L’IRE ENSEMBLE – MIDNIGHT SUN – EPISODE 5

Suite à un certain nombre de messages – cruels – exigeant la suite de Midnight Sun, me voici donc enfermé avec l’ouvrage maudit. Alors que je crains à tout moment de m’effondrer tel un personnage du Nom de la Rose après cette lecture interdite, c’est d’une main tremblante que j’écris ces lignes.

Pour ceux qui en ont besoin, je vous rappelle que l’épisode précédent est là.

Et de manière générale, rappelons où nous en sommes de l’intrigue : Edward le vampire-lycéen-attardé est attiré par Bella, la lycéenne-attardée-tout-court. N’étant pas trop sûr de comment exprimer son amour, il décide de se cacher tous les soirs dans la chambre de la donzelle pour la regarder dormir en marmonnant « Huuur, fifiiiiille. » Cependant, si Bella sait désormais que son sympathique courtisan est plus mort que vivant (mais pas de partout), Edward aimerait bien lui montrer son terrib’ secret.

Que veut-il lui montrer exactement ?

Bande de coquinous : lisons, mes bons !


Les rêves de Bella étaient agités.

Ainsi parle Edward, qui est donc, une fois de plus, est planqué dans un coin de la chambre de sa douce amie à la regarder se tortiller des heures durant. Oui, c’est probablement la douzième scène de ce genre, mais apparemment, l’auteure ne s’en lasse pas. Sûrement un fétichisme du sommeil, qui expliquerait pourquoi je pique du nez à chaque fois que j’ouvre cet ouvrage maudit des hommes et des dieux.

Bon, notez que si Bella a des rêves agités, c’est peut-être qu’elle est en pleine orgie onirique.

Je l’étais tout autant à la regarder gigoter et chuchoter mon prénom à l’envi.

Edward est donc « agité », lui aussi (je pense qu’il faut comprendre qu’il se pogne), et ça tombe bien puisque dans ses rêves, c’est lui qu’elle appelle.

Personnellement, j’aurais trouvé l’ouvrage beaucoup plus intéressant si, après des semaines à mater Bella toutes les nuits, Edward l’avait finalement entendue murmurer « Ooooh, Maître Gims !« . Ou, pour vraiment le surprendre, un truc du genre « Oh oui, vas-y Rex, prends-moi comme un boite de Canigou« .

Je pense qu’Edward serait passé immédiatement de l’érotisme surnaturel au banal dysfonctionnement érectile.

Mesdames, si à potron-minet vous vous réveillez et apercevez un vampire pogneur dans un coin de votre chambre, vous savez que marmonner en feignant le sommeil suffira pour le faire partir de chez vous, puis en thérapie.

Elle se réveilla à plusieurs reprises. La première fois, elle n’ouvrit pas les yeux et se contenta d’enfouir sa tête dans l’oreiller en gémissant.

Non, vraiment, ce livre a un problème.

Aucune mention, par contre, des passages où Bella se réveille, lâche un pet aussi tonitruant que méphitique, secoue les draps en gloussant et se rendort, pendant qu’Edward, tremblant, se demande ce qu’il vient de voir. Et maudit ses sens surdéveloppés.

Et ne me dites pas « Ce ne serait pas romantique » : Bella qui pète, ça reste quand même largement moins dérangeant que de décrire à longueur de pages les gémissements nocturnes d’une adolescente.

Heureusement, le jour finit par se lever et mettre fin à nos souffrances, et Edward a rendez-vous avec sa belle. Il n’a donc qu’à passer par la fenêtre en sens inverse pour se rendre à la porte, frapper, et faire mine qu’il vient juste d’arriver.

Quand bien même il porte encore ses vêtements de la veille, mais ça, Bella ne le remarque pas. Contrairement à Edward, qui lui, surveille tout.

Ce jour- là, elle avait mis un haut à col roulé brun foncé. Sans être étroit, il moulait ses formes, et le pull moche me manqua– il était plus sûr.

Plus sûr.

Parce que d’après Edward, hein, s’il arrive des emmerdes à Bella, c’est p’têt’ parce qu’elle s’habille un peu court, la gourgandine.

Non, vraiment, quel progressiste. Je comprends que des millions de lectrices aient chaviré pour lui. Cependant, j’exagère un peu. D’après ce que je vous raconte, on pourrait penser qu’Edward n’a que deux occupations dans la vie :

  • Mater Bella
  • Penser à mater Bella

Alors qu’évidemment, c’est faux. Tenez, en voici la preuve :

J’aurais aimé savoir à quoi ressemblait sa mère, et même quel modèle elle conduisait pour avoir une image plus précise de ma fantaisie.

Voilà : Edward a aussi des fantaisies concernant la mère de Bella. Et qui, visiblement, impliquent sa voiture.

Vous voyez ? Tout va bien : non, Edward ne pense pas qu’à Bella. Il pense aussi à sa mère, à qui il chuchoterait « Quand j’en aurais fini, tu pourras appeler Carglass« , tout en la hissant sur le capot d’une Ford Fiesta.

Rrrrr.

Passons sur ces scabreux commentaires, et suivons Edward, qui toujours très équilibré et après être rentré chez lui, discute avec sa famille de ce qu’il va faire de son weekend. Surprise : il ne va pas à une exposition sur l’art inca, non, figurez-vous, et vous ne vous y attendiez pas, qu’il va voir Bella. Ce qui donne lieu à quelques paris dans la famille.

L’enjeu était de savoir si Bella survivrait ou non à ce week- end.

« Ouiiii, booon, j’vais p’têtre la tuer, mais on peut en rire, non ? »

Le charme à l’état pur.

Edward, sur ces entrefaites, peut aller retrouver Bella pour papoter un peu.

— Tu es déjà allé à Phoenix ?
— Non, répondis- je en souriant.
— Ah oui, bien sûr. Le soleil.

Elle médita quelques instants avant d’ajouter :
— Il te pose un problème ?
— On va dire ça. Je ne comptais pas développer.

C’était un phénomène auquel il fallait assister pour le comprendre.

Alors.

Je spoile pour les deux du fond : rappelons que le secret d’Edward… c’est qu’il BRILLE au soleil. Voilà. C’est tout. Non, pas de phénomène magique ou mystique complexe : le mec se transforme en bande réfléchissante.

Mais pour lui c’est TROP COMPLIQUÉ À EXPLIQUER. Il faut y assister pour le comprendre !

C’est vrai que c’est complexe, comme notion. Pfoulala.

Bella n’a donc pas de réponse à ses questions, et la vie peut continuer avec… mais oui ! Encore plus de passages où Edward épie les nuits de Bella ! À ce stade, je pense pouvoir dire sans exagérer que ça représente bien 15-20% du livre.

Comme souvent, Bella marmonna mon prénom dans son sommeil, en souriant.

Edward ignore que dans son rêve, Bella est à un procès où des villageois demandent « Qui est le vampire parmi nous ? Que quelqu’un donne son nom, qu’on lui crame la gueule ! »

Toujours est-il que le lendemain matin, rebelote, Edward fait mine d’arriver à la porte de chez Bella alors qu’il a passé la nuit assis sur sa table de nuit à y laisser de grosses empreintes de fesses froides (je vous rappelle qu’il est mort).

Elle fonça jusqu’à la porte, se débattit un long moment avec le verrou

Pas les verrous, hein. Le verrou. Sachant qu’elle habite là.

Oui, pour Bella, même ouvrir une porte est une aventure. Sa vie est une perpétuelle partie de Donjons & Drogons.

Une vague curiosité me poussa à examiner sa tenue. Pour laquelle avait- elle opté ?

La police des mœurs veille : Edward, comme à son habitude, vient contrôler la longueur des jupes.

Sauf que attention, PLOT TWIST comme on dit au pays des gens qui appellent leur gare Trafalgar alors qu’il ne s’est jamais rien passé d’intéressant là-bas.

— Nous sommes habillés pareil !

C’est à ce moment-là que Bella aurait pu comprendre qu’Edward fouinait nocturnement dans sa chambre. Par exemple, en lui posant la question : « Edward, pourquoi portes-tu un de mes soutiens-gorge et l’une des mes culottes ?« 

Mais Bella n’est visiblement plus à ça près.

Elle fait d’ailleurs tellement aveuglément confiance à Edward qu’elle accepte de monter en voiture avec lui alors qu’il lui propose d’aller faire un tour… quelque part. Edward lui dit simplement qu’ils vont aller là-bas, « de l’autre côté de la chaussée » (Quel mystère ! Quel romantisme ! Ils vont traverser la rue !).

— Et qu’y a- t- il après la chaussée ?

Des bois déserts. Une absence totale de témoins. Un monstre.

On dirait une brochure du département des Ardennes.

D’ailleurs, Edward, qui est persuadé qu’il est trop dark, finit par se demander pourquoi Bella accepte de le suivre au fond des bois.

— Comment te débrouilles- tu pour ne pas voir que je suis le mal incarné ?

Bella aurait dû répondre : « Oh tu sais, si le mal incarné retape son bac depuis 75 ans, je pense qu’on peut dormir tranquille. »

Et Edward en connait d’ailleurs un rayon sur le sommeil de Bella.

Enfin : les voici arrivés en bordure d’un bois joli, où Edward explique qu’il va montrer son gros secret (ahem) à Bella. Et pour cela… il lui propose plusieurs heures de marche. Parce que vous comprenez, faire cent mètres et trouver un coin tranquille, c’est compliqué. Rien ne vaut trois bonnes heures de marche pour exactement le même résultat.

Bella fait d’ailleurs un peu la gueule.

— Je ne suis pas très bonne marcheuse, marmonna- t- elle. Il va falloir que tu sois très patient.

En effet : je vous rappelle que nous parlons du personnage qui passe son temps à se vautrer la gueule, même par temps sec et sur terrain plat, comme vu dans les épisodes précédents. L’emmener marcher dans les bois, c’est un peu comme emmener un malade de Parkinson dans un laboratoire de nitroglycérine.

Et le pire ? C’est qu’Edward le sait.

Gauche comme elle l’était, elle ne pouvait être à l’aise dans ces sous- bois.

« Eh eh eh, je vais la faire chier un peu. »

C’est tellement logique qu’on dirait du Art de Séduire.

Finalement, après beaucoup de marche et environ soixante chutes de Bella, notre duo arrive dans une clairière où Eward retire sa chemise. Bella se dit que ah ben merde, c’est pas trop tôt, enfin il se désape, je commençais à m’emmerder sec moi.

Sauf que tout ça… c’est pour aller se mettre au soleil. Et révéler son terrible secret :

Edward BRILLE AU SOLEIL.

On a donc le droit a de longs paragraphes de « Oh mon dieuuuuu je suis un monstre ! Comment pourrait-elle vouloir de moi, moi qui suis beau et musclé, maintenant qu’elle sait que j’ai la PEAU QUI BRILLE ?« 

Personnellement, je pense qu’il y a des choses un peu plus problématiques, comme le fait que tu sois complètement con et psychopathe, mais oui, oui, la peau qui brille, houloulou, là, c’est sûr, Bella va s’enfuir en hurlant.

Sauf que… ça alors, non !

— As- tu enfin peur ? chuchotai- je.
— Je n’ai rien vu d’aussi beau de ma vie. Je n’imaginais pas qu’il puisse exister une telle splendeur. Je la dévisageai, sous le choc. Je flamboyais sous l’effet du symptôme le plus flagrant de ma maladie. Au soleil, j’étais encore moins humain que le reste du temps, et elle me trouvait… magnifique !

MAIS QUELLE SURPRISE !

Une adolescente qui n’a pas peur des choses qui brillent ? Diego, apporte-moi une chaise que j’en tombe. Non, c’est une figure de style, Diego. Je… bon, Diego, oublie et va donc me chercher un cigare et un brandy, j’en ai bien besoin.

Edward n’en revient pas que Bella ne lui jette pas des pierres à la truffe en hurlant « à mort le monstre ! » et en est tout chamboulé. Il demande à Bella quelques instants pour se calmer en méditant sur la beauté de la clairière (si, si). Et en s’attardant sur quantité de petits détails pour occuper son esprit.

Comme :

J’ajoutai une opération à mes classifications. S’il y avait en cet instant quatre mille neuf cent treize insectes dans la clairière qui mesurait approximativement mille vingt- cinq mètres carrés, combien y en avait- il en moyenne au mètre carré dans le Parc national d’Olympic d’une surface totale de trois mille sept cents kilomètres carrés ? En comptant que la population des insectes diminuait de un pour cent tous les trois mètres d’élévation ? Invoquant mentalement une carte topographique des lieux, je m’attaquai à mes calculs.

J’aime beaucoup comme on tente de nous glisser « Vous avez vu comme Edward est intelligent » de manière subtile ?

On parle pourtant du type qui expliquait quelques chapitres plus tôt ne pas comprendre à quoi servait une limite de vitesse.

Et qui accessoirement, se lance dans un calcul absurde dont il prend bien soin de ne pas donner la réponse.

En attendant, il espère que Bella comprend qu’il est tout chamboulé.

Elle opina, une seule fois, et avec un peu de retard.

C’est touchant.

J’entends par là que c’est beau ces moments où ils sont réunis par ce qu’ils ont en commun : un sérieux retard. Edward, qui est bien conscient qu’il n’est pas le plus malin de la portée, décide de révéler à Bella d’autres spécificités de sa vie de vampire. Comme le fait qu’il est super balaise. Tiens, Bella ! Vois ce que je fais à cet arbre !

La branche la plus basse d’un vieil épicéa était à portée de main. Je l’arrachai sans effort dans une volée d’éclats de bois martyrisés. Je la soupesai– dans les cent vingt kilos. Pas assez pour l’emporter contre la ciguë qui poussait de l’autre côté de la prairie, mais suffisamment pour provoquer des dégâts. Je la lançai sur un nœud du tronc de ma cible situé à environ dix mètres au- dessus du sol. Je tapai en plein dans le mille, et l’extrémité la plus grosse de mon javelot improvisé explosa dans un bruit assourdissant, se désintégrant en copeaux qui dégringolèrent sur les fougères avec un sifflement ténu. Des fissures apparurent au niveau du nœud, s’étirant dans toutes les directions, et la ciguë trembla sur sa base, jusqu’aux racines. L’avais- je mortellement blessée ? Je ne le découvrirais que dans quelques mois. Avec un peu de chance, elle s’en remettrait.

Vous avez suivi ? Accrochez-vous parce que voici la phrase suivante :

Il aurait été dommage d’abîmer la perfection des lieux.

MAIS ?!

Oui Diego ! Oui, je hurle ! Mais regarde-moi ça ! On a ce gros singe pailleté d’Edward qui dit « Moi fort ! Moi casser arbre ! Puis prendre bout d’arbres et lancer partout pour casser encore plus ! » et qui conclut par « J’espère n’avoir rien abîmé ! »

Bordel, mais si tu veux montrer que tu es balaise, je ne sais pas moi, soulève un gros caillou ou à la limite, lance Bella directement histoire de nous faire gagner quelques chapitres ! Mais savater les bois en gueulant avant de conclure, le regard pensif « Ah, si je trouvais les petits salopards qui endommagent nos belles forêts », disons que ça donne aussi envie d’aller chercher une branche, mais pour en faire un pieu.

Bella, qui est aussi bête qu’Edward n’a cependant rien remarqué. Et écoute notre gros blaireau lui avouer son amour avec des trucs comme :

— Tu es désormais l’élément le plus important de ma vie. De toute ma vie.

Sachant que le mec est un mort, ça va, il ne s’engage pas trop.

Mais Bella ne relève pas. Et laisse l’autre couillon continuer à lancer des âneries du type :

— Je ne suis pas habitué aux émotions humaines. Est-ce toujours ainsi ?

Depuis le début du livre, le mec passe son temps à nous parler de ses émotions humaines, comme ses grosses colères ou ses obsessions pour les adolescentes maladroites (au hasard). Mais là, pif pouf « Euh, les émotions ? Connais pas. ». Mais là encore, Bella est toujours en train de baver en louchant et ne remarque pas que c’est complètement con. Et ça continue lorsque la donzelle lui demande :

— Tu vas te transformer en chauve-souris ?
[…]
— Celle-là, ce n’est pas la première fois qu’on me la sert.

Logiquement, là, la bonne réponse de Bella ensuite devrait être « Ah bon ? Tu veux dire que d’autres gens t’ont dit ça ? Attends, à combien de personnes as-tu révélé ta nature ? Je croyais que c’était un secret que tu n’avais jamais partagé ?« 

Mais Bella, barbotant dans un mélange de bave et d’urine, ne relève toujours rien, et surtout pas le niveau. Cependant, tout a une fin, y compris cette expédition au milieu des bois, et il est temps de rentrer. Sauf qu’en route, Bella ose :

— En chemin, je réfléchissais…

Hum. Pas très romantique, ça.

Oui, vous avez bien lu : Edward trouve que Bella fait chier quand elle réfléchit. Nous en sommes là. Ce qu’il attend de Bella, c’est donc qu’elle ne pense pas. C’est ça, le romantisme mes petits amis : une femme qui ferme sa gueule.

Ce n’est pas moi qui le dis : c’est le livre.

Mais alors que peut faire Bella ?

Je me remis debout et lui tendis une main que, cette fois, elle accepta sans hésiter. Je la hissai sur ses pieds. Elle tituba.

Mais oui : se vautrer, et manquer de se re-vautrer quand on l’aide à se relever.

Voilà qui résume bien l’intrigue.

Vivement la sui… non, rien.

35 réponses à “L’IRE ENSEMBLE – MIDNIGHT SUN – EPISODE 5

  1. C’est bien d’avoir fait court. ça me laisse du temps pour lire le bouquin que j’ai reçu aujourd’hui. « un coup dans les urnes », ou un truc comme ça, faut que je le commence…

  2. Sait-elle lire ? Bella, pas le vampire (Ed ternaire, pire ! iel’apostait-elle ?) sinon, puisque le temps et l’occasion font qql paire et d’affaires, ne pourrait-elle pas s’y initier.. simple suggestion à l’ultime question du livre (son rayon)
    Aucune autre idée (désolé) ni je crois à une prétendue haine du Bella’s pied, ainsi le dit ce ‘ti tube anatomique :
    Tu n’as que seize ans et faut voir comme
    Tu affoles déjà tous les hommes
    Est-ce ton œil si doux
    Qui les mine?
    Ou bien les rondeurs de ta poitrine
    Qui les rend fous?

    Plus tard quand tu seras vieille, tchi-tchi
    Tu diras, baissant l’oreille, tchi-tchi
    Si j’avais su dans ce temps-là ah ah
    Oh ma Bella !
    ou est-ce la binaire Catalinetta-Catarinnetta ? (à suivre; ah bon)

      • Oups.. ici, je croyais la compréhension en option, ainsi par ex. « haïr ses pieds la fait tituber » ça l’fait ! Aussi je ne suis pas certain que JB Poquelin (un mec bien) soit polyglotte ?

  3. Désolée, c’est une telle bouse que même avec tout votre talent parodique vous n’arrivez pas à rendre le contenu de ce livre un minimum intéressant à mes yeux.
    Le « gros singe pailleté » m’a arraché un sourire, autrement je regrette le temps que vous avez dépensé à lire cette chose et écrire cet article. Genre si je payais pour lire votre blog*, je me sentirais arnaquée, et si vous étiez mon stagiaire je vous mettrais un coup de pelle.

    * J’ai acheté tous les petits théâtres en BD, je ne suis pas aussi ingrate que mon commentaire le laisse croire :) mais du coup j’attends la suite avec impatience ainsi que le roman type ALVALG.

  4. Une cigüe? La plante qui ressemble à une carotte? Combat au pieu contre une cigüe! Kaï! Sus! Dommage que le « tronc » vienne briser la cocasserie. C’est pour venger Socrate? Bon, j’imagine que c’est le nom d’un arbre, ailleurs…

  5. le truc qui me frappe à chaque nouvel épisode, c’est à quel point Edward n’a pas de vie en dehors de l’intrigue du premier bouquin. on le suit quasiment H24 et y a presque rien sur sa relation avec sa famille, ses repas, ses hobbies… si l’argument de vente c’est « l’histoire d’Edward », ça serait bien, je sais pas… que Edward ait une histoire ?

  6. J’en ris maintenant. Mais quand je pense au succès international de ces livres, ce qui en dit long sur le niveau intellectuel de la femelle moyenne, j’ai envie de pleurer.

  7. Ce qui m’intrigue, c’est le succès de cette série de bouquin… Parce que 5, ça fait un tantinet beaucoup pour une histoire creuse… Mais bon, dans le même temps, les feux de l’amour continuent toujours…^^ Ce n’est certes pas le même support, mais la similitude de la répétition est assez proche…

  8. « enfermé avec l’ouvrage maudit », n’exagérons pas. Ce n’est pas le Necronomicon non plus. Quoique … en regardant de plus prêt et en tendant l’oreille on pourrait voir Cthulhu nous murmurer « Brule ce livre ».

  9. Sans vouloir risquer de relever le niveau des commentaires, et causer de l’ire ensemble, s’écrier «Ho le beau site» face à un tel (dé)classement me semble déplacé.

  10. Moralité : si vous êtes un sociopathe un peu limité avec des fétiches bizarres, il vous suffit de briller en société (au sens littéral du terme) pour pécho toutes les meufs que vous voulez.

    Y’a vraiment des conseils séduction à prendre dans ce livre !

  11. Effectivement Monsieur OC, comme écrit par certains ici, j’espère que cet appétit pour des horreurs aussi moches et radioactives ne révèle pas une tendance à vouloir jouer jusqu’au bout le « chat de gouttière » de Tchernobyl avant coulage du sarcophage en béton.

    Ce serait triste de vouloir souffrir autant pour apprécier la vie xd

  12. « J’aurais aimé savoir à quoi ressemblait sa mère, et même quel modèle elle conduisait pour avoir une image plus précise de ma fantaisie. »
    Je pense que l’éditeur s’est dit que Google translate ferait largement l’affaire pour une VF vu que ce n’est pas pour les figures de styles que les lecteurs / lectrices lisent ça.
    Les chapitres passent et je ne m’explique toujours pas le succès de cette série. Si à la rigueur il s’agissait d’une déclinaison des films en bouquins, films soutenus par de nombreux spectateurs ayant laissé leur cerveau à l’entrée du ciné, même à plusieurs reprises, soit. Mais non, il s’agit bien d’un succès littéraire (en étant le plus laxiste possible avec ce terme) adapté en film?

  13. C’est vraiment grave la qualité de ce livre. Je pense que c’est l’œuvre la plus nulle que vous vous êtes tapé pour satisfaire notre désir morbide. Merci énormément Odieux Connard. Votre souffrance m’apporte du bonheur.

  14. Vous devriez nous lire un chapitre de Oui Oui ou Martine, c’est plus intéressant et ça vous ferait du bien
    en plus c’est la grève des scénaristes et des acteurs à Hollywood… grosse déprime

  15. Merci. Je suis morte de rire à chaque article
    Mais là c’est l’été, lâchez donc ce livre et profitez du temps ainsi libéré pour aller voir Barbie…;)

    • Oui oui, question « féminisme » la critique va être drôle, pauvres personnages masculins, tous des lâches, des beaufs ou des nuls bien sûr^^

  16. « quatre mille neuf cent treize insectes dans la clairière qui mesurait approximativement mille vingt- cinq mètres carrés »
    Moins de 5 insectes au kilomètre carré, donc…
    Même dans la décharge de DDT de la forêt de Pripyat, il y a d’avantage d’insectes que ça.
    Y a pas moyen, plus ça essaye d’avoir l’air intelligent, plus ça s’enfonce dans la connerie.

  17. « Mais Bella, barbotant dans un mélange de bave et d’urine, ne relève toujours rien, et surtout pas le niveau. »
    Parfait. Merci, OC.

  18. c’est un détail mais je crois que la catégorie n’est pas bonne.
    « Oh le beau site » ne devrait-ce point être « L’ire ensemble » ?

  19. C’est la deuxième ou troisième fois que je relis certaines de tes « lectures » c’est des barres de rire à chaque fois. ^^
    Je pense me lancer dans le nanowrimo le mois prochain et y’a un des « calendriers » composé dont la case 21 contient « Just don’t ressort to sparkly vampire okay » et mentalement c’est « ok, 50.000 mots en un mois, j’en viendrais sans doute à haïr ce que j’ai écris, mais je me consolerais en me disant que je ne peux pas faire pire que Stephanie Meyer. » :D

    (Lien vers l’image du calendrier en question https://www.pinterest.fr/pin/30751209931516188/ )

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