Ça pique à Chesapeake

Nous sommes le 5 septembre, jour de commémoration de la bataille de la baie de Chesapeake, qui se déroula le 5 septembre 1781.

Si le nom ne vous dit probablement rien, c’est normal. Car la légende raconte que si l’on répète trois fois « Chesapeake » devant un miroir, un Anglais apparaît en criant « APAPAP JE N’ENTENDS RIEN ». Alors que vos amis américains, eux, se mettent à glousser en vous lançant des clins d’œil appuyés. En effet, en 1781, pour venir à l’aide d’un George Washington dans une situation alarmante, la flotte française va tenter un débarquement malgré le blocus de la Royal Navy.

Les Anglais sont confiants : ne chante-t-on pas que Brittania rule the waves ?

C’est oublier deux choses : le Français est joueur, et le Marseillais est chaud.

Bon visionnage.

21 réponses à “Ça pique à Chesapeake

  1. Toujours aussi sympatoche… on en redemande!!!
    Mais pourquoi c’est toujours moi qui suis protagoniste de l’histoire… :-p
    Yann

  2. Toujours aussi excellent.

    Entre les bretons, les corses, les marseillais et j’en passe, l’armée française s’est décidément bien illustrée par le passé.

    • La marine française semble encore plutôt douée aujourd’hui, comme en témoignent les aventures contemporaines de l’odieux avec les apprentis marins.

      • En effet. Nos forces spéciales sont également très compétentes, pour le peu que l’on arrive à en savoir, nous simple mortel.

      • Je vous accorde volontiers l’enlevement du « simple », hélas ils restent des mortels.
        Leur courage n’en est que plus grand.

  3. Si vous aimez les batailles navales vous n’avez q’a nous parler des batailles de Camaret, de île de ré, de Palerme, ou de débarquements en amphibies de jean de vienne sur l’Angleterre en 1377-1380 dans vos vidéos merci.

  4. Je veux vingt tomes du petit théâtre, car reconnus d’utilité publique.
    Et comme ils fouillent dans la bibliothèque de papa, même les enfants adorent !

    NUNGUESSEEEEEER

    • Moi, c’est : « changez de file, y a des bouchons » (à cause du Ville de Paris). Ma chère et tendre à commencé à s’inquiéter en m’entendant rigoler comme un niais :-))

  5. Mais si je connaissais la bataille de Chesapeake: le régiment de Port au Prince, devenu 110ème régiment d’infanterie, (stationné à Dunkerque pendant un temps) dissout en 2014, y a participé. « Vas-ten vite à la maison, ta mère qui t’appelle… »

  6. Cher Odieux,
    de passage dans une de nos charmantes villes françaises à l’occasion de mes congés, je découvre qu’un peut partout en centre ville ont fleuri des « concept store ». Au delà de l’anglicisme qui irrite les yeux (boutique à thème eût été de bon aloi), j’ai découvert sur Internet quantité d’explications absconses sur ce concept fumeux (résumé : concept store = boutique + bullshit).
    Après les cours de drague, la dark romance et les bullet journaux, je pense que cette tendance mériterait un petit article dans ce blog ô combien odieux.
    Bien à vous.

  7. Leçons intéressantes :

    1) Ne jamais suivre sa première intuition sans la questionner

    2) Pour une armée qui prétend « contrôler les mers », ne pas avoir de signaux de commandement unifiés, c’est quand même moyen

    3) Finalement, des camping-cars marins surchargés (bon avec quelques rangs de canons xd) arrivent à un exploit plus impressionnant que ceux de beaucoup d’armées amphibies ultra équipées, disciplinées et entraînées.

    Merci en tout cas pour cette aventure historique, qui j’imagine ne doit pas être au programme scolaire de la perfide Albion !

  8. De la part d’un ancien marin et natif de Dunkerque, merci cher Odieux !
    Après de Grasse, plus qu’à nous parler de Tourville, Suffren, Dupleix, Duquesne et surtout, bien sûr, Jean Bart !
    Quant à attendre qu’on nous sorte un « Master and Commander » français…

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