Souvent, on caricature les généraux de la Première Guerre mondiale comme des gens pas bien fins envoyant des vagues de types à l’assaut.
C’est faux.
Prenez l’exemple de nos amis britanniques : bloqués devant Messines, en Belgique, ils se posent la question « Mais par quelle subtile stratégie allons-nous réussir à passer ?« . Ce à quoi l’un d’entre eux répond « Et si on faisait tout péter, pour voir ?« . Voici donc le récit d’une blague dont le résultat surprit l’ennemi, les auteurs, une vache, et qui aujourd’hui encore, fait qu’en cas d’orage à Messines, il est bon de ne pas trop se promener.
Bon visionnage.
Perfide Albion.
Ce n’est pas chez eux qu’on laisserait des mines inexplosées. Enfin, à ma connaissance.
Il faut quand même saluer l’opiniâtreté du perfide Anglois : consacrer deux années entière à mettre en œuvre une idée aussi… je vous laisse choisir l’adjectif le plus approprié…
Ca faisait partie des idées courantes de l’époque…
« L’offensive française sur la crête des Éparges débuta le 16 février 1915. Ce jour, deux bataillons du 106e RI prirent position à la tranchée de Calonne. Le 17 février 1915 avant le lever du jour, le 106e RI quitta la tranchée de Calonne pour prendre position dans les parallèles d’accès aux Éparges. Ils s’y terrèrent pour ne pas être repérés par les Allemands. À 14 h, les Français firent exploser quatre mines de 1500 kg sous les premières lignes allemandes. Ces explosions furent suivies par un violent bombardement d’artillerie sur les lignes allemandes. »
https://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/14-18/eparges/eparges.htm
(mais ça fait quand même 300 fois moins gros comme « boum »)
Merci Odieux pour cette histoire oubliée (encore une…) de nos mémoires. D’ailleurs suis-je passé près de Messines ces derniers temps moi!?! Faudra que je me méfie… :-p
Mais bon, ne pas faire mine d’y passer est peut-être salvateur…
(Je sais, je sors…)
…2 ans pour exploser à peine 10 000 Allemands ?
Quel amateurisme ces généraux anglais… eux qui pourtant savaient si bien envoyer à la mort des dizaines des miliers d’hommes, comme lors de la première journée de la bataille de la Somme (1 juillet 1916) : grâce à la fine stratégie du genéral Haig, les anglais ont ouvert le score en fanfare avec presque 60 000 morts en une journée !