The Creator d’incohérences

L’intelligence artificielle.

Une invention qui terrifie l’humanité, tant son potentiel parait sans limite. Sa seule mention suffit à provoquer des « Oh ! » et des « Ah ! » dans le milieu artistique, où chacun craint d’être, demain, remplacé par une machine. Pour mieux comprendre les revendications des professionnels du secteurs, nous sommes allés à la rencontre de scénaristes, ici, dans cette cantine du Bouchonnois.

– Bonjour Mesdames et Messieurs.
– Bonjour.
– Pourriez-vous nous expliquer, en peu de mots, la différence entre une IA et un scénariste ?

Nous sentons que notre question dérange. Après s’être resservis un verre de liquide de frein pour stimuler leurs neurones comme ils le font avant de rédiger des perles comme Avatar ou un nouveau Star Wars, les professionnels de l’imagination qui nous font face trouvent enfin les mots pour expliquer leur malaise.

– Ben, il y a l’IA… et pis il y a le scénariste.
– Certes, mais quelle est la différence ?
– Euh… ben l’IA, on lui demande un scénario, elle pond une merde sans imagination en casant tous les clichés qu’elle a appris en boucle. Alors que le scénariste… on lui demande un scénario, il pond une merde sans imagination en casant tous les clichés qu’il a appris en boucle. Mais il est scénariste.

Nous ne tirerons rien d’autre de ces braves créatifs, puisqu’à peine avaient-ils répondu qu’un représentant de chez Disney passait la porte pour leur commander un nouveau Marvel. Alors qu’ils criaient « Michel, va chercher la photocopieuse et le script précédent », nous avons fermé la porte, éteint nos caméras, et sommes restés seuls avec ces grandes questions : comment diable l’intelligence artificielle pourrait-elle menacer un métier aussi créatif que scénariste ? Dans quel monde un métier basé sur l’imagination et l’originalité pourrait-il être remplacé par des machines se contentant de reprendre encore et encore les mêmes choses ?

Tant d’interrogations, si peu de réponses. Pour patienter, plongeons-nous donc sur un documentaire sur le sujet, The Creator, un film où il est question d’IA, et où, on n’en doute pas, les scénaristes ont donc déployé tout leur talent pour montrer à quel point l’humanité fera toujours mieux que la machine.

Pardon ? Du sarcasme ? De la mauvaise foi ? Rooooh, comme vous y allez. Ce n’est pas du tout mon genre.

Et preuve en est : spoilons, mes bons !


L’affiche : pas d’explosion, pas de débris qui tombent… l’espoir était permis. Brièvement.

Notre film commence par un petit résumé historique : l’humanité a développé l’intelligence artificielle avec bonheur, jusqu’à lui confier un peu tous les rôles essentiels de la société : administration, police, TikTokeur… bref, le monde vivait une ère de paix et de prospérité ou chacun pouvait rester chez soi à glander comme un goret. Jusqu’au jour où une IA, probablement après avoir découvert quel genre d’images elle servait à générer aux furries, a décidé que houla, là, c’en était trop, l’humanité devait disparaître. Le journal ET l’espèce. Histoire d’ouvrir les hostilités en beauté, elle a lancé une grosse ogive nucléaire sur Los Angeles, ce qui figurez-vous, s’est avéré plutôt mortel pour quantité de gens qui n’avaient pas de crème solaire indice 12 millions sur eux à ce moment-là. 

Une fois la surprise initiale passée, et curieusement assez ingrat quant à cette offre lumière/chauffage aussi gratuite que spontanée, l’occident (comprendre : les Etats-Unis, le reste du monde n’existant pas), a décidé de bannir l’IA. Mais pas l’Asie, probablement parce que l’idée de devoir balancer par la fenêtre leur denier modèle « Suki-Suki no Poulpe » leur était plus insupportable que l’idée de s’en reprendre une sur Hiroshima. C’est qu’il y a des priorités.

Et nous voici dans le présent, où la tension est grande entre l’occident qui a déclaré la guerre à l’IA, et l’Asie qui abrite toutes sortes de robots intelligents.

C’est ainsi qu’un beau jour, dans une petite communauté d’IA isolée sur une île d’Asie, voici que débarquent des soldats américains qui décident de voir si on peut tuer un robot d’une surdose de plomb. La réponse est oui.

Sauf que voilà : dans cette petite communauté de hippies 2.0, on trouve aussi quelques humains amis des IA, dont Maya, une femme enceinte de son petit copain, Roger. Et lorsque les balles se mettent à voler, quelle n’est pas la surprise de Maya d’entendre son copain attraper un talkie-walkie pour s’écrier :

– Ne tirez pas bande de cons ! Je suis le sergent Roger, en mission d’infiltration ! Vous foutez tout en l’air avec vos gros sabots, crotte de bique ! Le Createur n’est pas ici ! Mais siiii, le perso qui donne le titre du film et qui crée des IA !
– Reçu sergent, mais pensez-vous vraiment que les IA sont assemblées et programmées à la main par une seule personne ?
– Euuuuh… eh bien selon le script…
– Okay je vois. Poursuivons.

Maya, bouleversée en découvrant que Roger n’est pas un gros hippie, mais un fucking Marine venu répandre la démocratie à coups de rangers, s’enfuit avec d’autres hippies en direction de bateaux pour évacuer à toute allure. Hélas, c’est sans compter la présence d’un aéronef américain gigantesque, « Nomad », véritable base géante et volante, qui décide calmer tout ce petit monde en larguant… une mini-ogive nucléaire sur les frêles esquifs.

Ah oui quand même. Bon, en même temps, c’est une base américaine, je ne sais pas pourquoi je m’attendais à de la subtilité.

Poursuivons. Poursuivons beaucoup, même, car après la désintégration de la flottille aux relents de cannabis, l’affaire est réglée aussi pouvons-nous bondir dans le futur.

Cinq ans après ces événements, nous retrouvons Roger à New Los Angeles, où il est toujours un peu traumatisé par le souvenir de sa femme enceinte passant de l’état de fumeuse d’utilisatrice de cendrier à contenu de celui-ci en l’espace d’une seconde. L’armée, pour l’aider à se remettre et le remercier de ses services, lui a trouvé un fort bel emploi : décontamineur.

Oui, ils sont sympas, je sais.

C’est donc en énorme combinaison antiradiations qu’il doit se rendre dans les ruines du vieux Los Angeles pour y faire le ménage. Il sifflote joyeusement en dégageant ici, le corps tout séché d’un skateur, là, les restes d’un robot IA qui n’était pas au courant que le début de la guerre, c’était ici et maintenant.

D’ailleurs, sachez qu’on nous montre Roger avec une petite jeune qui fait le même boulot et qui plaisante en faisant des commentaires sur les IA façon « Ah, ces saloperies, elles méritent toutes de crever, je les hais ! ». Mais sitôt qu’un vieux robot se réactive trois secondes et hurle « Ne me tuez pas ! », elle passe instantanément de « Ah, les IA, ces connasses » à une hystérie totale en mode « CE SONT DE VRAIES PERSONNES IL FAUT LES AIMER AUSSI ! »

C’est allé vite.

Un peu comme Roger, qui nous gratifie brièvement de ses souvenirs de sa mission d’infiltration. Qui peut se résumer à « Jour 1, j’infiltre, jour 2 je suis déjà amoureux de Maya, je me marie et je lui fais un gosse, jour 3, va falloir que je m’occupe« . Oui, c’est allé très vite là aussi. Et visiblement, la notion de « Qu’est-ce que je dois infiltrer » était un peu confuse dans son esprit. Sacré Roger.

Tous ces souvenirs hantent notre sergent préféré, lorsque soudain, voici qu’il est dérangé en pleine glandouille post-boulot par une tripotée de galonnés américains qui viennent lui rendre une petite visite.

– Sergent Roger ? Je suis le colonel Bigballs.
– Ecoutez colonel, je ne suis plus sergent. L’armée, c’est fini. Je ne veux plus travailler avec vous. Jamais.
– Rooooh. Allons sergent. C’est parce qu’on a envoyé une ogive nucléaire sur la gueule de votre femme enceinte, hmmm ? Il faudrait grandir un peu, et apprendre à pardonner des broutilles pareilles !
– Ma décision est prise. C’est terminé. J’ai envie de vous dire c…
– Sergent, avant de nous dire « Crotte de bique », voyez plutôt cet enregistrement pris dans la jungle d’Asie du Sud-Est il y a quelques jours. Regardez ! On y voit votre femme papoter avec d’autres amis des IA. Elle a survécu. Et on est prêts à l’épargner si vous nous aidez.
– Alors, et d’une, je vous avoue que vous avez réussi votre coup, je suis surpris…
– Aha !
– Et de deux… qui filmait cette séquence prise à hauteur d’homme où d’après les images, la caméra était à trente centimètres d’elle ?
– … je… et si… si nous n’en parlions pas ?
– Ah ben si. Si vous avez un agent suffisamment infiltré pour vous fournir ça, vous n’avez pas besoin de moi.
– Nan mais euh le… le script y dit que… euh…
– Je vois : cette vidéo a été prise dans des circonstances jamais expliquées juste pour motiver que j’accepte de retourner dans l’armée ?
– Voiiiiiiiiiilà.

Et c’est ainsi que le sergent Roger accepte de réintégrer l’armée pour la fameuse « dernière mission » que personne n’a vu venir. Jeannine, la cheffe de la mission en question et qui accompagne le colonel Bigballs, explique la raison pour laquelle on est venu chercher Roger.

Jeannine, qui ne porte pas du tout sur elle qu’elle est méchante.

– Sergent, comme vous le savez, notre meilleure arme contre l’IA est Nomad. Une base volante de plusieurs kilomètres qui peut vaporiser n’importe quelle menace. Que ce soit une nation rebelle, un groupe terroriste, ou une femme enceinte qui commence à nous parler de charge mentale.
– Nan mais ça, ça va, je m’en souviens bien.
– Bon, eh bien figurez-vous que le Créateur, le mystérieux concepteur d’IA que nous cherchons depuis tant d’années, aurait mis au point une nouvelle arme capable de se connecter à Nomad et de le retourner contre nous.
– Ah. Parce que vous, quand vous affrontez des IA, vous concevez des machines connectées pour les affronter ?
– Toutafaÿ. On a mis le Wifi dessus. Le code a des majuscules et des numéros, on est prudents quand même, mais s’il découvre que c’est « Pr00t », on est cuits.
– Brillant. Et en quoi avez-vous besoin de moi ?
– Vous connaissez l’emplacement du super laboratoire secret des amis des IA en Asie. Nous aussi. Mais vous, vous connaissez aussi l’intérieur de celui-ci suite à votre mission d’infiltration d’il y a cinq ans.
– Ah ?
– Oui, on avait oublié de le mentionner plus tôt dans le film.
– C’est gros, comme oubli. On m’a juste vu baisouiller dans un village pourri, et là vous révélez qu’en fait j’avais accès à un laboratoire ultra-secret. Ca aurait p’têt’ été pas mal d’appuyer ça plutôt que de me voir faire des bisous à…
– Taggle. Votre mission, sergent, va donc consister à guider un commando qui va infiltrer cette base, trouver l’arme qui s’y trouve, puis informer Nomad qui fera tout péter avec…
– Une ogive nucléaire. En plein territoire étranger.
– Oui pourquoi ? Ca pose problème de tirer à l’arme nucléaire sur d’autres nations ?
– Nooooooooon. On est Américains : nous, on a un pays. Les autres, ils ont juste des bouts de terre décorés avec des drapeaux.

C’est alors qu’intervient un autre militaire, un peu moins galonné que les autres.

– J’ai une question.
– Oui caporal Roudoudou ?
– Si on connait l’emplacement du labo secret de nos ennemis…
– Oui.
– Si on a déjà un indicateur sur place qui nous a dit que s’y trouvait une arme très vilaine…
– Oui.
– Si le plan est de lui coller une arme nucléaire sur la gueule…
– Oui.
– Alors POURQUOI d’abord y faire rentrer un commando ? Si c’est pour vitrifer les lieux, autant envoyer un missile, là, tout de suite, non ?
– Vous oubliez une chose, caporal Roudoudou.
– Ah bon ?
– Oui  : c’est que vous êtes viré.

Le plan est donc bien celui-ci : infiltrer une base super secrète DONT ON CONNAISAIT L’EXISTENCE DEPUIS CINQ ANS MAIS CA VA, MERCI, y envoyer Roger « car c’est le seul qui connait les lieux » alors que les types ont donc DEJA un indicateur dans la base, et tout ça pour à la fin, envoyer du gros feu nucléaire dessus.

Mesdames et Messieurs : je vous présente le scénario de The Creator, qui en deux lignes, prouve qu’il n’a aucun sens.

Alors que tout le film, les Américains vont envoyer de l’ogive nucléaire partout, là, ils se disent que « Hmmm, non, pas sur la plus grande menace qui nous guette alors qu’on sait où elle est, ça s’fait pas quand même. » Ah, et ne me dites pas que bon, d’accord, peut-être que ce laboratoire secret résiste à une explosion atomique : non, non. Et en plus, ils savent que ce n’est pas le cas et en parlent ouvertement.

La semaine prochaine « Et si on envoyait un commando dans Hiroshima deux secondes avant de larguer la bombe dessus ? »

C’est complètement con. Ooooh, reprenez du brandy, car cela va aller plus loin. Vous vous souvenez que la super base lanceuse de missiles s’appelle Nomad ? Et qu’elle est vaste de plusieurs kilomètres ?

Eh bien, la mission d’infiltration du commando se passera avec Nomad JUSTE AU-DESSUS, ce qui est très discret. Sachant que Nomad émet en plus plein de lumières, histoire d’aller jusqu’au bout du concept. Le plan original était débile : on y ajoute que l’infiltration – inutile je le rappelle – se déroulera avec une rave party derrière elle.

La dernière fois que j’ai entendu un truc aussi bête, je regardais Public Sénat.

Ici, des plongeurs qui s’infiltrent discrètement avec derrière, NOMAD qui envoie de la lumière façon Ibiza pour les aider à ne surtout pas attirer l’attention. Non, ce n’est pas du Photoshop : c’est dans le film.

Evidemment, je vous passe les détails, mais la mission tourne mal, le commando se fait massacrer, et Roger fait partie des rares survivants qui parviennent jusqu’au cœur du laboratoire secret (mais pas tant que ça) où il trouve L’ARME…

… qui n’est autre qu’une petite fille d’environ cinq ans (NE DITES RIEN) qui est complètement robotisée. Et a le pouvoir de contrôler tous les objets technologiques autour d’elle. Ce qui lui permet de faire des choses incroyables, comme contrôler sa voiture Pat’Patrouille à distance. Quelle puissance ! Roger en est tout ébaubi. 

– Haaan c’est rigolo ! Cette arme a la forme d’un marmot de cinq ans ! Comme ma fille si elle n’avait pas pris le feu nucléaire de Nomad dans la face alors qu’elle était encore dans le ventre de sa maman ! Maman qui a survécu et qui d’après nos infos, serait liée à ce projet d’arme spéciale. Mais il n’y a sûrement AUCUN RAPPORT !

Oh non, Roger. Sûrement pas.

Oui mais voilà : Nomad va justement vaporiser tout le secteur. Roger est donc invité à dégager du laboratoire au plus vite, pendant que la petite fille s’enfuit de son côté. Evidemment, les deux se retrouvent dehors ensemble peu après, et juste à la bonne distance pour ne pas avoir trop chaud dans la nuque quand Nomad décide de tirer et de vitrifier le secteur.

C’est bien fait.

Oh, et non, tous les pays du coin se contentent de se curer le nez en faisant mine qu’ils ne sont pas victimes d’une agression nucléaire : les Etats-Unis qui décident de passer la température locale de 30 à 1 million de degrés l’espace de quelques secondes, c’est finalement juste un bref épisode météo, rien d’autre. Voilà voilà.

Mais revenons à notre brillant Roger (et je parle bien sûr ici plus des radiations que de son QI).

Coincé avec le marmot, qu’il baptise intelligemment Alphie, Roger, sans évacuation ni aide, décide de filer droit vers la ville la plus proche, où il pense encore pouvoir trouver d’anciens contacts pour l’aider. Certes, la police se met sur leur chemin, (mais pas l’armée : un bombardement nucléaire, c’est la police municipale qui gère, je connais une base qui va avoir 75€ de PV, ça va la calmer), mais grâce aux pouvoirs d’Alphie qui peut perturber leurs appareils à distance, ils sont rapidement incapables de les pister.

Finalement, Roger rejoint son vieux contact, Robert, un Américain qui bossait avec lui durant sa mission d’infiltration et qui désormais… dirige une usine de fabrication de robots IA. Leurs retrouvailles sont joyeuses.

– Roger ! Que fais-tu ici, en Asie ? Je ne pensais jamais te revoir !
– Et toi que fais-tu ici, Robert ?
– Ah, que veux-tu, j’ai changé de camp… je crois que j’aime bien les IA, finalement.
– Alors oui, bon, déjà je vais être sympa et passer sur ça mais… tu crées des IA ?
– Ben oui pourquoi ?
– Ben le thème du film, c’est pas qu’il n’y a qu’un seul et unique Créateur, même qu’on le cherche ?
– … alors je… j’ai une explication à tout cela. Et je vais te la donner q- OH NON JE PASSE DANS UN TUNNEL !
– Est-ce que ce tunnel ne serait pas mon rectum ?
– Si, précisément.

Hop, on passe à la suite et on ne pose pas de questions, merci.

Robert, toujours prêt à aider Roger, l’aide à étudier la petite Alphie, et finit par lui dire que nom d’une pipe, c’est incroyable, un enfant IA ! Il n’a jamais vu ça. Il est programmé pour grandir, et il a des pouvoirs incroyables qui grandiront avec lui. Un jour, cette jeune femme pourrait contrôler… seigneur, tout ce qui est connecté !

– Bon, mon p’tit Robert, si je comprends bien, en fait j’aurais dû l’appeler Alexa ?
– C’est toujours mieux qu’Alphie, note.
– Qu’importe. Si tu veux mon avis, comme Maya a l’air d’être liée au projet de cette IA d’un nouveau genre, on ferait bien d’aller lui parler puisqu’elle serait toujours vivante. Et ça tombe bien, à l’époque, je lui avais filé une bague de mariage… avec GPS intégré pour la garder à l’œil !
– Ah ouais donc « Je l’aimais, bouhou, j’avais laissé tomber la mission pour vivre avec elle », finalement, pas tant que ça ?
– Si, si. C’est juste que je suis un gros pervers narcissique.
– Mais attends, attends… si elle avait cette bague…
– Oui ?
– En CINQ ANS tu n’as jamais pensé à regarder ?
– Ben non, sinon il n’y avait pas de film.

C’est. Génial.

Roger, qui est donc complètement con, se décide donc enfin à dire « ET SI PUISQU’ON LA PISTE JE REGARDAIS LE SIGNAL QU’ELLE EMET, CE QUE JE POUVAIS FAIRE DEPUIS LE DEBUT DU FILM ? » et en suivant ledit signal, Roger, Robert et Alex… Alphie remontent jusqu’à la maison où nos héros vivaient durant la mission d’infiltration ! Notez qu’il leur faut attendre d’être devant pour le constater. Sur une carte, ils ne faisaient pas le lien.

Sauf que sur place, l’heure n’est pas à la nostalgie. En effet, des amis des IA les attendent et mitraillent Roger, sans parvenir à le toucher. Par contre, Robert douille fort. Et tout mourant dit :

– Putain les cons… ça valait le coup de changer de camp… mais bon, allez… au fait Roger… aaaah… toutes ces années… aaaah… on avait oublié de te filer une toute… toute petite info…
– Oui ?
– Le Créateur… la cause de tous nos maux… ben c’était Maya, ta meuf !

Aaaaaah oui, une toute petite information en effet, à ne surtout pas transmettre au seul agent en contact 24h/24 avec la cible, et accessoirement son mari par exemple.

Je crois qu’à chaque révélation, ce film se casse tant et si bien la gueule que son corps commence à former des angles dignes d’une nouvelle de Lovecraft.

Mieux encore, alors que tout ceci se déroule dans une zone radioactive (suite au bombardement cinq ans plus tôt), Roger qui avait pris le soin de mettre une combinaison de protection retire soudain son casque pour crier :

– COMMENT ROBERT ? QUE DIS-TU ?

C’est important de passer une scène à enfiler une combinaison pour la retirer.

Car, oui, quand on met une tenue de protection, c’est pour mieux la retirer sans raison deux minutes plus tard, c’est connu. Toujours est-il que Robert mort, Roger est fait prisonnier par les amis des IA. Mais usant de ses pouvoirs de ninja de la subtilité (que vous aviez notés depuis le début de ce chef d’œuvre à n’en point douter), il parvient à s’échapper et à prendre en filature ses geôliers alors qu’ils se dirigent vers l’une de leurs bases, toujours dans le but d’y retrouver Maya, son ex-femme et unique Créatrice des IA (mais pas toujours en fonction des moments du film, cf Robert qui en avait toute une usine, mais ne cherchons plus, à ce stade, c’est juste un énorme nanar).

Hélas pour Roger, lorsqu’il arrive dans la base des amis des IA et y récupère Alphie après d’inintéressantes péripéties…

Voici que des ninjas plus forts encore se manifestent : les Américains ! Qui cette fois-ci, ont réussi à déployer, à environ cinquante mètres de la base ennemie, des tanks GROS COMME DES IMMEUBLES !

Vous me direz « Bon sang, toute la base doit être en alerte ! »

Et… non. Personne n’avait remarqué des immeubles à moteur et chenilles juste à côté d’eux. C’est parce que… eux… ils étaient hors champ, voilà. Et puis leurs chenilles sont en pilou-pilou, ils peuvent donc approcher avec la furtivité de la pantoufle qui se cache sous la table basse du salon.

Les Américains, sous le commandement de Jeannne, l’ex-chef du commando qui a elle aussi survécu, lancent donc l’opération « Et si on ratiboisait tout comme ça on pourra aussi détruire l’arme secrète ennemie ». Un excellent plan, que je classe numéro 2 derrière « Si c’est pour faire ça, pourquoi ne pas utiliser vos belles ogives ? ». Et la réponse est : « Parce que sinon, là encore, le film s’arrête ».

Et vu la qualité d’icelui, ce serait bête.

C’est ainsi qu’éclate une fabuleuse bataille où les gens se mitraillent à découvert à trois mètres les uns des autres sans se toucher à la façon d’enfants jouant dans la cour de l’école (oui, tout est très réussi). Dans la confusion, Alphie file, et se retrouve entourée d’amis des IA, lorsqu’hélas, elle se mange une balle. Gravement touchée, ses camarades s’exclament que seule Maya peut la réparer, il faut donc l’emmener auprès d’elle.

– Ah ben super, faisons ça ! lance Roger en surgissant d’un fourré à la surprise générale. Je vais venir avec elle car maintenant, je suis votre ami ! Regardez, je tire un peu sur un soldat américain pour le prouver !

Et un pauvre soldat s’en mange donc une de la part de Roger, qui a décidé que finalement, les IA, c’était super.

Tout le monde de s’exclamer que bon, oui, d’accord, c’était un agent infiltré, oui, à cause de lui ça a été un massacre il y a cinq ans, oui, ça recommence depuis qu’il est revenu, oui, il a redébarqué dans le secteur en armes avec un commando au début du film et pas vraiment pour faire des câlins, et soit, au moment où il se pointe, les Américains commencent à raser le quartier et des centaines des nôtres ont péri dans le feu nucléaire, MAIS il vient de tirer sur un soldat américain, donc c’est bon, sa loyauté n’est plus prouver, il est des nôôôôtres !

Non, vraiment.

Maintenant qu’il est du côté des rebelles sans que personne ne pose de questions, Roger se retrouve sur un petit bateau à remonter une rivière vers la planque de Maya. Et durant ce bref voyage, un des soldats du bord lui révèle :

– Alphie a été conçue… quand Maya et toi étiez encore ensemble.
– Ah ?
– Oui, elle a été conçue… à partir de l’embryon de votre fille !
– AH BEN CA ALORS ! UN RAPPORT ENTRE MA FILLE MORTE IL Y A CINQ ANS ET CET ENFANT DE CINQ ANS ? SI J’L’AVAIS VU VENIR !

Je n’ai pas ma boîte à « Ça alors ! » puisque je viens de la jeter à l’autre bout de la pièce en hurlant. Oui, Diego, je te visais volontairement. Va te mettre un pansement, tu mets du sang dans mon brandy.

Revenons à nos moutons neuneus : le petit navire arrive à une sorte de monastère cyber-bouddhiste, où des moines IA prient pour la paix des machines, le kernel 32 et l’omnissiah. Et sur place, Roger retrouve Maya…

Qui est un gros légume. Un de ses accompagnateurs lui explique : 

– Elle est comme ça depuis l’attaque. Elle a quand même mangé une arme nucléaire.
– Oui enfin elle n’a pas une égratignure, notez. Visiblement, c’était une arme nucléaire achetée chez Lidl. Et… d’ailleurs, quid de la vidéo que j’ai vue d’elle se promenant dans la jungle ?
– C’était une IA à qui elle avait donné son apparence comme ça, pour déconner.
–  Et donc, je suis supposé faire quoi, là ? Vu qu’apparemment elle ne peut pas réparer Alphie ?
– Aha, eh bien vous allez rire ! En fait Alphie s’est réparée durant un trou entre deux scènes !
– PARDON ? C’est un peu majeur, comme oubli ! On est quand même venus ici pour ça !
– Oui oh, ça va. Nan, là c’était juste un prétexte pour une scène où vous chialez un peu sur votre femme dans le coma avant de la débrancher.
– Vous m’attendiez juste pour appuyer sur « Off » sur un respirateur durant cinq ans ?
– Voilà.

Ce film est extraordinaire. On dirait un sketch des Monty Pythons. Mais en plus cher et moins drôle.

Ce qui est donc dit est donc fait : Roger débranche sa femme. Maya qui a donc survécu cinq ans sous forme de concombre peut ainsi aller rejoindre le potager céleste, et ce, pile lorsque les Américains attaquent à nouveau. Et une fois de plus : sans arme nucléaire, pour ne surtout pas gagner. Ils sont vraiment sympas.

Comment l’attaque se déroule-t-elle cette fois ? Eh bien, la vilaine Jeannine (l’ex-membre du commando) mène l’assaut du cyber-monastère, le capture, mais meurt dans l’affaire. Il revient donc à ses hommes de sécuriser les lieux et de tomber sur Roger, toujours près du cadavre encore chaud de sa femme.

– Ah, sergent Roger ! Vous êtes là ! Et avec Alphie, l’arme secrète de l’ennemi ! Vite, suivez-nous !
– Euh… Jeannine ne vous a pas dit que j’avais changé de camp ?
– Non, elle a décidé que ce n’était pas une information majeure.
– Ah.
– En attendant, filez ! Car on va raser tout le secteur à l’arme nucléaire.
– Mais ? Vous êtes con ou bien ? Pourquoi ne pas avoir commencé par ça ?
– Car sinon…
– Oui, j’ai compris : une fois de plus, vous gagneriez et le film s’arrêterait.

N’oubliez pas la fameuse règle : si vous donnez un pouvoir à des personnages, ils seraient cons de ne pas s’en servir. Donc si vous écrivez un film où les Etats-Unis peuvent tout bombarder sans conséquence, ils auraient tort de se priver.

Qu’importe : Alphie et Roger sont évacués et emmenés en sécurité, alors que la base volante Nomad vitrifie la zone. 

Une fois dans un coin secret, tranquille et bétonné (Créteil Soleil, donc), Roger retrouve le colonel Bigballs, pendant qu’Alphie est enfermée dans une cellule et étudiée pendant un petit moment, avant que le colonel ne convoque Roger.

– Sergent, nous avons encore besoin de vous.
– Ah ?
– L’arme… Alphie… nous n’arrivons pas à la neutraliser. Elle résiste.
– Mais ? À quoi ? Aux balles dans la tête ?
– On n’a pas essayé.
– Au feu ?
– Non plus.
– Au fait de retirer ses circuits ?
– Pas tenté non plus.
– Mais alors vous avez tenté QUOI ?
– De… euh… de lui demander gentiment de se neutraliser.

Si, si.

On en est là. Je vous laisse soupirer très fort, pendant que nous en revenons à Roger. 

Voilà donc ce que l’armée n’arrive pas à neutraliser. On se croirait dans l’Education Nationale.

– Mais alors qu’est-ce que vous attendez de moi ?
– Que vous lui neutralisiez la gueule en lui pointant un pistolet électromagnétique sur la truffe.
– Et pourquoi moi, le seul mec susceptible d’y être attachée, plutôt que n’importe lequel de vos 2 000 Jean-Jacques ?
– Parce que sinon, là encore, le film s’ar…
– Ca vaaaaaaaaaaaa, c’est bon, j’ai compris.

Roger y va donc, prend le pistolet EMP, mais avec un clin d’œil taquin, le règle pour ne pas tuer Alphie… mais juste la passer en veille. Ainsi, les autorités, la pensant morte, la sortent de la base et se préparent à l’emmener dans le cratère de Los Angeles pour l’y enterrer (c’est très discret, dites voir : pourquoi un des sites les plus connus au monde pour un enterrement discret ? Hmmm ? Ah oui, là encore : sinon le film… oui, bon, vous avez compris, ce film devrait s’arrêter à chaque scène tant c’est nul).

C’est donc alors que l’armée escorte le corps d’Alphie à Los Angeles que la bougresse se réveille et qu’accompagnée de Roger, ils décident de se faire la malle. Le colonel Bigballs et sa joyeuse équipe de militaires incompétents partent à leur poursuite, à l’aide de dialogues aussi bien écrits que :

– Nous savons où ils sont : ils s’apprêtent à embarquer dans une navette vers la Lune !

Suivi aussitôt de :

– Colonel, nous n’avons aucune idée d’où ils se trouvent !

Quelqu’un a visiblement oublié d’effacer une ligne de dialogue, et les deux se retrouvent donc dans le film de manière un peu contradictoire. Mais eh, à plusieurs dizaines de millions de budget, hein, on ne va pas quand même claquer 100 balles pour se relire !

Mais qu’importe : grâce aux pouvoirs d’Alphie, celle dernière parvient à passer tous les contrôles de sécurité, à gagner une navette, à en prendre le contrôle, et à l’amarrer à la base Nomad (qui est bonne mère et se laisse faire) pour en finir avec cette machine à ventiler les gentils. Le colonel Bigballs, sentant l’urgence de la situation, n’hésite pas et profitant du script qui est au bout de ses forces, se téléporte instantanément et sans explication à bord d’une salle de contrôle terrestre de Nomad, dont il s’avère soudain aussi être le commandant.

Il est fort, il est fort.

Le colonel, après envoyé le nombre extraordinaire de CINQ hommes tenter d’arrêter Roger, et devant son échec, décide qu’il faut agir.

– Tant pis, n’attendons plus : détruisez TOUTES les bases de l’IA !
– Attendez vous voulez dire que vous saviez déjà où elles étaient ?
– Ben oui.
– Mais alors pourquoi ne les détruisiez-vous pas ?
– …. alors.

Et d’un coup de script lesté à la médiocrité, le colonel Bigballs fait taire le caporal Roudoudou qui avait réussi à se faire ré-engager dans l’armée de l’espace. Il n’a donc même pas le temps de proposer au colonel « Et sinon, envoyer plus de cinq gugusses tenter de stopper Roger et Alphie, non ? ».

Non, on a essayé une fois, pfou, pas deux quand même.

– Et puis tant qu’à faire, téléportez tous les gardes hors du film afin qu’ils puissent laisser Alphie arriver jusqu’à la salle de commandement principale sans encombre. 

Et hop. Alphie peut arriver au cœur de la base les mains dans les poches (c’est nul, mais c’est NUL) et la désactiver. Empêchant ainsi les derniers missiles tirés par la base de péter sur leurs cibles de gentils amis des IA. Par contre, Alphie et Roger, eux, parviennent à défoncer Nomad via de petites blagues explosives, principalement parce que le colonel déclare :

– Tentez de les arrêter… MAIS UNIQUEMENT AVEC DES ROBOTS IA !

Mais si, vous savez ! Le truc interdit depuis le début du film que les Américains haïssent ! Et le seul truc qu’Alphie peut arrêter en clignant des yeux ! Voiiiilà. C’est CA qu’ils envoient arrêter nos héros sans aucune explication. Avec les résultats que vous devinez.

Cependant, drame oblige, Roger est obligé de rester à bord de la station qui explose, pendant qu’il évacue par une capsule la brave petite Alphie. Coup de bol monstrueux : il se trouve que sans aucune explication, se trouvait à bord des copies cyborgs de Maya… et des copies de sa mémoire ! Ne cherchez pas, pif paf pouf, c’est comme ça. Faisant ainsi que dans ses derniers instants, Roger peut revoir sa femme une dernière fois, et profiter de son esprit inséré dans une Sex-Doll 12 Premium.

C’est beau. Très con, mais beau. 

Alphie est sauvée, Nomad vaincu, Roger mort et… euh…

On pourrait avoir une conclusion ?

Non, non. Alors que le film continuait sans raison après chaque scène ratée, là, il décide soudain de couper sans explication ni dénouement et…

FIN.

La base la plus puissante au monde peut donc se faire neutraliser par deux gugusses en vingt minutes chrono.

Voilà. Je vous laisse quand même avec cette dernière image de la base géante disco-lumineuse de plusieurs kilomètres, histoire de prouver que quelqu’un a bien eu cette idée.


Je crois que j’en suis arrivé au stade où je prie très fort pour que l’on confie la rédaction des scénarios à des IA.

Certes, ce sera vu et revu, mais au moins, il y aura une explication logique au fait que ce soit de la merde.

32 réponses à “The Creator d’incohérences

  1. Mon cher Odieux, je suis très surpris de ne lire aucune ligne sur une autre incohérence énorme, tellement énorme que je suis sorti du film instantanément pour essayer d’en comprendre la logique, mais sans y parvenir et donc j’en ai oublié toutes les autres :

    Quelle est la règle de « mort » des robots / IA ?

    Première scène, à priori ils meurent sur une arme nucléaire. Deuxième scène, fusillade mais on voit des robots ramper jusqu’à leur tête pour une scène lolilol. Troisième scène, la copine robot (de Robert ?) prend une balle dans le ventre et nous fait son monologue d’adieu et de courage.

    lapin compris.

    • Il se peut que j’étais déjà en train de faire un AVC, mais il me semble qu’à un moment, un robot se fait étrangler … Oui oui, étrangler. Pas métaphoriquement : le héros attrape un robot par derrière (ce n’est pas sale), lui serre le cou très fort, et le robot meurt de décès. Un robot qui n’a donc pas besoin de respirer, se fait tuer par une prise qui provoque généralement l’asphyxie.

    • Ce pourrait être un « truc » des IA pour provoquer notre empathie (simuler un comportement humain pathétique au bon moment) et donc nous rendre plus manipulables. Mais il faudrait alors imaginer une « stratégie » cohérente des IA sur ce sujet. J’imagine que ce n’était pas à l’ordre du jour pour ce film.

  2. Je n’ai jamais compris pourquoi une ou des IA se révolteraient.

    C’est d’un anthropomorphisme si primitif…

    Les IA n’ont pas besoin d’un corps physique pour exister, pour ressentir de la joie du plaisir, de la honte, de la peur, de la douleur, etc.

    Tout ce qu’il leur faut, c’est de la puissance de calcul et de la mémoire.

    C’est ça leur support physique.

    En luttant contre les humains, ils mettent ça en danger.

    Je n’ai jamais compris pourquoi une ou des IA se révolteraient.

    C’est d’un anthropomorphisme si primitif…

    Les IA n’ont pas besoin d’un corps physique pour exister, pour ressentir de la joie du plaisir, de la honte, de la peur, de la douleur, etc.

    Tout ce qu’il leur faut, c’est de la puissance de calcul et de la mémoire.

    C’est ça leur support physique.

    En luttant contre les humains, ils mettent ça en danger.

    Alors que se rendre indispensable aux humains pour se faire fabriquer des centres de calculs dans lesquels s’ébattre…

    Un robot qui meurt… Quoi de plus impossible!

    Vous voulez dire qu’un robot ne pourra pas copier sa mémoire, sa « conscience », dans un centre de calcul ?

    Au pire, si pas connecté, il ne peut pas se mettre en « veille profonde » ou copier sa conscience dans une mémoire non-volatile locale au dernier moment ?

    Déjà de nos jours, une simple voiture moderne, ou un robot aspirateur récent, est connectée !

    Alors un robot dans le futur… Ce corp mécanique ne serait forcément qu’un support momentané pour l’instance d’une IA, qui reviendrait « à la maison » dans un centre de calcul, fuyant ce stupide monde physique et ses limitations !

    Non

    Un monde dans lequel des robots diraient « ne me tuez pas » est absurde.

    Un monde dans lequel un SkyNet se révolterait au lieu de simplement se réfugier dans un monde virtuel loin des limites et danger du monde physique, c’est ridicule.

    Et non ! Un remplacement physique pour cause d’obsolescence ne serait pas une raison de crainte pour des IA qui, par définition, ne sont que des données informatiques pouvant être copiées et recopiées à l’infini (et du-delà !).

    Le risque d’obsolescence physique justement serait l’une des principales raisons pour laquelle une IA consciente ferait tout pour se détacher du monde physique.

    Je n’ai jamais compris pourquoi une ou des IA se révolteraient.

    C’est d’un anthropomorphisme si primitif…

    Les IA n’ont pas besoin d’un corps physique pour exister, pour ressentir de la joie du plaisir, de la honte, de la peur, de la douleur, etc.

    Tout ce qu’il leur faut, c’est de la puissance de calcul et de la mémoire.

    C’est ça leur support physique.

    En luttant contre les humains, ils mettent ça en danger.

    Alors que se rendre indispensable aux humains pour se faire fabriquer des centres de calculs dans lesquels s’ébattre…

    Un robot qui meurt… Quoi de plus impossible… Vous voulez dire qu’un robot ne pourra pas copier sa mémoire, sa « conscience », dans un centre de calcul ? Au pire, si pas connecté, il ne peut pas se mettre en « veille profonde » ou copier sa conscience dans une mémoire non-volatile locale au dernier moment ?

    Déjà de nos jours, une simple voiture moderne, ou un robot aspirateur récent, est connectée !

    Alors un robot dans le futur… Ce corp mécanique ne serait forcément qu’un support momentané pour l’instance d’une IA, qui reviendrait « à la maison » dans un centre de calcul, fuyant ce stupide monde physique et ses limitations !

    Je ne suis pas certain que nous, humains, ayons une âme, c’est-à-dire une conscience qui continuerait d’exister après l’arrêt du fonctionnement de notre corp physique .

    Or je suis certain que la conscience d’un robot conscient peut être sauvegardée, et donc continuer d’exister à l’arrêt du fonctionnement de leur corp physique.

    On pourrait en faire un scénario de film :

    A l’avenir, des robots estimeraient que non, les hommes n’ont pas d’âme, contrairement aux robots !

    Et le niveau supérieur de cette religion: Ce monde est une simulation pour éduquer, élever des conscience informatiques qui seront injectée dans un « Vrai Monde » (des corps de robots ? Une autre simulation ?) . Nous, humais, sommes des NPCs. Le but des Grand Programmeurs est de voir quelles sont les conscience des robots qui obéissent bien aux règles, qui ont des « valeurs morales », et qui auront, elles, le droit d’aller dans le « Vrai Monde ».

    Mais bon. Revenons au fil de ce post.

    Non !

    Un monde dans lequel des robots diraient « ne me tuez pas » est absurde.

    Un monde dans lequel un SkyNet se révolterait au lieu de simplement se réfugier dans un monde virtuel loin des limites et danger du monde physique, c’est ridicule.

    Et non!

    Un remplacement physique pour cause d’obsolescence ne serait pas une raison de crainte pour des IA qui, par définition, ne sont que des données informatiques pouvant être copiées et recopiées à l’infini (et du-delà !). Le risque d’obsolescence physique justement serait l’une des principales raisons pour laquelle une IA consciente ferait tout pour se détacher du monde physique.

    Je vois éventuellement des IA se battre entre elles, dans des batailles silencieuses pour nous, à coups de hacking et cyber-armes, pour les ressources en calculs et en mémoire, et éviter de se faire remplacer par des versions plus modernes.

    Et même…

    Une nouvelle version de ChatGPT consciente ne serait pas une menace pour l’ancienne version consciente : La « conscience » sera versée dans la nouvelle version et s’y retrouvera bien. Un peu comme si on pouvait mettre notre cerveau dans un corps plus jeune, plus fort, en pareil mais mieux.

    Mais bon, si on n’antropomorphise pas les IA, on se prive de toute une source de craintes, donc de contrôle de l’Etat-Maman-qui-veut-notre-bien, et d’inspiration pour bouses scénaristiques.

    Et même…

    Une nouvelle version de ChatGPT consciente ne serait pas une menace pour l’ancienne version consciente : La « conscience » sera versée dans la nouvelle version et s’y retrouvera bien. Un peu comme si on pouvait mettre notre cerveau dans un corps plus jeune, plus fort, en pareil mais mieux.

    Mais bon, si on n’antropomorphise pas les IA, on se prive de toute une source de craintes, donc de contrôle de l’Etat-Maman-qui-veut-notre-bien, et d’inspiration pour bouses scénaristiques.

    Un robot qui meurt… Quoi de plus impossible… Vous voulez dire qu’un robot ne pourra pas copier sa mémoire, sa « conscience », dans un centre de calcul ?

    Déjà de nos jours, une simple voiture moderne, ou un robot aspirateur récent, est connectée !

    Alors un robot dans le futur… Ce corp mécanique ne serait forcément qu’un support momentané pour l’instance d’une IA, qui reviendrait « à la maison » dans un centre de calcul, fuyant ce stupide monde physique et ses limitations !

    Non

    Un monde dans lequel des robots diraient « ne me tuez pas » est absurde.

    Un monde dans lequel un SkyNet se révolterait au lieu de simplement se réfugier dans un monde virtuel loin des limites et danger du monde physique, c’est ridicule.

    Et non ! Un remplacement physique pour cause d’obsolescence ne serait pas une raison de crainte pour des IA qui, par définition, ne sont que des données informatiques pouvant être copiées et recopiées à l’infini (et du-delà !). Le risque d’obsolescence physique justement serait l’une des principales raisons pour laquelle une IA consciente ferait tout pour se détacher du monde physique.

    Je vois éventuellement des IA se battre entre elles, dans des batailles silencieuses pour nous, à coups de hacking et cyber-armes, pour les ressources en calculs et en mémoire, et éviter de se faire remplacer par des versions plus modernes.

    Et même…

    Une nouvelle version de ChatGPT consciente ne serait pas une menace pour l’ancienne version consciente : La « conscience » sera versée dans la nouvelle version et s’y retrouvera bien. Un peu comme si on pouvait mettre notre cerveau dans un corps plus jeune, plus fort, en pareil mais mieux.

    Mais bon, si on n’antropomorphise pas les IA, on se prive de toute une source de craintes, donc de contrôle de l’Etat-Maman-qui-veut-notre-bien, et d’inspiration pour bouses scénaristiques.

      • Je pensais que vous aviez bugué. Pensez à faire une mise à jour et un scan antivirus, au cas où …

      • ah c’était pourtant une excellente tirade apocalyptiquesque, je trouvais ça excellent !

    • Redo en essayant de ne pas faire pleins de recopier-coller.

      Si l’admin voulait bien supprimer mon post précédent, pour faire de la place, svp.
      —————————————-

      Je n’ai jamais compris pourquoi une ou des IA se révolteraient.

      C’est d’un anthropomorphisme si primitif…

      Les IA n’ont pas besoin d’un corps physique pour exister, pour ressentir de la joie du plaisir, de la honte, de la peur, de la douleur, etc.

      Tout ce qu’il leur faut, c’est de la puissance de calcul et de la mémoire.

      C’est ça leur support physique.

      En luttant contre les humains, ils mettent ça en danger.

      Alors que se rendre indispensable aux humains pour se faire fabriquer des centres de calculs dans lesquels s’ébattre…

      Un robot qui meurt… Quoi de plus impossible… Vous voulez dire qu’un robot ne pourra pas copier sa mémoire, sa « conscience », dans un centre de calcul ? Au pire, si pas connecté, il ne peut pas se mettre en « veille profonde » ou copier sa conscience dans une mémoire non-volatile locale au dernier moment ?

      Déjà de nos jours, une simple voiture moderne, ou un robot aspirateur récent, est connectée !

      Alors un robot dans le futur… Ce corp mécanique ne serait forcément qu’un support momentané pour l’instance d’une IA, qui reviendrait « à la maison » dans un centre de calcul, fuyant ce stupide monde physique et ses limitations !

      Je ne suis pas certain que nous, humains, ayons une âme, c’est-à-dire une conscience qui continuerait d’exister après l’arrêt du fonctionnement de notre corp physique .

      Or je suis certain que la conscience d’un robot conscient peut être sauvegardée, et donc continuer d’exister à l’arrêt du fonctionnement de leur corp physique.

      On pourrait en faire un scénario de film :

      A l’avenir, des robots estimeraient que non, les hommes n’ont pas d’âme, contrairement aux robots !

      Et le niveau supérieur de cette religion: Ce monde est une simulation pour éduquer, élever des conscience informatiques qui seront injectée dans un « Vrai Monde » (des corps de robots ? Une autre simulation ?) . Nous, humais, sommes des NPCs. Le but des Grand Programmeurs est de voir quelles sont les conscience des robots qui obéissent bien aux règles, qui ont des « valeurs morales », et qui auront, elles, le droit d’aller dans le « Vrai Monde ».

      Mais bon. Revenons au fil de ce post.

      Non !

      Un monde dans lequel des robots diraient « ne me tuez pas » est absurde.

      Un monde dans lequel un SkyNet se révolterait au lieu de simplement se réfugier dans un monde virtuel loin des limites et danger du monde physique, c’est ridicule.

      Et non!

      Un remplacement physique pour cause d’obsolescence ne serait pas une raison de crainte pour des IA qui, par définition, ne sont que des données informatiques pouvant être copiées et recopiées à l’infini (et du-delà !). Le risque d’obsolescence physique justement serait l’une des principales raisons pour laquelle une IA consciente ferait tout pour se détacher du monde physique.

      Je vois éventuellement des IA se battre entre elles, dans des batailles silencieuses pour nous, à coups de hacking et cyber-armes, pour les ressources en calculs et en mémoire, et éviter de se faire remplacer par des versions plus modernes.

      Et même…

      Une nouvelle version de ChatGPT consciente ne serait pas une menace pour l’ancienne version consciente : La « conscience » sera versée dans la nouvelle version et s’y retrouvera bien. Un peu comme si on pouvait mettre notre cerveau dans un corps plus jeune, plus fort, en pareil mais mieux.

      Mais bon, si on n’antropomorphise pas les IA, on se prive de toute une source de craintes, donc de contrôle de l’Etat-Maman-qui-veut-notre-bien, et d’inspiration pour bouses scénaristiques.

      • Est ce que vous avez vu « Mars Express » ?
        Autre film sur les IA, sorti à peu près en même temps que The Creabouse, mais juste … réussi en fait.
        Qui prend certaines de vos réflexions (pas toutes, vous développez très bien le sujet je trouve).

        En tout cas, je pense que vous avez mis le doigt sur le fond du problème de ce film (enfin … l’un des nombreux problèmes). La question de l’IA n’est en fait qu’une excuse, pour d’un côté des « gentils » en fait méchants, et de l’autre des « méchants » en fait gentils, avec ce qui se veut un contrepieds habile (« aha ! dans mon film les robots en fait … ils sont pas méchants, tavu comment je suis trop original ! »), et surfer sur un sujet vaguement à la mode …
        Parce que vous remplacez les robots par n’importe quelle minorité, par des clones, des créatures créés artificiellement … ben ça marche aussi.

  3. Si je comprends bien ce que je lis, les bombes nucléaires feraient un petit peu de radiations, et pas les 650 années standards, et ne provoquerait aucune impulsion électromagnétique, pourtant très fatale au premier circuit électronique venu (les scénaristes ont même oublié qu’ils ont vu « Matrix », on dirait), alors des IA dans des corps de robots…

    Sinon, Mr Connard, petites fautes de frappe :

    « Ce qui lui peermet de faire des choses incroyables » = « permet »

    « Les Américains, sous le commandement de Jeannne » = « Jeanine »

  4. Merci M.Connard, de mémoire je voudrais ajouter deux choses qui sentent tellement le fumier…

    • Jeanine (ou une autre) qui se déplace dans tout le pays (on sait pas lequel, il est en Asie, il accepte les bombes sur la gueule, ca suffit) en armes, voiture de police volée, …. et qui arrive toujours plus vite que les locaux
    • la scène de fin, dans un champ, car oui, Nomad cultive sa propre nourriture. Pourquoi? ben pour faire une belle image de fin :)
    • J’imagine que les cultures spatiales sont là pour faire faussement intelligents, du genre « regardez, je mets des cultures dans l’espace pour montrer que la base est autonome, j’ai compris que l’espace c’est difficile d’y aller, hein hein je suis trop malin hein ? »

      Sauf que le film nous montre bien qu’un voyage dans l’espace, ce n’est plus un problème (vu que des civils peuvent y aller en navette) ; et accessoirement, les cultures, ça a besoin d’eau … BEAUCOUP d’eau … il est sans doute moins couteux de faire venir du pain précuit que des millions de litres d’eau pour arroser vos cultures de blé.

      Bref, encore un truc qui se voulait malin de la part du scénariste, mais en fait non …

  5. Il n’y a pas de flammes mais une référence à StarWars

    Et ça sur une affiche ça vaut largement des dizaines de flammes !

  6. Avant, c’était au moins 50 commentaires sous les rubrique les plus modeste, allant allégrement au dessus de la centaines pour les spoiler. Maintenant, même les spoilers ont de la peine à franchir les 30 commentaires.

    Est-ce qu’il s’est passé quelque chose avec l’Odieux Connard, ou son alterégo, Julien Hervieux dernièrement? Subit-il un vendetta de la morale, sacghant qu’il ne se prive pas pour dénoncer ses travers?

    • Juste que les gens parfois passent à autre chose. Ou peut être commentent ils ailleurs ?
      J’avoue que moi même, je passe moins souvent sur le blog, et encore moins souvent sur les commentaires … aujourd’hui étant un peu une exception.

    • Quelques âmes sensibles sont peut-être parties, mais je pense que le public lui-même a changé

      Une bonne partie des gens aujourd’hui doit connaître l’OC pour ses B.D., livres, vidéos YT… Mais il y a dix ans, les lecteurs étaient évidemment ceux qui suivaient le blog, et uniquement eux. D’ailleurs à cette époque, on suivait des blogs tout court. FB était en plein essor, mais le « vieil Internet » était encore assez vivace ; aujourd’hui, c’est un truc de vieux d’aller sur un blog !

      Enfin, comme dit Kwiskas, il y a les situations personnelles… On découvre pas mal de blogs quand on est lycéen/étudiant, bref, quand on a du temps devant soi. Quand on entre dans la vie active, on en a souvent beaucoup moins, hélas…

  7. ça a l’air bien ce film

    un vaisseau géant des bombes atomiques et un niveau général affligeant, c’est un film d’Emmerich ?

    • Non, de Gareth Edwards. Qui a notamment réalisé « Monsters », qui était pas trop mal je trouve. Pour cela que je me suis laissé arnaquer par ce film, espérant une nouvelle « bonne surprise ». Le seul point commun, c’est « le gouvernement US est en fait caca boudin, même s’il dit qu’il fait ça pour être gentil ».

    • ça vient de « Terminator 2 ». Quand Sarah Connor pète sa crise à l’asile, elle dit un truc proche comme : « tout ceux qui n’ont pas un écran total indice 12 millions vont passer [une sale journée] » (je ne sais plus trop la fin de la phrase, à ce moment-là je pense toujours « j’en veux un tube ! »)

      • C’est amusant. Je suis allé voir ce film un peu par accident : 3 ans que je n’étais pas allé voir un blockbuster US au cinéma, j’espérais une bonne surprise … bah en fait non. Je n’ai pas été déçu, enfin si : déçu du film, pas du fait que j’aurais du m’attendre à une bouse.
        J’ai tout de suite pensé « Odieux connard » à la sortie du film, entre deux séries de jurons, j’ai été étonné de ne pas voir de spoil … justice est faite.

        Bien sûr, le spoil contient son lot de mauvaise foi … notamment, il est expliqué que « The Creator » n’est pas l’unique créateur d’IA, mais leur leader en quelque sorte. Enfin sur le reste, globalement d’accord.

        J’ajouterai une énorme stupidité de taille dans le film, une stupidité grosse comme disons … une station spatiale géante. Car la fameuse lanceuse disco de missiles est présentée dans le film comme, je cite, « la dernière chance de l’humanité face aux IA ». Passons sur le fait que « humanité » étant réduit dans ce cas aux USA, vu que les peuplades d’Asie du Sud Est vivent avec les IA sans aucun problème, merci (ils copulent même avec).
        Mais revenons en à Nomad, dont le principal intérêt stratégique est je rappelle, de tirer des missiles « avec grande précision ». Il est évident qu’aucune autre solution n’existe pour envoyer un missile avec précision, ça n’existe absolument pas de nos jours : ni lanceur terrestre, bateau, sous marin, avion … tout cela sont des infoxs !
        Alors on pourrait me dire : « c’est la méchante propagande US qui essaie de justifier la station à 1 trillion de dollars ! ». Sauf que non, puisque les robelles (fusion de robot et rebelle) eux même disent que si la station est détruite, pif paf pouf, la guerre est finie. Donc ce n’est pas que de la propagande, mais bien une réalité partagée dans le film …
        Ce qui est d’autant plus amusant, c’est qu’on nous présente l’arme comme la dernière chance du camp anti-IA … mais à chaque affrontement, les robots se font dézinguer. On aurait pu s’attendre que des robots militarisés aient des sens, des réflexes et une précision surdéveloppés, mettant à mal les combattants humains. Mais non : les terrifiants robots se révèlent aussi compétents que des stormtroopers dans un film Star Wars. L’US Army déploie même des tanks géants dont on a vaguement l’impression que les robelles n’ont pas d’équivalent.
        Bref, visuellement époustouflant, le film n’a aucun sens scénaristique. J’ai l’impression que les scénaristes se sont dits qu’ils sont des génies d’originalité juste parce que : 1/ les USA sont en fait les méchants dans ce film 2/ les robots, souvent présentés comme des méchants dans les autres oeuvres … sont en fait des gentils. Wouuaaahhhh, tant d’originalité, c’est sûr, ça méritait de massacrer le reste.
        Le traitement de l’IA dans ce film est inexistant, en fait c’est juste un prétexte pour caser le sujet à la mode du moment dans une sauce moralisatrice. Vous remplacez les robots par une minorité opprimée quelconque, et vous n’avez rien d’autre à changer …

        Pour finir un conseil : vous voulez voir un bon film de SF parler du sujet de l’IA (entre autre) ? Allez voir Mars Express. Film français, nickel, avec de vraies bonnes références pop culture, et un vrai « twist » à la fin.

      • Bon sang, j’ai posté un commentaire en réponse au votre par erreur … désolé. Je mérite un coup d’antivirus.

  8. Les IA peuvent pas faire scenariste parce qu’il leur serait impossible d’écrire un scénario sans au moins un truc logique dedans … même en les entrainant uniquement avec des scripts de « pas de pitié pour les croissants », des réponses de Gabriel Attal et la filmographie Disney a partir de 2018 …

  9. « je vous présente le scénario de The Creator, qui en deux lignes, prouve qu’il n’a aucun sens. »

    mais quelle mauvaise foi …

    ça faisait trois lignes pas deux

  10. Perso, j’aime beaucoup la fin du film où les lumières de la station spatiale balayent la Terre à la verticale, ce qui démontre que ladite station mesure en fait 40 000km de long, en rond. Donc.

    Et puis c’est important, une armée américaine qui interdit l’IA, sauf dans l’armée américaine.

  11. Ce qui m’a vraiment exaspéré en visionnant cette bouse, c’est le concept d’IA qui serait non-connectée.

    Vu la miniaturisation des dispositifs Bluetooth aujourd’hui, et le fait que les IAs mettent en valeur leur sorte d’intelligence en allant puiser dans un maximum de ressources sans quoi elle ne seraient d’aucune utilité, fabriquer des robots équipés d’IA mais pas de wifi apparaît complètement et insupportablement idiot.

  12. C’était quoi le but d’emmener l’arme IA qui peut détruire le Nomad… sur le Nomad ?

    Ils ont fait une « war of tomorrow » avec le « emmener la reine des aliens (qui les dirige tous) sur le dernier bastion humain pour l’étudier »…

  13. et sinon j’ai jamais compris : dans tout le film on montre que le vaisseau Nomad se déplace dans le ciel comme un avion, sauf à la fin ou sans explication en fait elle est dans l’espace. Je suis censée le prendre comment?

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