Ave Maria, Grazia plena

C’est un ouvrage maudit des hommes et des dieux.

On dit que le premier homme qui en compulsa les pages s’effondra en hurlant et ne recouvra jamais totalement tant la vue que la raison. Au travers des siècles, on peut entrevoir son influence maléfique pour qui sait attarder son regard entre les lignes des grandes pages de l’Histoire. En -47, déjà, Jules César apprend la présence de cette chose en Egypte ptolémaïque ; il fait brûler sur le champ la bibliothèque d’Alexandrie par ses troupes afin d’en finir avec ce monstre de papier. En 1327, on retrouve la trace de cet ouvrage supposé perdu dans les réserves d’une abbaye bénédictine. Plusieurs moines se suicidant après avoir consulté ces écrits interdits, une enquête est diligentée qui s’achèvera par un tragique incident durant lequel de nombreux ouvrages seront détruits. En 1894, c’est un jeune officier français, le capitaine Dreyfus, qui est accusé d’avoir eu en sa possession le document et de l’avoir transmis aux allemands en vue de la création d’une nouvelle arme secrète. Au terme de 12 ans d’enquête, si l’homme sera innocenté, nul ne sera capable de dire s’il avait jamais véritablement eu en sa possession le fameux texte.

Aujourd’hui, cette œuvre est de retour.

On l’appelle « Magazine Féminin« .

Ouvrage multiple et polymorphe, le Magazine Féminin est un parasite de la femelle homo sapiens capable de s’adapter particulièrement rapidement aux évolutions de cette dernière race, parfois au point de les anticiper. Exclusif (comme l’indique souvent sa couverture), le Magazine Féminin ne s’attaque qu’aux femmes, qui sont d’ailleurs les seules à pouvoir supporter la lecture de ceux-ci.

Nous en déduirons comme de bien entendu que le gêne de la raison & du bon sens est sur le chromosome Y, mais ce n’est pas la question ici, retournons donc plutôt à notre sujet.

"Dites moi maître, est-ce que c'est parce que les femmes lisent ce genre de conneries que nous préférons vivre entre hommes ?

Et afin d’étudier correctement la chose, je vous propose de nous appuyer sur un exemple de bon aloi : Grazia, site internet de la célèbre revue mondiale éponyme.

De quoi parle t-on donc dans ce type de revue ? A en croire les colonnes probablement classées par ordre de priorité, nous y retrouvons donc la mode (comment être bien fringuée), la beauté (comment ne pas dépareiller d’avec ses fringues), les peoples (ces gens beaux et bien fringués), les sorties (où aller montrer que l’on est belle et bien fringuée), la culture (où la rubrique qui permet de parler de Sex & the City), la catégorie « In the city » (qui est aux rubriques ce que le gloubiboulga est à la cuisine), et hop, emballé c’est pesé.

Notez que les sujets éventuellement d’actualités (« In the city« ) arrivent en dernier, loin derrière les articles de fonds sur la longueur des jupes de l’été. Chacun ses priorités.

Commençons donc par le premier sujet abordé : la mode.

Grazia propose quantité de conseils pour bien choisir sa manière de s’habiller : qu’est-ce que l’on peut « shopper » dans les magasins, comment assumer son « total look denim« , le « boyfriend style » est-il à la mode… bref, on reconnait aisément la qualité des conseils à la quantité de mots anglo-saxons qui parcourent les pages ; n’avez-vous jamais remarqué à quel point n’importe quelle platitude devenait cool à partir du moment où on la traduisait en anglais ? Et à l’inverse, comment la dernière chanson américaine à la mode ressemblait affreusement à du Claude François sous LSD une fois passée de Shakespeare en Molière ? Grazia respecte ce principe essentiel : pour donner un peu d’exotisme et un côté classe à ce que l’on raconte, on parle le franglais.  Ça ne rend pas le conseil meilleur, non, mais ça donne l’impression que l’on maîtrise le vocabulaire du milieu, et donc, que l’on est un véritable professionnel avisé. It’s amazing.

Et pourtant, les conseils de magazines féminins qui ne sont pas du tout influencés par les kilos de publicités qui s’insèrent toutes les deux pages valent leur pesant de cacahuètes. Pour ma part, j’ai jeté mon dévolu sur « comment bien choisir mon maillot de bain« , sujet essentiel pour ces dames.

L’article commence particulièrement bien d’un formidable :

Il y a des moments dans la vie d’une femme qu’on aimerait repousser à jamais. L’épreuve maillot en fait partie.

Oui, le choix d’un maillot de bain est une épreuve, il faut le savoir. Si tu échoues et fait le mauvais choix tu seras conspuée, humiliée et ta vie sera terminée. Comment lecteur ? Tu crois que j’exagère ? Maraud de peu de foi, lis plutôt quelques lignes plus bas :

Chaque année, on vit le même calvaire mode : le rendez-vous maillot

Un « calvaire mode » . Rien que ça. Dans la vallée de l’ombre et de la mode, je n’ai pas peur, car Grazia est à mes côtés. Personnellement, si je m’arrête 30 secondes sur la question, je lis « mode » dans calvaire mode ; par conséquent j’ai la solution, le conseil qui va permettre d’éviter le calvaire : la mode, tu l’emmerdes et t’achètes ce qu’il te plait. Et là, paf, plus de calvaire. Plus d’épreuve à repousser, et par conséquent, plus de Grazia à acheter. Évidemment, on pourra toujours m’objecter que c’est important d’être bien habillée, et donc, autant faire confiance aux conseils avisés d’un magazine spécialisé. Pas de problèmes mesdemoiselles, c’est votre choix. Découvrons ensemble un avis de professionnel délivré sur la question des « ventres rebondis » (terme pour désigner « les rondes » dans le langage secret des fashion pintades)

J’ai un ventre rebondi

On le choisit (ndla : le maillot) dans une couleur classique comme le noir ou le bleu marine, plus avantageux. Comme Monica Cruz, on privilégie un modèle à la culotte large sur le côté.

Pour rappel, Monica Cruz en maillot de bain

A ce moment, deux théories me viennent à l’esprit, je me permets donc de vous les faire partager :

– Grazia est rédigé en grande partie par Gilbert Montagné, ce qui expliquerait pas mal de choses (tant ce genre d’articles qu’un certain parti pris esthétique)

– Grazia est rédigé par des phasmes, insectes connus pour leurs talents de mimétisme, ce qui justifierait leur goût immodéré pour la mode et leur capacité à trouver « rondelet » tout ce qui comporte plus de 2 dimensions. Hypothèse renforcée au vu des modèles présentant les maillots recommandés dans le magasin en lien en bas de l’article.

Alors, peut-on vraiment suivre les conseils de personnes qui tiennent de tels propos sans finir anorexique et ruinée (enfin ruinée d’abord : anorexique, tu le deviens quand tu n’as plus les moyens de te payer à manger) ? Évidemment, certaines s’en défendront en justifiant que si elles font rougir la carte bleue au prétexte de suivre les conseils de cette bible de la mode, c’est pour mieux faire plaisir à ces messieurs qui seront ravis de reluquer des damoiselles bien vêtues. Oui, si elles prennent la mastercard de monsieur, c’est avant tout pour lui, par altruisme.

Simple interrogation : avez-vous déjà vu un homme acheter des magazines féminins pour pouvoir savourer le bon goût des tenues des damoiselles supposément splendides des pages intérieures ? Non, Monsieur va acheter Playboy ou autre, magazines où les fringues apparaissent le moins possible, et lorsque c’est le cas, ce sont des maillots de bain à 7 euros ou des chemisiers à 12. Alors les fringues, c’est dire s’il s’en tape ;  aussi, par pitié mesdemoiselles, arrêtez de justifier vos honteux achats dictés par des phasmoptères au motif du bonheur de votre prochain. Pipeau. Et payez vous vos grolles avec votre salaire, merde.

Cela étant dit, je vous propose de passer à la seconde étape : la beauté.

Car maintenant que vous savez bien vous habiller, il est temps de savoir s’occuper de votre corps, afin qu’il s’adapte parfaitement à vos achats ! Ni une ni deux, mon esprit tordu m’invite à aller me ressourcer dans la section la plus fournie à l’approche de l’été et de son calvaire de bikinis : les régimes miracles.

Et ça ne rate pas, Grazia vous propose d’en savoir plus sur le régime des stars, celles qui savent rester fines et désirables, et voici donc la dernière mode : le régime au piment ; mais qu’est-ce donc ? Grazia te répond.

Et bien Jennifer Lopez, Brad Pitt et Britney Spears auraient trouvé la méthode miracle avec le Capsiplex.

Késako ? Un nouveau complément alimentaire à base de piment rouge et de poivron concentrés. Un mélange du tonnerre pour augmenter son métabolisme de base, brûler des calories et garder la ligne plus facilement !

Brûler des calories ? Grazia semble bien mal connaître le fonctionnement du corps humain. Certes, lorsque l’on avale du piment, diantre, comme la langue pique et le gosier brûle ! Voici tout un incendie intérieur qui se déclenche en votre frêle petit corps ; pour sûr, ces flammes feront brûler les calories, et qui dit calories brûlées dit perte de poids ! Hélas, la réalité est bien plus sombre.

A te bourrer de piment tu vas chier comme jamais tu n’aurais pensé que c’était possible.

Une fois que le piment aura traversé ton fragile estomac et tout brûlé sur son passage façon retraite de Russie, il se dirigera vers ton gros intestin et ce sera un second Vietnam, avec défoliant sur ta flore intestinale et napalm sur tout ce qui remue. C’est bien simple, tu vas en perdre des kilos, ça oui, mais uniquement en hurlant lorsque tes sphincters rejoueront les plus grands morceaux de Bach en déversant tellement de souffre dans l’air que le trafic aérien mondial oubliera temporairement l’Eyjafjöll. Plus jamais vous ne pourrez regarder Rencontre avec Joe Black sans repenser à Brad Pitt avalant ses gélules de piment avant d’aller refaire les plus célèbres scènes de l’Exorciste sur le trône.

Vous voulez connaître mon secret minceur ?

Alors, non Grazia, les piments ne font pas perdre du poids grâces à leurs petits lances-flammes dirigés contre les pauvres calories désarmées ; ils se contentent de proposer aux calories un aller simple et sans étape de la bouche au cucu. C’est très différent.

Une fois encore, le magazine oublie accessoirement un petit détail : être la plus belle cet été n’aura strictement aucune importance, étant donné que les mâles ne seront pas à la plage mais devant leurs télés ; vous pourrez être velue comme un ours et équipée d’un ventre à bière digne de l’oktoberfest, monsieur ne remarquera rien tant il sera pris par les aventures fascinantes de 22 mâles s’affrontant autour d’une bidoche de cuir.

Et si nous passions aux Peoples ?

Car la rubrique People vous propose quantité de choses ! Tenez, par exemple, si jamais vous aviez raté l’actualité des people (non parce que c’est important de savoir ce que font les gens riches & célèbres), il existe une sorte de revue de presse pour cela.

Parce qu’on n’a pas forcément le temps de tout lire, Grazia.fr vous propose sa revue du web des infos people indispensables du jour.

Notez le « indispensables« , mais étant donné notre plongée dans l’univers mystérieux des magazines féminins, je ne suis plus sûr de savoir s’il s’agit d’ironie ou non. En attendant, on sent qu’il y a un sacré esprit d’analyse et de synthèse dans ces colonnes. J’en veux pour preuve la news suivante :

Pour sa collection printemps / été 2009, Vivienne Westwood  avait créé une paire de sandales gladiateur qui n’avait pas pour but d’être commercialisée. Jusqu’à ce que Sarah Jessica Parker  les porte sur l’affiche de Sex and the City 2. Face à la demande, elles seront donc bientôt disponibles au prix de 550 € environ.

Ca c’est de l’information neutre et crédible. Résumons la ensemble : Vivienne Westwood travaille seule dans son atelier du nouveau monde en pleurant sur le sort qui a voulu qu’elle porte un prénom difficile ; inspirée par son malheur, elle décide de créer une paire de sandales qu’elle ne prévoit pas de vendre. Non, elle la fait juste comme ça, pour exprimer son mal être, son blues, au travers d’une paire de grolles composées à 92% de courants d’air et à 8% de lanières. Une fois son labeur accompli, Vivienne va retrouver sa couche de paille pour s’endormir du sommeil des justes.

Dans la nuit, on entend du verre se briser dans l’atelier de Vivienne : oh ! C’est Sarah Jessica Parker, la fille avec la tête qui fait monter les actions Smith & Wesson à chaque fois qu’elle la montre, qui déguisée en ninja s’infiltre dans l’atelier de Vivienne pour dérober sa dernière création ! Le lendemain, Sarah doit poser pour l’affiche de Sex & the City 2, un film qui n’a rien à voir avec le fait que chaque objet à l’écran soit une publicité. Et là, que choisit elle (car c’est elle qui choisit ce qu’elle va porter) pour poser ? Mais la paire de sandales de Vivienne fraichement dérobées bien sûr !

Quelques jours plus tard, le standard téléphonique imaginaire destiné au public que la production de Sex & The City 2 a mis en place croule sous les appels : tout le monde veut les chaussures de Sarah Jessica Parker sur l’affiche. Sarah se sentant coupable d’avoir volé les chaussures de Vivienne, elle l’appelle pour lui signaler que son produit connait une forte demande.

Vivienne ayant à la base produit ces chaussures pour exprimer son art et non pour faire de l’argent, dans sa grande bonté, elle décide tout de même de vendre les dites chaussures en masse pour faire le bonheur de tous. Et elle fixe le prix à 550€ parce que vraiment, elle ne fait pas ça pour l’argent. C’est juste pour pouvoir se payer le remplacement du carreau que Sarah Jessica Parker lui a pété en venant la visiter nocturnement.

Quelle belle histoire.

Comment ? Cette affiche ne serait pas une pub uniquement pour un film ? Vous en êtes sûrs ?

J’ai bien une autre théorie, bien moins crédible, qui serait que Vivienne n’aurait pas prêté ses chaussures à l’équipe du film Sex & the City 2 par hasard, et que de fait, elle comptait juste s’en mettre plein les fouilles d’entrée de jeu en fourguant des grolles étiquetées à l’image du film mais a prétexté une vente exceptionnelle histoire d’utiliser une technique commerciale à peine du niveau d’un BTS force de vente de province.

Mais je dois me tromper : si Grazia, qui a des professionnels à son service partout dans le monde, relaie ce genre d’info, c’est probablement que c’est du sérieux, pas du relayage d’informations moisies à but fortement lucratif.

Cependant, il nous reste encore à aller visiter les rubriques Sortir, et ses adresses « trendy-bio » (?), Culture(s) et ses articles type « Les 10 enfants les plus drôles du web« , et enfin la catégorie « In the City » et ses débats de société de calibre « Quelle star française pourrait jouer dans Gossip Girl ?« .

Je… aaah… non, c’est trop dur. Je ne peux… aller plus loin… mon chromosome Y il me… il faut que je… Monica Cruz elle est… raaaah la réalité se distord autour de moi ! Je ne peux poursuivre : continuez sans moi si vous le souhaitez, fous que vous êtes : je n’en puis plus.

Par pitié, mesdemoiselles, faites un geste pour la cause féministe : brûlez les magazines féminins.

Il est temps que j’aille guérir les plaies de mon esprit avec des lectures plus élevées ; où diable ai-je mis mon FHM ?

97 réponses à “Ave Maria, Grazia plena

  1. J’attend avec impatience ta chronique de Men’s Health (où les numéros pairs vantent les trucs pour supprimer le bide à bière, et les impairs les trucs pour avoir des gros bras) !

  2. Le Conseil Mode de Typhon :

    Mesdames, si vous trouvez qu’aucun maillot de bain ne vous sied, pourquoi vous contraindre à suivre la dictature de la mode, alors que cela revient à ne pas vous mettre en valeur ?

    Vous n’avez pas besoin de maillot de bain. Vous pouvez parfaitement ne pas en acheter, et vous baigner sans.
    Si vous avez un conjoint, il sera ravi, sinon, des études statistiques fiables de l’institut Meï-King Eupboulchitte montrent que vous accroîtrez de 60 % en moyenne les chances d’en trouver un (la médiane est à 10 %).

    Typhon

  3. « la fille avec la tête qui fait monter les actions Smith & Wesson à chaque fois qu’elle la montre »

    Ca te fait ça aussi? je me sens moins seul.

  4. Odieux connard, ou comment parler de caca avec distinction.
    Big up comme on dit.
    Cela dit, FHM, c’est pas meilleur. Et ya de moins en moins de chicks dénudées avec le temps.

    Par contre GQ, voilà une cible à votre hauteur, du fait de l’aspiration à la « classe » que ce torchon se permet.

    bien à vous

  5. surtout qu’en cette période, nous autres femmes, sommes considérées comme « rondelettes » par lesdits magazines si nous portons une taille 40 et plus( niveau pantalon)….
    Continuez à attaquer, ces bêtes là sont encore vivaces.
    signée: la baleine bien dans sa peau
    ou bien le sumo sur-développé je vous laisse le choix

      • Mais dans quelques mois, ils participeront évidemment à une grande campagne contre l’anorexie en expliquant qu’une belle femme est une femme qui s’aime, tout ça.

        Mais oui, ces gens ont des goûts étranges.

  6. Bon, et bien j’ai beaucoup ri à la lecture de cet article remplie de morceaux de pertinences acidulées ^^
    Sachez, Odieux, que nous apprécions votre capacité remarquable à mettre en lumière les artifices des maîtres la société de consommation ! Mais une question me taraude l’esprit, à quand la procédure de RUP ?

    • Vous m’en voyez rassuré ; tout le monde ne vient hélas pas chercher la même chose ici, ce qui complique les choses !

  7. Mes zigomatiques me font mal. Merci pour cet article aussi hilarant que criant de vérité. J’ai également hâte de vous voir donner l’assaut aux FHM et autres pelures pour mâles du même accabit.

  8. Quelle verve, je suis une fois de plus conquis, j’aime le moment où vous vous lâchez concernant la digestion du piment (c’est l’cas de l’dire)

  9. Comme son nom l’indique, le magazine féminin est réservé essentiellement à la gent féminine. Tout comme le foot est réservé à la gent masculine. Ces deux mondes ne devraient jamais se croiser, car risque d’incompréhension!

    • héhé^^ genre il y a quelque chose a comprendre dans les mags féminins ou dans le foot! Quand un chinois rencontre un brésilien, il y a risque d’incompréhension. Mais quand une moule croise un bulot, ça risque pas grand chose…

  10. où diable ai-je mis mon FHM ?

    Dans ton cul ?

    (Aaaah, un peu de testostérone après tant de féminité féministe, quelle délectation !)

  11. Mais qui achète ce genre de torchon ? Connaissez-vous parmi les femmes de votre entourage des lectrices ?
    Je pense vraiment que les plus grands acheteurs sont les médecins et les dentistes, parce qu’il n’y a que dans leurs cabinets qu’on peut en croiser.

  12. Niveau anatomie, je pense que Grazia englobe pas mal de choses dans le ventre. Beaucoup trop.

    Quant à SJP de SATC, reconnaissons lui une chose ; elle aura été une des pionières du desert à paillettes.

  13. Je n’ai jamais lu Grazia, parce qu’en bonne étudiante que je suis, ça coûte bien trop cher pour ce que ça vaut…
    Comme l’a dit quelqu’un plus haut, j’ai beaucoup aimé comme vous vous êtes lâché sur le piment… d’ailleurs, je n’en connaissais pas les effets, il faudra que j’y songe si je suis tentée de mettre un maillot de bain cet été (on ne sait jamais, des fois qu’il me prenne la folie de vouloir être à la mode… dieu m’en préserve !)

    Encore bravo pour cette critique de la superficialité de ce genre de « lecture ».

  14. « […] vous êtes lâché sur le piment… »
    Si j’ai bien compris, tout le monde se lâche, sur le piment…
    Lequel a le même effet sur moi que la mode.

  15. A voir si les pages de pub du magazine sont intéressantes.
    Hitman achète bien ce genre de magazine pour les pub afin d’avoir de belles malles pour transporter ses fusils « sniper ».

    Quoi ??? Ce n’est pas le spoile d’un film ?

  16. Comme toujours, cher OC, vous savez mettre en joie vos lecteurs, ce n’est pas le cas de Grazia.
    Petite précision sur le piment et son effet sur les calories. Comme sous entendu dans votre article, les calories ne sont pas brûlées, mais ne sont plus absorbées, et donc le corps, qui a horreur du vide (difficile à croire, vue le nombre grandissant de boites craniennes vides), va utiliser les calories existantes. Petit détail, qu’il fallait préciser.
    De plus le piment empêche, l’absorption de l’eau, car le métabolisme intestinal est accéléré. Donc on peut dire qu’il fait maigrir! Oui, mais de déshydratation! Et donc par les lois physiologiques, la peau va se fripper! Donc mes demoiselles, le piment vous fera maigrir, mais vous ressemblerez à votre grand-mère, ou arrière grand-mère, pour celles dont la grand-mère est adepte de Grazia.
    Toutes ses informations, m’ont été fourni par un producteur espagnol de piment M Tour Ista!

    • M. Goldsaint, vos précieux conseils préservent la peau de mes lectrices ; mes yeux vous en remercient donc.

  17. Excellent article, je suis ravi et mes abdos vous remercient pour le travail que vous leur avez fourni.

    Juste une petite faute : « Résumons là ensemble : Vivienne Westwood travaille seule dans son atelier du nouveau monde »
    C’est Résumons la, et pas là.

  18. Cher Monsieur OC,

    toujours en quête de jeunes vierges pour vôtre harem, je viens me ressourcer à vos écrits comme le bedouin à l’oasis.
    Et là comme toujours ; moment de grazia … un ange passe … et vous l’ en… bref on connait la suite.
    Vous avez, encore une fois, tout compris : le magazine féminin, tout comme le magazine people d’ailleur, est un parasite ! La femelle de base n’est donc pas équipée pour s’en défendre, elle est une truffe pardon une proie. Mais j’y pense, si elle est si sans défense que ça, c’est peut être aux abords d’un kiosque à journaux que je vais trouver quelques gentes et pucelles damoiselles …. ah non ! écervellée que je suis dans le n° 126 du mois de février le sujet beauté du mois était : faîtes vous quelqu’un à chaque fois que vous avez faim !!!

    Cordialement vôtre.

  19. Je vous conseille la lecture d’un article paru dans Le Monde du 15.05.2010, où Nathalie Beguinot la responsable de la marque « Be » balance ses plans (j’en avais fait une petite note dessinée).

    Elle déclare que le magazine Be est fait pour accélérer les tendances « parce que les marques elles trouvaient que ça tournait pas assez vite tout ça ». Mais 20 lignes plus loin que « Be » existe pour des « femmes trendy, pepsy, je ne sais quoi QUI ONT ROMPU AVEC LA DIALECTIQUE INTELLIGENCE ET FUTILITÉ, qui peuvent très bien lire Tolstoï comme Grazia et qui quand elles consomment, le font de façon responsable ».

    Franchement, une paire de grôle et un nouveau sac la semaine c’est une façon responsable de consommer? (C’est le rythme imposé par le magazine)

    Et sur la dialectique intelligence/futilité, depuis quand il faut se remplir de conneries pour se vider la tête? Elles peuvent pas faire du sport ou aller à la pêche, ou dessiner, aller au cinoche?
    Comme si le public réel de « Be » c’était les prix Nobel en plus… La vieille mytho qui essaye de déculpabiliser ses lectrices qui sentent bien qu’elles font une connerie.

    Enfin, je vous renvois à la lecture de ce sinistre et cynique article.

    • Effectivement ; il m’arrive de passer par chez vous et je découvre cela.

      Soyons clairs : oui, c’est important de déculpabiliser la lectrice en expliquant que bon, elle est tellement moderne qu’elle peut passer par tous les registres, car elle est inclassable et indéfinissable (disent les gens qui éditent des magazines censés déterminer « quelle catégorie de dragueuse être-vous » à l’aide d’un test sur deux pages plein de questions subtiles).

      Bref : lire Grazia, ce serait un signe de grande capacité de détachement, et que ça n’empêcherait pas de lire Tolstoï.

      Et pourtant, lire Tolstoï doit probablement empêcher de lire Grazia. C’est fou.

      Mais comme le justifierons tous les gens aux hobbies un peu beaufs de la Terre : « Faut savoir s’amuser ».

      Et il y aurait d’autres manières de le faire que lire Grazia et faire la danse des canards ? Ho ?

  20. Pour répondre à certains des commentaires ci-dessus, oui, il y a des pintades décérébrées qui lisent ce genre de prose : moi, par exemple. Bien entendu dans le même esprit, probablement, que le vôtre M. Connard lorsque vous visionnâtes les films que vous chroniquâtes ici même (et que j’ai d’ailleurs tous vus) : en ne m’attendant pas à quelque chose de très intelligent, et en évitant de gober tout ce qu’on y raconte… Après quoi, je retourne à mon Tolstoï. (Par contre, au rayon magazines féminins, j’évite Grazia : ce serait mettre des sous dans la poche de M. Berlusconi, et nous ne sommes pas amis à ce point.)

    Bon, maintenant, montrez-vous tout à fait odieux connard : après avoir vilipendé les femmes et leurs magazines féminins, expliquez-nous ce que le chromosome Y trouve de si intéressant aux matchs de foot… après tout c’est de saison !

      • Soit dit en passant, je suis absolument fan de votre définition des phasmes. Je vous citerai.

  21. c’est sérieusement le post le plus drôle que j’ai lu de ma vie (je suis journaliste pour grazia.fr) (j’aimerais bien t’interviewer) (si tu es d’accord, est-ce que tu peux me répondre par mail ?)

      • bon, d’ac on se vouvoie.
        Seriez-vous disponible pour une interview, cher odieux connard ? (c’est pas une blague, la rédac chef elle te kiffe grave aussi, je lui ai transféré ton texte).

      • J’ai du vous envoyer un mail comme demandé, sauf erreur de ma part ma foi.

    • Mmm, prenez garde odieux : il semble à plusieurs de vos lecteurs que le nom de « Francesca » fasse référence à une littérature féminine récente, avatar décomplexé des fantasmes patiemment élaborés par la presse féminine.

      Or on sait l’effet que les avatars ont sur vous…

  22. Fascinant !
    J’adore la presse féminine. Mais je trouve que la tourner en dérision est encore plus amusant.
    Merci pour la franche rigolade et la fine analyse.

  23. Non mais quelle mauvaise foi ! C’est pas possible d’etre fermé d’esprit a ce point : un tel manque de tolérance fais honte au blogging !

    Je suis entouré par d’odieux connards , en règle générale ils me font tous bien rire .
    Mais bon là quand meme : merci .
    (J’ai tout de meme du mal à croire que des gens se pettent réélement les hémoroïde à grand renfort de sambal-oelec pour maigrir )

    • Grave erreur! L’an dernier, ils ont sorti un nouveau médoc sans ordonnance répondant au doux nom d’Alli (comme Mcbeal, oui, je suppose que c’est pour le côté rassurant et désespéré) censé aider les obèses à mincir. Le principe est simple : tu dois le prendre pendant un régime et si tu n’es pas raisonnable, Alli agit en te faisant chier ton gras. Littéralement. Tu manges gras, ça ressort aussi sec.

      Et évidemment, qui s’est précipité dessus ? Les nanas aux bourrelets imaginaires.

  24. Le magazine féminin est à la littérature ce que l’ipad est à l’homme moderne, une preuve évidente de goûts de chiottes, une gadget inutile et vraiment futile et surtout le signe d’une bêtise sans nom. Le magazine féminin a au moins l’avantage de servir de PQ.
    Merci pour cet article

    • Tu peux pas t’en servir de PQ, plastifié comme c’est, c’est irritant!

      J’avais pensé à allumer la cheminée avec, mais en plus, c’est toxique le plastique fondu!

      • Personnellement je trouve ça plutot doux au toucher (rectal), faut prendre les pages à l’intérieur qd même ;)

      • Le mieux, pour s’essuyer, c’est le Times. Ses pages sont douces et ses textes s’impriment facilement sur les fesses. Du coup, ça cache un peu la cellulite. ;-)

  25. Aaaaah, voilà un article qui fait du bien!!
    Cela dit, certains Zommes modernes ne sont plus en reste … hélas.
    Le plus dur à avaler, dans tout ça, c’est même pas les gélules au piment, c’est le chiffre croissant des ventes de ces magazines. Miseyre miseyre …

  26. C’est un peu comme la téléréalité. Si on met bout à bout les dires de notre entourage, on arrive aux conclusions suivantes :
    a) Nous sommes extrêmement bien entourés par des personnes de goût.

    OU (exclusif)

    b) Nos amis sont un échantillon représentatif de la population : personne ne regarde ce genre de choses et ces émissions n’existent que par une grosse conjoncture d’écrans de télés allumés au mauvais moment sans aucun téléspectateur devant.

    OU (exclusif)

    c) Nos amis nous mentent. Certains se salissent les yeux en cachette.

    C’est fort triste, tout de même, de se dire que ces choses existent parce qu’elles connaissent un succès.

    • d) « ah ouais mais je regarde que pour critiquer et me foutre de leurs gueules » … et y en a des comme ça … (alors que personnellement lorsque j’ai le malheur de tomber dessus (pas chez moi j’ai pas la télé faut pas déconner non plus) j’ai juste des envies de leur offrir quelques cocktails (Molotov: fournisseur d’ambiances très chaudes depuis 1939))

  27. Cher Odieux Connard,
    ayant appris l’existence de votre blog il y a plus ou moins 2 mois, suite a un horrible soirée de débauche ce terminant par le visionnage de « Légion » (ne dites rien…je ne m’en suis pas encore remis….)je suis donc tombé par le plus grand, fortuit et , pour une fois, excellent hasard, sur vos divers spoil. Depuis, je vous l’avoue, je suis devenu fan et me suis même permis de vous citer, ainsi que quelques morceaux me faisant pleurer de rire, sur ma page Facebook. Bref, pour en revenir au post précédent, je vais tenter de vous poser néanmoins deux questions et de vous soumettre également une idée :)
    1) qu’est-ce que le « trendy-bio »?
    2) quel rapport entre le foot et les hommes? (étant moi-même un homme, et n’étant pas plus tenté que cela de voir 22 abruti surpayé courir après une baballe, mon chien faisant bien mieux pour un salaire plus modique, celui d’un sachet de croquette!)
    et l’idée sur-nommée: que diriez vous d’un spoil de film autre que les « blockbuster » (notez les guillemets, hein?) récent, pour un genre moins répandu en ce moment (quoique…) c’est a dire les films d’horreur ^_^ (et, par pitié pour mon futur salut, ne me dites pas que le dernier « Vendredi 13 » est un film d’horreur, c’est juste une daube) en m’excusant d’avance pour le pavé, un chouia hors de propos,
    Syllas, cavalier de l’apocalyspe a mi-temps
    P.S: passez le bonjour a Satan de ma part

    • 1) J’ignore ce que c’est ; Grazia détient ces connaissances cabalistiques. Personnellement, je ne sais pas si je veux réellement le savoir.

      2) Le rapport entre les hommes & le foot est simple : votre détecteur de testostérone explose les soirs de match alors que vous n’êtes encore que sur le parking du stade.

      Mais nous en parlerons plus en détails plus tard. Quant à un spoil de film d’horreur, je reconnais en regarder incroyablement peu.

      Et je ne reproche jamais ses pavés à un lecteur, vu les miens.

      • La faille d’OC : un lecteur averti aurait pu remarquer avec quelle rapidité vous glissez sur les films d’horreur, auriez vous peur d’en voir mon cher? (ou bien vous n’en voyez pas l’interêt <= ceci est un échappatoire)

      • Ah non : j’ai toujours dit que j’étais très lâche ; et les films d’horreur, ça fait très peur.

      • Ah ? J’aurai pensé plutôt à la facilité de caricaturer un film d’horreur et par conséquent, moins intéressant pour montrer au monde entier votre génie d’exprimer la mauvaise foi (qui je l’accorde, est la plus part du temps justifié) avec des mots.

  28. Hum… je me permets de tiquer tout de même sur un point, jeune hommme.

    Qu’est ce qui vous permet ainsi de dire que Vivienne soit un prénom « difficileé ?

    Je le trouve plutôt seyant, comme tous les prénoms dont la valeur au Scrabble vaut plus de 10 points.

    VIVIENNE vaut 14 points, au contraire de Jean Pierre ou Paul ou Marie ou jeanne.

    Bien à vous.

    Wandrille
    19 points

  29. Je regrette que cet article n’aborde pas les conseils sexo donnés dans ces magazines que je trouve particulièrement cocasses. Un avis masculin sur la question aurait été particulièrement le bienvenu.

    • Épineux sujet que vous abordez là ; notez que je n’aborde pas non plus la question des « tests » !

      • ayant pu voir de mes yeux ce qu’est la rubrique sexo, je conseille à OC de ne pas la lire sans verres fumés, étant myopes mes lunettes ont pris la plus grosse partie du coup, j’en ai qd même eus les larmes aux yeux pendant un quart d’heure

      • Je mettrai les lunettes de soudeur que j’avais mises pour Avatar.

  30. On finirai par croire que le choix d’un maillot de bain est vital pour notre survie.

    Il me parait évident que Gracia est financé (secrètement) par l’état comme solution à la crise.
    Le magazine nous pousse à maigrir jusqu’à mettre du 38 (Régime, donc on économie) puis on investie dans la mode, et les « tendances ».
    A voir si l’état se fait de bonne marge avec leurs taxes, mais je ne me fait pas de mouron pour eux.

    • Grazia est édité par le groupe Mondatori.
      Groupe possédé par ce charmant personnage bronzé qu’est Silvio Berlusconi (et qui aime faire des blagues sur les gens un peu trop bronzés…), ce qui, j’en conviens, peut dire qu’il est financé en partie par l’Etat (Italien).

  31. Juste avant la rubrique beauté « Oui, si elles prennent la mastercard de monsieur, c’est avant pour pour lui, par altruisme. » Avant tout.

    Mes hommages.

  32. quid de causette qui change un peu ? nan, grazia c’est facile, c’est le niveau expert du magazine féminin débilitant.
    très bon article à hurler de rire! :D

  33. Bon. Mes chromosomes X et moi on applaudit et on ne peut pas donner tout à fait tort (on aimerait hein, mais on ne peut pas) à cette fine analyse masculine (une fois n’est pas coutume)(rhoooo je rigole). Cependant, Grazia est à mes yeux loin d’être le pire de ses congénères et je me dois aussi de souligner que, pour moi, le magazine féminin n’est pas censé être une bible hein, ça se feuillette en se réveillant au starbucks le samedi, ou pour passer le temps dans le train, rien de plus, rien de moins.
    Ceci dit, bravo encore et imaginer Gilbert qui se tape la rédac chef de tous les Grazia va me faire le week-end !

  34. Bravo, tout simplement bravo !
    Malgré que je lise ce Grazia dès que j’ai le temps de me l’acheter, il me semble que l’humour sarcastique me plaise, qu’importe le sujet. Hors, on pourrait vous nomer Maitre du cynisme par excellence. Malheuresement, cela ne m’empêchera pas de lire les magazines féminins.
    Vous avez l’art de la mauvaise foi

  35. Très cher Odieux Connard,
    J’aime beaucoup ton article !
    Cependant, il me semble que le plus stupide dans l’histoire, c’est celui qui laisse sa carte bleue à la merci de sa nana…
    Personnellement, mais godasses, je me les paye toute seule comme une grande !
    Ce qui me fais surtout le plus « mal aux seins » c’est de lire que se sont les hommes qui paient !
    Nous ne sommes plus au XIXème siècle !
    Les femmes sont aujourd’hui indépendante financièrement donc libre à nous de dépenser notre argent dans des chaussures, des magazines à la con ou bien même dans des places pour un match de foot ! Merde alors !
    Mais sinon, le reste m’a bien fais marré quand même !

    • Bien joué, O.C. !

      T’as harponné une adepte du premier degré de plus.

      Bon, à ce niveau-là, t’as pas encore un rendement digne de Brave Patrie mais y’a de l’espoir…

      Pour le « mal au seins », pensez quand même à consulter, on ne sait jamais: Une descente d’organe est si vite arrivée…

  36. G déjà acheté grazia par curiosité et j’y retrouve tous ce que vous rédigez, d’ailleurs C grâce à ce magazine que g lu votre article. Merci merci et bonne continuation C trop vrai ce vous écrivez

  37. « Oui, si elles prennent la mastercard de monsieur (…) » : puisque, bien sûr, la Femme n’a pas de carte bancaire à elle. La Femme ne travaille pas et fait rien qu’à prendre les sous de son Homme. Et je crois qu’elle n’a pas le droit de vote, non plus, manquerait plus que ça…

    (mais SANS DECONNER, mec !?!)

    • Le droit de vote ? Non, jamais on ne confierait ça à des créatures qui, de toute manière, n’ont pas d’âme.

  38. Bon, j’ai eu un élan de courage en cliquant sur votre lien « culture » (sont-ils sérieux !?) et je dois bien avouer que je vous admire d’avoir réussi à aller jusque là !
    Par ce qu’entre l’article à propos de Lady Gaga ( « que celle qui n’a jamais chanté Rah Rah ah ah ah roma roma ma ga ga o la la devant son miroir en agitant ses petites mains courbées en forme de patte de chat me jette la première pierre. » Non vraiment, mes petites « mains courbées en forme de patte de chat » ne se sont jamais agitées de la sorte pour chanter (?) ce qui ressemble de plus ou moins loin si cene sont à des sns au moins à des onomatopées). et la « culture lol » (avec sois-dit en passant un article sur comment insulter avec classe (…) je n’en puis déjà plus !

    Mais comment peut-on claquer son fric là-dedans alors qu’il y a de si beaux maillots de bain à acheter pour cet été…Lobotomisée par deux pages de Grazia, moi ?!

    • La citation sur l’article sur Lady Gaga m’a fait vomir. Je commencerais bien la lapidation de la rédactrice de l’article sur le champ, même si j’ai un peu de retard.

    • Ça vous apprendra à vouloir essayer sans délai tout ce que O.C. évoque dans ses billets !

      Moi, rien que la description, ça m’a définitivement calmé du Tex-Mex…

  39. Hou putain ! Je me suis pété une côte lors du passage pimenté !

    Attention, scoop Grazia (20 octobre) !
    « Le chien de Jennifer Aniston en pleine déprime
    Norman, le compagnon à quatre pattes de Jennifer Aniston, connaît des jours difficiles. Au grand dam de sa maîtresse, morte d’inquiétude.

    Tout a commencé quand Norman est allé se dégourdir les pattes sans demander la permission à sa maîtresse. Oh !, la fugue n’a pas duré très longtemps, juste une nuit. Pourtant, quand il est revenu à la maison après sa petite escapade, non seulement il avait le regard confus et le poil terne, mais c’est à peine s’il a reconnu Jennifer ! Désemparée, cette dernière s’est alors empressée de prendre rendez-vous auprès d’un thérapeute canin.

    Verdict du doggy doc ? Norman souffre d’une sévère dépression. Entre les douleurs articulaires (il a 15 ans) et son soutien inconditionnel à Jennifer Aniston (qui alterne hauts et bas depuis des années), on peut comprendre qu’il soit au bout du rouleau… Pour le moment, l’actrice se refuse à donner à son animal des antidépresseurs, elle a donc décidé de prendre les choses en main en offrant à son chien adoré des séances de massage et d’acupuncture dans un spa spécialisé. Sans doute craint-elle surtout que la fin soit proche… »

    C’est ce qu’on espère…

  40. Pardon si je répète des propos déjà exprimés, je n’ai pas lu les commentaires (Ouh la vilaine!)

    En lisant cet article je vois d’un œil neuf les magazines féminins ! C’est décidé, je brûle mes Cosmopolitan de suite !

    Plus sérieusement, c’est évidemment et tristement une partie de la vérité. Car ne parlons pas des « conseils sexo » qui nous apprennent à ne surtout pas hésiter à dire ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas à notre partenaire, pour ensuite afficher un article « témoignages » regorgeant de filles plus timides les unes que les autres, Sarah a découvert l’orgasme à 32ans, Martine n’ose pas dire à son copain Jean que son clitoris est 3cm plus haut, bla bla bla. Donc épanouie mais pas trop quand même.

    Viennent après les « Idées shopping » très bien résumées, avec des titres gros et fluos du genre, Les « must-have » de l’hiver pas cher ! Un must-have pas cher, c’est entre 300 et 500€ pour une paire de chaussures moches et importables, compter 60€ pour un serre-tête et 80€ pour un débardeur à strass vulgaires.

    N’oublions pas d’être écolos tout en étant maquillées comme des voitures volées. Pour cela, Débourser 30€ pour un vernis à ongles de 6mL ne paraît ahurissant à personne puisque « c’est pour la bonne cause ».

    Ma rage venant compléter la vôtre, et en remerciant l’auteur pour cet article fantastique, je m’abstiens d’aborder l’horoscope parce que sinon ma paupière supérieure gauche va exploser, et je retourne à mes fringues de pauvres que j’enfile par-dessus mon ventre rebondi.

    Salutations!

  41. Il est vrai que Monica Cruz a le ventre sacrément rebondi. Je n’en reviens pas qu’elle ose se montrer dans un maillot de bain, à croire qu’elle aime exhiber son surplus de graisse. Cette femme n’a donc honte de rien ?

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