Top Grolles – Ou l’aéronavale en 1940

Si les Américains ont Top Gun, la France aussi dispose d’une force aéronavale. En 1940, lors d’une opération oubliée, ses pilotes montrèrent qu’ils en avaient encore sous la semelle. D’une manière qui… enfin… disons que si on en fait un film un jour, on l’appellera plutôt « Top Grolles ».

Bon visionnage.

14 réponses à “Top Grolles – Ou l’aéronavale en 1940

  1. Merci pour ce Petit Théâtre, ils sont si savoureux !

    Je connaissais déjà cette histoire de chaussures larguées sur les nazis, il me semble bien que c’est sur ce blog que je l’avais lu ou vu, quelqu’un partage-t-il ce souvenir ?

      • Hélas non, je n’ai jamais eu cette chance d’écouter l’OC narrer ses anecdotes sur scène.

        Mais j’ai retrouvé, c’est dans le tome 3 du Petit Théâtre en BD, acheté et lu à sa sortie puis rangé en hauteur avec ses grand frères hors de portée des trop jeunes enfants donc un peu oublié… ça m’a donné envie de m’y replonger.

        Merci pour votre réponse :)

  2. J’avais lu que pas mal d’avions de l’Armée des l’Air étaient bloqués au sol pour une « remise en conformité » des dernières technologies et normes, pendant 2~3 jours, alors que les allemands avançaient, à la rage des pilotes français.

    Ce sens des priorités bureaucratiques, véritable sclérose, me semble assez symptomatiques, entre autre de la France. Avec des chefs qui ont peur de faire quelque chose de pas réglementaire, de se faire reprocher d’avoir envoyé des avions pas « aux normes ».

    Il vaut mieux perdre réglementairement, et donc sans pouvoir se aire reprocher quelque chose, que de gagner en prenant le risque de se faire reprocher de ne pas avoir agit « réglementairement » (puisque on aurait gagné de toute façon, n’est-ce pas?)

    .

    Alors que des corsaires (1) bricolent un avion civil pas adaptéà pour aller larger des bombes à la main façon 1914, c’est tellement à l’encontre de ça…

    Il ont eu un sacré chef pour pouvoir faire ça.

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    Quant à la mentalités…

    Je pense que l’équipage était résolu au destin de se faire buter.

    A chaque missions, ils partaient sur le principe qu’ils ne reviendront pas. Ou alors seulement par chance.

    Alors autant s’amuser à faire les cons en dessinant sur les bombes, ou à se marrer en jetant par défis ses grolles avec les bombes! Prenez ça! (J’en aurais plus besoin de toute façon!). Alors les normes et règlement, vous voyez, quoi….

    Et à chaque aterrissage: C’est Ouaiiiiissss! Incroyable!

    J’imagine la dose d’adrénaline.

    .

    (1) Pas vraiment des corsaires. Les corsairent ramenaient un butin. Eux détruisaient.

    • D’accord hélas pour la bureaucratie reine, la défausse de responsabilité en cascade, le « mon service et mon budget d’abord, le reste on s’en moque », maladie très française encore d’actualité (et doublement hélas, ça ne concerne pas que la fonction publique).

      Pour les corsaires, en 1940 ok. Aujourd’hui, je suis moins sur de trouver des exemples.

  3. Un de mes épisodes préférés, il fallait vraiment être bar…heu « original » dans sa tête, pour faire partie d’une telle équipe !

    Le pire c’est qu’il me semble, la conception du « bombardier transatlantique » n’était pas si idiote que ça pour l’époque, beaucoup d’avions conçus dés le début pour un but militaire avaient aussi de grosses faiblesses (notamment celle de s’enflammer ou d’exploser en vol « sans l’aide de l’ennemi »).

  4. Encore une succulente anecdote narrée avec grand talent par l’hôte de ces lieux.

    Merci de déterrer ces bijoux et de saluer la mémoire de ces hommes (et femmes s’agissant d’autres pépites) qui ont fait preuve d’un courage exceptionnel!

  5. En tant qu’ancien de l’Aéronavale, je confirme l’état d’esprit général des pilotes, et particulièrement de ceux étant qualifiés pour apponter (je ne parle même pas de ceux qui peuvent le faire de nuit).

    A noter que nos amis et néamoins alliés américains se sont toujours étonnés de notre capacité à utiliser des porte-avions de poche, y compris avec des avions à réaction.

    Pour donner une idée de la différence entre un vaisseau US et celui de la Royale, le sommet de l’ilot du Clémenceau (antennes comprises) atteignait avec peine le niveau du pont d’envol du JFK, comme j’avais pu le constater à une époque ou le Clem s’aventurait encore en Atlantique pour des exercices, et où les deux se trouvèrent amarrés côte à côte à Brest…

  6. Halala , les marins et le protocole… C’est dans les conférences de presses après la guerre qu’on envoie ses pompes dans la tronche du président qui vous a envahi ! Avant c’est une faute protocolaire ! Et puis comment voulez vous qu’on arrive à éstimer la pointure si vous balancez ça du ciel ! Malapris !

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