Moult XL

Los Angeles, 2038

Au milieu des ruines de la mégalopole dévastée, une photographie salie prend son envol lorsqu’une bourrasque de vent se faufilant entre les restes silencieux des fiers gratte-ciels d’autrefois vient la pousser vers l’empyrée. Elle flotte, tourne, virevolte et passe au-dessus de ce qui fut autrefois un carrefour fréquenté à cette heure-ci de la journée ; là, elle survole la cour d’une école maternelle où les jeux d’enfants couverts de cendres résonnent encore des fantomatiques échos de la vie galopante qui existait ici ; maintenant, c’est un hôpital à demi-effondré qui voit passer au-dessus de lui l’innocente image sur papier glacé. Cette dernière finit cependant par redescendre lentement vers le sol lorsqu’Eole cesse enfin de souffler sur les restes silencieux de la cité des anges ; alors qu’elle s’apprêtait à achever sa course sur une épave de voiture carbonisée, une main affublée d’une mitaine usée vient la saisir au vol, et mieux encore, un revers de manche trouée vient ôter la couche de suie qui couvrait l’objet pour lui rendre un peu de dignité : Kyle, survivant fatigué redécouvre alors avec émotion une photographie d’une famille heureuse fêtant son anniversaire dans une célèbre chaîne de fast-food. Souriant devant ce spectacle, il ne peut s’empêcher de laisser choir quelques larmes sur cette pièce de musée.

Un souvenir de la période bénie d’avant la Grande Guerre de 2029.

Car ce jour-là, des cendres du feu nucléaire, les hamburgers s’élancèrent pour soumettre l’humanité.

Depuis des décennies, l’Homme avait conçu des hamburgers toujours plus gros, plus goûtus, plus assaisonnés. Jusqu’au jour où ils devinrent si évolués qu’ils échappèrent à leurs créateurs ; la guerre fut terrible, violente, et l’humanité utilisa toutes ses armes. Hélas, cela ne suffit pas, et les humains furent vaincus. Pourtant, quelques individus unis dans la Résistance réussirent à s’échapper ; aujourd’hui, un nouveau projet des individus refusant la défaite voit le jour : envoyer une équipe dans le passé pour vaincre les hamburgers avant même qu’ils ne se révoltent en empêchant qu’ils ne se développent. S’ils réussissent… tout cela n’aura jamais existé.

Alors qu'à l'Ouest les hamburgers avaient tout détruit, certains disaient qu'en Méditerranée, la Résistance tenait encore les kebabs en respect

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France, 03 juin 2010

Le CLCV propose un communiqué quant à la croissance exponentielle des hamburgers afin d’avertir le monde du terrible danger qui le menace.

Je vous la résume : les chaînes de fast-food proposent des sandouiches et menus trop gros & gras, ce qui par conséquent, pourrait rendre les gens qui les mangent gros & gras. En conséquence de quoi, il serait tout de même bien que l’on arrête les « bombes caloriques« . L’information a été reprise par quelques canaux d’informations ces derniers jours, et on a vu différents « experts » venir disserter sur le sujet afin de savoir si oui ou non, il fallait retirer les menus XXL des grandes chaînes de restauration rapide.

Comme je suis un peu curieux, allons voir la chose directement avec le CLCV, qui nous explique comment ils ont enquêté sur les menus XXL & co de diverses chaînes de fast-food

Notre enquête montre que les versions « gourmandes » de ces menus apportent des quantités excessives de calories et de matières grasses.

Comment ? Quoi ? Les menus gourmands seraient… attendez… gourmands ? Diantre ! Vous voudriez dire que la gourmandise, c’est ce principe de manger plus qu’il n’est nécessaire ? Ah bin merde alors, si je m’attendais à une telle révélation je… mais alors, la gourmandise, ce serait mauvais pour l’être humain ? Non parce que il y a une autre petite association qui avait révélé la chose il y a quoi, 2 000 ans. Elle disait que c’était un « péché capital » et avait rajouté « rab’ de pommes de terre, t’es bon pour l’enfer« . Enfin j’ai pas tout compris.

Bon, mais alors, c’est si mal que ça ?

Ainsi pour un garçon de cinq ans se dépensant beaucoup, elles [les calories et matières grasses]  représentent, selon l’enseigne considérée, entre 45 et 53 % des besoins de la journée, nettement plus que les 37 % couverts en moyenne par un déjeuner.

Ah oui, tout de même ! Lecteur, sachez le : si vous emmenez votre enfant dans un fast-food, il risque de manger un repas un poil plus lourd que ce qui est nécessaire. Ça vous épate hein ? Je suis sûr que vous êtes tombé de votre chaise. Je vous comprends, moi aussi j’ai été choqué ; du coup, je n’emmène plus mes enfants qu’à l’Oktoberfest, loin de tous ces vilains fast-foods qui ne savent pas proposer des choses équilibrées. Et puis l’avantage de l’Oktoberfest, c’est qu’ils y mangent une fois l’an et qu’ensuite ils n’ont plus besoin de se sustenter les 12 mois suivants. Pensez-y.

Ah, voilà des jeunes filles qui savent choisir leur alimentation

Par ailleurs, nous avons pu constater, grâce à un sondage réalisé auprès d’une centaine d’enfants, que ceux-ci ont parfois tendance à « compléter » les menus qui leur sont proposés en ajoutant un sandwich ou un dessert ou à opter pour des formules qui ne leur sont pas destinées.

C’est notamment le cas chez McDonald’s où le menu Happy Meal conçu pour les plus petits est délaissé par 60 % des 10 à 12 ans qui lui préfèrent notamment les menus « Best of » voire « Maxi Best of » qui dépassent largement les apports conseillés pour cette tranche d’âge.

Okay, donc lorsqu’on laisse des enfants dans une enseigne de restauration rapide, ces derniers :

– commandent plus que de raison

– prennent ce qui a l’air bon selon eux même si ce n’est pas étiqueté « menu enfant« 

– ne pensent pas au surplus calorifique ni à leurs besoins énergétiques

La faute en revient donc à … (si ça vous rappelle quelque chose, c’est normal)… la parole est au CLCV

Nous considérons donc qu’il revient aux professionnels de retravailler leur offre en adaptant les tailles des portions, en excluant les formules trop riches et en proposant des menus adaptés aux différentes tranches d’âge.

Nous appelons également les chaînes de fast-food à retirer de leurs cartes les « bombes caloriques » qui y figurent. Il s’agit des menus XXL de Quick, Maxi Best Of de McDonald’s ou des buckets de KFC qui peuvent culminer à plus de 1500 kilocalories, soit les trois quarts des besoins journaliers d’un adulte.

Voilà : la faute est donc aux professionnels, qui doivent donc s’occuper de réduire leur offre (qui répondait peut-être à une demande, ah, qui sait si le problème n’était pas là ?) pour empêcher leurs clients de faire des choix idiots.

Bon, mettons nous d’accord.

Ces deux trucs, là, derrière les enfants qui commandent trois menus XXL. Vous les voyez ? Non, ce ne sont pas deux grandes frites : ça s’appelle des parents. Et en fait, c’est pas vraiment leur métier, hein, mais c’est quand même un peu leur rôle de surveiller leurs gamins, y compris leur alimentation ; parce que si Théo veut se commander trois sandwichs, certes, mais comme il le fait avec la carte bleue paternelle, bin, papa, il peut quand même lui dire que dis donc trou du cul, tu vas être gentil et n’en prendre qu’un de burger, plus ce n’est pas bon pour toi, tu finiras gros & gras à animer D&CO. Qu’en penses tu CLCV ?

Parents, si vous ne savez plus comment gérer vos enfants, Emile s'en charge.

S’il est virtuellement possible de manger équilibré au fast-food, il est clair que seuls des parents très avertis ou sachant décrypter les étiquetages peuvent faire les choix correspondant aux besoins de leurs enfants.

En effet : lire les étiquettes où il est inscrit tant l’apport calorifique d’un produit que son équivalent en besoins journaliers, ça demande de savoir lire, et puis des fois, il faut plisser les yeux et tout, et ça, c’est vachement compliqué quand même. Alors en dessous de bac + 5, les parents ne savent pas comment faire, c’est trop dur, des fois il y en a qui s’effondrent en convulsant suite à l’effort.

Non, la vérité vraie, c’est que : « C’est pas la faute des jeunes, ils sont trop jeunes, c’est pas la faute de leurs parents, parce que bon, c’est trop complexe, c’est la faute des restaurateurs, parce que ces salauds, ils vendent de la bouffe, et en plus, ils laissent aux gens le soin de choisir ce qu’ils veulent manger. »

Car voilà comment on forme des gens sérieux et raisonnés : en leur expliquant que choisir, c’est bien, mais que bon, comme ils sont trop cons pour le faire, il ne vaut mieux pas les laisser agir en fait. Mieux vaut laisser ça aux experts. Mais alors, que faire, une fois les gros sandouiches supprimés par les demandes d’associations de consommateurs, lorsque la demande de trucs gras continuera de se faire sentir et que Kévin, au lieu de prendre un menu XXL à 1500 calories en prendra deux à 750 pour compenser ? Faudra t-il engager des miliciens serbes pour passer à la gégène les gens qui prennent deux sandwichs au lieu d’un ? Se faire péter la panse est il un crime contre l’humanité ? Et puis, frites ou potatoes ?

Je propose d’ores et déjà une autre théorie : la mise en place de tickets de rationnement, pour éviter la surconsommation qui rend gras. Avec évidemment la possibilité d’en avoir plus que les autres en rendant service à la République (aider au nettoyage de la mairie de sa commune, acheter des CDs de Carla Bruni, tenir des bureaux de vote, dénoncer des bicots, participer à l’entretien des espaces verts…) : enfin une manière saine de concilier civisme et alimentation.

Quoi ? Que dites vous ? Que les gens seraient vaguement responsables de leurs actes ? Vous avez fini de dire des conneries ?

Ha, au fait : certains diront « Non mais hé, c’était encore un article où l’on dissèquait un truc paru en ligne ! » ; effectivement.

Mais ce n’est pas ma faute, moi je vois ce genre d’articles tentants alors je craque ; je ne suis pas responsable de mes actes, la faute revient évidemment aux producteurs de ces écrits qui les rendent trop alléchants.

Vite, une association de consommateurs à mon secours pour me protéger de mes mauvais choix !

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La main de Kyle se referme sur l’antique photographie qu’il chiffonne dans un léger râle. Il se souvient de pourquoi les hamburgers ont réussi à soumettre l’humanité ; ce n’est pas tant qu’ils soient devenus plus intelligents à force de mutations génétiques, non : c’est que les humains, à force de devenir de plus en plus bêtes, sont passés en dessous du Q.I d’un steak haché.

Le règne des sandwichs pouvait commencer.

111 réponses à “Moult XL

  1. La conclusion m’a plié en deux.

    Sinon, s’il est vrai qu’il est bon de faire gaffe à ce qu’on mange, aucun expert ne s’est trouvé pour remarquer qu’un repas à 66,6% d’AJR (restons dans la diabolisation de McDo), c’est parfaitement compatible avec deux autres repas à charge cumulée de 33,3%% d’AJR ?

    Et puis restons honnêtes, je n’ai pas non plus envie tous les jours de passer plus de 45 minutes à préparer mon dîner. C’est pour ça que les traiteurs et autres restaurants rapides existent, non ?

    • et non, justement. la preuve les sumotoris qui ne consomment pas plus en AJR que la moyenne mais qui, en le répartissant sur deux repas créent un cycle absorption/ stockage plus nocif qu’une alimentation plus répartie sur la journée.

      de plus, le problème des hamburgers -comme des barres de type Mars- est qu’elles sont plus chargées en calories que leur aspect ne le laisse penser et que le cerveau humain n’est pas capable de croire qu’il aura eu assez d’apports et est donc systématiquement poussé à ne pas se sentir arrivé à satiété.

      Ainsi, on arrive plus facilement à satiété avec un jambon-beurre qu’avec un menu Mc Do, pour des raisons de volume de bouffe perçu, alors que diététiquement, le jambon beurre est 1000 fois moins nocif…

      • heu le menu McDo (à savoir sandwich (pain + viande + crudités + sauce) + frites + boisson) fait quand même volumiquement nettement plus que le jambon-beurre … et 3€ (c’est à peu de choses près le prix moyen) pour un bout de pain et une vieille tranche de jambon j’appelle ça du vol caractérisé
        par contre le jambon-beurre c’est du vrai pain et le pain c’est bourratif alors que le menu McDo c’est fait pour rassasier sur le coup pas sur le long terme (un peu le principe des sucres lents (jambon-beurre) et des sucres rapides (menu McDo))

        quant aux sumotoris comment ne peuvent-ils pas plus dépasser les AJR que la moyenne alors qu’ils consomment environ 3 fois plus de calories (entre 8 et 10.000 calories/jour en moyenne selon le site dosukoi.fr) qu’une personne « normale » est censée absorber?

        mais surtout faudrait pas oublier que les AJR (tout comme l’IMC) c’est juste du flan (le genre de flan que même Desty Nova n’apprécierait pas)

  2. Restons honnêtes jusqu’au bout, se faire une salade avec quelques légumes de saison, ça n’a jamais pris 45 mn. Objectivement, c’est même meilleur que les salades iceberg et le poulet reconstitué qu’on nous vend des fortunes dans des emballages plastiques qui relarguent des tas de produits cancérigènes.

    Hey c’est la saison des cerises, baffrez-vous : c’est bon et c’est auto-nettoyant si vous en abusez.

    • Pas faux. Mais je suis un garçon qui s’ennuie vite : brouter de la verdure à tous les repas, ça me lasse rapidement. J’ai tendance à aller un poil plus loin dans la gastronomie.

      Ceci dit, tu as tout à fait raison (dès qu’on écarte le côté hardcore-bio-troll de ton discours), et je ne sais pas pourquoi j’ai tapé la dernière phrase de ce commentaire, dans la mesure où la dernière fois que j’ai mis les pieds dans un fast-food, c’était il y a… au moins 4 ans et demi. Et je n’achète quasiment jamais de plats préparés.

  3. C’est vraiment couillon de stigmatiser ça.

    Il y a quand même moultes pratiques de Fast food qu’ils pourraient pointer du doigts comme le fait d’attirer les gamins avec des jeux etc etc ou tenter de créer une dépendance au sucre.

    Parce que bon taper sur le gras… non seulement ça éclabousse mais en plus c’est complètement inutile. Je pense que personne n’entre dans un Mac Do en se disant qu’il démarrait un régime.

    Combien sont payés les enfonceurs de portes ouvertes ? (dans le même lot je mettrai certains chercheurs qui ont eu droit à une news sur Yahoo.fr, nous indiquant que , oui, ils sont quasi sûrs que la vie existe ailleurs, parce que bon vu le nombre de galaxie, c’est probable quoi…)

    • Taper sur le gras … quelle belle image !
      étant moi même un peu grassouillet (et oui c’est dur de savoir cuisiner, pour reprendre le gag chronique : c’est mes parents ces salaud ils m’achetait pas que des plats préprépréparémachédigéré) je m’en vais militer pour former une asso qui va dénoncer ceux qui dénoncent ceux qui ont le droit de dénoncer ce qu’ils dénoncent .

      On vit dans un monde de merde ! J’ai honte pour le genre humain quand je vois qu’on paye des gens comme ça pour dire des fadaises devant des milliers d’internaute . Et pourquoi pas interdire le gavage des oies ?

      ah … déja fait …
      ok , je vais me pendre .

  4. Tout cela est beau, mais on oublie la principale cause de la rédaction de l’article : kikipaye ?

    Non, je ne parle pas des sommes astronomiques englouties par une étude aucunement biaisée, ni même sur le graphiste qui a pondu le site en question.

    Quels sont les commanditaires de l’étude susdite ? Les consommateurs, par le biais de leur association. Qui sont les consommateurs, ? Les gens, enfin surtout ceux qui consomment un max et qui sentent qu’ils ont besoin d’une asso pour les défendre. Les plus gros consommateurs sont les cellules familiales de plus de 2 individus (c’est fou ce que ça consomme un gremlins…).

    Donc l’étude a été commandée par des parents. Rien d’étonnant dans ce cas que l’association ne leur dit pas : « soyez responsables ! ». « Hé, ne nous dites pas d’être responsable, on vous paye justement pour ne pas avoir besoin de l’être ! »

    Vous avez déjà vu un cochon aller voir le fermier pour lui dire qu’il est temps de le tuer ? Non ? Et ben moi non plus, et je crois que cette asso a de beaux jours devant elle : ne pas taper sur celui qui paye, c’est le b-a-ba de l’entubage. Et du reste.

    • en même temps, c’est un peu l’objectif de l’étude de demander à chacun de prendre ses responsabilités. et oui, Mc Do et Quick et KFC ont ne responsabilité quand ils déguisent l’aspect nocif de leurs produits. Certes, les informations nutritionnelles sont disponibles mais complexes et inscrites… sur les boîtes des sandwiches déjà payés. Bref, pas vraiment une information objective, claire et compréhensible. Et donc, les parents, même s’ils savent que ces produits ne sont pas l’idéal, ne sont pas conscient de la gravité de leur consommation.

      Alors, bien sur, aussi, les pouvoirs publics n’en font as assez dans l’éducation alimentaire pour ne pas fâcher l’industrie agro-alimentaire et ANIA son lobby. Mais si l’Etat n’assume pas son rôle pédagogique et que les parents ne sont pas assez informés pour le faire, c’est bel et bien aux associations de consommateurs de s’y coller…

      • « Certes, les informations nutritionnelles sont disponibles mais complexes et inscrites… sur les boîtes des sandwiches déjà payés. »

        Pour info, toutes les informations nutritionnelles de tous les produits de Mc Donald’s, KFC et compagnie sont disponible sous format de livret très clair, sur simple demande en caisse et sans obligation d’achat.

      • Et sur leurs sites respectif. Et depuis la création de ces chaines de restaurants, on ne cesse de répéter que leurs repas son plus riches que de raison et qu’on fini obèse si on y va tout les jours. Mais peut-être que les gens, et surtout les parents, ont la mémoire d’un poisson rouge et qu’il faut leur afficher toutes les informations nécessaire à tout ce qu’il doivent faire et ceci partout, en gros et éclairé par des néons rose … Je crois que je comprend mieux pourquoi j’admire tant mon père. A son époque, on se démerdait, et je me souviens toujours de lui comme d’un homme heureux. Aujourd’hui, on est soit-disant plus évolué, plus avancé et tout, et je croise tous les jours des gens qui se plaigne tout le temps, qui son constamment en colère et qui n’avance pas. Je plaints les générations future …

  5. ce n’est à mon avis que la premiere phase d’un vaste complot, d’abord la clope, puis le vélib pour tous, aujourd’hui le pétage de panse, on va tous finir maigres, beaux et heureux malgré nous..

    (ca a l’air bien l’oktoberfest, c’est ou qu’il faut signer??)

  6. Tout bonnement excellent. J’avais eu à peu près la même réaction en lisant cette revendication je ne sais plus où, mais sans votre verbe : j’ai bien ri en vous lisant.

  7. Etrangement quand je vais dans un mcdo ou quick c’est justement pour me faire exploser le bide entre amis, bien sûr possédant un métabolisme complètement merdique qui fait que rien qu’à regarder un hamburger je grossis je me dois de faire attention les jours suivant, mais si en plus je dois faire attention qd j’y mange… bientôt je leur demanderai salade et bouteille d’eau. Enfin la parade serait de venir avec un étatsunien, et dès qu’il prononce « tu finis pas tes frites? » , les lui donner, c’est très efficace pour se limiter (parfois même on peut ne rien manger)

    • vous n’avez pas trouvé mieux pour vous « faire exploser le bide entre amis » qu’un fast food ? achetez des lunettes très vite!!!

  8. Bah y’a quand même une femme qui a gagné son procès contre Mac Do aux USA parce qu’ils ne l’avaient pas prévenue qu’elle pourrait grossir. Alors je vais assigner Haggen Dasz, parce que y’a pas de raison que je ne gagne pas de l’argent sur ma propre connerie.

  9. Comme disait l’ami boulet, n’importe quel con de cinq ans sait que le gras rend gras.
    Du coup, comme d’habitude, on prend les gros pour des cons.

      • Certes.
        Mais à 5 ans on ignore que où c’est que c’est qu’il il y a du gras, et qu’on ne prend en compte que le fait que « c’est bon, donc j’en mange, CQFD. »

  10. Pour ces chers piou-pious, je recommande le régime « haïtien » (le régime crétois et le régime grazia sont très surfaits).

    Pour les parents qui souhaitent néanmoins continuer à emmener leurs mômes chez McMachin, voici un petit conseil pratique : l’abus de sucre et de gras vont donner un trop-plein d’énergie à vos monstres, qui, du coup, vont se mettre à courir partout en hurlant des « c’est toi le chat » ou du « pan! t’es mort », alors que merde, y’a match de ligue 2 sur la Une… Deux comprimés de Ritaline et le tour est joué. Vous n’aurez plus qu’à commander une pizza pour ce soir…

  11. « Le régime est la seule forme de torture dans laquelle la victime tient lieu de bourreau »
    Dominique Noguez

    « Le gras, c’est la vie »
    Karadoc de Vanne

    Personnellement, je ne suis pas allé dans un fast-food depuis près de sept ans (sauf une fois à Münich), parce que je pense que c’est mauvais pour la santé, et que quitte à s’empiffrer de graisse, autant que ce soit avec des produits de qualités, de la façon la plus patriotique qui soit.

    Celà étant dit, la vague d’hygiénisme qui déferle sur notre pays m’inquiète. J’ai vu plusieurs fois sur les chaînes du service public, cette année, des reportages sur « oh la la les jeunes boivent trop c’est terrible ». La controverse récente sur les apéros géants en est un nouvel avatar. Il semble qu’il y ait des gens qui veulent faire progresser l’idée que boire de l’alcool c’est mal, comme on a fait rentrer l’idée que fumer c’est mal.

    Je le dis comme je le pense, je trouve ça répugnant. Petit à petit, sous des prétextes fallacieux, la liberté individuelle recule.

    Les gens qui veulent nous retirer nos verres de vin, là voilà, l’antifrance.

    Typhon

    • Ben d’un côté c’est pas faux c’est mauvais pour la santé, en petit quantité ça va, au final c’est pour éviter les excès, jpréfère encore me restreindre à7 bières au lieu de 8 pour éviter ma cyrrhose ^^. (complexe ce mot , je sais pas si jl’ai bien écrit)

    • Je me range à vos références hautement philosophiques (Karadoc de Vannes), et si personnellement j’évite les bouffe-rapide, ce n’est pas parce que c’est gras, mais parce que c’est pas bon, et que ça ne me nourris pas : je m’en sors pour plus cher qu’un plat du jour, j’ai la gerbe pendant deux heures et j’ai faim au bout de trois.
      Alors qu’un bête jambon-beurre m’emplit de joie (en plus du jambon et du beurre) sans me vider le portefeuille. Manger vite (parfois on est obligé) ne veut pas dire manger n’importe quoi.
      Sinon, quitte à manger n’importe quoi, autant manger beaucoup, et vite…

      • Ca c’est la réponse d’un français.

        Nous autres, dans les Terres du Nord, quand on à pas envie de chasser le mammouth laineux, faut bien se rabattre sur du gibier plus facile.

        Sven, deux commentaires aujourd’hui, stupéfiant.

      • Le hambourgueur à poils laineux est plus petit et court plus vite qu’un mammouth, donc il doit être plus difficile à attraper, non?
        Vous avez de la chance d’avoir encore du hambourgueur sauvage, nous c’est de l’élevage depuis longtemps, et même du synthétique depuis quelques années…

      • grenouille> Pas étonnant que les français dégénèrent, je parie même qu’ils croient encore qu’on chasse à la sagaie et propulseur.

        Sérieusement, quelle sensation plus plaisante que de chasser dans les betteraves, la kalash à la main, l’odeur du sanglier qui se rapproche ?

        Sven

    • « Les gens qui veulent nous retirer nos verres de vin, là voilà, l’antifrance. »
      Vite Superdupont à la rescousse!

      « Les trois constantes de la nature humaine sont

      Stupidité
      Égocentrisme
      Lubricité »
      et c’est tout le SEL de la nature humaine (oui blague pourrie mais j’assume)

  12. « Vous êtes con? Rassurez-vous, c’est la faute des autres! »

    C’est le slogan à la mode, en ce moment
    :lol: :mdr: :PAF: :aieuhhh:

    • Diantre, j’ai raté mon effet!
      Je réitère:

      (lol) (mdr) (PAF!!!) (aieuhh)

      Voilà, voilà, c’est par où la sortie?^^

  13. Le problème est que, comme dit plus haut, « je mange de ça parce que c’est bon, et c’est tout ». Pour l’écologie c’est exactement pareil : « je prends l’avion / tel produit suremballé / etc parce que c’est pratique, et c’est tout ».
    Aucune vision à long terme, seulement le plaisir immédiat.

    Alors simplement du point de vue de la santé (ne me laissez pas partir sur le coût carbone), manger au McDo quelques fois l’an c’est pas grave, mais évidemment que toutes les semaines c’est pas bien, ah, Satan, le diable, mort et destruction.

    Sinon, pour ce qui est purement de l’étude, je dirais simplement ceci : « Captain obvious tu n’es pas de notre galaxie ».

    • « Aucune vision à long terme, seulement le plaisir immédiat. »

      À long terme, nous serons tous morts et la planète disparaîtra brulée par l’agonie du soleil.

      Je ne vois pas pourquoi on reprocherait à qui que ce soit de chercher à maximiser le plaisir qu’il peut retirer de son éphémère existence.
      La seule restriction que j’y apporterait, c’est que la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres, donc il ne faut pas que cette maximisation se fasse au dépend du reste du monde, qui a lui aussi droit à son arpent de sexe, de drogue, et de quelque plaisir que ce soit avant de quitter cette vallée de larmes.

      Typhon

      • Certes. Mais la démarche intellectuelle, le raisonnement est le même.
        Pour ce qui est de l’écologie, nous n’avons donc pas tous les droits.

      • Typhon, je ne suis pas à chaque fois d’accord avec vous car vous poussez la vision d’un monde pourri à l’extrême, mais là, je vous suis entièrement

  14. Je suppose que dans le lot, personne n’a d’enfants ?

    Ah, de bien belles résolutions : pas de FastFood, préparer un repas équilibré avant 19h30, lire les étiquettes avant de passer en caisse,… mais qui se retrouvent rattrapées par la réalité.

    Pour revenir au sujet, ce type d’information peut ressembler à de l’enfoncage de porte ouverte par certain, mais ne l’est pas pour tous.

    Désolé mais tout le monde n’a pas les moyens de comprendre ce que sont « AJR », lipides, glucides, … (et on ne parle pas des joules, ou de la controverse calorie ou grande calorie,…). Qui se souvient de ces 3 cours de 5ème sur le sujet ? Qui à « vraiment » envie de se pencher sur un vrai bouquin de diététique (et de biologie et de chimie : n’oublions pas les pesticide, OGM, médicaments, bisphenol, maladies,…).

    Ce que l’on a aujourd’hui besoin pour manger correctement : une vrai information tout le long de la scolarité, de vrais contrôles sanitaires, une veille gouvernementale (ou autre agence indépendante) avec une communication simple et claire.

    Ah, j’oubliais une loi interdisant la publicité :)

    • « Désolé mais tout le monde n’a pas les moyens de comprendre ce que sont « AJR », lipides, glucides, … »

      Merci de rappeler que la structure de notre société est basée sur la proportion considérable d’abrutis qu’elle comprend, et qui sont le facteur déterminant de son évolution.

      Typhon

      • Typhon une majorité de la population française regarde TF1, je crois que tout est dit ^^, fin j’avoue que les gens font pas énormément d’effort : on a un seuil de calories journalier, on met le nb de calories sur les emballages, les gens peuvent qd même à peu près savoir compter… (j’avoue que les industriels pour nous entuber mettent le nb de calories pour 100g et non pour une portion du produit et qu’on produit en croix à l’heure du petit dej’ ça vous les brise)

      • Notons au passage, afin d’éliminer certains malentendus potentiels, que je ne m’exclue pas complètement du lot.

        Bien sûr, je ne peux pas considérer que je suis un abruti complet, parce que même en admettant que ce soit vrai, on ne peut pas raisonner sur ce genre de bases, mais le fait est que par paresse, je me suis comporté comme un abruti un certain nombre de fois au cours de mon existence, et je sais par expérience que je ne suis pas le seul à qui ça arrive, que du contraire.

        Typhon

  15. délicieux article, comme toujours :)
    me voilà rassasiée et ronde comme une truie

    merci pour le repas

    une gourmande non-anonyme

  16. C’est moi, ou le post de Teenage rappelle également vaguement cette page là ? C’est vrai que c’est dur, surtout aujourd’hui avec internet, qui comporte Wikipédia, et avec la moindre boîte de truc à manger (ah oui, ce n’est pas écrit sur la lessive ni sur l’ammoniaque) sur laquelle l’apport énergétique, protéique (= muscle), lipidique (= gras, sacrebleu, pas bon, mal !), en glucides simples (= sucre, comme dans Évitez de manger trop sucré), en glucides complexes (= le truc à la base de la pyramide alimentaire humaine) pour 100g sont inscrits, mais aussi de plus en plus pour une portion pour les trucs suremballés (ou pas), accolé des pourcentages nécessaires au moins pour les femmes (ces êtres qui se préoccupent plus que de raison de leur ceinture lipidique), voire également pour les hommes ainsi que les enfants, de deviner tout seul ce qui est bon pour la santé ou pas, y compris pour ses marmots. J’espère que personne ne s’est perdu durant la lecture de ma diatribe, si c’est le cas allez vous procurez du magnésium.
    Fallait pas se reproduire, ça aurait fait du bien à la planète et t’aurais eu plus de temps pour préparer ton repas avant 19h30.

    • Je suis bien d’accord avec l’idée qu’il faut se documenter par soi-même et le fait que l’Internet ne sert pas seulement à regarder des vidéos de cul ou à lire les textes de l’Odieux Connard, et c’est avec plaisir que j’aurais accordé mon approbation (un peu d’auto-déférence ne fait pas de mal) à ce commentaire, n’était un membre de phrase sur lequel je vais taper plus que de raison, parce qu’il a chez moi suscité la réprobation.

      « Fallait pas se reproduire, ça aurait fait du bien à la planète »

      Il y a plusieurs manière de prendre cette déclaration.

      Soit, je considère que tu parles de la planète elle-même, et je te rassure tout de suite, elle ne cours aucun danger de la part de petits êtres comme nous. À moins que Teenage n’ait engendré un petit Galactus, je doute que ce soit pertinent.

      Blague à part, je suppose que tu ne parlais pas de notre planète, mais des petites merdes insignifiantes (à l’échelle de la planète, s’entend) qui s’agitent à la surface, et qu’on appelle communément la vie ou la Nature.

      Et j’ai une révélation à te faire : l’Homme fait partie de la Nature.

      Se préoccuper des autres espèces, c’est bien, empêcher que des animaux subissent des cruautés inutiles, c’est bien, préserver le panda pour que nos descendants puissent à leur tour se moquer de ce gros balourd paresseux avant de demander à maman de leur acheter une glace, c’est bien.

      Néanmoins, l’Homme doit toujours recevoir la préséance pour toute question de survie, que ce soit au niveau général de toute l’humanité ou au niveau d’un particulier.

      La survie de n’importe quel homme est prioritaire sur celle de n’importe quel animal et contester cette idée est une perversion répugnante. Sauf pour mon chat, qui est un Dieu.

      Je peux entendre l’idée que la surpopulation soit nocive à l’humanité, mais pas celle qu’il faudrait éviter de faire des gosses pour des raisons éconlogistes.

      Typhon

      • C’est à mon tour de ne pas être d’accord, étant relativement antispécique. Si je n’hésiterai pas à pourfendre l’indélicat moustique vrombissant près de mon oreille durant mon temps de sommeil, où l’araignée tissant ostensiblement sa toile au coin de ma fenêtre, je ne vois pas globalement en quoi la survie d’un Homo sapiens lambda est plus importante que celle d’une autre bestiole lambda, tant qu’ils me foutent la paix, à part au nom de l’instinct de conservation qui n’a pas trop de raison de se faire de mouron.
        Et j’ai effectivement l’idée que la surpopulation est nocive à l’humanité, ainsi qu’au reste de la planète (je reprends ma formule précédente, qui était effectivement une synecdoque). Parce quand on aura bouffé tous le reste, on trouvera vite une façon de faire descendre rapidement le nombre d’habitant.

      • « je ne vois pas globalement en quoi la survie d’un Homo sapiens lambda est plus importante que celle d’une autre bestiole lambda, »

        La morale est quelque chose d’assez subjectif, mais néanmoins, certaines choses sont suffisamment répandues pour qu’on puisse considérer que celui qui passe outre mérite la réprobation.

        L’idée que le meurtre, par exemple, est quelque chose d’objectivement mauvais en règle générale est suffisamment répandue pour qu’on puisse considérer que tuer un être humain est généralement immoral.

        À partir du moment où on considère qu’un être humain ne vaut pas mieux qu’une bactérie, on se fait effectivement le défenseur d’une cause immorale, et de surcroit dangereuse pour sa propre intégrité physique si on en suit la logique jusqu’au bout.

        À partir du moment où tu tue des moustiques, tu fais preuve d’un égoïsme naturel qui consiste à penser que ta tranquillité vaut mieux que l’existence de ces bestioles.

        Et bien, il n’y a qu’une différence d’échelle entre ça et mon discours sur la préséance de l’espèce humaine.

        Si tu crois vraiment que ta vie ne vaut pas mieux que celle des autres espèces, laisse toi dépérir de faim (les végétaux sont aussi vivants, pas question de tenter le végétarisme), laisse toi bouffer par les bactéries.

        Sinon, tu pourra proner l’antispécisme autant que tu le voudra, non seulement tu n’aura pas beaucoup d’adeptes, mais en plus, on pourra à bon droit considérer que tu es un hypocrite.

        Typhon

      • Je n’ai jamais tenté de dissimuler mon hypocrisie, je me suis déclaré relativement antispécique.
        Certes je tue des moustiques, et je ne me préoccupe pas énormément des bactéries. Parce que c’est difficile de s’identifier à une bestiole de quelques millimètres qui vient pomper votre sang, vous laissant une boule irritante pour plusieurs jours à la surface de la peau en souvenir, et encore plus à quelque chose qu’on ne voit même pas. De plus j’ai une phobie des insectes ainsi que de pas mal des tous petits trucs rampant, ce qui est je vous l’accorde totalement stupide et irrationnel mais bon, c’est une des choses qui fait que je suis délicieusement humain.

        Par contre un chien hurlant au milieu de la nuit me dérangera beaucoup moins que le joyeux luron s’amusant à essayer de battre son record du tour de pâté de maison en scooter à 2h du mat’ et pour lequel je n’hésiterai pas à sortir la batte à clous si ce n’était pas pénalement répréhensible. D’une manière générale, j’aurai beaucoup plus de sympathie pour tout mammifère qui ne soit pas un Homo (sans mauvais jeu de mots) que pour un congénère, si je ne connais ni l’un ni l’autre. C’est sûrement dû aux fessées que j’ai reçu dans mon enfance. Et si je suis dans un environnement qui n’est pas le mien, j’évite de tout détruire sur mon passage.

        Et il y a à mon sens une nuance entre crever de faim ou souffrir de carences alimentaires pour préserver la vie d’animaux ou végétaux, et penser qu’on n’est pas fondamentalement inférieurs à eux. Une meute de loup ne va pas se priver de zigouiller un élan, et je ne pense pas qu’ils se soient dit avant « Lui il est moche et ne mérite pas de vivre, il va morfler. ». Ils sont plus forts et en ont besoin. C’est tout. Ça ne veut pas dire qu’ils soient absolument supérieurs, sans proie ils seraient bien peu de choses.

        Et puis, la moralité des autres je me torche avec. Autant ne pas sortir la carabine afin de diminuer la nuisance sonore occasionnée par les pots d’échappements de moteurs débridés afin d’éviter d’avoir à conforter mes points de vue avec ceux de personnes de la trempe de Louis Poirson, mais être condamné à conserver une certaine vision des choses parce que c’était celle de gonzes morts en martyr il y a 2000 ans, non merci. Quant à avoir des adeptes, je n’envisage pas l’ouverture d’une secte prochainement.

      • En résumé, tu éprouves plus d’empathie pour d’autres mammifères que pour les êtres humains.

        (Ici, je résiste à l’évidence foudroyante du point Godwin)

        C’est une vision des choses assez courante, mais aussi plutôt dangereuse.

        « Ça ne veut pas dire qu’ils soient absolument supérieurs »

        Dire « Tu dois mourir pour que je puisse vivre », ça dénote bien le fait de se sentir absolument supérieur à la personne à qui on s’adresse, et le fait que ce soit instinctif chez les grands prédateur montre seulement que chez nous, la culture a remplacé l’instinct.

        « sans proie ils seraient bien peu de choses »

        De même, un seigneur féodal s’estime supérieur à ses serfs, qui le nourrissent.

        Typhon

    • Alors oui, mais non. Vous vous écartez du sujet.

      Pour garder un équilibre naturel, chaque espèce est représenté en quantité suffisante dans la Nature. Sans avoir besoin de rien faire, les plantes s’équilibrent grosso merdo pour ne pas s’entre-détruire, les animaux se mangent entre eux mais respectent une certaine chaîne alimentaire, ce qui fait que leur population est constante…

      En revanche nous, fiers représentants des Homo Sapiens Sapiens (eh oui, deux fois), n’avons presque plus aucun moyen de régulation : nous avons maîtrisé tous nos prédateurs, nous survivons en gros à toutes les maladies ou alors ce n’est que peu significatif à l’échelle globale… Par conséquent, nous croissons à une vitesse exponentielle et absolument pas naturelle. Ajoutons cela à l’évolution des techniques, et nous obtenons un joli trou dans la couche d’ozone.

      Typhon, vous dites que nous ne sommes pas dangereux pour la planète, certes nous n’allons pas la détruire physiquement (ou alors avec une grosse bombounette) mais vu comme nous sommes partis, nous allons tuer à peu près tout ce qui est à sa surface. Et le pire, c’est que nous allons survivre.

      Alors se nourrir, oui, élever des animaux pour les manger, oui, mais nous croissons trop. Et un retour en arrière n’est pas possible (oh oui, arrêtons de nous soigner et de nous défendre contre les animaux alors que nous en avons le pouvoir). La seule solution est donc de nous adapter au problème comme nous savons si bien le faire (ou pas) et de vivre en équilibre avec notre environnement.

      Vous l’aurez compris, je suis militant écologiste.

      • « Par conséquent, nous croissons à une vitesse exponentielle et absolument pas naturelle. »

        Connerie. Les insectes se multiplient plus rapidement que nous pourrons jamais le faire, et sont largement plus nombreux que nous.

        En outre, il est ridicule de considérer qu’une espèce qui n’a pas de prédateur est libérée de la sélection naturelle. La sélection naturelle opère uniquement sur un avantage génétique à la procréation.

        Comme les facteurs dépendant de la procréation humaine sont de moins en moins dépendant de la génétique…

        « certes nous n’allons pas la détruire physiquement (ou alors avec une grosse bombounette) »

        Non. Il n’est pas physiquement possible de détruire la planète Terre sans posséder un appareillage capable de déplacer Jupiter. Appareillage complètement hors de portée de l’humanité.

        « mais vu comme nous sommes partis, nous allons tuer à peu près tout ce qui est à sa surface. »

        Supposons que nous abandonnions complètement les idées actuelles pour nous lancer dans la direction opposée. Nous échouerions lamentablement à anéantir toute vie sur cette planète. Même en bombardant la surface avec des bombes nucléaires, il resterait des centaines de classes d’arthropodes, il resterait des poissons dans les moyennes profondeurs… Il resterait peut-être même des oiseaux et des mammifères, dans certains endroits écartés.

        Je rappelle qu’il y a déjà eu plusieurs vague d’extinctions par le passé, par des causes sans rapport avec l’humanité, qui n’existait même pas.

        Et bien figurez vous que la vie s’en est sortie. La biodiversité a augmenté ensuite, et chaque fois à atteint un niveau encore plus élevé qu’auparavant.

        C’est un trait humain de ressentir de la sympathie pour les bestioles. J’aime bien les chats, les orang outans, etc…

        Ça ne m’empêche pas de penser que l’espèce que nous devrions préserver avant tout, c’est nous-même, et dans des conditions qui nous permettent de bien vivre.

        La préservation de l’environnement devrait être motivée uniquement par des motifs raisonnables commme « évitons de polluer l’océan, on pourra continuer à manger du poisson » ou « évitons de raser les forêts, on pourra se promener dedans ».

        Le jour où la pauvreté, la famine et la guerre auront été éradiqués, je me soucierai plus du sort de la Cougnotre du mexique, ou de celui du monstre légendaire de Roe.

        Typhon

      • Typhon là où une colonie de 2 miliards de fourmis a parfaitement sa place, la même colonie d’êtres humains est légèrement problématique. De plus je pense qu’on peut dire que l’atmosphère fait partie de la terre elle même, elle n’est qu’une couche supplémentaire, gazeuse certes, toujours est-il que les activités humaines lui nuisent, que dire des excavations de mines, de la polution des mers etc. toujours sans parler de na nature. Et puis se soucier du bien de l’humanité avant tout c’est beau, mais qd on voit l’énergie et l’argent qu’on investit pour se mettre sur la gueule y a de quoi désespérer et préférer largement une bestiole qui n’a rien demandé à tout ça et qui n’a pas les moyens de survivre. Après il est vrai que si on considère l’homme et ses activités, alors on peut dire qu’il opère une sélection sur les animaux, elle reste qd même assez éloignée du modèle darwinien

      • « Typhon là où une colonie de 2 miliards de fourmis a parfaitement sa place, la même colonie d’êtres humains est légèrement problématique. »

        Pourquoi, au juste ? C’est intéressant de prendre les fourmis comme exemple, on fait difficilement plus destructif que ces animaux, dont certaines espèces détruisent tout sur leur passage sans aucune préoccupation de leur impact environnemental, et de leur empreinte écologique ?

        Et que dire des criquets, qui font le malheur de centaines de milliers de personnes ?

        Au nom de quoi, exactement, devrions-nous nous considérer comme plus nuisible que ces saloperies ?

        « on peut dire que l’atmosphère fait partie de la terre elle même, elle n’est qu’une couche supplémentaire, gazeuse certes, toujours est-il que les activités humaines lui nuisent »

        Le premier véritable pollueur, ce sont les algues. Il y a des milliards d’années, ces salopes ont commencé à larguer dans l’atmosphère un polluant hyper dangereux, un poison chimique. L’oxygène, ça s’appelle. C’est un vrai poison.

        Plus sérieusement, la question de la pollution, encore une fois, doit être motivée par l’humanisme : est-ce que c’est dangereux pour nous, de lacher ça dans l’atmosphère.

        « Et puis se soucier du bien de l’humanité avant tout c’est beau, mais qd on voit l’énergie et l’argent qu’on investit pour se mettre sur la gueule »

        La guerre est à l’homme ce que la maternité est à la femme, disait Mussolini, qui, n’ayant jamais connus les affres de l’accouchement, n’a probablement jamais réalisé à quel point il avait raison.

        Justement, dans notre monde ravagé par des conflits de toute nature, il est bon d’avoir le sens de ses priorités.

        « y a de quoi désespérer et préférer largement une bestiole qui n’a rien demandé à tout ça et qui n’a pas les moyens de survivre. »

        Ah oui, le trip « les animaux sont innocents »… Ils ne sont pas plus innocents que moi. La seule raison pour laquelle tu ne risque pas de te faire étriper par les ours en rentrant chez toi, c’est l’existence de notre civilisation.

        « Après il est vrai que si on considère l’homme et ses activités, alors on peut dire qu’il opère une sélection sur les animaux, elle reste qd même assez éloignée du modèle darwinien »

        Je crois que tu parles de choses que tu ne comprend pas.

        Le modèle de l’évolution c’est « Si la combinaison génétique que je possède me donne une descendance plus nombreuse, les gènes que je porte ont plus de chance d’être transmis à la génération suivante ».

        La sélection naturelle opérée par l’espèce humaine fonctionne parfaitement en accord avec ce principe pour la bonne raison qu’on en fait usage à notre plus grand profit depuis l’invention de l’agriculture.

        Il suffit de comparer une espèce de maïs sauvage avec une espèce de maïs commerciale pour comprendre l’avantage de ce genre de sélection.

        Typhon

      • Je tiens à rappeler que les fourmis détruisant l’écosystème dans certaines parties du globe, les fourmis d’Argentine je pense , je n’ose pas trop m’avancer, ont été importées accidentellement par l’homme sur les différents continents. Et le concepte de nuisible ne s’applique selon moi que pour l’homme, des cultures ravagées par des criquets, en quoi est-ce nuisible pour l’environnement? le problème est qu’il faut choisir entre intégrer l’homme dans l’écosystème ou bien l’en sortir si on se met à parler de « civilisation », ceci étant, avant d’avoir bati des villes les hommes se faisaient rarement bouffer par des ours en sortant de leur grotte. Donc soit c’est l’un soit c’est l’autre, sinon il est facile d’adapter pour sa démonstration, ce que vous faites assez bien finalement :p (tiens je reprends l’idée de qqun plus bas) et pour la sélection par l’homme je maintiens, l’animal n’a aucun contrôle sur son évolution désormais, qu’il soit adapté à survivre en mangeant ses excréments ou non s’il se prend une chevrotine dans le crâne il risque d’avoir quelque peu de mal à se reproduire, de plus on a encore vu aucun animal vivre à partir de rien, du moins les organismes pluricellulaires, donc si l’homme détruit leur habitat, je les vois mal survivre sans. Pour ce qui est des animaux ou plantes d’élevage, l’homme sélectionne en fonction de la taille des fruits ou des muscles, pas en fonction de l’aptitude à faire des petits…

      • « Et le concepte de nuisible ne s’applique selon moi que pour l’homme, des cultures ravagées par des criquets, en quoi est-ce nuisible pour l’environnement? »

        C’est nuisible pour les agriculteurs africains. L’Homme fait partie de la nature.

        Digression : Pas de l’environnement, l’environnement, comme son nom l’indique, environne, et si on en parle sans préciser, c’est de l’environnement de l’homme qu’on parle. On a donc bien affaire à des concepts opposables grâce à des ensembles qui s’excluent mutuellement : l’Homme d’un côté, son environnement, de l’autre.
        A contrario, la nature ne s’oppose pas à l’homme, puisque, je répète, l’homme fait partie de la Nature.
        Fin de la digression.

        Le concept de nuisance est relatif, certes. Un criquet qui mange une plante nuit à la plante et à l’agriculteur africain, mais de son point de vue, c’est une activité normale.

        Néanmoins, j’ai plus d’empathie pour les pauvres bougres du sahel que pour les criquets, et donc, de mon point de vue humaniste, le criquet est un nuisible, quand il détruit les récoltes et provoque des famines.

        L’homme peut effectivement, refrain connu, être un animal nuisible à l’homme.

        Néanmoins, je ne vois pas pourquoi le concept de nuisible s’appliquerait uniquement à l’homme.

        Ou alors, on précise « nuisible à l’environnement » (puisque l’homme est distinct de son environnement, cf plus haut).

        Mais même dans ce cas, on constate que l’environnement se nuit à lui-même. Les animaux n’ont rien de plus pressé que de se tuer les uns les autres, de bouffer toutes les plantes, et, je vais peut-être vous choquer, mais il faut que vous sachiez qu’ils laissent leur crottes trainer partout.

        Typhon

  17. Cher odieux connard, j’apprécie beaucoup vos articles, mais là je ne suis pas trop d’accord avec vous.

    Si on poursuit ce raisonnement, on devrait laisser vendre tout et n’importe quoi, parce que faire du profit c’est légitime,et sous prétexte que les gens sont assez intelligents pour ne pas acheter ce qui est mauvais pour eux(dites-moi si je caricature trop.)Mais ma parole, c’est de la mauvaise foi ! :)
    Vous voyez bien que plus on propose de saloperies aux gens, plus ils en achètent. Alors je veux bien qu’il faut les responsabiliser, mais à mon avis, faut pas trop leur faire confiance non plus. Et essayer d’endiguer l’arrivage régulier de nouvelles saloperies.
    Si tout le monde était si intelligent, ou du moins pas trop bête, que deviendriez-vous, odieux connard, pourfendeur de la connerie humaine ?

    Ou alors, je n’ai rien compris et cet article traitait de la sélection naturelle par le choix de l’alimentation. Hum, ça me paraît plausible.

    Et puis, je ne pense pas que les gens soient trop bêtes pour surveiller leur alimentation, mais plutôt qu’ils n’en ont rien à foutre. Vous n’allez pas me dire que vous ne connaissez pas au moins une personne qui ait fait du mac do une habitude alimentaire, en sachant très bien que c’est mauvais pour sa santé.

    Alors tout ce qui peut éviter d’encourager les gens dans cette voie, moi, je ne suis pas contre…

    Amicalement

    • Vous avez raison, on ne peut pas faire confiance aux gens ; cependant, l’argumentaire du « Non non, mais en fait être responsable, c’est trop compliqué, on va plutôt interdire » me gène. Interdire, on peut toujours en discuter, mais derrière il faut aussi dire « Non mais vous êtes aussi responsables de vos actes, hein, tas de cons ».

      • A ce propos, ô dieu connard, et comme dans l’article « C’est la faute à Voltaire », il me semble que vous privilégiez davantage la responsabilité individuelle que celle de la société. (Ce n’est pas forcément un reproche).

        Auriez-vous été bercé à l’individualisme méthodologique de Max Weber et renié le holisme d’Émile Durkheim (pour caricaturer) ?

        Étrange pour un crypto-gauchiste comme vous.

  18. Mais c’est bien ça le merveilleux problème de la liberté d’action, les gens sont soit trop cons, soit n’ont n’en rien à foutre, soit cumulent. Et quand on se rend compte qu’il est trop tard pour changer, on accuse cette liberté d’action et les pouvoirs publiques qui n’ont rien fait pour nous la limiter de façon bénéfique. Une brutale politique eugéniste s’impose, ou bien une prise de conscience collective, au choix.

  19. L’angle d’attaque du débat n’est pas le bon si le but du jeu est de prendre la décision établissant le meilleur compromis entre liberté individuelle et la santé publique.

    Les gens ne prennent pas toujours les meilleurs décisions pour eux-mêmes… en voilà une découverte ! Ceci dit, si il existe une moyen de limiter les mauvais choix sans restreindre les libertés individuelles, pourquoi la société devrait-elle s’en priver ? Parce que cela retardait la venue du jour où chaque être saurait être parfaitement objectif en toute circonstance ?

    Le problème d’offres promotionnelles proposant de tels menus est qu’elles rendent plus attractives et qu’elles les normalisent (message subliminable : « si on me propose ce menu dans le commerce, c’est que ce n’est pas si mauvais »).

    Ces offres créent de ce fait une demande qui n’existerait pas : les interdire permet donc de la diminuer. Et pour ceux qui veulent absolument s’empiffrer, ils pourront effectivement prendre deux menus au lieu d’un : on ne restreint donc pas les libertés individuelles.

    • Des arguments intéressants !

      Cependant, comme je l’écrivais ci-dessus, la question finale est celle de l’équilibre : on peut parler d’interdictions (j’ai en tête la publicité pour les crédits super géniaux à 18,6%), mais derrière il faut aussi expliquer ses responsabilités au consommateur.

      Accuser le grand capital d’être responsable du malheur des gens et vouloir lui retirer ses dents, c’est bien ; mais apprendre aux gens à s’en méfier c’est mieux.

      • D’autant que la mesure prônée par le texte portait plutôt sur la quantité que la qualité, à savoir : « proposez moins, ils mangeront moins ». Haha, hahaha même, dirais-je, puisque si les petits consommateurs habitués au gros menu ont encore faim après un petit… Ils prendront un deuxième petit, éwé.

        Donc, mesure useless, étude useless, perte de temps.

      • Oui enfin, le grand capital est aussi responsable du bonheur des gens, puisque le moteur du progrès technique, c’est l’égoïsme et la paresse.

        Et je parle de progrès technique, parce que je doute fortement que l’humanité connaisse un quelconque changement moral.
        Ce n’est pas réjouissant, mais ça veut aussi dire que nous n’empirerons pas, et que nous ne nous autodétruirons vraisemblablement pas non plus.

        Pour citer Scott Adams :

        « Les trois constantes de la nature humaine sont

        Stupidité
        Égocentrisme
        Lubricité

        Typhon

    • @Yaemego : répondre à un commentaire, c’est bien, le lire avant c’est mieux.

  20. Conclusion – chute absolument sensationnelle !!!!….tu – vous me réconcilie avec ces blogs – à – la con ….

    Excellentissime …

  21. @Yaemgo > L’écologie est anthropocentrée et sauver les ours polaires ne sert à rien.

    Quand on est au bout de la chaîne alimentaire on se démerde, non mais.

  22. Juste histoire de relancer le débat initial, je propose une petite expérience pour prouver que le « bon sens » qui voudrait que « en se creusant 5mn la tête il est facile de bien manger » est une vaste fumisterie.

    Lors de votre prochaine visite au supermarché, regardez les compositions des gâteaux,tartes,… bref tout ce qui est sensé contenir du beurre ou de l’huile.
    Essayez d’établir un pourcentage entre beurre, huile de colza/tournesol (des termes clairs) et l’appellation « graisse végétale », vous serez surpris…

    Et vous continuerez à être surpris en cherchant ce qui se cache derrière cette fameuse appellation et son implication sanitaire et écologique.

    Et là on parle d’un terme clair que tout le monde devrait comprendre, non ?

    Donc, oui, il faut des lois pour empêcher les industriels de nous vendre n’importe quoi et de travestir les informations qu’ils nous donnent sur leur produit.

    Genre le même type de lois qui depuis un siècle punissent les cuistots qui crachent dans la soupe ou te vendent un kébab à la place d’un andouillette AAAA

    • Justement, si tout les citoyens retournaient leurs paquets de gâteaux et tentaient d’en décrypter les inscriptions, il pourrait se former un vaste mouvement de protestation, mettons, contre le trop fort taux d’acides cancérigènes dans certains produits, et la loi, expressions de la volonté du peuple, au moins dans la théorie, pourrait être changée dans le bon sens.

      Typhon

      • Le problème, cher Typhon, est que le système de class action, permettant des actions en justice (ou des procédures) groupées (souvent des consommateurs) contre des entreprises pour leur claquer la gueule, s’il fonctionne parfaitement aux États-Unis n’a pas franchi les frontières de l’hexagone.

        Depuis 2007, la droite gouvernementale refuse d’introduire cette procédure en France.
        Mais n’hésite pas, dans le même temps, à dépénaliser du droit des affaires…

    • Je n’ai pas du tout compris ce que tu veux dire.
      « Essayez d’établir un pourcentage entre beurre, huile de colza/tournesol (des termes clairs) et l’appellation « graisse végétale » », ça veut dire quoi ça ?
      Pour établir un pourcentage, on divise un truc par un autre et on multiplie par 100.
      Le beurre, c’est de la graisse de lait. L’huile de colza/tournesol, c’est… de l’huile. La graisse c’est solide/pâteux à température ambiante, l’huile c’est liquide/huileux (coïncidence ? Je ne crois pas.). Les huiles ne sont donc pas des graisses (mais des matières grasses), et le beurre n’est pas une graisse végétale. Les graisses végétales sont utilisées pour le chocolat par exemple (cacao), ou la margarine.
      En conclusion, je ne comprends pas ton idée.

      • @Nicow >
        Remplace, dans son message, « pourcentage » par « proportion ».

        Il dit que se généralise, sous l’appelation « graisse végétale », l’usage industriel d’huile de palme, de coton (ou autres plantes pour lesquelles on brûle de la forêt, impact écologique, tout ça) et qu’elles remplacent nos traditionnelles huiles d’olive ou beurres normands qui sentent bon le terroir.

        Et les gens s’en foutent parce que lire une étiquette, c’est dur, et faire une recherche de cinq minutes sur les termes hermétiques qui les composent, là, c’est plus difficile, c’est une épreuve divine, que dis-je, une ordalie au terme de laquelle les inattentifs se choperont des cancers. Et la science décrétera que lire le blog de l’OC augmente considérablement ce risque, et le site sera fermé.

        Et c’est pas bien.

  23. typhon

    Vous commetez une erreur en parlant de morale a propos du meurtre, dans un débat sur l’homme dans son environement. Et surtout, vous demarez un débat malsain en y ajoutent une notion de manichéisme.

    Vous devez comprendre que lorsqu’on parle d’un ecosysteme, l’homme est inclu dans cette ecosysteme. Mais les notion de morale et surtout de bien et de mal n’ont rien a faire la dedans. Ces notions sont des productions de la société humaine. L’idée que la vie humaine prévaut sur tout le reste, est une invention sympathique engendrée notament par les religions, et en europe il s’agit d’un reliquat judeo-chrétien (les commandements ca vous dit rien ? )

    Dans la nature au sens large, ce qui prévaut avant tout c’est la survie dans un premier temps, qui elle même n’est utile que pour amener un individu a se reproduire. Une fois la fonction de reproduction accomplie, a moins d une autre possible reproduction, l’individu devient inutile et rien n’est tenté pour prolonger la survie.

    Donc, dans un ecosysteme basique, le meurtre n’est pas exclu comme solution pour survivre.

    Ne mélangez pas tout: si vous voulez parlez de l’homme en tant que membre d’un ecosystème, tenez vous au règles des ecosystèmes. Si vous parlez dans l’homme dans la société, tenez vous au regles de la société. Mais surtout, ne mélangez pas les deux.

    Notez que si ceci est partiellement le fruit de ma réfléxion, je dois faire remarquer que les cours d’ethologie de la fac de sciences m’aident bien a argumenter. je vous le fait remarquer pour que vous compreniez bien que ce que je vous expose est le modèle reconnu par les vrai ecologistes (les scientifique qui etudient les ecosystème), et non les ecologistes du dimanche qu’on voit a la télé, qui vulgarisent tant les choses et véhiculent tant d’idée fausse que chacun pense maitriser ces notions.

    • Edit :

      La preuve :Le modèle de l’évolution c’est « Si la combinaison génétique que je possède me donne une descendance plus nombreuse, les gènes que je porte ont plus de chance d’être transmis à la génération suivante ».

      C’est partiellement faux.
      On ne se pose pas la question du nombre de descendant. Si vos gènes vous permetent d’avoir 10 gosses, s’ils sont inadapté a leur environement ils creveront tous. Vos genes ne seront donc pas transmis.

      Alors bien sur, vous vous dites, s’il y a plus de gosses, y en a bien un qui va survivre, mais ce n’est en aucun cas le système darwinien.Le problème principal est l’adaptation.
      Les genes qui sont transmis, sont plus probablement ceux qui permetent l’adaptation la plus aisée au milieu.

      • @Fausty >
        Bien sûr que si, on se pose la question du nombre de descendant.

        Si, grâce à mes gènes, je suis mieux adapté à mon milieu, y’a des chances que je bouffe suffisamment pour tenir sur mes pattes, et donc d’avoir une bien plus grande chance de copuler. Et donc d’avoir des gosses.

        C’est le deuxième postulat de la théorie de l’évolution : les mieux adaptés ont plus de gosses, c’est pour ça qu’ils finissent par prendre le pas sur les autres.

      • Désolé pour l’utilisation de « pourcentage ».
        @Lays : Une fois de plus le coup de « il suffit de lire et de se renseigner » est un peu facile. Tu la trouve où l’info ? Il faut internet, ou alors une bonne bibliothèque, une consultation chez le médecin ?
        De plus l’info « exact » est sans doute sous la forme d’une publication scientifique.

        Sans parler du temps perdu à lister tous les ingrédients de tout tes produits que tu consomme, plus celui passé à faire des recherches pointues sur leur impact sanitaire (tu te retrouve à te trimballer avec un bottin pour faire tes courses).

        Et on fini par tomber sur le problème de la fiabilité de l’info : tu te bases sur quoi : des blogs pro-bio, des publications scientifique « incompréhensible », la dianétique, des publi-reportage commandés par l’agroalimentaire ?

    • « Mais les notion de morale et surtout de bien et de mal n’ont rien a faire la dedans. Ces notions sont des productions de la société humaine. L’idée que la vie humaine prévaut sur tout le reste, est une invention sympathique engendrée notament par les religions »

      Ce n’est pas parce que c’est une idée inventée de toute pièce que vous pouvez l’écarter d’un revers de main, vu que l’idée du caractère sacré de la vie humaine, c’est la seule raison pour laquelle nous ne massacrons pas les gens dont la gueule ne nous reviens pas.

      « Ne mélangez pas tout: si vous voulez parlez de l’homme en tant que membre d’un ecosystème, tenez vous au règles des ecosystèmes. Si vous parlez dans l’homme dans la société, tenez vous au regles de la société. Mais surtout, ne mélangez pas les deux. »

      Connerie. L’homme fait partie de l’écosystème avec sa société. De même qu’il serait CRÉTIN de s’imaginer qu’un termite peut survivre sans termitière, de même, l’homme ne survit que par la construction de la société organisée, et si on veut examiner notre rapport avec le reste de l’écosystème, il faut le faire selon nos valeurs et en tenant compte de notre société.

      Surtout, si on se met à parler de l’homme et de son rapport à la nature, les problèmes moraux et culturels sont d’une importance primordiale pour comprendre les données du sujet.

      « C’est partiellement faux.
      On ne se pose pas la question du nombre de descendant. Si vos gènes vous permetent d’avoir 10 gosses, s’ils sont inadapté a leur environement ils creveront tous. Vos genes ne seront donc pas transmis. »

      J’ai parlé de descendants, dans la phrase que vous citez. Pas d’enfants. À partir du moment ou les enfants survivent, ils auront eux-mêmes des enfants. Qui en auront à leur tour. Etc… Par conséquent, un avantage évolutif provoque bien une augmentation du nombre de descendants potentiels.

      « je dois faire remarquer que les cours d’ethologie de la fac de sciences m’aident bien a argumenter. »

      Non. Ils t’aident à agiter des notions et à pavaner un argument d’autorité, mais de vrais arguments, tu n’as pas l’air d’en avoir beaucoup, et tu gagnerais à expliquer exactement ce que tu contredis dans mes propos, ce qui n’est pas bien clair.

      Typhon

      • Typhon

        Vous savez, quand on parle de science, ce n’est pas a celui qui fait les plus jolies phrases.
        La science n’est pas un débat.
        Les théories,sont ouvertes au débat,parce qu’une théorie, est par définition un modèle utilisé pour compléter les trous dans les connaissances que la sciences peu combler.
        (D’ailleurs, cela m’étonne qu’on parle encore de « théorie de l’evolution » tant on trouve d’aplication directe de cette « theorie »

        Comme je l’ai déjà dit vous mélangez tout. Les termites vivent en colonie. Les fourmis aussi. Bien. De là a parler de société, éventuellement si on prend en compte une certaine hiérarchie . Par contre je doute que la question de la morale se pose ou que ce soit.

        Mais c’est de ma faute je n’aurai pas du employer le terme société pour les humains.

        Ce que je voulait dire, c’est que la notion de morale, n’existe pas quand on prend en compte un ecosysteme. Vous pouvez eventuellement l’inclure pour explique un mode de fonctionnement humain, mais pas pour analyser un systeme dans son ensemble. C’est un autre niveau d’organisation.
        Après tout dépend: Si vous êtes croyant vous pouvez tout mélanger, c’est même conseillé.
        Vous pourrez ainsi vous demander s’il est moral d’évoluer :p

        Ne le prenez pas comme un argument d’autorité, ce n’est pas l’intention. Si vous ne me croyez pas, je vous invite tous simplement a lire des livre ecrit par des spécialiste.
        (Bien que je vous conseille de vous méfier: meme dans ma fac on trouve des livre sur le creationisme….)

        Ça expliquerai pourquoi vous semblez ignorer toute notion de relativisme (Les croyant parlent toujours de La Morale, comme si la leur etait universelle). Comme disait Sades, il n’y a pas une action jugée mauvaise qui n’est eté jugé bonne ailleurs. Je pense qu’il n’exagérait qu’a peine.

        Lays

        Oui vous avez raison, dans le sens ou toute la descendance survit.
        J’ai peu etre mal compris, car je prenait la « descendance brute ». Et là ça ne marche plus: le poulpe a une capacité de reproduction plus élevé, mais un tres faible pourcentage survit, contrairement a l’humain, qui a la situation contraire.

      • edit: quand je dit que la science n’est pas un débat, je parle évidement de ce qui est démontré

      • Vous n’avez strictement rien compris à ce que j’ai dit.

        Ce qui explique d’ailleurs que j’aie eu du mal à comprendre ce que vous me reprochiez.

        Alors, oui, je suis tout à fait d’accord, quand on ANALYSE un écosystème, on n’utilise pas de notions de morale.

        Seulement, mon propos ne portait pas sur l’analyse des écosystème, et je doute que vous puissiez citer un seul passage qui prouve le contraire.

        Mon propos, dans tout le débat qui a eu lieu un peu plus haut, portait sur l’ACTION que nous exerçons sur les écosystèmes de notre planète, et sur ce que nous devrions faire ou ne pas faire.

        Et ma thèse, c’était que cette action, que ce soit la destruction ou la préservation de l’environnement, devait servir des buts humanistes, et viser à préserver notre espèce, au détriment d’autres si nécessaire et que toute autre ligne de conduite était inhumaine et immorale.

        Jamais à aucun moment je ne me suis mis à expliquer les écosystèmes sous un angle moral, et vous pouvez donc rengainer vos accusations infondées.

        Typhon

      • Désolé de répondre ici, c’est le seul moyen de garder un semblant de cohérence dans l’ordre des messages .

        Typhon

        Je vous renvoie a votre dialogue avec Nicow, dans lequel vous dissertez entre autre, sur la prétendue supériorité de l’être humain et sur la moralité du meurtre.
        C’est de la que viens mon reproche, qui est que vous manquez un peu de rigueur dans votre raisonnement.(Et cela est dangereux.)

        Vous disiez auparavant que les valeur de notre société doivent être prises en comptes pour comprendre l’ecosysteme, maintenant vous dites qu’on n’en tient plus compte. Effectivement, j’ai de plus en plus de mal à vous comprendre.

        « Mon propos, dans tout le débat qui a eu lieu un peu plus haut, portait sur l’ACTION que nous exerçons sur les écosystèmes de notre planète, et sur ce que nous devrions faire ou ne pas faire.

        Et ma thèse, c’était que cette action, que ce soit la destruction ou la préservation de l’environnement, devait servir des buts humanistes, et viser à préserver notre espèce, au détriment d’autres si nécessaire et que toute autre ligne de conduite était inhumaine et immorale. »

        Je ne vois définitivement pas en quoi la morale est a prendre en compte la dedans.
        Je ne vois pas en quoi détruire des espèce peut servir des buts humaniste.
        Ce sont des raisonnement un peu absurdes (Ou peut etre n’avez pas assez développé votre raisonnement pour qu’on puisse y comprendre d’où sont tirés de tels jugement de valeurs).
        Je ne résiste pas a l’envie de vous demander, moi qui n’ai point fait d’étude de philosophie :) :
        Pouvez vous me dire s’il est moral de préserver l’espèce humaine ?

        Je doute que sa disparition entraine un préjudice irréparable vis a vis des ecosysteme.

        Plus sérieusement, si l’homme est contre toute attente est un élément a part entière d’un écosystème, alors l’évolution, quelle qu’elle soit de cet écosystème est est la résultante de ce même écosystème.
        Autrement dit : quoi que tu fasse c’est naturel. Après on fait ce qu’on veux, ca dépend du résultat qu’on veux.

      • Vous soulignez justement que dans la nature, il n’y a pas de morale.

        Dans la nature, seule compte la survie.

        Et bien l’homme, animal intelligent, a besoin pour sa survie d’un système de morale qui décrète qu’il est supérieur aux autres animaux et aux plantes, qu’il a donc le droit de s’en nourrir.

        Parce que si nous considérions que toute forme de vie est notre égal, nous ne pourrions plus manger, et nous mourrions.

        Au niveau individuel, la plupart des gens ont envie de survivre. Ils ont donc besoin de ce système de morale (dont il existe une gamme de variante infinie, suivant les cultures).

        Proner la destruction de l’humanité, c’est aller contre le système de morale de tout les gens qui veulent vivre.

        Comme ce point de vue est partagé par l’incommensurable majorité des habitants de ce monde, je suis en droit d’affirmer d’une façon générale que l’antispécisme est immoral.

        De plus, comme il prône la destruction de l’humanité, j’affirme qu’il est inhumain.

        « Je ne vois pas en quoi détruire des espèce peut servir des buts humaniste. »

        Moi non plus. Ma thèse, c’est que la survie humaine doit passer avant tout, pas que nous devons exterminer les autres espèces. Au contraire, nous devons préserver les écosystèmes, dans la mesure où celà améliore notre qualité de vie.

        Typhon

  24. Hors sujet
    Cher Odieux, je viens de croiser un homonyme sur le (fabuleux) blog de Maëster; s’il s’agit bien de vous, pensez donc à mettre le lien vers votre blog quand vous postez un message. Sinon, un Odieux Usurpateur utilise votre pseudo…

    • C’était bien moi ; aurais-je oublié de mettre un lien sur mon message ? Diantre. Tant pis, je ferai plus attention la prochaine fois, merci.

  25. je crois que l’ecosysteme est menacé par les menus XL.

    J’en veux pour preuve l’exemple suivant. Regardez une meute de loups : ils ont faim, ils chassent un élan, coup de bol, il est pas trop en forme, ils l’attrappent ils le bouffent, y en a un peu pour chacun, mais pas trop non plus.

    Du coup, tous les loups sont trop bien gaulés, on les adopterais bien tous, si y avait pas le gamin qui risquerait d’y laisser un bras, ou alors pour traîner le traineau (comme on dit).

    Sérieux, grâce à l’écosystème trop bien branlé de mère nature, tous nos loups peuvent tourner à Hollywood avec Kevin Kostner, ce qui fait qu’il n’y a pas vraiment de Loup star du cinéma, parce qu’ils sont TOUS trop bien montés.
    Et qu’ils jouent tous comme Kevin Kostner.

    En revanche, donnez au lieu d’un élan simple un peu défraîchis à toute la meute un Double Elan XXL, avec double dose d’élanteau en sus (L’élanteau est le petit de l’élan, comme l’éléphanteau est le fils à l’éléphant)… Qu’est ce qui se passe ?

    Ben la direct, tout le monde devient fat, c’est évident.

    Le chef de Meute décolle plus de la télé, pendant que ses pétasse, qui autrefois donnait un coup de main avec les gosses et tout pour tromper la faim de la meute, donc disais-je, ses pétasse font faire les boutiques et s’acheter plein de trucs inutiles, genre du vernis à ongle bleu ou les DVD de sex in the city.

    Les gamins deviennent énormes, veulent une psp ou ils incarneront des loups bodybuildés qui pètent la gueule à des élans virtuesl.

    Et toute la société sera foutue en l’air.

    Merci MacDo Bikey et caetera, merde quoi.

    Alors moi je dis, hop, on ferme toute ces conneries de resto rapido et tout le monde repart à la chasse pour retrouver les corps d’athlète qu’on devrait tous avoir.

    • Ça c’est une bonne idée. La sédentarisation, qu’elle connerie ! Que ne retrouvons nous pas la joie des mouvements migratoires, et la joie de la cueillette sauvage.

  26. mmmm, en fait, ce n’est point le terme exact. Mais je ne vais pas m’étendre là dessus. Vos articles sont bons, « continuez mon petit »

  27. Typhon

    Votre raisonnement tient sur l’idée qu’il est immoral de se nourrir au détriment d’une espèce égale, ou au sens large, de survivre au détriment de son égal. (puisque selon vous, l’humain a besoin de se sentir supérieur au autre espèce pour les manger )

    Je ne partage pas du tout ce point de vue :
    Pourquoi est il plus moral de manger une espèce dites « inférieure » ?

    Il y a t’il des espèces inférieures ?
    D’accord on parle de morale, mais vous l’appuyez sur des faits qui sont censé êtres des mode de fonctionnement des écosystème. Or la notion de supériorité des espèce, notion qui a connue un certain succès il y a un peu plus d’un demi siècle (pouf point godwin), a depuis été un peu remplacée dans la communautés scientifique par la notion d’adaptation, notion que j’ai décrite un peu plus haut. C’est a dire qu’il n’y a pas d’espece supérieure a une autre, seulement des espèce plus ou moins adaptée est c’est l’adaptation a l’environnement qui conditionne la survie ou non.

    La morale ne se marie pas du tout avec la survie. Et vous ne pouvez inventez toutes sortes de chimères sous pretexte qu’il s’agit de morale pour préserver l’humanité
    A moins de faire de la démagogie.

    • « La morale ne se marie pas du tout avec la survie. »

      Bien sûr que si. La nécessité de la survie engendre la morale.

      Je répète encore :

      L’immense majorité des hommes veut survivre.

      Point 1 : Survivre implique de tuer.

      « Votre raisonnement tient sur l’idée qu’il est immoral de se nourrir au détriment d’une espèce égale, ou au sens large, de survivre au détriment de son égal. »

      Non. C’est une perception erronée que vous avez, je ne sais pas pourquoi.

      Mon raisonnement ne tient pas sur l’idée qu’il est immoral de se nourrir au détriment d’une espèce égale, mais que c’est une impossibilité logique.

      À partir du moment où on se nourrit d’une autre espèce, on se considère soi-même comme supérieur à cette espèce.

      2 : Tuer pour se nourrir c’est considérer que sa propre vie à plus de valeur que celle de ce qu’on vient de tuer.

      Au point 1, on a vu que survivre implique de tuer, au point 2, on vient de voir que tuer implique de considérer que notre propre vie a plus de valeur que ce que nous tuons.

      1+2 = Nous avons besoin de considérer que notre vie vaut mieux que celle des autres espèces pour survivre.

      Ce que je résume en disant que nous devons considérer que nous sommes supérieurs.

      La morale est une construction de l’esprit totalement dépendante de l’observateur.

      À partir du moment où nous devons considérer que nous sommes supérieurs aux animaux, nous considérons qu’il est moral de les tuer. Et inversement, qu’il est immoral de faire passer la vie d’autre créatures avant la nôtre.

      Typhon

      • cela veux aussi dire que vous avez besoin de vous sentir supérieur a absolument tous, vu que votre survie passe avant celle de n’importe qui.
        Cela revient a nier l’existence de l’égalité.
        Je doute que ca fasse un bon systeme morale

        lE point 1 est contestable.

        Survivre n’implique pas forcément de tuer. On peut survivre sans meme tuer des plantes, en se nourrissant de fruit par exemple.

        « Et inversement, qu’il est immoral de faire passer la vie d’autre créatures avant la nôtre. »
        >vous avez dit a l’instant que c’était une impossibilité logique.paradoxal.

        Je ne crois pas que la nécessité de la survie engendre la morale. La nécessitée de la survie n’implique pas forcément de se poser ces questions.

        Pouvez vous me montrer qu’il est moral de survivre ?

      • « Survivre n’implique pas forcément de tuer. On peut survivre sans meme tuer des plantes, en se nourrissant de fruit par exemple. »

        Supposons que vous soyez infecté
        par le choléra. Allez vous tuer tous les pauvres bacilles de Koch présents dans votre organisme ?

        « cela veux aussi dire que vous avez besoin de vous sentir supérieur a absolument tous, vu que votre survie passe avant celle de n’importe qui.»

        On peut parfaitement survivre sans tuer d’autres êtres humains en règle générale, dans une société pacifique dotée de lois.

        Dans les zones de guerre, vous constaterez qu’effectivement, la plupart des gens se disent « plutôt eux que moi ».

        « La nécessitée de la survie n’implique pas forcément de se poser ces questions. »

        La nécessité de survivre crée automatiquement des réponses à ces questions, implicites ou non.

        « vous avez dit a l’instant que c’était une impossibilité logique »

        C’est une impossibilité logique quand on veut survivre. Tout le monde ne veut pas survivre. D’autres prétendent faire passer l’homme après l’animal par hypocrisie.

        « Pouvez vous me montrer qu’il est moral de survivre ?»

        Tout dépend du système de morale que vous adoptez. Si vous adoptez comme je l’ai fait dans mon message précédent un système basé sur la nécessité de survivre, la réponse sera forcément oui (notons que je n’ai rien dit sur le fait de faire passer la vie d’un autre être humain avant la sienne).

        Typhon

  28. « Supposons que vous soyez infecté
    par le choléra. Allez vous tuer tous les pauvres bacilles de Koch présents dans votre organisme ? »

    Supposons que vous viviez sur la lune.

    « On peut parfaitement survivre sans tuer d’autres êtres humains en règle générale, dans une société pacifique dotée de lois. »

    Effectivement, mais cela implique que vous considériez les autres humain comme égaux a vous même.

    Justement ça me fait penser a une notion dont on m’a parlé assez brièvement. Ca s’appelle la notion de « superindividu ». Ca consiste a considérer qu’un ensemble d’individu, formant une société, est assimilable a n seul grand individu. (elle est toutefois contestée).
    Le fait que des êtres humains se considèrent comme égaux me semble utile, si l’on veux œuvrer pour le bien commun plutôt que pour un seul individu.

    « La nécessité de survivre crée automatiquement des réponses à ces questions, implicites ou non. »

    Dans un sens vous avez raison.
    Parceque la survie nécessite des actions. Ces action sont des faits qu’on peut analyser, parcequ’ils ont une cause et un effet.Mais je ne sais pas s’il est juste de faire de la morale de la survie comme vous le faite. La survie est un réflexe, elle ne depend pas vraiment de la morale.

    « Tout dépend du système de morale que vous adoptez.  »

    Ce debat est philosophique n’est ce pas ?
    Nous débattons essentiellement du fait qu’on peut ou non moraliser la surivre. groso modo.

    La philosophie je le rappelle, est une quête de la véritée. C’est d’ailleurs un point qu’elle partage avec la science moderne. Si la morale doit en être issue, alors tout comme il n’y a qu’une véritée absolue, il ne doit rester qu’une morale.
    Il n’y aurai donc qu’une réponse a ma question.

    Je pense qu’on peut faire du relativisme culturel (et encore), mais pas du relativisme moral.

    • « Supposons que vous viviez sur la lune.»

      Abruti.

      « Je pense qu’on peut faire du relativisme culturel (et encore), mais pas du relativisme moral. »

      Abruti.

      Vous ne comprenez pas le sens de ma première phrase au point de rétorquer une connerie sans aucun rapport comme « et si vous viviez sur la lune », juste pour écarter un argument que vous n’avez pas pris la peine de comprendre, et ensuite, vous sortez une ânerie encore plus stupide qui montre bien que vous ne comprenez rien au débat.

      Bien sûr qu’on peut faire du relativisme moral, pauvre andouille, si des gens comme Nietzsche ou Spinoza ont pu le faire, je ne vois pas pourquoi moi je n’en aurai pas le droit.

      Je dis tout ceci nonobstant le fait que ça n’a rien à voir avec un débat qui s’arrête maintenant, parce que je n’ai pas envie de perdre plus avant mon temps avec des gens qui ne comprennent pas le français, ou bien font semblant de ne pas comprendre.

      Et bonjour chez vous.

      Typhon

      • C’est simplement que vous ne trouvez pas quoi répondre.

        Et puis ce n’est pas parceque spinoza et Nietzche on dit quelque chose que cela revêt un caractere sacré.

        vous faites bien d’arreter ce débat : visiblement vous n’être pas pret pour ce genre de discussion

      • Typhon a peut-être eu de légères lacunes dans la formalisation de ses idées, mais il est clair que votre réponse « supposons que vous viviez sur la lune » est un crétinisme qui prouvait que vous n’aviez en effet absolument rien compris à sa phrase sur le bacille de Koch. (Qui signifiait qu’il faut tuer les diverses saloperies qui nous tuent si nous les laissons proliférer en nous, et donc que l’on tue pour survivre)

        Votre réponse ici à propos du relativisme moral est du même calibre (i.e., stupide). Typhon : « On peut le faire, puisque truc l’a fait »
        Vous : « Ce qu’ils ont dit n’est pas sacré »
        Mais où donc Typhon a parlé du contenu de leur analyse comme d’une vérité inébranlable ? Il a simplement souligné l’existence de la-dite analyse, existence qui suffisait pour étayer ce que vous contestiez.

        (Je réagis certes avec retard, mais cela méritait bien une réaction)

  29. Hum…tout cela me rappelle un film qui fait froid dans le dos !
    –> « Idiocracy »

    Faute de regarder le film en entier je conseil au moins les premières minutes qui sont excellentes !

  30. je suis disponible pour du baby-sitting tous les soirs de la semaine, de 16h à 5h du matin.
    A l’exception du week-end : il me faut bien deux jours pour dissimuler les corps (jeunes filles fraiches de préférence), bruler la camionnette, planquer les outils, et enfin goûter un repos mérité.

    Satisfait ou remboursé ! heu, non en fait…

  31. Toujours aussi pertinent !

    Toutefois il me semble avoir noté une petite erreur dans la phrase :
    « lire les étiquettes où il est inscrit tant l’apport calorifique d’un produit « .
    Si vous souhaitiez parler des calories et non de la chaleur, le mot calorique serait plus approprié (bien que l’on puisse également disserter sur la chaleur des plats servis dans ces enseignes…)

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