Homme-Fer III

Iron Man III est, comme son nom l’indique, la suite d’Iron Man I & II.

Aussi, vous imaginez bien qu’il serait fort malvenu de ne pas vous raconter le début de l’histoire avant de vous laisser avec ce spoiler. Aussi, comme il se doit, nous allons débuter par le résumé des épisodes précédents.

Iron Man I : Tony Stark est le boss de Stark Industries, multinationale spécialisée dans l’armement. Playboy surdoué et bricoleur de génie, il est blessé lors d’une visite en Afghanistan et se retrouve avec des bouts de shrapnels près du cœur impossible à retirer, l’obligeant à se greffer un réacteur sur le torse pour maintenir tout ce bousin à distance. Si, c’est logique, chut. Il en profite pour se fabriquer une super armure alimentée par ledit réacteur et s’en sert pour faire la justice, comme par exemple bourrer la gueule du type qui lui a tendu une embuscade en Afghanistan, le numéro 2 de Stark Industries que personne n’avait vu venir depuis le premier plan du film puisqu’il était grand, costaud, avec une pilosité louche et un nom d’apocalypse biblique, donc forcément insoupçonnable. A la fin, Iron Man gagne, et c’est la fête.

Iron Man II : Le réacteur sur le torse de Tony Stark commence à contaminer son corps avec des trucs pas cool, comme par exemple des neurones. Après une heure de film à combattre des méchants en carton, Tony Stark découvre suite à une succession d’incohérences et de télescopages à faire passer Hubble pour un microscope de salon qu’il peut améliorer son réacteur en créant un nouvel élément, sauvant ainsi sa vie tout en lui permettant de rendre ses armures encore plus puissantes. Il en profite donc pour vaincre les méchants et faire des bisous à Pepper, sa secrétaire, avant de lui abandonner la direction de Stark Industries pour ne plus avoir à faire la compta, ce qui est tout à fait compréhensible. Ainsi délivré des tableaux Excel, Iron Man est content d’avoir gagné, et c’est la fête.

Vous avez tout suivi ? Vous vous demandez si Iron Man va gagner et si ce sera la fête ? Alors en route pour l’épisode III. Spoilons mes bons !

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L'affiche : pas d'explosion mais des flammes et des étincelles : l'honneur est sauf

L’affiche : pas d’explosion mais des flammes et des étincelles : l’honneur est sauf

Tout commence en décembre 1999, à Genève, alors que Tony Stark s’apprête à fêter le passage à l’an 2000 en compagnie d’un certain nombre de sommités du monde scientifiques, réunies là pour se murger au champagne en discutant génétique sur fond des tubes de l’année comme Notre Dame de Paris ou Manau. Quelle année, pfou. En tout cas, comme il se doit, l’ami Stark ne perd pas son temps avec les vieux barbons qui peuplent l’endroit : il a repéré une jeune botaniste prénommée Maya qui semble plus à même de pratiquer le tourniquet moldave que ce vieux professeur de chimie qui déambule dans un coin en bavant des morceaux de roulé au fromage. Fort bien : Stark décide de l’emmener (Maya, pas l’ami des roulés au fromage) vers sa chambre, la réception se déroulant dans un luxueux hôtel local.

Sauf que sur le chemin, une sorte de gros nerd (à l’époque, cela signifie « Joueur de Counter-Strike« ) tente de l’aborder malgré son garde du corps personnel, Hogan, et Stark se retrouve sur les bras avec une sorte de publicité pour le shampoing qui lui explique qu’il a un projet super génial qu’il a monté avec sa propre boîte, AIM, et qu’il aimerait bien que Stark le soutienne. Tony lui dit que bon, oui oui, tu es bien gentil, tiens, tu veux pas aller sur le toit de l’hôtel m’attendre ? J’arrive dans 5 minutes. Et sitôt que le gourgandin a disparu pour s’en aller au rendez-vous fixé par Tony, celui-ci va plutôt s’occuper de la petite Maya, avant de l’abandonner au réveil comme il se doit parce que ho, dis, tu as cru quoi petit maline ? La bougresse peut donc s’en retourner tristement à son projet phare : un bidule génétique permettant aux plantes de se régénérer lorsqu’on leur marrave la mouille, une sorte d’archnémésis pour élagueurs, quelque chose comme ça. Quant au nerd malheureux, il est probablement mort de froid sur le toit, ou pire, est retourné sur de_dust.

Faisons un bond dans le temps, par exemple pour nous rendre en décembre 2013, où nous retrouvons Tony Stark dans le sous-sol de sa villa, occupé à bricoler une nouvelle armure, la Mark 42, qui a pour capacité spéciale d’avoir des pièces toutes équipées de petits réacteurs (oui, même le masque. Ah, ça, si ça s’enclenche par accident, ça va sentir le bouc à bien des sens du terme) pour pouvoir voler dans tous les sens et ainsi rejoindre Tony où qu’il se trouve. Formidable.

Détail important, cela fait 72h que Tony n’a pas dormi. En fait, Tony n’arrive plus à dormir : depuis l’épisode des Avengers, il a des crises d’angoisse et de terribles cauchemars et se réveille la nuit en murmurant « Non… pas ce film au scénario pourri… pas le passage où Loki explique son plan incohérent… pitié… et pourquoiiii Captain America ?« . Mais rassurez-vous : ça ne le gêne pas spécialement pour autant : le sommeil, c’est un truc très surfait. Et de la même manière, même si le héros nous joue le traumatisé des Avengers, du film, jamais il ne pensera à les appeler, ou ne justifiera cet oubli de quelque manière que ce soit. Un détail j’imagine.

Pendant ce temps, à Stark Corporation, société désormais dirigée par Pepper Potts, la copine de l’ami Tony, la maîtresse des lieux reçoit en rendez-vous un élégant industriel dont la tête lui dit bien quelque chose… hmmm… voyons voir…

« Bonjour Pepper. Vous vous souvenez de moi ?
– Attendez, attendez, ne me dites rien…
– Mais si, c’est moi ! Genève ! La tribu de Dana ! Le geek de la société AIM qui harcelait Tony : c’est moi, Aldr…
– STEPHANE ROUSSEAU ! Ho bon sang Monsieur Rousseau, j’adore tous vos sketchs ! Celui au ski, je me fais pipi dessus !
– Mais ? Mais enfin, pas du tout ! »

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Sauf que si. Pour la peine, pour le reste du film, ce personnage sera Stéphane Rousseau. Ça vous apprendra à m’obliger à aller vérifier le casting tellement j’ai douté tout du long.  Ah mais.

Stéphane Rousseau et sa société ont donc créé un super outil permettant d’explorer le cerveau humain, et plein d’autres trucs cools. Pour les présenter, Stéphane a un outil sympa : trois petites boules qu’il balance n’importe où et qui affichent aussitôt un hologramme 3D parfait au-dessus d’elles. Ce qui me laisse supposer que le bougre doit être balaise à la pétanque, puisque qu’importe comment il lance, les bidules atterrissent toujours en parfait triangle équilatéral. Même s’il les envoie sur une table, hop, ça s’arrête au bord. C’est fort. Mieux encore, la représentation en direct du cerveau de Stéphane Rousseau est supposée montrer son activité cérébrale : et il n’en a que quand Pepper le pince, pas quand il parle.

Je trouve ça assez représentatif de ce film.

Bref : Stéphane essaie de convaincre Pepper en lui disant une fois encore que Stark Industries et AIM devraient s’allier… mais Pepper refuse, car si Stark a dit non par le passé, elle se voit mal le désavouer aujourd’hui. Stéphane est donc fort marri de ce refus et part donc bouder dans sa chambre en écoutant du Avril Lavigne.

Mais Hogan, l’ancien garde du corps de Tony désormais chef de la sécurité à Stark Industries a suivi tout cela de loin : il voit bien que Stéphane Rousseau qui se promène comme ça, c’est quand même pas très crédible, et qu’il tourne un peu trop autour de Pepper. Sans compter que Rousseau a en plus emmené son propre garde du corps, Maurice, et que sa tête ne revient pas vraiment à Hogan (non mais les préjugés : ah bravo !). Ce dernier décide donc de les suivre personnellement, puisqu’en tant que chef de la sécurité de l’un des plus grands groupes économiques mondiaux, il n’a que ça à faire de ses journées. Pepper, elle, après avoir chassé Stéphane Rousseau de ses locaux, s’en va retrouver son doux amant, Tony Stark, pour une belle soirée en amoureux. Hooo, comme tout cela est prometteur.

Sauf que rapidement, les choses tournent assez mal :

  • Déjà, Tony continue d’être obsédé par le bricolage de nouvelles armures pour lutter contre ses crises d’angoisse et occuper ses pensées, et passe donc plus de temps au sous-sol qu’avec Pepper, probablement pour échapper à la simple obligation de prononcer son prénom
  • Cela dit, pour occuper la bougresse, Tony a programmé ses armures pour agir de manière autonome. Il s’en sert donc pour distraire Pepper (je n’ai pas dit « sex-toy » bande de galopins) pendant qu’il continue de faire le zazou dans sa cave
  • Pepper n’aime pas trop ces conneries. Pire encore, dans la nuit, alors que Tony cauchemarde lors d’un des rares moments où il dort, murmurant « Noooon… pas la scène finale d’Avengers toute pourrie« , Pepper le secoue pour le réveiller… et une armure déboule aussitôt pour lui péter la gueule, pensant qu’elle agresse l’ami Tony

C’est donc une Pepper grognonne qui s’en va pioncer sur le canapé, parce que bon, hein, s’il aime tant ses armures Iron Man, il n’a qu’à coucher avec, ah mais. Dis donc. Ah, cette Pepper, elle a bien raison de lui en vouloir : après tout Tony ne cauchemarde que parce qu’il a affronté une invasion extra-terrestre qui s’est finie à coups de portails dimensionnels et d’armes nucléaires où il a failli y rester, il pourrait quand même faire un effort pour fermer sa gueule quand elle pionce, merde.

Vous rentrez chez vous, quand soudain vous rencontrez ceci. Et haïssez le goût pour le cosplay de votre compagnon pour l'éternité

Vous rentrez chez vous, quand soudain vous découvrez ceci sur le canapé. Et haïssez dès lors le goût pour le cosplay de votre compagnon pour l’éternité

Tony tente bien de varier les plaisirs pour s’occuper l’esprit, et de ne pas en rester à sa collection d’armures, par exemple en s’intéressant à l’actualité : depuis peu, un mystérieux terroriste, le Mandarin, fait péter des bombes ici ou là, et envoie derrière des vidéos plus ou moins hideuses (non vraiment les mecs, il va falloir revoir votre notion de « vidéo terroriste« , là on dirait plutôt le petit Kévin qui joue avec le caméscope de papa) dans lesquelles il dit qu’il va « Donner une bonne leçon à l’Amérique, nardinamouk« . Iron Man aurait-il un nouvel ennemi ? Probablement, car s’ensuit une scène très intéressante où notre héros décide de contacter son vieil ami, le colonel Rhodes (possesseur d’une autre armure façon Iron Man, récupérée chez Stark et mise au service des Etats-Unis sous le nom « d’Iron Patriot« ), qui est justement en charge de lutter contre le fameux terroriste. Et comme il se doit, ils décident de discuter de ce dossier top secret… dans un bar. Avec des enfants qui viennent leur réclamer des dessins à table pendant qu’ils causent. Mmmoui, quel intérêt à part montrer qu’une fois encore, on se paie une scène entière avec figurants juste pour se rajouter du n’importe quoi ? Toujours est-il qu’après avoir insisté une demi-seconde (montre en main, les dialogues sont de qualité comme toujours), Rhodes accepte de révéler à Tony ce qu’il en est du dossier « Mandarin » : rien du tout. Personne n’arrive à savoir qui il est ni ce qu’il veut, et pire encore, les bombes qu’il pose… semblent ne pas être des bombes conventionnelles : on n’en retrouve jamais le moindre fragment. Curieux.

Surtout pour tout le reste du bar, donc, qui profite de cette conversation avec bonheur, Tony étant en plus venu avec son armure garée devant l’établissement des fois que l’on ne sache pas qui épier pour apprendre des trucs. Ah non ce film est… intéressant.

De son côté, Hogan a lui réussi à suivre Maurice, l’homme de main de Rousseau, jusqu’à un curieux rendez-vous où il vient semble-t-il filer de la drogue à un clodo qui marmonne « Ouiiii Maurice, donne-moi une dose, je peux réguler, je te jure. » Tiens donc ? Hogan constate que Maurice donne une étrange seringue au clodo, visiblement un ancien militaire au vu des plaques qu’il porte au cou, et sitôt que le loulou s’est injecté la substance et que Maurice s’est éloigné, le larron semble se mettre à luire puis brûler de l’intérieur…

… avant d’exploser purement et simplement, désintégrant tout et tout le monde dans un rayon de quelques mètres.

Hogan survit de peu à l’explosion, protégé par un stand de vendeur de chouchous (on sous-estime trop souvent le pouvoir protecteur des chouchous), mais constate que Maurice, lui-même un peu blessé dans l’affaire, semble lui aussi se mettre à luire de l’intérieur… mais au lieu d’exploser, ses blessures se referment, et tout son corps semble se régénérer tranquillement pendant qu’il se barre. Et accessoirement, rien ne semble lui faire obstacle : il parait incroyablement fort. « Qu’eeeesse que c’est qu’ce bordel », murmure Hogan avant de sombrer dans le coma, le chanceux, il n’aura pas à subir la suite. L’explosion est revendiquée peu de temps après par le Mandarin, décidément le roi de la déconne, tant on sent bien que faire sauter un stand de chouchous a dû déstabiliser l’Amérique. La prochaine fois, le mandarin s’en prendra sans vergogne au mobilier urbain, probablement en taguant des bancs : c’est un fou, on ne l’arrête plus.

Tony apprend lui ce qui est arrivé à son bon ami Hogan, et devient vert de rage parce que bon, là faut pas déconner : tuer des innocents, d’accord, mais abîmer mon gros copain, non. Notre héros va donc voir les médias et leur annonce : « Alors là, je ne rigole plus : Mandarin, je vais te péter la margoulette, tu vas moins faire ton malin ! Et je te défie de venir essayer de t’en prendre à moi à mon domicile du 22 rue Yves Calvi à Malibu ! J’te prends quand tu veux !« .Puis, il va étudier ce que l’on sait du Mandarin et du mystérieux attentat qui a quelque peu refroidi l’ami Hogan sur son super ordinateur à la maison.

Et comme c’est un super ordinateur qui parle, écoutons plutôt le dialogue.

« Jarvis, j’ai besoin d’étudier le dernier crime du mandarin. Affiche-moi les données.
– Tout de suite Monsieur. Hop, voici une représentation holographique de la scène de crime, on peut même y voir Hogan au sol.
– Parfait Jarvis. J’espère qu’aucun spectateur ne se demandera comment on peut avoir les données pour avoir une représentation aussi précise.
– Sûrement pas Monsieur. Ils supposeront sûrement qu’il y avait des caméras sur les lieux.
– Des caméras qui arrivent à faire une représentation 3D juste après avoir survécu à une explosion qui a désintégré les gens façon Hiroshima tellement c’était puissant ? 
– Exactement Monsieur.
– Des caméras avec enregistrements qu’il suffirait de consulter, même si elles avaient été détruites, pour voir ce qu’il s’est passé et du coup découvrir que la bombe était humaine, que Maurice, le garde du corps de Stéphane Rousseau était derrière tout ça, et ainsi avoir une ligne droite vers le coupable en 15 secondes et avec des moyens traditionnels ?
– Pour sûr Monsieur.
– Non, tu sais quoi ? On va plutôt travailler sur notre scène en 3D, faire des calculs sur ce que fixaient les yeux d’Hogan pendant qu’il était au sol (et qui par miracle, ne fixent pas Maurice fuyant les lieux, alors que c’est ce qu’il s’est passé), découvrir qu’il regardait des plaques militaires ayant survécu par miracle à l’explosion quand bien même elles étaient sur le type qui a pété et devraient ressembler à une fondue savoyarde, zoomer dessus comme dans les experts et retrouver son nom.
– Bien Monsieur. Zoom sur incohérence effectué. Le nom sur les plaques est Jean-Jacques Martin.
– Parfait Jarvis. Maintenant qu’on vient de passer une scène bourrée d’effets spéciaux à étudier cette plaque, n’en parlons plus du film d’accord ? 
– Oui Monsieur.
– File-moi plutôt la température de l’explosion et dis-moi où il y a eu des pics de chaleur de ce type, hors attentats du Mandarin, ces 10 dernières années histoire de voir où l’on a expérimenté ce genre de bombe.
– Alors… 3 000 degrés, soit visiblement pas assez pour faire fondre des plaques militaires… et… oui, j’ai la trace d’une explosion de ce type dans le Tennessee il y a 6 ans, puisque j’ai des thermomètres dans tout le pays depuis des années. 
– Okay super. Voilà une piste bien relou à remonter, heureusement que je suis un personnage supérieurement intelligent. »

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Et Tony se dit donc qu’il irait bien enquêter sur place. Sauf qu’au même moment, on sonne à la porte… c’est Maya, la botaniste qu’il avait rencontrée à Genève 13 ans plus tôt ! Celle-ci arrive pour dire à Tony qu’il y a urgence, il faut partir, et qu’elle a une information importante à lui donner. Mais pas ici, en sécurité, et loin de toute la presse qui encercle la villa Stark, devenue le symbole de la résistance contre le Mandarin. Pepper, qui traînait dans le coin, vient se mêler à la conversation mais avant que Maya ne puisse faire de formidables révélations, on découvre que trois hélicoptères non-identifiés approchent rapidement de la villa… et viennent de sortir des rampes lance-roquettes, probablement pour faire une petite boutade amicale à l’ami Tony. Et non, personne ne les voit venir avant. Ah bah hé, détecter des plaques militaires n’importe où, oui, ça, non.

Il y a tellement d’architecture contemporaine à passer à la roquette et le Mandarin a choisi ce bâtiment-ci. Quel manque de goût.

A peine nos héros ont-ils le temps de constater la chose que déjà, une roquette touche la villa et souffle Maya, Pepper et Tony en tous sens ; heureusement, notre héros fait appel à l’une de ses armures et l’envoie… sur Pepper pour la protéger des explosions alentours. Et lui ordonner de se servir de cette protection pour sortir Maya loin de là ; et sitôt les deux femmes hors de la structure, Tony rappelle l’armure pour l’enfiler et…

Découvrir que tous les modules offensifs de celle-ci n’ont pas été réglés et ne fonctionnent donc pas.

Bin oui : je veux dire, tu provoques le Mandarin, sorte de super terroriste mondial, et tu oublies juste de garder prêt de quoi te défendre, c’est tellement logique. Le genre de truc qu’on oublie quoi. Et puis bon : c’est pas comme si tu avais 40 armures à la cave qui n’attendaient qu’un ordre pour te prêter main forte : tu risques de mourir, ta copine aussi, bon, pas de quoi s’affoler. Autant faire… hmm… disons du rien.

Ah vous ai-je dit que le module de vol de l’armure ne fonctionnait pas non plus ? Mais si vous savez, le module qui fonctionnait depuis le début du film, et ce tellement bien que chaque élément de l’armure parvenait à voler avec ses propres petits réacteurs ? Hé bien le temps de cette scène : hop, il est en panne. C’est rigolo, on dirait de grosses ficelles scénaristiques pour justifier pourquoi notre héros ne plie pas le film en 30 secondes plutôt que d’écrire une intrigue intéressante.

Tony Stark vêtu de son armure curieusement défectueuse affronte donc les hélicos comme il le peut, par exemple en leur lançant des cailloux ou des hamsters (ah, on fait avec ce que l’on a sous la main) sur le pare-brise, et après en avoir abattu deux, se retrouve pris dans l’effondrement de sa villa bombardée et ne peut donc abattre le troisième. Par contre, lui et son armure sont entraînés avec les ruines de sa demeure au bas de la falaise où tout cela était installé, et si Tony en réchappe, il n’en perd pas moins connaissance dans la bataille, et son armure passe en mode automatique et resurgit de l’eau pour voler loin, très loin de là…

Pardon ? Non, personne n’arrête le dernier hélico (évidemment piloté par Maurice en personne) lorsqu’il repart tranquillement après ce bombardement pourquoi ? Attendez : c’est juste un bombardement du sol américain effectué depuis un petit appareil plutôt lent pile à l’endroit où tous les Etats-Unis attendaient que le Mandarin frappe : vous ne croyez quand même pas que quelqu’un va penser à envoyer un avion lui faire bobo ? Non : tout le monde rentre à la maison en paix.

J’espère que vous avez bien savouré cette scène moisie, puisque la suite s’annonce tout aussi royale.

En effet, revenons à Tony : lorsqu’il reprend connaissance, c’est uniquement parce que l’alarme de manque d’énergie de son armure vient de s’allumer. Mais si, le manque d’énergie. Vous savez bien. Oui, dans les films précédents l’armure était alimentée par le gros réacteur bleuâtre que Tony Stark porte à la poitrine, mais visiblement dans celui-ci, elles se mettent à fonctionner sur piles LR6. Bon, mettons, j’ai dû louper un truc. Comme toutes ces affiches des films où l’on voyait bien le gros réacteur, même au travers de l’armure pour bien montrer ce qui l’alimentait. Thème qui était au cœur (jeu de mot) des deux précédents volets d’ailleurs, mais c’est probablement un peu subtil pour des professionnels, j’imagine.

Passons.

A court de batteries, donc, Tony Stark s’écrase au milieu du Tennessee, son ordinateur de bord, Jarvis, lui indiquant qu’il l’a automatiquement emmené ici puisque c’était le dernier endroit qu’il avait étudié (une réaction parfaitement logique, chacun en conviendra, heureusement que notre héros n’était pas vulcanologue). Ignorant le fait que dans les précédents films, avec des armures moins élaborées, Tony faisait Malibu – Kaboul aller-retour sans s’inquiéter du moindre problème d’autonomie de vol, notre héros jure donc qu’il est bien embêté car le voilà avec une armure en rade au milieu de nulle part. Tant pis : notre loulou traîne donc son corps de métal jusqu’à la station service la plus proche – mais curieusement déserte – et y emprunte un téléphone pour laisser un message sur le répondeur intégré à toutes les armures Iron Man :

« Pepper, si tu as ce message, et je suis sûr que tu l’auras contre toute logique, je voulais juste te dire que j’étais triste. Mais vivant. Je règle tout ça et je reviens, salut.« 

Oui. L’autre option c’était de te rappeler que tu étais le patron multimilliardaire d’un groupe surpuissant, et d’appeler un hélicoptère pour venir te chercher/te filer des batteries pour ton armure. Mais bon, hein, c’est pas comme si tout ce film reposait uniquement sur la négation complète de 100% de son propre concept. Soit : le message arrive en tout cas à Pepper, puisqu’elle trouve sur le sol près des ruines de la villa un casque d’une autre armure d’Iron Man, et l’enfilant, obtient le message de Tony.

Casque d’Iron Man qui n’a pas pu atterrir là, puisque toutes les armures étaient à la cave, et que la cave est encore fermée et a échappé au bombardement. M’enfin bon, hein.

De son côté, Tony se traîne donc jusqu’à la ville du Tennessee où il avait prévu de venir enquêter, personne ne remarquant Tony Stark, célébrité mondiale, traînant son armure derrière-lui le long des routes jusqu’à ce que sitôt arrivé à la bordure du petit bourg, il trouve un petit atelier visiblement désert où se cacher le temps de procéder à quelques réparations sur son armure. Et donc, sitôt installé dans l’endroit, il commence à s’atteler à son labeur.

"Ah, si seulement j'avais un réacteur sur le torse pour alimenter mon armure..."

« Ah, si seulement j’avais un réacteur sur le torse pour alimenter mon armure… rah, je n’arrive pas à me concentrer avec toute cette lumière entre mes tétons ! »

« Halte-là ! » dit soudain une voix qui comme dans tout film où quelqu’un entre dans une remise déserte, appartient soit à un vieux, soit à une jolie fermière célibataire, soit à un enfant avec une tête à parpaing (une sorte de tête à claque de niveau supérieur). Et pas de bol pour tout le monde : c’est la troisième option.

Apparaît donc Richie, jeune garçon armé d’un patator, qui a tôt fait de reconnaître le sauveur du monde Iron Man (présumé mort dixit le journal tout neuf que Richie se trimbalait sous le bras sans raison aucune au beau milieu de la nuit), et d’accepter de l’aider en lui fournissant le peu de matériel qui lui manque pour réparer son armure. Et comme il se doit, avec un ressort avec de la mousse à raser, notre héros a tôt fait de réparer son bidule… mais le tout manque encore d’énergie : il va falloir brancher le tout sur secteur et faire sans en attendant ! Pour passer le temps, Tony Stark décide donc de demander à Richie de l’emmener sur les lieux de l’explosion qui a eu lieu en ville 6 ans plus tôt. Et a tué 6 personnes. Et ni une, ni deux, le marmot emmène notre héros incognito dans un petit bâtiment en ruine ou autour d’un cratère on aperçoit encore contre les murs les silhouettes carbonisées de 5 victimes.

« C’est donc ici.
– Quelle qualité dans les dialogues M. Stark ! Vous vous attendez à ce que je vous réponde : « Non, ça c’est l’autre bâtiment en ruine avec les silhouettes de gens morts que l’on montre aux touristes, le vrai est là-bas » ?
– Tiens t’en aux dialogues, petit con.
– Okay… alors attendez… ah, voilà ! Oui, c’est ici M. Stark ! En ville, les gens disent que les silhouettes sur les murs représentent les âmes des gens montés au paradis. Et que s’il n’y en a que 5 c’est parce que le 6e, le kamikaze, n’avait pas d’âme. Je… attendez, c’est vraiment ça le dialogue ? Ils veulent faire croire que les gens sont assez cons pour ne pas comprendre que le kamikaze, s’il n’est pas contre un mur, c’est parce que c’est le petit cratère au milieu ?
– Bon, allez, on enchaîne, on enchaîne. »
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Après un certain nombre de répliques à se tirer une balle dans la bouche, Tony apprend que le kamikaze qui a provoqué cette fameuse explosion était un militaire du coin, et que sa mère, traumatisée, traîne toujours au bar du coin pour noyer ses soucis dans l’alcool. Curieux, Tony décide donc d’aller la rencontrer, et se rendant sur place pour trouver la donzelle, découvre que celle-ci, non content d’être là, a aussi avec elle le dossier militaire de son fils ! Ho bin ça alors !

Là vous vous dites « Nan mais c’est complètement télescopé ce film !« , mais hohoho, mauvaises langues, non.

Car en fait, le même jour, la maman du kamikaze a eu un coup de fil lui disant de venir ici avec le dossier militaire de son fils… mais qui a bien pu passer le coup de fil, se demande Tony Stark ? Maurice ! Et son amie Mauricette, elle aussi au service d’AIM ! Et tous deux débarquent dans le café en tabassant ou mitraillant tout ce qui passe dans le but de récupérer le dossier et de capturer Tony. Subtilement, bien sûr.

Pourquoi sont-ils venus ce jour là récupérer le dossier et pas 6 ans auparavant ? Et comment ont-ils sur pour Tony ?

Là, vous pouvez y aller : « Nan mais c’est complètement télescopé ce film !« . Il suffisait juste d’attendre un peu. Vous ne croyez tout de même pas qu’un rebondissement allait être crédible ?

S’engage donc une course-poursuite au travers de toute la ville, durant laquelle Tony constate que Maurice comme Mauricette sont plus forts que des êtres humains normaux, et semblent régénérer leurs corps à chaque fois qu’ils subissent quelque blessure. Si notre héros parvient à tuer Mauricette à l’aide d’une explosion suffisamment grosse pour l’empêcher de régénérer son mascara, Maurice n’est que temporairement mis hors-de-combat dans l’histoire. Tony en profite donc pour emprunter la voiture avec laquelle les méchants sont venus, puis décide de mettre les voiles loin de là le temps de se mettre les idées au clair. Pendant ce temps, il demande à Richie de rester en ville et de veiller sur son armure le temps qu’elle se charge. Ho, et de fermer sa gueule aussi, pour changer. S’il te plaît Richie.

Au fait, et Pepper de son côté ? Elle s’en tire ? Faisons bref : après l’attaque de la villa, plutôt que d’aller s’abriter, elle aussi, au sein de Stark Industries et son énorme service de sécurité, elle préfère jouer la fille de l’air avec Maya, qui lui explique ce qu’elle venait révéler à Tony : Maya est botaniste et pense que son patron travaille pour le Mandarin. Et qui est son patron ? Stéphane Rousseau ! Une nouvelle choquante pour Pepper, plus encore lorsque s’arrêtant dans un quelconque coin avec Maya, ledit Stéphane débarque en personne pour kidnapper Pepper… et dire à Maya que c’est très vilain d’avoir tenté d’avertir Tony Stark. Maya rétorque que Stéphane comme lui savent qu’ils ont besoin de Tony Stark, et que plutôt que de le capturer, elle voulait le convaincre de se joindre à la cause. Tout le monde hausse les épaules et les choses s’en arrêtent donc là, avec une Pepper en bien mauvaise situation. C’est bon, on a fait le point ? Quelqu’un a prêté le moindre intérêt à ce qu’il vient de se passer ? Moi non plus. Alors retournons à notre héros.

De son côté, Tony a découvert dans le dossier militaire du kamikaze du Tennessee, écrit en gros au marqueur pour que personne ne puisse le rater « AIM » (si vous pensiez toujours n’avoir pas été pris pour un con par ce film jusqu’ici, c’est chose faite, même les accessoiristes s’y mettent), et comprend donc que la société en question a peut-être un lien avec tout ce bazar. Hmmm, que tu es fort, Tony. Heureusement que les indices sont écrits en gros dans les dossiers pour faciliter le travail des gentils. Tony décide donc, en croisant un quelconque concours médiatisé de miss camping au fin fond du pays, non pas de se changer les idées en faisant voler des bikinis en écoutant du Bach (un hobby de gentlemen), mais plutôt de détourner un système de retransmission local pour pirater le système de la société AIM et étudier leurs archives.

Et ça tombe bien, AIM garde dans ses archives bien accessible et dans le premier dossier qui passe des vidéos montrant ses expériences où l’on peut voir des militaires américains mutilés, parmi lesquels Maurice et Mauricette, invités à essayer un nouveau produit devant leur donner le pouvoir de se régénérer. Et pour des raisons mystérieuses, lorsque le corps se régénère avec cette drogue, il devient super chaud et les membres repoussent sous la forme de…

… poussées de lave.

Par contre, ça ne provoque pas de poussée de bon goût : dites non aux carreaux. Où qu’ils soient.

Non, je ne déconne pas. Ne me demandez pas le rapport avec la choucroute, mais par exemple pif pouf, les manchots ont des mains en lave qui leur poussent, avant de refroidir et de devenir parfaitement humaines. Et ensuite, les gens sous cette drogue peuvent à volonté faire chauffer des parties de leur corps ce qui, j’imagine, donnera quantité d’idées à mon lectorat canaillou, mais il suffit les fripons. Car toujours est-il que certains soldats acceptent fort mal ladite drogue, et que leurs corps chauffent, chauffent, tel le pauvre Jean-Jacques plus tôt dans le film… et explosent comme de véritables bombes. On aperçoit par ailleurs sur les vidéos Stéphane Rousseau, dirigeant lui-même les opérations.

Tout cela est bien étrange, se dit Tony Stark. Serait-il possible qu’AIM soit derrière tout cela ? Et donc derrière le Mandarin, qui revendique ces curieuses explosions ? Pourquoi est-ce que le méchant est toujours un type que les gentils connaissent déjà ? Ni une, ni deux, il appelle Richie qui le met en communication avec son armure toujours en charge, mais où désormais, Jarvis le bon ordinateur de bord est de retour. Et après une rapide enquête facilitée par les trous du scénario, hop hop hop Jarvis localise d’où le Mandarin envoie ses vidéos, à savoir… Miami.

Ho. Même pas une planque crédible ? Hmmm, non, je dois être trop exigeant.

Le Mandarin justement n’est pas resté inactif : il a encore envoyé une vidéo à l’Amérique, non pas où il danse  en tutu sur du Taylor Swift (je sais, vous êtes déçus), mais cette fois-ci dans laquelle il a kidnappé un responsable de banque et menaçait de le tuer en direct sur toutes les télévisions du monde si le président américain ne l’appelait pas immédiatement. Et bien que le président ait découvert, surpris, que la Mandarin avait réussi à rentrer un numéro où le joindre dans son propre portable (non, ça n’étonne pas grand monde de savoir que le terroriste a réussi à avoir accès au téléphone présidentiel) et ait aussitôt appelé ledit numéro… le Mandarin s’est contenté de ricaner et d’exécuter son otage en direct.

Pourquoi ? Pourquoi montrer en direct au monde entier que l’on n’a aucune parole ? Pourquoi se décrédibiliser ainsi ?

Heu…

Ah bin pour rien en fait. Là encore, cette séquence ne servait à rien, à part à rajouter du n’importe quoi au chaos général.

Iron Patriot a lui bien été envoyé à l’endroit où le numéro de téléphone du Mandarin a permis de remonter, mais pas de chance pour lui, non seulement le Mandarin n’était pas sur place… mais il s’est avéré que c’était un piège, et qu’il a été capturé avec son armure, l’un des méchants soldats modifiés d’AIM présent sur place en embuscade ayant utilisé ses supers pouvoirs de chauffage ambulant pour taper au bon endroit et désactiver en partie son armure. Pas d’bol.

Ne reste donc que Tony Stark pour sauver le monde. Qui se dit « Hmmm voyons voir… je ne sais pas qu’Iron Patriot est prisonnier, d’ailleurs bien que ce dernier passe tout le film à utiliser son armure pour téléphoner, il ne pensera justement jamais à appeler qui que ce soit à l’aide ou prévenir de ce qu’il se passe quand bien même on voit que le système est fonctionnel, mais comme j’ai lu le scénario, je sais que ça ne sert à rien d’essayer de le joindre. J’ai toujours mes 40 armures prêtes à servir dans la cave de ma villa, mais je vais pleurer que je n’ai aucun modèle disponible sous la main au prétexte que le dernier que j’ai utilisé est en charge chez Richie. Je ne vais pas non plus appeler un quelconque officiel, voire un de mes potes Avengers pour essayer d’intervenir : non, vous savez ce que je vais faire ? Je vais me bricoler un patator et un gant de cuisine customisé en taser et avec ça, je vais prendre d’assaut la villa du terroriste le mieux protégé au monde.« 

Je ne blague pas. C’est bien armé d’un patator et d’un gant de cuisine customisé en taser que notre héros se présente donc à l’entrée de la villa de Miami où le Mandarin doit se cacher, et s’infiltre donc discrètement en nettoyant la moitié de la sécurité locale sans avoir le moindre problème grâce à ses super gadgets. Il finit donc par arriver jusqu’à la chambre principale où il rencontre… le Mandarin.

A savoir un vieux en pyjama qui fait des blagues, sent le caca (véridique aussi), et se boit des bières en se payant des prostituées.

C’est donc ça, l’ennemi de l’Amérique ? Tony Stark lui met une ou deux torgnoles et lui demande quelques explications : qui est-il ? Que veut-il ? Quel est le rapport entre lui et AIM ? Aucun problème : le Mandarin lui explique qu’il n’est qu’un acteur à qui on a payé un peu de chirurgie esthétique pour lui faire une nouvelle tête et tourner dans des vidéos où il se présente comme le Mandarin, terrible terroriste menaçant l’Amérique. Il travaille avec AIM, et son patron est Stéphane Rousseau. Pourquoi ? Il ne sait pas tout du plan, mais il sait que Stéphane Rousseau se sert de cette figure du Mandarin pour rester dans l’ombre… et avoir un bouc émissaire pour justifier les étranges explosions qui arrivent aux quatre coins du pays. Et que son plan a une suite, qu’elle implique le président des Etats-Unis en personne, et que tout cela se passera à bord d’un bateau sur un quai de Miami.

Le Mandarin explique aussi que « Ahahah, tout ça, c’est que du cinéma, ou alors on m’a menti« , et Tony Stark le croit sur parole : c’est vrai quoi, dans la dernière vidéo, le Mandarin n’a fait que tuer quelqu’un en direct tout en poussant le spectacle jusqu’à pirater jusqu’au téléphone du président Américain. Alors oui, c’est complètement crédible. Ça se confond tellement avec un clip MTV.

Mais le film n’en parlera plus : il vaut mieux, je crois.

Hmmm… je vais reprendre du brandy. Voilà : retournons à nos souffrances.

Sauf que Tony Stark n’a pas le temps – ni l’idée – d’appeler qui que ce soit pour partager ces informations : il a tôt fait d’être dérangé par Maurice et d’autres larrons d’AIM, qui lui cassent la margoulette et le font prisonnier. Tristesse. Et c’est là que les choses commencent à devenir sales.

Déjà, dans une autre pièce de la villa, le pauvre Iron Patriot est prisonnier. Mais refuse de quitter son armure : c’est donc lors d’une séquence ridicule où Stéphane Rousseau transforme son bras en lave et crache des flammes(…si, si) sur le pauvre colonel Rhodes qu’enfin, l’armure en surchauffe s’ouvre et laisse échapper le malheureux, qui est lui aussi mis aux fers manu militari. Et à sa place monte dans son armure… Maurice, le bras droit de Stéphane Rousseau. Qui décolle donc bien vite pour une destination inconnue.

Les méchants comptent sur le fait qu'en pleine période de sécurité maximale, personne ne pense à regarder qui peut bien se promener dans les coins les plus sensibles, surarmé et le visage ouvert. Et ça va marcher.

Les méchants comptent sur le fait qu’en pleine période de sécurité maximale, personne ne pense à regarder qui peut bien se promener dans les coins les plus sensibles, surarmé et le visage couvert. Et ça va marcher.

De son côté, Tony voit aussi Stéphane Rousseau venir le narguer en lui expliquant qu’il a fait prisonnier Pepper, et qu’il veut se venger de l’humiliation faite 13 ans auparavant, lorsqu’à Genève, Tony Stark l’avait snobé (ah, ça, on a son petit ego) : il a donc kidnappé Pepper et… lui a injecté sa super drogue ! Donc soit Pepper va survivre et sera une vilaine mutante… soit son corps va rejeter le produit et elle va exploser. Mais dans l’immédiat, elle va juste souffrir, hohoho, je suis maléfique !

Ho oui Stéphane. D’ailleurs, si même ton dernier modèle de drogue est expérimental et tue presque une fois sur deux, tu peux m’expliquer pourquoi tu te l’es injecté puisque tu peux cracher du feu et transformer des bouts de ton petit corps en lave ? Oui, c’est bien ce que je me disais : toi aussi tu es con à sucer des cailloux.

Stéphane explique aussi qu’il est tellement méchant que tiens, hop, il tue Maya sa gentille assistante (sans raison, allez), et que lorsque Stark sera désespéré  il se servira de son intellect supérieur (on ne rit pas) pour qu’il l’aide à améliorer sa formule. Et en attendant, hé bien… l’ami Rousseau explique plus en détails son plan : oui, le Mandarin est une marionnette, un acteur. Oui, il lui fait revendiquer des explosions produites par certains de ses hommes, de manière volontaire ou non, histoire de couvrir des accidents d’un côté et de terroriser le pays de l’autre. Et que grâce à la partie finale de son plan, il va faire du président des Etats-Unis une autre marionnette .. et ainsi il contrôlera à la fois le Mandarin ET le président des Etats-Unis ! Le terrorisme et l’anti-terrorisme ! L’offre et la demande ! Hahahahaha HAHAHAHAHA

Oui mais pourquoi Stéphane ?

Hein ? Non parce que c’est cool, mais puisque tu es déjà multimilliardaire et que tu peux tirer plein de ficelles depuis les ombres, pourquoi ce plan pourri à part risquer tout ce que tu as ? Dis-moi ? Hmmm ? Ah oui, j’y suis : parce que tu es un méchant de film écrit avec de la sauce piquante sur un carton à pizza un soir de cuite, et qu’à ce titre, tu as donc la profondeur du carton sur lequel tu es né. Bien bien. Et comme tout méchant pourri, après avoir révélé son plan, l’ami Rousseau s’en va pour rejoindre le bateau où doit se dérouler la fin de soirée.

Je… hmf. Combien de temps pour écrire ce film ? Moins que cet article, je suppose.

Sauf qu’un moment plus tard, Tony Stark sourit en découvrant l’heure : son armure doit avoir fini de se charger. Et comme elle est conçue pour voler jusqu’à lui… ça ne rate pas : alors qu’il est prisonnier dans la cave de la ville du Mandarin, son armure débarque et se greffe sur lui, lui permettant non seulement de se libérer, mais aussi de coller une branlée à tout ce qui bouge dans la villa Mandarin. Le colonel Rhodes, privé d’armure, a lui aussi réussi à s’échapper malgré tout et rejoint son copain Iron Man pour le prévenir qu’Iron Patriot contient désormais… Maurice le méchant ! Vite, il faut prévenir le président des Etats-Unis !

Mais comme par un curieux hasard du scénario, Tony Stark n’a que le numéro du vice-président (le Mandarin a accès au téléphone présidentiel, mais pas Tony Stark le-sauveur-du-monde, encore une fois tout le film repose sur d’inexplicables lacunes), c’est celui-ci qu’il appelle pour lui dire qu’il faut mettre le président en sécurité et tenir Iron Patriot à distance. Le vice-président reçoit bien le message, raccroche et… ne donne pas l’alerte. Car on découvre que sa fille est unijambiste, et donc qu’il est en fait l’allié de Stéphane Rousseau, qui a probablement obtenu sa loyauté en échange d’une nouvelle gambette pour sa marmotte !

Oui, je sais, c’est mauvais, mais à ce stade, qui attend encore quoi que ce soit de ce film ?

Car en effet, à bord d’Air Force One, où Iron Patriot a réussi à monter, personne ne se demande pourquoi ce dernier se promène partout de manière louche sans parler ni relever son masque. Et c’est bien normal, car Maurice se contente de prendre son temps avant de préparer son coup. Et lorsqu’il estime que tout le monde est assez détendu… il commence à tuer tout le monde à bord, voire fait des trous dans la coque de l’avion pour que les passagers aillent s’adonner au freefall de l’extrême. Il est comme ça, ce gros taquin de Maurice.

Tony Stark lui est bien embêté : il aimerait prêter assistance tant au président qu’à Pepper, probablement prisonnière sur le bateau où Stéphane Rousseau s’est rendu, mais ne pouvant être aux deux endroits à la fois, il a décidé de couper la poire en deux : il va aider sa copine, et a envoyé son armure péter la gueule au faux Iron Patriot à bord d’Air Force One. Sauf qu’à sa grande surprise, à bord, nenni d’Iron Patriot : ne reste que Maurice, sans l’armure, s’apprêtant à sauter en parachute et refusant de dire ce qu’il a fait du président. Tant pis : Iron Man lui pète la mouille par principe, puis va sauver de la chute libre les différents passagers qui avaient été éjectés de l’appareil. Les autres, il les laisse probablement crever, mais le film n’en pipe mot. Et comme chacun sait : si le film n’en parle pas, ça n’existe pas.

Après cette mission couronnée de succès, l’armure est hélas percutée par un camion, et ce qui ne faisait rien à la bête dans le premier film ici la démonte complètement : elle ne revient donc pas à Tony (pourquoi, sachant que tous les éléments peuvent se mouvoir individuellement ? Mystère), et celui-ci se retrouve donc un peu en slip pour aller sauver Pepper, son ami Rhodes étant lui aussi privé de son armure d’Iron Patriot.

Le bateau de nos héros arrive donc après des heures de voyage (ou alors la nuit est tombée comme par enchantement, allez savoir : c’est devenu si commun) jusqu’à un immense navire marchand à quai sur lequel semble régner une intense activité. Là encore, hors de question d’appeler à l’aide, nos deux loulous ont un meilleur plan :

« Hey, si on tentait de libérer le président qui doit être ici et Pepper à deux, avec un pistolet chacun ? Même qu’on ferait de l’infiltration et qu’on essaierait d’affronter des surhommes qui résistent aux balles vu qu’ils sont limite mutants ?
– Excellente idée Tony, ce film n’était pas assez vaseux : c’est clair que faire une opération commando de nuit avec un type qui a un réacteur qui fait de la lumière comme un énorme projecteur sur le torse, ça va être discret.
– Complètement : et tu sais quoi ? Je ne vais même pas tenter de le dissimuler, parce que je crois qu’on pourrait encore se foutre un peu de la gueule du public ! D’ailleurs, tu as remarqué comme tout le monde a oublié l’utilité de ce réacteur depuis le début du film ? Qu’est-ce qu’on se marre !
– Claro ! Allez, c’est parti mon Tony. »

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Et en effet : c’est donc lors d’une consternante scène d’infiltration nocturne avec un homme-décoration de Noël (ça tombe bien, c’est la saison) que nos héros approchent du navire des méchants, et notent que le président des Etats-Unis est bien là… enfermé dans l’armure d’Iron Patriot : c’est comme ça que Maurice l’a sorti d’Air Force One ! Stéphane Rousseau prévoit, au nom du mandarin, de le faire brûler avec son armure à minuit (soit le jour de Noël, puisque nous sommes le 24 décembre donc), ce qui sera une grande victoire pour le Mandarin, et donc l’occasion pour le vice-président de devenir président sous les acclamations d’un peuple en colère contre le Mandarin… et donc pour Stéphane Rousseau d’avoir enfin un type sous son contrôle dans le bureau ovale.

Mais pas de bol pour nos héros : ils se font repérer (quelle surprise !). Crotte, que faire ?

Elle est bien ta veste Tony. Tu pourrais la fermer et éviter de mettre tout le monde en danger en te promenant avec une cible sur le torse

Elle est bien ta veste Tony. Tu pourrais la fermer et éviter de mettre tout le monde en danger en te promenant avec une cible sur le torse, non ? Non.

Encerclés, mitraillés, désespérés, il semble que tout soit perdu lorsqu’enfin, Tony utilise son téléphone pour lancer l’opération « Mégateuf« . A savoir que dans les ruines de sa villa que des équipes de déblaiement dégagent, le sous-sol, épargné par le bombardement, s’ouvre soudainement et en sortent… toutes les armures de notre héros, qui partent en volant pour le rejoindre en quelques secondes seulement !

Oui oui, vous avez bien lu : depuis le début du film, Tony Stark pouvait appeler toutes ses armures, n’importe quand, mais il ne l’a jamais fait malgré les 268 fois où même en appeler une seule lui aurait sauvé la mise. D’ailleurs, on s’est tapé près d’une heure de film sur Iron Man sans armure qui pleure… c’est donc d’autant plus intéressant. Evidemment, les mauvaises langues diront « Ouiiii mais peut-être que le sous-sol n’était pas accessible jusqu’ici à cause des ruines qui couvraient la sortie » et je réponds que ça tombe bien : pour s’assurer qu’aucun spectateur ne puisse trouver cette excuse au film, l’équipe a même créé spécialement une armure « Spéciale lourdes-charges/déblaiement » qui n’apparaît que trois secondes dans le film, soit juste pour gaspiller de l’argent et faire un gros doigt à la dernière personne au fond de la salle qui pensait que quelque chose tenait encore debout.

Bref : Tony demande à ses armures de tabasser tous ses ennemis, et en récupère une pour lui-même pour se joindre à la fête. Stéphane Rousseau, qui était occupé à siroter une pina colada en attendant l’heure de son triomphe, grommelle donc en constatant que l’on est en train de saccager ses réjouissances, et sort donc se battre en utilisant ses pouvoirs de surhomme et de centrale vapeur humaine pour affronter Iron Man : grâce à ses mains de feu, il transperce l’acier comme du beurre, et on a donc le droit à des scènes où le bougre brise armure sur armure dans lesquelles Tony Stark tente de trouver refuge, avec des passages rigolos mal montés du genre

« Tiens Iron Man, je te tranche la jambe !« 

Et hop, dans le plan suivant, Iron Man a toujours ses deux jambes. Et non, il n’a pas éjecté sa jambe d’armure pour préserver sa gambette de chair : on voit que tout est encore impeccable. Même ça, c’est raté.

Bref : échange de patates (car oui, ses armures permettant de voler et de tirer, jamais Tony ne pense à se servir de ces options pour latter le vilain de loin d’où il ne peut rien faire) et de blagounettes, certes, mais il y a quand même des gens à libérer. Le président est sauvé par le colonel Rhodes, qui le détache avant de récupérer l’armure d’Iron Patriot pour l’emmener loin de la bataille, en sécurité, pendant que Pepper, elle, qui avait réussi à se libérer se vautre comme une vieille bouse dans un brasier local. Evidemment, si elle est vivante, c’est que son corps a accepté la drogue, et elle se régénère donc sous les yeux un peu choqués de Tony, avant de venir l’aider à coller une tannée au pauvre Stéphane Rousseau, qui cette fois-ci, perd le combat pour de bon, puisque les armures d’Iron Man ne pouvant rien contre lui, nos héros décident de commander à une armure se venir se greffer sur lui contre son gré, avant de passer en mode auto-destruction. Mais si, vous savez, ils lui greffent l’armure qui s’était mangée un camion plus tôt ce qui expliquait pourquoi elle n’était pas à la disposition de Tony. Elle s’est réparée toute seule ? Elle a trouvé un Renault Assistance pas loin ? Bref : elle est là et saute sur Stéphane Rousseau.

Ce qui suffit à en terminer avec le méchant.

A noter d’ailleurs que visiblement, la drogue transforme aussi en ninja : Pepper est devenue super balaise en combat alors qu’elle n’y connaissait rien, mais ni elle ni Tony ne semblent s’en étonner. D’accord d’accord. De toute manière, le film arrive sur sa fin : encore un truc pour tomber un peu plus bas ? Bien sûr !

« Hooo Tony, tu m’as sauvé la vie !
– Je sais Pepper. Et je vais aussi te sauver de cette curieuse drogue, tu vas voir.
– Merci Tony. Tu es le meilleur : grâce à tes 40 armures, tu as pu me venir en aide, en finir avec Stéphane Rousseau, sauver le président des Etats-Unis et probablement des millions de gens.
– Tu as raison Pepper. Du coup tu sais quoi ? Jarvis : programme l’auto-destruction de toutes mes armures ! »

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Pour ceux qui pensent que j'exagère : ils ont même fait des affiches montrant la fameuse armure curieusement conçue pour porter des charges lourdes et déblayer, par exemple, les gravats d'une villa

Pour ceux qui pensent que j’exagère : ils ont même fait des affiches montrant la fameuse armure curieusement conçue pour porter des charges lourdes et déblayer, par exemple, les gravats d’une villa

Pardon ? Attends : on t’explique tes armures ont sauvé plein de gens DONC tu les détruis toutes ? Mais ? Mais ? Merde, heureusement que tu n’as pas trouvé un sérum contre le cancer alors ! Allez, bouclons, parce que là ce n’est plus possible : sans raison aucune, les armures se mettent donc à exploser l’une après l’autre dans le ciel en faisant… un feu d’artifice pour Noël. A ce stade, une de mes voisines a eu une telle diarrhée d’arcs-en-ciel que son siège s’est mis à ressembler à une création de Valérie Damidot. Tony et Pepper se font donc des bisous, et nous découvrons donc la suite des événements, à savoir que le complot est révélé au monde, et donc que le vice-président et le Mandarin sont arrêtés manu militari, Richie le garçon relou reçoit en récompense de son aide à Iron Man plein de cadeaux cools comme un patator conçu par Tony Stark lui-même (je pense qu’il aurait juste préféré du pognon, mec), Hogan sort du coma, Pepper est guérie et la vilaine drogue sortie de son corps, quant à Tony, il décide qu’il en a assez d’être Iron Man grâce à ses gadgets, et choisit donc de ne pas s’en arrêter qu’aux armures, et demande donc à une équipe médicale de lui retirer du corps les shrapnels qui l’obligeaient à se promener avec un réacteur sur le torse. Mais si, vous savez, les shrapnels impossibles à retirer comme on vous l’expliquait depuis deux films : en fait il suffisait de 5 minutes sur une table d’opération, et pif pouf, c’était réglé.

Toutes ces incohérences terminées, alors qu’autour de moi des gens mangeaient leurs fauteuils en hurlant « Ph’nglui mglw’nafh Cthulhu R’lyeh wgah’nagl fhtagn », on découvre alors Tony Stark sur les ruines de sa villa déclarant que débarrassé de tout ce bazar, et se préparant à écrire une nouvelle page de sa vie,  il n’en reste pas moins celui qu’il a toujours été : IRON MAN.

Et… FIN !

______________________

C’est à peu près à ce moment là que moi aussi j’ai eu envie de me fabriquer une armure pour aller faire la justice. Comme par exemple bombarder Hollywood.

Mais nous sommes en France : il me faudra, en plus des quelques mois pour monter l’engin, en rajouter environ 7 pour faire immatriculer le tout à la préfecture sous peine d’amende, 2 ans de débat à l’assemblée pour savoir si je peux afficher mon numéro de département sur la plaque d’immatriculation du bousin, trois interventions d’Arnaud Montebourg pour que je remplace le coeur énergétique par une batterie de 205 pour soutenir l’économie locale et éventuellement virer le Jarvis local pour installer un minitel, et je pense que lorsque j’aurai enfin obtenu l’autorisation du préfet pour survoler les agglomérations après 22 heures, mes ennemis seront morts de vieillesse.

Il y a vraiment des ennemis bien plus terrifiants que n’importe quel super méchant.

95 réponses à “Homme-Fer III

  1. Petite incohérence supplémentaire: après la panne d’armure dans la forêt enneigée, Tony traîne ladite armure avec des cordes. Qu’il avait sans doute sur lui, ou qu’il aura cueillies sur un arbre à cordes qui poussait là.

  2. J’ai entendu à la radio (remarque c’est le Mouv’ … no comment) que c’était un excellent scénario et un non moins excellent film.
    Il y a des fois où je me demande si on voit les mêmes trucs que les critiques ?
    C’est du cirque, qui se termine en feu d’artifice, avec des longueurs de type Walt Dysney (mais faut bien arriver à tenir deux heures), j’ai pourtant eu très peur quand j’ai vu le gamin, je me suis demandé un instant si, en plus, on allait se le trainer pour tout le reste du film !
    Quand aux incohérences du type
    ..’je défie un super-malandrin mais je n’ai rien pour me défendre’ ou
    .. »j’attaque au pistolet des gens qui sont intuables’ ou
    ..’J’ai des super-armures mais si je les emploie le film s’arrête’

    je me demande s’il n’y en a pas PLUS dans cette version que dans les autres ? ou alors c’est ma mémoire ?
    heureusement je vais voir ça tôt le matin, donc ça ne me coûte pas trop cher.
    Pour le cirque, finalement, je pense que je préfère le cirque du soleil.

    • Et dire que le montage original était de 3h15 : on a malheureusement raté d’autres longueurs et incohérences !

  3. T’as oublié la scène d’après générique parfaitement inutile qui rappelle les premières secondes de la voix off du film …

    Très bonne analyse, malheureusement.

    • C’était un clin d’oeil, puisque le type qui écoute est Bruce Banner / Hulk, que Stark avait invité chez lui pendant le film Avengers…

      Et je suppose qu’une scène utile aurait été plutôt ajoutée dans le film…
      La critique est si facile.

  4. Merci Odieux, je l’attendais cette critique, après avoir été voir ce film… d’action ?
    Mes propres réactions à la sortie :

    1) vers la fin, le « méchant » survit à une explosion d’armure iron man dans sa gueule (donc sous entendu : avec tout le contenu militaire que ça contient, les munitions, les explosifs, le moteur, la batterie etc…) mais il crève quand la nana stark lui fait péter un genre d’obus de 15cm sous le pif. K. Paye ta régénération à géométrie variable.
    2) Iron man attend la fin du film avant de faire intervenir son arme secrète : une armée d’iron man : sinon tu les lançais au début et hop, film plié en 3 min (et ça vous l’avez vu, cher odieux… comment aurait-il pu en être autrement ? ;))

    3) au début il se fait péter sa maison par trois hélicos de guerre bardés de missiles. Sauf qu’au lieu de tout lui envoyer dans la gueule direct, pendant qu’il est en costard, les méchants envoient un seul missile (qui casse juste une vitre et un peu le mur, faut pas déconner) et ensuite, au fur et à mesure, d’autres missiles, histoire de bien laisser le temps à iron man de se ironmaniser pour leur tataner la couenne.

    Et les autres incohérences, vous les avez soulevées (j’en ai raté pas mal, en fait :D)

    Sinon en bonus :

    Les bonnes astuces du bon méchant, astuce numéro 107 : lorsque vous n’avez plus besoin de vos prisonniers, liquidez-les, plutôt que de les laisser sans presque aucune surveillance, ce qui vous assure une rébellion et une chance de plus d’échouer.

    Astuce numéro 415 : non, envoyer ses hommes par groupe de un n’est pas une bonne idée.

    Astuce numéro 44 : oui, balancez toutes vos munitions sur le héros quand vous le pouvez, histoire d’être sûr de le buter, plutôt que de tirer petit à petit et de le rater à chaque fois.

    Exercice numéro 12. Cas d’école : Dredd. Mon ennemi est sur le balcon d’en face. Je dispose de trois machine-gun ultra destructeurs. Choisissez la bonne solution pour liquide l’ennemi :
    a) je tire de gauche à droite avec les trois armes, de manière à ce que le héros puisse s’en tirer en courant tranquillement
    b) le machine gun A tire de gauche à droite le machine gun B vise le héros et le machine gun C tire de droite à gauche, de manière à le prendre en tenaille et le tuer à coup sûr.

    Attention ! Si vous répondez b, vous échouerez au test de metteur en scène d’hollywood

    Exercice 51 : j’ai une arme à distance quelconque. Comment dois-je m’en servir pour tuer mon ennemi ?
    a) je me tiens à bonne distance et je lui tire dans le dos
    b) je m’approche très près, en criant, dans son dos, de manière à ce qu’il me prenne mon arme au dernier moment (je pensais le tuer en le transperçant avec mon fusil à pompe, car je trouve que les balles, c’est vraiment pas efficace)

    Attention ! Si vous choisissez a, vous n’obtiendrez aucun rôle.

    • 1) Il y survit et est sonné quand même pour un moment, vu qu’il y perd des membres. L’obus le sonne juste, et il est tué par une explosion volontaire (i.e. avec tout le matos activé, donc pas une explosion accidentelle) à très courte distance de la dite armure. Pas d’incohérence là dedans.

      2) Vous voulez dire les armures pilotées par Jarvis? Le Jarvis en panne depuis l’attaque des hélicos et pendant une bonne partie du film et qui refonctionne normalement que lors de l’attaque du cargo?

      3) Prendre le temps de synchroniser les tirs, sous caméra, pour donner le temps à Tony Stark d’évacuer et de récupérer son armure? Bon plan, c’est tellement une bonne idée de rester immobile et agressif à coté d’un super.

      Il n’y a pas tant d’incohérences que ça, quand on prend le temps d’utiliser son cerveau 15 secondes au lieu d’admettre des idées et de vouloir se moquer.

      Par exemple, tout ceux qui sont surpris que l’armure puisse être trainée par Tony et s’asseoir sur un canapé, alors que personne ne mentionne son poids et que les effets physiques sur son environnement donne un poids aux alentours d’une personne normal (elle ne casse pas le sol ou le macadam en atterrissant, par exemple).

      Autre chose : le ballet d’armures de la fin, dont tout le monde dit qu’elle aurait terminé le film : Elles sont contrôlées par Jarvis, qui était alors dans le manoir tout cassé, et en panne. Comme quoi…

      • Mais heu… Comment il s’est réparé Jarvis?

        Nan parce que, ok, il était tout cassé. Mais qui l’a retapé?

      • Bonne question, après tout c’est passé en ellipse. Enfin, vu que Iron Man peut, dans les comics, réparer son armure en 10 secondes chrono alors que les circuits ont grillé… Donc, sauf précision postérieure, c’est un « Ta g***le, c’est Marvel ».

      • Heuuu… Iron Man I, l’armure pète justement le macadam quand il aterrit. Voilà.

      • Oui mais dans le 3, il n’a pas la même, il a la composite.. Et pour que chaque pièce puisse voler avec des si petits réacteurs, elle doit être en effet assez légère.

  5. (la correction à faire est indiquée en majuscule)
    * omme il se doit –> comme il se doit
    * impossibleS à retirer
    * maliGne (mais ok, maliNe est toléré depuis 1993)
    * si ça s’enclenche paR accident
    * Rhodes acceptE de révéler
    * tiens t’en –> tiens-t’en
    * non contentE
    * ce jour là –> ce jour-là
    * comment ont-ils sU

    • A mon avis c’etait voulue, comme le fait que Stark devoile l’identité d’Ironman, ca devait etre pour surprendre le geek (et ca a marché).

    • La Mandarin et ses pouvoirs étaient totalement inadaptables dans l’univers de cette saga. Pour une fois, on a cherché à nous surprendre et ça a marché. Et les gens râlent. Les mêmes, je suppose, qui râlaient devant des « adaptations trop fades sans prise de risque », non ?

      • Faire 10 anneaux magiques qu’il aurait pu avoir trouvé sur des chitauris après la bataille de New York ça aurait pu être adaptable.

  6. Le méchant avait une raison de tuer Maya, elle était un peu en train de le trahir en menaçant de se faire exploser si il ne libérait pas Tony Stark. J’ai même trouvé que pour une fois, le méchant faisait un truc intelligent, à savoir mettre directement une balle dans la tête de la personne qui menace de se faire sauter.

    Bon, bien sur, elle meurt en une balle alors qu’un peu plus loin Rhodes vide tout un chargeur dans le corps des méchants sans aucun effet. Mais tout de même, c’était une bonne réaction.

    • En même temps, Maya n’avait pas pris le produit. Une balle dans la tête, ça pique chez les humains normaux.

      • Ah bon ? Pourtant elle explique que le voltage la tuerait, et que si elle meurt elle explose…

      • Elle dit le DOSAGE, pas le voltage. Il n’y a pas d’appareil électrique dans la scène…

      • Effectivement, c’est plus logique comme ça. Je n’avais pas réalisé que l’appareil dans sa main était une seringue.

  7. Ah ah!

    Se plaindre de la lourdeur administrative française? Mais venez donc en Italie! Je viens justement de recevoir une facture de 2007… Vous imaginez ce que c’est pour les autorisations?

  8. Bonjour,

    Juste une précision sur le passage où le Mandarin exécute l’otage.

    « Pourquoi ? Pourquoi montrer en direct au monde entier que l’on n’a aucune parole ? Pourquoi se décrédibiliser ainsi ? »

    Moi je l’avais plutôt compris comme une manière de montrer au monde que même le président était impuissant (il accepte de se soumettre à la demande du Mandarin) et que le Mandarin faisait ce qu’il voulait.

    Voila,

    Cordialement.

    • « Stéphane Rousseau » voulait se débarrasser du bonhomme, apparemment, histoire de bien médiatiser le coup du cargo plein de pétrole qui brûle. Ensuite, si le président appelle, il est traité de faible (on ne négocie pas avec les terroristes), et s’il n’appelle pas, il ignore les citoyens américains. Dans les deux cas, le mandarin est gagnant.

    • En plus, la victime était un complice. On le voit se relever dans le générique de fin. Ce qui accrédite l’affirmation du Mandarin selon laquelle il n’a tué personne et que tout était faux. « La magie du cinéma ». :)

  9. Je suis déçu, pas un mot sur son oreillette magique qu’il perd durant le combat avec Stéphane Rousseau, ce qui l’empêche d’arrêter une armure qui viens coller une rouste à Pepper, mais qui reviens 3 secondes après dans son oreille pour qu’il puisse déclencher le feu d’artifice.

    • Il a utilisé la technique incroyable du « je ramasse l’oreillette tombée à un mètre et demi et je la remets ». Effectivement, la course à l’oreillette n’est pas filmée (Pepper contre une armure, c’était plus intéressant), mais il ne s’enfonçait pas un doigt dans l’oreille parce que ça le grattait…

      • il y a aussi le moment où il utilise l’oreillette sans en avoir, juste en effleurant le lobe de son oreille.

    • Très bonne remarque Botty. J’ai moi-même été sidéré par la taille de ladite oreillette traînant au sol lorsqu’une de ses armures tente de violer Pepper… Certes les ear-monitors ont fait des progrès et sont du genre discrets de nos jours, mais il m’a bien semblé voir une mini-antenne dépasser du bousin (ça doit gratter à chaque fois qu’il enfile son casque d’Homme-Fer…) Et outre la capacité de l’engin à revenir comme par enchantement dans l’oreille de son propriétaire, on ne la voit plus du tout une fois remise en place. J’ai d’ailleurs passé une bonne partie du film à me demander comment il arrivait à communiquer avec tous ses potes et son super-ordi avant cette scène. Euréka ! Ou alors ce n’était pas une oreillette mais bien un godemiché (d’où sa discrétion) bluetooth (d’où sa couleur) Nous ne voyons pas d’autre explication…

  10. MOI des trucs que je comprend pas :
    -Pourquoi l’armure va sur Pepper alors que Stark s’est greffé des implants justement pour que l’armure aille se coller sur lui (ya une scene dessus).
    -Pourquoi l’orsqu’il s’assoit sur le canapé, celui ci ne plie pas sous le poids de l’armure qui doit peser plusieures tonnes ?
    -Et sutout : Pourquoi Tony n’a pas inventé un « robot-table-d’opération » pour s’enlever la feraille qu’il avait dans le corps?

    remarque : sur le rapport du soldat c’etait écrit MIA (missing in action) et pas AIM, mais à l’envers ca donne bien AIM…

    • – Les implants sont probablement là pour faire de la commande à distance par le biais de gestes, pas forcément pour l’installer sur lui… Après tout, il ne dit jamais pourquoi ils sont là.
      – « qui doit »… On ne connait pas le poids de l’armure. Enfin, les sites de fans (qui récupèrent des infos comme le développé-couché maximum de Superman au kg près) donne dans les 800 kilos, mais on peut admettre l’existence de moteurs ( ou n’importe quoi, hein, c’est du Marvel) qui donne l’impression d’être assis passivement mais maintiennent une pose fixe.
      – Personne dans les trois films n’a dit qu’ils étaient durs à retirer, seulement que c’était chaud en une semaine dans une prison terroriste. Tony est juste traumatisé de l’incident et préfère compter sur le réacteur arc plutôt que de se faire opérer.

  11. Je n’ai pas encore tout lu mais qu’est-ce que j’ai ri en voyant écrit « Stéphane Rousseau » : j’ai pensé la même chose pendant tout le film. ça me m’aurait pas étonné que le méchant fasse un strip-tease.
    Je vois que M.Connard n’est pas resté jusqu’à la fin du générique : car maintenant, on nous fait patienter pendant 20 minutes à regarder un générique (rien de plus ennuyeux au monde), dans l’espoir d’une suite alors qu’en fait c’est juste un gag tout pourri de 2 minutes. Ils ont tué les geeks.

  12. Je suis le genre de public trèèès tolérant. Mais le coup de la jambe et du massacre final des armures (j’en suis maintenant certaines : ils prennent des cours du soir pour connerie avancée. C’est sûr…), j’ai tiqué. Le reste du film, j’ai gentiment pensé à mes examens et piqué un fou rire à l’épisode de la myrtille. Pour m’ennuyer avec une histoire, il faut faire très fort… Et depuis quelques temps, c’est le cas. J’attends donc Star Trek avec une certaine crainte (dites, pour la SF, y a de l’espoir ? Un Frank Herbert du cinéma pourrait nous pondre un VRAI scénario ?!?!?). Au pire, il reste encore Superman, mais vu le profil psy qu’il a, ça craint…

    Bref, vous avez de beaux jours devant vous, cher Connard (je ne m’y habitude décidemment pas).

    Ce fut un plaisir, comme toujours.

    Et j’y pense, je crois que mon personnage fétiche est Jarvis… Dommage qu’il n’existe pas, non ?

    • Pour la jambe, je ne sais pas si on parle de la même scène, mais voilà ce que j’ai vu : « Rousseau » prépare son coup, Stark le voit venir et retire sa jambe de l’armure (vers l’arrière), Rousseau tranche la jambe à mi-cuisse, puis Stark ramène sa jambe dans ce qui reste de l’armure et continue le combat sans ce bout là. Cette armure-là est détruite quelques instant plus tard.

  13. le point positif… c’est que puisqu’il autodétruit toutes ses armures à la fin, on peut raisonnablement supposer qu’il s’agit du dernier film de la série, et que plus jamais il ne viendra polluer nos écrans.
    ‘fin bon. Je ne suis malheureusement plus aussi naïf. Et je suis certain que si on n’a pas d’Avengers 2 ou d’Iron Man 4, il y aura un reboot nauséabond d’ici 3 ou 4 ans.

    • Il y aura un Iron Man 4 et un Avenger 2. Et je serais toi je flipperais plus pour le reboot familiale de Batman qui arrive la même année que Avenger 2, Star wars 7, amazing spider man 3 (selon toute vraissemblance) et justice league qui lancera les nouvelles séries… A savoir batman, green lantern (reboot) et un possible flash. Tes yeux et tes oreilles ont pas finie de saigner.

      Sinon, je trouve que pour une fois la maison des idées offre des wtf plus illarant que la Distinguée Concurrence avec son Batman qui, alors qu’il y a une bombe qui va péter dans sa ville, va perdre son temps à dessiner le bat signal sur un immeuble… Là au moins, le lecteur avertit va s’amuser à chercher les designs d’armures connues et va se réjouir de voir le HulkBuster ou encore des armures inspirée des dessins de Larroca.

      • Star Wars 7… je frémis, je tremble… Déjà que Lucas devait se contrôler pour ne pas détruire sa propre saga, alors imaginez si c’est… Disney. Pitié! Restera plus qu’à écouter la marche impériale en boucle…

        Que la Force soit avec nous ! (oui, intoxiquée… les dégâts sont irréversibles et implantés à la naissance. Vador ou la sieste, vous auriez fait quoi, vous… ?).

    • Il y aura un Iron Man 4, ceux qui ont la licence tiennent le bon filon.

      Par contre, j’espère qu’il aura retenu la leçon et que dans le quatrième opus, il fera ses armures en plaquettes de militaire. Visiblement, elles résistent à moult degrés alors que les armures sont détruites par les supers-pouvoirs de Stéphane Rousseau. Du coup, ça sera plus léger et il n’y aura plus la question de « pourquoi le canapé de grince pas ou ne lâche pas quand Iron Man s’y installe? ». Une incohérence de moins … Les scénaristes pourront en ajouter une ailleurs pour atteindre le quota.

    • A mon avis, il y en a bien une qui aura été « oubliée », juste pour faire un n°4…

  14. Avant, je n’avais pas envie de voir ce film (ça coûte cher le ciné, à ce prix c’est 2 mojitos en Happy Hour), mais ça c’était avant !

  15. C’est pas gentil pour la fac de reims. Ils ont rasé l’ancienne bu, c’est déjà un progrès.

  16. Au fait, à la fin Stark perd son oreillette (à ce propos d’ailleurs , le mec s’implante des trucs dans les bras mais n’est pas foutu de s’implanter une oreillette, qui, en plus, est aussi grosse qu’une clé USB première génération) et ne peut donc pas dire à Jarvis que c’est sa copine qui clignote en rouge et qu’il faut pas la buter. Mais quand sa copine finit le ménage et qu’ils se prennent dans les bras, il annonce absolument sans oreillette à Jarvis de flinguer les armures. Hum.

    • Il a ramassé l’oreillette entre temps. Et il ne demande pas à Jarvis de faire péter les armures. Il lui dit « Tu sais quoi faire » et il a l’air surpris quand Jarvis répond « on fait péter les armures ? », ce à quoi il dit pourquoi pas, c’est noël. Si ça se trouve, il voulait faire autre chose. :) Mais c’est une fin logique vu l’arc narratif du personnage sur le film. (Ce qui ne présume pas de l’intérêt ou de la cohérence de cet arc, bien sûr.)

  17. Cher Odieux,

    MERCI.

    Nan, sérieusement. Tout le monde est ressorti du ciné autour de moi avec la banane et, apparemment, la sensation d’avoir vu le meilleur film de l’année. De nombreuses critiques toutes plus dithyrambiques les unes que les autres ont fleuri dans la presse et sur les blogs, y compris ceux dit « spécialisés », tenus par des prétendus fans qui ont pourtant adoré.

    Les incohérences sur les 35 armures qu’il n’appelle pas lors de l’attaque de sa villa, sur l’obligation de recharger son armure au secteur comme un vulgaire smartphone (au lieu d’utiliser son réacteur comme dans les 2 premiers films) et, surtout, le coup de l’opération de 5mn pour lui retirer les éclats d’obus dans la poitrine (quitte à invalider le scénario des 2 premiers opus au passage), ce sont des trucs qui m’ont fait hurlé intérieurement. Et autour de moi, tout le monde me disait que c’était mineur, que j’exagérais, que je cherchais la petite bête, etc.

    Je me sentais seul… TERRIBLEMENT seul…

    Maintenant, grâce à vous, je revis! Vous m’avez rendu la lumière!

    Soyez béni!

  18. Une dernière incohérence… La scène finale montre une audi R8 qui tracte le robot-pelle avec rouillle-man qui s’en va dans le soleil couchant… C’est impossible, la R8 n’a pas une architecture qui le permet (à cause du moteur et de l’échappement à l’arrière).

    Secret du film : ils ont en fait bricolé une Audi TT avec un kit carrosserie pour cette scène… Pourquoi claquer de la thune dans un truc aussi débile, que personne ne remarquera ? Placement de produit pour Audi ?

    • Audi est surement un sponsor généreux finacièrement car on a l’impression que le monde des supers héros est un un monde où l’on ne roule qu’en Audi!!

  19. Bien le bonjour M. Connard,

    J’ai bien apprécié ce film, plus que le 2, et je vous soupçonne d’avoir passé un bon moment pendant le visionnage, je vous trouve bien moins virulent qu’à votre habitude.

    De plus, j’ai cru noter quelques oublis de votre part qui se traduisent par des incohérences dans votre texte, rien de bien grave en somme :

    – Le masque de l’armure trouvé par Pepper dans les débris après l’attaque des hélicos n’est pas du tout sorti de nulle part. Il y avait dans cette salle des armures en exposition qui ont toutes explosé lors de l’attaque, d’où le masque.

    – Le fait que les Avengers n’interviennent pas est, à mon sens, à peu près justifié par la déclaration que Tony Stark fait à la presse à la sortie de l’hôpital où il a été visiter Happy, il dit que c’est « Personnel » et que ça n’a rien de « Politique ». En même temps, le film s’appelle « Iron Man », je ne m’attendais pas à voir débarquer Hulk and friends, bien que je me sois posé la question s’il n’aurait pas mieux fait de les appeler, mais ça correspond bien à la personnalité du personnage je trouve, de ne pas appeler à l’aide.

    -L’armure qui n’est pas connectée à son Arc : là, j’ai un doute. Dans le premier opus je n’ai pas de souvenirs assez précis pour me rappeler si elle était connectée ou non, mais si c’était le cas et que dans le 2 aussi, alors pourquoi le colonel Rhodes arrive-t-il à contrôler une armure lui aussi? C’est bien un point qui me chiffonne d’ailleurs car il me semblait que l’armure était en grande partie contrôlée par Jarvis qui ne devrait donc répondre qu’aux seuls ordres de son créateur, et celle du Colonel alors? Comment a-t-il fait pour se l’appropprier? Lui n’a ni Arc ni Jarvis pour le servir…

    -L’explosion des armures à la fin, j’ai considéré ça comme un cadeau fait à Pepper. Visiblement, le fait que Tony Stark passe plus de temps à bricoler ses jouets qu’avec elle a mis de la distance entre les 2 personnages. De plus, il lui a offert une sorte de gros lapin hidaux en peluche pour je ne sais plus quelle occasion au début du film, mais elle n’a pas trop apprécié le cadeau. Et puis il est plein aux as alors 43 armures de plus ou de moins…

    Bon, ce sera tout pour moi, même s’il y a d’autres points qui me semblent injustement présentés comme des incohérences, je pense que d’autres s’en sont chargés. Tout cela n’enlève rien à d’autres sujets que vous abordez d’ailleurs, il y a en effet de véritables incohérences dans ce film, mais j’ai aimé, que voulez-vous!

    Juste pour terminer, le dénommé Stéphane Rousseau n’est autre que l’acteur qui jouait le vieux machin qui voulait trouver une solution pour acquérir la vie éternelle dans Prometheus, Peter Weyland. Oui, je sais, c’est douloureux de revenir sur un tel acte de cruauté qu’est ce film. Veuillez me pardonner.

    • WarMachin l’armure du colonel est une armure crée que pour ce dernier. Donc elle n’a pas besoin d’être alimenté par l’arc. Par contre elle nécessite un rechargement. Il y a évidement plusieurs points sombre à son sujet dans les film car pour plaire à tout le monde ils ne sont pas entrée dans les détails à propos du colonel Rhodes. De plus l’armure Iron Patriote au couleur des état unis à été créé par et pour Norman Osborn.

      • Oui tout à fait. Après l’invasion des Skulls il profite des « erreurs » du shield qui est dirigé par Tony Stark pour le discréditer puis il forme son propre groupe le HAMMER. Pour rassurer le peuple américain et énerver les super Heros il utilise l’armure d’iron man qu’il repeint aux couleurs américaine et la baptise Iron Patriote.

  20. Très bon article mais au moment ou Iron Man se fait couper la jambe on voit bien qu’il retire la jambe de l’armure avant de se la faire couper. Je l’ai vu 2 fois et la premiere fois ça m’a fait cet effet et j’ai bien regardé lors de ma deuxième fois.

    • Oui, en même temps, s’il voit arriver le coup et qu’il a le temps de sortir la jambe couverte de son armure exosquelette faite pour le protéger et qui donc doit pas s’enlever comme ça (sinon, quel intérêt), il a aussi le temps d’esquiver en mettant la jambe toujours couverte de son armure hors de portée du coup.
      Donc, c’est juste un effet de chorégraphie de combat bidon.

      • Ou alors une grosse feinte pour que l’autre croie qu’il a plus de jambe. Et la, surprise, une jambe même pas mal ! Un appui supplémentaire pour mettre des patates que l’autre pouvait pas prévoir;

    • Moi je m’ennuyais tellement à ce moment là que je n’ai même pas remarqué qu’il se faisait couper la jambes, trop occupée sans doute à regarder ailleurs le temps que la torture se termine ;).

  21. Toujours en convalescence après un Oblivion mal assumé, j’ai fini par dire non au Géant de Fer 3 et, visiblement, c’était une bonne chose.
    Bien que, cette critique dithyrambique, éveille en moi le désire masochiste de m’infliger cette daube histoire d’en rire à défaut de le trouver intrinsèquement amusant.

    Bref encore un film qui me rend nostalgique des 4 fantasques (Schwarzenegger-Willis-Stallone-Cage) qui nous ont fait rêver depuis au moins 20 ans pour les amateurs les plus assidu de nanars.

    On appréciera tout de même l’ironie de la situation qui propulse des films tels que Hudson Hawk, Conan, Judge Dredd ou encore Snake Eyes (sélection non exhaustive) à un niveau scénaristique assurément supérieur pour ne pas dire stratosphérique.

    Ce qui est en soit est une performance de longue allène ne serait-ce que dans la sélection génétique des scénaristes capable de commettre des navets tels qu’on en vient se demander si l’avenir c’est pas le muet.

    PS: toujours amusant de voir les différences entre les réponses des amateurs de nanars nihilistes et celles des fans déçu en bien qui préfèrent en rire (même avec la larme à l’œil)

  22. Ils auraient presque pu éviter une incohérence en montant le film légèrement différemment. L’opération pour enlever la ferraille dans la bidoche de Starck, il fallait la mettre au début….. comme ça plus de pile au milieu du plastron….. un peu plus de discrétion lors de ces déplacements….. et on aurait presque pu croire à une panne d’énergie de son armure………….
    Enfin, c’est une goutte d’eau dans cette océan de n’importe quoi……

    • Oui oui. Veuillez rejoindre la mairie d’Innsmouth pour votre récompense.

      PS: Prenez un allez simple, vous n’aurez pas besoin d’un allez-retour.

  23. « A Hollywood, tout ce dont on ne parle pas n’existe pas », « Un personnage qui n’a pas de nom va mourir » « Les moustachus/chauves sont des vilains »… Tu devrais, cher Odieux, nous concocter un de ces jours une sorte de « 10 commandements des mauvais films US »…

  24. Cher Monsieur Connard,
    Pourriez-vous m’indiquer l’adresse à Hollywood où je pusse envoyer un scénario d’un film croisé, sans aucune incohérences, j’y travaille d’ arrache pied,
    IRON MAN vs CHUCKY

    • Tu ferai mieux de demander a ton dealer , il connait surement du monde dans les producteurs d’hollywood.

  25. Il manque dans votre analyse la plus grosse incohérence du film (avec la reconstitution de la scène de crime et du personnage du Mandarin) : il se fait opérer pour retirer les éclats de shrapnel ! Et oui, normal, après tout… Il ne risquait pas tant de mourir finalement, il aurait pu éviter deux épisodes complets et bien des soucis !

  26. Allez, autant vous donner l’original.

    Maya,qui n’est pas botaniste mais plus largement généticienne, retrouve son patron mort de suicide par balle dans la tronche avec une confession dans l’imprimante réseau : il a refilé une dose d’extremis à une bande d’hillbillies juste assez cons pour tenter l’expérience dans un entrepôt abandonné.
    Extremis, loin de donner des pouvoirs volcaniques de régénération, reconstruit le corps injecté en disant « human body, you are doing it wrong » au cerveau(rappelez-vous du speech durant la séquence pétanque projection 3d).
    Sur cette base, le congénital qui a testé la drogue et survécu décide de passer le temps en massacrant tout ce qui passe au nom de la liberté et du NRA.
    Stark, que Maya a contacté pour avoir Iron man, intervient et se fait massacré à coup de lance flamme buccal, de taser dermique, et d’Audi.
    Héliporté jusqu’à Maya, il décide de se faire soigner ses lésions internes en prenant lui même le serum sensé être mortel dans 97.5% des cas(décision expliquée par la même logique qui empêche les vengeurs d’intervenir dans le film).
    Comme la série n’est pas annulée, l’opération réussi et stark est encore plus iron man qu’avant avec une interface neurale directe et une armure MK42(comme le prototype du film, mais avec moins de bozo).
    Avec ça il fout une dérouillée monstre au hillbilly et fait arrêter Maya dont il a cracké les dossiers et découvert que c’était elle qui avait donné la dose.

    Un peu plus tard, le Mandarin récupèrera une version du Extremis et en fera une version virale capable de transformer 2.5%(stark) de la population en surhomme et le reste(le mandarin) en cadavre.
    Stark lui mettra une dérouillée et mutera un peu plus en Iron man.

    Encore plus tard, pendant qu’Osborn dirigera le SHIELD à la place de Stark, ce dernier devra se faire implanter un générateur ARC afin de lancer un backup de son cerveau, formaté pour éviter que le bouffon vert trouve des choses sympas.

    L’AIM reprendra les données bien plus tard, juste au moment où Stark décide de détruire toutes les données où qu’elles soient.

  27. Mais je crois que ce film n’est rien comparé au second volet de la trilogie, où notre cher Tony Stark conçoit dans son garage un accélérateur de particule et le met tout droit tout joli avec des cailloux… Munit d’une vitre en plexiglass et créant un nouvel atome… La drogue quelle invention fabuleuse!!!

  28. Je n’ai pas lu tous les commentaires, mais j’aimerais mettre quelques détails en évidences :
    1 : Le Mark 42 est auto alimenté, car même les petits réacteurs dont elle dispose doivent avoir un allumage, qui ne se fait pas par magie.
    2 : War Machine : n’a jamais été conçue pour Rhodes, il a juste pris le proto de la Mark 3 (version pas encore peinte) dans Iron Man 2 et se dit, c’est plutôt cool, je la ramène à la maison.
    3 : Quand on lit le point 2 on peut donc en conclure que l’arch que Stark à sur la poitrine est juste visible par les armures un peu comme son logo / symbole représentant Iron Man, après tout, War Machine fonctionne sans que Rhodes ai un réacteur greffer dans la poitrine.
    4 : Jarvis n’est pas un super ordinateur, il est à la base le Majord’homme de Tony Stark (un peu comme Alfred pour Bryce Wayne) et il controle le super ordinateur (d’apres les comics)
    5 : Dans sa version originale (en VO donc) dans le film à la fin avant de faire sauté les armures il demande a Jarvis de charger le « Protocole grand pardon » (ou quelque chose du genre) car il savait que ses armures étaient le mur qui séparait Pepper et lui.

    Quand on regarde Iron Man 3, c’est plus sur le coté humain de Tony Stark que sur son coté Super Hero en Armure que le film se base.
    Le coup du gamin qui l’aide j’avoue c’est du Disney à 200% (Rajoutons un gamin chiant et énervant ca plaira aux jeunes)

    Cependant la grande question :
    Tony Stark a au niveau du plexus un reacteur qui évite que son coeur se prenne les éclats en agissant comme un éléctro aimant… Bon ok je le conçoit sur un plan technique c’est possible…. mais le bouzin qu’il a, fait quand même dans les 10-15cm aussi bien en largeur qu’en profondeur (Dans Iron Man 1 Pepper enfonce quasiment sa main dedans pour le débrancher) mais a aucuns moments vous vous êtes demander … Comment tiennent ses côtes? Ca le chatouille à peine quand il se prends un coup dedans, comment fait t’il alors que moi avec une côte fêlée j’arrivais à peine respirer sans ressentir une douleur intense.
    Est donc ça son super pouvoir ?

    Bonne journée :)

  29. C’est marrant, cet article me fait un peu penser au rapport d’un chef cuisinier spécialiste en fine gastronomie qui se rendrait dans un kebab et critiquerait l’excès de matière grasse, l’absence de couverts, le manque de manière du personnel et le mauvais équilibre du menu.
    (Pourtant pratiquement tout le monde aime les kebabs, comme quoi…)

  30. Moi aussi, je pensais que les armures étaient alimentées à l’aide du réacteur ARC que Tony a dans la poitrine.
    En tout cas, dans le 1, il est clair que c’est le cas, car on peut le voir à plusieurs reprises.

    Quand ils s’entrainent à voler/planer. On voit que tous les fils sont reliés entres eux et qu’ils arrivent au coeur.

    Idem vers le milieu du film, lorsque Tony s’énerve des évènements politiques et qu’il tire avec son bras avant d’enfiler l’armure rouge et or, on voit que le tout est relié et alimenté par le réacteur ARC. (on peut clairement voir le câble s’illuminer juste avant que le tir se produise)

    Après, on peut se dire que vu qu’Obadiah a crée une armure fonctionnelle qui utilise juste un réacteur ARC (qu’il pique à Tony), Stark ai crée par la suite ses armures avec à chaque fois un réacteur propre à chaque armure. Reste que cela n’est pas logique avec la Mark 2 que Rhodes utilise, qui elle normalement n’a pas de réacteur ARC propre, car elle utilisait alors le coeur de Tony Stark comme source d’alimentation.

    Sauf s’il s’en ai servi comme armure de test pour ce projet entre les films 1 et 2.

    Bien sur, cela ne reste que supposition.

    Enfin, même si cette théorie s’avère vrai,e on peut aussi trouver ridicule le fait qu’effectivement, l’armure perde si vite de l’énergie, alors que le réacteur ARC miniature est censé être une énorme source d’énergie, comme il a été dit dans le 1 et le 2.

    Je terminerais sur un dernier point, provenant de votre critique, cher Connard. La résidence de Tony Stark ne se trouve pas à Miami comme vous le dites et donc semblez le croire, mais non loin de Los Angeles, en Californie, donc à l’autre bout du pays.

  31. (RAV avec le film)
    Comment ça vous souhaitez bombarder l’Université de Reims? Ses coquilles sont pourtant un des joyaux de l’architecture contemporaine. Si vous saviez les chefs d’œuvres d’inspiration, notamment au moment des partiels, que leur contemplation a inspiré à des générations d’étudiants !

  32. Pour le coup de la jambe faut vraiment être aveugle pour pas avoir remarqué qu’il l’avait retirée de l’armure avant le coup enflammé puis la remet tranquillement dans ce qu’il reste de l’armure.

  33. J’ai regardé le film en me délectant à l’avance de l’article qu’Odieux Connard ne manquerait pas de faire, et je ne suis pas déçu ! L’arrivée des 40 armures de réserve et l’opération chirurgicale de l’épilogue sont vraiment hallucinantes. Comment détruire en 5 minutes tous les enjeux des trois films…

    Je ne sais pas si ça a déjà été dit, mais j’aurais un peu plus insisté sur la connivence prévisible entre Maya et Stéphane Rousseau :
    Scène 1 : Stéphane tend sa carte à Maya et Tony, ce dernier lui dit qu’elle la jettera.
    Scène 2 : Maya explique à Tony qu’elle modifie l’ADN des plantes et qu’elle espère pouvoir le faire avec le cerveau.sous peu.
    Scène 3 : Stéphane revient à stark industries et explique à Pepper qu’il arrive à modifier la structure du cerveau.
    Le tout en quelques minutes. Ceci n’est pas louche.

    De même pour l’intrigue plus générale :
    – Maurice est un adjoint de Stéphane, qui modifie la structure du cerveau et de tout le corps, quel beau gosse !
    – Le colonel explique dans un bar surpeuplé un secret défense : pas de trace de bombe dans les explosions du mandarin.
    – Jean-Jacques, génétiquement modifié, explose à cause de Maurice, génétiquement modifié, sans laisser de trace.
    Il faut attendre une heure plus tard pour la « révélation » : Stéphane et le mandarin sont de mèche.

    Les scènes se mettent en place les unes après les autres sans aucun suspens… Désolant !

    Merci pour cet article !

    • Oui sauf que
      1. Stéphane revient à Stark industries et explique à Pepper qu’il arrive à modifier la structure du cerveau. Oui, mais comme Pepper n’est pas censé savoir tout ce que Stark a appris par le passé, elle n’est pas obligée de faire le lien.

      2. Le copain de Stark qui finit à l’hôpital est dans l’incapacité de parler, donc personne ne sait qu’il a suivi Jean-Jacques et qu’il a subi l’explosion à cause de lui. Voilà pourquoi, là non plus, le lien ne peut pas être établi.

      • Les personnages n’ont pas de moyen de faire le lien, nous sommes d’accord. Mais le spectateur en revanche… Je ne voulais pas souligner ici des incohérences mais seulement le manque total d’intérêt du scénario puisque tout semble être fait pour que le spectateur le devine au fur et à mesure, dimension qui me semblait un peu absente dans l’article.

        Connaissent assez mal l’univers Marvel et ayant peu de souvenirs des deux premiers, je concède mon erreur sur l’opération !

  34. Non, l’opération de Stark à la fin n’est pas une incohérence, il avait besoin d’extremis pour ses propriétés de guérison, rendant les conséquences de l’opération bien moins risquée.

    • Autres détails :
      – le scénarios de ce film est un mélange de plusieurs arcs des aventures d’Iron Man dont Extremis, ce qui est une déception car chacun de ces arcs aurait mérité un film à part entière.
      – les scénarios « sagas » Marvel sur grand écran s’inspire aussi en grande partie sur l’Univers Ultimate (un reboot/univers parallèle), dont des exemples le plus parlant est le Nick Fury noir qui sort tout droit de cet univers (et dont Samuel L. Jackson en est l’incarnation dans les deux supports).

  35. je viens juste de voir le film désolé de mettre du temps. Mais j’ai quand même des trucs à dire ici notamment c’est une version supérieur des habituels commentaires qui se contentent de dire merci :

    il est chiant ce film parce qu’il aurait pu être bien mais il y a trop de choses que l’on peut qualifier à des caricatures grotesques :
    – la fille méchante qui meurt à cause d’un micro-onde, a le visage légèrement abîmé. Pourtant elle a la capacité de se régénérer et si j’en crois les explications du Méchant, son ADN et son âme ont été mise à jour et donc meilleur : elle est donc méchante, elle n’est pas louche, elle est donc méchante. Son apparition quand Tony la bouscule n’a aucune espèce de cohérence avec la suite, elle avait rendez-vous avec la maman du petit suicidé et elle passe devant le bar comme un badaud, aucune utilisation de l’arrière plan pour montrer derrière Tony que cette méchante l’a vu et a donc rebroussé chemin histoire de tendre un piège à Tony tout en récupérant le dossier secret (faut revoir la Règle du jeu)
    – Le garde du corps du Méchant est chauve (tous les gentils sont chevelus), il se tient mal et mâche son shwimgun comme une vache : il est donc méchant, il n’est pas louche, il est méchant
    – La fille botaniste Maya, est plutôt grande et élégante avec les cheveux bien raides en 1999, quand elle revient vers Tony 13 ans plus tard, elle semble complètement négligé, plus petite et tête à claque : elle est donc devenue méchante. Mais comme elle n’est pas vulgaire en même temps, on sent bien qu’elle n’est pas complètement méchante. Alors là, contrairement à tous les autres films où il y a un méchant en rédemption qui meurt en sauvant la vie du héros qui lui est reconnaissant. Elle, elle meurt comme un xième rôle sans importance aucune et sans sauver personne.
    – Toute la partie remise en question du héros ainsi que ses angoisses sont sans aucun intérêt dans le film à aucun moment la machination du méchant tendu en point d’orgue avec les angoisses existentielles du héros feront l’objet d’un noeud scénaristique tendu comme nos nerfs agrippés aux accoudoirs des fauteuils de cinéma. Toutes ces scènes sont comme du blabla sans importance, de l’eau pour diluer le vin.
    – Que la modification génétique permette de se régénérer tel un Wolverine, soit, pourquoi pas, mais pourquoi diable y ajouter des supers pouvoir de mutant ? force surhumaine, crachat de lave, ultra-dextérité, capacité à encaisser des coups envoyer par une machine à coup de réacteur etc. et surtout ne jamais expliquer d’où cela peut venir, régénérer c’est une chose mais ajouter des pouvoir cela en est une tout autre, faut les trouver les gênes qui permettent de faire cela ? surtout que le pouvoir de lave n’est utilisé qu’une seule fois tout du long du film.
    – Une chose aussi que l’on remarque chez les méchants qui ont des super pouvoir, c’est qu’ils sont tellement sûr de leur super pouvoir qu’ils y vont comme des veaux lors des bagarres, sans aucune subtilité. Ils ne réfléchissent jamais à rien, n’ont aucune tactique (pour des militaires…) et meurt systématiquement bêtement.
    – Reprenons Tony, ils passent une bonne partie du film sans armure à dévisser des tas de gens. Ils est donc super efficace sans ça. Ce n’est pas Iron Man III mais Commando II sans Schwarzy.
    – Quant aux problèmes de cohérences. Ils deviennent tellement systématique (pourquoi Allociné ne fait pas une web-émission sur ça) que ça n’est plus de l’incohérence mais bel et bien des procédés efficaces de scénarios pour public d’aujourd’hui. Sur beaucoup de film, la plupart des scènes d’action par exemple, ne sont que des prétextes à du métrage supplémentaire. Ces scènes n’apportent qu’une seule chose éloigner le héros de son objectif. L’attaque de la villa avec le robot qui ne peut pas se défendre c’est pour éloigner Tony à plusieurs milliers de kilomètres et cela sans aucune finesse.

    Bref. C’est du divertissement bête et méchant, du consommable aussi pas trop bon que les pop-corn salés.

  36. Très déçu par cette critique, non pas que le film soit bon loin de là, mais j’ai l’impression qu’on a pas vu le même film, outre le fait que les évenements sont raconté dans n’importe quel ordre, vous énoncez des tas d’incohérence qui n’en sont pas… Non le méchant ne tue pas son assistante juste pour le plaisir mais parce qu’elle menaçait de se faire sauter s’il ne relâchait pas Stark, là vous auriez pu relever l’incohérence qui consiste a menacer le méchant de relâcher Stark sinon elle le tue… (bah oui vu qu’ils sont tous dans la même pièce Stark meurt aussi, ce qui est un peu con pour le coup) Vous dites qu’on ne revoit plus le mandarin après la séquence où il sort des chiottes or c’est faux on le revoit quand Iron Patriot débarque avec Stark, vous dîtes aussi qu’il laisses les passagers qui tombent de l’avion crever alors qu’il les sauvent tous et y en a peu près encore une dizaine d’incohérence qui sont surement lié a vos crises de narcolepsie pendant le visionnage du film plus qu’au script, enfin bref c’est assez bâclé comme critique dommage, d’habitude vous faîtes mieux que ça et ^pourtant y avait vraiment de grosses incohérences que vous auriez pu relever plutôt que d’inventer 1/3 d’entre elles…

  37. Ah oui y aussi le fait que c’est pas l’autodéstruction de l’armure qui tue le méchant… vous mélangez toute les scènes et ça c’est pas spécifique a cette critique c’est assez fréquent

  38. Pingback: Avengers : l’ère Georges Tron | Le blog d'un odieux connard·

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