Le Petit mot de Noël 2023

Voici l’heure du petit mot de Noël.

Comme chaque année, c’est le moment de prendre une grande inspiration avant de vous lancer dans les retrouvailles familiales. Car si tous les sites webs vous mettent en garde contre Roger, le tonton facho, n’oublions pas Enzo-Théo, sorte de trou de balle chevelu qui se déplace en hurlant et en brisant tout sur son passage (à commencer par les boules, Noël, tout ça), ou Manon, militante à cheveux bleus qui ira se mettre sur le nez avec Roger avec des arguments tout aussi foireux et totalitaires que les réflexions alcoolisées de ce dernier.

Pendant ce temps, vous, gens de goût, devrez retenir soupirs et claques dans la gueule (à l’attention d’Enzo-Théo, Manon ou Roger, voire les trois d’un coup si vous avez la main leste et le plan de table adapté), tout en priant pour que votre bonne éducation retienne ce que votre patience peine à contenir.

Pour rappel, si vous sentez que vous allez céder et que vous risquez d’utiliser une bûche surgelée comme arme contondante pour en finir avec tous les convives, n’hésitez pas à plutôt lancer un sujet comme « Et sinon, vous pensez quoi d’Emmanuel Macron ? », ce qui vous permettra de créer une diversion durant laquelle il ne sera guère difficile de disparaître, nous l’évoquions déjà en ces lieux l’an dernier.

Pour rappel, si le Père Noël a un rire de psychopathe, ce n’est pas pour rien.

Je n’ai donc plus qu’à vous souhaiter bonne nuit, bon réveillon et bonne chance, et espérer que vous survivrez jusqu’à l’heure où tomberont les cadeaux. Une fois ceux-ci en main, claquez la bise aux uns, la gueule aux autres, et à l’année prochaine.

32 réponses à “Le Petit mot de Noël 2023

  1. Personnellement je me suis déjà fait mon cadeau avec le tome 4 du petit théâtre, je n’ai ni enfants, ni vieux oncles (j’en ai mes à 800 km) et je suis en pleine rétrospective Dr Who époque classique.
    J’ai pourtant une famille. Mais je suis plus intelligente que la moyenne, que voulez vous.
    Joyeux Noël cher Odieux !

      • Je sais pas si vous voulez voir vos oncles, mais s’ils se trouvent à 800km, une charge de cavalerie devrait suffire pour les rejoindre.

  2. Joyeux Connard monsieur Noël.

    Merci pour cette bûche et bon repos à vous. J’en attends beaucoup de vous l’an prochain. Puisse ce réveillon nous émouvoir ou pas trop suer.

    Autant l’excellence est dans la mesure de toute chose, autant la modération est l’alibi à tous nos excès avinés . Choisissons nos contenants ;)

    Merci pour tout à toutes et à tous, restons humains.

    Bisous.

  3. Je préfère la bûche au beurre celle traditionnelle à votre prochaine vidéo et à votre prochaine bd continuer comme ça merci

  4. Merci de continuer à nous nourrir de vos délicieux textes ;) le festin de Noël est presque fade à côté !
    Bonnes fêtes, bonne santé.

  5. bonnes fêtes le vieux…rigolo le « maprout »…c’est framasoft ici : https://framablog.org/2020/11/05/framaprout-ceci-est-une-prout-revolution/ qu’a sortit un petit logiciel en 2020 à installer sur son navigateur que je viens de découvrir (les bonnes résolutions de fin d’année pour utiliser des logiciels libres tout ça tout ça): ça remplace certains noms propres par « pète » et « prout »: ma page google actualités en est toute retournée et ça nous fait bien rigoler: bonne bourre l’ancien et à l’année prochaine pour que tu continues à nous faire marrer.

  6. De bonnes fêtes à vous, cher Odieux ! Pensez à donner un bout de bûche aux étudiantes dans votre cave, et un peu de foie gras à Diego !

    • Joyeux Noël, Maître. Aucun risque, ici nous sommes tous des complotistes d’extrême droite qui exècrent l’alcool, nous fêtons la Saint Nicolas et la naissance du Christ au lieu d’un obèse bourré de Coca, pas d’avalanche de cadeaux (chacun offee à une personne par tirage au sort), aucun de nous ne porte un prénom de cassos, nous ripaillons de bonne chaire pour finir sur des parties LAN familiales de Cossacks 3 et d’interminables parties d’AD&D. Donc pas de Rogers ici mais que des Roberts !

      • Fêter la naissance du Christ (donc reconnaître son importance dans votre vie) tout en se réjouissant de ne pas porter de « prénom de cassos », c’est un peu contradictoire.
        Si l’on en croit les Évangiles, Jésus allait en priorité à la rencontre de ceux que vous auriez considéré comme des « cas sociaux ». Il avait un grand respect pour les publicains qui étaient mal vus par des pharisiens hauts placés n’ayant aucun doute sur leur supériorité morale, intellectuelle et religieuse.

      • Non. Jésus n’était pas un hippie gauchiste qui puait le patchouli, comme les cathos gauchiste (les pires de tous) tentent de le faire croire.

        Les pharisiens sont les juifs orthodoxes, garants de la vraie parole religieuse. Les publicains type samaritains sont des juifs plus libéraux.

        Jésus reproche aux pharisiens de ne pas mettre la théorie en pratique, de n’appliquer les principes type 10 commandements qu’aux juifs entre eux, et pas aux autres, c’est justement le sujet de l’évangile du bon samaritain.

        Jésus dit aux pharisiens qu’ils étaient le peuple élu, mais qu’il est le Messie et que maintenant qu’il est là, ils ne sont plus le peuple élu et que son message se destine à toute l’humanité.

        Les pharisiens ne supportent pas cette idée de ne plus être le plus élu, c’est pour ça qu’ils essayent de le zigouiller (deux fois (la seconde est la bonne)).

        Jésus ne va jamais à la rencontre des gens : il aide ceux qui viennent à lui. Il n’y a pas d’évangile « Jésus et le cassos » ou « Jésus et le syndicaliste » ou il va aider quelqu’un qui n’a rien demandé.

        De même, il n’hésite pas à prendre un fouet pour brutalement chasser les marchands du temps, il sait faire preuve de violence pour châtier lorsque la situation l’exige.

        Bref, non, Jésus n’est pas du côté des petits bobos friqués type pharisiens, mais il n’est pas non plus du côté des cassos crasseux et stupides qui vivent dans leur fange. Il est plutôt du côté des classes sociales moyennes et hautes (je parle de classe sociale, c’est-à-dire de niveau d’éducation, pas de classe économique, c’est-à-dire de fric).

      • *marchands du temple, pardon.

        De plus, dans l’évangile de la samaritaine, Jésus dit bien à la samaritaine que les pharisiens ont raison, que leur croyance est la bonne et que celle de la femme est fausse, il ne fait pas de relativisme, il tranche.
        Il reproche aux pharisiens leur application de leurs croyances, pas leur croyances elles-mêmes.

      • Aller vers les exclus, les « cas sociaux », au lieu de les mépriser, ne fait absolument pas de Jésus un « hippie gauchiste », mais certainement un exemple à suivre pour améliorer le monde.

        Les publicains étaient des collecteurs d’impôt, doublement détestés car travaillant pour l’occupant romain. Les samaritains, eux, étaient effectivement méprisés à cause de leurs pratiques religieuses un peu différentes mais surtout à cause du soutien qu’ils avaient apporté à Alexandre le Grand.

        Jésus est du côté de toutes les personnes de bonne volonté, qu’elles soient très pauvres, très riches ou entre les deux, très instruites ou analphabètes, et quelque soit le prénom que leurs parents leur ont donné. Comme le berger capable de laisser temporairement les 99 brebis qui vont bien pour chercher la brebis un peu neuneu qui s’est perdue en route, il garde une tendresse tout particulière pour ceux qui ont le plus besoin de lui et que d’autres appellent les « cassos ».

        Et si, si on en croit les Évangiles, Jésus passe sa vie à partir à la rencontre des autres et tout particulièrement des exclus.

        Dès sa naissance, qui furent les premiers avertis ? Des bergers des environs. Ces personnes que leur métier faisait vivre en marge de la société, qui ne pouvaient pas appliquer les obligations religieuses, et qui étaient mal considérés à cause de ça.

        Qui Jésus vient-il chercher comme apôtres ?

        Pierre, André, Jacques et Jean, des pécheurs qui passaient leur temps à s’échiner sur le lac de Tibériade, pas bien savants, loin des beaux parleurs, et il confiera l’humanité à Pierre qui pourtant l’a trahi avant de se repentir.

        Thomas, à la personnalité instable, tantôt plein de feu et prêt à mourir pour Jésus, tantôt incrédule avec un fort esprit critique.

        Matthieu, un publicain (donc un collecteur d’impôt), comme Zachée (qui n’était pas un apôtre mais chez qui Jésus s’est invité alors que Zachée n’espérait que réussir à l’apercevoir de loin).

        Judas, faible et corruptible, prêt à trahir et à l’envoyer à la mort pour de l’argent.

        Et les femmes ? Marie-Madeleine, qui devait sans doute avoir un grave trouble psychologique puisqu’il est dit que Jésus l’a délivrée de « 7 démons », considérée comme un « cas social » et qui sera la première à témoigner de la résurrection du Christ, une samaritaine ayant eu de nombreux maris et vivant en concubinage à qui il vient demander à boire, des prostituées… Jésus a d’ailleurs dit aux pharisiens que les prostituées et les publicains les précéderaient dans le Royaume des Cieux.

        Ce qui n’a pas empêché Jésus d’aimer aussi les intellectuels et/ou les riches, et de les inviter sans cesse au partage. Jésus est aux côtés de ceux que vous appelez « les petits bobos parisiens friqués » ET du côté de ceux que vous appelez les « cassos crasseux et stupides » ET du côté des classes sociales moyennes et hautes, ET de votre côté, ET du mien. Il ne veut qu’aucun de nous ne soit perdu, sans exception, et garde espoir que chacun se mette à aimer Dieu et son prochain.

        La différence entre un intégriste et un saint, c’est que l’intégriste veut purifier les autres et le saint cherche à se purifier lui-même. Mais au moins, on peut dire que l’intégriste se préoccupe des autres même s’il s’y prend comme un manche.
        Considérer que Jésus nous appartient, qu’il n’est pas aux côté de ceux qu’on considère nous-même comme des « cassos » et qu’il n’y a aucune espérance pour eux, c’est encore plus triste que l’intégrisme.

      • Débat intéressant entre Meve et Celes, qui démontre une chose essentielle : dans la religion, chacun prend souvent ce qui l’arrange…

        Dans cette histoire, on oublie que Noël n’a pas grand-chose de chrétien. Absolument rien n’atteste que Jésus serait né un 25 décembre. L’anniversaire du Christ placé à cette date (par Liberius au IVe siècle), c’était une astuce (habile) des premiers chrétiens pour se mettre dans la poche les populations encore largement païennes qui avaient des fêtes liées au solstice à cette époque de l’année : Sol Invictus chez les légionnaires romains, Yule chez les Germains…

        Mettre des cadeaux dans des chaussettes et décorer un sapin, c’est pas chrétien, c’est ce qu’on faisait à Yule.

        Aujourd’hui, on appellerait ça du markéting. Vous voyez que dans la forme, c’est pas si éloigné du Père Noël Coca-Cola (sur la forme seulement hein, sur le fond & la symbolique, on est bien d’accord que c’est quand même sensiblement différent)

      • Faire la fête au moment du solstice d’hiver n’est pas chrétien, mais Noël est par définition la célébration de la naissance du Christ.

        Historiquement parlant, je suppose que l’empereur Auguste a plutôt proposé de faire le recensement au printemps pour éviter au peuple des déplacements hivernaux. Jésus étant de toute façon né quelques années avant lui-même, sa date de naissance exacte importe peu. L’idée de la célébrer au moment où les jours rallongent était symboliquement jolie, en plus de correspondre à des festivités déjà en place.

        L’association entre revendiquer l’importance du Christ et utiliser l’expression « prénoms de cassos » me semble bien plus incohérent que de fêter Noël le 25 décembre.

      • Il est bon de rappeler que l’existence de Jésus n’est attestée par aucun fait scientifique ou historique. Donc discuter de sa position vis à vis de quoi que ce soit est une perte d’énergie inutile, faut arrêter un moment avec les religions, faut passer à autre chose maintenant.

      • Le fait que Jésus soit, ou non, le fils de Dieu n’est effectivement attesté par aucun fait scientifique. Cela relève uniquement de la Foi. Je suis croyante et j’aime passionnément les sciences expérimentales (en particulier la biologie, comme vous si j’interprète bien votre pseudo), pourtant il me semble que chercher à mettre de la science dans les croyances n’a pas plus de sens que de chercher à mettre des croyances dans la science.

        Historiquement parlant, l’existence de Jésus de Nazareth, personnalité publique marquante, agitateur exécuté par les autorités locales vers les années 30, est par contre un large consensus. Les détails de sa vie sont discutés et proviennent essentiellement de sources chrétiennes, mais c’est être mal informé sur les autres sources et prendre les historiens pour des idiots que de dire qu’il n’y a aucun fait historique attestant de son existence.

  7. Joyeux Noël Monsieur Odieux !

    Votre remarque de fin d’article est très juste, c’est pour ça qu’il faut bien choisir ses cadeaux (se faire offrir une raquette de tennis, une batte en alu ou bien des godillots cloutés par exemple).

  8. Bonne année ! Santé et longue vie, bises à Diego et aux meubles.
    Puisse votre adresse au luger égaler votre descente de Brandy.
    Meilleurs vœux.

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