En avant, marche, 1-2-1-2…

Aujourd’hui, Luc, 53 ans, de Paris me fait suivre ce courrier

« Bonjour Monsieur Connard,

Je suis très déçu : bien que suivant avec attention votre site, je note que cela fait presque plus d’un mois qu’il n’y a pas eu de spoiler. Or, étant très intéressé par les productions cinématographiques de qualité (particulièrement la série des Taxi), je dois vous dire que je trouve relativement peu d’intérêt à vos autres articles. Pourriez-vous m’expliquer, Monsieur, pourquoi vous passez plus de temps à taper sur les féministes en ce moment qu’à aller, je ne sais pas moi, voir Skyfall par exemple ? Je dois vous avouer que je suis plein de désarroi. De gras aussi, mais là n’est pas la question.

Espérant une prompte réponse,

Cordialement,

Luc

P.S : je vous interdis de critiquer Yamakazi »

Cher Luc, je comprends tout à fait votre désarroi (laissons le gras de côté, vous avez raison) : moi-même, je suis fort triste de ne pas avoir plus l’occasion de me rendre au cinéma ces derniers temps, mais si vous voulez mon bon, le problème est aussi qu’il semble que depuis la mort de Jean-Luc Delarue, un petit groupe de femmes se soit emparé de sa réserve de coke (il a fallu louer un camion chez Kiloutou pour l’occasion) et ait commencé à en faire une consommation abusive. Puisque vous connaissez mon mépris pour tout ce qui ne porte pas un chromosome Y, vous imaginez bien qu’il y a certaines choses que je ne peux laisser impunies, puisqu’il semblerait que ces derniers temps, il y ait quand même une sacrée production de n’importe quoi venant de certains groupes. Tenez, par exemple, regardez ce que l’on m’a envoyé l’autre jour :

Supprimons le 1 et le 2 dans le numéro de Sécu

Une merveilleuse tribune publiée dans Libération écrite par Chris Blache, membre du collectif féministe « La barbe » en hommage aux sapeurs de la légion je suppose, et accessoirement, ancienne conseillère d’Eva Joly. Et vous allez voir que lorsque l’on tombe sur ce genre de chose, on commence à mieux comprendre certains scores à l’élection présidentielle.

Mesdames : voici l’ennemie. Non, pas la dame : le carré vert. Concentrez-vous un peu sinon on ne va jamais y arriver.

Mais assez disserté : disséquons l’animal et écoutons donc Mme Blache nous expliquer pourquoi nombre d’entre vous ont dans leur portefeuille une carte crypto-fasciste dont le seul but est d’assister le pouvoir dominant mâle à écraser sous sa botte les droits des femmes. Si, si. Mais chut, vous allez voir, il n’y aura pas besoin de faire de calembours, tant finalement, cet article est une sorte de stand-alone guère complexe, comme on dit dans le milieu des joueurs à boutons. Bref : en route.

L’attribution des chiffres 1 ou 2 dans le numéro de la Sécurité sociale impose, dès la naissance, une hiérarchie explicite : en tête, le masculin, en éternel second, le féminin.

Oui, jeunes gens, vous ne le saviez sûrement pas, mais dès la naissance, dans une quelconque administration, une créature faite de testostérone et de flammes éclate d’un rire diabolique en choisissant de vous attribuer un numéro de sécurité sociale, car de cette manière, elle va vous hiérarchiser, et rappeler à chaque petite fille qui naît qu’elle n’est qu’une victime, un numéro deux, une roue de secours comparée à un mâle.

Bon, on inverserait les numéros, vous pourriez être sûr que l’article commencerait par « mathématiquement, le 2 est supérieur au 1 : comme toujours, les mâles se le sont donc attribués, pour rappeler à la femme sa sous-valeur…« . Mais évidemment, ce n’est qu’une théorie, hein, ce n’est pas comme si cet article était déjà du n’importe quoi. Mais, allez-y : Mesdemoiselles, regardez bien votre carte Vitale. Concentrez-vous.

Ça y est, vous la voyez l’oppression masculine ? Bon, alors continuons.

Cet héritage installe avant même nos premiers pas dans la vie, d’un côté la confiance, de l’autre le doute.

Ne me demandez pas pourquoi : 1, c’est la confiance, 2, c’est le doute. Nous n’en sommes qu’à la deuxième phrase, et nous avons déjà quitté l’argumentation logique pour entrer dans les terres enchantées du pipeau.

Remarquez, si : 2%, c’est le score d’Eva Joly à la présidentielle. Avec des conseillères pareilles, pour sûr que ça ferait douter à peu près n’importe qui. Ça se tient, au temps pour moi.

Numéro «signifiant», c’est-à-dire non aléatoire, ce numéro nous qualifie dès notre inscription à l’état civil, et impose à travers sa première colonne déterminant le sexe, une hiérarchie symbolique et une dualité qui range les unes et les autres dans deux catégories étanches, que l’on oppose.

Oui, des catégories que l’on oppose. C’est important de le préciser, parce qu’en fait, on aurait pu penser que 99,9% de la population n’en avait strictement rien à faire. Mais ouvrir de nouveaux supposés fronts de guerre entre les sexes au nom de la lutte contre le sexisme, on sent là-dessous une puissante cohérence, que dis-je, un monument de réflexion et de schnouf. Heureusement qu’il n’y a pas d’autres sujets plus intéressants à traiter, ouf.

Et, en dépit de la création récente d’un chiffre 3 pour représenter les identités transitoires, cette première colonne n’en reste pas moins un outil de classification à la fois, suspect dans sa volonté de nous identifier à tout prix comme «appartenant à», et stigmatisant dans sa façon de nous définir selon des critères binaires et hiérarchiques.

Pire encore, Chris va bientôt découvrir que sur sa carte d’identité, les autorités du IIIe Reich Of The Balls ont fait tamponner un imposant « F » comme Francis Lalanne à côté de la case « sexe » alors que dans le même temps, les hommes ont le droit à un « M » comme Moriarty, ce qui une fois encore, relègue la femme comme inférieure à…

Hem, pardon. De la stigmatisation donc ! Oui ! Un apartheid ! On attend avec impatience le moment où l’auteur va expliquer fièrement la puissance de son combat à sa coiffeuse, avant de repartir en ayant payé trois fois le prix que paie un homme au motif qu’elle est une femme sans poser de questions.

Le Führer du Reich of the Balls, sentant bien que son complot maléfique vient d’être éventé

Elaboré en 1934 et mis en place en 1941 à des fins militaires par la Société nationale des statistiques – devenue l’Insee en 1946 –, ce numéro de matricule est né asexué, ou plus exactement, masculin. Le numéro Carmille – du nom de son concepteur – avait pour fonction de recenser les hommes valides pour une mobilisation rapide. La colonne qualifiant le sexe, avec les chiffres 1 pour les hommes et 2 pour les femmes, fut rajoutée a posteriori pour cacher sa fonction stratégique et lui donner une apparence civile. En 1945, le numéro Carmille devient le numéro de Sécurité sociale, outil au service de l’économie planificatrice de l’après-guerre.

Ou outil au service du recensement, allez savoir. Mais c’est beaucoup plus rigolo dit comme ça.

En transformant l’unité familiale, avec l’homme comme chef de famille, en produit statistique, l’Insee installe durablement dans notre ADN un «signifiant sexué» qui calcifie aujourd’hui encore notre modèle social.

Continuez de regardez votre carte Vitale très fort les enfants : vous la sentez, la puissance rayonnante du chef de famille ? Messieurs, essayez : rentrez dans un lieu essentiellement fréquenté par des femmes, comme leurs vestiaires à la piscine ou le rayon « littéraire vampirique » à la Fnac, puis brandissez votre carte en hurlant « PAR LE POUVOIR DU CHROMOSOME Y, JE TE DOMINE ! » ; aveuglées par la puissance de votre numéro de sécu, les pauvres femelles se mettront en boule au sol en implorant votre pardon, voire plus si vous avez exhibé en même temps vos abdominaux d’acier.

Mesdemoiselles, n’essayez pas de faire l’inverse : si vous brandissez votre carte au milieu d’une tribune de supporters du PSG par exemple, vous risquez juste de finir au fond d’un fût à bière. Mais là n’est pas le sujet, puisque notons que le raisonnement va jusqu’au bout : l’Insee installe des trucs dans notre ADN.

Ce qui signifie par exemple que si vous grattez le premier numéro sur votre carte et que vous le remplacez par un 1 ou un 2, vous changez instantanément de sexe. Et si vous le remplacez par un 4, probablement même que vous devenez un X-Men. L’Insee, c’est surpuissant.

Et l’on voit combien la formalisation de ces normes continue de faire obstacle à une transformation sociétale pourtant en marche depuis la fin des années 50. Nos modes de vie ont en effet remarquablement évolué. Solo, homo, en couple, avec ou sans enfants, les individus se marient ou non, se pacsent, divorcent. Les familles se recomposent, ou pas

C’est à cet instant précis que le lecteur malicieux s’exclame « Quel rapport avec la choucroute ? » (la lectrice est toujours en train de gratter sa carte pour remplacer le 2 par un 1 et ainsi gagner 25% de salaire en plus). Non parce que, jusqu’ici, on a rarement vu le numéro de sécurité sociale huler « JE M’Y OPPOSE ! » durant un mariage, engager un avocat pour pourrir votre divorce, voire faire des remarques homophobes (enfin si, si vous tendez très fort l’oreille tout en reniflant du mazout, des fois, il murmure des obscénités quand même).

Une choucroute. Techniquement, cette image est plus pertinente sur n’importe quel sujet que l’auteure sur le sien.

L’unité familiale construite sur le modèle patriarcal a vécu, pourtant les normes ont survécu. A travers ces qualifiants, une histoire de domination a bien été organisée et officialisée par l’état civil.

Ce qui est tout de même formidable dans ce genre de phrase, c’est cette espèce de crypto-conclusions façon « Comme je viens de l’expliquer, j’ai raison« . Oui ? A quel endroit quoi que ce soit a t-il été prouvé ? Ah bin nulle part en fait. Mais, c’est probablement un détail.

Une histoire à lecture unique qui rend non seulement irréaliste, mais souvent inimaginable, la possibilité pour les unes, comme pour les autres, de se projeter ailleurs que dans des rôles assignés.

« Inimaginable » Mesdemoiselles. Les filles, pour vous, il est impossible de penser à autre chose qu’à une vie de soumission passée entre cuisine et lit conjugal. Vous pouvez essayer, mais lorsque cela arrive, vous vous faites tabasser par votre numéro de sécu jusqu’à ce que vous n’ayez plus qu’une envie : aller faire la vaisselle en couinant.

Pour rappel, la personne derrière cet article veut lutter contre le sexisme. En expliquant qu’il est inimaginable pour une femme de faire des projets autres que d’être bobonne.

Nos identités dépassent pourtant largement ces deux catégories et ne sont conditionnées à notre sexe, que par des habitus, voire des diktats dont il s’agit de se débarrasser urgemment. En ce sens, nous sommes toutes et tous des 3. Des êtres complexes et en transition constante, dont aucune des trajectoires n’est identique, linéaire ou définitive. Alors, ni une ni deux, supprimons les classifications !

Cette conclusion ne me donne qu’une envie : celle de vous dire qu’en ce moment, j’ai l’impression que dès que je veux parler d’autre chose que de combats stupides étiquetés « féministes », il y en a toujours une pour pondre une nouvelle tartine façon appeau à bâches.

Alors, je vous en conjure Mesdames : pour le bien de ce blog, arrêtez. Occupez-vous sur des sujets moins importants, comme, je ne sais pas moi, l’égalité salariale ? Non parce que c’est sûrement un détail, mais il n’empêche que j’ai beau fouiller vos sites, ça fait un bail que vous n’en parlez plus. Tout a dû se régler pendant que vous étiez sur le « Mademoiselle/Madame » j’imagine, ou le complot de l’éclairage urbain.

Aussi, ne t’inquiète pas mon petit Luc : dès la semaine prochaine, nous revenons au cinéma, avec un film qui parle de ce qu’il se passe lorsque l’on utilise le mauvais shampooing durant 30 ans : Loopers.

Chhht. Savourez-moi cette bande-annonce, et comptez le nombre de fois où le scénario se vautre déjà lamentablement.

Maintenant, imaginez le film.

Oui : moi aussi, je crois que je suis impatient.

231 réponses à “En avant, marche, 1-2-1-2…

  1. quand, je vous lis Monsieur Connard ni mes yeux, ni mes oreilles ne saignent.
    Merci pour vos commentaires, qui parfois, je dois le dire avec mes mots, me laisse le cul par terre.
    Très bonne continuation.

    • Faites nous part de votre méthode et des résultats une fois cette carte magique modifiée. J’ai pas envie d’avoir un pouvoir pourrave.

  2. C’est le principe qu’on retrouve partout que le mâle est le normal, et la femme vient en second, en exceptionnel, en spécial, en bizarre.

    On retrouve cela à tous les niveaux, par myriades de détails mais impressionnant de constance, dans la culture, dans l’administration, dans la politique, dans l’industrie, l’emploi, etc.


    Les réactions méprisantes et ironiques sont aussi symptomatiques.

    Si déjà sur une histoire de chiffres signifiants vous en êtes à l’insulte, imaginez ce que c’est quand une femme touche à quelque chose d’important pour un homme (emploi, argent, prestige, pouvoir, sexe) : on passe immédiatement à l’intimidation et la violence.

    Pour en finir avec l’ignoble comme le trivial, faut attaquer constamment sur TOUS les problèmes simultanément, du plus ridicule au plus grave.

    C’est uniquement quand il sera ancré dans la conscience de tous que le féminin sera à jamais incontournable comme le masculin, que les mentalités auront une faible chance de changer, qu’il y aura peut être moins de violence.

    Donc oui, c’est histoire de numéro est trivial et ridicule, mais votre réaction est symptomatique et classique quelque soit la problématique soulevée.

    Elle est donc un piège dans lequel vous tombez tout entier.

    • Vous aussi, la shnouf ca ne vous réussi pas on dirait !

      PS : au cas ou vous ne sauriez pas lire entre les lignes, l’auteur dénonce justement les problème plus graves comme les salaires, mais bon, vous manquez cruellement de subtilité.

    • Et les statistiques qui prouvent que, en moyenne, l’homme est plus grand que la femme !
      C’est dégueulasse !

      Et dans l’alphabet, le Y est avant le X !
      C’est dégueulasse !

    • Je ne sais pas si vous avez lu, ou si vous avez posté sans même en prendre le temps. Je me permets donc de mettre ici le paragraphe qui selon moi porte le plus de sens, et explique le fond du billet :

      ——————————–
      Oui, des catégories que l’on oppose. C’est important de le préciser, parce qu’en fait, on aurait pu penser que 99,9% de la population n’en avait strictement rien à faire. Mais ouvrir de nouveaux supposés fronts de guerre entre les sexes au nom de la lutte contre le sexisme, on sent là-dessous une puissante cohérence, que dis-je, un monument de réflexion
      ——————————–

      Le problème, c’est qu’à force, on a vraiment l’impression que le but premier des ultra-féministes, c’est de monter les hommes contre les femmes, et les femmes contre les hommes. Que le but n’est pas l’égalité, mais la guerre, installer une tension permanente homme/femme, de même façon qu’on installe une tension entre le « français » et l’étranger pour les anti-racistes.

      Séparer, diviser, au lieu de rassembler. Et pendant ce temps, nos dirigeants font n’importe quoi (et je suis gentil), sur des sujets autrement plus importants que de savoir si on doit dire madame ou mademoiselle, si on doit avoir un 1 ou un 2 sur un numéro que du reste personne n’a jamais regardé.

      Dépenser autant d’énergie sur des conneries qui divisent, alors qu’il y a du vrai travail à faire, et au moment où nos dirigeants décident de notre vie et de notre mort, c’est plutôt étrange, non?

      « On » pousse le diviser pour régner au maximum.

      Tant qu’on se bat entre nous… qui se bat pour tout le monde?
      Le piège n’est pas où vous le pensez.

      • C’est amusant Felisk parce que tu soulignes également, par ta citation, qu’au final cet article ne fait que rajouter de l’huile sur un feu qui n’en a pas besoin et qu’il n’est, donc, pas plus fin que ce qu’il dénonce.

      • Et éteindre un incendie avec des produits inflammables, c’est de l’idiotie ?

      • @Elron : la manière la plus efficace d’éteindre un incendie, c’est encore de balancer de la dynamite dedans.

      • Yeah, combat d’images. Ca n’enlève pas que critiquer le fait de diviser en divisant encore plus c’est un concept intéressant, suffit de voir les commentaires quelques peu glauques qui suivent derrière sur ces idiotes de femmes.

      • Vous avez mal épelé « néo-féministes » je crois. Parce que je ne vois pas ces « commentaires quelques peu glauque », mais c’est surement mon pénis qui corrige ma vision.
        Cessons là le sarcasme, le point de l’article, c’est de justement pointer du doigt un débat stérile. Si le fond de l’article se composait de « Quelles débiles ces femmes », je serais parfaitement d’accord avec vous.
        Ce n’est pas le cas, et cet article ne cherche pas à verser de l’huile sur le feu, bien contraire. Il voudrait plutôt le voir s’arrêter

      • Pour rester dans la métaphore du feu, je dirais qu’au contraire notre bon camarade O.C. dénonce des incendiaires.

      • ben perso, au risque de n’avoir rien compris du tout au billet que je viens de lire, OC essaie surtout de nous faire marrer!! Il le dit lui même tout le temps (s’en est même son credo) : si vous n’etes pas capable de faire votre propre opinion à partir de ce que vous lisez, vous n’allez nul part. OC se lache avant tout pour nos zigomatiques, ou alors j’ai vraiment rien compris à ce blog depuis 2 ans..

      • Critiquer des femmes (pour le coup certaines féministes) qui disent des âneries, ne signifie pas critiquer toutes les femmes. Personnellement je ne me sens pas représentée par celle là..

    • Ça se tient en effet. L’héritage biblique de la femme créé en second pour l’homme.

      Par contre, question lutte, je ne vous suis pas. La lutte pour l’égalité doit se mener comme n’importe quelle autre lutte (militaire, médicale, sociale…), c’est à dire de manière ciblée, et sur les points vitaux (salaire, viol, harcèlement, postes de production,…).
      Et le meilleur moyen d’unir femmes et hommes, c’est de trouver des combats communs, donc qui touchent les masses. Et c’est contre le mode de production et de sélection actuel qu’il faut s’insurger. Sur le droit des consommateurs. Il y a foule de luttes communes aux deux sexes.
      Ensuite, au sein de ces luttes, les discussions peuvent s’établir plus facilement sur d’autres sujets. Une fois l’esprit de corps établi au sein d’un groupe, mixte ou non, il est plus évident de faire passer des messages perçus comme marginaux.

    • Bon …
      En premier lieu, je crains que vous ne voyez que ce que vous vouliez voir.
      L’identifiant (effectivement signifiant) a un but. Même si celui ci a été créé dans un but militaire au début (c’est également le cas du recensement, et ceci au temps de la république antique Grecque ). Cet identifiant aujourd’hui étant transmis au pôle emploi, aux professionnels de la santé, et ce premier chiffre, identifiant du sexe de la personne permet de fournir bien des informations.
      1) Un taux de pénétration dans l’emploi (et n’y voyez aucune expression sexiste d’un complot du chromosome Y, c’est une expression statistique) par sexe. En d’autres termes, la femme accède t-elle plus facilement à l’emploi que l’homme ? Et sur quels métiers ?
      2) De même sur l’accès aux soins (dont les femmes et les hommes ont parfois besoin de soins différents … j’attends encore une IVG chez un mâle détenteur de la toute puissance conférée par son 1 sur la carte vitale)
      3) Le fait que cet identifiant contient : le sexe, le mois de naissance, l’année de naissance, permet de calculer un taux de fécondité, qui permet de savoir si la population d’un pays est en train de vieillir (donc de savoir si on est dans la merde pour payer les retraites ; par exemple …) ou de rajeunir. Auquel cas il faut construire des écoles…

      Mais c’est sûr, à part ça, c’est sûrement un piège sexiste !

      • Pour le côté médical, passe encore.
        Mais pour le reste, aucun intérêt, très franchement. Chaque chiffre peut être manipulé pour faire passer le message que l’on veut, sans que les réalités locales soient prises en compte.
        « Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques. » Marc Twain ou Churchill.

      • @Ranyanya : C’est Churchill, et il fait plus que probablement référence aux enquêtes stats. C’est à dire à l’orientation des questions posées pour arriver à ce que l’on a envie de voir transparaitre dans les résultats.
        Ici, il n’y a pas d’enquêtes, pas de questions, juste un état descriptif des choses (exemple, « voteriez vous, si le ps et l’ump ne se présentaient pas pour le FN ? » et « pour qui voterez vous aux prochaines élections ? » sont deux questions posées différentes, la différence tient dans leurs interprétation et la diffusion de ces interprétation). Mais si vous ne voyez aucun intérêt à essayer de savoir si l’on doit construire des maisons de retraites ou des écoles pour une population de plus de 63 millions d’habitants (et donc un investissement considérable), je vous crois sur parole, cette citation vous permet visiblement de vous poser comme expert en la matière.

        Qui plus est, si ce chiffre permet de connaître l’accès aux soins (selon votre « passe encore »), vous conviendrez donc qu’il sert au moins à quelque chose (je ne fais que vous citer)

      • Ceci dit, et malgré mon message cynique, je vous rejoins sur le « La lutte pour l’égalité doit se mener comme n’importe quelle autre lutte (militaire, médicale, sociale…), c’est à dire de manière ciblée, et sur les points vitaux (salaire, viol, harcèlement, postes de production,…). »

        Je trouve simplement dommage de partir dans une critique ridicule (car cette critique est ridicule … On peut dire critiquer l’Insee et la sécurité de bien des manières, mais là …) sur un chiffre dans un identifiant de personne physique (la base de ces identifiants s’appelant « le répertoire des personnes physiques ») dont l’auteur ne semble pas se soucier du tout de savoir à quoi il sert aujourd’hui.

      • Pour aller plus loin dans mon raisonnement et essayer de vous montrer que l’INSEE ne sert pas à grand chose en termes d’aménagement du territoire.
        L’INSEE s’attache à produire des statistiques globales pour mener une gouvernance globale.
        Et c’est là où le bas blesse. Vous ne produirez jamais rien de bien dans une société de particuliers avec une logique d’action globale.

        Même en superposant les statistiques (par exemple, le nombre d’écoles/collèges/lycées par habitant et par région) vous ne pourrez jamais déterminer où il y a un manque et de quelle nature est ce manque. L’exercice comptable des statistiques ne prends jamais en compte la réalité particulière (ayant fait des stats longuement, et ayant utilisé l’INSEE à de nombreuses reprises pour des communautés d’agglomération, je pense pouvoir cerner les grosses limites de l’outil statistique aujourd’hui trop utilisé et à mauvais escient, j’entends par là à des fins démagogiques).

        Penser global, c’est bien. Mais il faut agir localement. Je vous laisse le soin de la curiosité concernant cette maxime « Think globally. Act locally. »
        Et c’est bien le contraire qui est fait, et les administrations sont de plus en plus inefficaces. Autant simplifier.

        Concernant le côté médical, j’ai dit : « passe encore » ce qui signifie que je lui attribue un intérêt dans la proportion de ses mérites, à savoir un intérêt quasi nul. Que cela simplifie les remboursements spécifiques, moui, mais cela n’empêchera pas la fraude (on peut tout truquer, et d’ailleurs, on truque d’autant plus maintenant que quand il n’y avait pas de carte d’identité et autres moyens d’identification des individus ; avant, on ne savait juste pas qui était qui, le problème était différent).
        Et autrement, il suffit de voir les personnes en direct pour savoir s’il s’agit d’une femme ou d’un homme. Le problème est résolu, le 1 et le 2 sont inutiles.

        Ne jamais oublier qu’une société profondément ancrée dans une éducation chrétienne fondée sur l’héritage biblique, placera « naturellement » la femme en second. Nous avons beau être laïcs, les commodités issues de l’éducation d’antan ne sont pas effacées et conservent leurs attributs sexistes, même si cela reste inconscient.
        Après bientôt 250 ans, les privilèges de l’Ancien Régime subsistent toujours pour les catégories sociales. Ils ont juste été déplacés.

      • Ranyanya vs kikko: Médaille D’or
        Elrond vs Zero: Médaille d’argent
        Catégorie: championnat du monde de débat dont tout le monde s’en bat.

      • C’est incroyable de lire un commentaire comme celui de Ranyanya sur l’INSEE. Quand on critique une institution on essaie de savoir à quoi elle sert.

        L’INSEE ne sert à rien pour l’aménagement du territoire ? Evidemment, son rôle c’est de faire de la statistique, pas des routes. ça ce sont les pouvoirs publics, Etat, collectivités etc qui s’en chargent.

        Par contre si vous aviez daigné aller sur le site internet de l’INSEE vous auriez pu constater que l’institut propose notamment des répartitions géographiques extrêmement précises par régions, départements, bassins de vie, triables par sexe, âge, ou tout autre discriminant que vous jugerez utile. Et ça par contre c’est utile pour les décideurs, qui ont plutôt intérêt combien de gens vivent où dans leurs plans d’aménagement. Vous pouvez vous réjouir : l’INSEE est justement ce qui permet le « act locally » !

        Par ailleurs, un commentaire d’Oomu plus haut disait qu’il fallait attaquer le sexisme partout où il se trouvait, même si cela paraissait ridicule. Deux choses à répondre. La première c’est que Lénine n’a pas fait la Révolution en publiant des articles selon lesquels les bonnes manières à table étaient discriminantes et la marque de l’oppression du prolétariat par la haute société. Les vrais politiques, ceux qui font avancer les choses, ne perdent pas leurs énergies à mener des combats inutiles, ils vont directement à l’essentiel. Deuxième chose : le capital politique. Où sont nos pourfendeurs de numéro de sécurité sociale sur le front de l’emploi où de l’accès aux droits, de la sécurité ? Faudra-t-il attendre que chaque petit détails administratifs pouvant laisser penser au sexisme soit régler avant qu’ils daignent agir ? Et quand il le feront, quelle sera leur légitimité ?

      • effectivement ralala, l’Insee a un rôle consultatif uniquement.
        En d’autres termes, ils produisent des stats et … et voilà…
        Par ailleurs, le débat de départ était sur l’utilité éventuel du chiffre discriminant sur le sexe de la personne, il peut servir à quelque chose dans une politique bien menée et pas utilisée à des fins démagogiques, et ceci clairement, quant à ce qu’on en fait …
        Je dois bien rejoindre mon détracteur là dessus.

        J’aimerais juste que ce soit bien compris !

      • Et d’ailleurs, une question de vocabulaire, on ne superpose pas des statistiques, on les croise, dans le jargon …

    • Je cite : « […] imaginez ce que c’est quand une femme touche à quelque chose d’important pour un homme ([…] sexe) : on passe immédiatement à l’intimidation et la violence. »

      Non. Quand une femme touche à mon sexe, la violence est passée avant, comme l’a si bien expliqué la greluche de l’article sur les lampadaires.

    • Il ne s’agit que d’un article humoristique dans lequel la mauvaise foi est revendiquée. Effectivement, en faisant mine d’ignorer que l’attribution du numéro est sexiste, l’auteur fait preuve de mauvaise foi.
      Cependant, l’article qu’il commente en fait tout autant preuve (mais sans le revendiquer) en considérant que ce numéro est un frein aux progrès de l’égalité des sexes.
      Le jour où il y aura vraiment égalité, il semblera simplement anecdotique que ce numéro soit 1 ou 2 pour les femmes.

    • cette histoire de numéro n’a aucun sens, je pense que la sécu peut avoir utilité à connaître le sexe de ses assurés, et si on enlève toutes les infos des statistiques comment connaîtra t on l’évolution des différences salariales? En plus, en expliquant que le numéro avait d’abord était créé pour l’armée, il semble logique que les numéros déjà existants aient été affublés du 1. Je ne vois pas où e trouve la logique sexiste.
      Ce n’est pas seulement trivial et ridicule, c’est un non-sens total de se prendre la tête là dessus. Mais au moins ça m’a permis de rigoler.

    • J’ai également noté que dans quasiment tout les logiciels administratifs, dans le menu déroulant de la civilité, l’intitulé « Mlle » ou « Mademoiselle », et celui de Mme ou « Madame » viennent systématiquement avec celui de « M » ou « Monsieur ». Je trouve que cela est une discrimination masculine très prononcé !
      De plus, à cause de ce simple fait, je ne compte plus le nombre de lettre sur laquelle ma civilité est « Mademoiselle » au lieu de « Monsieur », alors que cela n’arrive jamais aux filles que je connais ! C’est juste scandaleux et inadmissible une telle discrimination ! Je me sens lésé par rapport à la gente féminine, je ne comprends pas que personne s’élève contre cet état de fait !
      Ou alors, peut-être aussi que les hommes s’en balancent et n’en font pas tout un fromage à la moindre chose faite en faveur des femmes.

  3. Quoi ?! Comment ?! On OSE signaler sur ma carte vitale que je suis une femme ?! On m’insulte ! On me stigmatise ! Les salauds ! Pourriture de société patriarcale où on recense les femmes comme « femmes » ! Pouah !
    Grands dieux… Qu’est-ce qu’il faut pas entendre comme connerie…
    C’est navrant, en effet.
    Signé : Mademoiselle Mosby, pour vous servir.

    • Moi je respecte les femmes. Vraiment.
      C’est pour ça que je rote, pète, et fais des blagues sexistes en leur présence. Ou encore leur balance des tronçonneuses dans la tête.
      Car j’agis comme si c’était des hommes.

      Et pourtant, aucune féministe n’est venu me remettre une médaille … C’est pas juste.

  4. La publicité à la fin de votre article n’a pas de prix : une réclame pour la « carte zéro » (qui par ailleurs est gratuite).
    Si ce n’est pas fait intentionnellement, c’est que le monde est, parfois, bien fait.

  5. Damn… Encore un excellent article…

    Merci à vous cher Odieux de nous permettre de faire perdurer l’importante phallocratie millénaire. Le monde n’est pas encore prêt pour ces femmes, d’abord elles demanderont le changement d’un numéro de sécu et ensuite viendra le moment où elles réclameront vraiment l’égalité. Et c’est quelque chose que tout les mâles de cette planète ne pourront supporter.

    J’ai pourtant tenté l’exclamation: « PAR LE POUVOIR DU CHROMOSOME Y, JE TE DOMINE ! » mais cela n’a pas fonctionné… Je subodore un danger pour la domination mâle…

    Encore merci pour cet article cher Odieux !

  6. Je dois avouer que les féministes font un peu n’importe quoi et c’est désespérant….Si on commence à faire la guerre aux numéros au lieu de se concentrer sur les problèmes essentiels on a pas fini….Ayant des idées de liberté et d’égalité sans pour autant me revendiquer d’une catégorie quelconque je trouve quand même dommage de saborder son propre navire à coup de hache (ou de carte de sécu, son pouvoir inimaginable ayant été prouvé ci dessus)

  7. c’est cadeau :

    20 minutes de blabla débile et absurde, pour éviter les tumeurs au cerveau, il est important d’espacer les visionages (2 min par jour maxi).

  8. C’est assez atroce votre article.
    D’un côté, j’ai plutôt tendance à être d’accord avec la revendication, et l’idée en générale que l’administration doive se ficher du genre des gens.
    D’autant que si le numéro n’y était pas, j’aurai du mal à voir des arguments pour le rajouter. Je ne connais pas de personne qui soient fondamentalement attaché à ce numéro (à part que ça serait le bordel s’il fallait changer le numéro de tous les numéros de sécus)

    D’un autre côté l’argumentation est effectivement assez étonnante, et j’ai vraiment rit en vous lisant. Avec un soupçon de culpabilité quand même.

    Enfin, un petit plaisir pour les matheux. Si on supprime juste le premier chiffre et qu’on garde le reste, y compris la clef, le combat n’aura servi à rien. En effet, on pourra de toute façon recalculer le premier chiffre grâce au code correcteur :).

    • @ Arthur Milchior : Vous dites que vous êtes « plutôt tendance à être d’accord avec la revendication, et l’idée en générale que l’administration doive se ficher du genre des gens.
      D’autant que si le numéro n’y était pas, j’aurai du mal à voir des arguments pour le rajouter ».

      En ma qualité de sale-fonctionnaire-qui-sait-pas-ce-que-c’est-que-la-france-qui-bosse-et-qui-aime-e***rder-les-vrais-travailleurs (attention, un pléonasme se cache dans cette phrase), je vous contredis vivement.

      L’administration a tout intérêt à savoir rapidement si une personne est un homme ou une femme. Déjà, on gagne du temps, au hasard, sur les demandes d’indemnités-grossesse (dingue, un homme ne tombe pas enceinte ! sexisme!). Vous allez me dire « c’est facile, si le demandeur s’appelle Véronique c’est une femme, si c’est Robert c’est un homme ». J’ai quelques dossiers avec des Claude, Alex, Lou, Ange, Morgan ou bien Dominique, venez donc me filer un coup de main. Puisqu’on parle de la carte vitale, on peut étendre aux demandes de remboursements pour pose de stérilet ou de pilule contraceptive (messieurs, investissez dans les capotes bon sang !)

      Au niveau de la CAF, on peut penser qu’un fonctionnaire voyant une demande d’aide de la part d’une femme divorcée ayant la garde de quelques enfants sera moins regardant que la même demande émanant d’un homme. Ce n’est même pas du sexisme, c’est le simple constat empirique que les gardes sont plus souvent accordées aux femmes qu’aux hommes. La question de savoir si, au niveau de l’attribution des gardes d’enfant, il y a du sexisme, n’est pas pertinent sur le point qui nous intéresse.

      Comme vous le voyez, la question du genre d’un administré (pas de sa situation matrimoniale, je ne parle pas du madame/mademoiselle) est – malgré vos affirmations – relativement centrale dans tout type de services. Il ne vous aura pas échappé qu’il parait qu’on est en période de crise, et qu’il faut faire des économies de fonctionnaires d’un coté, des économies en chassant les usagers-fraudeurs de l’autre. Si du coup on pouvait ne pas les surcharger de boulot de contrôle en ne supprimant pas un petit chiffre en tête (on peut le migrer en queue, je m’en fous) sur la carte d’assurance maladie, ça serait bien sympa. Merci

      • «C’est le simple constat empirique que les gardes sont plus souvent accordées aux femmes qu’aux hommes. »

        Justement, voilà un vrai sexisme dont on ne parle jamais : pourquoi dans 80% des cas, c’est la mère qui obtient la garde des marmots ? Le père est moins important que la mère ? Les hommes ne savent pas s’occuper des enfants ?

        Ce n’est pas un fait naturel et empirique, justement, c’est bel et bien une construction sociale.

        Typhon

      • 1. Il n’y a pas de fonctionnaire à la CAF, mais des salariés de droit privé.
        2. Les CAF n’utilisent pas le numéro de sécu, mais le numéro d’allocataire, qui tenez-vous bien, n’a pas de sexe. Ce numéro est rattaché soit à un individu, soit à un foyer pour le versement des prestations. Le sexe du demandeur n’a pas d’importance.

      • Wikipédia sera ton ami (je ne sais pas si on peut mettre des liens ici)
        En gros, c’est un procédé mathématique qui fait que si un chiffre disparait (ou plus probablement est mal tapé) alors les autres chiffres permettent de retrouver le chiffre correct, ou au moins de découvrir qu’il y a une erreur. C’est ce à quoi sert les deux derniers chiffres de la carte.

        Quant à Maelgar, je n’aurai certainement pas avancer les arguments sur le prénoms, à cause des prénoms mixtes, mais surtout à cause de ceux qui changent de prénoms (le cas des trans est très brièvement traité dans l’article) et puis aussi on ne sait pas forcément pour un prénom étranger à quel genre il appartient.

        Je reconnais volontiers que les frais de grossesses devraient être réservés à ceux avec le matériel pour être enceinte, mais comme je suppose qu’à la base, il y a un minimum de vérification pour savoir si la femme a bien été enceinte, j’ai l’impression que la nécessité de l’information est redondante.

        Pour votre exemple de la CAF, j’aurai tendance à trouver que c’est justement une bonne raison de supprimer l’indication de sexe, ça m’a effectivement l’air d’être du sexisme, même si pour le coup c’est l’homme qui trinque.

        Enfin, pour l’anecdote je suis moi-même depuis récemment fonctionnaire donc je n’aurai pas dit du mal de cette belle profession. (Bon, je suis thésard donc j’ennuie personne avec des formulaires à remplir moi !)

  9. « Le mâle est le normal, et la femme vient en second, en exceptionnel, en spécial, en bizarre » ? Comme dans « mesdames, mesdemoiselles messieurs »?
    Vous devriez prêter davantage attention aux lettres qu’aux chiffres, ça vous éviterait de faire des fautes d’orthographe.

  10. Il serait peut-être même judicieux également de se demander pourquoi les hommes sont pourvus d’un pénis et les femmes d’un vagin, inégalité et déséquilibre notoires qu’il convient de condamner et de corriger de suite.

    Je propose donc aussi l’inversion du 1 et du 2 mais également l’attribution du pénis au femme et du vagin aux hommes, ce qui nous donne… Ha bah oui, forcément… Bon, ben tout le monde est content alors, non ?

    Merci pour ce billet Odieux, très rafraîchissant.

  11. Depuis que les filles se sont rendu compte que le « E » de « elle » vient avant le « I » de « il » dans l’ordre alphabatique, et que le chromosome Y ressemble à un chromosome X cassée…. elles me lancent des cailloux, m’insulte de « sous-femme » et m’excluent d’un monde auquel je pensais appartenir….
    Que dois-je faire OC?

    Gonk?….. gonk…. GONK!!!

  12. Je pense qu’il faudra un jour ou l’autre s’attaquer au fond du problème. A ce fondement de notre nation, à ce symbole de la phallocratie asséné à nos enfants dès leur plus jeune âge. A ce jugement immonde qui est pour les femmes une sentence à être perpétuellement reléguées au second plan. A cette façon ignoble de faire passer les petits garçons devant les petites filles (mais non, rien de sale là-dedans, réfléchissez, voyons. A moins de trouver un godemichet adapté, mais là n’est pas la question), et de reléguer les pauvrettes aux fourneaux pour toute leur vie à l’instant même de leur naissance.

    Mes amis, je veux bien sûr parler de la présence du mot « fraternité » dans notre devise, moyen sournois d’apposer un rappel permanent quant à la place que les hommes voudraient que la femme aie dans notre société, en l’appliquant sur le fronton de chaque mairie, en le gravant sur chaque pièce !
    Et nous n’aurons de cesse de combattre tant que cette déclaration obscène n’aura pas été retirée de notre devise prônant hypocritement l’égalité ! Nous voulons sa suppression ! Non, mieux ! Son remplacement par le mot « sororité » !

    • Liberté Egaité Fraternité ce sont des mots qui sont gravés à l’exterieur afin… qu’ils y restent et que l’on n’e**erde pas ceux qui sont à l’interieur avec!

      • De vraies féministes celles là … Qui n’hésitent pas à brûler ces sales machistes adorateurs des dieux du Chaos (ben oui : parmi les 4 Grand Dieux du Chaos, 3 Hommes et 1 indéterminé => c’est dégueulasse ce sexisme, où est la parité bordel ?). Sans oublier ces collabos de démonettes de Slaanesh, qui se font appeler « demoiselles ».

        Bon, l’Imperium a aussi des efforts à faire :
        – combien de femmes parmi les Hauts Seigneurs de Terra ?
        – et les « Maîtres de guerre » ? N’y a t il pas de « Maîtresse de guerre » ? (bon, le terme faudrait y repenser, parce que là ça fait un peu SM, façon « Oh oui maîtresse, roulez moi dessus avec votre Leman Russ)
        – finalement, y’a que l’Inquisition qui fait des effors, en torturant tout le monde pareil …

  13. Confit dans une masculinité dont je mesure toute l’impudence je me suis autorisé à loller à la lecture de votre aimable pamphlet en relevant cependant qu’en plusieurs occasions vous vous êtes laissé aller à utiliser un terme qui risque fort de vous brouiller définitivement avec le nouveau sexe fort; Je veux parler d’un qualificatif outrageusement sexiste , répété en plusieurs occasions dans ce récit : Mademoiselle , voire Mesdemoiselles. A quoi pensiez-vous , cher connard ? Vous connaissez les représailles envisagées par la gent dont il est question ::nous qualifier de damoiseau ! Du moins pour ceux ayant la chance de n’être pas accouplé avec une représentante de ladite. J’attends votre mea culpa
    Metci

    • Cher Connard ,
      Je vous imagine hilare et abasourdi par le torrent de réactions plus farfelues les unes que les autres déclenchées par votre exposé . A quoi donc peut mener j’humour quand il est bien manié. Qu’il me soit permis de m’en réjouir avec vous .

  14. Odieux (en un mot, j’vous prie), vous vendez du rêve…
    Les néo-féministes n’ont de cesse de rugir pour des broutilles, tout en restant incroyablement à l’écart des problèmes plus graves, contre lesquels se battent néanmoins quelques vraies féministes, plus intéressées par les vrais droits des femmes plutôt que par une histoire de chiffres de Carte Vitale…

    Et puis de toutes façons tout le monde sait qu’une phallus est plus puissant qu’une vulve, c’est pas un chiffre qui y changera quoi que ce soit.

  15. Déjà le mademoiselle/madame c’était n’importe quoi, mais là on touche le fond (enfin j’espère qu’il a plus rien en dessous).
    Venant d’un collectif comme « la barbe » ça ne me surprend pas vraiment, le peu que j’ai pu lire d’elles ou les voir à la télé me laisse une impression de pathétique. J’aurais dit ridicule si elles ne décrédibilisaient pas les vraies revendications (salaire …) avec leurs sorties.

    Je me fiche pas mal que la sécu soit capable de dire si je suis une fille ou un garçon, de toutes façon quand on me voit, très peu de gens hésitent ou se trompent…
    Et puis je pense que le pouvoir du numéro de sécu est très largement exagéré : mon imagination fonctionne très bien, je ne sais pas bien ce que veux dire « rôles assigné » mais si elle entend cuisine-ménage-enfants, mon copain cuisine bien plus que moi (pire il adore ça!); on est obligé de se motiver l’un l’autre pour attraper le balais, et on a toujours pas d’enfants.

    En attendant j’ai bien rit en lisant cet article !

    ps : je veux être une 4 …

    • Ne jamais oublier:
      Quand on pense avoir touché le fond, il y aura toujours quelqu’un pour vous passer une pelle

  16. Cher Odieux.

    Ce que j’aime avec tes articles sur le féminisme, c’est qu’en lisant l’article sans tes commentaires, au lieu d’en rire, j’irai sans doute vider quelques chargeurs sur un groupe de vieilles peaux ridées manifestant pour la suppression du talon haut.

    Merci donc de me ramener sur le droit chemin, même si je doute que ce fût ton intention première…

  17. Je propose un autre combat pour ce magnifique collectif de « la barbe », d’ailleurs avec du mauvais esprit il s’agit un peu de poils aussi.
    Vous savez que les femmes (jeunes) coûtent plus cher que les hommes pour la secu et mutuelles ?
    Toute la partie gynécologique coûte, alors que les hommes ont beaucoup moins de soucis de ce coté. Ou ils ne le disent pas, mais c’est un autre problème !!

    Bref, je leur propose donc ce combat pour l’équité entre les hommes et les femmes, de séparer les cotisations suivant son sexe.
    Ce combat est tout aussi ridicule, mais touchant à l’argent, les réactions seront d’un coup beaucoup plus plaisantes à voir.

  18. Ahem, en dehors de l’article en lui-même qui m’a fait hésiter entre rire nerveux et consternation face à l’imbécillité du problème soulevé, j’ai terriblement hâte de lire le spoiler de Looper. Dire que sans vous, cher Odieux, je serai passée à côté de cette probable pépite du cinéma…

  19. Hermaphrodisme FTW !!!

    Hermaphrodisme « simultané » je précise, sinon il y aura toujours des uns qui se plaindront de devenir unes et en plus il faudra changer le numéro sur la carte vitale et c’est la merde car ça fera des dépenses supplémentaires et on arrivera jamais à boucher le trou de la Sécu…

  20. « Si j’aime les hommes, c’est pas tellement parce que c’est des hommes, c’est surtout parce que c’est pas des femmes ».

    (ami odieuxconnardophile, sauras-tu reconnaitre de qui est cette jolie citation ? Un petit indice pour ta peine : film français, particularité du comédien : aussi chanteur)

  21. Puisque Skyfall est mentionné, je ne pense pas que ce soit vraiment du matériau pour ce blog. Les articles soulignent les incohérences de films ou de texte se voudraient sérieux, mais James Bond ne s’est jamais prétendu sérieux.
    Critiquer les incohérences d’un Bond, ce serait comme critiquer celles des Loony Toons : bien sur qu’il y a du grand n’importe quoi, mais c’est voulu et assumé.

    Sinon j’ai vraiment, vraiment bien ri en lisant l’argument « le 1 est avant le 2 ». J’ai eu exactement la même pensée que l’OC, dans le cas contraire elle aurait dit « le 2 est plus grand que le 1 ».

  22. Pitoyable petite guerre en effet, sur un sujet totalement insignifiant.
    Bientôt une mobilisation massive contre les panneaux de WC où la femme est systématiquement représentée en jupe, attribut la reléguant à sa condition d’inférieure. Il faut IMPOSER le port du pantalon aux femmes des panneaux de WC !

    • Il me semble que cette mobilisation a déjà eu lieu, au sujet des panneaux des WC mais aussi de ceux à proximité des écoles (où la petite fille en jupe est conduite par un adulte de sexe masculin ce qui voudrait signifier que l’homme est plus responsable que la femme, etc.). Quelqu’un avait inséré un lien sur ce sujet dans un commentaire, je crois que c’était suite à l’article sur l’éclairage public…

  23. Très cher Odieux,

    Merci pour votre astuce de la carte vitale à la Fnac, j’ai testé, et le résultat est impressionnant !

    Le plus dur fut de transporter les êtres inférieurs en dehors de la Fnac, pour les mettre dans la voiture, mais c’est surmontable.

    Mon harem viens de recevoir dix-sept nouvelles intégrantes, j’ai mis une photocopie de ma carte vitale devant la porte de sortie : plus aucune tentative pour sortir depuis.

    Cordialement,

    Un heureux possesseur de chromosome Y.

  24. L’identifiant sécu est en effet créé dès la naissance, mais il n’est communiqué qu’au premier emploi, ou au plus tard à 20 ans. Avant cela, vous apparaissez sur la carte d’un de vos parents, dans la majorité des cas celle de votre père. Mais que se passe-t-il alors pendant ces 20 années pour ces femmes représentées par un identifiant d’homme (et inversement)?? Ce message contradictoire envoyé par l’administration serait-il la cause des troubles d’identité de certains adolescents?? Voilà qui expliquerait bien des choses… Je fais confiance à Mme Blache pour nous pondre un article tout aussi dénué de sens que celui-ci à ce sujet…
    J’espère qu’un jour ces imbéciles comprendront qu’il y a mieux à défendre, et que dès qu’il faut créer un identifiant ou une codification, il faut bien qu’il y ait un premier et un dernier…

    Au passage cher Odieux, le numéro de sécu ne sert pas pour le recensement, et cet être fourbe qu’est Mme Blache a en revanche raison (même si cela m’est douloureux de l’écrire) concernant ce qu’elle nomme le « chef de famille » appelé aujourd’hui « personne de référence d’un ménage » pour que les féministes arrêtent de hurler. En effet, dès qu’il y a un couple avec enfants, la personne choisie comme « référent » est automatiquement l’homme. Pour les autres cas, ce sont l’activité et l’âge qui priment.
    Alors mesdames, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour éviter de vous faire avoir par le terrible complot administratif qu’est votre vie : ne faites pas d’enfants et choisissez un conjoint plus jeune que vous, et qui ne travaille pas, pour être bien sûres de votre coup!

    Merci cher Odieux pour cet article délicieux (le votre bien sûr, pas le torchon de la harpie!).

    • La personne choisie comme chef de famille est automatiquement celui des conjoints qui a le salaire le plus important. Donc, plus souvent l’homme, certes. Cependant, ce n’est pas en se battant contre un chiffre qu’on changera cela,mais en se battant contre les inégalités salariales (bref, le vrai féminisme quoi).
      Je conseille donc à l’auteuresse (oui, j’aime les mots de ce genre) de se battre contre ce qui tient la route, le reste suivra de lui même. Soigner un cancer soigne les symptômes qui y sont rattachés, soigner un seul symptôme ne soigne pas le cancer. A part si le doliprane a des vertues contre le cancer du cerveau, auquel cas je le conseil vivement à cette donzelle (c’est machiste donzelle?)

      • rectification, j’ai oublié de me relire, il n’y a pas de chef de famille, (depuis 1970 où il y a une autorité partagée), mais un « référent », comme l’a dit Hello, en ce qui concerne la sécurité sociale. Remplacez donc l’expression « chef de famille » par « référent » dans mon texte, vous serez bien urbain.

        Ca m’apprendra à valider avant de me relire

      • De toute façon, tout est machiste aux yeux de la donzelle en question!
        J’insiste en revanche sur la personne de référence d’un ménage, dans le cadre des données du recensement de l’Insee, le salaire des individus n’étant pas connu, c’est toujours l’homme qui est choisi comme référent. Pour d’autres sources de données je ne sais pas, il est possible que le salaire soit le point de référence, en effet.

      • « auteresse » me fait penser à « ânesse ». Mais c’est p’tête juste moi.

      • En tout cas, pour la sécu, ils font tout pour payer le moins possible, donc ils prendront le salaire le plus élevé des conjoints pour rembourser les soins des enfants le moins possible.
        C’est fou, mais moi, je ne savais pas pour l’INSEE… A nous 2 nous savons tout, nous pourrions dominer le mooonde ! Oups, je crois que je m’égare…

        Et si on pariait sur le prochain sujet dont nos amies féministes s’empareront pour nous permettre de passer des soirées animées à table en nous moquant d’elles? Personnellement, je vote pour l’architecture des bâtiments. Tous dressés vers le ciel en une représentation phallique symbolique. Aucune maison troglodytique. Aucun trou. Tout pour rappeler aux femmes qui domine dans ce monde… Saloperie de gratte ciel !

      • Concernant la sécu, c’est au choix du couple (on peut aussi choisir les deux), comme pour la CAF.
        J’aurais pensé que la mère étant en charge des enfants, c’était plus souvent à la mère qu’étaient affiliés les enfants, comme pour les prestations CAF.

        Pour ma part, comme dans le couple nous avons chacun notre mutuelle (celle de notre boîte) et c’est plus avantageux dans la mienne pour y greffer les enfants, et plus simple du coup de lier les enfants à ma carte vitale, le choix était vite fait.

      • Par contre je confirme pour le « chef de famille ». Ce n’est peut-être plus usité dans les administrations, mais les boites de sondages privés et les démarcheurs en font usage…

  25. Et pendant ce temps là, des enfants crèvent de faim et de misère, d’esclavagisme et de viols… Qu’ils soient des 1 ou des 2, quelle importance ? Ce sont des laissés pour compte, sans aucun numéro de sécu. Et dire que ces « 2 » qui revendiquent un numéro abstarit ont sans doute un smartphone (ou autre) venant tout droit d’un de ces camps d’esclavagisme.

    On ne se sent menacé dans l’asservissement que lorsqu’on asservit soi même.

  26. Le coup des numéros de la sécu, c’est comme ca.
    Il faut qu’il y a un 1 et un 2 comme il faut qu’il y ai un premier et un dernier (Sans vouloir offenser qui que ce soit)
    On pourrais peut etre changer les chiffres? 7 et 8 par exemple?
    Ce serait pareil toujours un mécontent, qui se vois placé après l’autre et ainsi dominé…
    Pour moi, on est tous des 0…

  27. Non d’un petit bonhomme (flûte c’est machiste) je me rends compte que je suis manipulée par la gent masculine depuis ma naissance ! je viens d’essayer de gratter ma carte vitale, rien ne se passe et pourtant j’ai les ongles longs… Si j’écoute cette « charmante » « jeune » femme (et allez, ça c’est sexiste !) mon numéro deux explique pourquoi j’aime les livres sur les vampires, les chaussures à talon de 10 cm, et le fait de ne pas aimer avoir du poil aux pattes ! Scrogneugneu (pas de connotation, enfin… je crois) Marrant tout ça, parce que féministe je le suis; mais comme vous Cher Odieux, je souhaite connaître une vrai égalité des salaires, un nombre un peu plus important des femmes à des postes à responsabilités, et j’aimerais qu’on arrête de me considérer comme une supposée pondeuse du fait de mes chromosomes XX ! Par contre, j’aimerais qu’on arrête de me casser les pieds avec le rejet de la féminité, ben quoi parce que je mets du fond de teint et des boucles d’oreilles, mon QI subit une baisse significative ? parce que je suis une femme je dois appeler police secours dès que je sors passé 20h ?
    Cher Odieux, bien que je ne sois pas une Cougar (eut égard à mon âge avancé), si je n’étais pas en couple je vous demanderais de m’épouser ! (Puis non car ça aussi c’est de la soumission à la société patriarcale!)

      • Ce serait pas plutôt un « 6 » pour les vampires ? Ou je confonds avec d’autres alors.

      • Je n’ai pas assez gratté cette saleté de carte vitale, mon cerveau est encore en mode soumis donc nulle en math, mais que n’y ais-je pas pensé plus tôt, Pix je vous remercie de me permettre de me coucher moins blonde ce soir ! ceci étant comme je l’ai écrit à Maud, le six me fait penser à une série anxiogène de quand j’étais jeune :-)

    • Plaignez-vous donc ! ;-)

      Alphabétiquement parlant, votre paire de c….hromosomes (XX) vient avant celle des hommes (XY).

      Et on n’en fait pas une révolution.

      Voyez, vous n’êtes pas si mal lotie que ça.

  28. Ce digne combat oubli un point important (ou alors il n’est pas mentionné dans votre article ou alors j’ai mal lu) : jusqu’à ce que j’ai mon propre numéro de sécurité sociale à l’entrée dans la « vie active », je me suis vue affublée pendant des années le numéro de mon père car mineure puis étudiante je dépendais de son assurance santé.
    Certaines femmes se voient donc attribuer le fameux numéro 1 mais ce n’est qu’un signe de plus de leur soumission et asservissement au chef de famille qui les garde sous son autorité sanitaire et sociale alors même qu’elles ont atteint leur majorité ! On est pas loin de revenir au temps ou il fallait demander l’autorisation de son père ou de son mari pour travailler ou ouvrir un compte, je vous le dis !
    De plus par le pouvoir de l’INSEE je suis restée pendant des années un homme né en 53 avant de devenir une femme, de rajeunir brutalement de 33 ans, de changer de lieu et de date de naissance bref de renaitre sous une nouvelle forme du jour au lendemain. Je vous raconte pas le choc et l’épreuve que ça a été. Non, il y a vraiment des combats qui méritent d’être menés à leur terme, vas y Machine, on est toutes avec toi !
    Sus à l’Insee et son pouvoir maléfique !
    Sur ce je vais gratter le 2 pour le remplacer par un 4 et essayer de devenir une x-women. Et ça aussi d’ailleurs, pourquoi « x-men » alors qu’il y a des femmes dans l’équipe hein !? Scandaleux vous dis je, scandaleux !

    • Mais alors chère Maud, d’après votre démonstration, particulièrement bien argumentée, nous étions des 3 avant de devenir des 2 ? A 1 près nous sommes toutes des numéros 6 : « je ne suis pas un numéro je suis un homme libre ! » Flûte revoilà le complot macho testosterono sexiste qui repointe son nez !

      • Je suis confuse, tous ces chiffres…je ne comprends pas.. je..je veux partir ! Laissez moi !! Je ne veux pas rester dans le village ! Vous ne m’aurez pas !! Que..? NON ! Pas ça ! Pas le rôdeur ! Nooooooon !

    • Chère Maud,

      A la lecture du premier paragraphe de votre commentaire, j’ai pensé : quelle conne, cette Maud, c’est bien une femme pour écrire ça, au moins son pseudo n’est pas trompeur.

      Et puis j’ai vu poindre le second degré dans vos derniers paragraphes, et j’ai donc légitimement douté de votre appartenance génitale, puisque comme tout le monde le sait le gène exprimant cette capacité à faire de l’esprit est présent uniquement sur le chromosome Y, comme yronie.

      Et puis enfin je me suis rappelé que jusqu’à mes 18 ans, âge auquel l’on m’a finalement remis lors d’une cérémonie tout à fait grandiose à la sous-préfecture de la Haute-Vienne (département béni des vieux) le document faisant mention de mon numéro INSEE personnel, débutant par un majestueux et phallocratique chiffre 1, fièrement dressé comme le sexe turgescent d’un étalon priapique, jusqu’à mes 18 ans donc, disais-je, j’étais rattaché administrativement par la Caisse primaire d’assurance maladie (quelle humiliation perverse) au numéro de Sécurité Sociale de ma génitrice.

      Je viens donc de réaliser ce jour, à cet instant, que mes problèmes d’identité sexuelle, mes déviances érotico-perverses, mes envies de me faire bourrer par tous les trous et de me rouler dans de la semence de moustachu vêtu de cuir et de clous, ma peur panique irraisonnée des lampadaires mal éclairés en fin de soirée, provenaient uniquement du fait que 18 ans durant, tous les remboursements de Sécurité Sociale effectués à mon endroit l’avaient été avec à partir d’un numéro INSEE commençant par le chiffre 2.

      Chère Maud, chère Madame Blache, je vous remercie pour cette épiphanie, à laquelle vous avez concouru.

      • Cette faille administrative a certainement traumatisé (consciemment ou non) bon nombre d’entre nous. Je pense que la lutte s’avère nécessaire voire vitale. Une cellule de soutient psychologique devrait par ailleurs voir le jour pour aider les victimes à « exorciser » ces périodes de vie qui peuvent les perturber gravement dans leur existence.

  29. C’est fini de jouer à augmenter votre QI ! On dirait des mecs en train de savoir lequel vise le plus loin ou le plus haut.

  30. D’abord vous êtes de mauvaise foi, Odieux, parce que le rapport avec la choucroute – dans un texte qui dénonce la misogynie – crève les yeux : c’est le fait que les hommes naissent dans des choux, ainsi que la suprématie de la saucisse (je laisse le lard de côté, conformément au souhait de Luc).

    À part ça, comme je suis pour l’harmonie et la paix entre les sexes, j’ai une soluce à vous soumettre qui ravira tout le monde : je propose que l’on laisse le 1 aux zizis, mais que l’on attribue le 0 aux foufounes. Comme ça les femelles seront devant les mâles dans l’ordre numérique. Et hop ! Alors, heureuses ? Oui, bon, ça fera jaser un poil parce que 0, ça sonne un peu comme le gang des zéros, des nulles et des têtes à Toto, mais c’est vachement mieux que le 2 qui rappelle cet ouvrage de cette philosophe phallocrate qu’était Simone de Beauvoir : « Le Deuxième sexe ».

    J’attends avec impatience « Loopers » depuis deux mois : lorsque qu’apercevant l’affiche annonciatrice du film, j’ai pensé à vous, cher O.C., en lisant l’accroche suivante, qui ne peut qu’appeler une réponse zen de type « mu » :
    « Dans deux mois, serez-vous prêt à affronter votre destin ? »
    J’ai trouvé que « Louper » était un bon verbe pour définir le film.

    Ha au fait, merci pour les rigolades.

    • En effet, c’est sans fin.
      J’en viens à suspecter, plutôt qu’une simple fuite de coke, l’introduction d’une nouvelle drogue zemourienne, ciblant les facultés cognitive de celles qui se pensaient féministes pour en faire des casse-dalle de plateau télé.
      A lire avec Au Revoir Simone en fond sonore, pour en apprécier toute l’absurde auto-négation.
      Merci pour le frisson d’angoisse.

  31. Et quelque part, des informaticiens sont en train de se dire « putain, il va falloir ENCORE tout changer parce qu’une putain de nouvelle norme est apparue pour ne « blesser » personne. Ca impacte quoi? Simple : faut tout refaire… Pour quand? Hier, comme d’habitude… »

    • Certes. Etant moi-même de la partie, j’imagine les frais engagés par une modification de ce type : Gi-gan-tes-ques ! Serait-ce une nouvelle méthode pour générer des prestations, donc de la TVA ? Les féministes travaillent donc pour le gouvernement… Et certains ne croient pas au complot… Sots !

  32. Ah! Connard, vous me laissez dans un grand état de choc vous voyant en prendre à témoins «mesdemoiselles»! Ne seriez-vous donc qu’un sale numéro de sécu, déjà prêt à s’en prendre au si merveilleux travail élaboré par ces dames concernant l’abolition de ce mot maudit? Monsieur, vous me décevez au plus haut point, sachez-le.

  33. Monsieur Connard, je vous aime.
    Cependant une question me taraude.
    Attendu qu’un homme averti en vaut 2, est ce qu’en lisant votre billet et par la puissance machisante de mon numero secu je me transforme en femme puisque 1×2=2 ?

  34. Il y a une vieille légende qui dit que les statisticiens, étant par définition des matheux, ils font preuve de certaines formes de logique dans leurs classifications. ça contribue à l’ergonomie d’une base de données.
    Et là, 1 pour l’Homme, pour un X, 2 pour la femme, car 2 X.
    C’est en tout cas ce qu’on m’avait expliqué en cours d’éducation civique.
    Mais de toute manière, je suppose que les féministes peuvent nous expliquer le pouvoir magique de la numérologie avec le même brio que celui dont elles font preuve pour réussir à faire publier des conneries pareilles dans des journaux.
    Et puis, ces numéros ne définissent pas notre orientation sexuelle, ok, mais on a jamais dit le contraire. Ils identifient simplement notre sexe, après on en fait ce qu’on en veut. Donc le laÏus sur le modèle daté des relations hommes-femmes est aussi inadapté que la problématique de base (Bon, on aurait pu s’y attendre, mais disons que cet article -celui qui est critiqué, pas celui d’OC) est comme un mauvais blockbuster, n’importe quoi, mais n’importe comment. Ce qui n’est jouissif que parce qu’à l’image des films d’Ed Wood, c’est tellement mauvais que c’en est bon).

    Et pendant ce temps, Balenciaga commet une campagne pour son dernier parfum, avec une Kristen Stewart amorphe, bouche ouverte et blafarde -évidemment-, dans une tenue dégueulasse qui fait honte à toute l’histoire de créativité de cette maison, et là, pas une féministe qui viendra crucifier un pubard pour cet affront à ces choses qui ont été créées pour sublimer la féminité.

    Et après, on dira que les femmes n’ont pas le sens des priorités…;)

  35. « On attend avec impatience le moment où l’auteur va expliquer fièrement la puissance de son combat à sa coiffeuse, avant de repartir en ayant payé trois fois le prix que paie un homme au motif qu’elle est une femme sans poser de questions. »
    Ah, monsieur Connard, que cette phrase à elle seule résume bien votre article, et comme il est délicieux de savourer une prose aussi subtile.

    Et comme il est par ailleurs désespérant de lire la bêtise de certains commentaires – tant de la part de féministe extrémiste que de machistes avoués – n’ayant manifestement absolument rien compris de votre propos. Autant je prends un plaisir sans borne à vous lire, autant j’ai envie de me mettre à pleurer (ou à sortir ma Kalachnikov AK-47, c’est selon), dès que je commence à descendre un peu plus bas sur la page. C’est pourquoi je vous en supplie, cessez donc de taper sur les féministes ou je crois que je vais finir par perdre le peu de foi qu’il me reste en l’humanité…

    …Et puis accessoirement, vos spoilers me manquent.

  36. Je sais que le principe de ce blog est la mauvaise foi, mais je fais tout de même une petite rectification factuelle : il y a eu une campagne sur le sujet de l’égalité salariale il y a quelques semaines, avec affiche dans le métro, spots télés et tutti quanti. Après ça n’a presque pas été relayé par les médias, mais c’est un autre problème.

    Et en ce moment, les chevaux de bataille sont : le mariage homo et le procès pour viols collectifs qui s’est terminé en quenouille. La nana de Libé est donc un peu isolée.

  37. Arrff mais les féministes n’ont toujours pas comprit que « la réforme » qui nous mettrait enfin à égalité serait d’organiser des saignés mensuel pour les hommes, à partir de leur 14/15 ans, histoires de punir leur absence anormale et profondément injuste de menstruations.

  38. Je ne sais plus qui a écrit « la bêtise est sans honneur », mais à lire la profonde réflexion de la trolleuse boboïde et féministe, j’ai immédiatement pensé « la sottise est sans humour »…

    Merci pour le vôtre, cher Mencken redivivus….

    • je dois être une vieille taupe mais pour moi le nom du blog est sexiste au possible (Meuf ! en même temps, moi j’aime bien qu’on m’appelle mademoiselle, je ne vois pas ce qu’il y a de choquant et du coup j’ai l’impression de rajeunir !), quand au contenu, il semble que, pour en revenir à l’âge, mon « engagement féministe » n’a rien de commun avec le leur… ce que pense ma belle-mère c’est son problème (même si elle a failli faire une attaque parce que je le suis mariée en noir), ce que pensaient les profs, je m’en badigeonnais le nombril avec le pinceau de l’indifférence (ce n’est pas sexuel comme référence au moins ?) ; ce qui m’importe c’est de gagner la même chose qu’un homme à compétence égale, que l’avortement, la contraception restent un droit et que mon mari continue de descendre les poubelles. Ben quoi, XY = des muscles et un odorat moins développé :)

      • En même temps, vu les anedoctes qu’on trouve dessus… J’ai fait un test une fois en postant quelque chose avec l’aide d’une amie pour trouver une anedocte, j’ai eu l’immense joie de la voir publié avec des modifications assez importantes, et bel et bien sous le pseudo que j’avais choisi. Ô joie…

        Cela dit, comme j’aime bien rire des autres, je garde leur blog sous le coude pour rire de temps en temps de certaines anedoctes prétendues « horriblement sexiste ».

  39. Bon je me suis pas embete a lire l’article jusqu’au bout cette fois parce que l’intitule me rappelle deja cette maniere qu’ont les ecoliers de gratter le vernis de leurs tables de classe tellement ils s’ennuient. Ou d’y graver: « Melanie a de la moustache » Au choix. Le truc du 1 et du 2 c’est juste…Quasiment partout (sauf en francais, donc, ou c’est plutot cool, pour une fois) t’as Man, Woman. Donc 1, et 1+1. La femme est un substrat de l’homme et franchement je prends pas trop de risques en disant ca, parce que c’est ecrit dans la bible (la cote d’adam, le pauvre va se faire chier je vais lui faire un truc de compagnie, qui sera la meme chose que lui mais en different) et que notre culture est basee dessus, qu’on le veuille ou non. Pour d’autres exemples de subordination par le 1-2, d’autres commentatants en ont laisse plein de bons alors hop, la flemme. Mais le truc marrant c’est que les numeros de secu, je pense qu’il est plus urgent d’ajouter un 3, ouais. Pour les trans, les intersexes, qui eux se battent en silence depuis des annees pour ce trois.

    • « Quasiment partout (sauf en francais, donc, ou c’est plutot cool, pour une fois) t’as Man, Woman. Donc 1, et 1+1. »
      Ou en allemand (Mann, Frau), en japonais (otoko, josei/on’na), ou encore en suédois (mannen, kvinna), cette dernière langue ayant été choisie totalement au hasard sur google translation afin de montrer que ce n’est pas forcément moi qui fais une sélection.

      Je ne ferai pas de commentaire sur le reste du message parce-que :
      1) Des goûts et des couleurs…
      2) Il manque bien trop de substance, et ne peut pas discuter avec quelqu’un qui s’y refuse…

  40. Viedemeuf : le titre seul marque en effet la défaite intellectuelle…. arrêtez de couiner, Mesdames, cela n’attire que :

    1/ les moqueries des gens dotés d’humour ( et rien que le nom de Blog en est une évidence : « connard », vous voyez?)

    2/ les approbations de femelles très généralement castratrices

    Quel intérêt ? il serait plus sage de garder la nuque raide, et faire vos preuves, en silence, et sans les étaler…. l’efficacité en serait infiniment supérieure….

    Ces dames sont les nouvelles puritaines : « Puritanism: The haunting fear that someone, somewhere, may be happy »…. HL Mencken, of course…

  41. Il… Il y a une femme qui a écris ça….

    Qui a écris ça très sérieusement… Oh. Mon. Dieu.

    Au début ces féministes-là me faisaient rire, mais elles donnent de plus en plus envie de pleurer des larmes de sang. C’est horrible.

    On pense toujours qu’elles touchent le fond de la connerie (et accessoirement des combats inventés de toutes pièces grâce à ça), mais elles arrivent à creuser encore et encore….

    Ca pourrait presqu’être un talent en soit.

  42. Cher O.C.
    Ayant reçu mes enfants hier, il a fallu faire la vaisselle ce matin. J’en déduis donc que j’ai couiné toute la matinée. Je comprends mieux mon mal de gorge.
    JVA (je vous aime)

  43. « cet article est une sorte de stand-alone guère complexe »
    On sent l’amateur de Ghost in the Shell

  44. Mademoiselle Blache, conseillère d’Eva Joly (la si mal nommée), vous êtes un parfait exemple du syndrome de la « femme savante ».

    Et la preuve vivante que l’éducation est aussi utile à une femme qu’une bicyclette à un poisson rouge.

  45. Comme le souligne la 1ère partie de l’article : l’être humain n’est jamais content (oui, j’ai évité de dire « l’Homme » des fois que..) si on était en 1, on voudrait être en 2 – et vice-versa. Et puis non, nous évoluons alors soyons en 3. C’est de la masturbation intellectuelle (et quand on pense que certains sont payés à ça.. ça fait rêver ?)
    Le vrai dans cette histoire, c’est que peu importe d’où viennent ces chiffres : on en a rien à branler.

    Sinon, concernant Looper.. niveau connerie, c’est du lourd. Perso, si je dois tuer mon futur moi, autant me loger une balle dans le crâne > c’est direct et on en parle plus.

  46. Autant utiliser le corps des complexes, dans lequel la relation d’ordre n’est pas définie. L’homme serait 1 et la femme i. Ces deux éléments étant les deux seuls nécessaires pour créer le corps, il sont d’équivalent « prestige ».

    Ou alors arrêter de combattre contre des moulins.

      • On en déduit que i^4=1, et donc, que l’homme est une femme à la puissance 4. Décidément, même la mathématique se met à être sexiste,
        le complot est partout.

  47. J’habite Paris, et je trouve discriminant que ce département n’arrive qu’en soixante-quinzième position, alors que c’est quand même la capitale du pays, le premier département de destination des touristes et de manière générale, le centre du monde civilisé… C’est dégueulasse cette manière de vouloir rabaisser les parisiens, alors que, franchement, qu’est ce que l’Ain a fait pour la France ?

  48. A propos de la différence de salaire homme – femme, en fait c’est une différence globale. Quand on regarde à travail égal, et nombre d’heure égal la différence s’estompe à 5%.

    • Vous voulez dire que 80% du temps partiel est détenu par les femmes? (et qu’un patron donne moins d’augmentation de salaire à quelqu’un qui fait du temps partiel qu’à quelqu’un qui fait des heures supplémentaires?)
      Mon dieu, mais quel machiste vous êtes ! Vous baser sur des données comparables plutôt que sur celles qui peuvent arranger les gens en quête de dénonciation (féministes, politique, et tout ce qui veut briller à la télé ou à la radio).
      Vous êtes un être répugnant !

      • C’est bien vrai ça, où irions nous si les gens devenaient objectifs et les journalistes faisaient leur boulot avec rigueur?… Répugnant est bien le mot…

      • Et vous ne vous demandez pas pourquoi 80% des temps partiels sont occupés par des femmes? La réponse est très simple, il suffit de regarder les stats de l’Insee (encore elles) qui montrent que les femmes consacrent toujours 2x plus de temps aux enfants que les hommes, par exemple. Mais évidemment, dans votre esprit étroit, la cause n’est pas sociale, mais biologique, c’est cela?

      • En plus il s’agit de temps partiels subis. Pourquoi dans les métiers au SMIC, on refuse plus souvent un temps plein aux femmes qu’aux hommes ? Et pourquoi, alors que les femmes sont en moyennes plus diplômées que les hommes, elles ont plus de mal à avoir un travail et en obtiennent en moyenne de moins qualifiés que les hommes ?

      • Ce dont vous parlez sont des données objectives (du moins j’ose y croire). Ce ne sont pas les idées féministes que je combat, mais les gens un poil manipulateurs qui se servent de n’importe quelles données pour se faire du fric (politicien qui ne gagent des sous qu’en étant élu), passer à la télé (des gens sont prêt à manger un caca canin pour passer à la télé, donc faire semblant d’être féministe, contre le racisme et autre choses du genre, aussi. Regardez Bernard Henri Lévy comme exemple), ou tout simplement se faire passer pour une victimes et récolter tous les avantages qui vont avec (je peut donner ma belle mère comme exemple qui s’est faite passée pour une alcoolique durant moultes années, ou d’Hitler qui a beaucoup pleuré le jour où les juifs ont incendié le Reichstag).

        Pour les emplois moins qualifiés, si 2 personnes peuvent faire le même travail (technicien en informatique par exemple), le moins diplômé coûte moins cher (doctorat=cher, master=pas cher). Les hommes trop qualifiés trouvent eux aussi du travail plus difficilement que les autres, à l’exception de certains métiers comme médecin. Donc les femmes ont plus de diplômes, elles auront plus de mal à avoir le même métier que des gens moins diplômés.
        Par contre, pour le temps partiel subi, je n’ai pas d’explication…

        En tout cas, je n’ai jamais dit que c’était normal, et encore moins que c’était biologique (un patron qui donne une augmentation en fonction du temps de travail, c’est une cause sociale, je vous prierai donc d’éviter de lire dans mes pensées). Par contre, je dis que les réponses d’Anne O Nyme et de féministe ne sont pas cohérentes. L’une dit que c’est parce qu’elles s’occupent plus des enfants qu’elles prennent plus souvent des temps partiels, l’autre que c’est parce qu’elles n’ont droit qu’à ça qu’elles sont bien obligées de s’occuper autrement. Le fait de plus s’occuper des gosses parce qu’on est une femme se rapproche plus d’une raison biologique et la réponse de féministe se rapproche plus d’une cause sociale. C’est pour ça que j’estime la réponse de féministe plus valable et plus fiables que celle d’Anne O Nyme.
        Sans compter que l’une m’insulte (esprit étroit) et l’autre emploie une approche pédagogique à base de question (non, une question où on ne peut répondre que par oui ou par non ne fait pas partie de cette catégorie) et que c’est entre autre à ça qu’on repère les esprits fiables de ceux embués de préjugés.

        Luttez contre les vraies raisons et pas contre ce dont parle tout le monde (si tout le monde avait la solution, il n’y aurait plus de guerre, plus de haine et plus d’humains vivant sur terre (cf Hitler, le Rwanda, la Mandchourie,etc…oui, j’aime Godwin)). Les gens sont cons (cf machisme,…) si tout le monde était parfait (dont moi) ça se saurait. Si je dit une connerie, vous êtes autorisée à me contredire, mais insulter les gens dénonce plus un manque de civilité qu’une légitimité des arguments utilisés.

      • « Luttez contre les vraies raisons et pas contre ce dont parle tout le monde ».

        C’est bien ce dont ont besoin les féministes -et les gens en général- qu’un inconnu vienne leur dire quoi faire de leur vie, comment penser et surtout quelles convictions ils ou elles doivent avoir…

      • Emy,
        Relisez ce qu’a dit Tréponème pâle, il ne parle pas de ce que vous évoquez, bien au contraire.
        Argument fallacieux habituel utilisé par les dogmatiques : la diversion.
        Merci Emy de mettre à jour les manières pitoyables de votre engeance.

  49. (elles montent, là, tes stats, connard?^^)
    oui donc sinon, en revanche, ou juste parce qu’il faut, ce qu’on pourrait faire de malin avec la sécu ce serait de rendre possible , aka « sans bug permanent dans les ordinateurs de la caisse forçant le péquin moyen à refaire douze fois par an ses paperasses », la double inscription de l’enfant commun sous les numéros du père ET de la mère.
    rapport que si tu veux comme ça, que tu divorces ou que tu soies juste en voyage d’affaire loin très loin très longtemps, si le petit choisit le moment de ton absence et celui de l’absence de ta carte vitale, donc, pour sortir sa varicelle, et bin tu peux quand même espérer que l’autre parent gère la situation tout seul, et sans que ça génère des imprimés supplémentaires que le bon docteur il en a plus et du coup tu devras repasser la semaine prochaine et attendre ton remboursement quinze jours de plus, ce qui est super agréable quand tu es précaire par exemple.
    mais bon.
    on va pas s’emmerder avec ça, hein, c’est pas comme si deux couples sur trois divorçaient, c’est pas comme si les gardes alternées se multipliaient, y’a vraiment aucune urgence, restons dans kafka, ça les occupe ces cons-là, d’abord.

  50. Je crois qu’il y a comme un cercle vicieux dans ce genre de débats.

    D’un côté, on considère que les inégalités salariales sont dues à des mentalités machistes inculquées par toute une symbolique depuis notre plus tendre enfance; et de l’autre côté on considère que le machisme n’existe pas dans les symboles mais dans les faits (comme les inégalités salariales).

    J’ai moi-même l’impression que les attaques contre les symboles conduisent toutes à des absurdités dans le genre de celle mise en lumière par cet article, en vertu de ce qu’il n’y a dans un « symbole » que ce qu’on y projette dedans, comme le fait judicieusement remarquer OC en montrant que l’auteur projette dans le numéro de sécu une séparation homme-femme qui n’existe que dans sa tête (qui a jamais pensé au numéro de sécu comme un symbole des inégalités de genre??? o_O).

    Mais si il est impossible/absurde de changer la symbolique pour changer les mentalités, comment va-t-on s’y prendre pour traiter la cause des inégalités salariales?
    Devrait-on faire de la propagande agressive et continue pour changer les mentalités arriérées?
    Ou peut-être pourrait-on se contenter de s’attaquer au seul monstre qui compte, c’est à dire la réclame, à mon sens plus grand véhicule des symboles/mentalités sexistes. Sans rire. Regardez les pubs autour de vous, et à mon avis, vous aurez pas besoin de chercher beaucoup.

    •  » Ou peut-être pourrait-on se contenter de s’attaquer au seul monstre qui compte, c’est à dire la réclame, à mon sens plus grand véhicule des symboles/mentalités sexistes. Sans rire. Regardez les pubs autour de vous, et à mon avis, vous aurez pas besoin de chercher beaucoup. »

      Il me semble que c’est le combat des Chiennes de Gardes. Mais qui s’en soucie ?
      On préfère (et de loin) amplifier, se moquer et traiter par le mépris des combats que l’on estime être futiles (comme le fait systématiquement l’OC dans ce blog).

      • Si les Chiennes de gardes faisaient leur boulot, il ferait beau temps que l’on aurait pendu le dernier pubard avec les tripes du dernier marketeux.
        On compte sur vous, et vous nous laissez tomber. Vraiment, c’est pas du travail, ça, les gonzesses…

      • Les Chiennes de Garde font leur boulot mais c’est facile de critiquer ce que l’on ne connaît pas. Les pubards, les téléspectateurs et surtout le BVP n’a strictement rien à carrer des luttes féministes, ça se saurait si c’était le cas.

  51. Et si les hommes avaient le chiffre 2 et les femmes le 1…

    Arghhh!!! quel horrible sexiste anti-femme-demoiselle je suis…
    Imaginez un peu cela montrerait… la soumission de la femme à l’homme!
    Car après tout le chiffre 2 est plus grand que le 1 (2>1 pour les mathématiciens). De même 1+1=2 ce qui voudrait dire que… non d’un petit bonhomme (pardon bonnefemme)… il faudrait deux femmes pour valoir un homme.

    mais alors cela veut dire qu’aujourd’hui il y a discrimination envers les hommes! il faut absolument changer cela. Montons un collectif pour pouvoir changer de numéro et passer de 1 à 2.

    « une histoire se lit toujours de plusieurs manières, et ce qu’elle que soit l’interprétation des plus bruyants »
    anonyme

  52. Le prochain débat des féministes : contre l’utilisation de prénom féminin pour prénommer les filles.

    Je vois d’ici leur argument majeur : « cet usage est vieux de plusieurs siècles… »

    Et un tout nouveau :  » cela mets les jeunes filles directement dans un sac.. »

  53. J’en ai un peu marre que les féministes essayent de m’expliquer qu’à chaque fois qu’on dit que je suis une femme, en réalité, on m’insulte.

  54. Bon. Je suis sincèrement désolé.e de devoir commenter cet article. J’aurais préféré ne jamais avoir à en arriver là.

    Beaucoup d’articles de ce blog ont tendance à tomber dans un anti-féminisme primaire. Je peux comprendre qu’on soit légèrement méfiant.e à l’égard du féminisme. Cela dit, je souhaiterais préciser deux choses:
    – Il ne faut pas prendre la partie pour le tout: le féminisme se bat au quotidien (par le concours de dizaines d’associations et collectifs) pour l’égalité salariale par exemple ou contre le sexisme. Cela n’empêche heureusement pas de s’intéresser à d’autres sujets comme le numéro de sécurité sociale.
    – Le féminisme n’est pas un bloc: c’est un mouvement traversé par de nombreux clivages. Certain.e.s militant.e.s seraient d’accord avec Chris Blache, d’autres non.

    Enfin, et c’est la raison qui motive mon commentaire, l’abolition du numéro de sécurité sociale est aussi une revendication des personnes TRANS. Car oui, la sécu oblige les personnes à se classer selon leur sexe biologique, ce qui est particulièrement violent lorsqu’on est dans une période de transition ou que l’état-civil n’a pas enregistré officiellement le changement de sexe. L’une des solutions proposées consiste à la suppression du numéro. Il y en a d’autres évidemment, mais cela me semble un débat légitime et IMPORTANT pour les personnes concernées. Je suis donc à la fois déçu.e et blessé.e par le ton assez désinvolte et méprisant, qui semble effacer la souffrance des personnes qui vivent cette situation au quotidien.

    • Le problème de s’attaquer à des points triviaux du genre « l’urbanisme » ou « le numéro de sécu » est contre-productif, et il se trouve que c’est très mal fait de surcroit. Contre-productif parce-que chez l’imbécile de base, c’est à dire celui qu’il faut convaincre en priorité, cela ne peut guère que susciter une réaction du genre « Qu’est-ce qu’elle vont nous faire chier celles-là ? », entrainant un raidissement à l’égard de la cause.
      Quant l’aspect mal fait, il est suffisamment développé plus haut pour que je ne m’y attarde pas. Simplement, il ne fait que renforcer l’effet sus-mentionné, et décrédibiliser l’ensemble des mouvements féministes.

      « j’ai l’impression que dès que je veux parler d’autre chose que de combats stupides étiquetés « féministes »… »
      Je pense que ce passage montre assez bien que l’auteur est au courant de la multiplicité des formes de féminisme.

      Le laïus sur les trans est bien joli et sans guère de doute vrai, mais l’auteur de l’article anti-numéro ne leur a laissé aucun place, ce qui le rend sans rapport avec la choucroute, pour paraphraser ce billet. Cela-dit, je n’ai peut-être pas repéré la subtile allusion à cet autre combat qui a autrement plus de raisons de s’attaquer à ce point…

      • Les questions relatives à la transidentité relèvent exclusivement des associations et collectifs qui défendent les droits des personnes Trans et intersexuées. Il est en effet extrêmement délicat de confisquer la parole des personnes concernées…et Blache le sait bien.

        Je regrette que l’auteur de l’article jette le bébé avec l’eau du bain: en décrédibilisant l’ensemble des arguments de Chris Blache, il laisse penser que le débat n’a aucune raison d’être et qu’il est (encore) l’invention de féministes à moitié folles. À force de verser dans l’anti-féminisme primaire, on a une forte tendance à invisibiliser d’autres combats…comme quoi, la défense des minorités en France a vraiment du mal à s’imposer dans les discours et les consciences.

      • En même temps c’est si insupportable pour les trans d’être 1 ou 2 avant l’opération puis l’inverse ensuite? Ça ne me parait pas si compliqué de ce point de vue. Je veux dire que les démarches administratives pour obtenir l’opération sont, je suppose, autrement plus compliquées et anxiogènes pour eux que de se dire « bon avant l’opération je dois mettre homme ou 1 et après je mettrai femme ou 2 (ou le contraire) ». Pour mois ce n’est pas un argument… De plus le nombre de personnes ne doit pas être si élevé que ça, on va pas pondre une loi ou changer le système juste pour un truc aussi bateau. En tout cas ça me ferait profondément ch… que ce soit fait avec mes impôts, surtout avec les économies nécessaires par les temps qui courent…

      • @Salkon: le problème, c’est que le changement de sexe à l’état-civil est une procédure très longue et non automatique. Cela signifie que la période de transition peut durer de nombreuses années, doit être définitive (c’est-à-dire que la personne doit subir une stérilisation) et peut être au final refusée par le juge. Par conséquent, l’inadéquation entre le genre (le sexe social) et le numéro de sécu peut durer très longtemps, voire toute la vie. Cela pose d’importants problèmes en termes de discriminations, notamment l’accès au marché du travail et aux soins. Permettre le changement facilité de numéro à l’état-civil (ou sa suppression comme le propose Chris Blache) n’est donc pas une simple mesure cosmétique.

        Par ailleurs, je rappelle que les personnes trans’ sont des citoyen.ne.s comme les autres et méritent à ce titre un traitement digne, qu’importe leur nombre. Si l’on suit votre raisonnement quantitatif, on pourrait parfaitement refuser de changer la législation pour des catégories de population considérées arbitrairement comme « peu nombreuses »…j’espère pour vous, le cas échéant, que vous n’en feriez pas partie.

      • Aurélie.n : Donc, suivant votre logique, défendre les droits des femmes, des homos, ou ici des transsexuels au détour d’un débat contingent serait leur confisquer la parole ? Seuls ceux qui sont directement concernés par la choucroute (décidément, il semble que j’aime cette expression) ont le droit de s’exprimer à ce sujet ?

        Désolé, mais pour moi c’est juste là une mentalité pourrie. Et c’est vous en tant que personne que je juge ici, par vos idées, et non pas un groupe quelconque, trans, homo, féministe ou autre. Quid de la liberté d’expression ? Quid du débat contradictoire, qui me semble indispensable en démocratie (sans m’opposer à quoi que ce soit de particulier, je généralise) ? Que dire si un cinéaste ou un acteur avance que seuls ceux qui ont un jour participé à la création d’un film ont le droit d’en fa

      • (Fausse manip’, désolé) … d’en faire des critiques en bien ou en mal ?

        Et plus prosaïquement, quid de la simple devise « l’union fait la force » ?

      • Aurélie.n :
        Bien sûr que les « trans » sont des citoyens. L’accès à la citoyenneté n’est pas conditionné par l’identité sexuelle. Reste qu’il demeure impossible pour un homme de réellement devenir une femme et inversement.
        Je trouve très hypocrites ceux qui prétendent que les différences de genre sont peu significatives (ce en quoi je crois, malgré ma névrotique hétérosexualité) tout en se montrant complaisants vis à vis de chirurgiens qui mutilent (contre rétribution) le corps d’hommes et de femmes qui se croient victimes de leur sexe depuis la naissance (et qui considèrent au moins inconsciemment que leur destin est irrémédiablement conditionné par leur appartenance sexuelle).
        Que les choses soient claires : soit le genre n’a pas d’importance (ou ne devrait pas en avoir), soit il est identitaire-ment déterminant et la question du choix, ainsi que celle du dépassement biologique, se pose.
        D’ailleurs, la plupart des « trans » ne le sont que par dépit : dans le cas général, ils ou elles fantasment sur leur changement incontestable à tout point de vue de sexe, pas sur une identité sexuelle transgressive.
        Pas sûr que le le bistouri et le bricolage de numéro de sécu répondent pertinemment aux crises identitaires.

        PS: Pour m’être coltiné l’article de Blache, elle se débarrasse de la question du « genre 3 » plus vite qu’Eva Joly avec celle de de l’EPR.

        Salkon :
        Ramener la question de ses impôts dans un débat n’ayant rien à voir avec la dépense publique, c’est vraiment le degré Philippe Bouvard de l’argumentation.

      • Je ne faisais que rappeler que modifier tout ce bazar aurait forcément un cout (déjà évoqué plus haut), pour une utilité relativement minime. Mais l’argent ne tombe pas du ciel, comme tu le sais certainement. Donc la question devrait bien se poser tôt ou tard.

      • « soit le genre n’a pas d’importance (ou ne devrait pas en avoir) »
        Peut-être que le problème est la différence entre les constats « le genre ne devrait pas avoir d’importance » et « le genre a encore de l’importance ». Même si une femme peut maintenant travailler sans l’accord de son mari, une petite fille se fait offrir du rose par sa famille même si elle déteste cette couleur (le bleu, au moins, est une couleur plus consensuelle), on lui refuse de prendre des lots « garçon » aux fêtes foraines ou au menu fast-food avec cadeau. Et maintenant en plus, elle va se taper les kinder surprise fille… C’est l’inverse aussi s’il y a des petits garçons qui s’amusent bien plus avec des bagues en plastique qu’avec des legos, ou qui s’éclatent à l’aspirateur-jouet plus qu’au ballon (mais à mon avis, c’est plus rare…).

      • « C’est l’inverse aussi s’il y a des petits garçons qui s’amusent bien plus avec des bagues en plastique qu’avec des legos, ou qui s’éclatent à l’aspirateur-jouet plus qu’au ballon (mais à mon avis, c’est plus rare…) »

        Ça, c’était sexiste.

      • Feministe
        « Peut-être que le problème est la différence entre les constats « le genre ne devrait pas avoir d’importance » et « le genre a encore de l’importance ». »

        Oui mais là je parlais de l’attitude militante : vouloir à la fois abolir l’attribution des rôles et comportements sociaux en fonction du genre (ce que je trouve progressiste) tout en voulant faire accepter que l’identité sexuelle puisse être si essentielle qu’elle justifie que des chirurgiens bricolent le corps de leurs patients, soit-disant pour soulager leurs angoisses sociales.
        Ça reviens un peu à dire « Finalement, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, la danse c’est pour les gonzesses, le transport routier pour les bonhommes. On est super pas d’accord mais si ça te plait pas, le mieux c’est de passer sur le billard. »
        Que resterait-il a un individu ayant changé de sexe, dans une société égalitaire, respectant ses choix de vie et ses préférences sexuelles ? Un corps mutilé et des injections hormonales à vie.

        Oh oh

        « Ça, c’était sexiste. »

        Fille ou garçon, si j’avais un enfant à qui l’on offrait un « jouet » aspirateur, il finirait dans le fondement du généreux donateur.
        Je crois effectivement que les enfants s’intéressent rarement aux jeux abrutissants si la pub ne les y identifie pas. Faut bien reconnaître qu’en matière de jouets stupides et lénifiants, la catégorie « filles » des catalogues de noël est bien fournie. Heureusement, le catch nivelle un peu tout ça : les p’tits gars peuvent s’inventer de belles histoires familiales à base de tromperies et de tartes dans la gueule. Ça fait un point de convergence avec la dînette.

      • Super, Djuba. Je vais expliquer à la mère de mon cousin, qui joue avec les aspirateurs (taille réelle), que son fils est un décérébré abruti par la pub. Il n’a même pas deux ans, ça la fera sans doute rire.

      • Oui, voilà. Tu auras compris qu’avec feministe, nous parlions évidement du marketing très agressif dont sont victimes les enfants encore en âge de jouer avec leur caca.

    • Cher Aurélien
      Vous serez ravi d’apprendre qu’en Français, le masculin a également une valeur neutre.
      Ainsi, « des citoyens », surtout dans le contexte qui ne désigne personne en particulier, exprime élégamment l’idée « plusieurs transsexuels dotés de droits et de devoirs envers un pays », indépendamment de leurs sexes respectifs.
      En conséquence, vous seriez fort obligeant d’abandonner votre Novlangue inutilement ponctuée, qui fait mal aux yeux et qui déborde de politiquement correcte.
      Cordialement.

      • C’est donc une tendance chez vous de dire aux autres ce qu’ils doivent faire ? Pour qui vous prenez-vous au juste ?

      • Pour le coup je suis d’accord avec Atombreicher. Cette sur-ponctuation à tout va pour faire dans le politiquement correct et bien souligner que l’argument est à destination de tous commence sérieusement à être fatigante. A croire que, sous prétexte de n’oublier personne, il faut marteler l’universalité du discours. C’est vraiment prendre ses interlocuteurs pour des veaux et bien rappeler que les femmes sont différentes des hommes puisqu’on est obligé de ponctuer spécialement à leur destination.

      • Merci, Pik, élégamment résumé.
        Pour vous répondre, Emy, je fais ce que je veux, et je me prends pour le gardien de la pureté de notre linguistique.
        D’ailleurs, quand j’aurais pris le pouvoir, vous serez dans le même wagon à bestiaux que les kikoos, pour sympathie avec les déviants scripturaux et manque de sensibilité pour l’outrance.

      • En même temps emy a quoi tu t’attendais de la part d’un grammar nazi avec un nom à consonance allemande ?! Tu lui a fait prendre conscience de sa véritable identité, tu as réveillé la bête, c’est trop tard maintenant, rien ne peux plus l’arrêter! Il va faire un gigantesque autodafé de tous les livres comprenant des fautes d’orthographes, réinstaurer le châtiment corporel en dessous de 20 en grammaire et envoyer tous les gens de la téléréalité, non tous les gens de la télé en fait, dans des camps de réhabilitation par le Bescherelle.Nous vivrons une époque bien sombre, particulièrement pour toi, émy, car tu en sera responsable..

      • A atombreicher: « quand j’aurai pris le pouvoir » pas de s à aurai, il va falloir bosser un peu plus pour préserver la langue… mais sinon je suis de tout coeur avec toi

      • Salkon, si ton adhérence à la cause fait de toi un camarade, tu dois savoir que la première personne du futur simple de l’indicatif, c’est « j’aurai ».
        Avec un s, il s’agit du conditionnel; je confirme avoir la ferme intention de prendre le pouvoir, et y arriverai un jour.
        Et les noms propres commencent par une majuscule, aussi.
        « georges », avec tout le respect pour le troll de compèt’ que vous êtes, vous vous trompez lourdement sur mon compte. Il n’est pas question d’incinérer de pauvres livres qui n’ont rien demandé à personne, une correction au Saint-Stylo est amplement suffisante; et je promet de laisser France 5/Arte très largement intactes.
        Ce sera une ère glorieuse…

      • Tu as écrit « Quand j’aurais ». C’est bien une faute car c’est au futur, pas au conditionnel. Pas de s

    • Je trouve le commentaire d’Aurélie.n salutaire. Je fais partie d’une association féministe et je ne me retrouve pas dans la tribune de C.Blache. Il n’y a pas un féminisme mais des féminismes.

      Ensuite, la plupart des associations luttent sur des sujets de fond comme le viol, le harcèlement sexuel, le droit à l’IVG, l’égalité des salaires… Mais on n’en parle jamais dans les médias, et de toutes façons ça n’intéresse personne.
      Je me souviens de deux articles publiés en même temps sur Le Monde : l’une sur des actions féministes contre la fermeture d’un centre IVG à Paris, l’autre sur le madame/mademoiselle : 600 commentaires, la plupart haineux (en mode « elles feraient mieux de s’occuper de choses plus importantes »). Deux sur le soutien du centre IVG.
      Quand on milite pour des choses symboliques on nous dit de nous occuper du viol, et quand on s’occupe de viol on nous dit qu’on ferait mieux de s’occuper de la famine au Sahel. Le féminisme-bashing est à la mode : par contre ça ne viendrait à l’idée de personne de taper sur les anti-racistes (de même, on accuse toujours les féministes d’être anti-hommes, mais jamais aux anti-racistes d’être anti-blancs… Je ne comprends pas cette façon de voir les féministes comme des misandres…)

      Cette question du 1 et du 2 sur la carte de sécu paraît sans doute un peu conne, mais l’on peut aussi considérer qu’une société doit aussi être changée dans ses symboles : en somme, féminiser les noms de métier et l’égalité salariale, on peut considérer que c’est un même combat. L’un est plus anecdotique que l’autre, mais l’un ne va peut-être pas sans l’autre.

  55. Monsieur Odieux ;
    J’aimerais pouvoir dire que j’ai passé un bon moment en lisant cette note, mais la débilité profonde du sujet m’a trop inquiétée pour que je profite de vos commentaires et de votre prose (excellents, au demeurant, bien sûr).
    Dommage qu’il y aie toujours des gens pour s’acharner sur ce qui fonctionne bien !
    J’attends avec impatience un débat portant sur des questions pertinentes, un salaire plus élevé et de nouveaux articles de vous.

    (et je suis bien d’accord avec Lib, on va finir par croire que c’est honteux, d’être une femme !)

  56. Assez atterrée par la bêtise des commentaires, qui répètent tous, sans réflexion, que l’espèce humaine est divisée en 2 (homme-femme). Sauf que c’est faux, vous ne savez pas qu’il y a d’autres combinaisons génétiques que XX et XY? Vous ne savez pas que, quand bien même on serait XY, d’autres « anomalies » génétiques peuvent vous donner une apparence féminine (ou masculine)? Vous ne savez pas que les « chimères » intersexuées existent? Et même, qu’on peut de sentir mal dans son genre (son « sexe social », que trop de gens relient à tort au sexe génétique et phénotypique)? Bref, trop d’ignorance et de bêtise ici, je ne sais même pas pourquoi je poste…

    • Mouhahaha. Donc on pourrait dire que, parce que certaines personnes naissent sans bras ou sans jambes voire avec des membres surnuméraires, notre espèce n’a pas 2 jambes et 2 bras mais une « continuité » de membres.

      Ça devient de plus en plus ridicule…

    • Surement pour nous expliquer que c’est gênant pour les trans et qu’on devrait avoir honte de huer des arguments de bas étages ne parlant uniquement que de sexisme et dont l’auteur (pardon, auteure) se fiche tout de même royalement des trans et autres puisqu’elle n’en parle même pas en fait.

      Ce qui finalement prouve bien que ce qui intéresse certain(e)s féministes n’est autre que les droits des femmes, pas plus. L’égalité entre les sexes, ça leur ait un peu égal tant que finalement, elles (voir ils, je sais.) ne puissent pas trouver de quoi chouiner.

      • L’auteur ne se fiche pas royalement des trans: elles ne confisquent pas leur parole et parle uniquement au nom de son mouvement (ici, le féminisme). À ce titre, je trouve qu’elle a adopté une ligne respectueuse.

      • Donc que l’Odieux Connard n’en parle pas non plus est également tout à fait normal. Du coup dénoncer le fait qu’il n’a pas fait de hors sujet, c’est pour le coup hors sujet.

      • @ Georges Abitboll: comme je l’ai évoqué plus haut, l’auteur – en voulant dénoncer certaines positions du féminisme actuel – balaie tous les arguments du débat d’un revers de main et l’enterre, en rappelant juste que c’est inutile, stupide, pas important. Or, cela me paraît particulièrement dommageable d’oublier les combats des personnes trans.

        Vous savez, on ne parle pas ici d’un spoiler de film ou d’une énième blogueuse mode. Il s’agit de politique et, plus exactement, de politique des minorités. Je pense qu’il faut prendre un certain nombre de précautions lorsqu’on aborde ce type de débats. Pour vous ce n’est sans doute pas grave. Mais, pour les personnes qui vivent la situation au quotidien, c’est quand même très différent.

      • Aurélie.n, je te trouve tout de même un brin de mauvaise foi sachant que certes, elle n’en avait ni parlé en bien, ni en mal, mais le fait de les ignorer n’égal pas respect. Maintenant, si on va dans ton sens, l’odieux connard s’étant aligné sur les arguments que l’auteur a sorti, n’a donc pas plus manqué de respect envers les trans, et nous non plus.

        Venir nous engueuler alors que nous n’en parlions même pas en se posant comme victime, j’appelle ça un délire de persecution, personnellement. Je n’ai rien contre les trans, mais ils n’ont jamais été évoqués dans l’article de base et encore moins dans le billet de l’OC.

      • Je comprend bien Pix. Je ne me pose pas en victime, et je n’accuse personne. Mais, je m’aperçois qu’au final, la majorité des lecteurs/rices de ce blog sont désormais convaincu.e.s que le changement de numéro sur la carte vitale n’est qu’un délire de féministe. Alors même que c’est une véritable question qui mériterait qu’on en parle calmement et sérieusement.

        On peut aussi rejeter la faute sur Chris Blache. Peut-être a-t-elle eu tort de ressortir des arguments de féministe des années 80. Mais, au fond, je crois qu’il est toujours difficile de transposer un humour comme celui de l’auteur (qui est très efficace lorsqu’il s’agit de spoiler des films par exemple) sur des discours politiques.

      • Aurélie.n ; personnellement, dans le cas présent, de l’article présent, je pense en effet que c’est un délire de féministe puisqu’au final, la demoiselle ne fait rien de plus que présenter uniquement que des arguments en fonction de son propre intérêt. Or, ce qui est pointé du doigt, c’est bel et bien les arguments présentés puisqu’au final, à part créer une tension supplémentaire de toute pièce sur quelque chose dont tout le monde se fiche tant qu’ils ont la-dite carte, je trouve ça énorme.

        Le débat des trans est un autre sujet, même si en fait, je reconnais avoir un peu de mal à comprendre qu’un bête chiffre puisse à ce point déranger.

      • @aurelie.n
        en quoi le numéro de la carte de vitale est une discrimination pour vous?
        Car comme l’ont souligné certains commentateurs-trices ce n’est pour eux finalement qu’une indication comme le M (masculin) ou F (féminin) sur les formulaires. D’autres ont également mis en avant que, selon la perception, le chiffre 1 pouvait être aussi dévalorisant (donc pour les hommes) que le chiffre 2.
        Aussi pourquoi ce besoins de changer cela alors que ce n’est pas perçu comme dévalorisant et ce quelque soit le sexe? On a ici un décalage entre les besoins de la société (égalité de salaire, de reconnaissance,…) et l’action des figures actives du féminisme qui ne s’attache qu’à des gadgets. Cela décrédibilise le mouvement ce qui est vraiment tragique.
        Je rajouterais (dans la ligné de Pix) pour finir que leurs comportements est le même que celui des syndicats, ensemble contre l’ennemi qui nous agresse ou plutôt nous les femmes, ensemble contre les hommes.
        Le mouvement féminisme se doit d’être rassembleur pour une vrai égalité et ne pas mener une politique de discrimination contre lequel il est sensé lutter.

      • Je ne commente pas l’article du tenancier de ce blog ni l’article de Chris Blache ici, mais les commentaires de cet article, qui sont juste d’une bêtise crasse (le vôtre compris). Point.

      • Anne O Nyme : et balancer aux gens « qu’ils sont d’une bétise crasse » sans livrer de raison en particulier est forcément plus intelligent, n’est-ce pas ?

        Personnellement, je vous retrouve exactement dans le terme que vous venez de citer puisqu’au final, …. Non en fait, relisez ce que nous avons déjà marqué. Je ne vais pas m’embêter à tout redire si vous n’avez pas pris la peine de lire ET de prendre en compte ce qui a été dit.

      • Je trouve ce qu’a dit Geralt plutôt censé également, le qualifier de « bêtise crasse » sans argument ne me semble pas très réfléchi de la part de quelqu’un qui voudrait passer pour intelligent…

      • @Anne O Nyme
        au mieux vous faites du trolling au pire vous appliquez la grande théorie du : « comme vous n’êtes pas d’accord avec moi alors vous êtes idiot parce que MOI je sais (or comme je suis plus intelligent que vous…) »

        Exposez vos arguments et montrez nous dans ce cas là pourquoi nous avons tort et pas simplement en dénigrant tout azimut ceux qui sont en désaccord avec vous. C’est faire preuve d’intelligence d’argumenter mais également d’écouter comme l’on souligné Pix et Salkon (qui doivent faire preuve d’une bêtise crasse si on suis votre logique).

        après si mon argumentation est de la bêtise cela veut dire en reprenant mes arguments que :
        – vous êtes pour un mouvement féministe qui ne s’intéresse qu’à la forme et pas au fond du problème
        – vous êtes de ce fait contre l’égalité homme/femme
        – vous êtes contre un mouvement féministe rassembleur

    • En même temps si on commence à aborder dans le détail chaque anomalie génétique, l’homosexualité, les cas particuliers (et les expériences de laboratoire tant qu’on y est?) on n’a surement pas fini…

  57. Ah le féminisme moderne où l’un des trois trucs qui vous font perdre tout espoir en l’humanité, avec les films de Nicolas Cage et les pornos japonais.

    Sinon les mecs qui ont eu l’idée du film « Loopers » ont aussi dut taper dans la cocaïne de Jean-Luc Delarue! Et pas qu’un peu!

  58. Moi je me souviens que,quand j’etais petite, je voulais aussi avoir un 1 sur ma carte. Je n’aimais pas le 2, c’etait moche.

    Au final, je m’en fiche.

    Vivement un nouveau spoiler !

    PS : montrer une choucroute alors que j’habite un pays sous-developpe, c’est mesquin.

  59. J’ai oublie : je propose le systeme suivant :
    – 1 pour les hommes
    – 2 pour les femmes mariees
    – 3 pour les demoiselles

    Voilaaaa ! Ne me remerciez pas.

  60. Me voila bien aise d’être parisien, ce lieu progressiste où l’égalité s’affiche, où le maire, qui est une femme très comme il faut n’a pas promu que la pédale en voies cyclables mais a aussi créé un « Laboratoire de l’égalité homme-femme », renommé il y a peu « Laboratoire de l’égalité femme-homme », vachement plus égalitaire comme ça, il va sans dire.

    • Je ne sais pas vous, mais j’aurais dit que chaque être humain normalement constitué, mâle comme femelle, dispose de deux seins chacun. Ca fonctionnerait mieux en disant « un ovaire et un testicule ».

  61. En fait, partant dans cette voie, c’est tout le numéro qu’il faut supprimer.
    On y trouve, le sexe (seulement « 1 – homme », « 2 – femme » et pas « 3 – non, pas du tout »), l’âge (pour repérer ces cons de vieux qui stigmatisent ces cons de jeunes), l’origine (je suis né dans le 9-3), et l’hôpital (tu es né à sainte Anne…).
    Et en plus il passe pas l’an 2000.

  62. C’est vrai qu’une classification administrative se mette à correspondre à une réalité tangible (nombre de chromosomes X sur la paire 23), comme ça, sans qu’on ne lui ait rien demandé, est purement scandaleux.
    Si on compte le lieu et la date de naissance, ça commence a faire beaucoup d’informations ayant du sens sur le numéro de sécu.
    La honte des données administratives, qui ont pour la plupart le bon goût d’être totalement inintelligibles pour le profane.

  63. En fait, j’ai l’impression que certaines féministes, voulant mener des combats à tout prix, mais ne voulant pas les perdre, choisissent volontairement des trucs dont tout le monde s’en fout, afin qu’on finisse par le leur accorder (pour ne pas se faire traiter de machiste, passer pour un gentil, ne plus avoir des gens qui crient sous vos fenêtres à des heures indues, –insérer ici une autre excuse–).

    C’est un peu comme Bush et son « axe du mal » : il voulait une guerre, mais il voulait pas risquer de la perdre, ou qu’elle soit trop dure.
    Donc autant attaquer l’Irak, c’est plus facile que la Corée du Nord.

  64. Petite coquille aux alentours de la choucroute?
    « Non parce que, jusqu’ici, on a rarement vu le numéro de sécurité sociale huler…. » Au lieu de hurler.

  65. Ce qui est terrible, c’est que la teneur de ce billet ne semble pas avoir été comprise : la question n’est pas de savoir s’il est judicieux, utile, nécessaire de différencier les genres dans le numéro INSEE, mais de savoir si le 1 du masculin signifie une prééminence sur le 2 féminin.
    Et honnêtement, tout le monde s’en fout (à part quelques personnes qui veulent donner du sens à tout prix) car comme l’a bien dit O.C., si on avait opté pour l’autre situation, le 1 féminin et le 2 masculin, certaines voix se seraient sans doute élevées pour contester la supériorité numérique du 2 sur le 1.
    Or, ne serait-ce que pour des raisons médicales, il peut être utile de différencier les genres donc la différenciation n’est pas véritablement remise en cause. C’est juste une question de « prééminence » à laquelle on fait dire un peu ce qu’on veut.
    On pourrait mettre une lettre alors, avant le numéro H ou F, mais, outre le fait qu’une lettre n’est pas un nombre et que le numéro INSEE n’en serait plus un, d’aucuns viendraient encore râler que le sexe physiologique n’est pas le sexe psychologique et qu’il faut donc arrêter de catégoriser les gens de manière binaire etc.

    Il s’agit donc davantage de râler pour râler que de faire réellement progresser la société, et cela reste une problématique de pays riche où les gens n’ont pas d’autres choses à faire que de se poser des questions existentielles.
    En Ethiopie, ils seraient peut-être contents d’avoir un numéro de sécu, si discriminatoire soit-il, car cela signifierait qu’ils ont une sécurité sociale avec des soins pris en charge pour tous…

    • « Or, ne serait-ce que pour des raisons médicales, il peut être utile de différencier les genres donc la différenciation n’est pas véritablement remise en cause. »

      Exactement. D’ailleurs si ,dans Prometheus, Shaw avait eu sur elle sa carte Vitale, elle aurait pu reprogrammer le Médifuck 3000 afin de se faire avorter en toute quiétude. Ainsi, le scénario en aurait été bien plus, euh… bien moins… Non, pardon, mauvais exemple : même l’intégralité des moyens sanitaires de la France n’auraient pu suffire à sauver ce film de l’agonie.
      Par contre, dans la vie réelle et en cas d’accident grave, la moindre indication sur le sexe de la victime peut être salutaire :
      « – Merde, c’est un mec ou une gonzesse le tas de viande ? J’en fais quoi de ce bout qui dépasse?
      – Tu clampes ou tu coupes ! On fera le tri plus tard ! »
      Quand je vois l’état des services d’urgence de nos hôpitaux, je ne me risquerai pas à gratter le moindre chiffre sur ma carte vitale. J’aurais au contraire tendance à la gaîner de kevlar.

    • PS : Ah, l’Ethiopie. Ça sonne tellement années 80.

      J’avais 7 ans et je croyais sincèrement que froncer les sourcils pour avoir l’air aussi concerné que Balavoine pouvait changer le monde.
      Nostalgie et sacs de riz…

  66. Prochain combat : l’interdiction des cornets de glace 2 boules ? Car non seulement symbole hautement phallique, mais également dégoûtant car manipulé par les enfants (et puis en plus c’est plein de sucre, pouah….) ?

    La, pour le coup, ça aurait un rapport avec la choucroute, vu que c’est comestible (à la différence de la carte vitale, ne me demandez pas comment je le sais, je le sais).

    • C’est pour cela que les adolescentes (en âge physique ou social, oserai je dire, pour faire bienséant) préfèrent consommer la glace directement dans le pot ?
      Bin ça alors !
      Merci de l’information.

  67. Bon je ne commenterai pas la question du 1 et 2 sur ma carte de sécu (même si elle risque de me regarder de travers à partir de maintenant, vu que ça fait des années qu’elle essaie de me communiquer un message important et que je n’ai jamais rien vu). Je ne commenterai pas donc parce que
    1- Je m’en fous un peu en réalité
    2- ce serait un article sur les deux boules sur un cornet de glace ou la jupe qu’on nous impose sur le panneau de WC ce serait pareil.
    En revanche, je trouve vos analyses toujours aussi drôles et sans concession. Et puis pour balancer un cliché de plus, vous n’avez qu’à lire Playboy comme tous les chromosomes Y, ça vous collerait moins de migraine :p

    Sinon pour répondre à la question sur la BA de Loosers…Loopers pardon : J’ai compté 2 trucs qui clochent déjà en 1min40 mais j’avoue que j’ai été distraite par la tête de l’acteur. Rien que pour le maquillage foireux qu’ils lui ont fait, ça mériterait un procès ou un numéro 4 sur sa carte de sécu .

    • « 2- ce serait un article sur les deux boules sur un cornet de glace ou la jupe qu’on nous impose sur le panneau de WC… »

      Bravo, tu viens de trouver les deux prochains grands combats de « la Barbe »

  68. Attention, Odieux. Les féministes vont finir par croire que vous avez réellement une dent contre elles. Elles viendront vous chercher à Troyes sur leurs destriers noirs pour vous conduire à Barad-Dur et vous y torturer: plus de brandy, plus de cigares, obligation de mater Twilight en boucle jusqu’à ce que vous leur révéliez le Chiffre Unique pour les gouverner tous, pour les trouver, pour les amener tous et dans les ténèbres, les lier.

    • Ceci dit Twilight 2 est très drôle au second degré, surtout s’il y a des groupies dont on peut se moquer dans la salle…
      Et puis les féministes ne devraient elles pas venir à Troyes sur de fringantes licornes?

      • Et puis « licorne = filles » c’est une vile tentative machiste de modeler l’esprit des petites fillles pour les soumettre à notre implacable autorité, comme le rose et le bleu, donc non.

    • On peut être humain et faire partie d’une minorité….
      Même si je comprend votre point de vue, les deux ne sont pas incompatible!

    • Moi je suis une minorité … Je suis le seul de cette foutue planète à être intelligent, parmi 7 milliards de simples d’esprit. J’essaie donc constamment de me mettre en majorité, mais l’ONU ne veut pas me laisser faire.

  69. En plus, le numéro de Secu contient aussi le mois et l’année de naissance… Et aussi le département de naissance…
    Quelle stigmatisation! Tout le monde peut donc savoir où on est né et si on ment sur son age!
    On est fiché, on est fichu.

  70. Ô dieu Connard, ce petit texte devrait vous intéresser : « Les femmes postmodernes sont si peu raffinées. Leur libération soixante-huitarde les a définitivement engoncées dans un type relationnel hyper-féminisé. Alors qu’auparavant, la rigidité du carcan social et une morale sépulcrale obligeaient hommes et femmes à déployer des trésors de parades et de mécanismes afin de se séduire, les relations d’aujourd’hui sont libéralisées et se donc brutalisées plutôt que de se libérer. »

    La suite : http://desorduresetdeshommes.wordpress.com/2010/06/24/le-point-de-vue-du-nevrose/

    Au plaisir.

  71. Et voilà qu’on a le droit au fameux « non mais arrêtez d’être pusillanimes, il y a TELLEMENT plus important ». Ah ouais, connard il y a plus important que de mettre à bas cette putain de hiérarchisation qui ne fait que renforcer cette putain de bicatégorisation qui nous brise les ovaires? Alors, oui, « connard », t’as raison de revendiquer cet adjectif! Parce que putain, merde si on fait pas péter les choses au niveau de ces putains de représentations sociales, administratives et cie, l’égalité salariale n’ira jamais de soi. Puisque tu es 1 et que je suis 2, directeur et directrice-adjointe, avec 30 % de moins à la fin du moins, connard, mais TA GUEULE! Surtout que derrière il y a le récurrent « mais je sais tellement mieux que vous-qui en chiez et qui vous battez- où sont les vrais combats, hein Mesdames », putain de condescendance de couilles!!

    • On pourrait accepter vos arguments (nonobstant les insultes bien sûr) si OC n’était pas la seule personne à ma connaissance à avoir dénoncé la campagne sexiste « Science it’s a girl thing » (qui est tout de même financée par l’Union Européenne).
      J’ai cherché chez les Chiennes de garde, Osez le féminisme entre autres et je n’y ai trouvé aucune référence. Pensez-vous que ce soit un combat secondaire indigne du féminisme que de permettre aux jeunes filles de s’orienter dans les filières scientifiques sans être considérées comme des pin-up stupides ?
      Et puis il me semble que les inégalités de salaire sont mentionnées dans l’article.
      Si vous n’êtes pas un troll (ce dont on peut douter vu votre ton) je vous souhaite une bonne soirée.

      • Éric, cette campagne a beaucoup été dénoncée. Ce n’est pas parce que les médias n’en parlent pas que les associations ne font rien….

    • A tout prendre, j’aurais dit que se concentrer sur l’égalité des salaires au détriment des petites bêtes orthographiques est à la fois plus productif et plus efficace, ne serait-ce que parce qu’à la fin du mois, y’a plus dans l’escarcelle.
      Ceux qui savent comment fonctionne un humain se diront qu’en effet, mettre fin à un traitement injuste aidera à mettre fin à la mentalité qui sert de soutien théorique (cf les Afro-américains, l’esclavage, le racisme, ou l’Extrême Droite contre les moulins à vent).

      • J’ai peur que la valeur de vos arguments n’ait que peu d’effets sur les créatures s’apparentant à des trolls, cher Atombreicher (oui j’ai fait attention à la majuscule cette fois) et cher Eric. Autant uriner dans un Stradivarius à mon avis… Je n’essaie même plus dans les cas désespérés qui ne comprennent pas le second degré propre à ce genre de blogs. Ou alors c’est du 3ème degré et je n’ai rien compris au fabuleux sens de l’humour de cette personne, ce qui est possible.

    • « Parce que putain, merde si on fait pas péter les choses au niveau de ces putains de représentations sociales, administratives et cie, l’égalité salariale n’ira jamais de soi. »

      Bien sûr, si des patrons n’accordent ni augmentation ni promotion aux femmes et leurs destinent des temps partiels, c’est à cause du numéro de sécu.
      Rien à voir avec leur attitude misogyne consistant à préjuger que leurs employées s’accompliront davantage dans leur incontournable rôle de mères plutôt que dans leur carrière (même si elle devront néanmoins être aussi performantes que leurs homologues mâles).
      Donc oui, supprimons cet affreux numéro, de sorte que nul patron-patriarche ne soit plus capable de deviner le sexe des candidats lors des entretiens d’embauche.

      Alors oui, soutenir le Planning Familial, défendre la gynécologie pour toutes, le remboursement de la contraception, encourager les militantes féministes au sein des organisations syndicales, etc… c’est barbant.
      C’est beaucoup plus fun de faire du buzz, du flash mob et des happening. C’est surtout beaucoup plus efficace pour se faire inviter sur les plateaux TV.
      Sans aucune complaisance (au contraire), Chris Blache est pour moi au combat féministe ce que Cohn-Bendit fut au combat ouvrier : une arnaque ne visant que son auto-promotion. En ce sens, elle ne se distingue effectivement pas des carriéristes de tous poils qui se contrefoutent de la concrétisation des idées qu’ils prétendent défendre, du moment qu’ils se font remarquer.
      Grande avancée pour les femmes : les vrais connards n’ont plus besoin d’avoir un pénis pour se foutre de leur gueule.

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  73. Bon, l’article est sympa et amusant comme toujours avec vous, Odieux Connard………..

    Je me permettrais d’apporter une précision utile, voire nécessaire, qui aurait d’avoir comme effet de faire fermer son clapet à cette féministe (revendiquée mais très loin de l’être)………..
    Tous les enfants, garçons et filles (ou filles et garçons, je ne voudrais pas que l’on me taxe d’être un infame macho cherchant à perturber les quelques lectrices de mon post en les faisant passer en second!!!!!!), ont certes un numéro de sécurité sociale, mais il le découvre fort tard dans leur adolescence……………… puisqu’en général, ils sont sous le numéro de leur père ou de leur mère durant de nombreuses années, notamment pour ce qui concerne le médical.
    Pauvres petits garçons affublés du « 2 » de leur mère ou petites filles avec le « 1 » de leur père……… comment vont-ils survivre face à cette dissonnance entre ce que crie leurs chromosomes et leur numéro de sécurité sociale………..?
    J’imagine qu’adolescentes et adolescents vivent la découverte de leur numéro de sécurité sociale comme un véritable tournant de leur vie?

    En tous les cas, merci pour votre intervention cher Odieux Connard.

  74. Odieux Connard, j’apprécie vos articles sur le cinéma, moins celui-ci. Je sais que la mauvaise foi est votre fond de commerce, mais il y a quand même des choses qui me heurtent.

    Déjà, ce n’est pas tant la hiérarchisation entre 1 et 2 que la mise en avant de l’identité sexuelle qui occupe l’auteure : les femmes seraient des 1 et les hommes des 2, le problème serait pareil. La question qu’elle semble se poser dans sa tribune, même si vous prenez soin de ne pas relayer tous ces propos, c’est 1/pourquoi ce besoin de mettre en avant le sexe des citoyens 2/quid des trans’ qui sont plus nombreux qu’on ne le croit.

    Ensuite il n’y a pas un mais des féminismes : dire « les féministes », c’est aussi con que de dire « les noirs », « les français » ou « les syndicats ». Je ne vois pas beaucoup de ressemblance entre le Nid et le STRASS, par exemple.

    En outre, pour changer une société, il faut conduire des modifications de fond (égalité des salaires, lutte contre le viol etc.), mais la symbolique est importante. Certaines choses sont anecdotiques, mais elles ont une importance symbolique. Ce n’est pas parce qu’une association féministe demande l’abrogation du mademoiselle dans les formulaires administratifs qu’elle ne s’attaque pas au harcèlement sexuel au travail. Les mots et les symboles sont importants : pour quelqu’un qui s’intéresse à l’art et plus particulièrement au cinéma, je trouve bizarre de passer à côté.

    Je précise que je ne suis pas d’accord avec cette tribune, car je trouve que pour ce genre de sujet plus périphérique, même s’il n’est pas inintéressant de l’aborder, un peu de distance ou de second degré serait bienvenu. Comme vous le dites, il y a plus grave dans la vie. Il ne me semble pas pour autant qu’il faille être si violent. Si c’est si anecdotique, pourquoi alors tant de violence dans votre article et ses commentaires ?

  75. Je refuse d’être un 3 ! Je ne me sens pas tellement en transition moi… je veux garder mon 2 ! Mais peut-être pourrait-on garder le 3 pour les moments de doute (l’adolescence, l’absence de beurre dans le frigo alors qu’on croule sous le pain, le licenciement….) ? non ? enfin, je dis ça, c’est pour aider, notez bien.
    Cependant, un numéro de sécu, il faudrait pouvoir le garder toute sa vie. On peut rester toute sa vie en transition ? Comme un Daniel Craig alcoolique et mal rasé ? (vous n’en avez pas parlé dans Skyfall mais la scène du rasage est épique !)

    Cela dit, cher Monsieur Connard, vous qui êtes un puissant 1, dîtes-moi… la supériorité numérale (et oui, pour une supériorité numérique des hommes sur les femmes, il faudrait consulter les naissances et décès, actualisés toutes les trois secondes et divisés par les personnes en soin palliatif…, franchement, j’ai autre chose à faire vous comprendrez) ça fait quoi ?
    Non parce que, en tant que petite 2, je me suis toujours posée la question. Au fait, j’ai bien tenté de gratter mon 2 pour y mettre un 1. ça n’a rien changé … ah si !
    Au temps pour moi…
    Désormais, ma carte vitale ne passe plus nulle part, j’ai des problèmes avec la sécu et les autorités pour « usage de faux » et je ne suis plus remboursée pour mes consultations médicales (et sachant que, comme toute frêle femme qui se respecte, je suis souvent malade) j’ai bien du mal avec mon nouveau budget mensuel…

    En tous cas, merci pour ces articles pertinents, autant sur le cinéma que sur les problèmes de numérotation !

  76. Si j’étais DSI à la sécu, je mettrais 1 pour les hommes et… -1 pour les femmes, histoire de faire rager ces pseudo-féministes. Ainsi, il y aurait vraiment une opposition, hahaha !

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