Allez déborder ailleurs

Il nous arrive tous d’être débordés.

C’est ainsi ; roi ou mendiant, nos journées ne peuvent faire plus de 24 heures, et lorsque les activités commencent à se cumuler et l’emploi du temps à se remplir, il devient difficile de prendre en charge de nouvelles missions. Dès lors, on dit être « débordé« , réponse ultime faite à celle et ceux qui demandent s’il ne vous resterait pas un peu de temps, tels des punks à chiens vous demandant si vous n’auriez pas une petite pièce qui traîne devant Carrefour-Market, et à qui vous répondez avoir déjà tout donné.

Pourtant, ce qui n’est qu’un état passager chez l’être humain est pour certain un art de vivre ; mi-homme mi-agenda raturé, ces créatures de l’ombre rôdent sur nos lieux de travail, en quête d’une proie à qui expliquer qu’ils n’ont pas une minute de répit. Ces créatures échappées de l’enfer, ces monstres que l’on cache aux enfants sont pourtant parmi nous quotidiennement. Et vous en connaissez : pour parler d’eux, nous utiliserons donc le terme générique de « débordés« .

L’enfance du débordé : genèse d’un trou du cul

Souvenez-vous, déjà, bien avant le monde du travail : ces petits matins à patienter devant la porte d’une salle d’examens dans laquelle vous alliez passer quelque contrôle ; alors que vous discutiez tranquillement avec vos petits camarades, les yeux encore embués par le sommeil, il (nous dirons « il« , mais cela peut être « elle« ) débarquait d’un pas rapide en ouvrant des yeux ronds, attrapant le premier comparse à sa portée pour commencer sa longue litanie : « Haaan, j’ai trop pas eu le temps de réviser, ya trop de trucs« , « Je vais jamais y arriver !« , « C’est trop dur ce cours !« , avant de poser des questions à l’assemblée du genre « C’était en quelle année déjà tel évènement ? » ou « T’as réussi à tout apprendre toi ?« . Le débordé n’a jamais vraiment été humain : il n’est qu’une allégorie du stress incarnée sur Terre pour tenter de transmettre son mal à un maximum de personne. C’est une sorte de MST, avec un S pour social.

Le débordé a toujours eu cette petite voix et ce rire nerveux qui annoncent l’effondrement de vos barrières mentales, trompettes de Jéricho nerveuses vous donnant quasi-instantanément l’envie d’enfoncer votre poing très fort dans sa bouche sitôt que cette dernière commence à s’ouvrir. C’est pourquoi, vous vous en souvenez, lorsqu’enfin quelqu’un trouvait la force de l’envoyer chier afin de restaurer le calme matinal d’un couloir d’établissement scolaire, il s’empressait de s’asseoir au sol pour sortir de son sac des « fiches de révisions« , plus connues sous le nom de « mon cours complet écrit en plus petit » pour les érudits. On ne l’entendait alors guère plus, si ce n’est marmonnant ici ou là tel un adorateur de Satan (ou de Justin Bieber), ou trouvant la force de poser une énième question à une personne à proximité pour confirmer ce qu’il lisait dans ses fiches (de préférence, une question ultra-précise visant à laisser entendre à l’auditoire, ignorant la réponse, que personne n’avait suffisamment révisé). Si le débordé est une débordée, les fiches sont alors couvertes de petits coups de fluo multicolores. C’est trop kikinou.

Mais déjà, sa puissance ne s’en arrêtait pas à si peu : même en plein contrôle, alors qu’il lui était interdit de vous adresser la parole, et que vous vous affairiez à tenter de répondre à la question « La première guerre mondiale : une guerre totale ? » (votre réponse impliquant des points Total et des mugs à l’effigie de Clémenceau fut injustement méprisée), il continuait de marmonner dans son coin tout en s’exclamant de temps à autres « Monsieur ! Je peux avoir une autre feuille s’il-vous plaît ?« , mettant ainsi la pression à tout le reste de l’assemblée qui se demandait bien ce que ce petit enfoiré pouvait mettre dans sa copie pour avoir besoin d’autant de place. En général, vous pouviez échapper au débordé en vous barrant avant la fin de l’épreuve : même si celle-ci durait 4 heures, il restait jusqu’à la dernière minute et même plus, suppliant qu’on le laisse « terminer sa conclusion, juste une dernière phrase« . Hélas, sa dernière phrase n’est que trop rarement « Adieu, je vais me pendre« , malgré vos régulières et légitimes prières. Il n’y avait guère qu’en sport que le débordé ne faisait pas de zèle.

 

Souvenez-vous du petit enfoiré qui demandait 20 brouillons en 1 heure

Ainsi a toujours été la vie du débordé : stresser autrui, courir après le temps et geindre comme un pédéraste privé de Queen.

Mais aujourd’hui, le débordé a bien grandi : désormais, il a un travail. Du coup, il a toutes les chances de se retrouver dans la même boîte que vous : c’est là que l’enfer commence véritablement.

Le débordé en entreprise ou le théorème de l’anti-productivisme

Il est aisé de reconnaître le débordé, puisqu’il a toujours l’air nerveux : il marche vite et mal, fait des gestes rapides et maladroits, à la pause clope, il fume sa cigarette en tirant dessus au point de pouvoir se la faire en deux coups seulement, et son aura de stress est telle qu’il fait pourrir les plantes vertes dans un rayon de 5 mètres autour de lui. De fait, on trouve peu de débordés à Jardiland. Le hobby du débordé consiste à faire le tour des collègues pour aller leur expliquer, tour à tour, que merde, il a trop de boulot, il est débordé quoi, misère, il peut pas avancer ses dossiers tellement il a de missions en cours. Tout le monde s’en fout et attend avec impatience qu’il soit hors de vue pour s’exclamer « Raaah, mais quel gros con« , mais chaque jour le manège reprend. S’il ne se plaint pas, le débordé ne va pas bien ; et s’il ne va pas bien, il se plaint : le bougre est donc l’une des premières forme de mouvement perpétuel à induction paradoxale, ce qui, je l’espère, sera prétexte à transformer ces derniers en carburant dans les décennies à venir.

En général, sur 1 heure de travail, il faut considérer que le débordé se plaint pendant 15 minutes, panique pendant 15 autres, tente de s’organiser durant encore un quart d’heure et consacre ce qu’il reste à du travail vaguement constructif. Je dis bien vaguement car le débordé a un incroyable pouvoir : même les moments où il travaille vraiment sont utilisés d’une manière qui laisse dubitatif ; en effet, ce bougre de corniaud est incapable d’être efficace et s’auto-alimente en travail inutile :

  • si vous lui confiez un dossier de 10 pages à synthétiser, il vous en rend 12
  • s’il vous demande quelque chose par mail, il vous appelle dans l’heure qui suit pour vous demander si vous avez bien reçu son courriel, puis éventuellement vous faxe la même chose avant de vous rappeler pour vous signifier qu’il vous a envoyé un fax
  • si vous lui transmettez un dossier déjà complet à 90% réalisé par un collègue, il recommence tout de zéro car « il ne peut pas travailler avec le boulot d’autrui« . A noter que le débordé se débrouille toujours pour atterrir dans une structure où il doit bosser avec une équipe : sinon, auprès de qui irait il pleurer ?
  • si vous lui donnez une note à taper, il vient vous voir pour vous demander s’il doit souligner les titres, puis après que vous lui avez répondu quelque phrase impliquant des relations incestueuses avec sa mère, il revient une demi-heure plus tard demander s’il peut mettre des couleurs, et si oui, lesquelles ? Bien que son sang soit la seule couleur que vous aimeriez voir étalée partout dans son bureau, il n’hésite pas à insister.

 

Comme un policier sans criminels, l'expert en développement durable a besoin de pourrir la planète en consommant 12 tonnes de papier pour assurer son boulot

Travailler avec un débordé revient à avoir un gamin de 5 ans dans les pattes, les chances de le voir disparaître avec un kidnappeur en moins : on peut pas l’occuper plus de 5 minutes avec quelque chose sans qu’il n’aille emmerder quelqu’un ; tout le monde a donc cette envie constante de lui mettre une torgnole pour le renvoyer derrière son bureau et le faire bosser un peu, ce qu’il ne comprendra pas car le débordé n’a pas l’impression d’être improductif, bien au contraire : passant ses journées à stresser au boulot, il est persuadé d’être à fond dans son emploi. Et désireux de toujours bien faire, il finit toujours par dépasser les consignes qui lui sont dictées, et donc fait mal.

Débordé, incompétence & autres applications pratiques

Le débordé est par ailleurs automatiquement incompétent et tient à le faire savoir à tout un chacun. Qu’importe son domaine de spécialité, vous finissez toujours par disserter avec vos collègues sur la manière dont il a pu obtenir son diplôme : l’a t-il acheté ? A t-il triché ? Lors de l’oral de fin d’études, est-ce que l’examinateur a pu comprendre que ses clignements d’yeux répétitifs signifiaient « pipe » en morse ? Aucune explication rationnelle ne semble pouvoir mettre un terme à vos interrogations. Alors qu’à titre d’exemple :

  • s’il est communicant ou publicitaire, ses documents sont invariablement illisibles et bourrés de fautes
  • s’il est expert web, il finit toujours par vouloir retoucher le site qu’un autre a fait et par le planter
  • s’il est « community manager« , non seulement il a la diplomatie d’une palourde, mais accessoirement, il n’arrive même pas à gérer sa propre insertion dans le monde réel
  • s’il est expert en développement durable, il imprime tous ses powerpoints (une copie par participant aux réunions), envoie des courriers en plus de ses mails, n’éteint jamais son ordinateur et peut réimprimer 8 fois le même document de brouillon parce que la couleur a merdé là ou qu’il avait oublié une faute ici

Cependant, le débordé a toujours l’impression d’être foutrement compétent : il lui suffit d’assister à une conférence sur un thème lié à son boulot (car son boulot, c’est sa vie et il veut toujours être au top)  ou de lire un article du même type pour venir rebattre les oreilles de tout le monde avec. Lorsqu’il parle de son sujet, il en parle toujours d’une manière totalement décalée avec la réalité : s’il s’adresse à des néophytes, il part instantanément dans des détails techniques (qu’il ne maîtrise lui même pas) sans intérêt et les perd au bout de 25 secondes ; à l’inverse, face à un public de vieux briscards, il parle comme s’il s’adressait à des enfants de 5 ans et enfonce des portes ouvertes (tout en réussissant l’exploit, malgré la simplicité de son propos, à se perdre tout seul).

Parfois, l’incompétence crasse du débordé finit, par miracle, par atteindre la hiérarchie (pour peu qu’il n’ait pas eu son boulot au piston), auquel cas il est gentiment recadré, ce qu’il vit très mal : lui qui fait tout pour bien faire et qui bosse bien plus que les autres ! Pourquoi lui fait-on des remarques ? Le débordé ne comprend jamais que ses résultats sont moindres, et que si sur 8h de boulot, il n’en passait pas 6h à pleurer et/ou à faire des tâches inutiles qu’il s’auto-impose, il serait diablement meilleur. Alors, ne voulant pas être viré, il tente d’en faire encore plus, et de faire encore mieux : de fait, il devient proche du niveau 0 de la productivité, et reçoit un coup de pied au cul.

C’est à peu près à ce moment là qu’on ouvre le champagne, en général.

 

L'orgasme collectif : allégorie

Que faire face à un débordé ?

Un débordé entre dans mon bureau pour me demander si je ne peux pas lui transmettre un document. Dois-je ?

Jamais ; d’abord, demandez-lui dans quel but il souhaite ce document : il est quasiment certain que ça lui sera parfaitement inutile, et qu’il s’en rendrait compte seul s’il avait un ersatz de sens pratique ou d’autonomie.  Il se mettra à geindre comme il se doit, mais ne cédez pas à ses caprices : même s’il se roule par terre ou retient sa respiration, laissez le crever.

Je suis en train d’assister à une conférence où un débordé prend son public pour des débiles mentaux ou des fans de Lorie, j’hésite encore : dois-je l’enfoncer publiquement ?

Oui. Bien qu’il ne comprendra pas votre remarque (il est persuadé d’avoir fait du bon travail/fera encore plus mauvais la prochaine fois en voulant bien faire) et restera profondément incompétent, c’est un peu comme faire du moto-ball à côté d’un yorkshire jappant : ce serait un crime de ne pas lui mettre un bon coup de latte en passant.

Un débordé sexuellement compatible (d’après ses critères, les miens, moins) n’a de cesse de venir me harceler dans mon bureau : que faire ?

Rassurez-vous : le débordé n’a pas de sentiments : il a bien trop de boulot pour cela ; d’ailleurs, peut-être vaut il mieux pour lui, sinon il réaliserait à quel point il est rejeté par l’ensemble de ses collègues (encore une fois, ça non plus le débordé ne le remarque jamais, trop stressé par son travail pour s’arrêter à ces détails). Non, là ce sont simplement ses hormones qui parlent, ou bien le fait qu’un jour, une fois, vous avez eu un geste amical à son égard (comme ne pas lui péter la gueule en le croisant), et qu’il est donc persuadé qu’il a une chance de pouvoir s’accoupler avec vous. Pas d’inquiétude : un vétérinaire peut le castrer à peu de frais. N’hésitez pas à vous cotiser avec le reste du personnel : après tout, personne n’a envie de le voir se reproduire.

Je suis en réunion et comme d’habitude, le débordé fait son fayot. Comment me tirer de ce mauvais pas ?

Le débordé est le seul être à aimer les réunions, car, tout comme lui, cela consiste à faire un minimum de choses en un maximum de temps, le tout dans un cadre chiant. Aussi, dans ce milieu merveilleux à ses yeux, il n’hésite pas à s’en donner à coeur joie et, toujours plein de bonne volonté, essaie de participer au maximum, principalement pour dire des choses que certains assimilent aisément à de chauds étrons. Profitez de la bonne volonté du personnage pour soumettre l’idée qu’il pourrait être en charge de la mise en application de tout ce qui vient d’être dit : le débordé ne saura refuser, il aime bien trop ça, et ne saura l’appliquer, il est bien trop nul : voilà qui devrait conclure la réunion d’une part et permettre que les idées du débordé ne soient jamais mises en application d’autre part : vous êtes sauvé.

Mon patron veut que j’emmène le débordé avec moi en rendez-vous client : est-ce un piège ?

Oui : votre patron a compris que le débordé était naze, et avant de le virer, tente de l’éloigner un maximum de la boîte. Ne pouvant vous dire clairement « débarrassez-moi de ce rebut« , il vous laisse libre de partir en voyage avec : trouvez une aire d’autoroute et attachez-le à un arbre ; peut-être qu’une autre boîte le trouvera et le prendra sous son aile. Ou avec un peu de chances, il sera bouffé par des renards. Qui crèveront probablement d’un ulcère à consommer de la viande stressée. Pauvres bêtes.

La tête du débordé vient de passer dans l’encadrement de la porte de mon bureau : il veut me demander quelque chose, je crois.

Fermez la porte d’un coup sec sur sa nuque.

Et vous, comment faites vous avec vos débordés ?

Moi ? Ho, rien d’extraordinaire. Je les prends à part, je leur explique que honnêtement, ils font un boulot formidable : vraiment, tout ce travail qu’ils s’imposent, toute cette auto-discipline à vouloir bien faire… Et je leur susurre qu’avec autant de travail, de compétences et de connaissances, à leur compte, ils seraient déjà riches. Je les aide même à faire leurs papiers pour monter leur boîte.

Quelques mois plus tard, devant Carrefour-Market, je leur dis que je n’ai pas de pièce sur moi : j’ai déjà tout donné.

Et je les regarde retourner caresser leur chien, un vieux bâtard assis dans sa propre urine, à peine absorbée par quelques vieilles fiches de cours couvertes de fluos et de feuilles de brouillons imprimées en 60 exemplaires.

Si je ne leur ai pas donné d’argent, je leur ai donné du temps.

 

 

115 réponses à “Allez déborder ailleurs

  1. Quand les chiottes desbordent, vaut mieux laisser les pros de la plomberie agir. Quoiqu’il en soit, une descriptions détaillée des comportement de débordés typiques, menée sur le terrain par une audacieuse anthropologue, peut être trouvée dans l’ouvrage intitulée « Absolument Débordé » de Zoé Shepard (qui s’est mangé un procès de la part des débordés en question).

    Typon

    • Je jurerai d’ailleurs que l’article s’inspire du livre tant il m’a rappelé pas mal de passages (celui sur le rendez-vous client notamment).

      • Je ne connais hélas pas le dit livre. De toute manière, si je dois pomper un bouquin pour faire fortune, ce sera Twilight.

    • Et bien ? Seriez-vous souffrant Typhon ? Vous m’inquiétez, je ne me rappelle pas vous avoir déjà vu coquiller de la sorte…

      • Ce n’est pas une faute d’orthographe, c’est une private joke. J’ai connu jadis une personne portant ce patronyme, et depuis, il m’arrive de faire d’humiliant jeux de mots scatologique en accord avec mon opinion à son sujet. C’est parti tout seul en l’occurrence.

        Typhon

      • Nan mais j’veux dire, y a des caisses de fautes dans c’que vous écrivez. Vraiment. C’est pas courant venant de vous.
        inb4 ortograph nazi

  2. Ah, Odieux, je t’aime, que dis-je ? Je t’adore, t’idolâtre, te vénère. Je pense même créer un autel à ta gloire éternelle.
    Tes articles illuminent mes journées, éclairent mes nuits ainsi que mes cours en amphi…

    Pour tout dire, je reconnais une personne de mon entourage dans ce que tu écris, et j’avoue avoir déjà eu l’envie de la balancer du dernier étage, de l’abandonner sur une aire d’autoroute avec un panneau « Adoptez-moi », ou encore de lui coudre la bouche.
    Cette personne est un bon exemple de débordé, il ponctue toutes ses phrases, non disons plutôt ses monologues (pompeux, soporifiques, inintéressants) de questions qui rendent fous même les plus calmes. Je tiens à dire que nos supérieurs hiérarchiques (bon ok, nos profs à l’IUT) lui ordonnent de se taire, eux même ne le supportant pas.

    Tout ceci pour dire cher Odieux, que tes articles me font tellement rire de par leur vérité que je n’ai qu’une chose à dire :
    Épouse-moi !

    • La procédure adéquate pour les demandes de mariage est décrite dans la F.A.Q. C’est un blog bien huilé.

      • Devant ce commentaire chargé d’émotions, je ne m’attendais pas à un autre type de réponse, Mr. Connard.
        Changerez-vous un jour?

      • Fantastique, vous pensez vraiment à tout.
        Et si on veut juste coucher ?

      • @Thal:
        Attention, sous l’aspect angélique de notre cher Odieux, s’il se met a parler de rouler des pelles ou de se balader en forêt, soyez ferme dans la négation. Le bougre manie l’engin avec la grande dextérité que seule confère l’experience

  3. Réminiscence de certains de mes anciens camarades de promos qui n’ont jamais validé malgré toutes ces manières…

  4. Excellent comme toujours, et si proche de la vérité!
    Bon, sauf sur un point: surligner en fluo ses fiches de révision n’est pas un truc de débordé mais de la procrastination pure et simple (« je surligne donc je repousse le moment où il faudra VRAIMENT apprendre ce qu’il y a sur ces foutues fiches »)

  5. Pour se débarrasser d’un débordé, il existe la Tactique.
    Dite-lui vous ennuyer au boulot, et demandez-lui en un peu, histoire de vous occuper.
    Coincé entre l’opportunité d’alléger sa charge (ce qui est, il faut le reconnaître, son objectif théorique), et la crainte d’être taxé d’incompétent car il n’est pas comme vous, à rien foutre ayant tout fait (Odieux, avez-vous précisé que le débordé est un gros jaloux?), il plantera, et avec un petit coup de bol fera une rupture d’anévrisme.
    C’est toujours ça de gagné.

  6. Merci pour ce sourire du soir (bonsoir).
    Je me permet, Odieux Connard -car je ne suis pas débordé en ce moment- de vous faire part de ma joie à vous lire.
    Juste une petite chose cependant « La tête du débordé vient de passer dans l’encadrure de la porte de mon bureau : il veut me demander quelque chose, je crois. »
    Comme me le fait si bien remarqué Mozilla « Encadrudre » se remplace facilement par « encadrement »
    Bien a vous.

    • Comme je me le fait si bien remarquer à moi-même, « remarqué » se remplace facilement par « remarquer ».

      Bien à vous.

      • Comme je me le fais remarquer également, le verbe «faire» accordé à la première personne du singulier se remplace facilement par « fais »… et non « fait »… tant qu’à vouloir corriger les autres ;-)

        Bien à vous.

      • ouch ! nymphe, vous m’avez touché en pleine grammaire !
        Le sujet du verbe faire est Mozzila, la forme correcte est donc « fait ».

  7. Excellent article, comme d’habitude.

    Sachez en revanche, que le débordé peut également se cacher (façon de parler, il ne peut s’empêcher de se montrer) dans les administrations et autres institutions publiques. Une université par exemple.

    Je ne saurais plus préciser cet exemple qu’en citant un de ces débordés que j’ai eu la grande joie (oh que oui !) de côtoyer dans le triste établissement où j’étudie. Ladite personne, non contente de ne rien faire de ses journées, en parle comme si elle avait travaillé au goulag et allait mourir de fatigue et de faim (la débordée n’a pas le temps de manger non plus, trop débordée, trop stressée).

    Mais si seulement elle se bornait à évoquer son incommensurable charge de travail (20 lignes excel en une journée à tout péter, si si, je vous jure). Ce qui est, en revanche, vraiment incommensurable, c’est le nombre incroyable d’anecdotes que j’ai pu entendre sur cette personne.
    Parce que le malheureux et naïf étudiant qui se rend à son bureau, croyant n’avoir qu’une bête fiche administrative à rendre, 30 secondes pour la remplir, 30 secondes pour la rentrée dans la base de données se dit-il, le fou, l’inconscient.
    Une fois la barrière de la stupidité et des absurdes convenances passée (frapper puis attendre 5 minutes dehors quand la porte est ouverte et qu’on la voit glandouiller à l’intérieur par exemple) il faut la féliciter d’avoir déjà rempli le 100ème de son travail de la matinée dans toute la journée, la remercier de prêter attention à votre cas (non parce que vous donnez juste une fiche, mais il lui fait 2h pour la lire, la trier, vous causer, se plaindre, parler 1h à sa collègue qui a eu le malheur de passer dans le couloir, retrouver où elle en était, vous demander une médaille, se plaindre de votre attitude – les jeunes, j’vous jure – etc…).
    Sans citer les 40 minutes minimum requises à l’écriture d’un mail comprenant 3 phrases, pour la personne se trouvant le bureau d’à côté, bref mon cher Odieux Connard,

    Vous n’êtes pas seul !

  8. Deux petites fautes à ces endroits-ci :

    De s’asseoir : « il s’empressait se s’asseoir au sol pour sortir de son sac des « fiches de révisions« »

    et

    Lui fait-on : « Pourquoi lui fait on des remarques ? Le débordé ne comprend jamais que ses résultats sont moindres, et que si sur 8h de boulot, il n’en passait pas 6h à pleurer et/ou à faire des tâches inutiles qu’il s’auto-impose, il serait diablement meilleur. »

    Mon premier message, j’en profite pour y inclure un passage digne de groupies fans de la plume de l’Odieux Connard :

    J’adore votre blog, très peu ont un style comme celui-ci, bravo.

    C’est tout, pas besoin de surenchère, ou de léchage surabondant. Vous devez en avoir bien assez pour de longues nuits de déprime, d’après les commentaires que j’ai pu lire.

    • Correction assurée, merci bien. Pour ça et le léchage, bien sûr. On en a jamais assez.

    • Oah l’aut’, qui nous fait de la lèche au second degré genre « Je comprends votre lassitude, et j’y compatis sincèrement… » !
      Sachez, triste sire, qu’ici il y a l’hôte d’une part, et les commentateurs d’autre part, mais que jamais, au grand jamais, la plèbe ne vient se mêler au maître de céans (de temps à autre de l’échange de fluides de manière plus ou moins librement consentante, mais ça ne va pas plus loin).
      Alors cachez cette langue que je ne saurais voir, petit chenapan ! Vous vous êtes fait griller !
      Bien sûr, je ne dis pas ça parce que je suis aigri de ne pas avoir eu l’idée d’une telle approche en premier.

      • Que nenni de la lèche, tout ceci n’est qu’accusation infondée. Vous n’êtes donc que jalousie, vil impertinent.
        Mais sachez, triste sire également, que je ne suis point qu’un simple plébéien parmi tant d’autres. Ainsi, il me semble être en mon droit de ne pas vous permettre de me classifier parmi ces autres pantins, tout juste bons à doter l’Odieux Connard d’une troisième jambe, et même ceci avec une difficulté inacceptable pour ce type de tâche.
        Mais, malheureusement pour vous, je ne suis par contre pas en droit de pouvoir vous dire en quoi je suis plus qu’un simple plébéien, ceci est un secret qui se doit d’être gardé, tout aussi bien qu’est resté gardé le secret du Graal.
        Pour finir, en bon homme que je suis, je me permets de vous prendre un peu de cette aigreur qui vous a quelque peu tourneboulé au début de votre message, lorsque vous avez écrit ces mots très gutturaux qui sont, je le cite : « Oah l’aut’ ».
        En outre, je trouve que cette phrase est dotée d’une très forte ressemblance avec un dialecte, que j’ai déjà eu le malheur d’écouter, tant il était d’une horrible sonorité, qui était à l’origine d’un peuple que l’on nomme couramment les « racailles » (dont le dialecte est appelé « wesh »).
        En espérant que cette aigreur en moins vous permette de filer vers de meilleurs horizons, tel un cow-boy pauvre et solitaire.

      • Alors dèjà, si « Oah l’aut' » avait été guttural, vous auriez lu « Oah l’autrrrrrrrrrrre » (©Edithpiaf).
        Ensuite, si ça avait été du wesh, vous auriez lu « Oah l’aut’ t’as vu, bien ou bien, t’as vu ».
        Pour ma part, je tire ce « Oah » des lectures de mon enfance, à savoir Gaston Lagaffe. Et je trouve que caler une référence telle que celle-ci sur un morceau de phrase qui fait deux mots tient tellement de l’exploit que cela en efface mon manque d’explication concernant « l’aut' ». Et je ne nie absolument pas ma mauvaise foi.
        Vous vous plaignez de l’obséquiosité des commentaires, soit. Ca dégouline un peu c’est vrai, mais rien de bien grave comparé à d’autres lieux de l’internet où la guimauve des commentateurs est plus collante qu’un témoin de jéhovah incrusté dans la porte qu’il vient de prendre dans la face. Guimauve parfois imméritée. Souvent avec des GROOOOSSES fautes. Alors quand je vois que des gens remercient notre hôte, pour moi ça implique qu’ils l’ont lu, aimé, se sont vraisemblablement pognés un coup dessus (à en lire l’extase qui déborde de leur clavier), et ont pris la peine parfois de faire péter le bescherelle et le petit robert pour l’occasion. Peut-être que je n’ai pas beaucoup d’estime pour l’humanité et que cela fausse mon jugement, mais ce genre de choses arrive à me redonner un peu d’espoir les jours où je ne me trompe pas dans la posologie de mes anxiolytiques.
        Après, si vous ne voulez pas être rangé dans la même catégorie, le mieux est encore de ne pas le faire remarquer (que vous n’êtes pas dans la même catégorie) :D
        Et de toute manière, sur un site, il y a toujours d’un côté le(s) rédacteur(s), et de l’autre les lecteurs (le maître avec le fouet/la plèbe avec la faim). A moins que ne vous soyez l’OC lui-même déguisé sous le masque d’un intervenant factice dont la verve aura réussi à me faire monter une demi-molle (je suis de bonne humeur aussi, ça aide un peu)…
        Anyway, jouez les cachottiers si vous le voulez, le mystère du Graal ayant été poutré par Sean Connery et Harrison Ford, il ne me semble pas très pertinent de l’utiliser comme référence en terme de secret. Ou alors c’est une manière de dire que votre secret implique un aventurier viril muni d’un fouet ? Vous faites du jeu de rôle dans l’intimité ? Si tel est le cas, effectivement, nous ne pouvons plus vous considérer comme plébéien.
        Le terme exact en anglais serait bitch :P

        (ah seigneur, ça faisait longtemps que j’avais pas débité de la connerie au kilomètre. Merci Mr O, c’est un vrai plaisir que de faire de vous un exutoire)

      • Déjà, je m’excuse du retard de la réponse, quelques « contretemps » personnels m’ont légèrement retardé.
        La partie la plus désagréable du message étant écrite, nous pouvons donc passer à la partie la plus intéressante de celui-ci, qui est donc la réponse précitée.
        Votre « Oah l’aut’ » est à moitié pardonné, étant donné qu’il provient en partie de Gaston, qui est presque une raison à lui tout seul pour entièrement pardonné votre « gutturalité » (car oui, ç’en est une, de mon point de vue. Essayez de le dire rapidement à l’oral, vous verrez), mais je ne le ferai qu’à moitié, puisque la gentillesse n’est pas un de mes points forts.
        Ensuite, quant à la qualité et la quantité des messages de tous ces chats faisant leurs toilettes, il est probable que leur qualité est bien supérieure à celle qui inonde en très grande partie la toile, mais ce n’est pas une raison pour laisser couler tant d’amour pour un certain appareil sur ce blog, qui est d’une qualité ne méritant pas une telle chose, puisque le fait de faire ce geste est, à mon goût, un geste de faiblesse (ce qui est une des raisons pour lesquelles mon message était très court) de ces personnes.
        Or, montrer une fablesse n’est pas une chose que j’apprécie grandement de faire. Ainsi, ceci implique donc que les lecteurs (pas tous, bien heureusement) de ce blog sont de faibles petits êtres.
        Si je ne veux pas être rangé dans la même catégorie que certaines personnes, ne rien dire reviendrait à y rester et donc à y être inclure avec le risque de ne rien pouvoir y faire puisque ceci risque d’être fait fourbement. Alors que lever la voix et dire comment l’on voudrait que cela soit permet d’être déplacé dans une catégorie autre, qui elle, dépend de comment la voix est élevée (discours bien tourné ou non, raté ou non, bien écrit ou non, etc).
        Ensuite, je vous remercie. Pourquoi donc, me direz-vous ? Pour avoir pensé (même si ce n’est que de manière très minime) que je pourrais être l’Odieux Connard, déguisé. Être comparé à lui est un très bon compliment je dois dire. Et aussi pour avoir dit du bien de ma verve (avec vitesse et sans gravité, bien sûr) ; d’ailleurs, je dois dire que vous ne vous en sortez pas trop mal de côté-là.
        Quant à Sean Connery et ses déboires, je dois malheureusement avouer ne pas connaître votre référence, ma culture cinématographique étant assez limitée, puisque je ne suis pas très fou de films, excepté lorsqu’ils sont spoilés par l’Odieux Connard. Dans ce cas, il est impossible de dire non, vous en conviendrez.
        Pour finir, de rien, vous me servez un peu pour le même dessein, qu’est la décompression. C’est même un plaisir d’échanger avec vous, Grocozen.

  9. Je mets quiconque au défi de ne pas reconnaître a minima un collègue de boulot dans cet édifiant portrait. Après lecture, j’en ai d’ailleurs la torgnole qui me démange plus encore qu’à l’habitude…

    • Tiens moi aussi…. je m’y mets dès demain….
      Celui à qui j’ai envie de claquer le museau à en plus une vraie tronche de rat…

      Cher Odieux existe-t-il un rapport entre le débordé et sa morphologie ????

      • Je pense que non. Mon exemple à moi n’avait pas du tout une tête de débordé. On se faisait d’autant plus facilement piéger.

  10. J’avais besoin de rire, voilà qui est fait.
    Merci Saint Odieux, patron des Connards ;)

  11. Je suis ce blog depuis quelques moi maintenant, c’est magique. Rien de mieux pour égayer une mauvaise journée.

    Par contre, aujourd’hui je ne suis parvenu qu’à lire 130 pages d’un rapport de la banque mondiale en une journée entière, au prix de moults instants de somnolence et d’un demi-litre de café.
    J’ai du mal à mesurer : Suis-je moi-même l’un de ces calamiteux personnages débordés ou bien est-ce au contraire l’un d’entre eux qui a rédigé cette « note de synthèse provisoire » de 160 pages environ (dont le comptage est divisé en deux pour nous faire croire que c’était court ! Fourberie !) ?

  12. Cet article me rappelle de vieux souvenirs :au lycée,je côtoyais des maniaques qui révisaient leurs cours jusqu’à la dernière seconde alors que comme beaucoup d’autres,je ne me donnais même pas la peine de relire mes cours.
    Résultat:les Stakhanovistes se payaient des notes minables alors que la plupart des étudiants s’en sortaient avec des résultats honorables en ne foutant rien
    En général,quelqu’un d’hyperactif dissimule sa médiocrité intellectuelle sous un brouillard de gestes et de paroles;ça ne prend pas en général sauf auprès des « décideurs « qui sont en général des incapables pistonnés et qui,s’ils n’avaient pas eu l’opportunité de se faire aider seraient au RSA dans un immeuble pourri et passeraient leurs journées à boire des bières devant la télé.

    • Pour ce qui est des décideurs pistonnés incapables, le cas, très actuel, de Dominique Tiberi est édifiant : le fils de Jean Tiberi a ainsi été nommé contrôleur général économique et financier le 19 janvier (un des plus gros corps de Bercy) malgré l’avis DEFAVORABLE et UNANIME de la commission d’évaluation chargée d’évaluer ses compétences rendus le 10 janvier.

      En somme, le fiston du délinquant en col blanc fut jugé trop con pour ce haut poste mais grâce à la « République népotique, pardon, irréprochable » de Sarkozy et le soutien de Christine Lagarde, il obtient tout de même le job.

      La compétence de nos jours, quel intérêt ?

      • Quel intérêt? La satisfaction personnelle et l’agrément des autres gens de valeur. Pour le reste, on est plus de six milliards sur la planète, je vais pas être copain avec tout le monde et me fous donc bien de leur opinion.

  13. brillant etc. etc. etc.

    Mais par-dessus tout, merci pour « les réunions, (…) cela consiste à faire un minimum de choses en un maximum de temps, le tout dans un cadre chiant ».
    Non mais Tellement!

  14. Pour mon premier commentaire j’aurais pu écrire quelque chose d’intéressant, mais il se trouve que je suis débordé. Vous m’empêchez d’être productif, Odieux Connard.

  15. Je crois que j’ai des gênes de débordés… Au moins pour la partie « je fous du fluo partout sur mes fiches où j’ai juste réécrit mon cours en plus petit ». Help! Je ne veux pas finir devant Carrefour!

    • Pas grave. Comme mentionné plus haut, le coup du fluo ce n’est que de la procrastination (il faudrait que je révise ce cours, mais je vais faire comme si j’avais quelque chose d’essentiel à faire avant de me mettre réellement à l’apprendre). Honnêtement, je n’ai JAMAIS connu personne que le surlignage aidait réellement à mémoriser un cours …

      • Le surligneur a surtout pour fonction d’éviter de s’endormir devant…

  16. Merci beaucoup pour cet article, j’ai trouvé la chute magnifique!

    Étant actuellement en prépa math (PCSI pour les intimes), je côtoie quelques jolis spécimens de débordés(ées), j’aimerais donc parler d’un point que vous n’avez pas abordé : l’interaction entre débordés. Parce que mettre plusieurs débordés ensembles démultiplie leur inefficacité : ils commenceront à se plaindre, et surenchériront sur la quantité de travail qu’il leur reste à faire, chacun, bien sûr, n’écoutant pas les autres et se plaignant de ses propres problèmes. Mais l’impression d’avoir un semblant d’interlocuteur les encourage, et une heure plus tard les débordés ont un nouveau prétexte pour se plaindre « Quoi? il est déjà si tard? Avec tout ce qui nous reste à faire! ». Ce qui relance la conversation pour un bon moment.
    Mais bon, ce cercle vicieux n’est pas pour me déplaire : ils représenteront autant de concurrents en moins lors des concours!

    • Haha, voici une analyse brillante de la prépa qui me rappelle bien des souvenirs. Et effectivement, les concours ont su écrémer ma classe de façon redoutablement efficace, puisque le gang des éternels débordés (que je subissais de surcroît vingt-quatre heures sur vingt-quatre, étant à l’internat) a essuyé un cuisant revers et a fini à la fac – étape incontournable pour tous ceux qui envisagent de faire carrière au Pôle emploi ou devant l’entrée d’un Intermarché. Je n’ai pas jugé utile de rester en contact avec eux, mais j’espère de tout coeur qu’ils croupissent de malheur dans le cloaque de leur vie minable.

      • C’est exact Catney, et j’en sais quelque chose, ayant honoré l’université de ma présence sporadique pendant quelques années, ce qui ne m’empêche pas aujourd’hui de mener une carrière tout à fait honorable. Mais il faut avouer que souvent, la fac (en particulier celle des lettres et des sciences sociales) ne débouche pas sur grand-chose et ne fait que retarder l’inéluctable mise au ban de la société des éléments les plus inutiles.

  17. Aïe aïe aïe… A l’instar de Joey, je me retrouve en partie dans ce portrait corrosif… sauf pour les fiches fluotées. Moi non plus je ne veux pas finir avec un chien à faire la manche (j’aime pas les chiens) !

    • Pas grave. Si on veut pas faire la manche avec un chien devant Carrefour, on peut toujours faire la manche avec un hamster devant Leader Price.

  18. Je n’ai pas pu m’empêcher de pouffer en lisant cet article. Évidemment en faisant ça au boulot je passe difficilement pour un débordé… :-)

  19. Que faire dans le cas d’une débordée méta-bonnasse

    Lui caler une buche profond, la sodomiser et puis enterrer ses morceaux tout stressés dans le jardin d’un autre débordé du bureau.

    Attention, ne pas oublier de la baillonner, sinon elle vous saoulera en vous expliquant qu’elle ne peut pratiquer la fellation, parce qu’elle a déjà trop de travail a ouvrir la braguette de votre pantalon.

    • Cette vulgarité sied mal à l’élégance raffinée, quoique parfois piquante, de l’écriture de notre cher Connard, ainsi que de la plupart de ses lecteurs.

      • Sans compter qu’en dénonçant le débordé propriétaire dudit jardin à la maréchaussée, on peut s’en débarrasser durablement aussi. D’une pierre (ou d’une bûche) deux coups.
        Y a de l’idée à creuser. Pas que de l’idée: de la terre, aussi, mais on n’a rien sans un peu d’effort.

  20. « pour venir rabattre les oreilles de tout le monde avec »
    Il me semble qu’on dit « rebattre »..
    Je m’empresse de mailer cet article à tous les débordés de mon carnet d’adresse, puis si j’ai un peu de temps je leur téléphonerais pour savoir si ils l’ont bien reçus. Ça les occupera. :)

  21. En ce qui me concerne je passe mon temps à annoncer que je m’emmerde et à effectivement ne rien branler.

    Suis-je encore un spécimen à part ?

  22. Je pense qu’il faut dissocier les stressés et les débordés !
    Concernant mon expérience professionnelle, j’aurais fait une analyse quelque peu différente :
    Les débordés, le sont toujours, peu importe le lieu, le moment et la personne à laquelle ils s’adressent
    Le plus souvent les débordés, se croient au centre et très compétents, alors qu’ils leur travail est marginal et qu’ils ne disposent que du huitième des compétences qu’ils croient avoir.
    Les débordés que j’ai rencontrés, n’étaient pas stressés, mais stressant : NUANCE !
    Pour eux, tout va bien, mais ils sont tellement débordés qu’ils ne peuvent pas aider, conseiller, réparer, intervenir, communiquer.

    Mais en fait, si on plaçait une caméra dans leur bureau, on les apercevrait allègrement téléphoner à la famille, aux amis, prendre une réservation pour le weekend
    C’est en parti cela qui fait qu’ils sont si débordés !

    En effet, le débordé mélange vie privée et vie pro, en permanence, exemple : un débordé doit aller en Corrèze le weekend prochain…Quelle affaire, tout le monde va être mis au courant, du pourquoi et du comment, mais en attendant la raison pour laquelle on était venu lui parler restera « non traité » car « j’suis débordé »…

    Hypothèse 1 : 80% des gens sont cons par défaut
    Hypothèse 2 : Les gens finiront bien par travailler à un moment de leur vie
    Hypothèse 3 : Vous êtes mélangé aux cons, et vous risquez d’en devenir un à tout moment, suite aux diverses épreuves que la vie nous envoie

    Question 1 : A votre avis, combien de gens, incompétent, débordé, inutiles, mal « employé », peu créatif, pas interessé, sans initiative vous entourent ?

    Question 2 : A l’école vous vous souvenez des gens évoqués par l’OC disant qu’ils n’avaient pas révisés ? (Pour moi c’était presque la totalité !!)

    Question 2 bis : Avez-vous déjà vu quelqu’un d’honnête, pas prétentieux, qui ose dire en sortant d’un exam : « Je pense que ça a bien marché, je pense me taper une note sympa »

    Remarque finale :
    Je préfère considérer, quitte à passer pour un chieur ou un gamin de 5 ans, que les gens sont des branleurs sans opinion à moins qu’on aille les chercher un peu…et que parfois ceux qui se taisent le plus, sont ceux qui ont le plus de choses intéressantes à dire (pas toujours hein, le coup du mystérieux silencieux cache parfois un gros con débile pas foutu d’aligner deux mots)

    Bisous :)

  23. « Ainsi a toujours été la vie du débordé : stresser autrui, courir après le temps et geindre comme un pédéraste privé de Queen. »

    Tout l’art du maître réside dans cette phrase !

  24. Comment dire ?… ça sent le vécu !

    Splendide analyse en tout cas : j’ai eu la vision en surimpression de mon voisin d’open space pendant toute la lecture !

    (au passage, si le débordé est un improductif notoire, je risque de le devenir à force de vous lire au bureau…)(mais je le vis bien)

  25. Je vais mailer cet article, puis le faxer et l’imprimer à certaines débordées de ma classe. Leur cheveux blonds et leur fluos qu’elles utilisent m’horripilent. Ah, au fait, en ce qui concerne les cours à la fac, les débordé-e-s possèdent dorénavant des ordinateurs portables. Je vous laisse imaginer la non-efficacité.

    • ceux là sont d’autant plus intéressants à observer qu’ils recopient l’intégralité de ce qui est dit en étant si scrupuleux et attentifs à bien rédiger des phrases qui veulent dire la même chose plusieurs fois qu’ils-elles n’écoutent même plus le contenu du cours et sortent après en ayant rien suivi ni compris.

      Souvent ces gens disent des « chut ! » stressés aux gens comme moi (nous leur prenons tout de même un dixième de seconde d’inattention) qui suivent réellement sans prendre de note et discutent avec leur voisin des arguments et contre-arguments soutenant les propos du prof en bas. Spectacle intéressant que les amphis.

      Bien content d’avoir fini le premier cycle et de ne plus côtoyer ces individus !

  26. Ah mais je travaille chez un client en ce moment au milieu d’une petite équipe composée de 3 débordés et de 2 très juniors qui ont autant de jugeote qu’un parpaing et regardent les débordés bouche bée, comme si ces baudruches pouvaient leur apprendre quelque chose. Au quotidien, c’est insupportable comme environnement car il y a un autre aspect : le débordé est un vampire. Le débordé pompe aux autres toute l’énergie qu’il consomme pour faire du vent. Et en plus, quand il passe à côté de vous, avec tout ce vent, il vous enrhume. Si ça ce n’est pas de la souffrance au travail…

  27. Très drôle !

    Par contre, je trouve que le « pédéraste privé de Queen » est de trop, non ?

    • J’ai trouvé aussi que ce n’était pas à la hauteur du reste. Mais je dois avouer avoir une idée assez abstraite de ce qu’est Queen exactement… (si, si)

  28. Cher Odieux,
    Cela fait quelques articles que je lis et je ne pouvais me taire plus longtemps.
    J’ai noté que vos analyses sociales se dotaient souvent des exemples des « punks à chiens » et de Jardiland. Situations vécues ?
    Malheureusement, mon estime pour vous prend un petit coup au coeur quand, à mon plus grand regret, je détecte des fautes. Clemanceau, grand orateur, ne souhaite pas qu’on lui associe d’accent. Sur ce, je voulais vous signaler que votre mailing semble être défectueux. D’ailleurs, je doute que votre responsabilité soit engagée dans cette… affaire.
    Par ailleurs, un certain drayanoyako vous veut du mal. Je me suis permis de me faire votre porte parole. Cet ignare superficiel a cru que vous lui adressiez la parole uniquement parce que je n’ai pas commis de faute et que je parlais français sans mettre, des; virgules… et tout et tout.
    Bref, je suivrai pour toujours l’actualité du blog et je militerai à vie pour que les articles paraissent plus fréquemment (la vie privée est si vaine…)
    un fieffé lecteur.

    • Clemenceau, alors, si c’est pour finasser.
      (Il ne sert à rien d’utiliser de la vaseline pour sodomiser les diptères, il faut le savoir)

  29. O dieu connard, une merveille cet article, mais ce serait mentir par omission de ne pas rendre hommage au faiseur en chef de VRAIS débordé : notre bien aimé président, j’ai nommé Nicolas Sarkozy.

    En effet, grâce à lui (et aux membres du gouvernement, soyons modeste) certaines professions se trouvent encore plus réellement (j’insiste) débordées qu’elles ne l’étaient auparavant.
    Citons pêle-mêle les magistrats, les assistants sociaux, les urgentistes, les fonctionnaires pénitentiaires, les infirmières, les inspecteurs du travail, les éducateurs spécialisés, etc.

    Certainement d’horribles crypto-gauchistes refusant de se lever tôt le matin pour travailler plus et gagner plus…

  30. Le sujet, partagé par le commun des mortels, semble vous doter d’un ton plus âpre que celui, ostensiblement moins incisif, dont vous gratifiez les cibles de vos publications antérieures. Celle-ci servirait-elle d’exutoire à la crispation qu’un importun débordé, entre deux non-tâches, aurait récemment suscitée en vous assénant sa litanie ?

  31. Bien vu, mais attention : il faut aussi distinguer les faux débordés, qui tentent tant bien que mal de simuler une surcharge de boulot pour arriver à survivre dans un monde de débordés…

    « Ah oui, ce projet m’a l’air très intéressant, mais malheureusement j’ai déjà ça, ça et ça sur le feu, je n’aurai malheureusement pas le temps de m’y consacrer pour l’instant »

    Parce que faut pas déconner quand même, si on fait pas gaffe on se retrouver à faire tout le boulot, pendant que les débordés passent leur temps à surfer sur les sites porno en soupirant « ouh là là j’en peux plus je suis vraiment trop débordé »

    Et moi, je dis : y’a pas de raison qu’ils soient les seuls à prendre sur leur temps de travail pour visiter grosnichons.com !

  32. « le bougre est donc l’une des premières forme de mouvement perpétuel à induction paradoxale »

    Phénoménal ! Vous avez réussi à trouver l’explication scientifique au fonctionnement du débordé ! En lisant cela je me suis remémoré mes années fac, où j’avais formulé un théorème selon lequel à l’approche de l’examen, la montée de pression ressentie par les deux trois stresseux de la promo était inversement proportionnelle à l’importance dudit examen (oui, car bien sûr le stresseux chie dans son froc pour un oral de 20 minutes coeff 2, mais arrivé à l’écrit final de 4 heures coeff 6 notre ami, probablement shooté au Prozac, ne dit mot. Et au final se ramasse). Allez savoir comment fonctionnent ces bestioles…

    Mais dites-moi cher Connard, à quand un article sur l’archnémésis du débordé, le bien nommé fainéant. Mais si vous savez, homo sapiens deuxdetensionis, celui qui n’exprime aucune émotion, qui feuillette les dossiers en ne prenant que deux notes sur le coin d’un paquet de clopes, qui plante sa tante devant la machine à café et qui au final, se fait bien voir. Il mériterait son article dédié.

  33. Ah, souvenirs.
    Les étudiants en lettres débordés eux, aiment lire de 7h55 à 8h, cinq pages d’un critique russe. Je pense vraiment que ces personnes ont développé tout un art de culpabilisation, bien moins sympathique que l’art de la paresse.

    C’est bien vu, encore, et bien écrit.

  34. J’adore ton article, bien écrit et très drôle.
    Ça me rappelle, j’ai travaillé dans une entreprise (jusque là rien de fou ) et tout le monde m’appelait  » On  » parce que mon responsable passait ses journée à scander  » On va faire ça !  » et JE faisait !
    Pauvre débordés…

  35. « On N’ en a jamais assez » plutôt
    Vous oubliez toujours ces  » n’ « , même dans vos réponses aux commentaires…
    tsss… La liaison ne fait pas le tout.

  36. Oh, cher Odieux, après les débordés, décrivez-nous les narcissiques! Décrivez-nous les types de narcissiques, l’américain arrogant et ignorant (nombriliste?), le français (du 16e arrondissement?)…J’en bave déjà d’envie, rien qu’à la pensée de l’article que vous pourriez faire. Comment ça, j’ai des préjugés? Bon, bon…Sans compter toutes les sous-catégories de narcissiques…Si le sujet vous intéresse, bien sûr.

  37. Le rapport entre pédéraste et Queen?

    Ah oui dans pédéraste il y a pédé donc forcement ca veut dire homosexuel.

    Dico?

    • pédérastie: 1. attirance sexuelle d’un homme adulte pour les jeunes garçons; relation physique fondée sur cette attirance. 2 Par ext. Homosexualité masculine.
      (selon le larousse)

      Humour? Je vous laisse regarder dans le « dico ».

      Par ailleurs, il est intéressant de noter que vous ayez relevé ceci et aucune des innombrables allusions racistes et antisémites présentes sur ce blog.
      « N’est aveugle que celui qui ne veut pas voir »
      Cordialement.

  38. Si je comprends bien, un débordé est toujours pressé, mais ne fait rien ( et encore il s’en plaint ), et le fait mal…
    C’est étrange, une coïncidence me vient, en lisant cet article, je pensais à ces personne travaillant à la poste, ou à la CAF ( voir à la tête d’un ministère ). Drole de coïncidence.

    Sinon, une question : arrive t’il au débordé de faire des malaise parce qu’il « travaille » trop? Si oui, comment expliquez vous ce phénomène? Vous dont les lumières éclairent les noirs ténèbres de ma misérable ignorance ( de toute façon, comparé à vous, qu’y a t’il qui pourrait être qualifié en bien? ), vous saurez sûrement me répondre. ( voilà une maneuvre d’humble aspirant connard que je suis consistant à mettre la personne sur un piédestale pour qu’elle n’ose refuser d’accéder à ma requète de peur de quitter le présentoir sus mentionné… ce qui marche très bien sur le débordé d’ailleur )

    • Bien que n’étant pas interpelée en premier lieu, je me permets de répondre à votre question concernant les malaises des débordés.

      La recherche scientifique récente suggère l’existence d’une connexion entre le stress psychologique et le système cardio-vasculaire. Même si le débordé n’a pas de raison objective d’être stressé, il est l’artisan de sa propre souffrance et, s’inventant sans cesse des sources de « stress », il passe dans un état d’activation permanente du système parasympathique. Ceci a des effets à long terme particulièrement délétères sur la santé et peut naturellement être à l’origine de nombreux malaises cardio-vasculaires.

      Il suffit donc d’un peu de patience: les débordés finissent tôt ou tard par s’autodétruire, à l’instar des messages de leur film culte, « Mission impossible ».

  39. j’adore! rien de plus, rien de moins :)

    j’ai parfois le même humour piquant faudrait que j’écrive mais vu la quantité et la qualité de chacun de tes articles ça doit te prendre un temps énorme!!!

    Bonne continuation, un follower ;)

  40. Aujourd’hui j’ai passé un examen de français sur le thème du rire. Je me suis alors surprise le nez dans ma copie (tel un débordé en mode examen) à parler de vous monsieur Odieux connard! L’ironie de la situation m’a poussée à vous en faire part sans raison apparente.

    Sur ces dires fort peu utiles, continuez d’écrire, vous êtes magique! Et j’espère que d’écrire connard sur ma copie ne m’aura pas pénalisée… =)

    • Vous me direz si vous avez une bonne note. Sinon, j’enverrai Gunthar et son calibre 44 soutenir votre argumentation auprès du correcteur.

  41. Encore la semaine dernière (lundi aprèm) en réunion.
    Type : « Non, je ne peux pas faire cela, je suis sous l’eau, là. J’ai une note de 10 pages à base de copier-coller à faire à mon n+3 pour jeudi ! »

    Autant dire :
    1) Que j’en avait rien à foutre
    2) Que j’ai pensé à vous, mon cher.

    Par ailleurs, je sais pas si c’est pareil avec tout le monde, mais je constate que beaucoup, voire même la plupart des collabos que je côtoie ont une peur démesurée de leur chefs. C’en est flippant.

    Exemple en réunion encore une fois. Nous parlons de chiffres tirés de la production.
    « Je ne peux pas sortir ces chiffres à mon chef, il ne va pas être content ». Donc le type préfère raconter des cracks à son chef, sachant qu’il va forcément se faire cramer.

  42. Cher Odieux,
    Je suis une fervent lectrice de votre blog, et aujourd’hui je me permets même de vous laisser un message pour vous remercier infiniment.
    Grâce à votre article, vous m’avez ouvert les yeux sur ma collègue N., que j’ai surnommée Miss Petit Poney tant sa conception du monde et de la vie professionnelle me paraît issue d’une dessin animé psychédélique avec des chevaux roses qui parlent en faisant des étoiles et des coeurs.
    Sur vos conseils avisés, je m’en vais lui claquer la porte blindée des locaux sur la nuque la prochaine fois qu’elle entre dans l’open space. Encore merci.

    Mamy

  43. Ah les débordés !!!
    [www.mylife.fr]
    Dans ma première année de sup (pas à la fac, mais ces petites bêtes sournoises infiltrent toutes les couches étudiantes et professionnelles), je partageais ma chambre avec le plus épique des débordés que j’aie eu l’occasion de voir dans ma courte vie (bientôt 1,13 fois Grégory Lemarchal).
    Ultra stressé, seul abonné au premier rang d’un amphi de 200 alcol…étudiants, recopiant religieusement et exhaustivement tout ce que le prof racontait (anecdote : un jour que je reprenais ses notes pour me tenir au courant d’un cours que j’avais séché, j’y ai vu une vanne dite par le prof et recopiée totalement au 1er degré), révisant tous les soirs et l’intégralité du week-end et me prenant pour le Dieu des études parce que je bossais beaucoup moins pour un bien meilleur résultat (comprendre : j’évitais les gamelles en bossant 2 après midi et quelques soirs sans oublier de sortir et de vivre).
    Une nuit d’angine précédent un partiel, quelle ne fut pas mon étonnement de voir la lumière de son bureau allumée à chaque fois que ma toux me réveillait : notre brave débordé passait l’intégralité de sa nuit à réviser (avec les fameuses fiches inutiles) et s’étonnait le lendemain de ne plus rien comprendre à rien et de se ramasser.
    Enfin, après 7 ans pour péniblement (et miraculeusement) atteindre la dernière de nos 5 années d’études, il finit par se faire atomiser par son maître de stage : incapable de faire un résumé propre, une présentation compréhensible ou de gérer un problème technique simple, il avait été relégué à la photocopieuse… et se plaignait le soir à quelques personnes de ma connaissance d’être « débordé au travail ».
    [/www.mylife.fr#comingbacksoon]
    Aaaaah, et dire qu’à l’époque je n’ai jamais pensé à cette solution toute simple que nous vante Maître Connard sur son blog perché : un sac poubelle de 100L et une pelle.
    Insouciance de la jeunesse…

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