Peuple libre ! J’ai entendu tes sanglots lointains. Senti ton corps secoué par les frissons de ton désarroi et le hoquet de ta tristesse. Sens-tu cette larme qui roule sur ta joue ? C’est mon absence qui bouleverse ton cœur fragile. Mais bientôt, sache que je sécherai d’une main bienveillante cette goutte de malheur tombée sur ton profond décolleté . Car entends, peuple, que la tournée se poursuit ! Et que vous, membres de la plèbe, pourrez venir me voir et échanger quelques mots dans de nouveaux lieux enchanteurs.
Qu’ouïs-je ? « Où donc ? » « Quand donc ? » « Enlacez-moi mon doux seigneur ? » Une chose à la fois, fripons.
Et parlons détails pratiques.
Pour commencer, je me rendrai prochainement… en Suisse, et plus exactement à Genève, à la librairie Payot Cornavin, samedi 3 octobre de 18h30 à 20h.
Pendant que Diego portera mes valises, je communiquerai avec les peuplades locales en utilisant leur langage secret. Par exemple, je pourrai dire que l’introduction honteuse de cet article fait référence à de jeunes femmes ayant « du bois devant la maison« , que je n’aime pas trop que l’on me traite de « poteau à vomi« , ou que quand même, Nadine Morano, « ça se voit du bateau« . Émerveillé par cette démonstration de sapience suisse, les indigènes auront tôt fait de me prendre pour l’un des leurs (les lingots de Grand-Papy aideront) et me porteront en triomphe. Quand en plus je ferai mine de m’indigner de la confusion entre gruyère et emmental, je pense qu’on me proposera la double nationalité, voire carrément l’abandon de ma carte d’identité française. Je leur rappellerai donc promptement que mon arrogance fait que l’état français me considère automatiquement comme l’un des siens, et pendant qu’ils hocheront la tête de concert, je m’éclipserai.
Et me dirigerai vers Nancy, le 29 octobre où l’on pourra me retrouver du côté du Hall du Livre à 17h.
J’irai donc à la rencontre de ces pauvres gens qui ont grand besoin d’un peu de distraction, puisqu’on leur a annoncé qu’ils allaient être rattachés à la Champagne-Ardenne. Réalisent-ils seulement ce que cela signifie ? Savent-ils qu’ils vont récupérer des lieux aussi magiques que Chaumont, Langres ou Aix-en-Othe ? Ont-ils seulement idée que désormais, ils auront dans leur région Woinic, le plus grand sanglier du monde ? Tout droit venu des Ardennes, le département tourné vers l’avenir et croyez-moi, on va dans le mur ? Entre deux sauvetages de malheureux s’immolant par le feu pour échapper à cela, je signerai donc quelques livres là encore, puis enfourcherai ma monture (probablement Diego si mon char Tigre est garé trop loin) pour disparaître dans l’Ouest lointain.
Car je retournerai vers Paris. Et serai le 7 novembre à la Maison de la Presse de la Porte des Lilas, à partir de 16h30.
Les manches retroussées et la cravate écarlate claquant au vent, j’affronterai une nouvelle fois les hordes parisiennes déchaînées. Bon, au bout d’un moment je dirai quand même à Madame la libraire de fermer la porte parce que certes ça fait claquer ma cravate, mais il fait super froid et puis il y a les pages qui tournent toutes seules, dis. Cela fait, je tenterai donc de satisfaire le peuple farouche de la capitale, distribuant coups de stylo et de pelle en fonction des affinités. Et lorsque l’on me demandera pour la quinzième fois si je suis parisien, je partirai d’un grand rire (si je n’y arrive pas, je regarderai les loyers pour un 9m² intra-muros, ça ne rate jamais), puis lancerai une boule de fumée ninja avant de disparaître.
De là, on me dira « Oui mais attendez, deux fois Paris ? Et nous alors ?«
Du calme ! Car dans les semaines qui suivront, je peux d’ores et déjà annoncer que je serai à Lyon, Grenoble puis Bordeaux. Mais je donnerai plus de détails lorsque le temps sera venu. Et comme toujours, avant de râler « Oui, mais chez nous ?« , voyez avec votre libraire préféré car c’est lui qui commande la porte des étoiles me permettant de venir. Alors s’il a fermé l’Iris ou je ne sais quoi, hein, ho, hé, hein, ho. Hé.
J’en profite pour remercier mes lecteurs et lectrices qui n’y vont pas de main morte sur les présents : breuvages divers, cigares, cravates, dessins, bols (hein, les Bretons !), trousse à mauvais films à mon effigie (visible sur la page Facebook du blog), DVD honteux qui nécessitent l’intervention de la trousse sus-citée, denrées à grignoter, livres maudits (je ne sais pas si vous m’aimez ou vous me haïssez, en fait), lettres enflammées, sous-vêtements de lectrices (je vous avoue avoir levé un sourcil sur ce coup-là), et bien entendu, moult autres choses à ma gloire. Sachez que mon gros ego et moi-même avons fort apprécié tout cela.
Même si l’important, c’est surtout le livre que vous avez le bon goût d’acheter pour vous et votre entourage puisque c’est votre pogn… que ? Pardon ? Ça ne se dit pas ? Qu’est-ce que c’est que cette fiche ? Des éléments de langage, vous dites ?
« Continuez à acheter mon livre, tout votre amour me fait chaud au cœur ?«
Allons, jamais mon lectorat ne va croire ça.
Après tout, tout le monde sait que je n’ai pas de cœur.
Une porte des étoiles dans chaque librairie ? Votre égo mentionné ci-dessus ne serait-il pas un Goa’uld par hasard ?
Ah Bordeaux… Les pays de la Loire ne sont plus très loin, tout n’est pas perdu !
On peut commencer les réserves de rillette et de Saumur-champigny en vue d’une visite prochaine ? On fait pas du chateau lafite mais on se défend quand même :)
Je suis outrée. Aucun bled de la Marne ne mérite d’être mentionné dans votre diatribe contre le rattachement de la Champagne-Ardenne à l’Alsace ? Vous voulez continuer à vous faire bien voir de vos fournisseurs de breuvage à bulles ?
Je vais essayer de soudoyer mon libraire pour que vous veniez dans l’autre coin de cette nouvelle région, histoire de voir ce que vous allez inventer pour annoncer votre venue !
(mais sinon, c’est tellement ça XD )
oh lala vous ne localisez quand meme pas Nancy en Alsace? ^^’
Je l’ai toujours dit qu’on ne devait pas etre rattache a la Champagne Ardennes, ces gens la ne meritent que de rejoindre cette belle (ahahah) region du Nord-Picardie.
Sinon, degoute de ne pas etre la pour la venue d’Odieux dans ma ville :( Il ne me reste plus qu’a placer une tellermine devant le hall du livre pour immobiliser son Tigre jusqu’a mon retour ^^
Avec ce savant de mélange de clichés capitalistes (cigare/brandy) et pseudo-communistes (cravate rouge/culte de la personnalité), vous auriez fait un malheur en Chine, camarade!
Je vous souhaite une bien belle tournée automnale, cher O.C.
Du coup, on le fait quand ce Frushti ?
Mais c’est monstrueux !
Le 29 octobre est un jeudi… UN JEUDI BORDEL !!!
Je vais devoir poser au bas mot une demi-journée de congé (et je n’en ai déjà pas tant que ça dans ce beau pays capitaliste qu’est le Luxembourg) afin d’espérer vous rencontrer.
A moins bien évidemment qu’une librairie messine (voire luxem-bourgeoise) ne décide de vous inviter également (si possible un samedi pour Metz ou en semaine à Luxembourg)
Très très déçue… Les Suisses ok, mais on snobe les Espagnols ?? Bon, d’accord, ce n’est pas bien mirobolant en ce moment de ce côté des Pyrénées (et je ne pourrai vous assurer de vendre quoi que ce soit, mis à part votre moralité et valeurs éthiques -si vous en avez encore en réserve, bien sûr-), mais bon, quand même… Pour quand une virée en Castille, tortilla, jamon iberico et Rioja inclus ?? Moins raffiné que les bulles, c’est sûr, mais au moins ça tient au corps !
Si on m’invite et qu’il y a du chorizo, tout est négociable.
Du chorizo…hmmm… Il y a bien mieux, croyez moi. Il y surtout la possibilité d’une très ample dégustation de vins (et je ne voudrais offenser personne, mais bon, le vin espagnol, c’est plus de la gnognotte comme avant), et après ça, le chorizo, pfff. Si cela vous tente, vous aurez gîte et couvert. Nous sommes comme ça les Espagnols. Généreux. Et fiers.
Et question jambon, avec Serrano et Pata Négra, les Espagnols ne se défendent pas mal non plus.
Seul un natif ou un résident actuel de la Champagne Ardennes peut lui vouer une telle haîne. Il est donc clair que ce cher Odieux est un autochtone des lieux dont il parle. Qui arriverais à situer Chaumont et Aix en Othe sans jamais y avoir foutu les pieds ? Pour Langres ça compte pas, tout le monde connais le chiffre en bleu de la météo.
Excellente déduction. L’autre fois OC parlait du Lac du Der, un repère pour touristes néerlandaises mais quand même! Je suppose que notre ami a vécu à Vitry le François ou fait son service militaire à Mourmelon voire, Mailly le camp. Peut être a-t-il passé son enfance vers Rethel? (paix à son âme!) .
Ou alors il a été professeur de géographie…?
Pas de géographie, mais prof d’histoire. Avec un goût particulier pour la 1ère Guerre Mondiale, ce qui explique en grande partie sa connaissance des Ardennes…
N’ayant jamais eu que des profs d’histoire/géographie, je pensais que ces deux matières étaient inexorablement liées… au temps pour moi.
J’avais lu qu’il habitait Troyes.
Compatissez plutôt avec nous, pauvres Alsaciens, qui aurons le plaisir d’avoir Nadine Morano dans leur conseil régional à cause de cette fusion …
La Suisse ?!? Je suis déçu en bien…
Ah bah voilà. Un passage à Genève, je pouvais enfin assouvir mon fantasme en rencontrant l’homme derrière la cravate!
Mais non. Je bosse. Loin de Genève. Ma vie est fichue je m’en vais prendre le voile.
Habitant proche de Genève, je me réjouissais de pouvoir enfin rencontrer l’Odieux. Mais vous venez le 3. Le seul samedi depuis des lustres où je ne suis pas dans la région.
Je vais de ce pas me noyer dans l’alcool, puis dans le lac.
Bien que dans votre magnifique grandeur vous vous moquiez éperdument d’un admirateur de plus ou de moins, je tenais à vous signaler que je serai parmi la plèbe nancéenne en train de chanter vos louanges. Peut-être vous offrirai-je un cigare.
Bien à vous.
Les lingots de grand papy ont finalement été retrouvés dans Riese ?
J’ai vécu en Forêt d’Othe, maintenant je vis à Nancy … mais je travaille entre Chaumont et Langres dans le Bassigny …
J’ai l’impression que l’OC est sur mes traces … Surement parce que j’ai ADORE Mad Max … il est temps pour moi de demander à participer au programme de protection des témoins.
Tu devrais rencontrer le Veilleur, vous vous entendriez bien et vos pseudos se complètent à merveille!
Pardi ! Un deuxième Bassignot lecteur de l’OC ? Selon mes calculs, cela signifierais que presque 17% de la population de ce magnifique trou perdu (si si, géographiquement le Bassigny est une cuvette, donc littéralement un trou), ayant accès à internet, lisent l’OC. Dingue.
C’est déjà la deuxième fois que vous mentionnez Aix-en-Othe… À croire que, comme moi, vous y vivez !
Merci de l’intérêt que vous nous portez.
Sinon pas terrible la visite à Nancy un jeudi après-midi, surtout que j’y serai moi-même le lendemain !
Sur Nancy au Hall du Livre à 17h, certes, mais jusqu’à quelle heure ? Car moi, pauvre étudiant en médecine, ne termine les cours qu’à 18h. Ai-je malgré tout une chance de rencontrer un Dieu parmi les hommes ?
Aaaaargh! Que ne décidez-vous de vous rendre en Suisse coïncidemment la première fois que je n’y suis pas! Je vais finir par croire que vous m’éviter volontairement!
Grenoble, enfin ? Cette ville si longtemps ignorée car perdue dans les montagnes et maintenant connue pour ses écolos rageux et ses nouvelles zones 30 ? Il va vous falloir beaucoup de gnôle pour supporter ça ; heureusement ce n’est pas ce qui manque par chez nous : je vous en apporterai !
comme tu peut le voir cher connard par mon écriture maladroite je suis un pur produis de cette soidisante administrations soit disant encor plus française donc pour ma petite (comme tu le dit si bien) margoulette je voudrat bien que de 1 corriger mes faute d’hortographe aprés avoir passé une soirée charmante avec ta pelle ton sachet de ghb et une personne qui et probablement la génitrise d’un de t’est contenporains et de 2 te demmander c’est pour quand que tu vien ésuier ma larme de tristesse de tradutions raméne ton cul dans ma ville pour le salon du livre et la tu va te dire mais comment sait il a propo des génitrise eu non ma ville et la sublisime vannes dans le morbhian
Ouais, bon, bref. Et à Tolède pour quand ? Faut s’inscrire sur une liste d’attente ou quoi ? C’est pas encore la mafia ici (c’est juste que le mot n’est pas encore totalement accepté, on en reste encore à la terminologie de grasse victuaille genre « chorizo » ), mais bon, on est encore connu pour notre bon accueil, chaleureux, bruyant et aviné.
Reviendriez-vous à Lille si l’on vous en donniez l’occasion, O maître vénéré des abysses infernales?
Soyons honnêtes, Hollande absent, Diego introuvable, le char Tigre garé dans un parking lointain, l’Odieux saura prendre sa revanche sur ces affronts.
Hmmm.. ce fail…
Un odieux connard passe dans nos contrées et je l’apprends le lendemain…
Je savais bien qu’il me fallait être plus accroc aux réseaux sociaux afin de pouvoir me distinguer d’un acte révolutionnaire, tel que « prendre un selfie avec un odieux connard » en allumant un chorizo cubain.
Raté pour ce coup-ci!
Mon livre restera vierge d’une signature en odeur de sainteté