Agnoslipe

Il est, je le crains, temps d’annoncer la terrible nouvelle : ce blog serait sexiste.

Rougissez malandrins, blanchissez gourgandines, car la honte et la peur devraient à cet instant gagner votre petit coeur, vous rappelant votre écart du droit chemin vers l’égalité des individus. Enfin, je vous dis ça : c’est ce que j’ai lu, hein. Car il paraîtrait, au vu des derniers articles sur ce blog se moquant d’une analyse prouvant que le Roi Lion était une oeuvre machisto-fasciste ou accusant les FEMEN de ne pas toujours agir avec sagesse, que par conséquent il s’agirait ici de l’antre puante du patriarcat.

Bon, remarquez, j’aurais compris si les accusateurs avaient évoqué les diverses références au GHB, dissimulation de jeunes filles dans les coffres ou les sous-bois voire le fait que je me serve d’une collaboratrice comme table basse, mais cela n’a curieusement jamais été avancé. Un phénomène assez mystérieux. Et… raah, arrêtez de trembler Ludivine, ça m’empêche d’écrire correctement !

Toujours est-il qu’en cette période où l’Assemblée Nationale française a voté la proposition d’Osez le féminisme, sur le scrutin binominal aux élections cantonales, à savoir qu’au lieu d’un élu à un poste, vous aurez deux élus, un homme et une femme, pour s’assurer de lutter contre le sexisme, il convient de développer céans une notion essentielle trop peu connue :

Henri Désiré Landru à son procès, découvrant qu’on ne lui reproche pas tant les meurtres que d’avoir regardé Aladdin

L’agnoslipisme

Là où les religions peuvent se déchirer entre christianisme, islamisme, judaïsme et Nicolas Cagisme, il existe d’autres voies : l’athéisme, bien sûr, mais aussi l’agnosticisme ainsi que l’apathéisme. L’agnosticisme étant l’incapacité à déterminer l’existence de Dieu, et l’apathéisme de s’en moquer éperdument. Il en va donc de même avec le sexe : machisme, masculinisme, féminisme voire priapisme voient aussi d’autres voies de dessiner de manière proche. Ainsi, pour des raisons de simplicité, nous mélangerons l’agnosticisme et l’apathéisme en un seul concept, à savoir l’agnoslipisme : l’art de ne pas aller voir ce qu’il y a dans le slip de son prochain et de ne pas en tenir compte en dehors des situations impliquant des échanges de fluides. Bon, et puis « agnoslip », ça sonne quand même mieux que « apaslip », qui ressemble plus au cri désespéré d’un député conservateur sur une plage nudiste.

Passons.

Définition

L’agnoslipisme est donc la capacité à ne pas prêter attention au sexe d’autrui en dehors des tentatives d’accouplement, la chose pouvant alors avoir une certaine importance. L’agnoslipisme n’existe bien évidemment pas dans le hentai, où, de toute manière, tout le monde n’a que des tentacules, alors on est plus à ça près. Mais tout de même ! L’agnoslip, terme désigné pour employer un suivant de la doctrine agnoslipe, est souvent l’ennemi des quotas, puisqu’il ne comprend pas trop en quoi le contenu d’un slip peut être essentiel dans une prise de décision n’ayant objectivement strictement rien à voir. De la même manière, l’agnoslip n’écrit pas agnoslip-e-s ou agnoslipE (oui, j’ai découvert que maintenant, la mode était de rajouter un E majuscule à la fin de tous les mots pour ne pas paraître sexiste) quand il écrit quelque part, puisqu’il se fiche éperdument de connaître le sexe de la personne qu’il désigne et accessoirement, qu’il respecte la langue française, qui est un féminin, ce qui n’est pas une raison pour la violer dans des tournantes de barbarismes.

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Paris XVIIe, 1er mars 2013, locaux de la brigade des moeurs.

« Interrogatoire de Mme la Langue Française, qui vient déposer plainte pour les pratiques dégradantes qu’elle aurait subies. On vous écoute, racontez-nous ce qu’il s’est passé.
– Ils… ils étaient nombreux ! Si nombreux ! 
– Où est-ce que cela est arrivé ?
– Je ne sais plus, tout est allé si vite… parfois, ils me font du mal sur des Skyblogs… parfois sur des pétitions. Et dans des statuts Facebook, ho, si vous saviez !
– Est-ce que vous pouvez nous décrire ce qu’ils vous ont fait ?
– C’est encore difficile… 
– Indiquez-moi sur ce Bescherelle où ils vous ont touché. 
– Ici…
– Là, sur les terminaisons ? C’est immonde !
– Ils… ils y mettaient des tirets, parfois des -e placés aléatoirement… et ces majuscules, Seigneur ! Je préfère ne pas vous parler de l’emploi du pluriel.
– Je crois que… que j’ai moi aussi besoin de prendre un peu l’air soudainement… c’est si abominable… »

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Histoire

L’agnoslipisme serait né au IVe siècle avant notre ère à Athènes, lorsqu’Aspasie fille de Xénophon se rendit sur l’agora en compagnie d’Eschyle, son mari. Ils étaient venus trouver Platon qui, comme à son habitude, était en train de gaver un groupe de jeunes gens à l’aide de diverses platitudes d’où lui venait son nom, puisqu’en réalité il s’appelait Gérard Roubieux. Aspasie demanda donc à Platon : « Platon, vois donc l’Olympe : chaque Dieu y a sa compagne, formant une extraordinaire parité ! Pourquoi est-ce que nous autres, les Grecs, ne nous inspirons-nous pas de nos dieux pour faire de notre forum un endroit où pour chaque voix d’homme s’exprimerait aussi une voix de femme ?« . Le vieil homme se leva et prenant un bâton, il dessina du bout de celui-ci dans la terre humide un étrange schéma. « Vois cette grotte, Aspasie« , lui dit-il « Imagine que s’y trouvent des hommes et des femmes enchaînés, dos à la lumière du jour, qui ne voient du monde extérieur que des ombres se reflétant sur les parois, alors qu’eux-même sont tant et si bien plongés dans l’obscurité qu’ils ne peuvent voir leur propre corps. Maintenant, imagine qu’un débat éclate entre ces personnes pour savoir si l’ombre qu’ils voient sur le mur ressemble plutôt à un hippopotame ou à un éléphant : crois-tu vraiment que leur sexe à quelque chose avec le débat ?« 

Aspasie, troublée par la sagesse du vieil homme, répondit « Bien sûr que oui, car potentiellement, cela peut aider un mec à faire une trompe en ombre chinoise. » Après avoir copieusement pété la gueule à Aspasie, Eschyle et Platon la balancèrent dans la mer Egée lestée d’une dalle en marbre. Puis, ils firent jouer la garantie auprès de Xénophon, mais là n’est pas la question.

Rappelons que Platon était tellement lourd que même les pirates qui le capturèrent un jour voulurent s’en délester au plus vite. Des gens de bon sens.

Mais le mal était fait : Platon avait inventé le concept d’agnoslipisme, alors agnotogisme pour d’évidentes raisons, en invoquant le fait que l’entrejambe de son prochain n’avait pas à être prise en compte dans un débat d’idée. Il invoquait du même coup l’allégorie de la caverne, faisant ainsi la joie de quantité de copies de bac et la terreur d’autant de correcteurs.

Le comportement agnoslipe : une dangereuse dérive

Dans l’antiquité, l’agnoslipisme était relativement accepté, comme le prouve le commencement de la religion chrétienne, alors que l’on se contentait d’accepter que Dieu et les anges n’avaient pas de sexe, et que c’était très bien ainsi d’un point de vue tant religieux qu’hygiénique, même si cela donnait une image relativement chiante du Paradis comparé à d’autres religions où l’on parle de copulations à n’en plus finir plutôt que de gratter des tac-o-tac avec Saint Pierre pour gagner deux places pour le prochain concert de luth.

Mais l’Eglise finit par dériver, et commença à introduire le sexe (chut, on se concentre) dans sa doctrine (vous n’êtes pas concentrés, retirez-immédiatement ces calembours de vos esprits malades) : savoir qui a le droit de copuler avec qui, pourquoi et quand, ou tout simplement interdire la prêtrise aux femmes pour qu’il y ait au moins une robe qu’elle ne puisse pas insister pour acheter (et puis cela permettait de caser le célèbre « Passe ton âme d’abord » dans les conversations, permettant ainsi d’égayer les jours tristes d’un âge obscur où le principal loisir de la population était de construire des maisons en bouse avant la prochaine invasion des anglois).

Evidemment, si le temps a fini par effriter la foi d’une bonne partie de la population, plus guère convaincue par le fait que Dieu envoyait sa foudre sur quiconque couchait sans vouloir forcément se reproduire à la vue de Silvio Berlusconi toujours pas transformé en paratonnerre, cette volonté de voir le monde par le prisme du sexe n’a pour autant pas disparu.

Ainsi, dans une même phrase, des gens peuvent ouvertement s’insurger du fait que l’Eglise fasse des discours sur le sexe, mais applaudit des deux mains lorsque l’assemblée nationale légifère de manière contraignante sur celui-ci pour interdire à telle ou telle personne de se présenter ici ou là parce qu’elle n’est pas née avec le bon chromosome. Comme quoi, c’est rigolo l’indignation.

L’agnoslip, lui, a une doctrine simple : « le contenu de mon slip ne regarde que moi et les personnes consentantes qui iraient bien regarder« , voir éventuellement les chèvres dans certains domaines militaires, mais nous entrons la dans des cas particuliers qu’il ne convient pas de traiter aujourd’hui.

Lorsque ceci est au coeur de votre politique électorale, il ne faut pas s’étonner que le reste ne vole guère plus haut

L’agnoslip est donc généralement opposé à toute politique de quota de sexe qui, par définition, est sexiste.

Exemple : « Au nom de la lutte contre le sexisme, permettez-moi de faire entrer votre culotte dans mes critères de recrutement : alors dites-moi, qu’y a-t-il dedans ?« 

Ainsi, par exemple, là où certains se félicitent d’une avancée sur l’égalité, n’oublions pas que si, par exemple, un transexuel voulait se présenter à une élection, cela donnerait trois semaines de débats journalistiques pour savoir si, médicalement et administrativement, cette personne a le droit de s’exprimer à l’assemblée. Et ce en se basant une uniquement sur un critère n’ayant strictement rien à voir avec la choucroute. Magique n’est-ce pas ? Je trouve aussi. Je pense que la balance commerciale déficitaire du pays est essentiellement due aux imports massifs de schnouf pour alimenter tous ces nez bien inspirés (hohoho).

D’ailleurs, en cas de candidature de Vincent McDoom ou Christine Bravo, nous serions bien emmerdés de savoir dans quel quota les caser. Et j’ignore si notre budget serait suffisant pour motiver des experts à se pencher sur la question, mais passons.

L’agnoslipe français est donc très malheureux, puisque son pays est le seul à avoir ces curieuses pratiques visant à s’occuper de ce qui ne le regarde en rien pour tenter d’établir un principe d’égalité mathématique plutôt que celui d’égalité de droit (généralement d’ailleurs, vous noterez que les militants pro-quotas sont les premiers à s’opposer à « la politique du chiffre », ce qui est assez formidable). Et maintenant, il va pouvoir se retrouver à élire deux personnes à un poste, car les combattants du sexisme expliquent qu’ils refusent d’être représentés par un élu qui ne soit pas de leur sexe.

Je vous la refais autrement : « Non mais je ne suis pas raciste, mais au nom de l’égalité, je refuse d’être représenté par un noir.« 

De la même manière, j’espère qu’Osez le féminisme applaudit des deux mains cette proposition issue de ses rangs, qui interdit désormais à toute femme de se présenter sans un homme. On attend avec impatience le moment où quelqu’un va réaliser qu’une seule personne pour un seul poste, c’est drôlement plus pratique pour prendre des décisions sur un dossier, ou que deux femmes vont vouloir se présenter ensemble, et qu’au nom du féminisme, on leur interdira.

Il est donc intéressant de voir, qu’à l’heure du mariage pour tous, l’homosexualité binominale vient d’être interdite.

Ouf : heureusement que les partisans de la tolérance étaient là.

F.A.Q

Mais alors… les agnoslipes se moquent du sexisme ? Hein ? Bande de petits bâtards !

Non : l’agnoslipe ne se base que sur une règle simple :  y a-t-il une barrière à l’entrée d’une assemblée ou d’un groupe quelconque pour un sexe ? Si oui, il n’y a pas égalité de droit, l’agnoslipe s’insurge. Sinon, il se moque de savoir si un sexe est majoritaire et il s’occupe plutôt de trucs importants, comme par exemple, où se trouve la soirée barbecue la plus proche pour emmener ses interlocuteurs grognons lécher la grille en pleine cuisson.

Je porte des boxers, des strings voire parfois rien du tout, car j’aime sentir le vent fouetter mes cuisses quand je traverse Paris à vélo poursuivi par la police municipale, suis-je agnoslipe quand même ?

Vous êtes exhibitionniste, c’est un autre sujet. Ou ancien président de la République, mais là, c’est plus grave : vous vous rendez compte que vous avez géré un pays sans un binome paritaire ? Comment avez-vous fait ?

Comment puis-je savoir que je suis agnoslipe ?

Quand vous écoutez quelqu’un parler à la radio, est-ce que vous écoutez ce qu’il dit ou foncez-vous cherchez son carnet médical ? Si c’est la première solution, vous êtes agnoslipe. Si c’est la seconde vous êtes probablement un dangereux psychopathe.

Attendez, vous voudriez dire que… vous ne seriez pas un affreux machiste ?

Allons, allons ! C’est très personnel comme question, je ne peux me permettre d’y répondre. Surtout que là, déjà, je suis relativement peu concentré, j’ai un autre problème à traiter :

Ludivine, je vous ai prévenue : arrêtez de trembler ou je vous permute avec Cynthia pour me servir de tabouret.

189 réponses à “Agnoslipe

  1. M. Ratzinger n’a même pas appelé le standard pour commenter cet article. Il était vraiment temps qu’il se casse.

  2. Wouah. Et comment on différent un autisme d’un agnoslipe au fait ? Question: est ce que ça veut dire que Cynthia et Ludivine sont potentiellement des travelos brésiliens de Vincennes ?

    • La choucroute divisée par la fondue bourguignone fois le cassoulet égale Pi. Coïncidence, je ne pense pas.

  3. Il parait que les femmes portent des culottes et non pas des slips! Ah Ah! Je vous ai piégé Odieux! Votre theorie tombe à l’eau!

    • Il applique la parité dans ses rangs depuis bien longtemps, si bien que chez lui, une femme sur 2 est un homme. Et vous qui pensiez pouvoir le piéger… pfff ! La vanité vous perdra

  4. J’ai l’impression d’être victime d’une mauvaise blague…

    Même dans les nanards, rien n’est aussi foireux que ce genre de lois…

    Le mot en lui-même est assez ridicule. « Bonjour, je suis agnoslip »…

      • Oui. L’euthanasie me semble toute indiquée.

        Sinon, quand est-ce qu’on force une personne de chaque race à candidater pour luter contre le racisme ? Et puis une personne de chaque ville pour éviter que certaines soient moins représentées que d’autres ? Et puis une personne de chaque mètre carré parce que bon, tant qu’à faire ?

      • Vous êtes fou, un agnoslip ne s’intéresse pas au contenu de votre slip, si vous le mettez sur la tête, plus personne ne s’intéressera à ce qu’il se passe dedans (en même temps, un cerveau, c’est très surfait…)

  5. L’article commençant par le mot « Il », je n’ai même pas envie de perdre mon temps à lire ce ramassis de propagande phallocratique.

  6. Je suis assez dubitatif sur l’intérêt d’être représenté par quelqu’un de son sexe, car il est dans tous les cas bien connus que les politiques n’en font qu’à leurs têtes et à leurs portefeuilles, et non à leurs gonades. À la limite, représentez-moi par quelqu’un qui remplit mon compte en banque.

    • Dominique Strauss Kahn est triste de ne pas être considéré comme un politique, là, tout de suite

  7. J’aime beaucoup votre article, mais il y a une erreur historique majeure : l’agnoslipisme a été inventé par les chrétiens, avec leur religion de guignols qui ne sépare pas au cours du culte les hommes et les femmes (les Romains, quand ils entendaient parler de gens des deux sexes qui se réunissaient en cachette la nuit dans les catacombes et qu’on leur disait que c’était pour prier, ils rigolaient grassement) et propose la même chose à tous fidèles sans se préoccuper de leur sexe (ce malade de saint Paul ose écrire que dans le royaume de Dieu, « il n’y a plus ni homme, ni femme, ni homme libre, ni esclave, ni Grec ni Juif » : difficile de faire plus agnoslip, non ?). Vous vous laissez abuser par un point secondaire (l’accès au sacerdoce) et les légendes urbaines sur le Moyen Âge, Odieux.

    Sinon, je vais aller pleurer et invoquer les mânes d’une grande agnoslipe de l’histoire, l’impératrice Marie-Thérèse, roi de Hongrie (elle a été couronnée roi, parce que les Hongrois ne voulaient pas de reine : voilà une réaction pragmatique et efficace).

    • L’accès au sacerdoce, un point secondaire.
      En effet, ce n’est pas comme si c’était l’accès à la hiérarchie dirigeant l’église, et interprétant les écritures, en dehors de laquelle on est hérétique si l’on lit les choses différemment.
      Intéressant point de vue. D’autant que « proposer les mêmes choses aux fidèles », si l’on considère que recevoir la messe est la seule chose transmise par l’église, alors oui. Mais dans les faits, la considération des femmes est bien différente de celle des hommes, la place décrite dans la société pour elles étant subtilement ou non inférieure à celle des hommes.
      Et non, je ne suis pas féministe (sinon, j’aurais eu le bon goût de m’immoler gentiment en chantant doucement) ni anticlérical (bon, ok, un peu, mais moins par a priori que parce que je les vois faire des conneries à longueur de temps).

      Sinon, effectivement, Marie-Thérèse fut très fine pour le coup.
      Par contre, mon pays est en train de partir en couilles (et ça, ce n’est pas sexiste), on était déjà la risée du monde à se prendre au sérieux sans rien assurer derrière, mais là on va vraiment finir par passer pour les derniers des crétins.

      Il est bien dommage que vous ayez écrit cet article, j’aurais préféré lire que vous aviez étranglé des députés.
      Mais il reste des solutions. Si des lobbys comme Osons le féminisme peuvent faire changer les lois, je propose que nous aussi.
      Proposons que l’on vote une loi pour jeter dans un cachot (et oublier la clé) tous les cons qui proposent des lois inutiles et merdiques.

      • Par rapport à la sainteté, oui, le sacerdoce est accessoire : la sainteté, c’est pour l’éternité, le sacerdoce, c’est pour ce monde-ci (et dans la doctrine chrétienne, ce monde-ci est secondaire, pour les hommes comme pour les femmes). Une vision purement temporelle des choses religieuses est toujours bancale, vous savez. Et la sainteté est parfaitement accessible aux femmes depuis le début dans le christianisme. Les religions de l’Antiquité et quelques autres offrent surtout aux femmes la perspective d’être de bonnes mères de famille, alors que le christianisme érige en modèles supérieurs de religion des femmes qui ont refusé le mariage et la maternité et dont certaines ont laissé des écrits de premier plan (Hildegarde de Bingen, Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila et et Thérèse de Lisieux sont docteurs de l’Église, distinction la plus haute possible dans le catholicisme). Si seul le pouvoir politique vous passionne, sachez tout de même que les abbesses des grands monastères ont souvent été des femmes de pouvoir, capables de tenir tête à pas mal de monde. Et, que je sache, l’Occident chrétien n’a pas mis en route un système de gynécée séparant la vie sociale des homme de celle des femmes, ce qui le différencie à la fois de la Grèce antique, du Moyen Orient musulman, de la Chine taoïste et de quelques autres civilisations.

      • La France n’est pas le premier pays à rendre la parité obligatoire, ni à instaurer des quotas. C’est triste à dire, là où ça a été fait, les résultats ont été assez probants, quand les bons sentiments ont tendance à échouer.
        Savoir si une loi débile mais efficace est préférable ou non à une absence de discrimination est un vaste débat, mais la France ne risque guère de passer pour un pays de crétins à cause de ça…

      • Oui, alors le rôle positif du christianisme dans l’émancipation des femmes, c’est un peu comme le rôle positif de la France dans ses colonies: on en revient vite.
        Que Je sache, la doctrine du péché originel, la non-ordination des gonzesses et l’ingérence médico-sociale, ça ne touche pas que l’aspect matériel, mais aussi et surtout des points de dogme.
        Un point de détail (mais vous savez comment c’est, les détails, en Histoire, c’est taquin), les chrétiens ne se réunissaient pas dans les catacombes, ou en tout cas pas pour se cacher. C’est le genre de structure municipale ou régionale dont les autorités ont les plans et connaissent comme leur poche, car elles les ont construit, les utilisent et les entretiennent…
        Pour revenir au sujet, étant donné la présence dans les textes chrétiens de tout et son contraire, il n’est pas surprenant de voir exhumé ce bon vieux Thimotée 2:12, et quelques autres joyeux lurons. Vous conviendrez certainement que la religion n’a été progressiste qu’en surface.

      • Amélie: Mais on s’en fout de la sainteté!? C’est bien, elles seront vénérées alors qu’elles seront mortes. Ce monde est peut-être accessoire, mais si c’est le cas, alors pourquoi se battre pour y faire évoluer ses conditions de vie?
        Non, la vérité, c’est que dans ce monde-ci, celui qui contrôle les idées, les concepts sociaux, contrôle le monde.
        Et dans les faits, ce sont les hommes qui avaient cet office dans l’église, sous couvert d’être les seuls à pouvoir interpréter la parole divine.
        Et donc, les femmes étaient baisées (je la fais courte parce que ça me saoule de faire des pavés contre-argumentés par des pavés qui sont certes solides dans leur logique, mais qui oublient le bon sens (cf. mon premier paragraphe).

        Pour ce qui est des lois stupides mais qui remplacent les bons sentiments, je dirai qu’on devrait éviter justement de faire de bons sentiments qui initient la promulgation de lois stupides.
        Parce que la parité, c’est du bon sentiment.
        Applicabilité: 0.
        Pertinence: 0.
        Avancée réelle pour les femmes; 0.
        Ok, il a peut-être une part culturelle. Mais pourquoi nier que nous sommes différents, et que bien sûr, les femmes sont généralement capables de tout ce dont un homme est capable (et non, n’ayez pas l’esprit mal tourné, ce n’est pas parce qu’elles s’y mettent à plusieurs, l’emploi du pluriel est un pur hasard), à quelques exceptions biologiques près (encore que bientôt, les féministes voudront se faire greffer une bite aussi pour être nos égales), mais qu’elles n’en ont pas forcément envie.
        Parce que les possibilités exclusives (la maternité, oui, je sais, je suis un sale macho) qu’elles ont peuvent par exemple les inciter à ne pas se diriger vers d’autres choses qui mettraient ces possibilités en danger. Ou tout simplement parce que ça ne rentre pas dans leur conception de la vie, parce que la compétition avec des glands, les concours de bite, les bassesses et les siestes à l’assemblée nationale entourées de vieilles badernes libidineuses et corrompues, ça n’est pas très attirant (et que le mannequinat, ou la star ac -remarquez, c’est comme l’assemblée, les vieux en moins, sauf pour le jury-, ou des trucs plus intellectuels comme médecin, ça fait plus rêver).
        On va me ressortir le couplet de l’éducation.
        L’éducation, elle n’empêche pas les femmes d’aller vers la moto, les sports extrêmes, les sciences, les aventures (genre balade en solitaire autour du monde), les voyages, les postes à responsabilité dans de grandes boites ou autre. Alors pourquoi elle les empêcherait de faire d’autres choix de vie les amenant à la politique?
        Peut-être parce que ça ne les intéresse pas, pas qu’elles s’en foutent, mais que la perspective ne les y engage pas.
        Mais pour arriver à ce genre de conclusion, il aurait fallu réfléchir aux raisons, au lieu de crier au complot machiste dès le départ…

    • Le problème dans la chrétienté, comme dans toues les religions, c’est que saint Paul n’est pas le seul à avoir dit ce que c’était et comment ça se passait.
      Ce qui ne serait pas grave si tous les co-auteurs étaient du même avis.

    • Messieurs dames ceci est le royaume de France, vous ne pouvez citer la lie de roumaine en exemple (ni en contre exemple). cocorico toussa.

    • En ce qui concerne l’impératrice Marie-Thérèse, si elle a été couronnée « roi » (király, prononcer kiraaï) c’est tout simplement parce que la langue hongroise fait partie des langues parfaitement agnoslipes (avec le finnois, le turc, le mongol, le coréen…) qui ne marquent pas le genre (en même temps, il ne faut pas se réjouir trop vite: les déclinaisons du hongrois comportent 18 cas!)

      • Je suis mort de rire. Mais j’avoue qu’une partie de ma chère âme (zut, je vais pas passer pour un sale machiste, dommage) à tout de même tressailli quand j’ai lu « ça ».

    • Ce qui me choque (au point de me faire poster pour la première fois sur ce blog vénérable) c’est cette petite partie concernant le ‘manque de femmes dans les productions artistiques’…

      Autant pour certains domaines je peux comprendre qu’on demande une parité (et encore, je cherche encore lesquels, de fait, tellement cette notion est sexiste et discriminatoire selon moi), autant pour celui de l’art (je suis musicien) ça me retourne au plus haut point. Et puis quoi encore, on va exiger qu’un artiste meilleur soit refusé pour raison de remplissage ou non de slip ? Exiger une parité dans la réussite des concours ? Exiger dans un concert une parité dans les compositeurs joués (oui, les femmes sont rares c’est un fait) ?
      Bref le ridicule vit vraiment ses heures de gloire…

      • Encore faut-il que les femmes et les hommes soient jugés à égalité…et le domaine musical s’est illustré dans des études sociologiques dénonçant le sexisme inconscient des gens : Même derrière un rideau, le jury de l’orchestre philharmonique de Vienne a jugé différemment la même personne qui a fait deux prestations mais en portant des chaussures de femmes ou d’hommes. Le bruit du talon a influé le jury bien malgré lui, évidemment en défaveur de la supposée femme. On observe ce biais dans tous les domaines, à cv égal, des professeurs d’Harvard ont jugé plus compétent un homme qu’une femme et lui ont attribué un meilleur salaire.
        Il ne s’agit pas de croire qu’on n’est pas sexiste, mais de comprendre qu’on l’est malgré nous.
        Rien qu’à lire ce blog et tous les commentaires où ces pauvres bisounours d’homme blanc pensent réellement que les féministes veulent leur couper les couilles qu’elles sont trop mézantes les vilaines et que EUX sont absolument parfait. Ils devraient tous militer pour l’instauration d »un bon verre de lait chaud réconfortant offert par la nation tous les matins pour les pauvres hommes blancs pour affronter la dure réalité où ils sont en ayant une place privilégiée vis à vis des salaires, du chômage, de l’écoute, de la perception d’agressivité, du droit à ne pas être d’accord, de ne pas subir le sexisme, le racisme, d’être la norme, du droit à sortir la nuit sans qu’on lui fasse la morale s’ils leur arrivent quelque chose, du droit à être persuadé qu’ils ont raison, du droit à faire de l’humour, du droit à expliquer aux autres (les femmes, les noirs) que en fait ce sont eux qui gouvernent le monde, du droit à expliquer aux autres ce qu’ils devraient combattre, ce qui est futile ou non. SOS choupinet en détresse, trop dur d’être privilégié.

  8. Excellent article comme toujours, je vous trouve encore meilleur sur les questions de politique (si on peut encore employer ce terme pour désigner le foutoir actuel) et de société.que sur les spoilers !

  9. Cher Odieux,
    Vous êtes d’une terrible modestie : vous n’avez même pas mentionné l’odieuxconnardisme dans votre liste de religions, alors qu’elle est pratiquée par nombre de lecteurs (dont je fais partie).
    Et, bien qu’en tant que dieu, vous êtes censé être parfait, je tiens à vous signaler que, parfois, il vous arrive également de maltraiter la langue française : ainsi, leur sexe a quelque chose à voir avec le débat pour Aspasie, mais n’à pas.
    Cordialement (lisez-vous encore les CV d’éventuelles candidates au mariage ?)

  10. Un article certes marrant mais qui ignore superbement pourquoi on vient à prendre de telles mesures. Quand il y a une discrimination objective par rapport à une population donnée (ici les femmes, mais il faudrait aussi parler des classes populaires si peu représentées dans le système politique), il faut prendre des mesures. Celle évoquée ci-dessus est certes loin d’être parfaite, mais elle atteint au moins des objectifs et je pense qu’au global le rapport bénéfice / risque est favorable.

    De mon côté, je suis favorable au tirage au sort (comme dans la vraie démocratie athénienne mais en y ajoutant les femmes et les « métèques ») qui règle nettement mieux la question de la représentativité.

    • Je suis assez d’accord avec ce commentaire.

      J’aime habituellement beaucoup ce blog. Je sais que son humour est essentiellement, pour ne pas dire totalement, sur la mauvaise foi et qu’il ne faut pas s’en plaindre lorsqu’on y vient. Mais là, il y en a trop pour moi. Si vous aviez été le premier à le dire à la blague, cela m’aurait certainement amusée. Mais il y en a trop eu avant vous pour que cela engendre autre chose qu’une profonde fatigue.

      Sans rancune, j’attendrai le prochain article. Au plaisir, Monsieur Connard. :)

      • Non mais vous êtes drôles en fait. La sous représentation des classes populaires dans le système politique c’est comme dire : « Je trouve que la NASA ne comporte pas assez d’agriculteurs ».
        Allez vous faire manger les globes occulaires par des poulpes de l’espace s’il vous plait, vous ne pouvez pas sérieusement distinguer les gens en parlant de classe sociale (une des pires discrimination qui soit puisqu’elle rapporte à un référentiel complètement abstrait au sein duquel il est plus facile de mentir et de tricher pour accès aux niveaux supérieurs), puis dire qu’il faut rétablir une forme d’équité en s’assurant que toutes ces classes sont représentés au gouvernement, dans les médias, à la NASA, et au sein de l’église scientologique tant qu’on y est.

        En bref, ne faites pas la distinction entre classes sociales, ni entre homme et femme, et vous aurez un peu plus de chance de faire avancer le schmilblik.

    • Ah ! C’est la première fois que je trouve quelqu’un de mon avis. On me traite habituellement de fasciste quand je dis que je suis antiparlementaire !

    • Le problème est que les systèmes de quota n’arrangeront rien

      Toute d’abord parce que les patrons trouveront un moyen de passer outre, en jouant sur le salaire, les responsabilité,.., si un patron considère les femmes com inférieure, on peut lui en imposer 50%, elle seront quand même moins bien traitée
      Et dans le cas où il ne considère pas les femme comme inférieure, cette loi est inutile

      Ensuite, prenons Jeanne, une jeune demoiselle venant d’être engagé à la nasa
      N’ayant pas bénéficié de discrimination positive, Jeanne prouve par sa présence qu’elle est capable d’accomplir un travail d’homme
      Maintenant, prenons Henriette, celle ci vivant en France, elle a été facilement engagée par un patron qui craignait de ne pouvoir remplir les quota. Henriette est certainement très douée, mais je suis sur que beaucoup de ses collègue retiendront d’elle et des femmes en général l’image d’une assistée juste bonne à remplir les quota

      3) le fait d’avoir supprimé 50% des candidat au nom de leurs testicules a allégé la compétition, permettant à henriette, meilleure parmi les rares femmes d’être engagée.
      La question est de savoir si Jenriette est vraiment une bonne candidate ou la « moins pire » parmi les 3 qu’il restait
      Car dans ce dernier cas, elle devrait rapidement confirmer les soupçons exprimés par ses collègue dans le n 2

      Contrebalancer une inégalité (sexisme) par une autre inégalité (discrimination positive et quota) n’est pas une mauvaise idée
      Mais ce serait oublier l’inutilité de cette réponse, sachant que non seulement la technique est inutile, mais renforce les préjugés a long terme et insistant de plus en plus par un jugement sur le sexe.

      En bref, ces loi reviennent a s’amputer la jambes pour soigner une malformation de la cheville
      Ça parait presque logique, mais ça resté complètement con

  11. Très bon article !
    J’ai noté une petite erreur : « Et ce en se basant une uniquement sur un critère n’ayant strictement rien à voir avec la choucroute. »
    Bonne soirée.

      • Ha non, vraiment pas, c’est pas du tout mon genre !
        J’ai aimé cet article, il est bien fait, bien rédigé, il m’a fait rire. Je pensais avoir vu une erreur je voulais simplement l’indiquer, après si vous voulez qualifier ça de snobisme libre à vous.

  12. « Mme la Langue Française, qui vient déposer plainte pour les pratiques dégradantes qu’elle aurait subi.  »
    ou qu’elle aurait subies ?
    Décidément quel acharnement dans la cruauté…

    • « L’agnosticisme étant l’incapacité à déterminer l’existence de Dieu, et l’apathéisme de s’en moquer éperdument ».
      Je suis bien content d’avoir découvert ce mot, mais au début j’ai cru que c’était l’incapacité à s’en foutre, alors qu’il semblerait que ce soit le fait de s’en moquer éperdument.
      Merci pour tous ces textes.

  13. Je trouve scandaleux que vous parliez de l’agnoslipisme comme d’un courant dominant, alors que la semaine dernière, un schisme s’est opéré parmi la communauté agnoslip. Je suis moi-même agnocaleçon, et il est inadmissible que vous salissiez de la sorte notre vénéré Platon l’agnotoge avec vos interprétations rigoristes et totalitaires. Fasciste !!!

  14. Je crois que je vais demander la nationalité anglaise, vu que de toute façon je pars à Londres dans trois jours. Mon pays devient fou.

    • Vous n’oseriez pas ? Pas eux ! Encore l’Allemagne je saurais tolérer, mais les anglais ! Ce serait un acte de traitrise

      • Entièrement d’accord, d’ailleurs je propose d’envahir la perfide Albion, attaquons-la à coup de lasagnes de cheval bouillies avec de la mente, ils ferons moins les fiers.

      • Hélas je ne parle que français et anglais, j’aurais donc du mal à obtenir la nationalité allemande… Et trahir un pays qui devient fou, est-ce encore trahir ?

      • Trahir un pays meme fou, c’est trahir.
        Mais trahir pour l’angleterre… Si vous etes croyante, l’enfer ne sera pas assez dur pour vous.
        Si vous etes athee (ou autres) je plaide pour un sejour prolonge dans le tartare.

        PS: je suis sur un clavier etranger sans accents, veuillez excuser les fautes occasionnees.

    • T’es au courant que Londres est la 6ième ville Française – Question détachement on a vu mieux. Merci de te faire naturaliser British pour pouvoir voter « YES » à la sortie des UK de l’Union Européenne ^__^

  15. Pourquoi tant de bêtises concentrées en un seul endroit? Pourquoi avons-nous des congénères aussi stupides?

    J’ai toujours dis ( à mon entourage et plus si on m’écoutait) que l’on ne choisit pas quelqu’un pour son sexe mais pour ses compétences.

    Pourquoi ne fait on nous pas passer cette idée à l’école, pour que dans un futur proche, de telles idées ne ressortent pas?

    La différence ne nait que de l’ignorance (comme la religion et tout ce qui s’en rapproche de près ou de loin), ces « féministes » ne sont que des fanatiques, voulant finalement prouvées qu’elles sont supérieures au hommes, car après tout, chaque Humain a cette fâcheuse tendance de vouloir se montrer plus fort et/ou plus intelligent que l’autre.

    A quand notre messie qui nous montrera le droit chemin?

    • J’accepte à contrecœur de devenir votre messie à tous, car personne n’est plus digne de cette tâche ni plus modeste que moi.

    • « Pourquoi tant de bêtises concentrées en un seul endroit? »

      Ouiiii, c’est ce que je me suis dit aussi en lisant ce post.

  16. Les demoiselles (zut on a plus le droit) les madames avec une aire du second degrés limitée ont mis plus de temps que je ne le pensais pour venir râler. Cela dit, je ne suis pas sure que leur rappeler que vous utilisez une de leurs congénères comme table basse soit une bonne idée, ça va apporter de l’eau à leur moulin à demi asséché.
    Super article au fait, comme toujours, j’ai bien ris.

    • Un petit aparté sur les termes mademoiselle/madame, il ne s’agit là que d’une simple correction sur le plan -administratif- ! Que l’on demande aux femmes de préciser si elles sont mariées ou non sur tous leurs papiers, ça n’a juste plus de sens de nos jours… La case « mademoiselle » n’avait simplement plus lieu d’être. Pas de quoi fouetter une chatte…

      • Sauf que la campagne sur le site d’Osez-le-féminisme revendiquait clairement une suppression du terme et considérait cette correction comme un début.
        (Ceci dit, je suis d’accord sur le fond.)

      • Et pourquoi supprimer « mademoiselle » et ne pas rajouter « damoiseau » ? Vraiment ?

        (oui, je commente un peu à la ramasse, selon où les divagations sur l’Odieux blog me mènent, j’en suis des plus navrée.)

      • Je m’étais fait la même réflexion, puis j’ai imaginé la boulangère me dire « Et avec ceci mondamoiseau ? ». Non non en fait c’est une mauvaise idée !

  17. Toujours odieux ce connard…
    M’enfin, autre preuve que l’Etat n’est pas agnoslipe, un travesti se présenterait comme homme: c’est sur sa carte d’identité. Oui, c’est nul, en agissant ainsi, la mode féminine serait davantage favorisée à la télé. Monde de merde.

  18. Et y’en a pas un au gouvernement qui s’est dit que le manque d’élus venait du fait que… peu de personnes votent pour des femmes / moins de femmes se présentent (ce qui au passage dénote une supériorité de leur part à mon sens) et que justement, les changements de mentalité, ça s’impose pas, ça s’enseigne ? C’est classe quand même tant de conneries.

    • Juste pour être sérieux deux secondes: on n’a pas enseigné l’abolition de la peine de mort, on l’a imposée. C’est devenu la norme par le suite.

      La question posée plus haut, « faut-il des lois connes et efficaces plutôt que des lois intelligentes qui marchent pas », est le vrai fond du problème. Et soit on répond « vivent les lois connes qui font que les gens le deviennent moins », soit on achète un bateau et on file vivre dans les eaux internationales pour le restant de ses jours, idée qui m’a tenté plus d’une fois.

      Voila, on peut se remettre à déconner, maintenant.

      • Si ça marche et que ça règle le problème, est-ce que c’est con?

      • Ce n’est pas du tout devenu la norme. Une large partie de la population française est toujours pour la peine de mort (45% en 2012). Je vous invite à vous renseigner avant de raconter n’importe quoi – et à réfléchir avant de soutenir des lois stupides.

      • Et donc l’abolition de la peine de mort est une loi conne ?

  19. On peut effectivement penser que l’absence, ou peu s’en faut, de femmes aux postes clés du gouvernement soit le fait de leur propre choix, mais on peut aussi supposer que ce soit la conséquence d’une sorte de sexisme en sommeil, et chez les responsables des partis, et chez une bonne frange de la population. Comment lutter rapidement contre cet état de fait sans attendre les plusieurs dizaines d’années qui seront nécessaires à un changement massif des mentalités ? En pondant une loi, bien sûr. Elle ne va probablement pas révolutionner la république, mais elle aura le mérite d’accélérer le changement.

    • Bonjour!

      Je suis assez d’accord avec personne (que c’est drôle).

      Certes, il n’y a aucune barrière légale empêchant les femmes de se présenter à une élection, quelles qu’elles soient. Ceci dit, il me semble qu’il y a quand même une barrière sociale, pas nécessairement consciente. En effet, on ne peut pas nier le fait qu’il y a toujours eu moins de femmes que d’hommes en politique, et que cela influence peut-être les mentalités des citoyennes: combient de petites filles déclarent vouloir devenir présidente de la République? Combien de femmes pensent que leurs obligations résident dans leur foyer, ou que la politique est une affaire d’hommes? (Pour preuve de la facilité avec laquelle les mécanismes de pensée peuvent être influencés par la société, le livre « Delusions of Gender » par Cordelia Fine).
      Par ailleurs, il y a aussi des barrières au niveau de l’électorat, tant chez les femmes que chez les hommes. Lorsque Mme Alliot-Marie accuse Mme Royal de changer d’idées comme de jupes, on est en plein dedans.

      Donc, il me semble que les quotas ne sont pas là pour imposer une égalité mathématique (ce qui serait idiot, je suis entièrement d’accord), mais sont plutôt une façon de surmonter des barrières sociales et inconsciente, pour permettre aux femmes de rentrer en politique et de montrer qu’elles sont aussi capables que les hommes. Eventuellement, on peut espérer ne plus avoir besoin de ce genre de politique « du chiffre ».

      Après, on peut aussi dire que la société évolue dans le sens de l’égalité, sans qu’on ait besoin d’imposer quoi que ce soit; et que le quota ne fait qu’accélérer ce phénomène. Faut-il laisser faire les choses à leur rythme naturel, ou faut-il accélérer le processus, je ne suis pas sûre; mais personnellement je penche pour la seconde option ( il faut tout de même préciser que je manque d’objectivité car, de par mon entrejambe, j’encours le risque de finir en table basse ou en tabouret).

      Dans tous les cas, M. Connard, je vous remercie pour votre blog qui occupe très agréablement mon temps entre le ménage et la cuisine!

      Bien à vous

      • Si les femmes sont effectivement tout autant capables que les hommes en politique, alors peu importe si les femmes se sentent moins attirées par la politique ? On est pas potentiellement plus heureux en politique qu’ailleurs donc si le seul but est que la politique fonctionne…on en revient à « peu importe le sexe, les compétences comptent ».
        Le danger n’est pas que les petites filles soient moins attirées par la politique que les petits garçons (ce qui me parait d’ailleurs absurde; la politique n’est pas franchement le number one des petits mâles non ?) mais plutôt le sexisme cordial et effectif qui doit surement -en tout cas je l’imagine- fonctionner dans le milieu.
        Le ‘grand-public’ n’a pas à être concerné par les mesures prises, je trouve.

        « Combien de femmes pensent que leurs obligations résident dans leur foyer, ou que la politique est une affaire d’hommes? »
        Moi, j’utiliserais cet argument contre vous…
        Et, au pire, elles font ce qu’elles veulent tant qu’elles sont heureuses ces ‘manipulées soumises inconscientes’ (je caricature, ne vous en sentez pas visée je vous pris, ceci est pour illustrez mon propos). Cela me fait fortement penser à l’application à tout prix des droits de l’homme (symbole ultime et génial de paix, de bonheur et de liberté UNIVERSEL) à des populations qui fonctionnent d’une façon tout autre que la notre et qui nous semble mauvaise à nos yeux. Faut-il leur imposer notre bonheur?

      • @ DeAmalfinato Est-ce que en excluant, par ce biais supposé de discrimination inconsciente, la moitié de la population, la politique ne se prive pas d’avantages non négligeables ? D’idées nouvelles ou simplement de nouveaux points de vues ?
        Je ne crois pas au fait que les politiques soient des êtres éthérés qui ne servent qu’à défendre leurs électeurs ; ce pour quoi ils se battent le mieux, ce sont les intérêts qui leurs tiennent à cœur, c’est pourquoi je pense qu’une plus grande représentativité des femmes dans ce domaine ne nuirait pas, bien au contraire. Bien sûr les moyens mis en œuvre pour atteindre la parité sont très discutables mais si ça permet de « donner l’exemple », pourquoi pas ?

      • Mais pourquoi? Pourquoi les femmes devraient absolument faire de la politique alors qu’elles n’en ont peut etre tout simplement pas envie?
        Si il y a peu de femmes en politique c’est peut etre parcequ’elles ont mieux à faire? Je ne suis pas feministe, je ne me sens pas opressée par la domination masculine. Je suis un être humain et c’est tout. Je fais mes propres choix et quand je cuisine affublée d’un tablier rose je ne me dis pas « Oh mon Dieu ces satanés porteurs de couilles ont gagné ! Je suis soumise! » Je me dis « Chouette je vais bien manger ce soir! » Pourquoi toutes ces prises de tête? Pourquoi imposer des idées au nom de la liberté? Chacun fait ce qu’il (ou elle !) veut et chacun s’occupe de ses morpions.
        La politique ne m’interesse absolument pas, je ne vote même pas, je prefere faire la cuisine et bouquiner. Est ce à cause du conditionnement de la societe ? Peu importe du moment que ca me convient. Je ne fais pas ca parceque je penses « que je ne peux pas faire de la politique » je suis même certaine que je ferai mieux que certains. Seulement j’ai pas envie. Et n’en deplaise aux feministes, beaucoup de femmes pensent comme moi.

        Merci Monsieur OC, je vous aime, quand je serai grande je voudrais devenir votre esclave. Pour votre plaisir, le miens et le notre : celui de voir les feministes mourir de combustion spontanée en vous voyant me promener dans la rue avec une laisse autour du cou…

      • Bonjour,

        Je pense que nous nous sommes mal compris: le problème ce n’est pas de forcer les femmes à faire de la politique alors qu’elles n’en ont pas forcément envie, sous la bannière de l’égalité à tout prix. Il y a des hommes qui préfèrent bricoler, des femmes qui préfèrent cuisiner, c’est très bien, chacun fait ce qu’il veut.
        Le problème, c’est pourquoi en général les femmes sont moins attirées par la politique. Est-ce ancré dans leur cerveau, est-ce que c’est une différence physique naturelle? Ou est-ce que c’est quelque chose qui a été créé par la société?

        Il me semble légitime de militer pour que les hommes et les femmes soient face aux mêmes conditions, aux mêmes obstacles, y compris psychologiques; notamment lorsqu’ils prennent des décisions professionnelles. Alors bien sûr, les hommes et les femmes sont physiquement différent; un homme n’aura jamais à porter un enfant etc. Mais il y a quand même une certaine marge de manoeuvre, non? Pour moi cela passe par les quotas, pour l’exemple, ou encore par la création de jouets destinés aux deux sexes (attention, ça ne veut pas dire qu’il faille forcer Brandon à jouer avec une Barbie, encore une fois les gens font ce qu’ils veulent. Mais une cuisinière en plastique qui n’est pas rose, un kit d’expérience scientifique ou de bricolage avec des filles et des garçons dessus, ou encore Barbie Aventurière, ça ne fait pas de mal). Mais c’est sans doute un autre débat…

    • Ma réponse va être un peu courte, mais je pense qu’il vaut mieux prendre longtemps pour développer une solution durable et efficace, plutôt que de se précipiter pour faire de la merde et empirer les choses.
      La discrimination positive reste de la discrimination et accentue les modes de pensée qu’on cherchait à éviter initiallement.

      Ceci dit, tout ça est fort compliqué et mériterait beaucoup plus d’argumentation. Ca ferait moins connard prétentieux qui impose son opinion. Mais bon, là, je suis au bureau…

      • Je suis bien d’accord que leur histoire de scrutin binomial ne sent pas la mesure bien réfléchie… Je n’ai pas regardé de quoi il tenait, et je ne savais même pas que c’était à l’ordre du jour, mais il me semble que ce n’est pas la meilleure façon de faire changer les choses.

  20. Vous n’avez pas parlé du pastafarisme dans la liste des religions, ça veut dire que votre blog est nul et que vous êtes un horrible machiste nazi mangeur d’enfants. Adieu.

      • voire du cheval enfant pastafariste, celui qui croyait en rael et maho
        met ya 2 heures.

      • Ça il semblerait qu’on l’ai tous fait en mangeant des lasagnes…mais c’est un autre sujet bien sur.

  21. Cher Connard,
    Ça n’allait pas fort ce soir, et j’ai vu que vous aviez publié ce billet.
    En petite forme, presque la larme à l’œil, j’ai jeté un œil à ce dernier. Et j’ai aperçu une photo de ce bon bon vieux Henri Désiré, bon vieux camarade de chasse, et je me suis dit que si l’article citait ce comique qui, comme Dieudonné, s’est illustré sur les planches, c’est qu’il valait le coup.
    Et ce fut le cas.
    Merci Connard, vous m’avez remonté le moral ce soir !
    P.S : et ; oui, Platon est un gros lourd. Vivent les pirates.

  22. …des ombres se reflétant sur les parois…
    Rien ne vous choque ? Je dis ça comme ça, hein…

  23. Entre deux hoquets je relève que votre sexisme vous a conduit à féminiser l’antre au point de le(a) rendre puantE !

  24. Cher Odieux Connard,

    je vous lis depuis longtemps et je suis très souvent d’accord avec vous. Vous critiquez les dérives les plus médiatisées du féminisme ( et vous le faites, d’ailleurs, aussi avec le machisme, je le reconnais ) et je ne vous le reproche pas.

    Mais en tant que femme française aujourd’hui, je suis fatiguée de m’entendre dire que quoiqu’il arrive je serai moins payée, que si les femmes n’ont pas leur place et leur nom dans l’Histoire c’est qu’il y a une raison, etc. Si la discrimination positive et des mesures drastiques comme celle que vous citez peuvent permettre sur le long terme qu’enfin chacun devienne parfaitement agnoslip, comme vous dites, alors enfin tout ira bien. En attendant, je crois qu’il faut en passer par là pour que la femme finisse par être jugée sur ses compétences… et non plus sur son sexe.

    Bien cordialement.

    • Et si, au fond, la discrimination positive serait de la discrimination?

      Qu’on se comprenne, je ne veux pas dire par là que cela discriminerait les hommes. Je veux dire par là que cela discrimine les femmes. Je ne vois pas en quoi être embauché parce que l’on a une chatte et des seins est un motif de fierté personnelle, par contre je connais beaucoup de bars américains où cela marche exactement comme cela. J’ose penser que toute personne préfèrerait être embauchée pour ce qu’elle a dans le crâne, plutôt que pour ce qu’elle a entre les cuisses.

      Je ne vois aucune possibilité sur le long terme pour les mesures de discrimination positive d’être efficace, puisque cette dernière perpétue la première chose à éradiquer, celle qui offre la clé à tout le reste : la différenciation genrée. « Bravo mademoiselle, vous avez ce job parce que vous n’avez pas de bite » n’est pas foncièrement autre chose que « Madame, on est désolé, mais avec vos deux gosses qui vont être malades et votre vagin qui ne demande qu’à en pondre un 3e on va pas pouvoir vous payer autant que Monsieur X ».

      Au final, si on prend un peu de recul, l’évolution va dans le bon sens : depuis les années 50, les femmes sont mieux payées, ont gagnées beaucoup de droits et de libertés, et, surtout, la part de marché des gens se foutant totalement de ce que cache ton froc/ta jupe/ta grosse cylindrée allemande est en constante augmentation. Ca ne veut évidemment pas dire qu’on est arrivé quelque part. Ca veut dire que ca s’améliore. Lentement, progressivement, mais ca s’améliore. Ca veut aussi dire qu’il faut persévérer. Et je pense que les assos crétinoféministes telles qu’Osez le féminisme (et la bêtise), en plus de démontrer qu’on peut être féministe ET con comme une bite, se tirent une balle dans le pied en ramenant tout, strictement tout, au genre.

      D’ailleurs, cher Odieux, une chose me chagrine dans vos propos : Le sexe, c’est biologique et relativement limité. Finalement, c’est le genre qui est vraiment important pour ces gens.

      • Je vous remercie de votre remarque, j’avoue n’avoir pas réfléchi à cet aspect-là de la question.
        Bien évidemment que toute personne préférerait être jugée pour ce qu’elle a dans la tête, et d’ailleurs je n’attends que ça, vous vous en doutez bien. Mais je suis étudiante et chaque fois que je demande un stage, à diplôme égal ou inférieur, à notes égales ou inférieures, c’est toujours un homme qui l’obtient. A force, ça devient rageant, comprenez-moi bien. Je pense d’ailleurs que si une discrimination positive doit se faire, elle doit aller dans les deux sens : combien de personnes encore aujourd’hui disent « infirmière » ou « assistante social », ne reconnaissant-pas que ces postes peuvent tout aussi bien revenir aux hommes.

        Je ne doute pas que monsieur odieux connard est une personne intelligente, le fait qu’il ait écrit cet article le prouve. D’après votre message, vous l’êtes aussi. Mais ne pensez vous pas qu’un peu de discrimination positive pourrait prouver aux abrutis qui disent  » c’est une fille, elle fera moins bien » qu’une femme peut tout aussi bien s’en sortir qu’un homme ?
        Plus qu’une certitude, c’est une véritable question que je me pose… Je ne suis pas fermée à la discussion, et j’estime n’avoir rien à voir avec Osez le féminisme, qui ont une politique, un combat et une communication relativement désastreux.

        Je me demande ce que vous entendez par genre ? Il me semble – sans certitude – que le sexe est biologique, alors que le genre serait culturel ? Pardonnez mon inculture ce sujet.

  25. Pour rester dans la région du slip, euh l’agnoslipisme.. l’entrejambe est un nom masculin.. in « invoquant le fait que l’entrejambe de son prochain n’avait pas à être prisE en compte dans un débat d’idée »..
    Merci pour ce post et les commentaires qui sont, pour certains, a se tripoter dans la choucroute !

    • Ouch le système de réponses connaît des ratés ! Si le maître a la possibilité de faire passer celles-ci à la trappe…

  26. Puisque les féministes réclament la parité absolue, je milite pour qu’on tue à la naissance toutes ces filles en surplus par rapport aux petits garçons, et toutes ces femmes en surplus par rapport aux hommes aussi à chaque génération. Je ne suis pas chien, nous feront ça par tirage au sort, suggérer de le faire au mérite serait pris comme une notion machiste forçant à la compétition.
    Et je réclame autant d’hommes au pouvoir dans le directoire d’osez le féminisme que de femmes.
    Parce qu’il n’y pas de raisons que des hommes ne puissent pas prendre des décisions pour des femmes, et vice-versa.
    Ah, non, oubliez ma dernière phrase, c’est la seule notion censée qui se cache dans ce texte. Mais évidemment, cela n’est pas dans la ligne des idées soutenues par les féministes.
    Et pendant qu’on vote des lois inutiles, pour faire de la démagogie,
    les vraies mesures qui doivent être prises (pour accessoirement, assurer la survie économique, industrielle et scientifique de la France, sa souveraineté en Europe, la sécurité de ces citoyens -tant agroalimentaire qu’en termes de santé et de criminalité- sont mises au bas de la pile.
    Et qu’on ne me dise pas qu’il s’agit de droit et que c’est donc prioritaire.
    Des femmes se présentent ou pas, c’est leur choix. Si on instaure cette binomialité, que va-t-on faire si l’on a pas de femme compétente et volontaire pour ce poste? La forcer? Aller faire une opération pretty woman de la politique? Mettre quelqu’un d’incompétent mais qui couche pour réussir (ou qui a des atouts esthétiques permettant de faire des RP?>> je prédis qu’on va avoir beaucoup de mannequins dans les années à venir pour certains postes. Remarquez, ça fera bosser les miss à la retraite, elles auront moins besoin de poser nues dans des journaux trash, c’est aussi ça le féminisme).

    Non, décidément, on nage en plein ridicule et en pleine bêtise crasse.

    • Le problème de la parité en politique, c’est que ça marche surtout pour les grandes villes. En milieu rural, si on demande la parité pour les élections communales ça va poser des problèmes…

    • J’te f’rais remarquer, sombre ignorant, qu’il naît en moyenne 105 garçons pour 100 filles. Va te renseigner avant de déclarer n’importe quoi, p’tite bite !

      • Je suis au courant de la stat’, espèce de gland, mais les petites filles sont tout de même plus nombreuses, parce qu’apparemment, plus résistantes aux maladies. Faut croire que c’est pour ça que la nature a fait en sorte qu’il y ait plus de mâles, pour qu’à moment donné la proportion soit à peu près égale, ce qui permet d’augmenter la diversité génétique.
        Et je te prierai d’être courtois, pauvre mec.

  27. « Mais ne pensez vous pas qu’un peu de discrimination positive pourrait prouver aux abrutis qui disent » c’est une fille, elle fera moins bien » qu’une femme peut tout aussi bien s’en sortir qu’un homme ? »

    Malheureusement non, au contraire.
    Le problème est que, de base, il n’y a pas autant de femmes que d’hommes en politique (sans quoi on ne ferait pas de quotas), disons qu’il y en a 10 fois moins. Les femmes étant aussi compétentes que les hommes, il y a donc le même pourcentage de femmes « aptes » pour un poste donné que d’hommes. Donc s’il y a 10 hommes compétents pour un poste donné, on trouvera mathématiquement une femme avec les mêmes capacités.
    De fait, si on impose cette idée stupide de « duos » cela signifie qu’il faut trouver le même nombre de femmes que d’homme pour chaque poste, alors qu’il y a dix fois moins de candidates, donc dix fois moins de femmes « aptes ». Donc, pour remplir les quotas de nombre, il faudra placer à un poste donné des femmes qui n’en ont pas les compétences. Ceci va avoir deux effets pervers:
    1) Le binôme en slip trouvera, dans à peu près 9 cas sur 10, que sa partenaire n’a rien à faire là, donc en déduira qu’une fille fait moins bien qu’un homme (alors que le problème ne vient pas du fait que ce soit une fille, juste du fait qu’il n’y ait pas assez de candidates).
    2) Ceux qui observeront ce système verront qu’il est inefficace (en grande partie parce que ça ne sert à rien de doubler le nombre de personnes à chaque poste) et en déduiront que la parité fait plus de mal que de bien. De plus, dans 9 cas sur dix, ils verront que la femme fait moins bien que l’homme.

    De manière générale, la seule sélection acceptable est celle sur les compétences pures. Tout système de quotas transforme l’égalité en égalitarisme, et devient de fait contre-productif pour faire avancer les choses. A ce moment-là, les femmes n’étant prises que parce que des quotas l’imposent, la femme compétente est moins remarquée qu’en temps normal, où on sait qu’elle a été choisie pour ses capacités et non pour des obscures histoires de quotas de culottes.
    Le vrai progrès, c’est que le monde entier sait qu’en Allemagne il y a une femme présidente, qu’un noir a été élu 2 fois à la tête des Etats-Unis, tous deux de préférence à un homme blanc. De cette façon, les gens sont obligés de reconnaître que ni le sexe ni la couleur de peau n’empêchent d’être apte à faire de la politique. De cette façon on « éduque » les peuples, les gens apprennent qu’homme et femmes sont égaux (et pas seulement en droits), quand la discrimination prétendument positive entretient l’idée stupide qu’il faut faire des distinctions entre les sexes. Parce qu’après on peut entendre des conneries comme: « Oui mais si elle est à ce poste, c’est pas qu’elle est capable hein, crois pas ça, c’est juste qu’ils avaient besoin d’une gonzesse pour remplir les quotas. J’aurais eu une paire de nichon qu’ils me l’auraient filé sans hésiter ».

    C’est pareil avec le travail: plutôt que de lutter contre la discrimination à l’embauche, on veut imposer des quotas de femmes/noirs/arabes/malaisiens glabres unijambistes. Au lieu de supprimer la distinction absurde qui est faite en fonction du sexe, de l’origine ou de la couleur de peau, on lui rajoute encore de l’importance. Et ensuite on s’étonne que les gens ne comprennent pas qu’il ne faut pas faire de distinction entre les sexes.
    Comme cela a été très justement dit plus haut: la discrimination positive reste de la discrimination, donc ne pourra pas lutter contre les discriminations, ne faisant que les renforcer.

    • De base, il n’y aurait pas autant de femmes compétentes que d’hommes ? Je m’esclaffe en me roulant par terre !

      Cite tes sources, ‘spèce d’hydrocéphale. Ou si t’en as pas, ferme ton clapet, ça fait courant d’air avec les latrines.

      • Citation du commentaire précédent : « Les femmes étant aussi compétentes que les hommes, il y a donc le même pourcentage de femmes « aptes » pour un poste donné que d’hommes. »

        Mais… Ne serait-ce pas l’exact inverse de la thèse reprochée ? Si, si, regarde bien, début du deuxième paragraphe. Un truc de fou.
        On a généralement un peu moins l’air idiot quand on lit les commentaires avant d’y répondre.
        Mais je t’accorde qu’il n’y a pas non plus de sources pour étayer. Ca me semble cependant une hypothèse de départ assez crédible.

    • Merci d’expliquer si bien ce que j’avais la flemme de taper. Ca détonne au milieu des autres commentaires.

  28. Ce qui m’intéresse parfois, dans ce genre de lecture, c’est qu’il m’apprend et m’enseigne quelques trucs marrant sur l’actualité. Bien entendu, traité avec le filtre de l’humour, en avoir une perception propre requiert de s’y intéresser d’une autre façon. Mais ça n’empêche pas de comprendre et de réagir sur le fond. Et sur le fond, je dois dire que je suis assez étonné que ces extra-terrestres qui nous gouvernent aient pu être amené à penser que la parité imposée soit indispensable à la continuité et à la pérennité de nos institutions, d’une part parce qu’elle n’est aucunement le reflet de notre société, et d’autres parts, parce que répondre au sexisme, parler du sexisme, ou argumenter sur le sexisme c’est déjà admettre un besoin de s’en défendre et lui donner une légitimité douteuse.

    La priorité des choses m’échappe à ce stade. Dans l’ensemble des problématiques qui secouent nos existences, je me défends de penser que le contenu du slip soit en tête de liste. Nos élus devraient se concentrer sur d’autres sujets avant de s’attaquer à une telle aberration. Or, leur décision signifie qu’il faut être paritaire en toute chose avant de prendre toute autre décision. Je reconnais que tant qu’on n’a pas tenté l’expérience, ça vaut le coup d’essayer, mais quand on sait ce que coûtent ces débats en temps, en énergie et en travail, je trouve idiot d’y ajouter une inconnue supplémentaire, et pour le moins contraignante.

    Enfin bon, si je lis ce blog, c’est que je suis doté d’un certain bon sens, je m’inscris donc naturellement dans le mouvement agnoslipiste, et je suis heureux qu’on lui ait trouvé un nom aussi digne :)

    Une question me taraude l’entrejambe néanmoins. Pourquoi donc les organisations féministes prônent-elles l’égalité des sexes jusqu’à la légalité, donc admettent naturellement que tout ce qu’un homme peut faire, une femme peut le faire (ce qui est réciproque à priori mais pas dans les faits, un homme ne pouvant pas tomber enceint), et imposent-elles d’obtenir un scrutin binominal pour doubler les élus à la cantonales ? Croient-elles au final qu’un homme ou qu’une femme ne peuvent assumer seul le rôle alors qu’ils sont interchangeables à ces postes selon leurs propres dires ? Le nombre de contradictions soulevées par ces débats socio-politique est tout simplement édifiant vous ne croyez pas ? :) C’est peut-être pour ça que c’est aussi facile d’en rire. Merci monsieur l’Odieux Connard.

    • Oh là, quelles pensées de haut vol ! On dirait de la bouillie pour chats.

      Mais emballé dans du papier glacé, hein !

      Bref, vide de contenu, nul et non avenu (du Messie).

      • Monsieur unillustreconnard, permettez moi de vous dire qu’en balançant des pics de 3-4 lignes de long, vous ne faites pas avancer le débat, vous n’enrichissez pas vos lecteurs, vous ne vous grandissez pas…
        Troll un jour…troll toujours…(et moi je suis bien bête de ne pas simplement vous ignorer)

  29. Pourriez vous nous donnez vos sources concernant cette proposition ‘Osez le féminisme » s’il vous plait?

  30. Aujourd’hui au programme, la Caverne de Platon, la tolérance, l’agnoslipisme ( et les lasagnes?). Que c’est formidable. On ne pourra pas dire que ce site n’instruit pas.
    Ca manque quand même de recette de cuisine.

  31. Je suis tout à fait d’accord avec l’auteur dans le fond, vraiment. Homme, femme, martien, peu m’importe tant qu’au final, la compétence, l’intelligence, la personnalité restent les seuls critères de jugement d’une personne.
    Maintenant, malgré cela, les mentalités, les barrières sociales sont toujours là. Et pas que pour les femmes, qui, rien que dans la fonction publique, sont sur représenté aux postes « de base », mais ultra minoritaires dans les emplois de direction. Je suis contre les quotas à la base, pour des considérations « morales », mais dans les faits, ça peut être un moyen provisoire de corriger un déséquilibre, le tant de changer les mentalités et de prouver que oui, les femmes peuvent être des tyrans patronaux comme les hommes.

  32. Au nom des camarades des cellules du parti agnoslip des communes de Trifouilli-dans-la-Josette et de Saint-Roger-la-mobylette-sans-selle, j’annonce que la motion suivante a été adoptée ce jour en congrès de section par deux (2) « oui » et cinquante-trois (53) « qui s’en fout? »:
    -Les violences perpétrées par Platon sur la dame Aspasie sont fermement dénoncées. Les cellules susvisées soutiennent la remarque concernant la trompe de l’éléphant et demandent officiellement à la direction du parti de diligenter une enquête afin d’établir si, et le cas échéant dans quelle mesure, les attributs féminins de nos camarades féminins peuvent réciproquement permettre de figurer diverses ombres dans la caverne, qui seraient hors de portée de nos camarades masculins.
    -Si une telle situation était avérée, les cellules susvisées demandent à la direction du parti d’ordonner la formation d’un collège de magistrats et de mathématiciens pour déterminer si l’un des sexes est géométriquement favorisé à raison de ses organes en matière de création artistique. Dans un tel cas, les cellules, conscientes de leurs devoirs face à la liberté de création mais également de l’impossibilité de diviser des organes afin de réparer une inégalité qui ne se solderait pas par un compte rond en une unité de mesure standardisée à déterminer (telle le centimètre ou pouce mammo-génital carré), demandent qu’il soit fourni à tout membre à sa demande, sans délai et à titre gracieux, les prothèses de son choix qui lui permettront de jouir des moyens de la technique moderne en matière de création artistique.
    -Les sections demandent également à ce qu’il leur soit envoyé de nouvelles ampoules de 500 watts, à gros cul et fixation baïonnette pour leurs projecteurs d’ombres.

  33. J’approuve entièrement ce bel article – qui est à mon pas si humble avis de meilleure qualité que les précédents -, d’autant plus que je suis entièrement d’accord avec le fond, qui est fort bien traité. Je me permets néanmoins de faire remarquer que l’expression « se baser sur » est un affreux anglicisme qui n’a rien à faire sur ce blog (dans la phrase « Et ce en se basant une uniquement sur un critère n’ayant strictement rien à voir avec la choucroute. ») et sera remplacé avantageusement par « se fonder sur », par exemple.

    Bonjour chez vous !

  34. Le vrai problème du féminisme, ce sont les femmes. Elles sont tellement décevantes. Elles restent tellement femmes, tellement étriquées dans leur rôle de femmes. Elles continuent de se mettre seins nus à la plage devant tout le monde, ces connes, quand elles ne revendiquent pas de pouvoir s’habiller comme des putes. Elles se dénudent pour trois fois rien. Comme c’est dégueulasse ces pubs qui utilisent le corps des femmes – et comme c’est étrange la facilité d’en trouver pour tourner les dites pubs !
    Elles ne créent pas de partis politiques juste entre elles, elles ne cherchent qu’à s’intégrer à ceux créés par des hommes. Et c’est comme ça dans tous les domaines. Elles ont enfin la liberté de pouvoir tout faire, comme les hommes, et que font-elles ? elles ne pensent qu’à être esthéticienne, coiffeuse, hôtesse de l’air,… Oui, vive l’égalité ! Mais ça se presse pas pour les travaux lourds ou les grosses responsabilités, en général – l’égalité quand ça les arrange, peut-être…
    Je me demande si finalement, les « vraies » féministes ne haïssent pas les femmes, davantage que les hommes, pour ces raisons. Alors bien sûr, le problème, c’est que ces féministes ne peuvent pas haïr les femmes de façon ouverte, n’est-ce pas.

      • Oui ^^ Mais l’humour satirique n’est jamais que de l’humour. C’est sûr que c’est exagéré, je visais plus certaines tournures de phrases pour être drôle, que de la justesse.
        Ce que je veux dire quand même, de façon plus nuancée : le féminisme a changé la société (au moins un peu), ce serait malhonnête de le nier. Mais que reste-t-il comme impulsion innovatrice actuellement ? Est-ce que vous connaissez autour de vous beaucoup de femmes qui sont créatrices, innovatrices, etc. ? J’ai tellement l’impression surtout que leur préoccupation majeure est toujours de « s’intégrer dans le cadre ». Et ces féministes qui débattent sur des peccadilles comme changer les accords des adjectifs (« les hommes et les femmes sont belles »). Peut-être est-ce juste le signe que le cadre est presque parfait, il n’y a plus que des broutilles à changer (je ne crois pas, je pense surtout ici au cadre économique).
        Bien sûr on ne peut pas lancer ce reproche ou cette interrogation rien qu’aux femmes, les hommes aussi, à égale responsabilité. Mais j’ai un peu l’impression que les choses ont été comme cela : il y avait un cadre (la femme à la maison), ça n’a plus plu, on rue dans les brancards, OK la femme au travail. Voilà, elles sont contentes, nouveau cadre et maintenant toutes les femmes ou presque doivent travailler. Parce que victoire du féminisme, j’y crois pas trop : peut-être plutôt victoire du patronat et capitalisme => bizarre comment les salaires ont baissé, non ? Maintenant il faut que mari ET femme travaillent pour faire tourner la boutique. Peut-être que certaines femmes aimeraient travailler moins ? Mais voilà, c’est ça le nouveau cadre.

        Ah oui, le truc des seins nus à la plage, c’était parce que j’avais lu un article d’une féministe qui râlait un peu contre ça, mais je sentais bien qu’elle n’osait pas l’exprimer explicitement, car forcément il faut pas aller contre les femmes (personnellement osef qu’elles tombent le haut). Ne vous en déplaise, elle se dénudent pas pour trois fois rien (ça c’était de l’exagération), en revanche j’hallucine quand même quand je vois comment certaines sont vêtues en public en soirée sinon même au boulot.

      • Non mais les femmes ont toujours travaillé (sauf dans la bourgeoisie où il était de bon ton de pouvoir entretenir sa femme, c’est d’ailleurs toujours assez vrai dans la très haute bourgeoisie) ! Elles n’ont juste pas toujours été salariées et elles ont donc longtemps dépendu de leur mari financièrement et donc pour leur vie propre. Mais ça ferait bien rigoler la paysanne ou la dentellière du XIXe siècle qu’on leur dise qu’elles n’ont jamais travaillé.
        Au sujet des femmes novatrices, j’espère bien oui ! Si vous parliez du féminisme : il y a de l’innovation dans le féminisme aussi, qu’on ne se méprenne pas.
        Quant au reste : féministe ne veut pas dire anti-capitaliste ou société de consommation. On peut être féministe ET capitaliste il me semble. Dans la mesure où, dans notre société, le travail est la clef de l’indépendance, c’est logique que les revendications se soient portées d’abord sur ce sujet. Pour la vêture, je ne vois pas bien le rapport avec le reste. On peut être contre les vêtements affriolants dans la mesure où cela objetise la femme, mais on peut aussi se demander pourquoi il ne paraît pas dérangeant de voir un homme torse nu s’occuper de son barbecue, ce qui serait parfaitement inconvenant si c’était une femme. En soi ça ne veut pas dire grand chose « vêtue comme une gourgandine », c’est une question de curseur, d’exigences et de normes sociales.

      • Bien d’accord qu’elles ont toujours travaillé, et même beaucoup !
        Pour les féministes, disons que ce ne sont peut-être pas les plus malignes qui sont les plus médiatisées (je pense à une idiote comme Caroline Fourest).
        On peut être capitaliste et féministe, oui. Si c’est le cas, je vois ça comme un signe que les femmes ne sont forcément pas plus intelligentes que les hommes ^^
        Pour les vêtements, c’est moins important, et oui, on se heurte vite à la difficulté de définir des critères « Quand une femme est-elle habillée comme une gourgandine ? » Disons que c’était une critique rapide et facile dans mon 1er post sur l’hypocrisie de certaines femmes à jouer sur leur pouvoir de séduction mais sans l’assumer, et aussi la superficialité de certaines femmes sur l’esthétique (non pas qu’elles sont superficielles dès qu’elles veulent se faire belles, mais quand leur conversation ne tourne que sur ça ou les problèmes des gosses, bon…)

  35. Je suggère, comme mesure urgente, d’interdire la langue française à toute instance officielle de France.
    En effet cette langue odieuse est en tout point ignoble puisqu’elle ignore le genre Neutre, contrairement à l’allemand (« Das ») ou à l’anglais (« it »).
    Comment traiter d’une pseudo-égalité des genres sans commencer par s’exprimer avec une langue qui en gomme toute forme ?
    N’est-il pas ?

  36. Après longs et pénibles débats , il s’avère qu’à chaque fois , la question de la parité n’est là uniquement car ces chevaliers de la lutte anti sexisme n’osent pas énoncer une simple problématique. Car ils croient que c’est tellement évident que personne ne devrait la poser.

    Mesdames et Messieurs , la question et l’idée préconçue qui sous tend tout ce débat est : UN HOMME ET UNE FEMME NE PENSENT PAS PAREIL et AVEC UNE FEMME LE MONDE EST TOUJOURS PLUS BEAU GENTIL ET JUSTE.
    Parce que « domination masculine » , parce que « le sexisme multimillénaire et universel » et blablabla. C’est leurs idées , par conséquent il faut que nous nous y soumettions. Ce sont les gentils , c’est eux qui le disent , et les gentils ont toujours raison… ( Vous , M. Connard , avec toutes ces fines critiques , devriez pouvoir comprendre celà sans trop de problème ^^)

    Ces gens ont à la fois un problème , et la solution , n’acceptent pas une solution qui s’écarte de la leur et n’acceptent pas qu’on leur dise que leur problème n’en est pas un.
    En gros , ils n’acceptent pas les avis contraire.

    Poussez les à bout , à chaque fois c’est à ça que ça tient et à rien d’autre.
    Essayez , c’est magique.

    • Le pire c’est que j’ai l’impression que c’est vrai ^^ Femme = bien, homme = mauvais. Pensée duale (et ici ultra simpliste) qui date des Grecs de l’Antiquité. Comme quoi la pensée n’évolue pas beaucoup à travers les âges…

      • Hm.
        Nuance dans ce que je dis cependant.

        Il est vrai que les hommes et les femmes ont des préoccupations différentes (d’où cette obstination à vouloir la parité en politique)

        Mais là où c’est perfide c’est lorsqu’ils disent que c’est LEUR NATURE d’homme ou de femme qui fait qu’on a des préoccupations différentes alors que celles ci sont le résultat de constructions sociales qui peuvent changer du jour au lendemain.
        Et ça , c’est le crédo ( juste , je pense ) d’une autre école de pensée féministe.

        Dans le débat il était question du modèle Norvégien , où la parité est là et où on découvre des bienfaits pour le Monde social.
        Ok.
        Les femmes ayant des préoccupations différentes car c’est la société elle même qui crée ces différences (avec quelques prédispositions de temps en temps)

        Mais dire que c’est leur nature de femme qui pousse à penser différemment , là je dis stop.
        D’ailleurs quand ces femmes sont élevées différemment , elles agissent exactement comme des hommes , et pareil pour les hommes , pour se mettre en phase avec le modèle socio-politico-economique du moment.

        Parce qu’on est dans un mode de fonctionnement qui existe pour faire du fric et rien d’autre.
        Il n’est pas pensé par et pour les hommes. Pas plus que par et pour les femmes.

        Mais c’est pas assez manichéen (et facile donc) pour eux alors ils laissent tomber.

  37. C’est dégueulasse !
    On m’a refusé au concours de Miss France sous le prétexte tout à fait inadmissible que je suis un homme !
    Il faudrait instaurer un concours binominal à cette compétition : 1 « mister » pour chaque « miss ».

    Non mais oui, on va encore dire que cet article éloigne le fait qu’il y ait de vrais problèmes de sexisme, etc. …
    Je dirai juste une chose mesdames : on attend de ces messieurs qu’ils luttent dans leur propre rang contre toute forme de sexisme. A vous donc de faire preuve d’initiative, en purgeant les vôtres de ce genre de stupidité. Passez à l’entrepôt chercher quelques armes et que la chasse soit ouverte !

  38. Monsieur Odieux,

    Bien que l’Agnoslipisme me semble être une merveille d’Humanisme et que l’idée de quota me donne envie d’expulser mon utérus sans préavis….

    J’aimerais juste souligner que si aucun règlement explicite n’interdit l’accès aux responsabilités politiques aux femmes, on peut quand même, légitimement, se demander pourquoi elles n’y sont pas (ou si peu)?

    Quand un déséquilibre est important on peut déduire que la répartition n’est pas due au hasard mais à des facteurs d’influence divers.
    L’important reste l’égalité de Droit mais rien n’interdit de se demander si les femmes sont des connes sans ambition ou si certaines attitudes ne les freinent pas radicalement….
    On ne peut pas ignorer, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle, que la majorité n’est pas Agnoslipe !

    Pour finir, en tant qu’Agnoslipe convaincu, j’imagine que vous avez, en plus de votre table basse « Ludivine », un tapis de bain « Gérard » ou un placard « Alphonse »….
    Pas dans un soucis de parité bien sur….mais si vous avec plusieurs meubles humains, et que vous ne vous préoccupez pas du contenu de leurs slips, il est probable que quelques hommes meubles soient de la partie….

    PS : Nemotyrannus, 100% d’accord, les féministes en glorifiant le féminin ne font que renforcer le sexisme mélioratif dégoulinant de mièvrerie (les femmes sont altruistes…et ne pètent pas…)

    • Ce que vous soulignez est digne d’intérêt, mais il subsiste un problème. La solution d’imposer une parité n’est pas forcément heureuse. Comme le précise un « statisticien » s’exprimant un peu plus haut dans ces commentaires, la présence féminine en politique n’atteint pas la parité, alors que la répartition des compétences est à peu près la même d’un sexe à l’autre. Cette parité imposée ne peut donc être pleinement représentative et efficace. Il est à craindre que l’effectif féminin soit admis par défaut plus que par qualité et que le résultat de cette mesure ne veuille tout simplement rien dire (ou encore si l’on interprète pas les choses plus loin que le bout de son nez, que les femmes sont plus crétines que les hommes). S’il était possible d’imposer légalement d’élire des gens intelligents (et accessoirement agnoslipe), le monde s’en porterait sûrement mieux. Mais si on avait des gens intelligents au pouvoir, on s’ennuierait probablement davantage aussi ;)

      PS : comprenons ici que la notion « d’intelligence » ne se limite pas au QI et ne se met pas en chiffre. C’est une question de bon sens, de compréhension, d’ouverture et de logique qui dépasse le commun de nos politiques tout sexe confondu.

      • Je suis également Statisticienne à mes heures perdues (Chercheuse en Sciences Humaines). Bien sur que les quotas ne règlent rien…
        Mais je crains juste un rejet des questions (importantes) d’égalité, à cause de ces féministes décérébrées qui pourrissent la réflexion en imposant des quotas justement.
        De toute façon, le système démocratique ne favorise pas les personnes intelligentes, mais plutôt les personnes ambitieuses (et les deux ne vont pas toujours de pair….).

      • Si les quotas ne sont pas une solution, alors que faire ?

        – Mesdames, quand votre bonne copine Fernande déclare « ce serait bien qu’il y ait plus de femmes au gouvernement, ça irait mieux. Ben oui, les femmes sont plus à l’écoute, plus gentilles, moins arrogantes… », un desanusage total avec un cutter s’impose.

        – De la même façon,quand votre Tata Monique vous met en garde « Ben oui mais en faisant de longues études, tu va faire comment pour avoir des enfants ? Moi j’ai eu 3 enfants et crois moi c’est le plus grand bonheur qui puisse arriver à une femme HURGH! » (même traitement).

        – Quand votre cousine Ginette se pavane « il faut mettre fin au patriarcat et revenir au système matriarcal ancestral, blablabla, respect de la nature, blablabla papillons qui pètent, blablabla, vagin de licornes… » HURGH (idem).

        – Quand votre tonton Michou a un rire gras « Hahaha, mais tu gagne plus que ton copain ? HURGH  » (Même traitement, mais n’oubliez pas de lui susurrer à l’oreille que vous gagner également plus d’argent que lui).

      •  » Il est à craindre que l’effectif féminin soit admis par défaut plus que par qualité »

        Mais n’est-ce pas le cas de nombreux hommes, justement ? Donc est-ce vraiment si grave que ça ?

      • Hélas non, la pratique de la tape dans le dos, du sourire hypocrite, de la langue de bois, et des grandes phrases toute faite est ce qui distingue un homme politique d’un autre et ce qui évite d’en mettre un à poste par défaut, mais bien par inconscience :)

      • Si je dois sélectionner 5 hommes et 5 femme et que je dispose de 100 hommes et 10 femmes,
        je vais avoir beaucoup plus de choix dans la sélection des hommes que des femmes : je vais pouvoir sélectionner les 5% des hommes alors que je vais devoir sélectionner 50% des femmes !
        La probabilité parmi 10 femmes de trouver une personne avec un QI exceptionnel (ce n’est qu’un exemple pour illustrer) est plus faible que de trouver un homme avec ce même QI dans un échantillon de 100.

        Je préfère personnellement que l’on sélectionne parmi ces 110 personnes (100 hommes et 10 femmes) les 10% les plus compétents (11 personnes). Si la compétence est supposé égale, il y aura 10 hommes (10% de 100) et 1 femmes (10% de 10).

      • Sauf qu’avec 100 hommes et 10 femmes, ton échantillon est pas représentatif. Et ça prétend faire de la statistique !
        Argument d’autorité,arbitraire. 0/20

      • Oui, mon échantillon n’est pas du tout représentatif de la société française, mais il est représentatif de la proportion hommes/femmes en politique (le sujet est là je pense).
        Je reconnais que l’effet est un peu dramatisé, on est pas à 1/10 de femmes en politique en France (3-4/10?)…

      • Il m’arrive régulièrement de dire des âneries ou de me planter… Là je ne pense pas que ce soit le cas.
        La représentativité d’un échantillon n’est pas forcement liée à la population générale mais à la population ciblée…
        Si je veux étudier une question concernant les personnes âgées, mon échantillon n’aura pas un âge représentatif de la population générale mais je ne pourrais pas généraliser mes resultats à la population générale (à moins de répliquer mon étude sur un échantillon représentatif de la population générale)
        Je peux entendre qu’on ai un avis contraire et qu’on argumente un minimum…
        Enfin, on est pas sur un blog de stats…

    • PPS : mon pommeau de douche, Bruno, veut devenir coiffeur visagiste et je l’encourage dans ce beau projet !

      • Quoi !?!?!?!?

        Mais c’est un métier de femme !!!!

        Non, rangez ce cutter de suite ! Je tiens à mon intégrité intestinal !

    • On peut changer les choses par la communication.
      Ou on peut préférer le coté obscur, plus rapide, plus séduisant, mais ultimement destructeur, qui consiste à imposer.

      • Erratum : je ne conseille pas réellement de pratiquer une ablation chirurgicale de l’anus avec un cutter chez les sexistes…

  39. Bonjour Mr Odieux.

    Je voulais juste souligner, dans un souci de précision historique, que Paris est la seule ville de France a ne pas avoir de Police municipale pour éviter le ralliement d’un corps policier structuré en cas d’insurrection de la ville de Paris.

    L’état français est un affreux rancunier.

    Il faut donc compter sur la Police Nationale pour courser les exhibitionnistes sévissant sur les Vélib’.

    Par ailleurs, en bon agnoslip, je n’aime pas aller regarder dans la culotte des gens. Je préfère généralement mettre directement la main dedans et me réserver la surprise.

    Merci pour toutes ces émotions.

    • Faux, beaucoup de villes françaises ne ressentent pas le besoin d’embaucher des pseudo vigiles qui ne servent de toute manière à pas grand chose.

      Rappel : l’Insee catégorise comme villes les communes de 2000 habitants et plus…

      • Tout à fait exact.

        Inversement, certaines villes bien intentionnées décident même d’armer leur vigiles pour leur conférer une légitimité…(Tout le monde sait pertinemment qu’à la Grande Motte et à Levallois Perret, c’est un peu comme à Pretoria ou Lagos)

        Précisons mon propos précédent :

        Paris est la seule ville de France à ne pas « avoir le droit » de mettre en place une Police municipale.

  40. Permettez-moi une remarque de grammairien autoproclamé : même en ces temps de parité gouvernementale et en dépit des revendications de l’une ou l’autre d’entre elles, on ne doit pas dire « madame la ministre » mais « madame LE ministre ». Je m’explique avant que des lectrices, en méconnaissance du profond respect que je porte aux Dames, ne me qualifient (fort injustement) de machophallofacho : c’est que dans notre belle langue française, comme en latin et comme en allemand, il y a trois genres : le masculin, le féminin, le neutre. Je peux même les citer dans un autre ordre, par galanterie : le féminin, le masculin, le neutre.

    L’existence du genre neutre passe souvent inaperçue en français parce que, au contraire du latin et de l’allemand, la déclinaison et les accords du neutre sont exactement identiques à ceux du masculin : même lorsque la fonction est tenue par une femme, LE ministre est toujours du genre neutre. Il en est de même du président, du professeur, de l’avocat (à qui l’on s’adresse en disant « maître » même si c’est une femme), du préfet, du proviseur : j’ai vécu pendant plusieurs années avec un proviseur aux cheveux blonds dont la féminité ne faisait aucun doute, ce qui m’a laissé le temps de réfléchir à la question.

    Cette règle du neutre, il y a bien évidemment quelques exceptions qui semblent la compliquer voire la contredire, comme « directrice », « maîtresse d’école », « boulangère » et quelques autres. Il s’agit en fait d’erreurs adoptées par l’usage et qui, par conséquent, passent inaperçues. Les trois erreurs que je viens de citer passent inaperçues parce que ce sont des adjectifs que l’on a cru pouvoir substantiver : idée directrice, pièce maîtresse, pommes boulangères. A côté de ça, quand certaines professions se sont féminisées (ce dernier demi-siècle) l’on a essayé des barbarismes disgracieux qui ont, heureusement, vite périclité : certains n’ont même jamais tenté d’exister (une médecine n’a jamais désigné une femme-médecin) mais il y a eu brièvement des tentatives de doctoresse, préfète, mairesse qui sont bien vite reparties au rayon des inusités pour être remplacées par « Madame LE » suivi de la fonction au genre neutre.

    Bien différencier les genres, et pour ça utiliser le neutre sans tenter de mixter des contraires, ça me semble indispensable en ce moment.

  41. Bonjour cher Odieux, je voudrais faire une remarque sur la parité. A mon avis la question est un peu compliqué par le fait que quand un groupe est est dominé par un autre il lui difficile de s’exprimer spontanément. Hélas tout le monde n’est agnoslip, et beaucoup regarde encore le contenut du slip de son prochain pour savoir si oui ou non ils voteront pour lui/elle. Peut-être qu’imposer la parité (avec son lot d’inconvénient et son caratère sexiste) maintenant permettra de mettre l’égalité des sexe dans la tête de tout le monde afin de pouvoir s’en affranchir plus tard (de la parité, pas de l’égalité petit chenapant).

    • Je ne me souviens pas que quiconque ait parlé d’une mesure temporaire, ni à l’époque, ni aujourd’hui.

  42. Les féministes d’autrefois, agissant dans la société, ont réussi à créer un noyau dur d’agnoslipes véritables. Les agnoslipes d’aujourd’hui, agissant dans la société, ont de bonnes chances d’imposer doucement leurs vues au plus grand nombre.

    Mais il ne faudrait surtout pas laisser faire le temps, n’est-ce pas.
    Le but du jeu, ce n’est pas d’installer un ou une gendarme (appelons-le « morale ») dans la tête des gens afin que chacun s’autorégule, non. C’est d’en mettre des vrais dans la loi et les faits, c’est plus sûr.

    Cette vision des choses me fatigue. Comme si la réflexion et le consentement n’existaient pas pour de vrai, qu’il n’y avait que la réaction à une menace de représailles qui vaille.

    Ce que je dis est incohérent. Tant pis.

  43. Ce qui est intéressant, c’est qu’on passe des lois comme ça pour imposer une parité stricte dans certains domaines, alors qu’à côté on a des exemples énormes de discrimination qui ne choquent personne :
    – Club de sport « 100% femmes »
    – Séance de cinéma 100% filles (pour l’avant-première de « Sex and the City » )

    Je ne sais pas moi, mais à chaque fois j’imagine la réaction des féministes si on avait l’inverse : un Club de sport interdit aux femmes ou des séances de cinéma réservées exclusivement aux mecs.

    • Vous êtes donc négative vis-à-vis des choses « 100% filles » si j’ai bien compris ? (ou 100% mecs, ou 100% quoi que ce soit…)

      C’est vrai que c’est toujours ridicule de crier égalité/parité (plus ou moins forcée) et de voir à côté des choses exclusivement réservées à un groupe, ici sexuel.
      Bon, après je ne sais pas si ces choses sont vraiment réservées aux filles et surtout interdites aux hommes. Mais c’est explicite, ils ne sont pas vraiment les bienvenues.

      Cela dit, je crois qu’on peut faire des choses « 100% » homme/femme sans être discriminatoire. Je suis même pour ces choses (bien sûr pas dans tout les domaines). Mais à partir du moment où il y a une raison. Un club de sport 100% féminin ça peut se comprendre. Enfin ça peut être défendu. Quant à Sex and the City, je crois que c’est plutôt pour l’image girly bêbête publicitaire (encore qu’ils gagneraient encore plus à mettre 100%filles et gays). Sans que tout cela soit réellement discriminant. On peut encore aller voir Sex and the City au cinéma en étant un homme (à partir du moment où l’on laisse sa dignité sur le trottoir).

      • Le fait est que si on faisait des salles de sport ou des séances de cinéma « 100% arabes » ou « 100% blancs », même pour faire un petit coup de pub, et même dans des conditions vaguement défendables, ça ne passerait peut-être pas aussi bien.

        Curieux, la tolérance au racisme n’est pas la même qu’au sexisme.

      • Comme je l’ai dit, tout dépend si la condition est défendable et justifiée. Si une salle de sport est 100% femmes voilées, je peux le comprendre. 100% arabes ou 100% blancs, je ne le comprend pas. Mais après, s’il on ne peut plus jouer aux cons aussi hein…
        Curieux de prendre exprès les arabes et les blancs (le conflit bien présent du moment) comme exemple. Ce n’est pas de ma faute si on assimile tout à du racisme. Je vois chez moi des choses « 100% alsaciennes » (sans qu’elles soient forcément nationalistes) sans que ça offense.
        Ce n’est ni du sexisme, ni du racisme. Il n’y a pas de discrimination.
        C’est juste que, comme on le voit avec l’article de l’OC, on a une hyper sensibilité et une grande tension sur ces différents groupes qui mènent à des dérives. Mais dans un autre contexte, pas de quoi s’affoler.

        Pour appuyer mon propos, j’aimerais prendre l’exemple de ce merveilleux film qu’est « Vive la France » actuellement au cinéma. Il aurait très bien pu être écrit « 100% français » sans offense car humour. Peut-être cela aurait fait des remous, mais plutôt non justifiés.
        Rappelons que pour ce qui est du cinéma, l’accroche « 100% quelque chose » n’est pas littérale. Tout le monde peut y aller. Tout comme les magazines 100%filles… c’est une accroche.

  44. C’est marrant comme l’on peut vite oublier le sujet principal d’un article……. Je sais bien qu’il est présomptueux d’oser parler à la place d’un auteur, mais dans cet article le sujet principal est : ce blog est-il sexiste?

    L’évocation d’une loi qu’OC trouve de son point de vue totalement ridicule, n’est qu’une illustration de l’idée phare de son intervention: il se fout du sexe des gens (si ce n’est pour des galipettes récréatives), dans un contexte où des Mac Carthy des temps modernes chassent les sexistes où qu’ils se terrent, les symboles du sexiste où qu’ils se cachent…….

    Bref, le pour ou contre l’opportunité de cette loi est accessoire. OC souligne simplement encore une fois l’incohérence de certains discours, et la promptitude qu’ont les gens de juger, d’accuser sans réfléchir.

    Pour conclure, si tout le monde était sur le même mode que le maître des lieux, il n’y aurait pas besoin de parler de sexisme, puisque d’inégalité il n’y aurait point.

    • Bonjour, contrôle de police, vos papiers s’il vous plaît.
      Hum hum.
      C’est très bien, vous avez parfaitement commenté dans le sujet alors que tout le monde dérive d’une façon honteuse : il est interdit d’écrire ce que l’on souhaite dans un commentaire, je suis ravi que vous ne l’ayez pas oublié.
      Tenez, un susucre.

      • Grace à la Police des commentaires, je me sens en sécurité, je peux me promener sur un blog sans me faire molester par de vilaines digressions.
        Merci !

      • Très chère police des commentaires, je te remercie pour ton susucre, j’en fais une jolie collection.

        Tu remarqueras cependant que je n’ai nullement pensé ou induit l’idée, qu’il fallait interdire certains commentaires parce qu’ils seraient hors sujet selon moi.

        Je me réfère juste à la question de départ, et ça m’interpelle que la discussion zappe totalement cela.

        Par extension, on pourrait dire également que pour un repaire d’agnoslip, ça parle beaucoup de sexe et de lois à deux francs qui sont sensées rétablir un illusoire équilibre.

        Bref, personne pour commenter et discuter de ce qui pourrait faire débat, et qui est présenté en quelques lignes au début de l’article….

        Poussé par l’autosatisfaction d’un travail que vous accomplissez avec zèle, j’espère que vous ne vous serez pas octroyé tous vos susucres, car j’en prendrais bien encore quelques uns.

        Cordialement.

  45. Je n’ai pas voulu le croire quand je l’ai lu sur cet article. Mais si, ils ont bel et bien voté cette loi. Je n’avais pas fait attention à l’époque et ça m’étais passé sous le nez. Bien que ça date de 2012, vous croyez que si on tue des bébés phoques ils pourront revenir dessus?

  46. Voici un article de bon sens. Pas parfait sur tout, émaillé de blagues un peu trop faciles, mais qui décrit assez bien l’hypocrisie derrière cette loi et de nombreuses associations soit-disant pour l’égalité des droits.
    On peut aussi parler de la parité, c’est un autre sujet rigolo.

    Par contre, le terme agnoslipe reste un peu trop ridicule pour être ressorti en plein débat. Dommage, parce qu’il manque effectivement un terme pour désigner cette façon de penser.
    Vous me direz, c’est autrement moins ridicule que « féminisme », et ça prête beaucoup moins à confusion.

    En bref, merci pour cet article. Ca fait plaisir à lire et j’espère que ça en fera réfléchir certain(e)s. (oui, j’en suis resté à la parenthèse, je trouve que ça marche très bien comme ça)

    • Note : citer un « odieux connard » fait aussi très moyen dans un débat. Ce blog est avant tout un blog humoristique, comme le titre l’indique.

      • J’ai plutôt l’impression d’avoir affaire à un blog d’opinion (et de spoilers). Ce qui n’empêche pas d’être humoristique par dessus.
        Mais ce serait tellement mieux si ça pouvait aider à convaincre plus de personnes que celles qui sont déjà convaincues.

  47. Dans un monde parfait où les gens ne se préoccupaient vraiment pas de ce qu’il y a dans le slip de chacun sauf pour la copulation, je serais agnoslip aussi. j’ai d’ailleurs de gros problèmes avec le principe de « discrimination positive ». Malheureusement nous ne sommes pas dans un monde parfait alors il faut probablement forcer le destin afin de prouver que les femmes aussi peuvent avoir des idées sur des sujets autres que la déco intérieure, le maquillage et les goutters d’anniversaires.
    mais en effet, le sexe des personnes ne devrait pas entrer en ligne de compte, ça ne devrait pas.
    Grosses bises cher Odieux à une prochaine pour un kébab.

  48. Avant de traiter ce site d’être sexiste, notre société d’être sexiste, les personnes qui nous dirigent d’être sexiste, la langue française d’être sexiste, les numéros de la sécurité sociale d’être sexiste……. et j’en passe……

    Les brillantes associations de féministes feraient bien de foutre la paix à toutes ces femmes qui ne leur ont rien demandées, qui vivent leur vie comme elles le souhaitent, qui ont des responsabilités si elles le souhaitent, qui vivent comme mère au foyer si elles le souhaitent, qui ont grandi sans se sentir obliger d' »aimer » un modèle dit féminin, qui ont grandi sans vivre dans la détestation de tout ce qui serait une agression contre le genr féminin……

    Bref, qu’elles foutent la paix à toutes celles qui aujourd’hui vivent dans un pays libre, où il y a effectivement des choses à faire en terme d’égalité des salaires et sur certains comportements, mais qui restent en capacité de mener leur barque en femme libre et indépendante.

    Ces groupements de féministes auto-proclamées ne représentent qu’elles-mêmes, et lorsqu’on le leur signale, elles se fendent de l’argument qu’elles sont là pour ouvrir les yeux des femmes trop longtemps aveuglées par des siècles de domination….. Les femmes peuvent donc les remercier de les considérer comme des gourdasses incapable de comprendre le monde.

    Je pense que les grandes figures du féminisme du 20ème siècle doivent se rertourner dans leur tombe devant tant d’âneries.

    • Les associations féministes harcèlent les femmes ? N’étant pas une femme, je ne peux pas vraiment m’en rendre compte, mais serait-il possible d’avoir un exemple de ce harcèlement ?

    • Le terme de « gourdasses » n’est-il pas lui-même sexiste ?

      Paradoxalement, votre comportement justifie la poursuite de la lutte féministe. :)

  49. Sublime, tout simplement sublime.

    Merci de m’offrir un mot à balancer au prochain crétin qui me demandera si être une femme et bosser avec des hommes c’est pas un peu dur. C’est bien plus élégant que ma remarque habituelle « ça n’est dur qu’après le travail, quand il faut baisser les pantalons ! »

  50. Au delà de la teneur sexiste, cette loi divise également le nombre de représentants par deux, le nombre de conseillers généraux restant le même et chaque binôme ayant logiquement la même orientation politique, donc la même représentativité.
    Tout ça pour choisir non pas sur la compétence, mais sur le sexe, y avais vraiment pas besoin de loi pour ça.

  51. Cher Monsieur Connard, autant je jubile sur vos sorties anti-féministes, autant cette fois-ci je me permets de prendre la parole.

    Étant en politique dans mon charmant département du Val d’Oise, je le prends comme exemple de la représentation féminine concernée par cette loi : sur 19 membres de l’exécutif, deux sont des femmes. Sur les douze présidents et vice-présidents, on tombe à une femme.
    Sur une population d’un million d’habitants, j’ai du mal à croire que seuls deux femmes sont suffisamment compétentes pour participer à la gestion du département, quand 17 hommes le sont.

    Aujourd’hui, je m’occupe avec d’autres « amis » de confectionner la future liste des municipales. Je vois le fléau du paritarisme : pour une femme, j’ai 3 à 4 hommes. Je vais devoir virer des gens compétents au profit de femmes qui le sont moins. La gestion municipale en sortira amoindrie.

    Alors pourquoi cette parité absurde, portée aujourd’hui au niveau du département ? Parce qu’une démocratie pleine et entière doit répondre à la doctrine suivante « Le Peuple, par le Peuple et pour le Peuple ». Comment une démocratie peut-elle revendiquer de représenter son peuple sans 50% de celui-ci ? On s’est retrouvé lors de la dernière législature à légiférer sur des questions de contraception et de grossesse sur la base de propositions d’une commission composée uniquement d’hommes !

    Nul ne peut nier également l’infériorisation des femmes par la société passée. Cette infériorisation s’est légalement arrêtée dans les années 70, mais reste encore dans les (in)consciences collectives. C’est à l’Etat de montrer que les femmes et hommes sont égaux. Et cela passe par sa représentation.

    La parité, ce n’est pas la passion de l’égalitarisme, mais le passage du néant à la lumière. Cette lumière est parfois trop forte, mais si les dirigeants passés avaient joué le jeu, elle serait de la plus juste intensité.

  52. Oh c’est cool, j’essaie autant que faire se peut d’être agnoslipe (parce que les préjugés ont souvent la vie dure, et qu’il faut les combattre).
    C’est chouette, ça permet de voir les gens comme des humains avant tout.
    Malheureusement, les gens autour de moi ne sont pas tous agnoslipes. Que dois-je donc faire quand j’entends des gens avoir des préjugés grotesques sur moi (ou sur d’autres) à cause du contenu de mon (ou de leur) slip ?
    N’ai-je pas le droit, partant du constat malheureux que la majorité de la société n’est pas agnoslipe, de m’intéresser aux problèmes spécifiques que la société cause aux gens qui ont telle ou telle chose dans leur slip ?

  53. La question n’est pas que vous ayez raison ou non de vous moquer des discours féministes mal tenus, mais plutôt que vous ayez choisi des discours féministes mal tenus pour vous moquer de certains combats. Or toute bonne idée sera suivie par des imbéciles et on peut absolument tout démonter de cette manière.
    Et là encore, c’est vraiment parce que vous avez fait plusieurs billets sur une assez courte période de temps qui ciblent bien des débats féministes, et la récurrence donne tout de suite une légère impression d’acharnement.
    Après, moquez-vous des Femen tant que vous voudrez : elles sont profondément haïes par la plupart des féministes à cause de la mauvaise image qu’elles donnent au mouvement.
    L’agnoslipisme, c’est bien dans la théorie (comme le communisme), malheureusement à moins que vous n’ayez été l’un de ces garçonnets aux boucles blondes que l’on prend pour des petites filles, vous ne savez pas vraiment ce que c’est d’être une femme. Ça ne risque pas de vous déranger, les inégalités, puisqu’elles sont en votre faveur. Donc pour vous, c’est aussi simple de les ignorer… Sauf que ça ne solutionne rien du tout. Même avec la parité forcée, on n’en est toujours pas à une situation d’égalité et on n’y arrivera pas de sitôt. Comment voulez-vous qu’il y ait des femmes qui prennent le pouvoir, quand on leur prouve avec le Roi Lion (il fallait que je vienne vous chercher là-dessus, c’était trop tentant) qu’une bande de lionnes ne peut pas réussir ce qu’un seul lion légitime peut faire (aidé de ses potes mecs) ? Non, on n’est même pas élevées à avoir envie de détenir le pouvoir. On trouve normal de le laisser aux hommes puisque c’est ce qu’on a toujours vu. Les quelques exceptions sont des êtres ambigus, un peu virils, genre Xena. Et excusez-moi mais Xena elle a de vachement moins jolis cheveux que la Belle au Bois Dormant, donc je préfère retourner dormir.

    • PS : une vidéo qui résume assez bien ce que j’ai à vous reprocher, toutes proportions gardées car je sais bien que vous n’êtes pas si terrible. Il y a même des sous-titres français donc aucune excuse :)

      • La diabolisation des féministes, la diabolisation des gays, la diabolisation de Marine LePen, la diabolisation d’Hollywood, la diabolisation de la droite/gauche, la diabolisation des religieux… Mondieu ! Il n’y a plus que ça. QUE CA. Plus de débat, on diabolise, on se psychiatrise…
        En plus, diaboliser c’est moche et ça n’existe pas. Je ne parle même pas de ‘dédiaboliser’…

      • Vous parlez tout(e) seul(e), là… Je n’ai pas écrit une seule fois « diaboliser ». Hors-sujet.

      • Je parle effectivement seul. Mais mon commentaire n’est pas hors-sujet.

      • Par ailleurs, « diaboliser » existe puisqu’il est communément employé et instinctivement compréhensible. C’est ce qu’on appelle un néologisme. Ne vous en faites pas, ils sera tôt ou tard accepté par l’arthritique Académie, puisque selon sa propre définition : « le mot nouveau doit supporter le message et être compris de l’interlocuteur. (…) il doit être aisément compréhensible et répondre aux règles de formation du lexique français. » C’est bon, tout y est, ouf.
        Donc de dix minutes de vidéos, vous voyez une unique occurrence de « diaboliser » (dans des sous-titres, donc dans la traduction – « demonize » en anglais est tout à fait accepté) et au lieu de retenir quoi que ce soit de l’argumentation, au vocabulaire tout à fait varié, vous la résumez à une soi-disant erreur lexicale pour vous effarer qu’on l’utilise à toutes les sauces.
        Pourtant, le contenu de la vidéo est pertinent, rien de ce qui est avancé là ne l’est fait sans amener un bon nombre d’exemples, et j’en aurais d’autres à fournir. Donc comme d’habitude, ne pouvant contrecarrer l’argumentation, vous usez de condescendance. Ces gens qui prétendent qu’on diabolise tout et n’importe quoi, ah la la !
        C’est vraiment la technique de celui qui n’a rien à dire.

      • Idiote. Vous incarnez ce que vous pointez du doigt.
        Au delà du fait de me prendre pour un demeuré congénital, vous auriez du remarquer que ce que je dénonce c’est le phénomène de diabolisation, pas la vidéo. Je n’ai rien contre cette nana, et je la trouve même pertinente dans l’ensemble.
        Idiote, je réitère.

    • Quand on voit la première vidéo, on voit toute la pertinence de leurs analyses: les hommes dans ces films sont aussi paumés voir plus que les nanas décrites, et tous deux évoluent l’un avec l’autre.
      Quant au roi Lion, faut pas oublier que c’est le schéma même de la nature pour les lions, donc argument bidon au possible, les femelles ne recherchent pas le « pouvoir » car il n’existe pas (la reconnaissance des autres animaux de la savane existe aussi pour les lionnes dans le DA d’ailleurs), c’est simplement une organisation biologique de groupe. Et elles ne sont pas soumises à un lion mâle plutôt qu’un autre, c’est simplement un géniteur qui en chasse un autre. On a vu mieux comme exemple de la suprématie du mâle.

      Quant aux féministes, elles sont un cliché bien plus insultant pour les femmes que la « fille délurée un peu rêveuse »

      • Ce ne sont pas les féministes qui sont un cliché mais « l’épouvantail féministe » de la fiction, essayons de ne pas tout mélanger. Vous dites « leurs analyses » mais ce sont les analyses d’une seule personne : la féministe qui réalise ces vidéos. Qui sont effectivement pertinentes.
        Cependant, vous n’avez de toute évidence pas compris en quoi la manic pixie dream girl est un cliché agaçant, tout charmant qu’il puisse être par ailleurs. Ce ne sont pas de vrais personnages construits, des femmes comme ça en vrai ça n’existe pas, ce sont des outils scénaristiques séduisants et mignons. Une bonne illustration de ça est le film Ruby Sparks : typiquement le genre de personnage imaginé par un homme, mais qui ne peut pas fonctionner dans la vraie vie. Ce ne serait pas gênant si ce n’était pas si fréquent.

  54. « E – Vous prenez en photo votre gougère aux asperges via Instagram » ahahaha merci pour ce moment de bonheur Odieux Connard :’)

  55. Si je puis me permettre, et bien que j’apprécie énormément à la fois l’éloquence de l’auteur et ses prises de position en général, il me semble que ce billet vise à côté.

    En effet, il est évident que dans un monde idéal, le principe de quotas, basés sur le sexe, le groupe ethnique, la religion, l’orientation sexuelle ou que-sais-je d’autre, serait absolument contre-productif puisqu’il aurait pour effet d’encourager la discrimination qu’il prétend combattre.

    Néanmoins, nous ne vivons pas dans un monde idéal. Plus encore que n’importe quel réflexe raciste ou xénophobe, le sexisme et la domination masculine s’incarnent dans les moindres recoins de la société et de notre inconscient. Cette discrimination imprègne si insidieusement les rapports humains et les mécanismes de pouvoir qu’il est même parfois difficile d’en mesurer la portée discriminatoire !

    Tous les plus beaux discours du monde rappelant la nécessité de l’égalité femmes/hommes ne sauraient donc briser des inégalités qui sont au cœur de nos institutions.

    Alors, il est évidemment plus que légitime de choisir une personne sur ses compétences et non son sexe, et qu’il convient de ne pas idéaliser la figure féminine (ce qui revient à une forme de sexisme).

    Mais l’on ne peut pas non plus s’abriter systématiquement derrière l’égalitarisme à tout crin. Notre société est profondément inégalitaire. Et en l’état, la volonté seule d’une femme ne suffit pas à surmonter les barrières qu’on lui impose, qu’elle s’impose parfois elle-même par un véritable conditionnement idéologique.

    Il incombe à la société de briser le cercle vicieux de l’oppression, et pour cela, de prendre parti, notamment par la « discrimination positive ». Certes, cette expression est une antithèse. Mais ce concept est, à mon sens, indispensable pour, littéralement, renverser la balance. Car le système, en l’état, joue contre les femmes. Il serait absurde de promouvoir un système de quota si l’égalité entre les sexes existait de fait. Ce n’est bien sûr pas le cas et, comme dans toute situation d’oppression, opter pour le statu quo (ce à quoi correspond selon moi la posture égalitariste), revient à prendre le parti de l’oppresseur.

    Il est impératif, pour faire progresser les droits de la femme, de réformer le système, d’introduire « de force » la parité dans tous les pans de la société. Car c’est le seul moyen de faire bouger les choses, sans quoi l’égalité si ardemment promue n’existera jamais que dans les discours.

    Quitte à abroger ces règles une fois que les mentalités auront suffisamment évoluées.

    Amicalement. :)

    • Je suis assez d’accord, mais recruter une femme pour remplir les quotas plutôt que pour ses compétences, ça n’a rien de valorisant pour l’image de la femme, à la fois pour son patron et ses collègues, mais aussi pour elle-même, qui n’existe ainsi socialement que grâce à son sexe, et qui est poussée à mettre son sexe en avant (mode, décolleté, maquillage, …), renvoyant une image encore plus superficielle, et c’est un cercle vicieux.

      Plutôt que d’instaurer des quotas numériques, on devrait instaurer l’égalité des salaires (dans l’éducation nationale par exemple) et pousser les filles à faire des sciences (plus intelligemment que ça https://odieuxconnard.wordpress.com/2012/07/12/science-its-a-pintade-thing/ ) parce qu’à l’école d’ingénieurs on est loin de la parité, et c’est pas avec des études de lettres qu’elles vont trouver un bon travail.

      • Tout à fait d’accord, je me suis rendu compte après coup que je m’étais focalisé sur les quotas, mais effectivement, je suis plus largement en faveur d’un interventionnisme de l’état en faveur de l’égalité des sexes, par les moyens les plus adaptés. :)

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