La planètes des singes : au régime

Bon, j’avais prévu un autre article à la base.

J’étais heureux, j’étais joie, j’étais bonheur, je me roulais gaiement dans l’herbe humide dès potron-minet, parfaitement inconscient de ce qui allait arriver. J’étais innocent ou presque, je riais en sentant la fraîcheur de la rosée caresser ma peau alors que moi et ma pelle encore pleine de terre retournée riions de nos aventures de la veille. Et puis, il a fallu que je regarde La Planète des Singes : Origines.  Miséricorde, que n’avais-je pas fait ?

Alors vraiment, il serait criminel de ne pas spoiler cet étron dans lequel, je le rappelle, aucun singe n’a joué : en effet, n’importe quel primate aurait refusé le rôle ou serait mort de honte en lisant le script. Sur ces bonnes paroles : spoilons, mes bons !

L'affiche : il y a des explosions dans le fond, vous connaissez la règle !

Tout commence quelque part dans une forêt magique pleine de joyeux chimpanzés en goguette : leurs journées sont bien occupées par leurs occupations habituelles : s’épouiller, se toucher les testicules et jouer avec leur caca (le singe n’est pas sans rappeler certaines personnes âgées). Soudain, alors qu’ils sont concentrés sur ces belles activités, une bande de noirs primates (Claude Guéant, laissez mon compte WordPress tranquille) chasseurs africains sort des fourrés et commence à cavalcader derrière les fiers animaux ; rapidement, les singes sont rabattus vers des pièges et l’un après l’autre, tombent dans les mains de leurs poursuivants. Allez savoir pourquoi : finalement, les valeureux chasseurs ne repartent qu’avec un singe et laissent tous les autres se barrer ; c’est vrai, je les comprends, j’ai moi-même des potes marins pêcheurs qui lorsqu’ils lancent leurs filets font bien attention à ne ramener qu’un thon au port, histoire de s’assurer qu’ils ne gagnent pas trop d’argent. Les singes, visiblement bien cons, plutôt que de se barrer dans la forêt loin du raffut des camionnettes qui s’éloignent, se mettent à poursuivre les véhicules, probablement pour faire un dernier adieu à leur ami sur le départ façon Léonardo Di Caprio dans Titanic. Ne cherchez pas : ce n’est que le début.

Retrouvons le primate en question quelque temps plus tard dans les locaux de Gen-Sys à San Francisco, une société de recherches génétiques qui comprend un programme sur la maladie d’Alzheimer. En effet, le bougre de bestiau velu, qui s’avère être une femelle (appelons-la Loana), a reçu une dose d’un virus fait maison qui doit permettre de réparer les cellules défectueuses du cerveau. Il n’y a que deux effets secondaires : cela semble rendre les animaux particulièrement intelligents, et leur donne aussi les yeux verts, ce qui leur permet de se faire passer pour des singes irlandais ou de pouvoir infiltrer des soirées mousses lors de la Saint Patrick. Loana, donc, prouve par son intelligence que la recherche semble avoir abouti ; en effet, elle réussi avec brio le seul test d’intelligence du coin, c’est-à-dire, un exercice d’empilage de rondelles, plus connu sous le nom de « Test de Lucas« .

Le chef du projet, le jeune et fringuant professeur Will Rodman, est donc tout fou et s’empresse d’aller gambader dans le bureau de son chef de service, Steve Jacobs. Il annonce à ce dernier que son virus contre Alzheimer est prêt pour passer à la phase de tests sur des humains ; le truc est si performant qu’il a rendu Loana intelligente, c’est dire. Steve fait sa chochotte à base de « Hmmmm, je sais paaaaas, j’hésiiiiite« , et finalement après s’être fait longuement supplier, accepte de présenter la chose au conseil d’administration pour qu’il autorise à commencer le recrutement de cobayes humains. Mais au même moment, un drame se joue en coulisse : Loana est devenue super agressive ; c’est con, car le conseil d’administration demande à voir le singe surdoué. Et du coup, lorsque sa cellule est ouverte, la bougresse commence à agresser tous les scientifiques du coin qui n’ont pris aucune précaution (alors que ça fait 5 ans qu’ils bossent avec des singes) ; détail important : le singe semble inarrêtable et TOUTES les vitres de sécurité qui passent à portée sont traversées par la bête qui les éclate sans soucis, sans se faire mal, et sans ralentir. Durant tout le film, il y a un paquet de vitres qui vont subir le même sort consternant. Nous verrons que selon qui agresse qui, le verre est plus ou moins résistant, mais passons. Bref : l’animal, très en forme, saccage tout le laboratoire, traverse tout le service de recherches, emprunte les bons couloirs, défonce la gueule des passants (personne n’intervient), insulte des mères, fait des doigts, arrive dans le hall principal (oui, je sais, il est fort), puis défonce la vitre de la salle de conférence où était le conseil d’administration (comme par hasard ! Plutôt que de filer vers l’extérieur), gâchant un peu la démonstration powerpoint de notre héros, particulièrement lorsqu’ENFIN un garde de la sécurité vide son arme dans la femelle, ce qui achève brutalement le programme de recherche. J’ai envie de dire : quel con ce singe.

Bref : Steve Jacobs est un peu colère et explique que c’en est fini de ces recherches (c’est vrai : vous étiez à 1mm de révolutionner la science, autant tout arrêter et ne surtout pas rentabiliser les millions investis en essayant juste de comprendre le problème d’agressivité : il y a quelqu’un d’autre ici qui a besoin d’un boost cérébral). Will retourne dépité dans le laboratoire ravagé et tombe sur Franklin, son assistant, qui tient dans ses bras un bébé singe : si Loana a été agressive, c’est en réalité qu’elle venait d’accoucher, et que son instinct protecteur s’était mis à parler puisqu’on venait de lui retirer son enfant. Et là c’est très fort : Will est surpris de la nouvelle : il ne savait pas que la femelle était enceinte !

Qu’ouïs-je ? Tu n’avais jamais remarqué qu’elle était enceinte ? Alors que tu bossais dessus ? Pareil, l’accouchement, tout ça, personne n’a trouvé judicieux d’en parler ? Vous étudiez le comportement mais les niveaux hormonaux ne vous intéressent pas ? Ho, et puis ! Ca veut dire que le virus n’a rendu personne agressif, en fait, ça te dirait pas d’en parler à ton chef genre « Hep, au fait : c’est bon, tout est prêt, on peut devenir riches« , nan ? Même pas l’évoquer comme ça, entre deux portes ? Je dis ça pour vous aider, hein, mais non : ils ne le feront pas. Mais qui a pu écrire un truc aussi absurde ? Un singe ? Un lombric ? Un caillou (il faut savoir que le caillou adore écrire des scenarii en cachette) ? Et nous n’avons pas encore dépassé les 10mn de film, c’est beau tout de même !

Le programme étant arrêté, il ne devrait plus y avoir de cobayes ; mais Will décide de prendre le bébé sous son aile et de le ramener chez lui, dans la sympathique maison où il vit avec son père, malade d’Alzheimer. Il est comme ça Willou, il est trop sympa, il se dit qu’ainsi, il pourra changer deux fois plus de couches. Papa Will est bien touché et oublie régulièrement des choses ou n’arrive plus à effectuer certaines activités, comme par exemple jouer du piano ou mettre un slip. Notre bon scientifique présente donc le nouveau résident qu’il nomme : César.

L'oreillette, ça donne tout de suite l'air plus sérieux et Dieu sait que ce film en a besoin

En vrai papa, Will se relève lorsqu’il entend le singe pleurer la nuit, et plutôt que lui péter la gueule comme un vulgaire Joey Starr, il l’emmène dans la salle de bain et balance l’eau chaude non pas pour le noyer (je vous entends dire « Hoooooo… » au fond ! Il n’a pas appelé le singe Grégory !) mais pour reconstituer l’ambiance d’une chaude forêt équatoriale. Heu, mec : il n’a JAMAIS connu la forêt équatoriale, en fait. Donc c’est un peu con ton truc, mais passons. Notre héros prend donc bien soin du bestiau. Le lendemain matin, alors que l’animal n’a même pas deux jours, il voit un biberon et a déjà le réflexe de le chopper pour le téter : il est très fort ; ce qui fait penser à Will qu’il est temps de regarder ses yeux : ils sont verts, signe que l’animal a bénéficié du traitement dans le ventre de sa mère. Je tiens à appuyer ce point : ils ne savaient pas que la mère était enceinte. Je rappelle que ce sont des scientifiques experts du domaine, bravo les mecs.

Trois ans plus tard, on a le droit à des séquences inutiles montrant que l’animal est non seulement intelligent mais super agile (il se promène dans la maison comme dans la jungle et fait des acrobaties dignes d’un yamakazi), et accessoirement a appris le langage des signes pour communiquer avec son maître. Tout le monde est heureux et s’émerveille des progrès du bambin, qui réussit à merveille le test de Lucas. Au passage, c’est aussi une bête aux échecs (attendez, que… quoi, quel est le rapport ? Il passe en 2s d’un exercice bateau à un jeu avec règles et pièces complexes sans compter les stratégies & co. La notion de subtilité ne fait définitivement pas partie de ce film). Voilààà. La prochaine fois, n’hésite pas à continuer sur la même voie : « Il connait les formes et les couleurs. Ah, et oui, j’allais oublier : il a un doctorat de physique quantique« .

Seulement, dans le même temps, l’état de Papa Will s’est sérieusement dégradé (de plus en plus de slips disparaissent) : son fils chéri n’hésite donc pas à aller voler au laboratoire des échantillons du virus qui traînaient sans surveillance pour aller les ranger dans le frigo à côté des bières. Il en injecte un peu à papounet, qui dès le lendemain, plutôt que de faire de bulles de morve, se remet à jouer fort bien du piano et est à nouveau pleinement conscient de son environnement. Mais le même jour, César le singe farceur a décidé de jouer au con : depuis la fenêtre de sa chambre, il a vu des enfants faire du vélo dans la rue, et a donc filé chez le voisin pour essayer d’en tirer un. Enfoiré, va ! Tu comprends les échecs mais pas la propriété privée, petit chacal ? Curieusement, lorsque le voisin en colère lui tombe dessus, le singe qui il y a 10mn faisait des acrobaties de fou n’arrive pas à sauter une barrière d’un mètre de haut avec en plus des prises dessus. Ne cherchez pas à comprendre.

César étant un peu blessé suite à cette altercation, Will, après avoir calmé le voisin et expliqué que son animal voulait juste jouer, l’emmène au zoo. Incroyable coïncidence la vétérinaire n’est pas un gros boudin suant le gras, mais un canon prénommé Caroline. Et figurez-vous que notre gentil singe n’a pas seulement repéré qu’elle était mignonne (il fait le signe « grosses loches » en langage des signes), mais en plus, explique dans sa langue que Will doit inviter Caroline au restaurant . Je ne déconne pas : le singe connait les principes sociaux de la drague humaine et maîtrise parfaitement le concept de restaurant alors qu’il vit planqué dans un grenier aménagé, ce film est incroyable. On ne le voit pas bien à l’écran mais César dit à Will de ne pas oublier le GHB et les capotes et de bien réviser sa position de la toupie moldave. A ce moment là déjà, je bavais une sorte de mousse mêlant bile, salive et sang.

Will et Caroline commencent donc à se fréquenter grâce à leur singe-meetic, et il est décidé qu’il est temps d’emmener papa et le singe en forêt (probablement pour les perdre mais je m’avance un peu) ; ils vont donc de l’autre côté du Golden Gate Bridge, où mystérieusement, il y a une immeeeeeeeeeeeeeense forêt (Google Earth lui a l’air moins convaincu) avec des arbres gigantesques, sortes de substituts péniens sylvestres. Dès qu’il arrive, César devient tout fou et s’en va gambader dans les bois, ce qui fait paniquer ses maîtres (qu’ils sont cons : ne l’ont ils pas emmené pour ça ? Mais enfin, merde ! Allez, je demande juste UNE scène qui se tient ! C’est pas grand chose !).  Mais tout se passe bien quand même.

Les années passent, et l’animal revient régulièrement dans ce parc, où nous le voyons grandir : 5 ans plus tard, ses maîtres lui ont même appris à porter un sweat et un jean, parce que bon, hein, c’est un singe ado, et il doit donc être habillé en racaille en conséquence (comme tous les ados, il fait des caprices, plus d’une fois il a pourri ses couches jusqu’à ce que Will lui achète des Nike). Mais un évènement terrible survient un jour à l’ombre des hauts arbres du parc : la famille Rodman croise un couple promenant un chien en laisse. Et comme César a lui-même une laisse lorsqu’il se promène avec ses maîtres, il le prend mal et constate qu’on le traite comme un animal malgré ce que peuvent dire Will et Caroline. Hooo, et au fait : comme il est intelligent, l’animal est devenu bipède ! Complètement ! C’est incroyable (qui a dit impossible ?) : le virus a aussi modifié son ossature et ses muscles ? Non, mais bon : le spectateur moyen étant un peu con, qui dit singe malin dit singe debout. Voilà, comme ça, personne n’est perdu. C’est très nul, oui, mais avouez : ça vous aide à suivre tellement c’est complexe, non ?

Le singe, après cet évènement, se met à poser des questions philosophiques (oui, oui), du genre « Qui suis-je ? » « Ou vais-je ? » « Est-ce que j’ai fermé le gaz ? » « Et ma main dans ta gueule ? » ; pour répondre à ces questions, Will l’emmène en voiture devant le bâtiment de Gen-Sys et lui explique que sa mère lui a donné la vie là, qu’elle est morte, et que sa vraie place est dans la maison Rodman. Il aborde pas mal de sujets complexes du genre les tests médicaux, la génétique, les expérimentations mais encore une fois, César comprend tout. Paradoxalement, la seule personne qui a l’air d’en chier pour suivre, c’est Caroline. Ami sexiste, si tu me lis, tire-s-en les conclusions qui s’imposent.

De retour chez lui, et comprenant que Caroline est un peu neuneu, Will décide de lui expliquer plus longuement les raisons pour lesquelles il élève César, ses recherches, etc. Il précise dans son exposé « Lorsque j’ai adopté ce singe, j’ignorais que le traitement que j’avais donné à sa mère lui avait été transmis« . Ho, oui grand scientifique ! Des transmissions de virus de la mère à l’enfant, comme c’est surprenant ! Je crois que c’est au programme de 5e en biologie. Pourquoi ce dialogue, pourquoi cette scène qui ne sert à rien à part à mettre bien en avant cette belle incohérence ?

En tout cas, Will remarque aussi que son père semble à nouveau montrer des symptômes d’Alzheimer (il trouve que Nicolas Cage joue bien, est persuadé que Nicolas Sarkozy est un excellent président et regarde le 13h de Jean-Pierre Pernaut – un signe qui ne trompe pas). Il faut donc un nouveau virus plus puissant. Lors d’une crise, il sort même de chez lui à moitié à poil pour aller se poser dans la voiture de son voisin dont la porte était restée ouverte avec les clés sur le contact, allez savoir pourquoi. Papy merdouille un peu en voulant faire un créneau et commence à ravager le véhicule : le voisin en colère vient le sortir de l’habitable et lui fait des gros yeux en lui mettant des coups de doigt sut le buste ; César voyant cela, décide de venir lui maraver sa mouille. Ça tatane sec sous les yeux des habitants du quartier, qui appellent la fourrière de nos amis les animaux pour l’embarquer.

La fourrière, ce lieu qui accueille tous les animaux un peu connards comme par exemple, les chats

Comme il se doit, la fourrière est tenue par trois personnes : un gros avec un bouc (vil), un couard et un Drago Malefoy (mais si.) ; quel endroit maléfique ! Sitôt César arrivé, il est mis dans une sorte de salle sous verrière avec un arbre à singes, de jolis décors, des jeux, etc. Et l’équipe locale assure que la bête sera bien traitée et se plaira dans ce nouvel environnement en attendant que Will obtienne le droit de le récupérer. Comme tout cela semble sympathique ! Tout cet espace pour notre gentil singe, hooo ! Quel décor idyllique ! Je tiens à préciser qu’on ne voit dans la salle où César se trouve qu’une cage vide façon zoo. Rien de bien suspect, donc. Pendant ce temps, Will fait bien attention à ne pas dire au revoir à son singe super intelligent et se barre discrètement pendant qu’il a le dos tourné pour aller remplir les papiers de la fourrière. Pourquoi fait-il un truc aussi débile alors que son singe comprenait tout jusqu’ici ? Il n’y aucune raison, à part que ça arrange bien le scénariste que César se sente trahi et abandonné. C’est vraiment bien fait. On sent que ce sont des professionnels du cinéma et pas trois étudiants avec un stylo bic et du papier à cigarette.

Une fois la famille Rodman repartie, la terrible réalité de la fourrière se révèle : une petite porte s’ouvre dans la verrière où César se trouve et d’où une voix l’appelle : celle de Drago. Lorsque le singe y rentre pour voir ce qu’on lui veut, le piège se referme sur lui : en réalité, derrière la salle deux dizaines de cages contenant chacune un primate attendent, et notre bon animal se retrouve enfermé dans l’une d’entre elles au milieu d’autres animaux beaucoup plus sauvages. Non, depuis la verrière, on entendait pas les bestiaux crier. Ils étaient probablement en train de pouffer genre « Huhuhu, il sait pas qu’en fait le dôme c’est juste pour faire sympa, hihihihi« .

Will, lui, retourne chez Gen-Sys (oui, comme ça, soudain, hop, pif pouf ça le prend) pour expliquer à Steve Jacobs qu’il a avancé ses recherches chez lui et que le produit fonctionne (oui, jusqu’ici, depuis 8 ans, rien n’a changé, merci, tout ça, on le savait déjà, mais visiblement Steve et Will avaient oublié que c’était déjà dans leurs conclusions). Steve refuse pourtant de remettre du pognon dans ces rercherches, jusqu’à ce que notre héros lui annonce que « le produit rend plus intelligent« , ce que là encore, on savait déjà ! Curieusement, donc, et malgré ce déballage de rien, le père Jacobs s’exclame « Quoi ? Mais c’est super ! Vite, je te file tout le pognon que tu veux ainsi que ton ancienne équipe pour que tu relances le programme« .

Je vous la résume :

« Salut Steve, je n’ai rien de neuf ! 
– Moi non plus, et je ne te donnerai pas de pognon.
– Tiens, je te file une information qui n’est pas neuve non plus et que tu avais déjà !
– Comment ? Mais c’est super : tiens, voilà des millions de brouzoufs ! »

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Merci les mecs. En attendant, il faut de nouveaux cobayes ; un cheptel de quelques singes est donc amené au labo, et il faut sélectionner lequel sera choisi pour voir son intelligence boostée : ils prennent donc Koba, un singe avec la gueule à moitié lacérée, borgne, violent et qui en plus est celui qui collabore le moins. Je… mais pourquoi ? Pourquoi ? Y a t-il une seule raison valable à part que si ce n’était pas le cas, ça aurait fait une scène qui se tenait debout ? Non ! C’est le concours du plus mauvais film, allons jusqu’au bout ! Koba le singe street-fighter est donc emmené en salle de soins pour qu’on lui injecte une version plus puissante du virus, désormais sous forme de… gaz ? Plait-il ? En tout cas, durant la manoeuvre, Koba met un coup de tatane dans un tuyau plastique pas sécurisé (je rappelle que c’est un laboratoire high-tech) ce qui contamine Franklin, l’assistant de Will, qui se retrouve à respirer un peu de gaz contenant le virus qui s’est échappé. Va t-il en devenir plus intelligent et quitter le film? Mystère !

Retournons voir ce qu’il advient de César, qui dans sa cellule, se retrouve à bouffer des trucs dégoûtants ; comme Drago est méchant avec lui et se moque de sa personne, il lui balance la mélasse nutritive qui lui sert de repas dans la face ; ce brigand de Malefoy court donc chercher une lance à eau pour lui arroser la gueule façon asile/prison, puis fait remarquer que c’est bien que le singe porte des vêtements, car ça risque de créer des conflits avec ses petits camarades, ce qui sera bien fait pour sa mouille. Quel méchant diabolique, houuu ! S’ensuit une scène formidable qui prouve que les mecs ont voulu aller jusqu’au bout du mauvais : tous les singes ont le droit de sortir de leur cellule pour se rendre dans le dôme-verrière pour la récréation façon Prison Break. Là, sitôt le petit nouveau qu’est César entré, un silence consternant se fait : tous les singes le regardent façon mauvaise série pénitentiaire : les gros qui font de la muscu, les petits à l’air menaçant, les vieux sages au milieu des groupes qui observent, les chefs qui se font épouiller l’air pédant etc. Ne manque que les tatouages nazis.

Ah, au fait : vous vous souvenez de la cage vide au milieu du dôme dont je vous parlais au début ? En fait, c’est la cage du gorille. Mais alors où était-il lorsque César est arrivé ? A Ibiza ? Parti faire les courses ? Non, on ne sait juste pas. C’est beau.

L’un d’entre eux en tout cas, un chef de bande, vient justement tourner autour de César sous les yeux de ses petits camarades, et lui arrache ses fringues avant de s’énerver : une baston commence donc entre les deux, et les gardiens interviennent en conséquence en calmant les deux loulous à coups de seringues de sédatifs. Je fais pareil chez moi quand mes maîtresses se chamaillent dans la cave. Ces chipies alors.

Dans le laboratoire Gen-Sys, Koba, lui, fait des progrès extrêmement rapides puisqu’en quelques heures, il a appris à lire et à écrire tout seul, alors qu’aucun livre ne lui a été soumis : il arrive donc à écrire le nom du Dr Jacobs sur un écran tactile sous les yeux de ce dernier, ce qui l’épate (moi aussi, apprendre l’alphabet sans le voir, c’est balaise). Alors que 10mn avant il dessinait… des fleurs et des bananes. Hmmm oui ? Et quand je parle de fleurs, je parle de pâquerettes, le genre de fleurs que le singe n’a jamais vues (de son oeil unique) ! C’est formidable. Franklin, lui, alors qu’il est en train de bosser avec Will, constate qu’il commence à éternuer du sang, comme tout cela est bien normal ; il s’empresse donc de ne surtout pas en parler aux dizaines de médecins autour de lui et de faire comme si de rien n’était. C’est vrai ; respirer un virus expérimental et balancer du sang par tous ses orifices, pas de quoi s’inquiéter. Heureusement que tu es un scientifique, Franklin.  Hélas pour toi tu es gros : je pense que tu vas mourir. Will, lui, profite du fait que Franklin se soit absenté pour piquer des cartouches de gaz du virus pour essayer de soigner son père avec.

César et Papy font vite ami-ami : c'est la Confréfrie des Couches

Retournons à la case prison : César à son réveil est dans sa cellule, et note qu’il a en face de lui un orang-outan. Allez savoir pourquoi : ce dernier sait déjà que notre singe parle le langage des signes, et comme lui aussi, ex-vedette de cirque, le cause, ils tapent gentiment la discut’ sur le fait que les humains sont méchants et qu’ils n’aiment guère les singes trop malins. Peu de temps après, il a le droit à une visite de Will, qui ne peut le libérer : bien que comprenant tout, il ne saisit pas que ce dernier ne peut pas le sortir aussi facilement de tôle (mais à côté de ça, il comprend des trucs sur les expérimentations génétiques de Gen-Sys : la scène de la visite, encore une fois, ne sert à rien si ce n’est à mettre en avant ce genre d’incohérences, c’est définitivement du grand art. Mais nous verrons que le film va aller encore plus loin dans le concept du « Le public est un con« ). César n’en est donc que plus énervé contre ces enfoirés d’humains qui le traitent mal.

Drago, lui, continue de montrer que les méchants sont forcément bêtes : il emmène un soir des potes à lui boire des bières au milieu des cages. Je… ho. Mouais. Voilà ; en tout cas, un de ses potes va narguer César, et ce dernier en profite pour l’empoigner et lui tirer son couteau-suisse. Quand je vous dis que c’est de la caricature de film de prison, je n’exagère pas. Tel un Mc Gyver, en combinant le bâton, un couteau et deux morceaux de tissu, il parvient à ouvrir le loquet à l’extérieur de sa cellule. Échappant à la surveillance des gardes, il se rend à la cage du gorille, pour lui ouvrir et en faire son pote. Ils se font même des petits signes de tête à base de « maintenant, on est grave des copains ». Le gorille a beau courir dans tout le dôme en gueulant comme un porc, personne ne l’entend. Alors que bon, de nuit, c’est pas trop les bruits environnants qui doivent couvrir ses hurlements, mais passons.

Maintenant qu’il a ce gros bras, notre héros va sortir le caïd qui l’avait agressé de sa cage, pour lui aussi, l’emmener vers le dôme. Là, avec son pote gorille, il l’oblige à se soumettre à lui et à respecter son autorité de chef-singe. Tous les singes peuvent ainsi voir que le pouvoir a changé de main dans la prison fourrière.

Là, lecteurs attentifs, vous me direz : « Dites donc, c’est pas pour dire, mais comment les autres singes peuvent voir la scène ? Ils sont dans leurs cages, à l’extérieur du dôme, quelque part dans un couloir sombre, comme on l’a vu tout à l’heure dans le film, puisque jusqu’ici, aucune cage n’était visible dans la verrière, à part celle du gorille ! C’est même pour ça qu’au départ, Will et César ne s’étaient pas méfiés en arrivant à la fourrière.« 

Et bien si ; toutes les cages, pour arranger l’histoire, se retrouvent avec vue sur le dôme afin de bien voir la scène, ce qui signifie que l’équipe du film n’a pas hésité à dire « Tiens, et si on modifiait le décor pour arranger nos affaires ? De toute manière, les spectateurs sont de gros cons, pourquoi s’emmerder à faire un film cohérent ? Les décors à géométrie variable, c’est tellement mieux !« . Là, donc, on ne parle pas d’oubli ou d’erreur, mais bien de foutage de gueule volontaire : c’est tout de même assez ultime.

Will, chez lui, se prépare à injecter le nouveau virus à son père pour le soigner, mais le vieux corniaud, qui jusqu’ici était gâteux, devient soudain juste assez conscient pour empêcher son fils de le soigner : père et fils s’endorment donc main dans la main, et au réveil, il n’y a plus que le fils : papa est allé explorer l’autre-monde. Adieu, papy.

Notre héros retourne donc chez Gen-Sys pour voir où en sont les recherches (papa vient de mourir : il n’a que ça à foutre), et constate deux choses : d’abord, Franklin, son assistant, n’est pas là. Ensuite, Steve Jacobs a autorisé les recherches sur moult cobayes au lieu de juste Koba, pour faire du pognon. Un grand moment de cette scène est lorsque Will, qui pour faire comprendre qu’il est contre cette dérive de la science et que les animaux sont nos amis, alors pas plus d’un cobaye à la fois, décide d’attraper un chariot qui passait par là sur lequel était posé un singe inconscient sans que l’on sache pourquoi pour le pousser sur 5 mètres avant de le lâcher, j’imagine que c’est pour s’occuper les mains pendant qu’il tape la discussion avec le Dr Jacobs. Probablement qu’il voulait arrêter de fumer : c’était les chariots à singe ou la trompette.

Quelques mois plus tôt, sur le tournage

« … et là, tu discutes avec ton collègue, et en tournant au coin du mur, tu choppes le caddie à singe et tu te balades avec comme si de rien n’était avant de le lâcher un peu plus loin. Surtout, tu ne regardes pas le caddie et tu causes avec ton pote !
– Heu, je… je vois pas bien là !
– Rooooh, allez, fais pas ta pute, j’ai parié avec Michou qu’on pouvait caser ça dans le film sans que personne le remarque ! Fais-moi gagner 20 dollars ! J’en ai perdu 50 quand j’ai parié qu’on ne pourrait pas modifier le décor du dôme, c’était trop gros, ça passerait jamais !
– Bon, va pour le caddie à singe. Mais c’est bien parce que c’est toi !
– Ok, c’est parti : scène 38 : « Will pousse un caddie », on tourne ! »

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Will décide de démissionner puisque le programme lui échappe, au prétexte minable que, je cite : « On ne sait pas ce qu’il en est, il ne faut pas faire plus de tests« . Bah, v’là le scientifique. Et sinon mon poussin, tu faisais quoi jusqu’ici ? Ah oui : toi tu volais des échantillons pour les tester sur ton père. C’est tellement plus responsable.

Attendez, pause ! Ce spoiler est fort long. Si vous avez besoin de faire pipi, c’est maintenant, hein. En attendant, et si on jouait à « Où est Franklin » ? Je vous rappelle le jeu : Franklin est un scientifique d’industrie de pointe qui a sniffé un virus mal connu, et depuis, se met à propulser du sang par tous ses orifices. Attention, question : que fait-il ?

A) Il va à l’hôpital

B) Il va chez Gen-Sys, les créateurs du virus

C) Il pose des RTT et se regarde une saison entière de Gossip Girl

D) Il va au domicile de Will durant les heures de travail, s’étonne de ne pas l’y trouver bien qu’il ait respiré un gaz rendant plus intelligent, décide de courir dans le jardin du voisin sans raison, et lorsque celui s’étonne de trouver un gros sur sa pelouse, lui crache du sang à la gueule avant de repartir chez lui.

Attention, c’est pas facile … suspens… et c’est la réponse D ! Quel homme ce Franklin ! Assez joué. Passons à la suite.

Où est Franklin ? Indice : il est gros et crache du sang ; à vous de jouer les enfants !

Et le Dr Rodman, où est-il justement ? Et bien parti à la fourrière où il tente de corrompre les responsables pour sortir César ; seul souci : si la manoeuvre réussit, c’est César, désormais vénér’ après les humains et promu chef des singes qui refuse de se barrer. Will repart donc un peu déçu… mais César, lui, continue ses plans maléfiques : par exemple, il vole des cookies aux gardes pour les donner aux singes et ainsi montrer qu’il est un bon chef. Il a même une discussion philosophique avec son pote l’orang-outan savant durant laquelle ils discutent du fait que les autres singes sont stupides, et qu’ils doivent tous agir ensemble pour être forts ; histoire d’illustrer son propos, notre pote le singe montre la chose avec des branchettes de bois : une seule est facile à briser, un groupe est bien plus dur.

Oui, c’est un singe qui kiffe les métaphores. En secret dans sa cage, il écrit un bouquin avec de la morve. Ce qui n’est pas sans rappeler BHL.

A un moment, il observe même un garde qui utilise un code pour entrer et sortir du dôme ; à son tour, César apprend le code en le voyant tapé et s’en sert la nuit même lorsqu’il quitte sa cage pour accéder à la verrière. Je rappelle que quelques scènes plus tôt, il n’a pas eu besoin dudit code pour se rendre au même endroit et y libérer son pote le gorille avant d’imposer sa suprématie sur le singe caïd local. En attendant, il ouvre une fenêtre de la verrière (pardon ? Vous voulez dire que depuis le début il savait comment s’échapper mais ne l’a pas fait alors qu’il ne rêvait que de ça ? Booon…). Il n’empêche que le bougre quitte la fourrière pour se rendre tel un ninja jusqu’à chez Will (il a sûrement Google Map pour retrouver la maison) où il trouve le nouveau virus sous sa forme de cartouches de gaz (ça tombe bien, ça arrange ses affaires : il aurait fallu faire des intraveineuses, il y aurait eu du singe en overdose au mètre carré, la vie est bien faite). Il retourne derrière très discrètement à la fourrière (en sautant sur des bagnoles sans raison pour déclencher les alarmes, probablement qu’il a envie de se prendre un coup de fusil par un américain n’aimant guère les voleurs), et balance les cartouches de gaz façon grenades fumigènes en les faisant rouler le long du couloir des cages des singes pour tous leur refiler le virus. Le lendemain matin, donc, on se retrouve avec des primates avec des yeux façon leprechauns. César s’assure en personne qu’ils ont bien tous été contaminés.

Ce qui donne un passage intéressant lorsque le patron de la fourrière passe devant le dôme et constate que tous les singes sont devenus bipèdes (là encore, ne me demandez pas pourquoi) et sont tous en train d’écouter religieusement César qui leur fait un petit discours du genre « Aujourd’hui, nous contrôlons la litière à caca, demain, le monde, et non, il n’y a pas d’étape intermédiaire« . Lorsqu’il aperçoit le responsable humain qui l’observe, le chef singe ordonne la dispersion de ses troupes, qui partent en tous sens en sifflotant les mains dans les poches. Rien de suspect, donc.

Deuxième pause et la deuxième partie de notre jeu « Où est Franklin« . Attention, c’est reparti : que fait-il ?

A) Il est au Macumba de Nervers et il a emballé une brésilienne caliente

B) Il a décidé d’entreprendre des études de philosophie et lit l’intégrale de Kant

C) Il fait des sudokus aux toilettes

D) Il est mort !

Attention attention, celui là, il est pas facile. Concentrez-vous… bon… ok, c’est encore la réponse D : sa concierge le retrouve mouru visiblement ayant éternué du sang jusqu’à être tout sec. Je rappelle que même mourant, il n’a pas eu l’idée d’appeler un médecin. Ou de l’aide, en fait. Vraiment, bravo.

Retour à la fourrière : alors que tous les singes regagnent leurs cellules après la promenade, Drago aperçoit César resté seul dans le dôme ; équipé de sa matraque électrique, et couvert par une fenêtre par un autre employé équipé du fusil à seringues de sédatifs, il se rend sur place et commence à tataner sa gueule au vilain primate. Sauf que la bataille dure, puisque César se défend, et finit même par désarmer son adversaire (l’autre employé, lui, se tripote visiblement puisqu’il n’intervient pas). Aussi, lorsque Drago lui lance « T’es un gros con de singe, pas vrai ?« , César répond : « Noooon ! » IL PARLE (*insérer ici des choeurs angéliques*) ! Je résume, le virus qui est censé juste rendre plus intelligent, non content de modifier l’ossature des singes et les muscles qui vont avec fait aussi pousser des cordes vocales sans compter qu’il modifie la langue, le palais, la dentition, les lèvres… bref. Et ils apprennent aussi instantanément à causer ! Mais ça, il n’y a que les spectateurs qui le remarquent, les scientifiques plus tard diront juste « Ouah, ils sont devenus tellement intelligents qu’ils parlent et marchent sur deux pattes« . Seigneur. On donne vraiment son diplôme de biologie à n’importe qui de nos jours.

Après avoir assommé Drago, César le traîne jusqu’à une cellule vide, toujours sans que l’autre employé, pourtant armé, n’intervienne. Sympa. Autre employé qui, justement, ayant laissé l’insurrection commencer sans bouger, se retrouve avec des tonnes de singes en colère sur les bras qui le choppent et le tabassent. Seul l’intervention de César le sauve, puisqu’il calme les singes et le fait enfermer dans une cellule. Drago, lui, parvient à sortir de la sienne et à récupérer sa matraque électrique pour menacer notre chef singe avec ; mais lorsque ce dernier voit cela, il choppe la lance à eau qui traînait au sol pour lui arroser la gueule avec ; hors : eau + électricité = Drago mort. C’est donc la première victime de la guerre de César.

S’ensuit un grand moment : les singes, désormais libres, foncent dans le dôme, escaladent l’arbre central et passent par… attendez… que… comment ? Ils… ils passent au travers des vitres de la verrière ? Vous voulez dire qu’encore une fois : tous les singes pouvaient se barrer comme ils le voulaient mais ne l’ont pas fait ? Bon, et puis quand bien même, encore une fois, et alors que César sait comment ouvrir les vitres, les singes préfèrent les péter, ça fait tellement plus fou-fou, hihihihihi. Accessoirement, d’une vingtaine de singes (on peut compter les cages et il n’y a qu’un singe par cellule) dans la fourrière, la horde qui s’en échappe fait bien ses 50 individus. Menés par César et son Google Map, ils se rendent vers Gen-Sys, où ils pètent toutes les vitres (c’est pas possible, c’est leur passion), d’ailleurs, sans jamais se blesser soit dit en passant ; ils font des chutes vertigineuses mais visiblement, le singe est un animal qui emmerde la gravité et, ho, oui, j’allais oublier : ils attaquent toutes les caméras de sécurité pour perturber les gardes : oui, ils sont intelligents et ont appris tout seuls, en 2h, ce que c’était comme bidule, ce que ça faisait, et l’intérêt de les détruire. J’ai mal à la tête. J’ai un peu honte de regarder ce film, aussi. Enfin bon : directement et sans la connaître encore une fois, les singes foncent sur la zone de détention des cobayes de Gen-Sys et libèrent Koba et les autres singes intelligents. Visiblement, ils étaient aussi fort nombreux, puisqu’ils commencent à former une immense horde.

L’évasion massive à la fourrière, elle, est vite découverte, et Will, en se rendant sur place, découvre les cartouches de gaz vides du virus, et comprend donc que les singes sont désormais intelligents ; mieux encore, il apprend du garde qui a été enfermé dans une cellule que César parle à présent. Rien que ça.

Il n'y avait plus de budget pour un vrai sabre laser

Steve Jacobs, lui, arrive en premier au boulot comme tous les matins. Etant un peu con, il ne remarque pas de l’extérieur le demi-million de vitres brisées, les voitures rentrées en collision devant le bâtiment, etc : les singes ont rangé leur bordel et remplacé les vitres avant qu’il n’arrive. Mieux, tous les agents du personnel que l’on voyait quelques minutes plus tôt ont disparu et il n’y a aucun signe de vie autour du bâtiment de Gen-Sys pourtant situé en plein centre-ville ; lorsqu’il arrive dans le hall central, le Dr Jacobs constate que les singes sont une bonne centaine et tous le regardent depuis les étages supérieurs sans faire un bruit : oui oui, les bougres ont juste eu envie de faire une blague et ont réussi à prendre d’assaut tout un bâtiment en foutant un bordel monstre sans que personne autour ne le remarque. Et ils attendaient silencieusement le prochain pinpin qui allait entrer en pouffant dans leurs barbes à base de « Pffffff vas-y, Michel, trop lol, on va trop lui faire peur, hihihihi, dis à Emile de fermer sa gueule il va nous pourrir notre plan, pffffff !« . Oui, les singes s’expriment comme des pouffiasses. Mais bon, là, au moins, les singes sont sur la bonne pente.

Les primates sautent donc soudain et par dizaines sur Jacob, qui parvient malgré tout à s’enfuir, et aussi par les vitres de l’immeuble pour aller semer le chaos en ville. Pourquoi attendaient-ils patiemment Steve pour faire ça ? On ne sait pas. Peut-être ont-ils juste envie de déconner. En tout cas, une partie d’entre eux fonce libérer les singes du zoo du coin, et pour ce faire, envoient un gorille défoncer la grille qui cède sous son poids (on va donc dire que c’est un très, très, très gros gorille avec un cul assez lourd pour faire céder le genre de grilles qui arrêtent une voiture). Puis, les singes arrachent les barreaux sans difficultés (ce sont des grilles Ikea ?) et, grâce à leurs bouts pointus, s’en font des lances : rien que ça.

Tiens, juste comme ça : les singes du zoo sont donc aussi intelligents que les autres ? Pourtant, ils n’ont jamais sniffé le gaz qui va bien que je sache… non, vraiment, ce film a été superbement travaillé jusqu’au bout.

A plusieurs reprises, on voit des singes qui grimpent sur tous les bâtiments qui passent, et lorsqu’ils arrivent au sommet, se retrouvent en possession de leurs fameuses lances improvisées, alors qu’ils ne les avaient pas durant leur grimpette : c’est beau. Il y a du talent au mètre carré. Quand je vous dis que même un singe n’aurait pas voulu participer à ce film si on lui avait demandé. Ils ratent TOUTES leurs scènes, sans exception ! C’est incroyable, c’est un concours.

Mais ce n’est pas fini. Dans la course au plus gros étron, la première place  est rude à obtenir ! Dans la scène suivante, après avoir encore traversé des immeubles en passant par les fenêtres sans difficulté, les singes atterrissent sur une avenue couverte de papiers et de journaux qui volent en tous sens (c’est comme ça qu’on reconnait une ville plongée dans le chaos, hein : en cas de papier volant, couchez-vous, c’est un signe de l’apocalypse) ; vous me direz « rien d’extraordinaire« , mais si : Deux voitures de police foncent sur les animaux pour leur rétamer la gueule ; c’est alors que l’orang-outan attrape une plaque d’égout (oui, il sait que c’est amovible) et s’en sert de… freesbee ! Mais oui. Ce qui atterrit dans le pare-brise d’une voiture, heureusement sans le traverser, ce qui prouve que face à une vitre un gros con de singe est plus puissant qu’une plaque en fonte lancée contre une voiture arrivant à pleine vitesse à contre-sens. Bravo. Je ne vous parle pas du carambolage que ça donne, ni du gorille qui jette un lampadaire façon tronc écossais sur l’autre bagnole (le lampadaire était sûrement aussi bien fixé que les barres de la grille du zoo). Voilà. Je vous laisse rêver.

Pendant ce temps, sur le Golden Gate Bridge, toutes les voitures sont prises dans un embouteillage pour cause de gros culs velus de singes qui bloquent la circulation. Il faut savoir deux choses : un, le Golden Gate Bridge est un pont à sens unique (Ah ?), deux, alors qu’il fait un soleil radieux sur la ville, le pont est plongé dans un brouillard londonien terrible histoire de dire « attention, les gens vont être surpris en voyant des singes sortir de la brume« .  Et en effet, les singes commencent à s’attaquer aux bagnoles, faisant fuir les conducteurs apeurés. Caroline, la copine de Will, qui est en voiture avec lui à des kilomètres de là déclare soudain que les singes sont sur le pont. Comment le sait-elle, comment les voit-elle, on ne sait pas, à mon avis, elle a appris le plan des singes en couchant avec : Willy, si tu m’entends, sors la tondeuse, c’est le moment de jouer au coiffeur. Collabo !

En tout cas, sur le pont, les singes prennent le contrôle du coin, et pour de mystérieuses raisons, l’embouteillage ne prend qu’une partie de l’édifice et la dernière bagnole arrivée dans ce bazar est un bus qui s’est mis en travers. Pourquoi ? Comment ? Je… je ne sais pas je… je veux dormir. Je veux être tout seul dans un coin et… et oublier tout ça… oui, avec de la morphine… je… oui… oublier… cette merde…

La police arrive donc avec des dizaines de véhicules et d’agents des forces spéciales, et décide que les voitures civiles c’est bon pour les singes, donc eux se mettent d’un côté du fameux bus qui gêne la circulation et les singes de l’autre. Et au milieu, le brouillard épais qui va bien pour qu’aucun camp ne puisse voir l’autre. Grâce à leur voiture qui voyage dans le temps, Will et Caroline arrivent à temps sur le pont pour essayer de rentrer en contact avec César (oui, ils ont quand même fait près de 10km en quelques secondes depuis le moment où Caroline, située à l’autre bout de la baie, s’est exclamée « Les singes sont sur le pont !« ).

Le virus a rendu les singes plus intelligents, mais c'est pas pour autant qu'ils ne sont pas moins branleurs

Dialogues cultes : un flic, en plein milieu de hordes de civils en train de courir en hurlant à côté de Will s’exclame « Tous les civils sont évacués ! » (Aaaah ? Quel sens de l’observation ma foi curieux ?) ; et lorsque la police envoie une dizaine de cavaliers avec des matraques pour calmer les singes, notre héros déclare « Ils vont tous les massacrer« , comprendre : les singes vont prendre cher. Oui enfin mon lapin, ils chargent à la matraque, mais si tu veux, ils peuvent sortir le 9mm, hein. Deux policiers à pied veulent empêcher Will de s’avancer plus sur le pont, mais heureusement, Caroline fait une diversion, ce qui lui permet de passer. En même temps, avec plusieurs centaines de civils courant partout en hurlant et dans tous les sens, je ne suis pas sûr qu’il y avait besoin d’une diversion, mais bon. On dira que comme ça, Caroline aura servi à quelque chose d’autre qu’être le seul quota féminin du film.

Pendant ce temps, le brouillard varie selon les plans : quand c’est l’hélico de la police qui observe le pont, la brume est juste en haut des arches et le reste clair et visible, quand ce sont les piétons, c’est l’inverse. Les singes, ignorant ces effets spéciaux mal calés foncent en avant sur le pont et arrivent au niveau du bus mal garé. Devinant que pas loin derrière celui-ci (alors qu’ils ne les voient pas avec le brouillard), il doit y avoir la police qui les attend, plusieurs gorilles renversent le véhicule et le poussent pour s’en faire un couvert. On découvre donc au passage que tous les gorilles de la région ont dû respirer du gaz, puisqu’au lieu de se tripoter les testicules en mangeant des bananes, ils participent à l’insurrection et au montage de barricades. D’accord d’accord.

Après avoir rapproché le bus du barrage de la police, les singes s’arrêtent et se regroupent à l’abri derrière : ils attendant que leur leader arrive pour donner l’assaut. Ce qui est fait lorsque César sort de la brume… en chevauchant un destrier volé à la police ! Pendant que ses troupes attaquaient le pont, notre bon singe passait son galop 4. Il est sympa, il adore l’équitation et ne rate jamais un épisode de Grand Galop.

Et quel assaut, quelle bataille ! Aucune balle ne touche les singes, d’ailleurs les flics tirent peu ou pas, et dès qu’un primate les touche, même en leur faisant un croche-pied, une fois à terre, les humains ne se relèvent ni ne tirent plus. Heureusement, enfin, quelqu’un se décide à péter du macaque : l’hélicoptère de la police se pointe avec à son bord une mitrailleuse et Steve Jacobs (que fait-il là ?) qui guide les forces de l’ordre en leur désignant le chef. Je vous rappelle, soit dit en passant, que Steve n’a jamais vu César de sa vie, mais ce n’est pas grave, il sait. La mitrailleuse tonne donc, et les singes s’effondrent et commencent à se mettre à couvert derrière les véhicules de police désorganisés. Petit détail : tous les flics qui avaient été mis à terre sans raison dans la scène précédente ont disparu de l’écran : ils avaient sûrement fini leur service.

Bref : César a l’idée géniale d’aller chercher des énormes chaînes qui traînaient là (normal, d’ailleurs, il sait déjà où chercher ; sûrement un reste de soirée SM policière) puis les jette sur le type qui mitraille à la portière de l’hélico, ce qui le calme sérieusement ; le copilote commence donc à plomber avec son pistolet les singes qui viennent de faire bobo à ses passagers, mais c’est sans compter sur le pote gorille de César qui fait un bond gigantesque jusqu’à l’hélicoptère (tout en se faisant tirer dessus, il encaisse bien et ça le chatouille à peine), ce qui lui permet d’envoyer valser l’hélico. Lequel s’écrase donc à moitié sur le bord du pont, et César se précipite pour retirer de l’épave son pote gorille agonisant. Pour information : poids moyen d’un chimpanzé : 50kg, celui d’un gorille, 200kg (et encore, d’un gorille normal, pas d’un super dense qui défonce des grilles de zoo avec son cul mieux qu’une bagnole) ; en plus il le fait en partie avec une seule main. S’ensuit la fameuse scène cucu de l’agonie (avec évidemment les petits toussotements et la main tremblante du mourant qui serre celle de son ami) genre « Adieu Bob, t’étais un frère – Dis à ma guenon que… que… les bananes… elles sont pour les études des enfants… » puis, le valeureux et surpuissant grand singe s’effondre. César, qui vient d’inventer la religion (ça va aussi avec l’intelligence), ferme donc tendrement les yeux du défunt parce que sinon il ne pourra jamais aller au paradis des gorilles kamikazes où l’attendent moult vierges.

"Attendez, la fin du film approche et je n'ai toujours rien fait !"

Soudain, une voix sort de l’épave de l’hélicoptère écrasé ainsi qu’une main ensanglantée « Aidez-moi ! » : c’est Steve Jacobs qui ne veut pas mourir là ; il veut éviter de choir du pont et de l’épave ; cette grosse andouille ne semble pas réaliser qu’il est entouré non seulement de singes mais aussi de harnais auxquels il pourrait s’accrocher pour se sécuriser plutôt que de tenir d’une main le bord de l’hélicoptère tout en tendant l’autre pour appeler à l’aide. Il est définitivement très con. César, attristé par la mort du gorille, refuse d’aider l’humain qu’il abandonne à son sort, et c’est finalement Koba, le singe borgne et psychopathe qui le tue, en, accrochez-vous, éjectant l’hélicoptère du pont du bout du pied ! Deux orteils contre un véhicule de plus d’une tonne, et l’animal ne sue même pas une petite goutte ce faisant. Steve Jacobs choit avec l’épave dans un cri terrible, allant rejoindre les eaux froides de la baie de San Francisco, c’est trop triste.

Will, lui, qui pendant ce temps jouait à la Game Boy (alors qu’il était sur place), se lance à la poursuite des singes qui continuent d’avancer vers l’extrémité du pont, et emprunte même pour ce faire une voiture de police ; comme il se doit, que trouve t-on juste à la sortie du pont ? De la forêt équatoriale dans laquelle les singes peuvent s’ébattre librement ! Normal. Abandonnant son véhicule, Will arrive sur place et tombe nez-à-nez avec César, et commence à lui dire « Je suis désolé, j’ai merdé, on oublie tout, rentre à la maison, je t’aime ! » (au fait, depuis qu’il s’est rebellé, César a grandi : là, il doit bien faire son mètre 80 et est donc plus grand que son ancien maître, alors que je rappelle qu’un chimpanzé mesure environ 1,20m, mais quand on fait un film intitulé « La Planète des Singes« , qu’est-ce que voulez qu’on lise au moins une fiche wikipédia ? On a pas que ça à foutre). Mais le primate lui susurre à l’oreille « César est à la maison« . Soit ; Will le laissera donc vivre avec les siens, les singes doivent vivre libres. César, lui, se contente de grimper au plus haut arbre de la forêt (ça tombe bien, il était juste à côté), et depuis sa vigie, observe San Francisco, au loin. C’est tellement cool. Et…

FIN

Ho, j’allais oublier : non, après le générique, on ne voit pas l’armée passer ce bois de vilains primates rebelles au napalm (ce qui règlerait la question en deux minutes), par contre, on a le droit à une séquence où le voisin de Will, contaminé par le virus via Franklin, s’en va au travail, et figurez-vous qu’il est pilote de ligne ; ainsi, il va contaminer le m…

Le… le rien ? Gros Franklin n’avait contaminé personne jusqu’ici, il lui fallait tousser du sang sur les gens pour les contaminer ; du coup, un simple masque, et hop ! Immunisé ! Comme quoi, même la petit séquence post-générique, ils la loupent. J’ai envie de dire : chapeau.

Une belle performance que ce film. Si les singes n’avaient pas encore de motif pour en finir avec l’humanité, nous venons de le leur donner.

278 réponses à “La planètes des singes : au régime

  1. ah tiens j’avais envie d’aller le voir lol quel était le sujet de l’article a la base ?

  2. Excellent article comme souvent!
    Cela parait trop gros pour y croire, j’ai presque envie d’aller voir ce film pour vérifier l’illogisme constant qui semble y régner. Je ne doute pas de la bonne foi de M.Odieux, hein, c’est juste que je croyais que l’école était obligatoire jusqu’à 16 ans…
    Je crois que Odieux Connard devrait recevoir la légion d’honneur pour sacrifier tant d’heures, de larmes et de neurones pour ce but d’utilité publique qu’est la prévention contre les bouses.
    Donc merci et bonnes vacances!

    • Je me suis dit la même chose, vraiment trop gros pour être vrai. C’est pas possible un film pareil, il y a même de grandes chances pour qu’il gagne le César (oh oh, le joli jeu de mot !) du film le plus incohérent du siècle.

      Mais j’ai bien envie d’aller le voir à cause de ça, maintenant, pour « rigoler »…

      L’article, quant à lui, était vraiment très bon !

    • Et bien moi je lui en veux à M. OC d’abord. Chaque fois, je me farcis les mêmes daubes que lui pour replacer les articles dans le contexte. Cela dit, je sors enchantée, car il ne se fout pas de notre gueule sur la qualité du spectacle! Que du bonheur tous ces blockbusters! Celui qui rit il se prend un TGCM dans les dents! :D

  3. Mmh, voilà un prequel aussi mal fait que celui de la trilogie SW mais en plus bien inutile, apparemment (et surtout pas très raccord avec le film de Burton). Bigre!

    • Celui de Burton n’est pas très en raccord avec les premiers films non plus… Après, l’utilité de ce prequel, c’est autre chose. Autant jouer à Plague Evolved, c’est plus intelligent (les connaisseurs connaisseront.

  4. Par-fait! Je me suis gaussée d’un bout à l’autre de ce fabuleux récit. Ce fût délicieux et vous venez de m’éviter de gaspiller 5,50 euros (qui n’auraient, de toutes façon, été destinés qu’à regarder ces deux bonnasses de Tom Felton et James Franco).
    Ah, et bravo pour les (3, je crois) références aux Nuls. Je ne m’y attendais pas de votre part, ce me fût d’autant plus agréable.
    Du très odieux Connard!

      • J’en ai repéré une : le coup de jouer de la trompette pour arrêter de fumer. Ca vient de La Cité De La Peur. Pas capté les deux autres (ou bien je les ai oubliées en cours de route, trop occupé que j’étais à me bidonner comme un vulgaire primate).

  5. Je… aussi bien, généralement, on ressent une puissante mauvaise foi, la volonté d’aller chercher des détails à la con, une omission volontaire des bons côtés du film pour se moquer de choses…

    Mais, là, vraiment, ô Dieu Connard, j’ai l’impression que vous avez vu la nullité scénaristique à l’état pur, à chaque plan une aberration !

  6. Il y a une forêt de grands arbre de l’autre coté du Golden Gate, enfin, presque. Ça s’appelle Muir Woods. Par rapport au reste, on est dans le domaine du vraisemblable…

    • J’ajouterai même que cette forêt contient des séquoias géants de plusieurs milliers d’année, ce qui donne effectivement l’impression d’être dans une véritable forêt primaire.
      Si les autres critiques de l’auteur sur ce film sont justifiées – même en ayant plutôt apprécié le film je ne peux que le reconnaître, sur ce point, le film a raison.

  7. Whoaw !
    Ca faisait longtemps que l’on ne vous avais pas vu aussi énervé ! (depuis au moins Skyline; voire Twilight)
    Cela étant dit, vu comment la bande-annonce en disait long sur la nullité absolue du bousin, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même.

    Et puis, sérieusement ?! Une préquelle de la Planète des Singes ??!!!
    Même un préquel de Bonne nuit les petits paraît plus pertinent…

    En tout cas, malgré l’aigreur, vous êtes en pleine forme !
    Très bon article.

  8. Rassurez-vous cher Odieux, ce genre de films, c »est le renouveau du nanar. Les incohérences scientifiques remplaceront les mauvais effets spéciaux des nanars de naguère (ouh, une belle allitération !), les acteurs aussi expressifs qu’un pied de biche remplaceront les acteurs qui cabotinaient dans les séries B des 80’s, et enfin l’exploitation d’œuvres à succès avec pour sous-titre « les origines » remplacera les fameuses « blaxploitation » ou « nazisploitation », bien connues des amateurs de mauvais films.

    Bref, « nove sed non nova » pour le nanar, et je suis prêt à parier que dans 30 ans, ce sera une référence absolue du genre. Vous aurez peut-être l’honneur, cher Odieux, de vous voir invité à une projection des films que votre prose aura fait connaître, si d’ici là vous n’êtes pas décédé suite à une absorption massive de blockbusters primaires réalisés par des tâcherons, bien sûr.

  9. Dieu que Pierre Boulle semble loinnnnn…

    Je ne sais pas si les singes renverseront l’humanité un jour, mais la révolution des cailloux envers les scénaristes d’Hollywood est en phase d’achèvement.

    Au passage, « OR : eau + électricité = Drago mort. »

  10. Ah, ch’tite coquille vue pendant la seconde lecture (oui j’aime ça^^):

    « qu’il abandonne à son sort, et c’est finalement Koba, le singe bogne ». Manque un r à borgne, camarade ;)

  11. Je… waoh, je ne pensais pas qu’il était possible de rater un film à ce point, Aka n’avait pas tort en vous le proposant. En tout cas je salue votre courage, ce n’est pas donné à tout le monde de regarder une telle daube du début à la fin.

  12. en fait, vous n’avez pas compris, ce film est parfaitement — oui, par-fai-te-ment — cohérent ! car, vous ne le savez peut-être pas, mais le virus, c’est un virus radioactif ! donc, en prenant exemple de tous les comics américains, donnent aux singes des super-pouvoirs ! : super intelligence ; super force ; invulnérabilité ; transformation de tout les autres singes a 5 km a la ronde en super-singes ; contrôle climatique ; et enfin, omnipotence !

    m’voyez ?

    • Tiens, une référence à South Park ?
      Du coup je me pose la question : pourquoi ce virus n’a-t-il infecté que les singes à 5km à la ronde ? Les autres êtres vivants sont donc immunisés ? Et s’il tue les humains, pourquoi pas ces vils primates ? Et les humains eux n’obtiennent aucune super force, ils se contentent de cracher du sang et d’aller ennuyer leurs voisins. Papy n’a pas soulevé de voiture ni obtenu un doctorat. Je… je ne sais plus, il y a tant de questions qui se bousculent dans ma tête.

      • Ah ! mais, vos questions, ont une réponse simple et logique ! je vous explique : il n’y avait pas assez de virus pour infecter au delà de 5 km ; le virus, est un envoyé divin, afin de punir l’humanité de son train de vie hérétique et blasphème, ainsi, il tue les humains, transforme les singes en super-singes afin d’asservir les restes de l’humanité, m’voyez ? pour le reste, c’est encore et toujours la faute de dieux tout puissant, repentez-vous mortels ! la fin est proche ! la mauvaise qualité des films nous tueras ! (oui, je suis témoin de Jéhovah (ayez peur de moi !))

      • J’avoue me poser la même question… Niveaux différences les grands singes et l’Homme sont pas siiii éloignés que ça (en tout cas moins qu’une souris qui suffit pourtant à tester la plupart des fonctions de base des mammifères pour les médoc justement).
        Et là *Pouf* les effets sont diamétralement opposés on sait pas pourquoi (ça aurait été pareil avec le VIH il y aurait eu vachement moins de morts).

        Et encore, je ne demande même pas comment fonctionne ce virus. Rien que pour ça j’hésite à aller voir le film, mais vu le spoil de Mr. C. je doute un peu de trouver une réponse.
        Nan parce-que mazette (mes expressions sont has been et alors ?), il est balèze le virus. Il cible à peu près toute les cellules de l’organisme (muscle, cerveau, glandes, …), s’exprime (puisque modifications chez l’singes) sans jamais les tuer ni gêner leur fonctionnement, il les boost juste. Cha ch’est un bon virus cha monsieur, oui oui ch’est un bon virus ça !
        Je… Ouais, je suis perdu là…

        Mais rassurons nous, les singes n’iront pas loin car s’ils deviennent semblables aux humains alors eux aussi… Auront leur Justin Bieber.
        Le début de leur fin.

      • Ah je vois que je ne suis pas le seul à avoir tiqué sur ce virus dont les effets sont plus que positifs pour les singes mais totalement négatifs pour les humains (si madame, la mort c’est négatif) alors qu’au niveau ADN on a quand même de sacrés points communs avec les primates à poil.
        Avec ça et la planète Cybertron juste à côté de la Terre, on ne peut pas dire que la science en sorte grandie dans les scénar’ de film US (complot créationniste?^^).

      • D’autant plus que l’homme est plus proche du singe que de la femme. On ignore donc les effets du virus sur la femme, mais ça doit être de l’inédit !

      • Mais… que… Justin Bieber n’est pas déjà un primate (non contaminé par ce virus, s’entend)?

      • Et bien si l’on considère que l’espèce humaine appartient à l’ ordre des primates-non-contaminés-par-ce-virus, on en déduit facilement que Justin Bieber est plus proche de l’ordre des annélides (toujours non contaminés par ce virus, d’ailleurs vu les effets divergents dudit virus j’aimerais bien savoir l’effet qu’il aurait eu sur les vers de terre… Peut être qu’ils auraient grandis en accélré jusqu’à atteindre la taille d’un immeuble de quatre étages, auraient tout dévoré sur leur passage et par là même mis fin à cette torture cinématographique tout en rendant le scénar un peu plus crédible et intéressant…

  13. Je dois avouer que j’ai été un peu déçue par cet article qui me semble bien moins soigné qu’à votre habitude. on sent l’indignation et l’énervement qui ont dû être suscités par la vue de ce film (qui a l’air d’être une daube intersiderale soit dit en passant) mais je ne retrouve pas le cinglant dont vous faîtes preuve dans vos autres spoils.
    merci quand même pour cet article qui m’a néanmoins amusée!
    bonne nuit !

  14. Je m’attendais à un film bourré d’incohérences vu le trailer mais là ça dépasse de très loin mes attentes! Vivement mercredi pour visionner ce grand moment de cinéma (l’idée était pourtant pas mauvaise)…

  15. Merci. Grâce à cet article, je vais réussir à convaincre ma moitié de garder son argent pour m’emmener au resto…

  16. J’hésitais.
    J’hésitais à aller voir ce «  » »film » » », en me disant innocemment que « La planète des singes » version Burton m’avait déjà tellement fait rire et déçue (certainement la non-présence de Mark Whalberg, la platitude d’Estella Warren, le sur-non-jeu d’Helena Bonham Carter, ou le scénario abracadabrant dès qu’il s’agissait du singe cosmonaute) que cette nouvelle version, celle qui nous éclaire sur les origines de la suprématie simiesque allait me faire sourire à coups de bonnes explosions et d’humour à deux balles. Un film d’été quoi. A part éclaircir les yeux des primates (mention spéciale à la dédicace à la Saint Patrick – qui me fait indubitablement penser à un épisode de How I met your mother, mais je m’égare), j’ai l’impression que cet opus ne sème que la confusion à base de « Pourquoiiiiii ? Nan mais pourrrrquuuuooooooooiiii avoir fait ce film ??? ».

    Bah là, du coup, je doute. Je vais attendre qu’il soit disponible sur netflix, ce sera plus sage.
    Ou alors, je vais faire mon propre remake. J’hésite encore…

  17. Magnifique article, merci Odieux Connard.
    Ce film est vraiment un exemple type, avec tout ce que Satan peut imaginer de mauvais.

    Cependant, j’ai relevé une petite coquille en légende :
    « Le virus a rendu les singes plus intelligents, mais c’est pas pour autant qu’ils ne sont pas moins branleurs »
    La double négation me choque.

    C’est peut-être ça ! Les scénaristes ont essayé, avec – et -, de faire un bon film !
    Mais ils se sont gouré, ils ont fait 713 -, au lieu de 712, et du coup ça reste mauvais…

  18. Y’a même pas de scène de cul entre primates ? Ou entre hommes et primates ? Primates et bananes ? On a juste droit aux gros glaouis du singe qui glande ?
    En effet, c’est nul <_<

  19. A mon avis, les « scénaristes » modernes ne pensent plus en termes de scénarios (un tout cohérent je veux dire) mais en termes de scènes choc (un truc qui pète au visuel si vous voulez). Du coup, ils font un stock de ces scènes-choc, et les relient entre elles… euh… comme ils peuvent. Parfois au mépris de toute logique. Certes, c’est pas très bon pour nos neurones, mais qui s’en soucie encore?

    • J’ai bien peur que tu aies vu juste. Ils ne prennent même plus la peine de construire une histoire solide, ils font juste du spectaculaire décérébré. C’est dommage…

  20. J’ai pas encore lu l’article mais j’aime déjà les Tags genre ‘Loana’ x) En tout cas déjà à la base j’étais resté ‘wtf’ quand j’ai vu la bande annonce …plus sérieusement ça avait eut le mérite de me faire marrer et de me dire ‘celui là je le regarderais pas et le conseillerais bien à l’odieux’. Mon souhait est exaucé donc :P

  21. Aaattendez… mais… ca ne peut même pas être une préquelle du film de 68 ! Une épidémie ne cadre PAS avec le film original ! Et pas dans les détails : la tête de la statue de la Liberté (qui est quand même un peu le symbole du film, LE truc important), elle est tombée pourquoi, si c’est une simple épidémie qui a détruit le monde ? Elle a chopé le virus ? Et si les singes retournent en forêt, pourquoi : 1, le monde est il relativement désertique dans le film de base, 2, ils se retrouvent tout sauf à l’état sauvage/naturel/forestier après ?

    Bordel, on risque un soulèvement de la NRA pour venger les mânes de Charlton Heston, là !

    • C’est un gorille qui a pris la tête de la statue de la liberté pour stopper une voiture de police …..? :p

    • Arrête malheureux… ne le dit pas si fort, ils sont capables de commettre une suite à cette… chose qu’ils ont osé qualifier de film… après le préquelle de la planète des singe, le préquelle 2 : la guerre qui a créé la planète des singes avec JC Van Damme en guest star!!!…

    • Mais non, les singes retournent en forêt car malgré leur intelligence frisant l’omniscience, pas un d’eux ne semble savoir qu’un hiver un peu rude (même au sud des USA) peu sans trop de difficulté les envoyer servir de nourriture aux sangliers.

  22. A la fin du spoil, vous mettez, « César […] observe Los Angeles, au loin. » J’espère que c’est une faute de votre part et qu’il fallait lire « San Francisco », sinon le film touche vraiment le fond.
    Enfin perso j’aurais du mal à voir LA depuis le Golden Gate Bridge.

  23. Dans l’avalanche d’énormités, il y en a une que je trouve ahurissante. La FOURRIERE (le truc qui ramasse les chats et les canaris dans les rues) a une installation prévue pour des GRANDS SINGES ? À San Francisco ? Ils avaient besoin de travaux bidons pour camoufler des détournements de fonds ou du blanchiment d’argent ?
    Pour justifier l’existence de cela, ils ont été piquer des singes dans les zoos du coin ? Non parce que ça ne doit pas arriver souvent que M. Michu appelle la fourrière pour qu’ils viennent récupérer un chimpanzé errant qui fouille ses poubelles. En tout cas pas suffisamment pour trouver une trentaine de spécimens. À moins que tous les scientifiques de la ville piquent des bébés singes dans leur labo sans que personne ne s’en inquiète, avant de les perdre en balade, sans oublier les centaines de cirques qui se débarrassent des leurs (ça se comprend, si c’est si facile que ça d’en trouver).
    Et en plus, aucun zoo n’est intéressé par ces singes et préfère qu’ils végètent dans une fourrière alors même qu’ils font partie d’espèces protégées ?
    Mazette.

    • Je crois qu’ils ont vraiment réussi à faire un film sans une seule scène cohérente. Bravo vous méritez la médaille de plomb, en 9mm.

  24. En lisant j’ai vraiment l’impression que le personnage principal (l’humain, pas le singe) ne sert vraiment à rien, non? A part élever César et faire des recherches qui n’intéressent pas son patron (mais en fait si (mais au fond non)), il a l’air de ne vraiment pas en branler une!

    Pitié, pas de suite à ça…

    • Pas de suite? Quelle erreur! Sans suite, pas autre petage de plomb de l’Odieux… Et je dois dire que je n’ai jamais autant ri face à un article ^^

  25. Fichtre… En lisant ces lignes, me voila presque heureux d’avoir été voir Super 8 au lieu de cet étron…

    Et ce n’est pas gage de qualité de Super 8, loin de là.

    (D’ailleur si le Sire Odieux venait à passer par là, je lui conseillerai de poser sa prose sur la dernière daube de JJ Ambrams, connaissant sa passion pour Star Trek, les films de Tom Cruise, ou Lost)

  26. Ma foi, il y a bel et bien une forêt au nord du Golden Gate, avec des arbres semble-t-il très grand si de leur sommet on peut observer Los Angeles, à environ 600 kilomètres plus au sud. Je suis pas doué en trigo, mais ils doivent être tout de même vachement hauts.

  27. Je cherchais justement quel genre de caca je pourrai emporter dans ma couche pour les vacances. Je crois que c’est tout trouvé ! Merci !

    Cordialement,

  28. Oh la grosse daube… je crois que vous êtes un peu SM oh Odieux Connard, infliger ça à votre esprit!
    Ça donne pas vraiment envie d’aller au cinéma!

  29. Je n’avais déjà pas envie d’y aller – encore moins maintenant. Merci pour ce long moment de … je ne trouve pas de mot pour qualifier cette chose… oups.

  30. Une autre incoherence et ce assez grave…ils fabriquent un virus qui est mortel (pour les humains) et se propage par l’air et/ou le sang…donc classé classe 5 comme Ebola et Lantra (Type fievre hemmoragique). On arrete la direct, on peux quitter la seance , aucune entreprise fut elle privée n’as les moyen ni les competences (et surtout pas les autorisations) pour creer/modifier/etre en possession de virus de classe 5 .

  31. La préquelle du film de 68 existe déjà, c’est « La Conquête de la planète des singes » film de 1972 qui enterre cette nouvelle merde. A voir dans sa version director’s cut .

  32. Bah, dans Stars war on avait la Force, pour expliquer les incohérences scénaristiques, dans Transformers c’était une technologie avancée, etc. Alors pourquoi pas un virus anti-Alzheimer simiesque pour expliquer les lacunes de ce films.
    D’ailleurs ce virus affecterait également les matériaux, comme le verre ou le métal d’un hélicoptère pour changer leurs propriétés. Ce film se tient presque…

    Par contre, le patron d’une boite pharmaceutique qui abandonne pendant 6 ans un projet anti-alzheimer qui augmente l’intelligence, tout ça parce qu’un singe s’échappe et casse des vitres ? Là je dis non !
    Le patron, même dans un étron cinématographique, il aurait viré son chef de la sécurité et le responsables Hygiène et sécurité (et demandé des indemnités à l’architecte qui lui a collé du simple vitrage) puis il aurait commercialisé direct le produit pour l’homme avec en mention en tout petit : « Attention ce médicament peut provoquer des poussées d’agressivité et des accouchements invisibles, voire même des diarrhées cinématographiques ») Ça, ça aurait été un patron (voire un scénario de contamination) crédible de niveau étron régulier.

  33. à la lecture de ce désopilant compte rendu,je dois me rendre à l’évidence:toute la nation Américaine est atteinte d’une maladie dégénérative cérébrale chronique et tente par le biais de leurs »productions » de nous refiler leur merde!
    Brrr!,ça fout les jetons!

  34. Que faire lorsqu’on est harcelé de pubs intrusives qui se téléchargent automatiquement sur nos pages d’accueil, nous vantant la talentueuse façon dont ce film à été réalisé? Que faire pour protéger les proches que nous aimons (enfants, maitresses et parents à héritage conséquent)?

  35. A la fin vous marquez César observe L.A. mais l’action se passe à San Francisco (où alors encore un pari entre le réa et le chef op: « 100 dollars que je fous une vu de L.A. à la fin et que ça passe comme une lettre à la poste! ».

    Sinon comme chef d’oeuvre je vous conseille Green Lantern (en 3D hein!)

  36.  » La fourrière, ce lieu qui accueille tous les animaux un peu connards comme par exemple, les chats  » :

    M. Odieux, seriez-vous un chat ?

  37. Oui moi aussi j’ai remarqué qu’il se balade avec le chariot à singe sans trop comprendre pourquoi… pour le laisser en plan quelques secondes plus tard.
    J’avoue avoir trouvé pas mal d’incohérences dans ce film mais après lecture de ce fabuleux compte-rendu, j’étais loin d’avoir tout remarqué!
    Ah oui par contre: ce ne sont pas des papiers et journaux qui tombent dans la rue mais bien les feuilles des arbres.

  38. et voici la critique du Journal du Dimanche  »
    On est bluffé par l’intensité dramatique du film, la finesse du scénario, l’atmosphère anxiogène qui n’exclut pas l’émotion, la performance saisissante d’Andy Serkis dans le rôle clé de César. Vite, une suite! »
    Alors bon, quand je lis la critique de odieux, et que ensuite on me parle de finesse de scénario… bonjour le niveau des critiques professionnels

    • o_ô

      Diantre. Je veux bien que Sieur l’Odieux soit spécialisé dans la mauvaise foi et la décapitation systématique (et savoureuse) de tout bon block buster qui se respecte, mais on a quand même ici un bon paquet d’incohérences et d’éléments qui poussent à croire mordicus la version de l’OC. Un telle divergence d’opinion ne peut qu’être poussée par la veulerie (ou le lèche-bottisme).

      Ou alors, quand ils disent finesse, ils parlent de l’épaisseur du tas de feuille que constitue le scénario?

      (non, je n’ai pas vu le film, et si je n’avais pas envie de le voir à la base, maintenant c’est sûr j’organise un boycott.)

    • Il faut bien se mettre dans la tête que les critiques professionnels ne voient pas forcement les films (ou du moins pas jusqu’au bout). Pour moi ils ont perdu le peu d’intérêt qu’ils avaient à mes yeux après avoir lu une critique sur Le Dernier Samouraï décrivant ce film comme pro-impérialiste américain alors que c’est tout l’inverse, surtout avec la scène finale qui ne laisse aucune ambiguïté sur la question.

      Bref tout comme chez certains scénaristes US, il y a une grosse paresse intellectuelle chez certains critiques (cinéma ou autres).

      • mais on s’en fou du niveau de la critique ! c’est pour le pognon, le pognon ! oh oui le pognon ! car, les spectateurs de la plèbe — ces incultes, sauvages, et barbares — ne veulent pas que l’on leur cassent leur conformisme. Il faut faire plaisir a l’homme vulgaire, c’est la conditio sine qua non pour vendre, et gagner du pognon.

  39. La préquelle existait déjà. C’est « La Conquête de la planète des singes », un film de 1972 qui enterre cet étron. Et dire que le film marche et qu’ils vont faire une suite…

  40. Ô dieu Connard, j’ai dans ma besace une nouvelle qui va vous combler au plus haut point : une suite de « Ghost Rider » est en préparation avec, comme de bien entendu, Mr Cage dans le rôle titre, ainsi que… (roulements de tambours)… Mr Christophe Lambert himself !

  41. par contre le coup du brouillard sur le golden gate bridge est tout a fait réel…pour y avoir été un jour de soleil radieux il ya toujours une saleté de fog sur ce pont qui empeche de le prendre en photo facon carte postale….

    c’etait la minute « non-mauvaise foi » du jour

  42. Il faut savoir lire la connerie d’un film dès l’affiche, ça peut permettre d’économiser ses 10 euros : ce chimpanzé, point levé, qui regarde le spectateur droit dans les yeux en disant « la révolution a commencé » est du plus grotesque effet…

  43. Cher Odieux,

    En relisant votre diatribe contre un na’vet qu’il n’est besoin de citer, l’allusion au Krakoukass citée dans les commentaires a ravivé nombre de souvenirs d’enfance. D’où ma requête brûlante : auriez-vous l’amabilité/l’audace/la folie de vous rendre dans la plus proche salle obscure afin de visionner les aventures new-yorkaises (*) des légendaires petits nabots bleus ? N’est pas kamikaze qui veut !

    (*) M’est avis que, comme vous le faites si bien remarquer dans votre critique du Voleur de poules,  » New York, c’est quand même plus la classe  » que la forêt enchantée.

    PS : cette requête si, bien sûr, cela relève de vos compétences.

  44. Vraiment, je n’arrive pas à saisir comment un film de cet acabit, comportant moult erreurs et incohérences, puisse fonctionner à ce point…

    Les effets spéciaux ne devraient pas être le seul élément sauvant un long-métrage du cataclysme. Il n’y a qu’à voir Avatar ou 2012 pour s’en convaincre.

    Mais bon, pour cet étron-là, venant de la Fox, ça ne m’étonne guère.

    Le grand public, pigeon de son état, va permettre à ces connards de producteurs, véreux et sans cervelle, de mettre en chanchier une suite, qui saura repousser les frontières de l’impossible… Mais cette fois-là, passez-vous de WETA, le cache-misère est inutile, nous sommes en territoire connu…

    Cela me navre tout autant que les Schtroumpfs; l’équipe du film, responsable du deuxième meurtre de Peyo, a constaté à quel point les gens sont cons, et feront une suite en 2013…

    Pour toutes ces merdes, qui font un carton, remercions les Mayas d’avoir prédis le 21 décembre 2012.

    someun, qui vous salue bien.

  45. Essaie deja d’écrire francais avant de parler et critiquer un film(une faute par phrase!!!)
    et puis si c est pour aller voir la réalité de la vie sans trucage, des dialogues geniaux, et un scenario a ton gout, vas donc voir un film de merde français !
    y a des tas de merdes qui te plairont, « la buche » par exemple, ou un super film pour ta critique « Astérix »…

    On ne va pas au cinéma pour voir un film qui colle à la réalité, ou alors on se met a la fenêtre…

    • sans doute que non, mais un minimum de cohérence reste nécessaire. Remarque, si l’étron t’a tant plu, pourquoi lire un article qui sera forcément négatif? Tu n’as jamais entendu parler des critique de M. Odieux? Faut sortir de la cambrousse de temps en temps! :)

    • Une faute par phrase…hin hin hin ….ok relis toi déjà t’es assez mal barré pour juger : truc de la poutre dans l’oeil etc etc.

      Et l’auteur ne critique pas le film comme étant trop science fiction il critique le film comme étant une Ode au Deus Ex machina , aux improbabilitées et aux incoherences farfelues. C’est notre droit de critiquer un film surtout si les scenaristes ont écrit le script sur une feuille de pq.

      On va au cinema pour se distraire pas pour se faire prendre pour des pigeon au Qi d’une moule anemique. Bref tu es du genre a trouver les emission de Tf1 divertissante toi hein ….(sarcasm)

    • Écrire français ? Toi tu connais pas les accents apparemment (« a ton gout »…)

      Et donc si un film présente 100 000 incohérences par minute c’est pas grave ? Du moment que le cerveau se dit « huhuhu le gros singe y casse des vitres c’est trop marraaaant » c’est bon ? Eh ben, t’es le public rêvé de tous les blockbusters américains. Il y avait beaucoup de manières de présenter l’évolution possible des singes vers une espèce aussi intelligente que l’homme, ce film a choisi la plus ridicule, histoire de nous prendre pour des gogos (et de rapporter un max de flouze en un minimum d’efforts), alors le moins qu’on puisse faire, c’est de lui tirer dessus à boulets rouges.

      Si tu aimes bien être pris pour un imbécile, c’est ton droit, mais n’empêche pas les autres de ne pas le vouloir stp.
      P.S: oui certains vont au cinoche pour voir la réalité. C’est même pour ça qu’il y a des films réalistes, en fait.

    • Ah ! mais lord Gilbertus as donc un avis de roturier ? c’est un droit. Cependant, sir : avant de critiquer l’orthographe, prémisse de vérifier le siens avant ; tout le monde a le droit d’avoir son avis.
      En ce qui me concerne, si je vais au cinéma, je ne réfléchis pas, je me met en mode automate stupide et hédoniste, et je sort content (bien sur je ne peut pas éviter de trouver des incohérences, mais je les laisse en second plan). Vous avez le droit de dire que ce film pourri est une merveille, mais une merde pour autant sublime soit-elle, reste une merde. (pourquoi ne font-ils plus des 2001 : a space odissey ?)

  46. Salut Odieux Connard, vous venez de confirmer mes doutes, moi qui ne voulait pas aller le voir. (Gros scénario américain et n’étant pas non plus une grande fan de la planète des singes.) J’ai encore plus de conviction pour ne pas y aller, comme quoi vos articles sont indispensables, à croire que les scénaristes Hollywoodien n’ont pas de cohérence, de logique et encore moins de cerveau. (Il serait peut être temps de penser à en commander pour Noël!) Merci de ce bon moment passer à lire votre article et en espérant que vous continuez encore longtemps dans cette voie.

  47. Voulant regarder, hier en soirée, « Lie to me », j’ai d’abord du patienter et endurer, outre moult publicités, « Zoom ». Ce magasine télévisuel s’intéressait justement hier à ces… film? J’ai eu le plaisir d’entendre le réalisateur assurer avec honnêteté « nous nous sommes basés sur des faits scientifiques pour faire ce film ».
    …. Vraiment? Des faits scientifiques du genre les hommes ont deux jambes et deux bras en temps normal, alors, parce qu’à part ça…

  48. Hello,
    J’ai vu le film en projo presse. Comme le dit Odieux Connard, le film est plein d’incohérences, mais il est aussi plein d’émotions et la performance d’Andy Serkis est vraiment étonnante et rien que pour ça, ce film mérite d’exister. Après, rien ne vous empêche de chercher sur googleMap l’adresse des scénaristes. ;->

  49. lol mdr g tro rigolée, a oui é « à la base » c pa françé mon chere odieu enf1 je kroi relol. moi g adoré il é canon se film et dabor les sinjs en 2venan inteligens leur yeu 2vienne vert c fashion jador mem si c vrai c pa trè util!!

    Votr + gran2 groupi <3

    • Même si je saisis qu’il s’agit là d’un message à caractère humoristique souhaitant contrevenir volontairement aux règles de bienséance et de bonne conduite, je n’en ai pas saisi le sens. Quelqu’un ayant réussi à le déchiffrer pourrait-il me le traduire ?

      • « Oh mon dieu mais ce film était vraiment hilarant. Oh, et sans vouloir vous offenser, l’expression « à la base » est un néologisme non reconnu par l’académie, enfin, selon mes sources hein, errare humanum est (et les cochons seront bien gardés). Moi j’ai vraiment apprécié cette oeuvre. Surtout parce qu’illustrer l’augmentation des facultés cognitives des primates à travers une mutation de l’iris est vraiment esthétique bien que, je le reconnais, pas forcément très utile à la compréhension globale de l’histoire.

        Votre plus fidèle conquête,

        Juliette »

        (a ton service Brath-z)

  50. Superbe critique à nouveau. Mes amis me traitent de connard pour leur avoir fait connaitre ce blog, eux qui aimaient sincèrement les bouses cinématographiques pour leurs effets spéciaux et leurs scénarii ultraoriginaux.

  51. Magnifique spoiler. Le trailer m’avait semblé ridicule mais j’en déduis que le film est d’un niveau supérieur. En terminant la lecture de cet article je n’ai pu m’empêcher de penser que le père du héros avait eu raison de ne pas vouloir le nouveau traitement : mieux vaut mourir que d’affronter autant d’incohérences. Merci pour ce bon moment.

  52. Cher Monsieur l’Odieux Connard,

    Je vous remercie pour cette éclairant spoil, qui m’a bien fait me poiler. Je pense avoir la réponse à une des questions qui, je n’en doute pas, vous turlupine : pourquoi ces connasses de majors ne renoncent-elles pas au coût d’une ou deux vitres brisées pour payer un scénariste ayant plus d’idées qu’une huître en coma dépassé ?

    Parce que :
    Le film n’est qu’en réalité une matière première. Le produit fini, c’est vous qui le livrez. Et c’est bien plus drôle et savoureux que les comédies dont les neuneus évoqués plus haut nous matraquent. Pensez-y : à travers vos critiques, vous travaillez avec une matière brute à presque un million de dollars la minute. Un orfèvre fait figure de vulgaire vannier à côté de l’activité à laquelle vous vous livrez. On devrait vous reverser un pourcentage sur les recettes…

  53. Je n’avais pas lu le spoil’ d’OC car je comptais voir le film avant, même si du coup j’avais un peu peur de ce que j’allais voir après n’avoir lu QUE l’intro du spoil’.

    Verdict : le film est loin d’être tout-pourri… mais je ne peux pas en dire de même à propos de cet article. Le plus mauvais que j’ai lu de votre part : haineux, pas très drôle, pas très bien écrit, répétitif… Et qu’on ne me sorte pas l’argument de « la mauvaise foi » et du « second degré », s’il vous plait.
    Les trois-quarts des « incohérences » citées (et encore je suis généreux) n’existent pas ou semblent tirées d’une mauvaise compréhension du récit du film (vous étiez bourré ce soir là ?)

    Un exemple : oui, il y a une forêt de séquoias géants près de San Francisco, et oui, il est courant qu’il y est du brouillard (de la brume de mer en fait) sur le Golden Gate l’été…
    Un autre exemple, plus « scénaristique » : la première balade de César dans la forêt, où vous critiquez le fait que les deux endiv… les deux humains paniquent de voir César gambader, alors que c’était le but de leur visite. Vous oubliez le fait que Will dit clairement à César 10 secondes plus tôt : « bon on te laisse te promener A CONDITION que tu restes à portée de vue ». Et hop, le singe se casse dans les broussailles, désobéissant à son papa adoptif.
    Bon, je ne vais pas relever toutes vos erreurs, mais là vous avez vraiment merdé.

    Pour autant, le film est loin d’être parfait : quelques facilités scénaristiques bien hollywoodiennes, trop d’ellipses (il semble que le film a été pas mal coupé en post-prod, toute une histoire d’amour a été évacué par les prods), les histoires des humains (virus, etc.) deviennent inintéressantes et bâclées dans les 40 dernières minutes, inexistence de la nana-potiche, etc. Mais ce n’est pas un « étron incohérent », il réussit à m’émouvoir un bon nombre de fois (là où Super 8 m’a laissé de marbre), et m’a offert un agréable moment de détente.
    Ce qui lui un manque pour être un vrai bon film, c’est un réalisateur plus indépendant et affirmé, qui aurait pu sortir tout ça de son carcan hollywoodien.

    Bref, j’espère que vous serez mieux luné et plus drôle pour votre prochain spoil’, et que vous ne cacherez plus jamais votre rancœur derrière de la « mauvaise foi ».

    • Bin voyons. Le golden gate bridge a donc un brouillard qui monte et descend selon les plans ? Et en VO non, Will ne dit pas a César de rester en vue. Quant au coup des adieux inexistants a la fourrière, mais oui, Will obéit au patron local : après tout ce n’est que son singe super intelligent : autant le traiter comme un yorkshire débile. C’est tellement crédible.

      • Euh ben si en VO il lui dit la même chose. J’imagine que si monsieur fils de Nicolas Cage se permet d’argumenter sur un film c’est quand même qu’il l’a vu en VO Pour moi aussi vous avez été chercher la p’tite bête dans des détails par moment, même si vous avez raison sur d’autres points aussi. Ce passage de la fourrière certes je me suis dit aussi qu’il était con de pas lui expliquer plus clairement mais on va dire que le Will est docile face aux hommes de caractère. C’était un bon quiproquo à deux balles de comédie romantique dont l’utilité était de frustrer le singe pour amener la suite de l’histoire.
        Après j’ai surement pas la même manière de voir les films que vous.

      • « Et en VO non, Will ne dit pas a César de rester en vue. »

        Euuuh… si.

      • Pour pallier au débat brume et forêt au pied du Golden gate : en effet, il y a du fog au niveau du Golden Gate, voire dans une bonne partie de San Francisco, et, comme le souligne l’O.C., La brume ne bouge pas en fonction de l’intérêt du point de vue. Sinon, ça arrangerait pas mal de touristes … Et, en effet, il y a une forêt près de San Francisco, mais pas au pied du Golden Gate, il faut même faire quelques miles en voiture pour y parvenir. Enfin, non, il est techniquement impossible de voir Los Angeles de San Francisco. Même de la Coit Tower, point de vue le plus haut de toute la ville.

  54. bien d’accord avec nicolas cage
    j’ai vu le film hier, j’ai lu l’article aujourd’hui
    ok, des incohérences y en a c’est pas ce qui manque, mais c’est le cas de tous ces genres de films, sinon ca tiendrait pas faut etre honnete
    apres, le nombre de fois ou vous citez des incohérences qui n’existent pas, a se demander si vous avez vu le film ou si un pote vous l’a raconter, sérieusement, rien que pour le coup quand il quitte le singe c’est pas lui qui veut se barrer l’air de rien, le patron de l’endroit lui dit allé les adieux les plus rapides sont les mieux barré vous

    mais bon soit

  55. Je suis bien d’accord avec john et son of nico cage, Le film est loin d’être si pourri. C’est rafraichissant. Sans non plus être transcendant mais bon.
    A défaut d’avoir eu une suite à celui de burton, celui-ci aurait pu être pire.

    Et Toutes les incohérences citées semble parfois sorti de l’imagination de odieuxconnard. Exemple : 1ère scène : Il n’y a pas qu’un singe capturé (il y ad’autres caisses) et les singes regardent les voitures certes, mais à aucun moment ils courent après les véhicules pour accrocher une dernière fois le regard de la belle guenon. C’est seulement la caméra qui avance jusqu’à son regard.

    Il ne faut pas tout extrapolé, ou mélangé. Prendre parti à la limite, chacun fait comme il veut mais versé dans la mauvaise foi flagrante (et inventer des scènes) comme pour les exemples que je viens de citer, est très très limite. Et décrédibilise l’article dans son ensemble.
    Il faudrait peut-être regarder le film une seconde fois. Car même si vous avez les détails, vous deviez avoir de la peau de cervelas devant les yeux non ??

    Bon sinon l’article est plutôt bien tourné je trouve. Je ne connaissais pas du tout ce site. Je reviendrai.

      • Vu le nombre de points faux dans l’article, The Son Of Nicolas Cage a raison de penser que l’odieux connard était bourré pendant la séance et ferait bien d’y retourner dans un état normal. Le film est loin d’être un chef d’oeuvre mais ça ne justifie pas de sortir autant d’erreurs dans un article …

    • OC a toujours fait ça pour tous les films. En effet, c’est un peu dommage, mais en même temps, on sait à quoi s’attendre quand on lit un spoiler d’Odieux Connard.

  56. J’ai pleuré de rire en lisant ce spoiler — cela donne franchement envie de voir le film. Un peu peur d’être déçu cependant : on ne sait jamais ce que donnera au cinéma l’adaptation d’un article de blog.

  57. « scenarii » n’est pas dans le bon français, ni dans l’italien… ni nul part après tout. On dit des « scénarios ». Très belle critique cela dit, on sent bien que ça vient du fond !

    • A dire vrai, si, ça se dit. C’est un pluriel rare, mais correct. Un scenario, des scenarii ; un scénario, des scénarios. Attention à l’accent, c’est tout.

      • Attention John, le lien que tu proposes parle de Redwoods, qui est une énorme forêt proche de l’océan qui se situe des deux côtés de la frontière de l’Oregon et de la Californie. Pour la petite anecdote, les scènes de l’habitat des Ewoks de Sat wars ont été tournées dans cette forêt.

  58. Pingback: Twitted by IAmNotCyril·

  59. OC a dit « Je veux bien une liste, tenez. »

    Franchement, j’ai eu la tentation de la faire. Mais je sais que ça va tourner à l’enculage de mouches, et que ça n’aura guère d’intérêt au final.
    Je conseille juste à ceux qui étaient tenté par le film d’aller le voir, et de se faire leur opinion ainsi, au lieu d’imiter les perroquets de la fanbase du blog.

    • Est ce vraiment nécessaire d’insulter les lecteurs de ce blog?

      Est ce vraiment illégitime de la part de l’OC de demander une liste de ses propres incohérences, ou doit-il se laisser critiquer violemment sans se défendre?

      • En même temps tous les premiers commentaires viennent de personnes qui n’ont pas vu encore le film mais sont déjà d’accord sur le fond de l’article… Après c’est clair que vu ce qu’il cite, pour moi ça relève du niveau de « non mais ça on peut aussi le voir comme ça », le mettre sur le dos des ellipses etc. Moi une partie des incohérences dont parle OC sont des choses qui ne m’ont absolument pas choquée (l’histoire du dôme qui cache les cages par exemple, les protagonistes ont bien du se douter que César gambaderait pas là-bas tout son séjour étant donné qu’il n’y avait aucun autre singe ; le gorille : il ne se réveille que quand les autres singes remuent autour de lui, sinon il est amorphe. D’où le fait que personne ne l’ai remarqué tout de suite etc). Pour le passage où il apprend le code et il s’échappe, c’est pas du tout le code du dôme mais le code des plateformes où sont les gardiens, et c’est pour ça qu’en ouvrant ce passage il peut atteindre le couloir près des vitres et se faire la malle. Bon et plein d’autres trucs que j’argumenterai très intelligemment en « ouiiiiiii mais boooon on a qu’à dire que c’était à droite et qu’on avait pas vu ». En gros certaines choses ne sont pas des incohérences à proprement parler ; des facilités tout au plus.

  60. La bande annonce laissait peu d’espoir ..

    Petite erreur dans votre article : « scénario » est un mot français, on dit donc des scénarios et non des scenarii
    « scenario » (sans accent) en italien, veut dire décor et non « scénario » (avec accent, en français donc)
    Le pluriel de scenario étant d’ailleurs scenari !

  61. Le golden gate bridge est souvent (pour ne pas dire tout le temps) dans la brume, comme dans le film. On peut pas critiquer ce point là.

    Pour ce qui est de la taille des chimpanzés, il fallait coller avec les films précédents. Moi j »ai adoré ce film, malgré les incohérences que tu cites.

  62. Eh bien moi je découvre à l’instant l’article.
    Le style est plutôt bon mais avec ce genre de méthode même le plus grand des chefs d’oeuvre pourrait paraître pour la plus grosse des merdes.

    Moi je l’ai vu (avant de lire cet article, par chance) et je n’ai pas trouvé que ce film était un « étron ». Relever les absurdités, on pourrait le faire dans beaucoup de films et là c’était un peu facile.

    Je tiens quand même à préciser que ce que vous appelé le « test de Lucas » est en réalité (et comme ils le disent dans le film) le test des tours de Hanoi, créé par Lucas, un mathématicien et qui est un test relativement complexe qui sert notamment à évaluer les fonctions exécutives du cerveau.

    Aussi quand Will dit à la fin « ils vont tous les massacrer » , il parle bien évidemment des singes qui vont massacrer les flics et pas le contraire. Je comprends mieux comment on peut trouver ce film absurde si on prend à contrepied les infos.

    Bref les absurdités sont aussi très présentes dans cet article. Mais je ne minimise pas votre déception apparente, de la à être aussi martial …

    Et pour les puristes qui trouvaient étranges que les singes retournent dans leurs forets et que ça ne pourrait pas expliqué la version de Charleton Heston, je pense qu’il faut chercher un peu plus loin et ce dire que ce film ne prétend donner des infos que sur « les origines » de la Planète des Singes et pas « la planète des singes : 1 an avant ».

    • Sans être une puriste, personnellement, ce que j’avais compris du film avec Heston, c’est que les humains s’étaient tellement foutu sur la gueule qu’ils avaient fini par quasiment s’auto-détruire (à grands coups de nucléaire) et que du coup, les singes étaient devenus l’espèce dominante « par défaut ». Dès lors, ils avaient évolués dans le temps au point de mettre en place une réelle société, avec apparition de la position debout, de la parole et tout ce qui va avec, et utilisation des derniers humains en tant que main d’oeuvre au point que ceux-ci avaient oublié les origines de leur espèce.
      Du coup, je ne vois pas bien ce que cette histoire de virus vient faire là-dedans… M’enfin c’est peut-être moi qui ait mal interprété la version de 68.

      • ce film n’est qu’une proposition d’origines ! C’est de la science fiction et tout est possible pour arriver a la version de 68. Je dis juste que c’est un point de départ pas si débile que ça. Si on regarde de la science fiction il faut être ouvert à toutes les possibilités, c’est tout !
        Ca fait trop longtemps que j’ai pas revu la version 60’s pour juger, mais ayant vu le film je trouve que cette proposition n’est pas totalement idiote.

      • tout n’est pas noir ou blanc, il faut dire ce qu’il y a de bien et de plausible et souligné ce qui est trop énorme, de la a en faire une critique aussi virulente et de relever autant d’ énormités sur ce film, je trouve pas que ce soit légitime.
        Et entre nous, je trouve ça plus crédible que ce soit grâce a un virus qui stimule la régénération et la multiplication des cellules du cerveau que les singes aient finalement réussi a marcher et parler plutôt que l’Evolution … puisque dans le fond on a tous subit la même et qu’il y a que les humains qui aujourd’hui y soient parvenus.

      • Effectivement, sortant tout juste du ciné, je trouve cette critique un peu dure, mais je reconnais fort aise qu’il y a effectivement des incohérences, notamment sur la ‘prodigieuse’ non-découverte de la grossesse de la femelle du début du film dans un environnement sur-médicalisé…

        Oui, César est doué, oui il a un GPS intégré pour retrouver la baraque de Will dans la banlieue de San Fransisco, oui c’est trop gros pour être crédible…

        Par contre, quand César retourne à l’enclos des singes après avoir volé les virus chez son ancien ami scientifique, effectivement, il saute sur UNE voiture, cher Monsieur Connard, la mustang noire, celle là même que le connard (mais non, pas vous !! ) de voisin chérissait au point d’être près à taper sur le vieil homme qui l’avait endommagé sous les yeux du primate.
        …Je m’étonne que vous n’ayez pas remarqué ce détail, cher Monsieur Connard !

      • @Carolin : certes, la science-fiction ouvre à toutes les possibilités (comme la littérature en générale soit-dit en passant) mais cela ne lui interdit pas d’être cohérente, logique, plausible, voire réaliste, bien au contraire.

        Vous me direz, ces caractéristiques concernent surtout ce que l’on nomme la hard science-fiction, qui est par ailleurs souvent rédigée par des ingénieurs, des astrophysiciens, bref des scientifiques purs et durs qui s’essayent à la fiction.

        Et de fait, on peut préférer, avec raison, une science-fiction plus métaphysique et moins rigoureuse concernant les questions techniques, telle que celle de Ray Bradbury, d’Arthur C. Clark ou Philip K. Dick.

        Le problème étant que Ruppert Wyatt et ses scénaristes ne sont pas du même calibre que ces géants. Loin de là…

      • tout livre de fiction, science fiction ou pas, de fiction ou pas d’ailleurs, ce doit d’être cohérent. Le film ne l’est pas, d’ailleurs les films font souvent exception, et d’ailleurs, les films ne jouent que sur l’émotif de la situation, avec des bons acteurs, une bonne musique, des bons effets spéciaux, mais par contre, tout le reste, c’est de la merde.

        et puis, science fiction ou pas, vous n’allez pas me dire que des singes qui se trouvent a 1 kilomètre de la soit comme par miracle infectés par le virus ? comme ça, magiquement.
        Ces mêmes singes, qui deviennent magiquement bipède, qui parle magiquement, et qui grandisse magiquement, qui deviennent invulnérables, etc.

  63. Il est évident que ce film ne pouvait être qu’une daube…

    Je ne comptais certainement pas le voir, mais cet article l’a transformé en bêtiser géant. Je vais donc voir si le voisin qui me pirate le wifi et me met des trucs sur mon disque dur sans que je m’en rende compte ne l’a pas afin de satisfaire mon envie de ne pas penser.

    Merci beaucoup, c’était long à lire, mais tellement bon !

  64. Sur la brume, oui, il est dans la brume, mais d’un point de vue purement scientifique, je ne pense pas que la brume puis être – en l’espace de 3 secondes – en dessous, puis au dessus, puis à nouveau en dessous du tablier …

    C’est un peu l’opposé du chat de Schrödinger (lequel est à la fois mort ET vivant) …

    Est-il impossible que le réalisateur ai choisi deux plans tournés à des moments différents et qui, magie du montage, apparaisse dans la continuité ?
    (la question n’attends pas de réponse)

    De plus, nous sommes ici dans ce qui fait le plaisir de lecture de ce blog, le fait que son auteur prenne tout au premier degré, de façon rationnelle et logique -y compris et surtout ce qui ne devrait pas l’être-.
    Dans le monde réelle, les singes ne courent, ne sont pas bipèdes, ne parlent pas, n’ont pas des cerveaux super-intelligent et les scientifiques sont compétents (aka quand ils respirent un virus potentiellement dangereux et qu’ils vomissent du sang, ils ne partent pas aux Seychelles …)

    Alors oui, ce film est bourré d’incohérences grasses et prends les spectateurs pour des -censuré-…

    Mais pour élargir la réflexion c’est le cas de la TV, la radio…

    Continuez braves gens à vous abreuver de secret factor ou x story ou autre débilité débilitante ….

  65. Mais, mais, mais…Ce n’est pas possible ! Pourquoi autant d’incohérences !? Y’a pas d’histoire, y a pas de logique et y’a même pas de fin T__T

    Mais neurooooooones !

    Une pensée pour les scientifiques qui auront vu ce…fi..fil…truc.

  66. Je me permets d’intervenir par rapport à cet article que j’ai trouvé hilarant. Je suis allé voir le film hier et j’ai beaucoup aimé. Et j’ai aussi constaté le nombre impressionnant d’incohérence, ça ne m’a pas empêché de (beaucoup) l’apprécier même s’il me laisse sur ma faim. Je m’attendais à voir un peu mieux l’évolution de César, et non pas des sauts de cinq ans où une voix off explique que le singe est bon au test de la pyramide chelou et aux echecs.

    En passant spéciale cace-dédi au gorille et à l’orang-outan.

    Par contre, l’une des incohérences citées par mr Odieux n’en est pas vraiment une ! Pour le coup des singes du zoo qu’ont pas sniffé de gaz et qui pourtant se joignent à la bande l’explication est très simple. On sait qu’il s’agit d’un virus qui doit intervenir sur les cellules cérébrales. Un virus ça se transmet, on l’a vu avec le pilote qui saignait du nez à la fin et qui a choppé le virus auprès du scientifique obèse et suant. Pour ce qui est de César, on se dit qu’il aurait du transmettre le virus à ses congénères au lieu d’aller chourer des fioles de gaz. Mais non, parce que son corps n’abrite pas le virus, son corps abrite les modifications génétiques apportées par le virus (go voir retrovirus sur wiki pour ceux qui n’auraient pas compris) et que lui a transmis la mère. Et là du coup c’est plus cohérent !

    Donc ouais j’ai fait une dissert pour défendre cet unique point. ça fera toujours une incohérence en mois.

    Et big up à Jacobs qui change d’avis parce que « le virus rend intelligent » ouaaaaah dis donc eh ! Et qui en plus se met à encourager d’un coup le héros.

    En fait, dans ce film, ils auraient pas dû mettre d’acteurs. Juste les singes, ça aurait suffi. Parce que c’est ce que j’ai le plus kiffé.

    • et si les singes deviennent intelligents a l’instant ? est-ce plus logique ? un virus pour faire de l’effet a besoin d’un temps d’incubation généralement long, et au minimum de plusieurs jours… et puis, d’accord, mais a qu’elle distance ce trouve le zoo ? pas a côté non plus…

  67. Ce qui me surprendra toujours ce sont les commentaires de moutons soit-disant cinéphiles qui disent amen aux propos d’une personne plutôt que de se faire leur propre opinion… Sortez de chez vous, aiguisez votre esprit critique et n’ingurgitez pas le prémâché en l’assimilant à votre propre jugement !!!!!

    Excellent article au demeurant ;)

    • Lorsque quasiment toutes critiques de presse (à l’exception notable de Libé et du Canard) crient au chef-d’œuvre, accompagnées dans le même élan par les trois-quarts des spectateurs ayant vus ce film, on est en droit de se demander de quel côté le bêlement est le plus fort.

      Penser (réellement !) par soi-même, faire preuve d’une pensée vraiment originale et exceptionnelle, n’est absolument pas donné à tout le monde.
      S’en prétendre un seul instant à cette rare capacité, je constate cependant que, bien souvent, penser par soi-même c’est penser comme tout le monde.

      Mais, on aime bien se bercer de l’illusion contraire.

  68. Très bon résumé, mais à tout hasard: ça serait pas plutôt San Francisco que le singe regarde depuis le haut de son arbre à la fin?

    • Oui c’est bien San Francisco, confondre ces deux villes dans un article qui veut montrer les incohérences, c’est fort quand même :D

  69. Pas de critique sur les schtroumpfs à New York, alors ? Cela aurait été d’une audace sans pareille, mais je comprendrais tout à fait votre désir de conserver quelques neurones.

  70. Une petite incohérence supplémentaire que je déduis du votre article (je n’ai pas vu le film) : suite à l’exposition au gaz, Franklin présente des symptômes qui indiquent que le gaz est toxique, ce qui n’empêche pas Will de vouloir soigner son père avec… à moins que Will ne s’aperçoive pas de la chose.

  71. c’était votre premier film ou bien ? critique facile :p Heureusement vous avez pas lu la bible mdr :p

  72. J’ai bien aimé l’article, bien aimé le film malgré les erreurs présentes dans les deux :

    – La brume peut se déplacer
    – La correspondance spatiale entre l’emplacement de la forêt dans le film et dans la réalité n’est pas nécessaire. Si elle constitue un obstacle à la mis en place du mécanisme narratif sans que son exactitude y apporte un avantage il est logique et même souhaitable de ne pas s’en soucier.
    – Les chimpanzés mâles mesurent en moyenne 1m70, ce qui implique des variations à la hausse et à la baisse
    – Les primates peuvent tous être bipède pour une durée limitée, hormis césar nous ne verrons aucun singe tenir cette position plus que quelques instants
    – Un chimpanzé qui porte un jean et un sweat est un chimpanzé cool, s’il porte une casquette il est encore plus cool
    – César est élevé par un humain qui le considère comme son fils il est normal qu’il s’inquiète pour lui, par ailleurs combien de personnes sont anxieuses quand leur animal échappe à leur surveillance et ce, même en promenade ?
    – Le chimpanzé César est un chimpanzé non touché par le virus et éveillé depuis sa plus tendre enfance à l’univers humain, il en connait les codes sociaux mais reste encore un animal avec des réactions de colères, c’est ce tiraillement qui donne d’ailleurs au film son coté le plus touchant. En effet, ce coté humain met à la fois le spectateur et le scientifique mal à l’aise, c’est pour cela qu’il ne lui expliquerait pas les raisons et la durée de son emprisonnement
    – Les autres singes du refuge (à part le docteur Zaius) sont juste des animaux éveillé à l’intelligence sans ces codes sociaux humains, ce qui peut expliquer leurs attitudes sauvages
    – Les singes du zoo ne sont pas intelligents mais suivent le mouvement, le singe est un animal social, un humain dans la même situation a souvent la même réaction
    – La gestion du temps est un gros problème de ce film, on ne sait combien de temps César reste dans le refuge (5 jours, 10 jours) l’estimation maximale est seulement 90 jours. En conséquent, peut être que les singes éveillés à l’intelligence ont suivit l’enseignement de césar plus de quelques instants
    – L’évasion de César aurait pu avoir lieu à chaque instant, mais, quand il souhaitait le faire discrètement pour pourvoir revenir et rendre les singes intelligent
    – Les singes ont balèzes, certainement plus balèze que dans la réalité. Est-ce réellement un problème tant que ce paramètre reste constant ?

    – L’utilisation d’un virus pour expliquer la fin de l’humanité n’est pas originale, de même qu’en son temps l’idée d’une guerre atomique n’était pas non plus atypique, voir comportait plus d’incohérence (pourquoi faire survivre les singes en masse et pas les hommes?). En bref la sf et l’anticipation n’ont jamais fait que projeter les craintes actuelles à un monde futuriste, une illustration rapide, est la machine à voyager dans le temps et ses adaptations successives :
    – Dans le bouquin (1895), c’est le capitalisme, la lutte des classes qui entraine la division du monde entre Morlock et Eloi;
    – Dans le premier film(1960), c’est la guerre atomique (et la guerre en général);
    – Dans la dernière adaptation (200), c’est la chute de la lune (exploitée alors pas l’homme) et un changement climatique consécutif qui entraine cette distinction.

    Est il étonnant qu’un film de 2011 évacue le thème de la guerre froide ?

    Cependant oui, le film est critiquable, comporte des erreurs et des incohérences, pour moi celles ci reste mineures dans le sens ou elles n’entachent pas le thème du film et son traitement ni ne gâchent le plaisir du spectateur (en tout cas pas le mien).

    Au delà de cette critique du film, je me demande si je suis le seul à avoir remarquer les clins d’oeils appuyés à cette mission habitée pour mars dont le vaisseau aurait disparut ? Cela n’indiquerait pas un deuxième volet se déroulant comme le premier film de 68 dans le futur ?

    • Ah je n’en ai vu qu’un, de clin d’oeil, au moment où les gamins distribuent le journal. Zut.

  73. Très bon article. J’exprimerais toutefois une objection, il y a bel et bien des primates qui ont tourné dans ce film, malgré avoir lu le script.

    Enfin, à moins d’être fan de documentaire animalier (excluant tout primates) c’est d’ailleurs difficile de faire un film sans primate.

  74. Non, aujourd’hui je ne laisserais aucun message nazi ou eclesiastique. Je viens juste pour signaler 2 coquilles:
    « et c’est finalement Koba, le singe bogne »… le borgne non?
    et aussi  » ils attendant »= ils attendent.

    Et comme d’habitude, c’est un film que je vais aller voir juste pour rigoler trés fort dans le cinéma et traité de gros cons tous les spéctateurs qui sortirons de la salle en disant « Ta bien aimé toi? Moi j’ai adoré! »…

    • Ah, mais ça valait effectivement la peine de relever ces 2 coquilles !
      Alors, eclesiastique, c’est ecclésiastique, non ?
      Et traiter, pas traité, de gros cons tous les spectateurs, et non spéctateurs.

  75. Bonjour,

    Par curiosité j’aimerais juste savoir comment vous avez réussi à capturer les photos d’une telle qualité alors que le film est sorti officiellement en salle le 10 Aout? :)
    En tout cqs, chapeau pour la qualité de l’article. Merci.

  76. Cher Odieux Connard,

    J’ai bien aimé cet article, même si ça n’était pas votre meilleur. Je souscris tout à fait à l’idée que dans l’ensemble, ce bousin regorge d’incohérences débiles, et fait joujoue avec la logique de façon un brin grotesque.

    J’aimerais apporter cependant quelques corrections à ce que vous dîtes :

    – la grossesse de la guenon au début n’est connue de personne : on voit qu’elle matte en stress un recoin sombre de sa cage de laboratoire, situé sous quelque chose. C’est parfaitement débile aussi je vous l’accorde : elle a donc fait ses plusieurs mois de grossesse avec explosion hormonale sans que personne ne s’en rende compte, et elle a accouché dans la nuit pareil sans que ça éveille l’attention de quiconque (elle a du soigneusement lécher tout le sang et bouffer le placenta), mais en fait ça explique que personne de chez personne ne savait et qu’on ne « découvre » le petit que plus tard.

    – le passage auquel César accède avec le digicode est un passage totalement séparé de ceux empruntés par les singes pour faire le chemin cage salle de jeux. Ce passage permet d’accéder au dispositif ouvrant la verrière, permettant donc d’aller dehors sans péter la vitre et faire remarquer de façon irréversible qu’on est sorti. Il n’y a donc pas d’incohérence sur ce point, César n’avait pas accès à cette partie de passage juste en ouvrant la porte de sa cage, c’était une zone séparée. En revanche je vous rejoins quand vous dîtes qu’il est archi-débile que les singes ne songent à péter la vitre pour se casser qu’une fois atteint un moment arbitraire du scénario qui arrange le film, et pas avant.

    – pour ce qui est de la taille finale de César, vous avez raison. En revanche, pour ce qui est de son appareil phonatoire, vous avez tort : en fait la plupart des primates ont la tringlerie nécessaire pour parler quasiment comme les êtres humains, et justement on ne comprend pas à l’heure actuelle pourquoi seule l’espèce humaine est capable de se saisir de cette potentialité physiologique lorsqu’on le lui apprend. Ca n’est pas lié qu’à une question de Q.I., puisque les perroquets y parviennent (quand bien même leur appareil phonatoire à eux est très différent de celui de l’espèce humaine) alors que les singes non (ils restent irrécusablement incapables de parler « vocalement », même s’ils peuvent apprendre beaucoup de mots par langue des signes). Stricto-sensu que le singe parle à la fin n’est donc de façon surprenante pas une énormité scénaristique.

    Bon, après évidemment ce nanard regorge de conneries, on est d’accord… Parmi celles-ci, deux ou trois que vous n’auriez pas relevées :

    – Le cash-flow futur de la boîte est à 100 % contenu dans les fioles de GHB113, mais aucun problème le héro peut en chouraver des capsules entières sans que ça ne se remarque. Idem, elles disparaissent de son frigo, mais aucun soucis : il s’en branle, il ne les comptent pas. L’espionnage industriel n’a jamais été un soucis majeur aux Etats-Unis apparemment, surtout dans la pharmaceutique.

    – Les singes se prennent + 100 points de Q.I. en une nuit, comme ça, avec une drogue qui booste la pousse des neurones. Elle est méga-efficace et rapide. Pas d’expo prolongée, pas d’incubation, rien : en 1 jour de thérapie virale et cérébrale, c’est plié. De même, les macaques sont soudainement plus intelligents, et en 2 jours ils développent des capacités et compétences totalement folles. Le fait que les bébés humains soient a priori aussi intelligents mais qu’il leur faille un truc genre 15 ans pour appréhender le monde avec une assise et une assurance d’adulte n’a pas l’air de remettre en cause la pertinence de ce choix scénaristique assez bancal.

    – Au début du film, le héro s’extasie sur le fait qu’à 2 ans, son macaque est aussi intelligent qu’un gamin de 8, etc. etc…. et personne ne s’étonne que malgré cette courbe de folie au départ, arrivé à 8 ans il ne semble curieux à personne qu’il n’ait pas emplafonné tous les standards connus de l’intelligence humaine, en étant si bien parti. Non, il est juste devenu un macaque « pas trop con », sans plus, même si à 4 ans il intégrait des logarithmes de tête, apparemment.

    etc. etc., c’est vrai que c’est à n’en plus finir…

  77. J’ai vu le film ! Et effectivement, les incohérences sont légion ; même si certaines relevées ici sont un peu de mauvaise foi (et c’est le principe, je sais), beaucoup sont réelles.
    Si on est un peu plus honnête, il y a quand même, quand on plisse les yeux, une presque métaphore politique et une réflexion sur l’altérité ; bon c’est vraiment dommage que ça ait été fait au détriment de la cohérence.

    Mais hauts les cœurs, on parle déjà d’une suite ! Pour preuve, les dires du très enthousiaste réalisateur : « Il y a tellement de choses que nous pourrions faire. La plupart des idées que j’ai tournent autour d’un Full Metal Jacket avec des singes… nous pourrions reprendre l’histoire huit ans après où nous l’avons laissée. La génération suivante de primates, celle issue des protagonistes du premier opus, pourrait entrer en conflit avec les humains. En même temps, on raconterait le parcours de ces jeunes soldats envoyés à la guerre. Ou on pourrait montrer comment les singes s’emparent des villes et sont émus par l’environnement des humains avec lesquels ils vont devoir interagir et négocier avec des choses qui font partie de notre culture, les comprendre et évoluer à travers elles… et les hommes pourraient vivre sous terre car cela serait leur unique moyen de survie contre le virus, ne pouvant que remonter à la surface munis de masque à gaz, ce qui entraînerait leur déshumanisation progressive. »
    C’est moi, ou le coup des hommes sous terre c’est une réécriture de L’Armée des 12 singes – qui commence d’ailleurs avec la libération des singes ?

  78. J’ai aimé le film bien plus que l’article. Quel perte de temps et quelle mauvaise foi… Et puis si on veut un peu d’objectivité, on regardera les notes obtenus sur imdb et allociné: 8/10 et 4/5… UN VRAI NAVET.

    Le film a des défauts, mais il est plus humain que l’auteur de l’article, qui n’a apparemment pas été touché par le contenu de l’histoire, se focalisant sur les bourdes scientifiques qui sont un peu sans intérêts…

  79. J’ai lu l’article avant d’aller voir le film car je ne pensais pas aller le voir à la base. Et après l’article je me suis dit que ce n’était pas la peine que j’aille le voir car en général je suis plutôt d’accord avec les articles de spoils de ciné de ce blog. En plus vous sembliez vraiment plus outré que d’habitude, l’ironie, le second degré et la mauvaise foi si sympathique à lire laissait plus de place à une réelle consternation qui me faisait penser que c’était vraiment mauvais.
    Et surtout vos tweets d’incompréhension sur les bonnes critiques m’ont encore moins donné envie d’aller le voir.

    Après d’âpres batailles avec mes amis voulant aller le voir, faisant douter chacun de ses positions, je fini par aller le voir dans une sorte d’auto-flagellation doublé de curiosité malsaine et de compassion pour mes amis qui voulaient absolument le voir avec moi (ça me perdra un jour).

    Et bien je dois avouer que ce n’était pas aussi catastrophique que j’aurais pu le croire. Autant je suis sorti consterné après un « 2012 » ou de quelques blockbusters de ce genre, autant pour celui là ça passe assez facilement. Pourtant je suis parti très critique pour le voir, j’ai vu les assez nombreuses incohérences, les clichés grossiers mais c’est resté juste un divertissement. Alors que d’habitude ça me gonfle pas mal les films dit « sans prises de têtes » car ils manquent souvent d’originalités et c’est le manège des clichés américains.

    Mais je sais pas celui-là m’a laissé une sensation bizarre. Malgré les incohérences et les banalités (le pire étant la scène furtive très cucu de la copine du héros qui l’embrasse pendant que tous le monde se bat autour pour l’encouragé alors qu’il s’apprête à aller chercher son macaque révolutionnaire) je ne me suis pas ennuyé. Peut être que mes tendances misanthropes ont apprécié que les humains se prennent des coups sur la gueule par une autre espèce.

    Par contre il y a une erreur dans votre article, quand César arrive dans le dôme de la fourrière ont ne voit pas que la cage du gorille, on en voit d’autres ce qui rend donc possible que des singes regardent la scène de César se battant avec le garde « Malefoy ». L’incohérence serait donc plutôt que les cages soient vides mais qu’après elles soient pleines à craquer comme si la fourrière avait ramassé des tonnes de singes dans la rue. Ils ont peut être un Claude Géant local pour booster les chiffres de reconduite en cage des singes ….

  80. Suite à la lecture de votre article je suis allé voir Super 8.
    Eh bien … j’ai cru être entré dans le mauvaise salle et regarder la planète des singes !

    Super 8, Super daube : au lieu d’un singe c’est … un truc qui ressemble à rien et qui n’a aucun intérêt. Ca aurait pu être bien, l’idée de jeunes caméramen est sympa, mais non à chaque fois que le soufflé monte monte il se dégonfle comme une merde. Il aurait pu tout faire sauter pour qu’on s’amuse un peu, éviter de mettre une femme-fille potiche et les scènes de pseudo amour larmoyantes qui vont avec, bref il aurait pu faire un bon film.

    JJ Abrams, un nom à ne plus retenir.

    J’aurais du me méfier en voyant marqué « salle 5 » (sur 6, sachant que les 1,2,3 sont potables si on n’est pas trop exigent, alors les 4,5,6 … son de daube, image dégeu. Pour 10€ c’est abusé.).

  81. J’ai été voir ce film et personnellement j’ai aimer.
    Pas le film de l’année mais se laisse regarder, une production américaine classique.

    Après chacun ses gouts mais l’article qui descend le film est marrant à lire.

  82. Merci Odieux Connard, ce que tu écris est tellement merdique et plein de non-sens que ça me fait beaucoup rire :’). Les commentaires sont pas mal aussi… Je crois que je reviendrai ici rien que me détendre l’esprit et me dire qu’il y a effectivement des cons partout :D.
    Des gens qui écrivent des articles sans réfléchir, d’autres gens qui lisent ces articles sans plus réfléchir… C’est juste magnifique.
    Néanmoins c’est un très bel exemple de troll qui s’assume, je dis bravo.

    • Et vous-même, vous êtes un exemple de « quoi » exactement, dans ce cas ? Si vous avez aimé le film et que ça ne vous plait pas trop de le voir se faire défoncer, argumentez un peu, sortez vous les doigts du cul un minimum, plutôt que de conchier une pique ad hominem aussi misérable. Vous pouvez reprocher à l’hôte des lieux de ne pas y aller avec le dos de la cuiller et d’être parfois un peu généreux avec ses tendances naturelles, mais au moins lui il se donne un peu les moyens d’étayer ce qu’il raconte.

      Et puis accuser quelqu’un de troller (ce qui est totalement absurde s’agissant du comportement de l’auteur d’un blog sur ses propres terres soit dit en passant) en déféquant soi-même une petite pique pourrie qui se rapproche très très fortement de la tendance dénoncée, ça contribue encore à creuser votre tombe.

      Puissiez-vous rencontrer un 33 tonne à une vitesse non-nulle, c’est bien là tout le bien que vous souhaite.

      Amicalement,

  83. Un exemple parfait de ce que je disais plus haut ;)… Je n’ai pas tellement envie d’argumenter avec des gens comme vous. Ca ne vous apportera rien et à moi non plus. Un ulcère peut-être… regardez si c’est remboursé par la sécu, ça risque de vous arriver bientôt vu la vitesse à laquelle vous vous énervez ;).
    Caca. C’est la seule chose que j’ai à vous répondre, ma chère et tendre Liliane B. .

    • Vous êtes tout simplement formidable. Vous vous nimbez du mystère en refusant la moindre once de justification, style « de toute façon vous n’en êtes pas même dignes », et c’est supposé suffire à nous convaincre qu’effectivement vous aviez moult transcendantes considérations à nous opposer, qui nous auraient tous fait prendre conscience avec une infinie violence de notre abyssale médiocrité.

      C’est bien mon jeune ami. Je vous conseille de continuer avec ce genre de posture dans la vie. Sur Internet, cela vous donne l’illusion l’espace d’un instant d’assoir votre supériorité intellectuelle toute puissante à peu de frais, le tout en étant d’une agréable innocuité. IRL, face à des gens auprès de qui vous aurez des intérêts en jeu lorsqu’ils auront à déterminer si vous êtes franchement con ou que vous faîtes semblant, ça risque d’un tout petit peu moins bien se passer.

      Je vous invite donc à mettre en oeuvre vos propres recommandations et à fermer votre sale gueule en allant polluer d’autres espaces avec votre petite médiocrité à deux balles. Le tout en vous passant par la fenêtre si l’idée vous traverse l’esprit, je vous assure que le gain de temps produit pour le reste de l’humanité comme pour vous sera tout à fait appréciable, pour chacune des deux parties.

      Adieu, sale connard prétentieux.

      • Vraiment, j’aurais peut-être utilisé un autre mot. « Caca », c’est désuet. J’aurais plutôt dit… Prout.
        Non, vraiment, qui est le plus pitoyable entre le kikoolol certainement à peine sortie de son adolescence boutonneuse et l’acharnée, argumentant dans le vide à l’aide phrase faussement tarabiscotées, déchaînant peut-être sa haine envers une mauvaise journée de boulot, une vie amoureuse complexe et tendue, ou l’absence de pain de mie dans le placard?
        Les enfants, rangez donc les pelles et les seau. Ou alors, changez d’armes, même dans le bac à sables.

        ;)

      • Je dis caca si je veux!
        *retourne jouer dans son bac à graviers*

  84. Dans mon pays, adieu ça veut dire « à bientôt! » ou bien « bonjour! ». Après dans mon pays, connard veut effectivement dire connard… je crois que vous avez une dent contre moi ma chère Liliane! :o
    Je viens également de passer par la fenêtre… mais étant au rez-de-chaussée ça ne m’a pas fait grand chose. J’ai peut-être effrayé le chat en criant « Monde de merde! » mais c’est tout :/ … pauvre bête.

    Allez, pour vous faire plaisir et que vous pensiez avoir à faire à un adolescent pré pubère découvrant l’internet je vous répondrais encore une fois : caca.

    • Ce qui est formidable, c’est qu’où on aille sur Internet, on retrouve les mêmes formes générales de comportements dans un enchevêtrement d’interventions libres. Il y a toujours un élément ultra-peu constructif qui vient assoir sa condescendance à grand coup d’absence d’argumentation, il y a toujours des gens sensés pour lui basher la gueule, et il y a toujours un autre intervenant qui se prend pour un deus ex machina capable de toiser les deux parties de haut et renvoyer chacune dans ses 22. C’est fascinant de similitudes avec d’autres cas que j’ai pu observer sur d’autres sujets de discussion, ça en devient frappant.

      Cela dit, je vous rejoins en fait cher Crotte de lapin : fort de ce constat, la bonne attitude consiste à s’extraire de ce genre de boucles itératives stériles et passer vite à autre chose : on ne changera pas les cons sûrs d’eux à coup de phrases bien senties, leur connerie se manifestant en premier lieu par la certitude que leur supériorité les exempt d’apprendre quoi que ce fut.

      Je sais, je sais, j’avais dit « adieu » et j’ai cédé à la tentation de vous répondre à nouveau quelque chose. C’est que je suis une femme faible, et l’appât de l’imbécilité est souvent bien tentant : qui n’a pas envie de rentrer dans la gueule d’un abruti de votre espèce ou de l’autre là qui sort de nulle part pour bien prendre tout le monde de haut ? (entre parenthèse, chère Mie Molette : votre petite psychanalyse de supermarché ne fait se gausser que vous, je vous assure).

      Bon, et bien cette fois je vais tâcher de vraiment m’y tenir : adieu, bande de sales connards prétentieux ! ;-)

      • Les internautes anglophones ont un meme très connu, mais semble-t’il pas assez par nos frontières:
        DON’T FEED THE TROLL.

        N’empêche que ma psychanalyse sous vide se confirme à chacun de vos rebonds. :)

      • Ah mais quand on ne veut pas s’adapter au monde d’aujourd’hui et à ses coutumes on ne peut s’en prendre qu’à soi-même, mais ça ma chère Liliane B. ne l’a pas du tout compris… puisse-t-elle un jour prendre conscience qu’écrire des mots de plus de trois syllabes toutes les 5 secondes dans ses phrases ne sont pas un gage d’intelligence et qu’au contraire ça lui donne plutôt l’air con ;).
        Je suis calme et serein(e) >> il paraît que je suis un mec… je me permet d’émettre un doute, tout de même. Mon entrejambe m’aurait-elle menti?
        Liliane, continue à me faire rire, c’est vraiment très distrayant.

  85. Cher Odieux Connard,
    J’ai lu la moitié de l’article car cela était trop long d’aller jusqu’au bout mais en tout cas je me suis bien marrée et j’en suis encore mdr en y repensant !
    Perso, je n’avais jamais vu les films précédents de « La planète des singes » et en ayant vu la bande annonce sur les origines, j’ai voulu aller le voir pour découvrir et je ne le regrette pas du tout car même si, de toute façon, ce n’est pas LE film de l’année, j’ai beaucoup aimé et et je l’ai trouvé très bien fait même si pas mal de choses sont vraies dans ce que tu dis… donc voilà après ça plaît ou ça plaît pas, chacun(e)s ses goûts ;) mais merci pour ces lignes de rigolades !!!!! :D

  86. moi qui ai vu le film hier je n’avais pas vu autant d’incohérence meme si y a des trucs gros comme des maisons: will qui démissionne sans raison deja….mais le mieux c’est les singes qui s’évhappe par le dome…ils pouvaient pas le faire avant bien sur….ben sinon y a pas de film!
    oh lala plus ca va moins les scénaristes (mais est ce vraiment des scénaristes? ma cousine de 5 ans aurait pu faire mieux…) font leur boulot!

  87. ben dis donc
    c’est un sacré long article
    pour un truc que t’a pas aimé…
    t’as pas juste perdu le temps du film si je comprends bien…
    Moi j’ai bien aimé ce film
    parce que j’aime tous les films qui parlent de ce truc des singes intelligents
    comme j’aime toutes les histoires de loup qui font peur aux filles
    et j’assume..

  88. Très bel article, qui me conforte dans mon envie de ne pas aller voir ce film.
    J’avais eu une première alerte via un reportage américain au cours duquel le réalisateur se répandait en commentaires à propos de la « fidélité à l’ouvre originale ». De magnifiques images du premier film remplaçaient alors son visage à l’écran.

  89. « Très bel article, qui me conforte dans mon envie de ne pas aller voir ce film. »

    J’ai vu le film, j’ai lu OC, j’ai apprécié la surprise du premier et la mauvaise foi du second.

    Par contre, ne pas juger sur pièce, ne pas exercer son jugement critique, dépendre de l’opinion d’un autre (surtout quand cet autre prévient d’avance qu’il ne fera pas dans la dentelle), ça me laisse pantois…

    Si j’ai un conseil à donner, allez voir ce film puis venez vous marrer ici, mais de grâce, abstenez-vous de venir étaler en public votre ignorance. C’est pathétique.

    • Il est parfaitement compréhensible que vous soyez ainsi indigné, tant il est vrai que le sujet de votre feinte indignation mérite qu’on s’y attarde.
      Je vous remercie de votre aimable conseil et vous implore de bien vouloir cesser d’être pantois, ça vous donne l’air bête.

      • Décidément, vous aimez les analyses express.
        Non, je ne refuse pas absolument de voir le film.
        Je vis simplement dans une petite ville de province dans laquelle une séance de cinoche coûte le pris d’un repas. Je ferai ainsi pour cette œuvre impérissable comme avec beaucoup de blockbusters : j’attendrai qu’on me prête le DVD.
        Sur ce, je vous laisse à votre suffisance imbécile, je me drape dans la mienne, et je vous souhaite une excellente soirée.

      • Ben, entre « suffisants imbéciles », on va bien finir par se comprendre…
        Le seul fait que vous vous permettiez ce genre d’épithète à mon égard en dit beaucoup, d’autant plus que je ne suis pas anonyme MOA (on peut me retrouver dans l’annuaire).
        Donc, d’un « provincial » à un autre (j’habite à Nice), y’a moyen de voir un film pour 4,50€ si on attend un peu : par exemple, grâce à cette « daube » simiesque je vais pouvoir me vider de nouveau l’esprit le 22 Août en contemplant une autre forme de singerie avec des épées….et à petit prix.

        Excellente nuit

      • Le fait que vous soyez dans l’annuaire vous permet donc de parler d’étalage public d’ignorance -pathétique- à mon propos. Renseignez-moi : dois-je plutôt vous remercier et vous féliciter de votre courage ? Non Monsieur. Anonyme certes, mais j’assume mes propos, parce que je les crois justes, et je n’en retirerai pas un mot.
        En outre, vous avez mal lu : l’épithète d’imbécile, je l’applique également à ma propre suffisance. Pléonasme, me direz-vous.
        Si c’est un match de tennis que vous voulez, on peut y jouer longtemps.
        Mais baste.

        Le problème, voyez-vous, c’est que j’habite, moi, à Limoges, où il n’y a qu’un seul cinéma. Enfin, il y a trois sites mais le propriétaire est le même. La séance est à 9€50, avec une majoration de 2€ par séance pour les éventuelles lunettes troidées.
        Vous conviendrez qu’à ce prix là, la gent simiesque peut attendre.

        Ce n’est pas que je sois pingre, mais je suis chômeur. Du coup, mes séances, ce sont vos impôts. Permettez-moi de sélectionner ce que je vais voir et ce que j’attends d’emprunter.

        La singerie avec des épées, je suppose qu’il s’agit de Conan ? La encore, j’attendrai d’avoir quelques critiques à me mettre entre les incisives avant d’acheter ma place. Seul, le premier film avait su retranscrire l’ambiance des nouvelles.
        Il est là, mon souci : j’aime retrouver l’ambiance d’une œuvre littéraire dans son adaptation. Peu importe si le scénario ne colle pas avec le bouquin à la virgule près. Un peu comme le Dune de Lynch, que tout le monde voue aux gémonies mais que je trouve superbement réussi. Sauf Sting en Feyd Rautha, qui est sous-exploité.

        Et en l’occurrence, j’ai beaucoup de craintes.

        J’ai en outre constaté une règle simple concernant les films que je vois après qu’il en a été parlé ici : neuf fois sur dix, je me fais surtout bien chier.

      • Quelqu’un qui apprécie le Dune de Lynch m’est forcément sympathique…
        Ce qui me conforte dans l’idée que l’influence supposée de la critique, des médias, du net ou du fameux « bouche à oreille » est très surfaite
        Bonne journée ^_^

  90. Vous je ne vous met pas en fourrière, je vous fait piquer de suite…Enfin vous ne mentez pas sur votre nom, il n ‘y a pas tromperie sur la marchandise et cette lucidité franche vous honore…Le reste de votre bouse écrite ne mériterait même pas de servir de fumier…
    1ère fois que je viens sur votre blog, soyez persuadé que c’est bien la dernière.
    Continuez à vous vautrer dans la fange qui vous sert de foyer.
    Ciao

    • C’est avec une immense déception que nos constaterons votre disparition. La pertinence de vos répartie autant que la finesse d’icelles nous manqueront terriblement.

  91. Je suis parfaitement d’accord avec l’article, ce film est nul. Un détail qu’à oublier l’auteur: au moment ou le père du héros éclate la bagnole du voisin, le dit voisin arrive en criant: « mais je suis pilote comment vais-je aller à l’aéroport?? ». On se dit t’aurais pu être médecin que ça change rien? Oui mais ça amène la séquence post-générique! Bien fait non??

  92. Je ne saurais que trop recommander à ceux qui sont ulcérées de voir autant de mauvaise foi dans un tel texte à propos d’un fil de lire le bandeau supérieur du site, l’avertissement et la FAQ.

    À propos de toutes ces incohérences, j’ai vu peu de commentaires montrant la fatalité du scénario. Vu le titre, le livre, le film, la suite de films, la série télé, cela ne peut que se finir par la transformation de la planète des hommes en la planète des singes.

    Certes on pourrait réaliser une telle transformation avec plus ou moins de brio, on peut reprocher au réalisateur de ne pas avoir réalisé un pur chef d’œuvre racontant avec la plus absolue cohérence cette histoire. N’empêche, César devait obligatoirement parler et dire « NON ». Il fallait obligatoirement un singe qui parle, et je crois bien qu’il y aurait eu encore plus de râleurs si le virus avait été un cousin du virus T de Resident Evil qui modifie la physionomie du singe et de l’homme. Peut-être qu’on aurait eu un peu plus de cohérence, mais un peu moins de dramatisme.

    En tant qu’hommage à ce qui précède dans cette saga de la Planète des Singes, il fallait placer un certain nombre d’absurdités.

    À voir la bande-annonce, on savait exactement à quoi s’en tenir. Certains films de science-fiction vont batailler avec le réalisme, les vitres sauront aussi résistantes pour les gentils que pour les méchants. Là, on savait quand même que ce n’était pas le cas.

    Ce film est un joli cas pour l’Odieux Connard, mais s’il faut critiquer le film, et non le spoiler dans la tradition de ce blog, mettons le masque adapté à ce spectacle. Si l’Odieux Connard affiche clairement n’être pas sérieux dans son texte (même si les détails relevés sont fondés, il y a une belle dose de mauvaise foi, à en croire la FAQ de ce blog), certains m’ont l’air d’être bien trop sérieux. J’ai l’impression que dans le contexte d’un spectacle humoristique, on reprocherait sérieusement que l’auteur du spectacle soit un comique.

    • Bien d’accord avec vous.
      Le premier degré est l’apanage des imbéciles… et il n’en manque pas en ce bas monde.
      J’adore aller voir un film, me faire ma propre idée, puis (et seulement ensuite) venir me distraire avec OC.
      OC est un petit plaisir qu’il faut déguster avec les images du film en tête (si possible juste après le visionnage). Je ne comprends même pas qu’on puisse le lire AVANT… Y’a des aberrations….^__^

      • C’est pourtant simple : tout le monde ne pense pas comme vous. En toute gentillesse, je vous suggère de vous faire à cette idée, sinon un jour, quelqu’un vous citera du Courteline et vous le prendrez mal.

        C’est un autre plaisir que d’aller voir un film bien nul et annoncé comme tel, comme Thor par exemple, après lecture de la critique. On se prend à essayer de retrouver certaines incohérences, de chercher d’autres détails, de se distraire en somme. Je n’ai pas dit que j’avais été transporté par le jeu des acteurs, mais au moins on s’est bien marré. Et puis, parfois, on lit le résumé et on découvre un film totalement différent que ce que l’on a lu. En bien ou en mal, au demeurant.

        Finalement, ce n’est pas beaucoup plus compliqué que d’aller voir les Maîtres du Temps après avoir lu et relu l’Orphelin de Perdide.

        Si ?

  93. J’ai vu le film.
    J’étais mort de rire en lisant cet article, quel sens de l’observation ! Quoique très exagéré, tout est vrai !
    Cependant, le film est plaisant à voir, ne vous laissez pas trop influencer par l’article.

  94. Bonjour,

    Je viens de découvrir votre site via celui de Maïa Mazaurette qui reprend une partie d’un de vos articles sur un livre apparemment peu intelligent qui explique l’homme.

    J’ai donc parcouru et lu votre site, et surtout vos spoilers que je trouve tout bonnement fantastique.
    Notamment grâce à votre cynisme et votre vision critique très appréciable.

    Je suis impatient de lire les prochains.

    J’ai tout de même deux remarques générales sur vos points de vue :

    1ère remarque)
    Vous critiquez souvent la rapidité de prise de position, ou d’action.
    Alors que rien n’indique très précisément la durée de la réflexion.
    Je repense notamment à Gi Joe quand vous êtes atterrés de voir que les gentils savent immédiatement et sur des suppositions que le méchant est le méchant.
    Mais rien n’indique qu’ils n’ont pas débattu et proposé plusieurs solutions, essayés et échoués en l’espace d’une heure, et qu’au final, ils ont retenus la plus plausible et la plus cohérente qui s’avère être la bonne d’ailleurs.
    Toutefois, nous obtenons les infos importantes du film, donc uniquement la solution finale.

    Il se passe la même chose aux infos par exemple, lorsque certains médias amputent les données qu’ils jugent inutiles pour gagner en rapidité et donc captiver l’auditeur.
    Alors que certaines fois, la coupure est très grossière et ne nous permet pas d’avoir pleinement conscience du cas.

    C’est ce qui explique également certains jugements rendus par des jurés et grâce à l’appui de très bon avocat qui arrivent à convaincre.

    Imaginons un autre scénario qui nous est probablement arrivé à tous.
    Un examen. Je suis en Suisse et je passe actuellement un examen fédéral type bachelor.
    Cet examen se déroule sur plusieurs heures et comporte une donnée et des feuilles de solutions à remplir.
    Ils nous proposent de rendre également les brouillons qui nous ont permis de remplir la solution, car en cas de mauvais réponses, ils grappillent des points dans les brouillons. C’est si vite arrivé de se tromper dans le résultat du calcul alors que l’on a écrit ledit calcul correctement… :)
    Mais si par exemple, il ne prenait pas les brouillons, seul la réponse permettrait de nous évaluer, donc l’examinateur pourrait se dire que l’on est une bille avec un peu de bol de temps en temps… :)

    2ème remarque)
    Je continue avec un autre point.
    Celui de la réflexion de certains « héros » lors d’une phase tendue.

    Comme pourquoi personne n’a pensé aux crochets de basilic pour détruire un horcruxe ?
    Pour le coup, je me range du côté de Rowling et de Yates.

    En effet, il est facile d’oublier certaines choses, vu la situation qu’ils vivent.
    Le simple fait d’arriver dans un lieu, d’entendre une musique, de sentir une odeur, réveillent des souvenirs. Tout bon neurologue vous le dira.

    Donc c’est en arrivant à Poudlard qu’il repense aux années passées, et donc également au basilic, etc.
    C’est appuyé par le fait que ce soit Ron qui ait l’idée.

    Je n’ai pas d’autre exemple en tête, mais je me souviens que c’était applicable à d’autres spoils.

    Dans un autre registre, j’ai une demande.
    Je suis un cinéphile débutant, mais depuis quelques mois, j’ai l’impression de ne visionner que des films mauvais, peu importe le registre.
    Pouvez-vous me conseiller quelques films, les premiers qui vous passent par la tête ?

    Enfin, tout ce pavé pour vous féliciter et montrer mon faible niveau d’orthographe. Désolé pour vos yeux.

    J’adore votre style d’écriture, style que je retrouve dans un excellent magazine que je lis régulièrement. Dans lequel vous écrivez si je ne m’abuse.

    Amicalement,

    Syuveil

  95. C’est incroyable les débats enflammés que ce film suscite. Cela me rappelle l’article sur l’abstention.
    J’attends avec impatience le spoiler du dernier Twilight que l’on s’écharpe sur la métaphysique des loup-garous.

    @Syuveil. Prenant les devant d’Odieux Connard, je peux vous proposer quelques films qui, à mon humble avis méritent d’être vus.

    Dans le désordre le plus total :

    – Citizen Kane d’Orson Welles
    – MacBeth d’Orson Welles
    – La soif du mal d’Orson Welles
    – Le procès d’Orson Welles
    – 12 hommes en colère de Sidney Lumet
    – Network de Sidney Lumet
    – Serpico de Sidney Lumet
    – Un après-midi de chien de Sidney Lumet
    – 7h58 ce samedi-là de Sidney Lumet
    – La trilogie Ring d’Hideo Nakata
    – La trilogie Evil Dead de Sam Raimi
    – Le juge et l’assassin de Bertrand Tavernier
    – La princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier
    – L 627 de Bertrand Tavernier
    – Coup de torchon de Bertrand Tavernier
    – Arnaques, crimes et botanique de Guy Ritchie
    – Snatch de Guy Ritchie
    – RockNrolla de Guy Ritchie
    – La cérémonie de Claude Chabrol
    – L’enfer de Claude Chabrol
    – Une affaire de femmes de Claude Chabrol
    – Le projet blair Witch de Daniel Myrick
    – The descent de Neil Marshall
    – Tenue de soirée de Bertrand Blier
    – Buffet froid de Bertrand Blier
    – Les valseuses de Bertrand Blier
    – La règle du jeu de Renoir
    – La grande illusion de Jean Renoir
    – Reservoir Dogs de Quentin Tarantino
    – Bird de Clint Eastwood
    – Sur la route de Madison de Clint Eastwood
    – Impitoyable de Clint Eastwood
    – Million dollar baby de Clint Eastwood
    – Gran Torino de Clint Eastwood
    – La chambre des officiers de François Dupeyron
    – Voyage au bout de l’enfer Michael Cimino
    – L’année du dragon de Michael Cimino
    – La porte du paradis Michael Cimino
    – Festen de Thomas Vinterberg
    – La trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn
    – La trilogie du Parrain de Francis Ford Coppola
    – Apocalypse now de Francis Ford Coppola
    – Dracula de Francis Ford Coppola
    – Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro
    – La cité des enfants perdus de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro
    – Ragging Bull de Martin Scorsese
    – Mean Streets de Martin Scorsese
    – Taxi Driver de Martin Scorsese
    – Les affranchis de Martin Scorsese
    – Casino de Martin Scorsese
    – La dernière tentation du Christ de Martin Scorsese
    – A tombeau ouvert de Martin Scorsese
    – Les infiltrés de Martin Scorsese
    – Election 1 & 2 de Johnnie To
    – Exilé de Johnnie To
    – Funny Games de Michael Haneke
    – La pianiste de Michael Haneke
    – A bittersweet life de Kim Jee-woon
    – Sympathy for Mr. Vengeance de Park Chan-wook
    – Old Boy de Park Chan-wook
    – The chaser de Hong-jin Na
    – Ali de Michael Mann
    – Heat de Michael Mann
    – Revelations de Michael Mann
    – Collateral de Michael Mann
    – Sonatine de Takeshi Kitano
    – Hana-Bi de Takeshi Kitano
    – Aniki mon frère de Takeshi Kitano
    – Zatoichi de Takeshi Kitano
    – Outrage de Takeshi Kitano
    – Battle royale de Kinji Fukasaku
    – Le festin nu de David Cronenberg
    – La mouche de David Cronenberg
    – Crash de David Cronenberg
    – eXistenZ de David Cronenberg
    – Spider de David Cronenberg
    – A history of violence de David Cronenberg
    – Trainspotting de Danny Boyle
    – 28 jours & 28 semaines plus tard de Danny Boyle
    – Petits meurtres entre amis de Danny Boyle
    – Le temps des gitans d’Emir Kusturica
    – Underground d’Emir Kusturica
    – Chat noir chat blanc d’Emir Kusturica
    – La vie est un miracle d’Emir Kusturica
    – Angel Heart d’Alan Parker
    – Mississippi Burning d’Alan Parker
    – Birdy d’Alan Parker
    – Midnight Express d’Alan Parker

    et plus généralement (parce que ça commence à être long) les films de :
    – Stanley Kubrick
    – Sergio Leone
    – Pier Paolo Pasolini
    – Federico Fellini
    – Roberto Rossellini
    – Luchino Visconti
    – frères Coen
    – Hayao Miyazaki
    – Charlie Chaplin
    – Alfred Hitchcock
    – James Gray
    – Darren Aronofsky
    – Milos Forman
    – Pedro Almodóvar
    – Tim Burton
    – Ridley Scott
    – Andrew Niccol

    J’en oublie un bon paquet mais cela devrait déjà constituer un bon début.

    • Et Kurosawa, hein ?
      Et Kurosawa, je vous le demande ?
      Et Robert Altman ?
      Et Hitchcock ?
      Et Denys de la Patellière ?
      Et Andrew Law et Alan Mak et leur triloge Infernal Affairs, dont les Infiltrés de Scorsese n’est après tout qu’un très américanocentrique remake ?

      Je râle, je râle, mais il n’y a effectivement à mes yeux rien à jeter de votre liste.

      • Ah oui, malheur à moi, j’ai oublié ces grands noms (Hitchcock était cité en revanche).

        On pourrait aussi évoquer :
        les Marx Brothers, Ken Loach, François Truffaut, Jacques Audiard,Gus Van Sant, Bryan Singer, Terry Gilliam, Lars Von Trier, Jim Jarmush, Katsuhiro Ōtomo, Guillermo del Toro, Woody Allen, Steve McQueen, Andrzej Wajda, Steven Soderbergh, David Fincher, Ingmar Bergman, Scandar Copti et Yaron Shani, …

      • Ah oui, tiens, mes excuses.
        Tiens, vous m’avez donné envie de me refaire Infernal Affairs.

      • Merci, merci et merci

        J’ai déjà vu une bonne moitié des films nommés.
        Quant aux auteurs, je connais également, soit de nom, soit de film.

        Merci pour ces infos. J’ai une liste de film à voir qui va me prendre une bonne année en tous cas.

  96. Merci !
    Je suis allé voir le film et je vais paraître bête pour beaucoup ici mais je l’ai bien aimé malgré ses incohérences (cf votre billet ‘nan mais les incohérences…’).

    Cela dit, comme d’habitude, j’ai vraiment bien aimé vous lire. Votre français et vos propos sont magnifiques. C’est juste beau (ça va les chevilles ? ;) )
    Je suis impressionné par votre précision et à chaque fois je retourne voir la FAQ mais non, vous ne prenez toujours pas de notes parce que restituer un ‘scénario’ de façon si complet est quand même un sacré exercice. Sans oublier l’enrobage succulent que vous faites.

    Bonne continuation, et au plaisir de vous lire à nouveau

  97. Je suis cynique, critique, râleur, je n’hésite jamais à grossir le trait et à utiliser des propos outranciers pour faire rire, quelques pincées de mauvaise foi et un soupçon de parti pris, mais sans jamais me départir de l’humour qui m’est cher.
    Donc, j’ai adoré votre critique de « La planète des singes » et je dois reconnaître que j’ai trouvé en vous mon maître.
    Un ami m’a indiqué ce site que je vais parcourir de ce pas.
    Merci de tant d’humour et de trouvailles.

    Pasky

  98. Viens de le voir, c’est pas si horrible que ça (il ya bien pire, justement chronique sur le présent blog), mais c’est pas la baffe à laquelle je m’attendais. j’avais vu qu’un trailer, j’aime bien James Franco et le travail de l’invisible Andy Serkis. Déçu par le premier, bluffé par le second.

  99. Oui c’est le cas de le dire beaucoup d’incohérence. D’ailleurs je remarque les gens sur le pont à sens unique ils allaient tous visiter la forêt. C’est domage potentiellement ça aurait pu être un grand film

  100. Comme je passe souvent ici, j’avais lu le spoiler avant d’aller voir le film. Ce que j’ai fini par faire, ayant le désir de me faire ma propre idée.
    Ce n’est pas réellement une « daube », même si les incohérences sont bien là.

    Ce qui m’attriste en revanche, cher OC, c’est votre spoiler.

    On pardonnera les fréquents rajouts,les manifestes incompréhensions et/ou les oublis (après tout , vous ne prenez pas de notes !).

    Mais je suis tout de même décue. Moi qui appréciais votre humour noir, votre mauvaise foi, votre délicieuse façon de traquer les défauts…Jamais dans l’excès.

    Tout cela, je le cherche encore dans cet article.

  101. Salut Odieux Connard,
    Sous le vernis du second degré se cache quand même une grosse couche de condescendance et d’élitisme mal dégrossi : plein de gens ont dit plein de trucs justes sur la majorité des fausses incohérences que tu dénonces dans ce billet.
    J’en rajoute une couche : un chimpanzé peut parfaitement tenir debout, la preuve en image : http://www.dailymotion.com/video/x4yjed_the-story-of-oliver-the-humanzee_animals (c’est d’ailleurs ce documentaire qui a inspiré Serkis pour jouer César)

    • Se tenir debout d’accord, mais l’être humain est le seul bipède « vrai » à l’age adulte. Un chimpanzé peut aussi marcher sur ses membres postérieurs certes mais va forcément revenir à l’aide de ses membres antérieurs.
      Un sombre histoire de placement de la colonne vertébral, le trou occipital étant à l’arrière du crane ce qui n’est pas le cas chez l’Homme et chez les jeunes singes (où il est en dessous).

  102. Très bon spoiler ! Le coup du « singe-meetic » m’a beaucoup fait rire !!

    Cependant, Monsieur Odieux, vous avez oublié d’évoquer deux scènes dignes des pires moments de Twilight, qui valaient pourtant leur pesant de cacahuètes (normal pour un film de singes !) :

    Celle où César voit Will embrasser Caroline et devient très colère. On le comprend, il est jaloux : lui aussi veut des grosses galoches… Je rappelle que c’est le singe qui a conseillé à son maître de dragouiller la donzelle, mais il ne supporte pas qu’il concrétise !

    Et celle où il se la joue à la Edward, et pénètre discrètement dans la chambre de nos deux tourtereaux endormis, pour les reluquer longuement … (je suis sûr que ce singe est anthropophile !)

  103. Dommage que Mr Odieux n’est pas pris la peine de relever l’incohérence majeure du film, à savoir le virus qui fait se reconstruire le cerveau, ou bien l’améliorer, c’est selon.
    C’est bien connu, en 5 minutes après injection du virus on se retrouve avec un QI augmenté. Ils ont inventé l’accélération du temps à Gen-Sys, en fait.
    Et sinon, quand on met de côté sa mauvaise foi, beaucoup de scènes du film sont explicables logiquement (à part les bris de vitres, mais comme au ciné les vitres à briser sont en sucre, on leur pardonnera ce genre de détail – ainsi que les incohérences sur nombre de singes et places des cages dans la fourrière, ce genre d’incohérence est gros mais se remarque peu quand on n’est pas à chercher la petite bête, à disséquer le film minute par minute).

    Je conçois le fait que le passage à la VF soit désatreux, mais pas au point de changer la phrase originelle du flic « tous les civils DOIVENT être évacués » >> va-t’en toi aussi sale trouble fête de civil, en « « Tous les civils sont évacués ! » » (version de l’article qui permet encore un paragraphe de mauvaise foi).
    Yeah! Tant qu’à pinailler sur les détails.

  104. 223 ième commentaire donc visibilité nulle…

    Mais quand bien même l’auteur de ces mots ne croit généralement en rien, là il a un peu un genre de foi.

    Donc, article magnifiquement odieux sur une oeuvre passablement odieuse, touça touça.

    Hors néanmoins, un éclairage s’impose sur deux points de votre inique prose
    :

    «Je crois que c’est au programme de 5e en biologie.»

    «Seigneur. On donne vraiment son diplôme de biologie à n’importe qui de nos jours.»

    L’oeuvre sus -mentionnée est une production états-uniènes tout comme Rupert Wyatt son réalisateur/scénariste. En conséquence de quoi le scénarii hérite donc du bagage scolaire si spécifique de cette lointaine contrée, notamment en ce qui concerne la biologie.
    Vous n’êtes pas sans savoir, estimé connard, que cet enseignement est très spécifiquement traité localement et très particulièrement pour l’enseignement privé (http://respawn.fleur.net/2011/creationism). Cette production est donc un reflet spécialement fidèle de la perception U.S. des sciences du vivant.

    Pour conclure cette médiocre tirade, très chère connard, je ne peux que vous recommander de garder un oeil cruel sur les turpitudes bien concrètes de vos confrères chinois en ce bouillonnant domaine, qui, j’en suis certain, ne sauront manquer de tous nous distraire d’ici peu.

    Au plaisir.

    • 1)Visibilité non-nulle.
      2) « Hors néanmoins » n’a aucun sens (« néanmoins » tout seul, oui).
      2bis)De toutes façons, « or » s’écrit « or ».
      3)On dit « scénario » au singulier.
      4)On dit même « scénarios » au pluriel. (Mais bon, scenarii ça passe… au pluriel. Et sans accent.)

      Le tout sans acrimonie aucune, la preuve, je ne te fais même pas payer la consultation !

      • 1) Mince, moi qui pensait écrire^Wposter pour ne pas être lu…
        2*) Faux sens plutôt que non sens :
        – Hors néanmoins,
        + Hors du contexte précédemment décrit, néanmoins,
        3) et 4) La lecture des précédents posts sur le sujet m’a insidieusement amené à employer la forme la plus incorrecte possible (à mon sens). In fine, « scénario » n’est peut être pas le terme qui convient pour qualifier une cinématique de scènes d’action / FX modestement dotée d’un liant occasionnellement logique et sensé ?

        Sans acrimonie aucune, merci pour ces attentions ô combien imméritées.

      • Eh, le grammar nazi, doucement quand même ! C’est facile de se prendre pour un « docteur » (tu parles de « consultation », n’est-ce pas ?) sous prétexte qu’on écrit bien ; mon orthographe aussi est irréprochable, et je n’en fais pas un tel foin.

        Et sinon, t’en as pensé quoi, du commentaire lui-même ? C’est plutôt bien vu, non ? Personnellement, j’ai trouvé ça bien vu. T’as pas trouvé ça bien vu ?

      • Je m’exprimais uniquement en qualité de Grammar Nazi, je n’avais rien à dire sur le fond qui est effectivement bien vu. :) De toutes façons, quand il s’agit de casser du sucre sur le dos des créationnistes, je ne peux qu’être d’accord.

        Je suis un sale donneur de leçons et je l’assume. J’ai l’heur de penser que mes vantardises, non contentes de me donner un charisme fou (de l’ironie se cache dans cette phrase, saurez-vous la retrouver ?), rendent service à mon interlocuteur aussi bien qu’à la langue française qui est bien malmenée de nos jours. Il n’est pas question de « faire un foin » de ma maîtrise de la langue !

        MthS Dillinger, t’aurais pas une tête du xkcd sur inspecteur Gadget en avatar Facebook ? Si je ne me trompe pas on a un ami en commun, amusante surprise.

      • De cette escarmouche épistolaire ressort l’appréciable talent de ses protagonistes. Je ne saurais exprimer autrement gratitude plus sincère qu’en vous instruisant de ma pédanterie et des nécessités de faire un usage parcimonieux et lucide de vos talents, considérant que tout un chacun, quelle que soit la mesure de son génie, crève comme un con un jour ou l’autre.

        (Je cesse ici un instant d’être un connard pour apprécier vos deux commentaires et relativiser quelque peu l’outrance du propos initial : le/la citoyen(ne) U.S. passé(e) sur les bancs universitaires et/ou pas trop con(ne) est généralement adéquatement savant(e) en bio, Rupert Wyatt
        ne relève simplement pas du cas général)

  105. Bonsoir,
    Je ne comprends pas que vous n’ayez pas mentionner la qualité des dialogues… Pourtant le seul exemple cité est digne de (de quoi déjà?) ah oui! des plus grandes récompenses du « cinema-plein les fouilles »

    Pour mémoire dans votre texte
    [ Et ils attendaient silencieusement le prochain pinpin qui allait entrer en pouffant dans leurs barbes à base de « Pffffff vas-y, Michel, trop lol, on va trop lui faire peur, hihihihi, dis à Emile de fermer sa gueule il va nous pourrir notre plan, pffffff !« . Oui, les singes s’expriment comme des pouffiasses.]

    Ah ? pardon… c’était de vous ? Ah bah non alors, le film a l’air vraiment cohérent finalement.

    PS : non, que je veuilles vous embêter, mais non les singes dans votre texte ne s’exprime pas comme des « pouffiasses » (j’en suis une et je ne m’appelle pas Mimile) mais comme des gros beauf qui RIENT comme des pouffiasses et là je dis « diantre ! y’aurait pas du virus dans l’air… (les pouffiasses et les beauf ça peut pas se reproduire normalement ensemble)
    … » CQFD : le virus rend intelligent mais permet le « parler con » :D

  106. Ca fait plaisir de voir toutes les incohérences de ce film soulevées, avec autant d’humour ! C’est au moins une consolation pour avoir vu ce sombre étron…
    Et par rapport aux commentaires disant que certaines incohérences auraient été inventées, franchement, je ne vois pas, j’en avais moi même identifié la majorité. Et en plus, j’ai du voir ce machin en vf, la qualité du doublage ne fait qu’ajouter à l’ambiance de n’importe quoi généralisé du film.

  107. en tout cas, si vous n’avez pas aimé, vous avez passé un sacré temps à écrire ou plutôt pisser dessus (on parle bien de pisseur de ligne n’est ce pas). c’est assez paradoxal vu le peu d’intérêt que vous semblez lui porter. mon esprit limité ne comprend pas qu’une personne aussi intelligente se soit penchée si longtemps sur le sujet avec tant d’acharnement. bonne soirée.

  108. pire que les incohérences, le manque d’imagination :
    on a droit à tous les poncifs du cinéma américain, tel qu’il se croit obligé d’étre (pas tout le cinéma américain heureusement) des gentils contre des méchants (singes/communistes/nazis/indiens)
    le film n’est pas trop mauvais jusqu à la mort du père, après la paresse intectuelle et la drague par l’image tiennent lieu de scénario, du mauvais film d’action meme pas distreyant….

  109. Marrant comme cet avis contredit la majorité de ceux que j’ai pu lire sur le net et dans la presse, et le mien. Pourquoi chercher la petite bête à CHAQUE détail? C’est trop demander que de se laisser porter par un film, même si certaines choses ne tiennent pas debout, au lieu de perdre son temps à chouiner sur chaque incohérence, aussi minime qu’ait son influence sur le film dans son entièreté?

    J’ai l’impression que, de + en +, la mode est à la descente en flamme juste pour faire marrer. Ok j’admets, l’article en soi est bien écrit mais ça brasse du vide. Pourquoi chercher la cohérence et le réalisme à tout prix dans un film qui se veut fantastique? Ca me rappelle les gens qui chiaient sur Cloverfield à cause de la caméra « indestructible ». Mais bordel, vous regardez un film sur un monstre géant/des singes hyper intelligents, pourquoi se borner sur des détails irréalistes, à partir du moment où le film est réussi? Ce qui est le cas ici, la mise en scène et le jeu d’acteur ne pouvant pas vraiment être remis en cause (bon c’est vrai, Freida Pinto ne sert à rien mais elle a vraiment un personnage de merde, aussi).

    Arrêtons d’être blasés et apprécions les petites choses de la vie (oui oui,même celles qui ont couté des dizaines de millions de dollars).

    Allez, sans ans rancune et bonne continuation.

  110. Y a du boulot… hier soir, j’ai entendu les critiques de la célèbre émission La masse et l’enclume, dire unanimement du bien de ce… euh… film… Çafoulatrouye©

  111. Bon, eh bien j’ai eu l’excellente idée de lire cet article avant de voir le film, ce qui me vaudra certainement une bonne tranche de marrade si d’aventure je décide d’aller le voir. (le coup de la scène de l’agonie m’a achevée.)

  112. Moi je vais aller à l’encontre de votre article, puisque je trouve votre opinion un (poil) agressive, un peu de mauvaise foi, et un tantinet provocatrice mais il semble que cela soit la spécialité du maître des lieux :).

    Loin de moi l’idée de reprendre de manière exhaustive votre critique (au demeurant fort bien écrite), je ne passerai ainsi ici que pour inverser (un peu, parce qu’il semble que la majorité des commentateurs abondent en votre sens, dieu ce que cela doit être agréable une telle liesse :D), la tendance.

    J’ai aimé ce film (non, je n’ai pas honte, oui j’ai une bonne culture cinématographique et oui je ressens le besoin de me justifier sur ce point tant votre tribune s’avère prompte à jeter la pierre :) ). Certes tout n’y est pas bon, mais j’y ai trouvé mon compte et j’ai apprécié la manière dont a été traitée l’histoire. Il y a aussi des traits que vous critiquez (probablement le manichéisme emprunt du scénario) qui me semble en fait inhérents au genre dans lequel se film se classe. N’oublions pas que l’analyse d’un film ne se fait non pas par rapport à l’image d’un film idéal – absolu, mais bien par genre cinématographique (c’est comme descendre la qualité d’un film d’horreur en se basant sur les grands films de notre histoire, aucun lien de rapport et finalement une analyse critique par l’absurde, mais passons).

    Sur le fond de l’histoire, je pense que vous reprochez, entre autre point, l’inaction du personnage principal, mais selon moi cela s’inscrit dans ce que le film présente: l’humanité a joué de manière inconsciente avec la vie (à savoir l’utilisation d’un virus pour aller à l’encontre d’une maladie, qui se calque en parallèle de la lutte de Will pour sauver son père de la mort), et c’est des conséquences de son orgeuilleuse inconscience qu’elle va périr de ce fait. Les réalisateurs ont insisté sur l’évolution des singes plus que sur la propagation du virus, c’était un choix, d’où le peu d’évocation sur toute cette partie là de l’histoire. Je trouve le personnage principal odieux (non pas en raison de sa mauvaise prestation, encore que je trouve le jeu des acteurs effectivement à désirer) de par son action irréfléchie, hypocrite quelque part, qui finalement aura toutes les conséquences funestes du film. Finalement j’associerai la passivité et la grossièreté des humains à leur inaptitude à mesurer les conséquences de leur choix (ça se passe dans une éprouvette échelle San Fransisco certes).

  113. Mouais, article totalement orienté, dont l’objectivité est égal au film qu’il dénonce. Si c’est pour se branler intellectuellement et le cas échéant se faire mousser, aucun intérêt de descendre ce film pour le plaisir. Car visiblement ce n’est que ça : s’amuser à défoncer et se faire glorifier. Le film n’est pas parfait loin de là, mais il n’est surtout pas la bouse dénoncée. De plus avec un minimum de recherches ( mais ça visiblement ça n’intéresse pas notre pseudo journaliste ) il était possible de comprendre que ce film est la deuxième réalisation d’un jeune réalisateur et qu’il n’a jamais été question de faire un remack quelconque. Finalement il y’a du bon dans cet article. Cela prouve que notre monde est devenu aussi stupide et crétin que ce qu’il dénonce. Les erreurs ne sont pas permises et encore moins les faiblesses. c’est bien, on avance avec des gens comme vous.

  114. L’article est plus divertissant que le film. Je suis content d’avoir vu cette daube pour pouvoir apprécier en retour ce post. Merci !

  115. D’accord avec Julia (n°144) pour ce spoil !
    Je lis vos articles depuis environs 2 ans et je trouve que vous perdez petit à petit de votre finesse sarcastique originelle. Vous allez vraiment vite en besogne dans ce spoil. Certes il y a des incohérences dans ce film mais moins nombreuses et moins flagrantes que ce que vous décrivez. Après-tout on baigne dans la science-fiction !
    Bref un article que n’est pas à mon gout pour cette fois mais j’espère prendre du plaisir à vous lire la prochaine fois.

  116. Trop long mon vieux ! Beaucoup trop long ! Quand on s’est déjà tapé le film, on a pas envie de le lire. Faîtes dans le concis.

  117. Autant votre critique s’avère régulièrement fondée sur des réalités, autant là je trouve que vous faîtes preuve d’une mauvaise foi assez spectaculaire, à moins que ça ne soit vous qui n’avez pas compris certains aspects du film. Il y a certes des incohérences mais moins que vous le dîtes. Quelques exemples: le singe n’a peut-être pas vu un alphabet mais vit dans un environnement où il a pu voir écrit jacobs de nombreuses fois, césar quand il retourne chercher les bonbonnes n’écrase qu’une voiture qui est celle du voisin qui avait agressé la personne âgée (vous ne devez pas être sensible au concept de vengeance…).
    Bref votre analyse est encore plus incohérente que le film que vous critiquez tant. D’ordinaire j’apprécie vos articles, mais je trouve que vous vous relâchez dernièrement…

    • Je fais partie de ceux qui c’étaient dits à la base « mouais, encore une (super)bonne idée de base qui va finir en grosse merdasse capilotractée… »

      J’avais décidé de ne pas le voir, ou alors chez un pote pour déconner, mais là plusieurs très bons amis à moi m’ont affirmé, juré même que ce film était génial, un chef d’oeuvre du genre, exploité à fond, à voir absolument, à recommander à la grand-mère etc.

      J’y suis allé. ERREUR!!! Ce film est, à quelques exceptions près (franchement, très peu), exactement comme décrit ci-dessus. J’ajouterais, ayant qqes connaissances scientifiques de base et ayant vu au moins 1 documentaire sur les chimpanzés, que ce n’est cohérent à aucun moment, ni sur le plan scientifique ni sur le plan comportemental (franchement, la scène à la prison break…). Et pourant c’était pas si dur de bien faire, en 2 pages wikipédia. Sinon tout y est : la bonnasse inutile et ignorante (vétérinaire…?), les singes qui se multiplient entre deux scènes, le patron de labo qui se comporte comme un enfant de quatre ans à qui on a cassé un jouet, l’abruti qui ne se fait pas soigner…

      J’ai été très déçu. Franchement, aiguisez un tout petit peu votre sens critique(je m’adresse à toute personne ayant conseillé ce film à quelqu’un), et faites virer ces « professionnels » qui s’exaltent sur la « finesse du scénario » (la je m’adresse à toute personne ayant ce pouvoir ou assassin bénévole…)

  118. « Je vous rappelle, soit dit en passant, que Steve n’a jamais vu César de sa vie, mais ce n’est pas grave, il sait. »
    Si si, il l’a vu dans la société, là où il été entouré de tout les singes sagement cachés justement. (et César montre bien que c’est lui le chef)

    Une des choses dites et qui sont purement de mauvaises foi.

    J’ai été voir ce film au cinéma, et je l’ai trouvé très bien.

    OUI, il a d’énormes incohérences. OUI un singe ne peux pas devenir aussi intelligent. OUI le héros traverse toujours la ville en 10 secondes.

    MAIS OUI AUSSI, c’est un film de science fiction. Si tu veux de la réalité, va voir la guerre des boutons, et nous fais pas chier.
    Franchement, à ce compte là, on peux critiquer tout les films de science fiction. QUOI ? Un mec avec un sabre laser mais qui s’habille avec des vêtements trop long ??
    Il faut savoir se détendre devant un film, car c’est ici le but.

    Si c’était un film tout à fait réel et terre à terre, la maman singe aurais été calmée dès le début, ne serait pas sortie de sa cage, et fin de l’histoire.

    Dans tout les films où il y a de l’action, les héros pourraient faire des choix plus simples, plus évidents, etc. Certes. On a souvent (et moi la première) envi de dire qu’ils sont très con, ou que les scénaristes on écrit les dialogues après avoir sniffé du Benco. Seulement voilà, notez bien que si ces héros réagissaient comme dans la vraie vie, se sauverait au lieu de sauver son prochain, n’oseraient pas voler une voiture de police, ect, il n’y aurait tout simplement pas de film.

    Pour conclure, je suis tout à fait d’accord quand au fait de relever les erreurs d’un film (le décor qui bouge d’une scène à l’autre), mais là franchement, faut pas pousser mamie dans les orties. Critiquer le scénario de A à Z, c’est franchement très facile (et drôlement hautain)

  119. hi hi hi, quelqu’un va voir un film. le trouve mauvais et passe deux heures à écrire un article pour que d’autres personnes qui n’ont pas vu le film soient convaincues que le film est mauvais. je rigole.

  120. Ah lala… parfois il faut laisser les critiques faire leur métiers et savoir donner son avis de simple spectateur lambda (genre ceux qu’on trouve sur Allociné.com).
    Je n’ai lu que les premiers paragraphes et je suis scandalisée par ton manque d’observation, mon cher connard… mon pauvre ami, tu n’as rien compris du tout, pas étonnant que tu n’aies pas aimé !

    Dès le départ, tu parles du fait que les scientifiques n’aient pas repéré la grossesse de la chimp : les scientifiques sont des gens très intelligents… sur leurs domaines. Quant ils doivent bosser sur le cerveau, ils se focalisent sur le cerveau et c’est pas étonnant qu’ils ne s’en soient pas rendu compte (surtout si la femelle était quasiment à terme quand elle est arrivée). De plus, ils le disent « la grossesse des chimp’ est souvent très discrète ». Elle aurait pu accoucher la nuit d’ailleurs.
    De plus, lors d’un deuxième visionnage du film, on voit bien que la chimp cache quelque chose au fond de sa cage – ce n’est qu’après qu’on comprend pourquoi.

    Ensuite, ton trip sur l’ambiance forêt tropicale : malheureux !!! n’as-tu donc pas compris que le singe était malade et que, comme pour les enfants, il l’a mis dans la salle de bain et fait couler de l’eau chaude pour lui dégager les bronches ??? n’as-tu pas entendu le singe tousser ??? je te conseille fortement d’enlever tes boules quiès quand tu vas au cinoche, c’est loin d’être pratique. Ce n’était pas du tout pour recréer l’ambiance forêt tropicale !!! meme moi, je n’ai pas d’enfant et pourtant j’ai compris (autant dire que ce passage était abordable pour les gens d’un QI au niveau moindre…)

    Et enfin, quand tu parles des yeux verts… je dis « et enfin » car après ça j’ai laché l’affaire : je peux par lire autant de stupidité en une journée et ça m’a toujours énervé de voir des gens parler de ce qu’ils ne comprennent/connaissent pas…
    Bref… et oui, le singe a les yeux verts… comme sa mère qui est la seule chimp sur qui le traitement à fonctionner. Donc oui, il a les yeux verts, c’est une image pour nous, afin de comprendre l’hérédité du traitement. Tout bêtement. inutile d’en faire une affaire d’état en fait.

    Bref, tout cela m’a bien fatiguée… Et oui, s’il faut s’amuser à tout décortiquer ou est le fun ? beaucoup de films cultes ont souvent des incohérences, le tout est de savoir trier l’incohérence qui rendent le film peu crédible et celles qui sont juste là pour donner du sens à l’histoire FANTASTIQUE (fantastique, donc imaginaire…).

    mais ça, c’était trop demandé à un connard… XD

  121. Je rajouterais que Koba, le singe « psychopathe », est en fait un « vétéran » des laboratoires si je puis dire, qui a fait l’objet de nombreuses expérimentations, d’où son oeil en moins et ses cicatrices. C’est pour cela qu’ils le prennent dans le panel d’expérimentation, et c’est pour cela qu’il se venge de Jacobs, en le tuant, car celui-ci a été responsable de ses souffrances.
    Le film est plus profond que votre critique très subjective le laisse paraitre, et la psychologie des personnages est vraiment bien exploitée.
    Voilà, à force de vouloir jouer à Gaspard Proust vous êtes totalement passé à coté du film… Dommage j’aimais bien vos autres critiques.

  122. Pingback: Horizons Fantastiques n°2 · Les échos d’Altaïr·

  123. tu m’as l’air d’un sacré connard frustré … jme suis arrêté qu’au 1er argument, tellement tu dis de la merde juste parce que tu te crois trop intelligent (d’ailleurs, bizarre, j’ai jamais vu de film de ta part, t’as réalisé quoi? t’as écrit quoi comme scénarii?)
    Les singes courent après les braconniers en djeep … oh lala l’incohérence de malaaaaaade !!! on voit que tu connais pas les singes sauvages, un animal sauvage ça défend son territoire et dans la réalité ça arrive les types qui se font pourchasser par des singes alors qu’ils sont en voiture … il y a d’ailleurs eu des morts, des membres en moins pour ceux qui s’en tirent …
    bref voilà t’es un gros connard ignorant qui par dessus tout se prend pas pour de la merde ;) à bon entendeur

    • On écrit scénarios. Ou alors scenarii sans accent, si tu tiens vraiment à écrire Italien.
      Et tu es bien aimable de rappeler par deux fois à Odieux Connard qu’il est un connard. On est jamais trop prudent, Alzheimer est si vite arrivé.

      Bisou.

      • Le-mec-qui-sert-à-rien-par-excellence.

        Reprocher à l’autre ses fautes d’orthographes est signe que l’on souhaite avoir le dernier mot, alors que l’on a aucun argument. Bravo pour ça donc. (sans compter que c’est une simple faute de frappe, pas de quoi en frapper un chat justement)

        Quand au « Bisou. », il est utilisé par tous les mecs comme toi, qui se croient au dessus, et croient également avoir donnés une belle leçon de vie à l’autre. Z’êtes pathétiques d’être tous les mêmes, c’est fou.

      • Zut, j’espérais une réponse de l’autre gland. Tant pis, c’est déjà ça.

        Poutoux. (C’est toujours mieux qu’un ;) style détendu de la part de quelqu’un qui est manifestement furibond.)

  124. ps : si tu veux t’attaquer aux incohérences de la planète des singes, penche toi plutôt sur la planète des singes de 2001 … rien que la fin est la pire incohérence vu dans un film et de surcroît ça a été fait exprès pour « choquer » …

  125. J’ai vu le film avant de lire l’article.
    Je tiens à dire que je ne me suis aperçue de presque rien.
    (aaah elle est complètement conne Sowen!)
    Ben non, juste parce que, quand je regarde un film, je ne vais pas chercher le moindre détail incohérent (sauf ceux qui sautent à la figure, je pense notamment au passage de fin avec les singes équipés de lances, et aussi le début où personne ne s’est aperçu que maman singe était enceinte, avec toutes les analyses effectuées, et l’oran outan qui pratique le langage des signes…)

    Donc, personnellement, j’ai trouvé ce film beau (eh ben oui)
    Peut être vide de sens, pour certains (la plupart plutôt), mais il faut avouer que l’idée de base était bonne, même si la mise en scène a été bourrée de défauts, et d’un script un peu trop limité.

    Une bonne partie des gens regarde un film dans le but de se distraire, et non pas forcément pour la qualité cinématographique.
    J’aimerai simplement que, au lieu de vous fier à un critique très assassine et cynique de ce film, regardez le sans penser à ce que vous avez lu, et faites vous votre propre idée.

  126. Pingback: John Cratère « Le blog d'un odieux connard·

  127. Dites, vous savez, moi j’ai bien aimé le film John Carter, car il n’y a pas la dimension « jt’e bute tout le monde pour que ça fasse chialer les spectateurs, même si ça sert à rien dans l’histoire que le personnage meurt » (cf Avatar), et d’autres trucs, ou bien Percy Jackson, car le coté fictionnel est intéressant, et est une adaptation très peu fidèle, donc donne un coté assez inédit au film par rapport au roman ( pour exemple, le film Percy Jackson, c’est un peu si on ne parlait pas de Voldemort dans les films Harry Potter). J’ai aussi vu L’apprenti sorcier, avec Nicolas Cage, et j’ai trouvé ce film assez ridicule, j’ai regretté de l’avoir vu au cinéma, mais j’ai tout de même passé un bon moment.

    Mais ce que je veux dire, c’est que la critique est le pendant de l’éloge, et de la même manière que ( enfin je l’espère) l’odieux connard respecte les avis positifs accordés à ce qu’il critique, il faut respecter les critiques d’un film qu’on a aimé. Le propre du véritable fan est d’être capable de reconnaître les défauts de ce qu’il aime .

    Je ne dis pas que tout ce que dit l’odieux connard est avéré, mais son but est de nous faire rire, pas de faire une critique méchante. Sinon il se contenterait d’écrire une dizaine de lignes maximum, où il se contenterait de dire que c’est de la merde.

    Et puis; l’odieux connard ne serait pas ce qu’il est s’il ne dégageait pas cette impression de suffisance qui le caractérise, même si on pourrait penser qu’il méprise vraiment les gens qui aiment ce qu’il critique.

    Enfin bref, c’est juste de l’humour, décoincez vous et essayez d’apprécier cette bonne tranche de rigolade qui vous est offerte, parce que mine de rien, ça demande du boulot d’écrire une critique de ce genre, et il le fait pour le plaisir des lecteurs en plus du sien.

  128. Bah, d’habitude je n’aime pas ce genre de film. Celui là, je l’ai regardé sans rien attendre, et bof, c’était de loin pas un des pires …

    J’ai bien aimé par exemple, les 2 plans de coupes anodins : décollage de la mission vers mars aux infos TV, et un peu plus loin le titre du journal « sans nouvelles de la mission sur mars » … juste ces 2 plans, qui introduisent la suite tournée il y a des années, rattrapent subtilement le film je trouve ;) Faut pas tout tourner en dérision, quand même, il y avait des finesses pour qui était attentif !

    Sinon, le phénomène brouillard sur le golden gate, n’est pas une incohérence de scénario… Pour qui connait San Francisco, c’est aussi banal que la neige en hiver à Avoriaz…

    Bon, odieuxconnard, tu gagnerais quand même à faire plus court… Un texte à charge comme ca, ca lasse sur la fin : j’ai fini en diagonale !

  129. Merci pour ton article, odieux connard, j’ai bien rigolé !!!
    J’avais un sentiment de malaise en regardant ce film, je savais pas pourquoi, tu as eclairé ma lanterne. J’avais relevé quelques incoherences, mais mises bout à bout c’est sûr, ils nous prennent pour des cons !
    Le brouillard sur le pont aussi c’est incoherent, desfois y en a, desfois y en a pas…
    En tout cas merci, ca fais du bien d’avoir une critique un peu censée sur le film.

  130. Et quand je vois le reste des comm. je me dis qu’il y avait urgence.
    J’adore les post,  » c’est pas vrai c’est coherents et d’ailleurs on s’en fout si c’est pas cohérent ».
    Le coup du gentil scientifique et de la mechante firme pharmaceutique. Le fait que le scientifique contaminé n’aillent pas voir un medecin. Le chimpanzee femelle enceinte et personne n est au courant ! Les chimpanze du zoo qui deviennent super inteligent. Le nombre de singe et d’espece de singe qui changent. Le fait qu ils se tiennent debout ??!!!! Le bus !!!! Ce bus là !!! Entravers du pont comme ca! Les singes qui se doutent que le Swat les attendent de l autre coté, alors que la brume ne permet pas au swat de voir ce qui se passe. La disparition des flics simplement desarmés sur le pont !! La gravité !! Tout le monde a l’air de se foutre qu un singe puisse sauter depuis le 2 e ou 3 etage direct sur le beton. Bref tout ca mis bout à bout ca donne envie de rigoler. Je vois comment vous pouvez defendre ce navets. J’ai passé un bon moment devant, le scenario est bien ficelé, mais faut garder son oeuil critique quand meme.
    C’est pas coherents !!!

  131. Dans ce film, les singes sont moins bêtes et moins niais que les humains (et pourtant !). Le « héros » est un abruti complet. Quand le singe mange deux doigts d’un homme, Will fait quasiment passer pour une injustice le fait que son singe doive être enfermé…mais dans la « vraie » vie, un animal (même surdoué !) qui ferait ça, on le piquerait ! Et un homme, on le mettrait en prison. A vrai dire, c’est ce que j’ai retenu du film; un manque de cohérence…sans parler de l’effet guimauve et des clichés.

  132. merci pour article odieux connard. au moins tu n’es pas rat, à ce sujet et c’est déja pas mal à mon avis !

  133. Ne te prend pas pour un connard tu est juste un con débile ( con et debile sont synonyme mais mis cote a cote ça donne de l’ampleur a ce que je ressent). On ne juge pas un film simplement pour quelques faux-raccord (tout lles films en ont) de plus je pense que pour avoir le temp de transcrire un film littéralement c’est ke soit au fond de toi tu kiffe ce film soit tu es vraiment un perdu qui essai d’attirer l’attention sur soi par un moyen vraiment très con. dans le second cas j’aurais perdu 5mn a t’ecrire puisque les cons ne changent pas…..

  134. tout juste, tu es un débile qui ne sait pas quoi faire de son temps et qui pense être plus malin que les autres. J’ai pas pris le temps de lire plus loin que les 5 premières lignes tellement c’est de la merde, c’est bien beau de critiquer si toi même tu ponds que de la merde. Au fond tu es juste une merde. Travail aux chiottes de la sncf, y’aura ton bohneur, trou du cul.

  135. Perso, j’ai bien aimé le film, meme si j’ai tiqué sur quelques détails : le fait que le singe parle et marche (je savais que c’etait impossible pour des raisons anatomique) , le coup d’une intelligence mais surtout d’une culture trop rapide (camera,plaque d’egout) . LE fait que les singent arrivent à s’organiser mieux que moi sur call of duty pour faire leur assaut. les clins d’oeil trop appuyés aux films de prison..(manquait plus que le coup de la savonette).

    bref , je me suis dis que c’etait pour rendre le tout plus hollywoodiens, et j’ai reussi à faire l’impasse la dessus pour apprecier le reste :).

    ceci-dis, chapeau pour ton article ! j’ai bien halluciné sur le nombre d’incohérences que tu arrives à trouver ! Je me demande encore comment ça a pu m’échapper ^^’ (surtout le coup de la verriere!! :) )
    ..et Merde ! je fais ptete partie des cons a qui ce film est destiné :)
    je me demandais si tu avais vu le film plusieurs pour voir tout ça?

    par contre il me semble avoir vu pas mal de photos avec le golden gate dans la brume, meme par très beau temps. Au moins un point sur lequel les scenaristes se sont pas trompé ^^.

  136. Tatane est petit ! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

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  139. vous êtes tous dingue ou quoi?? enfin vous étiez car ça fait un bail…….. ce n’est qu’un film de divertissement, on s’en fiche des incohérences on est justement la devant ce film pour déconnecter et ne plus reflechir

  140. Après avoir vu le film (merci TMC, ou pas) et lu moult commentaires, j’ai la vague impression que certains se sont égarés ici. Vous pensiez sérieusement que ces images/dialogues/clichés n’auraient pas leur digne place ici ? Moi rien que les images de synthèse m’ont fait mal. Pour le coup, mêmz pas besoin d’article, le film se suffit à lui même. Un film bien prétentieux et bien onéreux que je classe dans la catégorie « j’ai dépensé sans compter et sans réfléchir ». Pour ma part le coup de l’argument « c’est un film divertissant qu’il faut voir sans réfléchir » reflète parfaitement la pensée populaire qui fait disparaitre à petit feu les films qui méritent d’être vus. On ne réfléchit que trop rarement à mon goût, pas besoin de films pour ça.

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