Nous venons de célébrer le centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918.
Si tout le monde a en tête les troupes américaines, britanniques et du Commonwealth avançant aux côtés des Français, on parle bien moins des combats d’orient, où les Français se battaient aux côtés des troupes serbes, grecques et italiennes. C’est dommage, car sur ce front lointain, à une heure où la cavalerie est considérée comme une arme dépassée par les chars, les avions et autres mitrailleuses, 3 000 cavaliers français vont se lancer au-devant de leurs alliés dans une telle charge qu’elle va précipiter la chute de la Bulgarie, qui provoquera l’accélération de la chute des autres empires centraux et la signature de l’armistice du 11 novembre.
Mais, je vous laisse visionner.
Et disons-le : à côté, quel gros naze, ce Gandalf.
Génial, merci ! Je ne connaissais pas cet épisode de la première guerre mondiale, très intéressant et unique.
Bravo et merci, j’ignorais complètement cet épisode de la guerre.
Merveille&rire&instruction, il y a tout ! bravissimo ! bien à vous très cher connard.
Je suis apparenté à la femme du Général Jouinot-Gambetta. Je possède de nombreux souvenirs de l’héroïsme de sa brigade (sa correspondance de guerre et ses travaux préparatoires à la rédaction de son ouvrage sur la prise d’Uskub notamment). Merci pour cet hommage.
Alors c’est passionnant, mais nom de dieu comment 3000 cavaliers peuvent-ils prendre une place forte à 50000 fantassins avec des armes à feu ? Il s’est passé quoi ?? Parce que moi à Totalwar quand j’envoie des cavaliers contre des murs ça fait rien de bien … J’adorerais connaitre les détails de cet assaut.
Merci pour cet épisode.
Il s’est passé que c’était une surprise totale, que les cavaliers avaient eux aussi des armes à feu en plus des armes blanches, et que soumis à un assaut violent et imprévu, forcément la première ligne de défense cède, et qu’ensuite les soldats ont naturellement tendance à vouloir se mettre à l’abri avant de chercher longuement à comprendre ce qui se passe et avant de compter leurs ennemis.
Contrairement à Total War, ils n’avaient pas un plan d’ensemble vu du haut pour voir qui et combien de cavaliers attaquaient. Si la place forte n’était pas « fortifiée » à 100% (plus une ville-garnison qu’une forteresse défensive, je pense) et se se trouvait bien loin des lignes de front, les 50000 étaient surement dispersés, vaquant tranquillement à leurs occupations sans se douter une seconde qu’ils allaient avoir de la visite. Et les 3000 étaient rapides et super-motivés, profitant d’un effet de surprise maximum (tu m’étonnes).
Donc je plussoie Titi18: c’est possible.
« Une autre histoire… » la Makhnovchtchina ?
Ah le con ! S’imaginer que les rouges allaient tenir leur parole…
Mouais…anecdote intéressante mais largement romancée. Vous seriez pas scénariste de biopic à Hollywood aussi ?
Humour à la (très forte) baisse. Concept paresseux.
OC, vous donnez dans la facilité ces derniers temps et dans l’absence de renouvellement. Mais vous m’avez bien fait rire fut un temps. Peut-être reviendra-t-il ?
Bises
apparemment même notre président a oublié les relations qu’on a eu avec les Serbes…
Bonjour,
Passionnante histoire comme d’hab’ bravo.
Pourquoi ne pas parler un jour du Général « BRUNO » Bigeard et du régiment SS qu’il a capturé dans l’Ariege me semble-t-il avec un effectif très inférieur.
Bonne continuation et bravo pour votre travail exemplaire.
J’ai toujours été fasciné par la capacité des militaires à être:
– soit sacrement créatifs et audacieux.
– soit complétement surpris en ayant sous-estimer telle ou telle chose.
Clémenceau n’avait pas tout à fait tort en fait.
« sous-estimé », pinaize!^^
Je déteste être ce mec, mais… sources ?
Parce que là, on est dans le bon vieux mythe de supériorité guerrière, et je n’ai trouvé aucune indication que la cavalerie de Juinot ait joué un rôle particulièrement décisif sur le front sud (qui lui-même fut capital pour faire chuter l’empire ottoman et la Bulgarie, personne ne le nie)
Oui, les blagues sur les français nuls à la guerre sont pourries, mais il ne faut pas tomber dans l’excès inverse.
Articles « Manœuvre d’Uskub » et « Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale » sur Wikipédia par exemple (nombreuses sources en bas des articles).
Bon, ça reste très romancé par rapport à ce qui y est rapporté, mais les principaux faits semblent là.
Même si, comme d’autres, je reste dubitatif sur la façon de présenter l’anecdote, j’ai tout de même adoré.
Déjà, merci de parler un front très méconnu (par moi même j’avoue, je savais qu’il y avait des combats dans la zone, mais pas plus … va falloir que j’étudie ça). Ensuite, la cavalerie, contrairement à ce que l’on croit, n’était en effet pas désuète. Les russes l’ont notamment prouvé durant la guerre civile (qui s’est certes faite avec des moyens primitifs), et même durant la 2e guerre mondiale. Certainement pas comme arme d’assaut frontale (ça c’est mort depuis Crécy … et même avant chez nos amis écossais), mais comme moyen de harcèlement dans la profondeur, c’est excellent (plus que des troupes mécanisées, dépendante d’apports de carburant massifs ; donc quand on a pas encore la logistique nécessaire, ça fait à peu près le taf).
Merci OC. Ya!
Je note les deux officiers serbes discutant avec notre général. Le sacrifice de cette nation pendant la Grande Guerre fut plus qu’héroïque et aujourd’hui un brin oublié, ou ignoré…
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