On s’appelle ?

François ajusta son fusil, abrité derrière la portière de la voiture 17.

Au milieu des autres véhicules de police en désordre, lui et plusieurs dizaines de ses collègues scrutaient attentivement les fenêtres du lycée en ajustant carabines et pistolets, guettant le moindre mouvement. Au milieu du brouhaha des radios et talkies-walkies qui crépitaient en bruissant d’informations sur l’évolution de la situation, il peinait à se concentrer, espérant que l’on vienne bientôt prendre sa relève ; ses bras étaient douloureux, son cou tendu : voilà bien deux heures que lui et son coéquipier étaient arrivés là. Ils avaient été les premiers sur place, quelques minutes à peine après le début de l’incident. Et puis, en moins d’un quart d’heure, une dizaine d’autres voitures et fourgons vinrent s’arrêter pour vomir leur flot de renforts et commencer l’évacuation des lieux. Tout s’était passé dans un calme relatif, malgré la tension qui…

« François, voici notre homme« 

Le gardien de la paix se retourna en entendant la voix du lieutenant derrière lui ; à côté de ce dernier, un type en costume et trois-quarts avec un badge d’accès réajustait une cravate rouge en plissant les yeux en direction des fenêtres que ses collègues continuaient de braquer. Il regarda brièvement sa montre, avant de gratter une de ses tempes blanchissantes.

« François, voici Monsieur Connard, consultant. Il est là pour nous aider à régler cette situation, il connait leurs faiblesses. Faites-lui un topo.« 

Le jeune policier gonfla son poitrail, bouffi d’orgueil à l’idée d’être celui qui en savait le plus sur la situation. Prenant une grande inspiration, il fixa le consultant d’un air hardi avant de commencer son résumé.

« Tout a commencé à environ 9h05. D’après les témoignages des élèves évacués, il semblerait que Sophie Talon, 32 ans, professeur de mathématiques, soit arrivée dans l’établissement à 8h55 pour prendre sa première heure de cours en remplacement de Monsieur Geoffray, en stage. A 8h59, elle pénètre dans la salle 105 et fait rentrer sa classe de terminale « TS-2 » ; après avoir attendu que les élèves soient installés et que le silence se fasse, elle se présente à la classe en tant que « Mademoiselle Talon ». Il est environ 9h03. A 9h05, un commando armé de 6 femmes défonce la porte de sa salle à coups de rangers, avant de battre à mort l’enseignante avec ces mêmes chausses en hurlant « On dit Madame, salope ! ». L’alerte est donnée par un élève, et mon collègue et moi arrivons sur place à 9h09. De là, l’évacuation des lieux est lancée, et tout le personnel quitte l’établissement, à l’exception de la salle où le commando est retranché. Nous procédons à l’encerclement de celui-ci et à l’interrogatoire des élèves pour les premiers éléments. Jusqu’ici, elles ont refusé tout contact et ont baissé tous les stores. »

Le consultant prit une gorgée de thé dans la tasse qu’une jeune recrue venait de lui amener depuis le bâtiment administratif scolaire voisin servant de QG improvisé, contemplant son breuvage dans une moue écoeurée avant de regarder à nouveau François.

« Combien de personnes reste t-il là-dedans ?
– 15. Les 6 membres du commando, ainsi que 9 élèves. De jeunes filles, uniquement, elles ont laissé sortir les garçons. Je crois qu’elles tentent de les convertir à leur cause.
– Bon. Dites à tout le monde de se préparer et amenez-moi le matériel, je vais négocier. »
0

La même recrue qui avait amené le thé s’empressa de ramener un mégaphone, qui siffla lorsque l’homme l’alluma, provoquant un léger mouvement de tête vers le bas chez l’ensemble des fonctionnaires présents, surpris par l’arrivée impromptue de ce bruit désagréable.

« Un, deux, un, deux, test… test… est-ce qu’on m’entend ? Allô ?« 

Il y eut un long silence. François haussa épaules et sourcils, signifiant que le refus de contact des terroristes était prévisible. L’expert repris.

« Houhou, les filles, vous ne voulez pas parler ? C’est étonnant. D’habitude, vous ne faites que ça. C’est parce que vous êtes entre filles à lire Public en vous gavant de Haagen Daz ? Vous ne voulez pas vous montrer à la fenêtre parce que vous êtes dans vos pyjamas en pilou mauve ? »

Une voix résonna depuis une fenêtre entrouverte, faisant rapidement regretter le son strident du mégaphone.

« On t’entend, porc sexiste !« 

L’homme tapota sur le haut de son mégaphone, l’air satisfait.

Les négociations allaient pouvoir commencer.

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Mademoiselle Agnès, victime collatérale d'un conflit aveugle

« Mademoiselle » est un gros mot. Une atteinte aux libertés. Un instrument du sexisme moderne.

Vous ne le saviez peut-être pas, mais nos amies les féministes d’Osez le Féminisme (un nom qui sent bon le courage et l’engagement ; la première proposition, « Il faut de big balls pour être féministe » ayant été rejetée lors de l’assemblée générale constituante) et des Chiennes de garde, elles, l’ont bien vite réalisé. C’est pourquoi elles ont mis sur place toute une campagne contre cette scandaleuse appellation, à commencer par un site internet résumant leurs arguments : madameoumadame.fr.

Et là, attention, on trouve de la grande qualité. Lisons donc ensemble, ce que nous y trouvons, voulez-vous ?

Donc, voici le problème, nous dit le site :

Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi on n’appelait pas un homme célibataire « Mondamoiseau », voire « jeune puceau » ? Pas étonnant, ce type de distinction est réservé aux femmes…
En effet, en France, en 2011, les femmes et les hommes ne sont toujours pas logés à la même enseigne : civilité unique pour les hommes, double civilité pour les femmes !

Osez le féminisme et les Chiennes de garde lancent donc une campagne intitulée « Mademoiselle, la case en trop » pour rappeler que la distinction Madame/Mademoiselle n’est ni flatteuse, ni obligatoire. Et surtout, qu’elle est le signe du sexisme ordinaire qui perdure dans notre société.
Cette campagne a vocation à mettre fin à cette inégalité, mais aussi à informer les femmes de leurs droits et à  mettre à leur disposition des outils pour faire changer leur civilité.

Les femmes et les hommes ont, aujourd’hui, en France, un traitement différencié de leur civilité ! Les hommes sont appelés toute leur vie «monsieur». À l’inverse, les femmes sont «mademoiselle», puis «madame». Et le passage de l’un à l’autre ne dépend ni de leur âge, ni de leur statut professionnel, mais bien de leur statut marital. «Mademoiselle» a donc un caractère intrusif, que «monsieur» ou «madame», plus neutre, n’ont pas. 

Il est vrai que voilà une injustice qu’il est grand temps de combattre. Certes, certains seraient tentés de dire qu’il s’agit là d’un combat gadget, mais ce seraient de bien mauvaises langues : c’est très important. Encore cet après-midi, j’ai appelé une jeune fille Mademoiselle, et elle s’est empressée de se tirer une balle à sanglier dans la bouche pour en finir avec cette vie scandaleuse dans laquelle elle était rabaissée. Imaginez-vous le choc que j’ai subi : j’ai dû attendre 5 minutes de plus à la caisse qu’ils la remplacent. Inconcevable.

Surtout que le combat a l’air aussi sérieux que ses arguments : s’il est vrai qu’il n’y a aucune case « Mondamoiseau » sur les formulaires administratifs, il est normal qu’on y trouve pas « jeune puceau » ; ou alors , il va falloir me trouver le formulaire où l’on peut trouver « jeune pucelle » dans les cases à cocher, puisqu’il est affirmé ici que c’est un traitement réservé aux femmes (en dehors de l’industrie du porno et des formulaires de recrutement des troupes de Jeanne d’Arc) ; commencer une campagne par un argument foireux dès la première ligne est souvent le signe d’un site de qualité. Poursuivons donc notre exploration, puisque diverses rubriques s’ouvrent à nous, chacune argumentant sur les raisons pour lesquelles « Mademoiselle » n’a pas lieu d’être. Je vous les donne de suite :

Ce n’est pas flatteur

Ce n’est pas tendance

Ce n’est pas marrant

Ce n’est pas obligatoire

Ce n’est pas une fatalité

et même une rubrique « Nom de jeune fille« 

Autant de chapitres de votre nouveau site de chevet qui vous permettront, mesdemoiselles mesdames d’enfin lutter contre ces gros sexistes qui ne vous appellent pas Madame à tout bout de champ, mais Mademoiselle comme de vulgaires petits sagouins sans éducation. Les rustres. Et pour bien comprendre pourquoi ce site est une sorte de gigantesque n’importe quoi, nous allons commencer par un petit tour dans la rubrique « ce n’est pas obligatoire« , qui débute ainsi :

Contrairement à l’idée reçue, l’emploi des termes « Madame » et « Mademoiselle » ne repose sur aucune disposition législative ou réglementaire. Il résulte exclusivement de l’usage et ne constitue pas un élément de l’état civil. Aucun document ne peut donc être réclamé à une femme qui souhaite qu’on utilise à son endroit l’appellation « Madame ».

En plus, c’est écrit en gras, pour que tout le monde comprenne bien ; vous avez donc tous lu ? « Mademoiselle » ou « Madame », c’est de l’usage, ça n’a aucune valeur légale (non, vous ne pouvez pas faire un procès à un mec qui vous appelle « Mademoiselle » au lieu de « Madame » pour gagner du pognon, mais s’il est vieux et riche, vous pouvez toujours l’épouser, en plus, tout le monde vous appellera Madame par coutume si j’en crois ce qui est dit ici). Vous pouvez donc être mariée et vous faire appeler « Mademoiselle » dans les formulaires administratifs, ou être célibataire et vous faire appeler « Madame » si le coeur vous en dit. Bref, vous avez le choix et êtes libres de la chose. Retenez bien que c’est votre droit et que c’est ici intelligemment mis en avant, et allons voir le reste du site.

Tenez, la rubrique « Ce n’est pas flatteur » par exemple.

Une distinction bien anodine en apparence

La distinction madame / mademoiselle parait en apparence bien anodine. On va encore dire que les féministes chipotent…

Non, ce n’est pas le genre de la maison. Ne vous inquiétez pas. Ici, on est bien plus rabouin.

Certaines femmes apprécient en effet de se faire appeler « mademoiselle » : c’est flatteur, ça renvoie l’image de la jeune femme jolie, fraiche, séduisante, et peuvent considérer que c’est une marque de politesse et de galanterie de la part de leur interlocuteur. 

En effet ; les filles, vous pouvez avez le droit de penser ça. Mais comme nous allons le voir, d’après nos amies de la liberté, si vous le faites, c’est que vous êtes stupide, non mais :

En vérité, qu’y a t-il de poli à nous intimer l’ordre de dévoiler notre vie privée ? 

Voilà ; l’argument est beau : les filles, vous avez le droit de penser que c’est flatteur, mais si vous le faites, vous faites le jeu du sexisme, parce que ce faisant, vous « dévoilez votre vie privée« . Et ça, c’est vraiment dégueulasse, petites dévergondées ! Vous n’avez pas honte ? Ce n’est pas à Madame Bruni que ça arriverait !

Tiens ? Mais que lisait-on en gras ailleurs sur ce site ? Mais oui : que chacun pouvait se faire appeler comme il voulait, donc du coup, on peut être une mademoiselle mariée, ou une madame célibataire ; et encore, je ne parle pas des PACS ! Bref, en disant « mademoiselle« , vous ne révélez rien du tout. Et c’est le site lui-même qui le dit en citant la loi, tout en affirmant le contraire en se basant sur du rien 50 mètres plus loin.

Haaa… entre baser mon raisonnement sur la loi ou sur le néant absolu cité ici… j’hésite… hmmm… rah, c’est dur. En tout cas, ça commence fort.

Cela voudrait dire qu’une femme n’ a de vrai statut dans la société que parce qu’elle est mariée  ? Et toutes les femmes qui ne seraient pas mariées – célibataires, pacsées, en union libre, homosexuelles…- ne seraient pas des vraies femmes ?

Là encore, c’est sympa : des féministes expliquant que quelqu’un qui se fait appeler « Mademoiselle » (ce qui est sa liberté) plutôt que « Madame » serait une sous-personne, une citoyenne de seconde zone. Là encore, qui a déclaré ça ? Tiens, personne… personne à part… ho ! Laurence Waki, participante à la campagne et auteure du livre Madame ou mademoiselle ? dont la couverture ci-dessous met bien en évidence le « Madame, c’est une femme, Mademoiselle, c’est un truc pas fini« . Combattre un raisonnement que l’on a soi-même mis en place en prenant des airs outrés, ça me rappelle un peu nos amis les pompiers pyromanes. Et les blaireaux ici. Mais je dis ça parce que le blaireau est un animal majestueux, hein, aucun rapport avec une insulte. Non, sinon j’aurais dit « Mademoiselle ».

Madame, c'est sérieux, Mademoiselle, c'est pas fini et écrit façon pouffiasse : bravo, c'est subtil. Heureusement que c'est une femme qui l'a écrit.

Bref, vous, femmes qui aimez vous faire appeler « Mademoiselle », vous êtes de vilaines collabos du régime machiste, et si les féministes vous attrapent, elles vous tondront (mais en vous emmenant papoter chez le coiffeur : ça reste des nanas avant tout). Et si vous en doutez, je cite :

L’usage de la civilité « mademoiselle » n’est rien moins qu’une marque de sexisme, un sexisme diffus, accepté… un sexisme ordinaire ! 

Contrairement aux hommes, vous avez le choix entre deux appellations, sans aucune implication légale (souvenez-vous du passage en gras ; raaah, je vous avais dit de le retenir !) mais si vous ne faites pas le même choix que certaines féministes, vous serez une salope de machiste et elles lanceront une campagne avec site internet pour vous retirer ce choix parce que ce n’est pas le même qu’elles. Qu’ils sont bêtes, tous ces gens qui ont le choix mais qui ne font pas le même que le nôtre ! Quelle bande de crypto-anarchistes !

Relevons au passage le paradoxe : être appelée « mademoiselle » rassure sur le fait d’être soit jeune et jolie, alors qu’être appelé « madame » ferait se sentir vieille et moche… Cela en dit long sur la représentation du mariage….

Moi je relève plutôt le raccourci foireux. Mais bisous quand même.

Le terme « demoiselle » vient du Moyen-Age et signifie jeune fille noble, puis à partir du XVIIIème siècle jeune fille vierge, non mariée. Faudrait-il informer le moindre homme qui se trouverait dans un rayon de 10 kilomètres à la ronde de ce qu’on est une « demoiselle », peut-être plus vierge certes, mais du moins célibataire, disponible, en un mot « draguable ». Alors à vos clignotants ! En revanche, pas de possibilité de repérer les hommes célibataires…

Oui, parce qu’encore une fois, une Mademoiselle mariée se faisant appeler ainsi, ou tout simplement, une Mademoiselle pacsée, ça n’existe pas. Si jamais ça arrive, un trou béant vers l’enfer s’ouvre et des démons tirent par les jambes la bougresse jusqu’au fin fond d’un lac de lave en éclatant d’un rire diabolique. C’est soit ça, soit quelqu’un est en train de raconter n’importe quoi. Ho, et non : ce n’est pas moi (je précise parce qu’il y a peut-être des gens qui ont trouvé le site pertinent qui me lisent : il faut les aider un peu).

Au passage, puisque « Mademoiselle » aujourd’hui n’a plus de valeur juridique, et qu’il peut indiquer une jeune fille mariée ou non, l’argument ne tient pas. Non, c’est juste un « Ouais alors à la base c’est classe, mais comme au XVIIIe siècle, ça servait à désigner une jeune fille célibataire, il faut l’interdire parce que c’est insultant« . Oui ma louloute (« ma louloute« , ça va ? C’est moins méprisant que « mademoiselle » ?), et tu sais d’où vient le mot « tête » ? D’une insulte : testa, en latin, désignant une cruche ou un vieux pot. Vite ! Interdisons le mot « tête », qui est méprisant ! Et là, depuis son origine, pas juste « Au début non, mais à un moment si, mais maintenant non, donc interdisons-le !« .

Et puis,  c’est tout de même difficile de gagner en crédibilité dans notre vie professionnelle, quand on est appelée  « mademoiselle ». Bizarrement, on appelle systématiquement une femme « Madame » quand elle est plutôt en responsabilités. Et mademoiselle, est plutôt attribuée aux « jeunes premières » ou moins expérimentées dans son domaine et revêt un caractère souvent condescendant.

C’est tellement vrai et systématique qu’on se souvient qu’en cette époque pas du tout sexiste qu’était le début du XXe siècle, une certaine Coco Chanel se faisait appeler « Mademoiselle« . Et il est vrai qu’elle n’a jamais eu de responsabilités ou réussi quoique ce soit. L’honneur est sauf.

Alors aujourd’hui, pensez-vous : c’est tout simplement impossible.

Sinon, pour perdre en crédibilité, je crois que vous avez trouvé un moyen efficace avec cette belle campagne. C’est assez balaise, je le concède.

Si l’on veut résumer, la civilité Mademoiselle perpétue la domination masculine : une femme est ainsi désignée dans sa valeur d’objet, objet « sexuel » ou « ventre porteur », obligatoirement en attente d’un homme pour « accéder à la vraie vie ». C’est pour cela qu’il est important d’être appelée « madame », ça ne fait pas de toute femme une femme mariée, une femme vieille ou moche, dont la vie serait toute tracée ou pour l’essentiel derrière elle mais ça en fait une femme libre. Tout simplement…

Voilà voilà. A part ça, nos amies féministes sont là pour combattre les préjugés. Lectrices, vous qui n’êtes pas choquées de vous faire appeler « Mademoiselle« , ou pire, qui préférez, sachez que vous êtes de simples objets sexuels en attente d’être engrossées. Et en demandant à ne plus avoir la liberté de vous faire appeler Mademoiselle, vous serez plus libre. C’est heu… complètement con beau.

Enfin, allons jusqu’au bout du concept pour prouver son absurdité. Donc, je résume (moi aussi, sauf que moi je ne mets pas de mots en gras): il y aurait des gens qui auraient des préjugés sur l’appellation « Mademoiselle » ; il faut donc, pour combattre ces idées, supprimer le mot. Plus de mot, plus de problème ! C’est vrai que c’est une manière intéressante de régler les problèmes sociaux.

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Flashback historique

Munich, 1921

« Aaach… j’en ai assez de l’antisémitisme ! 
– Oui, c’est terrible Adolf, je sais. Les juifs sont victimes de beaucoup d’idées préconçues. Mais nous allons lutter.
– Lutter contre les préjugés ? Non ! Il faut éradiquer les juifs ! Plus de juifs, plus d’antisémitisme !
– Je… mais le problème, c’est plutôt les préjugés, non ? 
– Non, non, c’est génial ! Vite, j’ai un plan pour rendre le monde plus tolérant ! Je vais monter un Reich d’amour ! »

0

Fin du flashback historique

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"Et che ne tolérerai pas non plus l'homophobie ! Ja ?"

Bon allez, je crois que nous avons déjà fait le plus gros de cet argumentaire absurde. Allons plutôt voir la page « Ce n’est pas tendance« .

Notez : comme on s’adresse à des donzelles, on leur parle de « tendances ». Ce qui signifie que si c’était la mode, au même titre que les Wayfarer ou les chemises à carreaux, alors il n’y aurait aucun souci sur la question. Diable ? Vous voudriez dire que les revendications évoluent en fonction des modes ? Qu’il en va de même de la place de la femme dans la société que de celle des pantalons slim ?

Ça expliquerait le curieux silence de nos amies sur la question des jeunes filles qui s’appellent entre elles « Bitch » ou « Biatch » : c’est à la mode, et c’est vrai que c’est un terme pas du tout connoté. Petit rappel : les filles, vous pouvez donc vous appeler entre vous « Ma grosse bitch« , mais pas « Mademoiselle« , parce que Mademoiselle, c’est sous entendre que vous êtes une pute à matelots. Et ça, ce n’est vraiment pas très correct. Vous devriez avoir honte.

D’ailleurs, autre curiosité : parler de « tendances », c’est reconnaître qu’un terme évolue dans le temps. Et donc, se baser, comme ce fut fait précédemment, sur une évolution partant du XVIIIe siècle pour appuyer son argumentaire du XXIe, ça revient à dire « Oui ça évolue dans le temps, mais en fait, c’est figé dans le temps« . Ce qui est, comment dire… enfin… disons que même Steevy n’a pas ce genre d’argumentaire.

Autre argument de qualité : Comment fait-on ailleurs ?

Et ailleurs ?

La distinction madame/mademoiselle n’existe pas ou bien est tombée en désuétude dans beaucoup de pays (Allemagne, PortugalDanemark…). Au Québec, ce terme témoigne d’une pensée si archaïque qu’appeler une femme « mademoiselle » est très très mal perçu.

Il est vrai que cela parlera à chacun : si un autre coin, comme par exemple le Québec (prendre le pays qui a produit Garou et Céline Dion comme référence, c’est assez révélateur), utilise le terme de manière péjorative, alors nous devons faire de même. Donc en se basant sur le même argument, on peut aussi se rappeler que dans le reste du monde, « Madame » est le terme qui signifie « patronne de maison close » ; pas sûr que ce soit le truc le plus élégant qui soit.

Vraiment, arriver sur un même site à mettre en avant autant d’éléments visant à se décrédibiliser, c’est de l’art. On dirait un site de campagne de Ségolène Royal.

Autre argument : « ce n’est pas marrant« . Non, parce que, ça le serait, il n’y aurait aucun souci. Du coup, j’imagine que les membres des Chiennes de Garde et d’Osez le féminisme adorent les blagues sexistes ; après tout, si l’aspect « rigolade » est un argument en soi, alors ça ne doit pas poser de problèmes.

Cette rubrique est, d’ailleurs, une mine de réflexion, puisque constituée de copiés/collés tirés du site Vie de Meuf, qui tout comme son homologue fécal, est en fait juste une compilation d’anecdotes d’internautes invérifiables. C’est vrai que du coup, c’est un moyen béton d’appuyer son avis que de citer des trucs sortis de nulle part. Je vais créer « Vie de Personne Tout à Fait Objective« , avec plein d’anecdotes du genre « L’autre jour, l’Odieux Connard m’a sauvée d’un tigre enragé à Borneo – Elsa21 #VDPTAFO » , « Avant j’étais pauvre et laid. Puis, j’ai connu l’Odieux Connard, qui m’a bidouillé un petit business en ligne pour que je survive. Je suis toujours laid, mais ça va mieux. Mark Z #VDPTAFO » ; « L’Odieux Connard t’aide à trouver l’amour, l’argent, la richesse, fait revenir l’être aimé puis lui pète la gueule pour lui apprendre à partir sans autorisation. Marabou N’Golo #VDPTAFO« .

Mais assez digressé ; contemplons un florilège issu de notre beau site féministe :

Premier témoignage, et donc, j’imagine, le plus frappant.

Ce matin, au marché, le vendeur de fruits et légumes m’a alternativement appelée « ma puce », « ma chérie », puis « mademoiselle », avec tutoiement. Quand je lui ai dit que c’était « madame », il est passé au vouvoiement et a arrêté les petits surnoms. En fait, quand on pense que vous n’êtes pas mariée, le respect, c’est secondaire. #viedemeuf

ThB

Pas mal : « ma puce« , ça passe, « ma chérie« , aucun souci, le tutoiement aussi, mais mademoiselle, ah, ça non, espèce d’enfoiré ! Et c’est là dessus que notre héroïne a réagi. Si ma boulangère m’appelle « ma puce« , elle mâchera ses molaires et le bout de ma chaussure droite avant d’avoir fini d’articuler « mon chéri« .

J’ai quarante ans et je ne suis pas mariée. Alors suis-je « Mademoiselle » ou « Madame » ?

La question se pose chaque jour. Même l’administration me demande de choisir. C’est usant.
Je suis Madame car je suis majeure. Point. La question ne devrait pas exister.
#viedemeuf
Madame S

Putain, c’est vrai, avoir le choix c’est trop dur à vivre, surtout quand en plus on a la réponse. Comme le disait mon ami Jean-Luc « Les choix sont souvent difficile ; parfois, j’aimerais passer ma vie sur un rail. »

Mon ex : « oui, je t’appelle Mademoiselle même si tu trouves ça ringard. Parce que tant que tu n’as pas eu d’enfant, tu n’es pas vraiment une femme »

Oui, ce n’est plus que mon ex… ouf !
#viedemeuf
NO

Ah bin oui, là, clairement, le problème c’est le « Mademoiselle« , et pas le Monsieur. Je comprends mieux. Merci, Vie de Meuf, tu es tellement pertinent. En plus, c’est absurde : chacun sait que pour devenir une femme, il faut coucher avec un blogueur autosatisfait.

A l’occasion de mon mariage, j’ai gardé mon nom de naissance comme nom d’usage. Au travail, un collègue m’a interrogée sur mon mari en l’appelant monsieur « mon nom » ; visiblement, il ne pouvait imaginer qu’une femme, lorsqu’elle se marie, n’abandonne pas son identité. #viedemeuf
Sophie

Ou alors il a pensé que vous portiez le même nom sans chercher à savoir qui a donné son nom à qui, puisque le mari peut prendre le nom de sa femme. #viedelobotomisée. Bon, puis soyons positif : il a essayé de connaître ton nom. Personnellement, je n’ai pas compris l’intérêt de cette pratique.

Alors, Madame ou Mademoiselle ? Attention, il y a un piège

Allez, rassurez-vous les filles : tout cela n’est pas une fatalité. Vite, la rubrique éponyme !

Marre d’être appelée mademoiselle et par son nom de « jeune fille » ?

Vous avez le droit d’être appelée madame quel que soit votre âge ou votre situation personnelle. Vous avez le droit de refuser de parler de « nom de jeune fille » pour votre seul vrai nom. Personne ne peut vous l’imposer.

L’administration persiste à privilégier Mademoiselle, quand elle s’adresse à une femme qui n’est pas mariée, malgré les deux circulaires et nombreuses réponses des ministres aux questions de parlementaires.

Ici, le site a tout à fait raison : vous avez ce droit. C’est comme ça. Et oui, l’administration utilise par défaut « Mademoiselle » pour les femmes non mariées. Jusqu’ici, il fallait donc écrire à l’organisme concerné pour lui dire de mettre « Madame » si vous préfériez la chose, qu’importe votre situation, et particulièrement si vous n’avez que ça à foutre.

Heureusement, comme ce n’est pas une fatalité, le site propose un « kit » sous la forme d’un courrier tout prêt pour enfin en finir avec cela ! Et comme le veut la politique du site, il s’agit d’un courrier visant à demander à l’administration d’arrêter de vous appeler Mademoiselle, avec argumentaire sur l’historique du terme à la clé, sur le fait que c’est sexiste, etc, et que le prochain qui vous appelle comme ça, vous allez lui éclater la gueule contre le lavabo.

Bref : cela revient à écrire à l’administration en disant « Tout le monde doit être appelé Madame, et non Mademoiselle, sale sexiste« . Oui, et donc, l’appellation par défaut deviendra « Madame« . Et celles qui voudront se faire appeler « Mademoiselle » devront écrire à nouveau pour réclamer ce droit qui est le leur… bref : le problème restera là, il aura juste été inversé dans sa manifestation. Et l’administration qui aura été sensibilisée par les courriers de madameoumadame se dira « Tiens, en voilà une qui veut se faire appeler Mademoiselle : quelle petite traînée !« , chose que personne ne se disait jusqu’à l’apparition de ce site ; bravo : c’est avec ce discours que le féminisme avance.

Et nul doute que naîtra dans quelques années un site « mademoiselleoumademoiselle« , dans lequel des militantes rappelleront que non, on a pas envie de porter un nom allant à l’origine aux femmes mariées passant sous l’autorité d’un homme et servant à désigner les patronnes de maisons à filles de joie, que c’est indécent, dégradant et que c’est avoir « une drôle d’image du célibat« . Et elles proposeront même des kits militants pour revenir au terme automatique « Mademoiselle« .

Pour le reste, je vous laisse vous-même explorer ce fabuleux site, qui je le rappelle, part du dogme suivant : bien que choisir son appellation civile soit un droit pour les femmes, puisque les deux associations n’aiment pas l’appellation « Mademoiselle« , elles veulent tout simplement supprimer cette petite liberté pour imposer leur choix à toutes, au nom du fait de devenir une « femme libre« .

Alors non, je ne dirai pas que c’est un combat « gadget« .

Je dirais juste que c’est complètement con.

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L’après-midi était bien avancée lorsque la dernière des 9 otages courut depuis le bâtiment désert d’où elle venait d’être relâchée jusqu’aux policiers venant la récupérer dans la cours du lycée.

Cela avait demandé beaucoup d’efforts : les négociations avaient été beaucoup plus compliquées qu’avec les autres terroristes. Là où il était possible en d’autres circonstances de récupérer un otage en échange de quelques pizzas, il avait ici fallu proposer des macarons pour récupérer deux jeunes filles. Nenni d’hélicoptère avec pilote : une Mini Cooper avec un plein garée dans la cour avait suffi à obtenir trois autres otages. L’expert connaissait son métier : il obtint la libération de trois autres filles en donnant sa promesse qu’il y aurait une nouvelle saison de Grey’s Anatomy à la rentrée, mais dut négocier un peu plus dur contre la dernière. Ce fut lorsqu’il menaça de tremper un sac Vuitton dans du goudron que les portes du lycée s’ouvrirent à la volée, laissant paraître la dernière otage.

« Maintenant, il faut encore qu’on aille les cueillir. Elles sont bien barricadées. Si on entre, ce sera une boucherie.« 

François manifestait vivement son inquiétude ; il voulait que cette histoire se finisse vite, mais sans perdre de copains dans un assaut. Dans l’immédiat, les terroristes étaient bien retranchées et pourvues en macarons : cela ressemblait diablement à une impasse. Peut-être que si ce soi-disant consultant ne les avait pas ravitaillées, elles se seraient déjà rendues.

« Erreur, jeune homme : grâce aux régimes, la femelle est habituée à de longs jeûnesMais pas d’inquiétude : on va régler ça proprement et sans bavures. Donnez-moi votre talkie-walkie, vous allez voir.« 

Le type s’approcha du lycée, et porta à nouveau le mégaphone à ses lèvres. Il articula avec lenteur et mauvais jeu, tel un Francis Huster :

« Ho ! Ca alors ! Il y a Margaux Motin dans la cour !« 

6 têtes apparurent aussitôt à la fenêtre de la salle de classe, se bousculant et criant en cherchant du regard la célèbre blogueuse.

L’expert attrapa le talkie-walkie que François lui avait prêté.

« Dites aux snipers que c’est bon. »

394 réponses à “On s’appelle ?

  1. Ça me fait penser à une autre campagne à la con dont j’ai entendu parler il y a un moment, qui suggérait de changer la grammaire pour abolir la priorité au masculin des pluriels en français.

    Les gens qui inventent ce genre de fadaises, il faut leur rectifier la tête à coup de batte de base-ball. Vouloir rendre une langue « moins raciste », « moins sexiste » ou « plus positive », c’est de la connerie pure et dure, ça n’a pas de sens, c’est une lutte futile et absurde.

    Comme d’habitude, Desproges avait déjà tout dit.

    Typhon

    • C’est d’autant plus idiot que ce n’est pas vraiment une « priorité au masculin », mais simplement qu’en français, le genre neutre ou indéterminé est identique au masculin.

      En plus, ce n’est lié qu’au genre grammatical. Ainsi, « des bécasses » sera au féminin car le mot « bécasse » est féminin, quand bien même les bécasses en question seraient-elles toutes des mâles. Parce que dans le cas de l’expression « des bécasses » il n’y a pas indétermination du genre grammatical.

      • Évidemment que ce n’est lié qu’au genre grammatical, heureusement parce que s’il fallait inventer de nouveaux pronoms pour désigner les tables ou les anges on ne serait pas sortis d’affaire.

        Typhon

  2. Y’a pas de petit profit, comme on dit … Et tout est bon pour :
    A – se jeter des fleurs parce qu’on est trop intelligentes
    B – faire parler de soi
    C – apparaître sur le blog d’OC

  3. « Ma » dame ou « Ma » demoiselle ou « Mon » sieur, quelle idée de possession et d’anti-liberté! Non? Argh!Zut! un autre problème à résoudre.

    • Et c’est omettre que ce sont de fieffées sexistes ! Elles sont pour la séparation homme-femme et le prouvent.

      Je suis pour l’utilisation d’un seul terme non sexiste tel que « péon », « machin », « schtroumpf » ou encore « hep toi là bas ».

      • Je suis bien d’accord, moi ça fait déjà longtemps que je me fais appeler Schtroumpf, surtout au travail pour protéger ma vie privée ; c’est vrai que pour postuler ç’a été plus dur, mais il ne faut pas toujours choisir la facilité dans la vie !

  4. Merci bien pour ce magnifique article.
    Je note, moi, qu’il faut se faire appeler Madame pour être une femme libre.
    Après tout un exposé expliquant que se faire appeler Mademoiselle, c’est clamer au monde entier que l’on n’est pas mariée, ne serait-ce pas ce terme que l’on aurait dû garder, contrairement à Madame qui est mariée et donc fatalement sous le joug d’un Monsieur ?

    Tout ça, c’est ce que je considérais comme du féminisme en carton (à l’instar d’auteure, qui est une hérésie pour la langue française et ne va certainement pas aider à faire grimper les salaires féminins. Depuis quand un mot en -eur se féminise en -eure plutôt qu’en -ice, -euse ou -euresse ? Argh. ).

    Après cet article, je me rends comte qu’en fait, ce n’est pas du féminisme en carton auquel il ne faut pas prêter attention, c’est bien plus insidieux que ça et elles se tirent effectivement une balle dans le pied en voulant interdire des libertés.
    C’est triste.

    • Tout à fait d’accord. Personnellement, le terme Mademoiselle m’évoque bien mieux la jeune femme indépendante (« célibattante » pour les meufs ‘in’ (olol)) que Madame qui laisse entendre qu’on a lié sa vie à celle d’une autre personne (et donc une forme d’interdépendance).

      • D’accord aussi, je préfère Mademoiselle. D’ailleurs, je n’aurais même pas employé le mot interdépendance, vu que l’article signale bien que le « Madame » sert à signaler au gros lourd qu’on n’est pas disponible. On a donc besoin d’un mâle à qui l’on appartient pour être protégée !

        Cela dit, même si je préfère Mademoiselle, mes élèves m’appellent Madame et je n’en ai rien à secouer.

    • « Tout ça, c’est ce que je considérais comme du féminisme en carton (à l’instar d’auteure, qui est une hérésie pour la langue française et ne va certainement pas aider à faire grimper les salaires féminins. Depuis quand un mot en -eur se féminise en -eure plutôt qu’en -ice, -euse ou -euresse ? Argh. ).  »

      C’est ce que j’ai toujours dit. Féminiser un mot de cette manière est stupide. D’ailleurs j’ai toujours préféré utiliser le mot « autrice ». Je me sens plus juste que le dictionnaire sur ce point et je préfère! Auteure, c’est moche! ^^

      Cette histoire de polémique entre Madame et Mademoiselle me rappelle une autre polémique que j’avais vu sur un forum de féministes. Elles se plaignaient que les pubs pour tampons montraient un liquide bleu au lieu du rouge plus représentatif des règles et évoquaient un sexisme « évident » visant à faire de la femme une chose toute lisse, toute propre alors que les petits garçons dans les pubs de mercurochrome montraient leur genoux ensanglantés sans souci. C’est vrai qu’un liquide rouge dans les pubs de tampons changerait la face du monde ( ça ruinerait les vendeurs de tampons pour commencer. ^^)

      Pour appuyer leur argumentaire sur le « tabou des menstruations » elles prétendaient qu’il était honteux d’aller acheter ses tampons au supermarché et qu’il fallait toujours se cacher.. Il y a quand même une différence entre sexisme évident et complexes personnels…

      C’est pas comme ça qu’on aura une égalité de salaire un jour en tout cas…

      • Moi, je demande à ce que l’on voit du marron sur le papier rose dans les pubs pour le PQ !

    • J’avoue que celle là m’a beaucoup fait rire. Je me permettrai de la ressortir si jamais une féministe enragée tente une approche.

  5. Je note que le site ne connait pas l’existence du terme « damoiseau », passé de mode depuis longtemps mais qui a tout de même été l’équivalent de « demoiselle ».

    Et puis rien ne les empêche de cocher « Monsieur », si c’est vraiment l’appellation qui les défrise !

  6. « Il articula avec lenteur et mauvais jeu, tel un Francis Huster » Terrible!!!!!

    Donc c’est vrai? y’a des femmes atteintes à ce point? qui ont autant de temps à perdre sur des choses aussi ineptes?

    Le féminisme a bien changé depuis l’époque où on la mise à feu des soutiens gorges était préconisée…

  7. Cher Odieux, je trouve votre flashback un tantinet godwinesque. Ceci étant dit, j’ai moi-même un peu de mal avec le féminisme en carton, mais réjouissons-nous : il est certainement recyclé et biodégradable.

    Bien à vous.

  8. Mais comment trouvez vous tous ces magnifiques articles/sites de féministes?
    J’ai pleurer de rire, merci!

    Surtout que sur ce sujet là, vous devez avoir de quoi vous faire les dents, parce que j’ai l’impression que les combats que mènent les féministes sont des combats contre eux-même pour la plupart.
    Oui il y a quelques inégalités entre les femmes et les hommes, mais il ne faut pas non plus dire que la femme est une souillon bonne à exécuter les ordres des mâles dominant sous les coups de fouets et de martinet… si?

    En tout cas c’était bien drôle!
    Je vais aller traîner sur ce magnifique site!

  9. Pour une fois, je ne vous ai pas trouvé aussi drôle que d’habitude cher Odieux… Alors oui, bien évidemment, Osez le féminisme et les Chiennes de Garde poussent leur rhétorique très loin, et ce site est loin d’être parfait (il reste même des fautes d’orthographe, ça ne fait pas très sérieux…), mais je suis plutôt d’accord avec elles : oui, dans notre société les gens font une distinction entre « madame » et « mademoiselle », et nier le pouvoir de ces mots ne va pas dans le sens d’une meilleure considération de la femme en tant qu’être humain libre et égal en droits face à l’homme. Personnellement pour l’instant ça ne me dérange pas trop qu’on m’appelle « madame » ou « mademoiselle », mais il est vrai que certains (notamment des hommes) utilisent le mot « mademoiselle » avec des arrières-pensées (drague pour celui qu’on croise dans la rue, paternalisme et condescendance pour le patron…). Ce qui me choque plus c’est quand même le fameux « nom de jeune fille »/ »nom de femme mariée » : tout le monde a un nom de naissance et un nom d’usage, point. Cette dénomination n’est simplement plus adaptée au monde moderne et elle me fait penser à une dépossession obligatoire de l’identité qui, de fait, n’existe pas, ou uniquement dans les esprits (cela choque encore un certain nombre de gens aujourd’hui quand une femme décide de ne pas porter le nom de son mari). Enfin bref tout ça pour dire que les mots ont du sens et qu’il faut du temps pour que ça change… Pour finir, j’ai réalisé un jour qu’il existe des mots différents pour définir les personnes de sexe masculin selon que l’on parle de qui ils sont ou de quelle est leur filiation, mais pas pour les personnes de sexe féminin : un garçon/un fils, une fille/une fille. On dit aussi un homme/un mari, une femme/une femme (ou alors époux/épouse, mais c’est plus rare). Quelques exemples que je trouve assez frappants, même si je sais que beaucoup ne seront pas de mon avis (rah, elle pinaille celle-là !).
    Au plaisir de continuer à vous lire Odieux, et sans rancune !

    • Ce n’est pas parce qu’ils se mettront à vous appeler Madame parce qu’on leur a imposé qu’ils n’auront pas d’arrière-pensée…
      C’est justement tout l’intérêt du paragraphe qui se termine en apothéose absurde (la passage Hitler): ce n’est pas en éliminant les mots qu’on supprimera les idées qu’ils portent – si idée il y a.

    • Vous avez tout à fait raison Cheshirecat « les mots ont du sens », et donc, comme le dit Kyalie, au lieu de faire un effort culturel pour les comprendre et éventuellement en changer leur perception, supprimons les mots c’est tellement plus simple.

      Cela dit Kyalie, je me dois de vous contredire : supprimer définitivement un mot c’est supprimer toute la pensée symbolique et représentative qu’il porte en lui. Songez au but de la novlangue de 1984 : raccourcir et supprimer les mots pour raccourcir et supprimer la pensée.

      • Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous chez Sylvain. Supprimer un mot, ce n’est pas supprimer le concept qu’il représente. Ce concept lui survivra et finira pas réapparaitre pourvu qu’on lui en laisse le temps :

        Infirme => Handicapé => Personne à mobilité réduite…

      • Ouais, on va relativiser un peu : il ne s’agit pas de supprimer un mot, mais de supprimer son utilisation par l’administration. Donc, au lieu de « monsieur », « mademoiselle » ou « madame », on n’aura plus le droit qu’entre « monsieur » et « madame ».

        Ce qui me choque, c’est que l’association qui oeuvre dans cette optique ne se demande pas :
        1/ Si Madame n’est pas non plus connoté ?
        2/ Si Monsieur n’est pas non plus connoté ?
        3/ Que les transsexuels/transgenres doivent avoir également du mal à choisir ?
        4/ Si on pouvait faire en sorte de supprimer toute mention du « genre » tel qu’il est actuellement fait (plus de choix qu’entre Masculin et Féminin, mais là encore on aurait des soucis)
        5/ Et puis ça acte quelque chose d’autre : Mademoiselle est définitivement une insulte.

        Et pour ce dernier point, je les emmerde !

        C’est le droit de n’importe qui de considérer que cette appellation est ou n’est pas une insulte, ce n’est pas réservé à une association qui, parce qu’elle oeuvre pour la cause féministe, peut se donner le droit de parler à la place de toutes les femmes, pour leur imposer une catégorisation aussi stricte, alors que, jusqu’à présent, chacun a le choix de cocher une des trois cases (et oui, il n’est pas interdit aux hommes de cocher Mademoiselle, étonnant non ? Et pas prévu par l’asso, ce cas-là !)

    • Ce qu’il y a de plus contestable, c’est l’idée que cette lutte est utile, alors qu’elle est futile.

      La société n’est pas machiste parce que la langue l’est, c’est le contraire. C’est parce que la société est machiste que la langue l’est (un peu).

      Combattre le sexisme de la société (vis à vis des hommes comme des femmes, d’ailleurs), c’est potentiellement utile.

      Combattre le sexisme dans la langue, c’est idiot, parce que ça ne change rien et que ça détourne des bonnes volontés qui seraient plus utiles ailleurs.

      Parallèle : Il est interdit, en France de tenir des propos racistes. C’est interdit par la loi, bien sûr, mais plus profondément que ça, c’est devenu un véritable tabou, au point que des mots perçus (parfois à tort) comme intrinsèquement racistes ont été éliminés du vocabulaire même dans des expressions sans aucun rapport, comme « tête-de-nègre » qui est un innocent gâteau.

      Pour autant, le racisme a-t-il disparu du paysage ? Bien sûr que non. Non seulement notre pays abrite toujours des racistes, mais en plus ils continuent de trouver le moyen de s’exprimer. Quand des skinheads profanent un cimetière, on dit que ce sont des skinheads qui ont fait le coup, parce que le mot skinhead n’est pas tabou.

      Quand on parle de « jeunes » qui brûlent des bagnoles ou se réunissent dans des halls d’immeubles, tout le monde comprend qu’on parle des noirs et des arabes sans qu’il y ait besoin de l’expliciter. Il y a bien sûr plein d’autres euphémismes (« issu de la diversité » est probablement le plus ridicule, donc mon préféré).

      Le voilà, le résultat de la chasse au crime par la pensée dans la langue : une expression dénaturée et hypocrite qui ne change rien aux problèmes de fond.

      Typhon

      • Tout à fait d’accord, et personnellement c’est le « homme de couleur » qui m’a toujours semblé ridicule (donc moi qui suis clair de peau, je suis quoi? transparent?).

      • Heureusement que le mot skinhead n’est pas tabou. Tous les skinhead ne sont pas bonehead… Il y a même des sharp, c’est dire!

      • Rah les têtes-de-nègres : suis traumatisée que ces bons gâteaux ne s’appellent plus comme ça :(

      • « Quand on parle de « jeunes » qui brûlent des bagnoles ou se réunissent dans des halls d’immeubles, tout le monde comprend qu’on parle des noirs et des arabes sans qu’il y ait besoin de l’expliciter. »

        Euh… Non. Quand on me parle de « jeunes » dans des halls d’immeubles ou qui brûlent des bagnoles, je vois des jeunes de banlieue sans autre précision, désolé. Et je m’inquiète un peu de la mentalité de celui qui y voit plus que ça.

    • Je suis on ne peut plus d’accord. Si « madame – mademoiselle » passe un peu pour un combat frivole, anecdotique, en revanche « nom de jeune fille, nom de femme mariée » ça me défrise (j’ai les cheveux lisse..) !

      Non, on ne change pas de nom en épousant quelqu’un, on ne change pas de famille, on ne change pas de lignée ! On est toujours la fille de sa mère et de son père et reliés à eux légalement et symboliquement, donc on porte leur nom, pas celui de son *** mari !

      Ca aussi, c’est un combat frivole et dépassé ? Ca défrise aucun homme de voir sa compagne se faire appeler « Madame Mari », de recevoir des papiers de sa banque, de sa mutuelle, de sa commune au nom de « Madame Mari », même si d’aventure ils ne sont pas mariés ?

      Et vous, votre nom, il est interchangeable aussi à chaque nouvelle histoire d’amour ?

      • Dans beaucoup de formulaires administratifs « nom de jeune fille, nom de femme mariée » a été remplacé par « nom de naissance, nom d’usage ». C’est logique d’ailleurs, puisque depuis des années les maris peuvent prendre le nom de leur femme au même titre que les deux noms accolés, ou pas de changement de nom. Certains formulaires datent peut être un peu, mais c’est un combat d’arrière garde.

      • Vous menez un combat ridicule. Ma soeur s’est marié il y a quelque mois, et la loi n’oblige aucunement à changer le nom. Et donc les banques et administrations ne changent pas au cas où il n’y a pas changement de nom.

      • comme le dit si bien Skye, quand le nom est changé, c’est que la femme en a fait la demande sinon ça ne l’est pas
        ma belle-mère (française) se fait appeler Madame Mari car elle renie sa famille d’origine, c’est son droit mais c’est surtout sa volonté
        ici, en Belgique, plus aucune femme des nouvelles générations ne se fait appeler Madame Mari, personnellement, j’en suis heureux mais c’est aussi une évolution logique des choses. Les mentalités évoluent, tout simplement. Mais on ne peut pas non plus obliger « légalement » Madame Mari a changé son nom, ça ne changera rien dans les faits, ça risque même un peu plus de la maintenir dans son envie.
        C’est là que les féministes sont souvent contre-productives: leur intégrisme ne leur assure pas le soutien des femmes, elles renforcent même souvent chez celles-ci ce qu’elles voudraient combattre. Ou alors elles prêchent des convaincues mais ne s’en assurent pas pour autant le soutien (vu que les nouvelles générations aiment la liberté).
        D’ailleurs, il suffit souvent de supprimer (ou vouloir supprimer) une liberté pour en faire quelque chose d’indispensable. La rareté augmente la valeur des choses.

    • « il est vrai que certains (notamment des hommes) utilisent le mot « mademoiselle » avec des arrières-pensées  »
      Tout est dit : il en va de l’utilisation des mots, de la personne, de l’intention derrière plutôt que du mot lui-même. Si on interdit le « mademoiselle », on va paser au « ma puce » vite fait. Ou autre.
      Si ‘lintention reste, croyez-moi que les gens feront preuve d’une imagination débordante pour s’exprimer, avec ou sans « mademoiselle ».
      Encore une fois, au lieu de chercher à lyncher le fusil, attaquez-vous d’abord au tireur. ( et me dites-pas que sans fusil, hop plus de tireur. Pour continuer l’analogie, des armes à feu y en a pléthore. Suffit d’en choisir une autre. Ou des armes blanches. Comme pour les mots. En virer un ça sert à rien. )

  10. Un bien beau papier sur cette polémi… Sur cette connerie ! Bravo !

    La connerie n’est point encore arrivée dans ses derniers retranchements et nous réserve moult surprises…

    J’ai cependant remarqué que vous aviez du mal avec les guillemets et en particulier ceux-ci : » .. M’enfin cela ne gâche en rien le plaisir de vous lire, cher Odieux !

    Cordialement.

  11. Moi, les gens qui m’appellent « Madame », ça me donne envie de faire des colliers avec leurs dents.
    Je m’en vais préparer mon fil de pêche d’ailleurs.

  12. Bah très honnêtement je suis plus vexée qu’on m’appelle « madame » que « mademoiselle », sans doute pour les raisons sus-mentionnés, c’est-à-dire que je suis sexiste envers mon propre statut de femme. Je pense que ce qu’elles reprochent vraiment au terme de « mademoiselle » c’est qu’il, une fois passé au « madame », rappelle l’état de « décrépitude » (c’est-à-dire de l’état de jeune pucelle à celui de vieille qui a déjà servi) qu’on ne trouve pas chez l’homme, car l’homme est « monsieur » du moment où il naît jusqu’à sa mort, il n’y a pas d’état transitoire.

      • En fait, c’est l’usage que le mâle fait de son organe sexuel qui détermine son appellation par ses aînés :
        -garçon
        -puceau
        -jeune homme
        -monsieur.

  13. Allons, allons, avouez le que vous êtes un féministe !

    dommage pour le point godwin… si prêt du but, si loin de la victoire.

  14. J’ai trouvé une solution ! J’épouse le Magnifique et Divin Odieux Connard, et je deviens Mme O.C. Fini, le vilain mademoiselle ! Et je gagne un nom qui a sacrément la classe…
    Encore me faut-il l’accord de ce cher O.C.

    Sinon cet article est on ne peut plus juste. Personnellement, ça me déprime de voir qu’il existe des femmes aussi bornées…

  15. Cher Odieux,

    Comme d’habitude c’est un plaisir de vous lire.
    Pourtant il y a quelque chose qui me chiffonne dans cet article : « A 9h05, un commando armé de 6 femmes défonce la porte de sa salle à coups de rangers, avant de battre à mort l’enseignante avec ces mêmes chausses en hurlant « On dit Madame, salope ! ». L’alerte est donnée par un élève, et mon collègue et moi arrivons sur place à 9h09.  »
    Comment est-il possible qu’un commando armé entre dans la salle, tabasse à mort la prof, qu’un élève appelle la police et que la police soit sur place en seulement 4 minutes ?

    • Bienvenue à Nice, la ville entièrement sous vidéosurveillance avec fichage informatique, patrouilles, fouilles au corps, déploiement de chars après 17h, couvre feu pour les mineurs, interdiction de consommer alcool, tabac, sucres et graisses, séances d’aérobic collectives et surveillance des activistes.

  16. Cher maître Connard (voilà une appellation qui vous sied bien mieux que monsieur, mondamoiseau ou autre monpuceau), je dois avouer que c’est l’une des seules fois où je me sens en désaccord avec vous et cette fois je pense pouvoir vous expliquer pourquoi.
    Alors oui, je suis d’accord : la présentation de leurs arguments est plutôt ridicule, surtout quand on voit les appellations des différentes catégories. Néanmoins, le fond du problème reste toujours présent : il y a bien une distinction entre les hommes et les femmes sur le choix de l’appellation qu’ils souhaitent porter. J’aurais aimé avoir votre avis là-dessus, sans votre mauvaise foi habituelle. Ici, vous ne faites que démonter les arguments apportés par la partie adverse, en en apportant très peu pour soutenir votre opinion. Votre principal argument, si j’en crois votre conclusion, est que ces féministes (ajoutez des guillements si vous le souhaitez) luttent pour l’égalité des droits entre hommes et femmes en voulant supprimer une de leurs libertés, ce qui semble bien évidemment assez paradoxal. Mais si on inverse le problème, il se trouve que les hommes ont une liberté de moins que les femmes sur cette question précise. On ne va pas se plaindre que les hommes aient moins de « droits » que les femmes dans la société actuelle, surtout pour des questions aussi futiles, mais vous ne pouvez pas nier qu’il y a bien là une différence de traitement des individus basée sur leur sexe.
    Bien évidemment, c’est un problème relativement mineur comparé à toutes les autres discriminations sexistes qui peuvent exister. Je préférais qu’on s’attaque à des problèmes plus graves mais malheureusement plus difficiles à traiter. Cette discrimination-ci est avant symbolique. Si c’est là le principal combat de ces personnes, c’est vraiment triste. Mais le fait est qu’il y a bien discrimination sur le sexe sur cette question, bien que mineure. Et personnellement, je vois ça comme un résidu de comportements d’un autre âge.

    • Je ne vois pas en quoi faire une distinction homme/femme condamnerait l’univers à la damnation éternelle. L’égalité des droits est déjà garantie par toute une série de lois et la constitution, et les divergences constatées sont seulement une question d’usage.
      Dans la société actuelle, ces notions de « madame » et « mademoiselle » commençaient à tomber en désuétude, puisqu’il faut bien admettre qu’on s’est approché d’une certaine égalité des sexes. Probablement qu’à la prochaine génération, cette question de Civilité aura juste perdu tout son sens, et sans que quiconque ne s’en préoccupe.

      Par contre, déclencher un tollé à ce sujet, c’est faire preuve d’une grande futilité. Comme la loi permet déjà à chacune et chacun de choisir son appellation, le débat est déjà terminé et complètement creux. Cela dit, c’est sans doute beaucoup plus simple que de régler les inégalités de salaire, qui, elles, peuvent être une vraie injustice, et pas juste un vague héritage culturel dépouillé de sens profond pour qui a un point de vue « moderne » de la question.

      • Il n’est pas question de ne faire aucune distinction entre hommes et femmes mais de relever une inégalité de traitement entre homme et femme basée sur leur genre : les hommes se font appeler « Monsieur », les femmes ont à préciser si elles sont « Madame ou Mademoiselle », elles ont à donner un renseignement sur leur statut marital qui n’est pas demandé aux hommes, il y a donc une inégalité dans le traitement entre homme et femme. Point.

        A noter que le même combat a existé dans le monde Anglo-saxon, mais bien plus tôt, et il a abouti à la création du « Miz » (Ms) quand on ignore ou qu’on ne veut pas renseigner le statut marital.

    • « elles ont à donner un renseignement sur leur statut marital qui n’est pas demandé aux hommes »
      Ben il est dit qu’elles ont le droit de choisir comment elles souhaitent être appelées.
      Donc ça ne renseigne en rien le statut marital. Enfin, si, il ets vrai, encore dans la tête des gens.
      Mais d’ici quelques années, quand cette notion sera intégrée par tous, cette distinction n’existera plus. Et donc pas besoin de défoncer ce pauvre mot que je trouve fort joli d’ailleurs, pour un mal qu’il n’a pas commis.

      • Oui, elles l’ont choisi… à voir ! Il y a quelques temps, bien avant cette campagne de OLF, rue 89 avait publié un article contant les déboires de différentes personnes jonglant entre livret de famille et papiers d’identité de toutes sortes, en bute à des situations ubuesques du plus bel effets, parce que : mademoiselle A, mariée à mr B, divorcée et remariée à Mr C, bien qu’ayant toujours voulu être appelée Mme A, patronyme légal, se sont faites bombarder par leurs banque, l’école de leur mome, la CAF, la mutuelle, etc. Mme A-B, Mme B, Mme C… etc. Voir même des femmes vivant en union libre bombardée Mme Compagnon alors qu’elles ont rien demandé à personne. Rien que le merdier pour récupérer un recommandé envoyé à Mme A-B alors qu’on est Mme A tout court est un parcours du combattant sympatoche à imaginer, avec celui consistant à affronter la CAF, la mutuelle, l’école, l’Administration ou la Banque pour qu’on rectifie une erreur et qu’on vous envoie bel et bien vos documents à votre identité réelle, bonjour ! Sans parler des enfants : « comment, vos enfants s’appellent A, leur père s’appelle C, et vous B ? – naon, c’est un administratif borné qui m’a bombardé de ce nom du temps où j’étais avec mon ex compagnon et qui maintenant n’est pas foutu de rectifier »…

        Etc.

        Si cela se limitait à lutter contre une civilité désuette, ce serait infiniment plus futile.

      • Je voulais dire qu’elles peuvent choisir d’être appelée « Madame » ou « Mademoiselle » comme elles veulent. Du coup le mot ne révèle plus rien.
        Faut juste le temps que les mentalités se fassent à cette idée, la propager.

      • Pour confirmer l’idée de Lledelwin, une petite anedocte.

        Je n’ai jamais été mariée, ni pacsée. Pourtant, depuis 4 ans, je reçois mes impôts sur le revenu (de mon travail que je fais moi-même, avec mes petites mains) au nom de madame *prénom d’homme (disons justin)* *nom d’homme (disons bridou)*. La raison ? Avoir pris un appartement pendant 1 an avec le fameux Justin Bridoux, et donc avec co-signé un bail en tant que « concubins notoires » et non simples colocataires.
        J’ai bien eu l’idée de leur répondre que les impots ne m’étant pas adressés, il n’était pas nécessaire que je les payâ. J’ai dans l’idée qu’ils n’auraient pas eu autant d’humour qu’escompté.
        J’ai également dans l’idée que lui n’a jamais reçu de papier administratifs à mon nom.

        Depuis trois ans, j’ai quitté cet appartement (et Justin Bridou), et pourtant, je reçois nombre de documents – m’étant uniquement adressés – à son nom. J’ai bien signalé aux impôts que je m’appelais madame « Dupont », ils m’ont alors demandé depuis quand j’étais mariée avec Monsieur Dupont. J’ai répondu que je n’étais pas mariée : réponse des impôts « alors ce sera mademoiselle ».

        Alors le choix, c’est une douce illusion.

        Autre anecdote croustillante :
        J’ai du remplir moult papiers pour ma nouvelle embauche (dans un domaine, masculin). Il y avait bien 3 cases M., Mme, Melle. Et rien sur le statut marital. Mais puisque mon contrat stipulait que j’étais célibataire, je n’avais le droit qu’à « melle ». La question suivante était « date de votre service militaire ». J’ai répondu « je suis une femme née après 1980, cela fait 2 bonnes raisons de ne pas avoir de réponse ».
        Indice : je bosse pour l’état.

        Alors certes, ça ne va pas changer la face du monde, mais j’aimerais mieux recevoir le fruit de mon travail à mon nom, comme tous les hommes.

  17. Bonjour, bonsoir!
    J’ai découvert ce magnifique site il y a peut-être un mois, et je dois avouer en être complètement fan.

    Pour rajouter mon petit grain de sel, je dirais qu’effectivement, ce débat madame/mademoiselle est ridicule.
    Donc dans la lignée des grands débats (ou pas) qui ne servent à rien, je propose moi aussi quelque chose:
    Envoyons tous une pétition à Milka pour qu’ils rééditent les tablettes de chocolat au lait avec éclats de noisette, parce que celles aux noisettes entières me perturbent énormément; elles sont en effet discriminatoires envers les noisettes. Non mais c’est vrai quoi, pourquoi entières et pas en petits morceaux? Je trouve cela insupportable et m’en vais de ce pas créer un blog avec des arguments à la hauteur de ces féministes, mes modèles.

    • Laissons les c…, pardon, les « non-comprenantes » s’immoler par le feu au nom de ce si beau combat! Après tout, le sexisme ne s’exprimant plus que dans ce terme de « Mademoiselle », il doit sans doute être indispensable de se battre jusqu’à la mort pour que ce dernier bastion tombe enfin dans l’oubli!
      Mais par contre, j’adhère totalement à cette lutte pour le retour des éclats de noisette! Où est le kit de courriers à envoyer à Milka Inc., que je puisse leur envoyer un max de courriers de Mademoiselle Madame (ben oui, y’a bien des Monsieur Monsieur, non?). D’ici à ce qu’ils trouvent si ils doivent répondre à Madame Mademoiselle ou l’inverse, ça leur brisera tellement les noisettes que j’aurai enfin mon chocolat! NA!

  18. Une seule solution : imposer à tous de se faire appeler Camarade, avec layettes grises unisexe à col Mao, panoplie productive « le petit stakhanoviste » et livre d’images sur les réalisations du 47ème sovkhoze oléagineux (si la gauche passe en 2012) ou Compagnon, avec layettes tricolores unisexe, jouets fondus pour faire des canons et livre d’images sur Vercingétorix et Jehanne de France (si c’est le FN).

    Ou alors un système de code-barre ?

  19. Se voir agressée là où il n’y a rien à voir, on appelle ça de la paranoïa si je ne m’abuse. Rajoutez à ça un discours para-logique ( un peu comme le paranormal pour la logique ), et c’est étrange, mais ça y ressemble de plus en plus. Il ne manquerait plus qu’elles se croient le centre du monde au point que quelqu’un ne les appelle pas mademoiselle par habitude, sans réfléchir, mais uniquement pour leur faire dévoiler leur vie privée et/ou leur rappeler leur statut de poupée gonflable/utérus-sur-patte/célibataire ( la pire insulte que les hommes lancent au femmes )… Là, il y aurait vraiment de quoi se poser des questions sur leur santé mentale.

    Mais… j’y pense. Des gens de mauvaises foi, égocentriques et narcissiques… leur site ne s’appellerait pas « le blog d’une odieuse connasse » plutôt? C’est donc par peur de la concurrence que vous les critiquez, j’ai compris ! ( vous êtes vraiment un odieux connard )

  20. On pourrait utiliser « Masieur », ou « Masieure », pour les dames.
    Ou « Mondame » pour les hommes.
    Ou « Moncon » pour tout le monde.
    Pas sexiste, neutre, équitable, paritaire. De la balle.
    Des fois, je me demande où je vais les chercher.

    • «Moncon» est on ne peu plus sexiste. Aussi bien envers les femmes – ce qui reviendrait à les appeler « Monclitoris » – qu’envers les hommes – personnellement je n’ai pas de « vagin » mais un « pénis » ce qui créer, je vous l’accorde, une différence de taille (sans mauvais jeux de mots) avec la gente féminine.
      Note pour moi-même : damned. même avec le « physique » il y a une inégalité.

      D’ailleurs, en parlant de ça, quand est-ce que les féministes-extrémistes-progressistes iront se faire implanté un pénis afin d’appuyer leurs différences et leur égalité vis-à-vis de l’homme (mâle) ?
      Si changement il y a, pourraient-elles porter des Nobori (ou bannières personnelles) afin que l’on puisse savoir si la « fille » (femme) est une «F.E.P.-avec-pénis» ou une «catin-célibataire-voulant-se-faire-appeler-mademoiselle» ? Merci d’avance de faire avancer le schmilblick, c’est Guy Lux qui sera content.

  21. Je trouve cet article moins pertinent que d’habitude, et du coup moins drôle aussi.
    Les féministes, même si parfois (souvent?) elles vont trop loin, disent vrai dans le cas présent. Aucun texte de loi ne dit qu’une femme mariée doit se faire appeler « madame » et une femme célibataire « mademoiselle », pourtant c’est l’usage et on nous le demande constamment quand on remplit des formulaires ou des papiers, ou bien encore quand on se présente. Mais même si la loi ne dit rien à ce sujet, on ne choisit pas. Quand on est célibataire on se fait automatiquement appeler « mademoiselle » et quand on est mariée « madame », on a même le réflexe de rectifier. Pourquoi ça? Tout simplement parce qu’on nous bourre le crâne avec ça dès l’enfance. C’est comme de dire que les filles ça aime le rose, les Barbies (et pas les « barbus » comme vient de me suggérer le correcteur d’orthographe), faire la popote et passer l’aspirateur. Alors certes, une petite fille qui joue à la dinette en apparence ça ne fait de mal à personne et « mademoiselle » a peut-être, de la même façon, l’air d’un mot inoffensif mais les deux contiennent des « valeurs » et des « principes » démodés, dépassés. Tout simplement.

    • En même temps ce n’est pas parce qu’aucun texte de loi impose de se faire appeler « Madame » ou « Mademoiselle » que c’est interdit.

      • En résumé : occupons-nous de la manière dont les idées sortent de la bouche des gens plutôt que des mots qu’ils utilisent pour les faire passer.

      • …Dans un document officiel, demander des renseignements qui ne sont pas prévus par la loi, pas interdit ? Vous m’en direz tant !

  22. Vouais, un peu comme Cheshirecat, je pense qu’il a d’autres sujets plus croustillants sur lesquels vous auriez vous faire les dents, cher Monsieur Connard.
    De toutes façons le vrai drame est que plus personne ne sait écrire Monsieur en abrégé. Combien de fois je vois des « Mr » (Mister) au lieu du « M. »… Et ça c’est vraiment grave (dans la rubrique « Causes perdue & enculages de mouches »).

  23. C’est marrant… moi au Québec c’est quand j’ai servi du « Madame » à une femme d’une trentaine d’années que je me suis fait recevoir !

    Nos charmantes donzelles ont du se dire que puisqu’un pays est loin on peut en raconter n’importe quoi.

    Vive les Dames du Roi !

    • Et quand on voit qu’on appelle les jeunes filles non célibataires des « blondes »… Vraiment la mention du Québec était plutôt un contre-exemple.

  24. Magistral. Une démonstration brillante comme d’habitude!
    D’ailleurs je tiens à vous encourager à continuer les récits fictifs au début et à la fin des articles, c’est une très bonne idée!

    Personnellement j’avoue avoir du mal à saisir l’intérêt de vouloir modifier des choses aussi banales. Aller vers plus d’égalité dans le domaine politique, économique, sociale : d’accord.
    Là c’est de l’enculage de mouche qui ne changera RIEN hormis la création d’un nouvel article excellent sur ce blog! En tout cas, la crédibilité des féministes n’est pas prête de remonter. Bien qu’elle fut déjà bien basse.

    PS: Je n’arrive pas à comprendre en quoi c’est si insupportable qu’un inconnu comme un marchant de fruit ait des arrières pensées envers une femme. Ce type en aura sur n’importe qui, quelle que soit sa couleur de peau, sa taille, sa coiffure, la forme de ses dents ou la forme de son cul. Faudrait arrêter un peu la parano et accepter le jugement de l’autre, même si c’est un homme et donc un gros pervers!

    —————————

    « Allez y! »

    Malgré toutes ses années d’écoles de tir, Jean hésita avant de presser la gâchette de son FR-F2 calibre 7,62. Tout était parfait. L’angle, le vent, la luminosité…Pourtant la pitié l’empêchait de clouer au mur du fond ces harpies. Il se rappelait sa femme qu’il avait laissé chez lui le matin même après un baiser furtif. « Prend soin de toi » lui avait elle dit.
    Elle était sa raison de vivre, de respirer. Il l’aimait comme jamais il n’avait aimé auparavant et il devait lui faire sa demande en mariage le soir même. Pourrait il encore la regarder en face après avoir descendu 6 femmes?

    Mais soudain, une femme sortit, boitant et en piteux état avant de se jeter dans les bras du consultant en le remerciant. Ses râles de remerciement s’entendaient depuis l’immeuble tandis que ce dernier l’amenait loin de ses bourreaux. Une femme, une vraie.

    Ces terroristes n’en étaient pas.
    Il pressa la gâchette, au même instant que ses cinq compagnons.

    « Tout est revenu à la normale. »

  25. Ah et au fait, l’appellation « Mondamoiseau » est juste une tuerie.
    Je vais de ce pas militer pour avoir le droit à cette case dans mes futurs formulaires administratifs.

  26. Non mais elles ont raison ces « féministes », c’est super important le problème de l’appellation « mademoiselle ».
    C’est un enjeu majeur pour les libertés fondamentales !
    C’est crucial quant à la place de la femme dans la société !

    Et sinon… quelqu’un à des nouvelles de la Somalie ou de la Syrie ?

  27. Que le problème soit grave ou pas, de toute façon y’aura jamais assez de femmes à l’Assemblée pour tenter de légiférer dessus. Et puis, hein, c’est que des femmes.

  28. Cher Odieux Connard,

    Sur ce sujet comme sur la note de blog d’il y a quelques jours sur l’affaire du Kbanon, merci !

    Deux ou trois éléments de réflexion que tout ceci m’inspire :

    1. La référence à « demoiselle » comme désignant sous l’Ancien Régime une jeune fille de la noblesse est partiellement juste. La demoiselle en question n’était pas nécessairement jeune : c’était un titre de noblesse, équivalant à « écuyer » pour les messieurs. Leur argumentation lourdement ironique concernant les civilités pour les hommes, si ces personnes se documentaient un tant soit peu (wikipedia ?), devrait donc proposer un choix entre Monsieur et Mon écuyer, et non mon damoiseau… D’ailleurs, puisque je suis dans la considération historique, on peut souligner pour s’amuser que « Madame » était à l’époque (et reste dans certains milieux) le titre d’appel des impératrices, reines et princesses du sang. Bande d’orgueilleuses, pour qui vous prenez-vous donc ?

    2. Les deux associations ne font que peu une distinction pourtant nécessaire entre l’utilisation d’une civilité dans la vie courante, régie par l’usage, et l’utilisation de civilités par l’Administration, théoriquement régie par la loi. C’est couillon, parce que dans le premier cas, leurs arguments, pour peu qu’ils soient un peu mieux construits, pourraient peut-être être intéressants. Dans le deuxième cas, leur partie est pour ainsi dire gagnée d’avance : juridiquement, « mademoiselle » n’existe pas, quand bien même les différentes administrations l’utilisent.
    A force d’oublier de réfléchir, on amalgame des sujets qui n’ont pas à être traités de la même façon.

    3. La comparaison avec les pays étrangers vaut ce qu’on veut bien lui faire dire. Ainsi, la désuétude de l’allemand « Fraulein » peut être liée à l’aspect diminutif du terme (suffixe -lein) … Je ne me prononce pas, je ne connais pas le sujet, mais le manque de sérieux apparent de ces associations me fait douter.

    4. En allant jusqu’au bout de la logique de ces gens-là, qui iraient jusqu’à répudier la possibilité pour un mot masculin de désigner une femme, les femmes de nationalité française ne jouissent pas des droits civils. Eh oui, l’article 8 du Code civil dispose  » Tout Français jouira des droits civils » et non, comme nos féministes le voudraient sans doute « Tout(e) Français(e) jouira des droits civils. » Dois-je en déduire que l’émancipation des femmes depuis 1965 est illusoire, et que c’est encore au père ou au mari d’autoriser sa femme à avoir un compte en banque, un travail… ? Mmmmmmh, en cette époque de skyblogs, la chose serait assez tentante.

    Bref, je trouve cette campagne passablement ridicule, et je crains qu’elle ne soit contre-productive… Alors qu’il y aurait à faire dans le domaine d’activité de ces deux associations, avec un peu plus de cohérence et d’exercice cérébral.

    • Ce n’est pas parce que juridiquement cette distinction entre madame et mademoiselle n’existe pas que l’administration n’a pas le droit de l’utiliser,
      La loi ne stipule pas que l’on a le droit de respirer ? Arrêtons tous de respirer !
      Et puis il existe quand même ce que l’on nomme la coutume juridique que l’on peut invoquer devant un tribunal.

      • Invoquer la coutume juridique ?
        Il y en a qui vont sourire, dans les travées…
        Allez, une petite piqure de rappel pour se souvenir que, si la loi peut faire référence à la coutume, les arguments fondés uniquement sur celle-ci sont irrecevables.

        Par ailleurs, votre raisonnement est fondamentalement juste.
        La France est signataire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen, dont l’article trois dispose que tout individu a droit à la vie.
        Or, si la vie n’est pas définie strictement en droit français, on peut trouver la définition de la mort à l’article R1232-1 du Code de la santé publique, lequel précise que l’absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée, l’abolition de tous les réflexes du tronc cérébral, et l’absence totale de ventilation spontanée sont les trois éléments qui définissent l’état de mort. Attention, ces critères sont cumulatifs : en somme, si vous cessez seulement de respirer, personne ne peut vous considérer comme décédé si les deux autres critères ne sont pas remplis.
        Vos droits essentiels persisteront à votre mise sous poumon artificiel.

        Donc, rien ne vous empêche de cesser de respirer. Pensez simplement à prévenir votre médecin traitant.

    • Quitte à tout féminiser, autant aller jusqu’au bout et donner les mêmes droit(e)s civil(e) aux français(es). Et la gauche aussi, par souci d’égalité.

  29. Encore des féministes qui se trompent de combat. certes, à l’origine ces expressions, de même que les différences homme/mari et femme/femme témoignaient du statut dépendant d’un homme de la femme en question, mais les choses ont changé aujourd’hui et les femmes ne sont plus des choses qui passent de l’autorité d’un père à celle d’un mari. Ces différences d’expression font partie de notre langue et de son histoire, les supprimer reviendrait à l’oublier.
    Les féministes devraient plutôt se soucier des différences de salaire homme/femme (ou bien il faut dire femme/homme pour ne pas les vexer?), ou bien du droit au congé pour élever un enfant pour les hommes sans qu’on se foute de leur gueule parce qu’ils veulent, eux aussi profiter de leurs enfants. Elle serait là, la vraie égalité. Mais y a encore du chemin à faire…

    • Oulah, on va directement écrire aux féministes, elles vont tomber des nues en découvrant ce combat qu’elles ignoraient ! Et les violences sexuelles et domestiques, vous pensez que ça aussi, ça les intéresserait ?

      • Ce que semble vouloir dire Madame Poisson Rouge, c’est que s’entendre appeler « Mademoiselle » coûte un regard noir, alors que toucher 300€ de moins par mois que Gérard-de-la-compta empêche de partir en vacances et force à bouffer des nouilles.
        Alors, Madame Poisson Rouge s’étonne de ce qu’on gaspille de l’énergie.
        Je veux dire : tout le monde se concentre sur l’horreur des corridas, la souffrance du taureau, la cruauté du public. Certes, ce combat est important, mais il y a pire. Ainsi, il est ignoble d’oser appeler un steack de la viande de bœuf alors que dans neuf cas sur dix, c’est de la vache. Reconnaissons-lui sa féminité, bordel !
        Inadmissible.
        Je propose de fonder vacheouvache(pouêt)com. Je compte sur le soutien d’Isabelle Alonso.

    • Faire la distinction femme / homme est déjà un scandale. On devrait donc utiliser exclusivement le mot « femme ». Après tout, l’homme est une femme comme les autres.
      Bon sur ce, je m’en vais chanter un peu sous la douche…
      « I want to break freeee… »

  30. Grâce à « chiennes de gardes », bientôt dans vos prétoires:

    _ « Président (ou présidente), jurés mâles et femelles, mâles et femelles de l’assistance… »

    Ben oui, monsieur et madame sont des termes surannés, qui évoquent la possession et introduisent l’interlocuteur dans l’intimité (virtuelle, tas de gros cochons) de la personne.

    Mâle et femelle, mots modernes, sont strictement factuels du genre concerné, donc forcément non discriminatoires.

    et c’est tellement plus classe !

  31. humm..c’est la première fois que je ne lit un article en entier, je suis déçut, ce n’est ni drôle ,ni (je trouve) juste et puis s’en prendre à une assoc féministe qui certes n’est vraiment pas habile niveau communication mais fait du bon boulot sans que grand monde en parle. Et puis il n’est pas possible (ou très difficile) de cocher contrairement à ce que vous affirmé une case « madame » si on est pas marier.

    Enfaite il aurait suffit que l’administration applique ces circulaires pour ne pas avoir tous ce buzz…

    ps: les blockbuster c’est plus consensuelle.

    • « il n’est pas possible (ou très difficile) de cocher contrairement à ce que vous affirmé une case « madame » si on est pas marier »

      ben, il faut un bic… je vous l’accorde, c’est pas rien !

      (personne ne m’a jamais demandé de pièces justificatives de mon choix de civilité, qui n’a d’usage que pour les courriers.)

      • C’est dommage pour cette association : elle fait du bon boulot alors que personne n’en parle, et dès qu’elle essaie de faire de la comm, c’est de la merde.

        Elle devrait laisser tomber la com et se concentrer sur ce qu’elle sait faire. On peut pas être bon partout.

      • apparemment tous le monde n’a pas eu vos facilitées mais après je sais pas exactement vu que je pourrais difficilement me faire passer pour une mademoiselle >_<

      • je comprends pas bien, si vous cochez mademoiselle on vous demande de justifirer que vous n’êtes pas mariée ?? Ou alors vous êtes un omme et vous voudriez un case « mondamoiseau » (ou « mon écuyer » si j’en crois ce que j’ai lu quelques commentaires plus haut) ?

        J’avoue ne pas tout saisir, là… Ah, mais je suis un madamoiselle (là voilà, le terme qui plait à tout le monde, on a contracté tous les mots dedans) ça doit être pour ça…

    • Non non non, il faut l’appeler « Monsieur ».
      Sinon vous aller vous prendre le Commité Machiste de monsieuroumonsieur.com dans les dents. ( ou plutôt leurs chaussures )

  32. Tout est dit !

    Mais j’ai éclaté de rire en lisant ceci :

    « Avant j’étais pauvre et laid. Puis, j’ai connu l’Odieux Connard, qui m’a bidouillé un petit business en ligne pour que je survive. Je suis toujours laid, mais ça va mieux. Mark Z #VDPTAFO »

    Vous devriez faire plus de sorties de ce genre dans vos articles !

  33. Merci Mr. Odieux pour du grand divertissement, comme d’habitude.

    Et à la fin, on leur supprime la tête, les seins, les jupes et les chromosomes Y? Parce que quand Mademoiselle ou Madame se fait aborder par un / une inconnu(e), ça détermine la manière dont l’inconnu(e) qui veut par exemple du feu, un renseignement, l’aviser que ses lacets sont en train de flamber, va lui annoncer la couleur?

    Un patron sexiste sera moins con avec toi parce qu’il sait que tu es mariée ou célibataire? Oui il le sait, il l’a lu dans ton CV et les bruits de couloir ont fait le reste!

    Et les mecs dans la rue? Bah quand t’es intéressée tu lui réponds, quand tu l’es pas tu lui réponds pas. Et si c’est une lesbienne? Madame ou Mademoiselle, elle le ressent comment?

    Ce qui me rassure c’est que je ne suis apparemment pas la seule à considérer ce ramassis de co…eries comme une argumentation inutile et en carton qui fout la honte aux féministes de départ et donne envie d’enfoncer ses talons aiguilles dans les tibias présumés poilus de ces bonnes femmes. D’ailleurs si on suit la « logique » « ça existait au départ mais plus maintenant donc supprimons-le », allons-y aussi sans gêne: les vraies féministes aussi existaient au départ et visiblement, elles se sont éteintes, quand on lit du blabla pareil, ergo supprimons-les?

    Mademoiselle ou Madame, ou même Messieurs-Dames, quand tu sais qui tu es, tu ne te formalises pas sur un mot. C’est comme le thème sus-cité des personnes à mobilité réduite. Un handicap c’est quoi, en un mot? Une difficulté. Après, en fauteuil ou mentale, ça reste une difficulté. Pourquoi détailler et catégoriser quelle difficulté pourrit ta vie? Un jeu à handicap, ça pourrit pas ta vie, non? Bah alors c’est pas le mot qui gêne? Bah non, c’est la société qui refuse d’appeler un chat un chat. Notons que la méga phrase qui pointe de suite le doigt vers ton problème de santé, ça n’existe pas non plus dans toutes les langues. La langue évolue assez sans qu’on lui donne une âme et tous les préjugés qui vont avec l’humanité. S’en servir comme d’un moyen de communication (le but au départ) ça doit être tellement simple que personne y pense. Pffffff

  34. « Ou alors il a pensé que vous portiez le même nom sans chercher à savoir qui a donné son nom à qui, puisque le mari peut prendre le nom de sa femme. #viedelobotomisée. »
    Heu, non. Ou alors ça a changé depuis deux ans et je ne serais pas au courant ?

      • Tu parles d’une liberté… En attendant, mesdemoiselles, mesdames, vous n’avez toujours pas le droit de porter des pantalons! Sauf à cheval ou à vélo… Allez, toutes en jupes, et plus vite que ça!

  35. Ah, la guerre des sexes… Au fait, pourquoi « guerre » ? Pourquoi on partirait toujours du fait qu’il y a des gentilles dominées et des méchants dominateurs ?…
    En lisant ce genre d’arguments qui s’autoproclament féministes, je suis pris d’une grande lassitude… Tout ce que je vois, ce sont des gens qui s’estiment – à raison, selon mon humble avis – dominées, et qui voudraient que ça change.

    Jusque là, je suis d’accord.

    Mais en quoi se résume leur action ? A faire leur maximum, non pas pour changer les choses, mais pour atteindre le niveau des dominants.
    Bah oui : je retiens de ce site que le principal argument est « Nan, mais les hommes, eux, ils n’ont pas à le faire, donc pourquoi nous ? » C’est LA solution, c’est bien connu : ainsi, lors de la révolution française, pour détrôner la domination royale, tout le monde est devenu roi de France.

    Alors, sans argumenter sur le fait que c’est de la perte de temps, que c’est du chipotage ou « de l’enculage de mouches », faut reconnaître que c’est pas ça, le féminisme. C’est dommage que ce soit ce courant, évoluant dans un climat revendicateur et agressif, qui ait réussi à percer et à se faire appeler féminisme. Où est passé le féminisme de Danièle Kergoat et sa théorie des rapports sociaux de sexes, par exemple ?…

    Alors, arrêtons de se taper sur la gueule un instant, et essayons de refaire le monde équitablement, même si ça s’appelle une utopie, non ?

    Ah, et dernière chose : femme, homme, enfant, fils, fille, madame, mademoiselle ou monsieur, n’oublions pas que, bon sang, MON SEXE N’EST PAS MON GENRE !!!!

  36. Moi , je vois surtout dans ce combat une grave atteinte à mon droit de mâle : « on » a effectivement une dénomination de moins que ces « female »,vite rétablissons l’équilibre : une case « damoiseau », »jeune puceau », « beau gosse » ou

    PS : qu’en est-il des anglois avec Ms., Ms, Miss, Lady, Dame, Female je m’y perds quelqu’un peut-il m’aider ?
    PS2 : j’en profite pour vous indiquer la liste déroulante de titre (« title ») la plus longue (et complète ?) du monde :
    https://www.roh.org.uk/myroyaloperahouse/register.aspx
    et « God save the lyric arts »

    • Mouhahaha, merci pour la liste déroulante.

      En anglais :
      Mrs : Madame (Mistress)
      Miss : Mademoiselle
      Ms : C’est la forme neutre pour une femme qui ne veut pas utiliser Mrs ou Miss. Prononcé Miz. A noter qu’il y a eu en France une tentative, avec le fort lait « Madelle », abrévié Mad.
      Lady (britannique) : Il s’agit d’une femme noble ; équivalent féminin d’un certain nombre de titres (Lord…) Ex : Lady Churchill
      Dame (britannique) : Titre de noblesse également ; il me semble que c’est l’équivalent féminin de Sir ; désigne également les membres féminins de certains ordres de chevalerie (p. ex. je crois l’ordre de la Jarretière). Ex : Dame Judi Dench, qui est commandeur de l’ordre de l’Empire Britannique.

      • grmbf…. Correcteur orthographique misérable : c’était fort « laid » « madelle », avec un d à laid…

      • Merci, j’avais la f(l)emme…

        A propos de la conversation maraichère de vdf, de l’autre coté du channel les commerçantes âgées m’appelait souvent : « sugar » ou « my love »… dois-je porter plainte ?

        Pour re-contextualiser : à l’époque (95 dans les West-Midlands) j’étais un damoiseau et elles avaient les cheveux bleus (et il ne s’est jamais rien passé)

    • Je confirme que cette pratique s’est poursuivie jusqu’en 2005 au moins dans les West Midlands. Quel peuple de barbares.

  37. Sérieusement ?
    On parle d’un mot là, un putain de mot (encore qu’on nous appellerait « pouffiasse ») y’aurait pas d’autres combats à mener?

    Merci encore à OC pour ce décorticage émouvant-
    Mais j’ai repéré moi aussi un phénomène étonnant dans la narration : Les policiers qui débarquent en 4 minutes? on est dans Narnia?

  38. Je ne vois pas où est le problème !

    Mais pour lutter plus efficacement contre les inégalités il est inadmissible de ne pas pousser le concept plus loin !

    Je propose de créer un projet de loi afin d’interdire les robes, les jupes et les débardeurs !
    En effet, ces vestiges de l’ère gynosoumise autorisent directement la reconnaissance des genres dans la foule, il n’est pas tolérable qu’une femme libre et indépendante soit différenciée de ses homologues masculins par l’habillement qui, on le sait, provoque les réactions machistes et stimuli sexuels des androdominants !

    Manifestons devant le CSA pour la pénalisation des émissions de cuisine présentées par des femmes !
    Perpétuer ce mythe selon lequel les femmes seraient seules aptes à faire la cuisine entretient la soumission de la condition de la femme au foyer, en entretenant l’homme dans sa position de mâle dominant ; ne seront tolérées que les émissions présentées par des équipes mixtes, avec chronométrage des temps de parole entre les deux sexes pour toujours plus d’égalité !

    Culpabilisons les traîtresses qui se laissent tenir la porte, les vieilles dames qui s’abaissent à traverser la rue aidées ou, pire, à se faire porter leurs bagages !
    Ces techniques viles, condescendantes, moyenâgeuses, et tribales n’ont pour but que de rabaisser la Femme en lui renvoyant au visage sa propre faiblesse physique et d’autoglorifier l’homme en recherche de reconnaissance !

    Faisons une grève de la faim géante devant toutes les CAF de France pour que tous les numéros de Sécu commencent par le même chiffre, le simple fait que ceux des hommes commencent par « 1 » et celui des Femmes par « 2 » est la preuve irréfutable et incontestable du lâche mépris opposé aux Femmes par une administration fasciste et totalitaire !
    Le numéro retenu sera « 6947 », pour sa neutralité reconnue, et son égale proportion de chiffres pairs et impairs !

    Non, sans déconner, c’est dans ce monde là que vous voulez vivre ?

    • Personnellement un jour j’aimerais bien tomber sur une de ces activistes et lui faire faire une attaque cardiaque foudroyante en la nommant « mademoiselle » comme ça sans prévenir…

    • Ce qui est terrifiant quand on y pense, en plus, c’est que ces « féministes »-là et leurs « combats » (pour rester poli) sont en fait les pires ennemies de la véritable cause féminine, qui est noble (par exemple à travail égal, salaire égal, etc…)

      Le féminisme n’a pas besoin d’adversaires, il a déjà les féministes.

      • @Kyp :

        Le problème ce n’est pas ici l’obsolescence ou non d’une case mais la pauvreté et la dangerosité de ces arguments dits « féministes », je mets « féministes » entre guillemets car je ne pense pas qu’on peut comparer ces femmes en mal de combat quel qu’il soit avec leurs grand-mères qui se sont battues, réellement battues, pour avoir des droits fondamentaux tels que le vote, la possibilité d’ouvrir un compte en banque sans l’accord de M., etc…
        Si elles voient comment leurs « héritières » galvaudent leur combat en faisant des crises d’urticaire sur des choses aussi importantes que la non-parité « mademoiselle »/ »damoiseau », ça doit se retourner dans les déambulateurs à l’heure qu’il est…
        Pauvre France…

      • Je suis bien d’accord que les associations féministes d’aujourd’hui, c’est un peu (beaucoup ?) de la merde. Pour autant, je suis d’accord avec la volonté de retirer « mademoiselle » des documents administratifs.
        Est-ce que ça valait le coup de créer un site qui recueille tous les arguments les plus pourris et de mauvaise foi qui soient ? Pas vraiment, non.
        Mais plutôt que de cracher sur ce site et les organisations derrière, j’en vois beaucoup cracher sur l’idée même de virer « mademoiselle » des papiers officiels. Franchement, qu’est-ce que ça peut leur foutre ? Ils disent eux-même que ce n’est qu’un détail.

      • A ce propos, si quelqu’un connaît une association correcte pour l’égalité des droits de tous les être humains, je suis preneur. Mais cherchez bien, parce que moi, je n’ai pas trouvé.

      • Kyp, on n’est déjà pas tous d’accords pour savoir ce que c’est un être humains, alors, c’est pas demain la veille.

        Typhon

    • « Faisons une grève de la faim géante devant toutes les CAF de France pour que tous les numéros de Sécu commencent par le même chiffre, le simple fait que ceux des hommes commencent par « 1 » et celui des Femmes par « 2 » est la preuve irréfutable et incontestable du lâche mépris opposé aux Femmes par une administration fasciste et totalitaire ! »

      Cette prémonition.

  39. Ah là là… voilà ce qui arrive quand on leur lâche le droit de vote… ^^
    Je suis personnellement effaré devant l’inutilité de ce combat pour la cause féminine…

    Pendant ce temps il reste des différence de salaires entre hommes/femmes, des inégalités de poste et de carrière, etc… Mais après tout je dois pas avoir le VRAI sens des priorités moi…

    Vous verrez messieurs, dans un avenir proche elles militeront pour le partage du temps de grossesse!!!

  40. Ah ça fait plaisir de voir qu’au 21ème siècle, on sait mener des combats justes et utiles. C’est pas comme si une femme mourait tous les trois jours sous les coups de son compagnon, non pfff, elles peuvent attendre ces gourdasses, réglons d’abord le plus urgent: l’appellation Mademoiselle, avec de fins raisonnements (habilement dénoncés par l’Odieux) du style: « il m’a appelé coconne, mongolienne, chaudasse et MADEMOISELLE ! Vous vous rendez compte ?? Mais quand je lui ai dit « madame » il m’a donné une botte d’asperges gratuite, cet enfoiré ! » Évidemment, c’est la faute au mot « mademoiselle », pas au bourrin que j’avais en face de moi, voyons ! Ça tombe sous le sens. Hallucinant.

    Ça me fait penser à ces végétariens qui voulaient interdire la viande parce que tuer les animaux qui sont des êtres vivants, c’est pas bien (mais pas les plantes visiblement, non ça c’est pas vivant, ça doit pousser par l’opération du Saint-Esprit) à gros coups d’arguments comparant tout cela à la traite négrière…
    On vit vraiment une époque de cinglés. Le désir illusoire d’égalité jusque dans le moindre poil de cul coupé en quatre est en train de tuer la liberté à petit feu, et là personne ne dit rien.

    Tiens, pour reparler de Margaux Motin: elle donne une super image de la femme: nunuche, obligatoirement branchée mode, qui s’exprime dans un anglicisme abscons, qui cherche pas plus loin que sa petite vie bien rangée avec mari et enfants (avoir des idées, des pensées, une identité autre que la couleur de mon vernis c’est trop compliqué) le stress de son boulot (forcément au bureau). Alors, un collectif de féministes pour aller lui péter la gueule ?

    • Je suis globalement d’accord, sauf sur Margaux Motin : elle a tout à fait le droit d’être superficielle et nunuche, ça aussi c’est une liberté. Il faudrait voir à ne pas tomber dans les mêmes travers que les féministes « bave-aux-lèvres » telles que les dénonce l’Odieux Connard.

      • C’était un peu exagéré, sans doute mon influence « odieuso-connardienne » qui se fait sentir =)

        Je voulais juste dire que quitte à tomber dans l’absurde et le combat futile à l’enculage de mouche, autant le faire sur tous les fronts.

    • Tiens, pour parler de « Bref »: Kyan Khojandi donne une super image de l’homme: un peu bébête, ultra-branché sexe et masturbation 6 fois par jours, handicapé de communication amoureuse, qui cherche pas plus loin que sa petite vie bien rangée de célibataire avec sex-friend et chomeur indemnisé.
      Alors un collectif de masculinistes pour aller lui péter la gueule?

      Ou bien, « mais non, ça, c’est pas pareil, heu! » Ah ben, « évidement »: http://www.madmoizelle.com/girly-bashing-72254?fb_ref=activity-sidebar

      Noté que je suis pas trop « histérique » (alors que je suis féministe), puisque je cite un site qui s’appelle « madmoizelle ».

      Oh, simplisme quand tu nous tiens une société!

  41. Sans prendre position sur l’ensemble du débat, je trouve quand même que l’argument « il y a le choix donc ca va » est en partie fallacieux. Dans la pratique administrative cocher « Mademoiselle » si l’on est mariée va poser problème, idem si l’on a <30 ans, non mariée et que l'on coche Madame.

    Il est sain d'envisager les arguments "dans les deux sens" mais le fait que la loi n'impose effectivement rien quant à cette pratique, n'empêche pas que la pratique juridique implique des conséquences réelles à ce niveau.

    Peut être pas un problème "majeur" à l'heure actuelle, mais la distinction juridique existe.

  42. Et moi qui croyais que la sécurité des femmes, la lutte contre les viols et la prostitution, l’instauration de la liberté individuelle et le droit de vote libre pour toutes étaient des priorités! J’ai appris une belle leçon aujourd’hui, l’appellation  »Mademoiselle » est beaucoup plus grave qu’un homme qui défigure une femme avec de l’acide parce qu’elle ne veut pas se marier avec lui…. On en apprend tout les jours!

    Aussi je suis née et je demeure au Québec, j’ai 26 ans, je suis sans enfants, je ne suis pas mariée et je n’ai jamais entendu parler ni été témoin d’une femme qui faisait un scandale parce qu’elle avait été appelée  »Mademoiselle » plutôt que  »Madame ». Je ne sais pas où la rédactrice du site a dénichée son information, les  »on-dit » ne sont pas toujours fiables….

    • Des quelques mois que j’ai vécu au Québec, je me rappelle qu’au début ça me faisait bizarre d’être appelée tout le temps « Madame ». Et puis on s’y fait, c’est « culturel », comme le fait que la personne qui passe juste devant vous à une porte battante ne vous la tienne pas, et qu’à moins de faire gaffe ou de le savoir, vous vous la prenez dans le nez ^_^

  43. L’intolérance viens souvent de ce qui se dosent tolérants. De même pour les féministes.

    La suppression du mot « mademoiselle » me rappelle Orwel et la Novlangue, voila dont ! Les féministes veulent instaurer un nouveau régime dictatorial qui se nommera Femina !

    • Notons ici que le prix Femina a été créé parce que le Goncourt était sexiste. Notons également qu’il n’y a que des femmes au jury du Femina, alors que le jury du Goncourt actuel est mixte.

      Moralité : les gens du Goncourt ont appris, à travers la guerre des sexes, à comprendre le point de vue de celles qui se sentaient discriminées, et ont fait des concessions dans le bon sens. Les gens du Femina n’ont pas encore compris qu’aujourd’hui, c’est leur jury qui est sexiste.

  44. Le féminisme n’est pas UN combat, c’est TOUS les combats : les plus graves mais aussi ceux qui le sont moins. C’est une occasion de parler des discriminations au quotidien et de la pression sociale qui s’exercent sur les femmes (mais aussi sur les hommes, c’est tout aussi vrai) pour se marier, fonder une famille, être dans la norme en somme.
    Plutôt que de perdre temps et énergie à critiquer une campagne qui vous paraît futile, pourquoi vous n’allez pas justement voir les femmes battues pour aider ?
    On peut critiquer tout : quand les féministes ne font rien, on critique, quand elles ou ils font quelque chose, on critique. Si elles ou ils tentent de montrer que tel marque de « politesse » est sexiste on les renvoie dans les cordes en disant : ce n’est pas une priorité. Alors oui, il y a plus grave mais ce n’est pas une raison pour ne pas en parler. Si elles ou ils ne parlaient que viol et femmes battues, je sais que certains leurs reprocheraient d’être monomaniaques.
    Hypocrisie que tout ça et déception. Je vous appréciais quand vous critiquiez les films. Là je trouve que vous tombez dans la critique facile et le billet d’humeur idiot. Venez plutôt militer pour l’égalité des femmes : être un Odieux Connard n’est drôle que sur des sujets légers. Chacun son truc.

    Un féministe.

    • « un Odieux Connard n’est drôle que sur des sujets léger » ?
      Vous lui reprochez la critique facile et la mauvaise foi ?
      Vous vous êtes trompé de site.

      C’est certain qu’il est beaucoup plus consensuel de critiquer des bons gros blockbusters débilitants (et encore, souvenez de « La Planète des Singes ») mais dès qu’on touche aux sujets de société, là tout de suite on pleurniche.
      Rendez-vous compte, l’Odieux Connard se comporte… comme un odieux connard. Le salaud !

      Par ailleurs « il y a plus grave mais ce n’est pas une raison pour ne pas en parler. » ? Si c’est justement une bonne raison de se taire. Cela illustre parfaitement l’expression « parler pour ne rien dire »
      Comme cela est mentionné plus haut à de nombreuses reprises, ces pseudos-féministes feraient mieux d’user leur salive sur de vrais sujets tels que le viol, les femmes battues, la soumission religieuse, la discrimination à l’embauche, au travail, dans les salaires, des conditions de vie dans les banlieues, etc.

      • Précision : je suis un féministe et c’est bien pour cela que je répugne à ce genre d’initiatives stériles.
        Un peu comme un amateur de bon rap se doit de haïr Skyrock.

      • Il y aura toujours plus important. Quand on parlera de viol, on sera victimaire et quand on parlera de mademoiselle, on sera futile. Les luttes féministes passeront toujours après les luttes de classe et antiracistes comme le disaient Delphy et Davis. ==> on ne doit plus rien faire ?

        C’est pas le terme mademoiselle qui est spécialement connoté, c’est le fait qu’il y ai DEUX termes. Non mais sans rire, vous vous dites intelligents et vous ne comprenez pas ça ?
        Sans compter que c’est pas dans la vie de tous les jours mais bien pour tout ce qui est formulaires administratifs ! En plus d’être de mauvaise fois vous avez des soucis pour lire ?

        Pour ce qui est des « vrais » sujets : Osez le féminisme a déjà fait campagne contre le viol, j’ai personnellement été à une émission de radio, hier, où j’ai pris contact avec une personne qui s’occupait de foyer recueillant des femmes battues pour tenter des actions en commun. Donc nous traitons TOUTES les discriminations, les plus petites comme les plus grandes.

        Quand à la critique facile et la mauvaise foi, je vous l’accorde, je me suis trompé de site. On peut rire de tout, on doit rire de tout et j’en suis conscient. Mais j’avoue que l’OC ne me fait rire que sur les sujets légers, chacun son truc comme je le répète.

      • C’est très bien de lutter contre les « grandes discriminations », seulement ce que vous n’avez pas compris c’est qu’en « luttant » (c’est un grand mot) contre les « petites discriminations » comme celle-ci vous perdez :
        – du temps (et de l’argent) pour continuer à lutter contre les grandes.
        – de la crédibilité dans l’opinion française qui est déjà malheureusement peu encline à suivre le discours féministe pourtant légitime.
        – d’éventuels sympathisants et militants féministes qui ne se reconnaissent plus dans ce genre de discours.

        Bref, cette démarche est totalement contre-productive.

      • Je suis d’accord sur le fait qu’il faut lutter contre la discrimination, mais contre la vraie discrimination. Le sens de mademoiselle as vraiment changer depuis. Maintenant il renvoie plus a une image de jeunesse et de bonne forme. Mademoiselle n’as plus rien a voir avec le « jeune pucelle » ou « je suis libre venez me prendre », si vous le pensez, c’est que vous vivez au XVIIIe siècle.

    • C’est bien de rester consensuel et d’écrire systématiquement « ils ou elles », ah non pardon « elles ou ils » mais putain ce que ça nuit à la facilité de lecture!

      A contrario de notre ami Michaël, votre plume est délicieuse comme toujours Damoiseau Connard.

  45. Je parie que ce sont les mêmes qui veulent absolument un mariage en robe blanche (symbole de la pureté et virginité au passage) XD

    N’importe quoi XD

    Pour ma part, j’ai toujours trouvé ça injuste pour les hommes qu’ils n’aient pas le choix, de ce fait, d’être appelé « Monsieur » dès le départ, ça leur impose ce statut de devoir assumer les responsabilités, rapporter un plus gros salaire, etc… alors que je suis sûre que certains aimeraient plutôt se faire entretenir par une « Madame » justement !

    Se faire appeler « Madame » ou « Mademoiselle », je trouve qu’au contraire, c’est assumer sans fard ce que l’on est, sans avoir à se cacher derrière une appellation. Idem que le nom de jeune fille, on a beau porté le nom de son mari, on sera toujours la Citoyenne Nom-de-jeune-fille, je trouve ça pour ma part, très bien, et on reconnaît à sa juste valeur depuis la Révolution Française la femme non-soumise à son mari (bien qu’il y ait eu des changements en terme de vote, le principe était au moins présent).

    De fait, je pense que ceux qui m’ont rarement posé la question du « madame ou mademoiselle » témoignaient plus d’une forme de respect et de politesse que de tout de suite savoir si j’étais mariée ou pas (puisqu’ils se sont donnés la peine de poser la question, et que « mademoiselle » c’est plus long à prononcer en plus :o )

    • « Je parie que ce sont les mêmes qui veulent absolument un mariage en robe blanche (symbole de la pureté et virginité au passage) XD »

      En fait, ça n’a rien à voir.

      C’est la Reine Victoria qui s’est marié en blanc, avec un style de robe très simple (contrairement aux précédentes princesses, qui avait des trucs plein de fanfreluches, de perles et de métaux précieux, bref, difficile à imiter).
      Comme son mariage a fait la une (c’était un peu la seule « people » à l’époque), elle a lancé une mode.
      Tout le monde s’est mis à se marier en blanc, en imitant le modèle de sa robe (puisque c’était possible). Le modèle a évolué, mais le blanc est resté.

      Si Catherine Middleton s’était marié en rose, peut-être que tout le monde se déguiserait en barbapapa pour son mariage (en prétendant que c’est parce que le rose, c’est la couleur des filles, alors qu’en fait, c’est parce que les gens sont des gros moutons).

      Avant Victoria ? Dans certains coin, on se mariait en rouge parce que c’était la couleur la plus chère. Ailleurs, en bleu. En fait, on se mariait dans la couleur qu’on voulait…

      C’était la minute culturelle.

      Sinon, pour en revenir au sujet, si les arguments sont mal écrit et foireux, ça ne veut pas dire que la cause est foireuse : il n’y a aucune justification à faire la distinction célibataire / marié dans la plupart des documents administratifs. D’ailleurs, on ne la fait pas pour les hommes, ce qui prouve bien qu’on s’en tape.
      Les documents administratifs, ça évolue : on a fait apparaitre la case « pacsé(e) » là où il en avait besoin, on peut faire disparaitre la case « Mlle » là où il n’y en pas besoin (partout, en fait). Ou créer une case commune « Mlle/Mme » pour couper la poire en deux et que tout le monde soit content.
      Ça n’enlèvera pas le mot de la langue, les jeunes de banlieue diront toujours « Mademoiselle, vous êtes charmante ». Malheureusement, d’ailleurs. Mais c’est un autre problème.

      Alors cette, y’a des choses plus graves sur terre, mais si on va par là, on ne fait jamais rien.

      Là où ça peut devenir drôle, c’est le jour où les féministes s’attaqueront à la sécu. Bah oui, un numéro qui commence par 1 pour les hommes, et 2 pour les femmes, c’est une classification d’un autre âge, non ? :p

      • Minute culturelle ;)

        Le rouge était la couleur la plus simple à obtenir par le teinturier donc la moins chère.
        On se mariait déjà en blanc sous l’Empire Romain, la tradition du blanc s’est perdu au Moyen-Age (où on mettait tout simplement sa plus belle robe) et est revenu au XVIIIe siècle par Laure Permon, future Duchesse en 1800 (enfin qui est peu important, ça reste un effet de mode). La couleur blanche fut choisie pour les motifs que j’ai évoqués ci-dessus : virginité, pureté blabla.. D’ailleurs, si l’on n’est pas vierge lors de son mariage, le blanc devait être associé à une autre couleur…
        Mais bref, ceci est une autre histoire ;)

      • « On se mariait déjà en blanc sous l’Empire Romain »

        Blanc et feu, pour être précise.

  46. Ce qui est amusant, c’est que le site en question semble oublier qu’à la base de la base, genre moyen-êge/renaissance -et je ne suis pas certaine qu’on ait énormément évolué depuis – le terme « Demoiselle » était réservé aux femmes nobles, quelque soit leur âge, qu’elle soit mariées ou non. Le terme « Dame » que l’on retrouve dans Madame était plus courant mais généralement utilisée dans la bourgeoisie et les classes hautes du tiers-état. Sinon, on pouvait dire Ma Commère.

    Du coup,personnellement, à tout prendre, je préfère Mademoiselle (ouais je suis snob).

  47. J’ai arrêté de me considérer comme une féministe le jour où j’ai été en désaccord avec une jeune femme qui m’a alors expliqué que j’étais victime de misogynie intégrée. Soit on est avec elles, soit on est contre elles. Une simple divergence d’opinion n’est pas admissible. Non seulement elles se noient dans des verres d’eau, mais elles se sentent offensées et personnellement insultées par la chose la plus anodine. Le serveur se trompe dans les commandes? Certainement pas! C’est un misogyne qui vous opprime! Ce sera sans moi.

  48. Rappelons les femmes des garces (a l’origine ce mot n’est que le féminin de garçon), mais je doute que cela plaise aujourd’hui.

  49. Grande fan de ce site,
    Je suis un peu déçue de cet article.
    S’en prendre au féministes c’est un peu comme s’en prendre aux grévistes… Leurs propos sont souvent exagérés et facilement déformables… et pourtant ce sont tous ces petits combats qui font avancer tout doucement les choses…
    On n’a pas tous les moyens et l’influence pour faire changer le monde, les problèmes de la Lybie ou de la Syrie par exemple. Chaque petit bataille locale à son importance et fait bouger le monde…

    Je ne suis pas spécialement féministes… Mais il y’a encore beaucoup de choses aberrantes (ou juste blessantes) dans l’administratif…
    On m’a quand même fait entièrement réécrire ma déclaration d’impôts commune (première année pour moi) parce que j’avais eu l’audace de me mettre en premier dans les cases (vu que c’est quand même moi qui me tape tous les papiers administratifs du couple) et mon compagnon dans les cases conjoints…
    C’est l’homme qui travaille, gagne de l’argent, fait vivre le foyer et donc remplit les feuilles d’impôts ?!!!
    Est-ce que les valeurs de l’état ne peuvent pas évoluer au même rythme que ces citoyens…

  50. Mouais… quand on me qualifie de « mademoiselle » ça me fait plaisir en fait, j’ai l’impression de faire plus jeune…

  51. Simplicité voici:

    Nom * :
    Nom d’usage # :
    Titre ! :

    * Nom d’Etat Civil officiel au jour de réponse. Peu importe si entre la première (supposément à la naissance) et la dernière écriture, la personne a eu son nom corrigé 36 fois, cause erreur d’Etat Civil, adoption, naturalisation, changement pour différentes raisons)

    # Celui qu’on se choisit ./

    ! Libre à vous de mettre ce qui vous chante, ange compris.

    Courtoisie voici:

    – Dis la Blondasse, ça dérange si j’t’appelle Mademoiselle ou tu préfères Madame?

    – Eh du Con! un peu de respect OK? Prenez un siège jeune homme, j’aime bien vos cheveux blancs de vieux beau. Appelez-moi « Bébé ».
    Même si je suis une vieille fille. Paraît que pour pas vexer celles-ci on doit dire madame. Mais sais pas si on peut s’autoriser à m’appeler ainsi vu que je n’ai jamais été mariée.
    Enfin, j’dis ça, mais j’ai vécu longtemps avec un mec un moment donné. Ca vaut, ça vaut pas? Parce qu’en fait, une madame, au départ si j’ai bien compris, c’est bien une femme qui a eu une relation sexuelle et a donc perdu par là-même son statut de demoiselle, non?
    De plus, bêtement, j’ai gardé mon âme de petite fille. Donc maintenant que j’ai entre 20 et 50 ans, perdue je suis. Quant à ma copine entre 50 et 100, elle frissonne de plaisir dès qu’on l’appelle mademoiselle. Dès qu’on l’appelle madame elle sent que ça va être du sérieux.
    Mais parlons de vous. Ainsi vous êtes un… homme, c’est cela?

    – un Monsieur s’il vous plaît, un mâle un vrai si tu veux. Mais bon, j’avoue tout, suis encore puceau.
    – A votre âge, est-ce possible?
    – Y aurait-il un âge pour ce statut?
    – Je ne sais point, à quel âge est on officiellement un monsieur? A quel âge considère t’on qu’un jeune homme ou une jeune femme sont devenus juste homme ou femme?
    – Etre un « Monsieur » n’est pas une question d’âge mais de statut social. Quelqu’un d’important, que l’on respecte.
    – Et les autres alors?
    – On peut se faire appeler monsieur et ne pas en être un.
    – Ah ben voilà! c’est comme les filles (les femmes?) on peut donc bien être une madame la marchande lorsque l’on est petite fille. Mais plus après car de petite-fille, on passe demoiselle lorsque du rouge apparaît (autrefois c’était ainsi pour bien être discret sur la question!) Et jamais on ne doit appeler une jeune fille « madame ».

    – Même si elle a été violée?

  52. Je suis parfaitement d’accord pour faire disparaître la mention « Mademoiselle » des documents administratifs. Et je rappelle, parce qu’Odieux Connard et la plupart des commentateurs semblent ici complètement l’oublier, que c’est l’unique but de cette campagne (les documents administratifs, juste les documents administratifs), il ne s’agit aucunement de faire disparaître ce mot de la langue française.
    Après, comme souvent avec Osez le Féminisme, la campagne est mal menée, pleine d’arguments foireux et ça nuit une fois de plus à la crédiilité de ceux qui cherchent l’égalité des sexes.

    Il y a un argument tout bête (et je remercie Valérie pour l’énoncer clairement sur son blog) : les hommes n’ont qu’un titre à cocher sur les documets administratifs, les femmes en ont deux. Il y a différence de traitement. Donc sexisme.

    Après, je n’irai pas dire que c’est plus insultant pour les femmes que pour les hommes. Et si personne ne veut voir disparaître le titre « Mademoiselle », ça ne me dérange pas qu’on ajoute le titre « Mondamoiseau ». Tout ce que vous voulez tant qu’hommes et femmes obtiennent le même traitement.

    • Désolé mais quand je lis « L’usage de la civilité « mademoiselle » n’est rien moins qu’une marque de sexisme, un sexisme diffus, accepté… un sexisme ordinaire !  » je ne me dis pas que le but de cette campagne est uniquement de ne cocher qu’une case au lieu de deux dans les papiers administratifs…

      Parce que si c’est le cas c’est pas une erreur de communication c’est de la bêtise pure.

    • Pour ne plus avoir à cocher deux mots dans les documents administratifs ? Faites comme moi (sur les conseils d’un odieux connard, d’ailleurs !), devenez un(e) ninja, et vivait dans la clandestinité !

      Meeeeeerde, je viens de révéler mon identité secrète !
      **jettes une boule faisant de la fumée pour se jeter par la fenêtre !**

      • Mais, contrairement à moi, évitez les vilaines fautes d’orthographes, c’est l’hachouma pour un Ninja…

  53. Pourquoi Monsieur ou Madame ? On devrait carrément supprimer la distinction entre homme et femme et ne s’occuper que du prénom et du nom.

    Problème résolu !

  54. Cet article est idiot et un peu paternaliste. Quand je comptabilise le nombre de réactions du type « elles ont que ça à foutre, et nanananère », comme si on ne pouvait pas mener plusieurs combats de front.
    Ça vous semble à tous probablement anodin mais je trouve ça juste à gerber qu’on puisse s’intéresser à la situation maritale d’une femme sur un document officiel et pas à celle d’un homme. On sait très bien que ça vient d’une vieille France patriarcale qui n’a pas encore réussi à se débarrasser de ses vieux démons. Et dire qu’une femme peut cocher aussi bien « mademoiselle » que « madame » et donc « on s’en fout », c’est juste négliger les conséquences administratives de ce choix.
    Mais vous avez raison, c’est « ridicule », elles n’ont que « ça à foutre » ces grognasses.
    Bande de cons.

    • Ah mais non !
      Une fois que Madame Michu gagnera autant que Roger-de-la-compta et que Monsieur Michu aura compris que ce n’est pas en lui tapant sur la gueule qu’il résoudra ses problèmes financiers, alors, promis, on s’occupera des cases à cocher.
      Con tout seul.

  55. En fait, on devrait supprimer «mademoiselle» et «madame» , leurs «ma» respectifs suggérant une possessivité de l’interlocuteur tout à fait inconvenante et déplacée !
    Autant aller jusqu’au bout de ce souci de neutralité et dénommer les femmes, «femmes», tout bonnement !
    «Femme, qu’est ce que je te sers ?», «Femme, t’as oublié ta monnaie !»
    Quand on pousse leur raisonnement alacon jusqu’au bout, voilà ce que ça donnerait. Ca a de la gueule.

    • Le nombre de gens qui n’ont rien compris, c’est juste hallucinant.
      Même chez les femmes. Tiens, ça me rappelle que les plus ferventes défenseure du tchador, ce sont les femmes elles-mêmes.

      • « Même chez les femmes » ?
        Les femmes sont un groupe homogène qui doivent toutes comprendre les même choses de la même façon. A la différence des hommes qui sont bien sûr des individus à part entière.
        Certaines femmes sont des connes, certains hommes sont des cons.
        Ça me fait penser aux gens qui parlent de « l’image de la femme », mais WTF ? J’ai pas forcément envie d’être assimilée à ma voisine avec qui j’ai moins de points communs qu’avec un ami homme. Je suis sensée donner quoi comme image ? Je suis pas une ambassadrice de mon sexe.
        Ça c’est pas du féminisme, c’est juste du bon sens.

        Une Mademoiselle.

      • Claiiiiiiiir !
        Toutes les femmes sont pour le tchador.
        Le nombre de gens qui n’ont pas compris ça, ça me scandalise.
        Moi, les clichés, ça me dégoute presque autant que les gitans voleurs de poules et joueurs de guitare.

  56. Je vous vois encore tous débattre sur les deux termes, il me semble qu’au delà de la dénonciation dans l’article, OC veut montrer une chose : les féministes estiment que l’on a plus de liberté en s’appelant Madame, mais que malgré tout vous êtes libres de vous appeler Mademoiselle, si on enlève la partie ridicule, je dirais que si les féministes voulaient engager un combat légitime il aurait fallu simplement qu’elles fassent une campagne de sensibilisation visant à préconiser aux autres femmes de s’appeler désormais uniquement « Madame », et non pas une campagne afin d’interdire et d’éradiquer ce mot là à tout jamais (puisque vous êtes libres de choisir).

    Le problème est que ces mouvements féministes savent déjà que c’est un coup dans l’eau, aussi ils ne voient pas d’autres moyen que d’utiliser la « force », autrement dit en supprimant complétement le terme, seul moyen d’arriver à leurs fins (enfin tout le monde sait qu’ils n’y arriveront pas malgré tout).

    Cordialement
    Maxouille

  57. Soyons objectifs : il n’y a effectivement aucune raison valable pour qu’il y ait un double traitement pour les femmes et un traitement unique pour les hommes. Partant de là, cette distinction entre Madame et Mademoiselle n’a rien à fait sur les papiers officiels. Sans compter que ça aurait un avantage certain : ça permettrait d’ôter UNE case de la déclaration de revenus ! Et quand on voit le nombre de cases sur cette déclaration, hé ben on se dit que ça serait toujours ça de pris ! Bon, d’accord, c’est une goutte d’eau dans l’océan, mais tout de même !

    Après, sortie de ce point de vue « officiel », je dois avouer que je suis une fille stupide qui kiffe grave de se faire appeler Mademoiselle (oui, j’emploie l’expression « kiffer grave », mais j’ai dit avant que j’étais une fille stupide, suivez un peu !) parce que bon, c’est flatteur, ça renvoie l’image de la jeune femme jolie, fraiche, séduisante (oui, je cite mot pour mot ce qu’elles ont mis ^0^ et en plus je mets un smiley). Oui, je suis une fille narcissique qui aime qu’on lui fasse comprendre d’un subtil « Mademoiselle » bien placé qu’elle ne fait pas du tout ses 32 ans… et je l’assume ! (pour tout dire, je suis presque vexée quand on m’appelle « Madame »… oui, bon, d’accord… mais j’ai dit que j’étais narcissique !)

    Pour être plus sérieuse, je me considère comme féministe, mais quand je vois certains combats soi-disant féministes (la journée de la jupe, la campagne contre le viol – ce qui sous-entend qu’il y a des gens pour et même qu’ils sont nombreux puisque ça nécessite une campagne pour les convaincre que le viol c’est quand même pas très mignon –, le fait d’être contre la prostitution – je ne vois pas en quoi c’est un métier plus avilissant qu’un autre, y a pas de sot métier comme on dit, je pense même qu’il y a un certain nombre de femmes (et d’hommes) qui préfèreraient se prostituer plutôt qu’exercer certains autres métiers, le rapport effort/gain étant plus intéressant –, et donc là, la campagne contre le « Mademoiselle » avec des arguments foireux – le pire, c’est que si elles se contentaient de demander à ce que la case « Mademoiselle » soit retirée des papiers officiels en avançant pour seul argument qu’il n’y a pas de raison d’un traitement différent entre les hommes et les femmes sur les papiers officiels, sans RIEN ajouter, elles seraient crédibles ! Des fois, le secret, c’est d’être concis, vouloir à tout prix mettre beaucoup d’arguments, ça peut jouer en la défaveur de la cause que l’on sert si lesdits argument donnent simplement envie à leurs lecteurs d’aller voir ailleurs s’ils y sont), je me dis qu’il y a quand même d’autres actions à mener pour l’égalité entre les hommes et les femmes… ou au minimum une façon de les mener plus crédible (comme je le disais à propos de la campagne en question dans ce sujet).

      • « le pire, c’est que si elles se contentaient de demander à ce que la case « Mademoiselle » soit retirée des papiers officiels en avançant pour seul argument qu’il n’y a pas de raison d’un traitement différent entre les hommes et les femmes sur les papiers officiels, sans RIEN ajouter, elles seraient crédibles !  »

        C’est ça qui est le plus triste !!

    • Pourtant, ça avait bien commencé, mais quand j’entends dire que la prostitution c’est qu’un métier comme un autre, désolé mais vous n’êtes plus crédible. Si le seul argument c’est le rapport effort/gain, je peux vous citer un métier formidable aussi : dealer.
      Comme vous dites, il n’y a pas de petits boulots, vendre de la merde aux jeunes pour les détruire (voire les tuer) et pouvoir ainsi se balader en Testarosa rouge c’est juste du business.

      Mais je viens de vous relire et vous avez bien précisé que vous n’êtes qu’une stupide femelle, je vous demande donc pardon pour mon commentaire.

      • J’ai relu aussi, je n’ai pas trouvé le passage disant que la prostitution était un métier comme un autre.

      • Tiens, ne seriez-vous pas en train de comparer l’activité de dealer (admirez le fait que je n’ai pas parlé de « métier », j’ai parlé d’une « activité », activité illicite et meurtrière qui plus est) au métier de prostitué ?
        Pourtant, je ne vois pas en quoi le fait de se prostituer détruit la vie des clients des prostitués, ni celle des prostitué(e)s eux-mêmes du reste… et là j’attire votre attention sur le fait qu’il ne faut pas confondre « prostitué » et « esclave », on ne peut pas appeler une personne qu’on force à faire ce métier un(e) prostitué(e), c’est un(e) esclave… à moins bien sûr que vous estimiez qu’un africain enchaîné et emmené de force au XVIIIème siècle sur un navire vers les Amériques afin d’y récolter le coton soit un « agriculteur » (oh, et si vous trouvez que ma comparaison est osée, sachez qu’un esclave est un esclave, peu importe qu’il ramasse du coton, fasse le ménage, travaille dans un atelier de couture clandestin ou se prostitue, le principe de l’exploitation reste le même… et pour les comparaisons osées, je pense que vous avez battu tous les records avec votre comparaison dealer/prostitué… en même temps, je suis déçue, quitte à faire une comparaison à la con, vous auriez pu essayer d’atteindre le point Godwin).

        Comme l’a si bien dit Kyp, je n’ai jamais prétendu que la prostitution était un métier comme un autre, j’ai simplement affirmé qu’il ne me semblait pas plus avilissant que d’autres et qu’il n’y avait pas de sot métier… par exemple, je ne crois pas qu’ensacher des vis sur une chaine dans une usine sous les ordres d’un contremaitre qui passe son temps à vous dire d’accélérer la cadence soit un boulot très épanouissant… et en plus, je soupçonne que ça rapporte moins que se prostituer (oui, je fais encore un rapport effort/gain, vilaine fille vénale que je suis… assez d’hypocrie : que ce soit dans n’importe quel métier, on est tous amené à se poser ce genre de question un jour).

        Bref, laissons donc le loisir aux femmes (et aux hommes) de se prostituer s’ils y trouvent leur compte. Tant qu’ils le font librement et en respectant les règles élémentaires d’hygiène et de sécurité, je ne vois pas quel problème ça vous pose.

        D’ailleurs, c’est marrant tout de même, ce tabou, cette hypocrisie dès qu’on parle de cul. Il me semblait pourtant que le corps de la femme appartient à cette femme et elle est libre d’en faire ce qu’elle veut. Et, non, quand elle ne se prostitue, elle ne le vend pas ce fameux corps ; aux dernières nouvelles, elle en reste propriétaire. Elle offre une prestation de service en échange d’espèces sonnantes et trébuchantes, c’est son droit de femme libre (vous pouvez remplacer « femme » par « homme » dans tout ce paragraphe, ça marche aussi). De la même façon qu’une femme a le droit de refuser qu’un homme couche avec elle, une femme a le droit d’accepter qu’un homme couche avec elle en échange d’une contrepartie monétaire.

        Le seul vrai problème avec la prostitution, ce qui en fait un métier différent des autres, c’est cette absence de reconnaissance de ce métier, ce fait qu’on n’offre pas vraiment de protection sociale aux prostitué(e)s, mais qu’on leur demande tout de même de payer de l’impôt sur le revenu, cette condescendance envers ces hommes et ces femmes, voire ce mépris dont ils sont victimes (le même dont vous faites preuve en osant comparer leur métier à l’activité de dealer, vous devriez avoir honte).

        Je ne vois rien de plus à ajouter. D’ailleurs, je me suis suffisamment éloignée du sujet initial du post de ce cher OC.

        Salutations.

        La Stupide Femelle

      • Il est vrai que nous nous éloignons un peu du sujet initial.
        Mais je vous promets de revenir dessus si notre maître de séance, Monsieur connard, a l’obligeance de pondre un billet fielleux là-dessus.

      • Pendant que j’y pense, comme on m’a fait remarquer ailleurs (à juste titre d’ailleurs et même si c’était involontaire de ma part) que j’avais omis de « citer mes sources », je tiens à préciser que la comparaison avec l’esclavagisme dont ont été victimes les Africains au XVIIIème siècle n’est pas de moi, mais je l’ai trouvée à la fois pertinente et audacieuse, donc je l’ai bien retenue et en l’occurence je m’en suis resservie ici…
        Malheureusement, je serais bien en peine de dire où je l’ai lu, c’était il y a déjà un sacré bout de temps. De mémoire, il me semble que c’était un communiqué écrit par une travailleuse du sexe (c’est plus sympa comme nom que prostituée ou pute, plus valorisant surtout) ou alors par une sympathisante de la cause du syndicat du travail sexuel… rhâââ, je sais plus !
        Voilà, c’était juste pour cette précision (précision un peu imprécise en fait – oups ! -, mais je tenais tout de même à la faire).

        Alors, j’ai pas retrouvé où j’avais lu cette comparaison, mais j’ai trouvé ça : http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/15/decriminalisez-entierement-le-travail-du-sexe_1453445_3232.html
        Après tout, n’étant pas moi-même travailleuse du sexe, autant laisser la parole à celles et ceux qui le sont.

        Voilà, maintenant, promis, je n’y reviens plus ! (en tout cas, pas dans ce post, parce que bon c’est un brin hors sujet, je dérive, je dérive)

        Toutes mes excuses pour ces digressions.

      • On ne dit plus « pute » on dit « travailleuse du sexe ».
        Et la prostitution n’est pas une marchandisation du corps mais un choix de femme libre.

        Quelle belle époque.

      • La marchandisation du corps:
        Les danseurs?
        Les acteurs?
        Les ouvriers?
        Les cadres? (Comment ça, un cadre n’utilise pas son corps pour travailler?)

        Le problème c’est le choix, et ce que l’on en ressent. Mais le choix c’est difficile à assurer, alors oui c’est problématique, la putisation. Mais la posture de rejet envers et contre tout argument, c’est un tantinet capilotracté. Du coup vous passez pour des vieux réac’ chiants.

      • Arguments fallacieux.
        Je suis cadre et quand je travaille, je ne vends pas mon corps, mais mon temps et mon expertise.
        L’ouvrier vend aussi son temps et sa force de travail.
        L’acteur vend son talent et sa photogénie.
        etc…
        Aucun ne suce ou n’écarte ses cuisses (sauf peut-être quelques actrices)

      • Vous êtes cadre et le restez?

        Beh, c’est bien ça: vous sucez votre patron. Ou mieux, votre patronne, petit canailloux vieux et réac’.

      • Être cadre ne veut pas nécessairement dire vieux, mais bon, on sent que ça manque d’argumentaire tout ça.

      • Odin à 17 ans? On ne me prévient de rien à moi.

        Mais j’aurais dû deviner, oui! Ses schémas de raisonnement correspondent bien à ça: un cadre de 17 ans: vieux réac’ ET chiant, ainsi qu’un tantinet suis-qui-dit-qui-est aussi.

      • ouais enfin déjà ya dealer et dealer (pour rappel nos voisins hollandais ont des coffee shop et globalement ça va pas trop mal (hormis les trublions français))
        mais surtout vendre des choses pouvant détruire voire même tuer il y en a moult mais bizarrement je suis persuadé que ces métiers ne choquent personne … concessionnaire automobile (ben oui une voiture ça peut tuer (et mêmes des innocents qui n’ont rien à voir contrairement à la drogue ou la prostitution), armurier (ben oui un fusil ça tue (et pas que des cochons sauvages)) mais le mieux reste vigneron: ben oui l’alcool est une drogue dure (contrairement au cannabis qui est une drogue douce (après le pourquoi du comment reste sujet à débat je trouve)) en vente libre et culturellement acceptée (et qui rapporte surtout) où on touche aux sommets de l’hypocrisie en autorisant encore 0,5g au volant là où d’autres pays (eux aussi grands consommateurs d’alcool) sont à 0 et dans un pays où on nous vend des paquets de clopes (hors de prix qui plus est) avec de jolies photos bien dégueu mais rien sur les bouteilles de pinard et autres canettes de bière …

        après il y a certes beaucoup d’esclaves en prostitution mais une péripatéticienne « volontaire » (à défaut d’autre mot) mérite à mon sens plus de respect que les professions précédemment citées …
        et rouvrons les maisons closes bordel!

  58. Mademoiselle Connard (ou est-ce madame ? ou « sale porc machiste d’homme » ? je ne sais plus….)
    Je remarque que vous n’avez pas parlé de la partie Quizz de ce site : 4 questions se finissant sur un « partagez ce quizz sur facebook et tweeter »… genre je te file un quizz pourris mais en échange tu en parle bien autour de toi pour faire du buzz ! (comme dirait Nicos…)
    Bref ça vaut son poids en crème Loréal ce truc : 1ere question 3 réponses possibles… 2 bonnes réponses ! (un Quizz pour blonde ???) sachant que la question est sur le sens étymologique de mademoiselle et que la réponse « une jeune fille niaise/vierge » est considérée comme bonne… le texte ne parlait-il pas de « jeune fille noble » du temps du Moyen Age ?

  59. Oh, et en passant, c’est toujours plaisant de constater que les femmes se voient soupçonnées d’avoir un qi de ver marin par celles qui prétendent à leur défense. La tendance automne hiver 2011 et autres must have langagiers restent la première de mes priorités.

  60. Je ne sais pas si vous avez essayez leur « quizz », mais dès la première question on sent le ton donné :

    Dans la langue française, que signifie à l’origine le terme mademoiselle ?

    1-Une jeune fille niaise / vierge

    2-Une jeune fille belle et élégante

    3-La fille de la maison

    la bonne réponse est 1 et 3, mais ce qui m’a marqué c’est l’équivalence sous entendue entre « niaise » et « vierge ». Une façon de plus de dire, que si on nous appelle mademoiselle, on est forcement niaise… J’aime

    • Ma foi, il fut une époque ou « déniaiser » signifiait dépuceler. C’est effectivement synonyme, jusqu’au milieu du XXe siècle au moins.
      Quoi ? On est au XXIe siècle ? Ah bon ?

  61. J’ai tendance à plus être vexée par un Madame que Mademoiselle: j’ai pas de mari et j’en suis fière :)
    Sinon on a qu’à nous appeler Mad., puisque que tout le monde sait bien que les femmes sont folles :P

  62. Il faut donc revenir aux fondamentaux !
    « Le Sieur … » et « La Dame … » si l’on goûte au langage judiciaire, sinon, revenons à « Citoyen » et « Citoyenne », « ci-devant » ou non … mais alors que faisons-nous des étrangers ?! Encore que, hors les apatrides, tout le monde est citoyen quelque part, non ?

  63. N’oublions pas qu’il existe des croque monsieur, des croque madame, mais pas de croque mademoiselle. Les aliments ne font pas dans la discrimination, c’est comme ça. Ils ont une longueur d’avance sur nous, admettons le et prenons exemple.

    • Le vocabulaire professionnel va même plus loin, en mettant tout le monde sur un pied d’égalité :
      il n’y a que des croques morts (pas de croque morte !)

      c’est plus progressif, non ?

  64. « si vous ne faites pas le même choix que certaines féministes, vous serez une salope de machiste »

    Heu, la demande est de retirer la formulation des formulaires administratifs, pas de la Vie.

    • Oui mais non. Quand elles disent « L’usage de la civilité « mademoiselle » n’est rien moins qu’une marque de sexisme, un sexisme diffus, accepté… un sexisme ordinaire !  » je suis désolé mais on sort du cadre purement administratif pour essayer de balancer « sa » vérité. Comment pourrait-on appeller une femme « mademoiselle » si l’on se dit que c’est un terme péjoratif et sexiste ?

  65. Je me suis mariée récemment et je me suis posée la question en remplissant des formulaires « ah tiens c’est vrai que je peux changer et mettre Mme », mais en fait non je peux faire ce que je veux avec Melle ou Mme et avec mes noms (jeune fille et mariée). MOUHAHAHAHAHA Bref ça m’a peu perturbé…
    Pour régler la question, autant enlever le tout : mme,melle, monsieur xD

    J’ai adoré cet article bravo ^^ surtout la conclusion ultime : ce n’est pas un combat gadget c’est juste complètement con :D

    • Je ne vois pas en quoi une lutte contre les inégalités de droit peut être complètement con. Même pour des détails.

      Après, la façon de mener la lutte peut être complètement con, hélas.

      • C’est sûr que vous faire appeler « mademoiselle » représente une injustice énorme.

      • Je n’ai pas parlé d’injustice, mais d’inégalité (de droit, je précise).
        Merci de ne pas me mettre dans la bouche vos mots à vous, c’est anti-hygiènique.

      • La justice vise l’égalité des droits (et des traitements) des hommes. L’inégalité de droit peut donc être perçue comme une injustice.

        Ne vous inquiétez pas, c’est bien dans votre crâne que j’essaye de mettre mes mots.

      • Certes, on peut voir les choses ainsi. Ce combat est donc encore moins con, vu qu’il lutte contre une injustice. Je suis content, je la ressortirai, celle-là.

      • Oui, une ENORME injustice que de se faire appeler « mademoiselle ».
        Désolé, je me sentais obligé de vous rappeler le flux de la discussion.

      • Se faire appeler Mademoiselle n’est nullement le problème. On parle ici des documents administratifs.

        Oui, je sais, ça doit faire la quinzième fois que je le signale sur cette page, désolé de vous rappeler le sujet même de la discussion. Croyez-moi que je préférerais éviter, je commence à me lasser.

  66. La bêtise se propage : un article du 27 sept. 2011 à 15h27 ici : http://www.20minutes.fr/article/794690/madame-mademoiselle-petits-riens-font-sexisme-ordinaire#commentaires
    On y retrouve plusieurs phrases (arguments ?) cités ici. Mais l’article ne s’arrête pas là, il mentionne la liberté légale dans le choix du titre ainsi q’un autre avis (« c’est un coup de com »).
    Je leur donnerais bien en commentaires le lien vers cette page-ci mais je n’ai pas envie de m’inscrire là-bas pour poster.
    Et sinon, pas de réaction des intéressées (les Osées ou les Bouledogues) ?

    NB Suggestion OC. Déplacer la fenêtre « laisser une réponse » en haut des commentaires, sinon il faut attendre que tous les commentaires soient chargés pour poster (j’ai dû rafraîchir le chargement plusieurs fois, la page ne se chargeait pas jusqu’à la fin).

  67. ce n’est peut etre pas tres important, mais ce n’est pas parce qu’il y a plus important qu’il ne faut pas s’en occuper: pour reprendre les mots d’une amie, ce n’est pas parce que la guerre fait plus de morts que le cancer qu’il ne faut pas lutter contre ce dernier…

    et si en theorie une femme peut choisir entre madame et mademoiselle nonobstant son statut marital sur la paperasse administrative, est-ce qu’en pratique c’est aussi libre que ca (est ce qu’une administration connaissant le statut marital d’une femme lui laissera mettre mademoiselle si elle est mariee, et vice-versa? j’ai un gros doute…)?

    bref, pas trop fan de cet article, meme si il est vrai que les arguments de la campagne madame ou madame ne sont pas des plus percutants…

    PS: veuillez excuser l’absence de tout accent, mais j’ai un qwerty et la flemme d’aller copier-coller les accents la ou il faudrait…

    • Oui, voilà le problème, la pratique c’est surtout des remarques lourdingues (« t’es libre ou pas mademoizelle ? »), des gens empêtrés dans leurs logiciels/formulaires qui veulent vous faire cocher leurs petites cases à la con.

  68. Bonjour,

    En tant qu’homme, je suis consterné par le vrai problème! Ça a été pour moi un véritable calvaire toute ma vie, et cela me marque au plus profond chaque jour!

    Pourquoi ai je moins de liberté qu’une femme? Pourquoi une femme peut elle se déclarer mademoiselle ou madame à son bon vouloir, soit elle mariée ou pas alors que nous, homme, n’avons que la possibilité de choisir Monsieur?

    Je pense que la solution n’est pas de réduire les libertés individuelles des femmes en supprimant des formulaires la notion de mademoiselle, mais de donner la liberté aux hommes de choisir entre monsieur et damoiseau !

  69. Ouaouuuuh.
    J’en suis encore tout retourné…
    C’est l’un des plus beaux points Godwin qu’il m’ait été donné de voir depuis longtemps ! oO
    Et ça, ça mérite un grand oui !

  70. Cher Odieux.

    Vous venez de me perdre.

    Oh, bien sur, je n’attend pas de larme ou de sonnet de clairon à cette annonce. Mais il fallait que ce soit dit. Pas pour vous, mais pour moi.

    Les mots ont un sens. Une histoire. Des connotations.
    Les mots modèlent le monde, ou plutôt, la perception qu’on en a.
    Je ne vous apprend rien, surtout pas à vous.

    Tourner en ridicule ceux et celles qui s’attachent à le rappeler, mais pourquoi, grands dieux, pourquoi ?

    Avant Napoléon, nous étions Citoyens et Citoyennes. Point.
    La réintroduction de « madame » et « mademoiselle » était lié au retour de la femme comme possession (d’un point de vu juridique), qui du père, qui du mari. Et ces termes indiquaient qui était le propriétaire de la femelle, éternelle mineur.

    Ne comprenez-vous pas que ces mots soient lourds de leur histoire ?

    Qu’on puisse vouloir – enfin – s’en séparer ?

    Mais non, vous présentez cela comme un caprice trivial, une lubbie.

    J’attendais tellement mieux de vous.

    Odieux, vous fûtes aimé de moi. Aujourd’hui, je vous dis, le coeur lourd, adieu.

    • Vous noterez d’ailleurs très justement que ces dames ne demandent pas la réintroduction de « citoyen » ou « citoyenne », ou de « client » ou « cliente » pour les sociétés commerciales.

      D’où le raisonnement absurde :

      – « Madame » est aussi connoté que « Mademoiselle », si ce n’est plus, ce que le site oublie curieusement de rappeler. Donc si leur logique est basée sur le principe de connotation, la demande du site est incohérente
      – Si on doit virer tous les mots connotés il y a plusieurs siècles des papiers officiels, il faut demander le retrait de « tête » des formulaires médicaux, par exemple, comme expliqué dans l’article
      – Personnellement, je pensais que le but des associations féministes, c’était de combattre les préjugés, pas de déclarer « Mademoiselle, ça désigne une fille vierge, célibataire et faisant savoir son statut en toute naïveté », puisque c’est tout simplement faux. Sans compter qu’encore une fois, à la création, ce mot ne désignait pas du tout ça. Comme quoi, le vocabulaire évolue. Sauf chez nos amies qui n’en retiennent que le pire, imposent leur vieux préjugé (dans le kit communication du site, elles ont quand même des courriers spéciaux pour expliquer à l’administration que les « Mademoiselle » sont de fieffées coquines)
      – Les femmes ont le choix sur comment se faire appeler , c’est du droit (ce que le site rappelle). Le problème, ce sont donc les administrations/logiciels qui font encore le rapprochement « Madame = Marié » et exigent des documents le certifiant. Et non le terme « Mademoiselle ».
      – Tout le raisonnement du site est basé sur un paradigme : elles ont décidé que Madame, c’était mieux (alors que tout aussi connoté, donc), et que ça ne révélait pas le statut de la personne (pas plus que Mademoiselle, dixit le même site, vu que l’appellation et le statut marital n’ont rien à voir), et donc, pour plus de justice et d’égalité, elles demandent à ce que les femmes n’aient plus le choix du terme par lequel elles veulent être désignées sur les formulaires administratifs, et doivent suivre le choix énoncé par leur organisation féministe, au nom de la « liberté » (on passe d’un paradigme à un paradoxe, bravo)

      En fait, c’est simple, qu’importe que le combat soit important ou non :

      – Elles auraient demandé l’appellation « Citoyen » et « Citoyenne » sur les formulaires administratif, ça se tenait.
      – Elles auraient dit « On veut être appelées « Madame » par l’administration parce que les hommes, eux, n’ont pas le choix, ils ont juste « Monsieur », et au nom de l’égalité, on ne veut pas plus de droit« , ça se tenait.
      – Elles auraient demandé l’ajout de l’appellation « Mon écuyer »/ »Mon Damoiseau »/ »Mon idole » pour les hommes, histoire qu’eux aussi puissent choisir, ça se tenait.

      Certes, on aurait pu crier au combat gadget, mais au moins, le raisonnement aurait eu une certaine logique.

      Alors que là, non : c’est juste complètement idiot et porteur de préjugés. Ça mérite donc une bonne bâche.

      Adieu.

      • Bonjour Odieux,
        Vous oubliez que citoyen(ne) est connoté : un(e) citoyen(ne) a des droits civique.
        Qu’indiquer pour ceux qui en ont été déchu!

        Ammicalement

    • « Ne comprenez-vous pas que ces mots soient lourds de leur histoire ?

      Qu’on puisse vouloir – enfin – s’en séparer ?
       »

      S’ils sont lourds de leur histoire alors pourquoi les féministes veulent garder madame ?

      • Tant qu’à faire allons au bout du bout et supprimons tous les mots connotés avec un sens lourd du passé… Revenons à un langage basé sur les cris, pour éviter tout amalgame….

    • Alors là, non, je m’insurge. Je suis désolé M. Gourgandine, mais je ne laisserai pas passez cela. Qui que vous soyez, c’est au delà de mes forces de juste souffler, accusez un regard de dépit, et puis passez à autre chose (ce que je fais sur bon nombre de commentaires que je juge idiots et au combien blâmables). Mais là, bien que ce ne soit pas la première fois que j’observe ce comportement, cette fois ci, je craque. Trop c’est trop. Est ce par ce que je le trouve ici, sur le blog d’OC, que j’apprécie particulièrement?…hum…cela rentre en tout cas indéniablement en ligne de compte.

      COMMENT CA ADIEU???

      Alors voila, c’est tout, quelques lignes, une justification absolument nulle (je veux dire inexistante, comprenons nous bien!), et avec une éloquence certaine, retenons au moins cela, vous dites adieu. Mais que faites vous!? C’est ainsi que vous vous comportez dans le vraie vie??? Mais quel enfer cela doit être pour vous! Ainsi, dès que quelqu’un affirme (avec plus ou moins de mauvaise foi, avouez ici que c’est un détail) UN propos avec lequel vous n’êtes pas d’accord, vous partez, vous le laissez pour ne jamais plus le revoir?

      Et je vais meme un peu plus loin, en soulignant le cas de figure ici présent: ce n’est pas politique, ce n’est pas religieux, ce n’est pas artistique, c’est juste une critique assez simple (le fond de l’article n’a quand meme pas de quoi rameter les foules dans la rue, du moins je l’espère) sur un sujet qu’à mon avis vous même vous considérez mineure vis à vis de, que sais-je, la politique, la religion, ou l’égalité hommes femmes par exemple (désolé…elle était facile…!).

      Mais rendez vous compte, vous meme vous expliquer a quel point cette décision vous laisse le coeur lourd, c’est bien que OC vous a souvent fait rire, tout du moins vous a plu! Lorsqu’un écrivain écrit un livre que vous n’aimez pas, vous n’allez pas le condamner et ne plus jamais, O grand jamais, vous interessez a ce qu’il écrira par la suite! De meme que vous n’allez pas bruler ses livres que vous avez déjà aimez!!

      Je pourrais vraiment continuer a vous donner moultes exemples cherchant à vous prouvez que votre comportement est sans doute une erreur de votre part (comment faites vous par exemple lors d’election: vous ne devez voter pour personne, comment pourriez vous bien être d’accord avec 100% d’un programme!! et surtout, bon sang, comment vivriez vous en couple!!!), mais je ne vais pas non plus écrire des pages et des pages (il y aurait pourtant de quoi, j’imagine..). J’espère juste que j’aurais réussi la chose la plus folle dans notre société aujourd’hui: vous convaincre. Car oui, j’estime qu’arriver a transmettre son point de vue a quelqu’un qui préalablement ne semblait pas le partager est chose tres, tres rare… J’aimerais juste vous dire qu’à mon très humble avis, et avouez le vous, vous savez que j’ai si ce n’est qu’un peu raison, vous allez perdre pas mal de fou rire et autre satisfaction si vous ne revenez plus jamais ici.

      Je vous salue cordialement,
      et je conclurai par cette citation de Gelluck:

      « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. C’est mon avis, et je ne vois pas pourquoi je devrais le changer. »

      ++
      Armand

    • Oww la faute !
      Vous nous parlez du sens des mots, de leur histoire et de leur connotations et pourtant vous ne connaissez pas du tout l’histoire et le sens des mots « madame », « mademoiselle » ou encore « monsieur ».
      Sachez cher monsieur que les adjectifs possessifs que sont « ma » ou « mon » doivent être compris ici comme une possession inversée.

      Quand un chevalier dit « ma dame », cela ne signifie pas que la dame de son coeur lui appartient mais bien l’inverse, à savoir que c’est lui qui est à son service, que c’est lui qui lui appartient.
      (De même que « mon sieur » qui dérive de « mon seigneur » explicite bien que le sieur en question est son souverain)

      Donc votre diatribe anti-sexiste sur le « propriétaire de la femelle, éternelle mineur » est complètement faux.

      Mais je me rends compte que vous avez déserté à tout jamais ce formidable (un peu de lèche ne fait jamais de mal à personne) blog et que mes paroles se noient désormais dans le néant.

  71. Je suis juste consternée. J’ai pas d’autre terme sous la main.

    Bon, après faut leur accorder ceci : se battre pour qu’on appelle les femmes « madame » et pas « mademoiselle », c’est un combat tout de même plus important que les abus sexuels au travail, la différence de salaire entre hommes et femmes, la place des femmes dans le monde du travail…
    A l’heure ou dans le monde des femmes sont mariées de force, excisées, et qu’on les condamne à être violées, on se bat pour se faire appeler « madame ».

    Moi je dis Prix Nobel…

    • Eh oui, pendant ce temps-là, en Arabie Saoudite le roi Abdallah a promis aux femmes qu’elles pourront voter aux prochaines élections municipales. Celles de 2015, car faut pas pousser tout de même.
      Dans un pays où le port du voile est obligatoire pour les femmes et le droit de conduire ou de voyager seule sans l’accord de leur mari est interdit, c’est un progrès… très timide.

      • Il me semble que c’est d’ailleurs là bas qu’une femme va se prendre 10 coups de fouet parce qu’elle a osé conduire une voiture. Et nous on s’emmerde sur des mots.

  72. Ca ne m’a jamais fait autant plaisir de lire un article ! (Même si c’est toujours un immense plaisir.)

    M’étant fait traitée d’anti-féministe hier soir lorsque j’ai exprimé mon avis…
    (« C’est complètement con… ») Je suis ravie de vous lire. Dès que vous abordez le « féminisme » je me REGALE ! Continuez par pitié !

    Ah, la la… Dans certain pays il y a l’excision, nous on se fait appeler « Mademoiselle. »
    Quel monde injuste, c’est sûr…

  73. Damoiseaux et gentes dames,

    Ce merveilleux combat me rappelle un article lu sur des féministes américaines qui avaient proposé une réforme de la langue anglaise pour supprimer toute connotation masculine. L’idée qui m’a le plus marqué était sur le mot « History » (du grec historia = information, enquête). Pourquoi ce mot contenait-il « his » (possessif masculin) et non pas « her » (possessif féminin)? Il faudrait pouvoir dire herstory…

    Personnellement je lancerai un nouveau combat: le prix du coiffeur. Moins cher pour les hommes, bien plus cher pour les femmes… Doit-on en conclure que les hommes doivent avoir les cheveux courts et les femmes les cheveux longs?

    Mesdames, mesdemoiselles, messieurs; je vous laisse méditer.

  74. Je dis oui ! Un tel rempart d’humour et d’argumentation devant ce qui n’est finalement que l’expression de la bêtise de ceux qui confondent féministes et féminisme, je ne peux qu’applaudir.

    Que des femmes soient violées, mariées de force, aient des salaires plus bas, soient soumises et battues n’est pas un problème de féminisme. Se faire appeler mademoiselle, ça, c’est un vrai problème social.

    Merci Odieux d’avoir décrédibilisé aussi bien ce débat tellement idiot qu’il en est à pleurer. Merci infiniment de ce rempart contre le féminisme radical, infondé et sans but. Je m’en retourne filer des coups à la grognasse de service, des fois qu’elle aurait oublié de nettoyer la maison.

    • Et c’est quoi la différence entre féministes et féminisme ? Je croyais -bêtement- que les féministes suivaient un mouvement que l’on appelle « féminisme » mais, visiblement, je me trompais !

      • Eh bien oui, féminisme est le nom du mouvement. Féministes, ce sont ceux qui suivent ce mouvement. Il est donc ridicule de confondre les deux.

        Ce serait comme de confondre Johny Halliday et ses fans.

        Par contre, en effet, je n’ai pas compris en quoi cet article se moquait de ceux qui confondent. (D’ailleurs, il y a vraiment des gens qui confondent ? Il faudrait être sacrément con.)

  75. Le premier de vos articles qui ne m’aura même pas fait sourire.

    Votre marque de fabrique est évidemment une mauvaise foi hallucinante, mais pour le coup elle tombe à plat tant elle me semble poussive.

    Vous dites que les arguments d’Osez le Féminisme ne tiennent pas debout mais les vôtres me paraissent inexistants.

    Quand au point Godwin, il est atteint à une vitesse que vous envieront les gauchistes les plus décérébrés.

    Mais je suis ravi de savoir que pour certaines, c’est un vrai combat que de se faire appeler Mademoiselle.
    Vous avez raison les filles, battez vous pour avoir l’illusion d’être jeune !
    Mais ce n’est pas parce qu’en vieillissant vous continuerez de vous faire appeler Mademoiselle que vous aurez moins de rides sur la tronche et les fesses plus fermes. (Jeanne Moreau, si vous me lisez…)

    Au plaisir de vous lire dans un article plus inspiré !

    • Entendons nous bien, que nous soyons appelées madame ou mademoiselle, nous n’en avons, pour les plus pragmatiques d’entre nous, absolument rien à secouer.
      Certaines ont pour hobby la sodomie des dyptères, ma foi, chacun son truc…
      Mais ne globalisons pas toutes raisons qui poussent les autres à décrier la cause même de ce débat, ce raccourci me semblerait bien malheureux. En plus d’être d’une bêtise assez crasse.

      • Je ne vois pas où est la bêtise.
        Ayant un peu trainé sur des forums où on discutait de ce sujet, les arguments de certaines sont réellement « Je veux me faire appeler mademoiselle parce que ça fait jeune ».
        J’ai du mal à trouver ça pertinent, surtout sur un formulaire administratif.

        Et bien que beaucoup s’esclaffent qu’il est idiot de vouloir supprimer cette satanée case « Mademoiselle », j’attends encore qu’une seule personne me justifie son utilité…

        Au final c’est une proposition simple et logique : supprimer un détail inutile, où est le scandâââââle ?
        Je ne comprend vraiment pas la hargne que cela suscite.

        (Ah, et même si ce n’est pas propre à ce pseudo débat puisqu’on va retrouver cet argument dans beaucoup de discussions, le fait de dire qu’il y a plus important ou plus grave n’est JAMAIS valable. Ou sinon, il faudra expliquer à une victime de vol qu’elle n’a pas à râler car il y a plus grave, il y a des gens qui se font tuer.)

      • Mondamoiseau Brizzio, vous prenez le débat à l’envers.
        Personnellement, je propose de commencer par s’occuper des crimes. Puis on passera aux délits, puis aux contraventions.
        Enfin, une fois qu’on aura fini les trucs important, on se concentrera sur les abus de langage.

        Bisous.

      • S’il fallait attendre que les guerres dans le monde aient complètement disparu avant de s’attaquer à la criminalité, on serait dans une sacrée merde.

  76. Quel bel article. Moi ce qui me défrise le plus c’est le parallèle mademoiselle/jeune puceau. Ou comment détruire toute crédibilité a force d’exagérer. Surtout qu’elles précisent que mademoiselle renvoi a « femme non mariée » et que le parallèle avec la virginité n’est plus valable de nos jours. Bien bien bien.
    Personnellement ma compagne préfère être appelée mademoiselle. Il y a même pas une semaine je lui ait fait relever qu’un formulaire de son employeur la désigné sous l’appellation « madame » et elle est allé leur demander pourquoi.
    Je suis avec une femme horrible donc si je comprend bien vu qu’elle as mal pris la généralisation du terme madame dans son entreprise? D’ailleurs des amies a elle lui ont aussi fait cette remarque. Que des trainé dit donc ses fréquentations.

    Pour conclure je ne voit qu’une chose a faire. Appeler le Japon pour leur apprendre que leur langue est pourrie jusqu’à la moelle avec tous ces suffixes qu’on ajoute en fonction de sa position sociale (ex: on s’adresse a son « mentor »/professeur avec le suffixe -sensei après son nom) avec son interlocuteur. Et que c’est dégradent d’appeler les gens par leur nom ils ont un prénom que diantre!!!

    • Ce qui me défrise le plus ? C’est qu’on vivait bien mieux avant cette intervention stupide des féministes.
      On assiste à présent à un réveil brutal de tous les détracteurs des «mesdemoiselles», s’écriant à l’unisson : « c’est un scandâââle !»
      A part l’envie de s’adonner à leurs côtés de pratiques sexuelles douteuses avec des insectes volants, je ne vois pas bien ce qui peut ainsi soudainement les motiver.

      • Je rajouterais aussi que d’habitude les féministes (notez ici que je critiques les association a combats inutile et non les autres défendant les vrai liberté) ont tendance a remettre tout le monde sur un pied d’égalité en voulant rajouter des liberté a un sexe et non en en privant un autre. Par exemple elles demandent a ce que le salaires des femmes soit élevé au niveau de celui des hommes et non que celui des hommes soit baissé.
        Donc moi je veut créer une pétition pour la création de la case « Jeune homme ».
        De plus elles disent que les hommes n’ont pas de traitement différent en fonction de l’age/la situation. A 14ans on n’aime pas se faire appeler monsieur donc en quoi cela choque qu’une femme préfère se faire appeler mademoiselle? Et maintenant a 22ans monsieur ou jeune homme je m’en balance les roubignolles a coup de tractopelle. Alors laissons les femmes décider au lieux de vouloir les forcer.

  77. C’est marrant, les féministes qui balancent ce genre de campagne me font penser aux communautaristes gays qui, tout en réclamant d’être considérés « comme tout le monde » et tout en dénonçant la discrimination, s’enferment complètement entre eux et distinguent les hétéros comme « les autres » (connotation péjorative, of course!)… En somme, l’histoire du chat qui se mord la queue…

    • C’est marrant, ce genre de commentaire me fait penser à tous les commentaires lancés sur les sujets touchant à l’homophobie, le machisme, le racisme, l’anticléricalisme et les discriminations en général, dans lesquels on nous explique, par un formidable retournement de raisonnement, que » l’autre » (le pd, la femme, le croyant, le jaune, le noir, le rouge…) n’a jamais aucune raison de se plaindre et que s’il pouvait juste faire oublier son existence, personne ne l’embêterait.

    • Aujourd’hui, pour s’identifier soi-même, il est absolument nécessaire de savoir dans quelle communauté vous êtes et de tâcher de vous y enfermer. Vous êtes tellement bien, entourés de gens qui vous ressemble…

  78. c’est sur que si on a le choix je vois pas en quoi dans la vie de tout les jours c’est un probleme, surtout que ce soit madame ou mademoiselle c’est quand même un signe de politesse.

    apres sur les formulaire oui il est claire que ce la renvoie au mariage mais dans ce cas c’est aussi lié au nom de jeune fille etc….s’il a été changé pour le nom d’épouse.

    Perso je vis en angleterre et j’ai découvert en plus de Miss et Mrs un Ms qui est donc neutre….ok cool mais aussi beaucoup de site utilise homme/femme et c’est quand même plus simple?

  79. Deux corrections:

    « je précise parce qu’il y a peut-être des gens qui ont trouvé le site pertinent qui me liseNT »
    > -ent

    « sur les formulaires administratifs, il est normal qu’on N’ y trouve pas « jeune puceau » »
    > n’

    Et chapeau pour l’article, mondamoiseau!

    • J’ai été au Québec à 20-21 ans, et oui, on me donnait du madame. Ej veu dire, qu’est-ce qu’on s’en fout ? Les connotations n’ont du sens que pour ceux qui leur en accordent !

  80. Certes, les arguments sont bateaux et teintés de sous-entendu foireux comme quoi c’est sexiste (et pleins de sous-entendus foireux) d’appeler une femme Mademoiselle, mais il reste que je suis d’accord pour la suppression de cette case sur des documents administratifs (ou comme j’ai vu dans un message plus haut, regrouper les termes madame et mademoiselle en une seule).

    D’après OC, c’est un choix, une liberté supplémentaire de pouvoir choisir entre Madame et Mademoiselle, mais « légalement », ces termes ne sont jamais que synonymes et du coup, c’est comme si nous autres, hommes, pouvions choisir entre « Homme peut être marié » ou « homme peut être célibataire ». Quelle liberté géniale, les femmes on trop de la chance, c’est injuste!

  81. « je précise parce qu’il y a peut-être des gens qui ont trouvé le site pertinent qui me lise : il faut les aider un peu »

    « qui me lisent » serait plus juste il me semble.

    Mis à part celà, j’ai pleuré de bonheur en vous lisant. J’ai même souris à la coïncidence : ce matin, des pintades des divers collectifs que vous évoquez s’exprimaient à la radio… (en reprenant mot pour mot le site que vous citez… Quelle imagination…)

  82. Désespérant.

    « Le féminisme a supprimé l’humour qui permettait aux hommes et aux femmes de ne pas se combattre ». C’est de Frédéric Beigbeder.

    Le prochain combat sera de faire interdire les urinoirs.

    Le fait que les hommes puissent uriner tout en restant debout pendant que nous les femmes, sommes obligées de nous asseoir, constitue une évidente et intolérable atteinte à l’égalité des sexes, et n’est que trop révélatrice de la complaisance encore hélas bien réelle de notre administration vis-à-vis de la supposée domination masculine.

  83. « Ou alors il a pensé que vous portiez le même nom sans chercher à savoir qui a donné son nom à qui, puisque le mari peut prendre le nom de sa femme. #viedelobotomisée. »

    Mais tout à fait !

    D’ailleurs, c’est une pratique tellement courante que l’on demande systématiquement aux hommes mariés de donner leur nom de jeune fille !
    Sérieusement, vous déjà avez fait tellement mieux en matière de mauvaise foi ! Je suis déçue.

  84. Une féministe acharnée c’est quoi au final?

    Une femme qui s’indigne qu’on l’appelle mademoiselle, mais qui adore aller chiner le dernier petit haut qui mettra en valeur ses formes laissant à nous vils mâles juste assez d’imagination pour énerver n’importe quelle libido hétérosexuelle (pardons aux concurrents de la maison d’en face).

    Une femme qui s’indigne qu’on l’appelle mademoiselle, mais qui ne veut surtout pas négliger son maquillage, alors que dans le rayon de la pratique ancestrale tribale visant à rabaisser la femme celui-là doit être juste en haut de la top liste!!!

    Une femme qui s’indigne qu’on l’appelle mademoiselle, mais qui aime porter des sous-vêtements sexys alors qu’il s’agit d’un énième moyen de mettre en valeur chez les femmes ce qui nous intéresse nous les hommes, donc ça doit en théorie la rabaisser aussi!!!

    Une femme qui s’indigne qu’on l’appelle mademoiselle, mais qui fait des régimes, prive son corps de tout ce qu’elle aime juste pour devoir plaire aux mâles de son espèce, encore pire que tous les exemples cités avant!!!

    Je pourrais citer des exemples types comme ça sur 8000 pages si je le voulait (mais j’ai pas la force)!!! Je ne dis pas que pour être une vraie féministe il faut forcément ressembler plus à Demi Moore dans « A armes égales » (pardon pour la piètre référence mais je me mets au niveau de la pertinence du combat), mais bon faut pas abuser non plus!!!

    Jusqu’à preuve du contraire, je suis un homme (attendez deux minutes…. je regarde, oui c’est ça je suis un homme). Je rencontre à longueur de temps des femmes, et quand je pose la question madame ou mademoiselle, c’est pas par pur souci de savoir si elle est possédée par son clan d’origine ou non et ainsi rappeler au monde entier qu’elle n’est que l’objet d’un sombre marché entre son père et son futur et hypothétique mari, non… Déjà c’est pour ne pas vexer, et même dans mon inconscient de cerveau reptilien, la question de vouloir rabaisser le sexe opposé ne se pose même pas…

    Allez voir dans les pays anglo-saxons dans quel état on peut mettre une jeune femme en l’appelant mademoiselle… Elles sont flattées et le pourpre pour certaines montent aux joues et les yeux brillent…

    C’est d’une rare flatterie que d’avoir dans un idiome local, la possibilité de donner plusieurs titres pour désigner une personne, qu’on nomme madame ou mademoiselle c’est vraiment élégant, après y’en a surement qui préfèrent qu’on les appellent « biatch », après tout il faut de tout pour faire un monde!!!

    Nan sérieusement, est-ce que la neige se rebelle parce que dans le langage inuit, il y’a 400 façons de la nommer???

    Après tout on s’en fout l’essentiel est de protéger et de respecter les femmes. Enfin non même pas des fois que les féministes se rebellent en disant qu’il s’agit de quelque chose qui rabaisse la condition féminine…

    C’est décidé du coup mes amies se nommeront toutes comme mes potes à savoir, « ma couille » ou « bagarre », on fera des concours de pets et de rots, on se filera des grandes claques dans le dos façon bûcheron canadien et on dira « mon copain Sophie » (oui désolé pour le références mais je suis en maque d’inspiration)!!!

    Tout ça pour dire « mais on se fout de qui là? »

  85. Quand on voit ça, on se demande ce que font « Osez le machisme » et autres « Chiens de garde » :

    Imaginons ces « madames/mademoiselles/insérez surnom à la mode ici » s’insurger face à la même vidéo montrant l’inverse (un homme échangeant sa femme vieille et laide contre une belle jeune et le must, il lui tâte le fessier.)

    • Ah tiens, je vois qu’on a eu la même idée^^
      C’est cette vidéo que j’ai postée dans l’article précédent,
      avec sensiblement le même commentaire ;)

  86. Plus de 200 commentaires en deux jours, les passions se déchaînent !

    * Pour l’argument selon lequel on n’utilise plus le « mademoiselle » en allemand et en danois, c’est juste (si mes professeurs de traduction natifs de ces langues ne m’ont pas menti). Il s’agit d’une appellation dépassée. Ceci dit, il est intéressant de comparer cela au faut qu’au Danemark, on est passé au tutoiement généralisé : la forme polie en « vous » n’est utilisée que dans de très rares cas – lorsqu’on s’adresse à la reine, par exemple. Féminisme scandinave exacerbé ou simple évolution de la langue ?

    * On devrait penser à rédiger des textes de loi sur base de forums ou de sites internet tels que VDM, ce serait tellement plus démocratique. Ah, et tant qu’on y est, l’Académie française devrait se mettre au diapason de l’orthographe du plus grand nombre.

    * Comme beaucoup, je n’appréciais pas trop quand on m’appelait « madame » lorsque j’étais encore célibataire. A 20 ans, c’est normal non ? Un peu de fierté, quand même. Aujourd’hui, je souris lorsque quelqu’un pense bien faire en m’appelant « mademoiselle » (j’ai 25 ans) et que je dois gentillement reprendre mon interlocuteur. Oui quoi, je suis fière de mon choix matrimonial.

    Faites-moi penser à ne pas acheter de chienne (de garde), ça me fout mal au crâne.

  87. Personne ne s’est interrogé sur le « statut » de Mademoiselle Jeanne Moreau, Mademoiselle à 82 ans et mariée trois fois.

    C’est peut être à cause d’un de ces rôles (le film « Mademoiselle ») …

    • Pas tout à fait. Là encore, c’est une référence historique. A l’époque de Molière (et des autres…) les actrices n’avaient pas le droit de se marier (religieusement, bien sûr, mais quel autre mariage auraient elles pu avoir à l’époque?), et restaient « mademoiselle » toute leur vie. Du coup, les actrices, en particulier les très grandes, sont restées assez attachées au terme. Avant Mademoiselle Moreau, il y eu Mademoiselle Sarah Bernhardt. C’est un peu comme le « La » devant le non d’une diva, ce n’est pas une insulte que de parler de La Callas… (« comment ? » diront certain(e)s, « mais c’est la désigner comme un objet… »)

  88. Dans le même genre je n’ose imaginer ce qu’aurait dit les chiennes de gardes et compagnie si cette ‘invention’ d’ikea était dans l’autre sens:

    Même si j’avoue que je resterais bien dans cet espace pendant que ma’femelle’ (ne compter pas sur moi pour vous si dire si on est marié ou non…) s’en va chercher un tableau trop meugnon pour mettre au salon.
    s’il existait dans un quelconque magasin de bricolage, un bar ou toute autre enseigne à connotation masculine un espace où laisser sa femme à l’atelier maquillage avec la chaîne people en continu je n’ose pas imaginer la réaction des ‘meilleurs amies de l’homme de garde’.

    Après avoir lu cet article j’ai fait un petit tour sur la toile à propos du sexisme, et j’ai fini par apprendre que les pictogrammes sur les portes des toilettes sont sexiste O_o
    Apparemment les combats ‘idiots’ ont encore quelques beaux jours devant eux.

    P.S: pensez à regarder la vidéo sur le site madameouamdame avec des textes poignants (le 1er surtout), et une éloge a francis huster dans l’interprétation des personnages.

    • Ah, mais les pictogrammes sur les portes SONT sexistes, aucun doute là-dessus. Il fallait lire l’article, pas seulement le titre.

      C’est pas parce que ce sont toujours les mêmes que tu vois depuis que tu es tout petit qu’ils n’en sont pas moins sexistes.

      • Dans le monde parfait de Kyp, on ne fait plus de distinction. Car la distinction classe des gens dans des catégories et les catégories c’est Mal, c’est discriminatoire.
        Elle trouve d’ailleurs que les langues sont sexistes car ils font une différentiation entre le mâle et la femelle.

      • A propos de catégories, tu sembles avoir un problème avec le masculin/féminin.
        En effet, tu utilises « ils » pour désigner « les langues » et tu utilises « elle » pour me désigner.
        Mais après tout, comment pourrais-je t’en vouloir, toi qui sembles apprécier de classer les gens dans des catégories soigneusement arrangées ? Pour un esprit bien ordonné comme le tien où le chaos ne saurait exister, une personne qui recherche l’égalité des sexes ne peut être qu’une bonne femme.

        Voilà, tu viens de prouver admirablement que faire des catégories, ça mène au fail.
        Bravo.

      • Les fautes d’orthographes ou grammaticales n’épargnent personne, pas plus que notre maître de céans. De là à en déduire une quelconque disposition intellectuelle…faut pas pousser mémé dans les orties.

        Néanmoins, je tiens à m’excuser de mon erreur si je vous ais blessé.
        Je n’ai juste pas l’habitude de rencontrer des hommes féministes

      • Mais ne vous en faites pas, vous ne m’avez nullement blessé, mon cher. Bien au contraire, vous m’avez aidé à illustrer mon argumentation.

        Et la déduction sur la disposition intellectuelle ne venait pas de la faute d’orthographe, mais bien de l’image que vous aviez de moi suite à mes propos.

      • Les pictogrammes sont sexistes ?!
        Désolée, mais moi je me permets d’avoir des doutes, même si tu nous affirmes avec force le contraire.

      • J’ai retrouvé l’article !

        Ce qui me permet d’esquiver la longue explication particulièrement maladroite, subjective et pas convaincante du tout que j’avais commencé à rédiger.

        C’est plus une analyse des différents pictogrammes de toilettes trouvés dans le monde qu’une véritable argumentation pour montrer qu’ils sont sexistes. Mais du coup, ça reste très objectif. Et c’est toujours marrant de voir les différences de culture s’exprimer à travers les portes des chiottes.

        http://thesocietypages.org/socimages/2010/09/02/guest-post-go-where-sex-gender-and-toilets/

      • Non, pour moi, les gens qui se réclament féministes et qui cherchent des justifications à ce genre de campagnes (qui sont juste…euh…cons), cela ne pouvait être qu’une stupide femelle.

      • Alors, j’ai vu le site fourni dans le lien. D’abord, c’est un site pro « théorie du genre »…et franchement ça porte bien son nom, ce n’est qu’une théorie. L’article en question n’essaye pas de montrer que les signes des toilettes sont sexistes mais qu’ils portent des caractères pour nous inciter à bien séparer le mâle de la femelle. Bref, que la société cherche à contraindre chacun dans son « genre ».
        A remarquer que l’article est nettement pro-trans: « bouh, on représente les hommes par un pénis et les femmes par un vagin, c’est discriminatoire pour les trans ».

        Deuxièmement, je n’ai rien vu d’objectif là dedans, et comme vous dites, il n’y a pas de véritables argumentations. C’est juste un ramassis de jugements subjectifs parce que l’homme, on le dessine simplement et la femme on la dessine toujours avec une robe (et les images d’Epinal ça cause à quelqu’un ?). Désolé mais les arguments sont aussi fallacieux que les arguments du site « madameoumadame » (exemple d’un jugement subjectif: « Butterflies are naturally feminine because they’re pretty, and beetles are naturally masculine because they’re not pretty »)

        Quoiqu’il en soit l’article est intéressant parce que les signes sont plutôt rigolotes.

  89. Quand je pense que le monsieur de la sandwicherie d’à côté appelle systématiquement toutes ses clientes « mademoiselle » (peu importe leur âge, et même quand il sait pertinemment qu’elles sont mariée)… j’espère qu’il ne va pas lui arriver malheur.

  90. Une simple question : que dois-je faire lorsque

    1 – Lorsque j’appelle une femme « madame » et qu’elle me répond « mademoiselle… » en rougissant ?
    2 – Lorsque après avoir aidé un groupe de filles dans le métro à se débarrasser de gros lourds qui les harcelaient (et visiblement les ennuyaient), celles-ci me jettent des regards d’un noir de jais ?

    Cher M. O.C. j’ai besoin de vos lumières…

  91. Moi je préfère mademoiselle, c’est plus mignon pi c’est normal je suis pas mariée, si je l’étais j’assumerais totalement que l’on m’appelle madame.

    Appeler une jeune fille madame= ridicule

    • « Bouh, tu préfères Mademoiselle, quelle traînée! » Bon j’arrête-là… Tu es un (des nombreux) contre-exemple pour ces deux associations, ça montre bien à quel point ces féministes-extrémistes mènent un combat ridicule, loin d’être justifié et loin de s’adresser à une majorité…

      • On parle de supprimer une case à cocher, pas un mot…

        Je sais que la com est à chier sur cette affaire, mais bon, si on pouvait un minimum se renseigner avant de critiquer.

        Critiquez donc la com ou l’association, ça je vous l’autorise.

      • Alors même qu’on ne demande pas son avis au pingouin.
        Lequel préfèrerait sans doute être appelé îîîîîîîrk ou kwêk selon qu’il a ou non déjà couvé (mais il a le choix de continuer à se faire appeler îîîîîîîrk après couvaison).

  92. Bonjour,

    J’ignore si cela a déjà été noté (honte à moi, je n’ai pas le courage de parcourir 225 commentaires) mais il me semble nécessaire de relever un des premiers points de l’article : « jeune puceau ». Ces associations qui se targuent de défendre les droits des femmes considèrent-elles donc que les demoiselles sont toutes pucelles ? Et, puisque selon elles, elles ne passent dames qu’une fois mariées, cela signifie-t-il qu’elles devraient arriver vierges à l’autel ? Certes, il ne s’agit là que d’une interprétation quelque peu poussée mais le doute subsiste : les féministes seraient-elles donc plus archaïques que les hommes (tous des machos, c’est bien connu ─ pour reprendre leur vision des choses pas le moins du monde dualiste et excessive) ?

    Par ailleurs, mon professeur d’histoire-géographie vouvoie l’ensemble de ses élèves et les interpellent tous par des « monsieur » ou « mademoiselle ». Si j’en crois le propos de ces associations, il est évident qu’il s’agit là d’un parfait mufle machiste et non d’un homme éduqué ayant choisi de traiter son auditoire avec une forme de respect peut-être dépassée de nos jours (aux yeux de certain(e)s) mais toujours des plus agréables !

    Du haut de mes dix-sept ans, je reconnais avoir un peu de mal à trouver désagréable d’être appelée mademoiselle par quelqu’un (comprendre ici : un homme puisqu’ils sont visiblement les seuls à commettre une telle ignominie…). Si je continue à en croire ces associations, cela fait donc de moi une exhibitionniste ravie d’étaler sa vie sexuelle à la face du monde, voire une femme soumise à ces porcs d’hommes toujours prêts à inventer de nouvelles façons plus subtiles les unes que les autres d’asseoir leur domination. Hum… Personne ne compte leur proposer d’oser finesse, mesure et optimisme quant à la nature humaine ? Enfin, ce n’est peut-être que ma naïveté de jeunesse qui me pousse à penser que le monde ne se divise pas en mâles tyranniques et en femelles muselées…

    Merci MONSIEUR Odieux pour cet article.

  93. Tiens, en parlant de Hitler et de son Reich d’amour pour combattre les préjugés (chapeau, pour le passage au point Godwin)…

    « En revanche, pas de possibilité de repérer les hommes célibataires… », ce qui signifie donc que l’emploie du « mademoiselle » serait toléré par nos amies les féministes si seulement nous autres femmes pouvions repérer les hommes célibataires, histoire d’équilibrer les choses, c’est bien cela ? En toute logique, il apparaît donc que Hitler était un sacré féministe ! Il avait déjà songé à nous épargner une part du travail de « repérage » (ça ne fait pas du tout ─ mais alors du tout ─ frustrée obsédée par l’idée de passer la corde au cou au premier hétéro venu) en nous signalant les homosexuels par ce triangle des plus tendances (puisqu’il semblerait que les choses doivent être tendances pour qu’on les emploie, selon ces associations.) que l’on devrait vraiment remettre au goût du jour pour marquer un grand coup dans la lutte féministe contre les préjugés. Surtout que, c’est connu, le rose est une couleur de nanas !

    C’est que ça donnerait presque envie de militer pour Osez le féminisme, tout ça… Je dis bien presque.

    • Déjà, rien ne dit qu’un homosexuel est célibataire (et rien ne dit qu’un célibataire est homosexuel), mais en plus, que t’importe de savoir s’il est célibataire, vu que de toute façon, tu ne l’attires pas ?

      • Euh…C’était de l’ironie en réaction à un des arguments de ces associations qui signalent que l’emploie du « Mademoiselle » permet aux hommes de savoir qu’une femme est célibataire alors que « Monsieur » ne donne aucune information sur le statut marital d’un homme (selon elles, ce n’est pas mon opinion). Je n’ai jamais prétendu qu’un homosexuel était forcément célibataire / qu’un célibataire était forcément homosexuel, ni quoi que ce soit de ce genre-là.

      • Vous dites qu’Hitler aidait les femmes (en partie, certes) à repérer les hommes célibataires car il faisait marquer les homosexuels…
        Aurais-je mal (re)lu ?

      • Ironie

        (féminin) L’ironie consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre dans le but de railler.

        En l’occurrence, il s’agissait de railler ce passage « Faudrait-il informer le moindre homme qui se trouverait dans un rayon de 10 kilomètres à la ronde de ce qu’on est une « demoiselle », peut-être plus vierge certes, mais du moins célibataire, disponible, en un mot « draguable ». Alors à vos clignotants ! En revanche, pas de possibilité de repérer les hommes célibataires… » en se servant du Reich d’Amour évoqué par Odieux Connard quelques paragraphes plus loin. Ici, le triangle rose permettrait donc de « repérer les hommes » qu’il faut « éviter » puisque, même s’ils sont potentiellement célibataires, ils ne seront pas intéressés.

        J’ai juste été effarée de lire ce passage, qui laisse à croire que les femmes se sentent défavorisées parce qu’elles ne peuvent pas « repérer » les hommes rien qu’avec l’appellation employée, contrairement à eux qui sont censés comprendre tout de suite que mademoiselle=femme célibataire. Ce qui est bien évidemment faux, du moins à mes yeux.

        En espérant que nous soyons enfin sur la même longueur d’ondes.

  94. Tout de même, je suis un peu déçue par la fin (une fois n’est pas coutume). Des macarons ? des sacs Vuitton ?? MARGAUX MOTIN ??? Ce ne sont pas des chiennes de garde, ça. C’est Diglee !

  95. Quelques données pour un lynchage en douceur :

    – je n’ai pas lu l’ensemble des comms laissés ci dessus, étant au bureau et ayant un peu de remords (si peu pourtant) à détourner le temps que je devrais consacrer à mon patron… Il y aura donc peut-être dans mes propos quelques redits.

    – je ne suis absolument pas une féministe acharnée, suis globalement pour le respect des différences relatives au genre et suis donc loin d’être une chienne de garde errant sur ce site.

    – j’ai beaucoup ri à la lecture de cet article.

    Mais…

    Le terme « Mademoiselle » me chiffonne :
    – pas dans la rue, où il connote (ou peut être interprété comme tel) une appréciation globalement positive sur l’état physique de la personne visée…
    – pas sur ma déclaration d’impôts, mes cartes FNAC, Nocibé, Auchan, ni même sur mon état civil : qu’un(e) fonctionnaire ou caissier(e) sache si je suis, ou non, mariée, ou si j’ai, ou non, envie de m’afficher comme telle, m’importe peu…
    – pas plus sur Internet où « Mademoiselle » compose fréquemment mes pseudos, pour les notions de jeunesse, d’indépendance et de féminité auxquels il renvoie.

    Là où le Mademoiselle me froisse, c’est lorsqu’il assoit la supériorité d’un interlocuteur. Là où il me dérange c’est lorsqu’il est prononcé en rdv d’affaires, renvoyant immédiatement au statut de secrétaire ou d’assistante, même lorsque l’on est cadre sup. Là où le Mademoiselle me met en boule, c’est lorsqu’il est prononcé d’un ton interrogateur, pour savoir si on l’est ou non, mariée.

    Et difficile de reprendre un client ou notre patron pour lui suggérer un « Madame » lorsqu’on ne l’est pas, mariée, justement : il n’y a que pour l’administration que ça fonctionne ça…

    Il n’existe rien de tel pour les hommes et je pense qu’à un certain niveau, on galère suffisamment pour asseoir notre crédibilité, qu’on pourrait au moins nous épargner l’épreuve du « Mademoiselle ».

    Alors, je trouve le mot joli, assume tout à fait de ne pas être mariée, mais considère que, dans le monde professionnel, il ne devrait pas y avoir de place pour un « Mademoiselle » : ça rabaisse, ça s’immisce dans notre intimité et, surtout, il n’a pas de raison d’être, n’existant pas pour les hommes.

    D’ailleurs, depuis que je ne suis plus stagiaire, une femme ne m’a jamais appelée « Mademoiselle », contrairement aux hommes.

    Alors d’abolition des « Mademoiselle », mais si les hommes pouvaient simplement adopter plus facilement le « Madame » pour s’adresser à leurs interlocutrices, je serais comblée !

    Pour tout le reste, merci Brillant Odieux Connard.

    • Calliope,

      je suis surprise et me permets de mettre mon grain de sel.
      Je suis cadre sup, on m’appelle Mademoiselle parfois et cela ne me pose aucun problème. Je doit passer complètement à coté du message rabaissant que veulent peut être faire passer les hommes, vous avez le droit de me traiter de naïve.
      Je pars du principe selon lequel si je suis présente à la même réunion qu’eux, c’est que j’y ai ma place. Quand bien même on me prendrait pour une assistante ou une secrétaire, cela ne me pose absolument aucun souci… En gros, je n’ai pas de problème d’égo, et s ils souhaitent m’appeler mademoiselle qu’ils le fassent… Que je sois madame ou mademoiselle, mes responsabilités sont les mêmes, je n’ai rien à prouver.
      (point d’agression dans mes propos, et aucune condescendance).

      J’aimerais qu’on arrêter de stigmatiser sur tout et qu’on prenne le temps d’éduquer les générations à venir voire même apporter notre regard bienveillant sur les générations en cours, pour que le respect de l’individu soit un vrai respect, pas une obligation « parce qu on nous a dit qu’il fallait être gentil avec les femmes/les handicapés/les noirs/les homos…

      Oui, on m’a déjà pris pour la secrétaire, mais celui qui est le plus mal quand il me demande un café, que je lui apporte et que je prends place derrière le bureau, ce n’est pas moi… Personnellement, ça me fait sourire.

      • Entièrement d’accord… Même si les noires handicapées lesbiennes juives communistes n’ont jamais eu à se plaindre de ma méchanceté…

  96. Les Chiennes de garde et Osez le Féminisme devraient également militer pour l’interdiction du port de l’alliance qui, au choix, signale que la pauvre femme est sous la domination d’un homme ou, fait une différence entre les femmes qui ont réussi dans la vie (et qu’on appelle donc Madame) et les femmes qui ont échoué (et qu’on appelle Mademoiselle si on en croit Thalia Breton, grande défenderesse de la démocratie et du respect d’autrui comme ont pu le constater les chanceux ayant étudié à Assas aux alentours de 2004-2005) les humiliant et les poussant au suicide…

  97. C’est vrai qu’en Allemagne, on n’emploie plus le mot mademoiselle mais seulement le mot madame.
    Cependant, en Allemagne, le pourcentage des mères qui ont un emploi (et a fortiori un emploi à temps plein) est nettement plus faible qu’en France ! Et une mère qui travaille est même parfois mal vue. Les enfants n’ont pas cours l’après-midi, et il n’y a en général aucun système de garderie dans les écoles : il est prévu que la mère soit à la maison l’après-midi !

    Mais les mots seraient-ils plus importants que les faits ?

  98. Merci cher Odieux de cet article fort intéressant.

    Je hasarde la remarque, au cas où elle n’aurait pas encore été émise, que si certes « administrativement » parlant il n’y a pas d’équivalent à la distinction madame / mademoiselle pour les hommes, en revanche pour ce qui est de la distinction orale « courante », il y a une stricte correspondance entre Madame Monsieur et Mademoiselle Jeune homme : en général c’est le terme qu’on utilise pour un un garçon en gros avant qu’il ait 20/25 ans. Et ça n’a jamais fait pleurer personne, ni poussé quiconque à gueuler comme un putois parce-qu’on ne lui prêtait pas ses lettres de noble de Monsieur… (même si certes, l’association au statut marital est moins prégnante dans le cas masculin).

    J’ai lu plus haut un contre-argument qui disait en gros : « comme le féminisme dans son ensemble c’est important (oui c’est important d’aider les femmes battues), ça ne rime à rien de minimiser les « petits combats » de ce genre »… je pleure des larmes de sang : donc quand une cause générale est juste, tous les pseudo-combats qui peuvent s’y gréer par association bénéficient aussi de cette onction de légitimité ?? Comme ça, par pur automatisme ? Y’a beaucoup de gens comme ça qui aiment renoncer volontairement à l’exercice de leur discernement ?

  99. Bon eh bien moi je trouve ça chouette de voir autant de monde refuser de se laisser influencer par ce débat creux. ça contrebalance avec le nombre conséquent de jeunes filles, garçons, punks, petites filles, et autres catégories soucieuses d’être considérées comme feministes, qui se sentent obligés de considérer le propos.
    Il est quand même malheureux, au-dela de votre article, de voir des personnes noyer elles-mêmes la cause qu’elles défendent, par des « combats gadget » (et plus particulièrement quand c’est une cause que je défend aussi, sic).

  100. J’ai lu les 243 commentaires, et j’ai retenu ceci :
    quand des extrémistes féministes postent un commentaire en réponse à l’article, il est quasiment aussi long que le billet de Maître Connard (en général, plus de 25 à 35 lignes); à cette seule différence près, qu’ils sont aussi chiants, et dénués tant d’intérêt que d’arguments que leur site internet.

    • Ben avec les prénoms genre kiliane et autre soèn (c’est un garçon), ça risque vite de devenir nécessaire.

      • Je répète la question de Gentil Salaud : Qu’est-ce que ca peut lui foutre a l’administration que j’ai une teub ou des boobs?

    • Ca lui sert pour faire ses recensements et ses statistiques.
      Tout comme ça peut lui servir pour envoyer ses campagnes de détection du cancer du sein par exemple.

  101. Cher odieux connard,

    Merci pour cet article exquis qui démontre, avec rigueur, l’importance, que dis-je, la priorité vitale de traiter ce sujet avec le plus grand sérieux.

    Comme quoi, la légèreté ne s’arrête pas seulement au poids affiché sur une balance…

    Sur ce, je vais allé rencontrer les « mademoiselles » de la réunion tupperware qui s’organise au rayon boucherie du carrouf d’à côté.

    En attendant le prochain article avec impatience, merci Odieux Connard.

  102. La prochaine personne qui m’appelle « mademoiselle » je la tabasse à coups de sac à main !!! ^^
    Non mais sérieux, elles ont pas des combats un peu plus utiles à mener ?

    Je suis assez d’accord avec l’idée qu’il y a une forme d’inégalité dans le fait qu’on différencie une femme mariée d’une célibataire alors que les hommes conservent le même titre quelque soit leur statut familial.

    Mais leurs arguments sont complètement foireux dans le sens où l’on pourrait construire le raisonnement inverse : le terme « madame » désigne usuellement une femme mariée, alors considérer qu’il faut nous appeller « madame » parce que « mademoiselle » serait irrespectueux ne reviendrait-il pas à penser qu’une femme mariée est plus respectable qu’une femme célibataire ? J’ai l’impression que ça renvoie à ce schéma ancestral selon lequel il faut se trouver un mari pour avoir un statut dans la société…
    Bref, tout ça pour dire que je ne vois pas pourquoi choisir un terme plutôt que l’autre, on peut trouver des arguments dans les deux sens.

    Pour moi il n’y a rien d’irrespectueux ni d’intrusif à être appelée « mademoiselle ». Bien au contraire c’est une marque de politesse au même titre que « madame ». La personne en face choisit généralement l’un ou l’autre en fonction de l’âge apparent ou au pifomètre, et non en fonction de son degré de respect ou parce qu’elle est en train de draguer…
    « Putain mais quelle connasse celle-là, je vais l’appeler mademoiselle tiens ! Mouah ah ah ah !!! » (rire satanique)

    Quant à l’exemple de la femme qui se fait draguer et qui se débarrasse de l’homme en disant que c’est « madame » :
    – Ça revient à se planquer derrière un statut et à dire que vous êtes déjà l’objet de quelqu’un d’autre…
    – En plus ça ne marche pas à tous les coups, loin de là ! La fidélité n’est pas un principe chez tout le monde, désolée de vous l’apprendre…

    Certaines femmes sont plus à l’aise avec « mademoiselle » d’autre avec « madame », alors je vois pas trop en quoi elles se donnent le droit de vouloir abolir l’un des deux mots. Surtout qu’effectivement il n’y a pas d’obligation légale, donc libre à chacune de choisir !

    Et pensons aux personnes en face qui passent déjà bien assez de temps à se demander comment vous appeler, à essayer d’évaluer votre âge, à changer trois fois d’avis par peur de nous offenser… Faut-il vraiment ajouter à leur stress le risque de se prendre des coups de rangers ? ^^

  103. Euh, juste un truc, en passant, parce que j’ai beau avoir épluché tous les commentaires, je n’ai rien vu à ce sujet (ou alors ça m’a échappé) : est-ce que je rêve, ou bien est-ce que, sur la plupart des documents administratifs, une section est réservée aux renseignements suivants : marié(e), veuf(ve), divorcé(e), célibataire, vivant maritalement, etc. ? N’y aurait-il pas là une intolérable immixtion dans notre vie privée ?

    • Carrément, c’est ce que je me disais aussi tout à l’heure ! Mais bon cette section là est remplie par les hommes et les femmes, donc c’est une équitable immixtion dans notre vie privée ! ^^

  104. Merci. Et merci.
    Me sent moins seule à avoir trouvé ce « débat » d’une connerie monumentale. C’était le sujet de mon billet d’hier d’ailleurs.
    Le respect, c’est avoir de l’égard pour l’individu pas pour son sexe ou sa nationalité et encore moins pour un terme d’état civil !

  105. Mouais, pas besoin de lire cet article ou le site madameoumadame pour comprendre que c’est une idée débile.

    Cela a déjà été relevé dans un commentaire, mais ça m’a brûlé les yeux de voir autant de fautes de guillemets : les ouvrantes à la place des fermantes, inversement, ou encore une double quote (typographie US) qui ouvre et une guillemet (typographie française) qui ferme.

    Je pense que je vais faire un site « ApprendLaTypographieOuFermeTonBlog », parce que les gens comme vous renvoient une image dégradante de tous ceux qui savent écrire.

    Bien Cordialement,
    Flo.

  106. Bonjour cher Odieux tout d’abord =)
    Ensuite, je vous trouve toujours aussi fin et drôle à la fois ^^, mais je me demande surtout comment vous pouvez tomber sur des sites tels que celui-ci ! En commençant à lire ce billet je n’en suis pas revenu qu’il y avait un site, voir même des femmes tout simplement qui militent contre l’appellation « mademoiselle » o_O.
    Le seul point que je puisse leur accordé c’est que sur les documents administratifs il y ait le choix … enfin encore que cet argument est explicable simplement : oui il est d’usage en France (de coutume plutôt, oui je précise pour les féministes acharnés, donc c’est notre histoire, blablabla, faut préservé l’histoire etc… ) que la femme prends (j’ai pas dis qu’elle été obligé, merci de bien lire ^^) le nom de son mari : alors pour informatisé les deux noms ( car oui, ça peut être bien utile d’avoir les deux, sur une pierre tombale ça ne plairait pas à votre famille qu’il n’y ai pas votre nom de jeune fille, non?! … tss) il est bien plus facile d’avoir une case dans laquelle la personne stipule que le nom qu’elle met est en fait son nom de jeune fille ou marié ?.
    Pour le reste de leur argumentaire, il est bien sur évident que la femme a le choix et ne peut être punie juridiquement pour cette inexactitude.

    Enfin, dans tout l’article j’ai été étonné, je n’ai pas vu une seule fois le terme de « jeune homme ». Qui est pour moi l’équivalent social (pas juridique certes) de « mademoiselle ».
    D’autant plus que, pour moi malgré ce qu’elle disent, « mademoiselle » est une marque de galanterie. Alors si ça continue, les femmes de ce site vont s’énerver sur le fait que au restaurant on leur tire la chaise pour s’assoir, on ouvre des portières etc… parce que oui, elle peuvent aussi le faire toute seule alors elles vont le revendiquer et vouloir quasiment le faire interdire. C’est ça l’idée, et ça n’a aucun sens ! (comme vous l’avez déjà dis bien entendu cher Odieux, mais ce phénomène m’a tellement estomaqué que je me sens obligé d’insister.

    Alors j’ai une question : pourquoi elles nous les cassent ?!!! … je parle bien entendu des oreilles, ceux qui ont penser autre chose sont des sexistes qui peuvent souffrir et être torturé mentalement car ce ne sont que des ‘has-been’ si on suit la logique de leur site…

    Y’en a qui doivent vraiment se faire ch*** pour lancer des débats aussi peu important.

    Voilà, coup de gueule fini,
    de grosses bises cher Odieux xD et continuez comme cela !!

    NB: Je fais un peu de pub, mais j’espère que vous m’en tiendrais pas rigueur, si vous avez le temps, jeter un œil à Touche Pas a Mon Poste, c’est une émission qui passe le jeudi soir à 22h40 sur France 4, je retrouve dans vos postes une même précision et une envie de défendre la logique que dans les réponses de l’équipe (d’Enora Malagré particulièrement, mais elle avec moins de retenue on va dire ^^ ).

  107. Franchement je pense que ce débat sur Madame/mademoiselle est complètement stérile. À ce que je sache les deux termes sont connotés. Autant dire que l’on ne peut même plus parler de féminisme à ce stade, si elles ont autant de merde dans les yeux pour ne pas voir les vrais combats à mener (par exemple une égalité de salaire entre hommes et femmes) et estimer que le sexisme à totalement disparu pour s’occuper en priorité d’histoires aussi futiles que l’utilisation de Madame/Mademoiselle. Non mais sérieusement ? À quoi bon créer ce genre de débats alors que l’on a même pas atteint, dans certains domaines, l’égalité entre les sexes.
    Etant moi-même une femme, j’ai sauté au plafond en voyant quel genre d’écervelées prétendaient défendre notre cause. Et que dire du magnifique « ce n’est pas tendance » absolument valorisant pour les femmes à croire qu’elles s’adressent qu’à une bande de filles gloussantes et girly…

    Merci aux chiennes enragées d’enfoncer une porte ouverte et merci OC d’élever le niveau.

    • Les termes « mama » et « papa » sont à la mode en ce moment.
      Faut-il en déduire que les féministes préfèrent entendre :
      « Yes Mamaaaaa ! » à un basique : « bonjour mademoiselle ! » ?

      La « tendance » ne suit pas toujours forcément le bon goût….

  108. Moi qui finissait par croire que notre Odieux Connard était une femme… Toutes mes théories vont finir à la poubelle… à moins que… mais bien sûr, à la lecture des commentaires, cela me rappelle que les femmes aussi peuvent être d’Odieuses Connasses !
    Un peu café du commerce tout ça tout de même.

  109. C’est drôle, je ne pensais pas que vous auriez parlé de ça sur votre blog.
    Je trouve qu’on devrait s’en ficher, de ce que ça voulAIT dire… quand, déjà ? ah oui! il y a de ça 100 ans environ…. !!!!
    De nos jours, « madame » est mariée et « mademoiselle » est célibataire. Etant célib’, je n’aime pas forcément qu’on m’appelle « madame »… Vive les (ma-)demoiselles !

  110. Non mais avoir trois cases dont deux pour les femmes c’est sexiste c’est vrai.

    Mais, franchement, avoir une case pour les hommes et une pour les femmes ça l’est aussi hein !
    Quelle discrimination pour les transsexuels ! Après tout, n’est-ce pas sexiste de devoir préciser qu’on est un homme ou une femme ? Et si on a changé en cours de route ?

    Allez je milite pour qu’on enlève la case, moi. Après tout ils en ont rien à foutre, à l’administration, et que d’abord si je suis né hermaphrodite, c’est pas leurs oignons.

    Non mais.

    Plus sérieusement, c’est une question d’usage… de titre, même ? Puisqu’il n’est pas obligatoire (si j’en crois l’article) de cocher mademoiselle si l’on est célibataire et madame si on est mariée, ça reste un choix de la personne.
    Chaque femme a donc, sur chaque papier administratif, un choix que les hommes n’ont pas, et qu’elle peut modifier à volonté !

    Pourquoi s’en plaindre ?

    Je suis prof. A 24 ans, si l’on m’appelle mademoiselle dans un commerce ou sur un papier, ça ne me dérange pas (au contraire je trouve ça plus flatteur que le plus âgé « madame »), mais mes élèves m’appellent madame parce que je pense qu’ils n’ont pas à connaître ce détail de ma vie privée. C’est mon choix. Pas de sexisme tant qu’il y a choix, non ?

    • Il y a sexisme quand il y a différence de traitement. Ce qui est le cas ici.

      A propos de la case sexe, les Australiens ont 3 cases : homme, femme et autre.

      • « Autre », c’est quoi ?
        C’est lorsqu’on se sent plus « chien » ou « cheval » ?

      • On va le redire encore une fois hein ?
        « L’administration et les gens n’ont rien à cirer de ce qui se passe dans vos têtes ! que vous vous sentez plus féminin malgré la protubérance visible au niveau de votre bas ventre ou que vous n’aimez pas le sexe ou encore que vous préfériez vous faire élargir la rondelle, c’est votre problème ».

      • Merci ! :D

        En effet, l’administration n’en a rien à cirer. Alors si elle pouvait éviter de nous faire chier avec ça…

    • Ok pour le sexisme, mais dans ce cas c’est un sexisme qui discrimine les hommes et non les femmes en les privant d’un choix que les femmes ont.

      On ne peut quand même pas se plaindre d’avoir un choix supplémentaire que l’autre sexe !
      Surtout un choix libre et sans contrainte légale.

      • C’est une discrimination envers les hommes, alors il ne faudrait rien y faire ?
        Jolie mentalité.

      • Non ça ira, merci. Nous n’avons pas besoin de votre aide précieuse dans ce combat « complètement con » pour citer notre cher OC.

      • Mais que d’hostilité…

        C’est si grave que ça qu’on te retire ta petite case « mademoiselle » sur ta feuille d’impot ? Tu as peur que tes couilles vont pourrir et se détacher et que des méchantes femmes vont prendre le pouvoir et venir te fouetter ?

        Le combat est « complètement con », mais j’ai rarement vu une telle levée de boucliers. Mec, on dirait que tu joues ta vie, là.

        Enfin bon, on a compris, l’égalité des sexes, tu es contre. C’est comme à chaque fois qu’il y a des inégalités : il y en a à qui ça profite et d’autres que ça défavorise.
        Enfin bon, j’ai beau être blanc, mâle et hétéro, ça me fait toujours mal de voir quelqu’un traité différemment (généralement moins bien que moi) à cause de son sexe, sa couleur de peau ou son orientation sexuelle.

        Maintenant si le système actuel te profite, c’est cool pour toi. Mais sâche que ça ne changera pas en une génération, alors tu as le droit de foutre la paix à ceux qui aimeraient voir les choses changer. Rassure-toi : tu ne vivras pas assez vieux pour subir les changements.

  111. Merci pour cet article maître Connard, mais il me semble qu’un contre argument manque cruellement à votre « démontage », il s’agit de l’age de la Madame en question.

    Par miracle, le minuscule crâne de piaf qui abrite ma petite cervelle s’est vu illuminé d’un concept diabolique selon lequel la femme jeune, belle et libre arborerait une fierté non dissimulée à se voir appeler « Madame », alors que la femme un peu moins jeune, un peu moins belle et peut-être un peu moins libre également aurait une satisfaction grandissante au fil des années en se voyant appeler « Mademoiselle ».
    Je me plante peut-être mais lorsque je repense à cette vieille pute dégarnie qui tentait vainement de m’enseigner l’anglais dans mon jeune temps, j’ai tendance à croire en cette théorie, en effet, elle inondait son panthy systématiquement lorsqu’on utilisait le mot « mademoiselle » et elle devenait rouge de colère lorsqu’on l’appelait vilement « Madame ».

    J’ai donc dans l’idée que ce combat vital contre le « mademoiselle » pourrait prendre fin naturellement avec le vieillissement de ses instigatrices, je vois ça d’ici dans quinze ans :
    « Rhôô, mais quelles quiches on a pas fait alors, maintenant que je n’ai plus de gros seins mais de gros genoux, j’aimerai bien que quelqu’un m’appelle mademoiselle ! ».

    L’autre solution étant évidemment de rendre la barbe obligatoire pour les hommes comme pour les femmes, tout le monde s’appellerait monsieur ou madame (à définir sans blesser personne) et toutes les connotations sexistes disparaîtraient, en emportant au plus loin ce féminisme extrémiste qui commence doucement à me fendre le plot.
    Chacun aurait alors tout le loisir de coller un ou deux bourre-pifs à sa moitié dans la bonne humeur sans être traité de machiste. Flûte alors !

  112. J’en ai trouvé un autre combat bon à mener pour ces dames (et damoiselles) :

    Les femmes ont le droit de choisir entre pantalon et jupe alors que les hommes ne mettent que des pantalons !

    C’est sexiste !

    Supprimons les jupes !

    • Alors appelons donc les hommes pas mariés mondamoiseau. Qu’ils aient le choix aussi.

      (les hommes ont le droit de mettre des robes en plus… faut juste qu’ils soient curés ou avocats !)

      • Ah, mais qu’on rajoute une case pour les hommes ou qu’on en enlève une pour les femmes, ça m’est complètement égal.

  113. Vous êtes en berne de bouses ? Ne vous en faites pas, le 12 Octobre débarque les 3 Mousquetaires en 3D avec Milla Jovovich ( donc peu d’intérêt en effet ) avec une tête d’andouille shootée au Biactol en d’Artagnan, des explosions, du ralenti et même un bateau volant.

  114. Pour la première fois, je trouve un poste du damoiseau O.C. mauvais. En effet, le problème du mademoiselle est réel (surtout dans le monde du travail), mais sans doute faut-il être une femme pour s’en rendre compte.

    Autant les posts sur les magazines féminins et autres stupidités de ce genre étaient à la fois pertinents / drôles / cyniques (j’aime ça!), autant celui là est mauvais. Je crois bien que les sites en question peuvent être sujets à la critique, tout comme beaucoup de mouvements dits « féministes », qui, par leur stupidité, font bien souvent du tort aux femmes. Mais franchement, pour le coup, les arguments d’O.C. sont alambiqués, pas drôles, et pas pertinents pour 2 sous.

    Il y a de quoi critiquer les féministes, mais, pas la cause féministe, qui reste une réalité. Ou bien avec plus de talent et de panache que cela.

      • Je n’ai pas très bien compris cette réponse, mais sans doute, ai-je de toutes façons été un peu trop rapide dans mon commentaire.

        Pour resituer le contexte, je dois dire que j’aurais été jusqu’à il y a peu, plutôt d’accord avec beaucoup de commentaires, et le fond du post, qui prétendent que ce débat est creux. (encore une fois, je ne réagis non pas sur la critique des mouvements féministes que je trouve justifiée, mais sur le message de fond concernant cette lutte contre le « mademoiselle »). Il se trouve que je travaille depuis quelques années dans un milieu extrêmement masculin, où mon jeune âge et mon sexe sont des choses extrêmement rares. Je dois avouer que je me fou comme de ma première chemise qu’un vendeur, ou quelqu’une dans la rue m’appelle madame ou mademoiselle. Cependant, au travail, j’ai pu remarquer que chaque fois que ce terme était employée à mon égard par des élèves, la direction, ou des collègues, il avait vocation à me diminuer quant à mon âge et mon sexe, bref a être sexiste. C’est en discutant avec un québécois que j’ai appris que dans l’administration et au travail, au Québec, le « mademoiselle » était banni. Il était d’ailleurs surpris, de l’entendre employé à mon intention.

        Est-ce que ces personnes qui l’emploient deviendront par magie moins sexistes si le « mademoiselle » est proscrit ? Certainement que non. Mais il reste qu’ils n’auront plus la possibilité d’exprimer aussi facilement et légitimement cette opinion, en toute impugnité, s’il devient inusité. Et ce sera déjà un grand pas vers l’égalité de traitement au travail.
        Vous remarquerez d’ailleurs, que « mademoiselle » est utilisé -à tort- d’emblée pour les serveuses, ou les secrétaires, rarement pour les patronnes, et qu’il est donc, dans l’inconscient collectif associé à un statut de « plus bas niveau ». Cela n’existe pas pour les hommes et c’est tant mieux (j’ai d’ailleurs horreur également du « garçon », au restaurant, qui heureusement, se fait de plus en plus rare). Faisons de même pour les femmes.

        Ma phrase « sans doute faut-il être une femme pour s’en rendre compte » voulait simplement exprimer que moi-même, avant d’être confrontée à cette situation, ne comprenais pas tellement le but de ce débat. Ainsi, je comprend que l’on puisse en minimiser l’importance. Mais c’est, à mon avis, à tort.

        Pour en revenir au post, ma critique était sur le fait que les contre-arguments sur le fond étaient vraiment tirés par les cheveux (mis à part les remarques sur la stupidité des sites féministes) ce qui les vidait de toute légitimité. O.C. nous a habitués à plus de clairvoyance et de pertinence.

      • Je viens de lire les différents commentaires (je n’avais pas eu le temps avant) et de comprendre cette remarque. Navrée que mes propos aient été mal compris, sans doute les avais-je mal exprimés.

        Merci d’être le seul à défendre que ce sont les « détails » d’un sexisme ordinaire qui forgent les machos et les inégalités, et que les combattre est une part (et non une fin en soi) du travail à accomplir.

        Pour ouvrir le débat, un article de sciences humaines très intéressant, qui interpelle sur l’aspect « ancré » des inégalités hommes/femmes, sont dès l’enfance : http://www.halde.fr/IMG/alexandrie/2486_4.PDF . Je reste persuadée que toutes les différences remarquées entre les deux sexes sont educationnelles et non naturelles, et qu’éduquer les générations à venir à ne pas distinguer une femme selon son âge/sa beauté/ son statut marital est une chose importante.

  115. vous dites : c’est complètement con.

    Mais c’est pas un peu con de faire une montagne (votre article est beaucoup trop long) de pas grand-chose ?

    Et c’est pas un peu con d’avoir compris de travers ? Les gens, les femmes, elles font ce qu’elles veulent. Il s’agit seulement de supprimer la civilité mademoiselle des formulaires de l’administration. Ce qui est logique puisque les femmes sont censées choisir elles-mêmes leur civilité dans la vie quotidienne, et que de la sorte, ça leur éviterait de se faire appeler mademoiselle par l’administration quand elles ont préféré madame.

    Détendez-vous, ce n’est pas la fin du monde !

  116. Ah ah, qu’il est joli ce point Godwin ! c’est un peu comme le « puceau » de OLF… ça casse tout !
    Bref, j’ai bien rigolé mais en même temps, non.
    Parce que en fait, là où elles soulèvent un problème de fond, c’est que la loi nous autorise à faire ce qu’on veut, Madame-Mademoiselle, Nom de l’époux-Nom de naissance… mais la société nous impose des choix. Et ainsi, à chaque fois que je coche la case célibataire (arf, la vie est dure ;-) ), on m’autocoche en mademoiselle (néologisme, quand tu nous tiens !)… et que de fois ai-je vu ma mère se faire appeler Mme prénom de mon père-nom de mon père…
    Donc c’est vrai que ça semble un peu futile au regard d’autre gros soucis sur l’égalité des sexes et c’est vrai que c’est très mal fait… (surtout l’affiche « mademoiselle une case en trop » qui donne envie de dire « madame, une case en moins? »… bof). Mais, mine de rien, il y a beaucoup de choses derrière le fait qu’il existe une distinction entre les hommes et les femmes pour cette histoire de statut marital… et je préfère garder le madame, qui est l’équivalent de monsieur, plutôt que le mademoiselle, bien trop connoté… mais ça, c’est tellement subjectif !
    (de toute façon, autant qu’on m’appelle pas, je serai tranquille !)

  117. Merde, et moi qui milite pour que l’on mette l’appellation « Jeune Homme » !! Je suis scandalisé !!
    On n’a plus le droit d’autoriser la flatterie parce qu’il y a des personnes qui ont des arrières pensées ?
    Votre point est tout à fait juste et je le résume de cette manière parce que je suis un mâle, donc je suis un imbécile non doté de subtilité (je vais devenir un Chien de garde moi, et CAVACHIAY, je vais militer pour le droit de battre sa femme pour lui apprendre le respect du coup !) : parce qu’il y a des gros méchants, on ôte leur liberté aux gentils.
    Très astucieux. Du coup, je valide la référence historique. Après tout, si les juifs n’étaient plus, les palestiniens ne souffriraient pas aujourd’hui (lolilol).

    Brèfle, comme de nombreuses luttes, les arguments utilisés sont insidieux. Et je suis un partisan des luttes féministes. Enfin, pour des choses sensées : à compétences égales, salaire égal (noté que le mot « compétence » est féminin, vous devriez être flattées), la protection face aux violences,… Il y en a pléthores qui valent le coup.
    Baser une lutte sur de la sémantique, c’est triste.
    D’ailleurs, Hugo (Victor) honnissait les rhéteurs (cf le poème « A propos d’Horace » http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/a_propos_d_horace.html), ceux qui jouent sur la sémantique. Il avait bien raison.

    Ces luttes sont révélatrices d’un soucis dans de nombreuses démocraties et de l’utilisation de la liberté. L’anti racisme extrémiste, l’écologisme extrême, le racisme (oui, il y a des gens qui luttent pour l’intolérance sur françaisdesouche <3),…
    Des petits "lobbies" se regroupent pour imposer au plus grand nombre (je ne suis pas raciste, mais il y a un réel problème musulman en France, et dès qu'on y touche, c'est un scandale dans les deux parties ; genre on ne peut pas financer des mosquées au même titre qu'une église, ce qui est scandaleux et de l'autre côté le "je suis musulman, je ne suis pas intégré, bouhouhou je vais tout casser !")
    Ils oublient que leur liberté oppresse la liberté des autres et qu'ils font sombrer un peu plus la société dans l'intolérance envers ces luttes qui méritent un peu plus de pragmatisme, de modération et d'esprit.

    D'ailleurs, où est la modération aujourd'hui dans cette société où tout le monde se rejette la faute et crache sur le voisin ?

    Non, il n'y a pas que les femmes qui ont le droit d'être mal lunées bardel !! Moi aussi je veux porter un bébé !!

    Cher Odieux Connard, vous êtes vraiment odieux, je vous hais.
    "La haine est une liqueur précieuse, un poison plus cher que celui des Borgia, car il est fait avec notre sang, notre santé, notre sommeil et les deux tiers de notre amour! Il faut en être avare!"
    Baudelaire, Conseils aux jeunes littérateurs.

    Bisouxes les filles, vous avez de beaux seins et de belles fesses <3

  118. Haha, j’ai bientôt 35 ans, je ne suis pas mariée, et vous savez quoi, je m’en fous.. on peu m’appeler madame, mademoiselle, ça ne me fait rien.. (bon, un commerçant me nomme ma puce, c’est mal barré, et « ma chérie », c’est la baffe d’office)

    non le seul truc qui m’ai fait bondir, c’est les 2 uniques fois dans ma vie où on m’a appelée « monsieur » C’est sur qu’1m60 , des cheveux longs, avec des hanches de méditerrannéenne et un bon bonnet E, c’est trompeur.. j’vous jure :D

  119. J’ai lu les N premiers commentaires et j’ai eu la flemme de tous me les faire. Même s’ils sont très intéressants, je n’ai pas des heures devant moi. Donc, je vais peut-être émettre un avis déjà donné par quelqu’un d’autre, mais tant pis :

    Pour calmer toute le monde sur le sujet, il suffirait de changer l’ensemble des formulaires officiels en intégrant « Sexe : Masculin – Féminin » ainsi que « Nom de naissance – Nom usuel » ce qui mettrait tout le monde sur un pied d’égalité sur le plan « administratif » et « officiel ».

    D’accord, ça coûte du pognon, mais je ne dis pas de tout faire d’une traite, mais de profiter d’autres modifications pour intégrer celles-ci. Ca se ferait en douceur. Je travaille dans le monde de l’informatique, et j’affirme que ça ne poserait pas non plus de problème au niveau base de données. Voilà donc la solution pour être reconnus officiellement comme égaux sur ce point. Cependant, même si cet ensemble d’actions est fait, ça ne résoudrait absolument pas le débat de fond, débat valable ou pas d’ailleurs, à chacun son idée.

    Personnellement, et je pense que personne ne dira le contraire, tout ceci n’est en fait qu’un problème d’éducation. J’utilise « Mademoiselle » pour parler de jeunes femmes et me corrige si j’apprends qu’elles sont mariées. J’utilise « Madame » pour parler de femmes mariées, de femmes plus âgées que moi et pour m’adresser à mes supérieures hiérarchiques, même si elles sont célibataires. Une hésitation se fait sur une certaine tranche d’age, pour laquelle je prends la première civilité qui me vient, et me corrige encore en cas d’erreur. Pourtant, ça ne m’empêche absolument pas de respecter à la fois les « Mademoiselles » et les « Madames »… Vice versa, je n’ai pas besoin d’appeler « Mademoiselle » un être humain de sexe féminin que je trouve attirant. Il peut très bien s’agir d’une « Madame ». Au final, la langue française est faite ainsi, et ce genre de problème doit sans doute revenir dans toutes les langues. Le problème n’est donc pas de réformer toutes les langues pour anéantir ces gênes linguistiques mais bien de changer les mentalités. Et comme beaucoup le disent, ce n’est pas en étant agressives avec les hommes que les femmes deviendront (si elles ne le sont déjà) l’égale de l’homme. Prôner l’égalité est la seule solution saine. La communauté noire, sûrement la plus discriminée depuis des générations, a bien compris qu’ils n’éradiqueront pas le racisme à leur égard s’ils traitent de sales blancs les racistes qui les traitent de sales noirs… C’est le même problème ici.

    J’enfonce sûrement des portes ouvertes, mais j’ai l’impression que dans la tension ambiante, beaucoup de monde ne passe pas ces portes et s’égare en querelles inutiles. Les féministes, ayant rédigé les articles tournés en dérision par l’Odieux Connard, ont sans doute bien plus de violence en eux (et oui je ne dis pas que ce sont forcément des femmes) envers les hommes que la majorité des hommes envers les femmes. L’utilisation de « jeune puceau » n’est pas fortuite… Ces personnes sont de fausses féministes. On n’est pas féministe en agressant les hommes mais en agressant les inégalités. Je me verrai bien être attaqué pour harcèlement sexuel par une des femmes ayant contribué au site madameoumadame, simplement pour l’avoir appelée « Mademoiselle ». Je ne suis pourtant pas leur ennemi, comme beaucoup de monde finalement.

    Ma conclusion : Tous les combats contre les inégalités sont importants, mais il ne faut pas tomber dans les travers dans lesquels ces féministes de pacotille sont tombés en rédigeant leur plaidoyer. Si je pouvais m’adresser à eux directement, je leur dirais « c’est vous les véritables sexistes ».

  120. Mademoiselle c’est tres joli, très doux et très élégant, je le garde ad vitam.
    Et puis comment appelerais-je mes petites filles qui ont 6 et 4 ans lorsque je leur écris: « madame »?? ou alors rien du tout??
    non j’en reste à Mademoiselle Gabrielle B et Mademoiselle Madeleine B et j’emmerde les socialos…
    D’ailleurs la féminisation des mots me fait marrer, et pleurer en meme temps .
    Quand j’entends le journaliste parler de « la Maire de Lille  » je ne peux pas m’empecher d’entendre « la Mère Michel « c’est automatique!
    Quelle réforme grotesque !!Et un medecin féminin, c’est quoi une médecine?? et un entraineur de chevaux feminin, c’est quoi: une entraineuse??
    Pauvres gens……….

  121. C’est vrai que la solution pour satisfaire tout le monde serait plutôt de créer un truc en sus pour les males… je suis très pour « monpuceau »….
    Si cela pouvait se faire… je cocherais cette case bien que je sois quinqua et que j’ai quelques enfants… je suis effectivement toujours d’accord pour me faire déniaiser!!!

  122. (J’avoue que je n’ai pas eu le courage de lire tous les commentaires, désolée…) mais je voulais juste dire que J’ADORE qu’on m’appelle mademoiselle, et je déteste madame. Cela est certainement du au fait que mademoiselle a une connotation de jeunesse, et alors ? Je suis jeune ! Mademoiselle est un terme très correct, je ne vois pas où est le problème. Du moment qu’on me respecte ! J’ajoute que j’aime que les hommes soient galants ! Et oui, je vais bientôt me faire assassiner par les féministes, et pour retarder ce moment, je publierai ce commentaire sous un faux nom. Tout ça, c’est une histoire de tradition, comme manger de la dinde à Noël… Comme toute tradition, la comparaison avec d’autres pays n’a pas de valeur. Comme toute tradition, il n’y a pas forcément de logique. C’est peut-être même idiot. Mais cela fait partie de notre identité culturelle. Et comme toute tradition, on peut choisir de l’ignorer (et de manger à McDo à Noël), de se faire appeler Madame (ou autre). Mais je ne comprends pas pourquoi cela serait grave de rester dans le cadre de la tradition ! Ce qui me révolte, ce sont les femmes battues, les femmes qui perdent leur emploi lorsqu’elles tombent enceinte, les femmes qui sont moins bien payées que leurs collègues masculins pour le même travail. Maintenant, si on passe devant moi pour me tenir la porte, si on m’appelle mademoiselle… Je n’en ai que faire (à moins qu’on me manque de respect, ce qui n’est généralement pas le cas dans de telles situations !)…

  123. Bonjour OC !

    Je me demande bien pourquoi une revendication aussi insignifiante selon toi méritait une diatribe aussi longue. C’est que ça doit bien te chatouiller quelque part, non ?

    Certes, ce n’est pas le combat du siècle (le printemps arabe fait mieux quand même). Juste un truc qui énerve pas mal de femmes et quelques hommes. D’autant plus que, soit dit en passant, l’administration (car il n’est question que de cela) est censée être non discriminante. Dans la mesure où la situation personnelle d’une femme importe peu dans une déclaration, on se demande bien à quoi sert le Mlle.

    Du reste, dans la vie de tous les jours, on peut toujours et c’est tant mieux être appelé Mlle ou Mme (y compris quand on est un monsieur d’ailleurs selon ses goûts personnels).

    Tu es quand même plus drôle quand tu t’en prends aux rôlistes ou au dernier mic-mac « d’après » Alexandre Dumas. Mais bon, ce sera pour une prochaine fois.

    Au plaisir de te lire,

  124. Le collectif féministe affirme que l’usage de « mademoiselle » correspond à un stéréotype sexiste qu’il décrit.
    Dans sa contre-argumentation , un odieux connard relève cette description et dit en résumé: Puisque c’est vous qui posez le problème comme ça, c’est ce que vous pensez des femmes qu’on appelle mademoiselle et donc c’est vous qui vous montrez sexiste.
    Il y a aussi (je résume toujours): Vous dites vous-même que les femmes ont le choix de leur dénomination, donc même si c’était vraiment sexiste, ce n’est pas subi mais assumé par les femmes. Vous vous rendez compte que vous traitez vos consœurs de connes ?
    Et enfin: Si les préjugés existent, ce n’est pas en supprimant le mot qui les porte qu’on peut s’y attaquer. C’est comme supprimer les juifs pour supprimer l’antisémitisme.

    Et bien je ne suis pas convaincu.

  125. Personnellement, en temps que femme j’apprécie d’avoir le choix entre « mademoiselle » et « madame » et ne voit pas pourquoi on me l’enlèverait. Et puis ça peut paraître totalement ringard et je risque de faire bondir d’horreur pas mal de féministes mais je suis contente qu’on m’appelle « mademoiselle » maintenant, et je serais tout aussi contente une fois mariée de devenir une « madame ». Ce ne sont que des mots, mais je ne peux pas m’empêcher de leur donner un côté symbolique, et je ne vois pas de raison de cacher le fait d’être mariée, j’aurais plus tendance à vouloir le mettre en avant !
    Bref, l’article est vieux et je pense que tout a déjà été dit dans les précédents commentaires mais en tout cas merci Odieux Connard pour ce post !

  126. Je suis bien d’accord avec vous sur la stupidité de cette campagne anti-mademoiselle. Par contre, je vis au Québec et je peux vous dire que :

    1- Ce n’est pas un pays, c’est une province.
    2- Appeler une femme  »mademoiselle » ici, n’est PAS très mal perçu.
    3- Le fait que Garou et Céline Dion soient originaires d’ici ne devrait pas appuyer votre argumentation, c’est une  »attaque personnelle », et nos artistes ne définissent pas la crédibilité de notre province (Encore heureux je dois dire).

  127. J’ai quelques questions qui me turlupinent…

    – est ce que une jeune fille de 5/6 ans on doit l’appeler madame aussi?

    -Pourquoi vu que tout le monde est d’accord pour dire que madame ça craint, et qu’aucune femme n’a envie d’être appelée comme ça un jour, on a pas opté pour le mademoiselle comme seul et unique qualificatif?

    -Pourquoi les gens se prennent la tetes pour des questions aussi stupide? a par pour nous faire penser a autre chose que c’est peut etre la fin du monde bientot, et que si c pas le cas on est encore plus dans la merde, car on sera vivant, mais pauvre?

    -et puis bien « to be or not to be? »

  128. J’aurais tendance à rejoindre Cheshirecat et Toul C’her. Par ailleurs, ce qui est écrit et que vous avez repris est bien plus « extrême » que ce que pense la plupart de ceux qui sont pour ce changement. Mais bon, tant qu’à faire, autant les mettre tous dans le même sac, ces tarés de féministes/anti-sexistes, hein…(Oui, j’ai enlevé les E… y’a même des hommes féministes. Dingue, hein.)

    Et si je mets de côté mon opinion, je trouve un peu facile de prendre quelques petits éléments, et de les ridiculiser en faisant semblant d’en ignorer leur véritable signification (pourquoi vous faire passer pour plus stupide que vous ne l’êtes ?), tout en prenant soin d’éviter les autres arguments. Oui oui, les autres arguments : ceux qui discréditent ce que vous dites.
    Franchement, c’était juste… bas. Dommage, parce qu’il y a des choses infiniment plus honnêtes à dire là-dessus, qu’on soit pour ou contre.

    Je me demande également si je vis sur la même planète que ceux qui affirment que la liberté de choisir sa civilité et son nom rend ridicule ces revendications. Ecoutez un peu ce qu’il se passe autour de vous…

    Pour ceux que ça dérangerait de supprimer les mots, je comprends bien… mais il y a tant de mots qui disparaissent, et personne ne s’en étonne (mondamoiseau, tiens, si vous tenez tant à votre vocabulaire, battez-vous pour !), mais mademoiselle, non, pas question. Pourquoi garder ce mot plus qu’un autre ?

    À la question « on appelle une petite fille ‘madame’ ? », je répondrais « on appelle un petit garçon ‘monsieur’ ? ».

    Allez, bisou sur la fesse droite.

  129. Je suis pas du tout convaincue par cet article. L’usage veut que les femmes se fassent appeler « madame » ou « mademoiselle » en fonction du fait qu’elles soient mariées ou non. A vrai dire, je me fiche pas mal que l’on conserve ou non cet usage. Mais ça montre bien que le sexisme est insidieux et subtil, et se cache partout, même sur la porte des toilettes.

    Le problème n’est pas: doit-on changer cet usage? Mais: que signifie-t-il? Ne pas comprendre en quoi c’est sexiste de faire cette distinction, c’est accepter une très ancienne norme sociale qui existe toujours de nos jours et entre insidieusement dans nos vies, a savoir qu’une femme n’est femme qu’à partir du moment où elle est mariée, et que les femmes en général ne s’épanouissent pas par elles-mêmes en tant qu’individus, mais à travers l’homme. C’est l’homme qui valide la femme, c’est lui qui la fait exister.
    (voir par exemple: « souffrir pour être belle » http://lesquestionscomposent.over-blog.com/article-souffrir-pour-etre-belle-98064948.html )
    L’homme nait et reste monsieur, la femme doit devenir dame au travers d’un homme. (et pour ça, elle doit se faire épiler la moule, ce qui est très douloureux).

    Encore une fois, je me fiche bien qu’on modifie cet usage ou encore qu’on change les symboles sur la porte des chiottes. Ces petites choses de la vie de tous les jours, ce n’est pas en les changeant qu’on va anéantir le sexisme. En revanche, ce sont des preuves, des symptômes du sexisme. D’une certaine façon, ils le perpétuent très discrètement.
    Ce que j’aime pas dans cet article, c’est que là ou les féministes disent « certaines femmes préfèrent se faire appeler mademoiselle, mais en fait c’est pas une bonne idée parce que blablabla » c’est traduit par: « les femmes qui se font appeler mademoiselles sont des collabos et des connasses ». Bon alors je sais bien que je suis sur le blog d’un odieux connard, mais tout de même. C’est comme si je te faisais une petite remarque à propos d’un propos que tu tiens et qui est vaguement sexiste alors que tu n’y as probablement jamais pensé, et au lieu d’y réfléchir et de dire « ha ouais pas bête c’est peut-être un peu sexiste », tu me répondais « HA OUAIS C’EST CA DIT TOUT DE SUITE QUE JE SUIS UN SALE MACHO DE MERDE ».

    En fait je ne pense pas que les féministes tiennent TANT QUE CA a modifier l’usage du mademoiselle. Elles attirent surtout l’attention sur les petites choses sexistes du quotidien, comme sur le blog Vie de Meuf. là où les féministes échouent, ici, c’est que quand je lis l’article et les com ici, je me dis que les gens ne comprennent pas ce qu’est véritablement le sexisme. Beaucoup de gens me disent que le sexisme n’existe pas… Pourtant la violence conjugale, le viol, tout ça, existe a grande échelle (j’insiste: à grande échelle) parce qu’on est une société sexiste. Et ça ressort à travers ces petites choses que sont l’attribution de jouets « genrés » (poupées roses et super héros bleus), la fiction et la culture en général (un personnage lambda est presque toujours masculin), les madame/mademoiselle, les adages a la coin « il faut souffrir pour etre belle » etc etc…

    Alors c’est pas parce que tu appelles une femme madame ou mademoiselle que le viol existe. Mais tout ça fait partie d’un système. D’ailleurs c’est marrant, tu n’as pas le choix. A moins d’appeler une femme inconnu « ma soeur » ou « pouffiasse » (au choix), tu es obligé de trancher et de l’appeler madame ou mademoiselle. en plus si tu te trompes, certaines le prendront mal…

  130. Je me demande ce que tu aurais écrit au début du XXème siècle sur le droit des femmes à posséder des biens sans avoir été mariées. Il est facile de rire, mais sans recul, le combat devait paraître à l’époque également bien secondaire et ridicule.

    Et c’est pas parce qu’il n’y a pas d’obligation légale que ça change quelque chose. Au contraire, c’est l’usage qui est maintenant combattu, et non la loi.
    Car contrairement aux discours politiques, les modes de pensée quotidiens sont toujours porteurs d’une très forte inégalité. C’est dans les DÉTAILS que la domination masculine s’affirme. Les livres pour bébés où l’ouvrier est un homme, l’infirmière une femme. L’habitude de porter les cheveux longs. Le rose et le bleu. Les poupées. Les fleurs. L’idée que le sexe salit la femme, consacre l’homme : mieux vaut être vierge que puceau !

    « Et celles qui voudront se faire appeler “Mademoiselle” devront écrire à nouveau pour réclamer ce droit qui est le leur… »
    FAUX. Ce qui est décrié ici, c’est l’idée que l’état civil de la femme dépend de son mariage. Madame est respectable, mademoiselle (initialement équivalent de l’actuel madame, comme le rappelle la petite histoire) est devenu, en quelques siècles, le signe que la femme est faite pour le mariage. Le mariage dominé par le [grand] sexe. Le mariage qui change le nom.
    Changer de nom…quand on y pense, c’est une horreur. T’aimerais, toi, du jour au lendemain, t’appeler Jean-Baptiste de ton prénom ? Et être, partout où tu iras, regardé comme intrinsèquement lié à deux [admirables] saints ? Il en est de même du mariage !

    Je ne supporte pas vraiment le combat Madame/Mademoiselle. Je trouve qu’il est trop difficile à entreprendre en ce moment, et que d’autres problèmes plus choquants peuvent amener le public à mieux comprendre que le féminisme ne doit pas mourir. Mais je trouve tes critiques d’une « odieuse connerie ».

  131. Merci – Bravo déjà d’avoir réussi à approfondir ce sujet, aussi loin..
    .. (merci mademoiselle, je serais tenté de dire mais la lecon est passée : alors merci Monsieur ! et à bas la différence ? Doit-on conserver le Madame / Monsieur ou on le fait voler en éclat également ?

    Après tout, on a cas tous s’appeller « Eh-toi » ou « Humain ».. Idem pour les prénoms à consonnance garcon/fille. Fini le rose/ le bleu -> obtons pour le vert et le jaune (tant qu’il n’évoque pas la différence).. ?

    A moins qu’il soit possible de mener un combat sur le respect des différences, voire l’appréciation de celles-ci (sans qu’elles ne soient la source d’un prétexte pour opprimer.. .)

    Réponse d’un homme au féminisme lâche et nauséabond !

  132. Le respect des différences….? Dois-je comprendre qu’avoir une vulve et un utérus porte l’individu humain nécessairement vers la couleur rose alors qu’un pénis l’oriente vers la couleur bleue?
    Le salaire des femmes plus bas, le fait qu’elles soient victimes de violences, le fait que (comme vous le soulignez sur votre blog) les femmes gardent le plus souvent les enfants en cas de divorce, ce sont donc des « différences » et non pas des inégalités, produits d’une société patriarcale ?
    Le « mademoiselle » utilisé pour rabaisser une femme dans le milieu du travail, c’est le « respect des différences »?
    Le fait que les femmes jouissent et les hommes non, « respect des différences »? (lire à ce sujet: http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2012/02/les-femmes-ne-sont-pas-assez-%C3%A9goistes.html un exemple parmi tant, de sexisme très bien intégré par les deux sexes).

    Et donc mettre tout le monde au même régime, appeler une petite fille « madame » comme on appelle un petit garçon « monsieur », c’est ne pas respecter les différences?
    Essayer de vivre selon des principes d’égalité vraie, décréter que le sexe n’est pas « sale » pour les unes et le pied pour les autres, c’est ne pas respecter les différences?
    Que les femmes devraient draguer les hommes aussi bien que l’inverse, idem?
    Que les femmes ne sont pas vouées aux métiers d’infirmière et d’institutrices, et les hommes à ceux de pompier ou de chirurgien, non-respect des différences aussi?

    Mais ou s’arrêtent les différences biologique? Ou commencent les différences culturelles qui enferment les femmes dans des rôles de putain ou de madone, et les hommes dans des rôles de couillon à cravate qui pleure jamais parce qu’il ne ressent rien d’autre que l’envie de baiser?

  133. Ah ah ah ah!
    Merci pour le coup du Margaux Motin qui m’a fait hurler de rire! :D

    Pour le reste, excellent texte qui devrait être diffusé partout!
    Toutes mes féloches, je vous baise les pieds de tant de clairvoyance.

    Avec tout mon respect.

    Votre dévouée MADEMOISELLE (na!) CoinCoin

    • Mzelle CoinCoin a tellement bien fait son job qu’elle a carrément donner le lien pour qu’on vienne jusqu’ici et elle a bien fait : ce billet est un pur bonheur, un moment d’orgasme intense.
      Pardon, je me pose une question : est-ce qu’en tant que Mademoiselle, j’ai droit d’avoir un orgasme en étant non mariée, et célibataire (et fière de l’être) ? Je dois tout confondre en fait. C’est vrai, comme je ne suis qu’une mademoiselle, je suis pas tout à fait finie ^^

      • Une mademoiselle, au demeurant, à l’avatar de « Madame POURQUOI »…

  134. Bonjours mesdemoiselles, mesdames et messieurs…
    Personnellement, j’utilise le terme de mademoiselle pour les filles, jeunes filles, et jeunes femmes, sauf avis contraire de la personne en question, non pas parce que je suis comme le loup du grand Tex à avoir une langue longue comme un jour sans bière (l’alcool est dan….tout ça tout ça) dans le but de troncher de la chair fraîche, mais plus comme étant une marque de respect à une personne de sexe opposé et plus jeune que ma personne (où est ma canne?). J’utilise le « madame » pour les femmes visiblement plus âgées (aïe le sexiste!), sauf à nouveau avis contraire, également par respect de l’ainée.
    De même, j’utilise le madame pour mes supérieures hiérarchiques (je suis « flic »), quant bien mêmes celles ci seraient plus jeunes (j’aurais du mal à appeler une commissaire « mademoiselle »…)
    Je pense que l’un ou l’autre des termes employés est une marque de respect pour le sexe opposé…mais bon je suis un être étrange: j’ouvre les portes aux dames et demoiselles, etc… (ça les étonnes en général d’ailleurs,étrange…)

  135. J’ai tout de suite pensé à cet article quand j’ai vu que le statut « mademoiselle » avait été supprimé… Personnellement, je n’ai aucune envie de me faire appeler « madame » à vingt ans. Et puis c’est tellement plus important de se battre pour la suppression du mademoiselle que pour, je ne sais pas, l’égalité des salaires par exemple.
    C’est pathétique.

  136. Il faut arrêter de se voiler la face, et se rendre a l’évidence dans la rue de partout lorsque les gens abordent une jeune fille une adolescente de 15 ans c’est toujours par le bonjour MADAME !

    Mademoiselle oui il existe encore mais les gens l’emploi pour s’adresser a des fillettes ce qui est plus normal.

    Je ne comprend pas pourquoi il y a autant de femmes acharnées qui deviennent même méchante en disant qu’on leurs dit jamais Madame donc faut arrêter de prendre les gens pour des idiots surtout.
    Je suis une Adolescente de 16 ans et pourtant comme c’est bizzare moi et mes autres amies de ma tranche d’âge ou que nous allions sommes aborder par le bonjour Madame/ et Mesdames.

    Oh lalala que nous sommes VIEILLES a 16 ans tout les gens doivent imaginer que nous avons 60 ans.

    Mais mince a la fin arrêter de nous casser les pieds les bonnes femmes qui se sentent offusqué lorsqu’on leurs dit Madame, la c’est dans le cerveau qu’il faut rechercher le problème de celles qui osent dire que MADAME veux dire faire plus âgée.

    Pensez aux millions d’Adolescentes a qui ont dit MADAME et arrêter de nous casser les pieds avec vos commentaires complètement attardés.
    En ce qui concerne mes fautes je m’en excuses de part avance car ce n’est pas très agréable a lire.

  137. Vu que j’en avais à peu près rien à foutre, je donnais jusqu’à présent aux femmes le patronyme qu’elle voulaient. Maintenant que je comprend combien cette attitude trahissait mes arrières-pensées, forcément libidineuses et phallocrates, je les appellerai désormais toutes « la miss ».

  138. Bon.
    Autant je me marre devant la plupart de tes articles, mais là j’ai un peu mal au bide.
    Oui, parce que c’est un peu douloureux de relire un Nieme article qui m’explique que moi, féministe enragée et peu raisonnable, je me trompe ENCORE de combat.
    Mais heureusement, mon ignorance ne durera plus, puisque je comprend aujourd’hui à quel point je me fourvoyais en demandant, moi aussi, à ne plus avoir à choisir entre la case Mme et Mlle sur les formulaires administratifs.

    Bah ouais, parce que moi je me disais que ça ne regardais que moi, si j’étais mariée ou non, et que l’Etat n’avait pas vraiment à me poser cette question puisqu’il n’a pas ce genre de considération pour mes compère masculins.
    Dans l’absolu, je m’en fout comment on m’appelle dans la rue, ça peut bien être madame, mademoiselle, gente dame ou la gueuse, je m’en fout(bien que la dernière option risque de vous valoir ma main dans la gueule. Que voulez vous, une féministe c’est agressif et ça a du poil sous les bras.)

    Mais voilà, on m’explique que c’est pas grave, ça (merci de m’indiquer quand ça sera grave, hein, je suis un peu bête pour comprendre toute seule), c’est juste la TRADITION, c’est comme ça c’est anodin et ça sert à rien de la changer.

    Ce genre de réformes devraient être des formalités, passer comme des lettres à la poste et ne pas occuper le débat public à la place d’autres sujets plus graves (allez, au hasard comme ça, égalité salariale et viol, mais je sais pas si c’est des vrais sujets, comme dit précédemment je suis un peu basse de plafond).

    Personne ne vous interdit d’utiliser Mademoiselle ou Madame quand vous vous adressez à quelqu’une. La brigade des moeurs ne débarquera pas pour vous séquestrer dans une cave sombre et vous faire avouer votre participation active dans le complot illuminati.
    Aucun droit n’est retiré, et PIRE ça simplifie les formulaires administratifs. Qu’est ce qu’elles sont connes ces féministes, quand même…

    Je suis un peu triste, je n’aime pas me faire prendre pour une imbécile par un odieux connard qui pourtant ne manque pas de pertinence sur d’autres sujets.

  139. Appelez-moi Maman, appelez-moi Maîtresse ou… ne m’appelez pas.

    La photo de couverture de l’apérostifaille d’hier soir me dit qu’EmWatson a pris cher… (façon de parler)

    Après s’être marré en lisant des commentaires sérieux, pourra-t-on enfin rigoler sur un article drôle ?
    Thx Honey.

  140. Je me disais qu’effectivement la distinction mademoiselle/madame ne collait plus franchement à notre époque et qu’être « mademoiselle » à 30 ans avec un conjoint et des enfant mais qu’on n’est pas mariée c’est juste débile. Alors du coup, oui pas besoin de distinction entre deux types de femelles… après que ça soit Madame ou Mademoiselle qui gagne… prffff…

    Cocher « male ou femelle »/ »homme ou femme »/ »damoiseau ou damoiselle »/ »XY ou XX » dans la paperasse administrative pourquoi pas (tiens et d’ailleurs pourquoi cette distinction d’abord !!!).

    Mais j’avoue ce site madameoumadame discrédite complètement la question ! Et du coup merci l’odieux, je lis toujours vos articles avec bonne humeur !

  141. « Dévoiler sa vie privée »… il est précisé que par convention « Madame » est un terme s’appliquant à une femme mariée…
    En quoi est privé l’acte d’un mariage dit « publique*  » ?
    Je…non…autant ne rien dire et essayer d’oublier

    * attention à ne pas confondre avec le magazine Publique qui lui dévoile effectivement la vie privée des stars.

  142. hallucinant le nombre de gens « bas de plafond » qui n’ont pas compris que l’OC ne critiquait pas le fond mais la forme … alors même que le fond est critiquable aussi soit dit en passant car effectivement lutter contre quelque chose en supprimant des mots est inutile et ça n’empêchera pas les relous de continuer à appeler « hé mademoiselle t’es trop charmante » les femmes avec lesquelles ils souhaitent forniquer …
    (alors que supprimer les juifs rendrait effectivement le mot antisémite obsolète (à moins qu’il ne change de signification (après tout les juifs ne sont pas tous sémites et les sémites sont loin d’être tous juifs))

    de même que la volonté de féminiser à outrance les mots de la langue française (et parfois en dépit du bon sens: je me souviens avoir vu sur un site de ce genre proposé instituteure alors qu’on a déjà institutrice …)

    et surtout le fait que ça semble trop souvent être un combat à sens unique (comme en témoignent certaines pubs dans les comms qui tournées inversement feraient s’élever une nuée de boucliers … et que j’ai jamais entendu quelqu’un se plaindre du métier de sage-femme pratiqué par des hommes qui sont donc des sages-femmes …) qui souhaite non pas une égalité mais une supériorité de la femme …

    pour ce qui est du genre (vu dans les comms) que je sache il n’y a que 2 genres humains: féminin et masculin et on est soit l’un soit l’autre (peu importe que l’on préfère le même genre ou que l’on en change)

    PS: pour la proposition Schtroumpf ça ne va pas: rappelons qu’il y a 100 Schtroumpfs pour une Schtroumpfette (apparue tardivement dans cette gérontocratie patriarcale dirigée par le Grand Schtroumpf)

  143. Finir l’article en se frappant la tête contre le mur. Merci encore Très Cher pour ce régal de sarcasmes . Le pire c’est que je plains plus les hommes qui doivent rester monsieur toute leur vie alors que nous avons deux stades de vie… il faudrait plutôt faire une appellation pour les hommes , bien qu’elle existe maladroitement : jeune homme. Voilà j’ai rien d’autre à dire à part que je vais m’empresserr de leur pourrir leur beau site….

    ~~~~ Boo

  144. À mon avis, il est inutile de chercher des arguments contre la case « mademoiselle ». Pourquoi ? Parce qu’on attend d’abord les arguments pour, en vertu du principe dit de « charge de la preuve ». Et s’il n’y en a pas, on ne met pas de case.
    Pour reformuler : le point de départ, c’est l’absence de case. Cette position ne nécessite pas d’arguments puisque c’est le choix « par défaut ».

  145. Je valide totalement l’emploi de mondamoiseau par souci d’égalité. Déjà parce que je trouve le côté médiéval très stylé, et puis si ça peut faire fermer leur gueule aux féministes…

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