Extrapolator

Qui êtes-vous, extrapolateurs ?

Pourquoi faites-vous cela ? N’avez-vous point d’autres hobbys ? Êtes-vous vraiment humains ? Pourquoi Arthur existe-t-il ? Voulez-vous un coup de batte ? Autant de questions qui, ces derniers temps, ne cessent de me hanter.

Longtemps, j’ai cru que ces créatures étaient des êtres qui ne vivaient qu’à la lumière des néons des galeries d’art, allant et venant au son traînant de leurs mocassins à glands frottant contre des parquets croulant sous le poids de l’ego de leurs visiteurs. Allant d’oeuvre en oeuvre, l’extrapolateur refuse de dire qu’il a pu se déplacer pour une réalisation et être déçue par celle-ci : il doit toujours trouver quelques qualités à ce qu’il a devant lui et, se prenant la tête dans la main en mimant l’air pensif, en commentant tant qu’il peut ce que l’artiste a selon lui voulu dire au travers de son oeuvre. Et de préférence, en trouvant plus à dire que son voisin, afin de passer pour plus savant que lui (c’est une sorte de concours de pets, si vous voulez, mais avec la bouche).

Mais non : après avoir trop longuement rôdé dans leurs galeries, ces êtres ont fini par s’en échapper, et s’attaquent désormais à une nouvelle cible : le 7e art (même si tout est relatif, ou alors il faut considérer Christian Clavier comme un artiste).

Car oui : les extrapolateurs, ce sont ces curieux personnages qui sont prêts à trouver formidables des films au scénario se foutant ouvertement de leur gueule, pour peu qu’ils puissent ainsi compléter eux-mêmes les zones de vide intersidéral du script en inventant des choses. Présenteriez-vous du gruyère à ces braves gens sous l’appellation de coulommiers qu’ils tenteraient de combler les trous du pauvre fromage à l’aide d’un fameux baratin, expliquant que tout cela est bien évidemment parfaitement normal, et qu’il faut se creuser un peu la tête pour le voir. Leur vendriez-vous une maison à laquelle il manquerait un mur qu’ils s’enthousiasmeraient pour le génie de ce nouveau système d’aération : oui, l’extrapolateur est tout simplement une sorte de gros pigeon, qui, lorsque l’on pointe du doigt l’arnaque dans laquelle il se débat, se complaît à roucouler fièrement qu’à l’endroit où nous voyons arnaque, il voit bien plus loin (remarquez, du coup, ces gens là sont très pratiques pour l’économie de notre pays).

Là où Borée ou Zéphyr ne trouveraient jamais assez de vent pour emplir autant de trous, les extrapolateurs, eux, rivalisent d’inventivité – et de mauvaise foi, domaine que je maîtrise quelque peu – pour tenter de combler chaque faille, chaque creux, chaque grand vide dans le scénario des oeuvres que l’on déroule sous leurs yeux.

Alors, braves gens, là où il y avait le point Ciné-Pipeau, consistant à expliquer à autrui qu’il n’a rien compris au film et doit donc retourner le voir, voici venir le point Ciné-Extrapolation, correspondant à la définition suivante :

Lors d’une conversation sur le cinéma, plus le temps passe, plus il y a de chances que quelqu’un commence à inventer des choses au hasard pour tenter de combler les trous dans le scénario d’un film pour essayer d’en remonter la qualité

Un exemple de voiture de ces êtres curieux : « ce ne sont pas des taches de rouille, c’est un choix esthétique »

Si cette définition fonctionne principalement pour les gens autour de vous correspondant au profil typique de l’extrapolateur présenté plus haut (et donc, que vous avez souvent envie de les gifler avec un objet adapté, comme par exemple, une table en chêne), sachez qu’il existe un moyen simple de reconnaître ces derniers, même s’ils tentent de se faire discrets, car le point Ciné-Extrapolation sort plus facilement quand vous parlez d’un film dans lequel réalité et monde imaginaire se confondent : rêves (Inception), illusions (Matrix), folie (Sucker Punch), bref. C’est un peu comme leur coller les yeux face à un stroboscope : ça les rend tout fous, ils se mettent à bondir dans tous les sens en bavant puis à raconter n’importe quoi (« J’adore Christine Boutin !« ), car pour le coup, sitôt que l’imaginaire est invoqué, pour eux, sky is the limit, comme on disait à bord de Challenger.

Qui n’a jamais entendu que « Nan mais attends, Inception tu vois, moi je pense qu’en fait, il y a encore un rêve dans un rêve dans un rêve« , que Matrix « Si ça se trouve, c’est encore une couche de la matrice » ou « Sucker Punch, en fait, c’est en réalité un rêve fait par un lama complètement défoncé au peyotl », parce que merde, attends, c’est trop fou, c’est des rêves/illusions/folies, on peut pas savoir la vérité !

Sur ce dernier exemple, j’exagère un peu. Mais personnellement, j’ai quand même eu la joie de lire des gens analyser Sucker Punch en hurlant au génie philosophique, quand je rappelle que le pitch est :

« Des meufs en mini-jupe tatanent des milliers de monstres en prenant des poses salaces avec de grosses armes« 

Mais nul doute que c’était plus profond que cela, et que Socrate et Kant sur les rives du Styx ont pleuré de bonheur en voyant autant de réflexion dans pareille oeuvre. Platon, par contre, non. Mais Platon, c’est parce qu’il en est encore à revisionner Fast & Furious, persuadé qu’en fait, tout cela est un incroyable recueil de pistes sur la nature humaine vue au travers d’un pot d’échappement.

Ainsi, l’imagination de nos amis de l’extrapolation est devenue si fertile ces dernières années, encouragée par des scénarios si vides qu’on y trouve plus de place pour s’inventer une histoire que pour l’intrigue originale, qu’ils en sont désormais arrivés à expliquer que l’équipe du film en sait moins qu’eux sur ce dernier. D’ailleurs, à les écouter, il n’y a pas grand monde qui en sait plus qu’eux, ce qui est toujours intéressant. On pourrait, histoire d’illustrer la chose, prendre quelques exemples :

Le dernier volet de La Planète des Singes, par exemple, où sans spoiler (il y a une catégorie pour ça), il y a un passage où, sans aucune raison, toute une armée de primates se lance à l’assaut d’un bâtiment où concrètement, elle n’a aucune raison d’aller (à part faire des trucs de singes, comme taper sur les vitres en gueulant, s’épouiller le roudoudou ou jouer avec son caca). A l’époque, les commentateurs les plus inspirés par l’acide coulant dans leurs veines n’avaient pas hésité à expliquer que :

  • C’est la preuve que les singes sont devenus intelligents : ils s’en prennent à des choses symboliques plutôt qu’utiles
  • C’est parce que le commandement échappe à l’un des singes au début, et que c’est donc pour ensuite mieux s’affirmer par rapport à ce chaos
  • C’est pour tendre une embuscade à l’un des employés du bâtiment afin de se venger de lui

Ce qui était bien gentil, jusqu’à ce que l’équipe du film explique avec bonheur dans divers médias que « Nan mais en fait, c’est parce qu’au début il y avait une autre intrigue avec une guenon, et que cette scène là était liée à cela, mais on a oublié de la retirer avec les autres scènes… et elle n’a plus aucun sens, du coup. » et le plus beau ? Ça n’a pas démonté les extrapolateurs fous, qui ont continué leur petit trip. « Les auteurs disent qu’ils ont fait une erreur, mais ils se trompent : ils l’ont fait exprès en fait et c’est parfaitement logique« .

« Hmmm hmmm. D’accord, vous avez raison, tout cela est très cohérent. Maintenant, parlez-moi de vos parents : avez-vous envie de les tuer ? »

Pour faire simple, l’extrapolateur, c’est quand même un peu quelqu’un qui vous improvise des fanfictions à volonté, mais jamais de qualité (je crois que je viens de faire une lapalissade, mais passons).

Sur Prométhéus, donc, les spéculations vont aussi bon train, certains défendant jusqu’au moindre détail (je salue le lecteur qui m’a expliqué que le sas entrouvert au début du film juste pour qu’un personnage puisse en mater discrètement un second en train de faire des pompes, c’était une programmation volontaire car c’est connu, dans l’espace, on adore utiliser des sas de sécurité ni ouverts, ni fermés pour exhiber ses petits muscles en faisant son sport) ; or, pour le coup, quelques journalistes s’en sont émus et sont allés poser des questions sur les curieux montages et trous du film, obtenant pour courageuses réponses :

  • « Le montage, c’est Ridley, et rien que Ridley, on y est pour rien »
  • « Ridley avait une nouvelle idée par jour : ça se sent dans le film »
  • « Tous les choix sont ceux de Ridley »

Bref, les rats quittent le navire, chargeant tout sur le dos de leur chef, conscient que là, quand même, ils ont un peu fait n’importe quoi dans le cadre de ce film. Mais là encore, ça n’empêche pas toute une troupe de fameux cinéphiles de venir expliquer que non non, tout est parfait et peut-être parfaitement expliqué, parce que comprenez-vous, les trucs qui manquent, ce sont des « pistes pour notre imagination« . Voire « Vivement le Blue-Ray, qu’on ait les réponses à nos questions » : je sais pas vous, mais moi, quand je paie pour un truc, je demande à ce qu’il tienne debout, pas à devoir payer une deuxième fois pour qu’il soit complet. Mais j’imagine que c’est déjà assez complexe.

De toute manière, petits baratineurs, on ne la fait pas à un vieux cabotin : permettez-moi de vous expliquer la différence entre « Une piste » et « Du rien« .

Mettons : Jean-Jacques, quelconque personnage, est en train d’explorer des ruines dont il se méfie car réputées être gardées par de terribles gardes sauvages descendant des anciens habitants de la cité ; n’écoutant que son courage, il décide d’entrer dans les restes d’un temple, que certains prétendent hanté. Quelques jours plus tard, une nouvelle expédition partie à sa recherche retrouve Jean-Jacques contre un mur de l’intérieur du temple, vaguement mort, et sans que l’on sache ce qui lui est précisément arrivé.

Il y a des pistes : les gardiens, les fantômes du temple ou que sais-je ; une légère brume couvre cette partie de l’intrigue afin de la nimber d’une aura de mystère, mais des pistes en partent pour que chacun puisse se faire son idée, et pourquoi pas, se stranguler en soirée sur la meilleure piste à suivre.

Après, si ce procédé est utilisé en boucle, ce n’est plus une légère brume, c’est un brouillard complet, et donc, il n’y a plus rien à voir : on parle donc d’effet Lost.

Vous aimez disserter sur du rien ? Vous aimerez Lost.

Maintenant à l’inverse, prenons : Jean-Jacques, quelconque personnage, est en train d’explorer des ruines dont il se méfie car… pouf, fin de la scène. Quelques jours plus tard, une nouvelle expédition partie à sa recherche s’installe dans les ruines sans inspecter quoi que ce soit et entame une partie de beach volley.

On ne finit pas ce que l’on commence, on raconte du vent et on ne se soucie pas vraiment de ce que l’on raconte : on peut donc parler de film raté. Ou de film de Nicolas Cage pour ceux qui n’auraient pas leur dictionnaire des synonymes sur les genoux.

Le problème principal étant donc que l’extrapolateur n’arrive pas à faire la différence entre les deux, et se contente, quoiqu’il arrive, d’inventer les scènes manquantes à ces films pour tenter de s’inventer une bonne séance. Nul doute que pareille imagination doit fortement les aider lors des passages les plus solitaires de leur vie.

Alors, vraiment, lecteurs, lectrices, n’hésitez plus : allez de par le net et vos soirées croiser ces gens qui, au nom d’une imagination débordante, défendent par eux-mêmes les scripts les plus pourris et mal montés insultant toute forme d’intelligence (et de vie), insistant pour que l’on continue à leur en donner encore et encore ; et à chaque fois que vous en trouvez-un, au nom de tout ce qui est juste et bon, à savoir principalement moi :

Giflez-les très fort.

N’ayez aucune inquiétude s’ils ne comprennent pas d’où ça vient et que vous ne leur expliquez pas : de par leur propre nature, ils s’inventeront un scénario dans lequel ils l’avaient bien mérité.

Et pour une fois, ils auront raison, alors pourquoi s’en priver ?

200 réponses à “Extrapolator

  1. Coquille dans le paragraphe sous la première image : c’est « adapté », et non « adapter ».
    Et sinon merci pour l’article :)

    • zut j’allais le dire !
      du coup, y a plus rien à remplir pour en faire du coulommiers…
      donc, on peut raisonnablement affirmer que le gruyère est du coulommiers !

    • Je plussoie. Il s’agit de l’emmental. Mais pour le reste, notre Odieux Camarade a vu juste (en fait la plupart d’entre nous cogite un peu comme ça, mais quand certains se lâchent complètement, c’est vrai qu’on voyage^^).

      • Certes, mais pas aussi gros que dans l’Emmenthal -suisse- ou l’emmental -français, lui, dont cause « l’air de rien ». Vous ne vous y connaissez pas tant en fromage que vous voulez le faire croire…

  2. J’ai adoré extrapoler sur Evangelion,…un tel vide n’a malheureusement jamais autant été creusé (même si beaucoup s’y sont essayé)

    • Idem, je vais d’ailleurs en poser une ici.

      Evangelion s’est fait pourrir à cause de sa fin petit budget où on pouvait littéralement voir le staff s’enfuir, mais j’ai décidé de considérer les derniers épisodes comme une partie du film de fin, passant ainsi le WTF dû à une coupure budgétaire comme une explication au fait que le héros, poussé au suicide par son père dans le cadre d’un plan foireux pour manipuler une biomachine quantique pensante afin de ressusciter son plan cul régulier et accessoirement faire un doigt aux illuminatis, ne soit pas transformé en jus de carotte(l’unique composant de toute vie sur terre) à la fin, la rouquine ne le devant qu’à son ascendance chuck norrisienne.
      Pour les nouveaux films, là, il faut par contre pousser encore plus loin et recourir à des trucs plus ésotériques, comme les doujins.
      En bon extrapolateur, je ne me baserais pas sur les trucs publiés, issus d’EroGames dont le principal intérêt est la bouillie de pixels vaguement animée représentant la victoire. çaytro mainstream tavu.
      non, je me base plutôt sur les deux seules séries qui n’ont jamais quitté le japon en dehors du tipiakage et qui reprenaient l’idée que dans le délire du héros shooté à la carotte, il y avait des univers imbriqués issus de lui et des gens qu’il a tué.
      Et donc, les shonen que j’ai sélectionné racontent ceux du héros et de son père.
      Avec ça, on finit l’extrapolation en disant que tout ceci démontre que les films raconte l’univers de la tafiole qui draguait le héros(ou de le tuer, ou de le faire se tuer, je sais plus).

  3. Peut être est-ce la version cinématographique de « Mieux vaut ne rien dire et passer pour un con que de l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet. ».

  4. Ah ah ! Cela me fait penser à mon commentaire sur les Avengers en moulant, du même Odieux : j’expliquais qu’il était impossiblepour Iron Man de pousser une hélice en ROTATION, car la force centrifuge le pousserait sur le côté. Or un ami internaute m’a gentiment fait remarquer que, (je cite de tête) : mais de toute façon, c’est Tony Stark, l’un des hommes les plus intelligents du monde, il a donc forcément trouvé une solution à ce problème !

    Oui mais…heu…comment dire…non ! Je pense que la réponse la plus probable est que les scénaristes se contrebalance que les lois de la physique soient à ce point bafoué !

    Il en va de même pour la « force » dans les Stars Wars qui explique à peu près tout.

      • Vient rejoindre le côté obscur de l’ATP, et toi aussi, soulève des objets en faisant un bruit de ventilateur défaillant ! Craignez les mitochondries démoniaques, pauvres mortels!

    • alors vous, vous voyez un porte avion qui décolle, ca vous semble normal, mais alors qu’iron man tourne en rond, ca, ca vous choque?!! Les films de super héros ont par définition aboli des lois de la physique, et c’est pas plus mal, sinon, qu’est ce qu’on se ferait chier…

      (perso, qu’iron man tourne en rond, ca m’avait pas choqué (il suffit qu’il oriente un peu sa jambe extérieure…) mais alors la scène finale où il est dans l’espace, et qu’il… »tombe », ca, c’est fort!…enfin bon, on est quand même très très TRES loin des supers sauts de John Carter, qui eux, par contre, m’ont VRAIMENT vendu du rêve pendant tout le film…)

    • J’approuve armleb, s’il fallait que tous les films respectent la moindre loi de physique, on n’aurait pas dix pour cent des films qu’on a aujourd’hui. Sinon allez regarder de la hard SF, et vous reviendrez aux films « incohérents » en pleurant que c’était trop compliqué.

    • Lol. Star Wars, un film dont la Force explique à peu près tout ? C’est comme ça que se fait un film intéressant : en réinventant les règles du monde, par un geste créateur du cinéaste.
      Après je ne nie pas qu’il y a de très bons films réalistes, et notamment des thrillers, mais Star Wars, une daube dont je porte un T-Shirt qui a bercé mon enfance au moment où j’écris ces lignes ? Faut pas déconner non plus, retourne lire Dix Petits Nègres et fais pas chier.

      Ca, c’était pour Star Wars. En revanche, je te plussoie pour les Avengers : il est ancré dans le monde réel, la plupart des défis naissent du réalisme du film malgré les pouvoirs des super-héros auxquels on trouve une explication rationnelle. Est-ce la force du film ou le fatalisme de la machine Marvel, laquelle est prête à pourrir ses oeuvres pour nous pomper notre fric ? En tout cas, ce réalisme se révèle dans X-Men : Le Commencement, où les super-héros prennent part à la guerre froide…
      La déformation d’une loi physique est donc problématique, car elle nuit au cadre réaliste. Mais en est-ce vraiment une ? Je n’ai pas vu le film, mais s’il n’est pas question d’intelligence là-dedans (de toute façon, Tony Spark n’est pas l’homme le plus intelligent du monde bande de teubés, c’est moi), il n’a qu’à activer des réacteurs latéraux pour contrebalancer la force, non ?

      • cher Ultraschallgerät, je pense avoir froissé l’enfant qui sommeil en toi en critiquant Star Wars, mais ce qui effectivement, comme j’en attente à tes souvenirs enfantins, ne te rend pas très objectif à mon sens.

        Tout d’abord, entre parenthèse : « les dix petits nègres »? Nous parlons d’incohérence scénaristiques, que vient tu nous pondre cet ouvrage (au demeurant excellent) ici? La preuve par l’exemple de l’incohérence? Et reste poli je te pris, j’ose nous croire assez civiliser pour parler sans utiliser le mot « chier ».

        Il faut distinguer deux choses : les règles créées par un auteur pour son nouveau monde (heureusement, il faut de l’inventivité), et la cohérence qu’à l’auteur avec son propre univers. Par exemple, Games of Thrones voit arriver des zombies cotoyer des zombis, ce n’est pas choquant car cela a été inclus dans l’univers de l’auteur. Il y a création d’un univers.

        Mais que Anakin trouve la salle contrôlant le vaisseau centrale uniquement grâce à la force (merci Odieux Connard, je m’inspire de ton propre article en disant cela), ça sent plus la ficelle scénaristique. Par contre le principe de la force reste une excellente trouvaille de George Lucas, la n’est pas le problème

        En fait, c’est cela : n’oublions pas que la création d’un scénario n’est pas une science exacte et dépend de nombreux facteurs : notamment les impératifs budgétaires, la pression des producteurs, etc. Ainsi, des fois, il y a des coupures illogiques. Il serait simple de dire « là il y a un défaut », au lieu de vouloir interpréter forcément cette erreur d’un point de vue scénariste.

        Franchement, ça se « sent », dans une histoire, quand il y a une facilité dans le scénario non?

      • Hum oui, je suis d’accord avec toi sur ce point. Désolé d’avoir été agressif, mais se faire attaquer, de nuit, par des filles déchaînées qui veulent vous couvrir de mousse à raser (mais où sont-elles allées la trouver ??), ça fait un choc et il est dur de se rendormir après.
        Bien sûr, il y a des contraintes matérielles, de budget, mais je trouve que le fait qu’Anakin trouve la salle centrale grâce à la Force (film que je n’ai pas vu entre parenthèses (même si vous vous en foutez tous royalement, je n’ai vu que les IV-V-VI-I dans le home-cinéma de mon ex-beau-père, je ne m’appuie donc que sur ton post), ça rajoute au côté magique de la chose, non ? La Force guide l’intuition des Jedis, il me paraît donc logique qu’elle, omnisciente et partisane du favoritisme, lui parle et l’aide dans sa quête.
        Il est évidente qu’il y a des contraintes matérielles et que le réalisateur du film, aussi génial soit-il, n’est pas tout-puissant : il a des obligations et des contraintes budgétaires. Il ne faut pas non plus oublier que George Lucas n’avait que 3 épisodes pour faire une préquelle cohérente à l’univers de Star Wars IV et qu’il ne pouvait pas consacrer la moitié d’un épisode à l’exploration d’un vaisseau tandis qu’il avait une République à créer.

      • « le principe de la force reste une excellente trouvaille de George Lucas » ???
        Euh non, c’est complètement pompé sur le Qi (Chi) chinois !

    • Euh la force centrifuge, c’est hyper dangereux, c’est pour ça que j’ai jamais réussi à pousser un tourniquet. Franchement si le scénariste avait le temps de faire un plan pour expliquer que Iron Man contre la force centrifuge avec ses réacteurs latéraux c’est que le reste du film est déjà parfait (ce qui n’est évidemment pas le cas ici).
      Il faut penser qu’il y a quand même des informations qui servent à rien (exemple: les personnage ne vont jamais aux toilettes (sauf quand il y a un T-rex dans le coin) et heureusement, sinon on se ferait chier).

      • FAUX ! Dans Iron Man, premier du nom, le personnage éponyme urine dans son armure avant que sa secrétaire vienne le chercher.

      • Sauf que c’est dans le deuxième opus où Tony Stark pisse dans son armure High-tech

    • Je ne comprend pas cette interrogation… Qu’y a-t-il de plus compliqué dans le fait de compenser la force centrifuge en poussant un objet qu’en tournant en rond ?
      Assurément, je dirais qu’au contraire, l’ingénieur qui ne prend pas ses précaution pour permettre la compensation d’une telle force risque fort de voir son appareil se cracher dans les plus brefs délais.

  5. D’ailleurs, on pourrait comparer cela aux personnes qui s’échinent à trouver un sens profond dans l’art moderne et abstrait (voir les deux en même, soyons fous) : « oh regarde, une pomme en décomposition ! L’artiste a surement voulu signifier la chute probable du capitalisme boursier qui va tout autant moisir »

    La nature a horreur du vide, certes, mais il vaut néanmoins mieux s’éloigner des trous noirs, que ceux ci soient physiques ou scénaristiques !

    • alors, là (je veux pas m’acharner) mais je dis non! Critiquer une intrigue parce qu’elle est plus que bancale, ok. Mais remettre en question la sensibilité ou l’expression d’un artiste parce qu’on ne la comprend pas ou alors que notre sensibilité est différente, ca n’a absolument RIEN A VOIR!! Il faut pas tout mélanger…(l’intro d’OD est d’ailleurs plus que critiquable à ce sujet..). Il ne s’agit pas d’INVENTER quoi que ce soit, comme ceux qui n’y connaissent rien à l’oeuvre d’un artiste contemporain très (trop) avant-gardiste peuvent s’amuser à le faie (et partir alors dans des délire absolument farfelu), il s’agit de comprendre simplement ce que l’artiste à voulu dire, et si l’on ne le comprend pas, soit on lui demande, soit on passe son chemin. Et si même après lui avoir demandé on ne comprends toujours pas, ben c’est normal, c’est de l’art, et si tout le monde était sensible aux même choses, ca se saurait.

      • Ah donc, si on ne comprend pas une œuvre, il suffit au créateur de rétorqué « C’EST DE L’ART! », pour que l’on finisse « ah oui, vous avez complètement raison, je m’en vais passer mon chemin ».
        Comme le disais Mr O.C. dans un article différent, si l’auteur passe plus de temps à expliquer son œuvre que nous à l’admirer, alors c’est raté.
        Et dernière question: que représente pour vous un grillage posé verticalement dans une salle de Versaille, auquel on aura coller des bouées coin-coin? Si vous pouvez faire la lumière sur le degré de compréhension que l’auteur à voulu faire passé, je vous en serez reconnaissant, car après 4 années, je n’ai toujours pas compris.

      • Je suis assez d’accord avec Amanalat: il y a effectivement de l’art moderne qui n’a aucune visée représentative, et ça reste de l’art. Là où le bat blesse, c’est quand on on essaie de trouver une interprétation là où il n’y a strictement rien (exemple de de Staël en peinture).
        Par contre, armleb, ce que vous dites me paraît juste, mais non adapté au commentaire d’Amanalat, que j’ai interprété comme les quelques lignes du début de mon post, mais je peux me tromper.

        Seb, par contre ça me paraît presque hors-sujet. Et je voudrais réagir sur un point: oui, on passe son chemin. Car si l’on ne comprend pas, que faire d’autre? Ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas que ce n’est pas de l’art. Et pour la fin de votre post, la réponse est dans le début du mien: pourquoi chercher à comprendre quelque chose? Il n’y a peut-être rien.

      • Une pomme en décomposition, ça reste facile à analyser en connaissant la vie et l’expérience de l’artiste, donc go Wikipédia si vous comprenez pas.
        Keith Haring par exemple, vous n’allez quand même pas me dire que ses tableaux sont farfelus et ne veulent rien dire ? Si c’est le cas, alors vous n’êtes pas des moutons qui suivent la mode et vous avez un esprit critique, c’est bien. Mais si vous n’avez aucune sensibilité, aucune faculté d’analyse, je peux rien y faire, désolé.
        Tout comme on se relit avant de poster, on réfléchit avant de parler et de critiquer. Si en plus vous écrivez cela, vous avez tout votre temps et pas une excuse.

      • Un art où on doit expliquer pourquoi c’est beau n’est plus un art, c’est de la masturbation intellectuelle.
        La beauté d’un art doit parler d’elle même à une personne. Je lui colle un pain au premier qui vient me dire « mais si, tu n’as pas compris ».

      • Un artiste s’exprime dans son œuvre, alors essayer d’interpréter son travail avec notre propre imagination est totalement inutile. Si on ne le comprend pas, l’artiste lui il en a rien à carrer !! Il a juste posé sur son support ce qu’il avait envie d’exprimer !

        En Art on ne parle pas de beauté. L’art n’est pas faire du beau et personne n’est vraiment capable de définir « Beau ».

        Dans l’Art moderne, les dieux que sont Matisse, Picasso, Dali, et autre Kandinsky, se sont juste un peu plus creuser la tête pour faire en sorte que l’Art soit moins représentatif de la réalité et ne soit pas qu’une simple mimèsis. Ils ont inventé des concept !

        Lorsqu’on critique l’Art Moderne parce qu’on le comprend pas ce n’est pas un problème de sensibilité (ou alors peut être mais avec ces gens la, c’est même pas la peine de parler d’Art) mais tout simplement un problème d’ignorance. Donc je dis à tous les critiques d’Art moderne : « Tous les grands artistes modernes ont un jour expliqué leurs concepts. Allez vous renseigner à la bibliothèque ou sur le net (pas wikipédia s’il vous plait !!!!) et vous verrez leurs œuvres sous un autre angle. »

        Sinon si ça ne vous intéresse pas, passez votre chemin mais dans ce cas, ne critiquez pas !

      • @ Dos d’âne: tu nous dit: « Sinon si ça ne vous intéresse pas, passez votre chemin mais dans ce cas, ne critiquez pas ! »
        C’est un peu comme quand il faut être ingénieur pour dire non au nucléaire!

        Tout se discute, tout se critique, partout, toujours et c’est normal.
        L’art a immanquablement deux facettes que sont sa production et sa consommation avec toutes les distorsions possibles offertes aux intentions de l’auteur ainsi qu’aux interprétations de son publique.

    • Un de mes frères ayant fait une école d’art, il a apprit toutes les techniques pour devenir célèbre et se faire du fric là dedans (en faisant semblant que ce que l’on fait a de la valeur) :
      – Tordez 3 fils de fer et envoyez cette « œuvre » à un musée d’art contenpourien. Ils sont obligés d’accepter les dons quand ils sont , même s’ils ne sont pas obligés de les mettre en exposition parce que même le conservateur trouve que c’est une sombre merde sans valeur
      – Retordez 3 bout de fil de fer et envoyez cette nouvelle « œuvre » à un autre musée (disons le Louvre, nous le valons bien). Recommencez cette étape avec tous les musées que vous pourrez trouver du moment qu’ils aient un nom classe (Louvre, Musée Jean François Copé, etc)
      – Demandez un coup de piston pour trouver une salle d’exposition à une de vos relation, et faîtes savoir que vous avez des œuvres aux Louvre, et à tout plein de musées aux noms tous plus enchanteurs pour les oreilles des gens qui veulent faire semblant d’être cultivés.
      – Donnez quelques invitations à des extrapolateurs, voir demandez à quelques complices de faire semblant de trouver tout cela incroyablement intéressant et plein de sens devant les pigeons potentiels.
      – Vendez une de vos œuvres à un ami (la peau du cul, plus c’est cher, plus vous êtes doués), et remboursez lui en cachette parce que même lui (surtout lui) sait que c’est une merde sans valeur (votre talent fait même décroitre le prix du matériaux), et faites savoir au plus de monde possible « qu’un esthète a fait l’acquisition de l’une de vos oeuvres pour la somme de XXX euros » (vous êtes un artiste montant, attendez quelques temps avant de mettre des prix à 4 chiffres)
      – Devenez amis avec un maire de la ville X afin de devenir l’artiste officiel de X. Tous les artistes officiels des villes de France sont des connaissances des élus locaux… donc affutez votre langue, vous allez devoir lécher des culs pour y arriver, en visant d’abord les petites villes car il y moins d’argent à se faire, donc moins de concurrence. accrochez vous! Il y a beaucoup de charlatans, mais très peu d’élus. Et servez vous de votre statut comme gage de votre talent.
      – Prétendez que vous avez des intentions qui ne sont pas du tout financières. Si vous faîtes des œuvres (chiez dans une boite de conserve) pour la modique somme de 10 000 euros, ce n’est pas pour gagner de l’argent, c’est pour l’art ! (pourquoi vous ne faites que des dons aux musées au début de votre carrière mais plus dès qu’un de vos étrons vaut plus cher que le rein d’un roumain, ça, c’est un mystère…)
      – Gardez en tête que les artistes réellement avant-gardistes ont quasiment toujours été reconnus après leur mort, donc soyez le officiellement, mais ne faîtes que copier le style carte-bancairiste de vos concurrents qui gagnent le plus… quand je parle de style, je veux dire style artistique, mais surtout du style publicitaire.

      La valeur de vos fils de fer sera proportionnelle à la valeur de votre art le plus noble : l’art social ! (même si vous avez d’autres intentions que de gagnez le plus de sous possible en faisant le moins d’efforts possibles)

      Il y a des artistes, des vrais, honnêtes, intègres, et qui ont des intentions profondes (hors de votre anus), mais, plus un domaine charrie du fric, plus il attire les personnes qui veulent s’en faire. Et comme vous êtes des adultes maintenant, et que le commentaire est assez long pour atteindre le point godwin, vous devez savoir que l’honnêteté perd 90% du temps face aux mensonges et à la mauvaise fois, je vous rappelle qui d’Hitler ou des Juifs a eu raison à propos du Reichstag.

      L’ISF est un bon indicateur de l’intention de l’artiste.

      • Ah, le cynisme, réponse à toutes les questions : ce serait tellement plus simple!
        Et avec ses bonnes idées votre frère est-il devenu riche et célèbre?

      • C’est vrai, d’où l’intérêt de connaître l’artiste, voire de discuter de lui pour saisir le sens, du moins la profondeur du sens de ses oeuvres.

      • J’ai mis musée d’art contemporain parce que tordre 3 bouts de fils de fer ne demande pas de talent ni de savoir faire. Pour peu qu’il soit ferronnier d’art, vitrailliste, tapissier, ou restaurateur de n’importe quel domaine artistique, ça demande des compétences et du savoir faire pour que l’œuvre restaurée ressemble à l’originale.
        Et puis savoir comment braquer une petite vieille ne vous oblige pas à le faire, parce que vous pouvez être honnête. Donc non, il n’est pas riche et célèbre (vous connaissez seulement un restaurateur de peinture célèbre? avant d’être allé cherché sur google bien entendu… ou bien un ferronnier d’art? ou un vitrailliste?).
        Et puis pour la remarque sur le cynisme, les arts qui demandent du talent et du savoir faire n’attirent pas les connards intéressé par du fric facile… donc, dire que l’art contemporain est rempli de renards aux dents longues, ce n’est pas du cynisme, c’est de la logique (tout comme il y a plus de connards en politique qu’à médecin sans frontière, même s’il n’y a pas que ça). Rabaisser un commentaire en le taxant de cynisme parce qu’on a pas de meilleurs arguments, c’est très efficace, et ça marche souvent. Vous devriez faire gourou d’une secte (là, c’est cynique! comme la question de votre commentaire, cher Al de mon coeur)

      • C’est pas une critique négative que de dire que c’est cynique. Ça l’est, c’est tout.
        Honnêtement, je ne pense pas qu’être prêt à tout pour être riche et célèbre soit plus proche du tempérament de connard que de celui d’ambitieux…

      • D’ailleurs, tant que j’y suis, il me semble que quelqu’un a dit que « Le cynisme est le terme employé par les optimistes pour décrire l’insoutenable réalité », ou un truc comme ça.
        Sad but true !

      • « Cynisme, n.m : Attitude consistant à exprimer sans ménagement des sentiments, des opinions contraires à la morale reçue, par désabusement, refus d’hypocrisie ou volonté de provocation ».
        Le cynisme certes comprend l’idée de dévoiler une vérité – une forme de lucidité, si on veut – mais aussi une envie de provocation. C’est exactement ce dont il était question, et c’est un fait.
        Je croise tant d’avis cyniques qui se croient supérieurement lucides et plus malins que le commun des mortels, en enchaînant les raisonnements à l’emporte-pièce, que je me demande comment il n’y a pas plus de rois du monde.
        (et ça c’est de l’ironie, c’est comme ça qu’on l’appelle)

  6. Très bon article !

    Ça me rappelle les « analyses de texte » au collège, quand les profs de français nous expliquaient les soit-disant intentions de l’auteur, le sens qu’il voulait faire passer dans chacun des mots du texte, décortiqués inlassablement jusqu’à la moindre virgule…
    Un jour une prof nous avait sorti tout un délire à propos d’Antigone, interprétation basé sur l’âge qu’elle donnait au personnage… Manque de bol, je lui ai fait remarquer un élément du livre qui démontait toute sa théorie. Elle s’est énervée et m’a dit qu’il s’agissait forcément d’une erreur d’impression !

  7. L’Extrapolateur ultime, que dis-je, le Chuck Norris de l’Extrapolateur (avec un grand E) c’est quand même le fan de Lost qui a réussi à tout expliquer de manière Parfaitement logique (avec un gros P).

    • Y a pas de majuscules aux adverbes ni aux adjectifs…
      Lost est lourdement critiqué car c’est un film qui a eu du succès et dont ils ont inventé la suite au fur-et-à-mesure pour se faire un maximum de fric.

  8. Tout à fait d’accord sur ce point, pour revenir sur Prometheus, qui m’a bien déçu par bien des aspects. Bon c’est comme ça, un film on peut pas l’essayer avant de le regarder à moins d’être un méchant pirate qui aime la qualité pourrie.

    Mais je me plais à espérer une meilleure version en DVD, car , si on reste sur les films de Ridley Scott, il faut se souvenir que Blade Runner à sa sortie au ciné avait été amputé et monté d’une façon assez honteuse, ce qui le transformait en vulgaire film d’action, voulu par la production de l’époque. La version director’s cut a corrigé le tout en restituant le montage original, il me semble ? Cela a été le cas sur pas mal de ses autres films.

    C’est aussi stratégie marketing du genre, on vous montre un film pas fini, on vous fait revenir pour une version spéciale avec 10mn en plus (cf Avatar) et vous vous faites entuber. Ce type de film attendu par pas mal de fans s’y prête totalement.

    Personnellement, ça marche sur moi, les enfoirés ont réussi à me créer une frustration en me proposant un univers graphique assez attirant, même si il n’a pas le standing de celui de Giger. Quelque chose qui me fait dire : « je demande à voir quelque chose de plus complet ». Pauvres de nous !

  9. tu oublies de citer l’exemple de « Drive ». Notamment quand une crétine te sort l’argument qui tue: « ouais mais non en fait rien que la présence de Ryan comble les vides dans les dialogues »

    • Tu veux une corde ? Je te pousse même le tabouret si tu veux ; en effet, la présence de l’acteur suffit à combler les vides, cela s’appelle le langage non-verbale. Un truc qu’il est bon de comprendre si tu as l’intention de te marier un jour.

      • Non-verbal*. Finalement, je vais garder la corde pour moi… T_T’

      • Bonne idée ultrashleu, la corde. Sinon essaie le langage non verbal dans tes comm, vu les non sens hautains que tu sors à la chaine.

      • Au risque de perdre du crédit, j’ai été sur Pokemontrash pendant un certain temps et je m’excuse de mon agressivité. Le pire c’est que je ne suis absolument pas comme ça IRL, mais passons –‘.
        Mes messages, des non-sens ? A l’inverse de certains articles de OC, si la forme n’y est pas, le fond ne semble pas totalement incohérent aux yeux de gens ayant probablement plus d’expérience, une meilleure expérience que toi du web.
        Je maintiens pour la corde et le langage non-verbal ; il n’y a pas plus hautain que celui qui, pour commencer, appelle quelqu’un par un diminutif et qui retourne des figures de styles de sa composition contre lui.

  10. Ca existe aussi pour les jeux vidéos, il y a des gens qui essayent de m’expliquer pendant des pages et des pages que le scénario de Starcraft II (excellent jeu par ailleurs) est parfaitement cohérent, et qu’entre autres, il est bien normal de ne rien faire en découvrant que son numéro 2 « échappé de prison » a dans son armure qu’il refuse de retirer un appareil capable de le tuer sur commande. C’est que vous comprenez, « le héros veut garder les traitres potentiels près de lui ».

    Dommage que l’anonymat des forums empêche de faire justice.

    • Bien vrai, mais ça reste difficile d’écrire un scenario sans coquilles, pour ce cas il faut en plus prendre en compte le passif des deux protagonistes (dette de Raynor, situation de leur rencontre (je te conseille de te degoter « Les diables du ciel » excellent bouquin) )
      niveau Jeuxvidéo la plus grosse balle qu’on aie pu se tirer dans le pied a ce jour reste la fin de ME3 ou les Extrapolateur s’y sont donné à coeur joie alors même que l’équipe de développement a fini par décidé de refaire une fin…

  11. En même temps, vu le prix des places de ciné (+ supplément 3D-qui-fait-mal-aux-yeux), il est normal que certains essayent de s’auto convaincre que le film est un chef-d’oeuvre et qu’ils n’ont pas jeté leur argent par les fenêtres, pour la n-ième fois.

  12. Pour la remarque sur le fromage, on parlerait plutôt d’emmental, effectivement. Sinon, je pense que nos extrapolateurs sont fans de ce paradoxe :
    Plus il y a de fromage, plus il y a de trous ;
    or plus il y a de trous, moins il y a de fromage ;
    donc plus il y a de fromage, moins il y a de fromage.

    • Désolé mais ça n’a rien d’un paradoxe. Le deuxième point (plus il y a de trous moins il y a de fromage) serait vrai si seule la surface vide (avec les trous) augmentait.
      Or il est dit dans la première phrase que PLUS IL Y A DE FROMAGE plus il y a de trous.
      Mais j’arrete les marivaudages pour dire que décidément, l’auteur des articles de ce site est un odieux connard. Je peux affirmer que ça m’a aidé à développer mon regard critique, tout particulièrement pour ce qui est des films.

  13. Si je suis assez d’accord avec les exemples proposés je pense quand même que le propre d’une oeuvre réussie voire d’une grande oeuvre sera presque toujours un discours qui ne s’arrête pas purement à l’oeuvre elle-même et donc de toujours laisser un minimum de champ libre à l’extrapolation, la rêverie, l’interprétation.
    Mais si c’est le propre de toute oeuvre complexe il est certain que ça peut aussi être le cas d’oeuvre médiocre qui se servent de cela comme cache misère.
    Reste que la poésie sans extrapolation serait morte, de même l’utilisation du hasard pour créer du sens au-delà de ce que l’artiste a pu penser lui-même. Apolinaire qui supprime après coup la ponctuation dans Alcools c’est un peu ça.
    Mais évidemment votre article n’a pas pour but d’être sérieux ou premier degré, néanmoins généralement je n’aime pas la tendance assez actuelle aussi malgré tout à vouloir rendre tout clair, montré, explicité, jugé qui revient à prendre le spectateur pour un veau qu’il faut bien prendre par la main et à qui il faut tout bien expliquer en surlignant bien ce que l’on veut qu’il pense.

    • Arf, je me suis fait devancer.
      Oui, c’est tout à fait ça : aujourd’hui on a tendance à tout vouloir expliquer sans laisser le plaisir au spectateur de spéculer (parfois à l’excès) sur les zones d’ombres.
      On prend les gens pour des cons donc on leur sert des films de cons.
      C’est pourquoi Prometheus est une bouse car (entre autres) trop « révélateur » et explicatif et qu’Alien restera génial (notamment) par le mystère qui entoure l’histoire.

      • Devancé, mais de très peu il semblerait!
        Forcément d’accord, et même si Sucker Punch n’est certainement pas du niveau d’Inception, ce qui m’a déplu chez ce dernier c’est que j’avais souvent l’impression d’un complexité assez artificielle. On voit que volontairement ils ont voulu créer une oeuvre biscornue propre à permettre les débats entre spectateurs mais je trouvais que cette complexité était quand même purement « technique », sans vraiment de fond et un peu too much, un peu comme quand on écoute certains trucs de rock progressifs « ok ok pourquoi pas, mais est-ce que les mecs sont vraiment obligés de se branler à ce point sur leur instru »?
        Matrix, le concept de base était sympa, le premier volet se laisse voir mais le reste est quand même aussi vraiment chiant…

      • En effet, c’est la grande force de certains MMORPG : l’addictivité peut venir également de l’histoire incomplète, et donc de la communauté qui nous aide à trouver une solution… et qui nous maintient donc dans le bain d’acide chlorhydrique que représente le meuporg.

  14. Plutôt d’accord avec vous, ô dieu Connard, même si je mettrais un bémol à votre tirade : les oeuvres appartiennent tout autant aux lecteurs/spectateurs qu’aux auteurs, quitte à leur donner un sens totalement différent que celui voulu par leur géniteur.
    De fait, oui, on peut tout à fait avoir une deuxième lecture d’un livre/film, on peut lire entre les lignes, interpréter, réinterpréter, extrapoler (oui oui), servir d’illustration à une thèse, etc.
    Bien entendu, toute interprétation à ses limites et on sent bien, parfois, qu’on est en plein foutage de gueule, surtout quant il s’agit de combler avec mauvaise foi les lacunes d’un scénario indigent.
    Donner à réfléchir par soi-même, c’est aussi la beauté spécifique de la démarche artistique. Même si le délire autour de l’art contemporain est souvent horripilant.

    J’extrapole votre réflexion mais il faut se méfier d’une lecture purement littérale d’une oeuvre (roman ou film) au risque de passer totalement à côté du génie de certaines (pas toutes) oeuvres : http://pierrecormary.hautetfort.com/tag/le%20litt%C3%A9ral%20c'est%20le%20barbare

    Et puis, non, un homme de goût ne met pas dans le même sac cette daube de Sucker Punch avec Matrix et Inception. De même, comparer le lourdingue Lost avec le magnifique Evangélion, quelle faute.

    • Je vois pas ce qu’il y a de magnifique dans Evangelion, une Rei qui est plus robot qu’autre chose (bon ok c’est un clone), une Asuka qui fait la gueule pour un oui pour un non, qui s’énerve pour rien et qui au bout de 5 mn est déjà insupportable et enfin un Shinji geignard, peureux, chouineur, détestable au possible, ajoute à ça une fin totalement incompréhensible et un scénario qui aurait put être énorme (vu qu’il y a matière à faire) si ils ne s’étaient pas contenter de faire 26 épisodes pour butter 15 anges.

      • Plein de choses à dire sur Evangélion là mais je vais être bref – du moins le tenter. Oui Rei est un clone mais qui se pose des questions quant à savoir si elle est humaine. Mais elle se retrouve toujours bloquées par l’attitude de Gendo qui la pousse à n’être que le pilote de l’Eva-00 (sans compter le côté chimère : Lillith-mère de l’humanité- et Yui -mère de Shinji). De plus, elle évolue tout du long de la série jusqu’à faire le sacrifice ultime pour sauver Shinji. Après cet évènement, un nouveau clone arrive et tout est à recommencer.

        Shinji a un (très) gros complexe d’Oedip – il rend son père responsable de la disparition de sa mère – et il court néanmoins après l’amour de son père – ou du moins sa reconnaissance – bien qu’apparaissant toujours en rebellion face à ce que la NERV et son père attendent de lui. Sans parler des relations complexes qu’il entretient avec les autres pilotes d’EVA (Rei, Asuka, Kaoru et je ne me souviens plus du dernier) mais aussi avec les gens de la NERV comme Misato et Kaji (? je crois).

        Asuka est aussi un personnage beaucoup plus complexe que tu le laisse suggérer : c’est la star. Douée pour le pilotage de son EVA, intelligente (il est dit qu’elle vient d’obtenir son diplôme) et aussi, contrairement aux autres, fière d’être pilote d’EVA. Mais elle ne comprend que sur le tard les enjeux de la lutte avec les anges.

        Si Shinji pense piloter l’EVA parce que c’est ce qu’on attend de lui et qu’il pense que cela va le rendre plus « aimable » aux yeux d’autrui, Rei le fait parce qu’elle pense que c’est son rôle et rien d’autre, Asuka le fait pour elle-même.

        Maintenant, je ne veux pas ensencer Evangélion et il faut avouer que beaucoup de choses sont laissées à l’appréciation des spectateurs non nippons. En effet, si les derniers épisodes ne sont que crayonnés c’est parce que la série s’est plantée commercialement et qu’ils ont eu juste le budget pour faire ça. Après avec les ventes de coffrets, il me semble, ils ont pu faire 2 moyens métrages : si l’un est un montage de différentes scènes quelque peu décousues de la série de base, le 2e est quant à lui la fin que le studio voulut donner à la série. Et – référence à ce que je dis plus haut sur le fait qu’il y a eu une différence de traitement avec les spectateurs non nippons – lors de la projection au public lors du festival où il a été présenté, un livret a été fourni, livret offrant des pistes pour amener le spectateur à sa propres interprétations des évènements. Malheureusement, ce livret n’est disponible qu’en japonais.

        Tout ça pour dire que SANS extrapoler mais avec un regard plus critique, la série offre des pistes pour comprendre les personnages car ils ont de la profondeur. Ce qui n’est de loin pas le cas du bon nombre de film qui provoquent la mauvaise foi, l’ire que dis-je, de l’Odieux Connard !

        Dans un scénario construit la moindre, l’on pourra trouver des arguments en faveur d’une thèse ou d’une autre : on parle d’argumentation dans ce cas. Une extrapolation se base généralement sur… rien ou alors sur un évènement insignifiant que l’on va monter en épingle pour lui faire dire ce que l’on veut. Par exemple, dans Ocean’s Eleven, l’on voit le personnage de Brad Pitt tout le temps en train de manger des snacks sur chaque plan lors de l’élaboration du plan. On pourra dire beaucoup de choses à ce sujet maintenant de savoir si c’est pertinent à vous de choisir.

        Maintenant chacun est libre de tirer de mes propos ce qu’il veut.

      • mdr pour une fois que les personnages n’ont pas une psychologie cliché de film hollywoodien standard, tu leur reproches ?

        Honnêtement, Shinji n’est qu’un ado de 14 ans avec une situation familiale plus que compliquée, amoureux du clone de sa mère et cherchant vainement la reconnaissance de son père lui-même pas très net, à chaque fois qu’il tente de se rapprocher de quelqu’un ça bousille ses relations avec les autres personnages, il a été obligé de tuer ses meilleurs amis Toji et Koaru, la relation avec Rei a été réduite à néant puisqu’elle a été « rebootée » suite à sa mort …
        Et tu t’étonnes qu’il soit traumatisé, peureux et perturbé psychologiquement ???
        Et tu voulais qu’Asuka ne soit qu’une paire de seins sur pattes ? moi je préfère la connasse hyper jalouse et égocentrique !

        Si on regarde (dans cet ordre) la série de #1 à #24 puis The End Of Evangelion puis optionnellement le #25 et le #26, on a un truc profond, original, novateur, très émouvant, intéressant et à 80% cohérent, ce qui est plutôt pas mal, et honnêtement, il suffit de lire les mangas ou de chercher une explication écrite sur Wikipédia pour combler le peu de trous qui restent.
        De toutes façons ces trous ne sont pas utiles à boucher : Shinji ne comprend pas tout ce qui se passe, il n’y a donc pas de raison que le spectateur comprenne tout ! Connaître les subtilités du plan de la SEELE n’est pas le but de Shinji, n’est pas le but de l’anime, ce qui compte c’est de comprendre Shinji, et concernant son évolution psychologique, il n’y a rien à extrapoler !

    • Et encore qui dit que Sucker Punch est une merde parce qu’il n’a pas compris les intentions de l’artiste ! Dit juste que tu n’aime pas la version cinéma et c’est tout plutôt que d’insulter l’œuvre !

  15. Très bon article comme toujours. Mais j’ai une grande question, ou sont les liens des interview des équipes? J’ai un extrapolateur dans mon entourage qui as tenté de me montrer que la planète des singes était un film génial, un lien qui montre que même l’équipe dit que c’est du n importe quoi m’intéresse vraiment ^^.

  16. Je dois admettre qu’il m’arrive de chercher des éléments de réponses… Mais vous, Ô Dieu Connard, vous cherchez souvent la petite bête sur des points risibles, qui ne méritent aucunement ni l’appellation « incohérence », ni le temps que cela vous prends pour en raconter la teneur.

    Pour exemple, pour en revenir à Prometheus, votre indignation sur la secousse qui agite le vaisseau lorsque celui-ci arrive à destination…

    1- A la limite, on s’en fout…
    2- Au pire, on explique ça par le fait que le vaisseau freine en arrivant à destination, et que l’inertie fait son travail ? (J’extrapole ?? Bon, ok)
    3- Vous allez me dire : « Et les compensateurs d’inertie, ça existe pas dans le futur? » …dans ce cas, qui extrapole ? Et à la limite, on s’en fout.
    4- Nan definitivement, on s’en fout, on va pas au ciné pour se pignoler sur ce genre de détail…

    Cela dit, il vous arrive d’être pertinant, Sucker Punch est effectivement un film « Fan Service », avec de belles images de mini-jupe et de poses salaces.

    Cordialement,

    • « On s’en fout » justifie à peu près tout. Un scénario bancal ? On s’en fout. L’Holocauste ? On s’en fout.
      (Point godwin atteint ! Enfin, je m’en fout.)

      • Non mais arrêtez, faut pas abuser… Il y a élément négligeable et élément négligeable. Le PDG d’une telle société n’a pas eu son parachute doré ? On s’en fout. Nicolas Sarkozy a refilé la construction du ministère de la défense à un ami ? Oui, c’est ça un pote, ça vous refile des bons plans ; on s’en fout donc. Les SDF qui passent à côté de leur vie dans la rue (quand ils l’ont encore et qu’ils ne sont pas morts de froid), on s’en fout ? Avant donc que d’écrire apprenez à penser.

      • @ Ultraschallgerät : Comparer les mesures ministérielles de l’ex-président, au demeurant bien analysées dans les médias et par l’opposition (car notre démocratie fonctionne figurez-vous et les électeurs sont attentifs), ainsi que les injustices sociales et économiques, et un film de block-buster : n’importe quoi.

      • Hé, c’est pas moi qui ai comparé un scénario bancal à l’Holocauste !

      • « car notre démocratie fonctionne figurez-vous et les électeurs sont attentifs) »

        Extrapolation quand tu nous tiens

  17. Oulà, vous avez parcouru le forum de Mad movies récemment ?
    Parceque bien que de nombreux fusillent le film, nombreux sont ceux qui croient que non justement tout le film est cohérent, que c’est la faute du montage cinéma.
    Mention au nombreuses théories bien plus recherchées que le film ceci dit.

  18. Heu, les fanfictions, de mauvaise qualité ? Tout auteur non payé n’a-t-il pas le droit à la reconnaissance ? Personnellement j’ai lu des fanfictions. Et des livres. Si je devais faire un ratio, je dirais que les fanfictions sont globalement de meilleure qualité que les livres ; ceux qui ont des doutes, lisez donc « Voyage extraordinaire au royaume des 7 tours » et vous comprendrez.

    Vous tombez dans le piège de la critique régulière : devoir balancer des phrases assassines régulièrement sur tout ce qui vous tombe sous la dent afin de produire de la matière, et c’est bien dommage.

    • T’es remonté comme type, t’as pas arrêté de poster pendant 3/4 d’heure pour apprendre la vie aux gens, justicier masqué épris d’art.

      • Ultrashleu le superhéros des boards, pourfendeur de l’injustice langagière, redresseurs des tords fait a la grammaire et libre penseur de la bienséance. Loué soit-il car il est notre sauveur béni en ces terres de mauvaise foi et d’infamie.

      • Il va se calmer George abitboll, je prétends pas être un super-héros mais donner mon opinion, c’est tout. Je considère qu’appeler « une mauvaise fanfic » un pléonasme est un raccourci énorme, c’est comme si je disais « tous ceux qui postent sur Internet [soit OC, toi, Lambda, etc] sont des anus diarrhéiques ».
        Comme précisé plus haut, j’ai lu des fanfictions excellentes, et des livres à la plume quasi-inexistante. Tout simplement car l’imagination de mondes ne relève pas des mêmes compétences que de leur écriture, qui consiste en la répétition, l’assimilation de structures, de mots-clés qui éveilleront différents sentiments chez le lecteur : réalisme répugnant, pathétique poignant, merveilleux émouvant.

        Et puis honnêtement, Lambda, t’avais que ça à faire que de chercher tous mes messages ?

      • Revois les définitions de opinion et de flood, ultrashleu, t’as beau être un grammar nazi, le vocabulaire doit pas être ton point fort.

      • Fais gaffe, à peu de choses près je pourrais mal le prendre.
        Définitions de flood et d’opinion ? « Flood » vient de l’anglais « inonder », cela consiste donc à « inonder » un forum de messages inintéressants. Cela dépend donc du point de vue, j’ai montré mes messages et ta réaction à des amis (pour un peu je m’inquiéterais) et ils m’ont dit que si je n’avais pas à vous (« vous » englobe la communauté) traiter comme de la merde (je plaide coupable, comme dit plus haut, se faire attaquer par des filles armées de mousse à raser ça marque), les messages étaient, bien que trop longs, intéressants.
        « Opinion », d’après L’Internaute, signifie un jugement, un avis personnel, une manière de penser.

        JE PENSE qu’il existe des fanfictions de qualité et de bonnes grosses daubes littéraires et je le fais savoir. JE PENSE également que si poster un article par semaine assure une certaine continuité, éloigne la tentation de laisser tomber et donne un certain challenge, si cet article est une critique négative cela peut ocnduire à attaquer tout et n’importe quoi. JE PENSE et je le fais savoir car je considère que mon opinion et que mes expériences peuvent êtres intéressants.

        Et d’où tu me traites de grammar nazi ? oO’

      • Je cite : « Non-verbal*. Finalement, je vais garder la corde pour moi… T_T’

        Y a pas de majuscules aux adverbes ni aux adjectifs… ».<- GN
        Tout tes messages consistent a dire "oui mais non". Les organiser en paragraphes ne change rien au vide sidérale de l'argumentation. Et la répétition *1000 en répondant à tout le monde, y compris sortir le mot "meuporgue" de ton chapeau qui n'a rien à voir avec l'eau du boudin du canal de panama dans les chaussettes de l'archiduchesse morte étouffé dans son lit par une serviette éponge, ne change rien non plus au non intérêt total de ta position. C'est en revanche très chiant dans la lecture des commentaires.
        Le point de vue sur un message inintéressant est en effet relatif, mais sur la chiée de messages que tu nous a fait on peux statuer que c'est absolument chiant. Voila en gros t'es un troll à flood c'est à dire un mauvais troll parce que tu passes plus de temps à étaler tes trucs qu'a faire chier le monde. Et si t'es un espèce de troll inconscient c'est encore pire :) <- c'est pour que tu le prenne pas mal j'ai terriblement peur de tes représailles surtout si tes amis te trouvent grave intéressant (les amis c'est toujours objectifs)

      • Bon, j’avais posté une réponse point par point, apparemment elle a été supprimée et comme j’ai la flemme de la réécrire, on clôt le débat.

    • « Si je devais faire un ratio, je dirais que les fanfictions sont globalement de meilleure qualité que les livres »

      J’ai failli gerber du sang quand j’ai vu ça… On n’a pas dü voir les mêmes choses. Là tu donnes dans la grosse (énorme) généralisation: t’as déjà lu une fanfic basée sur un manga, un jeu vidéo ou une anim’ ? Si je devais faire un ratio, je dirais que les torche-fion produits par ces otaku en mal de reconnaissance sont bien plus mauvais que les manga sur lesquels ils sont basés, et c’est pas peu dire quand on parle de ce genre de « littérature »…

      • Cela arrive, mais j’ai lu d’excellentes fanfictions et des livres à pleurer. Bien sûr, certaines fanfic’ sont faites par des otakus en mal de reconnaissance, et qui pourrait le leur reprocher ? mais il ne faut pas basculer dans la généralisation. Le jour ou quelqu’un me fera avaler que « Voyage extraordinaire au royaume des 7 tours », attendez… pour varier, on va prendre Stoneheart, « Stoneheart relève d’un profond génie philosophique sur la relation entre le héros et la Fulgurence, l’Artilleur est vraiment un personnage exceptionnel doté d’une personnalité profonde et complexe et dont le rôle ne se résume pas à celui de tank fonçant dans le tas avec son flingue », le jour où un type me fera avaler ça je mange mon poids en merde de lapin.

        En revanche, cherchez notamment des sites RP, allez sur PT dans la section « fictions » et vous lirez des choses qui vous conviendront ou pas, mais dotées d’un indéniable talent !

        Même en dehors de la partie littéraire, on lit des absurdités, comme dans le Guide de survie en cas de rencontre extraterrestre qui n’ont pas lieu d’être, et où on mélange fiction et réalité dans un bel imbroglio.

        Non, définitivement non, on ne peut pas comparer des fanfictions et des livres. Si, dans ces derniers, ce sont des professionnels qui les font, ils peuvent également être motivés par un salaire correct et un boulot pas trop dur où ils puissent répandre leur merde intellectuelle sur papier.

      • @Ultraschallgerätt: les meilleures fanfics que j’ai lues étaient inspirées de Lovecraft, y’a vraiment des trucs bluffants. Sur Star Wars y’a du pas mal, voire du très bon (fanfilms notamment). Sur Tolkien aussi (t’es philologue ou tu l’es pas :-)).
        Mais sinon le RP j’ai quelques connaissances qui en font, j’ai lu deux-trois trucs de forums, franchement ça vole pas haut. Pareil quand on parle de jeux vidéo. On abandonne très vite l’esprit de la création originale, voire carrément l’intrigue, pour un perso surpuissant et une histoire abracadabrante destinés à caresser leur égo. Sans parler du néant au point de vue littéraire et parfois, grammatical..! Et il y a autant d’enflés de la chevilles qui se croient géniaux dans le RP que dans le monde littéraire, même plus, parce que dans la plupart des cas, il n’y a jamais eu d’écrivains talentueux ou d’éditeurs pour leur dire ce qu’ils sont parfois: de gros crétins prétentieux.

        C’est un business ! Un écrivain qui engrange du pèze, on le laissera écrire ses torchons quoi qu’il arrive. Ça fonctionne à la quantité, pas à la qualité, le stakhanovisme culturel est la règle.

      • En effet, on peut prendre pour exemple Les Chevaliers d’Emeraude. Les termes sont pauvres, l’intrigue paraît artificielle mais douze tomes sont sortis — et ce n’est pas fini, faites place aux… HÉRITIERS D’ENKIDIEV !!!!! (L’abus de ponctuation est volontaire.) Cependant, l’écri-vaine a deux autres séries en parallèle, A.N.G.E et Les Ailes d’Alexianne, ce qui signifie qu’elle engrange des sous, notamment grâce à — ou à cause de — la pub omniprésente et aux nombreuses librairies ayant ses bouquins en stock.

        Maintenant, côté faits : le livre coûte 15 euros. Si un pigeon (comme moi) achète les 12 tomes de la série, ça lui coûte donc 180€. Ils ont récemment sorti une édition de poche à moitié prix (7.50€) une fois que l’attrait pour la série s’est essoufflé pour continuer à attirer plus de lecteurs, ceux qui n’ont pas les moyens de gaspiller leur argent et probablement dans l’espoir de les rediriger sur les autres tomes et les autres séries. De plus, d’après un ami chez qui la littérature est une histoire de famille, son oncle (si je me souviens bien) est allé chez Michel Lafont. Je précise que cette information est à prendre avec des pincettes, car je n’ai pas envie de me retrouver avec un procès sur le dos, mais apparemment, ce ne sont pas les éditeurs notés sur les livres. En fait, Anne Robillard ne serait donc qu’un pseudonyme.

        Après, je me suis bien évidemment bercé de rêves dans lesquels j’étais un super-héros doté de pouvoirs extraordinaires, étant de la génération DBZ, mais je n’ai pas écrit ça sur Internet. Je n’ai pas votre expérience de la Toile et n’ai lu que peu de fanfictions mais si certaines étaient naïves, je n’en ai pas trouvé d’affreuses ni de réellement décevantes, contrairement à la littérature jeunesse où j’ai la légère impression qu’on se fout de notre gueule.

  19. En parlant de Ridley, ça me rappelle l’histoire du nombre de réplicants dans Blade Runner : trou du scénar, montage erratique ou charcuté, erreur de script,… Quoi qu’il en soit ce fut du pain béni pour un paquet d’extrapolateurs (même K W Jeter à accepter une commande de deux bouquins en se basant la dessus)

  20. Je me dois de confesser une nette tendance à l’extrapolation : j’ai la manie de vouloir justifier des films impossibles, simplement parce que des acteurs que j’apprécie s’y sont fourvoyés. Avec un peu d’entraînement, on peut trouver des bons côtés même à Howard le Canard… (bon, j’exagère sans doute). Ce processus, pourtant, est tout à fait conscient- s’agirait-il, alors, de pure mauvaise foi?

    Ce n’est pas celle-ci en tout cas, qui me fait applaudir cet article. J’aime vos billets généraux- ça change agréablement des derniers spoilers.
    Et « Sky is the limit, comme on disait à bord de Challenger » est pour moi la meilleure ligne que vous ayez jamais écrite (même si ce n’est qu’une question de point de vue).

  21. « Les extrapolators seraient l’équivalent de la matière noire, matière qui comblerait l’essentiel de l’univers. Matière jamais observée?
    Pas certains. Peut-être plus proche des physiciens quantiques, devant absolument faire la boucle. Les extrapolators seraient alors une nécessité contre le scientisme scénaristique et faire ainsi un jour, la fusion entre l’incohérence, la cohérence, et engendrer l’idée du grand film cintré … bien après l’émiettement du dernier cinéma et le départ pour une autre dimension du dernier spectateur … cela va de soi. »

    Ce n’est pas de moi, mais de Tarantino. Extrapoler, c’est son hobby.
    Sinon, c’est mon système neuro-végétatif qui fait tout le reste pour lui, mais à distance … d’où le « Viva le Cinéma » éructé, toujours involontairement. J’aime pas trop le cinéma de Tarantino, sauf quand on parle de Big Kahuna Burger … cela va de soi.

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      • Grâce à cette oeuvre, merci de le relever, j’ai gagné le 2eme prix du concours de dessin sur clavier, du forum, « reparer-sa-console ».

      • C’était quoi celle du premier prix ? :P
        Par contre, je pense personnellement que cette oeuvre n’a pas sa place ici, ce n’est pas un forum geek et pour partager ce genre de choses, il y a Facebook :)

      • Sur Facebook on ne peut pas les afficher en aussi grand.
        C’est la dernière fois, certainement. Ce n’était qu’une réflexion sur l’art du 20ème siècle passé. Sinon le premier prix, c’était un coeur chrétien … celui avec les flammes et la croix en son sommet. Véridique.

      • Perso mon préféré c’est Mario, avec un vrai effet 3D pour le nez mais on s’égare, on s’égare. :)

      • C’est prodigieux que vous ayez gagné une raquette de plage sur un forum de geek, mais pouvez-vous m’expliquer ce qu’on est supposé en avoir à foutre ?? C’est totalement hors sujet, et accessoirement c’est très LAID.

      • C’est un exemple de l’art moderne. Vous pouvez voir que son maillot de bain est composé de traits horizontaux. Cela induit une notion d’enfermement de sin vagin. En effet, la condition de la femme de nos jours… bla bla bla… Simone Veil… bla bla bla… voilà.
        Extrapolons mes chers, extrapolons !

      • C’est facile à dire, du caca… Moi je la trouve plutôt réussie. Mais elle ne vaut pas le coeur avec les flammes, il est vrai.

      • Il est extrêmement difficile de juger le beau du laid, si on se souhaite juste en toutes les occasions. L’idéal serait le néant … rien … non?
        Le seul problème dans notre histoire spatiale, c’est que l’on est.
        Il faut passer le temps à faire parfois des choses pour participer à la balance entre le beau et le laid et à la position, sur le sujet, de chacun … en dehors de la nature, métronome, naturellement : – >

        ◊………..(..(..(
        ◊……………)..)._..-.._
        ◊…………__)/.,’,’…….`.
        ◊………., »…..`……,–…`.
        ◊…….., »…@………’….`…
        ◊…….(Y………….(………..; » (Deux hamsters sur Un hamster, je crois?)

  22. ça me fait penser aux mecs qui extrapolent sur Game of Thrones au point de situer chronologiquement cet univers de fiction dans la réalité. souvent je lis sur les forums de fans « c’est normal qu’il y ait des femmes toutes nues, A CETTE EPOQUE la condition féminine blabla » ou à propos de la violence  » forcément puisqu’à CETTE EPOQUE… », ou encore « au moyen-âge, c’est normal qu’un roi fasse ceci cela ».
    bon, les mecs, je suis désolé, mais le moyen-âge c’est pas Game of Thrones.
    Putain.
    De merde.

    • Game of Trhones est une fiction. Il est parfois difficile de l’accepter tellement c’est bien fait. J’ai eu le même désarroi, un temps passé, au sujet de la série Earl. Mais c’est fini, depuis que c’est plus diffusé.

  23. La vraie question étant : est-il possible d’intégrer toutes les scènes aptes à faire frémir les spectateurs ( femmes à poil, biceps huilés, explosions, créatures repoussantes … ) dans un seul scénario satisfaisant de tels critères de cohérence ? Personnellement je préfère savourer l’impact des bombes sonores ( soniques ?) dans star wars plutôt que de me demander comment le son peut bien se propager dans l’espace, quitte à me bidouiller une explication bancale.
    J’ai bien l’impression que la majorité des incohérences pointées dans vos spoilers ne sont là que pour amener des scènes spectaculaires, quitte à prendre les gens pour des cons.

    • De même que les vaisseaux qui explosent en faisant des flammes, dixit un gamin (qui a pourri le visionnage du film, cela dit en passant) : « putain mais c’est pas possible, y a pas d’air dans l’espace ! »
      Pas besoin de tout expliquer dans les films de grand spectacle, juste apprécier… (Ceci n’est pas un éloge à Fast&Furious.) Le caractère merveilleux tient justement dans l’impossibilité de la réalisation de certaines choses. Dans L’Apprenti sorcier, le type fait voler un aigle de métal. Le réalisateur tente gentiment d’expliquer ça en disant, à travers la voix d’un sorcier qui est resté dix ans enfermé dans une urne : « nous pouvons agir sur la structure des molécules », ou une connerie dans ce genre. On sait bien qu’un aigle de métal ça peut pas voler, c’est trop lourd et ce n’est pas fait pour, mais on se contente juste d’apprécier l’alliage entre la magie, un animal majestueux et un jet privé !

      • « vaisseaux qui explosent en faisant des flammes, dixit un gamin (qui a pourri le visionnage du film, cela dit en passant) : “putain mais c’est pas possible, y a pas d’air dans l’espace !” »

        Oui et non, si vous voulez une explosion dans l’espace, me semble que l’air contenu dans le dit vaisseau, en plus de la matière produisant son propre oxygène à l’embrasement (s’il y’en a dans le vaisseau, mais là, on commence déjà à envisager l’enculage de mouches) font l’affaire ;)

      • On peut partir méchamment loin n’empêche… Ça me rappelle un passage sur un forum de Wakfu où on devait décider de si les cristaux pouvaient pousser ou pas dans la réalité. Eh bien je suis désolé, mais quand une nana s’est pointée en nous sortant une page scientifique, j’ai failli lui répondre qu’un univers dans lequel un Crâ (remarquez l’inventivité du nom de la classe) pouvait tirer une centaine de flèches à la minute et où il y avait des squelettes vivants ; un monde dans lequel les Xelors figent le temps et où les arbres se baladent librement (Le Chêne mou), on s’en tamponne un peu de son explication hautement scientifique.

        Bien que je comprenne parfaitement l’excitation qu’on peut ressentir et que du haut de mes 12 ans, j’y aie pris part, l’extrapolation peut nous mener très loin.

  24. « sky is the limit, comme on disait à bord de Challenger » + « http://fr.wikipedia.org/wiki/Challenger_%28navette_spatiale%29 » = ha do ken

  25. C’est peut-être un processus inconscient: ça vaut mieux de se dire qu’on a assisté à un très bon moment de cinéma qui ouvraient des pistes plutôt que d’avouer s’être fait enfler de presque 10€ (lunettes 3d comprise) pour du caca.

    Mais dans les bons films, rien n’est jamais fait au hasard, chaque choix peut en théorie s’interpréter (sauf dans les films où on comble le vide) car le réalisateur, s’il connait son métier, n’est pas une personne qui place des machins sur des trucs comme le jean-foutre de base mais plutôt quelqu’un qui veut qu’on comprenne ce qu’il a voulu dire et que son film ait un minimum de qualités, genre esthétique ou créer des émotions; c’est pour cela que concernant Matrix, je serais plus réservé. Ce film a un vrai intérêt philosophique (concernant la réalité et les illusions) et l’hypothèse d’une autre couche de la matrice tient la route, pour peu qu’on ait compris quelque chose à la bestiole. C’est d’ailleurs son gros défaut: avoir une narration tellement sophistiquée et foirée qu’on ne pige plus rien au bout de 30min.

    Et puis la peinture, eh bé… L’art est une affaire d’interprétation. Certains pensent que les peintures de la Renaissance sont de grosses croûtes qui n’ont rien pour elles à part la technique, alors que d’autres les vénèrent pour leur sens de la forme, comme quoi. Les gens qui dissertent sur la signification d’un Kandinsky ou d’un Klein, pourquoi pas. Bon, pour ceux qui s’extasient devant les artistes contemporains qui trempent un Christ dans du pipi ou qui présentent un adolescent en train d’éjaculer (Murakami mon amour !) au château de Versailles en tentant une explication psychologico-métaphysique, peut-être un bon psy s’impose t-il, mais bon, tous les goûts (même les pires) sont dans la nature…

    • Ca serait bien un petit machin pour mettre « j’aime », car il y a des commentaires vraiment intéressants… Sans dire que je n’ai pas le niveau, je suis en mode « extrême-groupiste » là, donc je ne pense pas pouvoir tenir un débat intéressant.

    • En art, on a le droit de dire « j’aime », « j’aime pas », « je ne comprends pas » certes mais on a AUSSI le droit de dire « c’est de la merde ». Dans tous les cas, on peut construire une argumentation.

      Lorsque l’on veut faire une critique que ce soit en peinture, sculture, littérature et j’en passe – citez les 9 est c’est valable -, c’est d’essayer de comprendre ce qui a amené l’artiste à faire cela avec les pistes qu’il nous a laissé. Par exemple, si je prends l’exemple de Kandinsky, la majeure partie de son oeuvre a consisté à représenter/transposer la musique en image (jazz ou classique). Maintenant, il y a des pistes dans ses toiles pour trouver son propos – le titre déjà. Si on prend la période bleue chez Picasso, c’est la volonté du peintre de ne travailler qu’avec une seule couleur et de voir tout ce que cela lui permet dếvoquer chez le spectateur. Je n’extrapole pas, il l’a dit – désolé je n’ai pas la source mais cela peut se trouver.

      On peut faire dire beaucoup de choses a une oeuvre car c’est TOUJOURS révélateur de son auteur, en art on utilise principalement ses émotions – les oeuvres d’intellect sont très souvent creuses. Après on a le droit de spéculer mais il faut au moins avoir l’honnêté de le reconnaitre. Après on ne va pas parler des exemples éducatifs c’est le jour où j’ai compris qu’en analyse de texte, même si l’on savait que l’on avait raison, il fallait argumenter 2 fois plus lorsque l’on était pas d’accord avec un enseignant dogmatique que lorsque l’on abondait dans son sens ma vie estudiantine a été plus sereine… Mais le dogmatisme est dangereux et on le retrouve à tout niveau d’enseignement…

      • On a le droit de dire « c’est de la merde » je ne dis pas le contraire. Les œuvres d’intellect creuses, c’est votre opinion. Certaines œuvres faisant appel à l’émotion peuvent être tout aussi nulles. Reste à savoir ce que vous appelez « œuvre de l’intellect »; l’abstrait ?

        L’analyse de texte, peux pas dire, j’ai eu la chance de tomber sur une bonne prof qui demandait autant d’arguments pour la contredire ou être d’accord avec elle, et admettait facilement qu’on puisse voir autre chose qu’elle. Mais votre dernière phrase apporte un début de réponse.

      • Cher Passant,

        Je dirais juste, en ce qui concerne votre interrogation sur l’abstrait, que je parle de Picasso et de Kandinsky. Ca c’est fait *humour*.

        Que ce soit en musique, en peinture, en sculpture, ou en littérature, je pense que l’on utilise son coeur pour exécuter son oeuvre même si l’élaboration fait aussi appel à notre intellect – comme ne pas être sensé utiliser tel accord dans telle harmonie et encore, il ne faut pas s’arrêter là car le résultat peut être surprenant et refléter l’émotion que l’on veut transmettre (travail sur les dissonnances) à moins que l’on trouve cela moche et dans ce cas il ne faut pas hésiter à le virer. En tant que musicien, si je ne mets aucune émotion dans mon jeu et bien c’est plat et mécanique et donc moche – que la pièce soit complexe ou au contraire très simple ! Or je suis quelque peu navré de le présenter comme cela mais c’est un fait.

        Pour vous répondre sur l’art creux : je parle de cette quantité d’artistes(wannabe) sortant des écoles d’arts qui nous pondent des merdes sans émotions creuses dont le seul intérêt pour eux et de pouvoir pratiquer une espèce d’onanisme consanguin (oui ça n’a aucun sens) où leur seule réplique est « C’est de l’art tu peux pas comprendre ». Bien évidemment, cela fait un moment que cela existe. Et j’ai passé un certain temps à me promener dans des galeries d’art contemporain ou moderne (erf je me sens des fois perdu dans ces appellations) où si beaucoup d’oeuvres qui m’ont été présentées ne présentaient que peu d’intérêt, certaines m’ont intrigué. Mais comme toujours, il y a toujours une part de goût personnel qui très souvent vient de notre vécu où tel ou tel sujet va réveiller des émotions ou encore qui provient de l’éducation ou plutôt de l’éveil de son propre sens de l’esthétique. Je pourrais prendre un bon nombre d’exemples de toiles et tenter d’expliquer ce qui en moi éveille des émotions ou pourquoi je peux trouver certaines choses belles et d’autre non.

        Mais il me semble que l’on dérive beaucoup par rapport au sujet initial.

        Peut-être avez-vous mal interprété mes propos car je voulais ajouter mon opinion à la votre et non vous froisser par mes propos – ce que votre dernière phrase laisse entendre. Pour clarifier, je parle de mon expérience académique où si certains m’ont permis de développer mon sens critique en me laissant m’exprimer d’autres m’ont permis de le développer à leur encontre – accroissant mon scepticisme face à l’académique – et loin de moi l’idée d’imposer mon avis si ce n’est pour ouvrir une discussion qui peut être intéressante ou non.

        Ou alors j’ai mal extrapolé ces quelques mots (je sais que les smiley n’ont point court sur ce blog alors j’ajouterai qu’il faut y voir une note d’humour dans ce dernier propos).

    • Donc en gros, Sucker Punch c’est un film fait pour intéresser tout le monde, les Fast&Furious fanboys et ceux qui recherchent des films à la trame compliquée, type Shutter Island. C’est bien ça ?

  26. Encore un excellent article, je n’ais pas grand chose a commenter.
    Mais je voulais juste te dire chère connard, que ton écriture me fait décidément penser à celle d’Ignatius dans la « Conjuration des imbéciles », de John Kennedy Toole.

  27. “ »Des meufs en mini-jupe tatanent des milliers de monstres en prenant des poses salaces avec de grosses armes »

    Mais nul doute que c’était plus profond que cela »

    Sans nul doute effectivement, le film est tout d’abord fourré de références à en faire un pot pourris pour les cinéphiles. Ensuite, on constate un certain travail dans l’enchaînement de causes à effet en se transportant d’un monde possible à un autre (les mondes possibles, comme en philosophie oui).
    Toutefois, s’il est vrai qu’en matière d’art, je pourrais chier par la fenêtre et dire que j’ai créé une oeuvre, en matière de cinématographie, il existe une pelleté d' »oeuvres » chaotiques démunie de trame scénaristique ou presque et/ou qui ne mènent en rien à la réflexion…
    La confusion est donc compréhensible.

    • Ce genre d’histoire peut être génial si c’est bien fait … comme dans Alice Madness Returns par exemple, car on comprend réellement pourquoi elle imagine les choses ainsi. Sucker Punch, c’est beaucoup beaucoup moins vrai …

      • Qu’entends-tu par « moins vrai » ? Evidemment, on est dans un univers fictif (plusieurs univers fictifs en fait, certains se chevauchant via la multitude de références à d’autres films et oeuvres littéraires).
        Si tu entends « moins bien construit », peut-être, je ne connais pas le jeu video dont tu parle (que de nom et de réputation en fait).

    • Oh, y a peut-être des références cinématographique que je n’ai pas vu, mais ça reste une grosse bouse. Une sorte de clip vidéo qui aurait forniqué avec un film à trou à la Lynch pour donner un hybride encore plus mauvais que ses parents !

    • Euh. Sucker Punch reste une excuse à de la jupette qui vole avec sabres et gros flingues. On y retrouve quasiment tous les codes qui font avoir une érection à tout geek en rut (Au hasard, dragons, samouraïs méchas d’la mort)…

      D’un autre côté, B.O. exceptionnelle (Oui, comme Spawn ou la Reine des Damnés, mais je vous sens partisans là), une maîtrise de l’image assez époustouflante… Un film ne s’arrête pas à son scénario.

      Après il me semble avoir lu quelque part sur ce même blog quelque chose à propos des artistes qui rajoutent des choses que l’on ne comprend pas dans leurs oeuvres pour faire poète maudit. Pour moi ce genre de films, c’est un peu la même chose.

      Le Snyder veut pas vendre « Fight Club chez les Pole Dancers », alors il enrobe ça d’une quête initiatico-bastonneuse bâclée (avec un twist final un peu recherché, vu que le scénario tient sur un timbre poste, ca leur a pas pris plus de temps…) histoire de se donner une contenance.

      Bref : Snyder s’est regardé réaliser son film en se la caressant. Et ca s’est bien vu. D’autres le font tout le temps. En étant portés aux nues par une partie de la communauté cinéphile…

      Quelque part ca change rien à l’aspect « Ultra divertissement » du film. Cerveau mode : Off, on ouvre les yeux et on se les rince. Pas besoin de grand chose de plus après un apéro chargé.

      • En fait je commence à croire qu’il faut être homo pour pouvoir apprécier la profondeur philosophique de la director’s cut de Sucker Punch. Ça vous perturbe ces jupettes hein ?

    • Mulholland Drive est somme toute assez simple a comprendre une fois que l’on a saisi que la majeure partie du film est un rêve et que la fin est faite de flash back amenant jusqu’au suicide de la « vraie » Naomie Watts.

    • J’ai pris le temps de le lire et je trouve son analyse des symboles très intéressante et relativement peu capilo-tractée – même si certains éléments restent douteux – si ce n’est que le film donne des indices ouvrant quand même beaucoup de perspectives. Or dans l’ensemble je me dis pourquoi pas.

      MAIS cela n’enlève pas que, pour moi n’ayant pas un doctorat ou même un master en symbolisme, quel que soit le message que veut faire passer R. Scott, il n’y a pas de pistes claires. D’ailleurs, c’est grâce à cet article que j’ai enfin pu voir à quoi ressemblait la fresque… J’ai une vue plutôt moyenne et j’ai vraiment eu de la peine à en discerner les détails au cinéma…

      Et c’est pas comme si cela aurait pu être dur à placer dans un dialogue : « Regarde la fresque, blah blah blah ».

      Parce qu’une autre interprétation du mythe de Prométhée c’est quand même la quête du savoir : lorsque le titan apporte la lumière (oui le feu mais c’est pour faire un parallèle plus loin) aux hommes c’est aussi une métaphore pour la connaissance car lorsque l’Homme apprend à ne plus avoir peur du noir, il peut aller plus loin et ses limites. Or c’est cela qui ne plaît pas aux autres dieux car les Hommes vont apprendre à ne plus avoir peur des dieux eux-mêmes. De même pour le mythe d’Icare… D’ailleurs Lucifer – lit. celui qui (ap)porte la lumière – n’est que la version judéo-chrétienne du mythe de Prométhée.

      Et on peut continuer longtemps avec cela en disant que l’Ingénieur allant sur Terre – si c’est bien la Terre – est la figure de Prométhée. Les Hommes ont commencer a explorer les limites de leur univers pour les repousser petit à petit. Bon : cette perspective-ci n’explique pas comme l’autre le pourquoi du comment de la volonté des Ingénieurs de se débarasser des humains 2000 ans auparavant.

      N’empêche que l’on peut faire tout le symbolisme que l’on veut cela n’enlève pas au fait qu’il est maintenant temps que l’industrie du cinéma ré-apprenne à faire des films qui tiennent un tant soit peu la route ne serait-ce qu’avoir des personnages dotés d’un minimum de bon sens et de profondeur….

    • Merci pour ce lien !
      Qui me fait d’ailleurs penser que, malgré tout le mal qu’on pourra en dire, un extrapolateur sera toujours plus intéressant à lire qu’un hater (même quand il est aussi drôle qu’OC).
      Même si aucun film n’est parfait, et que certains apparaissent complètement incohérents, c’est quand-même mieux d’essayer d’en tirer quelque chose malgré tout plutôt que de cracher dessus (les deux sont de la masturbation de toute façon…)

  28. Plop,

    Je sais pas vous, mais c’est la première fois que je lis les tags de l’article, c’est normal ça? x]

    A moins que vous vouliez dire quelque chose, sur votre mal-être naissant vis-à-vis de votre consommation excessive de femelles droguées; ou bien peut-être tentez-vous de chercher un nouveau lectorat plus bas de gamme? Ou alors vous vouliez que nous vous demandions cela en espérant qu’on prennent conscience de notre condition humain et qu’au final nous sommes tous égaux? Finalement je pense que …

      • … que nous sommes tous égaux, par contre il a fallu quelqu’un pour nous le dire… quelqu’un différent, quelqu’un plus fort, plus intelligent que nous ces tags ne sont le fruit du hasard visant à remplir les trous (emmental?) d’un « Qu’est que je vais bien pouvoir leur mettre », c’est évidement plus profond que ça.

        On est capable de voir notre différence mal grès notre égalité je pense que l’échelle divine de l’auteur lui permet de nous voir comme des enfants a éduqués. On peut le voir a plusieurs reprises dans les tags notamment avec la position de « Invention » a coté de « LSD » qui représente les enfants mais éloigné de « Télévision » ça implique que l’on doit sortir du monde dans lequel nous nous représentons. Et M O.C. (qui est l’inverse des 3 premières lettres de « Comments », encore une coincidence?) l’a très bien compris.

        Mais alors me vient cette question, pourquoi ne pas avoir simplement avoir donner se savoir sans mettre une énigme aussi pointu ? Je pense qu’il y a un élu, et cet élu c’est moi, près a entendre et comprendre des choses vous dépassant, vous la bande d’Homo Sapiens sous évolués !!

      • OC n’est pas divin… bien qu’il soit plus mature que certains, il fait des erreurs. Cependant, il a l’arrogance de se considérer comme tel.

      • Superbe exemple d’extrapolation Cyci.
        Tirer des interprétations sur le fait que les tags soient triés par ordre alphabétique, fallait le faire !

  29. Et bien, cher O.C., vous m’avez fait sourire, comme d’habitude, mais je me dis que vos derniers articles sociétaux n’ont pas dû vous faire que des amis. D’un autre côté, tant que votre cave est garnis de bons cigares et de jeunes stagiaires aux arguments soutenus, j’imagine que vous pourrez survivre à cette relative déficience affective. Merci pour votre insolence :-)

  30. Cher Odieux,
    Comment un homme aussi cultivé que vous a pu faire une erreur aussi grossière? Je m’en étonne. Un manque de sport, de joutes SM en cave, de cassoulet?

    Le gruyère n’a pas de trou, cher Odieux. C’est l’emmental… Mais l’image reste tout à fait applicable.

    Cordialement.

  31. Je trouve que la voiture rouillée en photo diffuse un message très onirique. Ce n’est plus une simple voiture, regardez comment ses phares dessinent un regard empli de désarroi et de solitude. La rouille donne une âme à cette carrosserie, une âme et une situation qui fait réfléchir sur le caractère éphémère de la vie. Odieux Connard est un génie, car en employant ce contre exemple pour illustrer son article, en faisant croire que ce n’est qu’une vieille bagnole pourrie, il souligne le double sens de son argumentation, visant à faire passer le message caché (mais pourtant tellement évident) suivant : « Ne croyez pas pas tout ce que j’écris, c’est ainsi que vous pourrez lire ce que je n’écrit pas », définissant ainsi un passionnant paradoxe.

  32. Que les films tiennent debout, je ne m’en suis jamais soucié, je n’ai pas vraiment d’avis sur la question. Mais je serais ravi qu’Odieux Connard nous décrive un monde ou cela existerait.

  33. Puis-je me permettre de vous suggerer, cher Odieux, un billet sur la tarte a la creme du « c’est pas le gruyere qu’a des trous, c’est l’emmental »; et par la meme occasion de declarer: les amis, l’expression c’est les trous dans le GRUYERE… peu importe que ce fromage (delicieux au demeurant) soit un vil imposteur. C’est un peu comme « malin comme un singe »…
    voila voila…

  34. Une mousse au premier qui m’extrapole la présence, dans les quartiers de vie d’une femme, d’un MediFuck3000 reservé aux hommes.
    Je tiens néanmoins à noter cher Monsieur Connard que vous faites de temps en temps vous aussi preuve de mauvaise foi et/ou d’exagérations dans l’autre sens, ce que nous vous pardonnons (pas envie de me réveiller dans une cave avec les 2 Ghost Rider en boucle par punition)…

    Ah je vous laisse, il y a un manette inconnue dans le train, je sens comme une envie irrésistible de tirer dessus pour voir ce que ça fait… Paraît que les scientifiques appellent ça le « Syndrome Fassbender ». Bonne soirée!

  35. « Le Snyder veut pas vendre “Fight Club chez les Pole Dancers”, alors il enrobe ça d’une quête initiatico-bastonneuse bâclée (avec un twist final un peu recherché, vu que le scénario tient sur un timbre poste, ca leur a pas pris plus de temps…) histoire de se donner une contenance. »
    Pardonnez moi mais je me sens obligé de revenir là-dessus, étant un fervent détracteur de Sucker Punch, film le plus décevant de 2011. Le twist serait effectivement un peu recherché…. s’il n’était pas directement repompé sur l’excellent Brazil de Terry Gilliam (auquel il emprunte également le gros samuraï). Non décidément SP n’a rien pour lui.
    Quand à vous mon cher OC, je ne savais pas que l’on pouvait mettre Inception, Matrix et Sucker punch dans la même phrase.
    Inception est un film « fermé », qui ne laisse que peu de place à l’interprétation une fois le système de la bague découvert (la toupie est un leurre, tout ça tout ça) mais qui est fait suffisamment intelligemment pour retourné l’expérience du spectateur contre lui-même. Rien à extrapoler une fois le pot-aux-roses découvert, donc.
    Matrix est beaucoup plus ouvert et libre d’interprétation, comme en témoignent les 70 pages de forums de ce lien http://forums.ngemu.com/showthread.php?t=44527 , et le film est une métaphore de la manière dont les réalisateurs perçoivent les concepts de réalité, de vérité, etc. Ce qui ouvre forcément (volontairement?) le débat et l’extrapolation. Est-ce un mal?
    Sucker punch est juste un clip de 2 heures, blindé de clichés nerds et pillant honteusement à droite à gauche (Brazil, Amercian McGee’s Alice,..) afin de comblé le vide béant qui sert de scénario. Pas grand-chose à interpréter du coup.
    Un rapport bien lointain, donc entre ces trois fillms.

    • Le passage que vous citez était bien sûr ironique.

      Cela revenait à dire que Sucker Punch aurait mieux fait de s’appeller « Pole Dance Strippers with Huge Blades » :)

      Ah, ils ont peut être eu un problème avec l’équipe de « Nude Nuns with Big Guns » !

    • Perso j’ai adoré SP justement à cause de ça:
      « Sucker punch est juste un clip de 2 heures, blindé de clichés nerds et pillant honteusement à droite à gauche (Brazil, Amercian McGee’s Alice,..) afin de comblé le vide béant qui sert de scénario. Pas grand-chose à interpréter du coup. »
      On est bien d’accord. En effet, il n’y a rien à interpréter ou à extrapoler: l’histoire est simple, n’a rien d’original ou de transcendant, ça se base surtout sur le visuel, qui ma foi n’est pas désagréable et c’est tout. D’ailleurs la BA ne prend pas en traitre, j’ai bien vu ce que j’escomptais voir, ni plus, ni moins.

      • Sortez le popcorn et le coca, Snyder arrive en ville :)

        Je demande pas à un feu d’artifice d’avoir un scénario, encore moins un scénario évolué.

        C’est ça en fait : SP est un « Son et Lumières ». Pas un film :p

        La vacuité du scénario me gêne beaucoup moins dans un Sucker Punch ou un Transformers que dans un Prometheus. Peut être parce que le dernier, je l’ai attendu XX ans en bon fan de l’univers…

  36. Je voulais juste dire un truc, en passant.
    Le scénariste de Prométhéus, Damon Lindelof, est également le scénariste de Lost.
    Voilà.
    Bonne journée.

  37. Je suis régulièrement votre maestria et vous conseille un film, que je me suis forcée à regarder jusqu’à la fin en anticipant ce que que vous pourriez en dire, à chaque scène, sinon à chaque seconde, tout en me bidonnant.
    Il vous faudrait sans doute une note de plus de 50 pages pour en déceler toutes les infirmités.
    Il est un peu vieux certes, il s’agit de « Colombiana », écrit et produit par Luc Besson. Un chef d’oeuvre, sans le moindre doute. Exit les blockbusters, voilà LA perle.

    • Mozinor a prouvé que Luc Besson se servait d’un logiciel spécial pour écrire ses films.

      Il est donc « Hors Compétition »

      Comme Uwe Boll :D

  38. « sky is the limit, comme on disait à bord de Challenger. »

    Merci, vous avez sauvé ma journée. Et il se faisait tard.

  39. J’en pleure de rire, c’est tellement vrai (je suis allée à Beaubourg récemment avec un ami, et c’est fou comme on a pu rigoler en voyant certaines « oeuvres » :x ! On se faisait vertement dévisager par ces amateurs de masturbation cérébrale ^^).
    Bonne continuation ! \o.

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  41. Ce spectacle est tout à fait en accord avec cet article, en tout cas le début, je vous le conseille vivement

  42. Le billet me met un peu mal à l’aise. Je comprends très bien l’agacement devant le côté cuistre des commentateurs d’oeuvres d’art. Mais ce billet frise la beauferie sur pas mal de points.

    Pour les lycéens ou étudiants qui se réjouissent que les profs de littérature passent pour les derniers des cons, je conseillerai tout de même de lire un peu H.R Jauss, A. Greimas ou JM Floch pour un peu y toucher en herméneutique ou s’y repérer de manière moins naïve et, pour le dire tout net, un peu moins populo, en matière de significations des oeuvres d’art.

    Le fameux sujet de préoccupation, « ce que l’auteur a voulu dire », on s’en fout depuis plus de cinquante ans. Quand on a remisé aux oubliettes dans le même temps « l’explication » de l’oeuvre par la biographie de l’auteur. Si l’auteur a quelque chose à dire, il le dit. Il ne fait pas un film, un roman ou une toile. Il pond un essai et on n’en parle plus.

    Une oeuvre acquiert une signification pour un groupe donné, à une époque donnée. C’est cette signification qu’il faut interroger. Dans l’exemple sur la Planète des singes, on se fout de savoir ce que le metteur en scène a voulu dire.

    Un auteur vous dira qu’il ne le sait pas lui-même ce qu’il a voulu dire. Et plus l’auteur est connu, plus on le soupçonne d’avoir voulu dire quelque chose. Lisez les entretiens avec Fellini. L’auteur ne fait qu’exprimer avec une certaine logique formelle. Si il voulait dire quelque chose de précis, il deviendrait essayiste, pas artiste.

    Prenons la scène finale de « La nuits des morts vivants ». Tout le monde y a vu un discours sur le racisme quand le black se fait flinguer. Qu’en savons-nous ? Peut-être que les autres étaient crevés, qu’ils étaient au resto avec les techniciens, que l’acteur noir était moins bien payé, que ça rendait mieux sur un fond blanc… On s’en fout !

    Au moment où sort ce film, cette fin a une signification pour une population donnée. Et cela seul nous intéresse. Il faut même accepter de prendre le risque de considérer que l’auteur a voulu explicitement dire quelque chose…

    « Ce que l’auteur a voulu dire » est aussi ridicule qu’un patient qui, racontant son rêve à son psychanalyste favori, lui demanderai « ce que cela signifie ». L’autre lui répondrait que ce n’est pas son rêve et qu’il ne peut dire que ce qu’il ressent de l’écoute de la narration. De la même manière, on voit mal le psychanalyste demander au patient « ce qu’il a voulu dire » ! Il faudrait déjà qu’ils s’entendent tous les deux sur la notion de « qui » rêve, ce qui n’est pas simple…

    Si le discours mondain sur les oeuvres est assommant , le côté égrillard, bar du commerce du « Ah, ces artistes, ah ces critiques, quels bandes de branleurs » a un côté assez gluant, paresseux, qui met mal à l’aise.

    Remarquons que tous les billets sont presque exclusivement consacrés à décrire dans le menu de sombres merdes cinématographiques. C’est divertissant, ça participe à un travail de déconstruction salvateur. D’un autre côté, personnellement, les merdes cinématographiques ou autres, j’ai plutôt tendance à les laisser de côté, à ne pas m’appesantir dessus. Là, faut reconnaître que ça confine à une véritable fascination.

    • Je vous invite à aller faire un tour sur « Nanarland.com » : Vous verrez que les « merdes cinématographiques » ont leurs fans.

      Ceci étant dit, intéressons nous à vos propos, qui le méritent, probablement plus que les films dont il est question.

      Pour ce qui est des critiques acides de films qui ne méritent, finalement, si je vous suis, presque pas d’être critiqués (je parle de critique au sens premier du terme, pas de critique négative) je pense/j’y vois une critique d’un amateur de cinéma déçu par une baisse de qualité scénaristique globale et la masturbation intellectuelle des « pseudos critiques » mis de plus en plus en avant.

      Cela ne présage en rien de la qualité du film, mais avez vous l’affiche de « The Raid » ? Plus précisément les « citations » qui y sont apposées ? Oui, oui. Ils ont osé mettre des tweets et messages Facebook de parfaits inconnus comme si leur opinion avait une sorte d’importance… Le critique cinéma à l’ancienne ? Il est en voie de disparition, remplacé par un stagiaire chez « 20 minutes » qui trouve le moyen de se masturber intellectuellement sur Sucker Punch (personnellement j’aurais plutôt opté pour la version non intellectuelle quitte à y aller…).

      Dans ces circonstances, il est frais de voir un cinéphile se permettre de critiquer le scénario bancal de certains films qui nous sont présentés comme des chef d’oeuvres complets. Vous remarquerez d’ailleurs que l’OC ne se cantonne quasiment qu’à cet aspect du film : vous ne le verrez jamais ou presque critiquer une lumière, un choix de mise en scène, un score… Finalement, le scénariste et le réal en prennent pour leur grade, quelquefois les acteurs, mais le reste du film est souvent épargné.

      Il serait par ailleurs interessant, puisque l’on parle de Sucker Punch dans les commentaires plus haut, que l’OC nous donne son avis sur l’aspect « Spectacle » du film, c’est d’ailleurs la question que j’aimerais lui poser :
      Sucker Punch est un mauvais film d’un point de vue scénaristique selon vous, mais est il pour autant un bon ou un mauvais divertissement ?

      Personnellement, j’ai lu son spoil d' »Avengers » avant de le voir, en aucun cas cela ne m’a gêné. J’avoue que pour « Prometheus », c’était beaucoup plus irritant, mais le scénario le méritait.

      Voilà, finie la diatribe de fan.

      L’idée avancée sur l’appartenance de l’oeuvre et de sa signification est très intéressante.

      Cependant, étant moi même artiste, je n’ai jamais crée d’art « gratuit ». Sous entendez d’art sans essayer de faire passer un message derrière. Avec plus ou moins de succès dans la compréhension de ce message lors de la présentation de l’oeuvre.

      Après, il est essentiel d’accepter également que le public s’approprie l’oeuvre. Personnellement, je pense que les deux facettes ne sont pas incompatibles. En tant qu’artiste, je ressors fier d’avoir fait passer mon message. Mais je ressors grandi d’avoir en face de moi quelqu’un qui y a vu une autre signification, une autre possibilité, une autre explication.

      Parce qu’à partir du moment où je regarde ma propre oeuvre par l’interprétation de quelqu’un d’autre, je la redécouvre via le regard de cette personne, passant finalement du statut de créateur à celui de spectateur de ma propre création sous un angle différent que j’aurais moi même ignoré.

      Bref (même si cela ne l’est pas). Je voulais témoigner que je n’ai pas plus de cinquante ans, et que le message de l’auteur, et l’explication de l’oeuvre, je ne m’en lave pas les mains.

      Mais cela ne m’empêche pas de confronter ma propre interprétation de l’oeuvre à ces dernières.

      Par exemple : « Filez moi une table de montage, je vire les paroles de Sucker Punch, j’élimine les rares moment où ça blablate trop, je laisse juste la musique, et je vends ça comme ce que c’est : 4 clips pour ultra geeks en manque de chair rebondie. En plus parait qu’en ce moment c’est la mode d’oscariser des films muets. ».

      Mes respects ;)

      • Pour l’instant, je ne réponds qu’aux fameux commentaires « facebook », « tweet » sur les affiches.

        Je me perds en conjectures. J’ai beaucoup de respect pour les gens du marketing qui sont certes des ordures, mais souvent tellement intelligents.

        Quand j’étais enfant, on voyait des pubs de ce type dans les journaux. « Avec la croix Vitafor, mon mari est revenu » Josette.

        Je suis tombé je ne sais comment sur un site AFPA (c’est un machin de formation continue) avec des soutiens du genre : » Grâce à ma formation d’éplucheurs de bananes, j’ai enfin trouvé du travail » Roger.

        On peut monter d’un niveau. « La dernière tentation du Christ : enfin un messie qui a des couilles » Les Inrocks.

        « Le Christ qui aimait les femmes » Marie-Claire.

        Quelquefois une sommité : « Depuis que je m’habille Hugo Boss, j’aime les allemands » Albert E.

        Le marketing a ceci de terrible : il ne se trompe pratiquement jamais. Mais je n’ai pas d’explication de cette réussite désespérante.

        Loin est le temps des Cahiers du Cinéma avec leurs commentaires tour à tour lacaniens ou maoïstes. Loin la consigne de Truffaut : « On ne critique que ce qu’on aime ».

        J’ai vu une émission sur Canal + pendant Cannes où un film était torché par quelques cons en trente secondes avec des notes et des commentaires « Génial », « Chiant », « Surfait ». A croire que ces gens travaillent comme les ramasseurs de poubelles en « fini-parti ».

        Je n’y comprends rien. Le fait d’écrire ce simple commentaire fait apparaître en bas à droite l’icône tweet et facebook (et wordpress). Facebook, le plus terrible des flics ! Ce dont aurait rêvé Papon. « De la servitude volontaire ». Et tweeter pour signaler aux gens qui me suivent que je viens de reprendre deux fois des frites.

        Une affiche avec ces deux logos auraient à la limite tendance à me faire fuir (ce qui serait d’ailleurs aussi idiot, une boussole inversée en quelque sorte).

        Je ne comprends donc pas. Je repense toujours à Deleuze et son commentaire sur la télé : on ne la regarde que quand on a besoin de se détester soi-même.

        J’ai l’impression qu’il doit y avoir un peu de ça.

  43. Je viens justement de rencontrer un cas de cette espèce à propos du film « Alien le 8ème passager » !

    « C’est aussi un film qui offre plusieurs niveaux d’interprétations.
    Le premier, le plus évident, c’est celui d’une métaphore de la maladie (du cancer ou du virus).
    Le vaisseau spatial s’appelle le « Nostromo » (Notre Homme) dont l’architecture des couloirs et des conduits est directement inspiré du corps humain.
    Le deuxième, un peu plus capillo-tracté, c’est celui d’une dépression qui s’installe dans un cerveau.  »

    Enfin voilà quoi.

    • Avec un vaisseau qui ressemble à une matrice, un viol (Lambert) « interacial » comme on dit sur les sites spécialisés, des oeufs qui pètent à la gueule, des trucs qui sortent pas des orifices non naturels, y’a pas à dire, si on entre les données dans R, il va afficher des corrélations significatives !

      Ceci dit, si on demande à R. Scott, il est possible que ce salaud dise : « Bah, je trouvais ça joli, c’est tout. Et puis Giger est un copain de ma belle-soeur ».

      « Alien » est un film de cul, je l’ai toujours dit.

      • Notons aussi que l’arrière du crâne de l’Alien a une forme phallique.
        Et encore à la base c’était pas que suggéré :

        M’enfin quand on bosse avec Giger, c’est sur que ça aide pour les connotations sexuelles.

      • Exact, et je crois même me souvenir que la bête telle que Geiger l’avait conçue au début à été rendue moins… Sexuée par la prod’

        Et je suis aussi sur que des scènes « trop sensuelles » entre Ripley et les Xenos ont été supprimées de Alien 4 :)

  44. J’en ai un à la maison ! Et il ne fait pas ça qu’avec les films, non, ça marche aussi avec les jeux vidéos: si les pnj passent à côté de vous sans remarquer de baston/ville en feu dans DA2 c’est qu’ils sont habitués/occupés et non un bug, s’il y a des incohérences dans « l’oeuvre » de Hebert fils c’est un choix philosophiques, et pas une sous-merde maketing etc etc…

    Si seulement il pouvait s’en tenir au film !

    La gifle, je note, à tenter la prochaine fois que je tente une critique de livre avec lui.

    • D’un autre côté, tu n’as pas plus de billes que lui.

      Tu as le code source du jeu ? Difficile sans lui de deviner si c’est un bug ou une volonté explicite.

      Les incohérences d’Herbert Fils ? Tu n’en sais pas plus que lui non plus.

      Proust faisait crever un personnage pour le ressusciter quelques chapitres plus loin.

      Dans le même genre, quand H. Hawks filme le Grand Sommeil, Faulkner
      ne sait pas toujours comment adapter l’intrigue de Chandler Et quand Hawks demande à Chandler une explication sur un meurtre, Chandler lui répond qu’il n’en sait rien lui-même !

      Je comprends qu’on peut être énervé quand quelqu’un sur-interprète à outrance. Mais après tout, c’est la trace d’un fanatisme amoureux. Il y tient à son jeu ou à son roman.

      C’est peut-être plus intéressant de lui montrer pourquoi ce sont des merdes. Le piège, sur ce terrain, c’est de choisir le champ de bataille qui est le plus simple : l’histoire, le scénario.

      Un film, ce sont des images animées. Ce n’est pas qu’on se fiche du scénario, mais c’est secondaire. Sinon, on lit le scénario ou on en fait une pièce de théâtre. J’aime bien la démonstration de F. Lang sur les Contrebandiers de Moonfleet : c’est une démonstration « géométrique » de positionnement des caméras. Idem pour les commentaires de Godard sur « L’homme de l’ouest » d’A. Mann : c’est de la géométrie.

      Un jeu informatique, eh bien c’est du code informatique. Un amateur de jeu informatique devrait, à mon sens, d’abord apprécier le code informatique. Ensuite que des personnages se foutent sur la gueule dans des labyrinthes, hein…

      Un opéra, c’est de la musique. Le livret, tout le monde s’en fout un peu. Mozart s’est récupéré des livrets quelquefois qui lui sortaient des yeux. Et pourtant, chacun y va de sa glose sur la franc-maçonnerie etc. Gould, en parlant de Bach, disait simplement que la plupart des compositions devaient être lues et non jouées. La logique harmonique de Bach était l’essentiel. Eventuellement, on pouvait la traduire avec un clavecin.

      Il y a à mon sens un grand tort : celle d’aller à la facilité et de parler de « l’histoire ». Je ne dis pas que c’est inintéressant. Mais ça sent trop la carence technique. L’histoire, c’est la bouée de sauvetage de celui qui ne comprend rien au noyau même qui constitue une oeuvre d’art : son organisation formelle.

    • Ca ne l’était pas pour les – 16 ans à l’époque ?

      A-t-on laissé la jeunesse giscardienne contaminée par le socialo-communisme prenant le pouvoir, sans défense ?

      Faut dire que ce n’est pas un alien qui allait effrayer ce type de jeunesse déjà bien rompue à l’individualisme forcené ou aux férocités économiques qu’elle allait cautionner et mettre en place.

  45. oh putain mais TELLEMENT !!

    Comme je suis content de lire ça quelque part, merci pour ce billet !! Rien de plus énervant que les gens qui n’ont pas plus compris l’intrigue (inexistante) que le pékin moyen mais qui n’en finissent pas de t’expliquer que c’est toi qui a rien compris, et s’empressent d’inventer N’IMPORTE QUOI pour justifier le scénar.

    Rien de pire aussi que ces réalisateurs qui font semblant de « laisser des portes ouvertes » en confondant « porte » et « trous noirs intersidéraux ». Si je raque 11€ pour voir un film c’est pas pour me raconter une histoire entièrement dans ma tête, j’attends un peu de courage de la part du réalisateur/scénariste.

    Le plus drôle étant (comme c’est pointé ici) quand le réal lui même donne la « vraie » explication et qui en fait est… nulle, ou exactement comme on l’avait comprise au 1er degré, donc nulle. Hélas ça ne suffit quand mêem pas à fermer la gueule des fanboys.

    Le pire étant quand le scénario se mèle de théologie ou de mysticisme, où là on est sûr que ça va hurler au génie de tous les cotés, alors que bien souvent c’est une repompe d’une toute petite partie de la bible mal ficelée. (ou des contes de fées, ça marche bien aussi)

    Dans le genre exemples qui m’ont saoulé :

    – Inception, qui n’explique RIEN « mélol c’est que toutes les pistes sont possibles t’as rien compris ». Ouais super. (j’avais d’ailleurs exprimé mon mécontentement ici : http://www.mariejulien.com/?post/2010/08/15/Inception-D%C3%A9ception#main

    – le discours à la con de l’architecte à la fin de matrix (2 ou 3) ou le mec se branle 3/4 d’h sur « la liberté c’est le choix ». Mes potes ont trouvé ça uber profond, moi je pense qu’un mec qui mec 3/4d’h à t’expliquer ça est bien naze.

    – Lost, bien sûr, la plus grosse escroquerie de l’histoire de la télé, j’ai stoppé au s02e02 tellement c’était grillé qu’on perdait notre temps

    – Prometheus : j’ai bien aimé le film, mais bon voilà les incohérences « expliquées surement dans le 2 » ou les spectateurs peuvent tout inventer, encore une fois ça craint un peu.

    Bien sûr, si tu trouves ça naze, c’est que TOI t’es complètement passé à coté du film, même si le réal te donne raison finalement dans l’itw des bonus DVD.

  46. Tiens, nouveau défi du coup : arrivé à me faire expliquer par des extrapolators l’enchaînement absolument dingue d’incohérences crasses qui sert de 4e saison à Breaking Bad. La fin, on dirait qu’ils ont improvisé le scénario au court d’un cadavre exquis sous LSD…
    mais il y a certainement une explication philosophico-pastorale à tout ça (quoi, ça ne veux rien dire ? Non, amis attends, tu m’a mal compris, faut que tu me relises. En fait c’est très simple…)

      • Flood flood flood. Le même post, mais en Français ce coup-ci
        « Tiens, nouveau défi du coup : arriver à me faire expliquer par des extrapolators l’enchaînement absolument dingue d’incohérences crasses qui sert de 4e saison à Breaking Bad. La fin, on dirait qu’ils l’ont improvisée au court d’un cadavre exquis sous LSD…
        mais il y a certainement une explication philosophico-pastorale à tout ça (quoi, ça ne veux rien dire ? Non, amis attends, tu m’as mal compris, il faut que tu me relises. En fait c’est très simple…) »

  47. Je n’ai pas eu le courage de lire tous les commentaires pour vérifier que cela n’a pas déjà été dit, mais il existe des voitures rouillées par choix esthétique. En général, elle n’a pas été dégradée exprès, mais lors de la restauration toute la rouille a été conservée alors que la voiture est rendue parfaitement fonctionnelle. Un petit exemple : http://www.flickr.com/photos/optionzphoto/3587256039/

  48. Un article complètement hors sujet, qui encore une fois n’a pour but que de décrédibiliser le beach volley en cavernes. Lementable et indigne.

  49. L’article m’a bien fait rire. Il m’a rappelé, avec un autre ton bien sûr, ce qu’Umberto Eco écrivait dans son « Lector in Fabula » : le lecteur (le spectateur) peut s’aventurer si loin dans son activité interprétative qu’il en vient à fantasmer un subtexte coupé du réel (un narratologue québecquois parlait à cet égard de « transtextualité »).
    Toutefois, je voudrais mettre un bémol à la brillante définition donnée ici de l’ « extrapolator ». Si la plupart ne font que fantasmer un scénario imaginaire, il faut aussi noter l’existence d’une subcatégorie « savante » qui fait l’effort de conduire de réelles recherches.
    Ainsi, pour parler d’un sujet que je connais un peu, certains fans de Dune ont pu rassembler les 7 scenarii successifs à l’origine du film de David Lynch (1984). Ils ont retrouvé les storyboards, collecté des témoignages, des scènes coupées, refilmées, remontées… Et le résultat de tout ce travail peut se donner à voir dans les divers fanedits du film, bien plus fidèles au script que la version en salles. Je trouve que ce sont là d’utiles « extrapolators », non ?
    On l’oublie parfois, mais un film est à la fois une oeuvre et un produit, de l’art et de l’entertainment. Le final cut est rarement entre les mains du metteur en scène et les images montées pour les salles trahissent parfois l’esprit de ce qui a été filmé et pensé. En littérature, on voit parfois surgir des éditions revues et corrigées, non censurées, augmentées, retraduites … Il n’y a pas de raison pour la « theatrical » version soit la seule à faire autorité.

  50. Ca me fait penser qu’on m’avait regardé avec un drôle d’air quand j’ai eu le malheur de dire que j’ai pas aimé le Dark Knight de Nolan ; j’ai même eu droit à un « va revoir le film, tu l’apprécieras ».

  51. Notre Odieux Connard, qui êtes sur la Toile
    Que vos spoils soient sanctifiés
    Que votre règne arrive
    Que votre volonté soit faite sur terre comme au cinéma.
    Donnez-nous aujourd’hui notre article quotidien
    Et pardonnez-nous d’avoir regardé Lockout ou Battleship , comme nous pardonnons à Nicolas Cage.
    Ne nous laissez pas succomber à la tentation de l’Extrapolation
    Mais délivrez-nous du mal, ainsi que des scenaristes débiles

    Ainsi soit-il.
    Amen.

    Voila, jusque là j’avais des doutes, mais cette foi- ci c’est une réalité, les scénaristes ont vraiment disparus de la surface de la terre:

    http://www.imdb.com/title/tt1611224/

  52. Soit dit en passant : dans La Planète des Singes 2011, la scène où les primates vandalisent un bâtiment a tous son sens et je ne comprends pas que ça ait pu échapper à quiconque : ce bâtiment est le laboratoire où le chimpanzé César est né ; où sa mère a été tuée ; où certains singes de la fourrière sont envoyés pour servir de cobayes. Le père adoptif de César l’y emmène même en voiture quand celui-ci est plus grand, pour lui expliquer d’où il vient…

    Bref, les singes ont toutes les raisons de suivre leur leader dans ce bâtiment et d’y foutre le boxon. Si vous n’avez pas compris, well, il faudrait peut-être commencer à passer un plus de temps à *regarder* les films au lieu de partir direct à la chasse au gaffes !

    • C’est assez exact ma foi. Je proposerais donc de regrouper dans le même fil de discussion tout ce qui a trait à la Planète des Singes et les commentaires sur le bac (qui sera encore cette année une très bonne cuvée).

      Ca permettra de simplifier les réponses, certains lycéens pouvant nous lire.

  53. Yop à presque tout le monde.
    En parlant de trous scénaristiques, les Experts se placent très très bien. Je suis un peu adepte des polars en général, mais ça commence vraiment à bien faire avec les Experts.

    Hier encore, j’en ai eu une parfaite illustration, bien que n’ayant regardé que 5 minutes :
    Un meurtre arrive dans un salon du jeu vidéo. Ils retrouvent une empreinte de doigt à proximité de la scène (vous avez remarqué, comme dans tout bon film, si un objet vous est montré, c’est qu’il ressortira forcément à la fin). Du coup, afin de comparer les empreintes avec celles des joueurs, ils analysent… les manettes !!
    Parce qu’il faut bien savoir que PERSONNE ne prête sa manette, puisqu’elles ont le nom de leur propriétaire dessus (bah oui, un salon de jeu vidéo, les organisateurs ne prêtent pas des manettes). Et tout le monde fait bien attention à mettre ses doigts exactement au bon endroit, pour le pas contaminer les empreintes.

    C’est totalement débile cette série. je crois bien que les gens qui se font tuer dans cette série sont prévenus à l’avance, histoire qu’ils fassent laver juste avant que le tueur et les caméras arrivent. Le moindre poil qu’ils retrouvent est forcément lié à l’affaire.

    Bref, c’est fini pour moi les experts, ou alors, je les regarde en mode OC.

  54. Chère monsieur Odieux
    J’aime tjs bps vous lire et je pense être un de ses horribles extrapoliste dont vous parlez ici.
    Je crois même être pire je dois l’avouer ^^’

    J’aime trouver du beau partout ! J’aime prendre du plaisir facilement même avec des choses médiocre. Et purée … Qu’est ce que c’est bon !! Lol !
    On me dis souvent que je vis dans un monde de petit poney d’ailleur. Ce a quoi je répond souvent. Et vous qui vivez dans la vrai vie de ce monde impitoyable vous êtes heureux ?
    La réponse est souvent décevante (même pour un extrapolâteur de haut niveau comme moi qui s’acharnera a essayer de ne pas trouver du positif partout ). Car … Ben ces gens a la critique facile sorte déçu des cinéma de temps de mauvais film. Ils sont aigris de temps de personne banale, idiote, décevante (et j’en passe…) qu’ils cotoy et au finale vont se droguer pour supporter ce monde de merde…
    (Et au final le voir beau)
    Moi j’ai pas besoin de me droguer du coup ça me coûte moins chère ^^
    Cool !

    J’aime donc beaucoup vos article. Je voit moi aussi toutes ses incohérences de scrip (et j’adore les chercher).
    Et comme je suis un extrapolâteur ça m’amuse de trouver des astuces pour les résoudres. Par contre j’aime mieux le faire entre amis et passant de bonne soirée a rigoler (purée que c’est bon de vivre dans un monde de petit poney !!!)
    Lol !

    Il y a juste un truc qui souvent me déçoit dans vos article. C’est que vous parlé bps de bon sens et de logique ! Mais dans la vrai vie … Les gens sont méga con !! Et a tout niveau.
    Je bosse dans l’ingénie avec des architectes et des tas de gens « intelligent » (enfin il parait) et sincèrement je pourrais vous en sortir des pages et des pages de connerie, d’incohérence et de comportement totalement con. A un point des fois dus les personnages de Prometeus semblerai être des prix Nobel de logique et de bon sens…
    Dans la vrai vie les gens sont des poney. Les vrai gens sont cons a une échelle qu’Hollywood n’a pas encore atteind ^^’

    Bref merci encore de me faire rire.
    (Ce commentaire n’ayant aucun but je laisse le soin a d’autre extrapolâteur que moi de lui en trouver un ! Lol )

  55. Cher Odieux,
    En toute bonne foi (une foi(s) n’est pas coutume), le film Prometheus est, sur un plan symbolique, extrêmement bien travaillé et réussi, bien qu’il faille en effet chercher certains éléments dans les détaillifimes (mais néanmoins présents dans ledit film, et non dans l’imaginarius extrapolaris.)

    Je me vois donc dans l’obligation d’extrapoler sur votre absence d’éloges cinématographiques (d’autant plus que vous assumez votre mauvaise foi; voici bien un INDICE !) et de déduire que donc, vous adorez en fait ces films que vous passez à la soude caustique. La boucle est bouclée.

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