Jeu : Emily in Paris ou Lupin ?

Emily in Paris et Lupin.

Deux séries Netflix, deux accueils bien différents par la critique française. En effet, si Emily in Paris a été présenté comme une caricature scandaleuse qui fera rire quiconque la regarde, Lupin a été largement salué par la presse française. En voici pour preuve deux citations, la première allant à Emily in Paris, la seconde à Lupin :

« Rien ne va », « Ridicule » – Madame Figaro

« 100% de critiques positives de la presse » – France Inter

Autrement dit, l’un est une longue succession de clichés, l’autre, une audacieuse réussite française. Alors, est-ce vrai ou est-ce que l’on ne se foutrait pas un tout petit peu de la gueule du monde ? Répondons-y avec un petit jeu. Oh, et si vous n’avez vu aucune des deux séries, pas d’inquiétude : je dirais même que je vous envie. Mais, en route.

Jeu : Emily in Paris ou Lupin ?

Les deux donnent envie de faire seppuku, puisque comme le dit le dicton « Regarder ces deux séries, seppuku pour un seul homme ».

 

1 – Paris est propre.

A – Emily in Paris
B – Lupin
C – Les deux

Réponse :

Les deux. Dans Emily in Paris comme dans Lupin, nos héros vivent dans une version de Paris qui n’existe que dans l’esprit des touristes japonais, des urbanistes et d’Anne Hidalgo. Ainsi, Emily rate quantité de richesses de la vie parisienne, comme par exemple, la saveur toute particulière du maïs cuit au bois de cagette, un plat traditionnel local que l’on retrouve généralement servi dans des caddies à la sortie du métro. Elle ne pourra non plus profiter de la danse majestueuse d’une horde de rats s’agitant autour d’un sac de couchage d’où sortent des grognements fatigués, ou découvrir ce qu’est le sens du contact à Paris, comme par exemple, aux alentours de 8h sur la ligne 13. Quant à Assane, le héros de la série Lupin, il parvient à se promener dans la capitale sans jamais y croiser le moindre mendiant ou vendeur de cigarettes à la sauvette, malgré ses contacts interlopes. On n’aperçoit guère non plus en arrière plan, à quelques exceptions près, la présence des barrières verdâtres de travaux, pourtant principal élément de décoration urbains de la capitale. Les deux séries font donc, peu ou prou, passer Moulin Rouge pour un documentaire.

Dans Emily in Paris, il est possible à une agence de publicité d’installer un lit en pleine rue pour que les gens en profitent sans le retrouver à demi éventré avec trois clodos et quatre chiens dedans.

 

2 – Les riches sont tous des ordures racistes

A – Emily in Paris
B – Lupin
C – Les deux

Réponse :

Lupin. Là où l’on pensait qu’Emily in Paris ne pouvait pas aller plus loin dans la caricature, Lupin parvient à accomplir l’exploit de battre la série à plates coutures avec ce manichéisme fort subtil : tous les riches sont des salauds de racistes, qui régulièrement, font des commentaires douteux à voix haute pour qui aurait loupé le sujet. On est d’ailleurs particulièrement bouleversé par la scène revenant sur le passé du héros où, à l’école, il est harcelé par Jean-Eudes de la Proutinière et son gang de camarades en cosplay du bon roi Louis-Philippe. Une scène bien connue qui rappellera à chacun son enfance au collège, avec ses hordes d’enfants riches qui venaient embêter les gamins de banlieue pour leur piquer leurs chaussures moins chères que les leurs. Attention tout de même : les harceleurs ne sont que des garçons. En effet, dans Lupin, les femmes sont forcément gentilles. Ce qui est fort pratique : en effet, à chaque scène, il suffit de regarder le sexe, la couleur de peau et la catégorie socio-professionnelle des personnages pour savoir qui a tort et qui a raison. Ainsi, plus besoin de regarder la scène ! Et ça, c’est vraiment sympa. Merci, Lupin !

Comme tous les mauvais méchants, ceux de Lupin passent leur temps à tourner le dos à leurs interlocuteurs en regardant par la fenêtre d’un air mystérieux. Alors que bon, on est à Paris, tout au plus doivent-ils observer le ballet enchanteur d’une motocrotte entre deux trottinettes.

 

3 – Le personnage principal est monomaniaque

A – Emily in Paris
B – Lupin
C – Les deux

Réponse :

Lupin. S’il faut admettre que les intérêts d’Emily sont assez limités (la faim, la soif, le sexe, et ce qui la distingue du hamster, le shopping), Assane n’a lui qu’un seul intérêt : Arsène Lupin. Et ce, avec la même monomanie que celle qui donne des reportages malaisants sur les fans de Johnny. En effet, notre héros doit offrir un cadeau à son fils ? Ce sera un livre d’Arsène Lupin. Un gâteau ? Il mettra un petit Lupin dessus. Un autre cadeau ? Un chapeau d’Arsène Lupin ! Un voyage ? ON VA VISITER LA PLANQUE D’ARSENE LUPIN, TU M’ENTENDS ? La passion du héros pour ce personnage est aussi subtile qu’un coup de pied de biche sur la nuque poussiéreuse d’une octogénaire, et en résulte un personnage qui, justement, a la même profondeur qu’un fan de Johnny perdu dans un épisode de Strip-Tease et qui forcerait son enfant à adopter sa passion malsaine. Certes, Assane a une famille présentée comme un centre d’intérêt majeur de sa personne, mais comme même lorsqu’il la voit, il se contente d’échanger des répliques de Lupin avec son ex-femme et d’offrir des cadeaux Arsène Lupin à son fils, on les plaint. À 14 ans, un enfant, ça veut un putain de Passe de Combat Fortnite, pas un chapeau et un monocle. Mais comme le veut la règle du cinéma : les personnages d’enfants doivent tous être écrits par des gens n’en ayant pas. Puisque même le fils du héros ne semble pas choqué. Dans une série réaliste, Assane recevrait des WhatsApp enflammés à base de « T pa mon per! » « Jvoulé une PS4 pt1! » « Ri1 a branlé de ton lup1 » et autres « T sah?« . Je n’ose imaginer si le personnage d’Omar Sy avait lu Le Seigneur des Anneaux au lieu d’Arsène Lupin. On le retrouverait avec une moumoute blonde et des oreilles d’elfe à courir sur les toits de Paris, décochant ses flèches sur les touristes hollandais au motif que leur langue sent diablement le Mordor.

Un adolescent, trop content de se déguiser en Arsène Lupin en public. Une scène bien connue de nombreux parents.

4 – Tout le monde pense que le personnage principal est nul, mais en fait, il est trop fort.

A – Emily in Paris
B – Lupin
C – Les deux

Réponse :

Les deux. En effet, dans Emily in Paris, chaque épisode suit invariablement la même règle : les supérieurs d’Emily vont lui rappeler que c’est une merde, par un quelconque miracle, elle va se retrouver au contact d’un client, et là, elle a une idée géniale comme poster une photo de sa truffe sur Instagram. S’ensuivent des miiiiilliers de vues (soit pas tant que ça, mais les scénaristes n’ont pas Instagram visiblement) et donc, les félicitations du client. Mais dès le prochain épisode, la patronne d’Emily lui rappellera qu’elle est à peine mieux considérée que la chaise sur laquelle elle est assise, et tout recommencera. On appréciera d’ailleurs particulièrement la subtilité de certains passages, comme Emily décrochant le sésame suprême : un retweet de Brigitte Macron sur des suppositoires vaginaux. Je… j’aimerais vous dire que j’invente, mais même pas. J’ai beau me relire, je continue à me demander comment un scénariste a pu avoir cette idée autrement qu’en procédant à un rituel satanique après une cuite au Beaujolais. Quant à Lupin, on appréciera comment le personnage principal peut balancer des milliers d’euros dans la poche de son ex, elle se contente de les empocher avant de grogner « T’as pas oublié l’anniversaire de ton fils, hein ? Pfoulala, t’es chiaaaant ! ». Moi aussi, j’aime bien engueuler les gens qui me mettent des liasses de pognon dans la poche par plaisir. Quant à la police, ce n’est même pas qu’elle sous-estime le héros, c’est que bien qu’au courant de son existence, elle ne prend même pas le temps de s’en rappeler. Ce qui est très pratique, sinon la série durerait moins d’un épisode et demi. Et n’oubliez pas : quand pour que le gentil gagne, les méchants doivent être mauvais, c’est que le gentil est lui-même très médiocre.

Personne ne semble non plus remarquer que dans chaque scène, la patronne d’Emily se promène avec les bras pliés et les poignets dans des angles improbables, et donc que notre héroïne bosse ainsi depuis le début pour un vélociraptor.

5 – Tout nouveau personnage qui apparaît à l’écran a 90% de chances de coucher avec le héros

A – Emily in Paris
B – Lupin
C – Les deux

Réponse :

Emily in Paris. Emily, surnommée la Smaug des Slips de par sa capacité à mettre le feu à tout sous-vêtement dans un rayon de dix mètres, a beaucoup de mal à chaque épisode à ne pas coucher avec quelqu’un, fût-ce un lycéen. Les riches français, particulièrement, tournent autour d’elle comme ils le feraient autour du dernier macaron à un quelconque vernissage dans le Marais. La saison 2, intitulée Emily in Chaude-Pisse, permettra de découvrir les nouvelles aventures de notre personnage, ainsi que divers spots publicitaires permettant aux plus jeunes de comprendre pourquoi il ne faut pas coucher avec n’importe qui. Dans Lupin, le personnage couche beaucoup moins avec tout ce qui se présente à l’écran pour la simple et bonne raison qu’on y trouve quantité de policiers à moustache, ce qui donnerait pourtant de grands dialogues.

« Lupin ! Descends de ce toit ! Tu es cerné !
– Une prochaine fois commissaire ! En attendant, voici ma carte ! Hop !
– Ta carte ? Tu ne t’en sers que pour signer tes forfaits ! Qu’as-tu volé, encore, filou ?
– Mais… votre cœur, commissaire !
– …
– …
– … *rougit sous sa moustache*
– *rit en Omar Sy avant de bondir de l’autre côté du toit. »

Notez que ça reste plus romantique qu’Emily in Paris.

En parlant de comparaisons, c’est rigolo mais l’affiche de Lupin me rappelle quelque chose. De la pose aux vêtements en passant par le fond et jusqu’à la police de caractères. Et même l’idée d’adapter de manière contemporaine un roman libre de droits d’il y a un siècle. C’est rigolo comme la presse française n’a rien remarqué. Heureusement qu’elle ne comporte aucun professionnel.

6 – Les gens hors de Paris ont des coutumes étranges

A – Emily in Paris
B – Lupin
C – Les deux

Réponse :

Les deux. Ah, la province française ! Cet endroit mystérieux, où au fond de forêts touffues, on trouve des peuples étranges cachés dans leurs huttes de Lyon, Nantes ou encore Marseille ! Les deux séries se font ainsi un malin plaisir de représenter le provincial comme un être étrange et un peu con, avec des coutumes bien à lui. C’est à peine s’il ne pratique pas le sacrifice humain. Ainsi, Dans Emily in Paris, on découvre qu’à Epernay, les vignerons aiment à se promener à poil et à contempler leurs côteaux alors qu’un vent froid vient faire blobloter leurs boules fripées dans le vent champenois. Pourquoi ? Comment ? Le mystère demeure. Et bien évidemment, tout le monde se déplace en vieilles voitures ou à vélo, probablement pour ne pas attirer l’attention des Allemands dans ces zones du pays qui ne furent jamais libérées. Quant à Lupin, la seule sortie de Paris emmène nos héros à Etretat, où par on ne sait quelle magie, tous les jeunes gens courent partout avec une cape et un haut de forme parce que c’est comme ça, c’est Etretat, c’est Lupin, c’est la fête.

Notez que c’est présenté comme normal mais que tout le monde a quand même l’air de trouver ça suspect.

7 – Personne ne peut reconnaître le personnage principal lorsqu’il met ses gros sourcils.

A – Emily in Paris
B – Lupin
C – Les deux

Réponse :

Lupin. Emily étant visiblement une nièce cachée d’Emmanuel Chain, c’est si elle n’avait pas des sourcils gros comme des Snickers qu’on ne la reconnaitrait pas quand bien même dans chaque scène, sa tenue est plus immonde que dans la précédente et plus proche du déguisement que de la tenue correcte exigée. Assane, c’est l’inverse : maître absolu du déguisement, et à part dans un seul épisode où il fait un effort, il se contente de se mettre de gros sourcils, une paire de lunettes ou un bonnet orange, et cela est suffisant pour semer la police. En effet, lorsque celle-ci débarque, à la recherche d’un Omar Sy, elle s’exclame toujours « Non, ce n’est pas lui ! Nous, nous recherchons un Omar Sy à lunettes, pas un Omar Sy sans ! Ça ne peut pas être la même personne ! Ah, quel caméléon ! ». C’est vrai que quand un type change de chapeau, ça ne peut pas être la même personne.

Les policiers, ici étudiant des portraits robots en ayant tous oublié que le policier juste à droite a en fait causé au suspect dès le premier épisode et sait donc à quoi il ressemble.

8 – Les personnages secondaires sont caricaturaux

A – Emily in Paris
B – Lupin
C – Les deux

Réponse :

Les deux. Emily in Paris nous gâte : les Français y sont des pervers, les Françaises, des connasses. Alors que chacun sait que cela peut être l’inverse, hein, ho. On appréciera d’ailleurs comment chaque Français n’en croit pas ses yeux lorsqu’il croise une Américaine à Paris : elle serait arrivée là suite à un largage raté de la 101ème aéroportée qu’ils n’auraient pas l’air plus surpris. Et pourtant, nous sommes toujours à un niveau de caricature inférieur à celui de Lupin, où chaque personnage semble avoir été écrit par un rôliste bourré arrivé en retard à la partie du jour. Les riches sont vilains et racistes, mais pas seulement ! Les policiers sont racistes ET stupides, la seule journaliste lit Libé (plus personne ne fait ça, allons) et a appelé son chien J’accuse (si, si), le père du héros est un chauffeur du nom de Babakar (sûrement une blague de covoitureurs) dont le rôle se résume à être gentil et cultivé au milieu des riches bêtes et méchants, et 100% des personnages agissent en réalité comme la parfaite parodie de leur propre rôle. Au début, on pense justement qu’il s’agit d’un détournement de Mozinor, mais en fait, non. Puisque Mozinor, au moins, c’est drôle.

La police française selon à peu près n’importe quelle série française.

9 – Le personnage principal poste des photos de lui en ligne et ne devrait pas.

A – Emily in Paris
B – Lupin
C – Les deux

Réponse :

Les deux. Emily ayant été mordue par une pintade radioactive, elle dispose désormais des mystérieux pouvoirs de Pintade-Woman, ce qui signifie qu’elle passe son temps à prendre des photos d’elle-même sur Instagram, avec en commentaire « appartement avec vue ». Oui, enfin quand il y a ta gueule devant, c’est tout de même moins évident. Emily parviendra-t-elle à découvrir qu’il existe une option sur son appareil photo permettant de réaliser des clichés sans en être un soi-même ? Vous le saurez dans la saison 2. Et Lupin me direz-vous ? Ma foi, dès l’épisode 1, notre héros, roi du déguisement, n’hésite pas à s’ouvrir une page Wikipédia où il poste sa propre photo, le tout, sans aucun maquillage histoire d’être certain que tout le monde puisse le reconnaître. Heureusement, de toute la série, personne ne pensera jamais à se servir de cette photo, et à la place, on demandera à des témoins de décrire le margoulin. Voilà voilà. Non vraiment, on est loin du scénario bâclé et caricatural !

Ici, Emily tentant de montrer la vue depuis sa chambre. Non, moi non plus, je ne cherche pas.

10 – Regarder cette série provoque chez le spectateur d’étranges malaises

A – Emily in Paris
B – Lupin
C – Les deux

Réponse :

Les deux. Chez l’être humain normalement constitué, le visionnage de ces deux séries peut provoquer convulsions, combustions spontanées, voire transmettre la Covid-19 (lorsque vous hurlez de désespoir à la fenêtre sur les passants qui n’en demandaient pas tant). Si vous tenez absolument à regarder une romance absurde dans un monde imaginaire, regardez votre nièce jouer à la poupée, en 2 minutes, elle parviendra à construire un scénario plus crédible qu’Emily in Paris. Oui, même lorsqu’elle tentera de faire s’accoupler un Lego et un Playmobil sur le toit de la maison de Barbie. Quant à Lupin, si vous voulez voir un voleur qui s’en tire toujours, la mairie de Levallois-Perret est ouverte tous les jours, de 8h30 à 19h00. En plus, il y a vachement plus de saisons, et des rebondissements beaucoup plus riches. Profitez-en.

Quand Libération dit que c’est génial, généralement, vous savez à quoi vous en tenir.

 

Conclusion :

Au final, avec une bonne avance, comparé à Lupin, Emily in Paris pourrait passer pour un documentaire de National Geographic. Plus incroyable encore, même les acteurs, qui y jouent pourtant en anglais malgré que ce ne soit pas leur langue maternelle, parviennent l’exploit d’être plus convaincants que toute la troupe de Lupin, dont chaque scène ressemble à une répétition de fête d’école sous la direction de Francis Huster. Mais alors, par quel miracle une série qui arrive à battre en médiocrité Emily in Paris – ce qui n’est pas peu dire – parvient-elle à avoir de meilleures critiques ? Est-ce à cause du casting, qui chez Lupin, n’est pas sans rappeler celui d’un plateau de Quotidien ? Est-ce parce qu’il serait un peu rude de souligner qu’en France, nous avons atteint un tel niveau de médiocrité que nous n’avons guère plus que de mauvaises séries à mettre en avant ? Voire qu’on n’a pas envie d’évoquer que le seul acteur qui joue bien ou presque, c’est celui qui n’a aucune formation et est un comique à l’origine, ce qui en dit long sur nos acteurs professionnels et leurs écoles ? Le mystère reste entier.

Puisque bon, il y aurait bien une autre explication : ce serait que nos critiques professionnels soient de mauvaise foi.

Mais, je n’ose y penser. Sur ce blog, on ne mange pas de ce pain-là.

Jamais.

93 réponses à “Jeu : Emily in Paris ou Lupin ?

  1. Oh bon sang, Babakar… j’avais pas fait le rapprochement. C’est trop gros, ça ne peut pas être un hasard :D

    un truc que je n’ai toujours pas compris dans Lupin c’est l’intérêt du grand tableau caché par le flic, tableau qui est sensé résumé toute sa théorie. A part l’anagrame du 1er épisode et plein de petites affichettes représentant son héros, il n’y a pas grand chose.

  2. Maître,

    Je crains fort que, à l’instar du Gorafi qui ne parvient plus à suivre le rythme du gouvernement niveau fumisterie et annonces absurdes, vous ne soyez bientôt contraint de mettre la clef sous la porte également : malgré votre mauvaise foi légendaire, vous ne parvenez plus qu’à grand peine à atteindre le niveau de nos quotidiens « de référence ».

    Les quelques échos de ces deux séries qui me sont parvenus vont dans le sens que vous dites, mais je ne pensais pas que ce fût à ce point. Notre société ne parvient plus qu’à produire des caricatures affligeantes d’elle-même. Les progressistes plus encore que les réactionnaires, et ça il fallait le faire (Flaubert se retournerait dans sa tombe).

    Emily reste classique de la vision médiévale des Yankees sur la France (du Jour le plus long à Independance Day) mais le Lupin… Parvenir à savoir la « tonalité » d’une personne rien qu’à sa pigmentation ou à son genre est d’une bêtise confondante. Le racisme comme grille de lecture est un cul de sac pour l’intelligence : que ce soit avec un SS blond ou un Omar noir.

    Mais enfin, après avoir lu le décret présidentiel de Biden qui ouvre les compétitions féminines aux athlètes transgenres, je ne m’étonne plus de rien.

    Salutations chez vous Maître

    • Le rapport entre une avancée pour les droits des personnes trans et un article satirique sur deux séries Netflix ?

    • Et donc, le rapport entre une avancée pour les droits des personnes trans et un article satirique sur deux séries Netflix, c’est… ?

      • Une avancée pour les droits des personnes trans, une injustice dans le monde des compétitions sportives, ou les deux en même temps ? Dans le fonctionnement du corps humain, comme dans le fonctionnement des sociétés, rien n’est si simple. Ce serait malhonnête d’occulter tous les faits qui posent de gros problèmes d’équité aux athlètes qui sont de phénotype féminin depuis leur développement embryonnaire.

    • Il y a une nouvelle expression apparue il y a peu dans le langage courant aux USA pour résumer la société actuelle: « Beyond Parody ».
      Oui, cette époque est bel et bien /Au-Delà De La Parodie/ : parodier, c’est exagérer et pousser le délire le plus loin possible, or aujourd’hui la réalité est un délire permanent, allé si loin qu’il n’y a plus rien à exagérer.
      Je ne saurais pas dater le moment exact de ce changement, chronologiquement, mais de mon côté, ça m’a percuté il y a une dizaine d’années, début 2010: un sénateur du « Parti Républicain » dont j’ai oublié le nom avait un jour amené avec lui son bébé dans les bâtiments du Sénat, pour le présenter à d’autres amis sénateurs (probablement du même camp politique).
      Les gens s’en approchent, gouzi-gouzi qu’il est meugnon bébé, bref vous connaissez la musique.

      Au bout d’un moment, une sénatrice du « Parti Démocrate » approche de l’enfant, qui, pour une raison qu’on ignore (le bruit ambiant, la fatigue… qui sait ?) se met à pleurer.
      La réaction de cette sénatrice: interpeller le père en lui disant, scandalisée, qu’il va DEVOIR faire attention au racisme de son bébé, car en tant que politicien de droite il a une responsabilité dans la réaction de l’enfant et ses pleurs face à cette sénatrice, qui « est Noire ».
      (avec une majuscule: c’est désormais officiellement une directive, établie par un journal des mainstream media US en 2020)

      Ces faits sont véridiques, j’ai gardé ça dans mes archives. Inaccessibles actuellement, mais je peux aller les chercher sur mon disque dur externe à la demande, pour les gens qui voudraient vérifier.

      A partir de là, plus rien ne m’étonne… et il n’y a plus rien à parodier.

      • Arf, merdasse, le commentaire précédent s’adressait à PG, j’ai oublié de préciser.

        @ resliblue:
        En parlant d’avancée pour les droits des personnes trans et de leur accession à diverses compétitions sportives, avez-vous entendu parler de « Fallon Fox » ?
        Il s’agit de… D’UNE PERSONNE, qui participe à des combats de MMA (Mixed Martial Arts, interdit en france pour cause de, disons, « brutalité trop choquante » pour les législateurs actuels), c’était auparavant un homme qui est devenu une femme.
        Sur son compte Twitter, Fallon Fox s’est vanté, avec une joie et une grande fierté, d’avoir éclaté le crâne d’une combattante adverse et d’en avoir pratiquement défiguré une autre lors de deux combats distincts (« I LOVE bashing TERF’s skulls, it’s Bliss ! » suivi de plusieurs smileys souriants et heureux), car selon ses dires, « elles parlaient comme des TERF » (soit « Trans-Exclusionary Radical Feminist », le nom de catégorie donné aux féministes qui ne supportent pas les « droits des Trans », par les « Trans » eux-mêmes, autre catégorie artificielle communautariste made-in-USA) -en gros, « CETTE PERSONNE Fallon Fox » avait certainement a leur reprocher une parole interprétée comme irrespectueuse à son égard, ou peut-être l’usage du « mauvais pronom », ou de son ancien nom (« dead naming », dans leur jargon communautariste).

        Ces deux combattantes adverses étaient, elles, biologiquement, femmes: c’est-à-dire que, contrairement à Fallon Fox qui en tant que « ancien homme » a gardé une masse musculaire développée, elles n’étaient pas au même niveau que lui en termes de force physique, de capacité à contracter très rapidement leurs muscles, etc. Il y a bien, comme le suggérait Meve, d’innombrables différences entre individus, mais disons en gros que ces deux femmes étaient… « morphologiquement typiques ».

        J’aimerais donc savoir, vous qui me semblez particulièrement préoccupé-é.éee.esésess. par ce sujet, ce que vous pensez de ce genre de situation ?

        – note en passant: en vérifiant le nom, je découvre que justement, les gens en reparlent actuellement aux USA (je ne suis pas allé lire l’article):
        https://www.sportskeeda.com/mma/news-when-transgender-fighter-fallon-fox-broke-opponent-s-skull-mma-fight
        When transgender fighter Fallon Fox broke her opponent’s skull in …
        2 days ago … Fallon Fox, the first MMA fighter to come out as transgender, once fractured the skull of her opponent in an MMA fight in 2014.

  3. Alors vous regardez ce genre de chose volontairement ? Vous êtes à ce point en manque de merde depuis la fermeture des cinémas ?

    • Y a autres choses sur Netflix que les bouses qui enflamment la planète entière le temps d’une saison pour retomber dans l’anonymat le plus total l’année d’après… Le commentaire est à peu près aussi pertinent que de dire « J’ai entendu dire que McFly & Carlito c’est de la merde, je suis content de n’être jamais allé sur Youtube ».

      • Je me refais arrested development, qui est toujours excellent. Avant ça, ça a été bojack horseman, big mouth, she-ra, sherlock et avatar : the last airbender. J’ai commencé disenchantment, c’est pas ce que j’ai vu de plus ouf pour l’instant mais ça se regarde sans malaise.

      • @ Patlepirat:
        C’est si bien que ça, Cobra Kai ? J’ai vu qu’il y avait déjà 3 saisons, est-ce que ça suit la dégénérescence habituelle des séries qui scindent et étirent artificiellement leur intrigue pour tenir le plus de saisons possible, ou pas ? :)

      • On peut trouver des trucs sympas sur Netflix, en général la première saison d’une série réalisée par une équipe locale quelque part sur la planète (comme la série Barbares réalisée par des allemands) . Mais si cette première saison a l’heur de bien marcher, Netflix va en programmer une seconde et soudain s’intéresser de plus près à la chose… Et là vous vous retrouvez avec une carthaginoise noire qui a vu sa cité détruite par un méchant général romain (pas grave que cet évènement se soit produit 150 ans plus tôt que les évènements de la série). Il fallait un traumatisme suffisant pour justifier qu’elle rejoigne les gentils germains pour combattre les méchants romains. S’ils voulaient mettre des noirs dans le film c’était très facile de les situer dans l’armée romaine qui recrutait des gens sur tout le pourtour méditerranéen. Mais les romains étant des méchants ça n’allait pas. En revanche trouver une histoire crédible pour placer un noir avec les germains c’était plus sport… Et je passe sur l’histoire d’amour entre un officier romain et l’un des grands chefs germains…

        Il faut se méfier des saisons 2 et plus…

  4. J’ai été achevé par la référence a levallois-perret.

    Et la une inexplicable envie de mettre une cravate rouge m’a bombardé, pour afficher mon admiration, mon appartenance a une communauté, voire mon espoir d’être un autre…sauf que je n’en ai aucune.

    Cher odieux, si jamais des envies bassement mercantiles vous assaillent un jour prochain, lancez une boutique de goodies, et vendez une cravate rouge… Je promets sur le nom de Michael Bay que non seulement je l’achéterai, mais en plus, je la porterai.

    Sincèrement, .Y.

  5. Comme quoi, ne pas avoir le temps de regarder des séries en ce moment, ça protège le cerveau. Merci OC de vous exposer à tant de radioactivité pour nous divertir.

  6. Ah, j’ai bien ri….
    Babacar m’a rappelé un clip ahurissant de la chanson de France Gall, largement diffusé à l’époque, où on voyait un village du Sénégal complètement improbable: sur fond de maisons ocre et de terre battue, les villageois arboraient des vêtements d’une blancheur éclatante. Curieusement, impossible de retrouver ce clip sur Google.

  7. « un retweet de Brigitte Macron sur des suppositoires vaginaux. Je… j’aimerais vous dire que j’invente, mais même pas »
    J’aimerais croire que c’est une plaisanterie de l’OC…mais non, il le dit lui-même.
    Paris c’était le bon goût dans un passé proche. Les rats sont bien sortis des égouts parisiens, pas de doute.

    • @ Jarnac:
      En passant: un suppositoire vaginal s’appelle aussi un ovule, dû à la forme :)

      Comme… heu… ben… les ovules. :]

      N’y voyez aucune forme de dénigrement, Jarnac, mais je n’arrive pas à m’empêcher de faire ce rappel: « Ce N’est Pas Sale. Ton Corps Change, pense aux fleurs… » ;)

      (ironie de l’histoire, je n’ai jamais écouté « Le Doc et DiFool » sur Fun Radio, n’en ayant jamais eu besoin… moi, c’était: « MAURICE, SKYROCK, 22 HEURES. La Giclée du Soir en Grand. » -aux gens des jeunes générations qui voudraient avoir un aperçu de ce qu’était un animateur de radio dans les années 1990 (« – Euh… b-bon… assez souvent j’aime bien ce que tu dis parce que j-je trouve qu’effectivement tu as un regard différent… -J’EN AI ABSOLUMENT RIEN A FOUTRE QU’ASSEZ SOUVENT TU CHAISPASQUOI ») et le genre de sujets de discussions abordés à l’antenne, avec en prime une redécouverte pour les gens qui comme moi retrouvent certaines émissions oubliées ou ratées, voici Maurice de la grande époque:

  8. Référence Mozinor, les grands esprits se rencontrent.
    Tout comme lui d’ailleurs, vous tournez Mal (on se comprend)

    • Je dirais même plus: l’Connard tourne « vieux mâle blanc (bientôt :P) cinquantenaire », la catégorie artificielle de citoyens qui déplaît tant à l’ancienne présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, qui en 2009 exprimait ouvertement qu’elle ferait de la discrimination (basée sur la haine, certes, mais c’est de la discrimination acceptable, car basée sur de la haine de Gauche) si « un homme blanc » se présentait à un poste dans son entreprise*, ou encore, plus récemment, la présidente du CSA, Delphine Ernotte (ça rime avec…) d’habitude si prompte à s’attaquer à la haine de droite, qui en septembre 2015 a dit en interview sur Europe 1: « on a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans, et ça, il va falloir que cela change ».
      Dans une société, tout le monde doit être traité en égal. Certains citoyens semblent cependant moins égaux que d’autres aujourd’hui, visiblement :]

      *Nos Très Hauts et Très Saints Guides et Gardiens de la Démocratie, les Journalistes de la Radio Et Télévision d’Etat « France Info » (ça sonne tout de suite plus Nord-Coréen une fois qu’on utilise les mots exacts, en remplaçant « télévision publique » par « Télévision d’Etat » :] ) s’étaient à l’époque bien évidemment empressés de faire un merveilleux et admirable travail de manipu- deheuuuuu… de… de DECRYPTAGE et de PEDAGOGIE en expliquant que si l’extrême-droite s’offusque de quelque chose, on ne peut pas s’en offusquer aussi car on deviendrait ainsi fachonazi de droite.

      Cas d’école: si la famille LePen, sortant dans le jardin de leur manoir (pas-du-tout obtenu en ne profitant pas-du-tout de la fragilité mentale d’un vieillard aux capacité cognitives pas-du-tout réduites par la sénescence: ne croyez pas aux rumeurs) pour regarder un ciel d’azur au soleil éclatant, déclare « il faut beau aujourd’hui ! », IL NE FAUT PAS confirmer leur observation. Ce serait devenir instantanément fachonazi de droite, même si l’on n’est pas d’accord avec leurs propositions crétines.

  9. « Voire qu’on n’a pas envie d’évoquer que le seul acteur qui joue bien ou presque, c’est celui qui n’a aucune formation et est un comique à l’origine, ce qui en dit long sur nos acteurs professionnels et leurs écoles ? »

    C’est con, jusque-là la critique semblait cohérente, mais sous-entendre que Omar Sy « joue bien ou presque » ça questionne. Le seul à la hauteur (tout est relatif vu le niveau de la série) c’est le flic qui capte direct que Assanne s’inspire de Lupin. Mais Omar Sy … on l’adore, mais c’est juste pas possible … niveau crédibilité dans ce rôle, c’est proche du néant … Je pensais que vous l’auriez remarqué.

    Merci malgré tout pour cette critique. Le phénomène Lupin est très étrange. De la merde qui fait grand bruit. Un peu comme Génération Identitaire.

    • Non, même ce flic pas-blanc-donc-un-gentil-un-peu-rebelle-qui-va-contre-sa-hiérarchie est nul. On parle d’un fan de Lupin qui a tout lu mais est incapable de reconnaître les pseudonymes qu’Assane emploie et qui sont issus tout droit du livre… Si n’importe quel flic a lu Lupin, il se fait arrêter au milieu de l’épisode 1 et la série est finie.

  10. Mordue par une pintade radioactive…mais quelle trouvaille extraordinaire, j’en reste sur le fondement !

  11. Je suis d accord avec la majeure partie de votre commentaire et j ai bien souri. Il y a des vannes bien trouvées. Le seul point qui me dérange est l attaque sur les sourcils de la comédienne et sur la présentation de la sexualité dans emily in paris. Elle est conforme à la manière de présenter le sexe dans les séries américaines ; les femmes y gardent toujours leurs sous vêtements, c est bien plus pratique, c est bien connu et on ne voit jamais aucune capote sinon on risquerait de verser dans une autre categorisation. Donc peut être n aura t elle pas la chaude pisse puisque concrètement ce point lâ n est jamais évoqué. Et par rapport à son jeune âge, son nombre d amants ne paraît pas excessif: il y en a peut être quatre ? C est une bluette donc oui forcément il y a un peu de sexe… mais cela reste très flirty sans beaucoup de consommation. Bref cela doit correspondre, j imagine, à la moyenne des jeunes femmes et jeunes hommes de son âge. Pas de quoi fouetter une midinette

  12. Bonjour OC :
     » Ainsi, Dans Emily in Paris, on découvre qu’à Epernay, les vignerons aiment à se promener à poil et à contempler leurs côteaux alors qu’un vent froid vient faire blobloter leurs boules fripées dans le vent champenois. Pourquoi ? Comment ? Le mystère demeure. »

    Comment pensez-vous que nous fassions mûrir les raisins ?
    Les raisins deviennent rouge de confusion sauf dans les pays de vertu ou les raisins restent blanc.

    P.S. : c’est pareil pour le saumon.

    • J’avoue, ayant passé une bonne partie de mon jeune temps autour d’Epernay et des villes voisines, j’ai ri xd.
      .
      Par contre pour le saumon heu…les Ecossais, Norvégiens et autres Japonais passent des jours entiers les bloblotes à l’eau, dans l’espoir de faire rougir le poisson ? Fichtre, ça doit faire froid le soir non ?

  13. Deux daubes, mais Emily est quand même plus jolie qu’Omar Sy (question de point de vue genro-centré, je vous l’accorde), et puis le catéchisme woke de Lupin… franchement… trop relou.

    Regardez plutôt de vieux SAV, ou Sherlock, vous vous ferez plaisir sans avoir l’impression d’être à la messe.

  14. Hmm j’ai encore netflix car j’en fais profiter deux foyers qui en semblent encore ravis. C’est peut-être le geste de bonté que je regretterai le plus dans ma vie, sachant combien de malséants personnages il aura nourri.
    Mais avoir netflix est encore un signe de liberté dans notre société qui tire sa révérence, autant se dire que seppuku de nos jours ;)
    Courage Mr Connard vous serez bientôt relevé de vos fonctions par une horde de bien pensants qui saura balayer toute opposition d’un décret vivre-ensemble ou communist-ensemble si on préfère.
    Soyez fort, vos souffrances sont bientôt d’un autre temps, bientôt tout ira bien, TOUT.

    • En parlant de société qui tire sa révérence, il y a un vieux livre très intéressant (et très Mal-pensant: ça devrait vous plaire je pense, car en faisant une vague recherche avec votre nom il y a peu suite à un de vos commentaires ici j’ai vu que vous étiez chez h16*) que j’ai découvert récemment et qui semble démontrer qu’en fait plus rien n’est sauvable car un mécanisme implacable serait à l’oeuvre dans toute société en cours d’effondrement:

      The Fate of Empires (1978), de Sir John Glubb au-nom-vraiment-loufoque, officier militaire pendant la 1ére Guerre Mondiale puis historien, qui a lui aussi la base d’une opinion universaliste, un exploit comparé aux mentalités de l’époque dont il est contemporain (né fin 1890) -on s’en sent immédiatement proche lorsqu’on lit sa conclusion écrite en préface: « My pleas is that history should be the history of the human race, not of one small country or period » ; enfin quelqu’un qui pense ça aussi ! :)

      C’est vraiment fascinant, bien que je ne sois pas entièrement d’accord avec la base de sa classification dans son système de paliers, que son analyse de certains exemples sur lesquels il appuie son raisonnement est parfois inexacte car déformée par son conditionnement aux valeurs et normes sociales judéo-islamo-chrétiennes, mais nul n’est astreint à être parfait, après tout.

      Il y a notamment un passage très étonnant, page 15, qui a une résonance toute particulière avec aujourd’hui: ayant eu accès aux archives historiques de Baghdad et de l’empire Arabe remontant jusqu’au 10éme siècle à l’époque où il a travaillé directement pour le gouvernement Irakien, John Glubb y note que « une augmentation de l’influence des femmes dans la vie publique a souvent été associée avec le déclin national. » et raconte ainsi la situation telle que vécue et perçue par notamment Ibn Bessam, historien de la Baghdad du 10éme siècle, en disant qu’il y avait dans cette société une agitation permanente des femmes, qui se mirent à exiger l’accès à des professions auparavant réservées aux hommes, tels que prêcheur, percepteur des impôts, prof d’université, ainsi que juge bien que dans ce cas-ci, John Glubb précise que ça semble ne pas avoir abouti.

      Ça, c’était le contexte, et bien que les réticences des gens de l’époque pour ce genre de changement soient tout aussi risibles hier qu’aujourd’hui, il y a ensuite le fameux petit paragraphe étonnant et résonnant:
      « Peu après cette période, le gouvernement et l’ordre public s’effondrèrent, et des étrangers envahirent le pays. La violence et la confusion qui eurent lieu en conséquences rendirent dangereux pour les femmes de se déplacer seules sans escorte dans les rues, avec pour résultat l’effondrement de ce mouvement féministe. » (traduction libre, j’ai adapté quelques phrases pour que ça « sonne mieux » mais c’est 100% fidèle en substance, je n’ai rien changé).

      Et là où les choses deviennent vraiment cocasses quand on compare avec la situation actuelle, c’est lorsqu’on se rappelle que quelques pages plus haut, John Glubb remarquait que tout effondrement de société a été précédé d’un afflux massif (pas juste 1000 personnes arrivant dans la routine habituelle chaque année, mais des dizaines de milliers déferlant sur une période de temps très courte) de gens étrangers qui, par mentalité communautariste et face à la faiblesse morale des pays d’accueil, refusaient de s’y intégrer et de se sentir citoyens de leur nouveau pays et de considérer les natifs comme leurs concitoyens, préférant se replier sur eux-mêmes et tenter d’imposer leurs normes sociales à la société, puis quand on se souvient qu’Aristote avait fait les mêmes observations, et, enfin, quand on met tout ceci en parallèle avec ça:

      En Avril 2019, la Mairie de Paris, dirigée par Anne Hidalgo qui a déclaré en 2020 faire de Paris « Une Ville Féministe », a annoncé un plan d’action pour les quartiers populaires qui contient notamment une initiative précise pour assurer un « espace public apaisé »: « Sur la place de la Chapelle et ses abords, (des agents de la ville) faciliteront la circulation des femmes dans l’espace public, rendue difficile par la présence en très grand nombre de jeunes hommes », dixit Emmanuel Grégoire, premier adjoint, qui précise, sic, « depuis 2015, ces quartiers ont été confrontés à des crises à répétition : les réfugiés, le retour du crack, les mineurs isolés marocains à risque… »
      (https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-le-plan-d-action-de-la-mairie-de-paris-pour-les-quartiers-populaires-15-04-2019-8053344.php)

      Je n’sais pas vous, mais moi, ça m’amuse: j’ai l’humour facile, je ris d’un rien :]

      * Toute personne aux opinions ultra-turbolibérales mangeuses d’enfants de pauvres reconnaît facilement quiconque a les mêmes opinions: il suffit de voir un mot, de lire une analyse fine et plus raisonnée que la moyenne ou semblable à celles que l’on a, et c’est vite apparent :)

      Soit dit en passant, ce n’est pas nécessairement une relation directe: malgré les siennes, l’Odieux n’est pas minarchiste, par exemple. Si je devais définir sa pensée, je dirais qu’il semble plus -lui seul peut évidemment confirmer, si tel est son bon vouloir- du style Chevénementiste: attaché à une certaine idée et une certaine grandeur de « la france », partisan du règne de la loi (mais seuls les fous ne le sont pas) tout en estimant que l’institution judiciaire doit savoir être magnanime, et rejetant « le libéralisme » tel qu’il est perçu en france, bref un peu comme Natasha Polony.

      Mais que, physiquement, je désire moins :P

      • Intéressante réponse…et intéressante lecture aussi.

        Maintenant, oui, ça serait sans doute très gratifiant, à court terme, de décalquer un voisin, un agent des forces de l’ordre, ou toute autre personne que je n’aime pas, sur un mur, juste parce que toute société est vouée à disparaître (et donc ses membres avec elle) ok.

        Mais problème…ça me ferait vraiment ch….à long terme. Et pas seulement à cause des conséquences policières / juridiques. En fait, je ne pourrait peut-être plus jamais me regarder dans une glace, après cet acte.

        Suis-je un dinosaure ? Sans doute ! Un membre d’une espèce en voie de disparition ? Certainement …

        Bon ben « que le passé meure » hein ! (c’est pas un crédo Sith, ce slogan ?)

  15. Entre les « mais comme même lorsqu’il la voit » (n° 3), « c’est que bien qu’au courant » et « quand pour que le gentil gagne » (n°4), l’odieux connard réussit à coller davantage la nausée que le film dont il se gausse. Ce serait comique si l’odieux n’était pas enseignant… Réussir à caser « mais comme même lorsque », « c’est que bien que » et « quand pour que » sur deux paragraphes, sous les applaudissements émerveillés des lecteurs de passage qui s’imaginent plus malins que la moyenne, c’est tristement beau.

    • Cela m’intrigue, je ne suis pas choquée par ces tournures de phrases mais mes cours de français datent d’il y a bien longtemps, pourriez-vous expliquer les règles de grammaires bafouées s’il vous plaît ? Merci beaucoup

    • Il ne manque à ces 3 propositions qu’une virgule, hein…
      On vous pardonnera en raison de l’heure tardive à laquelle vous avez posté ce message.

      • C’est ce que je me disais aussi, je sais bien que « comme même » est parfois utilisé à la place de « quand même » mais ce n’est pas le cas ici. Pourtant, la nausée pour 3 virgules ça me semble un peu exagéré, alors dans mon ignorance des subtilités grammaticales je me demande si on a loupé quelque chose.

      • A Dieu ne plaise que j’intervienne dans une discussion qui ne me concerne pas, mais vous faites un boucan du diable et je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre.
        Visiblement, il n’a pas voulu écrire « quand même ». Il a écrit « mais, comme même lorsqu’il la voit, il se contente (…)  » (je n’ai rajouté que la virgule après le « mais ») -> si on remplace « comme même » par « quand même » on se rend compte que la phrase cesse d’avoir un sens. De mon point de vue, ce qui faciliterait la chose serait d’avoir l’intonation : « mais, comme MEME lorsqu’il la voit… » avec une séparation.

    • Bénis soient les simples d’esprit car ils peuvent s’émerveiller d’un rien.
      Bénis soient les grammar nazis car ils peuvent s’indigner d’un rien.

    • @ Laure:
      Ce qui est amusant dans votre commentaire, c’est de lire votre description des lecteurs de passage qui, selon vous, applaudissent « émerveillés » donc vous apparaissent un peu j’imagine comme des neuneus naïfs négligeables n’osant nier l’infaillibilité d’un maître (j’aurais voulu pousser l’allitération en « n » plus encore, mais hélas: mon cerveau n’y parvient pas :| ), impliquant un certain sentiment de supériorité de votre part, puis comparer avec votre accusation les décrétant ensuite « s’imaginer plus malins que la moyenne »… il y a alors comme une… comme une ironie tristement belle, là aussi, non ? :]

      Pique à part, délivrée pour le plaisir de châtier gentiment quiconque semblait demander un peu de cravache en arrivant ainsi à pas si lourds pour fout’ la merd’ ouesh les batar cédé fizdeput’, admettez tout de même que des maladresses de style causées par des virgules manquantes sont anecdotiques, car si le reste de la société avait ce même niveau à l’écrit, ça ne serait déjà pas si mal. :)

  16. C’était drôle.
    .. Mais quelle idée, de vous infliger le visionnage de bouses pareilles. C’est tout juste bon pour éprouver des stagiaires, en les collant devant l’écran, bien installés dans un fauteuil design modèle « orange mécanique ».

    .. J’écrivais, à dire vrai, pour porter à votre attention l’occurence malheureuse d’un « malgré que », vers la fin de votre article, dans la conclusion. Libre à vous d’y remédier si vous le jugez utile.

    Bien à vous, OC.

    • Je pense que les nombreuses fautes « comme même », « malgré que » etc, il y en a d’autres, je ne vais pas tout relire, sont faites exprès. ;) L’odieux connard a du perdre un pari ou se mettre au défi de placer toutes ces fautes dans un seul article.

  17. Emily in Paris est une série marketée pour les jeunes filles en fleur : aux yeux de la presse « sérieuse », c’est donc forcément de la merde

    Quant à Lupin… bah, si je peux accepter que Belphégor (dans le dessin animé) s’en sorte toujours avec une pirouette et un objet qui était là comme part hasard, je peux accepter ça dans d’autres séries.

  18. Je n’ai vu aucune des 2 séries, je m’étais demandé si Lupin n’était pas une sorte d’adaptation française de Lupin III mais ça n’a pas l’air d’être le cas peut-être plus un rapport avec le fait qu’Arsène Lupin soit tombé dans le domaine public il y a 9 ans

  19. elle ne prend pas la peine de s’en SOUVENIR.
    On se RAPPELLE quelque chose.
    C’est pourtant vous me l’avez rappelé en classe, autrefois.
    Sinon, c’est excellent comme d’habitude.

  20. Lupin n’est plus en top tendance sur Netflix, maintenant c’est la série live sur Winx Club. J’ai tenté le coup, J’ai tenu 10 minutes. Pour donner un exemple du niveau l’héroine, classique « strong and independant woman » aka  » la meuf qui a l’air badass parce qu’elle communique uniquement par le sarcasme même avec des gens qu’elle vient de rencontrer » se fait draguer par un des personnages masculins de l’histoire avec la subtile légèreté d’un tracteur. Mais en apprenant qu’elle débarque dans le monde magique et ne sait pas grand chose, il change d’attitude et semble vraiment vouloir l’aider. C’est à ce moment qu’elle le remballe en employant ce fascinant mot REELLEMENT dans le texte : « Mansplanner ». Voilà voilà …

    • Ah le famoso mansplainer, aka «des gens qui répondent par des arguments rationnels à mes délires mais que j’attaque sur le seul fait d’être des hommes, tout en me plaignant que la société est sexiste»
      Le pire c’est que je me souviens de «Winx Club» à ses débuts (le dessin animé original), on pouvait difficilement faire pire dans la catégorie héroïnes nunuches qui aiment le rose, la mode et les paillettes, même si la série était honnêtement divertissante pour le public cible, à savoir la gamine d’une dizaine d’années. Quelle ironie, passer des pires stéréotypes sexistes à du sexisme déguisé sous de l’empowerment discount antisexiste.

      Enfin, je suis quasi persuadé que les créateurs de séries, à quelques exceptions près, n’y croient pas plus que vous ou moi. Le but, c’est de vendre. Donc de suivre les modes, donc de tourner avec le vent. Et aujourd’hui la mode, c’est le délire woke. Les vrais dégâts se feront sur les pauvres gosses qui vont être formatés par ça, bien soutenus par les gogolitos qui eux pensent sincèrement que passer de Jeanne-Kylie pintade girly fashion à Jeanne-Fionna militante intersectionnelle Twitter, c’est un vrai progrès pour la société

      • Pas grand chose à dire de plus (juste, pas habitué des séries, je vois plus ce phénomène en cours au cinéma, enfin je le voyais plus avant l’éloignement forcé des salles).

  21. OC, il faut un article sur r/wallstreetbets qui se fout de la gueule des grands fonds spéculatifs. L’anecdote est trop savoureuse, tu peux pas laisser passer.

  22. Grâce ou à cause d’OC j’ai regardé Lupin et Émilie. La première série diverti bien si on accepte que les flics sont cons et les riches tous des racistes. Pas de quoi s’extasier mais pas de quoi crier au loup non plus.
    Pour Emilie, il est vrai que le Paris présentée relève plus d’un fanstasme d’un touriste que de la réalité. Au moins la série à le mérite de ne pas se prendre au sérieux et offre de bons moments de détente. Là non plus ça ne marquera pas les mémoires.
    Au final comme l’OC je dirai qu’Émilie est une série plus sympa que Lupin sans être mémorable.

    • Félicitation, vous arrivez à encenser le propriétaire des lieux, tout en critiquant sa base. Eussiez-vous proféré votre commentaire plus tôt, une horde de rageux vous aurais démontré qu’ils ont mieux compris que vous, davantage que vous et avant vous. Dommage. Réglez mieux votre timing la prochaine fois.

      • Heu..désolé d’interrompre votre rêve Jesus II mais… »la base » ? Vous vous croyez dans des primaires du PS ? Ou peut-être pensez-vous que ce blog est le manipulateur caché des Présidentielles américaines ? xD

      • Electorale je ne sais pas, commerciale c’est sûr.
        Après l’Odieux Connard étant à l’évidence un reptilien sataniste, il est tout à fait possible qu’il ait participé activement à la fraude contre Saint Trump le Martyr.

    • Ah parce que vous pensez que la série Lupin ne relève pas d’une vision fantasmée aussi? Pourquoi le fantasme ne serait utilisé que pour les séries « girlies ».

  23. tous vautrés devant Netflix ? quand on peut faire de belles et longues promenades sous une pluie battante en toussant à son aise sans se faire regarder de travers ? et , du coup , dormir comme des loirs ( ou autre , hein , chacun est libre ) après le tocsin annonçant le couvre-feu ?
    en attendant le vaccin libérateur ( forcèment libérateur : la Russie Eternelle ayant dézingué l’armée de Napoléon , puis celle du 3ème Reich …. et envoyé Iouri dans l’espace ) sorti tout droit de l’Armoire à Pharmacie de Vladimir Vladimirovitch et du FSB réunis , profitez de chaque instant comme si c’était le dernier !
    plus fort que Netflix ….. peste !
    et tellement plus drôle .

    • « forcèment libérateur : la Russie Eternelle ayant dézingué l’armée de Napoléon , puis celle du 3ème Reich …. et envoyé Iouri dans l’espace ) »

      Bah il nous reste l’excuse habituelle du Français dans la défaite : « Le terrain était trop lourd, et Astérix a du manger un sanglier qui a du manger une cochonnerie »…

      • et Ordralfabetix , confiné , a vendu des poissons qui ont voyagé en char à boeufs depuis l’Hispanie , sans compter qu’Agecanonichou a confondu cèpes et bolets de Satan pour la soupe !

  24. Sinon, belle critique Odieux encore une fois…et qui aide à rire les gens dans mon genre, trop faibles pour supporter de visionner les 2 séries sans s’auto-combustionner !

    P.S. : bien vu la ressemblance entre la chef d’Emily et un vélociraptor…mais je me pose une question…la 1ère sait-elle ouvrir une porte ?

  25. A part de classiques énormes facilités de scénarios pour sauver Assane très souvent, Lupin reste une série qui se regarde gentiment avec plaisir.
    Par contre, l’intrigue unique, qui commence à l’épisode 1, n’est toujours pas réglée à l’épisode 5 (le dernier). A la place, on fini sur un double suspense monstrueux qui commence dans les cinq dernières minutes.
    Incapable de finir une histoire, et tout faire pour nous obliger à pousser une saison 2 ? Bah, allez vous faire voir.

  26. « Plus incroyable encore, même les acteurs, qui y jouent pourtant en anglais malgré que ce ne soit pas leur langue maternelle, parviennent l’exploit d’être plus convaincants que toute la troupe de Lupin, dont chaque scène ressemble à une répétition de fête d’école sous la direction de Francis Huster ».

    « malgré que » > « bien que » ou à la rigueur « malgré le fait que ». Vous me ferez 50 lignes Mr Connard ;)

  27. « Moi aussi, j’aime bien engueuler les gens qui me mettent des liasses de pognon dans la poche par plaisir. »

    Là vous êtes de mauvaise foi. Je suis sûr que pareille situation est déjà arrivé avec Diego.

  28. Au passage, puisqu’Emily ne peut pas s’empêcher de faire des selfies en tenue bâclée, pourquoi n’utilise-t’elle pas les poils de ses sourcils pour se faire un pagne, une ceinture, enfin quelque chose de présentable ? Je suis sur qu’il y aurait assez de poils pour ça xd

  29. J’ai vu Lupin et pas Emily in Paris. Je suis d’accord sur la majeure partie des incohérences soulevées ici, et il y en a encore d’autres, pleins. Mais voilà, allez savoir pourquoi, j’ai bien aimé, et regardé avec plaisir, alors que franchement, je suis loin d’être un fou de série. ça opère, je sais pas pourquoi. Ne serait-ce pas ça qui lui vaudrait des bonnes critiques ?

    • Probablement. Les erreurs et les incohérences, il y en a dans toutes les séries et les films. C’est quand cela nous fait sortir du film que ça devient problématique. Et c’est une sensibilité variable d’une personne à l’autre. Pour ma part j’ai eu du plaisir au visionnage des deux mais le ton léger d’Emily in Paris a rendue cette dernière plus agréable.
      Après, c’est toujours un plaisir (sadique) de lire l’Odieu Connard démonter une œuvre en grossissant les traits ^^

  30. Mon Très Cher Odieux Connard
    Comme au poker, je vois et je relance de 1000 :)
    __Son lit-là en plus, Wesh Qu’il Est Installé À Barbès Avec Vue Sur Sacré Cœur Et Personne Ne Vient La Saouler__ loooool

  31. Mon Très Cher Odieux Connard
    Comme au poker, je vois et je relance de 1000 :)
    Non mais sérieux elle a cru que c’était le Paris de Auguste Renoir ou quoi
    __Son lit-là en plus, Wesh Qu’il Est Installé À Barbès Avec Vue Sur Sacré Cœur Et Personne Ne Vient La Saouler__ loooool

  32. Ah tiens, je rattrape mon retard sur votre blog!

    Comme vous et bien d’autres, je ne comprends pas le phénomène sur Lupin. J’oserais mettre ma pièce sur le fait que la série présente Omar-pardon, Sieur Hassan (ou Assane? J’ai un doute) comme protagoniste, vaillant Robin des bois qui vole aux riches pour… voler aux riches, juste, et montrer que les riches sont tous racistes et cons, les flics sont tous racistes et cons (et soit blancs, soit basanés, mais ce dernier est le seul qui capte un truc et PERSONNE le croit), et une logorrhée de répliques toutes tellement clichées qu’elles semblent être prises des interview des JT du 13h et 20h (tout comme le profil de l’entièreté du casting).

     » À 14 ans, un enfant, ça veut un putain de Passe de Combat Fortnite, pas un chapeau et un monocle. »

    > J’ai envie de dire, ça aurait pu passer le coup de Assane qui offre le bouquin à son fils qui du coup se passionné pour la lecture.

    Mais comme dans cette bondieuserie de série il faut absolument souligner CHAQUE cliché, la réplique de la mère casse tout « ApRes les JV c’eSt leS boUqiNs »

    Purée c’était pas si dur. Juste un naturel « Tu me racontes un peu ? » ou un truc du genre. Je sais pas. Mais tout est si cliché, si stupide, si 1er degré… Si mal joué. Mais ça encore, c’est pas tant le souci. Si les dialogues avaient été mieux écrits, je suis sûre que le capital sympahtie des personnages aurait gagné en niveau. Mais non. Lupin c’est juste Omar Sy qui joue à Lupin.

  33. Bonsoir à toutes et tous .. (vu l’heure à laquelle j’écris, je devrais peut-être dire « bon matin »).

    Je ne connaissais pas OC et là je ne peux qu’apprécier son écriture au scalpel pour décrire deux séries reflétant d’une part comment les américains voient la France (c’est pas nouveau), d’autre part cette habitude persistante maintenant de faire des séries-quota (ou des films), dans le sens du besoin dit-essentiel de diversité.

    A quand un film historique ou une série avec un roi de France d’origine africaine ? Ou alors à la période de l’invasion romaine par César, qui tomberait sur une banlieue .. heu, désolé .. un village peuplé d’irréductibles « français » d’origine arabe ?

    Il ne faudrait pas oublier de vérifier que des homosexuels (hommes et femmes) soient présents dans cette nouvelle série (ou film), sinon cela n’ira pas.

    Et des transgenres aussi, j’allais oublier.

    Bref, tout cela pour dire que cela devient vraiment de plus en plus dangereux. Une minorité qui parlent fort, une majorité qui est devenue trouillarde (ou se laisse vivre, selon).

    Pour me situer, j’ai été marié à une colombienne, durant neuf ans. J’ai toujours de bons rapports avec elle. Mon associé était un gars fantastique, d’origine africaine. Donc on ne peut me taxer de raciste.

    Mais là, Lupin notamment, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder mon vase. Et les médias (français) qui tous portent au pinacle cette horreur, ca me fait mal tiens..

    Au fait, bonne année 2021 (un peu un retard).

    • Pas faux…après il y a sans doute ce phénoméne à prendre en compte : la plupard des mauvais créateurs (ceux qui pensent plus à l’argent et à la célébrité faciles qu’à mettre des efforts dans leur oeuvre) vont avoir tendance à suivre la mode…et la mode actuellement est à la diversité et à l’inclusivité. Il y a 1-2 décennies c’était sans doute le patriotisme bas du front, la résistance aux invasions extra-terrestres…

      • Pour cela aussi que j’ai vraiment été scotché par le style d’OC, que je ne connaissais pas. Je ne sais même plus comment j’ai pu trouver ce blog.

        A 57 ans passé, j’en ai « bouffé » des films ou séries. Je suis addict je pense à ce niveau là. Il y en a, je laisse d’office ce qui me sert de cerveau au placard, l’objectif étant de passer un bon moment. Mais la qualité décroit de plus en plus .. sauf quelques perles, souvent là où on ne l’attend pas spécialement. Notamment dans des séries.

        Quand à l’analyse d’OC, je partage tout à fait. Pour l’américaine, j’ai tout regardé .. si si .. je voulais voir ou constater de moi-même si elle allait évoluer. Ben non, c’est vraiment cliché sur cliché. Et quelque part, les français sont eux dans le ton. Je donne l’oscar à la directrice française de l’agence, elle me fait penser à différentes managers que j’ai pu avoir dans ma vie.

        Pour Lupin, déjà, l’acteur (faut lui donner ce titre il paraît), désolé, ca passe pas. Je me suis forcé à regarder le premier épisode, j’ai craqué au bout de vingt minutes. Apologies de la magouille et cambriole en gros.

        Perso je suis agnostique, pas fait ma grande communion, donc moi et les religions, c’est le grand écart. Politiquement, je m’estime républicain. Ancien militaire et retour à la vie civile à 30 ans. J’attends simplement de chacun qu’il me montre le respect que moi-même je dois donner à l’autre.

        Normalement, le cinéma (ou les séries via la télé), c’est la porte pour apporter du rêve, de l’évasion ou mettre des sujets graves en avant (Liste de Shindler, Débarquement de Normandie, Seul au monde).

        Bref, j’attends les prochaines news d’OC .. avec impatience.

  34. « Quant à Lupin, on appréciera comment le personnage principal peut balancer des milliers d’euros dans la poche de son ex, elle se contente de les empocher avant de grogner « T’as pas oublié l’anniversaire de ton fils, hein ? Pfoulala, t’es chiaaaant ! ».
    Moi aussi, j’aime bien engueuler les gens qui me mettent des liasses de pognon dans la poche par plaisir. »
    Ben le scénariste il a ptêt pas de gosses mais il a une femme! Du coup il sait comment ça marche…
    Le nombre de cuck qui font l’esclave pour une casse couille inutile m’a toujours étonné.

    • Oui…après hélas, si ils ont été éduqués pour croire que tout problème du couple/de la famille, ils en sont les seuls responsables, et que jouer au bon chien-chien même pas bien traité leur permettra au moins de glaner de temps à autre un regard un peu moins méchant que d’habitude, leur comportement se comprend à moitié…

  35. Ce blog est devenu une caricature de lui-même. Vous ne vérifiez même plus ce que vous critiquez. Je ne comprends pas comment vous pouvez écrire que personne n’a remarqué la ressemblance entre Lupin et Sherlock alors que celle-ci a précisément été pointée dans plusieurs articles. Au passage, vous trouvez que c’est cliché de mettre des riches en méchants mais de votre côté vous tapez à longueur de temps sur la presse en général… Ca aussi, c’est niveau assemblée générale de 1re année.

  36. Pingback: U comme ultra-prof – Adrienne·

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