Le jeu vidéo, voilà l’ennemi

« Reconnaissez-vous celui qui vous a fait ça ?« 

Silencieuse, derrière le miroir sans tain, elle observe le petit groupe d’hommes alignés contre un mur, chacun portant un numéro devant eux, inquiets. Certains esquissent quelques mouvements en direction du fonctionnaire non loin d’eux, s’indignant silencieusement de leur présence en ces lieux, mais sans obtenir, à leur grand désarroi, de réaction de l’intéressé. Pour certains, le geste est légitime : ils ignorent tout des raisons pour lesquelles la maréchaussée peut bien leur faire subir pareil sort. Pour d’autres, le doute les gagne peu à peu : est-ce un crime passé qu’ils croyaient oublié dont la procédure vient finalement de reprendre ? Ou bien ont-ils fréquenté les mauvaises personnes une fois de trop ? En tout cas, pour l’un d’entre eux, une chose est sûre : il sait. La peur au ventre, il espère encore secrètement qu’il s’agisse d’une autre enquête, d’une coïncidence ou autre, mais au fond de lui, il n’a aucun doute : il est déjà condamné.

Le miroir sans tain tremble légèrement lorsqu’elle désigne le numéro 3. Celui-ci a vu le mouvement, son reflet s’étant légèrement agité lorsque sa victime a, depuis l’autre côté, pointé sa personne.

« Numéro 3, vous restez. Les autres, dehors.« 

Il rentre la tête dans ses épaules, regardant les autres suspects lui jeter un regard méprisant et dégoûté alors qu’ils sortent sous la surveillance du policier de faction. Il n’a pas à attendre longtemps pour que paraisse l’imposante silhouette du lieutenant Hémont, frottant sa barbe aussi rase que ses cheveux tout en s’approchant du jeune homme d’un air circonspect. Il prend son temps, savoure la différence de corpulence entre lui et le frêle garçon de 17 ans qui roule des yeux paniqués tout en tirant sur les pans de son t-shirt démesuré.

« Assieds-toi.
– Ecoutez Monsieur, je…
– Assieds-toi trou du cul.« 

L’officier lui désigne du bout du doigt une chaise usée un peu plus loin, et attends qu’il se soit assis pour aller lui-même prendre place de l’autre côté de la table.

« Alors…. hmmm, Ludovic. C’est bien ton prénom ?
– Oui…
– Tu es bien né le 21 mai 1995, Ludovic ? »

Le garçon observe l’officier sortir de son veston un bloc-note qu’il commence à soigneusement remplir d’une écriture raide.

« Je t’ai posé une question je crois.
– Heu, oui Monsieur.
– Est-ce que tu sais pourquoi tu es là Ludovic ?
– Je… je… quelqu’un a porté plainte contre moi ?
– A toi de me le dire.
– Ecoutez Monsieur je… je ne sais pas, et puis vous savez, j’aimerais prévenir ma famille que je…
– Ta famille est déjà prévenue. On est allé chez toi, on a fouillé ta chambre. Et regarde ce qu’on a trouvé, espèce de petit dégénéré !« 

L’homme jette nonchalamment sur la table une photographie qu’il vient de tirer de son veston. A sa simple vue, le garçon se plie en deux, instantanément en pleurs.

« Ho mon dieu, non ! Vous savez ! Vous savez tout !
– J’en ai connu des monstres, mais des comme toi ? Une Wii ! Il faut être un sacré pervers. Et sous ton lit, on a aussi trouvé une Playstation 2 ainsi qu’une paire de manettes ! Tu inities tes amis à tes déviances, crevure ! Ta famille est dévastée. Elle pensait que tu étais un brave garçon, et qu’est-ce qu’on a dû lui annoncer ? Que tu jouais aux jeux vidéo.  Que tu étais devenu un violeur, et que tu avais abandonné ta victime dans la paille avant de disparaître. C’est vraiment… immonde, mais tu vois, la justice rattrape toujours les détraqués dans ton genre. »

Le policier observa quelques instants le jeune homme en pleurs, puis se retenant de peu de cracher par terre pour signifier son dégoût, il décida de lui laisser quelques instants pour réfléchir à ce qu’il avait fait. Sortant de la salle d’interrogatoire, il se risqua à jeter un nouveau coup d’oeil à la photographie de la console. Dans un soupir, et alors que la lourde porte de la salle se refermait derrière lui, étouffant les sanglots du jeune homme il murmura :

« Foutus jeux. Sans eux, le métier serait plus facile« 

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On l’oublie trop souvent, mais Adolf Hitler était super fort à Transport Tycoon.

Les chasses aux sorcières, c’est sympa.

Contrairement à bien des loisirs, la chasse aux sorcières permettait à qui pratiquait celle-ci de développer tant son corps que son esprit : il fallait être bon en athlétisme pour courser la suspecte, avoir quelques notions de lutte et savoir correctement faire des noeuds (être scout ou marin, par exemple, pouvait aider à la pratique de cette activité riche en émotions). L’esprit n’était pas en reste, puisqu’à l’occasion du procès de la suspecte, on apprenait moult choses concernant la théologie, le satanisme et même le latin, puisqu’à la grande époque de ce hobby, on lisait la Bible dans la langue de Pline. Tous les camps profitaient par ailleurs des effets bénéfiques de l’exercice, puisque si la sorcière pouvait à cette occasion elle aussi s’améliorer en athlétisme, on lui proposait en général aussi gratuitement des cours de natation. Un loisir sain et respectable, donc, contrairement à ces gros bâtards (mais oui) de jeux vidéos.

Car figurez-vous, même si nombre d’entre vous sont déjà au courant et m’ont même écrit à ce sujet, que les jeux vidéo sont au coeur de la dernière chasse aux sorcières en cours. Il fallait bien que leur tour arrive : il y a quinze ans, c’était plutôt les jeux de rôles qui occupaient le rôle du suspect idéal, Mireille Dumas recevant sur son plateau quantité d’experts pour dire que comme on avait déjà vu des criminels pratiquer ledit loisir, c’était donc que ledit loisir créait les criminels, les poussant à faire tout ce que les jeux de rôles peuvent proposer, à savoir tenter un backstab‘ audacieux sur une vieille, mettre un coup de pelle vorpale à une gourgandine, ou plus simplement, faire des échecs critiques à tous ses jets de séduction.

Oui mais voilà : maintenant, les jeux vidéo offrent des suspects plus intéressants, puisque plusieurs faits divers ayant défrayé la chronique avaient été réalisés par des gens qui, dans leurs loisirs, avaient entre autres le jeu vidéo. Il n’en fallait pas plus pour Le Point (encore eux), pour frapper un grand coup grâce à un bien bel article subtilement intitulé : Jeux vidéo : permis de tuer rédigé par Claire Gallois, écrivaine de son état. Vous êtes prêts ? Alors allons-y.

Commençons donc avec l’accroche :

Breivik, Merah et beaucoup d’autres en étaient accros. Un passe-temps qui peut se révéler mortel…

On commence donc fort, avec deux tueurs d’un fort beau calibre (hem), parce qu’on aurait pris Rémi et Jean-Paul qui ont tiré deux canettes de Red Bull chez Auchan après avoir joué à Deus Ex, ça aurait forcément moins claqué. Mais bon, c’est vrai que c’est plutôt pratique comme accroche : beaucoup de gens jouent aux jeux vidéo, qui se sont largement démocratisés, du coup, statistiquement, nombre de criminels sont joueurs. Bon, des enseignants, des médecins et des avocats aussi, mais bon, hein, si on commence à chipoter avec des détails !

Alors que les marionnettistes de l’UMP offrent un spectacle lamentable, notre gouvernement ne sait même plus comment il s’appelle. Entre les reculades de ses annonces – la dernière, le mariage pour tous – et les dérobades au sein de sa majorité, il en néglige l’essentiel : la nouvelle génération. Notre espoir. On lui a, vite fait, bien fait, passé une couche de maquillage pour dissimuler sa mauvaise mine – réforme supposée de l’éducation, emplois d’avenir (sans avenir) et puis basta. On la laisse s’amuser dans son coin, ou désespérer, au choix… avec les jeux vidéo dont la croissance est exponentielle.

Jeune, on ne s’occupe pas de toi. Jeune, on te méprise. Jeune, tu ne joues pas au jeux vidéo parce que ça t’amuses, non tu y joues parce que… tu désespères.

Ah ? Attendez, ce ne serait pas un loisir, en fait ? Que les gens pratiquent parce qu’ils ont ENVIE de le pratiquer ? Non : c’est par désespoir.

« Je… Thomas, je me sens mal.
– Hein ?
– Tout ce mal être, cette impossibilité à trouver des repères dans notre société je… je crois que tout cela, c’est trop dur pour moi. Je songe à faire une connerie.
– Arrête !
– J’hésite entre me tuer et acheter une WiiU. 
– Ho bordel. Je suis ton ami, je peux pas te laisser faire n’importe quoi : tiens, prends mon rasoir et fais vite. »

C’est tout de même inquiétant. Mais alors, on se tournerait vers ce genre de loisirs par désespoir, dites-vous ? Du coup, la télévision, c’est un peu le même combat ? Et la lecture aussi ? Sachant que Claire Gallois a pour principal métier l’écriture, on saluera donc qu’elle le fasse pour occuper les dépressifs. Madame, merci.

Ce n’est pas un souci au ministère de la Culture. On ne perd pas son temps avec des distractions qui ne contribuent pas à la promotion des arts. Call of Duty, Dishonored, Assassins Creed, Grand Theft Auto, Manhunt ? C’est qui, c’est quoi ?

« Aziz !
– Oui professeur ?
– Amène la lanterne ! Regarde ce que je viens de trouver mon garçon ! C’est splendide !
– Qu’est-ce que c’est ? 
– Une perle ! Un article en ligne d’un journal sur un sujet moderne écrit comme il y a 2 000 ans !
– Comment ça ?
– Hé bien, sois attentif ! Cette personne écrit sur un sujet concernant les dernières technologies sans même les utiliser ! Il lui aurait suffit de taper « Jeux vidéo ministère culture » et en 0,46 secondes dixit Google, elle aurait eu 2 530 000 résultats qui lui donnaient tort ! 
– Vous voulez dire qu’elle n’a même pas pris 1 seconde pour vérifier l’idée qu’elle s’était faite du sujet ? Et qu’on la publie quand même ?
– C’est ça Aziz ! Ho, quand le British Museum va savoir ça ! Vite, continuons à fouiller : sa momie ne doit pas être bien loin ! »

Bon, je caricature un peu : c’est vrai qu’il faut ajouter aux 0,46 secondes le temps de taper sur son clavier et de cliquer sur un lien, et c’est un peu long, il faut bien le reconnaître. Après, c’est vrai qu’il n’était pas évident de déterminer, même sans lien, que le ministère de la culture pouvait avoir un certain intérêt pour les jeux vidéo : une industrie qui brasse autant de pognon, ce serait bête de l’oublier, puisque, allez savoir pourquoi, le grand public a souvent tendance à acheter plus de Super Mario que de Picasso.

Enfin bon, hein : si maintenant il faut vaguement s’intéresser à un sujet pour en traiter, où va le monde, je vous le demande. Je devrais demander au Point de me proposer d’être l’invité d’une tribune intitulée « Journalisme : permis de dauber« .

La WiiU, où la console dont personne n’a compris l’intérêt.

À défaut, la ministre Aurélie Filippetti pourrait prendre connaissance des jugements en cour d’assises pour les joueurs qui sont passés à l’acte.

C’est vrai ça ! Je veux dire, gérer la culture, en France, ça prend quoi ? Une heure ? Deux par jour, peut-être ? Non : elle ferait mieux de demander les rapports des jugements en cour d’assises pour savoir si les criminels jouent au jeux vidéos. Je propose que le ministère des transports étudie aussi la question, pour savoir si les criminels prennent parfois le métro, ou que le ministère du tourisme fasse la corrélation entre Disneyland et meurtre avec barbarie.

Bon, après, je pourrais être un peu vicieux et faire remarquer que c’est rigolo de demander à quelqu’un d’étudier un sujet pour savoir de quoi il retourne, quand on a soi-même pas pris 4 secondes pour faire une recherche Google alors qu’en plus on écrit dessus. Mais ce n’est pas du tout mon genre : ce serait un peu un tacle à la jugulaire, et ça, moi, jamais. Pas plus que je ne ferai remarquer que si on lisait lesdits jugements en cour d’assise, on remarquerait que d’autres facteurs vaaaguement plus causant que le jeu vidéo sont impliqués, ce qui reviendrait à dire que Claire Gallois se tire des balles dans le pied.

Non, n’insistez pas. Il suffit. Passons plutôt à la suite.

 Le processus est simple : une dépendance grandissante à la violence. À côté de ces jeux, le cannabis, c’est « la santé par les plantes », comme le disent certains habitués. Le premier Permis de tuer a été attribué au seul James Bond, en 1989. Deux ans plus tôt, le même 007 s’illustrait dans Tuer n’est pas jouer. Maintenant, c’est l’inverse : jouer, c’est tuer, plus besoin d’être James Bond.

Si quelqu’un voit le rapport avec James Bond, à part pour avoir son article qui ressort auprès des gens cherchant à en savoir plus sur l’actualité cinéma du moment (mais non, ce ne serait pas ça tout de même, rhooo, ce serait si petit), je veux bien qu’il m’aide parce que là, je n’ai pas. Encore : la bougresse aurait tenté un parallèle avec la violence sur les écrans et s’était appuyée sur tous les travaux sur le sujet depuis plus de 20 ans, on aurait peut-être eu quelques éléments un peu sérieux et expliquant cette curieuse invocation mais…

… non.

« Si vous continuez dans cette direction, vous allez peut-être dire quelque chose d’un peu approfondi.
– Ah ? Bon bin alors je m’arrête là. »

Ah oui, c’est vraiment impressionnant quand même. Je suis bluffé.

Voyez Andy qui, à 16 ans, abat à coups de fusil ses parents et ses deux petits frères en Corse. Andy, que ses parents appelaient « l’enfant du miracle » parce qu’ils avaient mis 10 ans à l’avoir. Devant ses juges, il ne donne pas d’explication. Il raconte qu’il a entendu une voix à laquelle il n’a pas pu résister. Andy, grand amateur de jeux vidéo.

Ami lecteur, jeu (mais pas vidéo, que l’on se rassure) : retrouvez le problème parmi les deux affirmations suivantes.

A) Andy joue à des jeux vidéos

B) Andy entend des voix qui lui disent de tuer toute sa famille.

Attention, ce n’est pas facile facile ! Heureusement, notre bonne écrivaine nous donne la réponse : c’était bien évidemment la A (raah, arrêtez de dire que c’est faux, vous êtes d’une mauvaise foi, c’est super relou).

Rapport d’un psychiatre à la cour : les jeux vidéo habituent à l’excès. Ils font croire que la mort est une solution et qu’on peut recommencer indéfiniment puisqu’on a plusieurs vies. On a beau colorer le sang en vert, il y a une répétition de la destruction délibérée qui maintient le joueur dans une fascination parfois sans borne.

Du sang vert ? Je… en 1998, peut-être ? Moui, bon. Mais sinon, vous voulez dire que les gens qui jouent au jeux vidéo croient VRAIMENT ce qu’ils voient dedans ?

Au même moment, à la rédaction du Point.

« Putain Maurice ! T’as encore laissé publier un article foireux ! Non mais qu’est-ce que tu fous ?
-Hahaha, nan mais t’inquiète pas, j’ai fait ça pour déconner et voir ce que ça faisait. Nan, j’ai fait une sauvegarde de ma carrière juste avant de publier, je ferai un quick load tout à l’heure. »
 

Cela dit, cela rendrait le dialogue de nos amis délinquants un poil plus coloré.

« Hooo mon Dieu, des malandrins armés ! Vous voulez mon sac, c’est ça ?
– Vazy la vieille, donne ton loot ! Donne ton loot !
– Mais enfin, je ne comprends pas ?
– Putain, je suis sûr qu’elle a trop du violet dans son inventaire ! C’est une mémé niveau 60 au moins ! 
– Ecoutez, on entend déjà un gyrophare, je crois que…
– Putain, les modos ! On va se faire kick-ban ! Vazy, prends le scooter et prends l’aggro sur toi, moi je passe en stealth, on se retrouve au respawn ! »

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Ah oui, non attendez : en fait, ça donnerait des mecs avec un vocabulaire proche de celui des consultants en consulting. Oubliez ça.

C’est ridicule cette histoire d’addiction. Chez moi, tout va très bien : tenez, voici une capture de ce que percevaient mes rétines lors de mon rendez-vous d’hier soir, tout est ok.

 

Quant à Breivik, l’assassin de 72 jeunes en Norvège, il s’est déclaré « fan absolu » de Call of Duty et reconnaît avoir passé des semaines à « se former » sur la manière de tuer. Mohamed Merah aussi y consacrait un temps considérable

Breivik a aussi reconnu être un chevalier du temple franc-maçon qui aurait dû devenir régent de Norvège. et Merah revenait de camps d’entraînements où l’on formait les gens à faire des trucs rigolos, comme tirer dans la foule, et un peu de lavage de cerveau pour rigoler. D’ailleurs, personne ne se souvient qu’il ait invoqué son classement à Call of Duty avant ou après ses meurtres. Mais alors du coup, est-ce à dire que si ces deux ânes avaient joué aux Sims, à la place, ils se seraient promené partout avec un losange verre au-dessus de la tête, auraient bouché leurs chiottes 5 fois par jour et seraient morts si jamais quelqu’un avait retiré l’échelle pendant qu’ils étaient à la piscine ?

Il va falloir que j’y pense.

Et il en a, des adeptes. Il suffit de se rendre sur jeuxvideo.com et de découvrir les commentaires quasi pros des amateurs. « Il était plongé dans le noir dans une salle de bains ultrafroide. Il entend les 12 flics s’avancer…, il se lève en mode Fus Ro Dah, tire, met un high kick sur un bouclier. Il aurait pu tenter le 1080… » Même les services secrets ignorent peut-être ce langage codé.

Du langage « quasi-pro« . Sur jeuxvideo.com. A base de Fus Ro Dah et de high kick.

Fonctionnaires des services secrets, n’hésitez plus à appeler Claire Gallois, visiblement, elle touche grave sa bille et sait reconnaître de vrais assassins à la solde de la mafia quand elle en voit. J’en déduis donc que quantité de tueurs professionnels doivent faire des « Fus Ro Dah » lors de leur sombre besogne, à savoir, définition du Fus Ro Dah pour ceux qui ne connaîtraient pas : « Projeter les gens en l’air grâce à un cri magique prononcé dans la langue des dragons. »

Hé bah putain. Je commence à comprendre pourquoi elle disait que le cannabis, c’était drôlement cool et sans dangers plus haut. Ça a l’air d’être de la bonne

Il vaut peut-être mieux que les services secrets ne montent pas tout de suite tout de suite une cellule pour étudier quels sont les potentiels terroristes draconiques en activité. Mais peut-être que eux sont au courant du fait que se baser sur les commentaires de jeuxvideo.com n’est que rarement une bonne idée, à part si vous faites une étude sur les retours clients des utilisateurs de Biactol ? Rho.

Parallèlement, un dénommé Vinogradov, en Russie, publie un manifeste sur Internet dans lequel il s’en prend à l’humanité tout entière et dit sa volonté de la détruire. Et puis il tue cinq de ses collègues de travail. Il jouait à Warcraft, dans lequel les héros sont uniquement des tueurs.

Word of Warcraft est un jeu qui a de graves conséquences, c’est vrai : ses utilisateurs ont parfois un langage mystérieux, des rétines en plomb pour résister aux couleurs flashy de l’univers et une sexualité souvent proche de celle de l’oursin, mais en dehors de ça, ils sont rarement dangereux. D’ailleurs, aux Etats-Unis, la plupart des congrégations religieuses prônant l’abstinence avant le mariage vous le diront : abonnez vos enfants à World of Warcraft, logiquement, ils arriveront propres comme des sous neufs au jour J. Pensez juste à préparer un budget chips.

Non, le fait que Vinogradov veuille détruire l’humanité, ça peut être compréhensible : peut-il a -t-il vu un épisode des Ch’tits à Mykonos, Par contre, le fait qu’il tue 5 personnes, ça prouve juste qu’il ne savait pas s’y prendre. Les gens qui veulent vraiment faire du mal à l’humanité sont soit dictateurs, soit vendeurs chez Apple.

Ce garçon était tout simplement très mal documenté.

Probablement que la notice sur l’extermination des humains qu’il avait trouvé était en langue des dragons, et que comme il n’était pas Claire Gallois, il n’a pas tout pigé. Mais si, la langue que même les services secrets ignorent. Raah, suivez un peu, nom d’une pipe.

Sur ce même site, un gentil papa écrit : « Vingt millions de personnes jouent à Warcraft et il n’y a pas vingt millions de serial killers. » Excellent argument. Une gentille maman ajoute : « J’ai quand même dit à mon fils qu’écraser les gens pour le plaisir, cela ne se fait pas dans la vraie vie. » Quel bon sens ! De l’avis unanime des psys et des éducateurs, la plupart des enfants qui abusent de leur console sont plus agressifs et renfermés que les autres.

C’est là que les choses deviennent intéressantes. Rassurez-vous : ça va aussi s’arrêter très vite, il ne faudrait pas que ça dure.

Après ne pas avoir répondu aux arguments qu’elle cite elle-même (c’est du grand art, mais nous verrons qu’elle fera mieux), la bougresse nous explique donc que les jeux vidéos rendent plus renfermé et agressif. Accusations souvent balayées d’un revers de la main par les défenseurs de l’industrie, et pourtant : dire « Ho non mais ça n’a AUCUN impact » est un peu facile. Mais le problème, c’est qu’il n’y a pas que deux côtés à la barrière, à savoir « Non mais ça ne fait rien du tout » et « Si, si, même que les tueurs, c’est parce qu’ils jouents à Counter Strike« . Les jeux vidéos, comme la télévision, cela répond à un principe simple : chaque chose a son public, et chaque public ses limites. Vous n’allez pas coller un marmot de 5 ans devant Alien, sinon, à défaut de devenir un terroriste, il risque de venir vous les briser menues en pleine nuit parce qu’il est persuadé qu’une bestiole va venir lui pondre dans la gorge en pleine nuit. Après lui avoir copieusement pété la gueule pour l’aider à se rendormir, vous regretterez donc (si vous êtes joueur, vous pouvez même revenir à 4h du matin poser  votre main sur sa bouche en hurlant « Attention, il est sur votre tête lieutenant Ripley ! » mais ça, je rappelle que ce n’est rigolo que si vous dormez chez des amis et que ce n’est pas votre progéniture. Des amis que vous ne comptez pas revoir, d’ailleurs). C’est un peu pareil pour les jeux vidéo, la télévision et un peu tout.

Du coup, lorsque l’on parle d’enfants qui « abusent de leur console » (sic), là encore, quel est le problème ? L’abus ou la console ? Le fait que certains publics se retrouvent face à des jeux non-adaptés, au même titre que des films ou bien est-ce que tous les publics sont sensibles de la même manière ? Notre vertueuse écrivaine n’en dit rien. Et alimente donc le moulin de non-arguments de l’autre camp.

On voit bien que chez les jeunes gens, l’interface de séduction est beaucoup plus limitée.

Fin de la partie où il aurait pu se passer quelque chose d’intéressant, et où l’on aurait pu parler du fait que :

– dire que laisser un gamin 6h par jour devant n’importe quelle activité n’a strictement aucun impact sur lui, c’est un peu con

– dire que les jeux vidéos sont des usines à tueur, c’est un peu idiot

Mais encore une fois : s’il faut commencer à s’intéresser à un sujet autrement que de manière manichéenne, où va-t-on ?

En tout cas, suite à tout cela, notre bonne Claire Gallois a vu moult gens sur le vaste internet s’indigner avec plus ou moins de mauvaise foi ; elle a donc décidé, en réponse, de poursuivre le débat au travers d’un second article de qualité, prenant la suite d’icelui. Profitons-en pour en savoir plus !

Rarement une chronique sur les jeux vidéo violents aura déclenché une pareille agressivité. Pourquoi tant de bruit pour une simple question d’actualité, celle de la violence grandissante dans notre société, reflétée par ailleurs dans les jeux vidéo ? Pourquoi ce « bad buzz » répercuté sur les réseaux sociaux par des hommes, que des hommes, très peu de jeunes ? Où se cache donc le nombril de ces messieurs entre 30 et 45 ans ?

Vous noterez qu’alors que le premier article fait régulièrement des généralités sur « le jeu vidéo« , on découvre que pif pouf, en fait, elle ne parlait que des jeux vidéos violents. Aaah, d’accord. Mais alors toutes ces phrases à base de « Rapport d’un psychiatre à la cour : les jeux vidéo habituent à l’excès. » par exemple ? Ça n’a jamais existé, en fait ? D’accord. D’ailleurs, en parlant de choses qui n’existent pas : si vous n’êtes pas un homme entre 30 et 45 ans et que vous n’êtes pas d’accord avec cette dame, sachez qu’en fait, vous n’existez pas (les jeux vidéos ont dû vous rendre fous au point de vous laisser croire le contraire). Femmes : le jeu vidéo n’est pas pour vous. Si vous essayez d’y toucher, vous prenez instantanément feu. Jeunes : vous êtes les premiers à être d’accord avec elle. Vous n’êtes pas du tout le public visé par les Call of Duty & co.

Non. du tout. Chut. Ecoutez-là.

Ce deuxième article a à peine commencé, et il y a déjà beaucoup de talent.

 Le manager de jeuxvideo.com me demande des excuses publiques « pour offense gratuite à son site ». Si cela peut lui remonter le moral, je les lui accorde, sans trop en comprendre le motif, mais bon… Je ne lui en demande pas, même si les internautes dont il a eu la courtoisie de me communiquer les commentaires ne sont pas très positifs. « Va laver les chiottes au lieu d’écrire des articles de merde. » Ou encore : « On va la pourrir, cette morue. » Respectons la liberté de parole. Y compris celle de mes rares défenseurs. Zerok 54 : « Je suis d’accord avec elle. Votre fascination pour les armes, la guerre, la torture fait peur. Heureusement qu’en vrai vous êtes des pas-de-couilles qui rasent les murs. » Un autre : « Le pire, c’est qu’elle n’a pas tort. Combien de fois j’ai vu des mecs vanter les qualités de Breivik. » Fin de ces échanges désarmants.

Je ne sais pas si citer « Zerok 54 » est la meilleure stratégie de défense pour être crédible, mais bon. Au moins, et au travers de la grossièreté des exemples cités, on peut espérer que l’auteure aura saisi la morale de cette histoire : les forums de jeuxvideo.com ne sont pas le meilleur endroit sur lequel baser sa réflexion. Et donc l’article précédent, CQFD. Enfin bon, je dis ça mais j’ignore s’il y avait vraiment quelque chose à prouver, en fait.

Notez aussi qu’est cité en exemple de « défenseur », un internaute qui dit « Le pire, c’est qu’elle n’a pas tort. Combien de fois j’ai vu des mecs vanter les qualités de Breivik. » dedans, là encore, on ne comprend pas non plus le rapport entre jeux vidéos et vanter les mérites Breivik, mais c’est pas grave. Ce n’est pas comme si c’était le thème de l’article. Le type aurait dit « Le pire, c’est qu’elle n’a pas tort. Une fois, j’ai vu une tomate« , c’était la même. Vivement une chronique « Gears of Wars : l’ennemi des radis ?« .

En réponse à ceux qui me reprochent « une documentation inexistante », je dirai qu’ils peuvent facilement vérifier l’exactitude des propos de Breivik face à la presse, l’addiction de Merah à Call of Duty, rapportée par son frère sur BFM, ou le rapport de l’expert psychiatre du jeune Andy, en pleine cour d’assises. L’un des gros malins qui m’ont écrit rétorque : « Ouais, mais il mangeait aussi des frites, Merah, alors c’est peut-être les frites qui l’ont poussé à tuer. » 

Oui non mais d’accord : « J’ai donné trois exemples. Et bien figurez-vous qu’ils sont vrais« . Certes, mais tout le reste du propos, en fait, celui qui montre qu’en fait, même 5 secondes de recherches juste pour s’assurer que l’on ne disait pas d’âneries n’ont pas été prises ? Et qui est celui qui se fait bâcher en boucle ? Non ? Rien ? Mais enfin ?

En même temps, tout le monde sait que les frites poussent à bien des horreurs : il n’y a qu’à voir l’état de la Belgique.

Et là attention, des fois que ça ne suffise pas, on nous remet un peu de puissance :

On me reproche aussi de faire l’amalgame entre jeux vidéo et tueurs. L’argument est recevable, sauf que je n’ai jamais dit ou pensé que les joueurs accros étaient des tueurs en puissance,

Rappel : du titre du précédent article « Jeux vidéo : permis de tuer« . Accroche : « Breivik, Merah et beaucoup d’autres en étaient accros. Un passe-temps qui peut se révéler mortel… » suivi de quantité d’exemples de tueurs dont on explique que dites-donc : ils jouaient au jeu vidéo. Mais à part ça, ça n’a jamais été dit, hein. Allez, mettons : nous sommes un peu con et nous avons mal compris. Pas d’amalgame donc.

Sauf que quelle est la fin de la précédente citation ?

et si un Prix Nobel avait fait partie du lot, cela se saurait.

Ah ? Tiens, on dirait un amalgame pourri du genre « Les jeux vidéos rendent bêtes« . Non, je dois me tromper. Faire un article de justification dans lequel on affirme ne pas faire d’amalgames avant d’en faire un dans la même phrase…. non. Non. Impossible.

Ou alors peut-être bien que ce sont les articles sur le jeu vidéo qui rendent bête, diable.

Maintenant, face à l’ignorance que vous me prêtez sur le sujet, il y a la vôtre, envers les conventions de Genève. Le 13 mars 2012, le Parlement européen a adopté, à la quasi-unanimité, un rapport appelant les États membres à mieux contrôler la vente et l’utilisation des jeux vidéo violents. Il envisage la mise en place d’un bouton rouge qui désactiverait l’accès à un jeu, à certaines heures ou à certaines parties du jeu. Ce bouton rouge serait extrêmement utilisé avec un jeu comme Call of Duty, si l’on en croit l’excellent article de Quentin Girard sur Slate.

Les conventions de Genève n’interdisent pas la guerre ni de tuer. Elles précisent seulement que les prisonniers doivent être traités avec humanité et être protégés contre les actes de violence. Si vous jouez à World of Warcraft dans lequel de nombreuses missions imposent d’assassiner quelqu’un et de ramener sa tête, vous êtes en pleine violation de l’article 3 commun aux quatre conventions de Genève qui précise que « les mutilations, les traitements cruels, tortures et supplices » sont prohibés. Quant à Call of Duty, lors de la Mission Cachette, vous devrez fermer les yeux, pour ne pas être accusé de complicité, lorsque votre capitaine torture et abat froidement un blessé… Peut-être n’est-il pas stupide de montrer que, même dans le virtuel, il peut y avoir une éthique.

Oui. Je sais. C’est odieux : dans les jeux vidéos, on ne respecte pas la convention de Genève. Ni la loi, souvent. Parfois, on joue même des assassins, imaginez donc !

D’ailleurs, et en tant qu’experte, notre bonne dame nous cite pour se justifier « l’excellent article de Quentin Girard sur Slate« . pour justifier son propos. Et là, premier paragraphe dudit article concernant un papa pensant comme Claire Gallois : «  Michael Stora, psychologue spécialiste des jeux vidéos, a confirmé mon intuition: «A première vue, ce père n’a pas compris les principes des jeux vidéos. Comme le jeu en général, ce sont des aires de transgression où l’on joue avec les lois et ses pulsions agressives. C’est un excellent espace de récréation, même pour l’adulte.» »

Attendez ? Vous voudriez dire qu’elle a réussi, pour se justifier, à citer un article qui lui donne tort ? Mais ?

Mais enfin Madame ! Saviez-vous que la convention de Genève interdit aussi les mutilations ? Y compris se tirer des balles dans le pied, et surtout à répétition ? Et vous voulez dire que ce serait donc ça, votre article pour justifier du fait que le précédent n’était pas juste une vaste blague ? Mais je… je… oh bon sang, c’est incroyablement mauvais. Je crois que moi aussi, j’ai envie de violence, maintenant. Comme quoi, il n’y a pas que les jeux vidéos qui poussent au crime.

En attendant, j’espère tout de même qu’on nous fera bientôt un jeu respectant ces principes : on y jouera un personnage qui respecte tout, et dont le but est de ne choquer personne. Le gameplay sera un peu mou, c’est sûr, mais on pourra marquer des points en faisant du rien, ce qui sera très gratifiant.

Je pense qu’on l’appellera « Sim François Hollande« 

Maintenant, vous savez pourquoi la photo est coupée à ras du crâne : c’est pour planquer le losange vert.

Bon, enfin, je parle, je parle… mais on pourrait encore continuer un petit moment, mais là, de suite, il faut que je vous laisse, on frappe à ma porte.

« Monsieur Connard ?
– Moui ?
– Nous venons vous parler de Jésus Christ notre sauveur.
– Ah non j’ai pas le temps là. Par contre, ma porte a grand besoin de salut, je vous laisse voir ça avec elle. Méfiez-vous, elle est timide.
– Nenni ! On va vous parler de Jésus que vous le vouliez ou non !
– Je serais curieux de savoir comment.
– Facile : FUS RO DAH ! »

________________________________________________________

Appuyé contre l’une des rambardes de l’escalier du commissariat, le lieutenant Hémont regarda la silhouette de Ludovic se courber pour rentrer dans le véhicule qui l’emmenait à la prison la plus proche pour qu’il y prenne ses quartiers. Jamais le garçon n’avait cessé de pleurer, particulièrement lorsqu’on lui avait égrené toute la liste des jeux vidéo que l’on avait retrouvé cachés sous une latte du parquet de sa chambre. Des choses qui lui avaient retourné l’esprit au point de le faire passer à l’acte. Il avait brisé une vie.

« Bravo lieutenant. »

Le commissaire Grodon, pipe à la bouche, était venu s’installer à côté de l’officier pour regarder le spectacle de la voiture de police s’éloignant, le violeur à son bord, les gyrophare balayant de leur triste lumière les bâtiments alentours. Ils restèrent immobiles jusqu’à ce que finalement, tournant au bout de l’avenue, la voiture disparaisse. Durant quelques instants, on entendit plus que le léger son des bouffées de tabac que le commissaire tirait goulûment alors que les deux hommes restaient figés à contempler un spectacle qui n’était plus.

« Merci commissaire mais… pour un d’arrêté, combien encore en liberté ?
– C’est notre métier de le savoir, lieutenant. Et de faire diminuer ce chiffre.
– Mais tout cela n’est qu’un symptôme ! Que fait-on pour la cause ? Les jeux vidéo ? C’est ça, le virus !
– Le temps nous le dira, lieutenant. Le préfet vient de m’avertir que la chose était prise très sérieusement en haut-lieu. Le jeu responsable de ce triste fait divers devrait bientôt être interdit, si tout va bien.« 

Le commissaire fit quelques pas, observant les rares étoiles visibles dans le ciel de la métropole. Puis se tourna brièvement, l’air toujours aussi placide.

« Ho, lieutenant, j’allais oublier : le Poney Club vous remercie d’avoir rapporté sa Ponette.
– Après ce qu’elle a subi, c’était bien le moins. Sans elle, jamais on aurait arrêté le salaud qui s’infiltrait dans les écuries pour… et qui l’a…« 

Il serra rageusement les poings, puis jeta au sol la jaquette du jeu ayant causé tant de malheurs, avant de s’en retourner à l’intérieur du commissariat pour s’oublier dans la paperasse. Le commissaire le regarda faire, puis tirant une nouvelle fois sur sa pipe, observa la jaquette à demi-brisée au sol tout en affichant un sourire énigmatique.

« Tes jours sont comptés, engeance corruptrice : bientôt, plus personne ne saura que tu as existé… Léa Passion Cheval ! »

223 réponses à “Le jeu vidéo, voilà l’ennemi

  1. J’attendais que le sujet soit abordé dans votre antre, Monsieur Connard, et il est remarquablement bien foutu. J’avais noté quelques références vidéoludiques dans vos anciens billets, et nous pouvons maintenant voir qu’avant chaque soirée, vous vous exercez sur Cooking Mama pour créer votre propre GHB, et passez des nuits entières à apprendre à gérer une cave de filles avec Cave Simulator 2013.
    Bref, excellent article.

  2. Cher Odieux,

    Votre texte souligne avec brio les faiblesses de cet article paresseux intellectuellement voire malhonnête, tout autant que sa « réponse » aux critiques. Je ne jetterai pas d’autres pierres sur ce torchon et celle qui la commis (ou peut-être un parpaing, au passage) car je ne ferais que vous paraphraser, avec beaucoup moins de pertinence. Je dirais juste qu’il y a une perspective extrêmement positive que nous offre Claire Gallois : après de pareils textes publiés, on sait désormais que chez Le Point tout le monde peut écrire sur n’importe quoi, y compris un domaine qu’il ne connait ni ne maîtrise et encore moins pratique. Ainsi, prochainement je compte soumettre, avec de très bonnes chances de succès, un article sur la chirurgie et un autre sur le pilotage de l’Airbus A380. Grâce au Point, ma carrière va assurément prendre une autre envergure.

    D.

  3. On ne peut même plus commenter ses articles… Voilà qui la place définitivement au rang de pire journaliste qui puisse exister. C’est simple, tous les défauts y sont:

    1) Articles 100% subjectifs, se basant sur du vide ou sur ses propres petites idées boiteuses. Oui, je le dis avec mépris: je n’aime pas voir les gens incapables de penser tenter de raisonner, voire même de s’exprimer: soit ils se taisent, soit on les tue / exile etc… C’est à cause d’eux, incapables de comprendre quoi que ce soit à la politique ou d’autres sujets sérieux, mais avec une immense envie d’imposer leur avis (sur tout et surtout n’importe quoi) aux masses, que les régimes les plus aberrants existent / ont existé. Pensez un peu à la façon dont cet article serait accueilli dans un pays / groupe d’individu quelconque, qui interdit les jeux vidéos… Il ne ferait que conforter une idée stupide et injustifiée, imposée par une autorité, auprès de toute une population.

    2) Sélection de phrases et de paragraphes « volant » (sans leur contexte), pour appuyer un argumentaire bien mal mené. C’est tellement facile de détourner des propos de leur sens original en enlevant leur contexte. Tout l’art de la propagande.

    3) Fermeture aux échanges avec le public, tant au point de vue des commentaires désactivés (et même pire! Habillement réutilisés pour écrire un deuxième «  » »article » » » encore plus suintant d’ignorance et d’assurance (la paire magique des petits esprits) que le premier), que des témoignages recueillis pour écrire ces articles (environ 0 personnes interrogées pour appuyer le ramassis de conneries véhiculé par ces quelques phrases mises bout-à-bout, étonnant).

    4) Tout est mauvais! Les références sont mal placées (James Bond wtf???), les phrases sont inutilement offensives envers le public, les faits sont posés tels quels… Certains passages m’ont même fait penser que tout ceci n’était pas à prendre au sérieux. Que ça n’était qu’une mascarade, une blague de quelqu’un qui s’ennuyait un samedi après-midi. Malheureusement, je crois que non; c’est désespérant. Le niveau 0 du journalisme est atteint. Je serais meilleur qu’elle sans aucun doute et pourtant je n’ai jamais écrit ni suivi d’études de journalisme.

    Une chose me rassure cependant, le journalisme en France se meurt depuis un bon moment (non, c’est pas ça qui me rassure), et malgré quelques petites poches d’air, que l’on essaye d’éteindre à tout prix du côté de nos dirigeants, il s’en va vers une mort inéluctable… Ce qui me rassure, donc, est que cet article est écrit sur le site d’un grand journal FRANÇAIS, par une attardée FRANÇAISE. On ne pouvait donc pas attendre quelque chose de bon ou même de passable. C’est juste mauvais, mais; et c’est là où ça me réconforte un peu; on s’y attendait. Si vous voulez des articles de qualité et où l’on peut voir encore un peu de vrai journalisme, tournez-vous vers la (bonne, pas n’importe laquelle évidemment) presse étrangère.

    Conclusion sur ces articles: édifiant, bullshit pur, une honte.

    • Pour le coup, je rejoins votre avis, et finirait même par prendre les journalistes de l’équipe pour l’élite de leur profession, tant les autres semblent parti dans un concours de bêtise

    • Cet article est effectivement très (bel euphémisme) mal rédigé comme beaucoup d’autres sur des sujets qui se veulent révoltants et susciter une réaction violente. Je pense aussi sans dire trop de bêtises que ces articles ont pour but souvent de détourner l’attention du Public (avec un grand P pour généraliser les lecteurs) afin de masquer un autre sujet ainsi étouffé.
      Mais je ne peux m’empêcher de grimper sur mon poney rose et d’affirmer que ces opinions s’autodétruisent d’elles-même et qu’il y a encore de l’espoir dans le journalisme -français- sans faire d’amalgame entre les navets et « le reste ». N’ayant pas beaucoup de connaissances dans ce domaine, je ne peux pas vous appuyer d’argument mais, avec un filtre à spam, un peu de bonne volonté et de tolérance que diable!

  4. Excellent article, cher confrère, ai-je envie de dire (même si mon style est moins fleuri). J’adore vos incartades dans la critique des médias (mon domaine de prédilection), toujours avec autant de pertinence que si c’était un bon vieux spoiler des familles.
    L’incompétence, la paresse, l’ignorance crasse et la mauvaise foi des journalistes n’a d’égal que le manque de talent et de cohérence d’un scénariste d’Hollywood. Et tant qu’il y aura des crétins pareils dans les médias, il y aura des gens pour se foutre de leur gueule sur le web! :)

  5. J’ai joué à tous les GTA, depuis le premier (bon exemple de violence gratuite) ainsi qu’à tous les COD et pourtant je n’arrive pas a écraser un insecte sans avoir l’impression de commettre un acte odieux (héhé). J’ai raté ma vie…

    • La même…
      3615 mylife : lorsqu’un petit moucheron se pose sur le rebord de ma baignoire et que je prends ma douche, je lui souffle dessus/lui permets de monter sur mon doigt pour le déposer ailleurs, qu’il ne se fasse pas emporter par la flotte.

      J’aide aussi tout être humain que je peux croiser (sdf, etc, sauf les roux) et animaux.

      Mais à part, sur GTA et d’autres jeux, je découpe des gens, je massacre les masses à coup de sulfateuse et autre lance grenade, j’écrase des trottoirs entiers, et j’ai installé un mod sur skyrim pour buter les gosses.

      Comme quoi… Viens Jahmat, il faut nous rééquilibrer. Nous avons le devoir de donner raison à Claire. Prends ce m-16 et ce katana mon ami, partons en direction du joué-club le plus proche.

      • Une autre cible que le joué-club : Mondadori France Digital, 48 rue Guynemer, 92865 Issy-les Moulineaux Cedex 9
        Et avant de faire exploser les locaux de Closer et Grazia, passez le bonjour à Silvio Berlusconi de ma part.

      • Une arme a feu? mon pauvre ami, je serais capable de me faire mal avec. Déjà un couteau à beurre c’est limite.
        @ rakhnair: Je ferai un coucou à Silvio de votre part lors de notre prochaine soirée organisée par DSK

      • Je me permet de corriger : Il est inutile de parler de « tout les êtres humains sauf les roux » puisque les roux, par définition, ne sont pas des êtres humains.

      • Le moucheron et l’insecte n’ont pas visage humain; et la haine, par ces jeux sordide, s’est vraisemblablement attisée contre l’humanité. L’on peut donc s’interroger sur le cas d’humains dont le visage suggère l’insecte, et l’insecte au visage humain: cette violente misanthropie aura-t-elle cours? Pis: nous équiperons-nous de loupes géantes pour les griller au soleil? Il faudra alors rétablir une certaine justice, et laisser les corps aux bons soins des sauterelles dont les pairs ont subi pareil sort.

        Donc les roux seraient saufs.

        Mais Skyrim va plus loin: toute la faune est menacée! Jusqu’au petit papillon bleu qui s’en vient voleter sous notre nez. (Et quelle violence, dans l’inventaire, je vous jure: tout de suite, ses ailes lui sont arrachées, c’est terrible: on devrait suicider notre personnage, pour la peine. Mais avant, F5.) D’ailleurs, voilà que ça m’inspire. N’ayant pas de masse, je vais prendre un marteau—malheur! Mes points n’ont pas été dépensés dans cette catégorie! Suis-je bête. Je dois remettre ça à plus tard…

        Et là, les roux seront de la partie.

      • Puis-je me joindre à cette petite fête?
        J’ai quelques expériences à faire, à base de neurotoxine et de lasers mortels. Mais ne vous inquiétez pas, c’est pour le bien de la science.

  6. D’ailleurs c’est marrant. En Suisse, ce débat refait surface régulièrement aussi. Pourtant ici, on file un fusil d’assaut à tous les hommes aptes entre 18 et 34 ans (arme qu’on garde à la maison…) et on doit faire un service de 3 semaines par an pour apprendre à s’en servir pour tuer. Et c’est plutôt efficace, vu le nombre de drames familiaux, de meurtres ou de suicides à l’arme militaire.
    Mais évidemment, l’armée, c’est bénéfique et les jeux vidéos c’est l’oeuvre du malin…

    • Prière de pas trop titiller l’armée suisse hein. Le jeu vidéo es tout a fait attaquable car une plateforme qui « enveniiiiiiiime » l’esprit dès le jeune âge. L’armée, on y forme (oui « on » je suis un con qui a passé les grades) les gens – responsabilise – . J’aime pas qu’on crache sur l’armée, c’est souvent dû à une expérience pourrie. Oui l’armée apporte beaucoup, quand on se donne un tout petit peu et on va dans le corps qui nous convient (sinon y a le service civil / protection civile; je leur met pas le feu ils sont tout aussi bien).
      Mais pour revenir à l’article d’OC: Le Point mériterait bien le Point final après ce torchon qui ne vaut pas d’être lu jusqu’au bout

      • Et d’ailleurs si tous les gens du monde ils étaient dans l’armée suisse,il n’y aurait plus jamais de guerre. Si cette preuve absolue que l’armée suisse c’est des ultra gentil bizounours sympa qui responsabilisent les gens en leur apprenant à flinguer leur méchant n’ennemi ne vous suffit pas, essayez de tuer quelqu’un avec un couteau suisse. Vous allez voir, c’est pas possib’, des gentil mignons tout plein qu’on vous dit, l’armée suisse.

      • L’armée, c’était sympa, pour ma part, c’est pas le problème. Je me suis bien marré/drogué/saoulé avec les camarades. J’ai même été appointé.
        Je note juste qu’en Suisse, contrairement à la France, un jeune sur deux (voire plus…) qui joue à CoD ou GTA a reçu une formation pratique réelle sur l’usage d’un fusil d’assaut… Dans l’ensemble, c’est une armée de gars sympas qui déserteront au moindre conflit, mais y aussi de gros allumés, dans le lot… Au fait, ils ont retrouvés les 600 fusils d’assaut perdus dans la nature et dont les propriétaires sont considérés comme dangereux? Non, toujours pas?, Super… :-\

  7. Cher Connard,
    Félicitations pour cet article encore et toujours tellement agréable à lire!!
    Je tiens juste à préciser que la première fois que vous parlez des Sims c’est un « losange vert » et non pas un losange « verre ».
    Bien à vous,
    Un juriste pratiquant l’activité vidéo ludique. ^^

  8. Très bon, comme toujours :). Les journalistes du Point et les scénaristes ont une tonne de points communs, apparemment :D

  9. Merci d’avoir écrit cet article.
    L’état du journalisme est alarmant. Dans la même année, on a eu cet article, mais aussi un article immonde sur Tony Scott et un article épouvantable sur la mort de Jean-Luc Delarue.
    Je me demande comment ces torchons peuvent parvenir jusqu’à la publication et surtout comment leurs auteurs peuvent survivre après ça…

  10. Grace à Andy, on peut dater la naissance des jeux vidéos …. Car oui il a entendu des voix l’encourageant à tuer, un peu comme Jeanne d’Arc quoi !!! Les jeux vidéos étant la cause des voix d’Andy, ils existaient déjà en 1400 (bah vi il faut bien qu’elle est été formatée dès son enfance).

    CQFD

    Grace a cette gentille madame un des mystère les plus opaques de l’histoire vient d’être mis à jour !!!!!

    On applaudit bien fort ….

  11. Très bon et très amusant article, comme d’habitude.
    Mais ce qui m’intrigue le plus au delà d’enfoncer des portes ouvertes sur l’intelligence de cette Claire Gallois (étrangement dès que j’ai lu son nom, l’alarme *idiot idiot idiot* c’est affolé; je crois que Claire est un prénom annonciateur), c’est comment peut-on faire des non-sens pareil ? Expliquez-moi comment un cerveau peut enchainer des éléments illogiques avec une telle confiance ? Et comment peut-on publier cela ?! Pour faire parler du Point ? Il me semble pourtant qu’ils n’ont pas besoin de ça…
    Comment Claire Gallois peut réussir à penser, écrire et publier cette chose brillante d’absurdité -et en plus être le sujet d’un article de l’odieux connard (peut-être était-ce son but premier ?)- ? S’il y a une recette, donnez-là que je puisse à mon tour devenir payer pour écrire des imbécilités.

    • Je pense plutôt que c’est le nom Gallois qui a dû vous mettre la puce à l’oreille. Après, n’est-ce pas une subtile référence à notre ami Perceval, lui aussi grand amateur de gaffes ?

      • Je ne sais trop.
        Claire Gallois, ça nous donne C.G. Soit ci-gît avec une prononciation anglaise. Ci-gît les débris de l’humanité.
        Claire pour moi ça m’évoque un des noms les plus banal au monde de France. La fille qui présente les tests de grossesses Clear Blue dans la pub : « bonjour je m’appelle Claire » commence-t-elle. J’ai envie de répondre « Claire je m’appelle bonjour » tellement c’est vide. Et puis en dernier lieu, ça m’évoque le sketch de Muriel Robin ‘Madame Dupin’ qui lui demande son prénom « Glaire ?! Ah non, Claire pardon j’avais pas compris. »
        Pour ce qui est de Gallois… J’ai Perceval le Gallois comme chacun. Soit pas grand chose dans la version Chrétien de Troyes, mais pour ce qui est de la version Kaamelott, une stupidité bien amusante !

      • Contre-exemple : Evariste Galois était peut être un des plus important mathématicien que notre pays ait porté. Alors certes, il manque un l mais phonétiquement, cela n’a pas de grandes différences.

      • moi je dirais que les Gallois écrivent beaucoup de bêtises en ce moment, des articles, des rapports… bah l’essentiel étant d’écrire pas que cela ne soit que de vieilles resucées déjà entendues et lues 10000 fois qui n’apportent finalement rien d’intéressant. Les pigistes sont payés au mot non?

    • C’est marrant mon p’tit, tu te moques de Gallois, mais t’as pas l’air beaucoup plus fini qu’elle. L’attaquer sur son prénom, si c’est pas un argument ad hominem, je me demande ce que c’est.

      Alors, hein, camembert le zozo ! Ou c’est la salle de police !

  12. **IMPORTANT: Pour lutter contre la bêtise, ne lisez pas le Point et dites à votre famille et vos amis de ne pas lire le Point.**

    Au passage juste comme ça: l’un de mes premiers contacts avec le jeu vidéo? Lorsque mon père m’a amené à 6 ans dans son labo de thèse : tout le monde y jouait à starcraft en ligne (Comment? n’était-ce donc pas des psychopathes ou des gamins décérébrés ultraviolents?).

    mmm… Les thésards qui jouent à des jeux de guerre vont-ils contribuer à l’élaboration de la prochaine arme de destruction massive?
    Une excellente question, je pense, pour le prochain article de cette dame.

  13. Juste pour rire un peu plus:
    Les scientifiques (entendez par là certains psychologue et/ou sociologues) franco-français affirment que les jeux vidéos rendent les jeunes violent voir accro au sexe.
    Ce débat ressemble étrangement à celui du « la télé rend les gens violents ou pervers » qui a eu aussi lieu en France. Les USA ont fait sur le sujet environ 350 études (mon chiffre n’est pas à jour mais je suis sur que c’est au dessus => 200 études en 1978) qui cherchaient précisément toutes à démontré qu’effectivement la télé étaient responsable de tous nos maux (merci les comités puritains anglo-saxons):
    Résultats, l’apparition de la télé dans une ville augmente de façon assez stable les petits délits (soit les vols de téléphones portable et autre de la catégorie) mais pour tout le reste il n’y a aucun changement!
    Dans la suite de cela on a testé les effets a courts et long termes de visionnage de films violents ou érotiques: l’effet persiste dans les 3 minutes environ le temps que l’adrénaline redescende.
    Puis ces études ont pris la chose dans l’autre sens, et ont regardés non pas les effets du film sur l’audimat mais plutôt qui regardait quel type de film et là enfin on a pus voir une tendance: les gens naturellement enclin à l’agressivité regardent des films violent (et les hommes des films érotiques… :D ).
    Enfin ils ont fait aussi fait d’autres expérience sur l’identification et la vraisemblance et pour qu’un film ai un impact il faut qu’il soit vraisemblable (on oublie terminator et Die Hard (et tous les films présenté ici? il y a peut-être une raison en fins de comptes) par contre Nuit et Brouillard…) et qu’il y ai une identification au personnage violent. Ce dernier point n’est pas naturel chez le spectateur qui s’identifiera plus volontiers à un personnage neutre comme un arbitre.
    Si on fait un retour sur les jeux vidéo je ne serait pas surpris que ce schéma se reproduise (l’augmentation de la petite délinquance en moins)

    • Bah, il est bien connu maintenant que l’exposition à des media violents influence négativement les personnes déséquilibrées en accentuant leurs problèmes psychosociaux. Heureusement, tout le monde n’est pas psychopathe en puissance, mais je ne vois toujours pas l’intérêt de dézinguer, même virtuellement, des PNJ juste pour le fun, c’est même assez débectant comme philosophie de jeu.

      Bon, d’un autre côté, s’il me sortent un « Kill all ze bastards of UMP », je me laisserai peut-être tenter…

  14. Mon dieu, vite, je m’en vais de ce pas brûler tout ce qui ressemble à des jeux vidéos dans mon appartement!
    Par contre, je vais garder tout ce qui est couteaux, rasoirs et armes contondantes. Si j’en crois Claire Gallois, ces objets sont moins dangereux que mes consoles.

  15. Mon DIEU NOOOOON !! J’ai joué aux lapins crétins de nombreuses fois !! Est-ce à dire que je vais me mettre à faire des trucs stupides tout le temps ? Oh le temps de vie de mon cerveau est compté.

  16. Cet article rejoint l’action de la Peta qui mène une vendetta contre Pokémon , oui sachez le Pokémon encourage la maltraitance animale et fais de nous tous des bourreaux de chats , chiens ..; etc en puissance! D’ailleurs quand je ne fais pas combattre mon Goupix , je donne des coups de latte à mon chat …

    • Peta… ne serait-ce pas cette gentille association qui jette un seau de sang sur les gens qui ont un manteau de fourrure parce que tuer des animaux c’est mal? (et tuer un autre animal pour remplir un seau de sang ça s’appelle vaincre le mal par le mal)

      • Si c’est bien la même … ils font aussi la campagne  » plutôt à poil qu’en fourrure »

    • J’aime beaucoup ! Dans les 10 premiers articles affichés sur ce lien on trouve :

      _Le jeu vidéo fait-il peur ?
      Aucune étude n’a révélé un lien entre la brutalité figurative de certains jeux et la déviance comportementale de certains individus.

      _Le jeu vidéo, un loisir qui intrigue
      Des études scientifiques sont menées pour comprendre l’impact des jeux d’action sur le comportement et les capacités du joueur. Étonnant.

      _Jeu vidéo : l’avenir de l’homme ?
      Les jeux vidéo mettent en oeuvre des mécanismes qui produisent sur notre cerveau des effets bénéfiques inégalés.

      _Les effets positifs des jeux vidéo
      Accusés de développer l’agressivité, les jeux d’action sont surtout très efficaces pour améliorer l’attention, la vision et la vitesse de réaction.

      J’ai sélectionne les titres que j’affiche ici bien sûr, mais c’est intéressant de voir que dans le même journal très peu de temps après on a trouvé quantités d’arguments qui démontent son article efficacement.

  17. Mr Odieux, je suis ravi de voir que vous n’avez pas perdu votre verve.
    Quel délice de voir chaque phrase de ces deux torchons successifs méticuleusement démontée une à une par votre plume !

    Il ne faut pas faire d’un cas une généralité, mais le simple fait que cela puisse paraître est bien le symptôme de la décadence du journalisme actuel, qui ne vit plus que par le buzz.

  18. Merci pour cet article que j’attendais également. Vous êtes, comme toujours, génial.
    Une petite mention spéciale pour l’agression de la mamie qui m’a fait hurler de rire.

  19. Grandiose.

    « Entre les reculades de ses annonces – la dernière, le mariage pour tous »
    Faire passer un progrès pour une reculade, ils sont quand même fort, au Point.

    « Notre jeunesse aime le luxe, elle est mal élevée, elle se moque de l’autorité et n’a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d’aujourd’hui sont des tyrans. Ils ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce, ils répondent à leurs parents et ils sont tout simplement mauvais. » (Socrate – 470-399 avant J.C.)
    Je vais juste laisser ça là.

    « Du sang vert ? »
    Dans Carmaggeddon? Dans « Une nuit en Enfer »? En tout cas, oui, 98 est une bonne estimation.

    • Pour le mariage homosexuel, je pense ( et surtout, j’espère) que la journaliste pointait les concessions faites aux maires et autres.

  20. Merci cher Odieux ! Depuis que je suis petite je joue à des jeux vidéos dont certains s’appelaient Doom, Résildent Evil, Amnesia ou encore GTA … Oh mon dieu ! Cela signifierait il que je suis devenue une psychopathe en puissance ? Mince alors ! Je ferai mieux de consulter tout de suite avant de partir écraser des gens dans la rue. Bref, trêve de plaisanteries, elle sait ce que c’est la schizophrénie ? Apparemment non, car c’est ce que avait le jeune garçon qui a tué sa famille et cela a rien à voir avec les jeux vidéos ! Cependant, ces pseudos journalistes sont tellement tordus qu’ils seraient capable de lier les jeux à ça ! Bientôt, nous aurons droit à un article sur le lien entre ceux qui regardent « Mon Petit Poney » à 35 ans et la pédophilie, car oui, ça existe ! lol

    • Tous les gens bien de l’élite qui sait savent que les femmes ne sont pas concernées, seuls les hommes sont des crétins violents et prompts à mimer n’importe quoi parce qu’il y a trop de vide à remplir dans leur crâne…

  21. Justement, parlons-en des prix Nobel, puisque « madame » prétend qu’aucun joueur ne peut être prix Nobel.. Qui a eu le dernier prix Nobel de la paix ??? L’europe. Quand on constate les violences policières un peu partout en Europe dans les pays en crise, effectivement, je préfère m’abstenir de prétendre à un quelconque prix Nobel qui ne veut absolument plus rien dire à l’heure actuelle.

    • Sans compter que les gros geeks sont aussi nombreux à être scientifiques, donc dans le tas, pour ceux qui auront réussi à modérer leur consommation pour mener à bien leurs études, on a certainement des mecs aussi acharnés à mener leurs recherches pour gagner des points et des levels en science qu’à faire des instances ou gérer des simulateurs…
      ça lui aurait certainement pas fait défaut de jouer un peu tetris, ça lui aurait montrer à empiler des concepts de manière un peu plus efficace…

    • Et rappelons que Yasser Arafat n’a obtenu le prix Nobel de la Paix que 6 ans après avoir renoncé officiellement à la lutte armée…
      Et rappelons que Fritz Haber est un pionnier de l’utilisation des gaz de combat, ce qui ne l’a pas empêché d’obtenir le Nobel de Chimie en 1919…

  22. Moi ce que je trouve étonnant dans le second article, c’est qu’elle s’étonne que ce soit des hommes de 35 à 40 ans qui lui répondent.

    Or, si je fais une recherche avec les termes « statistiques jeux vidéos france », la première réponse me renvoie à une étude datant de 2010 où je peux lire que « 28 millions de personnes jouent aux jeux vidéo en France » — ça fait environ 40% des français — et que « l’âge moyen des joueurs augmente et est actuellement de 33 ans. Le jeu vidéo est un loisir pratiqué par toutes les populations, sans distinction des couches sociales. » Soyons clairs : l’étude recoupe tous les types de jeux vidéos et tous les fréquences de jeu.

    Bien sûr, il aurait fallu se documenter avant d’écrire l’article pour le savoir…

  23. Je n’écris (presque) jamais de commentaires… mon avis ne valant pas plus qu’un(e) autre et inversement. Mais vous me tentez à chaque lecture !!
    J’ai hésité à vous féliciter pour Tarantino et sa photocopieuse, pour les dérives des « féministes », et en général pour n’importe quel article sur le cinéma (merci pour les profs aussi…) mais là, j’applaudis des deux mains… Trop c’est trop.
    Je ne rejoins pas forcement la plupart des commentaires sur un point : qu’un journaliste soit subjectif et suive une ligne éditoriale, cela ne me gêne pas (il l’est forcement sinon il n’y aurait aucune différence entre le Figaro et le Canard enchaîné, non ?). Mais qu’il soit feignant au point de ne rien vérifier, d’abuser de la mauvaise foi et des attaques faciles, des contextes laissés de côté etc… tout de même…
    La convention de Genève ? Dans un jeu ??? Sérieusement ????
    Les mêmes clichés ridicules que sur les jeux de rôles/jeux vidéos/films violents que j’entends depuis 30 ans… enfin, ça a commencé avant : le fameux code Hays est parti du constat qu’imiter les cow-boy et les indiens comme dans les westerns était dangereux pour les enfants….
    Je joue à tout ça (pas aux coq-boys et indiens, pas depuis 40 ans…) et la seule psychose que cela ait entraîné est d’en vouloir aux journalistes : bon sang mais c’est bien sûr, ce sont les journalistes la cause de toute cette violence !!
    Allez, je m’en vais organiser avec mes élèves un GN murder juste pour rire.
    Reste à choisir les cibles. Mais j’ai ma petite idée…
    Merci pour ces franches rigolades, au fait.

  24. Ah ben, ça relie directement à l’article précédent et le sociologue de comptoir de salon de thé.
    Moi je crois plutôt que la journaliste a tenté de plagier l’Odieux. En fait faudra lui dire qu’elle est nulle à ch… On devrait lui envoyer des liens sur OC pour qu’elle comprenne le chemin qui lui reste à parcourir pour essayer d’arriver à la cheville de notre Odieux adoré.
    En tout cas la miss Gallois confirme que dans toute activité humaine, tels la politique, le foot, les jeux vidés, le journalisme etc, on n’échappera jamais à un certain pourcentage de boulets, voire (j’ose!!) de kevins.

      • Ouais, enfin bon… Si tous les Kévins se mettent à bien écrire et à devenir intelligent, comme vous, sur quoi on va bien pouvoir déverser tout nos préjugés ? Hein ? Hein ?

      • Il faut mettre son registre des prénoms fortement connotés à jour, tout simplement ; la plupart des Kevins dépassent allègrement les 20 ans, et les aînés atteignent les 30. Après, il y a une variante pour moi très importante et non-négligeable : la présence ou non de l’accent sur le « e ». Ceux qui le revendiquent sont pour moi des « kékés » et méritent l’avalanche d’aprioris, tandis que la version anglophone – ou américaine si vous préférez, même si à la base le prénom trouve ses origines en Irlande, bref passons – est bien plus noble à mon sens.

        Bon… pour faire simple : en ligne de mire, la génération « an 2000 », avec tous les Timoté, Hugo, Théo, Lucas… bon ok, ça sonne pas aussi bien – ou faux – que « Kévin » et son raccourcis « kéké » mais bon… c’est dur de lire (hé oui, je suis doté d’un cerveau, défaut de fabrication je suppose) tout ces exemples et commentaires cinglants, usant et abusant de mon appellation première… une chose est sûre, je ne remercierai jamais mes parents si un jour je suis nominé aux Césars du meilleur Kevin. Bref, ma vie, mon prénom, mon combat.

      • Vous avez raison mon bon, le prénom Kévin semble moins usité de nos jours que Hugo, par exemple ! Mais avouez le, Keke, même si c’est moins d’actualité, ça sonne toujours plus rigolo que Huhu…

  25. Mon dieu Mon dieu… J’ai joué longtemps à DOFUS dois-je consulter un psychiatre sachant que je me soigne déjà pour ma kévinite aigue ?

    • Seulement quand tu te mettras à écraser des poussins et à hacher menu de pauvres moutons. Sauf bien sûr si tu travailles dans un abattoir ou une boucherie.

  26. J’hésite à dire que Le Point cherche ses « consultants » dans un asile/hôpital psychiatrique. Ça pourrait être mal perçu par les pensionnaires de ces derniers.

    Mais il y avait mieux que l’exemple des frites. Pour vivre, tout le monde boit de l’eau. Et donc tous les tueurs en série. ont bus, boivent ou boiront de l’eau. Et donc, on a été, est ou sera tous des tueurs en série. CQFD.

    Enfin, ça ne m’étonne même pas de la part de Le Point. S’attendre à un quelconque talent (reprenons librement Cyprien, disons que leur seul talent est celui « de présence ») c’est comme s’attendre à voir Voici parler de théorie des cordes.

  27. C’est étonnant : moi, quand on me parle d’un point commun entre Merah et Breivik qui aurait pu les pousser à la violence, ma première idée n’est pas les jeux-vidéo. Ma première idée… ah, mais dire que les religions sont des pousse-au-crime, ça serait très très intolérant, voyons !

  28. J’ai lu les deux articles de Claire Gallois, dieu quelle poilade. J’ai moi aussi publié et commenté son article, et pourtant je suis une femme de 24 ans… Que va-t-il se passer ? Vais-je prendre feu ?
    Il existe déjà des vignettes sur les boitiers de jeux vidéos indiquant si le jeu contient de la violence verbale, physique, s’il est réservé aux + de 16, 18 ans… C’est également le rôle des parents de veiller à ne pas acheter n’importe quoi à leurs enfants. Je n’offrirai pas à ma soeur de 11 ans le dernier Black Ops II pour Noël…
    De la même façon, eh bien oui, dans les jeux vidéos, on peut faire des choses interdites par la convention de Genève, comme la torture ou l’assassinat. Mais mais mais… ça ne serait pas la même chose dans les films par hasard ? Est-ce que j’ai plus de chance de trucider ma famille à la cuillère à soupe si j’ai explosé mon score à COD que si je viens de me faire la série complète des Hannibal Lecter ? Et pour les livres ? Est-ce que parce que je lis « Lolita », je vais me transformer en pédophile ?
    Le problème ne vient pas du support (jeu vidéo, film…) mais bien de l’usage qui en est fait. Notre chère amie madame Gallois parle d’abus, et c’est l’abus seul qui pose problème. Quand je rentre du travail, j’aime bien parfois me mettre 1/2h 1h sur Mortal Kombat, parce que ça me défoule, et que c’est un bon exutoire après une journée difficile. Mais je suis suffisamment intelligente pour faire la différence entre la réalité et le jeu… Je sais bien que jouer six heures de suite à Mortal Kombat (ou a tout autre jeu d’ailleurs) pourrait entraîner chez moi de l’agressivité, ou des crises d’épilepsie (ce qui est précisé dans les avertissements des JV, mais pas sur les DVD, soir dit en passant). Il faut simplement être raisonnable.
    Ah ! Je suis nourrice. J’adore mon travail, et les enfants m’adorent aussi. Peut-être vais-je en faire des meurtriers en puissance en allant travailler avec des t-shirts Sonic et SuperNanas ?

  29. Tout simplement magnifique, c’est beau, approfondi, bien écrit, que demander de plus ? Oh si ! J’aimerais beaucoup me procurer ce jeu de ponay que vous avez évoquez… Cette petite merveille doit être particulièrement intéressante… Encore toutes mes félicitations !

  30. Bonjour, je suis une femme de 30ans, en couple, j’ai un emploi a responsabilité, des amis socialement acceptables, et je viens de passer la nuit à assassiner des templiers de toutes les manières possibles. Le tout en y prenant un plaisir jouissif. Suis-je une psychopathe ? Aidez-moi monsieur Connard, parce que je m’inquiète. Comme je n’ai encore jamais agressé qui que ce soit dans la rue avec des lames secrètes, j’ai un peu l’impression d’avoir raté ma vie. Dois-je me remettre en question ?

  31. Y’a des cons et des connes partout, et le pire, c’est qu’on les laisse parfois écrire… heureusement qu’elle n’a pas vu la pub pour Call of Duty Black Ops où il est mis en exergue qu’il y a un soldat en chacun de nous ; là, niveau preuve, ça aurait signé notre arrêt de mort.

  32. Mais… En plus, elle a spoilé plusieurs jeux ! Je deviens subitement fou, et ai terriblement envie de la massacrer.

  33. certes, cette femme a écrit n’importe quoi, elle mérite d’être ridiculisé, mais elle n’est pas la seule. Qui a autorisé la publication de pareilles bêtises, a deux reprises?

  34. La stupidité de cette journaliste est consternante…
    C’est étonnant de voir à quel point les auteurs d’articles tels que celui-ci, qui doivent avoir pas mal de trous de 9mm dans les chaussures, n’arrivent pas à nuancer leurs arguments, comme si, comme vous l’avez justement fait remarquer, il était impossible que la vérité ne soit autre que purement manichéenne… La nuance n’existe-t-elle plus ? A-t-on oublié que la vérité est souvent complexe et se trouve donc en équilibre entre différents points de vue ? C’est avec des raisonnements aussi remplis de raccourcis dangereux et de logique douteuse qu’on en arrive aux idées les plus maladives.
    Pour les jeux vidéos comme pour une foultitude d’autres sujets, le danger réside essentiellement dans l’excès. La question est de savoir où placer la limite du raisonnable et de l’excessif. Ici le seuil de la bêtise excessive est dépassé de bien trop loin. Les « idées » mises en avant sont plus dangereuses que ce qu’elles dénoncent, et l’auteure ose invoquer sa liberté d’expression comme si elle était remise en cause. C’est déjà incroyable qu’elle soit publiée dans une quelconque forme de presse, car ce n’est pas parce qu’on a le droit de s’exprimer qu’on doit se sentir obligé de laisser sortir toutes les âneries qui nous passent par la tête. J’ai l’impression que ce principe essentiel tombe un peu aux oubliettes : le droit d’expression n’exclue pas le droit de réflexion.
    Merci Odieux pour ces articles toujours instructifs sur la bêtise humaine, je pense que nous ne sommes plus qu’à deux doigts de vérifier une fois pour toute la théorie d’Einstein relative à son infinité….

  35. Okay, n’en jetez plus, la bête est acculée et à terre.
    On sent bien, surtout dans son deuxième article, qu’elle a conscience d’avoir foutu les pieds là où il ne le fallait pas, elle est insultée, reniée par Le Point et, oserais-je le dire, humiliée.
    Je suis persuadée qu’elle est en ce moment même en train de monter un plan « élevage de lamas au Népal » pour disparaître des écrans radars.
    Est-il nécessaire d’en rajouter ?

    • Elle n’a conscience de rien du tout, elle est ridicule jusqu’au bout et n’en démords pas, preuve qu’elle a écrit cette merde (il n’y a pas d’autre mot)
      en toute conviction. Elle parle de convention de Genève, mais publier des conneries pareilles sur une tribune qui a autant d’audience,
      c’est un attentat intellectuel que ne renieraient pas les mecs qu’elle a cités.
      On devrait mettre des amendes pour de telles entraves à la déontologie journalistique (si, avant, ça existait), il n’y a pas de raisons que les médecins et les avocats soient les seuls à prendre quand ils violent (parce que là, c’est une tournante d’arguments de mauvaise foi) les règles de leur profession…

      • Justement, ses arguments sont de plus en plus affligeants, elle cite fièrement les quelques appuis qu’elle a pu trouver, des alliés qu’elle mépriserait en temps normal, mais qui, aujourd’hui sont son seul rempart contre le reste du monde. Elle a le comportement d’une bête acculée.
        Personnellement, plus que de la colère, ça m’inspire de la pitié.

  36. En 1995, le lamentable Bas les masques de Mireille Dumas m’avait indignée. Aujourd’hui, l’article du même acabit de Mme Gallois ne fait que m’agacer. J’ai pris du skill, c’est certain.
    Bon, c’est pas l’tout, mais j’ai des zombies à exterminer, moi, sauver le monde ça prend du temps!

  37. j’ai joué aux GTA (3, vice city et san andreas) avec comme passe-temps favori écrabouiller les passants ou massacrer la police, à WOW, a assasin’s creed, manhunt (arme de prédilection : le crochet attaque moyenne), MGS, dans les sims je passe mon temps à les faire forniquer ou les tuer et pourtant je n’ai toujours pas ressenti ce besoin irrépressible de me fournir en grenades au marché noir et de prendre en otage une classe de primaire (je dois pas être normale).
    Bref, je trouve très triste de confondre l’excès avec une utilisation normale. Avec une logique pareille tout pourrait être interdit. Tout abus est forcément mauvais (d’où l’utilisation du mot abus), trop de travail peut être mauvais pour la santé car source de stress, trop de café , hop, ulcère, l’abus d’alcool on a assez de pub de prévention pour le savoir.
    Il est juste dommage de vivre dans une société où l’on est de plus en plus considérés comme inaptes à nous prendre en charge. Il suffit de 2-3 cas sortant de l’ordinaire pour que, de suite, des gens en fassent une généralités.
    C’est tellement plus facile de tout interdire plutôt que de laisser la possibilité aux gens de se gérer. C’est sur que ça résout tout, mais qu’en est-il de notre liberté?
    D’ailleurs je pense que cette journaliste devrait aller plus loin encore dans sa censure et devrait aussi proposer à ce qu’on interdise tous les films violents ou à connotation sexuelle (du coup on va se retrouver avec gulli comme seule chaine télé), les livres aussi tant qu’à faire (arlequin en livre de chevet pour tous) et puis on supprimera bientôt le sport car signe de compétition et donc parfois de tension entre les équipes.

    Hey ça a l’air bien comme monde!
    Odieux Connard tu as toute mon admiration pour cet article, tu es d’ailleurs entièrement invité à verser du GHB dans mon verre à n’importe quel moment (je détournerai innocemment les yeux pendant ton « méfait »). ;)

    • Si tu prête attention aux dessins animés, y compris des « cools à l’ancienne » genre il était une fois les explorateurs, Tom et Jerry ou autres, ils sont souvent très violents, injustes, liberticides, « méchants » même une fois bien analysés. Il est vrai que contrairement aux jeux vidéos actuels on n’y voit pas forcément des geysers de sang ou des massacres au laser, katana, lance-flamme…
      Quel avenir pour nos enfants donc, l’asile ou la prison?
      Seulement s’ils ne savent pas faire la part des choses parce que les parents ne se sont pas investis pour eux (ou qu’il y a un problème pré-existant).

  38. Je suis bien d’accord avec la plupart des commentaires – et de cet article qui a su mêler création et invention à la pertinence d’une réflexion commentée- mais je suis étonné que personne n’ait fait allusion à la « nature humaine ».
    Il ne me semble pas idiot de dire que notre espèce est violente et que, des jeux d’il y a 1 000 ans à ceux d’aujourd’hui, on cultive la compétition et une certaine part d’agressivité qui nous permettent justement d’avancer dans notre vie.
    Les jeux (vidéos) sont pour moi un « défouloir », comme il a été dit, qui permettent justement de réprimer une part de cette agressivité en l’accomplissant, même si ce n’est que virtuel.
    Ils ne semblent pas plus malsain que tout autre loisir qui, une fois populaire, nous montre à quel point la violence ressurgit facilement (j’ai comme exemple les hooligans, qui ont su ternir à mes yeux une activité qui unissait une bonne majorité de gens autour du football). Ainsi le problème ne serait pas le loisir ou l’activité en lui-même, ou son support, mais bel et bien notre condition d’homme en premier lieu.

    Il nous appartient alors, à nous et à notre entourage durant notre enfance, de conformer notre attitude en société avec ces désirs propres à notre nature, qui est, comme il est répété dans des milliers de jeux vidéos justement, capable autant de grandes choses que des pires horreurs.

    Le second point qui n’a pas été abordé et qui me tenait à coeur, étant un utilisateur récurrent des jeux vidéos, concerne leur aspect éducatif.
    Au-delà de l’aspect violent que contient par exemple, les jeux vidéos de la saga « Total War » (le nom est en lui-même évocateur), on peut remarquer qu’ils ont été recommandés par des organismes tels que Historia, puisqu’ils permettent à l’utilisateur de connaître la géographie et l’histoire de certaines villes, pays et régions du passé, tout en offrant un côté ludique à son utilisateur.
    Je cite cet exemple à défaut d’autres, mais je pense que des sagas comme Civilisation et bien d’autres ont permis véritablement d’instruire de jeunes populations.
    Peut-être suis-je hors sujet, mais tant qu’il ne sera pas fait de distinctions entre les jeux vidéos en général et les FPS (jeux de guerre à la première personne, permettant une meilleure immersion de l’utilisateur, comme Call of Duty), il ne faudra pas oublier non plus ces jeux-là, culturellement très intéressants puisque accessibles sans professeurs.

    • Bonsoir,

      Je suis entièrement d’accord avec vous. La violence fait partie intégrante de la nature humaine. Elle a été employé de nombreuses fois pour « distraire » la foule.

      Par exemple, dans la Rome Antiques, des spectateurs parfois très jeunes pouvaient assister à des combats de gladiateurs où l’objectif était quand même de blesser ou de tuer l’adversaire.

      A d’autres époques, les exécutions avaient lieux en publics. certes, Il y avait deux objectifs, pédagogique : à chaque crime il y a une sanction mais aussi c’était une forme de distraction.
      Je ne sais pas si pendant les périodes citées plus haut, les autorités se sont penchées sur la possible corrélation entre « ces distractions » et le nombre de tueurs

      Je me demande si cette journaliste a prit en compte cette donnée.

    • Pour avoir passé pas mal de temps à lire toutes les infos historiques d’Age of Empires I et II, je ne peux qu’approuver vos propos Kiannean. Bon dans le même temps j’envoyais aussi des paladins trucider des villageois sans défense mais c’est une autre histoire…

  39. Un jet d’applaudissement niveau 3 à Mme Gallois, qui distrait avec talent le public de nos méfaits de joueurs de jeux de rôles psychopathes… Grâce à elle notre cause avance dans l’ombre hinhinhin!

  40. Bonsoir Mr O.C

    J’avoue, je joue aux jeux vidéos et plus particulièrement à World of Warcraft.

    Cependant même si dans mon entourage immédiat, un grand nombre de personnes m’agacent. Je n’ai jamais eu envie de les « tuer » comme dans les jeux. En même temps, je joue un mage et je risquerai de rencontrer quelques difficultés à transformer mes collègues de bureau en moutons ou à lancer une boule de feux sur des passants.

    C’est toujours un plaisir de vous lire ainsi que les réponses des autres internautes

    Cordialement

    Bob

  41. Je pense que les commentaires me précédant ont bien suffit à vous congratuler comme il fallait, Mr O.C., mais il fallait que je commente cet article pour dénoncer un acte odieux (et c’est le cas de le dire) qui se passe dans l’école où j’étudie aujourd’hui … En effet, dans mon école, il y a … aaah, comment le dire … il y a une section « Jeux Videos ». Oui, on y apprend à CREER des jeux vidéos, imaginez-vous donc les psychopathes en puissance qui étudient là bas … tous ces cerveaux détraqués qui m’entourent … J’ai peur Mr O.C., j’ai peur Claire Gallois.

  42. c’est comme çaaaaahaaa que je t’aiiiiimeuheuheuuuh!!
    :)
    (les jeux vidéos sauvent des vies parfois. moi-même, femelle de brave composition, bonne mère allaitante et grande amatrice de vaisselle et de tarte aux pommes d’ordinaire, j’ai eu recours à call of duty ainsi qu’à gta plus d’une fois. comme je l’ai signalé lors de mon audience de divorce, c’est ce qui a permis à mon ex-mari ainsi qu’à sa génitrice de rester en vie et dieu sait que ça tenait à peu de choses, sur la fin. laule)

  43. Très bon article, et qui m’a fait remettre en question mes propres a priori sur la question (je n’aime pas les films boum boum, les jeux boum boum, et même virtuelle, la violence reste de la violence – une insulte vaut bien une baffe dans la gûle, !)… Un peu trop de coquilles toutefois, c’est dommage, on sent la fatigue du rédacteur sur la fin…

    Sinon, ça m’a interpelé sur un point : l’histoire de la Convention de Genève : jouer à torturer et tuer, virtuellement, est-ce ou n’est-ce pas une violation d’une morale ou d’une éthique ? Est-ce ou n’est-ce pas répréhensible ?

    Et si non, alors violer virtuellement ne doit pas l’être non plus ? Ni pratiquer virtuellement la pédophilie ?

    Si ? Non ? Pourtant, la pédophilie est répréhensible et peut être poursuivie, même lorsqu’il ne s’agit que de dessin, de texte, ou de simulation, virtuelle ou autre…

    Alors pourquoi pas les autres violences ?

    C’est juste une question…

    • Probablement parce que la violence et la torture n’ont pas de composantes sexuelles directes et ne heurtent pas la morale populaire autant que le viol, la pédophilie ou la zoophilie pour reprendre l’exemple de l’article.
      Mais c’est une très bonne question qui a le mérite de faire avancer le débat et cogiter dans les deux camps, ce qui ne fera de mal à personne.

    • On peut tenter de choquer les spectateurs d’un film avec de la violence, mais des scènes de pédophilie, c’est un peut trop choquant… et moins amusant, ça attire moins de gens au cinéma. Pour les jeux vidéos, ça doit être un peu pareil (je refuse de faire la guerre en sachant que des gens pourraient être aussi fou que dans un jeux vidéo, et dans le camps adverse. La diplomatie, c’est mieux)

  44. C’est rigolo parce que Breivik dit avoir commencé à echaffauder son plan en 2006. Modern warfare est sorti après. Les jeux vidéos rendent donc violents, pas de doute possible.

  45. Je pense qu’on oublie bien souvent de préciser que Mme Gallois a 75 ans.

    Et bien que je ne partage pas son opinion, ni ne tolère la légèreté de son argumentation, je m’explique ses articles en me disant simplement qu’elle a raté l’évolution du jeu vidéo depuis 15 ans (75-15 = 60 ans, age de la retraite, coïncidence? Je ne pense pas.).

    Cela n’excuse cependant en rien son étroitesse d’esprit et son manque de rigueur. Mais comme je considère que son « grand age » est relativement significatif (elle est née avant la guerre, mes amis!), et que cette variable m’a semblé injustement peu évoquée, je me devais de vous le partager.

    Merci à toi, Odieux Connard, d’avoir formuler avec talent ce que je brûlais d’exprimer!

      • Claire Gallois n’a jamais eu envie de buter des nazis, car les jeux videos n’existaient pas à l’époque. Alors quand elle voit des jeunes qui butent n’importe quoi( et y compris des nazis) en se marrant elle se dit qu’elle a raté sa vie, du coup elle écrit des articles plein d’aigritude ou elle dit qu’il faut pas parceque quand même le mal c’est mal.

  46. Il paraitrait qu’un livre en ce moment fait fureur (calembour biclassé point Godwin – un peu usé c’est vrai).
    Un truc qui s’appelle « Cinquante nuances de gris », un truc du genre, et qui parlerait de pratiques peu conformes aux normes morales.

    Mais bon, c’est un livre, donc c’est forcément bien. Donnons le en lecture à nos chères têtes blondes, afin qu’ils apprennent bien des choses essentielles, comme doubler les menottes avec du velours pour pas faire trop bobo, ou bien enfoncer la boule rouge dans la bouche.

    Sur ce, moi je retourne à la lecture du Nécronomicon.

  47. Je suis admirative de voir que des gens pensent encore que les jeux videos sont un danger, et de voir que des gens écrivent encore dessus sans rien apporter en fait. Elle pouvait aussi bien prendre quelques vieux articles et ni vu ni connu, en faisait un mélange.

    Bon sinon en lisant les commentaires, je crois en avoir lu un qui parlait d’âge de la retraite ; donc non, ce n’est pas une question d’âge. J’ai des personnages âgées dans ma famille qui étaient/sont à la retraite, et bizarrement, c’est les premiers à m’avoir fait découvrir les jeux videos. C’est juste une question d’ouverture.

  48. On va la dékoupé passkel y coné tro ri1 ! Fo lui fér com dan callof é la torturé !

    (face à ce genre de personnes, j’ai bien peur qu’il n’y ait que le foutage de gueule qui fonctionne -ou à défaut, qui soulage-, malheureusement)

    Super article en tout cas :)

    • J’espère que vous avez pris vos précautions, les ninjas de l’Académie Française sont actifs en ce moment. Même si c’était à but de dénonciation, ce qui est fort louable (la dénonciation c’est bien).

  49. Joueur = médecin = informaticien ? Ils ont un curieux langage ! Bah oui c est un langage spécialisé, pourquoi vulgariser quand le vocabulaire approprié existe ? Que les autres ne le comprennent pas est envisageable mais les autres choisissent de critiquer sans rentrer dans l univers. C est un peu tous ces critiques de cinéma qui se chargent d envoyé leur torchons mais qui n ont jamais pris part à la réalisation d un seul film… Une sorte de rêveur raté!

  50. Les jeux vidéos ne rendent pas psychopathe le premier venu : Hitler ne jouait pas, il regardait « Blanche-neige ». :D

    « Le Point Godwin atteint ! Réinitialiser la console ?
    – Yes please. What else ? »

  51. Cher OC,
    L’article se trollant pas mal tout seul je n’étais pas sûr que vous accéderiez à notre demande, mais vous l’avez fait !
    Je vous remercie pour cette bonne tranche de rigolade, l’interface à la FF m’ayant particulièrement tué puisque je vois moi-même la vie ainsi.

    Il y a cependant un point qui méritait d’être rappelé, et qui prouve le total manque de documentation de CG : Breivik utilisait les jeux vidéo comme excuse auprès de son entourage. Ainsi, dire qu’il jouait à WoW lui a permis de ne pas éveiller les soupçons sur son enfermement et son comportement atypique. Quant à CoD, il y jouait quand il n’avait pas accès à un vrai flingue mais il avait très bien conscience que cela ne l’entraînait pas plus que ça.

    Nous avons donc là un des tueurs cités par CG qui affirme lui-même que les JV sont les boucs-émissaires de notre époque et qu’en cela ils devraient être utilisés pour tous les terroristes qui préparent une attaque. A l’époque tous les journaux étaient tombés dans le panneau et avaient recommencé une chasse aux sorcières à la CG. Il est donc à mourir de rire que, 1 année plus tard, l’auteure ressorte cette fausse histoire et s’en serve 2 fois comme argument.

    0.23s plus tard : premier résultat de la recherche « breivik jeux vidéo » daté du 19 avril 2012
    http://blog.lefigaro.fr/jeuxvideo/2012/04/breivik-et-les-jeux-video-un-a.html

  52. Je suis toujours consultant en consulting, et vraiment, je ne comprends pas votre acharnement immérité contre notre noble profession. J’attends des excuses ASAP.

  53. Je me dois de me faire l’avocat du Point devant cette charge odieuse, (et un peu de Mme Claire Gallois, qui a ce vice très répandu mais tout aussi critiquable d’être écrivaine, tant la production d’œuvres insipides et susceptibles d’écœurer définitivement nos chères tête blondes (ou brunes, ou rousses ou permanentés) de la lecture est considérable aujourd’hui mais c’est un vice dont Monsieur Odieux nous entretiendra certainement un peu plus tard.

    Tout d’abord la phrase d’accroche. On peut la trouver exagéré, mais permettez-moi de vous rappeler ceci : c’est un article de presse sur le web. La presse est une entreprise. La valeur marchande d’un article su internet dépend du nombre de personnes qui vont le visionner. Donc, il faut attirer le chaland. Et quoi de mieux qu’un article polémique sur la pratique d’un loisir, qui peut concerner autant de personnes ? Et ne prenez pas l’air de ceux qui ne seraient pas au courant, alors que le Poitn nous gratifie régulièrement de couvertures tape à l’œil et provocatrice(http://www.google.fr/imgres?um=1&hl=fr&client=firefox-a&sa=N&tbo=d&rls=org.mozilla:fr:official&biw=1280&bih=627&tbm=isch&tbnid=N9UM7MyLyjk8iM:&imgrefurl=http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/10/31/croisade-le-point-et-sa-une-sans-gene-sur-lislam/&docid=XRjYdkYpNxr1XM&imgurl=http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/files/2012/10/lepoint2.jpg&w=464&h=580&ei=_tbFULiAFcHMhAey0YDYDw&zoom=1&iact=hc&vpx=4&vpy=94&dur=376&hovh=251&hovw=201&tx=126&ty=109&sig=117882057279084771605&page=1&tbnh=130&tbnw=104&start=0&ndsp=20&ved=1t:429,r:0,s:0,i:84)
    , que même le Maroc nous envie (http://www.courrierinternational.com/article/2012/11/09/pourquoi-le-peril-noir-de-maroc-hebdo-provoque-l-indignation)

    Toutefois, j’accorde ce point au procureur : Claire Gallois se trompe en disant que le ministère ne s’en occupe, et elle l’avoue elle-même : il prépare une liste des décès, ce qui défendra l’honneur de nombre de joueurs défunts, qui autrement se feraient insulter, tel Kévin pour ne s’être pas présenté à sa guilde pour le porte/monstre/trésor du mercredi après-midi.

    Je ne perdrais pas sur les paragraphes qui nous renseignent sur l’auteur de l’article et pas sur le sujet : mère de famille, proche de la droite conservatrice et surtout journaliste au Point. Non je passerais directement au cas d’Andy : Je serais tenté de dire que la solution était la C) Les parents étaient détenteurs d’un fusil de chasse auquel leur fils pouvait avoir accès, mais non, la réponse est la A) : si au lieu de jouer aux jeux vidéo, le jeune Andy avait préféré le loisir sain de la lecture d’une biographie des Borgias, il aurait empoisonné ses parents au lieu de les flinguer, ce qui aurait beaucoup plus propre et raffiné car n’occasionnant pas d’effusions de sang, dont notre société a horreur.

    J’ai bien vu votre manœuvre pour occulter le fait vraiment important suivant : les psychiatres le disent à la cour : les jeux vidéo habituent à l’excès. Vous détournez honteusement le sujet sur l’appréciation de la réalité par les plus jeunes (mais Mme Gallois le fait aussi, donc, je n’insisterais pas).

    « Quant à Breivik, l’assassin de 72 jeunes en Norvège, il s’est déclaré « fan absolu » de Call of Duty et reconnaît avoir passé des semaines à « se former » sur la manière de tuer. Mohamed Merah aussi y consacrait un temps considérable »

    Si Brévik et Merah avaient joués aux Sim, ils auraient peut-être appris à avoir une vie sociale. Au lieu de ça, ils ont passé leur temps à imaginer des solutions pour pouvoir faire le maximum de dégâts, Outre un potentiel de réactivité plus important, L’armée utilise elle-même des jeu vidéo militaire 3D pour désensibiliser les recrues à l’acte de tuer mais aussi pour déshumaniser l’ennemi (qui cesse d’être une personne pour devenir une cible anonyme) ce qui créer des automatismes (viser, tirer, tuer, etc). et à trouver plus facilement de nouvelles cibles par le développement de leur attention visuelle centrale comme périphérique (http://www.scienceshumaines.com/les-jeux-video-sont-ils-bons-pour-le-cerveau_fr_15191.html)

    Et Claire Gallois a raison ! il faut fermer les forums de Jeuxvidéo.com. Ne serait-ce que pour l’emploi intensif du langage SMS qui y règne.
    Et si Vinogradov ne s’était pas fait latter à plusieurs reprises son personnage de soigneur elfe par une horde joueurs orcs et nains, il n’aurait probablement pas développé une telle haine de l’humanité. Surtout s’il avait pu compenser ainsi les blessures à son ego subis sur son lieu de travail.

    Maintenant, j’en viens au plus grave : les commentateurs se sont rués sur cet article. Et on peut douter de leur santé mentale, ou du moins, de leur aménité envers leurs semblables : Si cet article est de la merde en barre pourquoi vouloir la partager ? Personne ne s’insurge face à ces odieuses pratiques scatophiles ?

    Et surtout, là où Claire Gallois pourrait avoir échoué, nombre de commentateurs sont plus convaincants : dans leurs échanges, les insultes pleuvent. Quoi ! Une critique de notre hobby ! Aux armes, joueurs et joueuses ! Formez vos floods ! Ils viennent jusque dans nos salons, égorger nos manettes et nos souris !

    Vous l’aurez compris, cher jury, si certains arguments de Mme Gallois sont douteux, ceux de ses contradicteurs ne le sont pas moins, et c’est pourquoi je plaide l’acquittement.

    • Je note que vous parlez des Sims comme solution à la violence des jeux vidéos violents comme Call of Duty. Pourtant, il me semble que ce jeu incite bien plus aux excès, par les possibilités de torture qu’il nous offre envers des « humains », qu’un FPS où il est question de loger une balle dans la tête d’un ennemi anonyme, « propre et sans bavures ».
      Ce jeu permet le développement d’une vie sociale, mais l’intérêt pour cette activité tellement répétitive est si ridiculement court que je parierai qu’au moins une fois, chaque joueur des Sims a fait quelque action qui serait puni par la loi si cela avait été vrai (qui n’a pas entendu parler de retirer l’échelle de la piscine, de laisser le personnage enfermé dans sa propre maison, d’utiliser un personnage « bis » pour effectuer des tâches ménagères à la place du personnage principal, allant jusqu’à ruiner sa santé et j’en passe).

      Le point essentiel du débat ne semble pourtant pas là. A mon sens, le choix du jeu vidéo est tout aussi important que le jeu vidéo en lui-même.

      Il y a des gens qui peuvent jouer des heures entières à un jeu sans jamais franchir le cap du passage à l’acte (je crois qu’un commentaire suivant en parle justement, qui comporte, c’est une vérité, une majorité de joueurs), et d’autres qui se laissent influencer (ce sont les exceptions dont les médias nous parlent). Peut-on contraindre les personnes à des jeux qui les intéresseraient peut-être moins pour sauvegarder une minorité incapable de jouer sainement ?

      Des protocoles existent déjà pour préserver ces minorités, des alertes visuelles et sonores désignant clairement un produit comme interdit aux moins de 16 ans, ou comportant des scènes utilisant la violence physique ou verbale, etc.

      Dès lors, si cela ne suffit pas, j’ai peur qu’on en arrive, par les exceptions et le manque de vigilance de certains parents, à une société comme il en existe dans le film « Demolition Man », où « tout ce qui nous fait du mal est interdit », ce qui implique la suppression des jeux vidéos, des romans policiers, des armes à feu, du sel….

      Serions-nous vraiment plus à même de découvrir des psychopathes en fichant ceux qui achètent certains jeux vidéos ?
      Saurions-nous faire la différence entre une personne capable du passage à l’acte violence/meurtre à une autre qui insulterait ses adversaires (violence verbale), briserait son clavier ou sa manette (violence physique) mais n’enfreindrait jamais la loi ?

      En ce qui me concerne, j’ai lu les différents articles du site Le Point concernant les jeux vidéos (dont le lien a été placé plus haut dans un commentaire) et il a été prouvé que les jeux vidéos offrent autant une perspective d’avenir pour l’Humanité (par son côté éducatif, cognitif et ses différentes applications pratiques comme la guérison de troubles visuels ou l’augmentation des réflexes) qu’une dérive inquiétante (je ne citerai pas les innombrables tueurs mais attirerait votre attention sur un jeu promu par l’armée Israélienne pour gagner « la guerre des médias » et légitimer ses actions auprès du grand public).

      Le jeu vidéo est devenu à mon sens un support que nous devrions exploiter à des fins vertueuses (comme l’éducation de la jeunesse, le transport de certaines valeurs, etc) plutôt que de nous arrêter aux exceptions qui représentent un pourcentage infime de la population.
      En stigmatisant ainsi ce support et en laissant croître les préjugés, nous nous privons d’une possibilité de régler une partie des problèmes de notre société.
      C’est en ce sens que je condamne Mme Gallois qui, pour peu qu’elle ait le droit de répandre ses idées, n’a pas pris la peine de réfléchir au-delà de ces quelques exceptions à l’impact que pouvait avoir ces jeux vidéos sur une majorité de gens, leur causant du tort, à tort.

      Néanmoins, je ne pourrai vous contredire sur les supports qui nuisent à la langue française par l’emploi récurrent du langage SMS, si on peut appeler ça un langage…

  54. Ce qui est drôle c’est qu’il y un siècle, il y avait le même débat concernant les… livres. Comme quoi les romans policiers, de fantasy, etc… rendaient les gens violents, accros au sexe, et tout ce qu’on reproche aux vidéo aujourd’hui en somme. Puis on a dit que c’était le cinéma, puis la télévision, les JDR…

  55. Très mauvais article, il n’en ressort pas ce qui pour moi reste l’argument pilier contre le jeu vidéo.

    Ces fameux Call of Warcraft et autres ne sont que des substituts pour permettre aux psychopathes en herbe que nous sommes de devenir des pisse-froids, sans se laisser aller aux bienfaits des saints massacres de masses par agrafeuse, tondeuse, ou autres dindons dressés à tuer, tous ces magnifiques évènements laissant libre court à notre don de création, désormais réduits à ne se servir que des inventions que d’obscures développeurs nous ont mis entre les mains (des flingues, des lasers et des trous dimensionnels, que c’est répétitif !!!)

    Bref, les jeux vidéos c’est pour ceux qui n’ont pas les cojones de s’acheter un dindon.

      • Tiens donc, un connaisseur. Il faudra que je change le code d’accès au gâteau….
        Et que je mette le générateur de portail en sécurité. Marre de tous ces fous qui veulent me débrancher

  56. En parlant des débats qui secouent les époques, comme l’arrivée de la télé, les blousons noirs et j’en passe, pour ceux qui ont vu » le nom de la rose  » au 13ème siècle on ( enfin, les curés quoi ) considérait que rire était impropre à l’Homme, donc à interdire.
    Encore un débat qui ne sert pas vraiment à faire avancer le Schmilblick.
    Chère Claire Gallois tes arguments ils suxxxent.

  57. Bonjour monsieur Connard,
    J’ai été interpellé par votre article.
    D’après Claire Gallois, je me classe dans la catégorie des assassins psychopathes amateurs de sensations fortes et d’excès de vitesse (Civilisation 1&2&3, Empire Earth & Age of Empires, Counterstrike, Hitman, Summoner, Guildwars 1&2, Sega Rallye, nascar Racing 1&2, Need for Speed, Carmaggedon, Duke Nukem 3D, et autres jeux de tirs sur des innocentes marmottes ou de lancer de pingouins font partie, comme les lapins Crétins ou Mario kart, de mon mode de vie passé ou présent. Et ce n’est qu’un échantillon).
    Je dois avouer également que je pratique assidûment les jeux de rôles : environ une séance par semaine ou, en ce moment, mon katana découpe des têtes à la chaîne, mais j’ai aussi pu moins récemment éventrer d’odieuses personnes à coups de griffes rétractiles cyberware, invoquer la puissance de Moryagorn pour exterminer toute une ville, ou me complaire dans mes dépendances toxicologiques pendant que je transportait des jedi d’un bout à l’autre de la galaxie. Je reconnais même avoir lu une partie des règles du jeu de rôle « FATAL » (lire http://fr.wikipedia.org/wiki/F.A.T.A.L. )

    Il va de soit que les corrolaires de tout cela sont:
    – un échec scolaire et professionnel patents (je n’ai qu’un modeste bac+5, avec un emploi d’ingénieur si peu rémunéré par rapport à mon PDG que c’en est indécent)
    – des comportements extrêmement violents envers les gens qui m’entourent (rien que ce matin, je n’ai pas tenu la porte à une voisine qui sortait de l’immeuble en même temps que moi)
    – un irrespect total du code de la route (il m’arrive de traverser au rouge piéton, et le bus que je prends fait régulièrement des excès de vitesse… Bon, je n’ai pas de voiture, ni le permis, donc ça limite un peu)
    – un niveau de désociabilisation total (à l’exception des potes avec qui je joue aux jeux de rôles toutes les semaines, de mes collègues que je voie tous les jours de semaines, des commerçants de mon quartier avec qui je papote pendant mes courses, des amis avec qui je passe des week-ends ou des vacances chez moi, chez eux, ou ailleurs, des inconnus avec lesquels il m’arrive de parler quand les problèmes des transports en communs imposent une cohabitation un peu plus longue que d’habitude, etc., et bien ,c’est fou, mais je n’ai personne. Sauf mon épouse et mes enfants, bien sur. Et des tas d’autres gens, dont certains, je le confesse, ne sont que des relations dangereuses issues du monde de l’internet…

    Bref, tout ça pour dire qu’on pourrait prendre la technique Claire Gallois et exhiber deux personnes extrêmement brillantes, devenues par exemple millionnaires, prix Nobel (quoiqu’elle en dise, je tiens le pari qu’au moins un prix Nobel joue régulièrement à des jeux vidéos. Et si on prends les lauréats de la médaille Fields et du Prix Abel dans le tas, et bien elle peut abouler les po.), ou élu politique (encore que cette dernière catégorie pourrait, dans certains cas, desservir mon propos), asséner par la suite: ces deux personnes jouent aux Jeux Vidéo, et en déduire que jouer aux jeux vidéo conduit au succès dans la vie.

    Mais c’est amusant de la part de quelqu’un qui assène que le problème des jeux violents c’est le fait que les joueurs ne font pas la distinction entre le jeu et la la réalité, de lire tout un paragraphe où clairement elle ne fait pas la distinction entre la fiction (du jeu) et la réalité… Mais, attendez, quand on regarde un film policier à la télé, où l’assassin s’en sort, est-ce que nous ne sommes pas coupables de non-dénonciation de crime si on ne téléphone pas à la police ? Et si dans un jeu on laisse délibérément son Sims mourir enfermé (très efficace pour se débarrasser d’un conjoint encombrant dans les Sims), sommes nous coupables de traitements inhumains ? Et si on laisse son Tamagochi mourir de faim, sommes nous condamnable pour « négligence coupable ayant entraîné la mort » ? Est-ce transposable aux jeux de plateaux ? Quelle horreur, quel monde dépravé que le notre…

    Mais les statistiques l’ont prouvé: au moins 99% des meurtriers coupables d’acte de barbarie ont parlé à au moins une personne la veille de leur meurtre. Il faut vite jeter l’anathème sur la parole, et élever des générations de muets.

    Bref, tout ceci n’est qu’une longue digression. Je voulais relever une petite erreur que vous faites en corrigeant une erreur de Claire gallois.
    En effet, elle dit « Il jouait à Warcraft, dans lequel les héros sont uniquement des tueurs », sur quoi vous enchaînez en disant « Word of Warcraft est un jeu qui a de graves conséquences ». Manifestement, vous avez raison (comment pourriez vous avoir tort, monsieur Connard, je me le demande, le début de cette phrase n’était qu’une figure de style), et elle a fait la confusion Warcraft/WoW, ce qui démontre s’il en était besoin qu’elle n’y panne vraiment rien, et que son sérieux documentaire est proche de l’excellence scénaristique de Kickboxer 5. Voire moins.
    Ensuite, vous considérez que citer Zerok54 n’était pas forcément le plus pertinent. Certes, pour elle en tous cas. Car que dit ce monsieur (ou cette madame, ou ce blob de l’espace): « Je suis d’accord avec elle. Votre fascination pour les armes, la guerre, la torture fait peur. Heureusement qu’en vrai vous êtes des pas-de-couilles qui rasent les murs. ».
    Pour moi, citer Zerok54 comme un de ses défenseurs, c’est osé. Quand je le lis, j’ai surtout l’impression que son propos est à l’exact opposé de la thèse de Claire Gallois selon laquelle les « jeux vidéos » rendent violent, agressif, et favorisent le passage à l’acte. Sinon, pourquoi souligner « qu’en vrai », les gens ayant répondu n’auraient aucun courage, aucune action en dehors des jeux vidéos ?
    Je ne sais pas si Claire Gallois est une écrivaine douée (je ne veux même pas faire la recherche sur … Et merde, j’ai cherché. En gros, elle a pondu des bouquins de merde pendant toute une carrière consacrée à la mièvrerie et à l’enrobage qui fait vendre les revues publicitaires que sont Elle, Marie Claire ou Paris-Match), mais ce que je peux dire, c’est qu’elle ne comprend pas les phrases des autres, et utilise pour soutenir ses « opinions » des exemples qui vont diamétralement dans la direction opposée (par exemple l’article de Quentin Girard).

    • Claire Gallois, le non-sens et le contre-sens incarnés :D

      « Les jeux vidéo c’est violent. La preuve, ils disent l’inverse et ils ont raison. CQFD.
      – Ta gueule.
      – Je suis libre de m’exprimer, mais je vais me taire (maintenant s’il vous plaît, lâchez ce parpaing). »

    • Puisque vous parlez du jeu de rôle et des personnes célèbres : j’ai appris il y a quelques années, que M. Lionel Jospin et Mister Bill Gates auraient tout deux pratiqué cette sombre activité durant leur prime jeunesse.
      Dans le doute, j’ai préparé mon discours d’investiture à la présidence européenne.

    • Critiquer l’excellence scénaristique de ce grand film qu’est Kickboxer 5 (au moins, le héros est toujours cohérent, et il n’oublie jamais ce qu’il sait faire, latter des ennemis, il voit un ennemi, il latte, et il perd pas sa capacité à poutrer pendant les moments du scénar qui correspondent à la pause-café des scénaristes) quand on a soi-même joué à FATAL, je trouve ça petit…

      • Je proteste, je n’ai jamais joué à FATAL. J’en ai lu certaines règles (au moins 150 des 1000 pages). A ce propos, Claire Gallois trouverai fascinant que dans la création de personnage, on va jusqu’à calculer le diamètre anal, et la profondeur rectale. Pour quelqu’un qui écrit de la merde, calculer la taille de l’ouverture, donc le débit possible, ça doit être extrêmement important.

      • Les règles sont pourtant simples.
        Mais les sujets de test sont tous morts avant d’avoir fini le jeu. Une mort atroce apparemment…

        Remarque : Claire Gallois ferait un excellent sujet de test.

  58. Ca me fait bien rire (votre article aussi M. Connard, ça va de soi) d’incriminer les jeux ou la télé, ces activités diaboliques qui pervertissent nos jolies têtes blondes. Mais quid des comptines pour enfant? Est-ce que plumer une alouette ne peut pas être considéré comme de la torture? Mais que fait le traité de Genève??!

    • Est ce que torturer une I.A affranchie est réprimandé par le traité de Genève?
      Si oui, je devrais peut être leur remettre chell.

      • Et que fiche la NASA ? Je vous rappelle qu’on devrait griller le foutu processeur qui flotte 36 km plus haut. :D

  59. Ça rappelle aussi les accusations auxquelles le cinéma fait face tous les quatre matins.

    C’est rigolo de constater que les FPS font de toi un gros tueur de banlieues, mais que par contre les Pokémon te donnent pas forcément envie de maltraiter les animaux ; que Cooking Mama te rend pas accro à la cuisine ou encore que le Professeur Layton ne t’ouvre pas les yeux sur une vocation d’enquêteur.

    En ce qui me concerne, Paperboy m’a toujours donné une putain d’envie irrépressible de livrer les journaux, mais ça va, je me soigne avec des tas de cachets de toutes les couleurs.

  60. Le coup d’invoquer la Convention de Genève, j’ai trouvé ça d’un pathétique… Pourquoi ne pas saisir Amnesty International ou encore l’ONU tant qu’on y est.
    Sinon, j’ai vu sur le site du Point, suite au second article de cette dame, un commentaire d’une certaine « mamie inquiète » qui est pas piqué des vers.

    • Merci de l’avoir signalé. Je le retranscris ici même, pour que tout le monde ait la chance d’en profiter ^^.

      « Madame, vous avez tout mon soutien. Je vois bien que seuls des phallocrates ont pu s’en prendre aussi cruellement, à une femme remarquable, telle que vous, qui n’hésitez pas à défendre nos enfants et nos petits-enfants de ces abominables jeux vidéos.
      La violence y règne partout. Mon petit fils, bien que j’ai intimé l’ordre à mon beau-fils de ne pas le laisser faire, joue à une de ces horreurs. Il s’agit de ce terrifiant World of Warcraft, dont vous dénoncez si justement la violence. Et bien qu’ai-je vu ? Ce tendre enfant entraîne ses petits animaux de compagnie virtuels, dont un nommé « Mamie » à tuer d’autres petites créatures. Parfois même ses petits animaux meurent. C’est ainsi que je l’ai entendu dire, lui cet enfant de 15 ans à peine, « Mamie est morte, on s’en fout ! « .
      Ce jeu détruit nos valeurs familiales et morales. Heureusement qu’il demeure des femmes courageuses comme vous pour tenter de prévenir du désastre. Votre lutte n’est pas vaine croyez moi.
      Dès demain, je forcerais mon beau-fils à lire la convention de Genève et à supprimer ce jeu diabolique de l’environnement de mon petit Charles…. »

      On lit quand même : « j’ai intimé l’ordre à mon beau-fils » et « je forcerais mon beau-fils », de même que « mon petit Charles », et « cet enfant de 15 ans à peine ».
      Comme elle en parlait, au début j’ai cru qu’on parlait d’un gamin de 8 ans …

      Ah ! Si le maréchal était encore là, il interdirait tous les jeux vidéos !

      • étonnant que le beau-fils ne l’écoute pas… Une dame si pleine de bon sens (pour moi, elle aurait aussi bien pu parler de Pokemon que de WOW…). On sent que son petit fils l’aime, aussi. Probablement parce qu’elle n’est pas étouffante et désagréable.

      • Un troll qui arrive à sortir de son forum originel pour venir squatter sur un autre par la grâce d’une tierce personne. je suis jaloux.

  61. Selon Claire Gallois, il apparaitrait clairement que l’équilibre des puissances, le système d’alliance européen du XIXème siècle et l’assassinat de l’Archiduc François Ferdinand par un activiste nationaliste serbe, ne sont pas les vrais raisons qui ont mené à la Première Guerre Mondiale, mais bien à une partie d’un jeu de plateau qui aurait tourné court, suite à la prise de Trieste par l’Italie: « http://www.18centres.com/SPIP3/article.php3?id_article=406 », entraînant par là-même, une explosion des Balkans. On mésestime grandement l’influence néfaste des jeux de plateau sur nos enfants (que dire du docteur maboule où l’on apprend à torturer sans anesthésie – aux fins de soutirer des renseignements militaires? Je passe volontairement sur la bataille navale qui déshumanise totalement des tragédies telles que celle-ci : « http://www.dark-stories.com/uss_indianapolis.htm »). Il était temps de réparer cette erreur et de promouvoir le prochain sujet d’une journaliste hors-norme. Comme nous sommes en période de fêtes, j’imaginais que notre premier sujet serait vite passé sous silence par les puissances obscures de l’argent. Il faudrait donc nous attacher à des cibles plus faciles, plus abordables, oui, responsabilisons nos enfants, nos proches, nos familles et nos cochons d’inde.

    Si vous ne comprenez rien, allez visiter leurs forums, vous verrez qu’ils ont aussi un vocabulaire particulier qui fait froid dans le dos et que ne présage rien de bon…

  62. OUI!OUI!OUI! banissons ces jeux violents qui font de nos con(s)citoyens des tueurs en puissance,OUI! reprenons la lecture le soir auprès de nos chers bambins,la lecture de ces merveilleux contes de fées que sont Barbe Bleue avec ce gentil mari qui a massacré toutes ses femmes et veut faire de même avec la dernière qui est secourue par ses frères au dernier moment ,frères qui vont assassiner joyeusement le dit mari et s’en tirer à bon compte(bonjour la morale!),le Petit Poucet ou l’apologie de l’abandon de ses enfants et la tentation de les massacrer aussi,Blanche Neige où loin de l’image enfantine du film de Walt Disney on assiste à une serie de tentatives de meurtres infanticides,d’abandon aussi d’enfant,j’en passe et des meilleurs il y a des centaines de contes pour « enfants » dans le monde qui ne traitent que de violence,d’adultère, de viol,d’infanticide,parricide,matricide,etc… à côté de celà la plupart des jeux vidéos sont de la guimauve.Si vous avez plutôt l’esprit tourné vers la religion je vous conseille d’abreuver votre progéniture avec un excellent recueil de bonté de justice et de morale qu’est la Bible où il n’est jamais ,jamais question de violence.C’est bien connu que pratiquer une religion vous transforme en être merveilleux ,tolérant et non violent!
    J’avoue moi aussi me livrer à cette basse besogne qui est de consacrer quelques heures de mon temps sur des JV et ce depuis un certain T-Rex sur ordi Sinclair ZX 81(sorti en 1981 pour les plus jeunes!) et pourtant ma famille mon entourage mon chien tout le monde est resté vivant,aurais-je raté ma vocation?Aidez moi Claire!

  63. Bravo pour cet article.
    J’espère que Claire Gallois tombera dessus.
    J’étudie actuellement la Pharmacie et suis un fan incontesté des jeux Hitman, Max Payne et GTA.
    Je n’ai encore tué personne jusqu’à maintenant
    Je ne dois pas correspondre au stéréotype que peint Mme Gallois pour reprendre la maxime incontournable du politicon Hortefeux.
    Bonne continuation Sieur Odieux Connard.
    Un admirateur.

    • « J’étudie actuellement la Pharmacie […] Je n’ai encore tué personne jusqu’à maintenant »
      patience, ce n’est qu’une question de temps….

    • C’est drôle l’inverse marche aussi :
      J’ai jamais vu de trolls écrire aussi bien.

      (Du moins, dans les terres du milieu.)

  64. Tres bon commentaire de cet article, mais on peut se demander devant autant de raccourcis, de phrases chocs et surtout de références à absolument toutes les affaires choquantes que la « journaliste » ai pu trouvé si l’objectif n’était pas simplement de faire le buzz, Le Point devant s’être résolu à payer ses pigistes à la visite de la page plutôt qu’à la qualité du texte.
    Dans ce cas peut être vaudrait il mieux traiter tout ceci par le mépris que ces articles méritent, car chaque commentaire ou réaction n’est qu’une pierre de plus au piédestal de cette chère madame Gallois, son rédacteur en chef doit plus se frotter les mains devant toute cette publicité qu’être outré par les réactions d’une communauté au poids politique quasi inexistant…

  65. Bien sûr vous avez raison, mais vous êtes quand même bien méchants de tout mettre sur le dos des jeux vidéos ! Je trouve plutôt que c’est un problème de société !

  66. Le jeu vidéo est utilisé dans le traitement des enfants brûlés, afin de concentrer leur attention sur autre chose que sur la douleur dûe au changements des pansements. De là à dire que ces jeunes sont de futurs tueurs, il n’ y a qu’un pas, qu’une certaine journaliste n’hésiterait certainement pas à franchir.
    Pour ma part, j’appelle cela une autre bonne utilisation du jeu vidéo (parce qu’à la base, cela reste des jeux, c’est donc déjà une bonne utilisation).

  67. Mon dieu (oui, c’est ainsi que je vous nomme cher Odieux), je me sens sale… Je crois que je vais avoir des problèmes pour trouver un nouvel emploi…
    C’est que, voyez-vous, je suis enseignante. Et tous les jours je joue aux jeux vidéos en rentrant chez moi. Lorsque j’ai déménagé, la première chose que j’ai emportée était ma console de jeu. Je suis donc irrémédiablement atteinte.
    Que dois-je faire?
    Je vais donc me muer en monstre sanguinaire et me mettre à faire un massacre à l’école tout ça pour avoir joué à Skyrim? Déjà, l’autre jour, j’ai lancé un Fus Roh Dah à un de ces pauvres gamins pour qu’il se taise.

    J’ai peur. Je suis perdue. Aidez-moi avant que je ne commette l’irréparable!

    • Enseignante et joueuse de jeux vidéo ? C’est donc le double exemple du parasitisme social et de la violence gratuite que vous donnez à nos enfants !?

      il en vous reste plus qu’une solution pour exorciser ces démons qui sont en vous: devenir comme Claire Gallois quelqu’un qui est nécessaire aux fondements même de la société en écrivant dans des magazines féminins pour apporter la bonne parole des publicités – qui n’ont strictement aucun impact sur la violence, tant il est connu que l’envie de la richesse déployée dans celles-ci n’est jamais, jamais !, un des motifs de la criminalité – en pondant des romans lénifiant pour asseoir le socle de calme et de patience dans la population lettrée ayant réussi à dépasser la première dizaine de pages de ses romans, et en évitant comme la peste tout rapport avec des machins électroniques visant au divertissement, sauf si c’est pour regarder TF1. Mais pas Koh Lantha, ou les séries télé américaines, c’est trop violent. Et pas les dessins animés non plus : c’est inadapté à l’intégration sociale.

      Vous aurez de cette manière une longue vie heureuse et productive pour la société.
      Ou pas.

      • Le triple exemple voulez-vous dire.
        N’oubliez pas qu’en plus, comble de l’ignominie, je suis une femme!

  68. Moi c’est les joueurs de sudoku qui me foutent une trouille bleue. Je n’en dors plus la nuit.
    Quand les pouvoirs publics se saisiront-ils du problème? QUAND???

    • Le lobby des Sudokus est trop puissant ! Ils mettent des messages subliminaux dans les grilles en plus, de façon à contrôler vos pensées, et faire de vous de dangereuses machines de calculer, prêtes à … à … résoudre des équations !!!!

      C’est horrible !

  69. Je me souviens encore de ce jour, où Mireille Dumas débutait son émission sur les ‘dangers du jeu de rôle’ en montrant, en gros plan, la boite du jeu ‘Raoul : Le jeu de rôle qui sent bon sous les bras…’ A l’époque, c’était le seul, et absolument le seul, JDR interdit aux moins de 18 ans… Et ce n’était encore rien du tout par rapport aux interventions soliloquantes du psychiatre Jean-Marie Abgrall, qui devra finalement bien avouer que : « si les jeux de rôle pouvaient présenter un danger, celui-ci ne se manifestait que sur des personnalités fragilisées antérieurement ».

    Bref, comme dans toute activité, qu’elle soit sportive, ludique ou culturelle, si le pratiquant est sujet à des problèmes d’ordre psychiques, mentaux ou comportementaux, la probabilité qu’il en développe les conséquences au cours ou en dehors de ses activités est identique.

    Maintenanrt, on peut comprendre que notre société, qui abandonne de plus en plus souvent son devoir d’éducation (je ne parle évidemment pas d’érudition) à des consoles ou des écrans plats, sous prétexte de manque de temps, de manque de loisirs, j’en passe et des meilleures, cherche encore et toujours un bouc émissaire à ses propres manquements. Hier c’était les jeux de rôles, aujourd’hui les jeux vidéo et demain, ce sera quoi ?
    Le monde manque de beaucoup de chose, mais ce qui manque de plus en plus, c’est le bon sens.

  70. En même temps, on peut remercier Hitler d’avoir joué a Transport Tycoon.
    Le jeu ne gère pas les conditions atmosphérique l’empêchant de prévoir que le carburant de ses chars gèleraient dans l’hiver et que la boue bloqueraient ses chevaux et camions. Il ne prend pas en compte l’écartement différent des voies ferrées des concurrents, ne laissant pas le Führer s’imaginer incapable d’utiliser ses trains sur les lignes russes. Barbarossa aurait été un succès sans Transport Tycoon, permettant a l’Allemagne de récupérer 2/3 de son armée pour repousser le débarquement.

    Moralités, sans le jeu vidéo, nous serions tous nazis.

  71. Hey, le ton de ce blog est rafraichissant ! Et la syntaxe claire en prime ! Bravo :)
    Pour ceux qui n’ont pas lu le fameux rapport « adopté » (comme ils disent, on adopte un rapport, parce que sinon il est laissé à l’abandon le pauvre), sa conclusion est : « Votre rapporteur estime que, s’il convient d’encourager l’industrie à continuer de développer les systèmes d’autorégulation, une législation européenne dans ce domaine n’est, pour l’heure,
    pas nécessaire. »

    C’est la cerise…

  72. Merci. Seulement ce mot: merci. Auparavant, quand je croisais ce genre d’individus, je m’échinais à faire des pavés, à argumenter (en me foutant aussi un peu d’eux, allions l’utile à l’agréable) mais maintenant, je n’aurai plus qu’à donner l’adresse de l’article. Cependant, c’est assez inutile: les gens comme ça sont légions, bien abrités derrière leur grand mur de certitudes qu’ils défendront bec et ongles avec leur fronde de sophismes et de jugements à l’emporte-pièces en tous genres.

    Derrière la plume ?

    – Souvent des mères de famille frustrées, dont les plus belles années sont derrière elles, louves bien-pensantes aux enfants auto-proclamés « parfaits », le genre à ne pas être foutu de lire un sigle PEGI et à écrire des torchons en citant des rapports bidons pour excuser leur manque de jugeotte. Si mon enfant de 10 tronçonne des membres ou shoote du taliban, c’est la faute aux concepteurs de jeux, comme de bien entendu.

    – Quelques psys auteurs des fameux torchons, qui nous disent en plus que le JV donne une image déplorable de la femme, que c’est macho, que tous les jeux sont violents, etc, étalant ainsi leur ignorance crasse sur le sujet.

    – Sans oublier les fanatiques de tous bords (religieux majoritairement), qui nous font des belles vidéos pour nous expliquer en quoi « Pokémon c’est satanique », ou autres joyeusetés. Toujours un grand moment.

    Pour rappel, tout ce que les études ont confirmé pour l’instant, c’est qu’un enfant de 5 ans qui joue chaque jour à GTA non-stop à plus de chances de développer son agressivité qu’un autre. Ce qui, outre une énorme invocation à Sieur La Palisse: Qui a dit qu’il devait y jouer non-stop ? Qui a dit qu’un GTA devait être entre les mains d’un môme de 5 ans ? Môme sans parents pour lui dire que « virtuel =/= réel » d’ailleurs ? C’est un secret des écoles de psycho sûrement.

    Décidément, les tueurs en série ont le mérite de faire fonctionner la boîte à caca des journalistes de seconde zone (ce qui est presque un pléonasme, maintenant, certes); on a eu l’article qui nous expliquait que ne pas être sur Fessebouc faisait de nous des assassins potentiels, avec LES MÊMES arguments.

    Cumulant les deux tares, j’irai pas plus tard que demain me rendre au commissariat de mon quartier pour m’y constituer prisonnier.

    • « Quelques psys auteurs des fameux torchons, qui nous disent en plus que le JV donne une image déplorable de la femme, que c’est macho »

      Même si affirmer que le machisme n’est que l’apanage des jeux vidéo est stupide, vu que c’est la société toute entière qui est construite sur ce modèle, penser à l’inverse que ce n’est pas le cas relève tout bonnement de l’aveuglement.

  73. Depuis leur essor dans les années 90 les jeux vidéos ont souvent été pointé du doigt en étant la cause de tous les maux des jeunes qui y jouaient. Et évidemment on prend des exemples, bancals et isolés certes, mais qui effraient les gens.

    Pourquoi personne ne prend en compte l’avis des principaux intéressés, c’est-à-dire nous ? Je suis un gamer depuis mes huit ans, et j’en ai 22. A l’école, on en parlait pendant la récré, où on s’échangeait des astuces pour les jeux. Puis j’ai eu un ordinateur, et j’ai découvert un nouvel univers en ligne, avec une communauté et des gens qui partageaient la même passion que moi.

    Pour reprendre une petit peu ce qu’à dit Mr Connard, comme je joue beaucoup, je prend les transports en commun et j’aime la chimie et les mathématique, je suis un futur poseur de bombe ??

    Sérieusement, on stigmatise une communauté à cause de chose sortie de leur contexte : les crimes ayant été commis à cause des jeux vidéos sont très rares et isolés. Mais à cause de ça on va dire que tous les joueurs sont mauvais, qu’ils incarnent le mal et le vice de la société, bla bla bla…
    J’ai entendu parler d’une personne qui s’en été pris aussi a une communauté parce qu’il ne la comprenait pas, mais je sais plus qui c’est… Et après c’est nous qu’on pointe du doigt. Huhu…

    Je ne sais donc pas si Mme Claire Gallois lira les commentaire de ce blog, mais quand on veux parler d’un sujet, on en étudie tous les aspects. Je ne suis pas journaliste, mais de ce que j’ai lu, je n’ai rien vu d’objectif. Je serais ravi de vous parler de ce que vous ne savez pas.

    Pour finir je tiens à saluer Mr Connard pour cet article, un brin provocateur, mais qui révèle les lacunes du journalisme actuel : à vouloir à tout pris du sensationnel on sacrifie la qualité.

    Hé mais attendez… Les journalistes comme ça y’en a pas beaucoup en fait… Alors je fait donc la même chose que Mme Gallois ?
    Comme quoi quand on part avec des stéréotypes en tête, on finira par avoir le résultat qu’on a envie d’avoir, et non pas une vérité objective.

  74. Bon sang, encore un !

    « Il collectionnait les cartes Pokémon et jouait sur sa console PlayStation à Dynasty Warriors, un jeu de combat avec armes à feu sorti dans les années 1990. »

    • Hypnotisé par un Soporifik, un Spectrum lui aura sûrement implanté un message subliminal pour qu’il exécute l’oeuvre de Darkrai !

      Elles rigolent pas ces bestioles-là.

  75. « L’auteur présumé de la tuerie commise vendredi dans une école primaire de Newtown, aux Etats-Unis, était un jeune homme de 20 ans timide et très intelligent. Il avait lui-même été scolarisé dans cet établissement.

    Au lycée de Newtown, Adam Lanza se distinguait des autres élèves par son style vestimentaire plus strict, avec souvent des chemises boutonnées jusqu’au col, raconte Tim Arnone, qui l’a connu à l’école Sandy Hook.

    Ensemble, ils faisaient partie du club audiovisuel du lycée et passaient de longs moments à jouer aux jeux vidéo dans la salle de télévision de l’établissement.

    Collection d’armes

    Selon ce dernier, les parents d’Adam Lanza, en particulier sa mère, étaient extrêmement soucieux de la réussite scolaire de leur fils. «Elle le poussait vraiment fort à être plus intelligent et à travailler plus dur à l’école», se souvient-il.

    Nancy Lanza et son mari Peter Lanza ont divorcé en 2008, selon les documents officiels. Selon Dan Holmes, un paysagiste de Newtown ayant installé la semaine dernière des décorations de Noël dans le jardin de Nancy Lanza, cette dernière était «très charmante» et collectionnait les armes à feu. «Elle disait qu’elle allait souvent s’exercer au tir avec ses enfants», dit Dan Holmes. »

    Voilà qui vient remettre de l’eau au moulin. J’ai d’abord pensé à un lien avec le fait que sa mère collectionnait les armes et l’entraînait au tir. Mais ça peut pas venir de là non?

    Alors je me dis que ça ne peut que venir du fait qu’il boutonnait sa chemise jusqu’en haut. Sinon à quoi bon le mentionner!?!

    J’ai beau réfléchir, je ne trouve pas d’autre explication, méfiez-vous des gens qui portent des chemises.

  76. «[…]passaient de longs moments à jouer aux jeux vidéo dans la salle de télévision de l’établissement.»

    Je pense que la précédente phrase a autant sa place dans l’article que si l’auteur avait écrit «De longs moments à manger des pommes dans la salle de télévision de l’établissement.»

    De plus s’il avait dit «De longs moments à regarder les Ch’tis à Mykonos .», je penserai que le passage à l’acte était alors évident.

  77. En parlant de Facebook et des médias, ces derniers ont encore brillé en balançant au départ que le meurtrier était Ryan Lanza. Ils ont été jusqu’à chopper un homonyme sur facebook et ont balancé sa photo à la télé ou sur les sites internet. Le type a eu messages d’insultes sur insultes que cela soit sur son tweeter ou son facebook. Finalement, le malentendu s’est levé, on le prend maintenant uniquement pour le frère du tueur… (ce qu’il n’est pas le cas).

  78. Je ne commenterai pas outre mesure, puisque vous avez plutôt bien, résumé ma position sur le sujet. Plus que bien, devrais-je même dire. Je me contente d’un ajout plus trivial ; votre écrit est tellement bon qu’y voir trois petites fautes (dont une est un pinaillement sévère) m’a fait un peu mal.
    un « peut-il » remplace ce qui semble être en réalité un « peu-être » dans la phrase :
    « peut-il a -t-il vu un épisode des Ch’tits à Mykonos »
    Il y a aussi une erreur d’accord ici :
    « les gyrophare balayant »
    Et il me semble qu’il manque une négation ici, mais je n’ose trop m’avancer. Disons que cela me semblerait plus naturel avec une négation. (On dirait Elle n’entendit plus que » De fait…)
    « on entendit plus que le léger son des bouffées de tabac »
    C’était l’ajout sur la forme. Pour ce qui est du fond… Je me contenterai d’un mot :
    Merci.

  79. Toutes mes confuses !

    Le Hobbit : Un voyage inattendu, le premier des films est sorti dans les salles de cinéma en France le 12 décembre 2012.

    Il sera suivi par Le Hobbit : La Désolation de Smaug dont la sortie en salle est prévue en France le 11 décembre 2013

    et enfin par Le Hobbit : Histoire d’un aller et retour attendu pour le 18 juillet 2014.

    Avant de songer à pendre l’odieux connard préparez vous à bien serrer les fesses si vous allez voir Le Hobbit: Un voyage inattendu.
    Arriver à diviser en trois films un si petit bouquin je vois pas trop comment ça va le faire sans vaseline.

    Et dire que le long métrage de Ralph Bakshi est introuvable (et n’a jamais été rentable) alors que ces trois daubes vont inonder le marché c’est un peu moche.

  80. Moi pas comprendre ce que le propos de Truc fait ici, dans ce débat.

    Maintenant, selon les rumeurs (des informations glanées par des amis que ça intéresse beaucoup), il semble que le 3e film soit en fait une sorte de recueil de nouvelles, avec plusieurs histoires liées au Seigneur des Anneaux et au Hobbit, ce afin de « faire apparaître au moins une fois chaque personnage des livres ». Information à vérifier, bien entendu.

    Après si la trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson montrait parfois quelques faiblesses qui laissaient sous-entendre que l’adaptation n’était pas superbement réussie, je n’ai rien relevé dans le Hobbit : Un voyage inattendu, qui soit de cet ordre, bien qu’on m’ait dit que le réalisateur ait pris de grosses libertés par rapport au livre.

    Après les goûts et les couleurs, ça peut nous faire aimer un film très moche ou détester un film magnifique.

  81. Très bon article, bravo. Je prend toujours beaucoup de plaisir à lire ce blog. Je voulais juste signaler un paragraphe avec pas mal de fautes sur la fin, (j’ai le même problème en écrivant à 2 heures du matin ou sous le coup de la fatigue) :
    Breivik a aussi reconnu être un chevalier du temple franc-maçon qui aurait dû devenir régent de Norvège. et Merah revenait de camps d’entraînements où l’on formait les gens à faire des trucs rigolos, comme tirer dans la foule, et un peu de lavage de cerveau pour rigoler. D’ailleurs, personne ne se souvient qu’il ait invoqué son classement à Call of Duty avant ou après ses meurtres. Mais alors du coup, est-ce à dire que si ces deux ânes avaient joué aux Sims, à la place, ils se seraient promenéS partout avec un losange verRE au-dessus de la tête, auraient bouché leurs chiottes 5 fois par jour et seraient morts si jamais quelqu’un avaiENT retiré l’échelleS pendant qu’ils étaient à la piscine ?

  82. Les rôlistes sont déjà passé par là. Dans les années 80-90, Mireille Dumas et sa clique avaient ravagé la réputation du jeu de rôle papier, lui prêtant tous les maux.
    Il a fallu du temps. Il a fallu que les « petits dégénérés de rôlistes » accèdent au pouvoir, deviennent adjoint au maire ou similaire..Et alors, les choses ont changé.
    Patience. Par expérience, ce n’est qu’un mauvais moment à passer. C’est l’affaire de 10-15 ans.
    Ideas are bulletproof.

  83. Pingback: Rire, c’est mal. | Le blog d'un odieux connard·

  84. Pour la référence à James Bond (j’ai cherché ça m’intriguait) il se trouve que le jeu « Permis de tuer » est sorti en 1989 sur Atari notamment comme expliqué là: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_vid%C3%A9o_James_Bond alors comme ça reprend le titre de l’article la madame devait être fort heureuse (5 secondes de recherche sur internet Odieux tout de même !).

    Pour rappel, l’immersion fictionnelle à l’époque était soutenue par des graphismes de ce genre là http://www.gameclassification.com/files/games/James-Bond-007.gif (celle-ci est de 83 mais par rapport à 89 c’est même combat) ce qui pousse très certainement au meurtre !

  85. Et bien, cet article est comme un bon vin, il vieilli vraiment bien. J’ai hâte de voir les réactions de Le point (ou même, soyons fou, un article de votre part sur le sujet) à la suite de ce jeu qui propose de simuler une vie normale, de ne pas se différencier de la masse, d’être un adepte de la normalité… Je parle bien sur de gta 5 :)

    • Dans les commentaires j’ai trouvé un lien vers l’actu jeux vidéos du Point.
      Loin d’être un jeu qui rend violent, GTA V est une critique subtile du rêve américain, des inégalités sociales culturelles et raciales, des dérives de l’american way of life, … le tout étant présenté sous la forme d’un scénario habilement construit autour de personnages à la psycologie atypique agrémentée d’un contenu culturel/musical très recherché.
      Le Point présente une ligne éditoriale plus qu’incohérente avec nombre d’articles traitant des bienfaits des jeux vidéos, et fermant le débat sur cette histoire de violence en affirmant que non non pas du tout les jeux ne rendent pas violents en fait.

      • Tiens je vais le chercher cet article ça a l’air pas mal dans le genre… Mais le point j’ai un peu l’impression qu’ils sont du genre ni pour, ni contre, bien au contraire ^^

  86. En faite ce qu’elle nous sort, c’est la même connerie que pour les radar par exemple:
    -15% des criminelles sont des joueurs donc jouer au jeux vidéo rend criminel
    -25% des gens qui ont un accident roulent au dessus des limites de vitesse donc la vitesse tue

    ou alors
    -90% des gens qui ont un accident tenaient leur volant en conduisant donc tenir son volant en voiture tue
    -100% des terroriste islamique sont musulmans donc les musulmans sont dangereux
    -100% des gagnant du loto on joué donc si elle ne joue pas, c’est qu’elle n’a pas envie de gagner de l’argent, elle peut donc me donner un million pour la débarrasser (merci).

    Le nombre de personnes qui croient à se genre de statistique est affolant, parce que c’est de la « logique naïve » et comme dirait rouletabille, « ils tiennent la raison par le mauvais bout, or il faut trouver le bon bout de la raison ». Mais ce genre d’erreur d’interprétation est on ne peut plus courant (je dirais au moins 75% des tests statistiques qu’on peut lire ou entendre) et certain savent jouer là-dessus. Hélas, il y a des gens comme cette journaliste qui ne sont pas très futé et qui arrive même, sans le faire exprès (enfin je suppose), à créé ce genre de stupidité. Et le pire c’est qu’il y a des gens qui l’écoutent.

  87. Bonsoir! Qu’il serait bon de vous trouver sur Google+! Je vous ai cherché, en vain! Je ne suis tombée que sur des fauteurs d’orthographes! Pas vous, je suis sûre! :o) Signé : Une bande de filles en accord parfait avec vos propos! :o) Bonne nuit, l’odieux! :o))

  88. Merci!
    Merci connard!

    Vous avez réussi a répondre a un article cliché, de manière intéligente, et sans sombrer dans les cliché.
    Bravo.

    J’espere que la madame tombera un jour sur votre article et écrira sur son site un article intitulé:

    « Les article en ligne, le nouveau fléau de notre jeunesse »

    Elle en serait bien capable ^^

    P.S: Vous êtes fort, j’ai réussi a percer l’anonymat de plein de celebre youtubeur, jusqu’à leur numéro de téléphone… Mais vous…
    Même pas une photo.
    J’imagine que votre pelle s’est charger des centaines de fan que vous avez rencontré et qui vous ont pris en photos ^^

  89. Pingback: Un hobby très saint | Le blog d'un odieux connard·

  90. Un jeu qui respecte les conventions de Genève?
    Bien sûr que ça existe c’est même un très bon jeu mais suffisamment compliqué pour que peu de gens se lancent à y jouer.
    Je vous met la bande annonce ici en m’excusant du fait qu’elle ne puisse être en français : https://youtu.be/DwU0Hnch_28

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