Le Hobbit : un spoiler inattendu

Spoiler Corp, salle de réunion, 15:32

Resserrant délicatement le noeud de ma cravate d’un air concentré, je fais fi des regards embarrassés tournés vers moi autour de la table. Certains jouent nerveusement avec les papiers empilés devant eux, quand d’autres semblent savourer leur café comme si c’était le dernier.

« Je crois vous avoir dit que j’attendais vos idées« , dis-je tout en martelant la table de mes doigts. « Noël approche, et nous devrions pour l’occasion faire quelque chose de spécial sur les spoilers. Alors ?« 

Après un long moment durant lequel tout le monde chercha à éviter de croiser mon regard en prenant l’air faussement concentré, une main se leva.

« Berthier ?
– On pourrait faire un lip-dub ?
– Et ma main dans la gueule, vous la voulez Berthier ? Vous vous croyez en 2010 ? Soyons sérieux. 
– Mais c’est sur quoi le spoiler cette semaine ?
– Bilbo.
– Vous allez faire un avertissement sur tous les relous qui vont obligatoirement comparer au film pour tout justifier, parce qu’ils pensent probablement que les films tirés d’un livre, il faut les regarder avec l’ouvrage sur les genoux ?
– Non, parce qu’ils le feront quand même dans tous les commentaires qu’ils pourront.
– Oh, j’y pense, patron, si pour une fois on mettait carrément des extraits entiers du film à spoiler ?
– Hmmm… Moui, c’est pas con, Ludivine. Et vous savez pourtant à quel point ça me fait mal de vous dire ça. Mais on a pas les droits par contre. Bon, Véronique, appelez-moi Peter Jackson.
– Tout de suite Monsieur Connard, hihihihi ! »

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La secrétaire gloussa tout en composant le numéro, avant d’enclencher le haut-parleur. Il y eut quelques toussotements nerveux avant que finalement, quelqu’un ne décroche.

« Hello ?
– Peter Jackson ? Ici Monsieur Connard, de la Spoiler Corp. Ecoutez, on aimerait bâcher votre film, là Bilbo, parce que bon, c’est quand même un peu un scandale. Vous pourriez nous filer les droits pour exploiter vos images ? Ça nous aiderait bien.
– What ? Fuck no !
– Allez Peter, un petit effort. L’esprit de Noël, tout ça, le partage, hein ? On ne connait pas ça chez les gros geeks barbus ?
– Listen you cocksucker, I’m not gonna give you a single picture for your shitty spoil.
– Ah oui mais non, parce que d’habitude j’utilise au moins des images, même si j’ai pas les vidéos.
– Then fuck you. »

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Il y eut un bruit de combiné puis le son strident de la ligne coupée dans le haut parleur.

« Alors, qu’est-ce qu’il a dit Monsieur Connard ? C’est oui ? Hihihihi !
– Véronique, je sais que vous maîtrisez fort mal l’anglais, mais sachez que chez ce peuple, étonnamment, « cocksucker » est souvent synonyme de négation. D’ailleurs, il ne veut même pas que nous utilisions les images de son film.
– Aucune ? Mais !
– Non, Berthier. Aucune.
– Mais… comment allez-vous faire ? »

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Me tournant vers une fenêtre pour observer la ville s’agitant en contrebas, je me contentais de répondre en ignorant les visages confus de mes conseillers.

« Je n’ai pas toujours eu un blog. Comment croyez-vous que je faisais avant ? Nous allons reprendre les vieilles méthodes.
– Ho non ! Vous n’allez pas… »

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Ludivine manqua de peu de s’étrangler avec son café, et regarda son mug avec une terreur à peine contenue.

« Si Ludivine. Allez me chercher tous les mugs de l’étage : la cafette est réquisitionnée. Et si je choppe un seul employé à boire du café autrement que dans ses mains meurtries, vous pouvez lui dire qu’il est inutile qu’il revienne demain. Nous allons refaire les plus grandes scènes de ce film. Et vous verrez, il sera difficile de faire la différence avec l’original, à part éventuellement sur le nombre d’images à la seconde, ou alors il faudra vraiment être de mauvaise foi. Et pour une fois, ceux qui me reprochent d’écrire trop pourront se contenter des images. »
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La petite troupe des employés s’ébroua rapidement, parcourant tout l’étage pour se saisir de tout ce qui ressemblait plus ou moins à un conteneur à café. La journée allait être longue pour beaucoup de salariés. Mais à la fin de celle-ci, il y aurait un spoil illustré. Tremble, Peter Jackson : tu vas voir comme il est aisé de réaliser des scènes meilleures que les tiennes !

Alors, pour celles et ceux qui souhaitant en savoir plus sur « Le Hobbit : un voyage inattendu« , spoilons mes bons !

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Intro

Notre film s’ouvre sur la riante contrée de La Comté, verdoyante terre des hobbits, ces sympathiques petits êtres aux pieds velus qui passent leur temps à se rouler dans l’herbe ou à la fumer en fonction de l’humeur du jour (parfois les deux en même temps, auquel cas le hobbit se transforme instantanément en merveilleuse fontaine de jardin). Nous y retrouvons Bilbo Sacquet, vieux hobbit qui s’apprête à célébrer son anniversaire en compagnie de nombreux amis. Près de lui, son gros relou de neveu, Frodon, est occupé à farfouiller dans la maison pour des raisons qui lui appartiennent. Histoire de faciliter la narration, il balance aléatoirement des lignes de dialogue du genre « Ho bin hé, ce serait pas une vieille épée que je vois là ? Vite oncle Bilbo, raconte-moi toute ta vie et avec les détails s’il-te-plaît« . Heureusement, Bilbo est déjà dans l’ambiance : il est en train de mettre la dernière touche à l’ouvrage qu’il a écrit sur la première aventure qu’il a vécue, celle qui lui permit, un jour, de découvrir l’anneau.

Les deux hobbits papotent de tout et de rien durant un moment, et le spectateur moyen s’emmerde déjà ferme, surtout quand les dialogues continuent de se vautrer du genre :

« Frodon, il faudra que tu veilles sur cette demeure quand je serai…
– Quand tu seras quoi oncle Bilbo ?« .

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Ah mais je ne sais pas mon petit Frodon, c’est tellement compliqué ! Tu t’attends à quoi ? Qu’il te réponde « Quand je serai aux putes ?« . D’ailleurs, notez-le, c’est important : dans ce film, tout le monde parle comme Horacio Caine dans les Experts. A savoir qu’on aime bien tourner le dos à son interlocuteur en prenant un air philosophe, les yeux dans le soleil couchant. C’est rigolo la première fois, moins la septième surtout en moins d’une heure. J’en profite pour le souligner : sachez que pour faciliter ces scènes, le soleil est TOUJOURS en train de se lever ou de se coucher. Eunebeulibibeule.

Bref, alors que Bilbo est pensif, le regard tourné vers une fenêtre et que Frodon lâche nonchalamment « Mais vas-y pépé, prends ton temps, parce qu’on a un peu 9 heures de film à tenir avec 300 pages de bouquin, alors on est pas sorti des ronces« , celui-ci décide finalement de congédier son couillon de neveu, et de reprendre le fil du livre de ses aventures. Une occasion parfaite pour nous la conter, donc (oui, Frodon voulait l’entendre et il lui demande donc de foutre le camp pour la raconter en paix à personne, c’est tellement logique), puisque figurez-vous que nous en sommes déjà à 10 minutes de film et le titre d’icelui apparaît seulement puisqu’il n’a pas commencé.

bilbofrodon

Nous voici donc quelques années auparavant, 60 pour être exact, alors que Bilbo est encore un jeune et fringuant hobbit qui, pour gagner du temps de film, débite les descriptions du livre en voix off (mais si, je ne blague pas) pendant que la caméra illustre son propos. Mais à cet âge là, Bilbo n’avait rien d’un aventurier, non : c’était un branleur de hobbit comme les autres, qui passait ses journées à fumer devant chez lui comme un vulgaire punk à chien devant Monoprix. Et rien n’aurait dû bousculer sa tranquillité, si ce n’est une vielle histoire (oui, remontons encore un peu dans le temps).

Autrefois, il existait un royaume prospère dans les Terres du Milieu : le royaume d’Erebor, royaume de nains installé sous une montagne sobrement appelée « Mont Solitaire » puisqu’au milieu de nulle part. Il s’agissait là, comme bien souvent chez les nains, d’une imposante forteresse souterraine, dont le portail vers la surface, à flanc de montagne, faisait face à une ville humaine nommée Dale qui profitait des richesses issues du royaume : or et argent en quantité, objets forgés avec un soin sans pareil, et surtout, une énorme marché potentiel de peignes à moustaches. Sauf qu’à force d’accumuler des richesses, y compris une splendide pierre semblable à nulle autre appelée « Coeur de la Montagne », cela a fini par attirer, non pas des traders, mais une bête un poil moins dangereuse : un dragon. Un beau matin, donc, à Dale on a humé l’air et on s’est dit « c’est marrant, ça sent un peu le bouc ce matin » ; sauf qu’avant même de pouvoir accuser les nains et leur hygiène contestable, une imposante créature ailée a plongé des cieux et a commencé à cramer un peu tout à l’aide de son haleine de chacal. Après avoir nettoyé le coin, la bête a défoncé les portes de la forteresse naine, et a commencé à distribuer des cachous au tout venant : malgré une résistance acharnée, les nains ne purent tenir la place, et bientôt, eux qui étaient riches et arrogants se retrouvèrent rejetés de leur foyer, sans abri ni richesses. Alors que le dragon s’endormait paisiblement au milieu de la salle au trésor de la forteresse désertée, parce que déféquer sur des lingots, c’est quand même la classe, des colonnes de réfugiés nains quittaient l’endroit et se dispersaient… mais l’un d’entre eux ne rêvait que de reprendre l’endroit : Thorin, dernier descendant du dernier roi local, et héritier de droit du trône d’Erebor. Il passa donc des années à échafauder un plan mais… revenons déjà à La Comté.

Car oui : à la Comté, le jeune Bilbo, occupé à profiter du banc devant chez lui pour fumer la pipe, voit bientôt débarquer devant chez lui un autre illustre branleur : Gandalf le gris, surnommé ainsi à cause de sa consommation abusive de schnaps. Après un dialogue sans intérêt sur le fait de ce que l’on entend lorsque l’on se dit bonjour, Gandalf explique qu’il ne passe pas tout à fait dans le coin par hasard : il est à la recherche d’un amateur d’aventures. Et même si Bilbo transforme son slip en bourbier à la seule évocation de ce mot, il pense que celui-ci serait le hobbit de la situation, tout simplement parce que…

… heu…

Gandalfbilbo

Moui. Non, en fait, il a juste décidé qu’un bourgeois fumeur de pipe et pétochard serait l’aventurier idéal. Il est comme ça Gandalf : vous voyez qu’il n’a pas usurpé son titre de « gris », le bougre. Bref : Bilbo en ayant assez de ces magiciens bourrés en guenilles qui déambulent sur les routes en ennuyant les honnêtes gens, et décide donc d’aller se réfugier derrière sa porte avant que le vieux ne commence à lui réclamer une ou deux pièces d’or pour rester propre. Sauf que c’est sans compter sur la légendaire lourdeur de Gandalf, qui est du genre à redemander trois fois le Petit Bonhomme en mousse (d’où son amour des hobbits) aux DJs en soirée, et qui s’avance donc vers la porte de Bilbo pour la saloper au cutter en y gravant un signe.

Oui. Vous voyez l’état du RER ? Ne cherchez plus : vous pouvez remercier Gandalf.

Bref, après avoir fait le relou, le magicien s’en va donc et laisse Bilbo finir sa journée en paix. Sauf qu’au soir tombé, voici que l’on frappe à la porte de notre hobbit ! Se dépêchant d’enfiler une robe de chambre pour aller ouvrir, le pauvret se retrouve nez-à-nez avec un nain au crâne rasé, couvert de tatouages, et parlant avec un fort accent de l’ex-URSS. Le bougre semble persuadé qu’une réunion doit se tenir chez Bilbo le soir-même, puisqu’il a bien vu sur la porte le signe gravé par Gandalf et entre sans trop écouter le hobbit gueuler qu’il salope le tapis, puis va taper dans son garde-manger. Quelques minutes plus tard, un autre nain débarque à son tour à la porte, et s’en va rejoindre son compère dans l’orgie de saucisson en cours. Bilbo n’a pas le temps de les traiter de malotrus, de sacripants, voire d’insulter leurs grosses mères que l’on frappe une fois encore : cette-fois, ce sont deux nains d’un coup qui arrivent. Puis 8, accompagnés de Gandalf en personne. Tous semblent heureux de se retrouver là, expliquent qu’ils se sont perdus de vue si longtemps, puis se lancent dans une orgie fromagère sans pareille. Enfin, un dernier nain arrive, l’air cool (comprendre : il regarde ailleurs et en tournant le dos quand on lui parle, donc) : Thorin, le dernier roi d’Erebor.

Gandalfexpert

Bilbo a donc désormais, en sus d’un magicien, 13 nains chez lui. Permettez-moi de les lister :

  • Thorin
  • Balin
  • Jean-Jacques
  • Jean-Jacques
  • Jean-Jacques
  • Jean-Jacques
  • Jean-Jacques
  • Jean-Jacques
  • Jean-Jacques
  • Jean-Jacques
  • Jean-Jacques
  • Jean-Jacques
  • Fat-Jean-Jacques

Et donc, Thorin, c’est le boss (qui est tellement cool qu’il ne ressemble pas non plus à un nain, on dirait juste Aragorn avec une barbe et des chaussures orthopédiques) et Balin, c’est le vieux sage (qui sert à occuper l’espace que Gandalf laisse vide quand il est au bar). Les autres, vous pourriez les interchanger, vous en servir pour caler une porte ou autre, ça serait la même. Bref.

Arrivenains

En tout cas, sachez que les nains sont de joyeux compagnons amoureux de la chanson, et ils n’hésitent pas à se lancer en des choeurs joyeux tout en faisant la vaisselle (fascinant), à chanter en prenant l’air cool au garde-à-vous devant un feu de cheminée parce que leur foyer leur manque, ou autre. Rien de bien intéressant, donc. Finalement, tout de même, les nains acceptent d’expliquer à Bilbo pourquoi ils sont venu piller son frigo et boucher ses chiottes : c’est tout simplement parce que Gandalf leur a expliqué que Bilbo ferait un formidable 14e membre à leur compagnie, et qu’il s’agit d’un excellent cambrioleur, ce qui est toujours utile lorsque l’on veut s’infiltrer quelque part, fut-ce une ancienne forteresse.

« Nan mais attendez, attendez, on s’emballe pas les gars : je ne suis pas un cambrioleur. En fait, je n’ai même pas de métier : tout ce que l’on sait, c’est que je fume la pipe toute la journée en comptant mes orteils.
– Ah, oui, je vois, vous êtes un peu un branleur, en fait ?
– C’est ça.
– Et l’aventure, ça vous tente au moins, non ?
– Non, ça me fait même cordialement chier mes bons amis.
– Et bien formidable, merci Gandalf, bien joué les Ressources Humaines. »

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Sauf que Gandalf étant un peu la béquille du scénario, il se contente de balancer « J’AI DIT QUE BILBO SERAIT SUPER ALORS VOUS DISCUTEZ PAS« . Et de marmonner des trucs comme quoi Bilbo, c’est un hobbit donc un cambrioleur naturel, et qu’il a un coeur gros comme ça alors il sera parfait, même s’il ne le sait pas lui-même (oui, c’est nul, chut). Pas de problème : les nains soumettent donc à Bilbo un contrat lui expliquant son paiement en cas de succès de l’opération (1/14e des richesses trouvées, Gandalf étant bénévole). Il lui suffit de le signer pour accepter, mais le bougre hésite. Et continue d’écouter les nains causer de ce qu’est l’aventure exacte dans laquelle ils veulent le plonger.

Vous vous souvenez des colonnes entières de réfugiés nains qui quittaient le plus grand royaume de leur race il y a quelques paragraphes ? Et bien à l’idée d’aller le reconquérir, seuls 12 ont répondu à l’appel de Thorin. Ah bon, mais pourquoi ? On ne le saura jamais. Les autres avaient sûrement piscine. Et au fait, pourquoi le reconquérir maintenant ? Parce que les nouvelles disent que les oiseaux retournent se poser sur le Mont Solitaire, chose qu’ils ne faisaient plus du vivant du dragon qui y a élu domicile, Smaug. Et les prophéties disent que ces oiseaux revenant sur le mont sont le signal de la reconquête pour les nains. Thorin a donc une théorie : plus personne n’a vu Smaug sortir de sa tanière depuis 60 ans. Il est peut-être tout simplement mort de sa belle mort au milieu de ses richesses mal acquises, tel un vulgaire petit vieux devant un épisode de Derrick… et la forteresse et ses trésors sont donc sans protection ! Il faut par conséquent que les nains aillent vite réoccuper l’endroit, sinon, il sera pillé, et jamais Erebor ne renaîtra. Et pour cela, les nains ont deux outils dans leur quête : une carte pour les ramener chez eux, et supposée garder le secret d’un accès caché à la forteresse, ainsi qu’une clé pour ouvrir ledit passage. Ce qui est très pratique puisque « l’entrée principale est scellée« .

Pardon ? Scellée ?

Attendez, on parle bien de l’entrée principale qu’un gros cul de dragon de plusieurs dizaines de tonnes a défoncé au début du film pour se frayer un chemin ? Celle où à chaque fois que Peter Jackson se sent obligé de faire un plan sur la forteresse abandonnée quand ils en parlent, on voit encore le trou géant dans la façade ? Et ne me dites pas que tout s’est effondré derrière le dragon quand il est rentré : on a eu droit à un beau plan de colonnes de réfugiés fuyant par ladite ouverture tout à l’heure. Mais c’est peut-être un dragon portugais qui, une fois son forfait accompli, a posé de petits parpaings derrière-lui, hein. Salauds de dragons qui prennent le travail des honnêtes artisans : on se souvient de la fois où ils ont construit le stade de France, ça commence à bien faire. Mais je m’égare.

Teufnain

En tout cas : l’idée de finir dans l’intestin grêle d’un dragon, malgré son exotisme, ne ravit pas Bilbo qui explique qu’il décline purement et simplement l’offre d’emploi. Il va plutôt aller se pieuter ; Et si demain les potes squatteurs de Gandalf (j’insiste : il tague, s’invite avec des potes, squatte et pille le frigo des honnêtes gens contre leur avis : il est quand même plus clodo grognon que magicien joyeux) sont encore là, il y aura distribution de coups de pieds velus au cul. Compris ?

Bilbo passe donc une nuit brève mais tranquille, et à son réveil, sa demeure est vidée des nains et autres magiciens, qui ont même pris le soin de nettoyer les traces de vomi de la veille. Trop heureux d’être ainsi de nouveau tranquille, le hobbit a du mal à contenir sa joie, mais finit cependant par croiser le chemin du contrat des nains l’invitant à rejoindre leur compagnie, qu’ils ont abandonné là. Le consultant, Bilbo fait un peu la moue, et puis allez : au diable la cohérence, après avoir bataillé des heures pour être tranquille, il décide de partir à l’aventure, allez hop !

Ne cherchez pas, c’est comme ça, pif pouf.

Bref : saisissant son manteau et ses affaires, le fier hobbit traverse donc la Comté en courant, tentant de rattraper la troupe des nains partie à l’aube. Et c’est heureux, car les petits barbus ne sont pas loin, et voyageant à dos de poney (seul Gandalf a un cheval pour se la péter), lui en ont même gardé un. Heureux de voir un nouveau membre rejoindre la troupe, même si celui-ci ne semble guère taillé pour l’aventure, nos héros cheminent donc lentement vers leur lointaine destination : l’intestin grêle de Smaug le Mont Solitaire.

La troupe voyage donc tranquillement jusqu’à un premier arrêt dans une forêt où nos héros entendent de lointains cris, que les nains identifient comme étant ceux d’orques. De petites troupes de ceux-ci écument en effet le pays, à la recherche d’or à piller, de fermes à brûler et de bons films à regarder. Autant vous dire qu’ils rentrent souvent bredouille sur ce dernier point mais là n’est pas la question. C’est l’occasion parfaite pour Balin, en vieux sage du groupe, d’expliquer que Thorin leur chef a trois ennemis jurés :

  • Les orques
  • Les elfes
  • Les utilisateurs d’Instagram

Les orques, déjà, parce que figurez-vous que quelques années après que les nains aient fui Erebor, le père de Thorin réunit une armée de vétérans de son royaume afin d’aller reconquérir… le royaume nain de la Moria, occupé par des orques.

Moui. Et sinon reconquérir TON royaume, non ? Non parce que je ne sais pas : tu aurais pu te rencarder sur comment buter un dragon et voir ce qu’il était possible de faire (du genre lui balancer du bétail empoisonné à grignoter). Non ? Mais peut-être préfères-tu aller tataner des types qui n’ont rien à voir avec la choucroute dans l’espoir de récupérer une forteresse probablement recouverte de fientes goblinoïdes au trésor dilapidé depuis des siècles ?

Qu’importe : durant la bataille, le père de Thorin est tombé sur le roi orque de la Moria, Azog, un gros orque albinos du genre bougon. Après avoir cordialement pété la gueule à papa Thorin, il tenta de tuer son fils. Sauf que Thorin réussit à se protéger d’un coup mortel en utilisant une branche de chêne qui traînait là, obtenant ainsi le surnom de « Thorin Ecu-de-Chêne« , et contre-attaqua en tranchant le bras du margoulin. Dixit Thorin lui-même « Azog est probablement mort de ses blessures, hohoho, personne n’aurait pu survivre à celles-ci, même si on ne retrouva jamais son cadavre, hahaha« .

Oui, vous venez bien de lire une phrase moisie issue des plus mauvais James Bond. Je me demande tellement si Azog est mort, holala ! Et si on va le revoir dans le film ! En tout cas, depuis, Thorin n’aime pas trop trop les orques (même si je doute qu’il les aimait avant, mais bon).

Donc sinon, Thorin n’aime pas trop non plus les elfes. Pas tant à cause de leur côté prout-prout ma chère que du fait que le jour où Smaug a attaqué la forteresse de ses ancêtres, les elfes s’étaient pointés avec toute une armée (Ah ?! Mais comment sont-ils arrivés si vite ? Nous ne le saurons jamais, tant chacun sait qu’en sus, une armée, c’est tellement rapide à déplacer) mais se sont dit qu’en fait, bof, les dragons c’est dangereux, cassons-nous. Et ce sous les yeux des réfugiés nains sortant encore à demi-cuits du royaume en flammes. Oui parce que non, les elfes ne se sont pas non plus dit « Tiens, des réfugiés, aidons-les » : non, ils se sont cassés en se disant que ça leur apprendrait l’humilité, à ces gros blaireaux de nains.

Du coup, Thorin leur en veut un peu, là encore.

Pour les utilisateurs d’Instagram, je crois qu’il n’y a même pas besoin d’explication : on comprend juste que Thorin est un nain de bon sens.

Flashback

Cela dit, on découvre que les orques qui traînent dans les bois ont repéré la troupe des nains. Chevauchant des ouargues, ces sortes d’énormes loups, ils restent à bonne distance et semblent très intéressés par cette cible, puisque l’un d’entre eux déclare « Préviens le maître que nous les avons trouvés« .

Je me demande TERRIBLEMENT qui est le « maître« , sachant qu’on vient d’évoquer un seul orque avec un nom qui en plus, ça tombe bien, est supposé être l’ennemi juré de Thorin. Dites bonjour à l’intrigue Hollywoodienne écrite sur un coin de nappe.

En tout cas, pas d’attaque cette nuit là : nos héros peuvent donc reprendre la route, sans que Bilbo ne fasse remarquer à Balin que c’est quand même curieux : il vient de lui raconter toute l’histoire de Thorin avec un accent de l’ex-URSS que certains nains semblent avoir et d’autres non, alors qu’ils sont tous originaires de la même forteresse. Mais bon, hein, s’il faut commencer à être cohérent aussi, pfou.

Le lendemain, la troupe qui progresse paisiblement finit par arriver à une ferme en ruine : visiblement, dans le coin, les orques se font plaisir. Gandalf propose donc aux nains de ne pas passer la nuit là, et de plutôt pousser jusqu’à Fondcombe, le havre elfique situé non loin.

« Comprenez-vous Thorin, il serait plus sûr de passer la nuit chez les elfes.
– Nan. On va dormir ici.
– Mais enfin, pourquoi ?
– Parce que les elfes, c’est rien que des gros pédés.
– Oui non mais d’accord, mais justement Thorin, pourquoi croyez-vous que j’ai envie de passer la nuit là-bas ? 
– … 
– Bien, bon, je vois, puisque c’est comme ça, moi, j’me casse, bande d’homophobes. »

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Et ce qui est dit est fait, puisque vexé par ces nains qui refusent de l’écouter, Gandalf grimpe sur sa monture et quitte la compagnie. On sent bien que quelques nains ne sont pas d’accord avec leur chef et qu’ils aimeraient bien que le vieux grigou reste encore un peu pour leur raconter comment autrefois, il fut aussi Magneto, mais ils n’en disent rien. Et installent donc leur camp pour la nuit dans les ruines de la ferme ravagée.

L’ambiance est bonne, le souper correct, et Bilbo se retrouve chargé d’aller apporter leur pitance à Jean-Jacques et Jean-Jacques qui montent la garde près des poneys. Sauf qu’en arrivant, les deux compères ont l’air bien préoccupés : ils ont beau compter et recompter, il manque des poneys.

« Où sont-ils ?
– C’est bien le problème Bilbo, nous ne savons pas.
– Peut-être qu’ils sont partis parce qu’ils avaient un truc à faire. Genre regarder Koh-Lanta, non ?
– Bilbo, ce sont de fucking poneys. 
– Pardon.
– Les fuckings poneys ne regardent pas Koh-Lanta. Encore, on chevaucherait des yorkshires, je vous dirais que c’est crédible, mais là, non, vous racontez des conneries mon vieux Bilbo, les poneys sont beaucoup trop intelligents. Tenez, rendez-vous utile et inspectez les traces autour du campement, vous devez savoir faire ça, non ? »

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Et des traces, Bilbo, Jean-Jacques et Jean-Jacques en trouvent vite. Des grosses traces de panards d’un fort beau calibre à côté d’arbres renversés… la chose qui a fait ça devait être vaguement balaise. Et les nains vaguement sourds pour ne pas entendre des arbres que l’on déracine à 5 mètres d’eux. Mais je dis ça, hein, bon. En tout cas, en suivant les empreintes, nos héros aperçoivent la lumière d’un feu… et trois trolls en train de préparer un ragoût, les poneys manquants à côté d’eux prêts à être découpés !

« Bon, Bilbo, là ça va être chaud patate mon gars. 
– Hein ?
– Non parce que tu es un cambrioleur, c’est ça ?
– Même pas, non. Je suis juste une quiche avec du poil aux pattes.
– Parfait. Bon alors écoute, tu vas aller voler les poneys. 
– Super plan les mecs : c’est tellement crédible : les trolls ne vont pas DU TOUT le remarquer, après tout, ce n’est que leur repas, repas qui bouge, pue et fait du bruit. S’il se barre, ils vont sûrement rester là à se dire que ce soir ils mangeront des carottes. Non, moi j’ai un meilleur plan : on va chercher les autres et on leur éclate la gueule tant qu’on a l’avantage de la surprise. Parce que même si je réussis à les voler, les trolls vont comprendre qu’il se passe un truc et commencer à courir les bois. Et sachant qu’ils sont à 20 mètres de notre camp, ils ne nous rateront pas.
– Ta gueule Bilbo. Tiens t’en au script.
– Ah oui, pardon : « D’accord les amis, comptez sur moi ! » »

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Bilbo approche donc discrètement (comprendre « vêtu de sa veste rouge pétard ») le camp des trolls, et note que ceux-ci parlent le langage commun, et sont en train de disserter sur la recette du soir. Faisant fi de leurs considérations culinaires, Bilbo s’approche donc des poneys et…

Non, attendez, je vous la fais.

Bilbo tente de détacher les poneys. Mais non, c’est risqué. Bon, il retente. Mais non, c’est vraiment risqué. Bon, allez : il retente. Ah non, un troll va le voir. Mais non. Bon, il reretente. Ah mais pfou, la corde est épaisse. Ah ! Un troll va le voir. Ah, non, c’est bon, rien en fait. Bon, il rereretente. Mais bon, c’est risqué. Tiens, un troll a un couteau ? Bon est-ce qu’il le vole ? Nan, déjà, il retente une fois encore de détacher les poneys. Mais non. Ah ! Un troll va le voir. Bon, le couteau ? Allez, il y va et s’avance. Non, en fait, non, il recule. Il retourne aux poneys. Ah, mais bon, le couteau quand même… bon, allez, il y va. Ah ! Un troll va le voir ! Vite, il se cache. C’est bon ? Allez, il va détacher les poneys. Tiens, la corde est trop épaisse ? Ah si seulement j’avais… ah mais oui, le couteau ! Bon allez : il y va. Oh ! Un troll va le voir ! Il se cache. Mais il le veut ce couteau ! Mais c’est risqué. Bon, il avance. Moui, non, il recule.

C’est chiant hein ? Imaginez-vous dans la salle face à cette scène sans fin. Vous le sentez poindre, le gros soupir ? Bon enfin en tout cas, voilà : maintenant, vous savez comment on peut faire 9 heures de film à partir d’un petit livre.

Bref : je vous passe encore les multiples hésitations et rebondissements sans intérêt : Bilbo finit par se faire attraper par les trolls lors d’une manoeuvre peu habile, et se retrouve comme une andouille.

Heureusement, Jean-Jacques et Jean-Jacques avaient surveillé la chose de loin, et prévenu leurs potes nains : ils volent donc à la rescousse du hobbit, les armes à la main, et s’ensuit une longue séance de combat sans intérêt, avec des passages « lol » hollywoodiens typiques, du genre l’un des nains un peu débilet qui combat… au lance-pierre. Okay, d’accord. Non mais en plus, c’est super drôle, hein, je viens de me péter deux côtes en le regardant tant le rire m’étreint. Voilà voilà. Merci, Peter Jackson.

Trolls

Donc, le combat dure encore et encore, jusqu’à ce que les trolls prennent Bilbo en otage, expliquant qu’ils vont un peu lui déchirer la gueule si les nains ne se calment pas tout de suite. Bien urbains, ces derniers obéissent… et finissent donc saucissonnés, prêts à être passés à la broche. A noter que les nains sont allongés à côté de leurs armes, mais ne pensent pas à essayer de défaire leurs liens avec les lames de ces dernières. Je… misère, c’était si dur de ne pas filmer les armes juste à côté pour virer une incohérence ? Allez, laissons tomber.

« Putain, bien joué Bilbo.
– Je parle bien aux nains qui viennent de faire une séquence de 5 minutes de combat avec des trolls qui n’ont même pas une égratignure à la cheville ?
– Ah oui, tiens, c’est rigolo. On dirait que le réalisateur a oublié de signaler que les coups d’épée dans la gueule, ça faisait vaguement mal. Je veux bien qu’ils aient la peau épaisse, mais dans le Seigneur des Anneaux, même des flèches les tuent. C’était pourtant lui aussi qui le réalisait, non ? Il devrait s’en souvenir, c’est ce qu’il racontait durant plus de 10 heures de film !
– Oui, mais en fait, c’est juste nul. 
– Ah oui, tiens. »

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Un peu ennuyé à l’idée de se faire grignoter, Bilbo cherche une ruse pour gagner du temps car les trolls ont une faiblesse : ils se transforment en pierre à la lumière du jour ! Or, l’aube n’est pas loin… il tente donc sa chance pour gagner du temps.

« Attendez amis trolls ! Vous ne devez pas cuire les nains à la broche !
– Ah oui et pourquoi ?
– Parce que je suis Pierre Martinet, et que je suis un traiteur intraitable. 
– Ça se tient, on t’écoute mec.
– Et bien heu… pour cuisiner des nains il… heu… il faut les écorcher vif. »

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Pardon ? Tu veux gagner du temps et tu demandes à ce que tous les nains soient tués, là, tout de suite, alors que jusqu’ici ils étaient seulement attachés à une broche (ils n’avaient même pas la broche dans le cucu, ce sont des trolls sympas) ? Mais tu es complètement con mon pauvre Bilbo ? Bon, qu’importe : il baratine encore un peu, et aperçoit du coin de l’oeil une forme qui fait woush-woush entre les arbres : Gandalf ! C’est aussi un ninja !

Aussi, après avoir fait gagner suffisamment de temps au magicien, Bilbo regarde avec bonheur celui-ci apparaître et fracasser une grosse pierre d’un seul coup de son bâton, découvrant derrière celle-ci la ligne d’horizon où, déjà, le soleil apparaît. A peine les rayons ont-ils touché les trolls que ceux-ci sont instantanément transformés en pierre : ouf ! La troupe est sauvée.

« Merci Gandalf ! T’assures chaussure !
– T’inquiète chaussette. Je suis comme ça moi, je suis…
– Oui enfin si tu pouvais nous détacher, ce serait cool aussi, hein. »

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S’empressant d’effectuer la tâche demandée, le magicien gris libère ses compagnons et disserte avec eux : c’est étonnant, des trolls si loin de leurs cachettes habituelles, à savoir essentiellement les forums de Hardware.fr. Mais puisqu’ils vivaient dans le coin, ces trolls devaient sûrement avoir une caverne pour s’abriter des rayons du soleil. Et un butin ! Allez les gars, tous sur le loot !

En fouillant un peu, nos héros trouvent bien une cachette, contenant pas mal d’or et d’objets précieux pris sur des voyageurs malheureux, ainsi que quelques épées peu banales : Tranchegueule, une épée qui bourre pas mal et que Gandalf s’attribue, Pètegob, une lame célèbre pour avoir transformé du gobelin en kiwi tranché à la chaîne, que Thorin récupère, et enfin une petite épée elfique qui est remise à Bilbo, et dont la lame devient bleue à chaque fois que des ennemis sont proches. Une sorte de Tom-Tom, quoi « Bon sang Thorin, mon épée devient bleue, ralentit sinon la gendarmerie va flasher les poneys !« .

Une fois tout le monde équipé, on décide d’enterrer l’or pour le récupérer plus tard, parce que ce n’est pas comme si on avait des poneys pour le transporter et que ça pourrait servir à acheter du matériel avant de se lancer à l’assaut du Mont Solitaire. Et ce n’est pas non plus comme si, en cas de réussite de la mission, les nains ne comptaient pas repasser par ici (bin oui, ils partent reconquérir leur terre natale, je le rappelle, c’est justement pour y rester). Bref, c’est très con. Mais on est plus à ça près.

Traveling

Car soudain, un bruit terrible se fait entendre : quelque chose d’autre approche au travers des bois à folle allure ! Un troll grognon ? Une meute d’orques ? Non ! Un truc qui n’a strictement rien à voir avec l’intrigue : Radagast le magicien brun et son traîneau tiré par des lapins !

Je… bon, oui, c’est nul, mais faisons semblant de rien quant au niveau consternant de ce film et détaillons un peu, car lors d’un bref flashback, nous apprenons qui est Radagast.

Figurez-vous que Gandalf le gris n’est pas le seul magicien des Terres du Milieu : il y a aussi Saroumane le blanc, le PDG de la United Magic Rabouins, et trois autres compères dont Radagast le brun. Lui, son truc, normalement, c’est de vivre au fond des bois complètement défoncé à la ganja. Comme c’est un film trop lolilol, les oiseaux lui font caca dessus et vivent dans ses cheveux. Bref, c’est un gros hippie.

Sauf que ces derniers temps, rien ne va plus dans la forêt jolie où il se pique habituellement : non pas qu’elle soit envahie d’autres toxicomanes, non, son vrai problème c’est que tous les animaux meurent. Et un jour, parmi les agonisants, Radagast a trouvé Kiki le hérisson, et a décidé de lui sauver la vie. Oui. Il est comme ça Radagast, à côté, Brigitte Bardot est une sorte d’Hitler animalier. Emmenant Kiki à l’abri de sa demeure, Radagast le tourne et retourne dans tous les sens, tentant de lui administrer moult remèdes voire de partager ses pétards avec lui pour apaiser ses souffrances. Hélas, l’animal finit tout de même par clamser : c’est la tristesse. Mais Radagast réalise une chose : si aucun remède n’a sauvé l’animal, c’est probablement que… il est en réalité victime d’un sort ! Vite : utilisant sa magie, le bougre tente d’exorciser le hérisson (je le redis, cette séance ne sert à rien) même s’il est mort, détail, et note que de sombres formes apparaissent devant ses fenêtres : des araignées géantes sont en train d’attaquer sa maison dans le même temps !

Et vous savez le plus fort ? C’est ce que ça n’a strictement aucun rapport ! Puisqu’alors que les bestioles commencent à tout péter pour rentrer tuer le mage, elles s’arrêtent net lorsqu’il finit d’exorciser le hérisson et que celui-ci se réveille. Et s’en vont tranquillement en sifflotant après avoir fait du rien.

Mais ? Pourquoi ? POURQUOI ? Si c’était pour tuer le mage, pourquoi s’arrêter ? Si c’était pour empêcher l’exorcisme de Kiki le hérisson, pourquoi ne pas savater son responsable ? Je… qui a pu écrire une telle merde ? Ça n’a strictement aucun sens.

Bon allez, on enchaîne : Radagast se demande ce que c’est que ce bordel, et décide d’aller suivre d’où venaient les araignées : d’une forteresse abandonnée dans les bois. Or, celle-ci a été réinvestie par un être maléfique : un nécromancien que nous appellerons Saucarré tellement il est difficile de deviner de qui il s’agit. Or, celui-ci a ramené à la vie des morts, dont un spectre qui tente de tabasser Radagast lorsque celui-ci approche de trop près. Heureusement, grâce au pouvoir de sa ganja enchantée, non seulement il parvient à se débarrasser du brigand, mais aussi à lui rabouiner son arme. Il s’en va donc en gambadant gaiement, bondit sur son ridicule traîneau à lapins, et fonce, fonce…

Jusqu’à arriver à Gandalf et aux nains près de la grotte des trolls (qu’il a localisés comment ? Ah oui : pouf), nous ramenant donc à notre aventure. Radagast conte donc son histoire, et même si Gandalf ne pige toujours pas ce que ces foutues araignées voulaient faire en défonçant la maison pendant l’exorcisme de Kiki le hérisson, il estime que tout cela est assez important à prendre en compte : il se passe quelque chose de louche dans les Terres du Milieu, et il compte bien identifier qui est ce mystérieux Monsieur Saucarré lorsqu’il en aura l’occasion.

Sauf que soudain, un autre bruit se fait entendre : encore ?!

Oui ! Cette fois, ce sont les orques sur ouargues qui ont rattrapé les nains et s’apprêtent à les boulotter : pas de souci, dit Radagast, j’ai un fucking traîneau à lapins, et vu mon odeur de pétard, je peux faire une diversion tranquille. Vous pendant ce temps : barrez-vous.

Plan qui est donc fidèlement suivi. Et qui permet donc à tous les ouargues et orques de courser un traîneau à lapins, ce qui non seulement donne l’air très con, mais les fait courir un moment. Ça ressemble un peu à une course de lévrier, sauf qu’au moins avec les lévriers, vous avez une petite chance de ne pas faire que perdre du fric à les regarder.

Radagast

« Mais ça doit pas être facile à manoeuvrer en forêt un traîneau, non ? » me direz-vous puisque vous méprisez mes comparaisons animalières de toute votre morgue. Mais soit, je vais répondre à votre légitime question car…

La forêt a disparu. Les trolls, tout ça, c’est fini. Tout le monde vient de se téléporter au milieu d’une sorte de lande désertique idéale pour filmer des courses poursuites. Je… oh la vache. C’est diablement mauvais. Mais, au montage, ils ne se sont pas dit « Tiens c’est rigolo, on a pas du tout fait les tournages aux mêmes endroits, ça va peut-être se voir ? » et bien non. Le fait de passer d’une forêt super dense à une lande sans un seul arbre jusqu’à l’horizon n’a visiblement choqué personne. Ou alors, ils se sont juste dit « Les spectateurs sont beaucoup trop cons, on s’en fout.« .

Moi je penche déjà pour une option, je vous laisse deviner.

En tout cas, la diversion dure un moment, mais les orques finissent cependant par repérer les nains. Et Radagast par… heu… sortir du film. Voilà voilà.

Les nains, eux, se disent que ça fait beaucoup d’orques à affronter quand même, et heureusement, découvrent l’entrée d’une curieuse galerie dans le sol de la lande : ni une, ni deux, ils bondissent tous dedans, alors qu’au même moment, des elfes surgissent de nulle part (on ne les avait vus sur aucun des plans dévoilant tout jusqu’à l’horizon 15 secondes avant, alors qu’en fait, ils étaient à 50 mètres de là, c’est fou, on dirait encore que ce film n’a même pas la qualité de réalisation d’une série B, c’est magique) et boutent les orques qui tenteraient la poursuite.

Les nains, eux, peu pressés de rencontrer des elfes, décident d’explorer la galerie et de la poursuivre pour mieux tomber au bout de celle-ci sur…

Fondcombe.

Attendez, on parle bien de Fondcombe, la riante vallée elfique ? Celle que là encore, on aurait dû peut-être voir, si les nains étaient juste à côté, lors des plans larges sur la lande ? Non plus ? Surtout quand les personnages insistent tous sur le fait que « Ouah, on était juste à côté ! » . Mais arrêtez ! Arrêtez le massacre ! Mais bordel, pourquoi est-ce que ce film semble être un enchaînement constant de ratages mis en évidence par les dialogues pour ceux qui les auraient loupés ?

Allez, je… bon, on est pas sorti. Continuons.

A Fondcombe, donc, les nains râlent un peu contre Gandalf, qui leur avoue que bon, okay, il a un peu tout fait pour les emmener dans cette direction, mais pour leur bien. Mais que l’on se rassure : les elfes se montrent accueillant avec leurs hôtes nains, et pardonnent même le côté bourru de Thorin, qui les traite en ennemis potentiels voire fait des commentaires sur tous ces elfes qui jouent à se claquer les fesses avec leurs serviettes dans les vestiaires après leur match hebdomadaire de croquet.

D’ailleurs, on notera que Peter Jackson a fait un effort : je ne sais pas si vous vous souvenez, mais dans Le Seigneur des Anneaux, le bougre avait un don pour prendre au casting des elfes qui avaient tout sauf des têtes d’elfes. Difficile de ne pas oublier le célèbre Elfe Gropif et son ami Elfe Fatass, ce dernier étant probablement la risée de la Lorien avec son bide en avant qui laissait supposer que contrairement aux autres elfes, il ne devait pas vraiment sauter de branche en branche, ou alors uniquement si on l’hélitreuillait. Encore un qui avait passé trop de temps vautré sur sa branche à mater du porn d’écureuils (le seul disponible sur place) au lieu de faire de l’exercice, mais passons.

Bref : à Fondcombe, Gandalf explique à Thorin que le maître des lieux, Elrond, est un érudit. Et comme la carte que les nains ont pour se rendre au Mont Solitaire est supposée contenir un message secret sur une entrée cachée selon Gandalf, il propose de demander de l’aide aux elfes. Thorin traîne un peu les pieds, et finit par accepter : à la lumière de la lune qui, ho bin ça tombe bien alors, est PILE alignée de la bonne manière pour lire le message caché sur la carte, il parvient à obtenir un message codé : « Quand la grive pète les cailloux, jouez donc du biniou » ou un truc du genre. Sûrement un message laissé derrière eux par les bretons, cet autre peuple mystérieux de la Terre du Milieu.

Bien : cela étant dit, Elrond invite Gandalf à le suivre. Car d’autres personnes sont ici et veulent le voir… à savoir Galadriel et Saroumane ! Gandalf fait donc sa tête de mauvais élève qui ne veut pas aller dans le bureau du directeur, et suit donc son hôte jusqu’à arriver face aux deux autres larrons assemblés autour d’une table.

« Alors Gandalf ! Comme ça on part à l’aventure son avertir son copain Saroumane ? C’est pas très sympa ça ! 
– Non mais désolé, mais en fait je voulais vous prévenir, mais en fait, tu vois, et bin le message, il a dû se perdre. Mais d’ailleurs, comment saviez-vous que l’on viendrait ici ?
– On a lu le scénario, comment veux-tu que l’on ait pu faire autrement ? Parce qu’en plus, c’est pas la porte à côté, hein.
– Okay. Bon, en attendant, je vous explique : j’accompagne les 13 nains parce que je pense qu’ils ont raison de vouloir reprendre leur royaume, et parce que si en plus on pouvait ne plus avoir Smaug le dragon sur les bras, ce serait pas mal cool.
– Moui. Autre chose ?
– Et bien en plus, figurez-vous que j’ai peur qu’une force maléfique ne soit en train de revenir en Terres du Milieu. Radagast m’a raconté qu’il a vu des morts se relever sous les ordres d’un mystérieux nécromancien qui avait l’apparence, le goût et l’odeur de Sauron. D’ailleurs, j’ai ramené comme preuve une épée que Radagast a fauchée à l’un des morts-vivants : une épée qui est supposée être enterrée avec son proprio depuis des plombes.
– Alors et d’une, ça prouve rien parce que Radagast, il est sous acide toute la journée, et de deux, si ça se trouve il a récupéré cette lame sur un mort après s’être découvert une passion nécrophile.
– Crédible.
– Oui, quant à Sauron, hohoho, hahaha ! Attendez, il a disparu et on a jamais retrouvé son corps ! Ca ne peut pas être lui !
– Vous avez remarqué comme dans tous les films, dès qu’un personnage dit cela, le mec dont il parle revient instantanément d’entre les morts ?
– Ah oui, c’est vrai que c’est très con. Une scène de plus avec des dialogues ratés ?
– C’est ça. Et je pense que c’est pas fini. »

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Et en effet, on monte le niveau d’un cran. Galadriel, qui jusqu’ici n’avait servi à rien, décide de devenir… télépathe ! Comme ça, pif-pouf ! Ainsi, elle peut discuter avec Gandalf pendant que Saroumane grogne comme quoi il n’était pas au courant de cette histoire de nain, que c’est scandaleux, et qu’il va confisquer son carnet de correspondance pour mettre un mot à ses parents. Mais que dit Galadriel ?

« Gandaaaaalf… Gandaaaalf… je communique avec vos pensées ! 
– Mes ?
– Je me disais bien qu’il y avait de l’écho. Bon, je tenais juste à vous dire : je suis grave d’accord.
– De ?
– La quête, le dragon, Sauron, tout ça… j’approuve. Continuez votre quête. Et allez, avouez : vous restez ici à discuter avec nous juste pour nous occuper pendant que les nains se barrent. Comme ça, Saroumane ne pourra pas les arrêter.
– Ah bon, ils se b… hahaha, hem non : oui, complètement, c’était mon plan depuis le début. »

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Et en effet : après avoir suivi Gandalf papoter encore quelques minutes pour dire du rien, et échanger avec Galadriel sur le fait qu’il lui suffit de l’appeler pour qu’elle apparaisse (quelle fille facile), le tout en tournant le dos à son interlocuteur en regardant le soleil se lever doucement, nous en revenons aux nains.

Fondcombe

Ces derniers se sont en effet barrés discrètement à l’aube, et marchent en file indienne sur un énième passage étroit pendant que la caméra tourne autour d’eux avec une musique pompeuse (… soupir). Après avoir traversé moult décors, nos héros finissent par une nuit de tempête à chercher un abri, errant sur une corniche glissante de montagne. Sauf qu’en réalité, il ne s’agit pas d’une corniche mais… d’une cavité dans la jambe d’un géant des montagnes assoupi ! Je vous passe les détails, mais le géant se lève, se tabasse avec des potes, se vautre, bref, encore 5mn de séquence hors de prix avec des géants qui se tapent sur la gueule probablement suite à un match de football des montagnes ayant mal tourné. A noter que durant l’affaire, Bilbo manque de peu de tomber, et ne doit son salut qu’à des nains qui lui tendent la main de justesse. Mais là encore, Peter Jackson  se vautre, en choisissant de mettre Bilbo en péril juste à côté de nains avec des lances. Et qui ne pensent pas à s’en servir pour lui tendre : à la place ils se contentent de faire l’habituel « Gnnn attrape ma main ! Aaaah mon bras est trop court !« , etc. Non vraiment, c’est vu, déjà vu,  et même pas bon. Et gratuitement incohérent, donc. Vivement la prochaine fois : « Vite, mon bras est trop court ! Ah, et ces 12 mètres de corde enroulés sur mon épaule qui gênent mes mouvements !« .

Nos nains s’en tirent malgré tout, et râlant sur le fait que Gandalf ne les ait pas encore rejoints, ils décident de s’abriter après ces aventures dans une grotte voisine, relativement petite et donc sûre puisque sans galeries inexplorées.

Profitons-en pour nous rendre complètement ailleurs : dans de vieilles ruines, loin de là, où les cavaliers orques et leurs ouargues sont venus faire leur rapport à leur chef… qui leur tourne le dos, l’air philosophe, mais en regardant la lune cette fois. Mais ? Bon sang, ça vous dirait pas de faire UNE SCENE où les gens se regardent quand ils se parlent ? C’est nul ! Nul ! Bon sang, vous allez voir, les mêmes mecs qui se moquent des Experts vont quand même réussir à trouver ce film génial alors qu’on y trouve les mêmes ficelles.

Bref, qui est le chef des orques ? Et bien figurez-vous – et là attention, c’est super incroyable – qu’il s’agit d’Azog, le seul orque avec un nom cité précédemment dans le film, et supposé mort ! Il lui manque toujours un bout de bras, mais les orques ayant de fichus chirurgiens, ils lui ont greffé à la place une pince à barbecue. Probablement pour animer les soirées de la Moria en agitant des merguez. Bon, c’est cool tout ça, mais à quoi sert cette scène ? Et bien aux orques à expliquer leur échec à leur maître :

« Seigneur Azog-main-de-merguez, nous avons échoué, huuu… les elfes… les elfes ont surgi alors que nous avions encerclé les nains… ils nous ont échappé !
– Alors tu mourras de ma main. Je veux la tête de Thorin Ecu de Chêne ! »

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Et notre homme exécute en effet le serviteur défaillant d’un seul coup de sa puissante musculature, puis s’en retourne caresser son ouargue personnel, aussi albinos que lui, en continuant de contempler l’horizon nocturne.

« Et sinon chef, vous pourriez nous expliquer pourquoi, alors que vous êtes un peu le boss de la Moria,vous vous baladez avec quatre pauvres orques et cinq ouargues à travers tout le pays alors que vous êtes supposé être un seigneur de guerre surpuissant ? Vous n’avez rien de mieux à faire ? Vous avez pas de hobby ? Ça vous dirait pas d’essayer le ping-pong par exemple ? On peut vous greffer une raquette à la place de la main si vous voulez hein !« 

Mais le chef orque n’aime pas le ping-pong, parce que ça oblige à regarder son adversaire en face. Aussi, la scène s’arrête ici.

Revenons à nos nains : alors que ces derniers pioncent tranquillement dans leur grotte de montagne, Bilbo se réveille, et note que la lame de son épée est devenue incroyablement bleue : ho bon sang, c’est qu’il y a pléthore d’ennemis à proximité ! Et en effet : soudain, le sol de la grotte s’ouvre littéralement en deux, et nos héros chutent tous dans une sorte d’immense toboggan en pierre (mais super patiné, hein, ils n’ont même pas une égratignure ou un accroc) et se retrouvent dans une cage au beau milieu d’une immense cavité sous la montagne où se balancent d’innombrables passerelles au-dessus d’un gouffre béant menant à une rivière souterrain.

Géant

Et nos héros ont à peine le temps de se demander ce qui leur l’arrive que des dizaines de gobelins jaillissent de partout et fondent sur eux, les empêchant de sortir leurs armes et les emmenant en une masse grouillante sur les passerelles vers une destination inconnue. Dans l’affaire, Bilbo parvient à s’échapper en… heu… marchant à 4 pattes. Et non, aucun gobelin ne remarque ce type en rouge vif entre eux, et ils le laissent donc derrière eux sans même le remarquer. Mais ? Mais ? Bouhouhou ! Arrêtez, s’il vous plait !

Bilbo se croit temporairement à l’abri, mais, erreur ! Un gobelin isolé l’a repéré se faufilant sur les passerelles, et bondit sur lui pour lui bourrer la gueule, oui ma bonne dame, le gobelin est comme ça. Hélas, la mêlée est si confuse entre les deux larrons que bientôt, ils tombent de leur passerelle et disparaissent dans l’immense gouffre au-dessous d’eux. Ouch.

C’est donc après une chute d’environ 400 mètres que nous retrouvons Bilbo, frais comme un gardon. Pardon ? Justifier sa survie ? Ahaha, mais non enfin, pourquoi ? On fait des incohérences à la pelle depuis deux heures maintenant, vous croyez vraiment qu’on va prendre le temps de faire un effort avec ce genre de détail ? Bref : Bilbo note que le gobelin qui l’avait agressé est tombé non loin… et qu’une autre créature est présente avec eux ! Elle, bien en forme : une créature grise et maigre aux yeux ronds qui donnent envie de la gifler qui tousse régulièrement en faisant « Gollum ! Gollum !« . Le bougre n’a pas repéré Bilbo, et se contente de sourire devant le gobelin inconscient : après l’avoir fini à coups de caillou sur la face, il compte bien le manger, ce qui, disons le, effraie un peu notre héros témoin des évènements, qui ne comprend guère ce qu’est cette étrange créature. Créature qui en tabassant le gobelin, a perdu un curieux anneau derrière elle, ainsi que des clés de BMW.

Sitôt que la chose a disparu avec sa prise, Bilbo récupère son épée (qui par un fameux hasard, était non seulement tombée à côté de lui, mais en plus couverte par des champignons pour éviter que l’on ne puisse voir sa lumière bleutée, c’est quand même bien fait), l’anneau qui était à côté, mais pas les clés de la bagnole parce que dans ce film, aucune route ne semble faire plus de 40 cm de large pour obliger tout le monde à se balader en file indienne alors bon, ça ne servirait à rien. Puis, il commence à s’avancer dans les profondeurs de la montagne. Bien vite, le fanfaron tombe nez-à-nez avec un petit lac souterrain obscur, où Gollum est en train de s’apprêter à manger sa proie. Mais entrapercevant la lumière de la lame de Bilbo, il l’abandonne, et tel un ninja, disparaît dans l’obscurité avant de réapparaître à côté de notre héros quelques instants plus tard, prêt à lui caillasser la margoulette.

Sauf que Bilbo est vif : il parvient à pointer son épée vers lui, arrêtant instantanément la créature qui ne semble guère aimer les lames elfiques (sa pire phobie après le savon, les dialogues cohérents et les imitations pathétiques). Intrigué, Gollum se demande qui peut bien être ce petit visiteur qui prétend se nommer Bilbo Sacquet et être un hobbit. Mais notre héros n’a guère de temps à perdre : il veut avant tout sortir d’ici. Et comme Gollum s’ennuie, il propose un jeu à Bilbo. Un duel d’énigmes.

Enigmes

Remarquez, ça aurait pu aussi être une partie de Time’s up, alors quelque part, ne nous plaignons pas.

Si Bilbo gagne, Gollum lui montre la sortie. Si Gollum gagne, il lui montre son gosier. Il sortira aussi, d’une certaine manière, mais aura un peu moins de succès à la Comté, disons.

Soit, dit Bilbo. J’te prends quand tu veux.

Et c’est parti pour 6 énigmes. Pas une ou deux, hein : 6. Et à chaque fois, les personnages réfléchissent pendant de longues, longues minutes à base de « Rhoooo« , « Attendez« , « Mais si je le sais ! » et hop, 15 minutes de meublées dites-donc. Cette scène est infernale, sans fin, et je vous avoue que j’ai prié pour que l’on me sorte de cette salle tant c’était non seulement nul, mais que les ficelles pour rallonger la sauce étaient si grosses que j’aurais pu me pendre avec. Et j’en ai vraiment eu envie.

Finalement, ce n’est que lorsque Bilbo pose la question « Qui c’est le plus fort, l’hippopotame ou l’éléphant ? » que Gollum sèche et que le concours est gagné. Mais le bougre étant mauvais perdant, il se dit que allez, bon : il va buter Bilbo quand même, parce que ça commence à bien faire les conneries quand même. Sauf que fouillant dans la poche de son pagne (si, si) pour y prendre l’anneau, son précieux, qui a le pouvoir de le rendre invisible, le bougre constate qu’il l’a perdu. Et que Bilbo l’a probablement volé. Ce gros bâtard.

C’est donc la grosse colère. Si.

Bilbo sent bien que tout cela flaire bon le pâté, et tente donc de s’enfuir, mais, las ! Gollum connait bien les tunnels et s’avère diablement rapide. Du moins, jusqu’à ce que, presque par hasard, Bilbo enfile l’anneau qu’il avait récupéré lorsque l’étrange personnage l’avait perdu, et devienne soudain invisible (d’ailleurs, si vous avez déjà vu le Seigneur des Anneaux, sachez que Peter Jackson recycle jusqu’au moindre plan : l’anneau qui tournoie au-dessus de Bilbo, la main dressée vers le ciel, l’objet qui ratterrit pile à son doigt, le tout au ralenti… Rrrzzz…) ! Suivant Gollum au travers du labyrinthe sous la montagne, celui-ci finit par l’amener devant une sortie. Sortie où Bilbo aperçoit… les nains !

Car pendant ce temps, il s’est passé des trucs du côté des nains, mais oui.

Après avoir été capturés par les gobelins, ceux-ci les ont emmenés devant Grogob, le roi local, qui s’est un peu moqué d’eux et a immédiatement reconnu Thorin (comment ? Probablement qu’ils ont Facebook sous la montagne), redoublant donc de mauvais esprit envers ce roi sans royaume. Il a quand même un peu flippé en notant que les nains se promenaient avec Pètegob, la lame connue pour être un peu le Baygon à gobelins. D’ailleurs, il a peur au point de reculer en hurlant rien qu’en la voyant posée au sol, alors que comme nous le verrons quelques minutes plus tard, la même dans les mains des nains, cette fois-ci grognons et équipés, ne lui fera pas du tout peur. Comme quoi, hein, mais bon : s’il fallait essayer de tenir plus d’une minute sans faire d’incohérences, aussi, hein…

Car justement : alors que les gobelins s’apprêtent à dépecer et torturer les nains histoire de déconner un peu, voici que soudain, une explosion lumineuse projette tout le monde au sol (mais sans les blesser, quand bien même ça désintègre tout ce qu’il y a à côté. Ah) c’est Gandalf ! Comment a-t-il su pour les nains prisonniers ? Comment est-il arrivé jusqu’à la salle du trône sans se faire croquer le cucu par les gobelins en maraude ? Et bien, c’est bien simple : ça ne mérite aucune explication !

« Allez les nains, remuez-vous le derche » leur hurle le magicien pistonné par le script bancal.

Aussi, sautant sur leurs pieds, nos héros se saisissent de leurs armes, et s’ensuit une bataille que je décrirai ainsi :

  1. Les nains courent sur une passerelle en essayant de fuir
  2. Soudain, 8D6 gobelins leur tombent dessus en faisant « Grrreeeuu »
  3. Grâce à d’habiles moulinets, tous les gobelins tombent dans le vide
  4. La troupe peut continuer

Répétez ça sur, disons, 12 passerelles, et vous avez l’intégralité de la scène. Oui, c’est assez chiant. Pas autant qu’un duel d’énigmes sans fin, mais pas loin quand même. Au final, le roi des gobelins, donc, qui a pour principal rôle de hurler le nom de chaque arme brandie par les gentils pour rappeler qu’ils ne se battent pas avec des couteaux à beurre (d’ailleurs, il ne donne pas qu’un nom c’est du genre « HO REGARDEZ ! ILS BRANDISSENT TRANCHEGUEULE, L’EPEE QUI MEULE SEVERE, AUSSI CONNUE SOUS LE NOM DE MARTEAU A MARGOULINS ! SAVIEZ-VOUS QUE CHEZ LES ELFES ON L’APPELLE N’GOLO, CE QUI SIGNIFIE AUSSI « FENDOIR A BLAIREAUX ? » : en fait, ils ne sont pas poursuivis par le roi des gobelins mais par Wikipédia) rattrape le petit groupe de fugitifs pour qu’ils ne puissent échapper à sa sapience. Et comme je vous le disais, le pauvre a beau hurler qu’il craint toutes ces lames plus que tout, même quand il n’y a personne pour les tenir, il n’est plus impressionné du tout sitôt qu’elles sont brandies face à lui par des guerriers expérimentés. Oui, c’est absolument nul, mais si vous ne le remarquez que maintenant, bon.

Bastonnains

Bref : en tout cas, après avoir vaincu le roi des gobelins super facilement, je vous passe les détails mais nos héros ont eux aussi tous chuté dans le gouffre sous les passerelles gobelines, tout comme Bilbo l’avait fait un moment plus tôt. Là encore, et après un curieux effet spécial bien raté, ils survivent tous à une chute de plusieurs centaines de mètres, et n’ont même pas un bleu lorsque le cadavre du roi des gobelins choit sur leur gueule depuis la même hauteur alors qu’il doit bien peser sa tonne cinq. Du détail on vous dit.

Par conséquent, c’est comme ça que Bilbo et les nains se sont retrouvés au même endroit. Et ont pu se retrouver près d’une sortie, qu’ils ont prise sans trop se faire prier.

A noter qu’une fois dehors, Bilbo n’a pas encore retiré son anneau et est donc encore invisible, aussi entend-t-il Thorin dire, lorsque Gandalf demande où est Bilbo, que « Cette petite fiente a probablement fui pour retourner dans son confort petit bourgeois« . Il n’en faut pas plus à Bilbo pour aller retirer son anneau dans une cachette (il veut garder ce secret pour lui) et surgir en disant « Ahaha, et bien non Thorin, je suis là parce que je suis trop un mec cool.« 

Tout le monde embraierait bien sur le sujet, sauf que soudain, nos héros constatent une chose terrible : Azog et ses ouargues les ont retrouvés ! Vite, il n’y a pas une minute à perdre, fuyons !

Hélas, l’endroit n’est pas vraiment pratique pour ce genre d’exercice, puisque nos héros découvrent qu’ils sont en fait sur une falaise, et qu’il n’y a logiquement au bout de celle-ci que le vide… tant pis ! Gandalf donne l’ordre de grimper aux arbres, tant les ouargues sont connus pour être des quiches en escalade, puisqu’à l’école ils séchaient pour aller fumer derrière le gymnase. Les nains ont donc tôt fait d’agir en conséquence, et de noter qu’en effet, la troupe est bien commandée par Azog, le terrible ennemi de Thorin.

Histoire de quand même leur bourrer un peu la gueule et de riposter face aux ouargues, Gandalf utilise ses puissants pouvoirs de mage, non pas pour refaire une énorme explosion dans leur face mais pour… enflammer des pommes de pin. Hmm. Moui, d’accord. Bien bien bien. Jetant le tout dans la gueule des ouargues, ceux-ci reculent alors que le sol s’enflamme devant eux. Mais pour autant, rien n’est gagné. Car non seulement l’ennemi n’a reculé que de quelques mètres, mais en plus le grand arbre dans lequel la troupe a trouvé refuge commence à montrer des signes de faiblesse. Pas de problème : Gandalf décide d’en parler à un papillon.

« Papillon, petit papillon, pourrais-tu nous aider ?
– Ecoutez Gandalf, je suis un papillon. Vous croyez quoi, que je vais vous ramener un hélicoptère ? 
– Papillon, petit papillon, tu te bouges ou c’est Baygon. »

0

Un peu blasé, le papillon se casse donc. Et pendant ce temps, Thorin, lui, en a un peu marre de poireauter dans un arbre : il décide donc d’en descendre pour aller se détendre un peu, par exemple en cassant la gueule à Azog. Bon, petit détail : Azog (orque géant) monté sur Mirza (ouargue géant) charge à pleine vitesse le nain, et lui enfonce sa masse d’arme en plein dans la gueule.

Vous allez me dire « Ho non, Thorin meurt ?« 

Non. Ça lui fait juste une coupure au nez.

Non, je ne déconne pas. Et puis pas une grosse coupure, hein, vous savez, ces blessures de film qui sont toujours entourées de noir comme si le mec avait à demi-brûlé en prenant le coup. Ah non mais c’est moisi jusqu’au bout, hein ! D’ailleurs, pour en rajouter une couche, Mirza choppe Thorin dans sa gueule et le mâchouille un petit moment, mais ça va, merci là encore, ça ne lui fait rien. Détail amusant : lorsque Thorin se libère de la gueule de l’animal et tombe au sol d’une hauteur d’environ un mètre cinquante… cela l’assomme.

Vous vous souvenez des chutes de 400 mètres il y a 10 minutes qui ne faisaient pas un bleu ? Oui, moi aussi.

Arbre

Bref, finalement, c’est Bilbo qui doit voler à la rescousse du nain, et s’il tient Azog à distance par le pouvoir de la coolitude, il ne parvient pas à le vaincre. Et alors que les ouargues vont en finir avec tous ces petits personnages… les renforts ramenés par l’ami gentil Papillon arrivent ! Il s’agit des aigles géants, les potes de Gandalf, qui devaient donc être juste à côté pour qu’un papillon vole jusqu’à eux en 2 minutes. En tout cas, ils emportent dans les airs les nains, conscients ou non, les magiciens et les hobbits, et les emmènent loin d’Azog et sa troupe, jusqu’à une plate-forme rocheuse en sécurité.

De là, et alors que le soleil venait à peine de se coucher, hop, il se relève déjà (non mais c’est si compliqué que ça à gérer ? Un stagiaire saurait le faire !) pour dévoiler un spectacle intéressant : au loin, le Mont Solitaire est visible !

« Voilà qui promet de belles aventures« , s’exclament nos héros en regardant l’horizon, alors qu’une grive s’envole devant eux. « Même si comme à chaque film, Gandalf appelle les aigles à la fin au lieu de s’en servir de taxi aérien pour que l’on arrive à destination sans risquer 20 fois notre peau.« 

Et la grive, ignorant les trous de l’intrigue, volant jusqu’au Mont Solitaire, tape un escargot si fort contre la paroi rocheuse que cela résonne jusqu’au coeur de l’ancienne forteresse naine (oui, c’est un oiseau sous stéroïdes), où la caméra déambule jusqu’à la salle du trésor… où il y a du mouvement : un museau s’agite, un oeil s’ouvre : Smaug est encore vivant, et bien vivant, contrairement à 20% des spectateurs morts de vieillesse durant la scène des énigmes !

Et… FIN !

Aigles

___________________________________

« Cate ! Cate ! Tournez-vous Cate ! Souriez !« 

Les photographes se pressent sur les bords du tapis rouge, poussant sur le cordon de sécurité malgré la vigilance des agents chargés de s’assurer de l’intégrité d’icelui. Dans les derniers rangs des preneurs d’images, certains sont déjà occupés à contempler leurs prises du jour. « Radieuse« , « épatante« , « incroyable » : les mots ne manquent pas pour qualifier la photogénie naturelle de l’actrice. Pour les photographes, la journée a été bonne. Il est rare qu’une comédienne d’un tel niveau prenne autant de temps pour poser.

Une bien belle rencontre, en somme.

« Espèce de monstre ! »

Lance cependant Cate au travers de son bâillon, alors que je la dépose dans le coffre de ma berline. « Que croyez-vous ? Tout le monde doit être à ma recherche à l’heure qu’il est ! Je suis supposée être en train de monter les marches, ils vont s’en apercevoir, toute la ville sera bientôt à vos trousses espèce de dégénéré !« 

Me tournant vers l’agitation visible au coin de la rue, alors que des badauds vont et viennent en tournant les têtes vers les marches où l’on entend distinctement les cris de « Cate ! Par ici Cate ! Souriez, oui !« , je me contentai de sourire vers elle.

« J’en doute, jeune fille. J’en doute.« 

Et refermant le coffre sur la malheureuse, j’imaginais déjà la magie du jour à venir.

Demain, les plus grands magazines auraient pour couverture une salade niçoise.

319 réponses à “Le Hobbit : un spoiler inattendu

  1. « Sauf qu’à force d’accumuler des richesses, y compris une splendide pierre semblable à nulle autre appelée « Coeur de la Montagne », cela a fini par attirer, non pas des traders, mais une bête un poil moins dangereuse : un dragon.  »

    Je ne suis pas d’accord, regardez ce que certains traders sont capable de faire à l’économie et à quel point tout le monde en souffre… alors qu’un dragon, ça dort dans ses piécettes d’or et il nous fout la paix !

  2. Cher Odieux, j’ai passé un aussi bon moment à vous lire qu’a regarder le film.Je compte sur vous l’année prochaine, si l’humanité passe la nuit.

  3. C’est marrant comme tes (tu permets que j’te tutoie ? Allez ouais, paske chuis cool) spoilers sont vachement plus fun quand on a vu le film avant. Ceci dit, je me suis moins endormi pendant la scène des énigmes que celle des douze passerelles du royaume des gobs, perso.

    • Normal : La scène des énigmes est tirée du bouquin de Tolkien, alors que la scène des passerelles c’est du Grand Pestacle By Hollywood qui n’a vraiment, mais vraiment, absolument rien à voir avec le livre.

      C’est assez décevant de voir que non seulement P. Jackson a gardé les quelques incohérences scénaristiques de Tolkien, mais qu’en plus il s’est senti obligé d’en rajouter une bonne grosse louche, des fois que ça suffisait pas.

  4. Je n’ai pas encore fini de tout lire, mais si je puis me permettre, juste, Galadriel fait déjà de la télépathie dans le premier Seigneur des Anneaux, donc ce n’est pas vraiment une nouveauté. (De la téléportation, il ne me semble pas, par contre.)

    Et j’aurais une question pour vous Monsieur Connard. Je sais qu’il faut prendre vos articles au second degrés, et ainsi de suite, mais avez-vous honnêtement détesté le film cette fois ? :)

  5. Ne serait-ce pas Edge au lieu de Triple H dans les premières images?
    La scène la plus chiante pour moi a été celle du combat des géants de pierre, et donc oui 9h de film qu’il a meublé un peu comme il a voulu le Peter, en piquant des idées dans les autres bouquins de Tolkien.
    Sinon, je n’avais pas remarqué les levés et couchés de soleil à répétition. Par contre, les plans où on les voit en file indienne avec de magnifiques décors on peut pas les louper, ça prend la moitié du film je pense…

    • En ce qui me concerne, la pire scène de remplissage est lorsque, sur l’arbre, on a des plans successif d’Azog et de Trhaïn. Cela donne quelque chose comme « nain regarde orc ; orc regarde nain ; nain regarde orc ; orc regarde nain… »

      • J’ai beaucoup aimé le film mais j’ai adoré l’epic spoiler :D
        Bon après, le coup de « 9h de film pour 400 pages », même si l’empreinte du méchant capitalisme est indiscutable faut pas non plus oublier que l’Oeuvre de Tolkien c’est un peu plus que Bilbo et le SdA. Si PJ a décidé d’en faire trois films c’est aussi parce que les bouquins sont ultra référencés entre eux (des fois un peu hermétiques) et qu’il voulait du coup caser des bouts du Silmarillion et des Contes & Légendes inachevés pour qu’on comprenne un peu mieux. C’est plutôt louable :)

        « HO REGARDEZ ! ILS BRANDISSENT TRANCHEGUEULE, L’EPEE QUI MEULE SEVERE, AUSSI CONNUE SOUS LE NOM DE MARTEAU A MARGOULINS ! SAVIEZ-VOUS QUE CHEZ LES ELFES ON L’APPELLE N’GOLO, CE QUI SIGNIFIE AUSSI « FENDOIR A BLAIREAUX ? »

        Grogob m’a tuer

  6. Joli spoil même si j’ai personnellement apprécié le film. Vous auriez également pu souligner le fait que les orcs d’Azog soient toujours pile juste derrière les nains sur plusieurs centaines de kilomètres sans jamais les rattraper, la fantastique résistance de la « vaisselle d’acier » de Bilbo qui ne se casse pas quand on la balance d’un bout à l’autre de la pièce ou la fantastique scène où les nains repoussent les gobelins dans le vide à l’aide d’un long pieu tandis que lesdits gobelins arrivent toujours par vagues juste assez nombreuses pour pouvoir être tous renversés d’un coup et avec juste assez d’espace entre les vagues pour replacer le pieux. (Je n’étais même pas ironique en disant avoir aimé, il en faut plus pour me perturber)

    Au niveau des images par contre c’était bien mais plus jamais ça s’il vous plait. Ça casse le rythme de lecture de devoir attendre que la séquence animé revienne au début (encore faut-il d’ailleurs deviner où es le début) et il faut lire très vite le texte sous peine de devoir attendre de nouveau que l’image se recharge pour lire les trois derniers mots…

    A part ça merci.

  7. Berhier ? Le même Berthier des messages informatifs ? Celui qui commande des pizzas, parle de Pokémon et offre des places à des concerts de Techno HardCore ?

    Sacré Berthier !

  8. Bonsoir votre blog très drôle féclitiations
    Pour votre prochain article je suggère une introduction qui serait une sorte de « brain-storming » fictif de l’équipe de production je m’explique. On pourrait voir Peter Jackson dire par exemple « ahah j’arnaque les imbéciles de spectateurs, ils vont payer 7,50 euros leur place sans se rendre compte que l’épée de Frodon est cachée derrière les champignons malgré la chute ce qui est invraisemblable ».
    et d’autres trucs drôles il pourrait même s’adresser à une secrétaire imaginaire ?
    On pourrait aussi imaginer plus de blagues sur les coiffures des nains etc. Auteur de plusieurs dizaines de critiques censurées par nanarland entre 2002 et 2004, j’ai de nombreux conseils de ce tpye à vous donnez contactez-(moi.

    • Hum… Je ne dit pas que les idées évoquées sont mauvaises, mais l’OC écrit un blog pour y mettre les siennes et y exposer son humour qui s’avère très satisfaisant sans ajout. Si vous souhaitez en faire de même n’hésitez pas à vous faire votre propre blog que je viendrais sans doute alors visiter mais je ne pense pas que le maitre des lieux ait besoin de conseils de rédaction, aussi éclairés puissent-ils être.

      Je vous prie de ne pas y voir injure. :)

      • « Auteur de plusieurs dizaines de critiques censurées par nanarland entre 2002 et 2004 » –> je pense que cette personne faisait usage de second degré…

  9. Les gifs sont carrément trop rapides, on n’a pas le temps de les lires …. dommage, les premiers sont extrêmement drôles …..

    Sinon, excellent spoiler, comme d’habitude, bien que je regrette de n’avoir pas lu le livre (faudrait que je m’y mette, il m’attend sur la table de nuit depuis des lustres ^^), j’ai une petite question : ceux qui ont lu le bouquin pourraient-ils nous dire quels trous de l’intrigue sont dû à Tolkien et quels sont ceux que l’on doit à P.J. ?

    Sur ce, merci monsieur Connard pour tout ce que vous faites, et à votre prochain article ;)

    • Azog n’existe pas. Bilbo ne sait pas se battre. Vraiment. Radagast n’apparait pas, ou quasiment pas, même si on a quelques rumeurs sur le Nécromancien. Pas le moindre souvenir de racisme anti-elfe. Pas de Saroumane. Beaucoup moins de combat. Par contre, on a toujours Gandalf qui sort de nul part pour sauver la mise, et qui est trotrofort.
      (Tout ça vient de vieux souvenirs, par contre, donc sujet à caution)

      • En revanche, j’ai souvenance de racisme envers les efles : Quand le groupe des 13 se fait enfermer dans la forteresse elfique, il me semble me souvenir que Thorin refuse catégoriquement de causer avec eux! Parce que ce sont des elfes.
        Sinon:

        Radagast n’apparait pas du tout dans le Hobbit, il me semble seulement que Gandalf se présente auprès de Beorn comme étant de la même famille. (Beorn étant ami de Radagast).

        Les géants des montagnes sont tout à fait anecdotiques, on les aperçoit au loin, on ne leur marche pas sur les guibolles. (Comme le dit Mr.Connard : séquence dispendieuse et inutile.)

        Il n’y a aucun groupe d’orques à leur poursuite, ce sont les gobelins qui coursent la troupe.

        Enfin, … sans vouloir être relou à comparer le livre et le film, j’ai quand même un excellent souvenir du bouquin!

      • Ah oui, ça me revient vaguement, quand ils sont avec les elfes dans les arbres, effectivement, ils n’aiment pas trop les elfes.

      • Mmmmm non. En fait Jackson mélange deux livres de Tolkien pour cette trilogie, à savoir Bilbo le Hobbit et les Contes et Légendes Inachevées (Radagast, tout le truc du Nécromancien avece Saroumane, etc.).
        D’allieurs il est possible que le deuxième film soit uniquement centré sur les Contes Inachevés, et que l’histoire de Bilbo à proprement parler reprenne à partir du troisième.

      • Azog existe bel et bien, je vais un peu spoiler en disant que c’est le fils ou le cousin (mémoire de merde) du roi des gobs sous la montagne, et que comme il tire la tronche que les nains l’ait tué, il attaque Thorin a Erebor a la fin du bouquin lors de la bataille des cinq armées. Et dans Bilbo en soit, on entend parler de Saroumane, du Nécro et de Radagast, mais ce sont des passages de narration indirects, ils sont juste évoqués.

      • Il existe peut-être, mais dans la partie qui est reprise dans le film, il ne joue absolument aucun rôle, n’est ni présent ni évoqué. Non ?

      • Dans le livre, Azog a bien été tué par Thorin devant la Moria, et donc ne fait pas de grand retour sur un Warg blanc. Radagast n’apparaît pas non plus, et dans les Contes et Légendes Inachevés, ce n’est même pas lui qui se rend en premier à Dol Guldur, et il n’est jamais fait mention d’un traîneau tiré par des lapins.

      • Si si, l’histoire de la Moria est évoquée, ainsi que la mort de Thror, il me semble,… mais ce qui est certain c’est que le fils d’Azog (Bolg) débaroule à la bataille des cinq armées. Et donc il y a allusion à Azog, puisque Tolkien nous donne souvent l’arbre généalogique.

      • Le Passeur: Non, les extraits du deuxième film sont déjà là et apparemment il y aura de la visite à Beorn et de l’escapade dans des tonneaux de vin pour s’échapper de la demeure de Thranduil, donc ça sera bien la suite des aventures de Thorin & co. Puis bon je sais bien que jusque là y a eu pas mal d’incohérences mais de là à zapper la quête des nains pendant tout le deuxième film de la trilogie sur la quête des nains… Faut pas pousser quand même.

    • /!\ SPOILER/!\
      Azog existe, c’est effectivement le roi des orques de la Moria. Thror, grand-père de Thorin, ancien roi sous la Montagne, se balade du côté de la Moria pour essayer de se faufiler en douce, voir si la place est libre. Il se fait pécho par Azog et décapiter. Fâchés, Thraïn et Thorin réunissent une armée et attaquent Azog, c’est le flashback que l’on voit dans le film, sauf qu’Azog meurt, et que Thraïn n’a pas « disparu » mais est fait prisonnier par Sauron à Dol Guldur. C’est d’ailleurs en explorant les geôles que Gandalf le trouve et récupère la carte et la clé. Le « fils » d’Azog, Bolg, dirigera alors les orques de la Moria lors de la bataille des 5 armées. Sorry Mr Connard, vous avez attiré les geeks sur ce coup_là ;)

      • Désolé, mais le vieux qui ressuscitent les morts… C’est le Nécromancien, non ? Je ne pense pas que ce soit Sauron.

        /!\ SPOILER/!\

        Sinon, je crois me souvenir que Gandalf latte la gueule au Nécromancien, qui a corrompu la forêt où réside le « roi » des elfes hors-champs dans le livre, non ?

      • « Sinon, je crois me souvenir que Gandalf latte la gueule au Nécromancien, qui a corrompu la forêt où réside le « roi » des elfes hors-champs dans le livre, non ? »

        Il le repousse seulement, et me semble-t-il avec l’aide des deux autres magiciens (Saroumane et Radagast, sachant que les deux bleus, ils ont jamais servi à quelque chose).
        D’ailleurs, quand les nains commencent à ouvrir leur gueule genre « Faudrait péter la gueule du Nécromancien parce qu’il a osé toucher à la famille de Thorïn », Gandalf les remet gentiment en place en expliquant que c’est du trop gros gibier pour eux, et qu’ils ont déjà un dragon à s’occuper.

    •  » j’ai une petite question : ceux qui ont lu le bouquin pourraient-ils nous dire quels trous de l’intrigue sont dû à Tolkien et quels sont ceux que l’on doit à P.J. ? »

      → Dans le bouquin, la plupart des trous d’intrigues relevés par l’Odieux (je n’ai pas vu le film, je ne peux pas confirmer) sont expliqués en détail (c’est plus facile dans un livre que dans un film), et ne sont donc plus des trous, mais des passages complètement cohérents.
      Exemples parmi tant d’autre : oui on peut passer à côté de Fondcombe sans la voir : c’est la magie d’Elrond (et de son anneau) qui permet de dissimuler ce havre, et qui fait qu’il a toujours pu survivre.
      Oui les elfes peuvent apparaître alors que la caméra a regardé tout autour : le niveau de camouflage de cette race est surnaturel.
      Oui Galadriel peut parler télépathiquement avec Gandalf : pouvoir de base de leurs anneaux.
      Etc…

      • Pouvoir de base de leurs anneaux…peut-être mais Gandalf à cette époque n’a pas encore vu Cirdan aux Havres Gris et n’est pas encore le détenteur de Narya l’anneau du feu.
        (Sinon j’ajouterais que je ne me rappelle aucunement de ce « pouvoir de base » dans aucun ouvrage de Tolkien…cela ne viendrait-il pas plutôt des carac des anneaux reprises/ré-inventées dans un RPG quelconque ??)

  10. Aaaaah.
    J’avoue que je vous trouvais en petite forme pour votre article sur les jeux vidéos, mais je comprends aujourd’hui que c’était pour mettre en valeur cet article.
    Toutes mes félicitations.

    Mention spéciale pour
    « Papillon, petit papillon, tu te bouges ou c’est Baygon.”
    qui pose le niveau de Gandalf le bourré en magie.

    Merci beaucoup pour cet intermède de noël

  11. «relativement petite est donc sûre puisque sans galeries inexplorées.»

    «relativement petite ET donc sûre puisque sans galeries inexplorées.»

    Sinon, en voyant le film, je m’attendais bien à le voir spoilé. Par contre, je suis étonné de ne pas avoir vu plus mis en avant le fait que la diversion faite par Radagast soit dans la même direction que le trajet des nains, au lieu d’entrainer les wargs dans la direction opposé ! D’une logique imparable. Et accessoirement, du Bilbo capable d’échanger une dizaine de passes d’armes à grande vitesse avec un gobelin en colère, alors qu’il est censé ne pas savoir se battre. Enfin, vu cette scène et la scène où il se bat contre le grand méchant rajouté du film, il a au contraire dû être entrainé pendant toute son enfance par les meilleurs bretteurs hobbits de la comté…

    • effectivement, et, en plus de ça, il semble tourner en rond autour d’eux si bien qu’au lieu de les envoyer à des kms, après plusieurs minutes, ils sont toujours autant en danger qu’avant

  12. Pleurer de rire après avoir pleurer de dégout, … Voilà le vrai sens de la résilience ! Merci connard. Je suis sidéré de voir que « Le Hobbit » est autant plébiscité, ça me rend même grognon, comment est-il possible de prétendre aimer un film aussi mal ficelé,…(En outre, bien que ce ne soit qu’affaire de gout, je le trouve moche : photographie, effet spéciaux, cgi,… dégueu!!!)Et qui plus est: le film le plus cher de l’histoire du cinéma. Merde quoi! Faut boycotter des trucs pareils.

  13. J’ai envie de te frapper l’auteur
    tu parles de ce que tu ne connais pas…
    rien que pour info : quand bilbo dit : « tu devras t’occuper de la maison quand… »
    il parle de son exode chez les elfes, et pas de sa mort…
    je vomis sur ton pavé que 2 personnes ont du lire en entier
    démolir ainsi une histoire merveilleuse écrite par Tolkien, c’est vraiment hautain
    tu n’as pas idée du monde créer par l’auteur, et du brio de PJ d’avoir sur l’adapter
    j’ai pitié pour toi

    • ok navré, j’ai pas lu l’avertissement du site ( du coup merci de supprimer mon commentaire juste au dessus, d’autant plus que toutes mes infos y reside )
      ps: j’aime qd meme pas trop le concept

      • Je suis fan du epic-fail dans le commentaire #1 de Gilles… De et de la repentance qui est auto-re-trollée grace au « ps » dans le commentaire #2.
        Gilles, tu m’as fait ma soirée !

    • Gilles, il ne la démolit pas vraiment. En tout cas ce n’est rien comparé à certains de ses chefs-d’œuvre du genre (pour plus de plaisir, consulter Prométheus et La planète des singes: Les origines).
      Le coup d’Azog est quand même bassement hollywoodien et n’a rien à voir avec ce qu’a écrit Tolkien, faut l’admettre. Et j’aimerais bien savoir pourquoi Tolkien fait intervenir Gwaihir et ses aigles dans toutes ses histoires pour sauver les héros au dernier moment, mais qu’il ne pense pas à faire déposer Frodon et son anneau directement à la Montagne du destin, ou bien Thorin et son équipe devant le Mont Solitaire. Bon, ok, ça gagnerait en crédibilité, mais on perdrait 300 pages quand même.

      Et pour adapter un bouquin de 400 pages, soit l’équivalent d’un seul LOTR, en trois films, il faut quand même que Peter Jackson se soit donné sur les rallonges inutiles…

      Même en ayant bien aimé le film, et en appréciant l’œuvre de Tolkien, ce spoiler n’est pas si outrageant pour l’un comme pour l’autre selon moi. Et puis, un Odieux Connard sans mauvaise foi, ce ne serait plus aussi savoureux.

      Cher Odieux, aucune allusions à la fin du monde d’aujourd’hui? Je reste quelque peu sur ma faim (fin?).

      • Pour les Aigles c’est assez simple hein, ce ne sont pas des taxis, et si Gandalf en appelait un en lui demandant de leur faire gagner du temps il lui rirait au nez et ne viendrait même plus lui sauver les miches!

      • Surtout que pour aller à la montagne du destin faut y aller fufu, sinon le noeil de Sauron va te mettre cher, donc à dos de gros aigle géant c’est pas forcement la meilleure manière.

      • J’ai adoré le film mais l’un des principaux trucs que je reproche à Peter Jackson c’est de montrer les aigles comme ça, « On vient vous sauver les miches et on se barre ». Lisez les livres ! Les Aigles sont un peuple puissant et fier. Après les avoir sauvé leur roi discute avec Gandalf au lieu de partir sans rien dire. Les Aigles c’est peut-être la seule adaptation que PJ a vraiment raté.

      • et en plus de ça, on a l’impression qu’il a fait des très longs films pour chacun des trois parce que s’il avait fait 90 minutes, on aurait dit qu’il arrivait à peine à en faire trois et qu’il avait rallongé la sauce, enfin c’est ce qu’on dit quand même mais je comprends sa logique

    • Parce que l’exode chez les elfes, ça ne serait pas un peu une allégorie de la mort et du passage vers l’au-delà ?
      Même si l’article de l’odieux connard avait été sérieux ton commentaire ne tiens pas debout parce que cette « histoire merveilleuse écrite par Tolkien » a déjà été démolie, pas par l’auteur de ce blog mais par Peter Jackson.
      Et chacun de ces agréables « pavés » sont entièrement lus par des milliers de gens qui possèdent un sens de l’humour et du second degré.

  14. Bon, j’admet qu’il est plus agréable de lire un bon gros cassage de film quand il s’agit d’un Twilight, là ayant personnellement apprécié le film je suis parfois passée en mode « rhooo tout de même, il exagère un peu »^^ Mais bon, je suis un public assez facile, et comme j’aime beaucoup l’univers en question, une scène qui tire en longueur ne va plus pas me déranger que ça.
    Cela étant je me suis quand même bien bidonnée à la lecture de cet article, donc bravo! Juste la même remarque que d’autres ont faite sur les GIF, l’idée est vraiment chouette mais c’est parfois très rapide, et difficile de savoir où ça commence.
    Sinon je proteste sur la perte d’argent, j’aimerai bien avoir payé ma place 7,5€… J’habite au Japon et la place coute environ 20€. (Si, si, c’est vrai) Et comme la majorité des gens n’en ont rien à taper de l’anglais, j’ai donc payé 20€ pour voir le film en VO dans une petite salle dotée d’un écran ridicule, remplie d’à peine 10 personnes. Finalement, heureusement que j’ai bien aimé le film XD

  15. « Kiki le hérisson » faux et archi faut Monsieur Connard, c’est Sébastien le hérisson… qui est, en fait, bien plus ridicule !

    • +1! Jackson a vraiment fumé sur ce coup là, plus que dans toutes les autres scènes. On atteint le comble du ridicule. Pauvre Radagast -_-

  16. Mon dieu, je sais que les spoilers n’en disent jamais assez pour me gâcher un éventuel visionnage (surtout une adaptation d’un livre que j’ai lu au moins six fois), mais maintenant, j’ai peur de me faire enfler mon fric.

    Bah ouais, sérieux, pour le seigneur des anneaux, on ne compte pas tant de passages à rallonge inutiles, ce qui explique une vrai volonté d’en offrir un maximum malgré la durée limitée (Ouais, au premier visionnage, j’ai été « WTF j’veux voir Tom Bombadil moi ! »), mais la, faire une trilogie sur si peu de pages, pour les voir souillées de rajouts…

    Si les gens achetaient un bouquin nommé « Bilbo le Hobbit [avec des rajouts d’un autre auteur] », je doute fort que cela soit vraiment plébiscité… Mais là, c’est peut-être laisser entendre que les lecteurs sont moins cons que les spectateurs en règles générales… Oui, au début, je pensais « plus difficile à contenter », et puis non, juste moins cons. (Attention, par lecteur, il est entendu des vrais lecteurs, pas Bernadette et ses polars discount téléphonés, ni sa fille Jennifer qui cherche son prince charmant dans d’immondes trucs à l’eau de rose)

    Bref… Évidemment je digresse, mais du coup, j’ai peur de devoir me fendre d’une place de ciné hors de prix qui va violer mes heures de lectures passionnées, et ce, même si ce doit être une erreur pour m’esquiver des deux suivantes qui vont arriver.

    • tom bombaldil, personnage intéressant s’il en est, proprement zappé par l’adaptation, j’en ris jaune encore…

      • Tom Bombadil au final… on s’en fiche un peu ! C’est comme les Hauts des Galgals et bien d’autres scènes coupées…

    • Euh… non en fait je pense que vous n’avez pas compris le but de ce blog : loin d’être des critiques objectives ces billets regorgent de mauvaise foi… Maintenant si vous êtes un puriste, faites vous-mêmes vos adaptations.
      Le plus simple dans votre cas c’est d’attendre la sortie du film en VOD ou en location… Quand bien même c’est plus sur les lobby des salles de cinéma qui imposent leur tarifs et autres…
      Et d’après vos propos, l’on devrait payer après la séance selon que l’on ait aimé ou pas. C’est plus l’organisme qui vous fournit le cinéma et un certain confort de vision que le film que vous payer avec votre place de cinéma : d’ailleurs on dit un ticket pour une place de cinéma et non un billet pour un visionnement (certes c’est pour visionner un film).
      Sans omettre le fait que vous mélanger tout et rien et que nous sommes proche de la diarrhée mentale.

      • Je ne vois dans votre commentaire rien d’autre qu’une volonté de prendre les gens pour des plouks, d’ailleurs j’ignore à qui vous vous adressez.
        Néanmoins, avant de vous manifester hargneusement, veillez à vérifier l’authenticité de vos propos:

        L’emploi de billet et de ticket, en français actuel, est réglé par l’usage; pour les spectacles, on n’emploie que billet; pour les transports, ticket est le seul mot courant en ce qui concerne les transports urbains (métro, autobus…), mais billet l’emporte pour le train, l’avion, le bateau; matériellement, billet suppose une dimension plus grande que ticket, souvent plusieurs feuilles (billets d’avion, par exemple).

        De plus sur une place de cinéma, 40% de la somme va à l’exploitant et 40% aux producteurs et distributeurs. Le reste du chiffre paye l’auteur, le réalisateur, les acteurs, la Sacem, TVA, etc,…

        Enfin, vous vous avancez avec bien trop d’allant sur les intentions des commentaires puisque personne n’a dit, ni laisser entendre que « l’on devrait payer après la séance selon que l’on ait aimé ou pas. »

        Ainsi, tout ce que vous dites est erroné, ne reste que les insultes.
        Ah, et aussi cette précision – Ô combien précieuse !!! – sur la mauvaise fois « bien trop cryptée » de l’auteur.

  17. J’ai dû m’arrêter plein de fois de lire pour rire ! Dans le top 3 des films les plus absurdes de l’année avec Prometheus et John Carter.

    (petit faux accord à « le roi des gobelins, donc, qui a pour principale rôle de hurler le nom de chaque arme »)

  18. J’espère que l’auteur et ceux qui lui lèchent le cul à tours de bras le font avec second degré … Sérieusement, se prendre la tête comme ça c’est vraiment idiot mais c’est tellement drôle et tellement trop plus mieux de se la jouer méprisant envers tout … Moi j’ai passé un super moment au ciné, j’y suis allé dans l’optique de me détendre, de voir l’adaptation d’un bouquin génial au ciné, par un réalisateur fantastique et je m’en suis branlé qu’il y ait un hérisson nommé sébastien et le rajout d’un méchant pour la forme : j’ai pris un plaisir fou à le voir et je suis ressorti avec un sourire jusqu’au oreilles. Pas comme les imbéciles qui viennent ici et qui déversent leur fiel sur cet excellent film en exagérant tout du genre  » han han top 3 des films les plus absurdes de l’année !  » ou encore comme le disait l’odieux blaireau  » j’en avais mal aux côtes à force de rire à ce moment là » (ou un truc du genre, flemme de relire ce tas d’âneries exagérées), à un moment complètement épique, juste pour souligner que monsieur est vraiment trop cool par rapport à tout et que vraiment c’est ridicule des nains qui se font maîtriser par des trolls qui sont 4 fois plus gros qu’eux avec une peau bien trop épaisse même pour l’acier de 13 nains. Eh ouais, du coup c’est réaliste, mais bon c’est pas assez bien pour monsieur qui manifestement n’a pas cherché à apprécier le film sans analyser chaque seconde et chaque putain de soleil couchant (pas du tout lourd avec ça le mec). Les notions de comte, d’épicness, d’histoire, de FICTION, de fantaisie, de film et non pas de réalité et de plaisir simple te sont étrangères à toi et à tes idiots de fanboyz.
    Je pourrais continuer à vous pisser dessus longtemps, toi, « auteur » et tes larbins qui te sucent les boules parce que c’est trop cool de critiquer, ça donne un air mature et en phase avec la jeune populace qui n’aime rien et qui se donne un putain de genre méprisant trop badass.
    Parfois j’me demande ce que certains vont foutre au ciné sans déconner …
    Je suis peut être naïf, à tout apprécier dans ce film, du méchant rajouté au traîneau de lapins, mais au moins ça m’évite de faire chier le monde avec des conneries pareilles et de prendre vachement plus de plaisir dans mes activités.
    Bref, aux relous qui se prennent pour des papas : enlevez le balai coincé dans votre putain de cul, ça fais mal au début mais après tout passe mieux.

      • Tu es injuste envers le sens de l’imaginaire du peuple lorsque tu insinues que ceux qui n’ont pas eu la décence d’être enchantés par « Le Hobbit » sont des êtres à l’imagination aride! Il faudrait cultiver la nuance, ici on ne parle pas d’imaginaire, mais de crédulité! L’imaginaire, c’était de rêver le Hobbit dans nos lectures, quant à la crédulité : c’est le fait d’être bon spectateur au cinéma et d’accepter « Le Hobbit » tel qu’il nous est présenté. Encore que, pour que le spectateur soit crédule, il faut que la réalisation soit crédible. Or, personne de saint d’esprit ne niera que le film a été construit avec des mécanismes typiquement hollywoodiens (scènes d’actions à rallonge et exagérées, le coup du lance-pierre, rajoutons Azog pour avoir un opposant qui en jette, cliff hanger à la fin du film,…) qui personnellement me tiennent complètement en dehors de l’histoire. Et oui, je me suis véritablement ennuyé durant ces 2h45 de film. Au reste, tu parles de plaisir simple et cela me semble tout à fait inapproprié lorsque l’on voit l’immense entreprise cinématographique et commerciale en laquelle consiste le Hobbit.

      • N’empêche que tout un chacun a le droit de vouloir croire!
        Mais il me semble que l’on ne peut pas, objectivement, qualifier le Hobbit de chef-d’œuvre. Il fallait donc bien s’attendre à le voir démonter et supporter cet examen du film sans faire de caca nerveux. Même si l’odieux connard n’y va pas avec le dos de la cuillère, j’te l’accorde!

      • De gens comme toi qui payent ma retraite ? Alors ça, mon poussin, ça m’étonnerait, je suis étudiante. Et j’espère bien que tu sanglotes, je suis là pour ça ;)

    • Mais voyons, personne ici ne souhaite blâmer le doux public qui plébiscite cette adaptation; pas plus qu’on ne songerait à manifester la moindre animosité devant les anglicismes et les grossièretés qui parsèment ton commentaire : nous avons besoin de gens comme toi, Aurélien, des personnes pures, aux oreilles soyeuses, prêtes à avaler tout ce qu’on leur tend avec une confiance touchante et à régurgiter derechef des lignes de propos convenus, agressifs et mal orthographiés… Qu’est-ce qu’on s’ennuierait sans vous :D

      • c’est bien Marguerite oula jsuis trop vexé t’imagines même pas, du textes ça fait tellement mal je sens que je vais chialier, mais oublie pas que c’est des gens comme moi qui payent ta retraite, j’men branle du second degré, cet idiot prend un autre film, c’est tout

      • super, les commentaires sont aussi drôles que le spoiler !! Encore un petit effort pour battre les commentaires du spoil de batman !

    • Comte ? J’imagine que tu voulais parler de conte. À ne pas confondre avec les comptes (qui font les bons amis quand ils sont bons).
      Je ne relèverais même pas « épicness ».

      • Moi, par contre, je relève.
        Ca te dirai, coco, un camp de vacance, tous frais payés? On y fait de la gymnastique et de l’industrie lourde à la main. C’est dans un coin sympa, en Europe de l’Est. Départ dès que possible, même pas besoin de faire ta valise.

    • Aurélien : Là, c’est toi qui vient faire chier ton monde en venant déverser ton fiel sur ce blog et qui n’accepte pas que des gens critiquent un film seulement parce que toi tu l’as apprécié…

    • Il n’est pas interdit d’avoir un avis contraire à celui des autres lecteurs, en revanche l’annoncer exige un minimum de tact pour ne pas se faire tomber dessus comme ça vient de t’arriver.

      Pour ma part j’ai également adoré le film et suis comme toi en désaccord avec les commentaires prétendant qu’il s’agit d’une arnaque (oui, il n’était peut-être pas nécessaire de faire trois films et Mr. Jackson a sans doute eu l’idée parce qu’il se disait que ça lui ferait un bon petit paquets de sousous pour arrondir ses fins de mois probablement difficiles en période de crise, cependant j’estime en avoir eu pour mon argent). En revanche, là où tu te trompes de même que tous ceux qui ont dit « Je suis d’accord avec l’OC, ce film est nul. » c’est que rien ne nous dit que l’OC n’ait pas apprécié le film.

      Ce blog se contente de démonter tout ce qui lui passe sous la dent sans se soucier de savoir si c’est justifié et en faisant constamment usage de mauvaise fois. Il ne s’agit certainement pas d’une critique réfléchie et objective, l’OC se contente de faire remonter tout élément vaguement critiquable ce que contient tout film, même les meilleurs et de présenter le tout sous son plus mauvais angle. Cela ne signifie pas pour autant que l’auteur ne voit que cela et est incapable d’apprécier le reste.

      La seule chose critiquable dans ce texte est donc de savoir s’il est drôle ou non, car c’est son seul et unique but. Pour ma part j’ai trouvé que oui, je ne vois donc pas de quoi me plaindre, j’ai aimé le film, j’ai aimé le spoil, les deux ne sont pas incompatibles. Je conclue en répétant le principe de base : le contenu de ce blog a valeur parodique, non critique et n’exprime en rien l’opinion de son auteur.

      Un message du même genre devrait se trouver devant chaque spoil mais je suis sur que l’OC se régale de voir des gens prendre au sérieux ces textes qui ne le sont pas.

      • Petite nuance: Peter Jackson voulait faire une seule suite à l’origine, mais se sont les producteurs qui on voulu faire une trilogie (a mon avis pour faire comme Star Wars)

      • cela dit, vu le nombre de fois dans le texte où il dit qu’il s’est sérieusement ennuyé et que le film est tiré en longueur, on a quand même des indices sur le fait que le film ait été apprécié ou non
        c’est d’ailleurs pas fréquent dans les critiques de l’OC de voir autant d’éléments qui critiquent le film autant que les incohérences

    • C’est très bien de vouloir apporter une critique à la critique, il serait juste un poil mieux de la faire non-aggressive et mieux étayée. Parce que bon. Là c’est juste passer pour un gros troll bien velu. Ou tendre une grosse perche pour se faire battre. ( oui je mélange les expressions si je veux )
      Et je ne parle même pas de la mention des retraites que tu fais dans un des commentaires suivants, comme si tu connaissais l’âge de ceux qui commentent ici.
      En résumé, ne sois pas trop vindicatif sinon tu vas finir par devenir ce que tu combats ( ici, un relou )

    • Haha, c’est vrai qu’OC a eu tord du publier ça sur ton mur facebook, ça se fait pas. Il aurait eu bien meilleur compte d’utiliser un genre tribune perso, comme un web log, ou un truc dans le genre.

      Au moins, on aurait pas eu l’impression qu’il se marre devant ton film préféré du moment, en te chiant dans la bouche.

      Décidement, l’OC est vraiment un gros connard de merde.

      • « La sauce est super bonne, si vous n’aimez pas, vous êtes des cons, et vous avez pas l’droit de dire qu’y y’a du caca dans la marmite! »

    • Euh mec, la mauvaise foi c’est le principe même d’OC xD
      Moi je suis un grand fan de Tolkien et de PJ, j’ai adoré le livre et le film. Parfois en lisant le spoil je me suis dit « oh c’est bon t’exagères un peu trop là je trouve » mais ça m’a quand même fait rire et je prends de la distance puisque qu’il a lui-même dit que ça lui arriver de descendre des films qu’il avait aimé, d’ailleurs ça ne m’étonnerait pas qu’il ait en réalité passé un agréable moment en regardant Le Hobbit.

      Alors calme-toi, respire, et essaye de prendre ce que l’on appelle du « recul ».

    • O.O

      He bien … En voilà un qui n’aime pas la critique, quelle qu’elle soit … He bien, n’as-tu donc point compris le principe même de ce blog ? Enfin, après, nul n’est besoin de se montrer vulgaire ou quoi que ce soit d’autre. Juste … Est-il réellement nécessaire de déverser tant de hargne envers quelques personnes qui daignent donner leur avis ? Nul ne peut tout aimer, fort heureusement d’ailleurs.
      Et il est autant appréciable de voir des personnes cracher de dégoût sur ces films autant plébiscités, que de voir ceux y verser leurs larmes de joie …

      Oui, moi aussi j’ai beaucoup apprécié ce film, au point que je n’ai même pas percuté sur les scènes longues à en mourir – ce n’était pas le cas pour moi. Mais je ne peux m’empêcher de noter aussi des incohérences, et il est bon de lire quelques autres personnes qui les relèvent.

      M’enfin. comme dit ma Gmère … Tous les goûts sont dans la nature … la merde a bien le sien !

  19. @ Aurélien : déchaîner sa haine contre l’auteur de ce site et traiter ceux qui le lisent de « fanboys de merde » est assez comique de la part d’un intégriste de Tolkien qui, visiblement, ne connait pas le second degré et « pisse » sur celui qui dit du mal de son livre favori. Un moment, j’ai presque cru que vous étiez l’OC, intervenant sous pseudo pour nous faire marrer un peu plus.

    Personnellement, j’ai pris soin d’aller voir le film -que j’ai bien aimé- avant de venir ici la critique, comme toujours très drôle (Aurélien : les critiques ne reflètent pas l’avis de son auteur sur le film, il exagère exprès pour nous faire rire, vous saisissez l’idée ?)

    Sinon, effectivement, Peter Jackson mélange les histoires contenues dans d’autres livres de Tolkien à celle du Hobbit. Ceci dit, il respecte la trame temporelle. Azog est vraiment un chef orque, et le conseil entre Saroumane, Elrond, Galadriel et Gandalf a bel et bien lieu (mais il faut lire les Appendices du Seigneur des Anneaux et le Silmarillion). On peut également comprendre pourquoi les aigles n’interviennent que ponctuellement, et pas dès le début pour jouer les taxis, en lisant le Silmarillion.

    En ce qui concerne l’histoire, il ne faut oublier que c’est un livre destiné aux enfants. Je trouve que ça se voit beaucoup dans l’adaptation de Jackson, au début du film (l’arrivée des nains chez Bilbo, Gandalf qui « choisi » le hobbit « parce que c’est comme ça et qu’il faut bien que cette histoire débute »…). La force du film est que, lorsque la compagnie se met en marche, on embraye progressivement sur un film plus adulte.

    @ Odieux Connard : je suis très, très surpris, que vous n’ayez pas spoilé cette scène mythique ou Gandalf, pour calmer un Radagast vaguement incohérent, lui tend sa pipe à la ganja en disant « vas-y, fume, c’est de la bonne ». Lorsque j’ai entendu le dialogue, je me suis dit « oh purée, faut que j’aille sur le site d’OC en rentrant du cinéma, ça va saigner grave ! ». Mais non.

    Par ailleurs, pour ce qui est de Thorin, qui ne semble pas blesser après s’être fait un peu mâchouillé par le ouarge d’Azog, ce n’est peut être pas si incohérent qu’il y parait : dans l’une des scènes du film, il me semble qu’à un moment, on peut apercevoir que le roi nain porte une cotte de mithril sous son plastron. On verra si la suite me donne raison.

    • Bingo ! Enfin, moi je ne l’ai pas vue, « la » fameuse cotte, et en voyant la scène au ciné, je me suis dit : « oh non, ils exagèrent, le pauvre Thorin il devrait être coupé en deux, là ! Trop, c’est trop ».
      Ce n’est qu’après que je me suis souvenue de la cotte de mithril portée par Frodon, « que Thorin avait offerte à Bilbon ». J’espère quand même que ce sera mentionné dans la suite des films, histoire de légitimer la scène du warg.

      • Sauf que la dite cotte de maille fait partie du trésor gardé par Smaug sous la montagne solitaire.

      • Si je ne m’abuse, la cotte de mithril est un objet trouvé au Mont Solitaire et offert à Bilbo, ce qui semble logique, même les trolls ne sont pas assez con pour faire rôtir à la broche une telle armure, le super « azog » aurait put les faire fouiller et la lui voler, et ne parlons même pas des évènements à venir, l’emprisonnement dans Mirkwood après la capture par les araignées.

        En fait, même les commentaires font perdurer le viol du film sur l’ouvrage. XD

        Et d’ailleurs, je me suis donné la peine de vérifier dans le livre, je cite :

        « <>
        Sur ces mots, il mit à Bilbo une petite cotte de mailles, fabriquée il y avait bien longtemps pour quelque jeune prince elfe. » (Page 248 sur mon poche, lorsqu’ils fouillent le trésor de Smaug pour s’équiper durant son absence)

        Donc si Thorin peut porter cette cotte, pour sur que Bilbo et Frodo auraient littéralement nagés dedans, et qu’en plus, ce serait quand même s’imaginer qu’un jeune prince elfe possède une solide carrure.

  20. Je suis un fan de tout ces fans de Tolkien qui ont lu au moins un million de fois ces bouquins… Mais on s’en fout de ces bouquins !

    Tolkien a compté ses histoires sur un support PAPIER, et a donc conçu son récit POUR le support PAPIER. Alors tout ces lourdingues qui viennent pleurnicher parce que le film ne respecte pas l' »oeuvre originale », vous êtes des demeurés !

    Puis lire un million de fois le même bouquin, quand on est sans le sou c’est compréhensible, mais quand des milliers de livres sont à votre disposition, c’est digne d’un esprit limité que de ce cantonner au même riz à chaque repas…

    Triple H !

    • Il faudrait quand même penser au fait que Tolkien est un grand écrivain, à ce titre, ses ouvrages ont quand même de la cohérence bien qu’une part de chance soit visibles dans la survie des héros. Si cette cohérence ne peut pas être retrouvée dans un film, alors c’est forcément un fail.

      C’est comme ça, aucune cruauté, mais reprendre un roman pour y ajouter des choses inutiles qui bousillent le récit, il n’y a pas de quoi être fier, ni être fan.

      • Je ne pourrais être plus d’accord, mais beaucoup n’ont pas le même avis et plébiscitent ces étrons cinématographiques, parce que wé cé tro bo et pui lé effais spaiciaux y son tro cools. Sic…

      • Si le film avait été une œuvre originale vous auriez applaudit des deux mains. Le scénario est légèrement inférieur au livre à cause de modifications pas toujours pertinentes, cependant on parle ici de Tolkien, difficile de faire mieux ou même aussi bien. Et les faiblesses scénaristiques sont effectivement compensé par la splendeur cinématographique qui nous en met plein la vue. Si bien qu’on se retrouve avec un film au scénario correct, dans un univers fantastique (dans tous les sens du terme) et de très belles images. Même si on aurait pu attendre mieux, plus fidèle et plein d’autres choses j’estime en avoir eu pour mon argent.

        Le livre est assurément le pire ennemi de ce film…

      • Oula, attention, je ne dis pas que le film est une sombre merde, je ne l’ai même pas vu. Simplement, ce que j’attends d’une adaptation, c’est quelle soit fidèle.

        Alors oui, le film Hitman est une adaptation de merde, mais pas le plus mauvais film d’action qui soit, hélas, ce qui compte quand j’vais voir une adaptation, c’est la curiosité de savoir comment quelqu’un a put interpréter l’histoire sur son support original, pas la ré-inventer.

        Si PJ veut conter des histoires dans le monde de Tolkien, je suppose qu’entre les droits sur LSDA et BLH, il pourrait juste avoir le cran d’inventer. Pour le coup, Si P. Jackson et C. Tolkien avaient l’opportunité de conjuguer leurs efforts pour offrir une histoire originale, il est possible qu’on touche alors au chef d’œuvre, mais cela n’arrivera pas, c’est malheureux mais c’est ainsi.

        Bref, j’aime poker et emmerder les trolls, mais je n’en suis pas un. Malgré les manques et les petits fails sur LSDA, j’adore cette trilogie par ce que j’y estime que mettre plus d’efforts dans le respect aurait de l’œuvre aurait signifié devoir créer une multitude de suites qui se serait alors quasiment transformé en livre audio.

        Bref, j’ai mes craintes, je les pense légitimes, et même si notre cher OC aime bien exagérer un peu, pour avoir vu certains films critiqués, nous savons que malgré tout, il n’est pas homme à inviter ni à réellement faire une montagne d’une colline. Je n’ai pas de crainte sur le fait d’aimer ou pas ce film, j’ai des craintes car je sait pertinemment que je n’aurais pas ce que j’attends en premier de ce film. ^^

        Ha, et puis au fait, fuck yeah le pavé étalé sur écran, j’vous fait le remake de Bilbo qui se sent « comme du beurre étiré sur une trop grande tartine » ! \o/

      • Je suis assez de l’avis de Clark Kent (même si je n’apprécie pas Superman). Quant à vous mon cher Infiniti, retournez en Espagne au temps de l’Inquisition et ne regardez plus aucune adaptation. Dans 100% des adaptations « fidèles » il y a à redire. Mon ami cela s’appelle la licence artistique et puis Tolkien un grand écrivain… Bof bof au moins disons que son amour des belles phrases – si évidemment on lit le texte en VO ce que l’on devrait toujours faire car les traductions elles aussi ne sont pas fidèles – permet de passer le temps quand il s’écoute raconter ses histoires.

        Tiens j’aurais quand même une question pour vous, mon cher Infiniti ainsi qu’à tous les ayatolas tolkiennistes : lisez-vous au moins le texte dans la langue de l’auteur ?

    • Traiter de demeurés des gens qui ne pensent pas comme toi c’est très adulte comme comportement ^^ Moi je suis un fan de Tolkien et MON OPINION est qu’une adaptation doit respecté le plus possible le livre, surtout lorsqu’il s’agit de l’un des plus grands écrivains qui aient existé. Aussi, contrairement à ce que tu pense on peut lire un livre plusieurs fois dans sa vie et lire aussi pléthore d’autres livres divers et variés, du moins c’est mon cas et j’imagine que la plupart des gens est capable d’en faire autant.
      Tu parles d’esprit limité, eh bien j’ai l’impression que je suis plus ouvert d’esprit que toi.

      • Personnellement, je ne prendrai pas part au débat. Chacun aime ou pas le film, le livre et apprécie l’humour de cette chronique ou pas. Je rebondirai juste sur « l’adaptation ». Il me semble que nous avons des contre-exemples. Shining dénigré par King lui-même comme n’étant pas une bonne adaptation et qui demeure un classique… Des fois, la fidélité à tout prix porte tort au film qui est un autre art. Le réalisateur a sa patte et donc doit en imprégner son film, sinon il n’est qu’un colleur d’images. Parfois, on criera au scandale d’autres fois au génie, le principal c’est le travail du réalisateur, comment il s’est approprié l’oeuvre initiale en y apportant son esprit. C’était ma pensée du jour, à vous les studios !

      • Ah si tu parles de Shining je ne peux qu’acquiescer :) Mais étant fan de Kubrick et n’ayant jamais lu Stephen King j’ai toujours approuvé les changements apportés par le maître (il faut dire que c’était essentiel pour le film voulu par Kubrick, c’est à sire le film d’horreur parfait). Mais je pense que l’univers de Tolkien exige beaucoup de fidélité à cause de complexité et de sa grande diversité. Toutefois je reconnais que PJ à fait certaines modifications judicieuses pour le Seigneur des Anneaux. Il faut modifier et respecter avec intelligence..

    • « Tolkien a compté ses histoires sur un support PAPIER, et a donc conçu son récit POUR le support PAPIER. Alors tout ces lourdingues qui viennent pleurnicher parce que le film ne respecte pas l’ »oeuvre originale », vous êtes des demeurés ! »

      En tant que demeuré (qui sait lire, tout de même, ce qui fait de moi un demeuré niveau 2), je me sens légèrement concerné.

      Non, le problème ce n’est pas le respect de l’oeuvre originale. D’ailleurs, la dizaine de minutes du film décrivant Erebor et l’arrivée du dragon sont très étayées par rapport à la description assez succinte qu’en fait le livre, et c’est certainement un des meilleurs (sinon le seul) excellent passage du film. Preuve, s’il en est besoin, que l’infidélité au livre n’est pas forcément synonyme de mauvais film.

      Le problème réside bien davantage dans le fait que P. Jackson, sur la base d’une histoire plutôt bien ficelée (d’apparentes incohérences, comme le choix de Bilbon, ne le sont pas si on intègre la décision de Gandalf à ce qu’il sait et intuite par rapport aux pouvoirs alors en place.), construit un film mal foutu, bourré d’incongruités dont la plupart ont d’ailleurs été remarquées par OC. Adapter une oeuvre quitte à la modifier : oui. La dénaturer pour en faire totalement autre chose : oui. En faire une bouse : non.

      « Puis lire un million de fois le même bouquin, quand on est sans le sou c’est compréhensible, mais quand des milliers de livres sont à votre disposition, c’est digne d’un esprit limité que de ce cantonner au même riz à chaque repas… »

      Si tu essayais, tu te rendrais compte que relire le même livre plusieurs fois permet d’en apprécier certains aspects en apparence secondaire, de faire des rapprochements qu’on ne voit pas en première lecture. À condition que l’oeuvre soit suffisamment riche, évidemment (et celle de Tolkien l’est assez pour supporter au moins une dizaine de lectures).
      Après, je suppose que ça dépend des gens : personnellement, je suis du genre à dévorer un livre en première lecture, et à le relire plusieurs fois pour approfondir des détails qui m’auraient échappé. Toute la scène de la découverte de l’Anneau par Bilbon (entre le moment où il le découvre, et le moment où il retrouve les nains et décide de leur cacher l’existence de l’Anneau) est par exemple très instructive pour comprendre de quelle façon Bilbon appréhende le pouvoir de l’Anneau, et explique grandement pourquoi l’Unique ne le corrompt pas aussi vite qu’il l’a fait avec Sméagol ou avec des personnages plus puissants (comme Isildur).

  21. Peter Jackson s’est un peu tiré une balle dans le pied. Dès qu’il s’écarte du bouquin il se plante. La scène avec les trolls, c’est Gandalf qui imite leur voix et les fait s’engueuler jusqu’au matin dans le livre. Chez Elrond, pas de Saroumane ou Galadriel (mais PJ prépare une bonne grosse poutre contre Sauron dans un prochain film pour faire 9h), pas de Radagast, pas d’Azog qui les piste pendant tout le film, pas de passage secret qui mène à Fondcombe…

    S’ils ne servent pas directement des aigles dans le Seigneur des Anneaux, c’est parce que les airs sont contrôlés par les Nazguls sur leurs montures ailées. Par contre dans Bilbon, il n’y a pas trop d’excuse. A part un dragon à l’arrivée. Mais ce dragon, c’est plutôt un chat avec des ailes, vu le gros branleur que c’est…

    • @Gastiflex:
      En effet, je pense que PJ a vu les aigles un peu grand, dans le SdA version papier, il ne me semble pas qu’ils soient de taille à se friter avec les Nazgûls sur leurs bestioles volantes.
      Par contre, je crois me souvenir que dans Bilbo (le bouquin, toujours), les aigles disent explicitement que transporter les nains et Gandalf est une tâche épuisante, et qu’ils ne peuvent donc pas les déposer plus loin, dès qu’ils sont en sécurité.

      • En effet, entre autres… Les aigles sont bons mais ne tiennent pas à interférer avec la quête des 14, qui reste une quête de richesse typique de la cupidité des nains.

        Si ils interviennent à la bataille des cinq armées, il ne me semble pas que ce soit par amitié, mais surtout par le fait que les gobelins sont des ennemis communs à beaucoup de races, alliées, ou pas, puisque cela permet à Thorin et Draïn de se battre aux côtés des elfes de Mirkwood quand même.

        Sinon… « Mais ce dragon, c’est plutôt un chat avec des ailes, vu le gros branleur que c’est… » m’a tué ! XD

    • d’ailleurs, OC aurait pu parler de la « bataille » contre le dragon, en fait les nains ne font rien du tout alors que c’est leur royaume et leur trésor et qu’ils sont plusieurs centaines
      et faut pas venir me dire qu’ils ne connaissent rien aux dragons ou qu’ils n’ont pas d’armes contre ceux-ci, ce serait très imprévoyant de leur part
      or, donc, ils critiquent les elfes de ne pas avoir combattu le dragon alors qu’eux même n’ont quasi rien fait contre celui-ci (pourtant, je suis sur qu’un dragon doit pas être super à l’aise pour voler dans un univers pareil)

  22. bon tes spoilers sont tres cool d’ habitude mais meme en prenant en compte les libertés que peter jackson a prises par rapport au livre, la on dirait un peu ma mere qui commente un match de foot… les moments ou tu expliques que c’ est pas credible que les magiciens soient des magiciens sont un peu lourds. De toutes les façons tu tires sur une ambulance, mis a part les libertés prises par le réalisateur (j’ ai pas vu le fllm), cette histoire avait quand meme pour but d’ endormir des enfants, tu va pas critiquer dora l’ eploratrice en disant qu’ on voit chipper le renard?!

    • C’est le manque de cohérence dans le déploiement de la magie qui est critiquée, pas la magie en elle-même. Gandalf arrive à neutraliser des dizaines de gobelins avec son onde de choc mais ne trouve rien de mieux à faire que de jeter des pommes de pin aux orques une fois perché dans son arbre.
      Jackson devait faire un choix, présenter son Gandalf à lui, sorcier surpuissant, ou se cantonner à la version plus sobre de son support papier.

      • C’est cohérent avec 1) le livre et son utilisation de la magie restreinte ( il me semble que le coup de Gandalf la Bombe est aussi présente dans le bouquin ) 2) la bonne vieille règle fictive que la magie épuise ceux qui la partique. Comme les réserves de mana dans à peu près tout les RPG fantasy occidentaux ^^

      • Et 3) On peut supposer qu’avant de larguer son « explosion thermonucléaire » sur les gobs Gandalf a eu le temps de se préparer à balancer un gros truc, bien caché dans un coin qu’il était, le petit filou. Il n’a pas ce temps perché dans l’arbre face aux wargs.

        Cependant comme ni Tolkien ni Jackson ne disent un mot pour justifier cela on peut également le leur reprocher comme une grosse incohérence ce que l’OC, taquin, ne se prive pas de faire.

  23. Perso, je suis un fan du livre, et j’ai apprécié le film, tout simplement parce qu’il m’a très clairement fait penser à une énorme partie de jeu de rôle (avec ce qu’il faut de trucs débiles faits par les PJ) tout en étant une adaptation plutôt réussie.

    Votre spoil est excellent et m’a bien fait rire, mais par pitié… plus jamais d’images animées de cette façon. :( C’est vraiment désagréable de devoir attendre le début de l’animation…

    ‘fin bref. Du coup, The Hobbit aura eu le mérite de me faire passer un bon moment à la fois en livre, en film, et en spoil, à chaque fois pour des raisons différentes. Plutôt pas mal. :D

  24. Cher Odieux
    très chouette le spoiler en gif, ça change. Manquent des petits numéros ou un signe pour repérer le commencement de l’animation et c’est tout bon !

    Ah, toujours les mêmes trolls, d’un bord comme de l’autre, qui s’invectivent dans les commentaires… Vivement la fin du monde, tiens !

  25. Pour revenir sur ce que disait Aurélien Marmet… qui a eu le tort à mon avis d’être un peu agressif, mais c’est vrai que ça m’agace aussi de voir à quel point certains commentaires sont serviles envers OC. On dirait qu’Internet fonctionne comme de petites communautés : chacun se trouve ses sites privilégiés, toujours les mêmes habitués autour d’une personne qui produit du contenu (« gourou ») et si un « externe » vient pour critiquer, il se prend une volée de bois vert – bref ça n’ouvre pas très les esprits.
    Sinon, oui j’ai vu le film, oui c’est critiquable, oui je sais qu’OC fait dans la mauvaise foi, mais si la mauvaise foi ne tape pas juste, c’est plus très marrant.

    *Il y a des trucs sur lesquels OC pinaille à tort à mon avis. Voyons un peu ça.
    1) Le choix de Bilbon. C’est un roman pour enfants, c’est classique de prendre pour héros un personnage qui ne paie pas de mine et de le voir progresser (processus d’identification pour le lecteur). Ici, Gandalf a observé les Hobbits pendant des dizaines d’années, il y a quand même une scène dans le film où il rappelle à Bilbon qu’il était le plus téméraire des Hobbits jeunes, etc. Gandalf n’est pas un humain, il a vu pas mal de choses en Terre du milieu pendant des millénaires, bref son jugement porte plus loin que les apparences ; d’une certaine façon il en sait plus sur Bilbo que Bilbo lui-même. Voilà, pas de quoi faire son malin.
    2) Les Jean-Jacques : comprends pas le délire vu qu’ils ont tous un look bien discernable (un peu trop même je trouve), et on n’a pas le temps d’analyser le passé ni le caractère de 14 nains (même si, vrai, on perd beaucoup de temps ailleurs).
    3) Les énigmes, il y en a 9 ou 10 dans le roman je crois. « Cette scène est infernale, sans fin » : non. TU trouves cette scène infernale, moi il n’y a rien qui m’a dérangé. Cela dit j’adore les énigmes, j’en pose souvent en société et il y a des gens qui détestent ça. Donc un peu de subjectivité please. OC mentionne trop ses critiques comme étant objectives (la vérité pure ou alors « bien sûr, tout le monde pense comme moi ») – c’est peut-être la base de la mauvaise foi, mais ça reste contradictoire de tout remettre en question chez autrui sur un ton qui ne prête pas à question ^^

    Pour les araignées vs Radagast, faut-il crier « incohérence ! » ? J’ai imaginé que les araignées sentent que Radagast fait de la magie (pour soigner le hérisson sur la fin), et donc préfèrent s’enfuir, genre jusque là elles pensaient juste avoir affaire à un vieil ermite toqué (les animaux sont assez conscients, chez Tolkien). Mais je précise que j’aime pas cette scène de toute façon, inutile et ridicule selon moi.

    *Il y a des trucs que j’ai pas aimés dans le film, et je suis parfois surpris qu’OC ne les mentionne pas.
    1) Bien sûr le film est trop long, c’est très exagéré. Mais surtout la petite fête avec les nains au début (bien plus interminable que les énigmes). La 2è chanson en musant est vraiment de trop. Les géants de la montagne, super chiant (on dirait juste de la frime « regardez nos beaux effets spéciaux »).
    2) Ce qui m’a semblé le plus long, ce sont les beaux monologues pour bien justifier qu’on est des braves gars etc. Bilbo avec son « Oui je pense retourner chez moi souvent, mais après je pense que vous n’avez pas de chez-vous, alors je reste vous aider », la réconciliation Bilbo-Thorin,… tout cela m’est très insupportable, bien trop hollywoodien. Ainsi que la façon de mettre Bilbo en avant.
    3) OK pour la forêt qui devient une lande, c’est hallucinant. Et les chutes sans heurt (à la mode depuis Batman). Mais aussi Bilbo à la rescousse de Thorin à la fin, Bilbo pousse un orc genre 5 fois plus lourd que lui et l’orc tombe à la renverse oO Le ouarg d’Azog qui ensuite repère même pas les nains qui chargent sur le côté depuis 20 m (les animaux ont quand même des sens plus aiguisés), etc.
    4) Ce serait bien de parler un peu du jeu d’acteurs, musique, photo et pas juste le scénario (OK j’oublie pas qu’on a parlé de la gestion jour-nuit, les gens qui parlent pas en face – quel cliché cette scène d’Azog au début sur la colline « Je suis un vrai méchant et pour le prouver je bute un de mes sous-fifres », etc.)
    N’empêche que Galadriel, toujours aussi tête-à-claques : je dis rien, je souris énigmatiquement et pendant un conseil, je tourne en rond autour de la table oO à la fin je fais un peu de télépathie histoire de dire que j’ai servi à quelque chose. Il y a un manque de naturel dans certaines attitudes, ça m’a tué : non mais vous imaginez une réunion où la moitié des gens tournent autour de la table à grands pas lents ?

    • Wouah! Pour une fois un commentaire avec lequel je suis d’accord de A à Z! Pas que ça change quoi que ce soit mais c’est assez rare pour être noté!^^

      • En partie d’accord avec vous. Toutefois, ce qui me choque le plus dans le Hobbit, ce sont les sommes colossales investies dans le projet : l’économie m’est autant absconse qu’il est possible de l’être, mais le chiffre de production comme le chiffre d’affaires me semblent sidérants et font référence à un monde beaucoup trop distant du mien. J’ai la sale sensation d’être un pigeon, lorsque avec de telles dépenses, le film n’a pas l’envergure d’un chef-d’œuvre, ne passe aucun message essentiel et n’est même pas parfaitement cohérent, bref, lorsque le film est moyen et que le spectateur devient la pompe à fric de grands studios hollywoodien. Ce n’est après tout qu’un lieu commun, une pensée courante, que de se sentir spolié, mais je la ressens sincèrement et ça me dérange. D’autant qu’il me semble y avoir un réel problème dans ce mode de production. Je ne m’autorise dés lors pas le « plaisir simple » d’apprécier une détente oubliable.

  26. Les incohérences de la résistance des personnages sont expliquées par la modélisation théorique ‘Donjons & Dragons’

    Soit Thorin, Nain disposant de 105 PV
    (Guerrier de niveau 10 avec +5 en constit.
    Dés de vie du Guerrier 1d10 (moyenne 5,5)
    10 x 1d10+5 = 105)

    Les dégâts d’une chute sont de 1d6 tous les 3 mètres plafonnés à 20d6
    Donc, ils pourraient tomber de 10 000 km, ce serait 20d6 aussi

    20d6 (moyenne du d6 = 3,5) 20 x 3,5 = 70 dégâts

    La machouille de Warg fait 2d8 dégâts, au vu de la scène il s’agit d’un critique (dégâts x2) avec max de dégâts !
    16×2=32 points de dégâts !

    A ce moment, Thorin a encaissé 102 points de dégâts.

    Il tombe de la gueule du Warg et s’en prend 1d3 supplémentaire…

    Pas de bol pour Thorin, le résultat est de 3.
    Il tombe donc à 0pv pile, soit temporairement inconscient et peut donc reprendre ses esprits dès que les choses se calment et qu’un jet de premier secours sur lui est réussi.
    (Là on peut supposer que c’est l’aigle qui lui fait pendant qu’il le transporte)

    Vous noterez également que l’armure ne joue aucun rôle à quel que moment que ce soit. Quelle soit en mithril ou en crotte de chèvre n’a donc aucune espèce d’importance.

    Ainsi, grâce à la modélisation théorique ‘Donjons & Dragons’ applicable à toute oeuvre d’Heroïc Fantasy, les a priori incohérences sont expliquées.
    Merci de prendre en compte les dernières avancées de la recherche fondamentale en mécanique des bouses fluides et en théorie des dodécaèdres du chaos lors de vos Spoilus Ponens.

    PS : Pour les tenants de la modélisation JRTM/MERP, allez-y, je vous attends.

      • sauf que dans les jeux modernes, quand on tombe de trop haut, on meurt ! évidemment on peut toujours ressusciter, mais là ils n’ont pas (encore) osé.

    • Modélisation théorique « runequest ».

      Soit Thorin, nain disposant de 13 PV (8 en Taille *2 + 24 en constitution, le tout divisé par 3 (si mes souvenirs sont bons ce qui est loin d’être sur, mais grosso merdo il a dans ces eaux la))

      Les dégâts d’une chute sont de 1d6 tous les 3 mètres plafonnés à 20d6
      Donc, ils pourraient tomber de 10 000 km, ce serait 20d6 aussi 20d6 (la je fait preuve de mauvaise foi, y’a pas de plafond) (moyenne du d6 = 3,5) 20 x 3,5 = 70 dégâts

      Thorin est un poil mort.

      La machouille de Warg fait 2d8 dégâts, au vu de la scène il s’agit d’un critique (dégâts x2) avec max de dégâts !
      16×2=32 points de dégâts ! (moins l’armure en mithril on va dire 15 points sauf que critique donc l’armure pas prise en compte) = 32 DEG

      Thorin =chair à saucisse

      Il tombe de la gueule du Warg et s’en prend 1d3 supplémentaire…

      Thorin = chair a saucisse tombé par terre

      dès que les choses se calment et qu’un jet de premier secours sur lui est réussi. +1D3PV

      Thorin = chair a saucisse dans un petit sachet.

      Ainsi, grâce à la modélisation théorique ‘runequest’ vous pouvez facilement réaliser de quoi faire de la farce pour garnir vos petit plat.

      • N’importe quoi, tout le monde sait que Thorin est bi-classé guerrier/moine, il peut donc amortir sa chute sans subir de dégâts.

        Mais, au fait, et Bilbo, qui est voleur ? A moins qu’il ait un anneau featherfall, je crois bien qu’il arrive en miettes au trente-sixième dessous…

        Bien fait, tiens !

    • Soit un humanoïde musclé de petite taille, d’une masse m’=90 kg, et d’un équipement de masse m=30 kg (on va dire qu’il n’a que ses fringues et son armure). Soit une masse m=120 kg, donc, soumise à une chute libre sans vitesse initiale, d’une hauteur h=400 m, dans un champs de pesanteur g=10 N/kg.
      Soit la vitesse d’impact Vi=√(2gh)=89,442 m/s.
      Ca nous fait un bon choc à 90 m/s, soit quasi 320 km/h si je sais encore multiplier par 3,6.
      Je doute que même un nain survive à ça; j’ajoute qu’un clampin sans magie, même niveau douze, qui subit ce genre de chose à ma table est bon pour se refaire une fiche.
      J’t’en ficherai, du plafond.

      • Mouais enfin cela ne représente pas vraiment la réalité… il est tard…

        Cela devrait être une somme Sigma,où i prend les valeurs de 1 à 10, (1D10+5) indice i.

  27. Je passe souvent par ici mais je n’ai encore jamais commenté, quand même, il fallait bien un jour que je remercie l’auteur de me faire régulièrement chialer de rire, voilà c’est fait.
    Je me demandais d’ou allait venir cette fameuse fin du monde tant annoncée, il ne se passait pas grand chose jusqu’à présent, mais ça y est j’ai trouvé: Monsieur Connard à osé écrire un spoiler critiquant un film de PJ et tous les Tolkiennazis qui ont oublié leur sens de l’humour tout au fond du gouffre de Helm vont générer une émanation de rage sanguinaire d’une telle intensité que la planète entière va pétér. Bien joué, OC!
    Sinon, 2h45, même moi qui supporte bien les digressions a but lucratif de l’ami Jackson, je crois que je vais passer mon chemin.
    Allez, tschuss, and keep up the good work.

      • Ah bon pourquoi, le mot existe? Je ne suis certainement pas la première à avoir osé ce néologisme, mais puisqu’il n’est pas dans le dictionnaire, je m’accorde toute licence artistique quant à son orthographe :)

  28. Cher OC,

    J’ai encore mal aux cottes de votre article. Je trouve que vous atteignez l’apogée de votre carrière (outre votre flagrant talent pour le 7ème art) en nous démontrant ô combien on prend les spectateurs pour… des cons.

    Merci encore pour ce délicieux article. En espérant que vous sortirez bientôt un film contant le récit de votre vie ;)

    Passez de bonnes fêtes et une bonne fin du monde. (Les pauvres malheureuses en frétillent déjà)

  29. D’abord, sans vouloir vous prendre à votre propre jeu, cher Mr O.C., je perçois une petite incohérences dans votre épilogue. Vous avez baillonné Cate Blanchett, non ? Et elle parvient quand même à dire tout ça ? Comment fait elle ? Est elle ventriloque ?

    Sinon, j’avoue être un peu déçu. Déjà, quand j’ai vu que vous comptiez chroniquer ce film avant même de l’avoir vu, j’ai été dubitatif. Vous sembliez partir prêt à laisser parler vos a priori, et ça se ressent un peu dans votre article.
    Il fallait bien que l’age d’or cesse. Quatre articles parfaits, pertinents et inattaquables, il fallait bien une interruption. En l’occurence, vous qui aviez d’habitude le chic pour démèler les sacs de noeuds d’intrigues sans queue ni tête et présenter leurs incohérences, vous avez l’air de tirer un peu sur la corde pour ce film là. Trop de mauvaise foi, de digressions humoristiques ( par ailleurs effectivement très drôles ), pour au final une argumentation parfois bancale et n’ayant pas assez de fond.
    Alors certes, le coup de la forêt qui devient lande, ce n’est pas crédible. Mais par rapport à d’autres erreurs d’autres films ( plein d’autres films ), ce n’est pas si frappant que ça, du moins pas autant que vous le présentez. Comme les araignées froussardes d’un coup ou le gobelin qui a peur des épées au début mais plus après ( pour ce cas-là, je dirais : la surprise ? ). Ce n’est pas particulièrement crédible, mais ça n’est pas non plus aussi mauvais que ça, du moins, je ne crois pas que vous vous seriez autant étendu là dessus dans un autre spoil.
    C’est justement l’un des problèmes de votre articles, pour moi : tout bien écrit qu’il est, il repose malheureusement un peu trop sur des appréciations personnelles pas toujours justifiées, et que vous éxagérez à loisir ( du genre  » c’est mauvais  » ou  » c’est chiant  » tous les paragraphe ). Ca donne une impression insistante assez désagréable, comme si, faute de suffisament d’arguments massue, vous le répétiez encore et encore, pour que ça finisse par être incontestable. D’autres détails me paraissent un peu trop propre à votre interprétation pour être de vrais arguments.
    Par exemple, les trolls. D’accord, j’y-vais-j’y-vais-pas, c’est un peu lassant. Mais ça doit durer à peine 45 secondes. Je sais, ça aurait pu être 45 secondes passées dans votre coffre avec Cate Blanchett, mais quand même, ce n’est pas si long que ça. Comme pour la file indienne en vue aérienne. Je sais, ça vous gonfle, parceque depuis le seigneur des anneaux, c’est le plan obligée des films de ce genre. Mais bon, comme c’est Peter Jackson qui l’a rendu populaire, il a bien le droit de s’en resservir, non ? Surtout quand il ne s’en sert que 2 fois, ce n’est pas cher payé. Ou encore comme les gens qui se tournent autour en se parlant. Ce doit être ma génération ( 1992 ) mais ça ne m’a pas choqué. Pas plus dans ce film qu’un autre, en tout cas.
    Alors oui, Azog n’a rien à foutre là, et les parties où il apparait sont grotesques. D’accord, les nains sont un peu trop une bande de joyeux compagnons disney, mais il y a tout de même de bonnes idées ( apparition du conseil blanc, pas cité jusqu’à présent ), des paysages fort bien choisis ( juste mal enchainés ), une musique plaisante, des passages très réussis ( Gollum, objectivement, est une très bonne adaptation ) et une histoire qui, si elle n’est pas particulièrement transcendante, en vaut largement une autre. Le tout donne un spectacle pas neuneu, plutôt bien fait malgré des scories indubitables. Un conte pour enfant adapté à un public plus étendu avec pas mal de succès quoi. Ensuite, il est parfaitement normal que ce ne soit pas le truc de tout le monde.
    Enfin bref, Odieux ( si vous me permettez ) reprenez la voie que vous suiviez il y a quelques semaine, et ne vous forcez pas à critiquez des films juste parceque ce sont des blockbuster grand public, cela fait rarement vos meilleurs articles.
    Amusez vous bien avec votre nouvelle prise !
    PS : très bonne images, à propos. Vous pouvez être fier de votre vaisselle.

    • « Vous avez baillonné Cate Blanchett, non ? Et elle parvient quand même à dire tout ça ? Comment fait elle ? Est elle ventriloque ? »
      Non, télépathe !

  30. En fait ce film est purement destiné à des enfants de moins de 10 ans, qui apprécieront les belles images, l’invincibilité des héros (petits, hein … merci Bettelheim !) et l’apparition des monstres qui ont été annoncés avant.
    Guignol revu par Walt Dysney quoi.
    Totalement neuneu, violent comme il convient dans les films modernes, quoique sans sang parce qu’il ne faut pas traumatiser nos pauv’ petits. Et les héros ne meurent pas, sinon où va-t-on ? même pas mal, même pas un peu cassés.

    Sans parler de tous les détails amusants pour ma petite fille, comme les nains qui jonglent avec la vaisselle (5 minutes de gagnées, faut tenir deux heures) ; les lapins de traineau qui tournent en rond pour que les nains soient découverts sans doute, les oiseaux, non pardon, les zoziaux en 3D qui volent près de nos têtes en cuicuicant comme des cons … gonflant quoi…

    Moi je me suis emmerdé, pour la première fois de cette série dont j’acceptais les incohérence parce qu’elles étaient limitées.
    J’avais un peu aimé les trois premiers, mais là j’ai bien l’impression que le metteur en scène, pas si volontaire que ça, a surtout voulu faire du pognon, ce qui se comprend, c’est surement mieux que de travailler à la chaine. Du coup il se moque des incohérences, étire les séquences parce qu’il faut tenir trois films avec un bouquin de 300 pages, et se fout éperdument que l’on voit bien qu’il suffit d’enlever les scènes de bataille pour perdre la moitié du film en longueur (sans rien perdre en scénario vu son indigence).
    ce serait un écrit, on dirait que le mec tire à la ligne parce qu’il est payé au mot.

    • Oui mais non Le Hobbit c’est pas la suite du seigneur des anneaux en fait, c’est un autre bouquin qui raconte l’histoire AVANT. Une histoire sous forme de conte avec une ambiance plus légère et plus humoristique, faudrait vous coller ça dans le crâne une bonne fois pour toute. Marre de voir des critiques ultra débiles de gens qui savent pas de quoi ils parlent. On peut critiquer certaines scènes mais de là à critiquer l’esprit même de l’histoire, c’est complètement stupide étant donné que le film retranscrit l’ambiance du livre vraiment bien. Il est loin le temps où on allait au ciné pour se divertir devant un film et non dans l’optique de l’analyser et d’en faire une critique chiante comme la pluie juste pour se faire mousser parce que  » hoho j’ai critiqué un film très célèbre, très attendu et très populaire, ça prouve que je suis pas comme tout le monde, que je suis unique et que je suis meilleur, tiens, si j’exagérais en disant que j’ai failli m’endormir ? ».
      Z’êtes lourds.

      • Hem… Dis moi Aurélien, t’es vraiment sur de l’avoir lu ? Un ton léger ? Humoristique ? Le temps qu’à passé Bilbo dans les galeries des gobelins est un passage fort inquiétant, de même que sa rencontre avec Gollum, qui ne veut pas simplement le tuer, mais s’amuser un peu avec sa nourriture. Au moins aussi glauque que l’idée que sans Sam, Frodo aurait souffert mille morts avant de finir dans l’estomac d’Arachnee.

        Un conte n’est pas exempt d’images choquantes, et Bilbo le Hobbit ne fait pas exception, compensant les terrifiantes situations dans lesquels il se retrouve en révélant ce dont un hobbit est capable (ce que nous pouvons également lire à la fin du Seigneur des Anneaux), par son courage, son audace et sa débrouillardise.

        Désolé Aurélien, mais si tu n’as pas lu Bilbo le Hobbit, il faudra que tu sache avant tout de quoi TU parle, à savoir que le Seigneurs des Anneaux et Bilbo le Hobbit ne sortent pas de l’esprit de Peter Jackson, et donc que son adaptation est ce quelle est, une adaptation, apparemment libre, très libre même.

        Allez, une petite dernière, j’ai bien rigolé en lisant « c’est un autre bouquin qui raconte l’histoire AVANT », allez vas y, répond moi et dis moi en quoi « cette série » et « les trois premiers » implique que notre cher(e) galinette ait cru avoir affaire au Seigneur des Anneaux 4.

        Coincé petit troll, tu as encore beaucoup de chemin à parcourir jeune pas d’avoine, mais un jour tu comprendra la voie du jet d’ail et perpétuera des trolls de talents… D’ailleurs, malgré ton animosité supposée envers notre hôte bloggueur… Pourquoi n’irais tu pas t’instruire sur ton emploi de troll sur l’article qu’il y a dédié ? =D

      • Là pour le coup, je suis d’accord avec Aurélien, j’ai trouvé que l’ambiance du film colle bien à celle du livre : plus frais, plus simple, et s’adressant à un public plus jeune.

        Sinon, je me suis endormi une seule fois au cinéma : c’était devant eXistenz, et j’avais beaucoup trop d’alcool dans le sang. J’ai ren compris au film, et j’ai fait un petit coma éthylique vers le milieu… Mais ça n’a rien à voir.

        Pour revenir au Hobbit, je crains un peu le passage qui viendra dans la suite avec Béorn. Déjà dans le livre, si je me souviens bien, il ne se passe pas grand chose, la compagnie profite d’un peu de repos, alors je crains que cela ne donne lieu à 45 minutes de film assez ennuyeux. On verra bien en 2013.

      • t’en as marre de lire des gens qui ne savent pas ce qu’ils disent ? désolé mais j’ai lu Bilbo le Hobitt, Plusieurs fois même.
        C’est le premier livre qu’a écrit Tolkien, en 1937 OK, c’est d’abord une histoire pour les enfants, je sais.
        Mais ce n’est pas du tout aussi stupide que le film. pas du tout.
        non il n’y a pas dans le livre des lapins magiques, des nains jongleurs, un seigneur nain qui ressemble à un humain (sans doute parce qu’il est un seigneur, hein ! donc un roi, donc il doit être beau … bonjour les sous-entendus et tant pis pour les « barbes longues »). D’ailleurs la plupart des nains ont été tués par le dragon, et fort peu ont pu s’échapper, puisque ceux qui sont sortis par la grande porte ont été cramés par Smaug.
        Il s’agit en fait d’une CHASSE AU TRESOR, autrement dit une QUETE présentée comme telle par thorïn, qui n’envisage en aucune manière de récupérer un quelconque royaume. Ce n’est que vers la fin, et la mort du dragon, que les nains reprennent la forteresse et tout se termine par la guerre des 5 armées.

        Pas plus que le Hobbit n’a envie d’y aller, puisque Gandalf le force quasiment à y partir le matin. L’évolution du personnage est bien plus intéressante dans le livre, alors que là on a un héros dès le début ! qui n’hésite pas à s’attaquer à un orc (rappelons que les hobbits sont plus petits que les nains, sauf dans le film.)
        Quand aux trolls, non ils ne mettent pas des nains à rôtir sans même les tuer !
        bon, je ne continue pas, relit le bouquin, tu verras que l’esprit a été pas mal transformé.
        140 pages pour tout autant de minutes de film, il fallait bien délayer un max.

    • Ah si Galinette, on a des nains jongleurs, qui chante la même chanson que dans le film et mot pour mot (pour autant que je me souvienne, bcp de répliques sont reprises telles quelles du livre.) mais ce n’est pas pour autant que l’ambiance est retranscrite à la perfection, je n’ai pas eu une seule fois la sensation que l’histoire était gnangnante durant mes lectures. Potentiellement, Le Hobbit peut être lu à des enfants, mais Tolkien avait du respect pour son gamin, il ne le prenait pas pour un idiot. Les américains ont tendance à voir nos chères têtes blondes plus crétines qu’elles ne le sont vrmt.

      • Je dois avouer que certains passages de Bilbo le bouquin son assez gnangnan. Comme les gob qui sont tous de siiii viles créatures, bouuuuuh, et les wargs/ouargs/ouargues qui veulent attaquer un pauvre village de bûcherons, oh mon dieu, pensez à leur femmes et enfants (citation inexacte, mais il y a une référence aux femmes et enfants des bûcherons) et le coup des pommes de pins en feu qui ressemble un peu à du « bien fait ! Nah ! » contre les loups.

        Ce qui n’empêche pas que les passages dans les tunnels des gob ou dans la forêt maudite sont bien stressant. D’ailleurs, il est vraiment dommage de ne pas l’avoir exploité dans le film.

      • Peut-être que les Zenfants américains sont plus bêtes que les enfants du reste du monde? (en tout cas, à en juger par les frais de scolarité US, les étudiants oui…. tout à fait, cette parenthèse n’a aucun rapport, comme les lapins)

  31. Merci!!!!!!!!!!!!! J’ai personnellement vu ce film deux fois (une fois en v.o 3D traditionnel, et l’autre fois en vf HFR)…. eh bien, ça ne m’était jamais arrivée jusque là mais je me suis endormie les deux fois en plein milieu du film. C’est incroyable de faire des trucs pareils pour le fric… c’est long, y’a aucune intrigue. L’action commence à 2h30 de film (sur 2h45)… par contre… le deuxième volet devrait être un peu moins pitoyable…enfin, j’espère…

    • un tel ramassis de conneries ça m’exaspère … Gna gna je me suis endormie tellement c’était nul … S’endormir au ciné, faut soit être très fatigué soit le faire exprès pour exagérer la chose, quelle mauvaise foi. Moi je ne crois pas les gens qui balancent qu’ils se sont endormis. On s’endort pas au ciné, sinon pourquoi y aller ? Au pire si tu aimes pas le film, tu sors discrètement, tu t’inventes pas une vie juste pour souligner que  » ho la la c’était trop nul j’me suis endormie quoi, t’imagines ! « . Pis faut vraiment être idiot pour aller le revoir alors qu’on s’est fais chier, m’enfin, la logique des gens qui crachent sur ce film gratuitement me dépasse, à croire que les gens n’ont plus envie d’être heureux, que tout est pourri si ça respecte pas leurs attentes. La fin du monde est p’tet pas si loin finalement …

      • A 7.5€ la place, vaut mieux quand même profiter du support confortable (si vous allez dans un ciné avec des fauteuils casse dos… Alors… Non, vous êtes pas cons… Vous aimez sans doute un peu trop votre kiné…) pour la sieste.

        Quand tu te fait chier dans la roue à la fête foraine, tu profite quand même un minimum de la fin du tour, tu n’y retournera pas, c’est tout. C’est la logique économique du bas peuple mon cher, un peu de respect pour les employés de ton père qui te permettent d’avoir une piscine couverte dans ta villa brodel !

      • Je n’ai pas payé la 1ère place, sinon, oui, ça m’aurait fait très cher la sieste… Et puis je voulais voir la différence entre 3D traditionnelle et HFR d’où la rebelote. J’ai le droit de trouver ce 1er film soporifique, non?! Surtout que je constate ô joie que je suis loin d’être la seule. Peut-être parce que j’ai lu le livre et que j’avais du mal avec les trop nombreuses libertés prises par Jackson qui réinvente le Hobbit de Tolkien? Sans doute voire même surement. Par contre, notez que je garde espoir: le 2ème volet devrait être mieux maintenant que le dernier 1/4 d’heure du 1er film a lancé l’action…

      • Et je me suis réellement endormie les deux fois. Jamais aucun film ne m’avait fait ça au cinéma. Désolée de heurter le fanatatique « Jacksonnien » qui est en toi, j’aurais aimé moi aussi qu’il en soit autrement.

      • je ne me suis jamais endormi à un film, mais ça m’est arrivé une fois à un concert ! assis dans la salle au milieu, entouré de gens qui avaient l’air d’aimer, je n’ai pas osé déranger, me suis endormi doucement. Ce n’est pas un mauvais souvenir, mais ça fait un peu cher le dodo.

  32. « J’ai personnellement vu ce film deux fois (une fois en v.o 3D traditionnel, et l’autre fois en vf HFR). eh bien, ça ne m’était jamais arrivée jusque là mais je me suis endormie les deux fois en plein milieu du film. » Faut vraiment en vouloir pour payer deux siestes devant un grand écran…

    De même que au dessus on fait remarquer ne pas avoir apprécié les trois SdA mais le Hobbit alors là, même réalisateur, même univers, et une assez grosse évidence qu’il va y avoir du comblage de trou à la pelle, mais mince alors… C’est étrange, j’ai pas aimé…

    J’ai du mal à comprendre les gens qui s’infligent des films alors qu’il est évident qu’ils ne vont pas aimer (je ne dis pas cela pour vous Monsieur OC, après tout, je ne suis pas sur le blog d’un sympathique bon public)… Mais bref… Je dois être simple d’esprit. Moi j’ai bien aimé, que dis-je j’ai même adoré. Les nains qui chantent autours du feu ? Un moment qui m’a fait rêver. Les géants qui se balancent des gros rochers ? Des étoiles dans yeux. Mais que voulez-vous, je suis restez un grand enfant, et après tout si je ne m’abuse cette histoire fut-elle écrite comme un conte…

    Néanmoins, votre spoiler m’a bien fait rire -les fucking poneys- et avouons le je suis d’accord sur certaines incohérences -Non non ça va, c’était qu’une chute de 24 étages, pas de mal- mais de là à voir des gens cracher dessus comme s’il s’agissait du retour des tomates tueuses… Non.

      • Oui, je n’ai trouvé que ce qualificatif pour distinguer les deux versions. Le HFR étant aussi un 3D « amplifié » (rendu du doublement des images).

    • Tu… Tu dis pas de mal du retour des tomates tueuses ! C’est un grand film, le retour des tomates tueuses ! UN TRÈS GRAND !

    • Je m’demande pourquoi je lis votre prose alors qu’il est évident que je vais pas aimer.

      Avez-vous pensé à vous acheter un cerveau ? Cela changerait votre vie à coup sûr, p’tit branleur !

    • De même que au dessus on fait remarquer ne pas avoir apprécié les trois SdA mais le Hobbit alors là, même réalisateur, même univers, et une assez grosse évidence qu’il va y avoir du comblage de trou à la pelle, mais mince alors… C’est étrange, j’ai pas aimé…
      Bien, vu. Personnellement, je savaiis que je n’irai pas voir Le Hobbit, puisque je n’avais pas tellement aimé le SdA – auquel je reprochais justement le delayage excessif de l’action par des « rajouts » malencontreux à la pelle: aussi quand j’ai su que PJ allait faire trois films du roman, j’ai senti qu’il y avait Dragon sous roche.

  33. Oui vous êtes tous très drôles, continuez à bien vous inspirer de l’auteur de ce blog misérable avec vos réparties à deux balles toutes faites, ça fais rire que vous mais si ça vous fait vous sentir plus marrant tant mieux pour vous mais que ça sorte pas d’ici quoi.
    Si si j’ai lu le livre, idiot, je dis pas que c’est TOUT le temps marrant mais quand même, entendre sans arrêt que c’est un film pour gamins de 10 ans, faut pas non plus exagérer …
    En fait dans votre secte, vous êtes tous marseillais non?
    Bref …
    Le truc qui m’a achevé après avoir lu, c’est le  » sur fond de musique POMPEUSE ».
    Bon ok alors admettons il a pas aimé le film (ou pas), il critique les incohérences, les soleils couchants et les files indiennes. Mais y a bien un truc qu’on peut pas critiquer dans ce film (en plus des acteurs qui sont vraiment très bons) c’est la MUSIQUE bordel ! Bon sang, même en essayant d’être drôle en critiquant, faut pas critiquer la musique, ça passe pas. La BO est juste sublime, ça m’a foutu des frissons, elle est du même niveau que celle du seigneur des anneaux qui était déjà géniale … et vous, vous soutenez un blaireau pareil ….

    • Pire Aurélien, on l’encourage à être de mauvaise foi, parce que ça nous fait rire… N’importe qui connaissant le blog saura que son auteur ne recule devant rien pour que ça soit drôle, quitte à affirmer péremptoirement que tout est nul, alors que bien entendu, ce n’est pas vrai. Les lecteurs réguliers le savent bien, et les critiques lues ici ne vont pas les décourager d’aller au ciné. Maintenant, si un internaute passe par hasard ici et prend la critique au premier degré, et bien, tant pis, il va se priver d’aller voir un bon film.
      C’est pour ça que maintenant, je ne lis les critiques qu’APRES avoir vu le film. D’ailleurs, critique est un bien grand mot, dans la mesure ou à ma connaissance, l’OC n’est pas rémunéré pour écrire dans la presse spécialisée.
      Je te conseille de lire « Les 101 Nanars » et « Le Retour des 101 Nanars », de François Forestier. Livres que l’Odieux Connard connait, à n’en pas douter, et qui me font pleurer de rire (vraiment !) à chaque lecture.

      • Gornegidouille Aurélien, tu es vraiment mauvais comme une tigresse !
        Quant à la musique, ça fait personnellement un bon bout de temps que je chante « misty mountain cold » sous la douche, et je l’adore, mais Howard Shore ne s’est pas franchement foulé : entre la réutilisation des thèmes du sda – subtile utilisation du thème de la comté en l’associant à gollum par contre! – et la création d’UN seul nouveau thème, on ne peut pas vraiment parler d’une nouvelle BO. L’utilisation de « Misty… » dés qu’il y a un passage un petit peu épique était assez agaçant! Mais tu pourrais mesurer tes propos plutôt que de « pisser » sur les autres ton dogmatisme pathétique ! Bien sur que l’on peut aussi critiquer la musique!

      • @Nicotin
        Parfaitement! J’adore aussi le thème « Misty Mountains » , qui est très bon (surtout en v.o lorsque chanté par Thorin), mais remixé à toutes les sauces le long du film, ça gâche un peu.

    • Oh mon dieu ! Mais vous avez raison. En fait le musique est effectivement sublime et pas du tout pompeuse. On ne dois PAS la critiquer. OC en a bien conscience, mais sa mauvaise fois démesurée lui refuse de le reconnaitre. Mais patience : je suis sûr que, passé des jours entiers face à cette évidence, il finira par réécrire son article.

      Ainsi, la vérité triomphera, bordel.

    • Ben… Faut savoir quand même que Bilbo n’est pas plus « léger » que le Seigneur des Anneaux, à cela prêt que la quête se montre plus traditionnelle (casser du dragon pour avoir un trésor), ne manquerait qu’une princesse…

      Mais à l’instar du très joli dessin animé « Cendrillon » offert par Disney, Bilbo le Hobbit de PJ semble quand même éloigner de l’ambiance de base, Cendrillon n’était pas vannée par ses sœurs, elle était battue, et pour enfiler le soulier de verre, ses trois sœurs se mutilèrent le pied au couteau… Et on racontait ça, à des gosses, et ça a nous a pas filé des générations de psychopathes. Pas besoin de jouer le gnan gnan pour les gosses, il faut seulement adapter le niveau pour s’assurer qu’ils comprennent avec leur perception du monde actuel.

      LSDA est considéré plus « adulte » par ce que les enfants auraient du mal à tenir en place sur les trois films d’affilé ou sur une grosse longue lecture du roman. Le fait étant également que nous, adultes, arrivons à comprendre les différents concept qui s’offrent à nous (allez expliquer à un enfant que Gandalf n’est pas un magicien mais un Istar, puis ce que sont les Istari, et pensez à vous filmer pour mon plaisir. ^^). Dans Bilbo le Hobbit, il est plus aisé d’expliquer la nature des personnages (en général, Gandalf est et demeure un fuckin’ Istar, comme Radagast et Saroumane, même si ils n’apparaissent pas réellement dans le roman), Gollum ne ressemble qu’à un monstre commun, les gobelins sont assez moches et assez vils pour comprendre leur nature, de même, il est aisé de comprendre qui est Smaug, qui est Barde, le Maitre, Elrond, Beorn ou Thranduil, et leurs personallités… La ou, de même, allez expliquer les différences fondamentales entre Boromir et Aragorn (y compris leurs races), et donc pourquoi Boromir à succombé à l’anneau et Aragorn non, vous avez une heure.

      Bref, non, c’est toi l’idiot, par ce que si tu as lu ce bouquin, tu es bien incapable d’en parler… Et à la base, n’importe quel vrai lecteur du roman, même ayant aimé le film, te dira en règle générale que le ton n’est pas plus respecté que l’histoire, remanié. C’est pas forcément une catastrophe, mais dans ce cas là, OUI, l’adaptation est un fail, elle est mauvaise car PJ n’adapte pas tant qu’il n’invente.

      Nananère… Comme dirait le prophète « Sheldon ».

      • Ahaha! Le mec qu’insulte tout le monde sur une dizaine de commentaires qui se vexe parcequ’on lui dit « pouet » ! Merci pour la crise de rire.

      • Bilbo le Hobbit est sensé être plus léger, car Tolkien l’a écrit comme un conte pour enfant. Ce qui n’est pas le cas du Seigneur des Anneaux. En tout cas, quand on lit les livres, la différence de ton est flagrante. Peut-être moins dans les films en revanche. Et puis faut dire aussi que les gamins devaient être plus cultivés en 1937 qu’aujourd’hui parce que ça reste une langue d’un certain niveau le hobbit (quand même !).

    • Mon cher Aurélien, en vous lisant je m’inquiète de vous voir si énervé… vous qui êtes censé payer ma retraite, que deviendrai-je si jamais vous pétez une durite ?

    • En haut de la page il y a une bannière Avertissement :
      « – Si vous êtes choqués par quelque chose, merci de vous rappeler qu’il ne s’agit que d’humour. Vous avez donc le droit d’être outré, de ne pas trouver ça drôle et de ne plus revenir. Merci de votre compréhension. »
      Je pense que les avertissements et FAQ suffisent à casser tous tes pseudo-arguments.

  34. Cher OC merci !

    Oui j’ai aimé le film, oui j’irais voir les autres, oui j’en ai pris plein les yeux… Mais cela ne m’empêche pas d’avoir trouvé certains passage trop long ou incohérent. On peut aimer un film sans le porter aux nues ! Même si c’est très bon, les incohérences de scénario grosses comme des maisons ne sont pas normales. Si personne ne râle jamais, on va continuer inlassablement à retrouver les mêmes grosses ficelles qu’un scénariste débutant voit à 3 km. Les scénariste d’Hollywood prennent les gens pour des cons parce qu’ils ne râlent jamais… Aucune honte à dire « ce film est bien, mais ce passage là est nul ».

  35. Très bon article et film bien sympathique ! L’avez-vous vu en VF ou en VO ? Pour ma part, j’ai eu le privilège de le voir en VO et je dois avouer que cela rajoute une certaine qualité au film. La chanson des nains, « The misty moutain cold », a quelque chose d’impressionnant dans la version originale. Je ne cache pas que ce film est bourré d’incohérences, mais j’ai tendance à être plus indulgente à ce sujet envers les films dits « fantastiques », estimant que la magie a bien des mystères…Et je suis aussi une adepte de « remplir les trous du film », ayant eu un passé actif de fanfictionneuse (hé oui, je le revendique ^^. D’ailleurs, si un article à ce sujet vous tente, je pense que vous pourriez avoir de la matière).
    Je dois avouer que les elfes faisaient très « gay », ce qui a provoqué chez moi un léger fou rire dans la salle. Un relent du donjon de naheulbeuk…
    Une petite faute d’orthographe cependant : « Mon épée devient bleue, ralentit », je mettrais un « s » à « ralentit » au lieu du « t ».
    Attention à l’orthographe, cher Odieux ^^.
    Cordialement.

    • La chanson chantée par Thorin en vo est sublime et colle davantage que la traduction française. ça sonne mieux. J’ai « goûté » les deux versions. Et de toutes façons, les trailers en VO et en FR reprennent ce chant.

  36. Une chose idiote pour moi dans cet univers, c’est l’épée qui brille bleu quand des gobelins approchent.
    D’accord, c’est très pratique, mais pour moi ça revient à crier « HE LES GOBELINS !! JE SUIS LA!! »

    Je m’attendais presque à voir ça dans cet article.

    P.S: J’ai aimé le film, j’ai aimé ce spoil, je n’ai lu aucun livre de J.R.R Tolkien (ma liste de truc à lire est assez longue comme ça).

  37. Cher OC, vous avez démonté un film de peter jackson, et suis désolé, mais c’est comme démonter un film des frères wachowski, ça ne se fait pas, et nous seront nombreux à vous le faire remarquer. Étaler ainsi sont incapacité à saisir toute la subtilité de la narration et de la mise en scène que manient avec un talent de maitre l’un ou la paire d’autre de ces réalisateurs vous fait passer pour un sombre connard (et je pèse mes mots).

    En bref, je pense que vous devriez tout simplement ravaler votre fierté et tenter un second visionnage car je suis désolé de vous l’annoncer aussi froidement monsieur odieux, mais si vous n’avez pas aimé ‘le hobbit’, alors c’est que vous n’avez rien compris à ce tiers de film.

    Et allez donc relire le livre aussi, ça ne vous fera pas de mal.

  38. Spoiler amusant. L’humour de l’absurde rend violent à ce qu’on peut lire.
    En quoi les articles du OC peuvent-ils blesser quelqu’un dans son orgueil ?
    Que vous ayez un avis positif ou négatif sur son blog, en laissant un commentaire vous contribuez à alimenter sa propre dérision du cinéma.
    Cela fait rire certains, d’autres non. Qu’importe. Le rire n’est pas affaire politique.
    Quand un concept ne plaît pas, mais qu’il ne fait aucun mal ignorez le.
    Si j’achète un pantalon, je ne vais pas brûler le magasin parce que j’en avais
    trouvé un autre des plus laids dans la boutique.
    Libre de goûts.

  39. Je ne sais pas qui est le plus pitoyable, entre ceux vomissant leur haine sur l’auteur du post en refusant d’admettre les défauts du film et ceux déversant leur connerie en affirmant que le film est mauvais (voire, pire, en râlant que tout ne soit pas un copié/collé du livre !)…

  40. ce n’est pas une connerie de dire que ce film est mauvais, ou bon d’ailleurs, c’est une question de CRITERES.

  41. Excellent.
    Perdue dans moult incohérences, je n’avais pas saisit la formulation exacte du surnom de Thori ; j’ai cru tout le long du film qu’il s’appelait « Thorin et cul de chêne », surnom qui révèle très bien le niveau du film, non ?

    • Non. Au pire cela révèlerait ton niveau… enfin c’est la question de savoir si les lapsus sont révélateurs ou non. Le surnom « écu-de-chêne » est en effet déjà présent dans le roman (oakenshield) et le film explique bien l’origine de ce surnom. Donc rien à redire à ce niveau-là.

      • En revanche, le fait que Thorin ressemble si peu à un nain, oui ça c’est dérangeant. (Dommage qu’on ne puisse pas éditer ses commentaires.)

  42. Cher Oc, merci de ce nouvel article qui, pour une fois, porte sur un film de j’ai vu. (et très peu apprécié, tant l’aspect « vache à lait » est évident)
    Cependant, je vous sens peu inspiré : vous utilisez cinq ou six fois l’expression « c’est nul » ou équivalent, vous qui nous aviez habitué à de subtiles sous entendus et a des gags pour exprimer votre désarroi.
    Accessoirement, les gifs sont vraiment horripilant. Pouvoir avancer à l’image suivante en cliquant sur l’image serait sans doute difficile à faire, mais ce serait réellement appréciable. Là, voir un gif du début à la fin est laborieux, entre les scènes trop lentes et celle trop rapides, plus l’impossibilité de savoir quand commence la séquence.

    Sinon, petit détail sans grande importance mais plutôt amusant : dans le livre, Gollum n’a plus que 6 dents (trad française), dans le film, il ne dit n’en avoir plus que neuf. En fait, il en a douze d’après l’image de synthèse.

  43. Incroyable, l’idée que ce cher Odieux ait collectionné les vignettes Grundig de Carrefour Market pour obtenir cette somptueuse bouilloire noire/grise (avec une surbrillance bleue du plus bel effet) ne choque que moi ?

    Un mythe s’effondre, navré.

    (Sinon très bon spoiler, je m’amuse toujours autant à rabaisser ce film du piédestal sur lequel tous les fansboys le mettent, votre vision des choses est tout simplement rafraîchissante et exceptionnelle de mauvaise foi. Continuez, je vous en prie.)

    • Explication : ce mobilier n’appartient pas à l’odieux connard mais à la spoiler corp, comme le souligne l’introduction.

      Bien cordialement.

  44. Personnellement, je voudrais féliciter OC pour cette idée d’utiliser des mugs, gobelets et autres, en soi c’était déjà drôle… :)

  45. (dans le trou des trolls…)
    Gandalf : – Ah tiens, des épées… woh putain, dis ! ce sont des épées forgées par les Elfes de Gondolin pendant les guerres contre les gobelins ! Je prends celle-ci… tiens, Thorin, prends celle-là.
    Thorin : – Greu… un truc d’Elfe, très peu pour moi !
    – Fais pas l’con, c’est une super épée, t’en trouveras jamais une meilleure !
    – Ok, ok, je la prends…
    – Tiens Bilbo, j’ai trouvé une petite dague de même fabrication, ça fait à peu près la taille d’une épée pour toi.

    (un peu plus tard, chez Elrond…)
    Elrond : – Houlà, mais c’est Glamdring et Orcrist que vous avez-là, ce sont des épées légendaires !
    Gandalf : – Tu vois, Thorin, quand je te le disais…
    Bilbo : – Et la mienne, elle à un nom ?
    Nain : – Ben non, c’est pas une épée, c’est un coupe-papier !
    Bilbo : – …
    Gandalf : – Ouais, mais tu sais, elle a été faite à Gondolin, ça veut dire qu’elle s’allumera en bleu en présence des orcs !
    Bilbo : – Wah, la classe… mais vos épées à toi et Thorin, elles s’allument aussi quand il y a des orcs ?
    – Heu… ben non, en fait.
    – Mais pourtant, elles ont toutes été faites par les Elfes de Gondolin pendant les guerres contre les Gobelins ?
    – Heu… oui, mais là n’est pas la question…
    – Vous voulez dire que les Elfes de l’époque intégraient leur détecteur d’ennemis sur leurs couteaux de poche, mais pas sur leurs armes de guerre ? Ils n’étaient pas un peu con, des fois ?
    – Nan, mais ce sont des Elfes, vous savez, ils ne pensent pas comme nous ! et puis faire trois épées lumineuses au lieu d’une, ça aurait plombé le budget effets spéciaux…

    • En fait, je pense que c’était pour éviter que ça fasse trop Star Wars. Sinon oui, Glamdring et Orcrist brillent d’une lueur bleue en présence d’orcs et gobelins.

    • On pourrait rajouter que lors du premier affrontement avec les Orcs (juste avant de rentrer dans le passage secret menant à Foncombe), Bilbo sort son épée…qui reste dans son état normal. Aucune lumière (on le voit bien lors de la chute dans ce lieu sombre). Ce ne sont donc pas des Orcs qu’il avait en face de lui (en même temps, ces derniers ne ressemblaient pas à ceux du Seigneur des Anneaux…)

      C’est d’autant plus dommage que c’est bien respecté dans la scène avec le gobelin (l’épée s’éteint bien à la mort de ce dernier)…

  46. Ah spoiler très drôle, et j’ai beaucoup aimé les images, malgré effectivement quelques petits problèmes de rapidité (moi je clique sur le gif pour l’avoir direct au début). Et puis la Gandalf la tasse… Magnifique quoi.

    Bref merci et vive la vie

  47. Une première pour moi, mais il fallait bien que ça arrive un jour : J’ai trouvé cette article transpirant de mauvaise foi.
    Et je dis ça en n’ayant pas été emballée par le film.

  48. Cher Odieux,

    Votre spoil m’a fait énormément plaisir.
    Après The Dark Knight Rises, je m’étais promis de ne plus allez voir toutes ces merdes en barre, aux budgets gigantesques mais au scénario pitoyables (j’avais flairé le coup pour Avatar, coup de bol).
    J’ai donc fait l’impasse sur Le Hobbit (voyage inattendu mais daube espérée), et à la lecture de votre ticket j’ai eu raison de me méfier.
    Et puis alors, deux gags par ligne, que du bonheur.

    Joyeuses Fêtes!

    • Ce n’est pas parce que OC dit qu’un film est une merde que c’en est une ni même qu’il le pense. Il faut prendre ses articles au second degré (peut être que ton commentaire l’est aussi d’ailleurs). En étant objectif on ne peut pas dire que ces deux films sont des merdes, surtout The Dark Knight Rises. Essaye d’apprécier ses articles tout en pensant par toi-même.

      Sur ce, Joyeuses Fêtes quand même ! :)

      • L’es quand même bien mauvais, DKR… personnellement je suis sorti déçu, avec bon nombre des incohérences relevées par OC en tête…

  49. Que dire que dire, sachez cher Monsieur que je suis profondément consterné par ce que vous osez écrire dans votre article. Ce que j’y lis me navre et je suis fort étonner que cela ne semble avoir choqué personne jusque là. Certes, chacun est libre d’avoir ses propres opinions, mais de là à détruire ainsi un mythe ! Comment osez vous…. vous employez des nègres pour écrire les articles à votre place ?! Rassurez-moi, qui sont exactement Berthier et Ludivine ? J’ai ouï dire qu’un certain Diego vous servait de chauffeur et vous évitait de vous salir les mains lors de tâches triviales, mais qui diantre sont ces personnes dans la salle de réunion ? Pourquoi écrivez « nous devrions pour l’occasion faire quelque chose de spécial » à la place de « je » ? Des nègres? L’odieux connard fait-il écrire ses articles par des nègres ?!

    Mit à part cela je m’étonne à trouver un mug de catcheur dans votre antre, je m’imaginais que le maître des lieux était plutôt du genre à boire son Brandy dans un verre de cristal hors de prix. A moins bien sûr que vos employez doivent apporter leur propre verre au travail, ce qui expliquerait l’expression horrifiée de Ludivine.

    Ps : Je crains que vous ayez fait une faute dans le titre de votre article, vous vouliez probablement écrire « un spoiler attendu ».

  50. Avis a l’auteur de cet article,

    Essayez vous au « laconisme », votre esprit critique est aiguisé et froid comme une lame de Morgul certes mais malheureusement votre diarrhée verbale vous emporte avec elle, diluant la pertinence de vos propos pourtant parfois sagaces.

    A l’instar de ceux qui souvent « s’écoutent parler », revenez a des choses plus simples vous gagnerez en lecteurs.

    • Tout dépend s’il préfère garder son cercle d’habitués qui s’élargit peu à peu grace à un bouche à oreilles flatteurs, avec des gens qui se donnent la peine de lire et qui ne le limitent pas par leurs flemmes, ou s’ils tient absolument à ce que Kevindu42 lui fasse savoir qu’il a trouvé son article de 20 lignes  » trop trop super lol ».

      • Oui, en somme la longueur est forcément gage de qualité… Cette réponse appliquée au cinoche, ça donne : « si t’aimes pas mon film de 2h45 t’es un mongol, retourne t’abrutir devant des merdes de 90 minutes ! »

        Or, on peut très bien s’éteindre le cerveau pendant 2h45 (format de plus en plus courant d’ailleurs), ou pendant toute la longueur de l’article ci-dessus. Sa lecture demande plus de patience (et de tolérance) que de réel effort. La flemme est surtout du côté de ceux qui ingurgitent ce genre de pavé pré-mâché sans y voir de défaut.

        Il y a bien un cercle d’habitués assuré, c’est celui des élèves de 1ere L qui trouveront que c’est « incisif et bien écrit » (parce que c’est long et qu’il y a plusieurs fois « icelui »). Pas trop de soucis à se faire pour le renouvellement du lectorat.

      • Il se trouve que ce blog n’a pas d’autre ambition que de donner du plaisir à ses lecteurs, surtout quand il s’agit de cinéma. Si le style ne vous plait pas – et il y a des tas de raisons valables à cela – passez votre chemin.

    • Personnellement, j’aimerais parfois une critique plus large : musique, décors, effets spéciaux, mise en scène, costumes, accessoires, jeux d’acteurs, lumière, bruitages, dialogues… même si je suis bien d’accord que le scénario est un élément primordial. OC parle parfois de ces aspects-là, mais le plus souvent « sur le côté ». Je pense qu’un cinéphile doit s’intéresser à tous les aspects. Je me demande aussi un peu : s’il ne tente pas de renouveler un peu son modus operandi, ne risque-t-il pas à longue de s’auto-parodier ?

  51. Merci pour cet odieux spoil. J’ai adoré le seigneur des anneaux et detesté bilbo, un film de 2h45 avec du vide intersidéral et pour lequel effectivement on se dit qu’appeler les aigles à la fin pour déposer les nains finalement bien fringuants à qq kilometres de la fameuse montagne c’est un peu se foutre de la gueule du monde… C’est un film de noel pour enfants. Aucun interet. Je passerai mon tour sur les prochains opus.

    • Il ne manque là que l’explication « les aigles ne font pas taxi, ils veulent bien venir en aide à leur alliés ». Il y a bien d’autres incohérences dans ce film… et oublis attristants, comme les Hauts de Galgals que j’espérais voir…

  52. Le blog d’un Odieux Connard ?
    Le blog de la mauvaise fois surtout, je crois que c’est le pire article de tous. Tu critiques Jackson qui rajoute des séquences allongées mais toi que fais-tu ? exactement la même chose,un article beaucoup trop long, remplit à 85% par du vide ou du mépris, des spoliers censés être humoristique. Donc déjà quand t’as rien d’intéressant à dire sur un film te force pas à faire un spolier. parce que du coup du rajoute des éléments de mauvaise fois et c’est tout sauf crédible. Parce que bon lire de longs paragraphes moqueur sur la vie des hobbits c’est lourd. c’est comme se plaindre que dans un péplum il y a des soldats en jupette et des esclaves en guenilles… Inutile. C’est un fait, soit on l’accepte, soit on ne l’accepte pas, mais on critique pas un film pour cela, ça n’a pas de sens
    Dès le début on sent un travail fais à la va vite…. Bilbo et Frodon ? c’est soit Bilbo et frodo, soit Bilbon et Frodon… faut choisir à un moment :D. le père de Thorin ne se fait pas décapiter par Azog c’est son grand père…les 13 nains ne sont pas tous des jean jacques…. Galadriel a toujours pu parler par télépathie… Radagast existe bel et bien et il est cité et présenté dans les bouquins…bref ça manque de sérieux dans les références.
    Pour les décors, encore une belle mauvaise fois. si on compare avec la communauté de l’anneau on passe bien de la forêt des trolls à la plaine puis à Fondcombe. Pour moi c’est très cohérent, et j’ai apprécié justement de retrouver les mêmes décors. Après je sais pas si tu t’attends toujours à voir un film ou tout se passe en temps réel mais bon la route est longue et on va pas rester des heures sur chaque territoire traversé (vu que déjà pour toi c’est trop long, faut savoir ce que tu veux et être cohérent toi aussi ).

    Bref j’arrête là. je comprends ton besoin de faire un article sur chaque gros film qui sort, mais malheureusement celui ci est raté, difficile de faire un bon texte basé sur des incohérences quand on se base sur un film qui finalement n’en a pas tant que ça. pour ce coup c’est loupé.

  53. Oh mon Dieu, vous… Vous avez franchi la dernière frontière, s’en prendre à une adaptation de… de… Tolkien !! Par Peter Jackson… Si je ne connaissais pas bien ce site, je m’emporterais dans une diatribe aigrie, pleurant et hoquetant, recroquevillé les genoux entre mes mains, en train de prier tous les Saints en hurlant « pourquoi ?! Pourquoi ?! » dévoré par la douleur, un peu comme vient de le faire la personne au-dessus de moi je crois. x)

    On ne répétera jamais assez qu’il y a pas mal de second degré, et pas mal de mauvaise foi non plus (là ça se sent que vous avez pris votre pied, avouez ?)

  54. Si je devais élucubrer sur le réel avis de l’auteur concernant ce film, je dirais qu’il l’a vraiment gonflé… mais je ne le ferai pas, bien sûr.

    P.S. : Sur le « en fait, ils ne sont pas poursuivis par le roi des gobelins mais par Wikipédia », j’en ris encore… intérieurement… (saleté d’open space…).

  55. Après quelques minutes (je lis vite) passées à rire, rigoler, glousser, piailler, me gondoler et me divertir en lisant votre article, mon cher OC, je fus saisie par une affreuse révélation, typique d’un film hollywoodien. Ce troll-bouilloire, cet innocent verre au teint délicatement bleuté…voilà où étaient passés ces sacripants qui ont, profitant de mon séjour dans le caniveau au soir de Noël, déserté mes placards! Remarquez, je les comprends. S’il vous plaît, dites leur que je leur pardonne leur fuite: si c’était pour tourner dans Bilbo le Hobbit, je le puis.
    Je viendrai bientôt les chercher pour de nouvelles aventures, d’ici là prenez soin d’eux…
    Euh, et dites bien au troll-bouilloire que si il n’est pas de retour dans ma chambre d’étudiante pour la rentrée, et prêt à me servir du café, ça va chauffer dans les chaumières, Hobbit ou pas Hobbit.

    Sincèrement vôtre,
    Chamallow bien Grise.

    PS: pour Bilbo le verre, il est allergique au liquide vaisselle Carrefour, je vous prie de prendre vos dispositions en conséquence.

  56. Pour ceux qui ont été déçus par la version « hollywood », une version « CCCP » du hobbit a déjà été tournée en 1985 par des pourritures de communistes.

    J’avoue n’avoir regardé que quelques minutes, je ne pige rien quand ils parlent en cyrillique. Mais ça à l’air de coller. Et ils n’ont fait qu’UN film, pas trois.
    A 35 minutes la scène ou Bilbo découvre l’anneau et rencontre gollum. C’est vachement bien fait.

    • Pour trouver cette version meilleure que celle de PJ faut vraiment avoir de la merde dans les yeux…si PJ a fait trois films c’est parce que c’est un passionné, cela lui a demandé un travail fou et beaucoup de personnes et c’est sûrement la dernière fois qu’il pourra adapter une oeuvre de Tolkien au cinéma.

  57. Je crois que ce n’est pas un si mauvais film, si on n’a pas lu le livre. Un peu comme le seigneur des anneaux, finalement. J’ai adoré LOTR, mais il faut avouer que si on a lu les livres (ce qui est mon cas), c’est à chaque moment l’occasion de râler. Frodon n’est pas comme dans le livre, il manque des passages, on n’explique pas tout, etc.
    Personnellement, je suis allée voir Le hobbit sans avoir lu le livre (ça arrivera un jour, mais j’ai beau apprécié la plume de Tolkien, il est parfois un peu trop descriptif, et je n’ai pas forcément le temps de me mettre dans un contexte adéquat pour le lire tranquillement) et je n’ai pas été déçue. Même si ce n’est pas crédible, mais pas tellement plus que LOTR où ils sont quasiment toujours à 1 contre 100 mais gagnent quand même, avec juste une jolie cicatrice très seyante pour donner un air de fier baroudeur aux guerriers.
    Enfin, bref, ce n’est que mon avis, et je comprends tout à fait qu’on puisse ne pas aimer.

  58. En ce qui concerne Galadriel, Tolkien n’a jamais été précis sur la nature exacte de ses pouvoirs. En revanche, il n’a de cesse de souligner sa puissance et la télépathie paraît le moindre de ses dons.
    Je n’ai pas encore vu le film, mais pour ce que j’en sais, c’est l’absence de Celeborn (époux de Galadriel) qui me paraît une faute grave puisqu’il fait parti du Conseil Blanc : si PJ décide de faire apparaître le Conseil Blanc qu’il le fasse correctement bon sang de bon dieu !

  59. J’ai lu tout Tolkien. J’ai vu le Hobbit. Je n’ai pas été déçu.
    Oui, Jackson a fait des ajouts au livre originel, mais des ajouts réfléchis, qui par exemple manquaient dans le seigneur des anneaux (par manque de temps probablement.)
    Ainsi, Radagast, décriés par tous ceux qui n’avaient pas lu les livres (les: Incluant le seigneur des anneaux et le hobbit) Apparait dans le seigneur des anneaux, le 1 si je m’en rappelle bien, et est cité dans le hobbit comme « cousin de gandalf » . Peu de choses connues sur lui en somme, mais décrit comme un protecteur des animaux, et l’interprétation faite dans ce film est assez réaliste vu la chose.
    Azog, Il est effectivement cité dans le Seigneur des anneaux, (tué devant la moria par Daïn et non Thorïn! ) L’ajout de celui-ci dans une intrigue le concernant directement avec Thorïn, cette course-poursuite n’enlève rien au plaisir du film, d’après mon avis de « fan du SdA », y apporte une dose minimale de noirceur. Ce qui me permet de rappeler aux détracteurs dont j’ai dû subir l’ire ridicule: Ololz cé pas kom le saigneur des agneaux cé pa tounoir.
    Oui mon bon, Sache pour ta gouverne que le hobbit a été écrit bien avant le seigneur des anneaux et a été originellement écrit pour les enfants.
    Gros point noir que j’ai relevé il y a très longtemps, que Mr. Connard n’a pas relevé, ou de façon superficielle, c’est que Thorïn est censé être le papy de la bande, et non pas un jeune délinquant à la voix de baryton pétant le feu.
    Balïn lui-même est censé être un jeunot à coté de lui . Bref, son interprétation est magistrale, on lui pardonne à notre PJ.
    Le moment des énigmes, si décrié, est , de mon point de vue, le Point central du film/livre, et est parfaitement retranscris. Sa longueur ne pas dérangé, et NON, ne pas crié au scandale, P.J n’a pas cherché à rallonger son film sur ce plan-là, c’est juste ultra-fidèle au livre. C’est tellement rare de nos jours, On va pas s’en plaindre.

    Votre spoiler est toutefois excessivement agréable Mr. Connard, à prendre avec recul bien entendu. Je suis un fidèle de vos notices, Mais ne m’exprime pour la première fois qu’aujourd’hui, cause film que j’attendais depuis quelques années, de fait spoiler autant.
    Précisons toutefois que les grosses incohérences du film sont pour la plupart la fidèle retranscription du livre, pas la peine de cracher sur P.J là-dessus chers amis.

    A votre disposition, collègues, si vous souhaites précisions, voir éclaircissements, de la part d’un assidu lecteur (qui est même allé jusqu’à relire plusieurs fois le Silmarillion, OMG olala! )

    Cordialement,
    Bulldozzorr

  60. Heu et sinon, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas les gens, calme et zénitude ^^

    J’adore vos spoilers Mr Connard, tout comme j’adore Tolkien et Mr Peter Jackson et son hobbit! Je suis juste déçue qu’il le fasse en trilogie bien que je pense que la pression d’hollywood pour « l’argent, l’argent l’argent! » a dû être assez puissante!

    Un bon livre en tout cas, ou l’on retrouve ce monde de Tolkien, et le film, qui malgré quelques petites scènes discutables, a répondu à toutes mes attentes!!

    Au plaisir de vous lire encore! bonsoir!

    • Je pense au contraire que « les goûts et les couleurs » se discutent!
      Comprendre pourquoi l’on aime est important. Et – bien que le coeur a ses raisons que la raison ignore – ce « pourquoi » est matière à débattre! C’est d’ailleurs en analysant et en discutant que l’on développe sa capacité à discerner beautés et défauts d’une oeuvre! Et donc à l’aimer ou pas.
      A mon avis, ces débats seront toujours houleux parce qu’il existe une tendance ( à tord ou à raison ?) à s’identifier à ce que l’on aime. Donc, discuter nos gouts et nos couleurs, implique de se remettre en question, de changer de position et de regard. Je crois,…

      • Je partage votre dernière hypothèse: finalement, quand quelqu’un avoue ne pas aimer ce que nous aimons, nous avons plutôt tendance à entendre qu’il ne nous aime pas. Quand on relève les incohérences d’un film que nous avons aimé, nous y voyons non pas un jugement porté sur le film mais porté sur nos goûts et, pire, sur nous-mêmes. D’où la propension qu’ont les débats houleux à s’installer en ces terrains privilégiés que constituent les goûts et couleurs…
        C’est bien bête que personne ne sache vraiment discuter d’un film sans tout ramener à lui-même et voir, dans les reproches adressés au film, des reproches adressés à sa personne.

  61. J’ai lu le livre 15 jours avant d’aller voir The Hobbit en VO au ciné ^^ Effectivement, des passages sont rajoutés et assez WTF mais personnellement, je m’en foutais étant sous le charme de l’ensemble du film. Et je suis sortie de la salle enchantée, me promettant de le revoir au moins une autre fois afin de réentendre Misty Mountains (qui me fait dresser les poils des bras en VO), même si ce thème est un peu trop présent.

    Je déplore juste que P. Jackson ait voulu tiré 3 films de ce livre. Ça n’était pas nécessaire et il est bien dommage qu’il ait cédé à l’appel des sirènes =/

    Je suis une lectrice de l’ombre de ce blog depuis quelques temps, et jusque là, les critiques de l’OC me faisaient rire. J’avoue que je n’ai pas ri à celle-ci mais c’est probablement parce que, comme il a déjà été indiqué auparavant, les images défilent trop rapidement et qu’on n’a pas le temps de lire comme il faut ce qu’il y a marqué dessus =/

    Mais que cela ne vous empêche pas de continuer, Monsieur l’OC, à nous faire rire :)

  62. Flim nul, dommage l’idée de s’éloigner du conte pour enfants pour en faire un prélude au seigneur des anneaux n’était pas mauvaise : cela permettait de donner pas mal de clés aux « non-initiés », de parler des choses qui étaient passées à la trappe dans le SDA et surtout de pouvoir sortir du piège de l’adaptation trop/pas assez fidèle.

  63. J’en suis à espérer encore un peu davantage de ce spoiler, comme s’il manquait un mac do à la zac des frères lumière de Bonchamp-les-lavals, capitale des coupes de cheveux ratées et du fromage sous plastoc. Il manque Orlando !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Rappeler Peter pour lui dire qu’il manque de goût.

  64. hahaha, c’était bien rigolo et j’ai bien ri – mais, si les critiques étaient à prendre au sérieux, ou si certains voulaient les prendre au sérieux, ou les reprendre sérieusement à leur compte :

    renvoyons tout le monde à Chesterton (un autre vieil anglais érudit aimant jouer au vieux papy original et bougon en déambulant dans la riante campagne anglaise la pipe au bec) (ils sont tout un club, comme ça),

    qui explique (quelque part dans « Orthodoxy », sans doute, au chapitre « la morale des elfes ») qu’il lui semble tout naturel qu’il n’y ait pas d’explication dans les contes de fée,
    et tout naturel (je cite de mémoire mais c’est quelque chose comme ça) qu’il soit interdit, par exemple, de cueillir la pomme d’or qui pousse sur l’arbre là-bas, non, pas lui, l’autre là derrière, oui voilà celui-là, sinon tout le royaume enchanté disparaîtrait à l’instant (je veux dire : les prés, les forêtes, les fleurs, les papillons, le palais en cristal, tout, parce qu’on a cueilli une pomme en or que personne ne sait ni ne dit ce qu’elle fait là ni qui l’y a fait pousser).

    On se rappellera donc que le Hobbit (oh, non, je compare au livre !) (oui mais en même temps quand-même), c’est un conte pour enfants. Même quand un réalisateur de gros films à gros effets spéciaux essaye d’en gommer le style enfantin pour conserver le public du film précédent et ne pas restreindre la clientèle visée, il ne peut pas empêcher que ça soit un conte pour enfants, donc typiquement le truc où on se fiche de savoir comment ça se fait.

    (Quoique. Justement, les enfants n’auront aucun problème avec le fait que le héros se relève indemne en sans bosse d’une chute de 300 mètres dans les cailloux, mais vous tanneront pour savoir « MAIS POURQUOI ? » le ciel est bleu et pourquoi les limaces mangent des salades alors que les chats magent des souris.)

    Pour ceux donc qui se posent la question : oui, dans le livre aussi, c’est plein d’incohérences si on voulait une histoire réaliste comme une émission de Zone Interdite chez les Nains. (non, pas envoyé spécial, envoyé spécial ça manque cruellement d’explications rationnelles aussi).

    Mais c’est justement le principe. D’ailleurs, vous n’en avez pas marre, vous, (moi si, même si tout le monde s’en fout) de soit-disant histoires de « fantasy » dans laquelle les personnages ou le scénariste essayent laborieusement de vous expliquer par le menu les principes physico-chimiques permettant au dragon de cracher du feu ou au phyltre d’amour d’être un phyltre d’amour ?

    Mais sinon c’était rigolo.
    (en fait, vous êtes Monsieur le Chien sans les BD, c’est ça ?)

  65. « (ils n’avaient même pas la broche dans le cucu, ce sont des trolls sympas) ? »

    Non, des trolls gourmets qui avaient lu, je crois, Alexandre Dumas père, lequel considère comme d’ignobles rustres ceux qui embrochent leur poularde plutôt que de l’attacher contre la broche avec une ficelle, car sinon tout le jus s’échappe par les gros trous que ça fait.

    Du coup, je suppose que, pareil, si on, enfin, le nain, et, du coup le jus, comment dire, enfin voilà.

  66. Bon Jackson n’a jamais caché qu’il a dû allonger la sauce pour faire 3 films – ce qui je le rappelle a été imposé (vais pas chercher les références, la flemme). Donc à ceux qui disent « oui mais c’est pas fidèle » ou « ce n’est pas dans le livre », je vous dirai « merci mais on est au courant ». Si vous ne passiez pas autant de temps à vous observer le nombril et à ne pas regarder plus que la bande annonce d’un film mais aussi ce qu’il y a autour, cela éviterait bon nombre de commentaires non pertinents qui se répètent sur des dizaines de messages.

    Ensuite oui certains éléments viennent, qui du Silmarillon, qui des appendices, qui des contes inachevés, qui des notes compilées par Christopher Tolkien ou encore de l’Histoire des Terres du Milieu. Ils ont bien été obligés pour rallonger la sauce mais au moins c’est du contenu original (pas neuf mais dans le sens étymologique). Jackson l’a dit : et hop encore des dizaines de messages en moins.

    Finalement un mot pour les ayatolas des Terres du Milieu : j’ai été un fan(atique) des oeuvres de Tolkien et puis je suis devenu un adulte. Et si l’on veut respecter l’oeuvre, je pense qu’il faut en respecter l’idée et non la lettre. Jackson avait déjà pris beaucoup de libertés lorsqu’il a fait LOTR, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas le faire aussi pour Bilbo…

    En plus je citerai librement Gandalf qui dit qu’il n’y a pas de raison d’ajouter des détails à une histoire même s’ils sont exagérés si cela sert la façon dont on veut raconter l’histoire – oui TRES librement cité je ne retrouve pas la citation.

    Sinon à ceux qui s’emportent contre la plume de l’odieux connard : merci de relire le disclaimer ; vous ne faîtes qu’engraisser le troll. Enfin vivement 2013 qu’on le mette un peu à la diète.

  67. (ce que je n’arrive pas à comprendre, ce sont les commentaires de gens qui semblent très sérieusement évaluer les possibilités physiques d’un hobbit de gagner au catch contre un orque, ou d’une poigné de lapins de tirer un traîneau plus vite que ne court un fauve,

    et de reprocher à Peter Jackson son manque de cohérence.

    Merde, quoi, de COHÉRENCE. Dans une conte où des lapins tirent un traîneau.

    Ou alors, allons-y, « l’Histoire sans fin, d’abord, c’est pas possible, il lui faudrait des ailes, au chien, pour voler », ou « nan mais normalement, arrivé tout en haut de son haricot, Jacques devrait manquer d’air, et mourir gelé, je ne comprends pas que le réalisateur n’ait pas pensé à le munir d’une combinaison de la NASA pour la cohérence du scénario »)

    (que tout le monde se remette à gentiment relire des livres, quoi, sérieusement, ça réapprendra à rêver et à arrêter de se prendre pour un wiki-expert.)

    • Je suis mitigé devant votre commentaire,… Les livres cités ne sont pas vrmt comparables avec le Hobbit. Tolkien fait partie de la génération sacrifiée, ces auteurs désabusés et las qui reviennent de la grande guerre, et le Hobbit s’apparente sans doute à une conjuration pour l’auteur. Il y a un coté « découverte d’un monde hostile auquel il faut s’adapter » et « confort artificiel que l’on conçoit à tord comme remède à la dite hostilité » dans le message du Hobbit (Bilbon qui ne cesse de désirer un mouchoir dans les situations critiques). Et ce message perd sa valeur si la terre du milieu devient un endroit où l’on peut faire du saut à l’élastique sans élastique et sans risque, ou prendre un coup de masse dans le faciès sans dommage pour celui-ci,…C’est une édulcoration un peu abusive à mon sens,…Pourtant je suis assez d’accord sur le fait de rêver l’histoire avant de l’analyser. (encore qu’il faut savoir doser les deux.)

      • Thème maintes fois débattu sur ce blog, quand on part dans un thème SF ou fantasy on peux accepter des trucs imaginaires (donc incohérent dans le monde réel) sans toutefois accepter pour autant toutes les faiblesses scénaristique sous prétexte que les présupposés de départ sont non réalistes. Par exemple des gens qui tombent de trouzmille kilomètres sans se faire mal, et sans qu’il y ait un pouvoir magique autre que « j’ai viré le scénariste et la scène est bien tournée alors personne se rendra comte que je viens de violer les lois élémentaires de l’univers représenté dans le film ».

      • @Nicotin

        Mais, de fait, « le Hobbit » est d’abord raconté pour des enfants, et au moins au début ça se passe vraiment assez facilement, en apparence, pour les personnages principaux. Du mons au début (si je me souviens bien, la bataille finale ne se finit pas forcément bien pour tout le monde).

        C’est comme ça qu’est l’histoire. Et, oui, la comparaison avec les contes traditionnels est valable : c’est bien un conte qu’il se met en tête de raconter, avec en tête une solide culture dans ce domaine.

        Sinon, c’est surtout dans « le seigneur des anneaux » ou dans le Silmarillon qu’apparaissent les aspects plus sombres qu’on pourrait dire influencés par la guerre : ne pas oublier que Tolkien commence à inventer le monde de la Terre du Milieu avant, dans les années 1910, et que sa principale source d’inspiration, ce sont les mythologies, notamment nordiques ; « le Hobbit » est un conte pour enfant qu’il place dans ce monde ; et « le seigneur des anneaux » est publié dans les années 50, donc après la seconde guerre mondiale :
        il y a donc plusieurs influences dans son œuvre, dont certaines n’ont rien à voir avec les guerres.)

        (J’ajoute qu’on ne peut pas vraiment ranger Tolkien dans les « désabusés », ce serait oublier son idée « d’eucatastrophe ». Il s’agit plutôt d’une vision très sombre de l’humanité, dans le même temps traversée et soutenue par une immense espérance.)

      • Oui, l’historique « Somewhere in a hole in the ground there lived a Hobbit » est scribouillé avant la grande guerre. Le livre est néanmoins rédigé après la guerre, et l’écriture de Tolkien en a été transformée. Le thème de la bataille, de l’épuisement et du découragement sont forts développés dans le Hobbit – de matière feutrée – comme dans le SDA. (Même si ce n’est pas le seul thème, il est central !)
        En revanche je me suis trompé en disant que « les livres » cités n’étaient pas valables, je voulais dire que « les faits » cités n’étaient pas comparables à ceux du Hobbit (le film). J’étais dans l’idée décrite par « georges Abitboll » ci-dessus.
        Merci pour l’idée d’eucatastrophe que je découvre. Il s’agit bien pour moi de désabusement, si l’on prend le mot dans le sens « désillusionné » et non de mélancolique et blasé (ce qui peut effectivement survenir à la désillusion), cette idée confirme d’ailleurs un regard qui sait que la vie humaine ne sera jamais, durablement, paisible parce qu’il considère la violence comme un ressac. Mais, ce cycle, il l’envisage harmonieux. C’est une conception fataliste de l’existence, bien que son fatalisme n’occulte pas les joies potentielles. S’il y a de l’espérance et de la satisfaction, il y a aussi du « désabusement » chez Tolkien. (Encore une fois, à condition d’entendre le terme comme désignant un phénomène de distanciation : être désabusé, en soi, n’est pas une chose négative!)

  68. J’ai vu le film deux fois, une fois en VO et une fois en VF… Une petite phrase m’a beaucoup choquée en VF… A la sortie de la mine des gobelins, Le prince Thorin Lecuenchêne nous sors une belle coquille de traduction, je cite « ça tombe de Charybde en Sylla ».

    Belle citation tirée de la mythologie Grecque, au milieu d’un récit de fantasy. Pour information, l’erreur n’est pas présente dans la VO.

    Merci l’OC pour cette jolie critique ;)

    • Mouaha. Permettez, je cherche un truc dans mon sac… Ah, voilà. Alors…

      « – Qu’allons-nous faire ? Qu’allons-nous faire ? s’écria-t-il. Échapper aux gobelins pour être attrapés par les loups ! dit-il, ce qui devait passer en proverbe, encore que nous disions maintenant « tomber de Charybde en Scylla » dans ce genre de situation très inconfortable. »

      J.R.R. Tolkien, « Le Hobbit » (éd. Hachette), p.169, ch. 6 : « De Charybde en Scylla »

      Si l’expression n’est pas présente dans la V.O, c’est parce que, j’imagine, ça se dit « to jump out of the frying pan into the fire ». Question d’équivalence, tout ça…

    • Je confirme c’est le nom du chapitre dans le livre. Encore une fois, si vous voulez critiquer l’histoire par pitié lisez d’abord le livre.

      • Ayant lu le livre il y a bien longtemps, je ne me souvenais pas du nom de ce chapitre… Désolé, je lis les livres, je ne les apprends pas par-cœur…

        Ceci dis, je trouve que la traduction du roman est du coups bien maladroite. On ne cite pas la Grèce antique dans un roman de fantasy, surtout quand le narrateur est sensé être un des personnages de ce même roman.

      • Ben, je vois pas le problème dans la référence à un autre imaginaire, si l’on part du principe que l’expression est passée depuis bien longtemps dans le domaine courant. Après, c’est sûr, ça choque un peu. Mais y a un lien, puisque quelque part, là où le Seigneur des Anneaux c’est du médiéval-fantastique (enfin j’crois, mais c’est vrai qu’on sent bien une influence merveilleuse dedans), la mythologie grecque, c’est du antique-fantastique… Non ? Ca marche pas comme ça ?

        Par contre, je ne suis pas du tout sûr que le narrateur fasse partie des Terres du Milieu, ou même d’Eä. Mais je ne m’avancerai pas là-dessus.

        P.S. : Moi non plus j’les apprends pas par coeur, les bouquins, mais il se trouve que je suis en train de relire celui-ci.

      • Là je suis d’accord, ça m’avait choqué quand j’avais lu le livre. La traduction du Hobbit m’a toujours exaspéré. Le mieux c’est de lire les livres en Français pour bien comprendre l’histoire puis de les relire en Anglais. Mais il va falloir que je me motive pour m’attaquer au Seigneur des Aneaux VO qui m’attend sur mon étagère ^^

      • Encore merci pour le débat et les informations.

        Bonne suite dans la lecture en V.O si jamais tu trouves le courage !

        Meilleurs voeux,

  69. Avoir aimé le film dans les grandes lignes, puis avoir aimé le spoiler dans les détails: deal with it.
    Faudrait retrouver l’article sur la différence entre réalisme et cohérence. J’ai cherché mais même par mot clé, pfrouit, échec. Monsieur Connard (et Monsieur en français ça s’abrège « M. », pas « Mr. », vindiou d’illettrés-ça-décrédibilise-chaque-mot-qui-sort-ensuite-de-votre-bouche), faudrait faire
    un INDEX AVEC JUSTE LES TITRES.

    Oui, ces majuscules sont juste là pour attirer l’attention, car je doute que le taulier ne revienne ici et lise tout ce qui est écrit en petit. Moi je l’ai vaguement fait mais c’était pour voir le combat des titans entre Machin-truc avec un nom sérieux, dit le Jusqu’au-boutiste des Enfers qui veut que l’on regarde la lune et Nikitin, la Littéraire avec du temps libre qui ne peut pas s’empêcher de penser que le doigt avec lequel on lui montre ladite lune est un pied et que la lune est en réalité le crâne chauve et ravagé par le soleil du vétéran cancéreux assis à la rangée de devant dans le bus. Et parce que les révisions réveillent ma procrastination.

    ET POMPEUX N’EST PAS PEJORATIF EN SOI. Bordel.

    • Bon, vérification faite, « pompeux » est un peu péjoratif puisque cela inclut une notion d’excès ou un caractère déplacé. Mea culpa. Mais pour le coup la musique est un peu pompeuse.

      • Et l’est volontairement, si on remplace cet adjectif gratuitement dégradant (si j’ose dire) par celui beaucoup plus proche de l’opinion qu’en a la majorité des béophiles : grandiose. Majestueuse, quoi, ce qui correspond parfaitement à l’image, lorsqu’elle est utilisée.
        Ce côté majestueux est bien plus appuyé que pour le thème du Seigneur des Anneaux. Mais connaissant le talent et la précision d’Howard Shore, on peut penser que c’est volontaire, en effet le Hobbit est plus enfantin et moins sombre que le SdA, et le côté joyeux « On part à l’aventure ! » est plus marqué que dans le SdA où les personnages partaient à l’aventure par résignation et urgence, d’où une musique qui correspond à cet esprit, et à ce titre je la trouve clairement réussie.
        Pour autant Howard Shore sait évidemment composer des musiques subtiles et délicates, et l’a mainte fois prouvé, même dans le Hobbit. Ceux qui en douteraient n’ont qu’à taper « Dreaming of Bag End » sur youtube.

  70. Messire Connard, je ne passe qu’en coup de vent, hélas.

    Je ne sais si c’est l’absence d’images tirées du film ou votre critique qui n’a guère trouvée d’écho en mon coeur malicieux, mais votre spoiler ne m’a guère fait rire. Pis, j’ai arrêté bien tôt en ces débuts, renonçant face à ce qui me semblait un assaut à la hache, la bave dégoulinant de vos lèvres alors que votre regard fou tarde votre cible, abattant une nième fois votre arme. Loin, donc, de cet homme qui, le brandy à la main, commente avec son petit sourire sarcastique, les yeux emplis de confiance.

    Hélas, je ne lirais donc pas et ne vous houspillerait pas car ce n’est ni votre faute, ni la mienne. L’alchimie n’a pas marché, voilà tout.

    Je vous dis à une prochaine fois Sir Odieux. En espérant que le prochain spoiler, sans forcément me faire tordre de rire, sera marqué par votre classe.

    Cordialement,

    Lady

    • Je suis dans le même cas. Mais il faut ajouter dans mon cas que j’ai attendu d’avoir vu le film avant de lire ce spoiler.

      Du coup, il faut ajouter la déception à toutes les raisons évoquées pour justifier le fait que je ne sois pas allée au bout de la lecture de cet article, bien qu’il ne soit pas aussi mauvais que tous les articles sur le féminisme réunis !

  71. Bonjour à tous !

    Je ne suis habituellement pas très portée sur le commentaire d’un blog ou d’un article quel qu’il soit, mais je voudrais éclaircir un petit point. Plus haut une certaine personne a dit que les internautes écrivant des commentaires qui félicitaient l’Odieux Connard agissaient au même titre que les adorateurs d’un quelconque « gourou », d’autres sont allés plus loin en parlant de « suçage de boules » (ou quelque chose du genre), et je tenais à éclaircir quelque chose. Lorsque quelqu’un vous fait sourire ou passer un bon moment, il est normal de vouloir exprimer sinon sa gratitude, au moins son contentement non ? Quand vous allez à un concert ou à une pièce de théâtre, vous applaudissez à la fin si cela vous a plu il me semble ? Eh bien les commentaires des gens qui ont apprécié ont le même but. Sauf que c’est un peu ridicule d’écrire « clap clap clap » alors certains essayent à leur façon de développer un peu. Vous me direz « oui mais si par exemple j’aime Jim Jarmusch ou Tim Burton, je ne vais pas lui écrire pour lui dire que j’aime ses films » certes, vous avez sûrement raison, mais si vous le croisez dans la rue, résisterez-vous à au moins lui serrer la main ou juste lui dire « merci pour ce que vous faites » ? Le net permet de plus facilement communiquer, alors profitons-en !

    Pour ce qui est du spoil, rien à dire, j’ai lu les livres et vu le film, apprécié les deux (même si ce dernier est tout de même définitivement TROP LONG ! En deux films, voire un, ça aurait pu être bouclé). Donc, pour faire original, merci monsieur Connard, vos spoils et autres articles me font toujours bien rigoler et c’est un des petits plaisirs de la vie, comme s’envoyer une boîte de ferrero un lendemain de Noël.

    J’ai adoré les diapositives/cartons explicatifs, mais je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si elles n’avaient pas été réalisée chez une de vos (nombreuses) stagiaires ou dans une salle des profs, lieu bien connu pour ses mugs moches, ses gobelets en plastiques et ses bouilloires tunées.

    Bonne continuation.

  72. J’ai bien aimé le moment où dans la montagne des gobelins, un des nains arrête les dizaines de flèches qui lui arrive dessus avec une putain d’échelle, en mode bouclier. Pourquoi on y avait pas pensé plus tot ?

  73. -thorin
    -balin
    -jean-Jacques : oïn
    -jean-Jacques: gloïn
    -jean-jacques: nori
    -jean-jacques: ori
    -jean-jacques: dori
    -jean-jacques: bofur
    -jean-jacques: bifur
    -jean-jacques: dwalin
    -jean-jacques: fili
    -jean-jacques: kili
    -fat-jean-jacques: bombur
    C’est pourtant pas si compliqué ;)

  74. Je viens de lire le spoiler.. je l’avais dans mes flux mais attendais d’être allé voir le film pour le lire.
    Bravo en tous cas (par contre, les gifs sont un peu déroutants car il faut les prendre au début).
    J’ai été fan des trois premiers films mais là j’ai été déçu. Mais bon, je suis le seul sur nous 4 à ne pas l’avoir aimé autant que les trois premiers épisodes (mes enfants ont adoré).
    Comme vous, j’ai trouvé trop long. Surtout la première partie (argh, les nains qui chantent une ballade dans la maison). Après, malgré des longueurs (rohhhh les devinettes de Gollum), on est pris par les séquences de bataille.
    Si ce film avait fait 1h40 il aurait été plus digeste.

    Mention spéciale pour les aigles qui ont eu la flemme de les amener à la montagne solitaire et qui les ont déposés très loin de leur but, j’ai fait la même réflexion à ma voisine pendant la séance :D

    • C’est vrai que les aigles ont toujours posé problème dans les films, parce qu’ils apparaissent vraiment comme des jokers, qui arrivent quand tout est désespéré pour sauver la situation avec une puissance incommensurable (d’ailleurs aucun ne se fait jamais tuer sur l’ensemble des 4 films). Du coup il aurait suffi qu’ils amène Fordo direct à la montagne. En fait il me semble que c’est mieux expliqué dans le livre, notamment du fait que les aigles puissent parler et expliquer les raisons de leurs aides.

      • Ah ok j’imagine qu’ils ont donc une raison pour ne pas aller jusqu’à la montagne (dépôt du plan de vol, zone d’exclusion aérienne etc…) :D

        En tous cas, les effets spéciaux des aigles sont superbes je trouve.

      • En effet ils ont leurs raisons. Comme on l’a expliqué dans d’autres commentaires :
        Dans le livre on apprend que c’est un grand peuple intelligent et fier. Le Roi Gwahihir est un vieil ami de Gandalf, c’est pour ça qu’ils viennent le secourir quand il les appelle, mais il ne cautionnent pas la quête cupide des nains. Dans le Seigneur des Anneaux ils ne peuvent pas aller jusqu’au Mordor car les airs sont contrôlés par les Nazguls et leur montures ailées (D’ailleurs Peter Jackson a un peu exagéré en montrant les aigles défoncer ces bêtes ^^). Voilà. Pour plus d’informations Cf livres. ;)

  75. Les gifs sont en effet déroutants, le début pas toujours évidents à retrouver du premier coup.
    Le coup de la forêt qui disparait après les trolls était déjà présent dans la Communauté de l’Anneau, lorsque Arwen s’enfuit avec Frodo (le même endroit j’imagine, près de Fondcombe). La cohérence dans l’incohérence =)

  76. Je trouve ta critique aussi mauvaise que Skyfall : des incohérences inexistantes ou qui paraissent pour incohérentes car remontent à plus de 5 minutes dans le film.

    Juste 2-3 exemples, car reprendre ton pavé serait trop ennuyeux :

    – L’entrée de la montagne est en effet ouverte par un trou béant… mais à 13, 14 ou 15, est-ce vraiment malin d’entrer par la porte principale ?
    – La troupe arrive chez les Elfes le soir de la bonne lune afin de lire la carte : « Ah bah non les nains, vous vous êtes gourés d’un siècle ! » : on termine le film ici ?
    – Radagast se fait chier dessus par les oiseaux ? Que nenni, il s’agit d’écorce d’arbre !

    Et je ne parle pas des scènes des Trolls ou des énigmes, qui ne sont pas du tout longues quand on savoure le film au lieu d’en chercher les incohérences !

    Enfin bref, si tu critiques, fait le avec des faits avérés au moins !

  77. en tout cas, le coup de l’oiseau qui réveille le dragon en tapant son bec contre la roche, waw, fallait oser (au moins autant que de tomber de cent mètres et en réchapper)

    elle était drôlement pas isolée leur montagne, ou alors c’est du plastique ??

  78. Excellent spoil, j’ai bien rit en voyant le film, et vous en avez rajouté une couche. Sinon, petite touche perso : je trouve les aigles (et les effets spéciaux) de manière générale super dégueux. Et les trolls qui, lorsque le rocher se brise, ne sont pas du tout dans la bonne position, alors, « vite vite, allons nous asseoir comme il faut pendant qu’on se statufie » après un combat digne de maternelle, où PERSONNE, pas même les méchants, n’est blessé. La scène des Gobs est à chier, par contre je trouve le duel d’énigmes plutôt rigolo, même si les énigmes de Bilbo sont vraiment capilotractées. Radagast et son traîneau de lapin finit d’annihiler la crédibilité déjà réduite de ce film, et c’est fort dommage, il y avait matière à!

  79. J’ai trouvé ça très drôle.

    C’est vrai que si j’avais aimé le film j’aurais sûrement moins ri, et que certains passages sont moins réussis que d’autres (j’ai bien aimé les musiques, je trouve la scène des énigmes amusante et je trouve qu’il n’y a que sept vrais Jean-Jacques : Dwalin est reconnaissable, Bofur aussi, Fili aussi). Mais pour tout le reste, c’est dit avec tellement de mauvaise foi et d’humour que ça rattrape ces petits détails.

    ps : les aigles utilisés comme taxis, ça a été refusé par Tolkien lui-même lors de la première tentative d’adaptation du seigneur des anneaux en film. Et le Silmarillion n’est pas utilisable juridiquement par Jackson (seule la licence du hobbit et celle du seigneur des anneaux ont été vendues par Tolkien, et vu le massacre il y a peu de chances pour que les héritiers veuillent faire plaisir à Jackson en autorisant que le film parle de plus que ce qu’ils sont déjà obligés d’accepter), c’est pour ça qu’il a fallu trouver une raison pour que certains nains ne s’entendent pas avec certains elfes, et que Jackson a trouvé le roi elfe avec son armée et son renne de noël qui tournent le dos aux Nains au début du film.

  80. Je suis à la fois atterré et admiratif.

    Je n’ai fait que regarder les images.

    Mais votre incroyable persévérance, fut t’elle dans la gratuité qui me semble inutile, me soulève le coeur d’un merveilleux sentiment, à votre égard, M.O.

    Bien à vous.

  81. après toutes ces critiques mettant en exergue les incohérences et autres fautes impardonnables du (des? ) film de P.J., je me dis que finalement bcp de monde n’ira pas voir le 2e volet et encore moins le 3e…
    ah si ? vous irez quand même ? si ça ce n’est pas de l’incohérence…

    • Eh ben tu ne dois pas regarder beaucoup de film toi, puisqu’il y a des incohérences dans à peu près tous les films. J’en ai même relevé plusieurs dans La mort aux trousses d’Hitchcock et dans The Shining de Kubrick. À moins que tu ne sois pas capable de repérer des incohérences tout seul…

  82. C’est moi ou à la fin du film les aigles déposent les nains en haut d’un piton rocheux bien abrupt puis se barrent. Ils auraient pas simplement pu les déposer dans la plaine juste en face ?

  83. Faut avouer que l’Odieux Connard et tous les autres commentateurs ont du temps à perdre. Pourquoi ne regardez-vous pas un film et fermer votre gueule, tous les défauts que vous y trouvez resteront de toute façon inchangés.

    • parce quand quelque chose est de la merde et on à un outil pour le dire autant ouvrir sa gueule et montrer en quoi c’est de la merde et que les gens arrête de crier au génie devant un étron

  84. Tu m’a fais tellement rire!
    Il manque également le faux raccord que Thorin perd son épée sur la montagne, après sa lutte pathétique contre Azog, mais qu’elle réapparaît comme par magie dans la dernière scène.
    De plus dans cette épique scène de bataille, le nain réussit a choper un bout de chêne, mais WTF? C’est que des pins autour de lui. Bref….
    J’aime beaucoup ton article!

    • Le mieux ce n’est pas que Thorin pare un coup de fou avec une branche de chêne. C’est qu’il trouve une branche de chêne là où il n’y a pas d’arbre, et donc a priori pas de chêne.

  85. Il y a des critiques qui ne sont pas totalement (mais tout de même partiellement) fondées dans votre spoiler (légères exagération sur les temps des énigmes, par exemple). Mais je m’y retrouve.

    D’autre part, on peut noter les éléments suivants (je précise que je n’ai pas pris les éléments déjà cités par odieuxconanrd) :

    1) – Azog est visiblement au courant de la quête des nains. Mais comment ? Non, parce qu’on nous serine assez régulièrement que les nains et les orques, c’est comme Poutine et les tchétchènes: c’est à qui butera l’autre dans les chiottes le premier. Comme la carte était secrète, de même que la clef (récupérée à Thror par Gandalf, attention je spoile le livre, dans les geôles de Saucarré a.k.a. « Le Nécromant »), et qu’ils n’ont parlé du projet qu’entre nains, comment il a su ? Lui aussi comme Galagropif il est télépathe ? Ou Ténainpathe ?

    2) – Thorin qui exècre les elfes, accepte après un argument moisi du type « mais si-heu, il faut lui faire lire la carte, steuplait », et contre l’avis de Dwalin (le vieux pondéré à la barbe blanche, qui ne s’appelle pas Balin. Balin, c’est le nain qui sort de Mad Max 2, bardé de cuir) de filer la carte à Elrond… Moi aussi j’aimerai bien réussir à convaincre mes mouflets comme ça. J’imagine la scène :
    « – donne moi tes feutres tout de suite.
    – Non.
    – Mais si-heu, file moi tes feutres steuplait !
    – Bon d’accord papa »
    En général, c’est une succession de cris, de menace, et la privation de feutre jusqu’à la fin de la journée le résultat de ce genre de discussion. Mais Thorin, c’est rien qu’une demi-merde pas capable de défendre sa carte; Après tout, ce n’est pas comme s’il était censé être l’incarnation du guerrier nain dans toute sa splendeur…

    3) – Le hérisson sauvé par Radagast s’appelle « Sébastien ». Et pourquoi pas « Jean-Jacques », tiens. Ils ont tous des noms typé Tolkien, mais là, le hérisson, c’est « Sébastien »… Je crois que le coup du petit bonhomme en mousse est effectivement de mise.

    4) – Dans le Seigneur des Anneaux, ils se battent à 9 (dont 4 hobbits) contre des centaines de gobelins, et quelques trolls, et ils leur mettent une pilée.
    Là, à 15 (treize nains, Gandalf et un hobbit), il sont incapables de flanquée une pilée à trois trolls tous seuls. Ou bien le Hobbit a le bon rapport de force, ou bien c’est qu’ils ont fumé dans le Seigneur des Anneaux.

    5) Je ne sais pas, mais au lieu d’aller voir, de revenir et de dire « y’a trois trolls, ou bien on fait une croix sur bob, bill et bouclette nos poneys, ou bien on se rabouine tous ensemble pour leur tataner la tronche », y aller pour voler les poneys sans prévenir les autres, je n’appelle pas ça une franche preuve d’intelligence. D’autant que c’est mal amené comem tout (alors que dans le livre, Tolkien essaie au moins un minimum de trouver une explication logique)
    Mais en fait, les nains ne lui en veulent pas pour ça. Non non non… D’ailleurs quand il est pris en otage, et alors qu’ils sont tous là, et qu’il ne leur sert à rien, que font ils ? Ils acceptent de lâcher leurs armes. Bon, je vous fais le topo:
    « Dites, les gars, j’ai un gars en otage que je bouffe si vous ne vous rendez pas. Si vous vous rendez, je vous bouffe tous et lui aussi. Vous choisissez quoi ? »… Voici ce qu’il se passe dans le cerveau de Thorin « Hmmm. Dans un cas, on continue à se battre, et on à 50% de chances de sauver le hobbit, sans perte de notre côté. De l’autre côté on a 100% de chance de tous se faire manger sauf miracle scénaristique…. j’ai vu la bande-annonce, je sais qu’il y a un truc avec des aigles, on jette les armes. »
    Quelqu’un ne trouve pas ça ridicule ?

    6) – Sans parler de l’accent des nains (ça ne m’a pas gêné, moi, sans doute ai-je l’oreille moins fine qu’odieuxconnard, mais ça faisait plus variations d’accents écossais entre le très prononcé et le peu prononcé), c’est leur apparence physique qui m’a dérangé. Ca va du vieux Dwalin qui, même jeune, a un pif énorme, des grosses oreille, un visage déformé, à Thorin qui fait très… hobbit… en plus martial quand même, et avec la barbe. Dans le Seigneur des Anneaux, les naisn ressemblaient à des nains, sans avoir des grosses oreilles et des nez artificiels. Plutôt que de faire autant de disparité entre Thorin (et Fili et Kili ses neveux, ou « fils-soeur ») et Dwailin, les faire ressembler à Gimli, fils de Gloin, du Seigneur des Anneaux aurait été plus cohérent et entre les films, et dans le film lui-même.

    7) Le combat contre les géants: ils sont sur des montagnes qui bougent, sans matériel d’escalade, en particulier sur une corniche qui fait partie de la jambe d’un géant balançant des low-kicks à tout va (trop d’abus de stree-fighter) et …. ils restent debout. En gros, un coup ils font corps avec al terre, et un coup une pichenette les fait tomber…

    Et le meilleur du pire pour la fin:

    8) La pire scène du film, c’est celle du combat entre les nains et Azog, avec les sapins en feu. En vrac (et sans reprendre ce qu’en a dit odieuxconnard):
    a) – Y’a le feu qui empêche bien tout le monde passer, mais quand Thorin va pour poutrer Azog, il y a un boulevard entre les flammes…. Pourquoi les orques ne l’ont pas pris ?
    b) – Y’a treize nains plus ou moins guerriers (note: dans le livre, même si Bombur est gros, ce sont tous des guerriers, et pas des trucs ridicules faits pour l’amusement du badaud ayant payé ses treize euros afin de bien voir en 3D les prothèses de latex censées faire « nains ») et qui c’est qui va sauver Thorin ? Bilbo. Jusque là, ce n ‘est pas plus ridicule que se découvrir une passion subite pour l’aventure. Mais au début du film, ne dit il pas qu’il n’a strictement aucune expérience du combat ? Quitte à rallonger la sauce, pourquoi ne pas rajouter une scène après les trolls pour enseigner à Bilbo à se battre un peu, histoire que le fait qu’il tatane méchamment la gueule du warg qui vient de latter Thorin, guerrier chevronné, soit un peu plus crédible ? Non, non, il fallait bien insister lourdement sur le fait qu’il ne savait pas se battre (insistance beaucoup plus lourde que dans le livre, c’est pas peu dire) puis ensuite transformer Bilbo en dieu du combat à l’épée… TGCM…
    c) – Vous avez vu les flammes qui empêche tout le monde de bouger. Sauf Thorin et son boulevard. Vous les avez vues, y’en a plein partout, c’est une véritable fire-party de pyromanes un mois d’Août sur la côte d’Azur. Bon, ben, pouf, pendant le combat, vous ne les voyez plus. Du tout. Rien. Que dalle. Macache. Wallou. Fini. Y’a plus.
    Et zoum, elle réapparaissent quand le combat est fini. TGCM…
    Ça devait coûter une blinde en post-prod de les rajouter numériquement.
    d) – L’aigle est tellement précis qu’il réussit à prendre l’épée de Thorin qui était bien loin, et qu’il ne réussissait pas à atteindre. Avec des serres plus grosse qu’un homme, je dis chapeau à la précision de la pintade géante. TGCM…
    e) – Thorin fait ses excuses à Bilbo de manière incompréhensible. Un peu comme le coup de filer la carte à Elrond. En fait, ce type doit être cyclothymique. Parce que bon, si on excepte le coup du combat complètement frelaté, il n’a servi à rien. Même pour les trolls, c’est lui qui les a mis dans la mouise. Il sauve la vie à Bilbo combien de fois ? Trois fois en deux heures… Et parce que Bilbo a éventuellement servi à lui sauver la peau (et encore ce n’est pas sur), il devient son ami pour la vie ? (Pour rappel, dans le livre, le tout premier moment où Bilbo est utile, attention, je spoile, c’est quand les nains sont prisonniers chez les elfes…) Mais c’est juste pas croyable. Ça ne colle pas avec tout ce qu’on a vu du personnage de Thorin (qui, je le rappelle, est méprisant même avec ses compagnons, des « fabricants de jouets »…). TGCM…

    Je passe sur l’équipement automatique du bouclier d’une scène à l’autre (TGCM), sur la piètre qualité des pouvoirs de Gandalf contre une poignée de gobs’ (pour le coup, pas « TGCM », ou alors « Ta Gueule, C’est Merdique ») ou sur le fait qu’à aucun moment ils ne prennent le temps de faire changer ses vêtements à Bilbo ou à lui prêter une cape de pluie, même lorsqu’il pleut à verse (contrairement au livre, ou Bilbo se lamente, en ne trouvant dans le fait de porter un « manteau de nain », que la consolation que sa stature empêchera qu’on le prenne pour un nain…)

    Au final par rapport au livre, Peter Jackson ajoute des éléments qui pourrait être sympas (Azog) mais de façon absurde. Ou des éléments absurdes sans intérêt (Radagast). Il supprime des éléments pouvant pourtant donner matière à allonger la sauce dans les suivants (la scène où Bilbo racontera son périple chez Béorn, qui impose une gradation, et des répliques manquant au film), il n’explique rien sur l’Arkenstone et sans la voix off, on ne comprendrait même pas qu’il y aurait un problème chez le vieux roi nain, etc. etc.
    Effectivement, avec un certain souffle épique, compte tenu du fait que Tolkien est une quiche pour décrire les batailles et les longs trajets, il y aurait éventuellement matière à faire trois, voire quatre, en tirant cinq heures de film avec le livre.
    Mais il aurait pu être cohérent avec sa propre trilogie, et moins se reposer sur ses lauriers question graphisme (même la 3D est bâclée, c’est dire…)

    Une certaine déception. Ça reste un film d’aventure avec certaines longueurs, qui possède un certain charme, mais c’est tout de même un gros bof.

  86. J’ai pas lu tous les commentaires (au bout d’un moment, vu le niveau, on ne peut que lâcher), mais le vrai grief contre ce film, celui qui me le fait conchier comme une trahison envers l’oeuvre de Tolkien (au sens large, puisqu’il ne s’agit pas, c’est clair, que du Hobbit qui est en jeu), c’est que PJ réussit l’exploit à l’envers de transformer le monde incroyablement complexe imaginé par Tolkien en vulgaire produit de consommation.

    Les livres sont l’oeuvre créatrice d’un écrivain qui a réussi à se faire démiurge (au sens philiosophique), comme très peu en ont été capables. Ce film est de la soupe américaine à gros budget, qui enfonce tous les clichés possibles, jusqu’au concours de rot. Il y a un public pour ça ; tant mieux pour lui.

    En une phrase : il ne s’agit pas de l’adaptation cinématographique de Tolkien ; mais de la déclinaison des poncifs hollywoodiens les plus usés.Toutes proportions gardées, ce film-là n’est rien d’autre qu’une sorte de « Les visiteurs en Amérique » à gros budget.

  87. Cher Odieux Connard, je me dois de vous signaler que les nombreux photos montages de tasses ressemblent aux nombreuses de travelling des nains marchant dans la plaine : ça ne sert à rien ! mais dans le film, au moins, il y a de joli paysage qu’on a le temps de voir.

    De toute façon, j’ai aimé le livre, j’ai passé un bon moment devant le film (je sais, je suis bon public), et j’ai encore plus ri devant ce spoiler !

  88. Que de haine :)
    J’ai, comme beaucoup ici (ou peu je sais pas trop je me suis arrêté au 20° commentaire) énormément apprécié le film et je ne suis pas du tout bon public :/ , je suis juste une grande fan de Tolkien et j’apprécie ce qu’en fait Peter Jackson à chaque fois.
    Je n’ai pas fait attention aux scènes à rallonge (quoique certaines si je me l’avoue à moi-même), que malgré les incohérences, les rajouts, les suppressions, ben je me suis détendu (sauf quand une pouffe joue avec son téléphone pendant le film et qui balance la lumière dans les yeux…J’vous dis, si on pouvait tuer y’aurait eu un mort dans la salle)…Depuis le temps que je l’attendais, beaucoup sont parti avec l’idée du SDA en tête et beaucoup ont comparé « Le hobbit » avec le SDA mais faut pas…Comme d’autres qui ont osé faire une comparaison avec « Game of thrones » (sérieux, si vous y voyez un rapport dites moi). Après faut reprendre en chronologie les livres…(que tout ceux qui ont lu le le « silmarillion » lèvent le doigts :D )
    Faut pas être violent avec ce que fait OC, j’apprécie ses textes, qui parfois peuvent aussi nous ramené une certaine réalité. Le coup du hérisson, j’ai trouvé ça « mignon », ça soulage un peu. Bref, je suis très sensible face aux critiques du film mais prendre les choses au second degrés comme OC le fait ça fait pas de mal non plus :) Bref, j’ai essayer de lire le spoil mais je suis désolé j’ai pas tenu mais en tout cas faut pas s’énerver pour ça, chacun ses avis, certains aiment les tripes et d’autres non, ceux qui aiment vont pas forcer ceux qui n’aiment pas à en manger, c’est pareil pour l’art (musique, ciné, littérature etc…)

    Bref, je vais voir si il y a un spoil du dernier twilight (j’ai juste regarder le combat…)

  89. « HO REGARDEZ ! ILS BRANDISSENT TRANCHEGUEULE, L’EPEE QUI MEULE SEVERE, AUSSI CONNUE SOUS LE NOM DE MARTEAU A MARGOULINS ! SAVIEZ-VOUS QUE CHEZ LES ELFES ON L’APPELLE N’GOLO, CE QUI SIGNIFIE AUSSI « FENDOIR A BLAIREAUX ? »
    ^^ PTDR (oui, j’ose!)

    Merci pour ce (un peu long quand même) résumé, très plaisant, juste après avoir vu le film.

    Au vu du nombre d’incohérences, qui n’empêchent pas le fun du film pour autant, on se dit que le même scénario confié à Terry Gilliam aurait donné un excellent trip psychédélique!

  90. J’ai lu Bilbo le Hobbit à 10 ans puis le Seigneur des Anneaux durant ma prime adolescence…. Autant l’adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux était bonne, autant The Hobbit est une vraie merde… Trop long, trop con, les gentils qui échappent d’un poil à la mort 100 fois si pas plus, des ajouts au scénario qui laissent à désirer, un manichéisme évident lorsque Saroumane discute avec Gandalf, Elrond et Galadriel; ce film est idiot, mauvais, vain. je n’irai pas voir les deux autres épidodes, et pourtant j’ai bcp aimé le Seigneur des Anneaux et le bouquin.

  91. Bonsoir,
    Une petite erreur s’est glissée dans cette phrase :
    « Alors Gandalf ! Comme ça on part à l’aventure son avertir son copain Saroumane ? C’est pas très sympa ça ! »
    son avertir => sans avertir.
    Bisous.

  92. Un petit truc qui aura peut-être échappé à certains, mais qui m’a fait me lever à moitié sur mon siège pour voir si toute la salle avait bien remarqué la même chose que moi : la gueule du chef des gobelins, dans la grotte, dont le menton ressemble à s’y méprendre à une paire de c******s. C’était autant hilarant qu’affligeant.

  93. Pauvres trolls pétrifiés par la lumière du jour alors qu’ils étaient en train de faire rotir leur diner à petit feu quelques minutes avant l’aube en extérieur alors qu’ils possèdent une grotte qu’ils utilisent justement pour se faire à manger abrités du soleil. A moins de posséder une technique de cuisson et de déglution ultra-rapide, et que Gandalf arrive à temps pour sauver nos héros ou pas, le destin des trolls semblait de toutes façons scellé.

  94. J’ai adoré le livre, apprécié le film (en 2D, j’aime pas la 3D) et beaucoup ri en lisant ce spoil. Merci !!

  95. J’ai adoré le film et ça ne m’a pas empêché de rire en lisant cette critique.
    J’ai trouvé une autre erreur je crois, lorsque les nains escaladent la montagne. Quand la motié de la compagnie s’écrase contre un des géants, on a Thorin qui nous crie « Kili » alors que ce dernier est sensé être quelques mètres derrière lui … .

  96. A propos des aigles qui ne les amènent pas jusqu’à destination, c’est tout simplement à cause de ce qu’a écrit Tolkien dans le livre.

    Vois-tu, le roi des aigles a été blessé par les humains il y a longtemps et est copain-copain avec Gandalf parce que ce dernier l’a guérit de ces blessures. Depuis, il ne s’approche plus des villages humains. Et comme Bilbo, Gandalf, Thorin, les Jean-Jaques et fat Jean-Jaques passeront par un de ces villages humains, ils les déposent sur le haut de cette montagne, pour en descendre, marcher des siècles et trouver une porte. À moins qu’ils ne se rendront compte du gros trou laisser par Smaug ;)

  97. Personnellement ce que j’ai préféré, c’est d’imaginer OC, le grand patron du spoiler, en caleçon dans sa salle de bain, en équilibre en train de prendre en photo son pied au dessus d’une troupe de mugs et autres salades niçoises.
    Très beau mug WWE d’ailleurs. Haa le catch, ça, c’est de la bonne télévision!

  98. Bonne critique :)
    Ce film n’a pas vraiment d’identité.
    Les grosses ficelles holliwoodiennes ont encore frappé: on utilise un beau papier de bonbon et on y met l’usuelle recette du caca dedans.

  99. Une faute a échappé à votre oeil de lynx Monsieur Connard : la réponse de Gollum s’écrit « Dracaufeu » et non « Dracofeu ». Oui, vos lecteurs sont chiants au point de vous reprendre sur Pokémon :)

  100. «  »Beuuuuaaaah Mon Colonel.. BiBi ‘routier sympa. ancien Para. » »

    Salut.
    Y a pas à dire…
    Z’êtes qu’un Connard, M.Odieux..

    C’pour ça qu’on kiffe Tous lire un mec qui Tabasse et Sulfate tous les sujets qui ont tendance à Nous prendre pour des Cons consentant. Avec ou sans vaseline …c’est selon le goût.
    Comme pour tout.. d’ailleurs avec ou sans scénar, avec ou sans cohérence, avec ou sans CGI 3D Bla.. bla.
    Eh oui ma p’tite dame, c’est maleurreuuu mon viou.
    Avec ou sans le goût d’ (balai) ‘chiottes / chite Orange ou chite Citron.. Bla bla

    Sinon pour ceux qui, comme moi avec Chrome, en chient avec les Gifs animés y a toujours « GIF Scrubber » p’tite extension ben pratique. (Pause/avance.retour-rapide/défilement passage mulot)

    Z’auriez pu l’mentionner ça ! Nan ?! …han mais noon c’est vrai z’êtes qu’un con.

    ps: pour ma part de saloperie, j’ai la Banane et les noeuils grand ouverts
    ..rien qu’en pensant à ceux qui vont en chier avec ces p’tain d’gifs à la con. Alors qu’y avait un truc tout bête.

    Par contre pour la recherche par blaze des films c’sra pour
    .. JAMAIS didiou Oh non didiou.. on vous a dit. Ca sré trop facile sinon et ben moins sadique aussi. Na!

    [HAHAHA OHOHO rire maléfique et odieux…]

    « arrrrg c’était pas ma guerre… Tu vas l’avoir ta putain de guerre.
    mwaaaah ne m’fais pas chier ou j’te f’rai une guerre comme t’as jamais vu.
    Juste avec ma M60 et mon couteau. Bordel. Mon Colonel yaaaah. »

    • Hahaha ce commentaire! C’est tellement mal écrit et incompréhensible (du patois croisé avec des citations de films, quel bordel!), que j’en ai rigolé… Était-ce voulu ou non? Je ne sais pas, mais il y a des chances que ce ne soit pas un simple troll, juste un mec attardé.

      Quoi qu’il arrive, ça m’a fait rire merci pour ça « Bibi ».

      • Mission Accompli…
        Affirmatif Little John.
        C’est fortement voulu et maladroitement réussi.

        Ni troll ni attardé… j’ai juste voulu faire sourire.
        Et je fais ce que je veux comme je mets les pieds où je veux, Little John… et c’est souvent dans la gueule.

        ..Quoi qu’il arrive, ça m’a fait rire merci pour ça « JOHN » ;)

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  103. Une chose me chiffonne : je ne vois nulle mention du « Fuyez, pauvres fous ! » (ou équivalent) ultra cliché que nous sert Gandalf à trois reprises !

  104. à noter simplement que la rélfexion de Gandalf au tout début du film est tirée mot pour mot du bouquin, Tolkien étant bien décidé à ce que ses personnages soient anglais jusqu’au bout des ongles.
    Sinon, pour le reste, comment ne pas être d’accord? ^^
    Peter Jackson s’inscrit donc dans la lignée de Georges Lucas et, après une belle première trilogie, se lance dans un massacre. Et encore, rien dans le premier film ne nous laissait présager la navrante Tauriel, Kili (Jean-Jacques le bôgoss) promu au rang de héros tragique et Legolas en superbe endive. Quelles vomitives surprises nous réserve le troisième film?

  105. Vous auriez pu aussi rajouter que les nains et Gandalf passent leur temps à étriper du gobelin et qu’en sortant de la montage: POUF leurs armes n’ont pas une tâche de sang.

  106. Gandalf n’est-il pas un sacre tocard pour un grand mage blanc ??
    Le gars a l’anneau unique *sous les yeux* pendant non pas un mais TROIS films. Anneau ultime, surpuissant detenu par Bilbo le clodo, que meme Galadrielle arrive a sentir depuis perpette-la-foret mais…pas Gandalf !
    JAMAIS Gandalf ne s’interroge sur comment Bilbo devient invisible, comment il echappe a la mort de facon parfaitement impossible ? Dans le film 1, il *voit* Bilbo jouer avec l’anneau dans sa poche et meme l’entrapercoit et la quoi ? pif, paf, pouf, « bon OSEF comment bilbo le clodo a echappe a une horde de gobelains et a dispary sous nos yeux pendant trois heures avant de reapparaitre de nulle part dans la foret ! chapitre suivant! »
    Revenons a Lord of the Ring 1, jamais Gandalf n’a RIEN remarque en 30 ans a cotoyer les nabos aux pieds velus ? Bilbo ne vieillit pas, fait des tour de passe passe digne de magie noire….Non ?
    ….
    OK !

    • Cote technique, je passe mon tour sur les innombrables incrustations sur fond vert (mais pourquoi, pourquoi…..) degueulasses avec recyclage extensif a peine bien camoufle de scene de batailles tirees de divers volets des deux sagas.

  107. « – Je parle bien aux nains qui viennent de faire une séquence de 5 minutes de combat avec des trolls qui n’ont même pas une égratignure à la cheville ?
    – Ah oui, tiens, c’est rigolo. On dirait que le réalisateur a oublié de signaler que les coups d’épée dans la gueule, ça faisait vaguement mal. Je veux bien qu’ils aient la peau épaisse, mais dans le Seigneur des Anneaux, même des flèches les tuent. C’était pourtant lui aussi qui le réalisait, non ? »

    En même temps, ce qui, moi, m’a fait bondir, avec ces foutus trolls, c’est dans le 3e film :
    Alors que pendant de la bataille de la Moria dans le Seigneur des Anneaux, un seul troll était aussi résistant qu’un foutu tank… et que les héros en ont chié des ronds de chapeaux pour le dézinguer (rappelez-vous : c’est même le dernier ennemi mis à terre ! Et bordel, il en a demandé, des coups de tatane…)

    Dans « la Bataille des Multiples Armées »… Là… Par contre… Un simple chariot (vide !!!) leur fonce sur la tronche ?
    « Kaboum !!! Mourru ! »
    FdG-M (comme dans « Foutage De Gueule… Monumental »)

    ‘Sont fait en quoi, les trolls de ce film-là ? En porcelaine ?!

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  109. Un éminent biologiste affirme que les Orques sont issus d’un croisement entre des gonzesses de Pandora et un Ingénieur de LV-223, mais passés à l’eau de javel.

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