Percy Jackson, le voleur de poules

Un jeune garçon qui ne connait pas la vérité sur sa parenté et qui vit dans une famille qui le malmène découvre un jour qu’il est doué de pouvoirs fabuleux et qu’il y a un endroit secret dans son pays où les gens comme lui peuvent recevoir une éducation pour mieux maîtriser leurs aptitudes surhumaines. Voilà le pitch d’une série de plusieurs romans représentant chacun une année de la vie du héros qui…

Quoi ? Mais non, ce n’est pas Harry Potter. C’est Percy Jackson, toutes ces ressemblances ne sont que coïncidences, évidemment. Ça n’a rien à voir avec une vieille ruse commerciale pour écouler des livres.

Et Percy Jackson, ça fleure bon le grand roman ; aussi, lorsque l’adaptation cinématographique se présenta dans les salles obscures, je ne fus guère étonné de trouver Satan devant ma porte soucieux de m’emmener découvrir cette fantastique saga. Quel tentateur. Ne tergiversons cependant pas plus longtemps et spoilons !

L'affiche : je crois que tout est dit

Tout commence lorsque Poséidon, le célèbre dieu des océans sort des eaux pour se rendre à New York, au sommet de l’Empire State Building. Là-haut, son frère Zeus l’y attend (il aime bien New York, la Grèce étant en crise, autant se barrer, le mont Olympe c’est ringard en 2010) et lui désigne le ciel : celui-ci est en effet empli de nuages d’orages, mais qui ne pondent aucun éclair. Zeus l’explique simplement : quelqu’un lui a tiré sa foudre. Et s’il trouve le gitan qui a fait ça, ça va barder pour son matricule. Or, comme les dieux ne peuvent pas se piquer leurs pouvoirs entre eux, il soupçonne fortement un enfant d’un dieu et d’une humaine. Aussi accuse t-il comme ça, au pied levé, Percy Jackson, fils de Poséidon et d’une américaine lambda.

Poséidon l’a un peu mauvaise, parce qu’il est certain que son fils n’aurait jamais pu faire un truc pareil, mais Zeus s’en moque : il donne au dit Percy jusqu’au solstice d’été, 14 jours plus tard, pour lui rendre sa foudre, sinon ce sera… la guerre entre Zeus et Poséidon ! Rien que ça.

Vous noterez que Zeus est une andouille : non seulement il accuse comme ça, hop, sans preuves, on ne sait pas trop pourquoi, Percy Jackson, mais en plus il ajoute que si on ne lui rend pas sa foudre, il déclarera la guerre. D’accord, mais justement, la guerre tu la feras comment sans ta foudre, gros malin ? C’est ballot, mais Zeus n’y a pas pensé. Et Poséidon ne relève pas, pas plus que les auteurs de cette formidable base scénaristique. Et pas plus non plus qu’il ne dit à Zeus « Bin pourquoi tu ne vas pas lui demander directement ? » ou pire demande sur quelles bases il l’accuse. Ca commence fort.

Pendant ce temps, au fond d’une piscine, dans un lycée des Etats-Unis d’Amérique, Percy Jackson, adolescent moyen à la coupe de cheveux tout aussi médiocre tente de battre son record d’apnée, et arrive sans trop se forcer à 7 minutes, ce qui impressionne son pote black qui le chronomètre, Grover (quel beau prénom). Percy, explique que son secret, c’est que « sous l’eau, il se sent bien » et que c’est « le seul endroit où il peut réfléchir« . En effet, sitôt au sec, la réflexion de notre héros devient somme toute assez limitée, au même titre que le bigorneau. Mais je n’en dis pas plus : nous constaterons bien assez vite que notre héros a les capacités intellectuelles de ce fabuleux gastéropode.

Percy Jackson n’a pas une vie facile en tout cas : sa mère qu’il adule vit avec Gaby, un beauf qui s’en sert d’esclave maison. Quant à son véritable père, Percy ignore tout de lui. Et pour ce qui est de sa vie scolaire, notre héros a peu de chance : il est dysléxique (ha !) et hyperactif (Ho mon dieu, non ! Nous parlions déjà de cette combinaison du Malin en ces lieux), son lycée est tout pourri et en sus, son meilleur ami Grover joue lui aussi de malchance puisqu’il ne peut se déplacer sans béquilles. Pauvre Percy Jackson…

Un jour, une nouvelle enseignante d’anglais arrive au lycée, Mme Dodz. L’air aussi sympathique qu’un Charles Pasqua un jour de procès, elle se présente rapidement et interroge d’entrée de jeu son premier élève : Percy Jackson. Celui-ci n’arrive pas à répondre à la question qui lui est posée, mais ce n’est pas le principal : à aucun moment il ne se dit « Tiens, c’est marrant, elle vient à peine d’arriver, c’est son premier jour et elle connait déjà mon nom prénom et visage« . Quel gentil gastéropode.

Le véritable père de Percy Jackson, au vu de son intellect. On reste dans l'idée qu'il est un enfant de la mer.

Quelques temps plus tard, la classe de Percy est emmenée au musée pour parler de mythologie devant des statues grecques. Sur place, un professeur en fauteuil roulant, Pierce Brosnan (qui visiblement avait besoin d’un film pour manger) présente les différents dieux et leurs histoires respectives. Percy, lui ne comprend pas pourquoi Mme Dodz le fixe en permanence avec un air revêche. Il trouve ça étrange, surtout qu’elle n’est pas vraiment de son âge. Bon, à aucun moment, il ne se dit « c’est peut-être parce que j’écoute ostensiblement mon baladeur au lieu d’écouter le cours« , et il a raison, car ce n’est effectivement pas ce que le scénariste considère comme logique (il devait écouter son baladeur durant les cours d’écriture, visiblement): la professeur d’anglais invite finalement Percy à le suivre pour discuter dans une aile du musée en cours de travaux (mais dont l’accès est évidemment ouvert quand même). Là, elle se transforme instantanément en créature volante monstrueuse, et choppe l’ami Percy pour lui demander « Où est la foudre, donne la moi, voleur !« 

Percy est fort surpris de cette rencontre peu banale, mais est sauvée par l’arrivée de la brigade des jambes bras cassés : Grover et Pierce Brosnan, l’un sur béquilles et l’autre sur roues. Le professeur menace la créature ailée de mille maux type « Si je m’lève ce sera pas pour rien« , « Vas y descend pour voir » et autres « Casse toi pauv’ con« , et celle-ci finit par s’enfuir au travers d’une baie vitrée en relâchant le pauvre petit Jackson, un peu tourneboulé par les évènements. Sur ces entrefaits, l’homme à roulettes et l’homme à béquilles qui semblent bien se connaître expliquent à Percy qu’il est en danger (Bonjour Monsieur de La Palisse, comment allez vous ?), et que s’il est menacé, il faut qu’il utilise cette arme pour se défendre, disent ils en lui tendant un stylo bille doré. Percy est un poil dubitatif, mais accepte le présent et file hors du musée accompagné par Grover.

A noter que ce doit être le musée le mieux insonorisé du monde : tu peux t’y battre, hurler, péter des baies vitrées à cinq mètres d’une galerie pleine de visiteurs, personne n’entend rien. Il faudra que je pense à m’y rendre un de ces jours, il me manque quelques pièces antiques pour décorer mon patio.

Revenons à nos amis : Grover et Percy se dirigent vers l’appartement familial du sire Jackson, et sur le chemin, le plus formidable des copains blacks explique à Percy qu’il est son « protecteur« . Avant que notre héros ne puisse lui faire remarquer qu’il n’est pas intéressé par ses allusions gays, ils arrivent à destination. Sur place, Grover dit à maman Jackson qu’il est temps de filer en urgence, que Percy n’est plus en sécurité, et elle semble parfaitement comprendre ce qu’il se passe. Gaby, son mari, tente de s’interposer mais se fait tataner à coups de béquilles. Toute la troupe mère, fils et meilleur ami black peut donc filer en voiture vers une destination inconnue de Percy mais pas des deux autres.

Alors que la nuit tombe, la voiture longe de verts pâturages, où l’on peut apercevoir une silhouette cornue massive au milieu des vaches : c’est évidemment le minotaure, qui tout bovin qu’il est n’en est pas moins mâle et a un fort besoin d’accouplement avec les meuhmeuhs locales. Cependant, apercevant la voiture de Percy Jackson, il attrape la vache avec laquelle il s’accouplait vertement et la propulse au devant du véhicule. Cela surprend maman Jackson qui du coup quitte la route et fait une embardée dans le fossé.

La vache, un projectile redondant au cinéma

Personne n’est blessé ? Non. Percy aperçoit au-dehors le minotaure qui se rapproche promptement de la voiture, et commence à brailler comme un âne. Heureusement, à l’arrière, Grover décide qu’il est temps d’agir, et vite ! Il commence donc à retirer son pantalon, probablement pour tenter d’avoir un peu de plaisir avec Percy avant de mourir.

Sauf que non, en réalité il dévoile ses vraies jambes : des pattes de bouc : c’est un satyre. Et ni une ni deux, il s’extraie de la voiture, aide tout le monde à s’en sortir, et file en direction des bois avec la famille Jackson. Sauf que le minotaure n’abandonne pas pour autant et poursuit tout ce beau monde. Coup de chance, la destination tant recherchée par nos héros n’est qu’à deux pas au cœur de la forêt (ça tombe bien quand même, heureusement qu’ils n’ont pas été attaqués une centaine de kilomètres avant) : une porte de style antique au-dessus de laquelle il est inscrit « Camp des sangs-mêlés« . Et autant Percy et Grover peuvent y entrer, autant maman Jackson qui est 100% humaine se retrouve bêtement bloquée par une barrière invisible à la porte.

C’est ballot, surtout lorsque l’on sait que le minotaure débarque et pète sa gueule à la dite maman. Percy est donc un peu colère, refranchit la porte en sens inverse, sort son stylo bille (qui se transforme instantanément en épée) et commence à affronter la bête avec moult pirouettes. Il finit par la battre en le plantant avec un bout de ses propres cornes tombé durant la bataille (oui, avec une épée, c’est la vieille école). Un peu fatigué après toutes ces aventures, et sachant qu’il n’a pas goûté aujourd’hui, il s’évanouit donc mollement sur ces entrefaits.

A son réveil, Percy est dans une sorte d’infirmerie kitsch de plein air : celle du camp des sangs-mêlés. A son chevet, son pote Grover le satyre l’attend pour lui faire visiter le secteur. Décrivons brièvement à quoi cela ressemble ; vous avez déjà vu un épisode de ces sous-séries type « Les nouvelles aventures de robin des bois » ou « Sinbad  le marin » ? Mais si vous, savez, où toutes les couleurs (vêtements, armes, tentures) sont fluos et moches ! Et où les gens qui se battent utilisent des tonnes d’armes avec lesquelles ils coupent tout sauf leurs adversaires, puisque ils ne leurs donnent que des coups de poings/pieds/pommeau… bref, les combats parfaits pour les enfants ! Et bin voilà, c’est ça le camp des sangs-mêlés. Le tout au bord d’un lac, dans une herbe fabuleusement verte avec dans tous les coins des râteliers d’armes diverses en plastique pour faire illusion.

Bref, au cœur des Etats-Unis, il existe un camp d’entrainement pour les demi-dieux grecs. Normal.

Depuis James Bond, quelle décadence. Bientôt la Ferme Célébrités.

Dans ce camp, outre Grover, Percy retrouve un autre personnage : Pierce Brosnan, qui est en fait Chiron, le célèbre centaure, un corps de cheval étant tout de même plus pratique qu’un fauteuil roulant. Celui-ci présente à notre héros la maison qui lui revient au sein du camp : une sorte de cabane en bord de lac pleine d’objets marins et de tridents partout… Percy se demande bien qui est son père… voyons… hmm… et si… hmmm… oui… serait-ce Poséidon ? Bravo Percy, tu es décidément trop fort.

Mais ce camp, c’est aussi celui de l’amour et des petits bisous, puisqu’il y a aussi la fille d’Athena (une déesse vierge, rappelons-le, magie des miracles divins), Annabeth Chase, qui jette des regards torrides à notre héros. Ainsi que des centaines d’autres demi-dieux (rien que dans ce camp des Etats-Unis). Ce qui signifierait donc que Zeus aurait non seulement accusé Percy Jackson sans preuves, mais aussi au pif parmi des milliers de candidats potentiels sur la planète. Diantre, heureusement qu’il est dieu de l’Olympe et non officier de police.

Pendant que Grover s’amuse avec les nymphettes du coin (satyre black, une combinaison qui fait rêver), Chiron propose à l’ami Percy de participer à l’entrainement quotidien de la troupe : deux équipes (les bleus aveuglants contre les rouges pétards) doivent s’affronter jusqu’à ce que l’une d’entre elle capture le drapeau de l’autre. Notre héros rejoint donc les bleus, où il devient copain avec Luke Castellan, le fils d’Hermès. Après une baston où tout le monde essaie de s’entretuer mais où au final, par d’incroyables coups du destin, encore une fois seuls les coups de poings/pieds/pommeaux touchent (heureusement, ils en ont de la chance, parce que sinon ils en seraient à 12 à 18 morts par jour dans ce camp), Percy arrive au drapeau ennemi où l’attend Annabeth, la fille d’Athéna de l’équipe rouge. Ils s’affrontent, elle lui marave sa gueule avec de petits coups d’épée (c’est la seule à toucher quelque chose avec) et lui fait de petites coupures, mais c’est là que l’ami Jackson découvre l’un de ses grands pouvoirs : il se régénère au contact de l’eau.

Il ne s’en était jamais rendu compte jusqu’ici ? Jamais il ne s’était passé une petite coupure ou un bobo sous l’eau ? Non, pas d’après l’auteur de cette merveilleuse histoire. Sacré Percy Jackson.

En tout cas, frais et régénéré, notre héros revient à la charge, bat la petite Annabeth au combat s’empare du drapeau rouge et tout le monde est content, c’est merveilleux. A noter que d’ailleurs, on a appris d’où venait la dyslexie et l’hyperactivité de Percy : la première, c’est parce que son cerveau est conçu pour le grec ancien (que du coup il sait lire), et l’autre parce qu’il a un puissant instinct, ce qui explique ses capacités au combat sans jamais avoir appris à manier les armes. D’accord, c’est bien noté.

"Chui pas dyslexique, chui un putain de dieu grec !"

Chiron, lui, a appris à notre demi-dieu pourquoi il semblerait que tout le monde lui en veuille : il est accusé d’avoir volé la foudre de Zeus (mais ne se pose pas non plus la question du « C’est marrant qu’ils t’accusent tous sans savoir pourquoi, on dirait que quelqu’un a oublié la base du scenario !« ). Le centaure, qui est aussi sage qu’un cheval peut l’être, explique à notre bon héros que la meilleure manière de se sortir de ce bourbier est de se rendre sur l’Olympe pour expliquer à Zeus que « Vas-y c’est pas moi qu’est-ce que tu me dis, nardin !« . Excellent plan, centaure.

Sauf que lorsque la nuit tombe sur le camp, un évènement peu banal se produit alors qu’Annabeth et Percy se dragouillent gentiment (« Vivement que la puberté soit finie !« ) : Hadès, le dieu des enfers apparait dans les flammes du feu de camp sous la forme d’une sorte de super démon cornu et ailé géant, et exige que Percy Jackson se présente à lui aux Enfers pour lui donner la foudre qu’il a volé ; en échange, il lui rendra… sa mère.

Percy est tout fou : il va revoir sa maman, youpi. Sauf qu’il n’a pas la foudre de Zeus, flûte. Il se dit que bon, il suffira d’aller aux Enfers expliquer que voilà, tu vois Hadès, en fait c’est pas moi qui l’ai, la foudre. Par contre, je veux bien que tu me rendes ma mère, ce serait cool. Là aussi, un plan formidable, presque aussi bien que celui de Chiron. Ou de Françoise l’huître.

Ni une ni deux, le petit Percy s’en va pour quitter le camp équipé de son fidèle stylo-épée, et croise sur son passage Annabeth et Grover, qui veulent tous les deux l’accompagner. Chemin faisant, ils croisent Luke, le fils d’Hermès donc, qui se propose de les équiper gentiment en matos pour aller jusqu’aux Enfers. En effet, il a piqué pas mal d’équipement un jour qu’il cambriolait chez son père (les dieux n’ont pas le droit de fréquenter leurs enfants demi-dieux, autant dire que Luke n’était pas invité) : il leur donne donc une paire de converses volantes (oui…), un superbe bouclier et une explication sur comment aller et revenir des Enfers.

En effet, dans le sous-monde, on peut entrer mais guère sortir : heureusement, Perséphone, l’épouse d’Hadès, aime bien avoir des « visiteurs » , aussi donne t-elle des perles qui, une fois écrasées, permettent à leurs utilisateurs de se téléporter où ils le souhaitent loin des Enfers. Nos amis décident donc d’un plan : récupérer trois perles, ainsi ils pourront aller chez Hadès et en revenir. Ho les enfants, vous allez y chercher quelqu’un, il vous faudrait donc quatre perles, et non trois, pour ramener la personne en question, sinon ça ne sert à rien d’y aller. Mais nos héros n’y pensent pas, c’est bête.

Dans tous les cas, Luke leur donne une « carte de Perséphone« , qui permet de localiser les « trois perles aux Etats-Unis » avant de donner l’entrée des Enfers. Alors déjà que ça tombe bien qu’il y ai trois perles (puisqu’ils pensent qu’il leur en faut trois, quelle merveilleuse coïncidence), en plus visiblement quand Perséphone fait une carte, elle met bien les limites administratives du pays en question. Peut-être y a t-il des perles en supplément, plus proches, au Canada ou au Mexique ? Non, non, la carte ne le dira pas, parce que tu vois, Perséphone, elle a pas de passeport alors elle ne peut se limiter qu’aux USA, tu vois, sinon elle finira dans un charter pour son pays. Allons bon.

Décapiter une méduse ? Oui, il y a aussi une application pour ça.

La carte indique donc la première perle : un vieux magasin de botanique abandonné dans l’Est du pays. La petite troupe s’y rend, et sur place, il y a une quantité de statues absolument remarquable. Toutes dans des positions relativement torturées. Nos héros, un peu cons, décident donc que pour trouver la perle plus vite, autant se diviser en trois groupes de un. Et hop, en route. Percy ne trouve rien, Grover tombe sur la statue de son oncle dont il se souvient car on lui avait dit que la méduse l’avait tué (ça le fait donc réagir un peu) et Annabeth trouve une touriste hurlant qu’une femme a transformé son mari en pierre, alors qu’ils étaient venus demander leur chemin. Tout le monde se met donc à crier « La méduse, la méduse ! » et Uma Thurman, qui tout comme Pierce Brosnan devait manquer de liquide apparait donc tout en turban et lunettes de soleil. Ni une ni deux, elle transforme la touriste en pierre, et avant qu’elle n’aie le temps de s’occuper d’Annabeth, Percy intervient (il la regarde dans le reflet de son Iphone – publicité subtile – ) ; finalement, la méduse sera vaincue, décapitée, et dans le doute, nos héros garderont sa tête avec eux, parce que ça peut toujours servir ce truc. Sur le corps de la filoute, ils récupèrent la perle, qu’elle avait pour des raisons que l’on ignore totalement.

Ni une ni deux, nos héros sont pressés et reprennent donc la route en consultant leur carte qui leur indique que la prochaine perle les attend au Parthénon de… Nashville. Le mauvais goût ne connait donc aucune frontière ? Il semblerait que non. Seulement voilà, une fois sur place, la perle est rapidement localisée, mais fort mal située : elle orne la couronne de la statue géante d’Athéna, à 5 ou 6 mètres du sol. Comment faire avec tous ces touristes ? Cela promet d’être compliqué… non, non, n’oubliez pas : la fille d’Athéna est dans l’équipe et a donc forcément des talents inégalés de sagesse et de stratégie : elle propose donc de s’enfermer dans les chiottes jusqu’à la fermeture du « parthénon » (c’est connu, ce n’est pas du tout le premier endroit vérifié par les gardiens) et d’agir lorsque le site sera vide. Evidemment, le plan marche sauf que… sauf que cinq agents d’entretien sont en train de nettoyer la salle principale, impossible donc d’agir discrètement ! Que faire ? Annabeth a encore un plan (mais faites la taire avec ses plans !) : étourdir tous le personnel à l’aide de seringues de tranquillisants. Tour à tour, les agents s’effondrent bruyamment dans des « Hoooo » et des « Haaaa » suivis de bruits de chutes de corps et d’outils de nettoyage, mais aucun membre de l’équipe n’entend son voisin situé à un mètre tomber. Décidément, dans ce film, tous les sites « culturels » (non parce qu’on parle d’un parthénon en toc là, donc les guillemets sont les bienvenues) sont formidablement insonorisés. Bref, le plan a fini par marcher. Remarquez, il existait un autre plan possible intitulé « L’équipe de nettoyage va pas passer 12h à lustrer le sol, on a qu’à attendre leur départ« , mais ils n’y ont pas pensé, c’est dommage. En tout cas, grâce à sa paire de babouches volantes prêtées par le fils d’Hermès, Percy a tôt fait d’aller décrocher la perle du front d’Athéna.

Hélas, en redescendant sur terre, il découvre que l’équipe de nettoyage, qui aurait du dormir trente minutes environ est d’ores et déjà debout et prête à en découdre. En plus, les cinq personnes qui la composent se mettent à parler ensemble d’une seule voix d’outre tombe (on dirait Jeanne Moreau, en fait) pour expliquer qu’ils comptent bien tuer Percy Jackson. Puis, ils fusionnent et se transforment en une hydre à cinq têtes. Le combat s’engage, et grâce à ses babouches volantes une fois encore, Percy coupe chaque tête tout en se protégeant de son bouclier über-classe (encore un gadget de son pote Luke). Évidemment, à force d’écouter son Ipod en cours de mythologie, il ne se souvient pas que quand tu coupes une tête à une hydre, deux repoussent. Le combat se poursuit, et notre héros finit par se souvenir (pendant que ses deux copains font de la figuration) qu’il est le fils de Poséidon et devrait donc pouvoir commander à l’eau ; il invoque donc l’eau des bidets environnant (c’est ce qu’on appelle « avoir la classe« ) à son secours pour perturber l’hydre, mais finalement, c’est Grover qui a l’idée ultime pour tirer ses potes de ce mauvais pas « Hé les gars, j’ai oublié que j’avais la tête de la méduse dans mon sac à dos, maintenant que j’y pense on aurait pu l’utiliser d’entrée de jeu si on était un peu moins navrants« . Et à peine cette idée a t elle germée que la tête est brandie et l’hydre transformée en pierre. Hop, fin du combat.

L'hydre de Nashville, USA. Rentre chez toi, Nessie !

Il est donc grand temps de reprendre la route, pour quelle destination ? Le Casino du Lotus, à Las Vegas. En effet, le lieu semble mystérieux (enfin, pour le spectateur moyen, nos héros, eux, ne remarquent rien), puisque l’on peut y entrer en courant, en jean et sac à dos de lycéen et personne ne dit rien. Etrange… En tout cas, la priorité de nos fieffés filous est de trouver la perle dans cet immense bazar. Oui, mais comment ? Tiens, si je mangeais une de ces fleurs de lotus que des hôtesses proposent à tous les passants ? Allez, hop et… ho… je me sens… bizarre…

La troupe vient en effet de tomber dans un piège terrible, celui des lotophages (mangeurs de lotus, pour le jeune public qui pourrait confondre avec les gens qui mangent des papiers de la Française des Jeux) ; une fois le lotus consommé, on a plus envie de repartir… jamais… ainsi, durant 5 jours, nos héros font la fête (on voit surtout le satyre danser avec de jolies filles, jamais ce qu’il se passe après), avant que Percy ne réalise qu’il y a un problème (alors que la fille d’Athéna, la sagesse, tout ça, rien du tout) : en effet il entend dans sa tête une voix qui lui dit « Non, ne reprend pas de lotus, tu sais bien que tu le digères mal« . La voix de son papa, qui doit probablement payer la note du casino et ainsi essayer d’éviter la faillite. De là, Percy tente de réveiller ses deux amis à l’aide d’arguments comme « Houlala c’est trop louche ici » mais ceux-ci se contentent de lui répondre « lol » ou « mdr« . Il convient donc de les secouer un peu pour qu’ils retrouvent leurs esprits, puis il n’y a plus qu’à trouver la perle qui…

Non, pas comme je le suppose. Pas un truc aussi ridicule ?

Et bien si : la perle sert dans le casino à jouer à la roulette. C’est vrai quoi, vous tombez dans la rue sur une perle qui permet de ressortir instantanément des Enfers si jamais vous vous y retrouviez (par exemple si vous étiez vaguement mort), qu’en faites vous ? Tiens, je vais m’en servir pour jouer à la roulette. Il y avait d’autres options : pour caler une table, pour jouer aux billes ou même pour lapider Christine Bravo. Que de possibilités fabuleuses quand on y pense. En tous les cas, Percy Jackson se saisit de la perle, et la sécurité se met aussitôt en action en constatant que l’un des clients de l’hôtel est « réveillé » : il est grand temps de partir, et c’est donc à bord d’une voiture qui devait servir de gros lot à un jeu que notre équipe s’enfuit (oui, les modèles de voiture d’exposition sont toujours fonctionnels, équipés d’un plein et placés en face de la porte avec les clés sur le contact et les portières ouvertes, des fois que).

Les tenues pour aller au casino laissent à désirer

Les trois perles en main, que faire ? Il faut désormais trouver l’entrée des Enfers… et la carte de Perséphone la révèle aussitôt : elle se situe à Hollywood. Non, je n’invente rien. Derrière les grandes lettres installées sur la célèbre colline, une petite entrée permet d’accéder aux Enfers, ce qui explique l’attrait des stars pour ce secteur si pittoresque, comme je les comprends. L’accès aux Enfers est une sorte de long couloir de catacombes au bout duquel attend un homme encapuchonné avec une barque. Mais qui cela peut-il bien être ? Aucun de nos valeureux héros ne le sait (alors que dans le tas il y a un satyre et la fille d’Athéna, qui pourraient éventuellement s’y connaître un brin en mythologie, mais non). Aussi ils décidément finalement que tiens, ils pourraient lui filer du fric pour qu’il les laisse passer ! Sauf que le bougre n’accepte ni les dollars, ni les roubles et les dinars. Ne disposant ni d’euros ni de pesetas, nos héros fouillent leurs poches et… ho ? Tiens ? Des drachmes d’or ! C’est vrai, ils en avaient trouvé une poignée dans une petite fontaine sur le lieu où ils avaient combattu la méduse. Qu’est-ce que des drachmes en or foutaient en plein milieux des Etats-Unis au fond d’une fontaine ? Ne me demandez pas. C’est comme l’entrée des Enfers à Hollywood, je préfère ne pas chercher. En tout cas, une fois les pièces en main, le mystérieux passeur (au hasard j’aurais dit Charon, mais je ne suis pas fils d’Athéna alors je ne vais pas me prononcer) fait monter l’équipe dans sa barque et les emmène dans les Enfers.

Les Enfers, c’est très loin de la vision grecque. Pas de philosophes en goguette, point de Champs-Elysées, juste des fosses en flamme avec des gens qui crient façon chrétienne, avec au milieu, un immense manoir fortifié : le domaine d’Hadès. A peine débarqués, nos héros sont accueillis par Perséphone, qui est ici une dépressive nymphomane à forte poitrine qui hait son mari. Celle-ci emmène les arrivants auprès de son compagnon, qui a ici son apparence humaine, celle d’un barbu moche façon Hell’s Angel anorexique. Il demande donc aussitôt à Percy Jackson de lui filer l’éclair en échange de sa mère.

« Ouais, heu, nan, vazy trop pas« 

Excellent argument, fils de Poséidon, tu marques un point. Tu n’aurais pas une phrase bateau (humour : Poséidon, mer, marins… bon, j’enchaine) pour ponctuer tout ça ?

« Ma mère d’abord !« 

Merci. Sauf qu’Hadès, il veut l’éclair d’abord ; Percy explique donc posément que l’éclair, en fait, ha ha ha, il l’a pas. Par contre, si le maître des lieux voulait bien libérer sa môman…Sauf qu’Hadès refuse : pas d’éclair, pas de maman, et ça l’énerve tellement qu’il… qu’il libère la mère Jackson en brisant la sphère qui retenait son esprit prisonnier sur le sol, et dont elle jaillit instantanément en chair et en os. Attendez, mais pourquoi dit il quelque chose avant de faire le contraire dans la seconde ? Aucune réponse ne viendra dans le scenario, on comprend juste qu’Hadès fait le minimum syndical pour aider le héros sans montrer que tout cela est totalement incohérent.

Hadès : notez la ceinture squelette du meilleur goût

Cependant, histoire de montrer qu’il est méchant, Hadès décide de livrer les désormais quatre invités de son palace aux âmes affamées, qui attendaient patiemment dans la cheminée sous forme de petits personnages enflammés. Dans la pagaille qui s’ensuit, Percy laisse tomber son superbe bouclier dont une pièce se détache et laisse paraître… un petit éclat de foudre. Tiens donc ?

« Vazy c’est pas à moi qu’est-ce tu m’fais, il est même pas à moi ce bouclier » dit Percy ; on se croirait lors d’une fouille des stups.

Hadès s’en empare aussitôt, et désormais certain qu’il va pouvoir latter tous les autres dieux avec cette arme, la plus puissante de toute la création, décide de faire un câlin à sa femme pour fêter ça (c’est une pratique connue : tu trouves une arme, tu fais un câlin. Ca rend la guerre moins sale). Mais cette dernière en profite pour s’emparer de l’éclair et ainsi neutraliser Hadès (enfin l’assommer, il faut que ça reste gentillet) ; elle libère alors les quatre héros qui étaient en mauvaise posture et leur demande de rapporter rapidement son éclair à Zeus, car elle veut à tout prix éviter une guerre des dieux. Cependant, elle note que Percy et ses potes n’ont emmené que trois perles et qu’ils sont quatre. C’est donc Grover qui se sacrifie, tant il comprend que rester bloqué avec une nymphomane aux formes agréables peut avoir des avantages. Les autres, eux, brisent les perles sous leurs pieds en pensant très fort à se téléporter sur l’Olympe. Pouf pouf, téléportation.

L’équipée sauvage (Maman Jackson, fils Jackson et Annabeth) se retrouve donc sur… l’Empire State Building ? Attendez, les Enfers à Hollywood et l’Olympe sur l’Empire State Building ? On ne frôle plus le ridicule, on se roule dedans en poussant de petits cris de jouissance, semble t-il. Hélas, sur place, le véritable voleur, celui qui avait volé la foudre et qui l’avait cachée dans un bouclier les attend : Luke, le fils d’Hermès.

« Luke ? Mais pourquoi avais tu caché la foudre dans ce bouclier que tu m’as donné ! Et pourquoi l’avoir volée, en premier lieu ?« 

Excellente question, je frémis d’impatience de connaître la réponse.

« Quand j’ai appris que tu allais voir Hadès, je me suis dit qu’ainsi sans le savoir tu lui porterais la foudre, déclenchant ainsi une guerre entre les dieux ! C’est ce que je voulais ! Que les dieux se battent !« 

Sachant que tu avais la carte de Perséphone pour localiser les Enfers et les perles pour en revenir, on se demande pourquoi tu t’es emmerdé avec ton plan foireux mon petit Luke. En plus, tu aurais sûrement pu négocier une grosse récompense contre la foudre, donc tu es juste très con, en fait.

L'Olympe. Oui, je sais.

« C’est très vilain ! Vilain Luke ! Vilain !« 

Hélas, Luke est un fieffé filou et il arrive à reprendre la foudre à Percy Jackson. Aussitôt, il décide de révéler quel était son plan maléfique (mais ? Je croyais qu’il venait de le faire à l’instant ?)

« Je voulais la foudre, Percy ! Avec elle, je pourrai vaincre les dieux ! Et ainsi créer un ordre nouveau, mon ordre, celui d’un demi-dieu, fait à mon image !« 

Attendez, mais le plan était différent il y a encore trente secondes ! Il ne voulait pas filer la foudre à Hadès, même que c’est pour ça qu’il l’a bêtement cachée dans un bouclier voyageant vers les Enfers au bras de Percy Jackson ? Bon, là ce n’est même plus incohérent, c’est juste n’importe quoi. Le combat s’engage cependant entre Luke & Percy, volant au-dessus de New-York chacun équipés de chaussures volantes d’Hermès. Après mille et un rebondissements, c’est mystérieusement Percy qui gagne en invoquant toute l’eau des réservoirs des toits de la ville environnants et en la balançant sur la tronche de son adversaire. Il n’a donc plus qu’à retourner sur l’Empire State Building, où Annabeth et sa mère l’attendent gentiment. Maman Jackson, ça tombe bien, connait le passage vers l’Olympe, mais ne peut y rentrer car elle est humaine. Bon, ne cherchez pas comment elle connait le passage ; même son vieil amant de Poséidon n’avait aucun intérêt à lui montrer, puisqu’elle ne pouvait pas rentrer. Sachez en tout cas que si vous voulez visiter le domaine des dieux, il suffit de jouer avec le tableau électrique de l’Empire State Building. Le fusible « Meet the gods ! » entre « Floor 23 » et « Floor 24 » par exemple est un bon indice de l’endroit où il faut appuyer.

Un ascenseur s’ouvre donc (oui, un ascenseur ; on imagine bien Zeus le prendre le matin pour aller au travail et regarder ses sandales en toussotant aux côtés des autres dieux en écoutant la musique du cru), Annabeth et Percy peuvent donc s’y engager et ainsi être menés jusqu’à l’Olympe, où les dieux regardent nerveusement l’heure : le délai pour rendre la foudre sera expiré dans cinq…quatre…trois…deux…un…

« Attendez !« 

Oui, dans ce film comme dans un demi-million d’autres, personne ne peut arriver avec un peu d’avance : c’est toujours au dernier moment. Percy rend donc la foudre à Zeus, la guerre est annulée (je résume : Zeus désarmé menace de guerre, et une fois armé veut faire la paix. Bon…) et Poséidon remercie son fils. Tout comme Athéna salue sa fille. le héros du jour demande simplement au roi des dieux de ramener son pote satyre black des Enfers, parce qu’il lui manque. Et tout est bien qui finit bien : tout le monde se retrouve au camp des demi-dieux, maman Jackson plaque son mari beauf, Gaby, dont la seule utilité était de « masquer par sa puanteur l’odeur de Percy aux êtres mythiques » (c’est pour ça qu’elle restait avec, pour le protéger, c’est beau) et déménage.

FIN

A noter qu’après le générique, pendant que vous en êtes encore à vérifier que vous n’avez rien laissé sur votre siège, l’un de ces bonus sans intérêt (pardon, autant que le film en fait) tant à la mode parait à l’écran : Gaby le vilain veut aller se taper une bière dans son frigo, mais que trouve t-il dedans ? La tête de la méduse, et il connait ainsi une fin atroce.

Quel petit bâtard, en fait, ce Percy Jackson.

 

88 réponses à “Percy Jackson, le voleur de poules

  1. Encore une fois, merci de nous avoir fait économisé un autre billet de cinéma.
    aaaah ces américains, remettre toute l’histoire à leur sauce. Et ce qui m’étonne, c’est qu’ils n’ont même pas pensés à la fille d’aphrodite pour l’élément sexy. Quoi que, cela aurait « choque » nos adolescents shootés aux Iphone et mdr.
    ps: très bonne utilisation d’image du sacré Graal.

    • Il y a les filles d’Aphrodite à un bref instant : un tas de poupoufs en bikini faisant coucou au satyre.

      Mais j’aime les visions de « toute la mythologie du monde est aux USA »

  2. tl;dr

    Nan, sérieux, j’aurais été le voir si Percy Parker – ha,ha,ha – avait été le fils de, je sais pas, moi, Cthulhu, là, au pif.

    Bah ouais ! Il y a un certain air de famille : tous deux viennent du fond des océans et sont en grande partie gastéropodes, si ça ce n’est pas une preuve !

    Voir tous les camarades du Percy tomber dans la folie, ou mourir vite s’ils sont chanceux, ça, ça m’aurait motivé à quitter mon antre pour les miracles d’Olive-Oued.

    Sur ce, bonsoir, et « Ph’nglui mglw’nafh Cthulhu R’lyeh wgah’nagl fhtagn » !

    • Ouais alors, les gastéropodes sont des mollusques, mais tout les mollusques ne sont pas des gastéropodes. Cthulhu est bien plus proche des poulpes.

      Par ailleurs, c’est pas trop son genre de fricoter avec les humaines, étant donné qu’il passe son temps endormi au fond de R’lyeh.

      Avec Yog-Sothoth, ce serait plus crédible, cf l’abomination de Dunwich.

      Typhon

  3. Bon, sur ce coup-là, vous avez cédé à la facilité: aller voir un film pareil, c’est pain béni pour un esprit aussi féroce que le vôtre… Et puisque vous semblez savoir qui est ce mystérieux passeur, vous devez sans doute être en effet le fils d’Athéna. Mes amitiés à votre maman.
    Par ailleurs, une question me taraude: ce film se destine clairement aux enfants ou à ceux que l’on appelle pudiquement « préados » pour ne pas avoir à les qualifier de jeunes cons: à votre avis, est-ce même indigne d’eux?

    • C’est indigne d’un préado, d’un ado, et de tout ce qui a assez de peau pour porter boutons.

      Et encore une fois, j’aime savourer un bon nanar.

  4. « Hadès s’en empare aussitôt, et désormais certain qu’il va pouvoir latter […] »
    Par soucis du détail, je voulais vous signaler que, dans ce paragraphe, vous avez écrit (OH!) « rester bloquer ».

    Je suis allée voir ce film en espérant que vous en feriez un commentaire! Quelle chance.

    Ah! J’ai beaucoup aimé le passage où Zeus demande à Percy pourquoi il a volé la foudre, et où ce dernier lui répond « Mais oh c’est pas moi, c’est Luke! »
    Et Zeus, tout content, lui réplique « tu as bien fait. » Quels dialogues cohérents et bien ficelés, en effet.

    Dans l’Odyssée d’Homère, les dieux, même s’ils sont à l’autre bout du monde, sont omniscients, ils savent tous les faits et gestes d’Ulysse. J’ai du mal à croire que l’homme qui a écrit la série « Percy Jackson » ait été.. Professeur d’histoire, spécialisé en mythologies grecque et égyptienne.

    Au passage, la voiture empruntée à Las Vegas fait office d’énième publicité, puisque je crois que c’est une Maserati. Quand à l’ordinateur de Luke, c’est un MAC! Et oui, pas de coupures publicitaires au cinéma, que voulez-vous.

    • Merci pour l’indication, l’erreur est corrigée.

      Les dialogues sont effectivement croustillants. Quant à l’omniscience de Zeus qui accuse n’importe qui de n’importe quoi, c’est sûr que par rapport à la mythologie grecque, ça la fout mal.

      Mais pas autant que toute la mythologie grecque regroupée aux USA…

  5. Zeus, il n’a pas que le foudre (c’est du masculin) comme force de frappe, hein, il a quand même dégommé Saturne et les Titans sans en avoir besoin, et le seul moment de toute la mythologie grecque où il est mis (temporairement) hors de combat, c’est quand le monstre Typhon lui coupe les tendons (d’où mon pseudonyme, aucun rapport avec une tempête).

    Donc il peut très bien menacer Poseidon, même si ça ne se fait pas de taper son grand frère.

    Typhon

    • Tout de même, attaquer ses ennemis avec ses petits poings au lieu d’un bon coup de foudre…

      Par contre vous venez de m’apprendre que si « la » foudre, l’arme de Zeus est « le » foudre. Je me coucherai moins bête, merci.

      • « Dans la mythologie grecque et romaine, le foudre (en grec ancien κεραυνός / keraunós), au masculin donc, est un faisceau de dards enflammés en forme de zigzag représentant la foudre. Il est l’arme et l’attribut de Zeus (Jupiter). »

        bah idem, j’ai appris un truc :)
        un dard enflammé… Percy Jackson le voleur de foutre? :D

        et ça m’fait marrer ah ah :D

  6. ce ne serait pas plutôt les « dieux » qui n’ont pas le droit de voir leur enfants, et non pas les demi-dieux ?

    Que vous soyez incohérent, ou qu’il y ait une incohérence du film que vous n’ayez pas remarqué, c’est honteux !

    Sinon, hilarant, comme toujours

    • Merci : incohérence de ma part corrigée ! Ce sont effectivement les dieux qui n’ont pas le droit d’aller voir leurs demi-dieux d’enfants. Et la réciproque est aussi vraie, comme de bien entendu.

      A force de voir des films incohérents, mon esprit vacille.

      • Les demis-dieux n’ont pas le droit d’aller voir leurs enfants s’ils sont des dieux ? Là ça devient vraiment cruel cette réciproque !

        D’autant que je me demande si elle a l’occasion de s’appliquer.

  7. Excellent! Je n’ai pas osé aller voir le film, Avatar et Sherlock Holmes m’avaient déjà assez bien gavé…
    Merci, donc.
    Quand même, les Etats-Unis, c’est vachement grand, pour y accueillir tous les dieux (et demi-dieux et héros et…) de toutes les religions anciennes ou actuelles (ben ouais, même Little Bouddha, hein!) et quasiment tous les extra-terrestres de l’univers qui font une pause sur la Terre, et tous les sauveurs du monde et quand même beaucoup de boulets (quoiqu’ils sont plutôt ailleurs qu’aux Etats-unis, justement)… Avec tout ça, c’est un peu normal que les scénaristes ne se sentent plus pisser !

    • Il n’y a aucun autre pays qui vaille la peine, c’est Rupert Murdoch qui le dit. Alors je lui fais confiance.

      • nan mais imaginez les Transformers arriver en Corée du Nord ! Superman en République Démocratique du Congo. Ou Wolverine en Australie pendant qu’on y est ! Ah mais si, il l’a fait ! Une fois, avec une blonde et des petits aborigènes mignons qu’il faut sauver :)

  8. Merci pour votre récit commenté. J’ai bien ri et j’ai certainement passé un meilleur moment que si j’étais allée voir ce film (que je n’avais aucune intention d’aller voir de toute façon).

    • En vous faisant faire des économies, je tente de relancer celle de notre beau pays.

      La relance passe par ici.

  9. Par Athéna, je remercie notre odieux ami de m’avoir épargné la vision de cette chose. Moi qui adore la mythologie grecque, je comptais aller voir ce film qui me paraissait fort sympathique (le mélange des mythes et de la modernité, sur le papier ça pouvait être intéressanr), mais là ça va pas être possible.

    Il n’y avait pas de Dieu de la Paresse Intellectuelle chez les anciens grecs (ou alors il était discret), mais il me semble évident qu’il y en a un chez les auteurs et scénaristes du monde moderne, et un puissant, parce que là c’est énorme. Con et incohérent à ce point là, c’est flagrant: on sent bien le travail bâclé et le « jemenfoutisme » le plus total au niveau de l’écriture.

    D’ailleurs pour moi l’oeuvre ultime du n’importe nawak littéraire c’est ça:

    http://www.eddymagior.com/livre.php

    Canular? Peut-être, peut-être pas. Mais en tout cas, par Toutatis, ça m’a laissé pantois…

    • Ah oui quand même…
      Ces textes m’ont laissés plus que pantois, je dirais jusqu’à dire nauséeux et chancelant, ainsi qu’estomaqué devant cette faiblesse narrative.
      Pour en revenir aux films, ne trouvez vous pas qu’il n’y a plus que des adaptations: BD, comics, livre, jeux vidéo. A part Avatar et 2000bouze, il n’y a plus rien de nouveau. Les scénaristes d’Hollywood sont toujours en grêves donc.

      • Je confirme. Il est devenu très rare de voir un film avec une histoire écrite pour un film.

        J’avais entendu parler de grève des scénaristes, je n’étais pas plus sûr que ça, mais je ne suis pas le seul à le penser je vois.

        Ça fait pourtant du bien aussi de voir un film qui ne fait pas trois heures et où on n’est pas systématiquement distrait à essayer de chercher toutes les références et voir si ça colle à l’original…

    • Un concept intéressant ; tant le fond d’écran que la qualité d’écriture devraient plaire à ma vieille amie Ségolène R.

      Quant à la remarque de Seb, il est vrai que les adaptations se multiplient, mais c’est une source de revenus intéressante : d’entrée de jeu, vous drainez les fans qui parleront en plus de la sortie du film autour d’eux… Ca coûte au départ, mais ça offre une bonne publicité et un « public plancher » intéressant.

      Après, une adaptation avec un bon scenario, je n’ai rien contre. Mais adapter une bouse est souvent plus facile (« Et là, je colle une bataille de 20 minutes pleine d’effets spéciaux et je la découpe en tranche pour faire une bande-annonce pétaradante sur fond de musique pompeuse »)

    • Les livres les plus vendus en France étant les romans de l’été, je ne suis pas particulièrement choqué par la pauvreté apparente du fabuleux récit des aventures d’Eddy Magior. Je trouve même que l’extrait est particulièrement comique, bien que vite fatiguant à lire.

      En revanche, je m’interroge sur le fond du débat. C’est un film tiré d’un livre qu’on peut qualifier de « bien naze » et dont la seule finalité, comme le rappelle d’ailleurs Monsieur Connard dans son « spoiler », semble être de faire du fric en profitant du succès de Harry Potter (qui est un livre pour enfants, pour ceux qui l’ignoreraient).

      Et par un heureux hasard, le film est réalisé par Chris Colombus, qui n’est pas du tout du genre à réaliser des bouses infâmes (Maman j’ai râté l’avion, Neuf mois aussi, Ma meilleure ennemie, Une nuit au musée… ah oui et Harry Potter…).

      Donc bon, à mon avis quelqu’un ferait mieux de changer son pseudonyme en Odieux Connard Masochiste (Et non, ce n’est pas un troll, c’est une petite fustigation amicale sur fond de musique douce et détendue. J’adore votre blog très cher Odieux).

  10. Je vois une raison tout à fait logique à ce que les dieux grecs et les autres créatures mythologiques se soient défilés en masse Outre-Atlantique : ils sont protestants.

    Sauf Hadès et Persephoné qui se sont convertis (allez savoir comment) au Judaïsme. C’est pour ça qu’ils sont à Hollywood. …Sans doute y sont-ils occupés à produire les adaptations des bouquins de Dan Brown. (ceci n’est pas un message subliminal, ni un appel du coude)

    Mais les aperçus que vous nous laissez voir du film sont assez troublants… Il y a un petit coté Xéna la Guerrière non? Dans la qualité du décor, les effets spéciaux, les costumes, tout ça…

    Ce qui est rigolo aussi c’est que vous ne mentionnez pas Cerbère à la Porte des Enfers, un grand classique pourtant, un cinéaste ne passerait pas à coté de l’occasion de mettre ça en image. Mais j’imagine que soit l’auteur à la base du roman, soit les adaptateurs ont dû se dire que ça rappellerait trop Harry Potter…

    • Nenni de Cerbère. Quelques misérables « chiens des enfers », mais ni gardiens, ni multitêtes.

      Votre référence à Xena est très juste : j’ai hésité, mais j’ai préféré la référence aux Nouvelles Aventures de Robin des Bois tant au niveau des costumes ultra-colorés ce dernier me laissait un souvenir plus imperissable (en y pensant, c’est fou le nombre de daubes que j’ai pu voir ou entrevoir).

      J’insiste : comme dans Xena, on donne des coups d’épée partout (et je coupe une corde pour faire tomber un lustre, et je coupe ta cape ou les plumes de ton chapeau, etc) mais on ne frappe vraiment qu’avec les poings/pieds.

      Un bon combat est un gentil combat. Sinon, on perd les moins de 12/16 ans.

      • Aah! Mais c’est que je n’avais jamais entendu parler des Nouvelles Aventures de Robin des Bois.

        Mais un petit tour sur Google Image suffit à me faire comprendre ce que vous vouliez dire. Mention spéciale tout de même pour les femmes armées d’un fouet.

        Je pensais qu’il n’y aurait pas la charge érotique de Xéna et de sa morue de copine blondasse mais non.

        Je ne suis d’ailleurs plus sûr de mes souvenirs mais je ne sais pas si Xéna était aussi coloré. C’est effectivement assez immonde.

  11. Waouuu, je savais qu’il y avait un truc qui clochait dans ce filme, un parfum de grand n’importe quoi…oui je sais la honte j’y suis allé, mais je connaissais pas encore ce blog, et c’est une copine qui m’a obligé a venir avec elle -pendant que ses parents sont allés voir Gainsbourg- j’ai regretée d’avoir acheté mon billet en avance –‘

    il est marrant ton blog x)

  12. 7 minutes d’apnées, le fils de Poseidon? [url=http://www.minutebuzz.com/Nouveau-record-d-apnee-en-Suisse_a414.html]Petit joueur…[url]

  13. Je n’aime pas qu’on se moque des bigorneaux. Bon, faut en ramasser trente pour faire une demi-bouchée, mais gustativement, c’est un mets appréciable.
    (Pour le QI, j’avoue, y a ex-æquo avec l’huître. Certes. Mais on ne ramasse pas non plus des bigorneaux pour leur faire la conversation)

  14. Et puis le plus bizarre, c’est que Zeus, il accuse percy au lieu d’accuser Luckmachin chose, fils du dieu des voleurs… aaaaahlala ce zeus…

  15. Euh lukemachinchose comme tu dit, est le fils d’Hermes, dieu des voyages et du commerce. Il n’y a pas de dieus des voleurs dans la mythologie Grec. Le seul dieu des voleurs dont j’ai entendu parler est Ranald, de la mythologie de Warhammer.

    • Curieux, d’après mes souvenirs d’ado féru de mytho^^ Hermès était bien le Dieu des marchands ET des voleurs(les anciens grecs avaient beaucoup d’humour ou alors ils étaient très clairvoyants) ainsi que des voyageurs comme cela a été dit.
      L’ami Wiki le confirme:

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Herm%C3%A8s

      Et c’est pourquoi ton commentaire m’intrigue: tu penses que c’est faux?

      Tiens au fait j’ai noté une autre incohérence dans le film: si la mythologie grecque est bien réelle et que les dieux et monstres existent vraiment, on peut en déduire qu’ils existaient déjà dans l’Antiquité et que donc les légendes grecques étaient vraies. D’où une double voire triple incohérence dans le film: Méduse (la seule des trois Gorgones capable de pétrifier) et le Minotaure sont des créatures uniques et ont été tués par Thésée et Persée dans le monde antique, donc on n’est pas censé les voir vivants dans le monde moderne. Et je crois que c’est pareil pour l’hydre: celle de Lerne a été tué par Héraklès, et je ne souviens pas qu’une autre hydre soit mentionnée dans la mythologie grecque.

      Sur ce bonne journée, et n’oubliez pas votre i-phone au cas où vous rencontriez un canon en turban et lunettes noires ;)

      • Ah autant pour moi, oui.
        Merci de ne pas tenir compte de ma betise.
        Encore pardon Léo.

      • Si,si,ils ont trouvé comment faire apparaitre Méduse etc dans le film:les monstres ne meures pas vraiment ,où seulement pour quelques…jours/mois/années/siècle…bref,il reviennent toujours à la vie quoi.
        voilà voilà.

      • En est-on encore là ? Les deux orthographes, « autant » et « au temps », sont justes et acceptées.

      • C’est expliquer dans le livre !
        Aux enfers dans la fosse la ou y’a Cronos découper en mille morceaux par ce cher Zeus, les monstres se régénèrent !

  16. A ce niveau là odieux, c’est du masochisme. Y’avait-il vraiment le moindre espoir que ce film dépasse le degré zero de la nullité ?

    Le pire, c’est de se dire que si Uwe Boll avait été aux commandes, on aurait au moins eu droit à des plans plus suggestifs sur des torses des personnages féminins (voire des scènes topless qui sait !!!).

  17. Fabuleuse critique, merci ! (Ma copine voulait aller le voir, je crois qu’elle a compris que c’était une mauvaise idée)

  18. Comment avez-vous pu consacrer un si gros article pour un film aussi merdique.
    Votre temps et votre énergie sont-ils à ce point si bon marché ?
    J’ai moi aussi très vite senti la médiocrité. J’ai pris sur moi et puis à un moment donné, j’ai du arrêter de regarder quand le film arrive à la scène ou le centaure joué par James Bonde dit à Percy un truc du genre : « Ta mère vivait avec cet homme puant car sa puanteur cachait son sang de demi Dieu. »

    Et je parle même pas de ce prétendu camp de demis Dieux où l’on voit des dizaines d’ados boutonneux se la péter !

    J’ai ris un moment et puis je me suis dit que c’en était trop ! C’est vraiment d’une médiocrité qui vous donne la chair de poule.

    • bah surtout que bon, les demi-dieux bouttoneux, ok, mais ou sont passés ceux de l’anciène génération?
      Non, parceque ej ve »ut bien que les Dieux eient des enfants avec des mortelles, mais ce en fait be

  19. Ah merci beaucoup, vraiment pour ce blog fantastique, et particulièrement pour cette note. J’ai regardé cette bouse infâme hier soir (en pensant arrêter au moins 5 fois avant la fin mais j’ai tenu bon).

    Mis à part toutes les incohérences relevées par vos soins je trouve surtout très triste cette sorte d’assimilation d’une mythologie riche et profonde à la plus pure lie de la culture américaine (le Parthénon de Nashville? Hollywood??? de qui se moque-t-on?). Bref je trouve écœurante l’idéologie sous entendue, notamment avec « le Mal se situe à Vegas et Hollywood » (enfer du jeu et décadence de l’être, tout ça) et l’Olympe, la résidence des puissants, des Dieux, des gouvernants, au somment de l’Empire State Building!! Non mais ils se sont pris pour qui les scénaristes?!?

    Enfin, et surtout, je retiendrai cette superbe thèse médicale « je suis pas dyslexique, je suis un dieu grec ». Je pense filer le tuyau à ma meilleure amie orthophoniste afin qu’elle ne perde plus de temps avec ces cas-là et qu’elle leur conseille tout de suite le meilleur camp de dieux grecs de la région! ^^

    Sur ce, merci encore pour ces grands moments de critiques acerbes et tellement jouissives.

    Lyla

  20. Encore une fois, j’ai beaucoup ri et j’ai encore une fois réussi à faire passer mes fou-rires étouffés en éternuements et quintes de toux auprès de mes collègues – fichues allergies…^^

    Sinon, il est possible de raconter intelligemment comment les dieux du monde entier survivent aux Etats-Unis : je vous recommande American Gods de Neil Gaiman.

  21. Je trouve qur ta critique est vraiment débile franchement. Le fait que Percy Jackson ressemble fort à Harry Potter est qu’il est du même réalisateur, donc forcement il y a une ressemblance…

      • Ayant lu les HP et les Percy Jackson, il y a une certaine ressemblance entre les deux personnages. Cependant, Percy a toujours une mère vivante et n’est pas maltraité.

    • Heu…vous connaissez les mots « droit de dire ce que l’on pense »???Vraiment pas??je suis désolé,les gens en blanc vont bientôt arriver ,vous en faites pas…c’est ça,c’est ça,à bientôt ouais…

      • Ne vous fâchez pas. Cette brave personne est certainement soit un plaisantin, soit quelqu’un qui a oublié de regarder l’intitulé du blog. Insulter un Odieux Connard, c’est un peu redondant…

  22. Accusation sans preuve? Zeus serait donc la Hadopi des Dieux?
    – « Tu as volé la foudre, j’ai pas de preuve mais je sais que c’est toi ».
    – « Non, je n’ai rien volé ».
    – « De toute façon même si tu ne l’as pas volé, tu as un défaut de sécurisation. Anéfé bonsouaaar ».

    Sinon, le coup du « ramène mon protecteur, le pauvre, bloqué à faire des zoubis à la jolie Perséphone » m’a un peu fait penser à la blague des 3 gars sur une île déserte qui ont droit à un voeu chacun.

  23. Deux équipes qui se tapent sur la gueule dans le but de récupérer un étendard ennemi, c’est exactement le principe des champs de bataille dans WoW. En plus, étendard rouge pour la Horde, et bleu pour l’Alliance. En fait l’auteur était un geek, c’est ça?

    • Le scénariste est certes très fainéant dans son travail mais non, l’auteur n’est pas un geek. Dans le livre, c’est l’équipe d’Annabeth qui est face à l’équipe de Clarisse (fille d’Arès). L’étendard de chaque équipe représente la divinité parente des chefs d’équipe. Annabeth et ses frères et soeurs ont un étendard bleu décoré d’une chouette et d’une branche de laurier alors que celui de Clarisse et les siens est rouge (avec je ne sais plus trop quoi) pour représenter Arès. L’étendard change de couleur selon le parent de la personne qui l’attrape en premier. Luke (et Percy) étant dans l’équipe d’Annabeth et étant celui qui lui fait remporter la victoire, l’étendard passe au gris pour le Bungalow d’Hermès.

      D’une manière assez simple, je ne considère pas que « Percy Jackson et le voleur de foudre » soit une adaptation du roman de Rick Riordan. Ce serait comme dire que Star Wars est l’un des films Star Trek : Illogique et stupide. Cette critique est donc amplement méritée.

  24. J’aime beaucoup tes commentaires en dessous des images, je trouve que c’est totalement vrai. N’empêche, j’ai adoré les 4 premiers tomes. J’espère que tu les as aimé aussi.

    Je dois avouer que l’adaptation m’a décue. Le fait qu’ils le fassent partir de 17 ans, je trouve que ca enlève le « truc » qui fait qu’on a envie de lire ce livre.
    Ensuite, ce n’est que mon point de vue. J’espère que tu pourras me répondre. Au revoir.

  25. Perso, j’ai trouvé l’adaptation au cinéma désastreuse. Vraiment décevant. En revanche le livre j’ai adoré moi. Je trouve mieux que ce soit en partant de ses 12 ans jusqu’aux 16, que de 17 tout de suite. Ensuite, le coup de l’I-Phone pour tuer Méduse.. J’ai envie de dire « Mais LOL quoi !! » Il y a vraiment e réelles incohérences dans le film. le livre est plus sympas aussi. Bref, ce n’est que mon avis, et j’espère que tu auras apprécié(e) le livre quand même.J’espère que tu me répondras, au revoir ^^

  26. Juste comme ça parce que j’ai pas compris : Au final c’est même pas Percy qui l’avait volée cette foudre?

    C’est l’autre batardo de fils de Hadès.
    Et puis il l’avait bien la foudre !

    Mon dieu, je crois que ce film m’aurait vraiment rendu énervé.

    En revanche, les effets spéciaux m’ont l’air pas mal, non? Es-ce que le film est joli, malgré la pauvreté de son histoire?

  27. A part vérifier son maquillage avec le brillant de la pomme, elle doit pas foutre grand chose de son iPhone !

  28. Cela fait un certain temps que je lis votre blog, cher monsieur Connard, et je dois vous dire que J’ADORE ce que vous faites. Vos textes sont dotés d’une grande qualité littéraire, et vos critiques de films me font me rouler par terre de rire. Aussi, ayant visionné jusqu’au bout cette daube monumentale, je devais me dire que forcément, vous deviez en avoir fait une critique.

    C’est en tapant dans la barre de recherche qu’effectivement, je suis tombée dessus du premier coup, et que j’ai pu me régaler.

    Tout de même, je tiens à mettre au point un truc: ne mettez pas le réalisateur ET l’auteur dans le même sac. Le livre était bien écrit, bien expliqué, on apprenait même comment Athéna pouvait avoir des enfants alors qu’elle était censée être vierge et pourquoi les monstres apparaissaient alors qu’on les avait déjà tués une fois. Tout est dans les livres! Rien n’est mis à l’écart, l’écrivain en a pris bien garde.

    C’est pourquoi j’ai bêtement dépensé mon argent (pardon… Celui de mon père) pour aller voir ce que je croyais être une petite merveille (et encore c’est un peu exagéré, la gueule des acteurs m’ayant un peu rebutée). Quelle erreur! Je suis ressortie de la salle sur le point de pleurer. Le Percy du livre ne ressemblait pas à ce nase! Annabeth n’était pas une pétasse! Grover n’est pas un gros bof qui tient lieu de faire-valoir à son meilleur ami! Après, il fallait dire que j’ai passé le reste de mon après-midi dans la morosité la plus complète, et que je me suis précipitée sur le net pour écrire tout le bien du mal que je pensais de ce navet. Après cela, j’étais soulagée.

    Aussi, merci de m’avoir fait profiter de votre avis, cher monsieur Connard. Sur les quelques sites où je suis allée, j’ai été sidérée de voir qu’il y avait des gens qui avaient tout de même apprécié et même affirmé que cela « faisait travailler leurs connaissances en mythologie ». On ne peut tomber plus bas, à présent; On creuse vachement profond.

    Pour conclure, je dois appuyer sur un détail flagrant, que je m’étonne encore de m’apercevoir que personne ne l’a relevé (je ne sais pas si la formulation de cette phrase est correcte). Au début du film, n’était-il pas dit que l’éclair devait être rendu au solstice d’été? Alors, voilà le problème: comment se fait-il que Perséphone soit aux Enfers à cette époque de l’année? Dans la mythologie, elle était censée se trouver avec sa chère môman qui trop heureuse de la retrouver fait pleuvoir le beau temps et la canicule et fait pousser les fleurs. Étrange, non? Même une personne suffisamment cultivée pouvait s’apercevoir de cette erreur impardonnable, et personne ne l’a citée! Y avait-il une raison dans le film qui pouvait expliquer ça?

    Avec tout mon respect, monsieur Connard. Continuez comme ça, autrement, je suis avec attention votre merveilleux travail.

  29. Bravo pour ta critique humoristique du film, mais franchement, lis le livre, et tu verras qu’absolument TOUTES les incohérences relevées se transforment en une joli performance de la part de Rick Riordan (l’auteur) qui as réussi à allier la mythologie grecque avec notre époque désabusée du 21e siècle !

    Bien sur, certaines allusions (las vegas et Hollywood = MAL) sont vraiment peu subtiles et dérangeantes dans le livre et le film, mais à part ça, l’histoire de R.R est un bijou !
    Par contre, je ne sais pas ce que ce crétin de scénariste avait fumé le jour où il à écrit cette histoire !

    PS : Luke (du film) est idiot de changer de plan toutes les deux minutes, mais pas d’avoir donné la foudre à Percy, qui d’après tes descriptions, est le bouc-émissaire idéal !

    et aussi… si Zeus accuse Percy Jackson, c’est parce que c’est le fils d’un des trois plus puissants dieux (Zeus, Hadès et Poséidon) de l’olympe (enfin, Hadès pas vraiment, vu qu’il vit en paria dans son royaume des Enfers) et que les ces trois-là ont convenus de ne plus faire d’enfants demi-dieux avec des mortelles, car ils causaient trop de « dégâts » ( Hitler aurait été un fils d’Hadès, selon le livre) sur terre. Ajoute à cela le caractère soupe au lait des dieux et la rivalité qui existe entre les 3 frérots, et tu obtiens un prétexte idéal pour se faire la guerre. Il y a plein d’autres petits trucs comme ça, mais je te laisse le loisir de lire le livre pour ne pas tout dévoiler.

    re PS : Ta critique est bien, mais franchement, les petites vannes rascistes à deux balles, on aurait pu s’en passer (qu’est-ce qu’on s’en fout que Grover soit « black », d’ailleurs, juste en passant, c’est un métis !)

    BIsoux bisoux !

  30. Personnellement j’ai été vraiment déçue par le film. L’histoire est profondément débile et les dialogues sont pitoyables. Même un mollusque aurait pu faire mieux.
    Seulement je trouve qu’il est facile de critiquer ce film en citant  » l’auteur  » Ha ha, vous n’avez pas lu le livre à l’évidence. Je ne dis pas que c’est un chais d’oeuvre mais le récit est beaucoup mieux ficelé. Alors malgré le style de chacune de vos tournures de phrases, et l’humour que vous y investissez. Je considère qu’un avis simplement basé sur le film est dépourvu d’intérêt lorsqu’on se permet de porter atteinte à un livre que l’on n’a pas lu.

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  33. Je n’ai pas tout lu mais je ne pense pas que l’incohérence que j’ai relevée y soit…
    Que fait Perséphone dans les enfers en pleine été ???
    Selon le mythe, Perséphone est la fille de Déméter la déesse de l’agriculture et des moissons, quand sa fille est enlevée par Hadès, elle abandonne son rôle de déesse ce qui condamne les hommes a une famine et a une mort certaine, Zeus décide alors que pendant 6 mois de l’année Perséphone restera avec Hadès et pendant 6 autres mois retrouveras sa mère. Ce mythe explique entre autre l’été (Déméter est avec sa fille) et l’hiver (Perséphone est avec Hadès et sa mère se lamente sur son sort et bouffe des pâtisseries au lieu d’affronter ses problèmes de mères poules).
    Donc ! Problème ! Que fait Perséphone en pleine été chez Hadès ???

  34. En fait il manque pleins de trucs dans les films c’est à cause du réalisateur il s’est cru dans harry potter ! c’est tout ! mais lisez le livre vous verrez c’est pas du tout ça !!

  35. bien que extrêmement d’accord avec vous sur cette… comment dire… chose qui n’as de « film » que le nom.
    je dois dire que le livre est un poils mieux fait et un brin plus cohérent. Je suis assez choqué que R.R est accepté de vendre les droits du bouquin. toutes les incohérences du film ont une réponse dans le film. je vous invite donc à… ne pas le lire. il s’agit tout de même d’un livre pour ado…
    bien maintenant que j’ai rendue à César ce qui lui revient, je dois dire que votre blog est pour moi une véritable source d’inspirations.

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