des choses extraordinaires, incompréhensibles dans les scénarios de la vie normale.

    Enfin, il y a des ellipses narratives, c’est un procédé cinématographique courant.

    Les trois explications peuvent se combiner d’ailleurs.

    Bref ne vous fier pas à ce qui est écrit ici et allez voir le film il est génial :))

    • Je vous conseille d’abord l’article de ce blog « Haaan, mais c’est qu’un film » qui vous expliquera que la science-fiction n’est pas une excuse pour raconter de la merde comme ça, et « raconter n’importe quoi » est très différent de « raconter n’importe comment ».
      Puis je vous ferais remarquer qu’un film qui nécessite la lecture de 3 pavés indigestes pour avoir une logique interne ou un univers cohérent, et bien c’est un film qui est mal pensé, mal scénarisé, mal construit, bref c’est un mauvais film :
      Il a du vous falloir 2 ou 3 lobotomies pour en arriver à dire « qu’il n’y a pas d’incohérences [dans le film] si on lit les trois livres », parce que même si les 3 livres sont bons, ça ne rendra le scénario meilleur, d’où le fait qu’on s’en moque avec humour ici même.

      Je vous rejoins cependant sur les ellipses narratives : ça fait depuis les années 40 que ça existe, mais l’Odieux fait toujours des remarques sur les transitions jour/nuit ^^
      Il faut dire que le temps ne s’écoule pas clairement dans le récit, alors que le réal aurait pu faire un effort là aussi (ce serait dur de mettre un soleil pour dire que c’est l’été, puis plus tard un peu de neige pour faire comprendre que c’est l’hiver ?)

      • C’est quand même fou de devoir réexpliquer tout ça à chaque fois aux petits nouveaux. Je le répète, le lien vers l’article sus-mentionné devrait apparaître dans la FAQ ou dans une mise en garde quelconque quand on accède au site, ça éviterait peut être bien des débats/mises au point redondants…

    • « c’est vraiment d’une mauvaise foi hallucinante »
      oh ça oui, c’est son fond de commerce et il le clame haut et fort, ce qui est courtois de sa part car il ne nous prend pas en traître.
      Si vous n’y adhérez pas, ce qui est parfaitement votre droit, et que vous n’aimez pas qu’il dise du mal de ce que vous adorez, passez vite votre chemin pour éviter des nervous breakdown à répétition, car il est fort le bougre.

    • Depuis quand il faut avoir lu le livre pour voir le film ? Ce sont deux produits différents qui se doivent d’être chacun indépendants et auto-suffisants. Sinon, faudrait mettre sur l’affiche « un film a ne voir qu’après avoir lu le livre ». Question subsidiaire : comment font les (rares) films qui ne sont pas inspirés de livres ?
      Depuis quand « science-fiction » est une excuse pour faire n’importe quoi ? Depuis quand la science-fiction doit, ou peut, être incompréhensible ? la science fiction a, comme tout autre récit, une logique interne et une cohérence qu’il est bon de respecter. La suspension d’incrédulité ne fonctionne que sur ce à quoi on nous dit de la suspendre. Et de rester cohérent (ou en tout cas vraisemblable) a partir de cette suspension d’incrédulité de base.
      Et les ellipse… ouais, c’est un truc classique de l’OC, de gueuler sur les ellipses en faisant comme si elles n’existaient pas. Mais parfois, en effet, les ellipses sont gérées avec les pieds

    • C’est vrai que pas mal de gens ont oublié que dans « science-fiction », il y a « science ».

  32. Ridicule vraiment ! Divergente n’a RIEN mais RIEN a voir avec Hunger games. Juste rageux. Théo est plus beau ou Shailene est plus belle que toi c’est pour ça ? Oww pauvre enfant. Dommage. Le tatouage de Quatre est magnifique alors tait toi. –‘

    • Ah, je vois que le double effet kiss-cool de ce blog perdure.
      Bravo camarade O.C., pour cette seconde couche de rigolade ;)

    • Ce n’est pas l’aspect esthétique du tatouage qui est mis en cause. c’est le fait que dans le contexte, il équivaut à une cible géante avec marqué « kill me » dessus. Un peu comme si un GI se serait fait tatouer la tête de ben Laden en 2002.

    • « Divergente n’a RIEN mais RIEN a voir avec Hunger games »
      à part le fond et une bonne partie de la forme…

  33. J’ai du mal à voir l’intérêt d’un descriptif aussi long d’un film dont on savait pertinement, dès l’affiche et le trailer, qu’il serait ridicule et calqué sur d’autres productions.
    Autant je comprends pour d’autres films (encensés par la critique) où le débat peut être productif et où la mise en avant des incohérences apporte quelque chose mais là, franchement…
    Tout cela est bien médiocre et sans grand intérêt.

    • Ces films médiocres et sans intérêt, je suis bien content d’en lire les spoilers : ces 20 minutes de saine et distrayante lecture valent mieux que 2h30 devant un étron cinématographique :
      connaitre ces films, ça fait quand même partie de notre culture actuelle, c’est une connaissance parfois bien utile dans les discussions, mais je n’ai aucune envie de payer pour Twilight ou ce genre de chose, et j’aurais bien honte de me faire gauler par Hadopi pour un truc pareil.
      Vive l’Odieux qui nous soulage du visionnage douloureux de ces étrons !

      • De plus les spoilers sont plutôt drôles et ont souvent plus d’intérêt que les films eux mêmes, ne serait ce que pour mettre en évidence le foutage de gueule dont font preuve les scénaristes et l’industrie du cinéma « pop corn » en général. Ah oui et les débats post-spoils sont souvent très distrayants aussi.

      • Que ce soit une merdes ou non, si tu veux connaître le film comme tu le dis, la moindre des choses est de le regarder.
        Que l’OC ait raison ou non sur la qualité du scénarion n’est pas la question. Si tu te fais une idée du film sur son descriptif qu’il en fait, tu ne fais que répéter l’opinion de quelqu’un d’autre.
        Ok pour qu’il te soulage du visionnage. Mais ne viens pas ensuite dire que tu connais le film. Tu ne l’as pas vu.
        Le raisonnement s’applique à tout de manière générale.

      • Au moins quand mon petit frère me parle d’une scène de Thor 2, que mes amis dissertent sur le Hobbit, ou que j’entends parler de Twilight sur internet, je ne suis pas complètement perdu !
        Rassurez-vous je regarde tout de même la plupart des films qui me paraissent intéressants à la lecture pour me faire ma propre opinion (notamment Man of Steel, Skyfall, Looper et Pacific Rim, qui étaient bien meilleur que prévu).

  34. Bon article, mais au fait, une précision concernant notre fabuleux « Peeta l’homme kebab » ; d’après une amie ayant lu la saga, les parents du jeune homme sont … boulangers. Ce serait donc une pikite blague. (si cette information capitale a déjà été dévoilée, bah oups)

  35. Cela ne dit pas si Monsieur Connard a passé un bon moment devant le film…? (4 points d’exclamation ponctués d’une grosse virgule renversée que j’aime cela!)

    • Je crois que l’harcèlement subi par la dame qui vend les tickets à l’entrée est assez révélateur…

  36. Pfff… Train Paris-Troyes dans Snowpiercer. Arcis-sur-Aube dans Divergent…
    On va croire que Môsieur C. habite à Mailly le camp !

  37. Très Cher O.C.

    Cela fait quelques années que je vous lis, et je dois tout d’abord vous avouer que j’aime beaucoup votre [d]mauvaise foi[/d] sens critique, ainsi que votre sens de l’observation et du détail.

    Mais, je me dois de rajouter une incohérence ô combien énorme (tellement que moi-même, pauvre novice, ai pu la remarquer) qu’il m’étonne de ne pas l’avoir lu dans votre spoil.

    En effet, à l’arrivée de Tris dans le QG des audacieux, Quatre lui dit que si elle veut choisir un nouveau nom, c’est maintenant ou jamais. Or ce dernier s’appelle « Quatre » car il a 4 phobies (ni plus, ni moins comme précisé dans le film), phobies qu’il a bien du découvrir comme tous les autres transfuges pendant [d]ses visions sous acide[/d] son entraînement.

    Donc en plus d’être un pseudo complètement pourri, il est chronologiquement incohérent!

    Je vous en prie.

  38. Cher Odieux Connard, habituellement, je suis tout à fait d’accord avec vous ; cependant sur cet article je ne vous suis mais alors, pas du tout.
    Tout d’abord, je trouve que le film, malgré quelques détails purement hollywoodien, est plutôt pas mal. Contrairement à ce que beaucoup disent, ce n’est pas un film pour ado prépubère en mal d’amour : je tiens à souligner que l’histoire d’amour est assez peu présente (beaucoup moins que dans le livre qui est assez centré dessus). On voit la jeune héroïne évoluée, une jeune fille qui n’est pas à sa place et qui décide de prendre les choses en main.
    Ensuite, je trouve que contrairement à Hunger Games, on peut très facilement s’identifier à Beatrice. C’est une personne tout ce qu’il y a de plus banale, et qui évolue, grandit,… mûrit devant nos yeux. Comme n’importe quel individu (qui doit être contraint de vivre dans l’une des 5 factions, soit).
    Enfin, comme le signal Nimeroni, beaux nombres de vos questionnement trouve réponse dans les livres. Certes, un film n’est pas bien adapté si nous devons lire le livre pour le comprendre. Cependant, je pense qu’il faut bien quelques clins d’œil aux lecteurs – à qui, normalement on souhaite « faire plaisir » en adaptant le roman.
    Et puis, laissez la chance au deuxième volet, qui devrait répondre par exemple à cette question que vous vous posez : pourquoi n’y a-t-il pas de vieux Audacieux ?

    Bien aimablement, dans l’attente d’un nouvel article – pour notre plus grand plaisir.

    Kirikou-couic ;)

  39. Une dernière grosse, GROSSE incohérence vu que l’histoire entière se base la dessus…

    Comment les érudits peuvent croire qu’ils vont avoir le pouvoir en faisant une épuration ethnique avec des soldats qui ne sont PAS D’ACCORD avec cette idée. Genre quand ils se réveillent les mecs, et qu’ils voient qu’on s’est servi d’eux comme ça, sans leur demander leur avis, ils vont rien faire? A moins de les garder toutes leur vie sous contrôle. Ca va être drôle de les faire bouffer, de leur faire aller au chiotte, bref, gérer leur vie quotidienne normale h24 quoi.

    • Bah, y en a bien qui jouent aux Sims…
      Et qui aiment ça.
      Ou qui achetaient des tamagochis.

      Bref, je pense qu’ils trouveraient un moyen, voire même qu’ils pourraient le monétiser.

  40. La référence à la campagne de Cthulhu…toujours commencée, jamais finie ? Existe t-il un seul rôliste ayant fini les Masques ??
    Et enfin, Maître, qu’as-tu donc contre les Picards et leur accent ? On dirait que tu les as côtoyés de près…
    J’ai lu le tome 1 de « Divergente », et je ne me rappelle pas cette histoire de contrôle mental…

  41. Je pense que tu as mal compris l’histoire. A moins que tu ne parles de sujets que tu ne maitrises pas …. Je n’ai pas lu tout ton charabia mais j’en ai lu assez pour comprendre que tu t’emmêles dans tes explications. En ce qui concerne les sans-factions, ce sont des gens qui, à la base, étaient comme tous les autres. Ils ont choisi une faction mais n’ont pas réussi l’initiation de cette dernière, et se sont donc retrouvés à la rue. Pourquoi pensais-tu que Tris passait sont temps à regarder le tableau du classement ? En ce qui concerne la fin, as-tu lu les autres livre pour mieux la comprendre ? Toutes les incohérences que tu as relevées ont des réponses logiques. Le seul problème est que tu sembles de trop mauvaise fois que pour l’avouer. Ou peut-être aurais-tu un problème de compréhension ? Je ne comprends pas pourquoi tu passes ton temps à démolir l’oeuvre de quelqu’un. Même le Times a émis une critique positive de ces livres. Je suppose que tu es supérieur ? Supérieur aux experts du ny times ? Supérieur aux acteurs, que ce soient ceux d’Hunger Games ou ceux de Divergent ? Supérieur à Veronica Roth et à Neil Burger ? Dans ce cas lances-toi: montre-nous tes grandes capacités en jouant dans des films, en écrivant des best-sellers et en étant un réalisateur de renom plutôt que de faire tes critiques pourries. Mais je suppose que tu es bien supérieur à cela aussi ? Tu n’as rien a prouvé, c’est bien ça ? A moins que ces critiques soient de l’humour ? Aha. Merci pour ce grand moment de rigolade. J’attends avec impatience de découvrir tes sketchs d’humoriste, tes film et tes livres

    • « Ils ont choisi une faction mais n’ont pas réussi l’initiation de cette dernière, et se sont donc retrouvés à la rue. »
      Dans le film, ils ont l’air particulièrement étonnés qu’il y ait des éliminations et d’après les dialogues -si je me souviens bien- ça laissait entendre que c’était nouveau de cette année

      « En ce qui concerne la fin, as-tu lu les autres livre pour mieux la comprendre  »
      Si on doit lire les livres pour comprendre le film, c’est que le film est nul

       » Le seul problème est que tu sembles de trop mauvaise fois que pour l’avouer »
      ‘Odieux connard’

      Juste, faut arrêter aussi le truc du « t’es supérieur à…? », c’est pas parce qu’on sait pas peindre qu’on peut pas dire d’une toile qu’on la trouve moche, pareil pour la musique, pareil pour… le cinéma!

      Faut aussi arrêter avec les figures d’autorité, parce que sinon TéléCinéObs, ils ont trouvé ça nul hein

      Ses critiques sont (parfois) justifiées et toujours dans l’humour, après si ça te fait pas rire, ça en fait rire d’autre :)

      (sinon, en vrai de vrai, je l’ai bien aimé ce film)

    • S’appeler Divergente quand on est capable de poster des commentaires d’une niaiserie aussi absolue il fallait vraiment oser, félicitations.

  42. Je comprend pas comment ça fonctionne leur système de contrôle mental, ça fonctionne pas sur les divergents? C’est quoi un divergent exactement, je veux dire ils ont une mutation, un chromosome en plus qui fait que le serum de fonctionne pas sur eux? Je pensais que les factions étaient une nouvelle forme de gouvernement et pas des espèces différentes.

  43. Pingback: Divergente, sexisme en 19 secondes | orchidwarrior·

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  45. moi j’ai bien aimé le film… pas pour son scénar, ni rien… juste que j’ai eu la grande chance de le voir en VF (son seul avantage) et de m’écrier à chaque fois « vergente » ou « vergent »… ca c’était fun !

  46. Bonjour,
    J’ai lu la trilogie, j’ai vu le 1er film.
    J’ai lu cette critique de film ma foi très intéressante. Drôle (j’en avais besoin à la fin de ma lecture du tome 3). Pas con du tout : les faiblesses remarquées sont très pertinentes.
    Le 2e volet sort le mois prochain. je vais donc surveiller le blog, au cas où un certain odieux connard voudrait y mettre son grain de sel. Parce que pour le coup, en avançant dans les films, il va y avoir du lourd et de quoi dire…. A suivre donc.

  47. Pingback: Divergente (dame) II | Le blog d'un odieux connard·

  48. Toujours aussi drôle, odieux connard :’) J’ai lu les 4 tomes et vu les 2 premiers films et même si j’ai adoré, je dois reconnaître que bon nombres des défauts cités ci-dessus sont ma foi pas si faux xD Mais j’aimerais tout de même préciser un ptit truc : les sans-factions sont ceux qui ne trouvent leur place dans AUCUNE faction, les gens « normaux » ont leur place dans l’UNE d’entre elles et les divergents ont leur place dans PLUSIEURS d’entre elles ! Donc non, les sans-factions et les divergents ont beau être différents aux yeux de la société, ils ne sont pas à mettre dans le même panier ^^

  49. Juste pour votre information, Quatre n’est pas un divergent, il aimerait l’être c’est tout (cf le livre).
    Sinon toujour aussi drôle malgré quelques trucs qui sont mal choisis pour dire que le sénario ne colle pas (même si c’est vrai la plupart du temps). J’ai tout de même adoré!

    • Si Quatre n’est pas un divergent il devrait être sensible au sérum qui rend neuneu. Donc là encore ça ne tient pas.

  50. Les sans-factions ne sont assez bons pour aucune faction alors que les divergents ont les capacités de toutes les factions (ou de plusieurs du moins), ce qui les rend dangereux. C’est ce que je comprends du film car je n’ai pas lu les livres. Donc je ne trouve pas que cela pose problème.

    En revanche :

    – Comment la mère de Tris peut-elle avoir été audacieuse et maintenant Altruiste alors que le film répète 100 000 fois que ce n’est pas possible de changer de faction?

    – Comment Quatre a réussi à ne pas se faire repérer comme divergent lors du test mental alors que manifestement il n’avait personne pour l’entraîner comme lui entraîne Tris ?

    – Idem pour les autres divergents (dont peut-être la tatoueuse on sait pas trop) et notamment « Bob le divergent ». Il semble lui-même découvrir à ce moment là qu’il n’est pas comme les autres (d’où ce moment ridicule que vous soulignez bien : eh eh oh qu’est-ce qu’il faut faire?). Or les tests auraient dû le lui apprendre depuis longtemps ou il devrait déjà être mort.

    – Sûrement beaucoup d’autres choses.

    Merci pour le rire.

    • Désolée pour la redite sur les sans-factions et les divergents, je n’ai lu les commentaires qu’après…

  51. Je suis bien désolée, Maître Connard, mais c’est votre texte le plus drôle et le plus erroné. D’une part, quand vous soulignez les incohérences du scénarios, n’oubliez pas que ce même scénario est tiré d’un livre qui lui-même prouve que vos soi-disant incohérences ne sont pas. D’autre part, j’ai énormément rit, comme d’habitude – mais peut-être plus que les autres fois.

  52. En voilà un commentaire erroné! Il est toujours précisé que le maître des lieux s’intéresse au film et non au livre, le film est sensé être cohérent de lui même sans avoir besoin d’avoir lu le livre ou de l’avoir sur les genoux pendant visionnage!

  53. Y a autre chose qui est complètement couillon dans le film.
    On peut être érudit et choisir d’être audacieux. Hors le test des phobies… Devrait pouvoir être fait facilement par tous les érudits sans pour autant être divergents…
    Ou alors j’ai pas compris. Parce que la drogue des phobies fonctionne sur les divergents et Tris s’en sort en raisonnant froidement comme un érudit pendant son trip « ceci n’est pas réel »…
    Bon, bien sûr, pour elle, c’est pas de chance, elle était cataloguée comme altruiste (et comme ils sont censés être cons)…

  54. joli! Je rajouterais juste que Quatre choisi son nom bien avant de savoir combien de peurs il a. Certains diront peut être que les audacieux connaissent les tests comme la mère de Tris et je les en remercie car ça me permet de relever cette incohérence étant donné que aucune recrue ne sait qu’il y a de filet au fond du trou lors de leur arrivée. Ensuite j’aime bien l’idée des instructeurs d’ordonner de ne plus parler de sa faction d’origine et d’appeler Tris « pète-sec » le reste du temps, Enfin, heureusement que Quatre met 3 plombes à tabasser Tris à la fin alors qu’il défonce Jean-Jacques-la-cagoule et ses 2 potos en 10 secondes chrono…

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