Oublions Oblivion

« Vous pouvez vraiment m’aider à prendre en photo Tom Cruise ?« 

Caché dans un buisson près de la luxueuse propriété de l’acteur, le paparazzi se tourna vers l’homme assis un peu en arrière, occupé à lire son journal, une flasque de brandy à son côté. Il se retourna à peine pour répondre au photographe.

« Evidemment. Vu mes tarifs, vous vous doutez bien que ce que je vous vends est sûr.
– Non mais je ne comprends pas. Les copains m’ont dit que ça marchait presque à chaque coup. C’est quoi votre truc ? »

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Dérangé dans ma lecture par l’incessant babillage du professionnel de l’image, je me décidais à plier mon hebdomadaire en grommelant pour me mettre au travail. Il y a des gens tellement impatients.

« L’homme sage ne poursuit pas le guépard : il le fait venir à lui.
– Quel rapport avec le guépard ?
– C’est une image. Nous n’allons pas tenter de surprendre Tom Cruise, nous allons le faire venir à nous. Tenez, passez moi ma mallette. »
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Le photographe s’exécuta et fit glisser vers moi mon porte-documents, dont je tirai bien vite un tas de feuilles mal reliées glissées dans un sachet hermétique habituellement utilisé pour transporter les preuves d’un quelconque crime.

« Qu’est-ce que c’est ?
– Un appeau à Tom Cruise. Lui seul peut sentir son fumet subtil. Nous allons le déposer dans la pelouse juste devant le buisson, et préparez-vous : la bête viendra bien vite le chercher. 
– Vous déconnez ? Comment ça fonctionne ?
– J’ai trouvé un vieil asile en Amérique centrale où d’anciens nègres de Tom Clancy tentent de reposer leurs âmes torturées. Un peu de peyotl dans leur café avec la complicité des infirmiers, quelques mots clés susurrés à leur oreille pendant leur transe, et ils pondent de la bouse contenant les éléments de votre choix. Par exemple, là pour du Tom Cruise, j’ai utilisé les choses auxquelles il ne résiste pas, qu’importe la qualité merdique du script : « agent d’état », « moto », « identité mystérieuse », « encore de la moto », « descente en rappel », « trucs qui volent » et « escalade ». Presque 70% de sa filmographie vous ne croyez quand même pas que ce soit une coïncidence ?
– Je suis sûr que vous vous foutez de moi. »

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Le photographe roula des yeux lorsque j’ouvris d’un vif coup de couteau le sachet hermétique et que je jetais quelques mètres devant nous le tas de feuillets. Il y eut un bref moment de silence durant lequel le photographe, dubitatif, laissa son regard aller de ma personne aux feuillets s’agitant sous la brise dans la pelouse, puis enfin, il y eut un bruit de porte que l’on ouvrait. Puis une voix grommela doucement depuis la résidence face à nous :

« Snif… snif snif… cette odeur… oui… ça sent les lunettes d’aviateur.. la vidange de mobylette… le suspense pourri et le scénario moisi… ouiiii… c’est pour MOI !« 

Et sous les yeux ébahis du photographe qui eut besoin de quelques secondes pour se remettre du choc et commencer à mitrailler à l’aide de son appareil, Tom Cruise galopa droit vers le script d’Oblivion.

Spoilons, mes bons !

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L'affiche : notez la tentative difficile malheureuse de donner l'air pensif au héros

L’affiche : notez la tentative malheureuse de donner l’air pensif au héros

Notre film débute quelque part dans une rue de New York, alors que Jack Harper, un fier larron au sourire ultra bright regarde amoureusement une fille. Tout cela serait à peu près correct si le tout n’était pas tourné avec un filtre instagram accompagné de la voix off de notre héros qui nous dit qu’il fait toujours ce rêve étrange… non, pas celui où il chevauche un poney avec Kirsten Prout : celui-là, là, à l’écran. Il est à New York avec cette fille, mais il est incapable de se souvenir de son prénom (personnellement, je ne vois rien d’anormal là-dedans). Pourtant, il a l’impression que ce rêve est plus qu’un simple rêve, mais carrément un souvenir… mais c’est bien évidemment impossible puisque la ville de New York a disparu bien avant sa naissance. Ah, c’est pas banal.

Quittons ce rêve, puisque Jack se réveille en sueur dans son lit : il n’est pas à New York, et en effet, nous sommes dans le futur, en 2077 pour être exact. Notre héros habite au sommet d’une « tour », structure fragile installée au sommet d’une montagne ressemblant à un loft très luxueux monté sur pilotis façon publicité EDF. Il a à ses côtés Vika, coéquipière et compagne, car toujours en voix off, notre loulou nous explique ce qu’il s’est passé depuis nos jours jusqu’aux siens.

En 2017, une race alien sobrement nommée « les chacals » est venue attaquer la Terre. Pour ce faire, elle a d’abord fait sauter la Lune, probablement avec un très gros pétard, provoquant diverses catastrophes sur Terre, comme des tremblements de terre, des tsunamis et une nouvelle chanson d’Indochine intitulée « A qui je vais demander moi maintenant ? ». Et alors que les survivants en étaient encore à se demander ce que c’était que ce bordel, dérivant sur les flots déchaînés avec leurs bouées canard et les oreilles saignantes, les chacals ont fini le travail en envoyant leurs troupes de choc mitrailler ce qui restait. Sauf que l’humanité, un brin taquine, a dit que bon bin si c’est ça, paf, riposte nucléaire. Ça a tellement bien fonctionné que les chacals ont été vaincus, mais que la Terre est devenue complètement irradiée. Les survivants sont donc partis fonder une colonie sur Titan, le satellite de Saturne, où la vie est chouette à ce qu’il parait puisqu’on y capte pas Jean-Marc Morandini. Et ils ont laissé en orbite de la Terre le Tétraèdre, ou « Tet », gigantesque station spatiale qui est là pour superviser le transfert des ressources exploitables de la Terre vers Titan. Car la science a évolué avec le destin de l’humanité (les gens, pas le journal qui n’a fait de son côté que faire évoluer la recette de cuisson de la merguez à sa fête éponyme) et désormais, d’énormes centrales aspirent l’eau des océans et la transforment en énergie. Energie qui est donc renvoyée ensuite vers Titan.

Et là, vous vous demandez « Ah oui, et comment donc ?« . Et heu… bin non, personne ne se pose la question. Probablement que les usines envoient le tout sous forme de piles LR6 par Chronopost. J’espère qu’ils ont des prix sur les timbres.

Notre Jack Harper de héros fait donc partie des troupes laissées derrière elle par l’humanité pour s’assurer que les usines de production d’énergie tournent bien. Sa mission ? Il doit réparer les drones qui empêchent les restes en déroute de l’armée des chacals de s’en prendre aux dites usines. Le matin, il prend donc son petit vaisseau volant pendant que Vika s’occupe des communications, du radar et du café, et s’en va  en sifflotant retaper les machines qui ont eu des accidents durant la nuit dans le secteur 49, dont il a la responsabilité.

Oui, en gros c’est l’histoire d’un mec de chez Carglass en 2077. Fascinant.

Pour plus de sécurité, notre héros a eu la mémoire effacée pour ne pas qu’il puisse donner d’informations utiles à l’ennemi si jamais il était capturé. Ses souvenirs actuels remontent donc à 5 ans, soit le début de son actuelle mission. Et dans deux semaines, on viendra le relever, pendant que lui et Vika partiront pour le Tet, dernière étape avant de s’en aller couler des jours heureux sur Titan.

Vous avez tout suivi ? La Terre envahie puis radioactive, le Tet, Carglass et le rêve curieux qu’on ne voit pas venir à 70 kilomètres comme étant un vrai souvenir ? Alors en route.

Comme chaque matin, Jack se réveille aux côtés de Vika. Alors que la douce jeune femme s’étire tel un félin dans sa nuisette de satin, laissant l’air d’un beau nouveau jour sur Terre lui gonfler les poumons telle une nymphe s’éveillant sur l’Olympe, Jack est déjà en train de se préparer (comprendre : se gratter les fesses, pisser aux trois quart à côté des toilettes en sifflotant, prendre un café en riant grassement et lâcher un pet tonitruant avant de sortir ; du rêve, quoi) et file bientôt vers son appareil pendant que Vika va s’installer au poste de communication de la tour. Et c’est donc parti : Vika fait l’inventaire des drones ayant eu des problèmes techniques durant la nuit, pendant que notre héros file vers le plus proche pour lui mettre des coups de clés à molette.

J’en profite : si nos héros ne travaillent que le jour, c’est pour plusieurs raisons :

  • La nuit, les chacals sont de sortie, c’est donc plutôt dangereux
  • Le jour, on voit quand même drôlement mieux et puis c’est plus choupinou
  • Et surtout, le Tet n’est du bon côté de la Terre qu’aux heures du jour, en dehors de cela, les communications avec lui ne passent plus

Jack, donc, à bord de son petit appareil à réaction, file joyeusement dans les cieux et prend un malin plaisir à voler au milieu d’un orage dès la première scène, alors que l’on découvrir par la suite qu’il n’était pas obligé, son appareil pouvant aussi bien voler au-dessus qu’en-dessous. Mais bon, histoire de bien montrer qu’il est un peu con, il y va, se mange un éclair, et son appareil n’étant pas conçu pour (bin non), il en perd le contrôle durant un moment avant évidemment de tout récupérer à la dernière seconde en ricanant parce que hohoho, quel casse-cou je fais tu vois t’as vu wesh. Puis, ayant localisé le drone 166 qui a visiblement été abattu durant la nuit, il se pose sur le site du crash de l’engin, pile au milieu d’un ancien stade pour découvrir le bousin inactif au milieu des restes de la pelouse locale. L’occasion pour notre héros de dire qu’il adore le football américain, yeah. Et de mimer un match entier quand bien même il est en pleine zone hostile. Et radioactive.

Vika, obligée de suivre les mimes consternantes de son compagnon sur le terrain. On comprend qu'elle fasse la gueule.

Vika, complètement blasée à force de suivre sur écrans les actions lamentablement stupides de son binôme.

D’ailleurs, sachez-le : Vika comme Jack passeront tout le film où qu’ils soient à se promener sans aucune protection, parce que bon, la Terre a été évacuée à cause des radiations, mais c’est sûrement pas bien dangereux, pas vrai ? Sûrement un détail un peu subtil. C’est donc vêtu d’une petite tenue de pilote et d’une casquette de base-ball que notre héros s’approche du drone, encore entouré des cadavres de chacals, mais ne prête aucune attention au fait que les chacals ressemblent furieusement juste à des humains avec un casque, voire à un mauvais cosplay (pléonasme) : ça ne l’intéresse pas. Il va donc voir la machine, et commence ses réparations sur place, puisqu’elle n’a quasiment rien : il suffit de changer le joint de culasse et elle redécolle. Parce que oui, l’engin a été  « abattu » mais alors il n’y a pas un impact de balle dessus, toutes les pièces sont impeccables, et les chacals ne se sont pas dits « Tiens, on va la démonter pour récupérer des pièces dessus« , non : ils ont tout laissé en état pour que, comme chaque jour depuis plus de 60 ans, un mec vienne réparer la machine et qu’elle puisse retourner les tuer.

Sympas les mecs. Vraiment. Ils veulent sûrement maintenir de l’emploi. Tant dans l’entretien des drones que les pompes funèbres pour chacals.

Notre héros repart en sifflotant pour se diriger vers le second drone abattu dans la nuit, qu’il est « impossible de localiser précisément puisqu’il n’émet plus de signal ». Oui et puis, faudrait pas consulter les  derniers enregistrements du drone pour voir où il s’est crashé à peu près Vika, c’est pas comme si c’était ton boulot, tiens. Jack décide donc de sortir l’accessoire inévitable de tout film avec Tom Cruise : une moto, qui traînait dans le coffre de son engin volant. Ni une, ni deux, il file donc à folle allure au travers des plaines dévastées de notre planète, et guidé par le pouvoir enchanté de son pif, parvient à retrouver le signal du drone, provenant des restes d’une bibliothèque dont seul un bout du toit dépasse encore un peu du sol. Notre filou gare donc son solex du futur et descend en rappel (encore une fois film, Tom Cruise, tout ça) via l’ouverture béante pour voir où est passé son copain le drone. Ouhouuuuuu copain ? Tu es où ? Allez, viens voir papa que je te sorte de ce film.

Accompagné de son fidèle fusil, parce qu’il sent bien que ça sent le piège à andouilles dans ce coin obscur bourré de livres, Jack ne réalise que trop tard qu’il n’y a aucun drone là : seulement sa balise de détresse ! Il a été attiré ici par les chacals ! Et en effet, bientôt, les lueurs orangées des visières des casques de ses ennemis apparaissent autour de lui, ainsi que les curieux cris de ces derniers, ressemblant à des bruits de talkie-walkie en fin de batterie. Jack ouvre donc le feu, mais bien vite et suite à diverses aventures, bien que l’ennemi n’ouvre curieusement pas le feu sur lui, il doit se replier et manque de peu de se faire capturer, seulement sauvé par l’intervention télescopée du drone qu’il a réparé un peu plus tôt qui, passant par là (alors qu’on nous a expliqué que justement, aucun signal ne passait, il l’a probablement retrouvé à l’odeur), en profite pour sulfater du chacal. Jack remonte donc à la surface… pour réaliser qu’on lui a tiré sa moto pendant ce temps. Bande de voleurs de poules !

Juste comme ça : il faudra m’expliquer comment les chacals ont pu voler la moto du Monsieur, sachant qu’ils ne sont pas supposés être à la surface  de jour, qu’un drone était visiblement en train de survoler le coin prêt à les sulfater, qu’il n’y avait aucun endroit pour planquer le véhicule à des kilomètres à la ronde, l’accès à la bibliothèque étant en plein milieu de nulle part, et surtout, encore une fois, ce que foutait Vika puisqu’il y avait une caméra sur la moto, et que depuis le début du film, elle suit la progression sur le terrain de notre héros grâce à d’autres caméras visiblement placées tous les deux mètres sur l’ensemble de la planète. D’ailleurs, on a entrevu durant la scène que Vika avait une parfaite vue de ce qu’il se passait à la surface, et que s’il y avait eu vol de mobylette, elle aurait tout vu.

Mais, là, non. Elle devait probablement lire Public.

Bref, il y a plus d’incohérences dans cette scène que de raisons pour les vilains de tirer la mopette. C’est quand même malheureux. Mais, passons parce que tout cela ne fait que commencer, comme trop souvent.

Le soir, en rentrant à la tour du secteur 49 , Jack retrouve Vika et lui ramène un truc cool : des fleurs qu’il a eu le temps de cueillir sur le chemin. Aussitôt la jeune femme panique en lui disant « Mais ça va pas espèce de blaireau ? C’est super radioactif, allez hop ! » et elle fonce dehors en petite robe (après tout, elle ne vient que de dire que la radioactivité lui faisait très peur, pourquoi s’embêter ?) pour balancer le bouquet par dessus le balcon de la tour. Et explique à son compagnon que bon, certes, elle est un peu à cheval sur le règlement, mais bon, ils sont à deux semaines de la fin de la mission, c’est pas le moment de faire des conneries.  Jack grommelle un peu, et tente bien de dire à Vika que dans la vie, le règlement ne fait pas tout, tu vois, et puis bon, d’ailleurs, toi aussi tu as pas des rêves bizarres d’avant ton formatage de mémoire, dis ? Mais Vika se contente de dire que dis donc, ho, hé, tu vas pas commencer à emmerder le monde Jack hein ! Allez viens, on va se baigner tout nu pour oublier ça puisque notre tour située sur une planète radioactive (j’insiste) a été intelligemment équipée d’une piscine géante (… véridique). Plif plouf, vont donc faire nos larrons en gazouillant, hihihihihi huhuhuhuhu huuuuuuu (vous noterez comme je retransmets bien toute la force du gloussement idiot, c’est un don).

Sauf que c’est bien gentil tout ça, mais la nuit venue, un terrible bruit réveille nos deux filous alors qu’ils avaient fini par retrouver le chemin de leur lit : avant que Jack ne dise « C’est pas moi !« , une gigantesque explosion illumine l’horizon ! En effet, les chacals ont visiblement réussi à se frayer un chemin jusqu’à une centrale à énergie et l’on fait péter en utilisant, d’après le rapport des scanners, une batterie volée sur un drone abattu, et qui peut servir de bombe monstrueuse une fois en de mauvaises mains. Faisant l’inventaire des drones endommagés puis réparés dont la batterie avait disparu, Jack et Vika en comptent dix : les chacals ont tout un arsenal sous la main !

Sinon, juste comme ça : sachant que les centrales à eau de mer sont intelligemment placées en mer avec des drones tournant autour jour et nuit, ils ont fait comment les chacals pour s’y rendre ? Ils ont fait du kayak avec la bombe sur le dos pendant que les drones étaient partis faire un pique-nique ? Visiblement, oui, car personne ne se pose la question. J’espère qu’ils l’ont déclaré, leur kayak, parce que sinon ça va très mal se passer mes petits amis.

Vous ai-je parlé de la tour dont la hauteur varie en fonction des scènes ? Des fois elle est à 10 mètres du sol, des fois elle est en plein ciel… c’est magique.

Le lendemain, sitôt le Tet du bon côté de la Terre, Vika fait donc son rapport au QG, où son unique interlocutrice est Sally, une femme très souriante avec des phrases plus ou moins louches du genre « Dites-moi Vika, formez-vous toujours une bonne équipe avec Jack ? » (La réponse « Non, c’est une grosse tanche » n’est jamais prononcée) mais dans l’ensemble, Sally est surtout grognonne d’apprendre qu’une centrale a été détruite durant la nuit, et explique donc que c’est la responsabilité de Vika et Jack, en tant que techniciens sur la zone 49, de défendre ces structures.

Oui, c’est vrai Sally. Ou alors celle des drones qui ont disparu du film le temps de cet événement. Mais si tu veux, on peut aussi parler de l’intelligente stratégie qui est la vôtre consistant à envoyer, pour rappel, un technicien en slip en zone radioactive peuplée d’ennemis, avec même pas un binôme pour le couvrir pendant qu’il injecte sa résine dans les trous plus petits qu’une pièce de deux euros. Non ? Tu n’as pas envie Sally ? Comme je te comprends. Passons donc à la suite.

Car la vie ne s’arrête pas avec la perte d’une usine : il faut protéger les autres, et donc continuer à réparer les drones. Jack redouble donc d’efforts pour réparer un drone qui est au « garage » de la tour, et auquel il manque des pièces alors qu’il serait bienvenu en renfort, et de temps à autres, lorsque Vika est occupée, Jack profite justement de sa solitude dans ledit garage pour lire un livre qu’il a piqué dans la bibliothèque l’autre jour en affrontant les chacals. Il n’en lit qu’un seul paragraphe, qui dit en substance qu’il faut bien mourir pour quelque chose, fut-ce face à l’ennemi, mais il trouve ça cool, la lecture des livres d’avant l’apocalypse. Il préfère ne pas en parler à Vika pour autant, sinon elle est encore foutue de tout passer par-dessus la balustrade de la tour. Ah oui, c’est une manie chez elle. Du coup j’ai espéré tout le film que Jack trouve un enfant ou même un Justin Bieber, mais non, même pas. Déception.

Mais il n’en faut pas moins repartir sur le terrain : après ces quelques réflexions, nous retrouvons donc Jack aux commandes de son petit vaisseau, alors qu’il se passe un truc étrange… on détecte un signal curieux sur le terrain : les chacals sont en train d’émettre ! Le signal est crypté et indéchiffrable dans l’immédiat, et surtout… orienté vers l’espace.

« Mais enfin, ça n’a aucun sens !  » s’écrient en choeur nos héros.

Oui, c’est vrai ça ! Pourquoi les chacals enverraient-ils des signaux dans l’espace ? Rappelez-moi d’où ils venaient, déjà ? Ah oui, l’espace. Non, effectivement, « ça n’a aucun sens » les enfants. Sinon, vous voudriez pas plutôt utiliser cette phrase pour tout ce qui s’est passé depuis le début du film, non ?

Qu’importe : la source du signal est repérée et Jack s’y rend, évidemment seul (on envoie jamais de drones pour le couvrir : pourquoi faire ?), et arrive sur la pointe de l’Empire State Building, dépassant encore du sol (les tremblements de Terre et les tsunamis n’ont pas rigolé : ils sont carrément venus avec leurs sacs de terreau pour remonter le niveau du sol de plusieurs centaines de mètres, ils sont comme ça, ils doivent avoir une sacrée ardoise chez Jardiland). Toujours est-il que donc, sur place, Jack a de brefs flashs où il se voit là, avec la fille de son rêve, passant un bon moment. Il hausse les épaules en se disant que ce n’est pas très important et pénètre prudemment dans l’endroit pour découvrir un vieux téléphone satellite branché à l’antenne locale et émettant l’étrange signal en boucle : il l’étudie plus en détail, le transmet à Vika puis le coupe. Sitôt analysé, Vika se met à hurler dans l’interphone :

« Seigneur ! J’ai décrypté le message : il s’agit de coordonnées…
– Quelles sont-elles Vika ?
– Un endroit en plein secteur 1-7… mais il n’y a rien là-bas ! Pourquoi envoyer des coordonnées d’un secteur désert loin de nos défenses dans l’espace quand on est une race alien ?
– Je ne sais pas Vika.  C’est tellement mystérieux. Avec qui peut-on communiquer dans l’espace et indiquer les coordonnées d’un endroit calme ?
– Un vaiss…
– Un poney, tu as raison ! C’est sûrement les coordonnées d’un pâturage pour poneys.
– Bon, tu sais quoi Jack ? En fait on va dire qu’on ne comprend pas de quoi il peut bien s’agir et tu vas aller enquêter.
– Okay. »

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Jack remonte donc aussitôt dans son vaisseau et longe la zone interdite à la frontière de son secteur, à savoir la zone vraiment radioactive qui… heu… est… comment vous dire ? Elle est délimitée par une grosse frontière qui apparaît en réalité augmentée sur le cockpit du vaisseau de notre héros. Et les personnages de bien préciser que d’un côté, c’est radioactif mais ça va, mais sitôt que l’on traverse d’un mètre la frontière, on meurt. Vous vous souvenez de toutes les blagues sur le nuage de Tchernobyl ? Hé bien ils en ont visiblement fait un film. Chapeau.

Mais puisque l’on peut encore faire plus mauvais, et alors que l’on vient de dire aux héros que les chacals venaient pour la première fois depuis des années de communiquer avec l’espace et qu’il fallait enquêter sur cet événement hors-du-commun, celui-ci… j’ai mal rien que de l’écrire, tenez. Jack vole dans un canyon où les communications ne passent plus jusqu’à une sorte de clairière cachée où la nature est restée verdoyante et où il a construit une cabane. Cabane construite sur son temps de travail sans que Vika ne le réalise jamais (« Tiens, tu as encore disparu des écrans 5 heures d’affilée. Sinon ça va?« ), et remplie de reliques d’avant la guerre, type livres & vinyles… y compris un frigo (allez savoir comment il s’est trimbalé ça, mais il l’a fait). Jack décide donc que plutôt que d’enquêter sur l’événement historique en train de se dérouler en plein dans son secteur et pouvant mettre en péril ce qui reste de l’humanité, il va plutôt aller s’écouter un petit morceau de musique, taper la discute avec une truite (là encore, véridique), s’habiller avec une chemise à carreau et une casquette de beauf (authentique aussi, n’en jetez plus) et… se faire une sieste.

Voilà. Sinon, le mec qui a écrit ça, il va bien ? Je dis ça juste comme ça, hein. La prochaine fois, nous découvrirons James Bond qui au lieu d’aller désamorcer une bombe du S.P.E.C.T.R.E, va plutôt se faire des tac-o-tac en se buvant une 8-6. Quel héros, ce Jack.

Quelques heures plus tard, donc, Jack sort de sa sieste éveillé par un grand bruit : un vaisseau vient de pénétrer dans l’atmosphère, visiblement en sale état, et file donc droit vers le sol en direction des coordonnées envoyées vers l’espace plus tôt !

Sauver le monde ou mettre une chemise contestable : Jack a choisi

« Un vaisseau ! » s’exclame notre héros bien étonné, puisqu’il attendait plutôt un poney. « Il faut que j’aille voir ça ! » ; Jack range donc sa chemise à carreaux et sa casquette dans sa cabane et file donc à bord de son fier vaisseau pour quitter la charmante vallée dont il a fait son refuge secret, reprenant ainsi les communications avec Vika.

« Jack ! Tu avais disparu depuis des heures, que s’est-il passé ?
– Rien.
– D’accord. Non parce que je suis restée des heures à me demander où tu étais alors que te suivre sur les écrans est ma mission, tu as raison, ce n’est sûrement pas un sujet qui m’intéresse. En tout cas, je viens de voir qu’un vaisseau était entré dans notre atmosphère ! 
– J’ai vu ça : je vais aller inspecter le site d’atterrissage de près.
– Non ! Sally vient de m’informer depuis le Tet que les drones y vont et qu’il n’y a rien d’intéressant à voir là-bas.
– C’est fou comme ça ne sonne pas suspect du tout.
– Oui hein ?
– Bon bin je vais aller voir quand même.
– Jack, non ! »

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Notre technicien s’en va donc droit vers le site vers lequel le vaisseau a filé, et note que celui-ci ne s’est pas posé : il s’est écrasé ! Plus intéressant encore (plus intéressant que « soudain, il fait nuit alors qu’on était en plein après-midi jusqu’ici« ), il s’agit visiblement d’un vaisseau humain d’avant la guerre si Jack se fie à l’apparence de la bête, et on peut encore lire « L’Odyssée » écrit sur la coque. Il atterrit malgré les consignes de Sally et les cris désespérés de Vika qui lui ordonne de rentrer, et commence à inspecter le site pour découvrir… que des caissons ont tenu le choc lors du crash, et qu’ils contiennent chacun un humain en sommeil ! Et surtout parmi l’un d’eux il y a…

Attention, je suis sûr que vous n’avez pas deviné ce rebondissement depuis la première scène du film.

… la fille de son rêve, de son souvenir ! En train de dormir, là, dans sa petite caisse (quand je dis « caisse » je pense « caisson », pas « litière », hein, que l’on soit clairs). Jack est bien étonné, puisqu’il aimerait bien savoir d’où sort ce vaisseau et pourquoi les chacals l’ont amené là, mais il est bien vite interrompu par l’arrivée des drones de sécurité sur place qui observent la scène quelques instants avant de commencer à sulfater tous les caissons en vue. Jack est très étonné, car les drones sont supposés être les amis des humains, et il ne parvient qu’à sauver le caisson contenant sa copine onirique en se plaçant devant pour que les machines ne tirent pas et repartent en sifflotant vers d’autres activités.

Jack, l’étonnement passé, décide qu’il serait de bon ton de ramener le caisson en question jusqu’à la tour 49 pour pouvoir y réveiller son occupante et mettre celle-ci hors d’atteinte des chacals jusqu’au matin où il conviendra de prévenir le Tet de cette étonnante découverte. Cela tombe fort bien : la queue de son vaisseau est pile poil de la bonne taille pour que l’on y accroche un sarcophage de ce type, c’est quand même bien fait ! Et voler avec ne pose aucun souci. Hopopop, donc, retour avec le butin jusqu’à la maison. « Coucou Vika, j’ai ramené une fille ! Noooon, pas le balcoooon !« 

Arrivé sur place, Jack constate que Vika fait un peu la gueule, puisqu’encore une fois, ce gros corniaud n’a pas respecté les consignes, mettant ainsi en péril leur mission à deux semaines de sa fin. Qu’importe, il est temps de réveiller la jeune femme endormie. En poussant deux boutons, le caisson s’ouvre et la donzelle sort de sa stase, et il faut donc bien vite l’emmener à l’infirmerie tant elle est un peu secouée par la manœuvre.

Mais, durant l’événement, elle a tout de même le temps de regarder Jack et Vika avec étonnement et de murmurer « Jack… » faiblement.

Ce qui surprend notre héros.

Tellement qu’il n’en parlera plus du film.

Allons justement voir à l’infirmerie ce qu’il s’y passe, car la jeune femme ayant pleinement repris conscience et commençant à demander ce qu’elle fout là, nos héros décident donc de tout lui expliquer.

« Comment vous appelez-vous ?
– Julia Popovitch.
– Okay Julia, on va t’expliquer. Ton vaisseau date d’avant la guerre, ce qui veut dire que tu dors depuis 60 ans au moins. Tu t’es écrasée ici avec ton engin spatial et es la seule survivante de ton équipage. Nous sommes en 2077 et la Terre a été ravagée par une guerre nucléaire pour repousser l’invasion d’une bande d’aliens, les chacals. Le coin étant pourri de radiations, tout le monde s’est barré vers Titan fonder une colonie pendant que nous, nous restons ici à obéir à notre station, le Tet, pour s’assurer de la collecte des dernières ress…
– Pfffrrrrt.
– Vous avez ri.
– Non. Pffrt.
– Si, vous venez de le refaire, là.
– Bon, un peu.
– Okay, bonne soirée. »

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Pardon ? Je veux dire : ça ne vous intéresse pas de savoir pourquoi elle rigole, pourquoi elle semble connaître Jack alors qu’elle vient d’une époque où il n’était même pas né, ou encore quels sont ses derniers souvenirs, voire ce qu’elle fout dans les rêves de notre héros ?

Non. A la place, Vika et Jack vont se coucher, après un ultime échange.

« Tu sais Vika, des fois je rêve de cette fille la nuit.
– Ça explique deux trois choses avec les draps. Mais bon, je dis ça mais moi aussi j’en rêve des fois.
– Ah. Bon, n’en parlons plus non plus, ces informations ne sont pas du tout intéressantes.
– Okay. »

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A ce stade, j’avais installé des petits cotons sous mes yeux pour absorber mes larmes de dépit.

La nuit se passe donc, même si au petit matin, avant que Vika ne se réveille, Jack va trouver Julia. Qui lui explique qu’elle voudrait récupérer la boîte noire de son vaisseau afin de savoir ce qu’il a bien pu se passer. Notre héros trouve l’idée raisonnable, et avant que Vika ne se réveille, ils vont tous deux prendre le petit engin volant de Jack pour filer sur le site du crash où, déjà, des pièces ont disparu. Jack précise donc qu’il faut faire attention, car les chacals sortant la nuit, ils pourraient tomber sur eux.

C’est vrai. En même temps, quand vous étiez dans la tour, nous étions au petit matin avec le soleil levant. Mais visiblement, il est parti se recoucher, c’est magique.

Nos héros explorent donc le site plongé dans la nuit pour des raisons qui prouvent qu’écrire l’heure approximative de chaque scène dans la marge du script pour ne pas se planter n’a pas été fait, puisque ça prenait au moins 1 minute 30 sur un coin de table. Et bien vite, Julia trouve la boîte noire ! Joie ! Allégresse ! Hélas, les chacals n’ont pas perdu une miette de la scène et encerclent bien vite nos loulous. Jack tente bien de résister, mais il se fait rapidement péter la gueule par ses assaillants ! Dans un dernier geste, il utilise simplement via une télécommande l’autopilote de son véhicule volant pour le renvoyer à la tour et éviter que l’ennemi ne s’en empare. Vika, qui a assisté à toute la scène, est choquée par les événements… mais refuse d’annoncer au Tet ce qu’il s’est passé durant la nuit, préférant faire confiance à l’instinct de Jack (malheureuse !). Elle se contente de dire qu’il a disparu ce matin en partant en mission, et qu’il serait de bon ton d’envoyer un drone à sa recherche, ce que le Sally accepte.

De son côté, Jack se réveille attaché à une chaise au milieu de l’obscurité. Il entend alors une voix grave s’adresser à lui.

« Bonjour, Jack.
– Qui êtes-vous ? Laissez-moi partir enfoirés de chacals !
– As-tu déjà vu un chacal de près, Jack ? 
– Hmmm attendez que je réfléchisse… 
– Laisse, je vais plutôt te montrer. »

Et sort alors de l’obscurité… un humain (ça non plus, vous ne l’avez pas vu venir).

« Voilà, Jack. Voilà qui nous sommes…
– Vous êtes… vous êtes…
– Oui, des h…
– VOUS ÊTES MORGAN FREEMAN AVEC UNE TENUE DE NINJA !
– Oui ! Heu, attends,  non bougre de con ! Nous sommes surtout des humains !
– Mouais, vous êtes quand même vaguement noi…
– Hohohoh houlala ça dérape. »

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La lumière s’allume dans la salle et bientôt, Jack constate qu’il est entouré non pas d’aliens, mais d’humains. Alors depuis toutes ces années, on lui aurait menti ?

« Oui, Jack, on t’a menti. 
– C’est immonde ! Cela dit, je me pose une question.
– Oui ? Je t’écoute Jack.
– Pourquoi alors à chaque fois que je vous croisais vous gardiez vos casques à la con et vos déformateurs de voix à part pour me convaincre de vous tirer dessus alors qu’il suffisait de me montrer votre tête pour que je réalise toute la supercherie?
– Ho. Oui. Bonne remarque.
– Alors ?
– Hem… ho, tu as vu Jack ? Je suis Morgan Freeman avec une tenue de ninja !
– CA ALORS ! »

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Et je me suis abstenu de parler des lunettes de soudeur ou de sa cape piquée dans un Grandeur Nature

D’ailleurs, à partir de ce moment là, plus jamais les chacals ne mettront leur casque du film. Comme quoi, c’était bien juste pour se faire plomber par Jack.

Mais comme si tout cela n’était déjà pas suffisamment naze en soi, Jack ne demande aucune explication et Morgan ne lui en donne de toute manière aucune non plus. Il se contente de lui dire que voilà, ils ont réussi à désactiver un drone et à le capturer, et qu’ils lui ont collé dans le ventre les 10 batteries de drones volées, reconverties en bombes, soit de quoi faire péter plusieurs fois de Tétraèdre. Ils aimeraient donc que Jack reprogramme l’engin puisqu’il est le seul à savoir le faire pour l’envoyer dans l’espace rentrer au Tet. Mais Jack refuse parce que sur le Tétraèdre, il y a plein d’humains en attente de transit pour Titan, et que tuer des gens c’est mal.

Morgan, plutôt que d’expliquer tout ce qu’il sait à Jack pour le convaincre, lui amène plutôt Julia en lui expliquant que s’il n’obéit pas, il demandera à son bras droit, Jaime Lannister (qui doit avoir une sacrée grosse dette à payer pour jouer dans ce film), de tirer une balle dans la tête de la gourgandine voir si cette zone est mortelle chez la femme (par exemple, il a été observé par le passé que la blogueuse mode était insensible aux balles dans la tête, mais qu’il était tout de même possible de leur faire très mal en poignardant des posters de Ryan Gosling ou en mangeant le dernier macaron). Jack grogne quand soudain, une alarme retentit : des drones du Tet sont en approche !

En effet, au-dessus du souterrain où Jack est retenu prisonnier, un drone a utilisé son scanner et malgré les 10 mètres de roche entre lui et la surface, a réussi à détecter… son ADN. La vache, ils sont forts ces drones. Même si 5 minutes plus tard, le même drone n’arrivera pas à détecter un ennemi caché derrière un caillou de 3 centimètres. C’est fou.

Bref, le drone décide de passer à l’attaque de la base des chacals, mais ces derniers montrent à Jack comment ils combattent ces engins : ils attirent leur attention, puis tirent dans un petit clapet derrière le drone qui n’est pas protégé et qui est la partie la plus sensible de l’appareil. Raison de plus pour ne pas la blinder, j’imagine. En deux temps trois mouvements, le drone est donc abattu. Morgan peut donc enchaîner.

« Ah, quelle chance quand même que ces drones volants se mettent à 1 mètre du sol pour attaquer plutôt que de nous canarder depuis le ciel. Tu as donc vu notre tactique de guerre, très efficace ! Ensuite, nous récupérons la pile d’énergie sur le drone et nous le laissons en état pour que tu puisses le réparer et qu’il recommence à nous tuer dès le lendemain. D’ailleurs, sur celui que nous venons d’abattre, tu noteras que l’on est même pas allé désactiver sa balise de détresse qui appelle du renfort. Mais comme le scénariste aussi l’a oubliée, ça va. Un peu comme les deux milliards de caméras que Vika avait au début du film pour tout voir, alors que maintenant on en parle même plus.
– Je… bon, écoutez c’est confondant de nullité. On pourrait pas parler d’autre chose ? Genre pourquoi vous avez fait s’écraser l’Odyssée sur Terre ?
– Ah, si, c’était pour récupérer un mini-réacteur de la NASA dessus afin de parachever notre bombe pour le Tétraèdre.
– Okay… donc, vous me parliez de reprogrammer un drone à ce sujet d’ailleurs. Non ?
– Ho non, tu sais quoi ? Ça aussi on ne va plus en parler. Enfin pas de suite. C’est pas comme si j’étais à deux doigts de faire buter ta copine il y a 5 minutes pour que tu le fasses tellement c’était urgent.
– Alors je fais quoi ?
– Hé bien je te rends sans raison tes armes, ta copine, et même cette très intéressante boîte noire que personne n’a encore écoutée. Je te rends aussi ta moto qu’on t’a tirée en début de film, et je te propose de partir découvrir la vérité.
– Vous ne pourriez pas me la dire directement plutôt ?
– Hahahaha hohohoho… non. Comme dans tous les films pourris, je préfère rester mystérieux quand bien même parler pourrait tous nous sauver la vie. Commence donc par aller dans la zone soit disant radioactive, là tu trouveras la vérité.
– Mais ? Elle couvre presque la totalité de la surface du globe ! Vous pourriez pas être plus précis ?
– Non. Allez, salut mec. »

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Sans poser de questions, et il vaudrait mieux pour lui, Jack file donc jusqu’à la partie encore visible de l’Empire State Building (qui n’est pas dans la zone radioactive) et se sert de l’antenne locale pour demander à Vika de lui envoyer son vaisseau volant pour qu’il vienne le chercher avec Julia. En attendant l’appareil, nos deux héros font le tour du coin, et Jack a encore des flashbacks de lui et Julia, avant la guerre, passant du temps ensemble à cet endroit. Il décide donc d’interroger la belle sur ce que c’est que ce bordel, ha, dis.

Celle-ci accepte enfin de parler et lui explique que oui, elle le connait, lui, Jack Harper. Et que oui, ils sont allés ensemble ici, au sommet de l’Empire State Building quand tout était encore calme et heureux, et que c’est là que Jack l’a demandée en mariage. Et tous les souvenirs de ce jour reviennent à notre héros, qui sait qu’elle dit la vérité. Mais Jack n’est pas au bout de ses surprises : Julia lui annonce que Jack était astronaute et qu’en 2017, lui et elle avaient été envoyées en mission pour explorer Titan. Sauf qu’en chemin, la NASA a repéré un gros tétraèdre extra-terrestre approchant de la Terre, et le vaisseau a été envoyé à sa rencontre. Jack et Vika (oui, elle aussi était là) ont donc été sortis de leur sommeil en caisson pour aller voir de quoi il retournait (ne me demandez pas comment Julia a pu voir tout ça puisque, justement, elle pionçait dans sa caisse, tout est lamentable)… et qu’après elle s’est réveillée dans la tour 49. Jack ému par tout cela fait donc un gros câlin à celle qui est en fait sa femme, même s’il ne pige pas bien comment il peut avoir connu l’avant-guerre, qui était il y a plus de 60 ans, et ne constate que trop tard qu’il n’a pas entendu arriver son appareil volant.

Après tout, ce n’est qu’une sorte d’avion à réaction : un truc qui approche silencieusement, c’est connu. Non, ce film n’arrête jamais.

Vika, par la caméra de l’appareil, voit donc l’étreinte des deux loulous et en pleure de jalousie. Aussi, lorsque Jack et Julia reviennent à la base, elle ne leur ouvre pas la porte du petit loft perché, et fait la gueule de l’autre côté en disant « De toute façon j’ai toujours su que tu préférais cette fille qu’on avait dans nos rêves, j’en ai marre, pour la peine je dis au Tet que tu as désobéi et qu’il reste une survivante du crash de l’Odyssée ! Na !« .

Mal lui en prend car dans le garage de la tour, le Tet donne l’ordre au drone en rade de se réveiller (oui, il lui manquait des pièces, ce qui justifiait sa présence là, mais pif pouf, il les a à nouveau, à part son blindage)… et de tuer tous les gens du coin. Vika est donc très étonnée de voir le drone surgir de la cave en grognant et… lui sulfater la margoulette.

Hé oui.

Jack et Julia sont donc eux aussi bien étonnés de voir leur amie se faire désintégrer le museau sous leurs yeux, et ne doivent eux-mêmes leur salut qu’à l’intervention de Julia utilisant les armes de l’aéronef de notre héros pour se débarrasser de l’assaillant mécanique. Avant de partir, puisque des renforts vont sûrement bientôt arriver, Jack se rend au poste de communication de feu Vika pour y voir apparaître le visage de Sally.

En plus, Julia a l'air tellement aimable... on a follement envie de l'aider.

Julia a le syndrome de l’actrice moderne de Blockbuster : elle fait toujours la même tête. Quel talent.

« Bonjour Jack, je suis Sally : on ne s’est jamais vus puisque quand je communique avec Vika, tu es occupé sur le terrain. C’était pour te dire que toute cette histoire de drone pulvérisant Vika n’est qu’un gros malentendu : viens me rejoindre sur le Tétraèdre avec la survivante de l’Odyssée, nous aimerions vraiment faire sa connaissance ici. On prendra un verre et ce sera sympa comme tout. Le champomy est au frais, viens vite !« 

Mais Jack n’est pas homme à se faire rabouiner si aisément : il préfère donc fuir avec Julia à bord de leur petit appareil volant. Pas de chance pour lui : d’autres drones arrivent et se lancent à la poursuite de l’appareil lors d’une séquence qui fait woush, wuiiiiz, vroum et tacatacata. Au final, Jack parvient à se débarrasser des trois poursuivants, même du drone du trio qui met des coups de pare-choc (là encore, je ne rigole pas : on avait pas dû expliquer à celui-là à quoi servaient ses mitrailleuses). Mais son appareil sévèrement endommagé, il s’écrase dans le désert du côté de la zone super-radioactive. Et le dernier drone qu’il a vaincu s’écrase non loin.

Jack rampe donc hors de l’épave avec Julia, pour mieux aller voir ce qu’il reste du drone ennemi. Mais à peine a-t-il commencé à courir les dunes qu’il aperçoit un autre appareil volant comme le sien arrivant : un autre technicien est en train de s’apprêter à remettre en route ledit drone !

Comment est-il arrivé aussi vite ? Et surtout, pourquoi rentre-t-il tranquillement dans la zone über-radioactive alors que c’est supposé être über-interdit, justement ? Hop, ça aussi, à la trappe, allez zoup. Rien n’a de sens, c’est génial.

Toujours est-il que voyant le technicien s’approcher du drone, Jack fonce droit vers lui en lui hurlant de ne rien en faire, tant il semblerait que les choses soient plus complexes qu’il n’y parait de prime abord. Mais en abordant ainsi le personnage, celui-ci se retourne, l’arme à la main et se révèle être…

Un autre Jack Harper !

« Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? » s’exclament donc les deux hommes, mais le temps presse, car le technicien a eu le temps de changer une pièce (comme toujours, c’était la seule chose qui posait problème) sur le drone endommagé, et celui-ci se rallume. Jack de la zone 49 saute donc sur Jack de la zone 52 (c’est marqué sur son uniforme) et lui pète donc la gueule en profitant de son trouble en voyant Julia (il a aussi les mêmes souvenirs semble-t-il) pour aller à nouveau désactiver le drone avant que ça ne tourne au carnage. Il y arrive, mais dans la bataille, un coup de feu est parti et a bien évidemment touché Julia en plein bidou. Jack est bien embêté, parce que les filles mortes c’est quand même vachement moins intéressant : il attache donc comme il le peut son clone assommé, met sa copine dans un coin d’ombre, et s’empare du véhicule du technicien qu’il vient de rosser pour aller chercher de quoi soigner ce bobo.

A noter que l’on découvre que les drones comme les véhicules obéissant à la voix, il suffit à Jack de dire qu’il n’est pas Jack – 49 mais Jack – 52 et ça marche. Mais jamais notre héros ne pensera à user de la même ruse sur les drones qui le recherchent, c’est ballot.

Jack file donc à la tour 52 et y découvre… une autre Vika. Bon, il se dit que tant qu’à faire, hein, autant en profiter aussi lui fait-il un petit bisou. Faudrait pas avoir fait tout ce chemin sans rentabiliser un peu. D’ailleurs, Vika, qui je le répète, voit tout ce que les caméras voient, particulièrement celles du véhicule volant de Jack, n’a rien vu du Jack – 52 se faisant péter la gueuler par un Jack – 49 quand bien même c’est arrivé pile devant les caméras de l’engin.

Bon sang, mais… c’est volontaire ou bien ?

Toujours est-il que Jack récupère une trousse médicale dans la tour et repart trouver Julia dans la zone interdite. Sur place, il constate que son clone a disparu (et s’est barré : il était juste à côté de Julia, la femme qui hante ses rêves, et venait de découvrir qu’il avait un clone, mais ne lui a pas demandé la moindre explication. Pourquoi faire ?) et que Julia est encore en pleine forme puisque les balles dans le bidou, c’est très surfait. Un coup de bombe froide et d’éponge magique et on en parle plus ! Sitôt la jeune femme soignée, Jack l’emmène dans sa petite clairière magique où il a sa cabane pour reconquérir son coeur dans cet écrin de verdure, et aussi philosopher un peu. Ne suis-je qu’un clone de celui que tu as aimé, Julia ? Ces souvenirs sont-ils vrais ou peut-on considérer que ne les ayant pas véritablement vécus, ils ne sont qu’une illusion de mon esprit ? Pourtant, mon amour est réel et…

« Oui c’est bon, moi tout ce que je vois c’est qu’avec des clones de toi, je vais pouvoir me faire une sacrée orgie.« 

Quel esprit pratique, cette Julia. Mais l’heure n’est pas à la déconne : après quelques câlins pour la forme, notre héros explique que quoi qu’il y ait à l’intérieur du Tet, cela l’a manipulé. Cloné. Et employé à participer à l’extermination de l’humanité. Il veut donc retourner voir les chacals pour les aider à achever cette histoire de bombinette. Julia lui dit qu’elle va l’accompagner, ah mais, et tous deux retournent donc au QG des chacals où attendent toujours Morgan Freeman et Jaime Lannister. Ces derniers les accueillent avec de grands sourires.

« Bon retour parmi nous, Jack Harper. A toi aussi, Julia Popovitch… enfin, Julia Harper.
– Bon sang Morgan Freeman, vous aviez raison ! J’ai découvert la vérité ! Vous avez bien fait de ne rien me dire et de me laisser partir avec Julia et la boîte noire de l’Odyssée qu’on a toujours pas écoutée d’ailleurs ! Vous saviez que j’allais retourner à l’Empire State Building alors que vous m’aviez donné des informations qui n’avaient rien à voir, vous saviez que je n’allais pas entendre mon appareil volant à réaction approcher pendant que je serais en train de faire un câlin à Julia, et que cela rendrait jalouse Vika, que vous n’avez pourtant jamais vue. Vous saviez que du coup, Vika avertirait le Tet provoquant ainsi une course poursuite où je réchapperais de la mort avec Julia en m’écrasant à côté d’un drone dans une zone où alors que c’est interdit, un clone de moi viendrait réparer ledit drone, et donc que là et seulement là, je pourrais réaliser la vérité.
– Hem je… heu… oui, je … j’avais bien évidemment prévu tout ça. Puisque c’était… complètement prévisible… bien sûr. 
– C’est vraiment épatant. Alors que vous auriez juste pu me dire la vérité et me proposer d’aller visiter une autre tour comme la mienne pour me prouver votre récit tout en provoquant en bonus un chaos général chez les serviteurs du Tet qui découvriraient alors leur condition et ne manqueraient pas d’en informer les autres tours. Vous êtes vraiment fort Morgan Freeman.
– Hahaha je… oui. Hem, bref, si on changeait de sujet et que je te racontais plutôt la VRAIE histoire et pas celle qu’on t’a apprise ? 
– Mais vas-y pépère fais toi plaiz' »

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J'aime bien le concept du mec qui porte des lunettes de soudeur dans le noir.

Père Castor 2077

Et donc Morgan de raconter qu’en 2017, il y a 60 ans de cela alors qu’il était encore un tout jeune soldat, il a vu le Tet arriver en orbite de la Terre. Puis faire exploser la Lune. Et enfin, des vaisseaux arrivèrent pour débarquer, non pas des drones (ce qui aurait été intelligent) mais des milliers de clones de Jack Harper, le célèbre astronaute de la mission Odyssée qui avait dû tomber aux mains de l’ennemi d’une manière ou d’une autre ! Et le massacre fut complet puisqu’en plus, Tom Cruise étant une cible très petite, ça n’aidait pas à riposter.  Donc non, l’humanité n’a pas gagné la guerre. La planète n’est d’ailleurs même pas radioactive (personne n’a jamais pensé à demander un compteur pour voir les zones dangereuses ou non pour se promener sans combinaison), et les tours qui génèrent de l’énergie sont en fait là pour alimenter le Tet, qui assèche ainsi les planètes l’une après l’autre. Morgan Freeman n’explique pas comment les milliers de clones de Jack Harper ont pu détruire les restes de l’humanité en 2017, puisque bon, déjà ils ont dû se poser des questions en réalisant qu’ils étaient les clones des uns des autres, et ensuite Jack Harper ne combattait les chacals que parce qu’il ignorait qu’ils étaient humains. Or à l’époque, je doute que tous les réfugiés humains aient eu des gros casques idiots pour se faire passer pour des chacals. Allez hop, encore un truc d’évacué.

Ce film est incroyable.

Morgan explique enfin que jusqu’ici, ils n’avaient jamais pu convaincre un Jack de s’allier à eux. Mais qu’un jour, en voyant Jack -49 ramasser un livre tombé à terre pour le lire, ils ont compris qu’il était gentil (Morgan cite même le passage précis que Jack a lu au début du film, quand bien même il n’a aucun moyen de le savoir, c’est magique).

D’ailleurs, tant qu’à savoir que Jack savait lire, moi plutôt que d’essayer de l’approcher pour lui parler et de me prendre ses drones et des balles dans le museau, j’aurais plutôt laissé des messages écrits pour lui où on lui expliquait tout en lui disant « Va voir une autre tour si tu me crois pas » sur des sites où il suffisait de l’attirer (avec une balise de détresse de drone, comme ils avaient su le faire pour lui tendre un piège). Comme ça, pas de risque. Mais c’est sûrement ma fourberie naturelle qui parle. Après, je ne sais pas, ils auraient pu être taquins : je m’étonne que les drones vandalisés n’aient pas été retrouvés avec des messages écrits sur la coque comme « Prout » ou « Celui qui lit ça est un clone« . Ces chacals manquent terriblement de créativité.

Achevant son récit, Morgan explique qu’il ne suffisait plus que d’une étincelle pour que Jack – 49 puisse voir ses souvenirs remonter en lui : faire tomber l’Odyssée sur Terre pour que sa femme Julia revienne et lui secoue un peu les souvenirs. Un plan très intéressant, si Morgan n’avait pas expliqué plus tôt dans le film qu’il avait amené l’Odyssée sur Terre pour une autre raison, à savoir récupérer une pièce dessus pour finir sa bombe destinée pour le Tet. Et qu’accessoirement, il ne pouvait pas prévoir que Jack viendrait sur place (ça lui était interdit) et n’arriverait à sauver qu’un seul sarcophage, et pile poil le bon en plus. Qui a dit téléphoné ?

Sans compter que Julia, on peut la féliciter : souvenez-vous qu’à son réveil dans la tour 49, alors qu’elle avait Jack en face d’elle et aucun moyen de savoir qu’il n’était qu’un simple clone, jamais elle n’a tenté de dire à Vika et lui la vérité. C’est vraiment d’une nullité crasse.

Rappelez-moi quel passage était réussi dans ce film, déjà ? Non parce que là en est quand même en train de découvrir que même les mauvaises scènes étaient encore plus nulles et incohérentes que prévu.

Bref, qu’importe : Jack connait la vérité, Morgan est content, et il y a de quoi envoyer la bombe sur le Tet. Sauf que… sauf que le Tet lui n’a pas abandonné la partie et a envoyé des drones chercher Jack et ses amis ! Et ils les ont découverts ! Les chacals sont bien ennuyés d’ainsi voir leur base être compromise au moment où ils allaient enfin pouvoir débuter leur grand plan pour faire sauter le Tet, et la bataille s’engage donc. Pif paf pouf, des anonymes meurent, des drones sont mis hors de combat, et alors que leurs balles désintègrent habituellement l’ennemi, lorsqu’elles touchent Morgan Freeman, elles se contentent de lui faire de petits bobos. Quant au drone reprogrammé qui devait porter la bombe jusqu’en orbite… il a été endommagé et ne peut plus servir à grand chose. Il faut donc changer de plan.

Oui, et les trois drones que vous venez d’endommager et qui étaient réparés avec du chewing gum au début du film (là encore, tristement véridique), non ? Non. Nos héros décident donc que quelqu’un va plutôt devoir prendre le véhicule volant local et aller jusqu’en orbite porter la bombe en personne. Mais Sally ne va-t-elle pas se douter de quelque chose ?

« Non » explique Jack « Sally voulait que je lui apporte Julia… je vais le faire. Et apporter la bombe avec. » Ho oui, sacrifions nous mon amour, ce sera tellement plus dramatique que de prendre 5 minutes à réparer l’un des drones qu’on a sous la main. Ou d’envoyer l’appareil en pilote automatique, puisqu’on nous a bien montré qu’il y en avait un, apporter le petit cadeau à maman.

Raaah.

Soit : le plan est donc de rendormir Julia dans son caisson, de mettre la bombe dedans, d’accrocher le tout à l’aéronef et de quitter l’atmosphère sans problème avec cet attelage branlant qui…

Oh tiens mais au fait, attendez : d’où il sort le sarcophage ? Ils ont tous été détruits, et celui de Julia est resté à la tour 49, non ? Et bien si, mais pouf : un sarcophage marqué « Odyssée » avec le nom de Julia Popovitch apparaît au milieu de la base des chacals ! Formidable. Julia s’allonge donc dedans, et Jack lui souhaite de faire de beaux rêves de leur folle idylle avant de refermer le capot… et d’endormir la donzelle avec la bombe à ses côtés. Puis, il grimpe dans son véhicule et file vers les cieux pour sa dernière mission.

Et non, pas de soucis de turbulences en quittant la Terre, de quoi me parlez-vous ? Son petit engin n’a aucun problème pour faire ça.

Cependant, le trajet est long et Jack n’a pas la radio : il a cependant à son côté la boîte noire de l’Odyssée, qu’il n’a toujours pas écoutée quand bien même elle devait expliquer pas mal de trucs, et qu’il a emmenée avec lui pour que l’humanité ne puisse jamais connaître la vérité (ou bien juste parce qu’il est juste très con). Et appuyant sur play pour entendre les dernières communications de la navette… flashback.

Nous sommes en 2017. L’Odyssée, fier vaisseau international qui devait aller faire une mission sur Titan est dévié de sa trajectoire pour aller inspecter un énorme tétraèdre extra-terrestre se dirigeant vers la Terre. A bord, l’ambiance est bonne, mais sage : seuls les deux pilotes sont éveillés, à savoir le commandant Jack Harper et son second, Vika. Derrière eux, les autres membres d’équipage dorment dans leurs caissons puisque l’on a estimé qu’un premier contact avec une civilisation alien ne valait pas le coup de les réveiller. Depuis la Terre, nos héros communiquent avec la Nasa et leur contact au sol : Sally. Celle-ci leur donne des consignes sur leur trajectoire et ce que l’on attend d’eux, à savoir approcher doucement l’objet inconnu. Sauf qu’arrivés à une certaine distance, le vaisseau ennemi commence à attirer le leur, et même avec les moteurs à fond, il parait impossible de s’en sortir ! Jack décide donc que s’il est impossible de fuir, il faut au moins sauver ses compagnons en sommeil : il décroche donc l’arrière du vaisseau qui est « programmé pour retourner dans l’orbite de la Terre« . Ce qu’il fait, abandonnant ainsi sa femme.

Et son plan fonctionne parce que oui, la partie principale du vaisseau avec les moteurs à fond n’arrive pas à échapper à l’attraction de l’objet alien, par contre la partie envoyée à la dérive regagne la Terre tranquillement, sans puissance. D’accord.

Donc oui, le plan de Jack était très con, mais il marche quand même. Mais s’il savait que ça allait marcher, dans ce cas il aurait pu aussi bien se planquer avec Vika dans cette partie retournant vers la Terre, hein, puisqu’il y avait la place pour et même leurs caissons personnels. Mais autant rajouter des incohérences au sein même des incohérences, des fois que.

Jack, réalisant avec effroi que son lui originel était déjà con comme un bulot

Et des incohérences dans les incohérences des incohérences (ah bin oui, il y a du talent) puisque la boîte noire, pourtant récupérée dans la partie arrière de l’Odyssée lorsqu’elle s’est crashée sur Terre, contient aussi les conversations qui ont eu lieu dans l’avant du vaisseau une fois détaché ! Magnifique. Et c’est vraiment juste pour se planter puisque cela n’apprend rien : on voit juste qu’une porte s’est ouverte au sein du tétraèdre, avalant le vaisseau et… c’est tout.

Le tétraèdre a donc simplement cloné ses deux prisonniers pour s’en faire une armée de serviteurs, puis a pris, pour les tromper, l’apparence de Sally dans ses communications avec eux pour avoir une forme familière à leurs esprits. Fort bien. Quel dommage qu’en envahissant la Terre, tu n’aies pas pensé, gros machin, à capturer d’autres humains pour pouvoir varier tes clones. Du genre, ceux qui étaient dans les caissons de l’Odyssée lorsqu’il s’est crashé, les ramener à bord plutôt que de les faire mitrailler par tes drones, non ? Mais est-on encore à ça près ?

Revenons en 2077 alors que l’enregistrement de la boîte noire terminée, Jack et son vaisseau pénètrent à bord du tétraèdre, trop curieux de voir Julia pour lui refuser l’entrée. Comme quoi, encore une fois : il aime les survivants mais n’en fait pas. Allez, finissons cette bouse : notre héros est escorté avec son appareil jusqu’au cœur du vaisseau ennemi, où l’attend juste une sorte de gros tétraèdre volant avec une sorte d’œil rouge, qui ricane très fort :

« Hohoho, Jack, tu es fini. Tu as découvert mes mensonges, mais tu vas mourir et renaître, une fois encore, sans savoir que tu es mon esclave.
– Sauf que j’ai amené une surprise ! »

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Et Jack ouvre le caisson et en surgit…

« Morgan Freeman avec une tenue de ninja ?! » s’exclame bien surpris le tétraèdre.

« Oui, je voulais être là quand tu mourrais vilaine bête. Julia est en sécurité sur Terre. Maintenant, on a une bombe avec nous qu’aucun de tes détecteurs, qui jusqu’ici voyaient tout, n’a réussi à détecter ! Alors, attention, c’est parti : bombinette go ! »

Et dans un grand flash, Jack et les millions de clones de Vika et lui qu’il voit flotter dans des cuves autour d’eux, Morgan Freeman, la tenue de ninja et le tétraèdre disparaissent emmenés par la fabuleuse explosion de leur bombe. Aussitôt, sur Terre, tous les drones tombent en panne, quand bien même le film avait expliqué clairement que les drones pouvaient fonctionner sans le Tet, c’est même pour cela que c’étaient eux qui étaient actifs contre les chacals la nuit, alors que le Tet était de l’autre côté de la Terre et que les communications étaient coupées. Mais allons-y ! Et encore une autre incohérence pour la route ? Allez, c’est cadeau : Julia se réveille dans son caisson au milieu de l’écrin de verdure où Jack avait une cabane…  et comprend que Jack a préféré ne pas la faire sauter avec le tétraèdre et l’a laissée là. Certes, mais sachant que déjà que les chacals n’étaient pas censés avoir le caisson de Julia dans leur base, et que Morgan Freeman l’a déjà utilisé pour aller mourir avec Jack dans leur mission suicide, d’où sort ce deuxième caisson ? Là encore, mystère !

Le tétraèdre kaput, Julia sauvée, la vie peut suivre son cours…

Et quelques années plus tard, nous découvrons que Julia avait visiblement eu l’occasion de tomber enceinte de Jack, puisqu’elle a désormais une petite fille. Elle jardine paisiblement dans son petit coin de verdure, quand soudain, elle voit arriver des gens : impossible, sa cachette est secrète (ah oui ? Et qui t’a déposée ici alors, puisque Jack était parti aussi vite que possible pour sa mission suicide ?) ! Ce sont en fait les chacals, menés par Jaime Lannister, qui ont une petite surprise pour elle… ils ont retrouvé le clone numéro 52 ! Celui avec qui Jack s’était battu !

Toute contente de pouvoir arrêter de faire abstinence, notre Julia sourit naïvement à l’idée de tout ce qu’elle va pouvoir faire avec lui et…

FIN

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Quelques heures plus tard, devant une autre résidence.

« C’est génial votre truc ! Et ça marche à tous les coups ?
– Ah non. Ça dépend quand même des cibles. Il faut qu’elle ait des goûts un peu spécifiques, sinon c’est le bordel.
– Comment ça ? 
– Ici nous allons avoir le problème. C’est un peu comme lâcher un lapereau dans un champ avec des loups : ça n’empêche pas un aigle de se pointer et de partir avec la bête, parce que le lapereau est un mets très générique chez ces animaux. 
– Vous pourriez préciser ?
– Vous allez voir tout de suite. »

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Une nouvelle fois, je tirai de ma mallette un sachet contenant des feuilles raturées, et après avoir ouvert la chose pour en extraire le contenu du bout des doigts, je jetai la chose loin devant nous.

« C’est quoi les mots clés cette fois ? 
– « Bouse », « Pognon » et « Problèmes capillaires ». J’ai pas mieux. »

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Une fenêtre s’ouvrit en face de nous, et un visage aux narines retroussées fit un large sourire alors que nous parfaisions notre camouflage.

« Cette odeur… ouiiiiii…. ouiiiii…  je la reconnais… c’est pour MOIIIIII !« 

La silhouette bondit au-dehors sous le crépitement de l’appareil photo de mon voisin, mais alors qu’elle s’élançait, il y eut un cri terrible et une forme beige et blanche sortit d’un autre fourré non loin pour se saisir du script moisi qui patientait à même le sol et s’enfuir en hurlant  « NOOON ! A MOIII !« 

Et sous mes yeux émerveillés d’expert en bouse, je vis Bruce Willis s’éloigner vigoureusement avec sa prise sous les yeux tristes de Nicolas Cage.

141 réponses à “Oublions Oblivion

  1. excellent comme d’habitude, mais comment on peut mettre autant d’incohérences dans un seul film ??

  2. Qu’est-ce que j’ai pu rire quand Jack ramène Julia à la tour, j’imaginais tellement Vika le regarder avec son éternel sourire et la balancer allégrement dans le vide :’)
    Au moins même si ce n’était pas son but ce film m’aura fait autant de bien qu’une comédie ^^

  3. Pingback: Oblivion… petite réflexion | Les Chapitres du Temps·

  4. Ce heu…film, aura au moins eu l’occasion de créer une opportunité au groupe Indochine. Je sais pas encore qui remercier. Ou pas. tout se bouscule…

  5. Aille… Heureusement que j’ai vu le film avant de vous lire. Là, vous flinguez allègrement mes illusions… N’empêche (et n’allez pas noyer des chatons pour ça), j’ai tout de même apprécié de voir ce film (ce dont vous vous fichez, je sais…) et pu y trouver quelque matière à ré-flexion. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est une merveille, mais dans le néant des sorties actuelles, ça reste une petite lueur.

    Au fait, à quand le massacre de Jappeloup? Celui-là, je ne l’ai pas encore vu…

  6. Excellent article (même si pour la peine le travail était pré-mâché :D) par contre un petit truc qui me gène c’est que vous semblez avoir zappé que la zone « irradiée » et interdite n’est en fait qu’une délimitation en zones pour empêcher les clones de se voir. Ce qui fait donc 3-4 incohérences de moins dans un film qui en compte des centaines^^

    • Ah bon ? J’aimais mieux l’explication que le tétraèdre avait réussi à cloner la frontière française anti-radiation

    • On peut aussi ajouter qu’il n’y a pas de caméras sur les motos, que la mission Odyssée est réaffectée vers le Tet AVANT le lancement (donc normal que Julia soit au courant), qu’il est bien censé y avoir deux caissons intacts puisque ceux de Jack et Vika étaient vides, que Jack a très bien pu transporter les deux caisson lui-même et déposer Julia près du lac que la tour reste toujours à la même hauteur, qu’il n’est jamais dit qu’il va mourir dans la seconde si jamais il pénètre la zone interdite, que le vaisseau est déséquilibré quand il transporte le caisson.
      Et ensuite on peut aussi imaginer que dans le futur ils aient inventés des micros sans fils histoire d’enregistrer les conversations du cockpit dans la boite noire.
      Tout de suite ça fait un paquet d’incohérences en moins.

      • Pas de caméra sur la moto ? Il y a même un plan noir et blanc de ce que voit Vika où l’on constate qu’elle a une excellente vue de la moto et la plaine autour (mais pas de l’endroit où descend Jack).
        L’Odyssée réaffecté avant le lancement ? Les dialogues contredisent cela, surtout quand Julia explique tranquillou que Vika et Jack ont été réveillés en premier à l’approche de l’objectif (ce qu’elle ne peut savoir puisqu’elle dort, et accessoirement, si c’était leur but depuis le début, tout l’équipage aurait donc été réveillé à ce moment là)
        Deux caissons intacts ? Certes, il doit en manquer deux. Pas de bol, on voit les noms sur les caissons, et on y lit ni « Jack » ni « Vika » (cf scène où Julia s’endort)
        La tour qui ne change pas d’altitude ? Cf plan court où Morgan Freeman se promène en-dessous tranquillement par rapport à la scène du début où Jack se « laisse tomber » avec son appareil depuis la tour
        Pas de « tu meurs dans la seconde si tu passes la frontière » ? Non pas dans la seconde, mais la réplique est sur le fait d’être « cuit par les radiations dans son cockpit » sitôt qu’il passe la frontière. Par contre la longer à un mètre, aucun souci.Cf scène où Jack lutte avec les commande pour ne pas rentrer même de dix centimètres dans la zone durant une seule seconde)
        La boîte noire ? C’est connu, les boîtes noires sont conçues pour enregistrer dans les endroits où elles ne sont pas, d’ailleurs elle se coupe même pile poil quand l’avant du vaisseau disparaît dans le tétraèdre au lieu de continuer à enregistrer ce qu’il se passe dans la partie arrière (comme par exemple, à tout hasard, le crash, ce qui intéresse vaguement les boîtes noires).
        Quand au vaisseau déséquilibré, visiblement, il le vit bien quand même puisque ça ne lui pose pas le moindre souci (il va même dans l’espace avec, c’est fou)

        Voilà. Mais c’était bien tenté.

      • La vue est depuis le Tet, Elle dit même que le Tet est bas sur l’horizon et qu’elle n’y voit rien, et l’image est en effet particulièrement dégueulasse et on y voit même la moto, ce qui n’empêche en rien les chacals de la prendre.

        Les dialogues disent explicitement(en VF au moins)
        « la mission était censée partir pour Titan, 6 semaines avant le lancement ils ont repéré le Tet et ont réaffectée la mission pour aller voir »
        Pour le réveil de l’équipage peut-être est-ce justement ce qu’ils allaient faire au moment où ils se rendent compte que quelque-chose ne vas pas? Peut-être ont-ils un ordre de réveil spécifique pour éviter de se marcher sur les pieds?

        « Pas le bon nom sur le caisson » C’est un peu moins grave que « Grosse incohérence qui nuit complétement à la compréhension du film »

        Pour la tour je n’ai aucun souvenir d’un plan avec Morgan Freeman en dessous, Elle est toujours en haut d’un immense pylône, je ne vois pas comment quelqu’un aurait pu rater ça.

        La réplique est « Cuit de l’intérieur par les radiations avant même de t’en rendre compte » ce qui exactement la façon dont fonctionne les radiations dans n’importe quel film, Si tu te rends compte que tu es irradié c’est que tu est déjà condamné.

        La boite noire n’enregistre pas où elle est, elle enregistre dans tout le vaisseau, si le vaisseau est censé pouvoir se séparer c’est pas impossible qu’elle ait été prévue pour continuer à enregistrer.
        Et l’enregistrement se coupe quand le vaisseau pénétré dans le tétraèdre imperméables aux ondes, ça me semble logique.
        Après je vois mal ce que tu t’attends à entendre dans l’enregistrement audio d’un caisson rempli de personnes en stases.

      • Je sais exactement pourquoi la tour parait plus petite quand y’a le ninja Freeman à côté: c’est une illusion d’optique due à la différence de taille avec Tom Cruise. Vous avez été berné comme un débutant, mon cher Connard.

      • Pour ce qui est des caissons, je ne puis que vous donner tort messire Connard :) (screenshot à l’appuie)

        Lorsque Julia sort de son sommeil sur son caisson est écrit : Jack Harper

        (C’est très rapide, donc je n’ai pas pu trouver mieux…)
        Alors que lorsqu’elle fait dodo dans l’odyssée sur son caisson est écrit : Julia machin-sky

        Et il n’est pas difficile de supposer que le caisson dans lequel le ninja tout de noire vêtue pionce, est celui de Vika car ont peut y voire l’inscription : 02

        (ce qui ferait écho à son grade au sein de l’équipage : second)

        De même lorsque Jack se rend sur le lieu du crache des caissons le premier qu’il ouvre est un cercueil vide portant l’inscription : 01

        (pas très lisible encore une fois, ça va très vite)

        Ce qui laisse donc supposer que ce serait le caisson du commandant, aka Jack harper ! Qui, soit dit en passant, ne semble pas s’inquiéter de voire un caissons vide portant son nom tomber du ciel… =)

        De même, lorsque morgan freeman sort de son caisson il est frais comme un gardon… alors qu’en théorie il est censé sortir de stase (ou sinon il a du retenir sa respiration sacrément longtemps…)

        Bref, j’avais envie de chipoter avec vous, cher connard !

      • Autant j’ai trouvé ce film nul, autant je trouve nul l’acharnement de l’odieux connard à vouloir le casser.
        Juste un exemple l’histoire des caissons. A aucun moment on ne voit le nom de Julia sur celui-ci quand elle y retourne (sauf dans le flashback, mais peut l’autre odieux connard ne l’avait pas compris…)
        D’autant plus que lorsque Julia sort du caisson 01:54:20, on n’aperçoit très très bien le nom sur le caisson : HARPER !!!

    • Sauf que les clones ne sont pas supposés le savoir. Donc eux-même devraient noter que c’est idiot.

      • Sauf si on leur a lavé le cerveau avec les JT passés en France lors du nuage de Tchernobyl (Vu que je suis un vieux je m’en souviens encore). Ils trouvent donc cela tout à fait normal.

    • Sur la frontière, je suis d’accord avec les gens qui n’y voient pas quelque chsoe d’aussi dramatique que vous, M. Odieux.
      On leur a dit que la frontière était une zone interdite car ils allaient mourir irradiés. Eux le croient. Cela ne veut pas dire que c’est vrai.

      Pour le reste… diantre, j’ai raté des incohérence en regardant le film ! Jamais je ne rattraperai le maître.

  7. C’est pas croyable non seulement le film est nul et incohérent au possible, mais même l’idée de départ n’est pas originale … Je suis le seul à y voir un nombre incroyable de similitude avec « Moon » de Duncan Jones ?

    • J’ai pensé la même chose en lisant l’article. On dirait Moon (qui est absolument génial, lui) mais duquel on aurait enlevé tout ce qui fait son charme.

    • Dès que j’ai vu le mot « clone » avec « production d’énergie », suivie de « fin de ‘contrat’ imminente », Moon m’est venu à l’esprit (je n’a pas vu Oblivion par contre, mais Moon est extra).
      À ceci près que Moon ne s’embêtent pas avec une histoire d’invasion extraT qui plutôt que mittrailler et piller le globe, préfèrent utiliser des leurres pour traquer les humains via des drones qui … ow bah mitraillent. ^^
      Cette critique m’a bien fait rire.

      • N’ayant pas moyen de répondre directement à LeLapinQuiPete, je réponds ici.
        Si «Sinon on dit des chacaux…» est une citation, dans ce cas, on la met entre guillemet et on cite l’auteur. Le tort est donc bien pour dave. Si vous citez un truc obscur pour faire de l’humour, ne vous étonnez pas si la référence n’est pas comprise et si vous vous faites taper sur les doigts.

      • En même temps la référence obscure est une des plus connues d’ « Astérix et Obélix : mission Cléopatre » qui a dépassé les 15 millions d’entrée en France et qui a dû être téléchargé (légalement) pas mal de fois depuis.
        Du coup on peut raisonnablement penser que la plupart des gens n’ont pas besoin de guillemets pour repérer la référence…

      • citation connue…sauf si on a voulu préserver nos pauvres neurones en évitant de regarder ce « film »… :o

      • Peut-être que dave aurait dû mettre des guillemets, et peut-être que j’aurais dû reconnaître la citation même si je n’ai pas regardé le film en question depuis un certain temps.
        En tout cas en me relisant je constate que mon commentaire avait un ton condescendant, et je présente donc mes excuses à dave pour mon impolitesse. Sans entrer dans les détails, ce n’était pas un bon jour et ça s’est ressenti dans mon commentaire – ça n’aurait pas dû.
        Donc dave si vous me lisez, mes excuses pour le commentaire condescendant.

      • @Pik : C’est une référence et pas une citation littérale, donc pas de guillemets. Et le film est tout sauf obscur. D’ailleurs, elle l’avait vu :D
        @nunapeech : C’est fou combien les followers de notre bien-aimé Odieux peuvent paraître bouffis d’arrogance. Il arrive que des gens pas forcément débiles aillent voir une comédie, pour son humour et pas pour l’élévation spirituelle qu’elle pourrait apporter.
        @Julie : Boh, difficile de t’en vouloir, il arrive à la plupart des gens ici (moi le premier) de passer pour des sales cons dédaigneux à l’occasion.

    • Dave, rend moi mon bouquin d’exercices isométriques.

      Et quand tu fais de l’humour signale le, sinon la gestapo orthographique va te tomber dessus :D …

  8. Qu’importe le scénario, la cohérence de celui-ci et d’autres babioles ?

    Le plus important, cher Odieux, comme vous l’avez fort bien noté, c’est Morgan Freeman en ninja (et avec ses lunettes de soudeur/motard qui me rapelle ces vieilles photos de propagande de Mussolini aux champs, mais c’est une autre histoire …).

    Après, tout le reste n’est que broderie.

  9. excellent ! je n’avais pas ri comme cela à la lecture de vos spoils depuis quelques temps. La bande annonce flairait bon la daube, celle-ci semble en effet avoir beaucoup trop mijotée dans son jus. Merci beaucoup d’avoir égaillé ma journée de votre satire.

  10. Quand j’ai vu ce film, j’ai pensé à deux choses : le dernier Batman qui lui aussi était bien pourrissime; et la musique… qui ne s’arrête jamais… jamais…. jamais…. comme dans Batman, Oblivion a une musique insistante qui pèse sur les nerfs. Mais stop quoi T.T

  11. Désolé pour l’extrême longueur de mon post, mais en fait, je n’ai pas nécessairement compris toujours la même chose que ce qui das l’article.
    Article HILARANT, merci pour cette bonne tranche de rigolade.
    Et je dirais bien attention SPOLIERS, mais vous me lisez, vous devez bien
    avoir vu le film ou lu l’article.
    Bref…
    Pour moi, à la base on comprend direct que c’est un souvenir. Ce qu’on ne sait pas c’est pourquoi il a ça. Il n’est pas censé se souvenir de quelque chose arrivé… Il y a 60 ans. Après on se dit que s’il se souvient de la meuf, c’est qu’elle est importante. SA meuf ? Pour moi, Julia tolère ses conneries tant qu’il ne fait pas de vagues et compromet pas leur retour (et qu’il continue à la niquer) ce qui explique qu’elle se fout un peu de ses absences tant qu’il continue à faire son boulot. On apprend le bordel avec l’apocalypse et tout. Au passage, en bon guyanais, je connais un truc magique appelé Propergol (de l’énergie produite par de l’oxygène et de l’hydrogène, de l’eau quoi) utilisé pour Ariane 5 dans des piles à combustibles. A ce stade cela ne me choque pas de voir cette technologie vieille de presque un siècle en 2077 utilisée par leurs centrales.
    Leur perchoir étant à très haute altitude (le leur), cela ne me gênait pas de voir des différences de météo avec le sol (plus les temps de trajets), soleil à l’horizon en haut, nuit en bas (je pense qu’ils voulaient expliciter la différence entre les 2 « mondes »).
    Donc dans ce contexte, SPOILER, on apprend que les restes de l’humanité essaient de survivre en cachant leur vraie force/intentions au TeT depuis 60 ans pour mettre fin à la guerre. Cela me semble à peu près logique qu’ils réussissent à niquer une centrale avec une attentat qu’ils ont mis près d’un demi-siècle à fomenter. Et le fait est qu’ils ne butent pas Jack est parce qu’il est le seul (ça tombe bien !) à pouvoir bidouiller la bestiole. Il doivent réussir à le convaincre, sans se faire trop repérer par le TeT car c’est plus un barroud d’honneur qu’un vrai plan infaillible.
    Le TeT a un protocole: Envoyer des clones pour réparer les drones d’une zone définie EN LEUR FAISANT CROIRE qu’ils sont seuls car le reste du monde est irradié. Pour moi ce n’est pas une histoire de nuage qui s’arrête à la frontière mais simplement un stratagème basique pour s’assurer que les patrouilles ne se croisent pas, je suppose qu’ils ont chacun leur zones autorisées/interdites. Au bout de 5 ans, ils rentrent, sont butés, et remplacés. Pendant ce temps, les drones protègent les usines en butant les vrais humains.
    J’ai donc vu la volonté de ne pas informer d’autres personnes que Jack (pour les humains) comme une façon d’éviter que leurs plans ne soient compromis. Eviter un envoi massif de drones du TeT pour se défendre par exemple. Raison pour laquelle les drones essaient de tuer l’équipe 49 lorsque Julia informe le TeT, éliminer une menace potentielle.
    Lui dire d’aller dans la zone interdite signifie qu’il va découvrir une autre patrouille et comprendre. S’assurer de sa coopération sincère, pas que, toujours loyal au TeT de bonne foi, il tente un coup de pute pour protéger le TeT. Mais comme dit Jaimie Lannister brandissant le poing (là il peut…) c’est un plan qui pue un peu parce que risqué.
    Mais Freeman a confiance parce qu’il est « différent » (bon le coté, tu es l’anomalie, l’élu, dans un plan millimétré c’est pas ultra original, mais bon… Va voir le coté obscur, mais ton coeur est pur et cie.), il se comporte pas comme les autres clones.
    Donc il revient, il font la bombe et prennent les 2 sarcophages de Jack et Julia (puisqu’ils se sont séparés de l’Odissey), et c’est là que je parle de mauvaise foi. Les sarcophages ils apparaissent pas par magie. Les drones ont détruits ceux qui étaient occupés par l’équipage, donc logiquement, il en reste 2 en plus de celui qu’ils ont ramené au perchoir. Normal quoi. non ?
    Et ils font leur coup de pute au TeT. Et là c’est mélo. Et c’est dommage.
    Après… Le coup de la moto, quand je l’ai vu, je me suis dit: « Rah, putain, il a pas pu s’en empêcher! » (comme la descente en rappel). Mais j’aurai kiffé qu’il ait un vieux truc bien laid et ridicule, histoire de niquer le cliché, mais bon.
    Mais se faire tirer sa mob, c’était abusé. Peut-être une tentative pour nous faire comprendre que les aliens font de la moto ? Qu’ils sont donc peut-être pas simplement des aliens et ce au prix d’une incohérence supposée ? Du moins, d’une maladresse… Quant au drone dans la bibliothèque, pour moi c’était juste un piège pour pouvoir le capturer. Ils tentent d’abattre les drones pour pouvoir l’attirer et le capturer. Et quand ils ont réussi à le descendre dans un endroit exposé, ils peuvent pas intervenir sans se faire griller. D’où le coup de la bibliothèque… Ca reste dangereux comme plan. On se doute qu’ils ne peuvent pas vraiment demander au drone de rester innofensif pendant qu’ils le défoncent. Sans compter qu’ils doivent l’abattre proprement pour ne pas trop éveiller les soupçons.
    Et en sortant de la salle, je me suis dit « mais pourquoi Julia a pas vu l’histoire de la moto, ou le combat avec le clone (enfin l’autre Julia)? ». Et tout de suite je me suis répondu (en peu schyzo le garçon): « Si le TeT contrôle l’envoi de clones, l’envoi de drones et réussi depuis 60 ans à empêcher les incidents (comportements aléatoires, croisement de patrouilles) c’est parce qu’il contrôle les données transmises. Il est logique de penser que le TeT, pour je ne sais quelles raisons invoquées, a empêché Julia de voir un mec venir tirer la moto, alors que Jack lui est en dessous, quand la version officielle est qu’ils ne sont pas humains.
    C’est la raison pour laquelle un deuxième drone se pointe la gueule enfarinée, mais trop tard pour la moto, pour contrôler la situation et évalué le degré de compréhension de Jack (il va pour le buter, mais non, il le laisse repartir car il estime qu’il pas compris la situation. Qu’il ne menace pas les plans habituels du TeT).
    Ca explique tout simplement l’histoire de la moto et de l’absence de vidéo pour les Julia.
    Julia dont on ne sait rien si ce n’est qu’elle a été prise avec Jack.
    Jack qui a été cloné pour envahir la terre. Il est l’outil du TeT (bizarre mais peut-être moins compliqué/long/couteux/adaptable, polyvalent pour une invasion que des milliers de robots – ça pourrait justifier la création d’une armée de clones… TADADADDA DADA (marche impériale mal chantée). Julia qui a été clonée pour pouvoir surveiller, encadrer, contrôler Jack. Elle n’est pas son binôme, elle est un garde-barrière. Un moyen de contrôle et de surveillance « under-cover ». La mission de Jack est de réparer les drones, la mission de Julia vérifier que Jack fait sa mission et surveiller les signes d’autonomie (dangereux pour le TeT). Ca va encore une fois dans le sens d’une Julia à qui le TeT ne montre que ce qu’il veut. Elle est beaucoup plus simple à gérer car elle ne sort jamais et ne vois que ce qu’on la laisse voir.
    Et c’est pour ça qu’elle a une piscine, un peu comme les salles de sports/mini spas/salle de jeu dans les sous-marins. Pour tenir 5 ans dans un studio, en isolement total, une piscine c’est un moyen de se détendre et surement une façon de collecter/traiter les réserves d’eau de la station.
    Ah oui, un autre truc. « Odieux connard » suggère que le drone suit Jack et le trouve sous le bunker des humains par magie. Mais (à moins qu’ils aient foiré la VF), les drones le pistent grâce à son ADN (ils butent tous les humains qui n’ont pas son ADN -Jack- sauf informations nouvelles). Ils découvrent le bunker et attaquent après avoir remonté sa piste. J’ai rien trouvé de bizarre à ça.
    Quand au drone devant la porte, contrairement à l’article, il bute plusieurs mecs, ce qui laisse juste le temps à Jamie Lannister (ok, Skyes) de le toucher et il va exploser contre le mur. Il n’appelle pas les copains pour plus tard (enfin si, mais parce que le TeT en envoie d’autre vu que le premier est « mort »).
    Quant à l’enregistrement de vol, j’ai peut-être compris de travers, mais pour moi, on entend les communications de bord jusqu’au détachement et ensuite on bascule sur les souvenirs qu’il avait enfouit et qui… Roulement de tambours, musique dramatique… ressurgissent quand il se retrouve dans les mêmes conditions que lors de ce souvenir précis.
    Gros poncif la mémoire réactivée par un stimulus, mais bon…
    Mais la grosse incohérence pour moi c’est de transporter une bombe nucléaire dans un cercueil attaché à la queue d’un hélicoptère. Il semble pas si incohérent qu’ayant 2 véhicules pour patrouiller leur zone pendant 5 ans, ces véhicules soient conçus pour trimballer des objets/débris si la situation l’exigeait. Mais bon, les frottements dans l’atmosphère, ça chauffe…
    Alors je suppose qu’on est censé se douter que le cercueil aussi a été conçu pour traverser l’atmosphère au cas où.
    Mais dans ce cas, s’il se promène en free-lance, l’atterrissage va piquer pour l’occupant. A moins que la Nasa n’en ait rien à carrer des chances de survie du mec dedans du moment que ce qui pourrait être dedans survit à un atterrissage (échantillon, données, etc.) dans le cas où une mission aurait besoin d’envoyer un cercueil sur terre depuis l’espace. La Nasa, ils pensent à tout.
    Le temps de réaliser ça, le film est fini.
    Mais la grande question c’est pourquoi 3 ans ? 3 putains d’années pour retrouver la nana. Je veux bien que n’étant pas au courant vraiment des évènements, elle, ne cherche pas à quitter le refuge. Mais les autres. Ca leur prend 3 ans pour la retrouver alors qu’ils sont libres de leurs mouvement et tout.
    Et puis quand les drones se sont viandés, je m’attendais presque à voir Morpheus crier « Neo, il a réussi! » Ils auraient pu la jouer « maintenant que le grand manitou a disparu, un petit piratage sur un drone récupéré et on donne de nouvelles instructions, et hop, copains, pas taper ! » pas folichon, mais déjà mieux.

    Voilà pourquoi je disais que pour moi je trouve les gens en France ont eu la dent un peu dure. Il y a des incohérences certes, mais pour moi ce sont plus des manques d’explications que de réelles erreurs. Si quelque chose n’est pas explicitement dit, soit il n’existe pas alors que ça devrait être le cas, soit le scénariste a pensé qu’on pourrait le comprendre tout seul et ça permet de rester focalisé sur l’essentiel.
    Mais parfois, une petite réplique ça coute rien. Un truc du genre:
    « Mais comment on va aller poser la bombe maintenant? holalalala.
    – Pas d’inquiétude, on a récupérer un cercueil vide dans les décombres… »
    Ou lieu de se dire : WTF, une piscine ! Ils auraient pu dire en se tripotant dans la flotte:
    « Tain ! C’est dégueu, tu vas laisser des poils de cul dans notre citerne…
    – Oui, mais toi tu sors, moi j’ai besoin de me dégourdir aussi… »
    Là on perd en subtilité, mais on comprend…

    Voilà, pardon encore pour la longueur, mais si vous avez pris la peine de me lire qu’en penser vous ?

    • Ce que j’en pense?
      Je ne peux que vous conseiller de faire un tour sur l’article de l’Odieux parlant de la capacité surhumaine qu’ont les petites gens aux goûts douteux à extrapoler lorsqu’il s’agit d’un film qui leur ont plû… (Désolé je ne sais plus de quel article il s’agit, mais en cherchant bien ca doit se retrouver.)

      • Entre extrapoler des détails et ignorer des dialogues quand ça permet de rajouter des paragraphes entier à la critique en se moquant d’incohérences qui n’existent pas, il y a peut être un juste milieu à trouver?

      • Effectivement, certains élèment du film ont été zappé ou mal compris. Il y a quand même quelques incohérances qui ont été relevée, pas de soucis, mais se fonder sur cette « critique » pour juger le film serais une erreur. C’est un article humoristique et rien de plus.

      • Bonjour, pour moi, il ne s’agissait pas d’extrapoler, mais je juste de réaliser que j’avais compris quelque chose de radicalement différent.
        Quand je l’ai vu en Angleterre ou j’habite (en VO donc)… Il ne faisait aucun doute que Julia est un mode de contrôle de Jack et que les informations qu’elle reçoit et sa mission sont contrôlés par le TeT.
        Du coup au boulot, j’ai demandé aux collègues qui l’avait vu comment ils comprenait le passage de la moto.
        Tous ont eux aussi compris instantanément que ça impliquait au le TeT coupait Julia de ses images. Que donc il y avait anguille sous roche.

        Je me posais la question, car cela change pas mal de choses sur les supposées aberrations qui ne sont pas des erreurs. Des maladresses dans ce cas.

        Ils ont foiré la VF où je ne sais quoi dans ce cas là, parce qu’en anglais c’est plutôt clair et limpide ça.

        Les « petites gens » vous remercient de votre sollicitude. Mais je n’ai pas besoin de chercher des excuses à un film qui ne m’a pas transporté tant que ça (quoi que j’ai vu mille fois pire…), c’est juste que dans la chronique humoristique, le sarcasme, la mauvaise foi, l’ironie sont drôle.
        Et les articles me font toujours hurler de rire.
        Résumer le film dans l’article à une pub Carglass est méchant, et absurde. C’est pour ça que c’est drôle !

        Quand on se demande dans les commentaires des choses qui ne semblent pourtant évidentes dans la version que j’ai vu, je m’interroge.
        Je voulais donc savoir d’où cela pouvait venir.

    • Salut,
      J’en pense juste que c’est « Vika » sa coéquipière nunuche, pas « Julia ». Du coup j’ai pas tout lu car c’était pas clair.

    • 6 ans plus tard je suis tout a fait d’accord avec toi Khassandr, les incohérences sont parfaitement explicables, mais faut il avoir un brin de réflexion et de culture scientifique pour les expliquer. J’ai rarement vu une critique d’aussi mauvaise foi. Mr Odieux devrai peu être regarder plusieurs fois le film avant de rédiger une critique pareille, ou se limiter aux films pour pré-ado ou tout est bien expliqué pour que les jeunes comprennent tout. Pour le moment pas d’émission Faux Raccord pour ce film, c’est qu’il doit pas être si mal foutu, et oui il est plein de clichés, l’intrigue est très classique pour celui qui bouffe 200 films de SF a l’année, mais c’est un film réussi quand même, mais peu être trop compliqué pour certains.

  12. Chère monsieur connard
    Je vous propose un petit exercice de style qui, à défaut d’être follement amusant, saura peut-être vous divertir par son originalité. Et si d’ici quelques temps vous mettiez votre verve et votre rigueur analytique au service de quelques bons films? Pourquoi ne pas (exceptionnellement bien sur!) nous présenter une petite liste de film regardables? Ou bien a contrario pourquoi ne pas pousser le vice jusqu’au bout et faire étalage de mauvaise foi avec des films reconnus comme des chefs d’oeuvres?
    Bien à vous,
    vivien.

    • J’approuverais également cette démarche, à vrai dire je me faisais exactement la réflexion pas plus tard qu’hier que j’aimerais voir des « classiques » spoilés..
      On fait une pétition ou une manif?

      • Vous n’y etes pas du tout, c’est le referendum qui est a la mode.

    • Je suis assez d’accord, je réfléchissais de mon côté à certains « vieux » films à succès que j’aimerais voir spoilés sur ce site… (catastrophe, nous sommes déjà trois à aller dans le même sens cela commence à ressembler à une pétition spontanée ! :p)

  13. Bien e bonjour,
    Vous ne parlez pas du truc qui me perturbe le plus dans ce film. Tout se passe dans une seule zone, mais la terre étant quand même assez vaste, combien de zones en tout, combien de clones de Cruise (l’horreur) et juste un à la fin, et la big orgie entre Julia et les milliers de clones de Jack dont parle Morgan ninja? Et les autres humains, dans les autres zones? Enfin comme souvent dans les films Américain, le monde s’est juste l’Amérique, et la c’est même que New-York.

    • Au moins 52 zones. Sans doute plus. Le film, lui, se met en scène sur deux zones. Coup de bol, celle du héros inclus new york.
      De quelle partouze parle tu ?

      • C’était pour faire le lien avec la phrase de l’article « Oui c’est bon, moi tout ce que je vois c’est qu’avec des clones de toi, je vais pouvoir me faire une sacrée orgie.« et le moment où Morgan Freeman raconte l’invasion des clones de Jack (là pour le coup c’est vraiment dans le film). Que sont devenu tous les clones de Jack et Vika?

      • Personnellement, je dirais « recyclés un fois leur utilitée terminée », mais je veux bien croire que c’est de l’extrapolation, encore que je ne la trouve pas si tarabiscoté.

        Après tout, on ne se fait guère d’illusion… Vu qu’il n’y a pas de colonie sur Titan, quand Vika nous dit que leur mission s’achèvera dans deux semaines, on se doute bien qu’ils vont être tout simplement détruit, et leurs corps réutilisés. Si le Tet peut le faire pour deux, il peut le faire pour 1 000, non ?

        Il y a toujours un moment, dans les billets de l’Odieux, ou je me dit « ha, il a raté un truc », ou « il n’a pas compris ça », ou encore « Je le trouve vraiment pointilleux ». Je crois que pour ce spoil, je ne me suis jamais fait autant ce type de commentaire. Il y a eu des explications pour beaucoup de ces incohérences relevées qui sont carrément passé à la trappe, notemment pour les radiations. C’est peut être pas la peine de se montrer si insistant vu que oui, c’est un mensonge. Oui, le personnage est bien stupide d’y croire, mais bon, c’est pas comme si on lui avait lavé le cerveau. Et pourquoi s’énerver de la sorte, qu’un autre technicien rentre dans une zone irradié ? Quel est l’utilité de ce mensonge, si ce n’est faire en sorte que les techniciens ne se rencontres pas les uns les autres justement ? Pour le Tech. 52 c’est la zone 49 qui est irradié, c’est pourtant simple à comprendre.

      • Je n’ai pas parlé des radiations,C’est pas ce qui m’a le plus dérangé dans le film, y’a tellement d’autres trucs, et on peut s’imaginer que oui, ils leur ont peut être dit que des radiations y’en a partout, mais il y des zones plus irradiées que d’autres.
        Mais pour les clones, vu que le clone 52 n’a pas disparu, n’est pas mort (on pourrait imaginé qu’ils les fabriquent avec une durée de vie limité, ça aurait été plus crédible, mais non) Les autres clones doivent bien aussi traîner quelque part et pas comprendre ce qu’il se passe.

    • C’est peut être justement parce que c’est le clone qui se trouve à New York qu’il a des réminiscences du passé puisqu’il se trouve dans « son » environnement. Celui qui est à Tokyo ne doit pas se dire « tiens j’ai déjà vu ça quelque part… ». Enfin ce que j’en dis, je n’ai même pas vu le film…

    • Bonjour je me suis posée la même question certes le TET est détruit à la fin du film mais pas toutes les stations donc il reste sur terre un bon nombre de clones Jack et pourquoi n’essaieraient-ils pas aussi de retrouver la cabane construite pas le Jack 49 après tout ils ont sans doute tous les mêmes restes de souvenirs?! C’est Julia qui va âtre contente!

  14. Note: l’apparition du nom sur le caisson de julia à la fin doit être un genre de faux raccord (je ne m’en souviens d’ailleurs pas en fait), par contre quand Jack et Julia sont capturés, on a droit à un plan où Jack se réveille sur un véhicule conduit par un « chacal ». Ce plan s’élargit ensuite et on peut voir deux caissons derrière. Une incohérence de moins ;)
    Pour compenser d’en avoir enlever une, je vais en signaler une autre: dans ses explications, Freeman mentionne que le Tet va de planète en planète pour les assécher… qu’est-ce qu’il en sait ?
    Notons aussi que le Tet, capable d’entretenir des communications bidirectionnelles instantanées depuis l’espace, et disposant de fucking drones, est incapable d’aller poser de bêtes antennes relais pour compenser son problème d’indisponibilité nocturne.
    Ou encore que le cryptage de comms entre les « chacals » et l’odyssey est vraiment à chier. Et un vaisseau à qui il suffit d’envoyer des coordonnées avec un téléphone cellulaire pour qu’il s’y crashe ??? Et… nan, j’arrête là, il y en a trop xD

  15. Un truc que je ne comprends pas (je n’ai pas vu le flim, et ça a peut être été dit, mais j’ai pas fait gaffe…
    La partie détachée de l’Odyssée, une fois relâchée, il lui est arrivé quoi ? normalement on a 3 choix, soit elle s’écrase sur Terre, soit coup de bol, elle reste en orbite géostationnaire, soit elle part dans l’espace et on la revoit plus.

    Comment ça se fait qu’elle soit revenue 60 ans plus tard, pile au moment ou il faut, s’écraser sur Terre, sachant qu’elle ne devait avoir aucun moyen de propulsion d’après ce qui a été dit.

    J’ai raté un truc ?

    • -L’odysée rentre automatiquement vers la terre (c’est dit dans le film)
      -Contrairement à ce que dit Odieux, le module a un système de propulsion.
      -Il ne s’écrase qu’à ce moment là parce que c’est à ce moment là que les chacals ont réussi à pirater les commandes du module.

  16. Si je me souviens bien, il est scientologue, Tom Croisière (en plus du reste…); y aurait pas comme des thèmes habituels de cette joyeuse secte dans ce chef d’oeuvre ?

    • Je pense que même s’il croyait en la Grande Soucoupe Volante ça ne l’empécherait pas de tourner dans des bouses …

      Sinon c’est Travolta qui a tourné dans « Terre Champs de Bataille » l’oeuvre majeure du Messie Cosmo Planétaire Grand Eveillé En Phase Avec Toutes Les Harmonies de La Vérité Céleste de la Scientologie. Il paraît que c’est un bon gros nanar chroniqué comme il se doit sur le site ad-hoc.

  17. Je… Des gens corrigent l’orthographe de Lanister (na), mais ne notent pas:
    – « d’ancien nègres »;
    – « que je jetais », alors que le reste de la phrase est au passé simple;
    – « on prendre un verre ».
    Encore un article grandiose ceci dit. Mais c’est ennuyeux, les bouses sont telles qu’il n’y a aucun défi. Je fantasme d’un spoil du Comte de Monte-Christo avec Depardieu.

  18. Supporter Tom Cruise, cet avorton prétentieux, pendant plus de deux heures pour nous pondre un si bel article est un magnifique sacrifice. Merci.
    C’est par où déjà les demandes en mariage ?

  19. Punaise, ma liste de films à voir est réduite à peau de chagrin!
    Merci OC pour cet article plein de verve :D

  20. Quand j’ai vu l’affiche du film il y a quelques mois, je me suis dit « tiens…j’attends l’article de l’odieux connard ! Je vais me régaler ! » Et je ne suis pas déçue ! Excellent article, continuez comme ça, j’aime beaucoup vous lire.

    • Ah vous aussi certaines affiches vous font cet effet ? J’attends le spoiler sur Jack chasseur de géants, ou sur les Âmes vagabondes en ce qui me concerne

      • Désolé de vous décevoir, il n’y a pas grand chose à spoiler sur les Âmes Vagabondes. Pas que ce soit un chef d’oeuvre, simplement il ne se passe pas énormément de choses sur ce film de 2h, et je n’ai pas trouvé énormément d’incohérences (même si je ne doute pas de la capacité de l’Odieux Connard à en trouver partout) et ça risque de faire un spoiler fleuve et chiant. M’est avis.

      • Je vous crois sur parole, je ne l’ai pas vu n’ayant pas spécialement envie de voir un film adapté de Stephenie Meyer.

      • J’étais également très réticent sur l’idée d’aller voir un film adapté d’un roman de Stéphanie Meyer. Et puis on m’a dit que c’était un très bon livre, bien meilleur que Twilettes. Et ensuite on m’a dit qu’il était réalisé par Andrew Niccol, réalisateur de Bienvenue à Gattaca (ou plus récemment Time Out), alors je me suis laissé convaincre. Sans aller jusqu’à conseiller d’aller le voir au cinéma, je vous conseillerais tout de même de le regarder à l’occasion, justement parce qu’on ne peut qu’être agréablement surpris après la saga Twilight.

  21. Même si je dois admettre que j’ai beaucoup rit (comme d’habitude) j’ai également beaucoup aimé ce film, et il y a plusieurs « incohérences » qui n’ont sont pas, comme c’est assez souvent le cas. Je ne vais pas faire une liste, déjà que je suis à rien de me faire lyncher pas mes petits camarades, si je me mets à argumenter je vais me faire exécuter séance tenante!
    Si on vous demandait d’être impartial, ce serait moins drôle, alors ne changez rien, c’est comme ça qu’on vous aime!

    PS : En fait, peut-être que je vais faire une liste, mais pas maintenant, j’ai trop sommeil…

  22. J’ai l’impression que l’Odieux a de plus en plus besoin d’inventer des incohérences pour ses articles, ça devient lassant.

  23. Très très bon comme d’habitude. Le seul intérêt que je puisse trouver au film c’est de donner envie de visiter l’Islande, fabuleux pays. Pour le reste, je suis plutôt bon public face à ce genre de bouse, mais là même avant lecture de l’excellent Odieux, ça m’était resté en travers de la gorge… Entre les chacals qui n’ont jamais montré leur visage à Jack, la surveillance de Vika qui ne fonctionne que quand le script veut bien et toute la fin avec les caissons qui apparaissent par miracle et surtout l’incohérence totale de la boite noire… c’était vraiment pénible…

    [quote]J’ai l’impression que l’Odieux a de plus en plus besoin d’inventer des incohérences pour ses articles, ça devient lassant.[/quote] ça doit être de l’humour…. le script de ce film est tellement moisi que je verrai plus facilement des oublis que des inventions…

    • Ça a déjà été dit plus haut, les caissons et la boite noire ne sont pas des incohérences.
      Les caissons je Vika et Jack sont vides et ne sont donc pas détruits par les drones. On voit ensuite les chacals les transporter quand ils amènent Jack et Julia a leur base, et contrairement à ce qu’a dit Odieux, c’est le nom de Jack qui est sur le caisson de Julia a la fin.
      Pour la boite noire on peut imaginer qu’en 2017 la NASA a la technologie pour transmettre des informations à distance sans utiliser de fil, non?

      Donc oui, il y a bien plus d’inventions que d’oublis dans cette critique.

  24. Il est vrai que le film contient un paquet d’incohérences mais c’est habituel avec la SF.
    Par contre ce qui m’a vraiment géné c’est cette histoire de déguisement de chacal, qui est compréhensible pour la trame de l’intrigue mais qui ne tient pas debout.
    Il suffirait que les humains se trimballent à visage découvert et hop fin de l’histoire!

    • Ce qui est vraiment gênant, c’est qu’ils n’aient pas fait tomber le masque dés que ce Jack les as interressé. Ils ont quand même expliqué pourquoi ils portaient un masque, et pourquoi leur voix étaient bizzare.

      Quant à la bizzarerie du fait qu’ils n’ont jamais remit leur combinaison après, ça, je met ça sur le compte d’holywood qui a toujours préféré montrer leurs acteurs que les cacher. Morgan Freeman en ninja, ca claque plus qu’un type masqué.

      La seconde incohérance serais donc plutôt qu’il n’est pas remit leur costume après s’être révélé (et je devine la raison de cette incohérance: culte des acteurs), et pas pourquoi ils en portaient avant. C’est dommage que les lignes de dialogue expliquant le pourquoi des masques et de la voix ait été zappé du spoil.

  25. Mon cher Odieux Connard, que de mauvaise foi dans cette critique! (enfin, plus que d’habitude).
    Même si elle m’a beaucoup plu comme toujours, c’est un peu dommage de voir que vous avez volontairement passé sous silence certains éléments du film pour le descendre. C’est assez bas comme attitude.
    Mais d’autres se sont chargés à ma place de vous le faire remarquer.

    Une vrai question, comme je vois que certains aimeraient que des films soutenus par la critique soient fassent l’objet d’un spoil, comme Driver, pourquoi ne pas faire un spoil de
    THE GRANDMASTER
    de Wong Kar Waï

    Enorme publicité pour ce film (la bande annonce passait DEUX fois avant un film), un grand réalisateur mais au final une sorte de daube,

    Pompeux et grandiloquent au possible (même pour Wong Kar Waï qui a toujours aimé les mises en scène pompeuses), des personnages qui disparaissent du scénario sans raison, des ralentis saccadés toutes les deux minutes, des soliloques pseudo-philosophiques au vieux relents d’haïkus qui durent des heures, une conclusion qui n’en finit pas, un rythme complètement bâtard, une narration massacrée…
    Il y a de bons éléments pour un spoil très drôle.

    Et pour les snobs qui sont persuadés que parce que c’est un film de Wong Kar Waï c’est forcément bon et que si je le trouve mauvais c’est parce que « je n’ai pas compris » je serai plus qu’heureux d’en discuter.

    En fait je ne trouve pas le film mauvais, il est juste décevant, ce qui au fond est bien pire.

  26. Un peu facile de descendre une telle bouse… Mais la mauvaise foi me fera toujours rire.
    J’ai hâte d’aller voir THE GRANDMASTER, et si vous en faites un spoiler je l’attendrai avec impatience. En revanche je pense qu’Audrey Tautou et Romain Duris pourront attendre…

    http://le-blog-de-clou.blogspot.fr/

  27. Au risque de choquer certains lecteurs,j’ai trouvé que ce film n’était pas aussi dégueulasse.
    Certes une partie du scénario a été écrit avec les pieds et les incohérences ne manquent pas,c’est vrai que « la voyeuse »(Vico ou Vika,un truc comme ça) a à peu près la gamme d’expressions d’une huître en fin de vie mais graphiquement,il y a des propositions intéressantes.
    Bon,on est pas chez Kubrick non plus et si je n’étais tapé les dialogues en VF,je serais surement plus sceptique mais j’ose affirmer que c’est l’un des moins mauvais film de SF que j’ai vu sur ces deux dernières années.

  28. Moi j’ai bien aimé ce film. Très beau visuellement et l’histoire se tient tant qu’on n’y réfléchit pas trop, je voulais juste du divertissement et j’en ai eu.
    Mais ton article est un vrai régal, il me donnerait presque envie de regarder le film à nouveau (j’ai bien dit « presque »), j’avoue que toutes ces incohérences m’ont totalement échappé… merci d’avoir réveiller mes neurones et mes zygomatiques.

  29. Vu le film, pour mois le seul intérêt, c’est les jolies images.

    Quelques incohérences non citées dans l’article :

    – Comment un tétraèdre en plastique gris a t’il pu fabriquer tous ces vaisseaux et tours pour ses « agents » ?

    – Pourquoi les survivants préfèrent habiter un canyon en plein désert que le petit coin de paradis préservé où Jack a fait sa cabane ?

    – Pourquoi les robots du tet ne sont-ils pas capables de s’auto-réparer ? Ça aurait économisé du monde et permis de lui éviter une fin malheureuse.

    Par contre, lorsque le tet a attaqué la terre, il ne se sert pas d’une armée de Jack, mais provoque des catastrophes sismiques, d’où les immeubles enfouis et les canyons étranges. Il a bien fait exploser la lune pour on ne sait quelle raison après tout. De ce fait je ne pense pas que les Jack soient rentrés en contact les un des autres.

    • 1) cest une forme extra terrestre faut pas chercher a comprendre , et ils ont eu 60 ans pour le faire donc

      2) on sen fout completement ! et pour etre plus caché

      3) Cest justement le but du film, tom cruise est la pour les reparer, faut arreter de se poser des questions aussi connes sinon le film ne se fait pas, faut bien une intrigue de depart !

      La lune est explosé par le tet, et cest ca qui cause les catastrophes sismiques et autres tsunamis.

  30. Bonjour cher Odieux.
    J’ai eu la joie, que dis-je, l’allégresse d’aller voir cette merveille ce WE avec ma compagne et je dois dire que j’ai été merveilleusement bluffé devant ce chef d’oeuvre.

    Bon, on arrête la déconne, c’est, mmmhhh, comment dire, sans être vulgaire, bien entendu, une sombre merde en boîte.

    J’ai été déçu, je m’attendais à un gros nanard pleins d’action à la GiJoe et compagnie et là, j’ai rien, 2 scènes d’actions qui m’ont à peine réveillé et c’est tout. De l’incohérence de partout, la dinde qui ne remarque pas que son copain (le 52) revient avec la tronche en vrac, les fringues dégueux et le numéro qui ne correspond pas sur sa tenu (49, pour rappel) et j’en passe, dont certains cités dans votre spoil.

    Alors ok, des belles images et blablabla et trucs, on s’en fou. Y’a rien de vraiment folichons dans ce film, tout est téléphoné à des kilomètres, même ma chérie, qui d’habitude ne voit pas les incohérences et autres trucs du genre, n’arrêtait pas de me dire « tiens, ben l’autre gourde n’a pas remarqué la différence avec l’autre ? (le 49 en lieu et place du 52) », « Je suis sûr qu’ils vont ressortir le 52 à la fin pour qu’il reste avec la Josianne et la gosse » et j’en passe.

    Enfin bon, tout ça pour dire que j’y ai été car on avait pas d’autres choix au vu de l’heure et SURTOUT de ces films en 3Daubes, donc pour avoir de la 2D à l’ancienne, à l’heure que nous voulions aller au ciné, on avait pas le choix.

    Déçu et encore 18€ de foutu dans une salle de daube où j’ai eu la joie d’entendre le film d’à côté (mais ça c’est spécifique à la salle où j’étais).

    • en fait a part l’incoherence du 49 a la place du 52, tout le reste etait coherent. Instaisfait de merde

  31. J’ai lu une interview où le scénariste expliquait que la pub 118 218 lui avait inspiré la fin du film. D’ailleurs son prochain projet sera inspiré de la vie de Cetelem.

  32. Je crois qu’il y a quelques éléments à préciser.

    La plus grosse incohérence mentionnée par de nombreuses critiques (dont celle sur ce site) concernant le deuxième « sarcophage » n’en est pas une. Il y a en effet 3 sarcophages vides: ceux de Julia, Jack et Vika. Ces derniers ont quitté leur état de biostase avant les autres dans l’odyssey. Les caissons vides sont redescendus sur terre avec les autres et n’ont pas été détruit par les drones. D’ailleurs lorsque Jack arrive sur les lieux du crash on peut clairement voir un sarcophage vide s’ouvrir. Un petit extrait du trailer en guise de preuve: http://youtu.be/NDLbGgW31Gs

    Ensuite je concède qu’il aurait pu faire une petite scène pour montrer qu’ils ramènent à Raven Rocks le caisson de Julia depuis la Sky Tower et celui de Jack (ou Vika) depuis le lieu du crash.

    Pour ce qui est de l’incohérence de la boite noire, on peut effectivement imaginer une connexion radio entre le poste de commande et le module éjecté. Ou alors il se peut plus probablement que le début de l’enregistrement réactive les souvenirs de Jack et que ce sont eux qui prennent le relais pour raconter la phase d’approche du TeT.

    Enfin il me semble avoir trouver une plus grosse incohérence. A la toute fin du film on entend (en voix off) la voix du Jack sacrifié dire « tu me reconnaitras en la regardant » en parlant de leur fille. Il s’agit d’un mot laissé avec le tableau que lit Julia. Comment Jack savait-il qu’elle était enceinte?
    Il se peut que sa grossesse ait été détecté avant l’expédition et que la stase l’ait mise en « stand by », mais bon ça semble gros surtout qu’elle s’est quand même prise une balle dans le bide.

  33. ce que je ne comprends pas c’est pourquoi les « chacals » ont attaqués la Lune puis la Terre ?

    j’ai vu ce film hier, et ces incohérences sont tout de même exceptionnelles, et puis tout change en deux minutes. A peine le temps de comprendre qu’un nouvel incident arrive ! Déconcertant.

  34. Salut OC!
    Je crois qu’il manque une incohérence : quand 49 se bat avec 52, il lui prend sa tenue pour monter dans le vaisseau. Donc 52 est à poil, et 49 a la tenue de 52.
    Sauf qu’à la fin, on voit 52 avec sa tenue (52)… Il est retourné chez lui se changer ou quoi?

    • Non. Il ne change pas de tenue. En revanche, il arrive sur la base de Tech 52 et roule un patin à la femme de Tech 52 avec un beau 49 sur sa combinaison et la femme de Tech 52 ne remarque rien : on va dire que c’est l’effet Tom Cruise…

  35. Il y a beaucoup d’incohérences qui n’en sont pas dans votre texte. Se demander « pourquoi Jack ne fait pas ceci ou cela » c’est oublier que c’est un clone au cerveau programmé par le Tet. Donc oui si on lui dit « ne va pas dans la zone irradiée » le mec ne se pose pas de questions.
    Mais il y a clairement des incohérences dans le film. Comme dans tous les films d’ailleurs, même les meilleurs.
    Les deux incohérences qui m’ont marqué au sujet des caissons c’est d’abord comme Jack fait pour accrocher seul le caisson à l’arrière de son vaisseau. Vu comment il le traine au sol ça doit etre vachement lourd. Et, si Julia se réveille de son caisson à la fin devant la maison de campagne avec la peinture enroulée ça veut dire que Jack a forcément réouvert la boite. Ca n’a pas réveillé Julia par la même occasion?

  36. Humm, merci pour les explications de certaines choses qui m’ont permis de mieux comprendre certaines choses du film, mais je me permettrais de dire à l’auteur des explications qu’il faut qu’il apprenne à être plus positif dans la vie, et que tout ce qu’il dit n’est pas de l’incohérence. Enfin, bon, comme le dit le nom du site, t’es certainement un odieux connard, ça me suffit. Pas besoin de me répondre, je reviendrais certainement pas, mais apprends à positiver car certains raisonnements que tu critiques se tiennent (pourquoi en cloner plusieurs humains alors que pour les missions donnés, des clones de Tom Cruise suffisent. Quel serait l’intérêt de d’autres clones d’autres humains???). Bref ton analyse est parfois pertinente, parfois juste le reflet d’un mec un peu aigri. Je te remercie quand même de la pertinence de certains propos

  37. Merci pour ton texte, c’était un plaisir de rigoler sur un ce film qui sans fond sans coeur et sans ame …

  38. Je viens juste de découvrir ce blog sur lequel je retournerais assurément. En ayant vu le film en anglais je m’interrogeais quant à savoir si je n’avais pas était foutu de saisir un traitre mot ou si j’avais bien à faire à un cauchemar scenaristique. Merci pour ces eclaircissements.

  39. c’est vrai qu’il y a des incohérences mais ça reste un film qui se laisse quand même bien regarder faut pas exagéré c’est facile de critiquer j’aimerais bien te voir écrire des scénarios.

  40. Quelqu’un peut-il éclairer ma lanterne et me dire ce que fichait la femme de Tom Cruise dans sa boite, à l’arrière du vaisseau lors du flash back, et que représentait alors la blonde pour notre héro, qui conduisait le vaisseau en direction du tet ?

  41. Bonjour, superbe article, quel talent et lucidité !

    En effet ce film est déconcertant par sa forme et d’une platitude absolue sur le fond, n’apportant aucune idée novatrice et prenant encore le spectateur pour un imbécile. Moi qui vénère la SF je pense que ce film la dessert par son manque de rigueur et d’intelligence.

    Nonobstant toutes les absurdités relevées par Monsieur Odieux, je dois m’interroger sur les suivantes :

    Détruire la Lune est un calcul catastrophique pour les ET, le satellite de la terre est le garant d’une rotation stable de la planète et ainsi de climats acceptables, de tempêtes relativement supportables, de stabilisation des pôles, de maintien de la faune et la flore, de protection contre les météorites…

    De quoi vivent les survivants terriens ?

    Les ET n’exploitent que l’eau des océans alors que l’objet de leur invasion est qu’ils ne disposent plus d’aucune ressource sur leur planète. Et comment exploitent-ils cette eau, à quelles fins, pour qui et pour où étant-donné que visiblement aucun ET biologique n’est visible ?

    Les drones ET sont bien peu évolués en rapport à la venue jusqu’à nous de ces ET quand bien même ils n’ont envoyé que des machines (plausible) mais qu’ils aient besoin de clones humains pour satisfaire à leur dessein (pour le coup ridicule).

    Les zones de maintenance sont juxtaposées d’où un risque évident de rencontre avec son Clone technicien ou au moins de visuel d’un autre appareil de maintenance.

    La partie caisson ‘cryo’ de l’Odyssey a tourné en orbite autour de la terre pendant soixante ans sans qu’elle ne soit détectée par le Tet.

    Jack est pisté grâce à son ADN, mais comment une « sonde ADN » peut faire la différence entre de multiples ADN identiques étant-donné le clonage.

    Et j’en passe…

    Bref arrêtons de mentionner SF pour ce film qui n’est qu’un Disney pour enfant de 7 ans, et qui déshonore le genre dans toute sa grandeur.

    • On trouve toujours plus d’incohérences ! Pourquoi la partie caisson « cryo » de l’Odyssey n’est elle pas tombée sur terre directement après le largage alors qu’elle était programmée pour le faire ?

  42. Bon, je ne comprenais pas le film en le regardant. En fait, c’est simplement la quantité d’incohérence qui rend ce film complexe à comprendre… Triste.

  43. Moi j’adore les films de science fiction, surtout lorsqu’il y a un bon budget pour la realisation. Cela ne me gêne pas que le scénario soit parfois incohérent. Je préfère ça à un bon vieux film Français ou rien ne se passe mais c’est bien cohérent. Je voudrais juste féliciter l’auteur de ce blog car son décryptage est plein d’humour. J’ai beaucoup rit ! En plus j’ai mieux compris le film… Je m’étais endormi à la fin… Faut penser à écrire des livres (si pas déjà fait). Bravo

  44. Ce qui m’ennuie le plus dans les histoires d’invasions extraterrestres, c’est le pourquoi de l’invasion. Dans Battle Los Angeles et dans Oblivion, c’est – grosso-modo – pour l’eau… Qui existe à l’état quasi-pur en abondance dans le système solaire.

    Donc en fait, les ET préfèrent venir sur Terre, subir l’atmosphère, se coltiner les armes humaines (nucs…), et capter une eau souillée par la flore, la faune, le sel et tout ce que les humains mettent dedans… Donc une eau qui va devoir être traitée avant usage.
    Alors qu’il peuvent se contenter de s’installer sur un des anneaux de Saturne…

    Au moins, les Borgs, Alien ou Predator ont leur cohérence.

  45. Ce que j’ai trouvé particulièrement nul, c’est quand les 3 drones rentrent dans la base des chacals, ils tuent tout le monde à vue, mais lorsque l’un d’eux se retrouve en face de Julia et de toutes les femmes et enfants de la base acculés au fond d’une pièce, il tire pas tout de suite. Il prend son temps, il fait Julia la femme de TC lui vide son chargeur dessus, histoire de faire du suspens et de laisser le temps à quelqu’un des les sauver in extremis.

    • Dernier truc fun, le fusil de Tom Cruise, il a un viseur et il s’en sert de jumelles hein ? Avec l’oeil à 30 cm du dispositif, il doit bien y voir.

  46. La première incohérence de ce filme, c’est la Lune, qui, une fois pétée, engendre des catastrophes sur Terre, ce qui est complètement idiot….

  47. « faire tomber l’Odyssée sur Terre pour que sa femme Julia revienne et lui secoue un peu les souvenirs »
    Cher Odieux, vous en êtes réduit à inventer pour ajouter des incohérences ? Ou alors vous interprétez très mal les dialogues (personnellement je regarde en VOStFr, ça permet de rester plus proche de l’original)…
    Mais bon, globalement vous avez trouvé certaines vraies incohérences (bien que pour une fois je les considère comme mineures par rapport au fil conducteur), et votre style est absolument fantastique. Bisou !

  48. Oui, bon, c’est un nanar de plus ! Mais on est tèèèèlement en manque de S.F. ces temps-ci ! Est-ce dû à ma sensibilité spacio-artistique formatée par Cosmos 1999, mais j’ai bien aimé leur appart’ situé au delà des nuages ainsi que leur ameublement sobre et chic ( et la « navette » à réaction est vraiment très mignonne !). Merci pour cet article plein d’humour !

  49. quelques coquilles corrigées :

    -je me décidai à plier
    -et que je jetai
    -alors que l’on découvre par la suite
    -on n’envoie jamais de drones

  50. bon bah moi j’avais rien compris au film (par ex, votre blog m’apprend que Tom Cruise incarne un clone de lui même) aussi je vous remercie pour cet éclairage et votre humour. sinon je crois que c’est de baseball qu’il s’agit et non de football américain lorsque Harper se retrouve dans l’ancien stade. d’ailleurs il porte une casquette des New york yankies. sur le fond, je ne sais toujours pas de quoi traite ce film. j’aurais aimé que la question de la croyance d’avoir gagné une guerre (croyance entretenue par une intelligence artificielle abrutissant les masses à coup de gadget ultra tech) soit approfondie. le fait qu’on ne sache pas comment sont fabriqués les drones (ni ou et par qui) me paraît simplement refléter le mode de vie actuelle: la provenance du gadget importe peu pour autant qu’il remplisse sa fonction: me faire oublier que ce ne sont ni mes mains ni mon savoir faire qui les a fabriqué en me divertissant.

  51. Bonsoir. Je viens de me faire le film et je viens de lire l’article plus les commentaires précédents. Dès que l’on apprend la soit disante histoire de la guerre humain/extra-terrestre, que les humains sont partit vivre sur Titan couplé au fait que Jack et Vika avait la mémoire éffacé, j’ai compris qu’il y avait anguille sous roche. Genre les humains trouvent moyen de vivre sur Titan mais pas sur Terre. On terraforme Titan (ou autre moyen d’y survivre), mais on peut pas avec la Terre ? Les humains n’auraient pas pu construire des villes à l’image des bases des techniciens? J’ai passé la première heure du film a attendre la découverte du complot. Sinon pour le reste du film je l’ai passé frustré à tellement de question sans réponse. Le tout couplé aux incohérence manifeste dues au manque d’information dans le film. Je pense que là ou le bas blesse c’est au montage. Le film aurait pu être bon (ou du moins bien meilleur) si le montage l’avait été lui aussi.

  52. Y a pas à dire..
    la fin est un foutage de gueule total..

    Au moins celle de HISHE elle tient la route et ma fait rire.
    (surtout la jalouse colérique croisant les bras ! hahhaha)

    Sur yutub : « watch?v=3rf5QwVAAxg » How Oblivion Should Have Ended

    Ça c’est d’la fin qui s’tient. nan mais ho.
    En plus tragi-comique et plus réussi que l’originale.

  53. Il me semble que seules certaines zones de la Terre sont radioactives (l’HUD du vaisseau de Jack l’informe des frontières), donc rien d’anormal à ce qu’il n’ait pas de combinaison spéciale pour se balader dans les zones non touchées (ce qui est le cas de l’endroit où il trouve le 1er drone)

  54. L’histoire générale du film interpelle au niveau du vécu…
    Résumons: un type travaille pour une très grosse organisation – disons, un empire – qui possède un très forte maitrise technologique. Il est convaincu de travailler pour des gentils, et que tous les autres, c’est les méchants. Mais il n’est pas tout à fait convaincu du truc au fond de lui. Il y a deux ou trois choses dans sa culture qui ne collent pas avec ce que fait l’empire.
    Un jour, il rencontre un type barbu habillé avec des haillons et sui vit dans une grote, et ce type lui explique que, en fait, l’empire, c’est les méchants, et les type dans le désert qui posent des bombes à droite à gauche, c’est les gentils.
    Et voilà que le vieux sage barbu lui livre un secret: pour en finir une bonne fois avec l’empire des méchants, il faut utiliser un aéronef pour faire exploser une bombe au cœur du plus gros bâtiment de l’empire qui centralise tout.
    Mais en fait, je me trompe complètement: le cœur de l’empire; ce n’est pas deux espèces de cubes allongés, c’est un tétraèdre. En plus, le film n’a même pas été tourné à Karachi.

  55. je viens de découvrir le film ce soir et je découvre cet article désopilant, bravo pour l’humour employé …
    Par contre, j’ai bien aimé le film malgré tout, il faut savoir se laisser aller sans vouloir tout expliquer sous peine de n’éprouver que du dégoût pour le cinéma … les films intelligents et cohérents de bout en bout ne sont pas légion et pour moi Oblivion reste un film tout à fait correct de science-fiction, genre dont je suis un grand fan …
    je mémorise quand même le site pour une prochaine partie de rigolade …
    A+

  56. … J’aurais une question pour tous ceux trouvant cette critique excellente (quoiqu’elle le soit là n’est pas la question) est-ce-que vous êtes au courant que 90% des incohérences qu’il a cité ne sont pas dans le film ? (et je dis ça en toute connaissance de cause puisque je l’ai regardé en même temps que je lisais la critique)

    Donc de là, sois l’Odieux Connard est plutôt con (ce qui m’étonnerait beaucoup) et vous ne le savez pas, auquel cas vous êtes tout de même un peu idiot de croire ce qu’il écrit, ou alors vous aimez bien vous payer une bonne tranche de rire… mais alors pourquoi signifier que vous y croyez ?
    Soit il est aussi intelligent que je le crois et fais ça pour l’humour auquel cas doit être affligé de voir à quel point vous êtes… comme ça (ce qui m’étonnerait).
    Soit il est aussi intelligent que je le crois, et aussi Connard qu’il se dit, auquel cas il doit plutôt rigoler qu’autre chose, en lisant les commentaires.

    Soit c’est la dernière solution et vous mêmes vous ne croyez pas (dans l’ensemble) à ce qu’il dit, auquel cas tout de même, pourquoi poster ?

    (bon évidemment il y a encore une autre solution qui est que vous ne représentez pas une infime fraction de son lectorat, mais une infinitésimale fraction de son lectorat : les crédules… auquel cas je suis désolé pour vous).

    Quelle réponse est la bonne ?

    • Je viens de découvrir aujourd’hui même le film et j’ai suffisamment halluciné devant pour chercher des explications. Des explications cohérentes je n’en ai point trouvé mais la critique du connard par contre colle à ce que j’ai vu et essayé de comprendre.
      90% des incohérences citées ne sont pas dans le films : déjà je ne dirais pas 90% mais moins de 50% et pour ces dernières elles sont quand même sacrément suggérées. Après, Ok pour le coup du caisson à la fin du film avec un des deux vides qui est réutilisé mais cette partie du film n’a pas de raison d’être si ce n’est émouvoir le public (« oh, je mourrai avec toi mon amour ». « Non je vais plutôt t’endormir et aller chercher un autre caisson pour me sacrifier avec quelqu’un d’autre ») et faire un twist final qui est quand même gâché par le coup du « ah ah on a une bombe mais on ne va pas la faire sauter dès que possible, on va plutôt parler avec le Tet et brancher les fils car ce n’était pas encore fait (ben oui, on a beau être les héros, on ne va quand même pas penser à faire une bombe prête à exploser, ce n’est pas comme si la survie de la race humaine était en jeu) ».
      Pour moi ce film est sympa à regarder mais comme avec la plupart des blockbusters il ne faut surtout pas réfléchir.
      Le principe du film est tout simplement incohérent : plutôt que de récupérer de l’hydrogène sur une planète gazeuse, des métaux sur les planètes solide ou simplement de l’énergie depuis le soleil, le Tet vas détruire la lune (pas mal la dépense d’énergie), construire une armée de drones et de clones et exterminer les espèces vivantes (la seule ressource qu’il pourrait avoir du mal à trouver ailleurs). Et ensuite pour les détails je rejoins le connard sur pas mal de points ,mais moi aussi je reconnais que j’aime pinailler et chercher l’explication qui rend le scénar incohérent plutôt que de prendre celle qui pourrait coller.

      • Pour cela je te rejoins, le coups de la bombe pas prête alors que c’est plutôt dangereux de ne pas le faire, c’est relativement bête, mais ça n’a au final aucune importance.
        Et non, je dis bien 90%, pour être gentil je veux bien baisser à 80%, mais pas en dessous (par exemple toutes les fois où il dit : tiens on était à telle heure, et là on y est plus; et bien ça à chaque fois que j’ai regardé c’était n’importe quoi, il y a bel et bien une cohérence temporelle)

        Pour l’espèce vivante, on peut déduire du taux d’armement du bousin qu’il a été programmé pour les détruire donc… et de plus, je te signale que des Jack Harper, il en a plein, donc au final la ressource, il l’a.

        Pour ce qui est de l’eau, il est beaucoup plus facile d’extraire de l’oxygène et de l’hydrogène de l’eau d’une planète de faible gravité, et de l’utiliser pour la fusion et la combustion, que de la retirer de planètes qui ont fait exploser des planètes entières.

        Pour la lune, je t’avouerais qu’effectivement, ça peut paraître un peu stupide, mais vois : ils ont réussit à détruire 50% de l’opposition en tirant sur un machin d’où personne ne pouvait répliquer. En fait le seul problème avec ça, c’est qu’une grosse partie de la lune est encore là, ils auraient pu faire un plus large collier de météorites.

        L’armée de drones à priori, le Tet l’avait déjà auparavant.

        Et par exemple, l’OC dit  »comment ça se fait que Popovitch se souvienne de ça, alors qu’elle n’y était plus ? »… sauf qu’elle dit elle même  »6 mois auparavant notre mission a changée », elle ne se souvient pas de ce qui se passait dans le vaisseau..
        Et c’est comme ça pour la plupart des trucs.

        Généralement, il n’y a pas à chercher de solutions, elles s’imposent d’elles même. Et pour mettre en avant des incohérences, il enlève les bouts du film, je ne le pense pas stupide, à mon humble avis il fait ça pour l’humour, par ce qu’il faut bien avouer que c’est drôle, et je ne me délecterais pas de ses spoile si ce n’était pas le cas. Donc seules solutions si son public y croit vraiment, soit ils sont très crédules (pour ne pas dire autre chose) soit ils n’y croient pas, auquel cas pourquoi manifester une crédulité qu’ils ne possèdent pas, soit la plupart se contentent de rigoler, et certains y croient, et ceux là sont crédules…

        Logiquement… non, aucune issue n’est vraiment plus logique que l’autre, sauf la dernière…. je déteste les énigmes logique à base d’intercontradictions.

        … je devrais peut-être tout simplement arrêter de me poser la question remarque, régler la question avec un dès… bon, si quelqu’un a une réponse qu’il me la donne.
        Quoiqu’il en soit c’était une très bonne mauvaise critique de film Odieux, tout à fait désopilante.

  57. N’importe quoi ! Dans toutes les soit disant incohérences que tu as listé, il doit y en avoir .3 exactes, le reste c’est plutôt de l’incompréhension de ta part..
    Mais surtout le plus drôle dans l’histoire ( ou le plus navrant ), c’est de te voir te farcir un pavé de cette taille pour nous raconter un film que tu as apparemment détesté ? T’as de la motivations dis moi..
    Je ne parlerais même pas de ton pseudo humour tres subtil genre j’ai tout compris au film, tout ce que je dis est vrai, je peux donc me permettre d’appeler Nikolaj Coster-Waldau « jamie lannister » ou d’inventer ces faux dialogues de tres mauvais goût…
    Par contre la connerie de tout ceux qui ont commenté hahaha, ca c’etait drôle et utile, t’aurais dû faire un article sur ces personnes incapables de comprendre un film (plutôt reussi dailleurs) tellement evident et qui répond à toutes les questions qu’il a pu poser !

  58. Autre bug: les liaisons radio.

    Sous utilisées:
    Il y a plein de drones, mais le tetraèdre ne les utilise pas pour constituer un réseau maillé qui fonctionne 24 heures sur 24.

    Sur-utilisées:
    Quand le vaisseau d’exploration arrive près du trétraèdre en 2017, il est très éloigné de la Terre (puisque la plupart des membres d’équipage ont été mis en hibernation) mais le pilote communique néanmoins en temps réel avec la chef du PC mission.

    Ce n’est déjà plus possible sur mars (entre 5 minutes et 1/2 heure de délai de propagation des ondes radio) alors près d’un satellite de Jupiter, comment ça pourrait marcher ?

    Autre autre bug: la cartographie des bunkers.
    A priori, les survivants n’ont pas trop d’engins ni de béton pour construire des méga bunkers.
    Pourtant, ils en ont, et des gros. Comme ils n’existaient pas avant la première attaque alien, comment ont-ils été construits sans être détectés, malgré les scanners lasers, caméras infrarouges et capteurs en tout genre installés sur les drones ?

    Les services de photo aérienne de la guerre 39-45 passaient du temps à photographier, cartographier, comparer et désigner les cibles, avec plein de gens bien protégés loin du champ de bataille. Ici, on a drones dotés d’intelligence artificielle mais autistes et atteints d’alzheimer, puisqu’ils agissent sans esprit d’équipe et ignorent les constructions ennemies présentes sur le champ de bataille depuis des lustres.

    Avec Google maps, les jolies boules volantes auraient peut-être gagné leur guerre ?
    On verra si Daesh utilisera Google pour guider ses futurs missiles contre l’Occident
    (bien sûr, je plaisante, comme tout le monde sur cet excellent blog de mauvais esprit…).

  59. Pingback: TrENSistor – La radio des étudiants de l'ENS de Lyon·

  60. « Et de mimer un match entier quand bien même il est en pleine zone hostile. Et radioactive. »

    non perdu salope d’enculé de merde qui n’y connait rien en cinéma et qui a dormi pendant le film, la zone est pas radioactive à cet endroit, trou du cul ignare. Pfiffffou ça fait du bien.

  61. Concernant le mystère des caissons: et s’ils avaient la capacité de s’autocloner?

    Hein?

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